
12.12.2025 à 11:58
Déborah Yapi
Forte d’une croissance économique soutenue, d’avancées technologiques majeures et d’une diplomatie d’influence de plus en plus affirmée, Pékin s’impose désormais comme un acteur central d’un ordre international en recomposition. À travers la Belt and Road Initiative, qui redessine les routes du commerce mondial, et l’élargissement du cadre des BRICS, la Chine cherche à promouvoir un modèle alternatif de gouvernance et de coopération. Cette trajectoire ascendante se heurte toutefois à des vulnérabilités internes et à une compétition stratégique croissante avec les États-Unis. Dans quelle mesure la Chine peut-elle s’imposer comme première puissance mondiale, selon quelles modalités, dans quels domaines, et avec quelles implications pour la structure même de l’ordre international ? Valérie Niquet, maîtresse de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, a répondu à nos questions à l’occasion de la première édition des Géopolitiques de Grenoble organisées par l’IRIS et Grenoble École de Management, des conférences et débats sur les enjeux géopolitiques d’aujourd’hui :
L’article La Chine peut-elle s’imposer comme première puissance mondiale ? est apparu en premier sur IRIS.
Forte d’une croissance économique soutenue, d’avancées technologiques majeures et d’une diplomatie d’influence de plus en plus affirmée, Pékin s’impose désormais comme un acteur central d’un ordre international en recomposition. À travers la Belt and Road Initiative, qui redessine les routes du commerce mondial, et l’élargissement du cadre des BRICS, la Chine cherche à promouvoir un modèle alternatif de gouvernance et de coopération. Cette trajectoire ascendante se heurte toutefois à des vulnérabilités internes et à une compétition stratégique croissante avec les États-Unis. Dans quelle mesure la Chine peut-elle s’imposer comme première puissance mondiale, selon quelles modalités, dans quels domaines, et avec quelles implications pour la structure même de l’ordre international ?
Valérie Niquet, maîtresse de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, a répondu à nos questions à l’occasion de la première édition des Géopolitiques de Grenoble organisées par l’IRIS et Grenoble École de Management, des conférences et débats sur les enjeux géopolitiques d’aujourd’hui :
L’article La Chine peut-elle s’imposer comme première puissance mondiale ? est apparu en premier sur IRIS.
11.12.2025 à 14:49
admn_iris
This ARES Group commentary examines how Spain perceives and approaches armament cooperation within the European Union (EU) level, asking “Which type of armament cooperation do we want and need?”. It argues that Spain views armament cooperation as a means to strengthen European strategic autonomy, industrial competitiveness and interoperability while improving cost efficiency. It finds that Spain’s performance in research cooperation under the European Defence Fund has been strong, but translating these successes into major joint procurement programmes remains a challenge. Persistent obstacles include a fragmented industrial coordination, limited managerial capacity and regulatory divergences. The commentary concludes that Spain seeks pragmatic but ambitious cooperation: capability-led, lifecycle-oriented and financially sustainable, with fair industrial returns and alignment between EU and NATO priorities. For EU joint defence procurement to be a success for Spain, Madrid must align its national strategy with EU instruments and strengthen domestic capacity to lead future cooperative programmes.
L’article Which Type of Armament Cooperation Do We Want/Need? The Case of Spain est apparu en premier sur IRIS.
This ARES Group commentary examines how Spain perceives and approaches armament cooperation within the European Union (EU) level, asking “Which type of armament cooperation do we want and need?”. It argues that Spain views armament cooperation as a means to strengthen European strategic autonomy, industrial competitiveness and interoperability while improving cost efficiency. It finds that Spain’s performance in research cooperation under the European Defence Fund has been strong, but translating these successes into major joint procurement programmes remains a challenge. Persistent obstacles include a fragmented industrial coordination, limited managerial capacity and regulatory divergences. The commentary concludes that Spain seeks pragmatic but ambitious cooperation: capability-led, lifecycle-oriented and financially sustainable, with fair industrial returns and alignment between EU and NATO priorities. For EU joint defence procurement to be a success for Spain, Madrid must align its national strategy with EU instruments and strengthen domestic capacity to lead future cooperative programmes.
L’article Which Type of Armament Cooperation Do We Want/Need? The Case of Spain est apparu en premier sur IRIS.
11.12.2025 à 11:37
Déborah Yapi
La guerre a fait son retour dans la réalité politique européenne et la métaphore guerrière continue de s’affirmer comme outil rhétorique. Depuis 2022, le réarmement – démographique, moral, intellectuel – s’impose comme motif récurrent des discours politiques et médiatiques, en miroir d’un effort de préparation militaire et capacitaire à l’échelle du continent : une nouvelle « course aux armements », à la fois qualitative et quantitative. Les moyens de la conflictualité évoluent également et l’enchevêtrement des domaines, des temporalités et des intensités crée une complexité inédite, imparfaitement reflétée par l’inflation théorique et linguistique que représente la multiplication des « guerres » immatérielles – informationnelles, cognitives, etc. – et des « armes » associées. À l’occasion de la parution du n°140 de La Revue internationale et stratégique sur « Armements et arsenalisations : moyens et mots de la guerre », Louise Souverbie, chercheuse à l’IRIS, responsable du Programme Europe, UE, OTAN sur les évolutions politiques des pays européens, répond à nos questions: 📕 Se procurer la RIS : https://www.iris-france.org/produit/armements-et-arsenalisations-moyens-et-mots-de-la-guerre/
L’article Armements et arsenalisations : moyens et mots de la guerre est apparu en premier sur IRIS.
La guerre a fait son retour dans la réalité politique européenne et la métaphore guerrière continue de s’affirmer comme outil rhétorique. Depuis 2022, le réarmement – démographique, moral, intellectuel – s’impose comme motif récurrent des discours politiques et médiatiques, en miroir d’un effort de préparation militaire et capacitaire à l’échelle du continent : une nouvelle « course aux armements », à la fois qualitative et quantitative. Les moyens de la conflictualité évoluent également et l’enchevêtrement des domaines, des temporalités et des intensités crée une complexité inédite, imparfaitement reflétée par l’inflation théorique et linguistique que représente la multiplication des « guerres » immatérielles – informationnelles, cognitives, etc. – et des « armes » associées.
À l’occasion de la parution du n°140 de La Revue internationale et stratégique sur « Armements et arsenalisations : moyens et mots de la guerre », Louise Souverbie, chercheuse à l’IRIS, responsable du Programme Europe, UE, OTAN sur les évolutions politiques des pays européens, répond à nos questions:
Se procurer la RIS : https://www.iris-france.org/produit/armements-et-arsenalisations-moyens-et-mots-de-la-guerre/
L’article Armements et arsenalisations : moyens et mots de la guerre est apparu en premier sur IRIS.