Parée d’une programmation prometteuse, la 82e édition du festival commence en beauté avec des films passionnés par le thème de la création, du «Frankenstein» de Guillermo del Toro à «A pied d’œuvre» de Valérie Donzelli, et révèle le brillant «Cover-Up» de Laura Poitras et Mark Obenhaus.

L’ancien conseiller de Rima Abdul Malak avait été nommé à la tête des deux hauts lieux de l’impressionnisme en avril 2024. Il avait 58 ans.

Les éditions Agullo ont réuni neuf nouvelles noires d’autrices et auteurs réputés dans leur pays (Syrie, Bulgarie, République tchèque, Turquie, Sri Lanka, Géorgie, Danemark, Portugal, Grèce) pour un résultat formidable.

Dans son nouveau one-man-show, «Panicked», l’humoriste américain fait l’effet d’une icône ronchonne et ringarde du divertissement engagé, mais dans une sincérité et une angoisse qui le rendent encore précieux.

Parce que ça va mieux en le disant, tour d’horizon des groupes de parole.

Perdus au multiplex, hagards à la librairie, déboussolés devant les plateformes de streaming… Vous ne savez que voir, lire, écouter, faire en cette fin de semaine ? La team Culture vous donne quelques conseils.

Chaque week-end, la web radio de «Tsugi» accompagne le cahier musique de «Libération»

Pour la première fois en Europe, le Cartoonmuseum met à l’honneur l’autrice américaine, monument de la BD autobiographique connue pour «Fun Home» et «Gouines à suivre». Une rétrospective passionnante, entre extraits de planches hilarantes et militantes.

Le second album du Marocain Abdellah M. Hassak concasse les sons d’Afrique avec une énergie communicative.

Dans les ruines de l’enclave palestinienne, le romancier fait se rencontrer un photographe français et «un vieux libraire accroché encore à ses bouquins».

Un duo mère-fille enlevé et l’antagonisme entre les mœurs de Paris et Marseille dans un premier roman déjà très remarqué.

Le quatrième album du groupe australien est un joyeux chaos qui trouve son écho dans cette pochette franchement délirante. Mais c’est quoi ces monstres ? Gareth Liddiard, chanteur et guitariste, nous livre ses explications.

Des manuscrits «rapiécés», des lettres de plomb, des yeux «éteints allumés», des coefficients, un hommage à Eddie Murphy, des cassettes audio, une décapotable rose vif et Marx «vert».

Une entreprise française déterre l’écrivain pour en faire un chasseur de serial killer. Avec l’aide, en préproduction, de l’intelligence artificielle, dont les usages pénètrent le secteur quitte à fragiliser certains emplois.

L’institution parisienne ressort les films du premier cinéaste primé de l’oscar du meilleur film pour «les Ailes» en 1929. Une œuvre éclectique, du western au drame social, marquée par un style nerveux, réaliste, et une maîtrise de l’action sans temps mort.

Installée en France depuis plusieurs années, l’autrice-compositrice-interprète marocaine a reporté la sortie de son second album «Family», en raison du non-renouvellement de son titre de séjour, assorti d’une obligation de quitter le territoire.

Dans «Tovaangar», l’écrivaine fait exploser le carcan cimenté de la rivière de Los Angeles et cheminer un trio le long de son cours libéré. Il traverse des paysages luxuriants, entre en relation avec une large variété de plantes et d’animaux dans un paradis du vivant où les barrages ne sont plus que des vestiges. Rencontre avec la romancière dans les Pyrénées.

Le héros du premier roman de l’auteur bulgare né en 1986 est un petit garçon qui grâce à une imagination jamais en sommeil fabrique des rêves.

Plusieurs contenus institutionnels relatifs au déplacement de l’œuvre millénaire ont été rendus inaccessibles, alors que son prêt au British Museum, voulu par l’Elysée, suscite la polémique.

Aujourd’hui, les artistes privilégient l’ultra proximité avec leur public. Une stratégie de communication efficace en termes de ventes d’albums et de places de concert.

Le protagoniste de «Paul prend la forme d’une fille mortelle» est un polysexuel, qui a le pouvoir de se transformer à volonté.

Femmes réfugiées dans les années 80, monde ouvrier américain, campagne chinoise… Le Centre d’art GwinZegal de Guingamp rend un précieux hommage à trois décennies de l’œuvre intime et engagée de la photographe néerlandaise disparue en 2024.

Dans «Quatre jours sans ma mère», premier roman, une cité fictive de banlieue, baptisée la Caverne, voit le désarroi puis la renaissance d’un Tanguy franco-tunisien.

Disponible ce vendredi 29 août sur la plateforme Mubi, le documentaire du chef cuisinier Eddie Huang raconte, dans un registre revanchard un poil irritant, l’accablante chute de l’empire médiatique canadien «Vice».

Le premier roman de la comédienne, pensionnaire de la Comédie-Française, commence par un portrait muqueux de la jeunesse et des amitiés troubles.