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04.11.2025 à 18:53

Jean-Marc Aveline s'inquiète de "crispations identitaires" dans son premier discours à la tête de l'Eglise de France

FRANCE24

"Notre pays traverse une période d'instabilité politique inhabituelle" et "la démocratie elle-même semble être en danger, comme le révèle la recrudescence de l'antisémitisme et l'attraction exercée par des populismes devenus menaçants grâce à des propagandes savamment orchestrées", a affirmé l'archevêque de Marseille à l'ouverture de l'assemblée d'automne de la Conférence des évêques de France (CEF) à Lourdes. Citation d'Albert Camus à l'appui, le nouveau président (depuis juillet) de la CEF a estimé que "si le désir d'identité est parfaitement légitime, l'extrémisme identitaire en est une caricature dangereuse". Et il faut, selon lui, veiller à ce "qu'il ne soit pas récupéré pour servir d'alibi à de dangereuses crispations identitaires". Ce contexte d'instabilité "s'inscrit sur fond de difficultés économiques et sociales" qui sont "pour nous sans doute l'une des plus grandes priorités dans les années qui viennent". Cette réunion d'automne faisait office de baptême du feu pour le cardinal, qui prend les rênes d'une institution en crise, malgré quelques signes de regain chez les jeunes, et très scrutée par les médias. Connu pour sa retenue, peu friand des interviews malgré sa notoriété et partageant son temps entre Marseille, Paris et Rome où il est membre de trois dicastères (l'équivalent de ministères au Vatican), le cardinal Aveline a ainsi promis dans son discours de continuer à agir sur le front des violences sexuelles qui pèsent sur l'Eglise, avec récemment une multiplication des révélations au sein de l'enseignement catholique. Deux sessions seront consacrées mercredi à cet enseignement catholique et "nous serons attentifs à encourager (son) l'engagement dans la lutte et la prévention contre les abus", a assuré Jean-Marc Aveline. La CEF avait nommé en avril l'évêque de Nanterre Matthieu Rougé au poste de président du Conseil pour l'enseignement catholique, et Guillaume Prévost à celui de secrétaire général de l'enseignement catholique. "sursaut" Travailler avec les victimes de violences sexuelles est "impératif", a assuré Mgr Aveline, alors que les évêques se pencheront jeudi sur les suites à donner à l'Inirr, une instance de réparation créée par l'Eglise il y a quatre ans. Autre sujet au programme jeudi: les victimes à l'âge adulte. La CEF avait décidé en avril un "processus" d'accompagnement, jugé insuffisant par plusieurs collectifs de victimes. Ce premier discours était très attendu alors que Jean-Marc Aveline, 66 ans, s'est lui même retrouvé mis en cause dans la presse sur la gestion des violences sexuelles dans son diocèse de Marseille. Mi-septembre, l'hebdomadaire Paris Match a dénoncé "des cas d'emprise ou d'agressions gérés de façon erratique, voire complaisante" dans ce diocèse, en évoquant quatre affaires distinctes, dont certaines déjà connues, et contestées point par point du côté de Mgr Aveline. Pour l'archevêché de Marseille, les auteurs de l'article "semblent mettre sur le même plan des faits avérés qui ont été traités et des insinuations non fondées". L'assemblée bi-annuelle, organisée essentiellement à huis clos, s'était ouverte avec une intervention du patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, qui a déploré en Ukraine "une guerre injuste, d'une cruauté insensée, et qui précipite malheureusement la Russie, pourtant si pieuse, dans un abîme d'impiété". "C'est une chose de reconnaître la nature singulière des nations (...), mais autre chose de sacraliser l'appartenance à un peuple au point d'en faire un tribalisme ethnique et une arme conquérante", a-t-il ajouté, en dénonçant une "nouvelle alliance entre le trône et l'autel" qui est "fondamentalement contraire à l'évangile". Il a toutefois vu un "sursaut" dans le fait que "l'Etat, l'Eglise et l'opinion en France comprend que se joue là l'avenir de l'Europe, son intégrité non seulement territoriale mais aussi morale". En ouverture également, les responsables des différents cultes ont publié une déclaration commune sur l'"urgence" climatique, en amont de la COP30 qui commence le 10 novembre à Belem au Brésil.

04.11.2025 à 18:43

Lyon: le maire écologiste lance sa campagne en vue d'un "match serré" face à Aulas

FRANCE24

Elu en 2020 à la tête de la troisième ville de France, Grégory Doucet, 52 ans, ancien cadre dans l'humanitaire, avait gagné aux second tour dans une triangulaire face à un macroniste dissident et un autre soutenu par LR. Cette fois, son principal adversaire, l'ancien patron emblématique de l'OL, Jean-Michel Aulas, est parvenu à faire l'union à droite et au centre, soutenu notamment par LR, Renaissance et le Modem. Deux sondages publiés ces dernières semaines créditent ce dernier de 47% d'intentions de vote au premier tour, loin devant Grégory Doucet (à 23 ou 24%) donné nettement perdant au second tour (39%). De quoi donner des sueurs froides au maire qui, s'il avait annoncé dès 2023 son intention de briguer un second mandat, n'était pas encore entré activement dans la campagne contrairement à son rival. Depuis mardi c'est chose faite: Grégory Doucet s'est affiché aux cotés des leaders locaux du PS, PCF, Place Publique entre autres, pour annoncer l'"union de la gauche et des écologistes" et lancer leur campagne de terrain. Pour autant, son camp ne prévoit aucun grand meeting à ce stade et ne veut pas donner l'impression de céder à la panique. "Nous sommes une équipe municipale sortante. Donc il n'y a pas d'urgence. Nous ne répondons pas aux oukases de Jean-Michel Aulas, ni à quelconque autre pression", assure la députée PS Sandrine Runel. "Se donner à fond" Les sondages ont "confirmé quelque chose qu'on ressentait, à savoir que Jean-Michel Aulas est vu positivement", et "que le match sera serré", reconnaît auprès de l'AFP Valentin Lungenstrass, adjoint au maire et l'un des directeurs de sa campagne. "On ne pourra pas se contenter d'une campagne de sortant, tranquille dans son fauteuil. Il faudra se donner à fond et proposer de nouvelles choses", ajoute l'élu écologiste. "Il faudra mener une campagne de conquête". Pour ce faire, l'équipe sortante a déployé dès mardi des équipes pour tracter dans le centre de Lyon, comme le font les militants du camp Aulas depuis fin septembre, quand leur candidat a lancé sa campagne avec un premier meeting. "On aura aussi pleins de militants, je n'ai pas de craintes sur notre force humaine", assure Valentin Lungenstrass qui s'interroge davantage sur les "moyens hors-norme" de l'ancien chef d'entreprise, "du fait de son patrimoine financier autant que de ses relations". A la tête de l'OL pendant 35 ans, le septuagénaire a fait fortune avec la Cegid, une société spécialisée dans les progiciels de gestion et dispose d'un patrimoine de 450 millions d'euros, selon le magazine Challenge. Campagne "intense" Face à ce rival de taille, "les prochains mois vont être intenses, il faudra être sur le terrain tout le temps", estime Emma, une militante écologiste du 9e arrondissement venue distribuer des tracts sur les quais du Rhône. L'autre coup dur pour le camp municipal est la candidature de la France Insoumise, pourtant partenaire du maire, qui part en solo au premier tour, conformément à sa stratégie nationale d'implantation locale. Elle sera portée par la députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa-Cherifi, qui lance sa campagne par un meeting jeudi à Lyon. "Les Ecologistes font campagne simplement sur leur bilan, sans être force de proposition", a justifié Anaïs Belouassa-Cherifi, qui n'exclut pas une alliance de second tour. Les sondages la placent en 3e position avec de 10% à 15% d'intentions de vote au premier tour. "LFI a fait des choix qui sont les leurs. C'est le choix qu'ils font par ailleurs dans toutes les villes de France", a commenté Mme Runel. "Nous avons décidé nous de faire une campagne lyonnaise", a poursuivi Grégory Doucet, "les considérations nationales, nous les laissons de côté."

04.11.2025 à 18:41

En plein scandale, Shein s'apprête à s'installer au BHV à Paris

FRANCE24

S'il dit avoir "réfléchi à arrêter" sa collaboration avec Shein après les révélations concernant la vente de poupées sexuelles à caractère pédocriminel, le patron du grand magasin BHV Frédéric Merlin persiste: le magasin ouvrira bien mercredi à 13h. Le président exécutif de Shein Donald Tang affirme que les produits concernés ont été retirés de la plateforme et que le groupe remonte "à la source" pour prendre "des mesures rapides et décisives à l'encontre des responsables". Le géant de la mode ultra-éphémère dit avoir mis en place une interdiction totale des produits de type "poupées sexuelles", temporairement déréférencé la catégorie "produits pour adultes", et "également étendu sa liste noire de mots-clés". Régulièrement accusé de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de conditions de travail indignes, Shein se défend sur ce nouveau front ouvert samedi par la Répression des fraudes (DGCCRF), qui a signalé à la justice la commercialisation de ces poupées à caractère pédopornographique - également retrouvées sur le site AliExpress. AliExpress a également affirmé les avoir retirées. Enquêtes du parquet de Paris Lundi, le parquet de Paris a annoncé avoir confié quatre enquêtes à l'Office des mineurs (Ofmin), sur quatre plateformes (Shein, AliExpress, Temu, Wish). Ces investigations portent sur la "diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur", mais aussi, pour Shein et AliExpress, sur la "diffusion de l'image ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique". "Remonter jusqu'aux acheteurs, c'est remonter à des pédocriminels potentiels", a réagi auprès de l'AFP Solène Podevin Favre, présidente de l'association Face à l'inceste. "Cela pourrait permettre de détecter des victimes". Comment ces poupées ont-elles pu se retrouver sur Shein ? Quentin Ruffat évoque "un dysfonctionnement interne". Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, s'est dit "scandalisé" et celui de l'Economie Roland Lescure avait déclaré lundi qu'en cas de récidive, l'accès à Shein serait interdit en France. "Récupération" En attendant, Shein ouvrira comme prévu sa première boutique physique pérenne, un espace de 1.200 m2, au BHV, où l'événement était sur toutes les lèvres mardi. "Ce qui me rend triste, c'est que ça va marcher", anticipe auprès de l'AFP Julie (le prénom a été changé), vendeuse d'une marque d'épicerie au BHV, souvent sollicitée par des clients à la recherche de produits Shein. Katia, cliente parisienne de 45 ans, qualifie de "catastrophe" l'arrivée d'une marque d'"ultra fast-fashion" au BHV qu'elle envisage de boycotter. Déplorant qu'une telle "responsabilité retombe toujours sur le consommateur", elle dénonce la "faillite de l'Etat, de la loi". Salariée du BHV depuis plus de 20 ans, Mélissa (prénom d'emprunt) regrette elle la "récupération" de l'affaire Shein au détriment d'"autres revendications" du personnel, alors que de nombreux fournisseurs ont quitté le magasin en raison d'impayés. Allongeant la liste des mécontents, la maison de mode agnès b. a annoncé mardi son départ du BHV, déplorant l'implantation de Shein. Egalement opposé à l'arrivée de cette marque dans des magasins portant son nom, le groupe Galeries Lafayette s'est en outre mis d'accord avec la SGM pour rompre le contrat concernant les sept Galeries Lafayette exploitées par la SGM en province, qui vont ainsi changer de nom. Face à la déferlante de produits bon marché conçus généralement dans des usines chinoises, "c'est toute la filière textile qui est menacée" comme "les petits commerçants", déplore Jean-Pierre Farandou, appelant à une "riposte". Après de premières actions d'associations lundi devant le BHV, Patrice Faure, le préfet de police de Paris, assure suivre l'inauguration avec une "attention toute particulière" afin d'assurer "la sécurité à la fois de nos concitoyens" mais aussi "des infrastructures". jul-ac-cac-ole-mca/jbo/as
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