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16.12.2025 à 12:27

Guerre en Ukraine : un accord n'a "jamais été aussi proche", selon Donald Trump

Lou Caubet

Volodymyr Zelensky "s'est félicité lundi soir [15 décembre] de 'réels progrès' dans les négociations avec les États-Unis pour mettre fin à la guerre avec la Russie" [La Croix]. Une déclaration prononcée après deux jours de négociations à Berlin entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, son gendre Jared Kushner et le président ukrainien. Peu […]

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Texte intégral (1727 mots)
Rencontre à Berlin d'une partie des dirigeants européens à l'initiative du chancelier allemand, Friedrich Merz afin de poursuivre les négociations sur la paix en Ukraine - Crédits : Union européenne

Volodymyr Zelensky "s'est félicité lundi soir [15 décembre] de 'réels progrès' dans les négociations avec les États-Unis pour mettre fin à la guerre avec la Russie" [La Croix]. Une déclaration prononcée après deux jours de négociations à Berlin entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, son gendre Jared Kushner et le président ukrainien.

Peu après, une dizaine de responsables européens "dont le président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan), Mark Rutte" poursuivaient les discussions lors d'un dîner organisé par le chancelier allemand, Friedrich Merz [Le Monde].

Contre toute attente, Donald Trump y est apparu en visioconférence pour s'entretenir avec eux. Il a alors assuré qu’un accord sur l’Ukraine n’avait "jamais été aussi proche" et que les États-Unis avaient offert des garanties de sécurité "comparables à la protection qu’offrirait l’Otan" [Ouest France].

Des "garanties de sécurité" pour Kiev

"Ce que les États-Unis ont offert ici en termes de garanties matérielles et juridiques est vraiment significatif", a déclaré M. Merz [Euronews]. Le "mécanisme à l'étude" serait basé sur le modèle de l'article 5 de l'Otan, d'après Le Monde. Ce dernier prévoit une réponse commune, y compris militaire, en cas d'agression de l'un de ses membres. La délégation américaine a toutefois "refusé de donner plus de détails sur ce que pourraient être ces garanties de sécurité" [Euronews], qui resteraient "acceptables, selon [les États-Unis], pour la Russie" [La Croix].

Comme ils le proposaient, les Européens seraient par ailleurs mobilisés dans le maintien de la paix : "les dirigeants européens ont confirmé leur intention d'envoyer en Ukraine une 'force multinationale' […] soutenue dans leur esprit par les États-Unis, afin de se tenir aux côtés des forces ukrainiennes en premier lieu dans les airs et en mer" [Le Monde].

L'engagement européen figure dans une déclaration commune signée "par les dirigeants allemand, français, britannique, danois, néerlandais, finlandais, norvégien, italien, polonais, suédois et de l'UE", poursuit TF1. L'Ukraine devrait quant à elle "pouvoir maintenir ses forces armées à environ 800 000 soldats afin de pouvoir dissuader tout conflit" [Reuters].

La question des territoires non réglée

De son côté, "Volodymyr Zelensky est prêt à sacrifier l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan pour obtenir de solides garanties de sécurité après un éventuel cessez-le-feu. Mais le président ukrainien a reconnu un point de blocage en particulier : les territoires" [France Info]. "L'Ukraine veut convaincre Washington qu'un cessez-le-feu avec la Russie doit intervenir sans concessions territoriales - prévues dans le plan de paix américain" [L'Opinion].

Plus particulièrement, "aucun accord n'a encore été trouvé sur le sort des territoires contestés de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, dont une grande partie est occupée par les troupes russes", une ligne rouge de Vladimir Poutine [Politico]. La Dépêche explique qu'"il s'agirait d'y créer une 'zone économique libre' ou une 'zone démilitarisée'". "Plutôt que de céder une région, Kiev propose un gel de la ligne de front", précise France Info.

Autres zones d'ombre : "la surveillance d'un éventuel cessez-le-feu, les sanctions en cas de violation, et la nation responsable de le superviser" [Le Monde]. Le président ukrainien a ainsi averti "que ces plans n'étaient qu'une 'première ébauche' et que des questions importantes restaient en suspens", souligne Politico.

À ce stade, le Kremlin dit "attendre d'être informé par Washington des résultats de ces pourparlers, tout en émettant d'avance de fortes objections" [France Info]. Pour Le Monde, "il sera dès lors difficile d'arracher un cessez-le-feu d'ici à Noël, d'autant que l'armée russe continue de maintenir la pression militaire sur le terrain". Ce mardi, "la Russie a affirmé avoir le 'contrôle' de Koupiansk, ville-clé du nord-est de l'Ukraine" [France 24].

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15.12.2025 à 13:06

Accord UE-Mercosur : un aboutissement menacé par les lignes rouges de Paris

Lou Caubet

Dimanche 14 décembre, "le président de la République a demandé à la présidente de la Commission européenne un 'report de l’examen de l’accord' de libre-échange avec des pays du Mercosur, constatant que 'le compte n'y est pas pour protéger les agriculteurs français'", annonce Le Monde, qui précise que cette échéance doit, selon Matignon, permettre à […]

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La Commission européenne, via sa porte-parole Paula Pinho, "espère avoir toutes les conditions pour une signature [du traité] le week-end prochain" - Crédits : Javier Dall / iStock

Dimanche 14 décembre, "le président de la République a demandé à la présidente de la Commission européenne un 'report de l’examen de l’accord' de libre-échange avec des pays du Mercosur, constatant que 'le compte n'y est pas pour protéger les agriculteurs français'", annonce Le Monde, qui précise que cette échéance doit, selon Matignon, permettre à la France de "continuer le travail et obtenir les mesures de protection légitimes de notre agriculture européenne". Le gouvernement réaffirme que "la France ne transigera pas sur son statut de grande puissance agricole : c’est une priorité stratégique", ajoute le journal.

Emmanuel Macron avait jugé "plutôt positif" l'accord avec le Mercosur lors de la COP30 au Brésil, "juste avant de rétropédaler face au tollé" [Libération]. Un accord qu'il a lui-même jugé "'inacceptable' un an auparavant".

Depuis plus de 25 ans de négociation et "malgré l’opposition des agriculteurs et la réticence d’Emmanuel Macron, l’Union européenne a en effet adopté début septembre [2025] une proposition d’accord avec l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Le point de départ d’un processus de ratification", constate Libération. "S’il est approuvé, l’accord UE-Mercosur créerait un marché commun de 722 millions d’habitants" [Le Figaro], un traité qui "est aussi 'une réponse stratégique à l'agressivité de Donald Trump à l'égard de l'UE'" [Les Échos].

Avec cette demande de report, "la France a semé le trouble" [L'Union]. "Ce bras de fer lance une semaine qui s'annonçait déjà agitée à Bruxelles. Les syndicats agricoles promettent jusqu'à 10 000 manifestants dans la capitale belge jeudi, en marge d'un sommet européen entre chefs d’État et de gouvernement", indique le journal. Tandis que "les partisans de l'accord commercial avec l'Amérique latine se disent exaspérés", rapportent Les Échos.

Des échéances clés à venir

Emmanuel Macron a demandé "le report des 'échéances' prévues cette semaine" [Midi Libre]. En effet, "la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévu un voyage au Brésil le 20 décembre pour y signer l'accord de libre-échange avec la zone du Mercosur", précise France info.

Mais "la Commission doit au préalable obtenir l’accord des États membres de l’UE dans la semaine, entre mardi et vendredi" [Le Monde]. De plus "les Vingt-Sept attendent un vote du Parlement européen le 16 décembre sur des mesures de sauvegarde destinées à rassurer les agriculteurs, notamment français, vent debout contre ce traité", complète le journal du soir. "Après le vote sur les clauses de sauvegarde du Parlement européen, qui devrait demander des protections plus fortes, un 'trilogue' pourrait permettre de trouver un compromis dès mercredi" [Les Échos].

La Commission, via sa porte-parole Paula Pinho, "espère avoir toutes les conditions pour une signature le week-end prochain" [L'Union]. Selon un diplomate européen, "s’il n’y a pas de compromis cette semaine, on risque une crise européenne grave. Ce sera un grand échec pour la Commission, pour l’Allemagne et pour l’Espagne" [Sud-Ouest]. L'Union souligne que "le report en 2026 réclamé par la France est balayé par d'autres pays".

Les clauses de sauvegarde pour "amadouer la France"

"La colère agricole gronde plus fort dans l’Hexagone depuis quelques jours, et [le] dossier brûlant [du Mercosur] pourrait ne pas arranger les choses", annonce Ouest France. En France, "la mobilisation agricole contre les abattages généralisés dans les troupeaux bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse" renforce la colère des agriculteurs [France info].

"La France exige que l’accord soit accompagné de clauses de sauvegarde afin de protéger 'les filières de production agricole de toute perturbation de marché', mais aussi de 'mesures miroir notamment sur les pesticides et l’alimentation animale, afin que les produits importés entrant sur le marché intérieur respectent impérativement les normes environnementales', a rappelé Matignon" [Le Monde]. Sud-Ouest explique "qu'avec ce dispositif, l’Union européenne promet un 'suivi renforcé' des produits les plus sensibles tels que la viande bovine, la volaille, le riz, le miel, les œufs, l’ail, l’éthanol et le sucre, et une intervention en cas de déstabilisation du marché".

"Le chef de l’État avait fixé trois lignes rouges : les fameuses clauses de sauvegarde, des mesures miroir, qui imposent les mêmes normes que celles en vigueur dans l’UE, et un renforcement des contrôles douaniers", rappelle Libération. Mais "en plus de l’opposition des syndicats, le traité suscite les critiques de tout le spectre politique". Alors que la France attend des mesures concrètes, l'eurodéputé Pascal Canfin (Renew) est plus pessimiste, considérant qu'il n'y a "aucune chance d’avoir quoi que ce soit de concret sur les clauses miroirs et les contrôles douaniers" au Parlement européen [Libération].

"Il restera une ultime étape au Parlement européen : l’adoption définitive de l’accord au début de l’année 2026 a priori. Des sources internes s’attendent à un scrutin serré dans l’hémicycle, où les considérations nationales pèseront", souligne Sud-Ouest. "Les détracteurs du texte espèrent que celui-ci sera bloqué, soit au Parlement européen, où les Verts et l’extrême droite sont contre, soit par les gouvernements, alors que la majorité nécessaire pourrait ne pas être atteinte si la Pologne, l’Italie et la France devaient rejeter l’accord", conclut Midi Libre.

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12.12.2025 à 13:15

Dix ans après l'Accord de Paris, où en est-on ?

Lou Caubet

Libération pose le cadre : "Il y a dix ans, jour pour jour, les dirigeants du monde, réunis en France, marquaient l'histoire de la diplomatie climatique en adoptant l'Accord de Paris et l'objectif le plus ambitieux à ce jour : maintenir 'l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C au-dessus des […]

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Texte intégral (1951 mots)
De gauche à droite : Laurence Tubiana, ambassadrice pour les négociations de la COP15, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention cadre sur les changements climatiques (CCNUCC), le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, et François Hollande, président de la France, célèbrent l'accord sur le climat en décembre 2015 - Crédits : Arnaud Bouissou / iStock CC0 1.0

Libération pose le cadre : "Il y a dix ans, jour pour jour, les dirigeants du monde, réunis en France, marquaient l'histoire de la diplomatie climatique en adoptant l'Accord de Paris et l'objectif le plus ambitieux à ce jour : maintenir 'l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels' et poursuivre les efforts 'pour limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels'".  

“Première mauvaise nouvelle, le réchauffement climatique s’aggrave : + 1,24 °C sur la moyenne de 2015-2024” [Challenges]. Qui plus est, “les conséquences sont déjà très concrètes en France hexagonale et en Corse. Le réchauffement y est de + 2,1 °C par rapport au début du XXe siècle”, poursuit l’hebdomadaire.  

Le gouvernement français n'a d’ailleurs “pas vraiment le cœur à célébrer cet anniversaire”, étant "empêtré dans le marathon budgétaire et le pétrin politique" [Politico]. Et ce “au risque de démobiliser davantage, alors que la France a levé le pied sur la réduction de ses émissions et menace de décrocher de sa trajectoire climatique.” L'exécutif présente toutefois aujourd’hui sa "troisième Stratégie nationale bas-carbone (SNBC-3)", destinée à préciser "la manière dont la France entend réduire de moitié ses émissions brutes de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990" [France Info]. 

Accord ambitieux mais peu contraignant

Il y a dix ans, la 21e Conférence des Nations unies pour le climat (COP21) aboutissait “à l'adoption du premier traité universel de lutte contre le réchauffement : l'Accord de Paris", rappelle Le Monde, qui retrace les grandes étapes des négociations. Avant lui, le protocole de Kyoto entré en vigueur en 2005 s'était trouvé "incapable d'endiguer la hausse des émissions de gaz à effet de serre". Mais ce qui a permis à l’Accord de Paris d’aboutir et de durer, ce sont “les contributions déterminées au niveau national (soit des plans climat élaborés par chaque pays)”.

"Cette particularité, prévue dans l'accord, a permis son 'universalité'", abonde Libération. Mais elles sont aussi sa plus grande faiblesse : “depuis 2015, ces efforts n’ont jamais été au niveau des objectifs […] et le pic d’émissions n’est toujours pas atteint en 2025”, déplore RFI. "Les émissions globales de gaz à effet de serre continuent d'augmenter d'année en année à l'échelle mondiale”, poursuit Ouest-France. Bien que celles-ci progressent “six fois moins rapidement que lors de la décennie précédente", "58 milliards de tonnes équivalent CO2" ont été émis en 2024, "un chiffre en hausse de 2,3 % par rapport à l'année précédente". 

À ce jour, "l’objectif de limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels semble […] inatteignable", estime la RTBF. Un échec qui, d’ici un quart de siècle, aura pour "conséquences la multiplication des vagues de chaleur et de leur durée [en Europe], ainsi que la hausse du niveau de sécheresse des sols et donc de risques d’incendies, puis d’inondations…" [Le Dauphiné Libéré]. 

Désengagement des États

En cause : "un recours aux énergies fossiles qui ne cesse d'augmenter et le développement de certains pays" [Ouest-France]. "Comme en 2015, le charbon, le pétrole et le gaz représentent toujours 80 % du mix énergétique actuel" des pays développés. Pourtant, les États s’étaient engagés en 2023 à "opérer une transition hors des énergies fossiles".  

De plus, "l'Accord de Paris s'est vu dangereusement fragilisé cette année avec le retrait des États-Unis annoncé par Donald Trump", poursuit le quotidien. Et cette "influence du climatoscepticisme" s'est notamment fait sentir lors de la COP30, cette année à Belém (Brésil). Ce rendez-vous a par ailleurs été "fortement [critiqué] notamment du fait de la présence massive de lobbyistes des énergies fossiles" [RTBF].  

La question du financement demeure un point central et conflictuel. Ouest-France rappelle que les pays développés s'étaient engagés à "verser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 aux pays en développement, afin de les aider à faire face aux effets du changement climatique". Un "montant difficile à évaluer", mais qui "semble loin d'être atteint et qui est bien souvent souvent réalisé sous forme de prêts".  

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