Ceux qui ont fui les régimes de Bouteflika puis Tebboune se disent affligés par les instrumentalisations de la droite mais surtout des silences de la gauche divisée entre laïcs obsédés par le voile et intellectuels ou militants dans la minimisation, le déni ou (pire) l’instrumentalisation de l’influence islamiste en France.
Les régimes militaires du Sahel fondent leur ethos sur des normes militaires appliquées à la société et se lancent dans une réécriture «vaniteuse et risquée» du roman national, souligne le chercheur Yvan Guichaoua.
Contrant les attaques de l’extrême droite et le rejet d’une partie de la gauche, l’essayiste et militant Pierre Tevanian appelle à revendiquer et à réhabiliter le terme dans un pamphlet provocateur et radical, «Soyons woke».