15.10.2025 à 12:29
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« En 2021, près de 6 milliards d'euros ont été versés par l'Assurance maladie aux sociétés privées fabriquant des médicaments contre le cancer — et bien souvent, en parallèle, des pesticides et produits chimiques. » C'est l'un des constats dénoncés par les tracts des cinq militantes du collectif Cancer Colère, rencontrées par Reporterre face à l'Institut Curie spécialisé en oncologie, à Paris.
Médiatisé cet été du fait de la colère exprimée par sa fondatrice Fleur Breteau au balcon de (…)
« En 2021, près de 6 milliards d'euros ont été versés par l'Assurance maladie aux sociétés privées fabriquant des médicaments contre le cancer — et bien souvent, en parallèle, des pesticides et produits chimiques. » C'est l'un des constats dénoncés par les tracts des cinq militantes du collectif Cancer Colère, rencontrées par Reporterre face à l'Institut Curie spécialisé en oncologie, à Paris.
Médiatisé cet été du fait de la colère exprimée par sa fondatrice Fleur Breteau au balcon de l'Assemblée à la suite du vote de la loi Duplomb, ce collectif rassemble « des malades, et ex-malades, fatigués que seuls le tabagisme et l'alcoolisme soient jugés coupables alors même que les études scientifiques montrant la corrélation entre les cancers et exposition aux pesticides se multiplient. »
Dans ce reportage, les cinq militantes dénoncent cette fois une initiative qui parait positive de prime abord : la campagne « Octobre rose » contre le cancer du sein, co-créée en 1985 aux Etats-Unis par un géant de l'industrie chimique. Selon Julie, militante de Cancer Colère, cette « précieuse » campagne « regorge d'angles morts. Elle multiplie les injonctions culpabilisatrices, notamment à la féminité, et met uniquement l'accent sur les comportements individuels. Pas un mot n'est consacré aux causes structurelles du cancer. » Les passantes citées par Reporterre semblent réceptives à ce discours.
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