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21.11.2025 à 18:01
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Deux médias indépendants ont fait un tour au tribunal ces derniers jours, confrontés à des accusations de diffamation. Le procès de l'un se solde par une victoire ; l'autre vient tout juste de plaider sa défense contre de riches plaignants.
Le Canard Enchaîné gagne face à la ministre
Les médias ne sont pas à l'abri de procédures-bâillons, et ce ne sont pas les indépendants qui diront le contraire. On commence par la bonne nouvelle : « Rachida Dati se prend encore une tôle contre le (…)
Deux médias indépendants ont fait un tour au tribunal ces derniers jours, confrontés à des accusations de diffamation. Le procès de l'un se solde par une victoire ; l'autre vient tout juste de plaider sa défense contre de riches plaignants.
Les médias ne sont pas à l'abri de procédures-bâillons, et ce ne sont pas les indépendants qui diront le contraire. On commence par la bonne nouvelle : « Rachida Dati se prend encore une tôle contre le Canard », a célébré le palmipède enchaîné le 11 novembre dernier.
Contestant les détails d'un article de janvier 2024 sur ses ennuis judiciaires liés au Qatar, à l'Azerbaïdjan et à GDF Suez, la ministre de la Culture avait intenté un procès pour diffamation à l'hebdomadaire. « Un portrait peu flatteur », a reconnu le tribunal de Paris, « mais pas diffamatoire », rapporte Le Canard enchaîné. Le journal note que « faute d'appel, le jugement constatant l'absence d'infraction est définitif ».
Une semaine plus tard, c'était au tour de trois journalistes de Rue89 Lyon d'être appelés à la barre du tribunal judiciaire lyonnais. Mardi 18 novembre, le média en ligne local a également entamé un procès pour diffamation, initié par l'ex-dirigeant de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, et son fils Alexandre. La plainte familiale concerne une enquête publiée en octobre 2023 révélant l'investissement du père et du fils dans une aérogare pour jets privés à Miami, via un montage fiscal « en poupées russes » dans des paradis fiscaux.
Rue89 Lyon demande « une condamnation des plaignants pour procédure abusive » du fait d'un « rapport de force clairement inégal », rapportent leurs confrères de Mediacités Lyon, tandis que la famille Aulas réclame un euro symbolique « et la publication d'une éventuelle condamnation dans le média en ligne ». Réponse le 20 janvier prochain.
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Des cafards dans la cuisine, de la moisissure sur les murs, et cinq chambres en enfilade. Tout au bout, la plus petite fait 9 m², explique le reportage de Fakir. C'est celle de Francis Assomo, un ouvrier du bâtiment camerounais d'une cinquantaine d'années. Il partage cet appartement de Grigny (Essonne) avec trois autres hommes.
« C'est pas une colloc'. C'est une division illégale de l'appartement. On n'est pas un groupe d'amis, mais on se retrouve à cohabiter », résument les habitants au (…)
Des cafards dans la cuisine, de la moisissure sur les murs, et cinq chambres en enfilade. Tout au bout, la plus petite fait 9 m², explique le reportage de Fakir. C'est celle de Francis Assomo, un ouvrier du bâtiment camerounais d'une cinquantaine d'années. Il partage cet appartement de Grigny (Essonne) avec trois autres hommes.
« C'est pas une colloc'. C'est une division illégale de l'appartement. On n'est pas un groupe d'amis, mais on se retrouve à cohabiter », résument les habitants au journaliste du bimestriel. Dans ce quartier de Grigny 2, ce logement est l'un des nombreux exemples de la location « à la découpe » orchestrée par des « marchands de sommeil », raconte Fakir : certains propriétaires transforment un même appartement « en plusieurs petites cellules, en y logeant plusieurs familles entassées. »
Alberto, Falikou, Francis et Timoté n'ont pas eu d'autres choix pour trouver un toit près de Paris : jusqu'à ce que l'État constate la situation en 2023, chacun payait 400 euros par mois « sans bail ni contrat ». Dans ce récit à la première personne, le journaliste témoigne surtout de leur vulnérabilité : « Trois des quatre occupants sont sans papiers. [...] Et les marchands de sommeil profitent donc, eux aussi, comme certains employeurs, de la situation. »
Après vingt ans de travail dans cette situation, Francis Assomo laisse éclater son désespoir : « On vit ici, on travaille ici, on n'a aucun droit. Les gens pensent qu'on a le droit à tout, mais jetez vos cartes d'identité et devenez sans papiers, vous verrez. On travaille pour survivre ».
21.11.2025 à 12:18
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Cet article présente une série de podcasts, mais omet d'intégrer un lien pour les écouter. Le voici : Page des épisodes du podcast « Dernier passage ».
- Société / Pologne, Biélorussie, Migrations
Cet article présente une série de podcasts, mais omet d'intégrer un lien pour les écouter. Le voici : Page des épisodes du podcast « Dernier passage ».
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C'est une plante « utilisée depuis des siècles comme remède et aliment » par les communautés autochtones de l'Amazonie péruvienne. Une fois le fruit du sacha inchi découpé, on obtient de petites coquilles brunes et dures. De l'or en graines : « les gousses renferment une huile dorée qui, dans un laboratoire européen, est transformée en onguent anti-âge ou en complément alimentaire végétalien », raconte la revue hispanophone Late dans un article dédié à la « fièvre du sacha inchi », traduit (…)
- Écologie / Anglais, Agriculture, Économie et social, Biodiversité, Pérou, Consommation
C'est une plante « utilisée depuis des siècles comme remède et aliment » par les communautés autochtones de l'Amazonie péruvienne. Une fois le fruit du sacha inchi découpé, on obtient de petites coquilles brunes et dures. De l'or en graines : « les gousses renferment une huile dorée qui, dans un laboratoire européen, est transformée en onguent anti-âge ou en complément alimentaire végétalien », raconte la revue hispanophone Late dans un article dédié à la « fièvre du sacha inchi », traduit par Voxeurop .
Car, après qu'une « étude scientifique a révélé ses propriétés nutritionnelles » dans les années 1980 (ses graines sont « riches en oméga-3, 6 et 9, plus que le saumon ou les noix »), le sacha inchi s'est exporté dans le monde entier à partir des années 2000.
Cette arachide est désormais un exemple emblématique de « biopiraterie », expliquent les auteurs de l'article. Ils définissent le terme par « l'utilisation des lois sur la propriété intellectuelle pour monopoliser les ressources génétiques et les savoirs traditionnels ». En 2005, la société française Greentech a ainsi été l'une des premières entreprises d'Europe à vouloir breveter (et donc limiter) l'usage du sacha inchi pour la fabrication d'une pommade.
L'État péruvien a beau tenter de lutter contre ce phénomène en se dotant d'une commission dédiée, l'économie capitaliste a déstabilisé le commerce de sacha inchi. « En théorie, l'huile amazonienne favorise le bien-être et le développement durable. En pratique, elle reproduit une chaîne inégalitaire qui prend racine dans la jungle et se termine sur le visage de ceux qui peuvent se la procurer. »
19.11.2025 à 12:17
19.11.2025 à 09:15
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