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10.04.2025 à 10:11

Tatu Panda, le tatoueur hyperréaliste de Miami

L'Autre Quotidien

Tatu Panda, de son vrai nom David Cubero, est un tatoueur originaire de Miami, reconnu pour ses micro-tatouages hyperréalistes qui transforment la peau en véritables œuvres d’art. Dès l’âge de 14 ans, il commence à tatouer dans les marchés aux puces de Miami, développant rapidement une passion et une expertise remarquables. Sous la tutelle de son mentor, Felipe « Pride » Bustos, Tatu Panda a affiné son art et créé un style unique alliant photoréalisme et finesse du détail. Choc des yeux !
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Tatu Panda, de son vrai nom David Cubero, est un tatoueur originaire de Miami, reconnu pour ses micro-tatouages hyperréalistes qui transforment la peau en véritables œuvres d’art. Dès l’âge de 14 ans, il commence à tatouer dans les marchés aux puces de Miami, développant rapidement une passion et une expertise remarquables. Sous la tutelle de son mentor, Felipe « Pride » Bustos, Tatu Panda a affiné son art et créé un style unique alliant photoréalisme et finesse du détail. Choc des yeux !

Aujourd’hui, propriétaire et opérateur de son propre salon, le Panda Tattoo MIA, situé au 7814 NE 4th Ct, Miami, FL 33138, sa clientèle comprend des célébrités comme Lil Pump, Marc Anthony, Jake Paul et 6ix9ine, témoignant de la qualité exceptionnelle de son travail.

Ses créations se distinguent par leur précision photographique et leur capacité à raconter une histoire sur une surface aussi réduite que la peau humaine. Son compte Instagram, suivi par plus de 463 000 abonnés, présente une galerie impressionnante de ses œuvres, allant de portraits détaillés à des motifs délicats en fine ligne. ​

Paul Morriskey, le 14/04/2025
Tatu Panda, tatoueur hyperréaliste

10.04.2025 à 09:56

« Lorsqu’on parle de manga en France, il est impossible de ne pas parler de bande dessinée » Interview de Maxime Gendron pour son ouvrage Mangashi

L'Autre Quotidien

Avec un angle autour du succès des mangashi japonais comme le Weekly Shonen Jump, Maxime Gendron propose un essai pour retracer l’historique et les enjeux des magazines de prépublication de bande dessinée du Japon jusqu’en France. Entretien avec l’auteur en pleine campagne de financement participatif.
Texte intégral (3189 mots)

Avec un angle autour du succès des mangashi japonais comme le Weekly Shonen Jump, Maxime Gendron propose un essai pour retracer l’historique et les enjeux des magazines de prépublication de bande dessinée du Japon jusqu’en France. Entretien avec l’auteur en pleine campagne de financement participatif.

Maxime Gendron

Vous avez peut-être déjà croisé Maxime Gendron sur sa chaine Youtube L’Archipel Otageek lancée en 2016 avec Antoine Bonnici lancée autour de One Piece, qui s’est depuis diversifiée autour de la pop culture au sens large ; mais aujourd’hui on s’intéresse à un projet de livre, un essai sur l’histoire de la prépublication de bande dessinée depuis le Japon jusqu’en France.

Sur 272 pages, il propose un historique de prépublication de manga au Japon puis en France, en détaillant certains moments clefs et exemples de publications avant de questionner les nouveaux modèles de pré-publications à l’ère du numérique. Avec quelques réflexions sur la paupérisation des artistes, les modèles media mix japonais ou encore la prépublication de manga en France qui connaît un véritable essor [lire aussi notre interview Interview de Robin Emptaz autour du magazine Konkuru].

Le livre est disponible en soutenant la campagne sur Ulule, jusqu’au 8 avril 2025 mais pour en savoir plus, je vous propose un échange avec son auteur. 

Le sujet est à la fois très spécifique, mais dans l’air du temps parce que beaucoup de lecteurices connaissent le Weekly Shonen Jump, est-ce que tu peux nous donner le point de départ de ce livre ? 

Maxime Gendron : Depuis un moment maintenant, on entend que la France est le deuxième pays consommateur de manga après le Japon. Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire et à l’économie du manga, j’ai vite compris que les magazines de prépublications sont indissociables du marché japonais. 

Je me suis alors demandé pourquoi nous n’en avons pas en France, même les plus connus comme le Shonen Jump. Ce dernier publie pourtant des blockbusters comme Naruto, One Piece ou Dragon Ball qui rencontrent un grand succès dans l’hexagone. C’est à partir de là que j’ai commencé les recherches.

Pourquoi consacrer un livre sur les magazines de prépublication, les mangashi, mais également la presse en France ? 

M. G. : Cela peut sembler curieux d’accorder autant de place à la bande dessinée franco-belge dans un livre consacré au manga. Néanmoins, lorsqu’on parle de manga en France, il est impossible de ne pas parler de bande dessinée, dans le sens large. 

Au cours de mes recherches, j’ai constaté que les tentatives de mangashi à la française ont échoué alors que le pays a aussi connu un âge d’or de la prépublication de la BD avant de disparaître. Les deux étaient forcément liés. L’histoire de la BD en France est un élément nécessaire pour ensuite comprendre celle du manga.

Tu avais déjà travaillé sur le sujet avec un livret Le guide des magazines de prépublication, qui était proposé en bonus lors de la campagne Ulule Shōnen ! et Shōjo ! dirigés par Julie Proust Tanguy, c’était une amorce de ce livre ? 

M. G. : À ce moment-là, je travaillais déjà sur le livre qui était encore au stade du mémoire universitaire. Le guide a été l’occasion de faire une première synthèse des sources rassemblées jusqu’ici.

Ton livre arrive au moment où Claude Leblanc publie une histoire du magazine Garo et à travers son livre sur Shōtarō Ishinomori, ses recherches sur Com, deux mangashi dont les auteurices ont une résonance particulière en France. Pourquoi selon toi, le marché s’ouvre pour ce type d’ouvrages ? 

M. G. : C’est une analyse totalement subjective, mais je pense qu’il y a un double phénomène depuis quelques années. D’abord, les mangas deviennent de plus en plus un divertissement grand public dans le sens où ils ne sont plus seulement lus et achetés par des fans de manga. Désormais, une personne qui a aimé un anime va peut-être lire la suite, mais ne lire aucun autre manga après celui-ci. 

Ensuite, je pense que les fans sont de plus en plus curieux des coulisses, ils ont envie de comprendre son histoire, son processus de création. On a observé le même phénomène avec la BD il y a plusieurs années. Tous les acheteurs de BD ne sont pas des passionnés et c’est une bonne chose ! Cela en fait un moyen d’expression artistique accessible à quiconque est un minimum curieux. 

À l’inverse, il y a des passionnés de longue date, des spécialistes qui produisent et lisent des livres plus pointus pour analyser les différents aspects de la BD, avec une grande production autour de l’œuvre de Hergé, entre autres. Le manga n’en est pas encore à ce stade, mais je pense qu’il s’y dirige avec de plus en plus d’ouvrages sur le sujet.

Tu évoques également un point qui me paraît important, la paupérisation des artistes en France, qui ont perdu l’écosystème des magazines et la prépublication, est-ce que tu as des chiffres là-dessus ? Est-ce que tu peux expliquer la différence avec le Japon par exemple ? 

M. G. : Je n’ai pas de chiffres précis, en tout cas pas en France, mais grâce à la prépublication, les auteurs perçoivent deux rémunérations : à la page et sur les ventes. Ils sont payés à la planche pour la publication dans les magazines puis un pourcentage sur les ventes des albums distribués en librairie.

Aucune des deux n’est suffisante pour vivre, sauf en cas de gros succès, mais rare et difficile à prévoir. En privant les auteurs de la rémunération à la page, ils ont perdu leur source de revenu la plus stable.

Le système japonais fonctionne de la même manière, mais même comme ça, la somme perçue pour les planches ne suffit généralement pas à couvrir les dépenses pour les produire. Les mangakas sont dépendants de la publication en recueil puis de la vente des droits dérivés pour commencer à être rentables.

Dans Mangashi, il y a un focus sur des initiatives françaises, des magazines qui prépublient ou publient du manga ; mais aussi sur le numérique, quelles sont les pistes les plus pertinentes pour l’avenir de la prépublication selon toi ? 

M. G. : À l’origine, la prépublication a émergé au Japon parce que c’était le moyen le plus rapide et le moins coûteux pour divertir les enfants après la guerre. Aujourd’hui, le numérique me semble être l’évolution naturelle de ce système, il n’y a pas plus rapide et il ne coûte presque rien quand il n’est pas gratuit. Les ventes numériques ont d’ailleurs surpassé celles du papier (uniquement pour les magazines) depuis 2017. 

Concernant la France, je ne sais pas. Est-ce que la prépublication n’a pas fonctionné parce que personne n’a jamais trouvé la bonne formule ? Ou alors parce qu’elle n’est pas adaptée au public ? Les projets actuels nous apporteront sûrement une réponse dans les mois et années à venir.

Le livre est en cours de financement sur Ulule, ce sera le seul moyen de se le procurer ou il sera dispo en librairie après ? 

M. G. : Je ne suis pas distribué, il va donc être très difficile de me retrouver en librairie. Je travaille déjà à organiser une petite tournée de dédicaces, mais le plus sûr pour avoir le livre est de le commander avant la fin de la campagne.

Et pour la suite, tu prépares déjà les prochains projets ? 

M. G. : Je travaille déjà sur deux nouveaux projets sur lesquels je vais pouvoir me concentrer lorsque la campagne sera finie. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant, mais l’un d’eux est une forme de suite à ce livre.

▶️ Pour acheter Mangashi et soutenir Maxime Gendron, ce sera sur Ulule, jusqu’au 8 avril 2025

Tous les visuels sont © Maxime Gendron / Kriss

Thomas Mourier, le 14/04/2025
Interview de Maxime Gendron pour son ouvrage Mangashi

-> Les liens renvoient au site Bubble où vous pouvez vous procurer les ouvrages évoqués.

10.04.2025 à 09:44

Solitude et spleen de l’architecte français : comment résister ?

L'Autre Quotidien

Il est plus facile à l’éditorialiste de faire part de son désarroi face à l’état du monde qu’à l’architecte qui, quels que soient les tarifs douaniers et les circonstances humaines, climatiques et politiques du moment, n’en doit pas moins pour autant engager sa responsabilité pour un projet à 2, 5, 10, 50 ou 500 millions de dollars. Les enjeux pour l’un et l’autre ne sont pas les mêmes, ni pour aujourd’hui, ni pour demain. Cela dit, en tant qu’observateur, quelques remarques.
Texte intégral (1577 mots)

Il est plus facile à l’éditorialiste de faire part de son désarroi face à l’état du monde qu’à l’architecte qui, quels que soient les tarifs douaniers et les circonstances humaines, climatiques et politiques du moment, n’en doit pas moins pour autant engager sa responsabilité pour un projet à 2, 5, 10, 50 ou 500 millions de dollars. Les enjeux pour l’un et l’autre ne sont pas les mêmes, ni pour aujourd’hui, ni pour demain. Cela dit, en tant qu’observateur, quelques remarques.

Comment pour les architectes en leur nom propre résister quand un système administratif débile basé sur des critères absurdes empêche d’accéder à la commande ceux qui ont justement quelque chose à dire, notamment les jeunes saisis par l’urgence écologique et climatique ? Comment sauront-ils développer les compétences qui leur permettront de concourir face aux agences internationales qui trustent les projets prestigieux (et encore…) ?

Comment résister aux normes édictées sans rémission par le CSTB et autres bureaux de contrôle aux intérêts bien compris et validées pour le climat d’hier et non pour celui de demain ? Le confort d’été, ne s’agit-il pas enfin d’y penser ? Dans dix ou quinze ans, sous la canicule quatre mois dans l’année, l’étanchéité à l’air, un piège redoutable ? Mortel ?

Commet résister à l’appauvrissement du discours architectural désormais pollué par l’accessoire bien pensant, l’essentiel – architecte, c’est un métier n’est-ce pas ? – de plus en plus flou ?

Comment résister quand l’architecture, l’expression même de la société dans laquelle elle naît, est devenue une équation de bonnes intentions qui pavent l’enfer ?

Comment résister quand l’architecture, l’expression même de la société dans laquelle elle naît, est devenue une équation financière qui pave le paradis de mauvaises intentions ?

Comment résister à l’aggiornamento des grosses structures d’architecture mariées à de grosses structures d’ingénierie qui s’emparent de l’essentiel des marchés toujours plus hauts de villes en développement en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique ? Et s’apprêtent à s’emparer des marchés à venir de Riviera et autres luxury Ecolo lodges en pays chauds mal inspirés ? Comment résister à la pensée qu’il s’agira peut-être bientôt pour nombre de ces ouvrages d’éléphants blancs déshérités ou honteux légués à l’histoire ? Comment ne pas désespérer de La Défense ?

Comment résister à l’aura, parmi d’autres, d’un Gehry vieillissant qui impose encore, comme à Arles, ses tours anachroniques à grands roulements de tambour ?

Comment résister aux confrères et consœurs cyniques, procéduriers et sans autre intérêt général que le leur ? Comment résister à l’ambition hargneuse des moins doués ?

Comment résister à la vanité de maîtres d’ouvrage qui tiennent à laisser leur nom à une œuvre, comme s’ils en étaient les auteurs, tel André Santini à Issy-les-Moulineaux ? Mais Daniel Libeskind, vraiment ?

Comment résister à la pression de maîtres d’ouvrage privés aussi bienveillants qu’ils sont bien en cour ?

Comment résister à la pression des maîtres d’ouvrage privés malveillants qui financent la cour ?

Comment résister à l’incompétence de fonctionnaires pressés (au mieux) ou incultes (au moins pire) ou méchants (au pire) ?

Comment résister et garder son sang-froid face à l’impéritie politique et au déluge, l’une et l’autre inéluctables ? Prévoir sans doute dans chaque bâtiment l’arche de Noé des insectes…

Comment résister et construire pour 50 ou 100 ans tout en subodorant que d’ici dix ans à peine, les circonstances humaines, politiques et environnementales seront très éloignées des besoins et préoccupations du jour ? Comment garder la foi envers soi-même sans craindre le vertige ?

Comment résister au découragement quand, sous couvert de compétition équitable, le candidat concurrent gagne moins pour sa créativité, son talent et son expertise que pour son entregent, son réseau et sa capacité à épouser parfaitement l’air du temps non genré avec des bâtiments qui dureront le temps fugace de la mode ? No future, comme dirait Sid Vicious ?

Comment résister quand la crise, provoquée loin de sa rue, conduit à la mise en liquidation ou redressement judiciaire de l’agence locale ?

Comment résister à l’ignorance et la sottise ? Pourquoi cela est-il si difficile aux architectes, pourtant le plus souvent gens curieux, sensibles, cultivés et ayant fait au minimum cinq ans d’études ? Ils sont certes soumis au prince… Comment toutefois parler d’un futur technique et poétique à un maître d’ouvrage persuadé, avec son industrie de moutons à cinq pattes, que la terre est plate ?

Comment résister, pour les architectes distingués, à l’attrait pécuniaire et la célébrité des « rich and famous » pour loger trafiquants et pirates en pays exotiques  ? Comment, pour les autres, résister à l’abîme du déclassement pour payer le loyer ?

Comment résister à l’emballement du monde ? Comment résister aux bombes physiques, chimiques et virtuelles dont l’humanité en général, notre civilisation en particulier, est assaillie ?

Comment résister aussi bien aux irresponsables non coupables qu’aux coupables irresponsables, comme se demandent des Français de sang dans les hôpitaux normands ?

Comment résister si Trump, avec une récession mondiale, devient le meilleur avocat de la décroissance et en conséquences le nouvel ami de la nature et des écolos ?

Humpty Dumpty était assis sur un mur,
Humpty Dumpty fit une grosse chute.
Tous les cavaliers et tous les fantassins du roi
Ne parvinrent pas à recoller Humpty Dumpty.

Ainsi va la comptine anglaise du XVIIesiècle ?

Il faudra pourtant bien reconstruire avec ceux qui seront encore-là. D’ailleurs le dernier couplet de la comptine indique.

Humpty Dumpty a compté jusqu’à dix
Humpty Dumpty a tout reconstruit
Tous les cavaliers et fantassins du roi
Sont heureux que Humpty Dumpty soit rétabli.

Il n’y a pas de fatalité. Quand les cons auront tout bien saccagé, la raison, qui comme la nature a horreur du vide, reprendra ses droits. Il faudra bien alors des architectes qui connaissent leur métier.

D’ici-là, l’architecture doit être, pour ceux qui s’en prévalent, un acte de résistance à la normalisation, un acte de foi envers l’avenir, une volonté d’affirmer que le monde reste régi par la gravité et qu’il revient aux architectes, en dépit des circonstances et difficultés qui leurs sont propres, d’envisager protection pour leurs semblables pour les décennies à venir. Dans les règles de l’art si possible.

Christophe Leray, le 14/04/2025 pour Chroniques d’architecture
Solitude et spleen de l’architecte français : comment résister ?

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