Du point de vue occidental, les Soudanais sont uniformément noirs. Mais un œil plus averti distingue une infinité de nuances : “bleu”, “jaune”, “rouge” ou encore “lie-de-vin”. Dans “Raseef22”, l’écrivaine soudanaise Weam Al-Bashir, qui a appris à distinguer ces variations de la couleur noire, raconte sa vie de “verte” dans un pays où le taux de mélanine dans la peau est encore au fondement d’une tacite hiérarchie sociale.
Du point de vue occidental, les Soudanais sont uniformément noirs. Mais un œil plus averti distingue une infinité de nuances : “bleu”, “jaune”, “rouge” ou encore “lie-de-vin”. Dans “Raseef22”, l’écrivaine soudanaise Weam Al-Bashir, qui a appris à distinguer ces variations de la couleur noire, raconte sa vie de “verte” dans un pays où le taux de mélanine dans la peau est encore au fondement d’une tacite hiérarchie sociale.