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10.05.2025 à 16:15

Quand le RN creuse son sillon dans les campagnes, les agriculteurs peuvent se laisser séduire

FRANCE24
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Paul Louman, 21 ans, vote Rassemblement National depuis sa majorité. "C'est l'un des seuls programmes qui mettent en place de bonnes choses pour l'agriculture française", argue ce fils et petit-fils de viticulteurs de l'Aude, également électeurs du parti. Lui a renoncé à travailler la vigne, préférant la restauration et jugeant "trop compliqué de s'en sortir dans l'agriculture". A cause de la sécheresse, du gel, des maladies ovines ou bovines mais aussi de la "mondialisation", des normes européennes, des contrôles des exploitations, de la "concurrence déloyale", énumèrent plusieurs agriculteurs et syndicalistes agricoles interrogés par l'AFP. Rencontré au meeting narbonnais du 1er mai du parti d'extrême droite, M. Louman juge qu'on impose "trop de contraintes aux agriculteurs français" qui du coup "doivent produire moins ou à perte". Et "après on achète en Espagne, en Turquie, en Tunisie, des fruits et des légumes qui ne mettent pas ces normes en place", déplore-t-il, en écho au discours de M. Bardella. "Sans agriculteurs (...) il n’y a aucune souveraineté alimentaire possible", a ainsi affirmé le président du RN devant des milliers de partisans. "Il est inacceptable que la France dépende demain de puissances étrangères pour le besoin le plus élémentaire qu’est celui de nourrir sa population", a-t-il martelé dans le chef-lieu du département agricole de l'Aude. Ce discours souverainiste résonne particulièrement dans le sud-ouest, où la colère agricole a démarré à l'hiver 2024, à travers manifestations et blocages routiers, avant de se propager au reste de l'Hexagone. Les préoccupations d'une profession "asphyxiée" y restent intactes aujourd'hui, affirme la Coordination rurale (CR), à l'initiative d'une récente opération coup de poing à Montauban. "Si on ne se bat pas, on meurt", lance Julien Aurières, coprésident de la CR du Tarn-et-Garonne, devant un amoncellement de paille, de branches et de troncs. Dénonçant "le millefeuille administratif qui est en train de tuer l'agriculture", ce producteur de pommes et nectarines, qui se dit apolitique, est venu "défendre notre petit modèle agricole" face à une "classe dirigeante profondément urbaine et qui ne comprend plus la France rurale". "Souverainiste de droite" Pierre-Guillaume Mercadal, éleveur de cochons laineux à Montjoi, "veut que ce pays aille mieux, qu'on mange des produits sains et français", et pas ces fraises "dégueulasses" d'Espagne qu'une boulangerie industrielle du coin utilise pour ses tartes "alors qu'on en produit ici à trois euros le kilo". "Si une question comme la souveraineté alimentaire, c'est du fachisme alors soit, soyons des fachistes", explique M. Mercadal, porte-parole de la CR Tarn-et-Garonne, dont le syndicat a été "taxé d'extrême droite" pour avoir reçu fin 2024 Eric Zemmour. Son bulletin de vote ? "Souverainiste de droite", finit par confesser ce paysan provocateur, condamné pour outrage à des élus locaux (appel en cours). Car la gauche "abandonne le monde agricole". "Nous ne pouvons pas faire confiance à celles et ceux qui nous ont amenés à cette situation-là, c'est-à-dire droit dans le mur", renchérit le vigneron et maire RN de Baixas (Pyrénées-Orientales). En tant que viticulteur, j'ai retrouvé au sein du RN un véritable programme, avec une vision de développement de l’agriculture française", précise Gilles Foxonet, passé de la droite à l'extrême droite. "Ils vont faire du bien à la France rurale et à son patrimoine", estime aussi Henri Dauriac, chasseur et retraité RN d'un village de montagne de l'Ariège, où "la mondialisation a fait énormément de mal" à l'élevage et aux cultures d'orge et de blé. "On les a tous essayés" D'autres préfèrent garder l'anonymat. "On les a tous essayés, je pense qu'ils feront mieux que tous les autres", confie une retraitée d'une commune rurale de l'Aude. "Quand on échange avec les agriculteurs, ils ne nous disent pas +on vote pour vous+ mais on le comprend très fortement", affirme Romain Lopez, maire RN de Moissac, connue pour son AOP Chasselas, pour lequel ils se retrouvent dans "l'écologie de proximité, l'amour de la terre, l'enracinement, la cellule familiale" défendues par le RN. "C'est nous qui portons leur discours", estime la députée RN du Tarn-et-Garonne Marine Hamelet, "les agriculteurs ne sont pas dans un combat politique, ils sont dans un autre combat, pour leur survie". Mais "les politiques restent des politiques, ils nous utilisent", relativise M. Aurières. "On sait très bien qu'on ne peut pas leur faire confiance, ils ont envie de nous séduire", analyse-t-il. "Mais au final quand ils sont au pouvoir, ça ne bouge pas".

10.05.2025 à 16:09

Inde - Pakistan : après la médiation américaine, la trêve annoncée par Trump

FRANCE24
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David Delos analyse la situation.
Texte intégral (768 mots)
David Delos analyse la situation.

10.05.2025 à 16:09

TF1: 4,7 millions de téléspectateurs pour le dernier JT de Jacques Legros

FRANCE24
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C'est "la deuxième meilleure part d'audience de la saison" (entre septembre 2024 et juin 2025), a indiqué la chaîne sur le réseau social X. Le joker du 13h00 de TF1 depuis 26 ans y faisait ses adieux, remerciant la rédaction et les téléspectateurs. Il cède la place à Isabelle Ithurburu, qui présentera son premier JT le 14 juillet à 13 heures. "Un pic à 5,7 millions de téléspectateurs a été relevé à la fin", a précisé TF1 à l'AFP. La meilleure part d'audience de la saison date du 21 avril, jour de la mort du pape François, selon la chaîne. Leader d'audience sur son créneau, le JT de 13H00 de TF1, qui mise sur la proximité et les régions, a attiré 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne du lundi au dimanche en avril, selon les chiffres de Médiamétrie. Un joker remplace le ou la titulaire d'un journal pendant ses congés. Jacques Legros a présenté son premier 13h00 comme joker de Jean-Pierre Pernaut le 19 juillet 1999. Il avait débuté à la télé en 1994 sur LCI, la chaîne info de TF1. Auparavant, à la radio, il était passé par Radio France, notamment pour la création de France Info en 1987, et RTL. Sur TF1, il a aussi coprésenté des émissions de divertissement, comme "Plein les yeux" ou "Les 30 histoires les plus extraordinaires".
Lire plus (231 mots)
C'est "la deuxième meilleure part d'audience de la saison" (entre septembre 2024 et juin 2025), a indiqué la chaîne sur le réseau social X. Le joker du 13h00 de TF1 depuis 26 ans y faisait ses adieux, remerciant la rédaction et les téléspectateurs. Il cède la place à Isabelle Ithurburu, qui présentera son premier JT le 14 juillet à 13 heures. "Un pic à 5,7 millions de téléspectateurs a été relevé à la fin", a précisé TF1 à l'AFP. La meilleure part d'audience de la saison date du 21 avril, jour de la mort du pape François, selon la chaîne. Leader d'audience sur son créneau, le JT de 13H00 de TF1, qui mise sur la proximité et les régions, a attiré 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne du lundi au dimanche en avril, selon les chiffres de Médiamétrie. Un joker remplace le ou la titulaire d'un journal pendant ses congés. Jacques Legros a présenté son premier 13h00 comme joker de Jean-Pierre Pernaut le 19 juillet 1999. Il avait débuté à la télé en 1994 sur LCI, la chaîne info de TF1. Auparavant, à la radio, il était passé par Radio France, notamment pour la création de France Info en 1987, et RTL. Sur TF1, il a aussi coprésenté des émissions de divertissement, comme "Plein les yeux" ou "Les 30 histoires les plus extraordinaires".

10.05.2025 à 15:44

Guerre en Ukraine : Kiev propose un cessez-le-feu à Moscou à partir de lundi

FRANCE24
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Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, et le Premier ministres britannique, Keir Starmer, sont arrivés à Kiev ce matin pour afficher avec le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, leur soutien à l'Ukraine. Ils appellent à un cessez-le-feu immédiat. Emmanuelle Chaze est sur place. 
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Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, et le Premier ministres britannique, Keir Starmer, sont arrivés à Kiev ce matin pour afficher avec le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, leur soutien à l'Ukraine. Ils appellent à un cessez-le-feu immédiat. Emmanuelle Chaze est sur place. 

10.05.2025 à 15:37

Dans la gare de Jammu, des centaines d'Indiens en fuite

FRANCE24
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Le train spécial affrété par le gouvernement vient d'entrer en gare. Destination la capitale New Delhi à 600 km plus au sud, loin du front. Sur le quai, c'est une indescriptible cohue. Ça pousse, ça tire, ça crie. Et ni les sifflets, ni les matraques des quelques policiers chargés de ramener l'ordre n'y changent rien. "Nous n'avons pas d'autre choix que de partir", souffle Karan Verma. Même s'il vit depuis vingt ans à Akhnoor, le maçon de 41 ans n'a pas hésité longtemps à quitter sa maison. "La nuit, on entend tout le temps de fortes explosions", justifie-il, paniqué. Ces deux derniers soirs, Jammu et ses environs ont été la cible de plusieurs vagues de drones pakistanais. Ils ont visé la base de l'armée de l'air toute proche, mais aussi des infrastructures civiles, accusent les autorités de New Delhi. Jusqu'au cessez-le-feu conclu samedi, les combats ont fait rage cette semaine le long de la frontière qui coupe la région du Cachemire entre l'Inde et le Pakistan. Les deux pays revendiquent depuis leur indépendance en 1947 l'entière souveraineté de cette région à majorité musulmane, à l'origine de plusieurs guerres et de multiples crises entre eux. "Piège" L'armée indienne a tiré mercredi une volée de missiles sur des camps pakistanais qui abritent des membres et des infrastructures du groupe jihadiste qu'elle accuse d'avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans la ville de Pahalgam. Islamabad a fermement démenti toute implication dans cette attaque et a aussitôt riposté en procédant à des attaques de drones, des tirs d'artillerie ou des frappes de missiles sur l'Inde. Ces combats ont causé la mort d'une soixantaine de civils dans les deux pays. Dans la gare de Jammu, les candidats au départ ont pris le train spécial d'assaut. Ceux qui sont restés à quai tentent de faire passer un enfant ou un bagage à leurs proches déjà à bord. "Il devrait y avoir plus de train", rouspète Suresh Kumar, 43 ans en éloignant son frère, qui était prêt à en venir aux mains avec un autre homme pour grimper dans un wagon. Nisha Devi, son mari et ses trois enfants non plus n'ont pas réussi à se frayer une petite place dans un compartiment. Tant pis, elle patientera encore un peu pour rejoindre sa famille dans l'Etat du Bihar, dans le nord-est du pays. "Si j'étais monté dans ce train, j'aurais eu l'impression de m'être précipitée dans un piège avec mes enfants", philosophe-t-elle. Teklal Padmani Lala a eu plus de chance. Les deux mains solidement accrochés aux barres de métal qui encadrent la porte du wagon, elle attend avec détermination les premiers tours de roue du train. "Je resterai là jusqu'à mon arrivée à Delhi", assure-t-elle, "je ne bougerai pas".
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Le train spécial affrété par le gouvernement vient d'entrer en gare. Destination la capitale New Delhi à 600 km plus au sud, loin du front. Sur le quai, c'est une indescriptible cohue. Ça pousse, ça tire, ça crie. Et ni les sifflets, ni les matraques des quelques policiers chargés de ramener l'ordre n'y changent rien. "Nous n'avons pas d'autre choix que de partir", souffle Karan Verma. Même s'il vit depuis vingt ans à Akhnoor, le maçon de 41 ans n'a pas hésité longtemps à quitter sa maison. "La nuit, on entend tout le temps de fortes explosions", justifie-il, paniqué. Ces deux derniers soirs, Jammu et ses environs ont été la cible de plusieurs vagues de drones pakistanais. Ils ont visé la base de l'armée de l'air toute proche, mais aussi des infrastructures civiles, accusent les autorités de New Delhi. Jusqu'au cessez-le-feu conclu samedi, les combats ont fait rage cette semaine le long de la frontière qui coupe la région du Cachemire entre l'Inde et le Pakistan. Les deux pays revendiquent depuis leur indépendance en 1947 l'entière souveraineté de cette région à majorité musulmane, à l'origine de plusieurs guerres et de multiples crises entre eux. "Piège" L'armée indienne a tiré mercredi une volée de missiles sur des camps pakistanais qui abritent des membres et des infrastructures du groupe jihadiste qu'elle accuse d'avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans la ville de Pahalgam. Islamabad a fermement démenti toute implication dans cette attaque et a aussitôt riposté en procédant à des attaques de drones, des tirs d'artillerie ou des frappes de missiles sur l'Inde. Ces combats ont causé la mort d'une soixantaine de civils dans les deux pays. Dans la gare de Jammu, les candidats au départ ont pris le train spécial d'assaut. Ceux qui sont restés à quai tentent de faire passer un enfant ou un bagage à leurs proches déjà à bord. "Il devrait y avoir plus de train", rouspète Suresh Kumar, 43 ans en éloignant son frère, qui était prêt à en venir aux mains avec un autre homme pour grimper dans un wagon. Nisha Devi, son mari et ses trois enfants non plus n'ont pas réussi à se frayer une petite place dans un compartiment. Tant pis, elle patientera encore un peu pour rejoindre sa famille dans l'Etat du Bihar, dans le nord-est du pays. "Si j'étais monté dans ce train, j'aurais eu l'impression de m'être précipitée dans un piège avec mes enfants", philosophe-t-elle. Teklal Padmani Lala a eu plus de chance. Les deux mains solidement accrochés aux barres de métal qui encadrent la porte du wagon, elle attend avec détermination les premiers tours de roue du train. "Je resterai là jusqu'à mon arrivée à Delhi", assure-t-elle, "je ne bougerai pas".
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