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07.07.2025 à 18:51

Tour de France, 3e étape : victoire du Belge Tim Merlier, abandon du sprinteur Philipsen

FRANCE 24
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Le Belge Tim Merlier a remporté au sprint la troisième étape du Tour de France, lundi à Dunkerque, après une journée marquée par plusieurs chutes et l'abandon du maillot vert Jasper Philipsen. Mathieu van der Poel conserve le maillot jaune.
Le Belge Tim Merlier a remporté au sprint la troisième étape du Tour de France, lundi à Dunkerque, après une journée marquée par plusieurs chutes et l'abandon du maillot vert Jasper Philipsen. Mathieu van der Poel conserve le maillot jaune.

07.07.2025 à 18:49

Olivier Marleix, nostalgique du gaullisme et fervent antimacroniste

FRANCE24
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Père de deux filles, le député était aussi le fils du ministre Alain Marleix, qui avait occupé des postes ministériels sous Nicolas Sarkozy et était un des plus fins connaisseurs de la carte électorale. Soutien d'Edouard Balladur en 1995, Olivier Marleix était un homme plutôt discret à l'élégance classique. Il a été élu pour la première fois en 2012 à l'Assemblée nationale en Eure-et-Loir, loin de la circonscription du Cantal de son père. Pince sans rire, cet homme à la haute stature et au crâne dégarni, avait paradoxalement bénéficié des défaites de son parti pour atteindre d'importantes responsabilités parlementaires. En 2022, après la déroute électorale de Valérie Pécresse à la présidentielle avec moins de 5% des voix, il avait été propulsé à la tête d'un groupe réduit à une soixantaine de députés qui avaient pour la plupart sauvé leur peau beaucoup plus grâce à leur ancrage local qu'à l'appartenance à un parti complètement groggy. Sa tâche n'a pas été aisée: le groupe LR se montrait souvent divisé, tout particulièrement lors de la réforme des retraites en 2023, où près d'un tiers de ses députés avaient désobéi aux consignes de la direction du parti dirigé alors par Eric Ciotti et avaient voté la censure contre le gouvernement d'Elisabeth Borne. L'influent sénateur LR Roger Karoutchi avait alors accordé à Olivier Marleix le mérite "considérable" d'avoir fait au mieux pour conserver l'unité d'un groupe aussi disparate. Quelques mois plus tard, Olivier Marleix avait toutefois connu un succès personnel avec l'approbation en novembre 2023 de la motion de rejet de la loi sur l'immigration portée par son rival Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, grâce au soutien de 40 de ses députés. Contre les "liquidateurs" Lors des législatives anticipées de 2024, il s'était retrouvé à l'issue du premier tour en ballottage défavorable face au candidat du Rassemblement national Olivier Dubois, s'imposant au second avec 57% des voix. A son retour à l'Assemblée, il a toutefois été contraint de céder sa place de patron des députés LR à Laurent Wauquiez, qui avait effectué à cette occasion son retour à l'Assemblée nationale. Lors de l'élection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de la chambre basse le 18 juillet 2024, il s'était présenté ostensiblement avec un livre sous le bras: "La Grande Peur de juillet 1789" de l'historien Jean-Clément Martin. "Il y a dedans tous les éléments d'un moment d'instabilité", sourit-il. Lorsque le nom de Michel Barnier a commencé à circuler en septembre dernier pour Matignon, il avait défendu l'entrée de LR au gouvernement et s'était aussi chargé de modérer l'enthousiasme des membres de son parti qui exigeaient de nombreux postes au sein de l'exécutif "comme si on avait gagné les législatives". Depuis 2017, Olivier Marleix s'est souvent érigé en un anti-macroniste farouche, saisissant la justice en 2019 après avoir présidé la commission d'enquête sur le rachat controversé de la branche énergie d'Alstom par l'américain GE, finalisé alors que le chef de l'Etat était ministre de l'Economie. "Il a une véritable haine pour Emmanuel Macron", mais aussi pour les ex-LR partis rejoindre la majorité, tels Gérald Darmanin qu'il accuse régulièrement de mentir, ou l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, explique un proche du parti. Il avait d'ailleurs publié un livre en 2021 intitulé "Les liquidateurs" et sous-titré "Ce que que le macronisme inflige à la France et comment s'en sortir".
Texte intégral (597 mots)
Père de deux filles, le député était aussi le fils du ministre Alain Marleix, qui avait occupé des postes ministériels sous Nicolas Sarkozy et était un des plus fins connaisseurs de la carte électorale. Soutien d'Edouard Balladur en 1995, Olivier Marleix était un homme plutôt discret à l'élégance classique. Il a été élu pour la première fois en 2012 à l'Assemblée nationale en Eure-et-Loir, loin de la circonscription du Cantal de son père. Pince sans rire, cet homme à la haute stature et au crâne dégarni, avait paradoxalement bénéficié des défaites de son parti pour atteindre d'importantes responsabilités parlementaires. En 2022, après la déroute électorale de Valérie Pécresse à la présidentielle avec moins de 5% des voix, il avait été propulsé à la tête d'un groupe réduit à une soixantaine de députés qui avaient pour la plupart sauvé leur peau beaucoup plus grâce à leur ancrage local qu'à l'appartenance à un parti complètement groggy. Sa tâche n'a pas été aisée: le groupe LR se montrait souvent divisé, tout particulièrement lors de la réforme des retraites en 2023, où près d'un tiers de ses députés avaient désobéi aux consignes de la direction du parti dirigé alors par Eric Ciotti et avaient voté la censure contre le gouvernement d'Elisabeth Borne. L'influent sénateur LR Roger Karoutchi avait alors accordé à Olivier Marleix le mérite "considérable" d'avoir fait au mieux pour conserver l'unité d'un groupe aussi disparate. Quelques mois plus tard, Olivier Marleix avait toutefois connu un succès personnel avec l'approbation en novembre 2023 de la motion de rejet de la loi sur l'immigration portée par son rival Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, grâce au soutien de 40 de ses députés. Contre les "liquidateurs" Lors des législatives anticipées de 2024, il s'était retrouvé à l'issue du premier tour en ballottage défavorable face au candidat du Rassemblement national Olivier Dubois, s'imposant au second avec 57% des voix. A son retour à l'Assemblée, il a toutefois été contraint de céder sa place de patron des députés LR à Laurent Wauquiez, qui avait effectué à cette occasion son retour à l'Assemblée nationale. Lors de l'élection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de la chambre basse le 18 juillet 2024, il s'était présenté ostensiblement avec un livre sous le bras: "La Grande Peur de juillet 1789" de l'historien Jean-Clément Martin. "Il y a dedans tous les éléments d'un moment d'instabilité", sourit-il. Lorsque le nom de Michel Barnier a commencé à circuler en septembre dernier pour Matignon, il avait défendu l'entrée de LR au gouvernement et s'était aussi chargé de modérer l'enthousiasme des membres de son parti qui exigeaient de nombreux postes au sein de l'exécutif "comme si on avait gagné les législatives". Depuis 2017, Olivier Marleix s'est souvent érigé en un anti-macroniste farouche, saisissant la justice en 2019 après avoir présidé la commission d'enquête sur le rachat controversé de la branche énergie d'Alstom par l'américain GE, finalisé alors que le chef de l'Etat était ministre de l'Economie. "Il a une véritable haine pour Emmanuel Macron", mais aussi pour les ex-LR partis rejoindre la majorité, tels Gérald Darmanin qu'il accuse régulièrement de mentir, ou l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, explique un proche du parti. Il avait d'ailleurs publié un livre en 2021 intitulé "Les liquidateurs" et sous-titré "Ce que que le macronisme inflige à la France et comment s'en sortir".

07.07.2025 à 18:33

Wimbledon: Djokovic passe en mode diesel, jour de premières chez les dames

FRANCE24
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Djokovic survit au "Demon" Surnommé "Demon", l'Australien Alex De Minaur (11e mondial) a été diabolique l'espace d'un set contre Novak Djokovic (6e), corrigé 6-1 en une demi-heure avant de progressivement prendre le contrôle de la partie. Sous les yeux de l'octuple vainqueur du tournoi Roger Federer et de son épouse Mirka, Djokovic a semblé dépassé comme rarement en début de match, sur un Central où il a pourtant triomphé sept fois. Quatre doubles fautes, seize fautes directes, presque deux fois moins de points gagnés que De Minaur (14 contre 27) et trois breaks concédés: après avoir livré deux démonstrations aux tours précédents, le "Djoker" n'avait plus du tout le cœur à rire. Piqué au vif, le champion de 38 ans a pris le service de l'Australien dès le premier jeu de la deuxième manche qu'il a remportée 6-4 malgré une succession de breaks et débreaks. Après une troisième manche plus sereine, Djokovic a dû remonter un break de retard dans la quatrième pour définitivement écarter le danger "aussie" sur le score de 1-6, 6-4, 6-4, 6-4. "A certains moments, j'aurais bien aimé avoir le toucher délicat de l'homme qui me regarde depuis la tribune royale, ça m'aurait aidé", a plaisanté Djokovic en référence à Federer. De Minaur était d'humeur nettement moins badine, "frustré d'avoir laissé échapper le quatrième set" après avoir mené 4-1. Il y a des points positifs" à retirer du match de lundi, "mais au stade où j'en suis dans ma carrière, ces points positifs ne me comblent pas tout à fait", a soupiré l'Australien de 26 ans. Djokovic affrontera en quarts de finale l'Italien Flavio Cobolli (24e), qui a mis fin en quatre sets au parcours d'un autre vétéran du circuit, le Croate Marin Cilic (83e). Sur le court N.1, Ben Shelton (10e) a battu pour la troisième fois Lorenzo Sonego (47e) en Grand Chelem cette saison, après ses victoires en quarts de finale de l'Open d'Australie en janvier et au premier tour de Roland-Garros en mai. Le dernier huitième de finale du tableau masculin opposait dans la soirée sur le Central le N.1 mondial Jannik Sinner au Bulgare Grigor Dimitrov (21e). Premier quart à Wimbledon pour Andreeva, Bencic et Samsonova De retour sur le circuit depuis l'automne 2024 après avoir donné naissance à une fille, la Suissesse Belinda Bencic s'est offert lundi à 28 ans son premier quart de finale à Wimbledon, quatre ans après le dernier de ses trois quarts de finale à l'US Open. Sur le court N.1, Bencic a dominé 7-6 (7/4), 6-4 la Russe Ekaterina Alexandrova (17e) et affrontera pour une place dans le dernier carré la jeune Russe Mirra Andreeva (7e mondiale à 18 ans), également novice à ce stade de la compétition à Wimbledon. En s'imposant 6-2, 6-3 contre Emma Navarro (10e), Andreeva est devenue à 18 ans et 75 jours la plus jeune joueuse depuis la Tchèque Nicole Vaidisova en 2007 à rallier les quarts de finale sur le gazon de l'All England Club. "J'étais super nerveuse" avant ce match sur le Central et sous les yeux de la légende du gazon Federer. "J'essayais de ne pas lever les yeux vers la tribune royale mais j'ai vu Roger et Mirka à 4-1. C'était un rêve pour moi de vous voir en vrai", leur a lancé la Russe, qui profitera de sa journée de repos mardi pour inverser les rôles et donner des conseils à sa coach Conchita Martinez, engagée dans un tournoi réunissant d'anciennes gloires du tennis. Sur le court N.2, la Russe Liudmila Samsonova (19e) s'est qualifiée à 26 ans pour son premier quart en Grand Chelem en s'imposant 7-5, 7-5 contre l'Espagnole Jessica Bouzas (62e). Elle défiera au prochain tour Iga Swiatek (4e) ou la Danoise Clara Tauson (22e).
Texte intégral (640 mots)
Djokovic survit au "Demon" Surnommé "Demon", l'Australien Alex De Minaur (11e mondial) a été diabolique l'espace d'un set contre Novak Djokovic (6e), corrigé 6-1 en une demi-heure avant de progressivement prendre le contrôle de la partie. Sous les yeux de l'octuple vainqueur du tournoi Roger Federer et de son épouse Mirka, Djokovic a semblé dépassé comme rarement en début de match, sur un Central où il a pourtant triomphé sept fois. Quatre doubles fautes, seize fautes directes, presque deux fois moins de points gagnés que De Minaur (14 contre 27) et trois breaks concédés: après avoir livré deux démonstrations aux tours précédents, le "Djoker" n'avait plus du tout le cœur à rire. Piqué au vif, le champion de 38 ans a pris le service de l'Australien dès le premier jeu de la deuxième manche qu'il a remportée 6-4 malgré une succession de breaks et débreaks. Après une troisième manche plus sereine, Djokovic a dû remonter un break de retard dans la quatrième pour définitivement écarter le danger "aussie" sur le score de 1-6, 6-4, 6-4, 6-4. "A certains moments, j'aurais bien aimé avoir le toucher délicat de l'homme qui me regarde depuis la tribune royale, ça m'aurait aidé", a plaisanté Djokovic en référence à Federer. De Minaur était d'humeur nettement moins badine, "frustré d'avoir laissé échapper le quatrième set" après avoir mené 4-1. Il y a des points positifs" à retirer du match de lundi, "mais au stade où j'en suis dans ma carrière, ces points positifs ne me comblent pas tout à fait", a soupiré l'Australien de 26 ans. Djokovic affrontera en quarts de finale l'Italien Flavio Cobolli (24e), qui a mis fin en quatre sets au parcours d'un autre vétéran du circuit, le Croate Marin Cilic (83e). Sur le court N.1, Ben Shelton (10e) a battu pour la troisième fois Lorenzo Sonego (47e) en Grand Chelem cette saison, après ses victoires en quarts de finale de l'Open d'Australie en janvier et au premier tour de Roland-Garros en mai. Le dernier huitième de finale du tableau masculin opposait dans la soirée sur le Central le N.1 mondial Jannik Sinner au Bulgare Grigor Dimitrov (21e). Premier quart à Wimbledon pour Andreeva, Bencic et Samsonova De retour sur le circuit depuis l'automne 2024 après avoir donné naissance à une fille, la Suissesse Belinda Bencic s'est offert lundi à 28 ans son premier quart de finale à Wimbledon, quatre ans après le dernier de ses trois quarts de finale à l'US Open. Sur le court N.1, Bencic a dominé 7-6 (7/4), 6-4 la Russe Ekaterina Alexandrova (17e) et affrontera pour une place dans le dernier carré la jeune Russe Mirra Andreeva (7e mondiale à 18 ans), également novice à ce stade de la compétition à Wimbledon. En s'imposant 6-2, 6-3 contre Emma Navarro (10e), Andreeva est devenue à 18 ans et 75 jours la plus jeune joueuse depuis la Tchèque Nicole Vaidisova en 2007 à rallier les quarts de finale sur le gazon de l'All England Club. "J'étais super nerveuse" avant ce match sur le Central et sous les yeux de la légende du gazon Federer. "J'essayais de ne pas lever les yeux vers la tribune royale mais j'ai vu Roger et Mirka à 4-1. C'était un rêve pour moi de vous voir en vrai", leur a lancé la Russe, qui profitera de sa journée de repos mardi pour inverser les rôles et donner des conseils à sa coach Conchita Martinez, engagée dans un tournoi réunissant d'anciennes gloires du tennis. Sur le court N.2, la Russe Liudmila Samsonova (19e) s'est qualifiée à 26 ans pour son premier quart en Grand Chelem en s'imposant 7-5, 7-5 contre l'Espagnole Jessica Bouzas (62e). Elle défiera au prochain tour Iga Swiatek (4e) ou la Danoise Clara Tauson (22e).

07.07.2025 à 18:17

La Bourse de Paris atone en attendant un accord commercial entre l'UE et les Etats-Unis

FRANCE24
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L'indice vedette CAC 40 a terminé en hausse de 27,20 points et s'est établi à 7.723,47 points à la clôture. Vendredi, l'indice avait terminé en baisse de 0,75%. Le marché est suspendu aux lettres que doit envoyer l'administration Trump pour annoncer à chaque pays concerné le niveau des surtaxes douanières qui lui seront appliquées. Ces droits de douane, annoncés début avril et suspendus jusqu'au 9 juillet, doivent entrer en application au 1er août. Le sujet "continue de dominer l'actualité" mais les investisseurs sont aujourd'hui plus "optimistes qu'ils ne l'étaient en avril", a souligné Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque. "Les négociations entre la Chine et les Etats-Unis ont rassuré les marchés, parce que la guerre commerciale les concernait en premier lieu. Si un accord a émergé de ce qui semblait être la partie la plus compliquée, c'est encourageant pour les autres pays", a-t-il noté. Pour le Vieux Continent, un porte-parole de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a indiqué que cette dernière avait eu un "bon échange" téléphonique dimanche avec le président américain Donald Trump sur la question des droits de douane. Le CAC 40 au ralenti Outre la politique commerciale des Etats-Unis, le CAC 40 est aussi freiné par "l'incertitude politique qui existe en France et un déficit qui reste compliqué", a expliqué Andrea Tueni. "Le CAC 40 a du mal à sortir la tête de l'eau depuis la dissolution", a-t-il relevé. Par exemple, sur les douze derniers mois, le CAC 40 affiche un bilan stable (+0,62%) quand, sur la même période, l'indice vedette de la Bourse de Francfort, le DAX, a bondi de 30,3%. Le 9 juin 2024, au soir d'élections européennes largement remportées en France par l'extrême droite, le président Emmanuel Macron avait annoncé la convocation de législatives anticipées, à la surprise générale. Un mois plus tard, le résultat du scrutin était sans appel: un Parlement éclaté, sans aucune majorité, qui inaugurait l'une des plus graves crises politiques de la Ve République et condamnait le pays à un mélange d'instabilité et d'immobilisme. Concernant les finances de l'Etat, pour réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et à 4,6% en 2026, le gouvernement ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d'euros dans le cadre du projet de budget pour 2026. Capgemini annonce une acquisition à 3,3 mds USD Le groupe d'informatique français Capgemini va racheter WNS, entreprise de gestion des processus métiers cotée à New York, pour 3,3 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros). Capgemini a chuté de 5,58% à 137,15 euros à Paris à la clôture. A Wall Street, WNS s'envolait en revanche de 14,32% à 74,74 dollars vers 16H00 GMT (18H00, heure de Paris).
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L'indice vedette CAC 40 a terminé en hausse de 27,20 points et s'est établi à 7.723,47 points à la clôture. Vendredi, l'indice avait terminé en baisse de 0,75%. Le marché est suspendu aux lettres que doit envoyer l'administration Trump pour annoncer à chaque pays concerné le niveau des surtaxes douanières qui lui seront appliquées. Ces droits de douane, annoncés début avril et suspendus jusqu'au 9 juillet, doivent entrer en application au 1er août. Le sujet "continue de dominer l'actualité" mais les investisseurs sont aujourd'hui plus "optimistes qu'ils ne l'étaient en avril", a souligné Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque. "Les négociations entre la Chine et les Etats-Unis ont rassuré les marchés, parce que la guerre commerciale les concernait en premier lieu. Si un accord a émergé de ce qui semblait être la partie la plus compliquée, c'est encourageant pour les autres pays", a-t-il noté. Pour le Vieux Continent, un porte-parole de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a indiqué que cette dernière avait eu un "bon échange" téléphonique dimanche avec le président américain Donald Trump sur la question des droits de douane. Le CAC 40 au ralenti Outre la politique commerciale des Etats-Unis, le CAC 40 est aussi freiné par "l'incertitude politique qui existe en France et un déficit qui reste compliqué", a expliqué Andrea Tueni. "Le CAC 40 a du mal à sortir la tête de l'eau depuis la dissolution", a-t-il relevé. Par exemple, sur les douze derniers mois, le CAC 40 affiche un bilan stable (+0,62%) quand, sur la même période, l'indice vedette de la Bourse de Francfort, le DAX, a bondi de 30,3%. Le 9 juin 2024, au soir d'élections européennes largement remportées en France par l'extrême droite, le président Emmanuel Macron avait annoncé la convocation de législatives anticipées, à la surprise générale. Un mois plus tard, le résultat du scrutin était sans appel: un Parlement éclaté, sans aucune majorité, qui inaugurait l'une des plus graves crises politiques de la Ve République et condamnait le pays à un mélange d'instabilité et d'immobilisme. Concernant les finances de l'Etat, pour réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et à 4,6% en 2026, le gouvernement ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d'euros dans le cadre du projet de budget pour 2026. Capgemini annonce une acquisition à 3,3 mds USD Le groupe d'informatique français Capgemini va racheter WNS, entreprise de gestion des processus métiers cotée à New York, pour 3,3 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros). Capgemini a chuté de 5,58% à 137,15 euros à Paris à la clôture. A Wall Street, WNS s'envolait en revanche de 14,32% à 74,74 dollars vers 16H00 GMT (18H00, heure de Paris).

07.07.2025 à 18:17

Tour de France: Tim Merlier gagne une troisième étape marquée par les chutes

FRANCE24
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Le sprinteur de Soudal Quick-Step s'est imposé à la photo finish devant l'Italien Jonathan Milan et l'Allemand Phil Bauhaus. Le Néerlandais Mathieu van der Poel conserve le maillot jaune. C'est, après 2021, la deuxième victoire sur le Tour pour Merlier, 31 ans. "Ca a vraiment été une grosse bataille. J'ai dû revenir dans les deux derniers kilomètres, j'ai pris beaucoup de vent", a déclaré le Belge, qui a dû se débrouiller seul dans le final pour décrocher sa onzième victoire de la saison. Seul Tadej Pogacar a gagné plus cette année. L'étape, d'abord très calme au point qu'aucun Prix de la combativité n'a été décerné -une exception-, a ensuite été marquée par une succession de chutes souvent très spectaculaires. La plus lourde est intervenue à 60 km de l'arrivée, à l'approche du sprint intermédiaire, et a conduit à l'abandon du sprinteur belge Jasper Philipsen, porteur du maillot vert. Le coureur d'Alpecin, premier maillot jaune de cette 112e édition après avoir gagné la première étape à Lille, a violemment tapé le sol après un écart du Français Bryan Coquard, lui-même déséquilibré par le Belge Laurenz Rex. Il a été pris en charge par le service médical sur le côté de la route avec le haut du maillot complètement arraché et les épaules rapées. Son état de santé précis n'était pas connu dans l'immédiat. Les derniers kilomètres ont été marqués par de nouvelles grosses chutes. C'est d'abord le sprinteur belge Jordi Meeus qui est allé au tapis, en compagnie de Remco Evenepoel, un des favoris pour le podium, qui n'a pas semblé avoir été touché gravement. Puis, dans les derniers mètres, les Français Paul Penhoët et Bryan Coquard ont été pris à leur tour dans une violente cabriole, avec le Belge Arnaud de Lie. "On a couru en enfer aujourd'hui. Je suis heureux d'avoir terminé en bonne santé. Je suis désolé pour tous les gars qui sont tombés, surtout pour Jasper. Ca allait tellement vite, à un moment, j'étais près de mettre pied à terre. C'était super dur", a déclaré le sprinteur érythréen Biniam Girmay, 6e à l'arrivée.
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Le sprinteur de Soudal Quick-Step s'est imposé à la photo finish devant l'Italien Jonathan Milan et l'Allemand Phil Bauhaus. Le Néerlandais Mathieu van der Poel conserve le maillot jaune. C'est, après 2021, la deuxième victoire sur le Tour pour Merlier, 31 ans. "Ca a vraiment été une grosse bataille. J'ai dû revenir dans les deux derniers kilomètres, j'ai pris beaucoup de vent", a déclaré le Belge, qui a dû se débrouiller seul dans le final pour décrocher sa onzième victoire de la saison. Seul Tadej Pogacar a gagné plus cette année. L'étape, d'abord très calme au point qu'aucun Prix de la combativité n'a été décerné -une exception-, a ensuite été marquée par une succession de chutes souvent très spectaculaires. La plus lourde est intervenue à 60 km de l'arrivée, à l'approche du sprint intermédiaire, et a conduit à l'abandon du sprinteur belge Jasper Philipsen, porteur du maillot vert. Le coureur d'Alpecin, premier maillot jaune de cette 112e édition après avoir gagné la première étape à Lille, a violemment tapé le sol après un écart du Français Bryan Coquard, lui-même déséquilibré par le Belge Laurenz Rex. Il a été pris en charge par le service médical sur le côté de la route avec le haut du maillot complètement arraché et les épaules rapées. Son état de santé précis n'était pas connu dans l'immédiat. Les derniers kilomètres ont été marqués par de nouvelles grosses chutes. C'est d'abord le sprinteur belge Jordi Meeus qui est allé au tapis, en compagnie de Remco Evenepoel, un des favoris pour le podium, qui n'a pas semblé avoir été touché gravement. Puis, dans les derniers mètres, les Français Paul Penhoët et Bryan Coquard ont été pris à leur tour dans une violente cabriole, avec le Belge Arnaud de Lie. "On a couru en enfer aujourd'hui. Je suis heureux d'avoir terminé en bonne santé. Je suis désolé pour tous les gars qui sont tombés, surtout pour Jasper. Ca allait tellement vite, à un moment, j'étais près de mettre pied à terre. C'était super dur", a déclaré le sprinteur érythréen Biniam Girmay, 6e à l'arrivée.

07.07.2025 à 18:15

Le diocèse de Toulouse promeut un prêtre condamné pour viol sur mineur

FRANCE24
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Dominique Spina a été condamné en 2006 en appel à Tarbes (Hautes-Pyrénées) alors qu'il était prêtre du diocèse de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) à cinq ans de prison dont un avec sursis pour le viol d'un lycéen de 16 ans en 1993. Dans un communiqué transmis lundi à l'AFP, l'archevêque de Toulouse, Monseigneur Guy de Kérimel, a expliqué avoir "pris le parti de la miséricorde" "en choisissant de nommer l'abbé Spina chancelier de la curie diocésaine", alors qu'il était depuis cinq ans employé aux archives, a-t-il précisé. Selon le site internet du diocèse, un chancelier est notamment en charge de l'établissement et de la conservation des actes officiels de l'archevêque, il apporte également aide et conseil sur l'administration des sacrements aux prêtres et aux paroisses. "Il est vrai que l’abbé Spina a accompli une peine de 5 ans de prison dont un avec sursis pour des faits très graves qui se sont déroulés il y a près de 30 ans", poursuit l’archevêque dans son communiqué. Mais, fait-il remarquer, "il n’exerce plus de charge pastorale, sinon celle de célébrer l'Eucharistie, seul ou exceptionnellement pour des fidèles. Considérant que nous n’avons rien à reprocher à ce prêtre depuis ces trente dernières années pour faits susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, canoniques ou civiles, j’ai donc choisi de le nommer dans cette fonction administrative", indique encore Mgr de Kérimel. En 2016, le prédécesseur de Mgr de Kérimel, Robert Le Gall, avait relevé de ses fonctions Dominique Spina qui avait à l'époque repris un office de prêtre en charge de l'ensemble paroissial Fronton-Bouloc-Castelnau d'Estrétefonds, près de Toulouse. La nomination de M. Spina au poste de chancelier et de délégué épiscopal aux mariages à compter du 1er septembre "suscite l'incompréhension", a réagi le média Tribune chrétienne son site internet. Cette "récente promotion à la chancellerie, organe central de l’administration canonique du diocèse, surprend par son contraste avec les engagements affichés par l’Église de France depuis la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise (CIASE) en 2021", souligne le média.
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Dominique Spina a été condamné en 2006 en appel à Tarbes (Hautes-Pyrénées) alors qu'il était prêtre du diocèse de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) à cinq ans de prison dont un avec sursis pour le viol d'un lycéen de 16 ans en 1993. Dans un communiqué transmis lundi à l'AFP, l'archevêque de Toulouse, Monseigneur Guy de Kérimel, a expliqué avoir "pris le parti de la miséricorde" "en choisissant de nommer l'abbé Spina chancelier de la curie diocésaine", alors qu'il était depuis cinq ans employé aux archives, a-t-il précisé. Selon le site internet du diocèse, un chancelier est notamment en charge de l'établissement et de la conservation des actes officiels de l'archevêque, il apporte également aide et conseil sur l'administration des sacrements aux prêtres et aux paroisses. "Il est vrai que l’abbé Spina a accompli une peine de 5 ans de prison dont un avec sursis pour des faits très graves qui se sont déroulés il y a près de 30 ans", poursuit l’archevêque dans son communiqué. Mais, fait-il remarquer, "il n’exerce plus de charge pastorale, sinon celle de célébrer l'Eucharistie, seul ou exceptionnellement pour des fidèles. Considérant que nous n’avons rien à reprocher à ce prêtre depuis ces trente dernières années pour faits susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, canoniques ou civiles, j’ai donc choisi de le nommer dans cette fonction administrative", indique encore Mgr de Kérimel. En 2016, le prédécesseur de Mgr de Kérimel, Robert Le Gall, avait relevé de ses fonctions Dominique Spina qui avait à l'époque repris un office de prêtre en charge de l'ensemble paroissial Fronton-Bouloc-Castelnau d'Estrétefonds, près de Toulouse. La nomination de M. Spina au poste de chancelier et de délégué épiscopal aux mariages à compter du 1er septembre "suscite l'incompréhension", a réagi le média Tribune chrétienne son site internet. Cette "récente promotion à la chancellerie, organe central de l’administration canonique du diocèse, surprend par son contraste avec les engagements affichés par l’Église de France depuis la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise (CIASE) en 2021", souligne le média.

07.07.2025 à 18:13

Le député LR Olivier Marleix a mis fin à ses jours

FRANCE24
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De grande stature, fossette au menton et le front dégarni, l'ancien patron du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale (2022-2024), âgé de 54 ans, était père de deux filles. Il était le fils de l'ancien secrétaire d'Etat et baron politique du Cantal Alain Marleix. Le député a été retrouvé par les gendarmes en milieu d'après-midi. Les forces de l'ordre avaient été prévenues par des proches et par la maire de cette commune des environs de Dreux, que M. Marleix avait lui-même dirigée de 2008 à 2017. Les gendarmes "l'ont retrouvé dans une pièce du haut, pendu", a indiqué à l'AFP le procureur de Chartres, Frédéric Chevallier, précisant qu'une enquête en "recherche des causes de la mort" avait été ouverte. Une autopsie doit également avoir lieu. Le président Emmanuel Macron, qui a souvent été la cible des attaques virulentes d'Olivier Marleix, a rendu hommage à un "homme politique d'expérience" qui "défendait ses idées avec conviction" dans un message sur le réseau social X. Après avoir présidé une commission d'enquête sur ce rachat, Olivier Marleix avait saisi la justice en 2019, s'interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron. De son côté, le Premier ministre François Bayrou a exprimé, sur le même réseau social, sa "stupéfaction" et son "immense tristesse", reconnaissant que "l'on ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains…" A l'Assemblée, où Olivier Marleix siégeait depuis 2012, l'annonce de sa mort a bouleversé les députés qui ont observé une minute du silence. C'est la quatrième fois sous la Ve République qu'un député se suicide, après Aymeric Simon-Lorière en 1977, Pierre Bérégovoy en 1993 et Jean-Marie Demange en 2008. Hommage prévu à l'Assemblée Après avoir salué la mémoire d'un homme "droit, rigoureux, profondément humain", la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, proposera mardi à la conférence des présidents de la chambre basse qu'un hommage soit rendu à Olivier Marleix à 15H00. Proche de l'ex-Premier ministre Michel Barnier, le député avait soutenu ce printemps la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à Laurent Wauquiez, lequel lui avait succédé l'an dernier à la présidence des députés LR. "Nous n'oublierons pas l'homme de conviction, défenseur inlassable de l'intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public", a réagi le député de Haute-Loire. L'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a rendu hommage à celui qui fut son conseiller technique à l'Elysée, "un collaborateur précieux, un soutien fidèle dont l'engagement ne m'a jamais fait défaut". Dans un communiqué à l'AFP l'ancien Premier ministre Edouard Balladur a salué "un grand parlementaire aux qualités reconnues par tous", qui "avait les capacités d'un homme de gouvernement". Parmi ses adversaires politiques aussi, beaucoup ont salué la mémoire de cette figure de l'Assemblée. A l'image de l'ancien président socialiste François Hollande qui a fait valoir que la "fidélité pour son parti ne le détournait pas du respect qu'il affichait avec élégance pour les idées qui n'étaient pas les siennes". "Toujours respectueux" "Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées", a ainsi réagi Marine Le Pen, présidente du groupe RN, tandis que Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a rendu hommage à "un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France". Le patron de Renaissance, Gabriel Attal, a décrit "un homme de passion et de conviction, défendant avec sincérité ses idéaux". Entré en politique au mitan des années 90, Olivier Marleix s'était ensuite implanté en Eure-et-Loir, loin de la circonscription auvergnate de son père. Conseiller général de ce département de 2008 à 2014, il s'était retrouvé il y a un an en ballottage défavorable face à un candidat du RN au premier tour des législatives anticipées, avant de s'imposer au second.
Texte intégral (695 mots)
De grande stature, fossette au menton et le front dégarni, l'ancien patron du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale (2022-2024), âgé de 54 ans, était père de deux filles. Il était le fils de l'ancien secrétaire d'Etat et baron politique du Cantal Alain Marleix. Le député a été retrouvé par les gendarmes en milieu d'après-midi. Les forces de l'ordre avaient été prévenues par des proches et par la maire de cette commune des environs de Dreux, que M. Marleix avait lui-même dirigée de 2008 à 2017. Les gendarmes "l'ont retrouvé dans une pièce du haut, pendu", a indiqué à l'AFP le procureur de Chartres, Frédéric Chevallier, précisant qu'une enquête en "recherche des causes de la mort" avait été ouverte. Une autopsie doit également avoir lieu. Le président Emmanuel Macron, qui a souvent été la cible des attaques virulentes d'Olivier Marleix, a rendu hommage à un "homme politique d'expérience" qui "défendait ses idées avec conviction" dans un message sur le réseau social X. Après avoir présidé une commission d'enquête sur ce rachat, Olivier Marleix avait saisi la justice en 2019, s'interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron. De son côté, le Premier ministre François Bayrou a exprimé, sur le même réseau social, sa "stupéfaction" et son "immense tristesse", reconnaissant que "l'on ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains…" A l'Assemblée, où Olivier Marleix siégeait depuis 2012, l'annonce de sa mort a bouleversé les députés qui ont observé une minute du silence. C'est la quatrième fois sous la Ve République qu'un député se suicide, après Aymeric Simon-Lorière en 1977, Pierre Bérégovoy en 1993 et Jean-Marie Demange en 2008. Hommage prévu à l'Assemblée Après avoir salué la mémoire d'un homme "droit, rigoureux, profondément humain", la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, proposera mardi à la conférence des présidents de la chambre basse qu'un hommage soit rendu à Olivier Marleix à 15H00. Proche de l'ex-Premier ministre Michel Barnier, le député avait soutenu ce printemps la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à Laurent Wauquiez, lequel lui avait succédé l'an dernier à la présidence des députés LR. "Nous n'oublierons pas l'homme de conviction, défenseur inlassable de l'intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public", a réagi le député de Haute-Loire. L'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a rendu hommage à celui qui fut son conseiller technique à l'Elysée, "un collaborateur précieux, un soutien fidèle dont l'engagement ne m'a jamais fait défaut". Dans un communiqué à l'AFP l'ancien Premier ministre Edouard Balladur a salué "un grand parlementaire aux qualités reconnues par tous", qui "avait les capacités d'un homme de gouvernement". Parmi ses adversaires politiques aussi, beaucoup ont salué la mémoire de cette figure de l'Assemblée. A l'image de l'ancien président socialiste François Hollande qui a fait valoir que la "fidélité pour son parti ne le détournait pas du respect qu'il affichait avec élégance pour les idées qui n'étaient pas les siennes". "Toujours respectueux" "Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées", a ainsi réagi Marine Le Pen, présidente du groupe RN, tandis que Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a rendu hommage à "un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France". Le patron de Renaissance, Gabriel Attal, a décrit "un homme de passion et de conviction, défendant avec sincérité ses idéaux". Entré en politique au mitan des années 90, Olivier Marleix s'était ensuite implanté en Eure-et-Loir, loin de la circonscription auvergnate de son père. Conseiller général de ce département de 2008 à 2014, il s'était retrouvé il y a un an en ballottage défavorable face à un candidat du RN au premier tour des législatives anticipées, avant de s'imposer au second.

07.07.2025 à 18:13

Budget: Bercy poursuit son tour de table des groupes politiques avec la gauche

FRANCE24
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Après la réception du sénateur centriste Hervé Marseille dans la matinée, le ministre de l'Economie Eric Lombard a rencontré des représentants du Parti socialiste (PS), du Parti communiste, ainsi que le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale Eric Coquerel. Interrogé à l'issue de son entretien avec Eric Lombard sur l'hypothèse d'une "année blanche", régulièrement avancée pour 2026 par le gouvernement - qui n'en a pas précisé le périmètre -, Eric Coquerel a affirmé qu'elle pourrait se traduire par "une vraie année blanche pour les budgets de l'Etat, et moins de dépenses" concernant les collectivités locales et la sécurité sociale. "Sur le reste, tout ce qui est gel de pension, etc. Ce n'est pas décidé", a-t-il ajouté. Ces consultations avec les groupes politiques sont prévues jusqu'au 11 juillet, alors que le gouvernement, dépourvu de majorité au Parlement, ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d'euros dans le cadre du projet de budget pour 2026 afin de réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et à 4,6% en 2026. Eric Lombard "nous a donné quelques éléments, à dire vrai très légers, sur la situation économique, et sur les grands équilibres qu'il entendait proposer au Premier ministre" pour 2026, a déclaré à la presse Boris Vallaud à l'issue de la réunion. "Nous serons vigilants pour que les efforts ne soient pas demandés aux mêmes" et pour "que soient mis à contribution celles et ceux qui depuis trop longtemps sont les passagers clandestins de la solidarité nationale", a-t-il ajouté. Le ministère a indiqué à l'AFP que la cheffe du groupe la France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, avait également été invitée à participer à ces rencontres cette semaine, sans préciser la date. Le député des Bouches-du-Rhône et représentant d'Eric Ciotti (UDR), Gérault Verny, doit lui être reçu mardi à 12h. Le ballet des consultations avait repris la semaine dernière avec notamment la réception d'un allié d'Eric Ciotti, le député Rassemblement national (RN) Jean-Philippe Tanguy mercredi. Le même jour, plusieurs sources indiquaient que le Premier ministre François Bayrou, dont les orientations budgétaires doivent être présentées le 15 juillet, pourrait lancer un appel à propositions aux groupes politiques pour certaines économies.
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Après la réception du sénateur centriste Hervé Marseille dans la matinée, le ministre de l'Economie Eric Lombard a rencontré des représentants du Parti socialiste (PS), du Parti communiste, ainsi que le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale Eric Coquerel. Interrogé à l'issue de son entretien avec Eric Lombard sur l'hypothèse d'une "année blanche", régulièrement avancée pour 2026 par le gouvernement - qui n'en a pas précisé le périmètre -, Eric Coquerel a affirmé qu'elle pourrait se traduire par "une vraie année blanche pour les budgets de l'Etat, et moins de dépenses" concernant les collectivités locales et la sécurité sociale. "Sur le reste, tout ce qui est gel de pension, etc. Ce n'est pas décidé", a-t-il ajouté. Ces consultations avec les groupes politiques sont prévues jusqu'au 11 juillet, alors que le gouvernement, dépourvu de majorité au Parlement, ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d'euros dans le cadre du projet de budget pour 2026 afin de réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et à 4,6% en 2026. Eric Lombard "nous a donné quelques éléments, à dire vrai très légers, sur la situation économique, et sur les grands équilibres qu'il entendait proposer au Premier ministre" pour 2026, a déclaré à la presse Boris Vallaud à l'issue de la réunion. "Nous serons vigilants pour que les efforts ne soient pas demandés aux mêmes" et pour "que soient mis à contribution celles et ceux qui depuis trop longtemps sont les passagers clandestins de la solidarité nationale", a-t-il ajouté. Le ministère a indiqué à l'AFP que la cheffe du groupe la France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, avait également été invitée à participer à ces rencontres cette semaine, sans préciser la date. Le député des Bouches-du-Rhône et représentant d'Eric Ciotti (UDR), Gérault Verny, doit lui être reçu mardi à 12h. Le ballet des consultations avait repris la semaine dernière avec notamment la réception d'un allié d'Eric Ciotti, le député Rassemblement national (RN) Jean-Philippe Tanguy mercredi. Le même jour, plusieurs sources indiquaient que le Premier ministre François Bayrou, dont les orientations budgétaires doivent être présentées le 15 juillet, pourrait lancer un appel à propositions aux groupes politiques pour certaines économies.

07.07.2025 à 18:11

Wimbledon: Djokovic se relève d'une entame cauchemardesque et passe en quart

FRANCE24
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A 38 ans, le N.6 mondial poursuivra sa quête d'un 25e titre en Grand Chelem contre l'Italien Flavio Cobolli (24e), de quinze ans son cadet, qu'il a battu au Masters 1000 de Shanghai 2024 lors de leur unique duel. Sur un Central au toit ouvert, où le vent s'est parfois engouffré, Djokovic a encaissé un sévère 6-1 d'entrée avant de retrouver progressivement ses esprits et son jeu, bouclant la partie en 3h19 sur le score de 1-6, 6-4, 6-4, 6-4. La première manche lui a totalement échappé, en une demi-heure chrono, avec un nombre inhabituel de doubles fautes (4), de fautes directes (16) et un engagement largement défaillant, notamment sur les deuxièmes services (18% seulement de points gagnés). Il a ensuite réussi à mettre en place son jeu sous les yeux de Roger Federer, détenteur du record de titres (huit) à Wimbledon qu'il a battu trois fois en finale (2014, 2015, 2019), assis au premier rang de la "Royal Box" avec sa femme Mirka. Le deuxième set a débuté bizarrement, puisque les deux adversaires ont perdu leur service sur les trois premiers jeux. De Minaur, 11e au classement mondial, a remporté le deuxième après quasiment 19 minutes sur sa 6e balle de break. Djokovic a fini très fort dans le troisième avec le gain des trois derniers jeux, ponctuant sa performance par une montée gagnante au filet à l'issue d'un superbe rallye à 27 coups. Rebelote dans la quatrième et dernière manche. Mené 3 jeux à zéro, le Serbe aux 100 titres sur le circuit ATP a renversé l'Australien de 26 ans. A Wimbledon, Djokovic a gagné 43 de ses 45 derniers matches, ses deux défaites ayant eu lieu lors des finales 2023 et 2024 contre Carlos Alcaraz.
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A 38 ans, le N.6 mondial poursuivra sa quête d'un 25e titre en Grand Chelem contre l'Italien Flavio Cobolli (24e), de quinze ans son cadet, qu'il a battu au Masters 1000 de Shanghai 2024 lors de leur unique duel. Sur un Central au toit ouvert, où le vent s'est parfois engouffré, Djokovic a encaissé un sévère 6-1 d'entrée avant de retrouver progressivement ses esprits et son jeu, bouclant la partie en 3h19 sur le score de 1-6, 6-4, 6-4, 6-4. La première manche lui a totalement échappé, en une demi-heure chrono, avec un nombre inhabituel de doubles fautes (4), de fautes directes (16) et un engagement largement défaillant, notamment sur les deuxièmes services (18% seulement de points gagnés). Il a ensuite réussi à mettre en place son jeu sous les yeux de Roger Federer, détenteur du record de titres (huit) à Wimbledon qu'il a battu trois fois en finale (2014, 2015, 2019), assis au premier rang de la "Royal Box" avec sa femme Mirka. Le deuxième set a débuté bizarrement, puisque les deux adversaires ont perdu leur service sur les trois premiers jeux. De Minaur, 11e au classement mondial, a remporté le deuxième après quasiment 19 minutes sur sa 6e balle de break. Djokovic a fini très fort dans le troisième avec le gain des trois derniers jeux, ponctuant sa performance par une montée gagnante au filet à l'issue d'un superbe rallye à 27 coups. Rebelote dans la quatrième et dernière manche. Mené 3 jeux à zéro, le Serbe aux 100 titres sur le circuit ATP a renversé l'Australien de 26 ans. A Wimbledon, Djokovic a gagné 43 de ses 45 derniers matches, ses deux défaites ayant eu lieu lors des finales 2023 et 2024 contre Carlos Alcaraz.

07.07.2025 à 18:04

Russie : un couple de la classe moyenne dit "ne pas ressentir" les sanctions occidentales

FRANCE24
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Un couple de la classe moyenne russe vivant dans la banlieue de Moscou avec ses trois enfants se confie sur sa vie depuis le début des sanctions occidentales. "Je n'en ressens pas l'impact", assure Maria.
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Un couple de la classe moyenne russe vivant dans la banlieue de Moscou avec ses trois enfants se confie sur sa vie depuis le début des sanctions occidentales. "Je n'en ressens pas l'impact", assure Maria.

07.07.2025 à 17:59

Un feu parcourt 450 hectares près de Narbonne, habitants confinés et A9 fermée

FRANCE24
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Le feu s'est déclaré en début d'après-midi au domaine viticole de Saint-Julien de Septime, près de la route départementale D613, et 350 sapeurs-pompiers et une dizaine d'aéronefs dont quatre canadairs ont été déployés. L'autoroute A9, qui relie la France à l'Espagne en longeant la Méditerranée, a été fermée dans les deux sens "à la demande de la préfecture" à hauteur de la bifurcation vers l'A61, a indiqué à l'AFP Vinci Autoroutes, et les aires de repos à proximité ont été évacuées. Deux routes départementales avaient été fermées plus tôt dans l'après-midi, selon la préfecture. La zone avait déjà été touchée par les flammes le 29 juin, lorsque plusieurs départs de feu avaient consumé 400 hectares sur la commune voisine de Bizanet, et un nouveau feu a emporté dans l'Aude 430 hectares samedi à Douzens, déclenché par une voiture en flammes le long de l'A61 Toulouse-Narbonne.
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Le feu s'est déclaré en début d'après-midi au domaine viticole de Saint-Julien de Septime, près de la route départementale D613, et 350 sapeurs-pompiers et une dizaine d'aéronefs dont quatre canadairs ont été déployés. L'autoroute A9, qui relie la France à l'Espagne en longeant la Méditerranée, a été fermée dans les deux sens "à la demande de la préfecture" à hauteur de la bifurcation vers l'A61, a indiqué à l'AFP Vinci Autoroutes, et les aires de repos à proximité ont été évacuées. Deux routes départementales avaient été fermées plus tôt dans l'après-midi, selon la préfecture. La zone avait déjà été touchée par les flammes le 29 juin, lorsque plusieurs départs de feu avaient consumé 400 hectares sur la commune voisine de Bizanet, et un nouveau feu a emporté dans l'Aude 430 hectares samedi à Douzens, déclenché par une voiture en flammes le long de l'A61 Toulouse-Narbonne.

07.07.2025 à 17:57

Aux Etats-Unis, la pire épidémie de rougeole du XXIe siècle

FRANCE24
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Cette maladie très contagieuse et grave, jadis éliminée du pays grâce aux vaccins, signe un retour en force sur fond de baisse des taux de vaccination et de défiance croissante à l'égard des autorités sanitaires. Avec pour conséquence: 1.277 cas confirmés depuis le début de l'année dans près de 40 des 50 Etats américains, le Texas représentant plus de 60% des cas, selon la base de données de l'université Johns Hopkins. Il s'agit du plus haut nombre de cas depuis 1992. L'épidémie a fait trois morts, dont deux jeunes enfants. Un bilan qui serait largement sous-estimé selon plusieurs experts, qui s'inquiètent d'une sous-déclaration des cas. Avant cela, le dernier décès infantile aux Etats-Unis remontait à 2003, trois ans après que la rougeole y eut été déclarée officiellement éradiquée grâce à la vaccination. La dernière épidémie d'ampleur avait été enregistrée en 2019 dans des communautés juives orthodoxes de New York et du New Jersey, avec 1.274 cas mais aucun mort à déplorer. La rougeole provoque de la fièvre, des symptômes respiratoires et des éruptions cutanées, et dans certains cas des complications plus graves, comme une pneumonie et une inflammation du cerveau pouvant occasionner de graves séquelles et la mort. L'épidémie a éclaté fin janvier dans une zone rurale du Texas (sud) où vit une communauté religieuse mennonite, une population ultraconservatrice et peu vaccinée. Le ministre Robert Kennedy Jr est accusé d'avoir aggravé cette crise sanitaire en alimentant les craintes à l'égard du vaccin contre la rougeole, notamment par la diffusion de fausses informations à son sujet. L'année 2025 marque un retour en puissance de la maladie sur le continent nord-américain, le Canada et le Mexique étant également en proie à de fortes épidémies. Plus de 3.500 cas ont été recensés depuis le début de l'année au Canada, la grande majorité dans la province de l'Ontario, et un nourrisson est décédé. Et au Mexique, près de 2.600 cas et neuf morts ont été enregistrés, a rapporté début juillet l'Organisation panaméricaine de la santé.
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Cette maladie très contagieuse et grave, jadis éliminée du pays grâce aux vaccins, signe un retour en force sur fond de baisse des taux de vaccination et de défiance croissante à l'égard des autorités sanitaires. Avec pour conséquence: 1.277 cas confirmés depuis le début de l'année dans près de 40 des 50 Etats américains, le Texas représentant plus de 60% des cas, selon la base de données de l'université Johns Hopkins. Il s'agit du plus haut nombre de cas depuis 1992. L'épidémie a fait trois morts, dont deux jeunes enfants. Un bilan qui serait largement sous-estimé selon plusieurs experts, qui s'inquiètent d'une sous-déclaration des cas. Avant cela, le dernier décès infantile aux Etats-Unis remontait à 2003, trois ans après que la rougeole y eut été déclarée officiellement éradiquée grâce à la vaccination. La dernière épidémie d'ampleur avait été enregistrée en 2019 dans des communautés juives orthodoxes de New York et du New Jersey, avec 1.274 cas mais aucun mort à déplorer. La rougeole provoque de la fièvre, des symptômes respiratoires et des éruptions cutanées, et dans certains cas des complications plus graves, comme une pneumonie et une inflammation du cerveau pouvant occasionner de graves séquelles et la mort. L'épidémie a éclaté fin janvier dans une zone rurale du Texas (sud) où vit une communauté religieuse mennonite, une population ultraconservatrice et peu vaccinée. Le ministre Robert Kennedy Jr est accusé d'avoir aggravé cette crise sanitaire en alimentant les craintes à l'égard du vaccin contre la rougeole, notamment par la diffusion de fausses informations à son sujet. L'année 2025 marque un retour en puissance de la maladie sur le continent nord-américain, le Canada et le Mexique étant également en proie à de fortes épidémies. Plus de 3.500 cas ont été recensés depuis le début de l'année au Canada, la grande majorité dans la province de l'Ontario, et un nourrisson est décédé. Et au Mexique, près de 2.600 cas et neuf morts ont été enregistrés, a rapporté début juillet l'Organisation panaméricaine de la santé.

07.07.2025 à 17:51

France : l'incendie dans l'Aude maîtrisé, 430 hectares brûlés

FRANCE24
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L'incendie déclenché samedi par une voiture en flammes au bord de l'autoroute A61 dans l'Aude a été maîtrisé dans la soirée de dimanche après avoir brûlé 430 hectares, a-t-on appris auprès de la préfecture.
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L'incendie déclenché samedi par une voiture en flammes au bord de l'autoroute A61 dans l'Aude a été maîtrisé dans la soirée de dimanche après avoir brûlé 430 hectares, a-t-on appris auprès de la préfecture.
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