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17.04.2025 à 12:30

«French Bukkake», «Jacquie et Michel»: sous les affaires, l’enfer

David Dufresne
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Depuis 8 ans, Noëlie, victime du porno hardcore, se bat pour faire retirer les vidéos de viols en réunion qu'elle a subis : 242 pénétrations en trois jours. Avec elle, Hélène Devynck et Alice Géraud, nous avons parlé de ce qu'il faut appeler la porno-criminalité.
Conditions de «tournage», effets de dissociation, recrutement sur des mensonges, fric monstre pour les uns, humiliations totales pour les autres, mort sociale, droit à l'oubli, responsabilité des consommateurs: deux heures d'une grande sincérité. Attention, c'est dur et c'est cru.

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Texte intégral (2251 mots)

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« Ce n’est pas du cinéma. Ce sont des violences réelles. » Noélie l’affirme dès son arrivée hors champ. Ce qu’elle a vécu n’a rien à voir avec un scénario. Ce qu’elle a vécu, c’est une série de viols, de tortures, d’humiliations filmées, diffusées, consommées. Et qui continuent de hanter son quotidien. Face à elle, Alice Géraud et Hélène Devynck, autrices de récits puissants dans l’ouvrage collectif Sous nos regards, confirment : « Le porno amateur est un leurre. Ce sont des violences réelles, organisées, tarifées, revendiquées. »


L’extrême droite qui rafle la mise, partout. Les libertés fondamentales attaquées de toutes parts. Une gauche de gauche à reconstruire. Plus que jamais une presse réellement indépendante, et pas pareille, est nécessaire.

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Droit de réponse la société JetM Technology, propriétaire et exploitante de la marque Jacquie et Michel :

La société propriétaire et exploitant la marque « Jacquie & Michel » n’a jamais été mise en examen dans un dossier judiciaire, par ailleurs sans aucun lien avec French Bukkake. Il n’y aaucun procès à venir pour la société exploitant « Jacquie & Michel ».

« Il ne s’agit pas de porno, mais de pornocriminalité. » Alice Géraud

Dans un studio tendu mais solidaire, l’émission creuse la réalité de ces tournages dits « amateurs », qui ne le sont en rien : faux profils pour piéger les femmes, manipulations psychologiques, contrats bidons signés à la volée, premières agressions pour « casser les défenses » – ce que Noélie appelle le viol d’abattage. Et puis des scènes tournées à la chaîne, comme dans ce hangar du 13e arrondissement de Paris où Noélie a subi 242 pénétrations en trois jours.

« Un homme ne peut bander qu’en voyant une femme souffrir. »  Noélie

Elle ne parle pas seulement pour elle. Elle porte la voix d’une cinquantaine d’autres plaignantes, et de centaines d’autres femmes détruites par la même industrie. Une industrie qui maquille le viol en scénario, la torture en fantasme, et vend ces images sur des plateformes qui ne retirent rien. « Je veux que ces vidéos disparaissent. Je veux juste être humaine à nouveau. »

Une machine à broyer les femmes

La parole est libre, précise, et profondément politique. Alice Géraud parle de « capitalisme sexuel de prédation », Hélène Devynck d’une « guerre contre les femmes ». Les témoignages dans le livre – comme celui de Loubna, enfermée deux jours, nourrie avec une carcasse de poulet pour chien, violée et filmée,  dévoilent une haine crue, sadique, systémique, orchestrée par des hommes qui se « paient en viols » et nomment leurs victimes « sacs à foutre ».

Le tchat est bouleversé. Sorcière écrit : « Quelle nausée. » Osora : « J’ai les larmes aux yeux. » Mais ce qui domine, c’est la colère. Une colère froide, méthodique, structurée. Hélène Devynck le dit : « Ce procès n’est pas juste un procès. C’est un moment de vérité contre le patriarcat. »

Quand le droit échoue à protéger les victimes

Le système judiciaire, lui, tarde. Si le procès de French Bukkake aura lieu, son audiencemment n’est pas encore fixé. Et celui de Jacquie & Michel est à l’arrêt, à force de recours des avocats et de changements de juges. Pourtant, les producteurs sont souvent les mêmes, les méthodes identiques, et les images toujours en ligne. « Je ne peux pas me montrer à visage découvert. Ma vie est encore en danger. », dit Noélie. Son combat est aussi un cri pour toutes les autres.

« Même la dignité nous est refusée. »
Noélie

Elle raconte comment, après avoir été reconnue, un homme est venu frapper à sa porte pour « conclure », persuadé que le consentement allait de soi. Elle évoque le racisme crasse qui marque les titres des vidéos, la solitude institutionnelle, les rejets dans les commissariats, les moqueries des policiers, les contrats bidons brandis comme s’ils justifiaient tout.

Une sororité face au silence

Mais ce qu’on retient aussi, c’est la force de ce trio. La sororité. « Ce livre, ce n’est pas juste une enquête. C’est un acte politique. », insiste Alice Géraud. Écrire pour redonner de l’humanité, faire exister les femmes autrement qu’en orifices, comme les appelle un producteur cité dans le livre. Donner de la chair, des mots, du droit à l’oubli, du droit tout court.

Hélène Devynck rappelle l’enjeu : « Ce procès va être suivi dans le monde entier. Il n’y en a pas eu beaucoup comme ça. » Et Alice Géraud d’ajouter : « J’espère qu’un jour, Noélie pourra être assise en face de la caméra. »

« Si je ne vais pas au bout, qui le fera ? »
Noélie

Une question qui claque comme une promesse. Et qui appelle une réponse collective.

__

Pourquoi parle-t-on de pornocriminalité plutôt que de pornographie ?

Parce que les faits décrits dans l’émission relèvent parfois de viols, de traite d’êtres humains, de proxénétisme et d’actes de torture. Il ne s’agit pas de fiction érotique, mais de crimes filmés.

Quelle est la responsabilité des plateformes pornographiques dans la diffusion de ces violences sexuelles ?

Elles hébergent et diffusent des vidéos issues de viols réels, parfois sans vérification ni retrait. Les victimes n’ont souvent aucun recours pour les faire disparaître.

Pourquoi le procès de French Bukkake est-il si important ?

Parce qu’il pourrait faire reconnaître juridiquement les actes de torture et de barbarie, maintenir le procès en cour d’assises, et ouvrir la voie à une requalification générale de la violence sexuelle filmée.

En quoi les consommateurs de porno sont-ils concernés par ces violences ?

Parce qu’ils participent à la demande qui rend ce système possible. Regarder ces vidéos alimente une industrie qui repose sur la douleur réelle de femmes, comme Noélie ou Loubna.

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Cet article est le fruit d’un travail humain, d’une retranscription automatique de l’émission par notre AuBotPoste revue et corrigée par la rédaction.

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15.04.2025 à 13:38

Journalistes, nous nous déclarons solidaires de nos collègues de Gaza

David Dufresne
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Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont tué près de 200 journalistes palestiniens en dix-huit mois. Une hécatombe jamais vue dans l’histoire de ce métier, dénoncent les principales organisations de défense des journalistes, qui appellent la profession à se rassembler à Paris et à Marseille, mercredi 16 avril. Au Poste se joint à l'appel

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Texte intégral (1616 mots)

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TRIBUNE COLLECTIVE

Ce n’est pas courant pour un journaliste d’écrire son testament à l’âge de 23 ans. C’est pourtant ce qu’a fait Hossam Shabat, correspondant de la chaîne qatarie Al-Jazeera Mubasher dans la bande de Gaza. Le jeune homme, conscient que les bombardements israéliens sur le Territoire palestinien ont drastiquement réduit l’espérance de vie des membres de sa profession, a composé un court texte, à publier s’il devait lui arriver malheur.

Ces mots ont finalement été postés sur les réseaux sociaux lundi 24 mars. «Si vous lisez ceci, cela signifie que j’ai été tué», commence le message dans lequel le reporter d’Al-Jazeera évoque ses nuits à dormir sur le trottoir, la faim qui n’a jamais cessé de le tenailler et son combat pour «documenter les horreurs minute par minute»«Je vais enfin pouvoir me reposer, quelque chose que je n’ai pas pu faire durant les dix-huit mois passés», conclut le reporter palestinien, tué par un tir de drone israélien sur la voiture dans laquelle il circulait, à Beit Lahia, dans le nord de Gaza. Un véhicule qui portait le sigle TV et le logo d’Al-Jazeera.

En un an et demi de guerre dans l’enclave côtière, les opérations israéliennes ont causé la mort de près de 200 professionnels des médias palestiniens, selon les organisations internationales de défense des journalistes telles Reporters sans frontières (RSF), le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), en lien avec le Palestinian Journalists Syndicate (PJS). Dans l’histoire de notre profession, tous conflits confondus, c’est une hécatombe d’une magnitude jamais vue, comme le démontre une récente étude de l’université américaine Brown.

Au moins une quarantaine de ces journalistes, à l’instar de Hossam Shabat, ont été tués stylo, micro ou caméra à la main. C’est le cas de Ahmed al-Louh, 39 ans, caméraman de la chaîne Al-Jazeera, qui a péri dans une frappe aérienne, alors qu’il tournait un reportage dans le camp de réfugiés de Nusseirat, le 15 décembre 2024. Et de Ibrahim Mouhareb, 26 ans, collaborateur du journal Al-Hadath, tué par le tir d’un char, le 18 août 2024, alors qu’il couvrait le retrait de l’armée israélienne d’un quartier de Khan Younès. Des cas soigneusement documentés par les organisations précitées.

Tous ces confrères et consœurs portaient un casque et un gilet pare-balles, floqué du sigle PRESS, les identifiant clairement comme des professionnels des médias. Certains avaient reçu des menaces téléphoniques de responsables militaires israéliens ou bien avaient été désignés comme des membres de groupes armés gazaouis par le porte-parole de l’armée, sans que celui-ci ne fournisse de preuves crédibles à l’appui de ces accusations. Autant d’éléments qui incitent à penser qu’ils ont été délibérément visés par l’armée israélienne.

Pour tous les défenseurs des droits humains, un constat s’impose

D’autres de nos collègues de Gaza sont morts dans le bombardement de leur domicile ou de la tente où ils s’étaient réfugiés avec leurs familles, comme des dizaines de milliers d’autres Palestiniens. C’est le cas de Wafa al-Udaini, fondatrice du collectif de journalistes 16-Octobre, tuée dans une frappe sur la ville de Deir al-Balah, le 30 septembre 2024, avec son mari et leurs deux enfants. Et de Ahmed Fatima, une figure de la Maison de la presse de Gaza, une ONG soutenue par des bailleurs européens, qui formait une nouvelle génération de journalistes.

Le 13 novembre 2023, un missile a frappé l’étage de l’immeuble où il résidait avec son épouse et leur fils de 6 ans, à Gaza-ville. Les parents ont réchappé à l’explosion, mais l’enfant a été blessé au visage. Ahmed Fatima l’a pris dans ses bras et s’est précipité dans la rue pour l’amener à l’hôpital. A peine avait-il parcouru cinquante mètres qu’un second missile s’abattait à proximité de lui et le tuait. Six jours plus tard, le 19 novembre, le fondateur et directeur de la Maison de la presse, Bilal Jadallah, mourrait à son tour dans le tir d’un char israélien sur son véhicule.

D’autres ont survécu, mais dans quelles conditions ? Le journaliste reporter d’images Fadi al-Wahidi, 25 ans, est paraplégique depuis qu’une balle lui a sectionné la moelle épinière, le 9 octobre 2024, alors qu’il filmait un énième déplacement forcé de civils, comme l’a rapporté le média d’investigation Forbidden Stories. Wael al-Dahdouh, célèbre correspondant d’Al-Jazeera à Gaza, a quant à lui appris la mort de sa femme et de deux de ses enfants dans un bombardement, en plein direct, le 25 octobre 2023. Pour les journalistes palestiniens, «couvrir» la mort d’un collègue ou d’un proche fait désormais partie d’une macabre routine.

Nous déplorons également la mort des quatre journalistes israéliens qui ont péri dans l’attaque terroriste menée par le Hamas le 7 octobre 2023, ainsi que celle de neuf confrères libanais et d’une consœur syrienne lors de frappes israéliennes. Mais l’urgence est aujourd’hui à Gaza. Pour tous les défenseurs des droits humains, un constat s’impose : l’armée israélienne cherche à y imposer un black-out médiatique, à réduire au silence, autant que possible, les témoins des crimes de guerre commis par ses troupes, au moment où un nombre croissant d’ONG internationales et d’instances onusiennes les qualifient d’actes génocidaires. Cette volonté de faire obstacle à l’information se traduit également par le refus du gouvernement israélien de laisser la presse étrangère pénétrer dans la bande de Gaza.

Il est de notre devoir de dénoncer

N’oublions pas la situation en Cisjordanie occupée, où l’on commémorera, dans quelques jours, les trois ans de la mort de Shireen Abu Akleh. La correspondante vedette d’Al-Jazeera a été abattue à Jénine, le 11 mai 2022, par un soldat israélien qui n’a eu aucun compte à rendre pour son crime. L’agression par des colons, le 24 mars dernier, de Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire oscarisé No Other Land, qui a été ensuite arrêté par des soldats dans l’ambulance qui l’emmenait se faire soigner, témoigne de la violence à laquelle s’exposent ceux qui tentent de raconter la réalité de l’occupation israélienne. Elle révèle aussi l’impunité offerte quasi systématiquement à ceux qui cherchent à les faire taire.

En tant que journalistes, viscéralement attachés à la liberté d’informer, il est de notre devoir de dénoncer cette politique, de manifester notre solidarité avec nos collègues palestiniens et de réclamer, encore et toujours, le droit d’entrer dans Gaza. Si nous demandons cela, ce n’est pas parce que nous estimons que la couverture de Gaza est incomplète en l’absence de journalistes occidentaux. C’est pour relayer et protéger, par notre présence, nos confrères et consœurs palestiniens qui font preuve d’un courage inouï, en nous faisant parvenir les images et les témoignages de la tragédie incommensurable actuellement en cours à Gaza.

Les principaux syndicats de journalistes (SNJ, SNJ-CGT et CFDTJournalistes), Reporters sans frontières, le Prix Albert-Londres, la Fédération internationale des journalistes, la Fédération européenne des journalistes, le collectif Reporters solidaires et la commission journalistes de la Scam vous invitent à un rassemblement, le mercredi 16 avril, à 18 heures, devant l’Opéra Bastille, à Paris, et sur le Vieux-Port, à Marseille, autour des mots d’ordre suivants : «Gaza, Stop au massacre des journalistes palestiniens» ; «Halte à l’impunité des auteurs de ces crimes» ; «Ouverture immédiate de ce territoire à la presse internationale».

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15.04.2025 à 08:19

Besancenot convoqué Au Poste (et en public)

Euryale
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Avec Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA.
Nos PV de synthèse sont des remontages de -30 minutes au gré des semaines.

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Retrouvez la causerie intégrale ici

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