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« En 2021, près de 6 milliards d'euros ont été versés par l'Assurance maladie aux sociétés privées fabriquant des médicaments contre le cancer — et bien souvent, en parallèle, des pesticides et produits chimiques. » C'est l'un des constats dénoncés par les tracts des cinq militantes du collectif Cancer Colère, rencontrées par Reporterre face à l'Institut Curie spécialisé en oncologie, à Paris.
Médiatisé cet été du fait de la colère exprimée par sa fondatrice Fleur Breteau au balcon de (…)
« En 2021, près de 6 milliards d'euros ont été versés par l'Assurance maladie aux sociétés privées fabriquant des médicaments contre le cancer — et bien souvent, en parallèle, des pesticides et produits chimiques. » C'est l'un des constats dénoncés par les tracts des cinq militantes du collectif Cancer Colère, rencontrées par Reporterre face à l'Institut Curie spécialisé en oncologie, à Paris.
Médiatisé cet été du fait de la colère exprimée par sa fondatrice Fleur Breteau au balcon de l'Assemblée à la suite du vote de la loi Duplomb, ce collectif rassemble « des malades, et ex-malades, fatigués que seuls le tabagisme et l'alcoolisme soient jugés coupables alors même que les études scientifiques montrant la corrélation entre les cancers et exposition aux pesticides se multiplient. »
Dans ce reportage, les cinq militantes dénoncent cette fois une initiative qui parait positive de prime abord : la campagne « Octobre rose » contre le cancer du sein, co-créée en 1985 aux Etats-Unis par un géant de l'industrie chimique. Selon Julie, militante de Cancer Colère, cette « précieuse » campagne « regorge d'angles morts. Elle multiplie les injonctions culpabilisatrices, notamment à la féminité, et met uniquement l'accent sur les comportements individuels. Pas un mot n'est consacré aux causes structurelles du cancer. » Les passantes citées par Reporterre semblent réceptives à ce discours.
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« Il y a des mouvements très à gauche, écolos, qui sont poreux à ces discours. Mais le plus marquant c'est le rapprochement avec l'extrême droite », explique Margot Brunet. Les discours dont parle la journaliste santé, ce sont ceux de la naturopathie. Dans son livre Naturopathie, l'imposture scientifique paru le 9 octobre (éditions Les Echappés), l'autrice rappelle que cette pseudo-science « repose sur des bases infondées » et mène à de nombreuses dérives.
C'est le procès d'un naturopathe (…)
« Il y a des mouvements très à gauche, écolos, qui sont poreux à ces discours. Mais le plus marquant c'est le rapprochement avec l'extrême droite », explique Margot Brunet. Les discours dont parle la journaliste santé, ce sont ceux de la naturopathie. Dans son livre Naturopathie, l'imposture scientifique paru le 9 octobre (éditions Les Echappés), l'autrice rappelle que cette pseudo-science « repose sur des bases infondées » et mène à de nombreuses dérives.
C'est le procès d'un naturopathe condamné pour exercice illégal de la médecine « qui a constitué le déclic pour une véritable enquête », confie-t-elle au média Made In Perpignan. Il « assénait un discours médical en toute impunité. […] On n'a pas le droit de dire que quand on jeûne ça assèche une tumeur. Je me suis rapidement rendu compte qu'un système de santé parallèle se créait. » Elle constate alors « une explosion de pratiques alternatives » associées à la promotion de formations, de stages, de vente de compléments alimentaires.
Au cœur de ses recherches figure notamment le youtubeur crudivoriste des Pyrénées-Orientales Thierry Casasnovas. Ayant fait l'objet de nombreux signalements auprès de la Miviludes, il s'est rapproché du mouvement d'ultradroite Egalité et Réconciliation d'Alain Soral. « Presque sans le vouloir, les Pyrénées-Orientales sont devenues un épicentre » sur fond de désertification médicale, alerte la journaliste.
14.10.2025 à 09:24
13.10.2025 à 19:57
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Sur 102 actions violentes de militants d'extrême droite recensées ces quinze dernières années par Rue89 Lyon dans la troisième ville de France, « 70 % restent impunies, sans réponse pénale ou policière ». Dans la ville, les actions violentes d'extrême droite se multiplient « depuis le début des années 2010 ».
Rue89 Lyon décrit aussi les détails de chacune de ces 102 agressions sous forme d'infographies animées. « Ce recensement matérialise la violence qui s'est abattue sur l'agglomération, (…)
Sur 102 actions violentes de militants d'extrême droite recensées ces quinze dernières années par Rue89 Lyon dans la troisième ville de France, « 70 % restent impunies, sans réponse pénale ou policière ». Dans la ville, les actions violentes d'extrême droite se multiplient « depuis le début des années 2010 ».
Rue89 Lyon décrit aussi les détails de chacune de ces 102 agressions sous forme d'infographies animées. « Ce recensement matérialise la violence qui s'est abattue sur l'agglomération, et plus particulièrement sur des militants progressistes et des personnes minorisées (racisées ou LGBTI). Une violence qui n'a pas su être endiguée par les pouvoirs publics », conclut le média.
En effet, environ 40 % des actions ciblent des minorités, personnes noires, maghrébines, musulmanes, juives ou de la communauté LGBTI+… « Un exemple parlant est l'attaque de la manifestation pour la fierté lesbienne en 2021 par un groupe d'une quarantaine de militants d'extrême droite ou encore une agression contre trois jeunes hommes racisés en 2024 par un ex-cadre des Remparts », rappelle Rue89 Lyon.
Autre résultat obtenus par cette enquête : deux quartiers ont été le plus touchés par ces violences, le Vieux-Lyon et les pentes de la Croix-Rousse. « Dès 2010, les différents groupuscules ont voulu de faire du Vieux-Lyon leur fief, par l'implantation de locaux, l'ouverture de commerces, la fréquentation de plusieurs bars du quartier… et des agressions. »
L'enquête est « le produit d'un travail collectif de plusieurs mois » impliquant sept personnes différentes. La production ouvre le dossier lancé ce lundi par Rue89 Lyon : « L'extrême droite à Lyon : 15 ans d'impunité ».
13.10.2025 à 13:06
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13.10.2025 à 09:28
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