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26.11.2025 à 17:21
26.11.2025 à 17:21
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26.11.2025 à 14:26
« Après avoir constaté la mauvaise qualité des données utilisées pour soi-disant entraîner le modèle, j'ai compris qu'il était absolument impossible de l'entraîner correctement ainsi. » L'homme qui parle s'occupe d'évaluer les systèmes d'IA pour Google. Il contrôle le travail de personnes précarisées, basées aux quatre coins du monde, payées pour vérifier si l'intelligence artificielle fonctionne bien — si la réponse générée par IA dans les résultats d'une recherche Google correspond à la (…)
- Économie et social / Monde, Anglais, Travail, Numérique
« Après avoir constaté la mauvaise qualité des données utilisées pour soi-disant entraîner le modèle, j'ai compris qu'il était absolument impossible de l'entraîner correctement ainsi. » L'homme qui parle s'occupe d'évaluer les systèmes d'IA pour Google. Il contrôle le travail de personnes précarisées, basées aux quatre coins du monde, payées pour vérifier si l'intelligence artificielle fonctionne bien — si la réponse générée par IA dans les résultats d'une recherche Google correspond à la réalité, par exemple.
C'est parce qu'il sait exactement comment les IA sont entraînées que le salarié de Google interrogé par le Guardian a « conseillé à tous les membres de [sa] famille et à tous [ses] amis de ne pas acheter de nouveaux téléphones intégrant l'IA, de résister autant que possible aux mises à jour automatiques qui ajoutent l'intégration de l'IA, et de ne rien révéler de personnel à l'IA ».
Comme lui, une douzaine de personnes qui travaillent pour évaluer les modèles d'IA comme Gemini (Google) ou Grok (X), racontent au journal britannique qu'elles déconseillent fortement à leurs proches de les utiliser. Pourquoi ? Parce qu'elles voient bien que leurs conditions de travail ne leur permettent pas de participer à un modèle d'IA de qualité.
« On attend de nous que nous contribuions à améliorer le modèle, mais on nous donne souvent des instructions vagues ou incomplètes, une formation minimale et des délais irréalistes pour accomplir nos tâches », raconte Hansen, qui travaille depuis 2010 dans le secteur. Un travailleur résume cette situation par l'expression « garbage in, garbage out » : si l'on entre des données erronées, on obtient des résultats erronés. Alors, disent-ils tous, mieux vaut se passer des IA au quotidien.
26.11.2025 à 12:23
« Les accords migratoires sont de plus en plus présentés comme la solution au problème des réfugiés en Europe : nous payons des pays hors des frontières de l'Union européenne pour empêcher l'arrivée de réfugiés et de migrants, écrit De Groene Amsterdammer. Les conséquences directes de cette politique sont généralement invisibles ; elles sont, de toute façon, lointaines. »
Parmi celles et ceux qui payent le prix fort de cette politique migratoire, il y a des enfants. Le média néerlandais (…)
« Les accords migratoires sont de plus en plus présentés comme la solution au problème des réfugiés en Europe : nous payons des pays hors des frontières de l'Union européenne pour empêcher l'arrivée de réfugiés et de migrants, écrit De Groene Amsterdammer. Les conséquences directes de cette politique sont généralement invisibles ; elles sont, de toute façon, lointaines. »
Parmi celles et ceux qui payent le prix fort de cette politique migratoire, il y a des enfants. Le média néerlandais se base sur le dernier rapport de l'ONG Save The Children pour montrer une réalité moins abstraite que les discours. Ainsi, sur la route pour rejoindre l'Europe, « les enfants soudanais non accompagnés sont confrontés à une spirale de violence et de traumatismes ».
« D'abord au Soudan, puis en Égypte, en Libye et enfin en Europe, détaille l'hebdomadaire. Faute de voies sûres et régulières permettant aux réfugiés de rejoindre l'Europe, les enfants sont eux aussi contraints de voyager avec des trafiquants d'êtres humains et exposés à la traite, à l'exploitation, au travail forcé et aux violences physiques, psychologiques et sexuelles. »
À toutes les étapes du trajet, ces enfants partis seuls ou qui ont été séparés de leurs familles ne sont jamais en sécurité. En Égypte, ils risquent d'être arrêtés par les autorités et renvoyés au Soudan. « Même la carte de réfugié de l'ONU ne protège plus. Cette politique est inextricablement liée à l'accord migratoire conclu entre l'UE et le président égyptien Al-Sissi », constate le média indépendant.
Alors, beaucoup décident de rejoindre l'Europe par la Grèce, en passant par la Libye, où « les réfugiés sont à la merci des atrocités et des extorsions perpétrées par diverses milices ». Une fois en Europe, ces enfants font face au risque d'être victime de trafic d'être humains. « Au sein de l'UE, sous couvert de dissuasion et de protection, même les droits de l'enfant sont sacrifiés. »
26.11.2025 à 12:16
26.11.2025 à 12:16
26.11.2025 à 12:16
La version de la police perd toute crédibilité face aux preuves révélées par Le Canard enchaîné . L'hebdomadaire satirique raconte les coulisses d'une récente séquence médiatique : le 14 novembre dernier, un policier tire sur un homme armé d'un couteau pour le neutraliser, alors qu'il menace les agents dans la gare Montparnasse, à Paris. Les médias relaient l'info sans plus d'élements, présentant l'affaire comme un fait divers presque banal. À un détail près : « dans la confusion, un (…)
- Société / Île-de-France, Justice, Police
La version de la police perd toute crédibilité face aux preuves révélées par Le Canard enchaîné . L'hebdomadaire satirique raconte les coulisses d'une récente séquence médiatique : le 14 novembre dernier, un policier tire sur un homme armé d'un couteau pour le neutraliser, alors qu'il menace les agents dans la gare Montparnasse, à Paris. Les médias relaient l'info sans plus d'élements, présentant l'affaire comme un fait divers presque banal. À un détail près : « dans la confusion, un passager prend une autre balle dans le pied. La faute à pas de chance ? Pas tout à fait », répond le palmipède.
Avec cette enquête, le journal indépendant complète le récit officiel en s'appuyant sur les déclarations de la victime collatérale, « Bertrand », qui témoigne anonymement. À partir de ses dires et des images de la caméra-piéton de l'agent tireur, on découvre que le suspect n'a menacé que sa propre vie, qu'il était déjà entouré d'une demi-douzaine de policiers au moment du tir, et que le mitrailleur « a raté sa cible à moins de 3 mètres… » Et lorsqu'on lit que les forces de l'ordre avaient été prévenues de l'arrivée du suspect une demi-heure à l'avance, l'histoire ressemble bien plus à une bavure qu'à de la légitime défense. Pas de quoi déstabiliser la police : elle reproche à Bertrand « d'avoir fait preuve d'imprudence en stationnant au milieu du champ de tir. »
26.11.2025 à 12:16
26.11.2025 à 12:16
26.11.2025 à 12:16
Il y a une certaine ironie dans le fait d'avoir sélectionné ici cet article de L'âge de faire . La contradiction saute d'ailleurs aux yeux dès la première phrase, qui dévoile son sujet : « Vous qui tenez ce journal entre les mains, pensez-vous être un dinosaure ? »
Dans cette chronique, le mensuel (principalement) papier revient sur les « deux dernières décennies [de] déferlante numérique » dans le monde de la presse. Tout en soulignant que la mort annoncée de ce support « coupeur (…)
Il y a une certaine ironie dans le fait d'avoir sélectionné ici cet article de L'âge de faire . La contradiction saute d'ailleurs aux yeux dès la première phrase, qui dévoile son sujet : « Vous qui tenez ce journal entre les mains, pensez-vous être un dinosaure ? »
Dans cette chronique, le mensuel (principalement) papier revient sur les « deux dernières décennies [de] déferlante numérique » dans le monde de la presse. Tout en soulignant que la mort annoncée de ce support « coupeur d'arbres [...] au profit du fringant numérique tout beau tout propre » n'a pas eu lieu.
Pour l'expliquer, le média rappelle l'impact écologique finalement assez similaire des formats de publication : si on ne fait « pas de journal sans couper d'arbre, [...] on ne fait pas non plus de numérique sans creuser de mines » de terres rares, nécessaires à la production des microprocesseurs de nos smartphones et ordinateurs. « Un journal en ligne, surtout s'il ne propose que de l'écrit et des photos – sans vidéos, donc – peut être relativement sobre, mais il n'en est pas moins conditionné à [...] l'une des industries les plus polluantes au monde. »
Malgré tout, la rédaction défend sa préférence personnelle pour le papier, « moins dévastateur » et « qui n'a pas besoin de batterie pour être lu ». Et pourtant : cet article vantant le plaisir de la gazette, dont les pages se tournent avec les doigts, existe aussi en format audio lu par une journaliste de L'âge de faire... À écouter en exclusivité sur le web ! Décidément, rien n'est simple avec la presse du XXIe siècle.
26.11.2025 à 12:16
26.11.2025 à 10:22
26.11.2025 à 09:16
26.11.2025 à 09:16
26.11.2025 à 09:16
26.11.2025 à 08:44
25.11.2025 à 12:59
C'est une petite révolution pour l'Union européenne. Ce mardi 25 novembre, la Cour de justice de l'UE basée à Luxembourg « a rendu un arrêt historique stipulant que la Pologne doit reconnaître les mariages homosexuels contractés à l'étranger », résume le média polonais OKO.press. Selon la Cour, les 27 États-membres doivent ainsi respecter la liberté de circulation dans l'UE et les droits acquis par les citoyens au sein cette Union, même dans les pays qui ne les reconnaissent pas. (…)
- Société / Polonais, Discriminations, Genre, Justice, Union européenne, Bonnes nouvelles !
C'est une petite révolution pour l'Union européenne. Ce mardi 25 novembre, la Cour de justice de l'UE basée à Luxembourg « a rendu un arrêt historique stipulant que la Pologne doit reconnaître les mariages homosexuels contractés à l'étranger », résume le média polonais OKO.press. Selon la Cour, les 27 États-membres doivent ainsi respecter la liberté de circulation dans l'UE et les droits acquis par les citoyens au sein cette Union, même dans les pays qui ne les reconnaissent pas.
L'article analyse en détails les répercussions d'une telle décision pour la Pologne. Pour le couple à l'origine de l'affaire, d'abord : après avoir contesté en 2018 le refus de l'administration de reconnaître leur mariage en Allemagne plusieurs années auparavant, un citoyen Polonais et un binational Polono-allemand « recevront ainsi un document officiel orné d'un aigle », identique à celui des autres mariés polonais.
Au-delà d'un changement administratif obligatoire a minima, OKO.press souligne les nombreux dilemmes que l'État polonais devra trancher, « tels que l'héritage » ou le droit d'assurer son conjoint. Le média espère cela incitera la classe politique à soutenir un projet de loi à venir pour autoriser l'union civile des personnes de même sexe. Car, quelle que soit leur décision, « je ne doute pas qu'après ce jugement, nous assisterons à une augmentation des mariages homosexuels célébrés à l'étranger », estime l'avocat du couple devant la CJUE, Paweł Knut.
25.11.2025 à 12:59
25.11.2025 à 12:59
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25.11.2025 à 12:18
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25.11.2025 à 09:33
« Quand on parle du bio ça ricane. » Jeanne (le prénom a été anonymisé) est professeure dans un lycée agricole privé. Elle raconte à Splann ! l'ambiance générale pro agro-industrie dans l'établissement où elle enseigne. « Une élève cachait carrément que ses parents sont en agriculture bio et très actifs dans le réseau paysan ! » Pour comprendre ce dénigrement, le média indépendant breton s'est penché sur les fermes des lycées en Bretagne qui servent de support et de vitrine. De Fouesnant (…)
- Écologie / Bretagne, National, Agriculture, Biodiversité, Éducation
« Quand on parle du bio ça ricane. » Jeanne (le prénom a été anonymisé) est professeure dans un lycée agricole privé. Elle raconte à Splann ! l'ambiance générale pro agro-industrie dans l'établissement où elle enseigne. « Une élève cachait carrément que ses parents sont en agriculture bio et très actifs dans le réseau paysan ! » Pour comprendre ce dénigrement, le média indépendant breton s'est penché sur les fermes des lycées en Bretagne qui servent de support et de vitrine. De Fouesnant (Finistère) à Ploërmel (Morbihan), en passant par Pommerit (Côtes-d'Armor), les exploitations affichent la couleur : elles reposent toutes sur un système agricole intensif et conventionnel, de gros investissements et des volumes de production élevés.
Avec un tel tableau, difficile d'imaginer que l'agroécologie est inscrite dans le programme des lycées agricoles depuis 2014. Un plan, « Enseigner à produire autrement », avait alors été lancé par Stéphane Le Foll, alors ministre de l'Agriculture. Aujourd'hui, les établissements privés demeurent particulièrement à la traine, notamment dans la formation des enseignantes. « Il y a de grosses résistances de la profession à mettre en œuvre les dispositions que l'on préconise », déplore un ancien inspecteur de l'enseignement agricole. Or, le choix du modèle intensif n'est pas forcément rentable, rappelle Splann !. Sur 228 exploitations de lycées agricoles en France, seules 54 étaient à l'équilibre financier. Une seule exploitation bretonne en faisait partie.
25.11.2025 à 09:33
25.11.2025 à 09:33
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24.11.2025 à 12:25
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Une zone sans police. Le vieil idéal libertaire s'est concrétisé en un lieu : le quartier d'Exarchia, à Athènes, en Grèce. En décembre 2008, l'endroit se trouve à l'épicentre de la colère populaire, après « l'assassinat par un policier d'Alexandros Grigoropoulos, 15 ans », rappelle CQFD. L'événement marque un tournant, et, de la rage du peuple, naît une expérience inédite : durant la décennie suivante, « Exarchia est globalement déserté pas la police. Les flics savent que le niveau (…)
- Société / Grèce, Gauches, Police, Crime organisé
Une zone sans police. Le vieil idéal libertaire s'est concrétisé en un lieu : le quartier d'Exarchia, à Athènes, en Grèce. En décembre 2008, l'endroit se trouve à l'épicentre de la colère populaire, après « l'assassinat par un policier d'Alexandros Grigoropoulos, 15 ans », rappelle CQFD. L'événement marque un tournant, et, de la rage du peuple, naît une expérience inédite : durant la décennie suivante, « Exarchia est globalement déserté pas la police. Les flics savent que le niveau d'antagonisme sera élevé s'ils s'y aventurent en masse », explique le chercheur en sciences politiques Victor Collet, auteur d'un livre sur cette histoire, publié mi-octobre chez Agone.
« Ayant résidé sur place à de multiples reprises, de 2014 à 2021 », le chercheur indépendant raconte au journal comment ce quartier « délaissé par les plans d'urbanisme [...], un îlot de tranquillité à dix minutes à pied du Parlement », s'est peu à peu transformé en bulle autogestionnaire expérimentale. Les habitants y logent notamment des milliers de personnes exilées sans abri. Surtout, Victor Collet détaille tout autant le contexte historique et social lié à cet épisode démocratique que les dérives qui l'ont suivi : l'arrivée de la mafia, les écueils liés à la gestion de la sécurité publique, ou encore le « lissage du radicalisme » et la vente de « t-shirts ACAB [pour] hipsters fans de street-art ». Un récit passionné et sans œillères.
24.11.2025 à 12:25
« Si rien ne change, Téhéran pourrait bientôt être confrontée au "jour zéro", c'est-à-dire le moment où une municipalité n'est plus en mesure d'approvisionner ses habitants en eau potable et où les robinets se tarissent », avertit Grist . Le média spécialiste des questions environnementales s'appuie sur l'exemple de la capitale Iranienne, qui « n'a reçu aucune pluie depuis le début du mois de septembre, et où aucune précipitation n'est prévue dans un avenir proche ». Le président iranien a (…)
- Écologie / Anglais, Écologie, Inégalités, Iran
« Si rien ne change, Téhéran pourrait bientôt être confrontée au "jour zéro", c'est-à-dire le moment où une municipalité n'est plus en mesure d'approvisionner ses habitants en eau potable et où les robinets se tarissent », avertit Grist . Le média spécialiste des questions environnementales s'appuie sur l'exemple de la capitale Iranienne, qui « n'a reçu aucune pluie depuis le début du mois de septembre, et où aucune précipitation n'est prévue dans un avenir proche ». Le président iranien a même, il y a quelques jours, évoqué la possible évacuation de la ville – un scénario très impopulaire, que Grist juge « improbable ».
Le 22 novembre, jour de publication de l'article, les quelque 10 millions d'habitants de la capitale vivaient déjà avec des restrictions d'eau et des coupures entre minuit et cinq heures du matin. Or, tous ne sont pas égaux face à la crise, souligne le média américain : « Lorsque les robinets sont à sec, les Téhéranais les plus aisés achètent de l'eau minérale ou dépendent des camions-citernes, une option prohibitive pour beaucoup. Les autres doivent compter sur la charité, sous peine de mourir de soif. »
Quelles leçons tirer de cette situation extrême ? Il faut s'intéresser aux causes de cette crise, avance le site indépendant. L'Iran est d'abord un pays extrêmement vulnérable au changement climatique, avec 82 % de son territoire considéré comme aride ou semi-aride.
De plus, l'Iran connaît depuis des décennies une politique de l'eau fondée sur des mégaprojets qui ont « ignoré les principes fondamentaux de l'hydrologie et de l'équilibre écologique » dirigés par seulement quelques personnes – un chercheur parle d'une « mafia de l'eau ». Ajoutez à cela l'isolement du pays d'un point de vue géopolitique, et l'arrivée d'une crise hydrique de cette ampleur n'était qu'une question de temps.
« Téhéran rejoint ainsi de nombreuses autres villes qui ont frôlé le "jour zéro" [où les réserves d'eau d'une ville deviennent si basses qu'elles ne peuvent plus approvisionner les robinets], et ne sera certainement pas la dernière. São Paulo au Brésil et Le Cap en Afrique du Sud ont connu des crises similaires qui ont pris fin grâce à des précipitations. Téhéran pourrait toutefois ne pas avoir autant de chance en termes de prévisions météorologiques », conclut Grist.
24.11.2025 à 09:19
24.11.2025 à 09:19
24.11.2025 à 09:19
24.11.2025 à 09:19