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07.05.2025 à 11:58

Conclave : tout ce qu'il faut savoir sur l'élection du nouveau pape

Florian Chaaban

Le grand jour est arrivé. À partir de ce mercredi 7 mai, isolés du monde extérieur, les cardinaux électeurs du Vatican se réunissent dans la chapelle Sixtine pour désigner le successeur du pape François, décédé lundi 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans. Le conclave, qui désigne le processus d’élection du nouveau souverain pontife […]

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Texte intégral (1487 mots)
C'est dans la chapelle Sixtine du Vatican que les cardinaux électeurs se réunissent pour élire le nouveau pape - Crédits : JordiRamisa / iStock
C'est dans la chapelle Sixtine du Vatican que les cardinaux électeurs se réunissent pour élire le nouveau pape - Crédits : JordiRamisa / iStock

Le grand jour est arrivé. À partir de ce mercredi 7 mai, isolés du monde extérieur, les cardinaux électeurs du Vatican se réunissent dans la chapelle Sixtine pour désigner le successeur du pape François, décédé lundi 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans. Le conclave, qui désigne le processus d’élection du nouveau souverain pontife et qui se poursuivra jusqu’à ce qu’un pape soit élu, s'ouvre avec de nombreux enjeux.

Qui y participe ? Quelles sont les règles appliquées ? Combien de scrutins sont prévus ? Voici ce qu’il faut savoir sur ce moment décisif de la vie de l’Église.

Qu’est-ce que le conclave et quand a-t-il lieu ?

Le conclave est la réunion des cardinaux visant à élire le nouveau pape. Il débute entre 15 et 20 jours après le début de la période de sede vacante, c’est-à-dire la vacance du siège apostolique. En 2025, après la mort du pape François le 21 avril, le conclave s’est ouvert ce 7 mai à 10 heures, après une messe solennelle à la basilique Saint-Pierre. Les cardinaux ont ensuite rejoint la chapelle Sixtine, fermée au public, où ils doivent prêter serment avant le début des votes.

Qui participe à l’élection du pape ?

Seuls les cardinaux de moins de 80 ans peuvent participer. En 2025, ils sont au nombre de 133, un record (il y en avait seulement 115 lors du scrutin de 2013). La majorité va découvrir le fonctionnement très ritualisé du conclave, puisque deux tiers d'entre eux ont été nommés par François au cours de son pontificat, entre 2013 et 2025. 

Ces électeurs viennent de tous les continents. L’Europe est le continent le mieux représenté avec 51 cardinaux, dont 17 Italiens et 5 Français. Si tout cardinal peut être élu pape, même ceux hors du Collège, en pratique, seuls les membres présents sont choisis. Les cardinaux jurent de respecter la Constitution apostolique et de ne pas se laisser influencer par des pressions extérieures ou des intérêts personnels.

Quelles règles strictes encadrent le scrutin ?

Le mot conclave signifie littéralement "avec clé" : les cardinaux sont coupés du monde extérieur pendant toute la durée du processus. Aucun téléphone, ordinateur ou journal n’est autorisé. Ils logent à la résidence Sainte-Marthe, mais ne peuvent interagir qu’entre eux. Le secret absolu est exigé, sous peine d’excommunication. Cette rigueur vise à garantir une élection libre, sans ingérence.

La première journée commence par une messe, suivie d’une procession vers la chapelle Sixtine. Là, les cardinaux prêtent serment en latin, puis l’ordre "Extra omnes" ("tous dehors") est donné pour évacuer les non-électeurs. Ensuite, le vote commence. Dès le deuxième jour, deux scrutins sont organisés le matin et deux l’après-midi. Les résultats sont communiqués au monde entier par la couleur de la fumée s’échappant de la cheminée : noire si aucun pape n’est élu, blanche si un nouveau souverain pontife a été choisi.

Quels sont les enjeux et les favoris ?

Le choix d’un pape dépasse la simple figure religieuse : il incarne une orientation spirituelle, diplomatique et politique de l’Église universelle. Des noms de favoris, appelés papabili, circulent à chaque élection. En 2025, Pietro Parolin, Matteo Maria Zuppi ou encore Jean-Marc Aveline (France) sont régulièrement mentionnés. Mais les pronostics sont souvent trompeurs, tant les dynamiques internes peuvent déjouer les attentes.

Cinq cardinaux français vont participer à la désignation du nouveau pape, soit un de plus qu’en 2013. Il s'agit de Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France, Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon, François Bustillo, évêque d’Ajaccio, Dominique Mamberti, responsable du Tribunal suprême du Vatican et chargé de proclamer le Habemus papam, ainsi que Christophe Pierre, ambassadeur du Saint-Siège aux États-Unis.

Combien de temps le conclave peut-il durer et comment le résultat est annoncé ?

Aucune durée n’est fixée, mais les conclaves "modernes" sont généralement rapides. La moyenne des dix derniers est de 3,2 jours. En 2013, l’élection du pape François n’a demandé que deux jours et cinq scrutins. Toutefois, des blocages peuvent survenir : après plusieurs séries de votes infructueux, seuls les deux candidats ayant obtenu le plus de voix restent en lice. Historiquement, le plus long conclave a duré près de trois ans (1268–1271) - un scénario désormais impossible avec les règles actuelles.

Une fois l’élection validée, la cloche de la basilique Saint-Pierre retentit, sous le regard solennel de l’assemblée cardinalice. L’élu est alors invité à donner son accord : "Acceptez-vous votre élection canonique comme souverain pontife ?", lui est-il demandé. Si la réponse est oui, il choisit alors le nom sous lequel il régnera. La fumée blanche s’élève de la chapelle Sixtine, filmée par les caméras du monde entier. La sede vacante prend fin, et le cardinal le plus ancien – en l’occurrence Dominique Mamberti – proclame la célèbre formule "Habemus papam" ("Nous avons un pape") depuis le balcon central de la basilique. Le nouveau pape y apparaît à son tour pour sa première bénédiction apostolique.

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07.05.2025 à 10:33

Friedrich Merz élu chancelier : les dirigeants européens saluent un "connaisseur" de l'UE et espèrent une Allemagne "encore plus forte"

Florian Chaaban

Tout vient à point à qui sait attendre. Le président de la CDU Friedrich Merz a finalement été élu chancelier d’Allemagne mardi 6 mai, à l'issue d’un second tour de vote inédit au Bundestag - une situation inédite dans le pays. Le Rhénan de 69 ans a rapidement reçu un concert de félicitations de la […]

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Texte intégral (1697 mots)
Mardi 6 mai, Friedrich Merz a été élu chancelier de l’Allemagne. Les dirigeants européens n’ont pas tardé à le féliciter pour ce nouveau mandat - Crédits : Parti populaire européen / Flickr
Mardi 6 mai, Friedrich Merz a été élu chancelier de l’Allemagne. Les dirigeants européens n’ont pas tardé à le féliciter pour ce nouveau mandat - Crédits : Parti populaire européen / Flickr

Tout vient à point à qui sait attendre. Le président de la CDU Friedrich Merz a finalement été élu chancelier d’Allemagne mardi 6 mai, à l'issue d’un second tour de vote inédit au Bundestag - une situation inédite dans le pays. Le Rhénan de 69 ans a rapidement reçu un concert de félicitations de la part des grandes capitales européennes.

Si son arrivée au pouvoir marque un tournant pour la politique allemande, elle est aussi perçue comme une opportunité pour renforcer la cohésion et la compétitivité du continent. Plusieurs dirigeants ont exprimé leur volonté de travailler étroitement avec lui, entre espoir et ambition.

Bâtir "une Europe forte et plus compétitive"

Depuis Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué l’élection d’un "connaisseur de l’Europe" et fait part de son enthousiasme à l’idée de collaborer avec l'ancien eurodéputé pour bâtir "une Europe forte et plus compétitive". Le président du Conseil européen, António Costa, a également affiché sa volonté d’œuvrer à un "agenda européen commun ambitieux", insistant sur la nécessité d’un leadership partagé au sein de l’UE.

À l’est, le président ukrainien Volodymyr Zelensky voit dans cette élection une opportunité de renforcer l’influence allemande sur la scène internationale. Dans un contexte de guerre prolongée avec la Russie, il a exprimé l’espoir de voir "davantage le leadership allemand" s’affirmer, tant en Europe que dans les relations transatlantiques. L’Ukraine, plus que jamais, compte sur une Allemagne proactive face aux défis géopolitiques. "L'Ukraine est profondément reconnaissante du soutien de l'Allemagne et de son peuple. Votre aide a sauvé des milliers de vies ukrainiennes", a notamment souligné le chef d’État.

Du côté de Paris, Emmanuel Macron a immédiatement tendu la main à son nouvel homologue en l’invitant dans la capitale dès le lendemain de son investiture. Le président français a appelé à "rendre le moteur franco-allemand plus fort que jamais" et a insisté sur l’importance de relancer l’agenda européen en matière de souveraineté, de sécurité et de compétitivité.

Enfin, en Italie, la Première ministre Giorgia Meloni a mis l’accent sur les enjeux économiques. Selon elle, la coopération entre l’Allemagne et l’Italie, les deux premières puissances industrielles de l’UE, est "fondamentale" pour dynamiser la compétitivité européenne, notamment dans le secteur clé de l’automobile. "L'Allemagne et l'Italie, les deux économies manufacturières les plus importantes d'Europe, peuvent faire la différence pour relancer la compétitivité, en particulier dans la filière automobile", a déclaré la dirigeante transalpine.

De ces différentes réactions se dégage une attente forte : que Friedrich Merz imprime une nouvelle dynamique, capable de répondre aux multiples défis européens. Entre ambitions industrielles, coopération politique et leadership stratégique, l’Allemagne et son nouveau chancelier sont déjà attendus au tournant.

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