Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

06.07.2025 à 11:53

L'année blanche, "une très mauvaise solution" pour Coquerel (LFI)

FRANCE24
img
Citant une étude de l'Institut des politiques publiques, M. Coquerel a souligné qu'une telle mesure rapporterait "un peu moins de six milliards", avec des "effets récessifs (...) surtout pour les plus défavorisés". "Pour la consommation, ça va être très mauvais (...) Je pense que c'est une très mauvaise solution", a dit le député de Seine-Saint-Denis, qui prône pour sa part un "gros nettoyage" dans les niches fiscales, et d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe "Zucman" sur le patrimoine, "taxe Zucman" sur les multinationales, ISF climatique...). Le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d'euros pour le budget 2026, réparti entre l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l'objectif de diminution du déficit public. Une "année blanche", qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l'impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d'euros, a estimé fin juin l'Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d'économies régulièrement évoquée. Invité d'Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a lui aussi estimé dimanche que ce serait "l'inverse de la bonne stratégie", invitant à "s'attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (...) un problème majeur", citant le RSA et les allocations chômage. Même son de cloche du côté du vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD "une logique de coups de rabot, d'ajustements à la marge", quand il faudrait "changer de logique" et "ouvrir enfin les vrais dossiers: agences d'État, immigration, contribution à l'UE".

06.07.2025 à 11:27

A Avignon, une fable de Tiago Rodrigues sur la "transmission" à la jeunesse

FRANCE24
img
Dans cette pièce qui démarre lundi, l'auteur et metteur en scène portugais projette le public dans un monde partagé entre deux planètes: la Terre "qui souffre de la crise climatique, des conflits, des inégalités accentuées" et une planète Mars "hostile" mais que plusieurs humains ont choisi de coloniser pour "construire une nouvelle humanité ailleurs", raconte-t-il à l'AFP. Le récit prend la forme d'un échange de messages, comme un "roman épistolaire", sur une durée de deux ans, entre un père resté sur Terre, incarné par le prolifique comédien franco-sénégalais Adama Diop, et sa fille, partie vivre sur Mars, ici Alison Deschamps, jeune comédienne de l'école du Théâtre national de Bretagne. "Deux conceptions différentes de ce qu'est un être humain émergent, entre le père essayant de faire le mieux possible sur une Terre en difficulté et la fille selon laquelle la seule façon de garder espoir est de partir sur Mars", développe l'homme de théâtre, âgé de 48 ans. La pièce explore la question de l'"héritage" et de la "transmission familiale mais aussi culturelle" laissée à la jeunesse alors que, selon "toute évidence scientifique", l'avenir s'annonce sombre. "L'aspiration à vivre mieux que ses parents, une attente légitime, inscrite dans le code génétique émotionnel, psychologique de l'espèce humaine, commence à disparaître", rappelle-t-il. "S'embrasser de nouveau?" L'année dernière, dans "Hécube, pas Hécube", présentée à Avignon, Tiago Rodrigues s'était intéressé à la façon dont les sociétés occidentales peuvent être négligentes face aux plus vulnérables - en l'occurrence, il s'agissait de maltraitance des enfants. Ici, il interroge les rapports humains à "très, très, très longue distance": incompréhension entre générations ou, au contraire, rapprochement des liens ? Dans "ce monde plus précaire, où une partie de l'humanité est partie", la question n'est pas celle de la survie, ni celle de l'organisation sociale ou économique qui pourrait advenir, mais de savoir "comment va-t-on encore aimer ?", selon lui. "Quand on commencera à voyager vers d'autres planètes d'une façon massive, est-ce qu'on va s'embrasser un jour de nouveau ?" Le dispositif scénique a été pensé pour figurer l'orbite des planètes, ainsi que la circularité et le passage du temps. "Une tournette (plateau tournant, ndlr), divisée en deux, sur laquelle chacun des comédiens occupe un côté", a été mise en place. Sa rotation "nous permet de les voir, tour à tour, et d'accéder à leur discours". En outre, "la métrique - la quantité de mots dans la réplique - est fonction de la vitesse de rotation de cette tournette", explique Tiago Rodrigues. "La distance" se joue sur L'Autre scène du grand Avignon, à Vedène, jusqu'au 26 juillet. Elle est annoncée en "1h47", clin d'oeil de son metteur en scène "à l'année 1947, année de fondation du Festival d'Avignon".

06.07.2025 à 11:09

Voiture chinoise et vacances au Venezuela: la nouvelle vie de la classe moyenne russe

FRANCE24
img
Leur modeste deux-pièces à Mytichtchi, une ville de 300.000 habitants au nord-est de la capitale, où ils vivent avec leurs trois enfants, deux chats et un chien, a récemment été remis à neuf. Leur frigo chinois est plein de produits russes. Les premières sanctions économiques occidentales contre la Russie ont été imposées en 2014, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou. Elles ont été largement durcies après le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine le 24 février 2022, qui a fait au moins des dizaines de milliers de morts. Pour les Russes, elles ont entraîné la disparition de nombreux produits occidentaux et rendu plus chers et compliqués les voyages vers l'Union européenne et d'autres pays soutenant Kiev. Mais une partie de la population assure s'en accommoder. Maria Tiabout, 43 ans, employée d'une compagnie cosmétique, assure peu s'intéresser à la politique et ne pas se rappeler quand ces restrictions ont commencé: "Peut-être pendant le Covid ?" "Ce n'est pas une tragédie que les marques européennes et occidentales soient parties", abonde son époux, Sergueï Dioujikov, 31 ans, agent funéraire. Selon lui, les Russes se "débrouillent parfaitement" sans elles. Il y a deux ans, après un accident de voiture, il raconte avoir attendu "pendant trois mois" les pièces détachées pour réparer sa Kia, à cause des sanctions. "J'ai alors compris qu'il fallait remplacer ma voiture coréenne par une chinoise", clame-t-il. Les revenus communs de Sergueï et Maria s'élèvent à quelque 300.000 roubles (près de 3.300 euros), au-dessus de la moyenne nationale. Pour acheter une nouvelle voiture, ils ont toutefois dû faire un emprunt. Camembert russe "Regardez +McDonald's+ qui a claqué la porte. +Vkousno i totchka+ ("C'est bon, un point c'est tout") fonctionne tout aussi bien. Les enfants adorent", relève Sergueï. Cette chaîne a repris sous sa marque, dès 2022, des centaines de restaurants de l'américain McDonald's qui, comme de nombreuses entreprises occidentales, avait quitté la Russie dans la foulée de l'attaque russe en Ukraine. "Du point de vue de mon quotidien, de ma famille, de mon travail ou de mes loisirs, je ne ressens pas les sanctions", assure Maria. Certains produits ont disparu, notamment des médicaments, concède-t-elle, mais elle dit espérer que l'industrie russe les produira désormais. Pour les soins essentiels, il y a déjà "des analogues russes". Exemple typique, Maria avoue avoir un faible pour le camembert... produit en Russie. "C'est très bon. Je n'ai pas goûté le vrai camembert français, je ne peux pas comparer. Mais celui-là est tout à fait à mon goût", dit-elle. Elle met également dans son panier des yaourts d'une nouvelle marque qui a remplacé celle du français Danone, dont la filiale de production locale a été saisie par l'Etat russe en 2023 puis revendue à un neveu du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov. Adieu l'Europe Et malgré les sanctions, certaines marchandises occidentales populaires sont importées via des pays tiers. Un parcours qui se répercute directement dans les prix à la vente. En parallèle, la Russie conserve des relations commerciales avec des pays comme le Bélarus ou les Etats du Caucase, qui la fournissent en fruits, légumes et laitages. De même pour les voyages touristiques. L'Europe, jadis destination prisée des touristes russes, est devenue peu accessible en raison de la disparition des vols directs et des difficultés à obtenir des visas. Alors, Maria et Sergueï optent pour du tourisme en Russie et des voyages en Amérique latine. Ils sont allés au Venezuela, Etat sous sanctions américaines, qu'ils qualifient de pays "avec un peuple très cordial, où l'on aime les Russes". A les écouter, l'inflation de près de 10% en Russie, alimentée par les immenses dépenses militaires et les conséquences des sanctions, ne les inquiète pas, car l'Etat a obligé les employeurs à indexer les salaires. "L'inflation existe partout dans le monde. Ma tante vit en Allemagne, il y a aussi de l'inflation là-bas", veut tempérer Maria.
8 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞