21.10.2025 à 17:13
Human Rights Watch
(Bangkok) – Les autorités vietnamiennes ont réarrêté un ancien prisonnier politique, Huynh Ngoc Tuan, le 7 octobre, suite à ses commentaires sur les réseaux sociaux, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch.
La police de la province de Dak Lak a inculpé Huynh Ngoc Tuan de « propagande contre l'État » en vertu de l'article 117 du code pénal vietnamien. Elle devrait le libérer immédiatement. La loi vietnamienne autorise les autorités à refuser à Huynh Ngoc Tuan l'accès à un avocat et à toute visite de sa famille pendant la durée de l'enquête, qui peut prendre des mois, voire des années. S'il est reconnu coupable, il encourt jusqu'à 12 ans de prison.
« Les autorités vietnamiennes persécutent Huynh Ngoc Tuan depuis des décennies parce qu'il dénonce les injustices sociales au Vietnam », a déclaré Patricia Gossman, directrice adjointe de la division Asie à Human Rights Watch. « Le gouvernement ne tolère vraiment aucune critique, d’où sa décision de l’emprisonner à nouveau. »
La réarrestation de Huynh Ngoc Tuan s'inscrit dans le cadre d’une nouvelle vague d'arrestations avant la tenue du 14ème Congrès du Parti communiste prévu en janvier 2026, ce qui suscite de vives inquiétudes quant à l'intensification de la répression de la liberté d'expression par le gouvernement. Ce Congrès, tenu tous les cinq ans depuis 1986, rassemblera les responsables chargés de sélectionner le bureau politique du parti, ses principaux dirigeants, le président de l'Assemblée nationale, ainsi que le président et le Premier ministre du pays. Une élection nationale est prévue en mars 2025, mais dans des conditions correspondant à un simulacre d’élection, ni libre ni équitable.
Huynh Ngoc Tuan, âgé de 62 ans, a été arrêté pour la première fois en 1992 et condamné à 10 ans de prison pour des ouvrages de fiction considérés comme politiquement inacceptables par les autorités. Après sa libération en 2002, il a repris ses activités dissidentes, écrivant un mémoire détaillant ses dix années passées dans différentes prisons et commentant les questions sociopolitiques nationales et internationales. Il a milité pour la liberté des médias, la liberté d'expression, les droits civils et politiques fondamentaux et la démocratie, proclamant comme devise : « Je m'exprime, donc je suis ».
Les autorités ont également pris pour cible la famille de Huynh Ngoc Tuan. En 2021, sa fille, Huynh Thuc Vy, a commencé à purger une peine de 30 mois de prison pour « manque de respect envers le drapeau national ». En juin et août 2025, la police a interdit au fils de Huynh Ngoc Tuan, Huynh Trong Hieu, de quitter le Vietnam pour des « raisons de sécurité ». En 2012, Human Rights Watch a décerné à Huynh Ngoc Tuan et à Huynh Thuc Vy le prix Hellman/Hammett pour la liberté d'expression, en reconnaissance de leur « courage et de leur conviction face à la persécution politique ».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux en juillet, Huynh Ngoc Tuan a appelé le gouvernement vietnamien à agir en conformité avec ses « engagements juridiques internationaux, en particulier en matière de droits humains ». Il a affirmé : « Abroger les lois répressives, garantir la liberté de la presse et respecter la société civile sont non seulement des mesures nécessaires pour améliorer la situation intérieure, mais aussi une stratégie à long terme pour construire une alliance internationale résiliente. »
Le 7 octobre, la police de la province de Dak Lak a également arrêté Y Nuen Ayun, un pasteur montagnard de l'Église évangélique du Christ des Hauts Plateaux du Centre, et l'a inculpé d’« atteinte à la politique d'unité » en vertu de l'article 116 du code pénal. Les autorités l'ont accusé d'avoir « fourni à plusieurs reprises des informations fabriquées de toutes pièces sur les activités religieuses dans les Hauts Plateaux du Centre ». Elles l’ont aussi accusé d'avoir « calomnié le gouvernement » en soutenait que celui-ci avait arrêté et opprimé des personnes adhérant au « protestantisme chrétien ».
Les 6 et 8 octobre, la police de la province de Gia Lai a arrêté respectivement la militante des droits fonciers Vo Thi Phung, puis Nguyen Van Tong, accusé d’être son complice ; les deux activistes s’étaient opposés à la cérémonie d'inauguration d'un parc industriel, un projet de développement pour lequel les autorités locales avaient confisqué les terres des habitants. Les autorités ont accusé les deux personnes d'« abus des droits à la liberté et à la démocratie pour porter atteinte aux intérêts de l'État », en vertu de l'article 331 du code pénal.
Le 9 octobre, la police de la province de Nghe An a arrêté un blogueur, Nguyen Duy Niem, et l'a inculpé de propagande contre l'État en vertu de l'article 117 du code pénal. Les autorités l'ont poursuivi pour ses liens présumés avec l’Assemblée pour la démocratie et le pluralisme, un collectif fondé en France en 1982 pour militer en faveur des droits civils et politiques au Vietnam. La police a précédemment arrêté deux autres activistes, Tran Khac Duc (en novembre 2024) et Quach Gia Khang (en mars 2025), en raison de leur affiliation présumée à ce collectif.
Au cours des dix premiers mois de 2025, les autorités ont arrêté au moins 40 personnes pour avoir critiqué le gouvernement ou pour leur affiliation présumée à des groupes religieux ou politiques indépendants. Ces personnes ont été accusées d'« usage abusif des droits à la liberté [d’expression] et à la démocratie pour porter atteinte aux intérêts de l'État » (article 331), de « propagande contre l'État » (article 117) ou de « porter atteinte à la politique d'unité » (article 116).
Fin août et début septembre, la police de Hô Chi Minh-Ville a arrêté les activistes démocrates Ho Sy Quyet, Tran Quang Trung, Tran Quang Nam et Nguyen Van Tu. Dans les avis d'arrestation envoyés à leurs familles, la police n'a cité aucune raison concrète pour justifier ces arrestations.
« Le Vietnam vient d'être réélu en tant que pays membre du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève », a déclaré Patricia Gossman. « Le gouvernement vietnamien devrait montrer qu'il a sa place au sein du Conseil en libérant immédiatement toutes les personnes détenues simplement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux. »
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20.10.2025 à 14:19
Human Rights Watch
Lorsque les gouvernements se réuniront à Paris cette semaine pour une conférence sur la diplomatie féministe, les sujets à aborder ne manqueront pas. Dans sa description de l'événement, le gouvernement français déplore que les progrès vers l'égalité des genres « ne soient pas assez rapides ». C'est un énorme euphémisme.
Nous sommes en proie à une crise mondiale qui menace les droits des femmes et des filles. Les droits reproductifs sont remis en cause partout dans le monde. Aux Nations Unies et dans d'autres instances internationales, les gouvernements antiféministes, de plus en plus entraînés par les États-Unis, tentent de saper les droits des femmes, et l'espace pour se faire entendre se réduit. En Afghanistan, l'oppression perpétrée par les talibans pousse à réclamer la création d'un crime international d'apartheid de genre. On assiste même à des débats sur la question de savoir si les femmes devraient être autorisées à voter.
La misogynie est l'un des outils préférés des autocrates. Trop nombreux sont ceux qui leur cèdent du terrain. Les États-Unis et les pays européens, dont la France, ont réduit les montants de leur aide étrangère, ce qui porte préjudice au travail de nombreuses organisations de défense des droits des femmes dans le monde entier.
La diplomatie féministe est un terme inventé en Suède en 2014. Bien que la Suède ait ensuite fait marche arrière, en 2024, une douzaine d'autres pays d'Europe, d'Amérique latine et d'Afrique du Nord se sont engagés à mettre en œuvre une politique étrangère féministe. La France a publié sa propre stratégie en mars.
Les pays qui se réunissent à Paris devraient jouer un rôle de premier plan pour empêcher l'érosion des droits des femmes, en adoptant une approche intersectionnelle centrée sur la voix des femmes marginalisées, notamment celles qui sont en situation de handicap et en première ligne face à la crise climatique. Ils devraient reconnaître que le choix des mots est important, dans les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et ailleurs. Les « solutions de contournement », telles que le fait d'éviter d'utiliser le terme « genre » dans les résolutions, compromettent les progrès réalisés.
Comme la France l'a également souligné, au rythme actuel, l'ONU prévoit que l'égalité des genres sera atteinte dans... 300 ans. Les pays qui mettent en œuvre une politique étrangère féministe devraient à la fois lutter contre les reculs et continuer à exiger des progrès.
Ils devraient faire pression pour que tous les pays financent la protection contre les violences sexuelles et sexistes et garantissent l'accès à la santé, à l'éducation et au logement.
Ils devraient insister pour que les défenseures des droits des femmes soient entenduess lors des débats du Conseil de sécurité, apporter leur soutien aux femmes soldats de la paix et faire pression pour que les femmes participent de manière équitable aux négociations de paix, à la rédaction des traités et à d'autres forums internationaux. Ils devraient soutenir une affaire devant la Cour internationale de justice concernant les violations de la convention sur les droits des femmes et créer un crime international d'apartheid de genre par le biais d'un traité des Nations unies sur les crimes contre l'humanité.
Espérons que la conférence de Paris suscitera un sentiment d'urgence, d'unité, de détermination et de volonté de lutter.
20.10.2025 à 06:00
Human Rights Watch
(Beyrouth, 20 octobre 2025) – Trois femmes détenues dans la prison de Qarchak, une prison pour femmes située au sud de Téhéran, en Iran, et tristement célèbre pour ses conditions de détention abjectes, sont décédées entre le 16 et le 25 septembre après avoir été privées de soins médicaux, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch.
Les décès en détention de Soudabeh Asadi, de Jamile Azizi et de Somayeh Rashidi, une prisonnière politique âgée de 42 ans, mettent en lumière le problème de la violation par les autorités iraniennes du droit à la vie des personnes incarcérées : leur refus de fournir des soins médicaux est la cause de nombreux décès, ou y contribue. Ces cas reflètent la politique de longue date des autorités iraniennes consistant à refuser des soins médicaux aux prisonnier-ère-s, menée dans le contexte d’autres traitements brutaux qui mettent en danger la vie de ces personnes.
« Les prisons en Iran, en particulier celle de Qarchak, sont devenues des lieux de tourments et de mort où la dignité et les droits fondamentaux des personnes détenues sont systématiquement bafoués », a déclaré Michael Page, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Depuis des décennies, les autorités ont non seulement refusé d’améliorer les conditions de détention, mais elles ont délibérément utilisé le déni des droits fondamentaux, tels que l'accès aux soins médicaux, comme un outil de répression et de punition à l'encontre des personnes incarcérées. »
Selon les Règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus (« Règles Nelson Mandela »), chaque État « a la responsabilité d’assurer des soins de santé » adéquats aux personnes détenues.
La prison de Shahr-e Rey, aussi appelée prison de Qarchak, est tristement célèbre pour ses conditions de détention inhumaines, notamment le manque d'hygiène, les cellules surpeuplées et l'accès insuffisant aux services de base et aux soins médicaux. La situation est si désastreuse que de nombreuses prisonnières ont entamé des grèves de la faim, en guise de protestation. La prison de Qarchak est devenue un sombre symbole de la violation continue par le gouvernement iranien des droits humains des personnes détenues.
Depuis des années, des organisations de défense des droits humains, des activistes, des experts et des organes des Nations Unies expriment leur inquiétude quant aux conditions de détention dans cette prison, et au refus des autorités d'y fournir des soins médicaux. En août 2025, Human Rights Watch a de nouveau tiré la sonnette d'alarme sur la situation désastreuse des prisonnières politiques iraniennes, notamment celle des détenues malades qui avaient été transférées de la prison d'Evin vers la section de quarantaine de la prison de Qarchak après l'attaque israélienne contre la prison d'Evin, menée le 23 juin.
Parmi ces prisonnières transférées vers Qarchak fin juin se trouvait Somayeh Rashidi, qui avait été arrêtée en avril 2025 pour avoir écrit des slogans de protestation à Téhéran, selon Human Rights Activists in Iran (HRANA), une organisation de défense des droits humains basée aux États-Unis. Selon HRANA, le 16 septembre, Somayeh Rashidi a subi une crise d'épilepsie dans la prison de Qarchak ; elle a été transportée à l'hôpital Mofatteh de Varamin, ou elle est décédée le 25 septembre. Plus tard le même jour, l'agence de presse officielle du pouvoir judiciaire iranien, Mizan, a confirmé le décès d'une prisonnière identifiée comme « S.R. ».
Des médecins ont indiqué que le retard pris dans l’hospitalisation de Somayeh Rashidi était la cause principale du déclin irréversible de son état de santé, a déclaré une source bien informée à HRANA. Selon HRANA, Somayeh Rashidi était parfois incapable de marcher ou de prendre soin d'elle-même lors de sa détention, en raison de ses problèmes de santé. Les autorités judiciaires et pénitentiaires, ainsi que le personnel médical de la prison de Qarchak, étaient informés du grave état de santé de Somayeh Rashidi, mais lui ont refusé des soins médicaux appropriés en temps opportun ; au lieu de cela, le personnel lui a administré des sédatifs et des médicaments psychiatriques qui ont aggravé ses symptômes, selon HRANA. Les responsables de la prison ont même accusé Somayeh Rashidi de simuler sa maladie lorsqu'elle est tombée si malade que d'autres prisonnières ont dû la porter jusqu'à la clinique de la prison le 15 septembre, ont déclaré des sources à Human Rights Watch.
Conformément à la tendance des autorités iraniennes à nier les faits, à déformer la réalité ou à éluder leur responsabilité dans de tels incidents, l’agence du pouvoir judiciaire iranien Mizan a affirmé quelques jours après la mort de Somayeh Rashidi qu'elle avait des antécédents de toxicomanie et de troubles neurologiques, et qu'elle avait reçu un traitement approprié en prison.
La mort de Somayeh Rashidi est survenue après les décès de deux autres détenues de la prison de Qarchak. Selon HRANA, Soudabeh Asadi, qui y était détenue pour des accusations de fraude financière, est décédée le 16 septembre, après que les autorités lui eurent refusé des soins médicaux et retardé son transfert à l'hôpital. Le 19 septembre, Jamile Azizi, qui était détenue pour des motifs dont Human Rights Watch n’a pas connaissance, a été emmenée à la clinique de la prison avec des symptômes de crise cardiaque. Après l'avoir examinée, les médecins lui ont dit qu'elle ne souffrait d’aucun trouble sérieux et devait retourner dans sa cellule ; elle y est décédée peu après, a déclaré une source à HRANA.
Une défenseure iranienne des droits humains précédemment détenue à Qarchak a déclaré à Human Rights Watch qu'elle y avait souffert d’intenses douleurs thoraciques ; toutefois, les responsables de la clinique de cette prison l'ont renvoyée dans sa cellule sans lui faire passer un examen. Même lorsque sa santé s’est dégradée, ces responsables ont délibérément retardé son transfert vers un hôpital. « Ils nous exposent toutes [les prisonnières] au risque de mort », a-t-elle affirmé.
Les récents décès des trois détenues iraniennes sont les derniers en date d'une longue série de cas documentés dans lesquels les autorités ont refusé à des personnes incarcérées l'accès aux soins de santé, parfois pour punir et réduire au silence des dissident-e-s. Dans un rapport publié en avril 2022, Amnesty International a détaillé les circonstances entourant la mort en détention de dizaines d'hommes et de femmes dans 30 prisons à travers l’Iran depuis 2010, à la suite d'un refus de soins médicaux. De nombreux cas de ce type, en particulier parmi les prisonniers détenus pour des délits mineurs et ceux issus de communautés marginalisées, ne sont même pas signalés. La crainte de représailles de la part des autorités entrave aussi la capacité de nombreuses familles à défendre les intérêts de leurs proches.
Le 9 octobre, les autorités ont transféré plusieurs prisonnières politiques qui étaient détenues à Qarchak vers le quartier 6 de la prison d'Evin. Des activistes et des organisations de défense des droits humains ont signalé qu'elles y étaient détenues dans de mauvaises conditions, sans accès aux produits de première nécessité. La situation des prisonnières renvoyées à la prison d'Evin est préoccupante, étant donné que les frappes aériennes israéliennes du 23 juin ont causé d'importants dégâts aux installations vitales de cette prison, notamment à la clinique et à la salle des visites.
Les autorités iraniennes continuent de refuser aux prisonnières politiques de Qarchak et d'Evin l'accès à des soins médicaux adéquats. Des sources ont indiqué à Human Rights Watch que Maryam Akbari Monfared, une femme âgée de 48 ans détenue à Qarchak, souffre de graves problèmes au niveau du dos et de la colonne vertébrale qui nécessiteraient une opération chirurgicale et un traitement spécialisé, sans lesquels elle risque la paralysie ; toutefois, son transfert provisoire vers un hôpital n’a toujours pas été autorisé. Maryam Akbari Monfared est emprisonnée à Qarchak depuis 15 ans, sur la base d'une accusation vague d'« inimitié envers Dieu » (« moharebeh »), sans avoir bénéficié d'un seul jour de permission.
Warisha Moradi, une activiste kurde détenue à la prison d'Evin et qui a été condamnée à mort, a également besoin de soins médicaux urgents pour plusieurs problèmes de santé, a déclaré une source à Human Rights Watch.
De nombreuses autres détenues souffrant de problèmes de santé dans diverses prisons en Iran, dont des prisonnières politiques telles que l’activiste kurde Zeynab Jalalian, sont également privées de soins médicaux.
En vertu du droit international, les États ont l'obligation de mener des enquêtes indépendantes, impartiales, transparentes, efficaces et approfondies sur les décès survenus dans des circonstances potentiellement illégales, y compris ceux survenus en détention. Toutefois, dans un contexte d'impunité de longue date, les autorités iraniennes ont systématiquement manqué à leur devoir de mener de telles enquêtes sur les décès de personnes détenues. Dans plusieurs cas, les autorités ont simplement nié les allégations selon lesquelles elles auraient intentionnellement privé ces personnes de soins médicaux adéquats, lors de déclarations faites quelques heures après le décès ; dans d’autre cas, les autorités ont qualifié des décès de « suicides », ou de conséquence de la toxicomanie.
Les autorités iraniennes devraient immédiatement fournir en temps opportun des soins médicaux appropriés – y compris l’autorisation de traitements spécialisés en dehors des prisons – à toutes les personnes détenues en ayant besoin, a déclaré Human Rights Watch.
« La communauté internationale devrait exercer une forte pression sur les autorités iraniennes afin qu'elles remédient aux conditions déplorables auxquelles les prisonnières et prisonniers sont soumises dans tout le pays, y compris à Qarchak, et qu'elles leur fournissent l’accès à des soins médicaux appropriés », a conclu Michael Page.
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