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07.05.2024 à 19:08

L’Essentiel des Européennes #11 - Renaissance révèle son programme | Les Espagnols sur la ligne de départ | Les propositions de Marie Toussaint

Hugo Palacin

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Un programme et une liste pour Renaissance C’est leur projet. Les drapeaux européens et français sur sa droite, le visage d’Emmanuel Macron à ses côtés, projeté en fond sur sa gauche. Lundi 6 mai, la cheffe de file des centristes français, Valérie Hayer, a présenté son programme aux journalistes. La liste “Besoin d’Europe” défendra 48 […]

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L'essentiel en France

Un programme et une liste pour Renaissance

C’est leur projet. Les drapeaux européens et français sur sa droite, le visage d’Emmanuel Macron à ses côtés, projeté en fond sur sa gauche. Lundi 6 mai, la cheffe de file des centristes français, Valérie Hayer, a présenté son programme aux journalistes. La liste “Besoin d’Europe” défendra 48 propositions durant cette campagne. Autant de mesures qui sont “les meilleures pour lutter contre les risques sécuritaire et migratoire, les risques climatique et économique, et les risques sur nos valeurs”, a défendu celle qui préside aussi le groupe libéral Renew au Parlement européen.

3 priorités. Comme premier combat, la liste de la majorité présidentielle entend “faire de l’Europe une puissance forte, sûre et indépendante”. Valérie Hayer et ses colistiers veulent créer un fonds de soutien aux industries de défense et mobiliser 100 milliards d’euros dans ce domaine. La seconde bataille des macronistes : “faire de l’Europe une puissance écologique, économique et sociale”. Un “plan Europe 2030” de 1 000 milliards financé par un emprunt commun doit par exemple permettre de développer l’énergie nucléaire, la production de vaccins ou encore les véhicules propres. Enfin, la majorité présidentielle compte “défendre le modèle européen et nos valeurs”, ce qui passe par l’inscription de l’IVG dans la Charte européenne des droits fondamentaux ou une majorité numérique à 15 ans sur les réseaux sociaux.

Liste bouclée. Comme ses concurrentes, la liste “Besoin d’Europe” s’appuiera sur 81 candidats, dont on connaît désormais tous les noms depuis ce mardi. Juste derrière Valérie Hayer, on retrouve surtout des eurodéputés sortants : l’ancien journaliste Bernard Guetta (2e position), actif sur les questions diplomatiques, et la spécialiste du commerce international et de l’emploi, Marie-Pierre Vedrenne (3e). La présence à la quatrième place du président de la commission de l’Environnement au Parlement européen, Pascal Canfin, marque le soutien renouvelé des macronistes au Pacte vert. Toujours sur cette liste, suivent la cheffe de la sous-commission Sécurité et défense, Nathalie Loiseau (5e) et Sandro Gozi (6e), responsable des questions institutionnelles pour son groupe. Enfin, les ténors de la majorité ferment la marche à des positions inéligibles, avec la présence du patron du MoDem François Bayrou (78e), des anciens Premiers ministres Edouard Philippe (76e) et Elisabeth Borne (81e), ainsi que celle du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné (80e).

L’extrême droite lève le voile sur ses candidats

Deux listes. La semaine passée, Reconquête et le Rassemblement national ont dévoilé les noms des candidats figurant en haut de leur liste respective pour les élections européennes du 9 juin. Les trombinoscopes diffèrent à certains égards, le RN entendant notamment renforcer sa “normalisation” en investissant des personnalités plus consensuelles, quand Reconquête mise sur des candidats polémiques, pour certains hérauts de la “fachosphère”. Mais les mouvances nationalistes, voire d’ultra-droite, n’en demeurent pas moins très bien représentées dans les deux cas.

Ingrédients. En marge de son traditionnel rassemblement du 1er mai, le parti à la flamme a annoncé l’identité de ses 35 premiers candidats. Un savant mélange de continuité, avec l’investiture de 10 eurodéputés sortants, de renouvellement, avec la présence de nombreux élus locaux, et d’ouverture, en positionnant des néophytes de la politique à des places éligibles. Derrière le trio de tête Jordan Bardella - Malika Sorel - Fabrice Leggeri, annoncé depuis des semaines, on retrouve notamment le directeur général du RN Gilles Pennelle au 15e rang, le maire de Beaucaire (Gard) Julien Sanchez en 17e position, ou encore le chef du Rassemblement national de la Jeunesse, Pierre-Romain Thionnet, en 23e place.

En famille. Chez Reconquête, on se cantonne pour l’instant aux 12 premiers noms (au moment de l’envoi de votre newsletter, le parti dévoile ses autres candidats). Là aussi, les investitures de Marion Maréchal, tête de liste, Guillaume Peltier (2e) et le sortant Nicolas Bay (4e), étaient connues depuis des semaines. Sarah Knafo, conseillère politique et compagne d’Eric Zemmour, fondateur du parti, vient s’intercaler entre eux au 3e rang. La présidente du Mouvement conservateur, Laurence Trochu, arrive ensuite (5e), devant le président de Génération Z, Stanislas Rigault (6e). Deux figures, connues pour leurs récurrentes sorties polémiques sur les réseaux sociaux et dans les médias, suivent après : Jean Messiha (8e) et le cofondateur de Génération identitaire, Damien Rieu (12e).

Dans le reste de l’actu en France

Dimanche, pour la première fois depuis le début de la campagne, le chef de file du RN, Jordan Bardella, a accepté de débattre avec ses principaux concurrents. Réunis lors d’un “Grand Jury” spécial organisé par RTL, Le Figaro, Paris Première et M6, les leaders des sept premières listes dans les sondages ont débattu, deux heures durant, au rythme de quatre thèmes centraux : la défense européenne, le défi écologique, l’immigration et la guerre économique face à la Chine et aux Etats-Unis. Une confrontation à revoir ici.

Depuis ce lundi, 9 heures, les candidats peuvent officiellement déclarer la participation de leur liste aux élections européennes de 2024 en la déposant auprès du ministère de l’Intérieur. Certains partis s’y sont pris dès ce début de semaine, à l’image des socialistes, des insoumis ou encore de Lutte ouvrière. Une étape obligatoire pour espérer concourir au scrutin du 9 juin. La période de dépôt des listes s’étend jusqu’au vendredi 17 mai à 18 heures. Tous les détails sont à retrouver dans notre article.

Présidente de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen au cours de la mandature qui s’achève, Nathalie Loiseau (Renew Europe) se verrait bien conserver cette fonction, indique Politico. Et ce même si cette sous-commission pourrait changer de stature et devenir une commission à part entière, également en charge de l’industrie de l’armement et de la lutte contre les ingérences étrangères. Pour le média européen, que la France tienne à cette présidence est logique compte tenu de son rang de première puissance militaire européenne.

La tête de liste Renaissance, Valérie Hayer, et ses colistiers se voient amputés de temps d’antenne au profit du chef de l’Etat. L’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a indiqué jeudi que le discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne sur l’Europe devrait être intégralement décompté du temps de parole pour le camp présidentiel par les médias audiovisuels qui l’ont retransmis.

Manon Aubry accélère. A moins de cinq semaines du scrutin et alors que les projecteurs étaient braqués depuis plusieurs jours sur sa colistière et visage de la cause palestinienne, Rima Hassan, la tête de liste insoumise entend relancer sa campagne. Au programme notamment, deux grands meetings avec des figures de LFI. Un premier lundi 13 mai à Amiens en présence du député François Ruffin, puis un autre le samedi 25 mai à Paris, cette fois-ci aux côtés du leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon.

Le Centre jette l’éponge. Unis sous bannière commune, le maire divers droite de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, et le sénateur du Tarn, Philippe Folliot, renoncent finalement à présenter une liste aux élections européennes. Dans les différents sondages, leur candidature était créditée au mieux de 0,5 % d’intentions de vote. Les deux élus ambitionnent toutefois d’unir leurs formations politiques respectives, Territoires en mouvement et l’Alliance centriste, pour de futurs combats.

L'essentiel en Europe

Les candidats espagnols sur la ligne de départ

Girl power. En Espagne, les élections européennes sont surtout une affaire de femmes. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, gauche) au pouvoir et le Parti populaire (PP, droite) ont dévoilé la semaine dernière leurs listes de candidats pour le scrutin qui se tiendra le 9 juin dans le pays. Les deux principales formations ibériques ont comme point commun d’avoir décidé de mettre en avant des figures féminines de leur camp pour mener campagne.

Figures. Le PSOE a confié la tête de sa liste à Teresa Ribera, troisième vice-présidente du gouvernement socialiste et ministre de la Transition écologique depuis 2018. Sa dauphine est une figure du Parlement européen, en la personne d’Iratxe García Pérez, eurodéputée depuis 2004 et présidente du groupe des socialistes et démocrates (S&D) à Strasbourg. La liste du PSOE fait la part belle aux sortants, puisque 13 des 21 eurodéputés élus en 2019 sont investis candidats, quasiment tous en positions éligibles.

La droite en forme. Côté Parti populaire, c’est l’eurodéputée Dolors Montserrat, vice-présidente du groupe PPE au Parlement européen et ancienne ministre de la Santé espagnole, qui a été intronisée cheffe de file. Elle forme avec ses deux colistières suivantes (Carmen Crespo et Alma Ezcurra, élues régionales de l’autre côté des Pyrénées) un trio féminin qui entend infliger une déroute électorale aux socialistes au pouvoir. Tous les sondages donnent le Parti populaire victorieux, remportant environ 25 des 61 sièges dont bénéficiera l’Espagne à l’issue du scrutin, tandis que le PSOE en récolterait 18. Derrière, les nationalistes de Vox et la coalition de gauche Sumar pourraient envoyer 6 élus chacun à Strasbourg. Les sièges restants seraient répartis entre des listes candidates à faibles scores.

Dans le reste de l’actu en Europe

L’affaire secoue l’Allemagne. L’eurodéputé et candidat Matthias Ecke a été sévèrement agressé vendredi alors qu’il collait des affiches de campagne, à Dresde. Rétabli après un passage à l’hôpital, le socialiste a reçu de nombreux messages de soutien des quatre coins du continent. Plusieurs jeunes hommes sont suspectés par les autorités, dont au moins un se classe à l’extrême droite.

Toujours en Allemagne, les chrétiens-démocrates de la CDU viseraient une coalition avec les socialistes et les centristes au Parlement européen pour soutenir leur candidate à la présidence de la Commission, Ursula von der Leyen, fait savoir Euractiv. De leur côté, les socialistes européens ont signé samedi une déclaration commune promettant de ne jamais former d’alliance avec les deux groupes d’extrême droite (CRE et ID).

Plus petit pays de l’Union européenne, Malte compte 39 candidats, pour 6 sièges, dont la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

Direction l’est du continent, où des figures historiques ne se représentent pas. Certains eurodéputés polonais arrivés sur les bancs de l’hémicycle en même temps que la Pologne faisait son entrée dans l’UE en 2004 raccrochent le costume, 20 ans après leur première élection. Le conservateur Jerzy Buzek fait ainsi ses adieux au Parlement européen, qu’il avait présidé entre 2009 et 2012.

Elle aussi est arrivée dans l’UE en 2004. En Hongrie, le challenger du Premier ministre nationaliste Viktor Orbán a tenu un grand rassemblement antigouvernemental dimanche. On reste en Europe orientale. Selon un sondage local en Roumanie, l’alliance entre les socialistes et les libéraux-conservateurs arriverait largement en tête à Bucarest, enregistrant 48 % des intentions de vote. La coalition de centre droit se classerait en seconde position dans la capitale (24 %), devant l’extrême droite (10 %). Un symbole de l’écart qui sépare le monde urbain des campagnes : à l’échelle du pays, les nationalistes arriveraient plutôt en seconde position. On vous parlait de la situation en Roumanie dans la 5e édition de notre newsletter.

Les sondages en France
Les sondages en France - 7 mai 2024

A l’approche du scrutin, les tendances des intentions de vote se cristallisent pour les différentes listes. Les moyennes du RN (31,6 %), de la majorité présidentielle (16,1 %) et du PS-Place publique (13,1 %) ne varient qu’à la marge par rapport à la semaine dernière.

LFI, en revanche, remonte, passant de 7,4 % d’intentions de vote en moyenne la semaine dernière, à 8,2 % désormais. Chemin inverse pour Les Ecologistes, donnés à 7,3 % lors du dernier point hebdomadaire, contre 6,6 % aujourd’hui. Les Républicains (7,4 %) et Reconquête (5,8 %) restent, eux, stables.


Agenda

  • Mardi 7 mai, 18h30 : meeting de Jordan Bardella (RN) à la salle L’Agora à Saint-Avold (Moselle).
  • Mardi 7 mai, 19 heures : meeting de Valérie Hayer (Renaissance) à la Maison de la Mutualité à Paris (5e arrondissement).
  • Jeudi 9 mai : Journée de l’Europe. Illumination de bâtiments emblématiques dans les Etats membres pour promouvoir les élections européennes de juin.
  • Vendredi 10 mai, 19h30 : réunion publique de Marion Maréchal (Reconquête) à la Halle au Beurre de Forges-les-Eaux (Seine-Maritime).
  • Lundi 13 mai, 18 heures : meeting de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) au Pavillon de Buxerolles à Limoges (Haute-Vienne).
  • Lundi 13 mai, 19 heures : meeting de Manon Aubry (LFI) au Mégacité d’Amiens (Somme).
  • Mardi 14 mai, 19 heures : meeting de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) à la salle Louis Aragon de Camon (Somme).
L'image de la semaine
Affiche du film "Une affaire de principe"
Affiche du film “Une affaire de principe”.

Peu nombreux sont les eurodéputés à avoir eu l’honneur d’être incarnés au cinéma. Elu au Parlement européen de 2009 à 2019, José Bové fait désormais partie de ce cercle très restreint. Dans Une affaire de principe, sorti le 1er mai, l’acteur belge Bouli Lanners se pare en effet de la moustache et de la pipe du célèbre parlementaire.

Tourné en partie dans les couloirs de l’hémicycle strasbourgeois, le film retrace l’enquête menée par des eurodéputés écologistes, dont José Bové, après la démission du commissaire européen à la Santé John Dalli en 2012. Soupçonné de corruption liée à l’industrie du tabac, le Maltais était pourtant très impliqué dans la lutte contre le tabagisme.

A quelques semaines des élections européennes, le film donne une image courageuse de l’action des eurodéputés et de leurs équipes, à l’instar de Fabrice, l’assistant parlementaire interprété par Thomas VDB. De nombreuses scènes permettent aussi de faire un peu de pédagogie sur le fonctionnement de l’institution. Ainsi, on découvre au fil des du récit les rouages du Parlement européen, en même temps que Clémence, une jeune stagiaire incarnée par Céleste Brunnquell.

La phrase de la semaine
Marie Toussaint Les signaux environnementaux et climatiques sont au rouge

Tirée de la préface du programme des écologistes dévoilé il y a quelques jours, notre phrase de la semaine est signée Marie Toussaint. La tête de liste EELV porte un programme de plus de 170 pages, construit autour de 9 chapitres “pour un Etat providence écologique européen”.

Elle propose par exemple “un droit de veto social européen”, selon lequel toute nouvelle législation de l’UE devra faire l’objet d’une étude de son impact sur les plus pauvres. Les écologistes veulent aussi un “Fonds de souveraineté écologique” adossé à la Banque européenne d’investissement (BEI) afin de prendre le contrôle des entreprises fossiles les plus polluantes. Ils proposent par ailleurs de verdir la politique agricole commune (PAC) et d’atteindre 100 % d’énergies renouvelables en 2040.

Les Verts souhaitent adopter une directive européenne anti‐discrimination pour lutter contre toutes les formes de ségrégation, dont celles fondées sur le handicap et le racisme, mais aussi rouvrir le dossier du Pacte asile et migration pour renforcer la solidarité d’accueil entre les Etats membres. Côté institutions, Marie Toussaint et ses colistiers entendent mettre fin à la règle de l’unanimité des Etats membres au Conseil de l’UE, notamment dans les affaires fiscales, et donner un droit d’initiative législative aux eurodéputés, aujourd’hui réservé à la Commission européenne.

Le chiffre de la semaine

1 sur 4

Un député européen sur quatre a déclaré une activité rémunérée en dehors de son indemnité parlementaire lors de la législature 2019-2024. C’est l’un des principaux enseignements du rapport de l’ONG Transparency International UE, publié lundi, qui s’appuie sur les déclarations d’intérêts publiques que ces élus sont obligés de remplir et de transmettre au Parlement européen.

Au total, les revenus annexes générés par l’ensemble des eurodéputés représente environ 8,7 millions d’euros par an. Parmi les dix parlementaires qui récoltent le plus de revenus en parallèle de leur mandat, on retrouve en 2e position Jérôme Rivière, ancien élu du RN qui siège aujourd’hui parmi les non-inscrits. Il a perçu 220 000 euros par an au cours de ses cinq années de mandat, comme dirigeant d’entreprises. 8e de la liste, Geoffroy Didier (LR, PPE) a quant à lui gagné près de 115 000 euros par an en travaillant pour le compte du cabinet d’avocats CARLARA, en parallèle de son mandat d’eurodéputé.

Pour rappel, l’exercice de fonctions ou de professions annexes est légalement compatible avec le mandat de député européen. Durant la législature, tous les eurodéputés gagnent une indemnité d’environ 10 000 euros brut mensuels, donc avant impôts, “en tant que représentants des citoyens européens”, note pour sa part Transparency International UE. “Pourtant, une grande majorité d’entre eux consacrent encore du temps à des emplois annexes, qu’ils soient rémunérés ou non”. Une situation qui “brouille les frontières entre intérêts personnels et priorités politiques”, dénonce l’ONG. A noter également, depuis le scandale du Qatargate, il est interdit pour les eurodéputés de s’engager dans “des activités de lobbying rémunérées qui sont en relation directe avec le processus décisionnel de l’Union”.

Le mot de la semaine

Journée de l’Europe

Cette année, le 9 mai est férié à l’occasion de l’Ascension. Mais depuis 1985, cette date est également l’occasion de célébrer la Journée de l’Europe.

Pour mieux en saisir l’origine, il faut remonter au 9 mai 1950. Le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman prononce alors un célèbre discours. Il propose de mettre en commun sous une autorité supranationale les productions française et allemande de charbon et d’acier. Ce projet donnera naissance l’année suivante à la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), l’ancêtre de l’Union européenne.

En 1985, les dirigeants européens font du 9 mai la Journée de l’Europe. Depuis, cette date est l’occasion chaque année d’évoquer l’Union européenne, ses réalisations et ses valeurs à travers de nombreuses festivités. Cette année, à l’approche des élections européennes, plus de 60 villes à travers l’Europe illumineront certains de leurs monuments aux couleurs du drapeau européen. A la tombée de la nuit, le Colisée à Rome, la Grand-Place à Bruxelles ou encore l’Arc de Triomphe à Paris se pareront de jaune et de bleu.

 [Quiz] Connaissez-vous… les groupes politiques dans lesquels siègent les eurodéputés français ?

Si les députés européens sont généralement affiliés à des partis politiques dans leur pays, au Parlement européen, ils siègent au sein de groupes politiques transnationaux, regroupant des élus de différentes nationalités.

De La Gauche à Renew Europe en passant par les deux principaux, le Parti populaire européen (PPE) et l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) : saurez-vous indiquer dans quel groupe politique siège chaque eurodéputé français ? Testez vos connaissances avec notre quiz, ici.

Et découvrez ici tous nos autres quiz pour mesurer vos connaissances sur l’Union européenne.

En musique

Un classique pour terminer cette semaine. Ce 7 mai marque le 200e anniversaire de la célèbre symphonie n°9 de Beethoven. On vous propose d’écouter sa conclusion, “L’Ode à la joie”, devenue depuis l’hymne européen.


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