L’écrasante notoriété du « capitaine » a longtemps éclipsé l’œuvre d’un auteur au style sobre et précis. Les Éditions des Belles Lettres viennent de réparer cette (autre) injustice avec la publication de ses Œuvres complètes, un généreux volume qui réunit pour la première fois ses lettres, des textes historiques, ses notes et ses chroniques dans la presse. Décryptage et explications avec l’historien Vincent Duclert, spécialiste de Dreyfus et co-éditeur du dit-volume.

Tandis qu'un « Kafka, le dernier été » (réalisé par Georg Maas et Judith Kaufmann) sort au cinéma ce mercredi 20 novembre, un constat s'impose : le « biopic », l'adaptation à l'écran de la vie d'un personnage historique, est un intarissable filon. Devant la profusion de ces biographies filmées, « Marianne » a décidé – une nouvelle fois – de décerner les bons et les mauvais points. Voici donc le pire et le meilleur des biopics internationaux et français.

Interrogé pendant plus de 9 heures par la cour d'assises spéciale de Paris, ce 20 novembre, Azim Epsirkhanov a raconté sa « journée banale entre potes » avec le tueur la veille du jour où celui-ci décapitera Samuel Paty. Éloquent et habile, ce Tchétchène de 23 ans, jugé pour « complicité » de crime terroriste, a clamé, assez convaincant, son innocence, jurant n'avoir rien vu venir quand bien même il l'avait véhiculé et aidé à rechercher une arme. Pouvait-il ignorer qu'Abdoullakh Anzorov allait s’en prendre au professeur ?