Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

16.09.2025 à 13:23

Ariane 6: moins de lancements en 2025, équilibre à trouver entre Amazon et ambitions européennes

FRANCE24
img
Le nombre de lancements d'Ariane 6 a été revu à la baisse de cinq à quatre pour 2025, a annoncé mardi le patron d'Arianespace David Cavaillolès tout en dédramatisant la situation. "Ce n'est pas une mauvaise nouvelle (...). Ce qui compte, ce n'est pas que nous en fassions un de moins, mais que nous (en) confirmions quatre, ce qui représente l'une des montées en puissance les plus rapides jamais réalisées" après le vol inaugural d'Ariane 6 en juillet 2024, a-t-il déclaré au cours d'un petit-déjeuner de presse en marge de la semaine internationale de l'espace (WSBW) à Paris. En 2026, "ce sera plus ou moins le double", a-t-il poursuivi. La prochaine mission enverra un satellite Sentinel pour le programme Copernicus d'observation de la Terre de l’Union européenne dont la date sera annoncée "plus ou moins un mois avant le vol", a dit le responsable. "Le satellite est arrivé à Kourou, les opérations ont commencé. Jusqu'à présent, aucun problème dans cette campagne". - Kuiper comme entraînement pour Iris²- Le dernier lancement de l’année pourrait concerner soit la constellation européenne de navigation Galileo, soit le premier vol pour la constellation Kuiper d’Amazon, un client majeur d’Ariane 6, qui a sécurisé 18 lancements sur une trentaine dans le carnet de commandes. Ce poids alimente les craintes de voir un lanceur conçu pour garantir la souveraineté spatiale européenne dépendre d’un client commercial étranger. Interrogé par l’AFP sur la question de savoir si miser sur Kuiper n’était pas contradictoire avec la logique d’un lanceur européen souverain, David Cavaillolès a estimé que cette expérience était "très utile pour l’avenir". "A travers Kuiper, nous apprenons à déployer une mégaconstellation et il y aura très probablement de plus en plus de projets comme celui-ci", dont la constellation Iris², un projet phare de l'Union européenne qui vise à assurer une connectivité sécurisée et souveraine et dont le déploiement est prévu à partir de 2029. "Je ne vois aucune contradiction entre faire Kuiper et demain Iris², OneWeb (constellation commerciale de satellites en orbite basse) ou autre", a-t-il dit. A ce stade, près des deux tiers des clients d'Ariane 6 sont commerciaux, a souligné le patron d'Arianespace. "Nous faisons le maximum pour conserver le pilier institutionnel, car c'est notre ADN, c'est un vecteur de souveraineté et de pouvoir" tandis que le volet commercial est "un levier de soft power". "Je tiens à conserver les deux dimensions", a-t-il insisté. Trop cher Augmenter le nombre de satellites par lancement n'est pas actuellement à l'ordre du jour en raison de la complexité de telles missions et du manque de réglementation, a souligné David Cavaillolès. "Peut-être que dans deux ou trois ans, si nous lançons un satellite de type Sentinel, nous pourrons en embarquer d’autres. Pour l’instant, nous nous concentrons sur l’exécution de la mission principale", insiste-t-il. Quant aux critiques concernant le prix des lancements d'Ariane 6, beaucoup plus élevés que ceux de fusées réutilisables menés par SpaceX d'Elon Musk, David Cavaillolès a refusé de donner des estimations précises tout en rappelant que les premiers exemplaires du lanceur étaient toujours "plus coûteux à produire". "Aujourd’hui, nous signons des contrats, ce qui signifie que nous sommes sur le marché. Mais il y a clairement un défi pour voir comment les prix évoluent en fonction du succès ou non d’autres lanceurs", a-t-il admis. Depuis une décennie, la révolution des lanceurs réutilisables menée par SpaceX a profondément transformé le secteur. Pour l’Europe, la question des coûts est devenue centrale pour rester compétitive face à des acteurs privés agressifs, mais aussi pour préserver un accès souverain à l’espace qui ne saurait être fragilisé par une dépendance aux prix du marché.

16.09.2025 à 13:07

Un an après, l'Europe peine à appliquer l'électrochoc prescrit par Mario Draghi

FRANCE24
img
Un an après la remise d'un rapport choc qui mettait en garde contre le "décrochage" économique du Vieux continent face aux Etats-Unis et à la Chine, Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, a exhorté mardi l'Europe à sortir de sa "lenteur" et mener des réformes pour redresser sa compétitivité. Invité par la Commission européenne à dresser un premier bilan, douze après la remise de ses préconisations, l'économiste italien et ancien président de la Banque centrale européenne n'a pas mâché ses mots. Tout en saluant la détermination à agir de la Commission, qui avait endossé son diagnostic et a lancé depuis de multiples initiatives inspirées de ses recommandations, le professeur Draghi a jugé que "les entreprises et les citoyens (...) sont déçus par la lenteur de l'Europe, et son incapacité à aller aussi vite" que les Etats-Unis ou la Chine. "L'inaction menace non seulement notre compétitivité, mais également notre souveraineté", a-t-il prévenu, regrettant que "les gouvernements n'aient pas conscience de la gravité de la situation". Progrès "mitigés" Selon les calculs du centre de réflexion bruxellois EPIC, seulement 11% des 383 recommandations faites par M. Draghi dans son rapport sur "l'avenir de la compétitivité européenne" ont été mises en oeuvre totalement, et environ 20% de manière partielle. Les économistes de Deutsche Bank Marion Muehlberger et Ursula Walther jugent également dans une note que "les progrès dans l'ensemble sont mitigés", avec des "réformes substantielles" mises en oeuvre ou engagées, mais sans qu'il y ait de quoi bouleverser la donne à ce stade. Parmi les principales avancées, la relance de l'industrie de défense. L'urgence de réarmer l'Europe face à la menace russe a poussé les 27 à se lancer dans un effort de réindustrialisation collectif, avec une agilité remarquée. La semaine dernière, la Commission a ainsi annoncé avoir alloué 150 milliards d'euros de prêts à 19 pays, dans le cadre d'un ensemble de mesures visant à mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros. L'Europe s'est également dotée d'une plateforme commune pour sécuriser ses approvisionnements en matières premières "critiques", et a multiplié les initiatives dans le domaine de l'intelligence artificielle. Autant de réalisations mises en avant par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui, en recevant Mario Draghi, a reconnu la nécessité d'aller plus vite pour redresser la barre. "Sentiment d'urgence" Elle a assuré que la commission "maintiendra sans relâche le cap jusqu‘à ce que tout soit accompli", et à enjoint les autres institutions européennes à se joindre au mouvement, en particulier le Parlement, qui n'a toujours pas adopté une série de lois de simplification réglementaire dites "Omnibus". "Nous avons besoin d’une action urgente pour faire face à des besoins urgents, car nos entreprises et nos travailleurs ne peuvent plus attendre", a-t-elle exhorté. Selon Deutsche Bank, ces mesures de simplifications pourraient faire économiser de l'ordre de 9 milliards d'euros par an aux entreprises européennes. La cheffe de l'exécutif européen appelle aussi à mettre en oeuvre "avec un sentiment d'urgence" le parachèvement du marché unique, un vaste projet consistant à lever d'ici 2028 de multiples barrières internes qui continuent de freiner l'activité économique dans de nombreux secteurs. D'après le Fonds monétaire international, ces entraves représentent l'équivalent de 45% de droits de douane sur les biens, et de 110% sur les services. Pour Simone Tagliapietra, expert à l'institut Bruegel, "le message de M. Draghi est très clair: soit l'Europe change de modèle économique, soit elle est condamnée à périr". Et cela s'adresse en priorité aux Etats membres, là où réside selon lui le principal obstacle aux réformes.

16.09.2025 à 12:45

Réseaux sociaux : un rapport des parlementaires préconise leur interdiction aux moins de 15 ans

FRANCE24
img
Dans un rapport remis jeudi 11 septembre, les parlementaires préconisent d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans, de 22h à 8h. Les précisions avec Ines Legendre, juriste et responsable du plaidoyer de e-enfance, invité sur France 24.
Texte intégral (619 mots)
Dans un rapport remis jeudi 11 septembre, les parlementaires préconisent d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans, de 22h à 8h. Les précisions avec Ines Legendre, juriste et responsable du plaidoyer de e-enfance, invité sur France 24.
8 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞