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08.09.2024 à 11:59

Inspirations #72

L'Autre Quotidien

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De retour chez lui il s'était mis à boire tout en lisant un livre de Gorki dans l'espoir que la combinaison des deux toxiques lui ferait perdre conscience. Chester Himes, La fin d’un primitif
Lire plus (491 mots)

L’image du jour

Neil Kenlock

L'air du temps

Le haïku sur la tête

Une fleur sur la berge, au bord du cours d’eau
Sa couleur bleue pâle est celle de la voûte céleste
Toutes les vagues viennent l’embrasser
Toutes les vagues repartent et l’oublient

Ueda Bin

L'éternel proverbe

Il ne faut pas montrer les fautes d'autrui avec un doigt sale.

Proverbe italien

La phrase qui nous parle

C'est qu'ils n'admettaient simplement pas que je puisse avoir les mêmes sentiments. Ils continuaient à voir un rapport entre moi et l'Afrique. Mais je n'étais pas né en Afrique. Je ne connaissais personne qui y soit né. J'avais appris, au cours d'histoire, que mes ancêtres étaient des esclaves importés d'Afrique. Mais j'avais oublié cela, comme les aristocrates - les sang-bleu d'Amérique - avaient oublié ce qu'ils avaient appris au cours d'histoire : que la plupart de leurs ancêtres était la lie de l'Europe - des voleurs, des bannis, des mendiants, des hors-la-loi.

Chester Himes - S’il braille, lâche-le

06.09.2024 à 13:01

Marie-Pierre Brunel croque le fantôme de ton sourire

L'Autre Quotidien

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Poétiques et militantes, imposant le parfois difficile apprentissage de la sororité comme thème central, tout en proposant une vision nuancée et inclusive de la féminité et du genre, les œuvres de Marie-Pierre Brunel révèlent une artiste en feu, résolument contemporaine.
Texte intégral (1217 mots)

Deux ans après La réminiscence des pierres, Marie-Pierre Brunel revient hanter les murs de la galerie Arts Factory avec The Ghost of your Smile, une fulgurante série de peintures à l'huile inspirées par les fantômes tapis au plus profond de nous ; deuils, amours perdus ou amitiés délitées ...

Marie-Pierre Brunel - série The ghost of your Smile

Entre nostalgie et mélancolie, ce corpus d'œuvres récentes évoque une présence à la fois tangible et évanescente. Il suggère le souvenir persistant de moments heureux, incarnés par un sourire qui, bien que disparu, continue d’exister dans notre mémoire. Sous les drapés et les jeux de masques où s'entremêlent douleur et douceur, ce sourire réconfortant vient nous rappeler avec bienveillance la beauté qui a été.

À la fois sinueux et singulier, le parcours de Marie-Pierre Brunel ne cesse de surprendre par son évolution. Dotée d'un solide bagage technique après un double cursus à l'École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême puis aux Beaux-Arts de Marseille, un long séjour au sein des éditions Le Dernier Cri et un passage par l’atelier du plasticien Damien Deroubaix, elle s'affirme à 39 ans comme une artiste des plus accomplies.

Marie-Pierre Brunel - série The ghost of your Smile

Poétiques et militantes, imposant le parfois difficile apprentissage de la sororité comme thème central, tout en proposant une vision nuancée et inclusive de la féminité et du genre, les œuvres de Marie-Pierre Brunel révèlent une artiste en feu, résolument contemporaine.

À l'occasion de cette exposition, la galerie publie avec le soutien de l'ADAGP, un nouvel opus de la collection p.l.v. regroupant les peintures de la série The ghost of your Smile.

Jules Copytop le 9/09/2024
Marie-Pierre Brunel
- série The ghost of your Smile -> 05/10/2024
Arts Factory
27, rue de Charonne 75011 Paris

Marie-Pierre Brunel - série The ghost of your Smile

06.09.2024 à 12:30

La solidarité des formes communicantes d'Ann Weber

L'Autre Quotidien

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À partir de bouts de carton trouvés, Ann Weber construit des formes fluides qui s'élèvent en motifs vibrants comme des figures. Ses titres évoquent des personnages et lieux particuliers, comme "Personnages, Elkhart Lake" ou "O Buddy, O Pal". Symbolisant l'acte de réunir des personnes et des idées, les bandes de carton sont superposées, attachées et entrelacées les unes aux autres pour créer une structure solide et fiable.
Texte intégral (1327 mots)

À partir de bouts de carton trouvés, Ann Weber construit des formes fluides qui s'élèvent en motifs vibrants comme des figures. L'artiste angelano se concentre sur la durabilité, la communauté et les relations en utilisant des matériaux trouvés et en associant des formes. Ses titres évoquent des personnages et lieux particuliers, comme "Personnages, Elkhart Lake" ou "O Buddy, O Pal". Symbolisant l'acte de réunir des personnes et des idées, les bandes de carton sont superposées, attachées et entrelacées les unes aux autres pour créer une structure solide et fiable.

“It Was A Sunny Day” (2024), found cardboard, staples, and polyurethane, 104 x 81 x 10 inches

En 1991, lorsque Weber a commencé à expérimenter le médium, elle s'est inspirée de son expérience de la poterie fonctionnelle. Elle s'est inspirée des meubles en carton de l'architecte Frank Gehry, et le matériau l'a séduite par sa malléabilité et sa légèreté. Quelques décennies plus tard, la prolifération du transport maritime mondial - les cartons nécessaires à la livraison des marchandises et les déchets qu'ils produisent - a amplifié l'intérêt de l'artiste pour la réutilisation d'un matériau qui, autrement, pourrait être mis en décharge.

Personages, Elkhart Lake” (2024), found cardboard, staples, and polyurethane, 90 x 43 x 10 inches

Dans Let the Sunshine In, la prochaine exposition personnelle de l'artiste au Palos Verdes Art Center, Weber s'inspire non seulement du célèbre ciel bleu de la Californie du Sud, mais aussi de l'optimisme essentiel pour maintenir les relations en période de turbulences, embrasser les perspectives qui peuvent différer des nôtres et maintenir les fondements de la communauté. À travers les œuvres colorées de cette exposition, Weber propose que, face à l'adversité, la positivité peut être un acte radical.

Let the Sunshine In est présentée du 14 septembre au 16 novembre à Los Angeles. Plus d'informations sur le site de l'artiste et sur Instagram.

Jean-Pierre Simard avec Colossal le 9/0£9/2024
Ann Weber - La solidarité des formes communicantes

Who’s (I’m) Afraid of Red, Yellow and Blue I (After Barnett Newman)” (2024), found cardboard, staples, and polyurethane, 53 x 30 x 4 inches

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