Interrogé pendant plus de 9 heures par la cour d'assises spéciale de Paris, ce 20 novembre, Azim Epsirkhanov a raconté sa « journée banale entre potes » avec le tueur la veille du jour où celui-ci décapitera Samuel Paty. Éloquent et habile, ce Tchétchène de 23 ans, jugé pour « complicité » de crime terroriste, a clamé, assez convaincant, son innocence, jurant n'avoir rien vu venir quand bien même il l'avait véhiculé et aidé à rechercher une arme. Pouvait-il ignorer qu'Abdoullakh Anzorov allait s’en prendre au professeur ?
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Interrogé pendant plus de 9 heures par la cour d'assises spéciale de Paris, ce 20 novembre, Azim Epsirkhanov a raconté sa « journée banale entre potes » avec le tueur la veille du jour où celui-ci décapitera Samuel Paty. Éloquent et habile, ce Tchétchène de 23 ans, jugé pour « complicité » de crime terroriste, a clamé, assez convaincant, son innocence, jurant n'avoir rien vu venir quand bien même il l'avait véhiculé et aidé à rechercher une arme. Pouvait-il ignorer qu'Abdoullakh Anzorov allait s’en prendre au professeur ?