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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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20.12.2025 à 20:49

Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine

FRANCE24
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Les Citizens alignent leur septième succès de rang, toutes compétitions confondues, ce qu'ils n'avaient plus réalisé depuis avril-mai 2024, lors de la course finale vers leur dernier titre de champion d'Angleterre. Ils passent provisoirement devant Arsenal en tête du championnat, avec un point d'avance, en attendant le déplacement des Gunners à Everton dans la soirée (21h00). Erling Haaland a été impliqué sur les trois buts, avec une ouverture du score dès le début du match (5e), une passe pour Tijani Reijnders à la conclusion d'un mouvement collectif initié par Rayan Cherki (38e) puis un but de rôdeur des surfaces (69e). Avec 19 buts en 17 rencontres, le Norvégien reste loin devant Igor Thiago, 11 buts, au classement des buteurs. Liverpool s'en sort péniblement Un an quasiment jour pour jour après une victoire éblouissante (6-3) au même endroit, Liverpool n'a décidément plus grand chose en commun avec l'équipe qui allait finir championne d'Angleterre. La victoire obtenue à onze contre dix, puis onze contre neuf, sur le terrain de Tottenham (2-1) permet à la formation d'Arne Slot de se repositionner en cinquième position. Mais elle n'est guère rassurante, tant les Reds ont souffert, même en supériorité numérique après les exclusions contestées de Xavi Simons (33e) et Cristian Romero (90+3). Entré en début de seconde période, Alexander Isak a délivré son équipe en marquant à la 56e minute, mais a été blessé au genou gauche sur l'action à cause d'un tacle dangereux de Micky van de Ven. Hugo Ekitiké a doublé la mise dix minutes plus tard (66e, 2-0, avant que Richarlison ne fasse trembler Liverpool dans une fin de match très tendue (83e, 1-2). Tottenham glisse en 13e position. Répit pour Maresca De son côté, Chelsea avait auparavant obtenu un nul plutôt heureux à Newcastle (2-2), après une belle réaction en seconde période. Celle-ci n'a toutefois pas fait oublier une entame de rencontre calamiteuse (les Magpies menaient 2-0 à la 20e minute, doublé de l'Allemand Nick Woltemade), ni l'incapacité des joueurs d'Enzo Maresca, très critiqué depuis quelques semaines, à développer un jeu collectif cohérent. Ce bon résultat sur le papier éloigne un peu plus Chelsea de la course au titre (huit points de retard sur le leader provisoire Manchester City, peut-être dix en fin de soirée si Arsenal l'emporte à Everton). Ce n'est pas non plus une bonne affaire pour Newcastle, qui reste dans la deuxième partie de tableau (11e à 6 points de la première place qualificative pour la prochaine Ligue des champions). Porté par un duo offensif Anthony Gordon-Nick Woltemade intenable dans les vingt premières minutes, Newcastle a cru s'être mis à l'abri avec deux buts de l'avant-centre allemand (4e, 20e), qui a raté de peu la balle du 3-0 avant la pause. Alors que Reece James avait réduit le score d'un coup franc parfait (2-1, 49e), Chelsea a remis de l'intensité et profité d'une glissade de Malick Thiaw pour égaliser assez miraculeusement par Joao Pedro (66e), alors qu'une faute grossière de Trevoh Chalobah sur Anthony Gordon dans la surface n'avait pas été sanctionnée quelques minutes plus tôt. Les Magpies ont également raté une balle de match, une reprise de volée d'Harvey Barnes passant de peu à côté (85e). Sunderland, privé de six joueurs partis à la Coupe d'Afrique des nations pour plusieurs semaines -- dont Noah Sadiki et Reinildo Mandava --, n'a quant à lui pu faire mieux qu'un match nul sur le terrain de Brighton (0-0). Un résultat honorable pour le promu, actuellement sixième, mais qui le met sous la menace directe de Crystal Palace et Manchester United, qui ont un match à disputer d'ici dimanche.

20.12.2025 à 20:40

Les États-Unis interceptent un deuxième navire marchand au large des côtes vénézuéliennes

FRANCE 24
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Les États-Unis ont intercepté samedi un second navire de commerce au large des côtes vénézuéliennes dans les eaux internationales, quelques jours après l'annonce par le président américain Donald Trump d'un "blocus" de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela.
Texte intégral (630 mots)
Les États-Unis ont intercepté samedi un second navire de commerce au large des côtes vénézuéliennes dans les eaux internationales, quelques jours après l'annonce par le président américain Donald Trump d'un "blocus" de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela.

20.12.2025 à 20:09

"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14

FRANCE24
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"On est très heureux pour l'ensemble du club qui a souffert et vécu des moments difficiles", a ajouté l'ancien entraîneur des lignes arrières du XV de France, arrivé en Catalogne à la fin du mois de novembre en lieu et place de Franck Azéma. Après n'avoir récolté qu'un seul point en onze journées, l'USAP a multiplé son butin par cinq en quatre-vingt minutes et s'est relancé dans la course au maintien. Les Catalans sont toujours derniers mais n'accusent plus que deux unités de retard sur le barragiste Montauban, étrillé dans le même temps sur sa pelouse par le leader palois (53-17). Réduits à quatorze après seulement vingt minutes de jeu et l'expulsion de Jefferson Lee-Joseph pour une faute grossière sur un joueur en l'air, Perpignan, a poursuivi Labit, "a montré son caractère" face à une équipe de Clermont qui s'était déplacée avec beaucoup d'ambitions. "Cela ne se voyait pas que nous étions un de moins sur le terrain", a prolongé Labit. L'entraîneur de l'USAP a ajouté qu'il était "convaincu que les joueurs allaient faire leur match car on sentait dans la semaine que quelque-chose avait changé". "Ils se sont payés" a-t-il insisté. En infériorité numérique pendant une heure les Catalans ont résisté jusqu'au bout, bien aidés par la réussite de leur ouvreur vétéran Benjamin Urdapilleta (39 ans), auteur de 16 points au pied. "On sait qu'on ne gagnera pas tous les matches mais nos adversaires devront être forts car si on tombe, ce sera les armes à la main", a promis Labit, se projetant sur la 13e journée, un déplacement à Toulon le 28 décembre prochain.
Lire plus (289 mots)
"On est très heureux pour l'ensemble du club qui a souffert et vécu des moments difficiles", a ajouté l'ancien entraîneur des lignes arrières du XV de France, arrivé en Catalogne à la fin du mois de novembre en lieu et place de Franck Azéma. Après n'avoir récolté qu'un seul point en onze journées, l'USAP a multiplé son butin par cinq en quatre-vingt minutes et s'est relancé dans la course au maintien. Les Catalans sont toujours derniers mais n'accusent plus que deux unités de retard sur le barragiste Montauban, étrillé dans le même temps sur sa pelouse par le leader palois (53-17). Réduits à quatorze après seulement vingt minutes de jeu et l'expulsion de Jefferson Lee-Joseph pour une faute grossière sur un joueur en l'air, Perpignan, a poursuivi Labit, "a montré son caractère" face à une équipe de Clermont qui s'était déplacée avec beaucoup d'ambitions. "Cela ne se voyait pas que nous étions un de moins sur le terrain", a prolongé Labit. L'entraîneur de l'USAP a ajouté qu'il était "convaincu que les joueurs allaient faire leur match car on sentait dans la semaine que quelque-chose avait changé". "Ils se sont payés" a-t-il insisté. En infériorité numérique pendant une heure les Catalans ont résisté jusqu'au bout, bien aidés par la réussite de leur ouvreur vétéran Benjamin Urdapilleta (39 ans), auteur de 16 points au pied. "On sait qu'on ne gagnera pas tous les matches mais nos adversaires devront être forts car si on tombe, ce sera les armes à la main", a promis Labit, se projetant sur la 13e journée, un déplacement à Toulon le 28 décembre prochain.

20.12.2025 à 19:57

Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan

FRANCE24
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Avertis du succès bonifié de la Section paloise dans l'après-midi, les triples champions de France en titre savaient qu'ils devaient faire aussi bien pour rester à la hauteur des Béarnais. Et ils l'ont donc fait, avec l'essai du bonus marqué à la dernière seconde par le jeune Lucas Vigneres pour sa première feuille de match avec les pros. Menés pendant six minutes, après un nouvel essai de funambule de Jiuta Wainiqolo - son 8e de la saison - à la 48e minute, les hommes d'Ugo Mola se sont finalement imposés 41-19 et six essais à trois. De quoi clôturer positivement une semaine cauchemardesque après une défaite 28-21 en Champions Cup le week-end dernier à Glasgow, où ils ont mené 21-0, et les deux points perdus au classement du Top 14 lundi, pour le transfert frauduleux de Melvyn Jaminet en 2022. Sourire retrouvé donc à Toulouse, mais grise mine pour les hommes de Karim Ghezal, scotchés à la 12e place, quatre longueurs derrière Clermont. Perpignan victorieux à 14 Si Toulouse et Pau sont à égalité avec 42 points au sommet du classement, c'est cependant la Section qui est en tête grâce à sa victoire contre les Stadistes au Hameau lors de la 7e journée (30-26). Les hommes de Sébastien Piqueronies se sont fait un peu peur samedi après-midi en étant encore menés 17-12 à la mi-temps par le promu montalbanais. Mais ils ont ensuite déroulé, avec huit essais au total, dont des doublés de Grégoire Arfeuil et Fabien Brau-Boirie. Cette nouvelle déroute à domicile est très mal tombée pour les Montalbanais, qui ne comptent donc plus que deux points d'avance en bas de classement sur Perpignan, vainqueur pour la première fois de la saison en championnat. Les Catalans, bien embarqués avec un essai précoce de Jefferson-Lee Joseph (7e), ont bien cru que les éléments allaient de nouveau être contraires quand leur ailier s'est fait exclure dès la 20e minute. Mais le Clermont de Christophe Urios, qui fêtait samedi ses 60 ans, n'a pas su profiter de l'aubaine ni mériter mieux qu'une défaite (26-20) qui confirme sa rentrée dans le rang. Bayonne fragile à l'export On entend souvent dire qu'"un derby, ça se gagne". Ça ne se perd pas non plus, pourraient ajouter les Soldats roses qui ont arraché le partage des points contre le Racing 92 (20-20) grâce à un essai de Giorgi Melikidze à la 80+5e minute et la transformation de Louis Carbonel. Tendu, avec cinq cartons jaunes, ce derby francilien laissera un goût amer aux joueurs de Patrice Collazo qui avaient pris leurs habitudes à Jean-Bouin, l'enceinte du Stade français, avec six victoires lors de leurs sept précédentes visites. Mais ils ont mal géré le "money-time", avec notamment deux touches perdues qui les ont privés d'une victoire jusque-là méritée, avec trois essais inscrits dont un de Gaël Fickou ailier pour la première fois en Top 14 depuis 11 ans ! Montpellier, en forme ces dernier mois avec quatre victoires de rang, Top 14 et Challenge Cup compris, a poursuivi sa série dans la douleur face à Castres (33-31) qui menait encore à quatre minutes du terme. Le CO, qui a manqué son entame (17-0 après 15 minutes), a trouvé les ressources pour revenir au score mais sa mêlée a craqué sur la fin et a été sanctionnée par la botte de Léo Coly. Imprenable à Jean-Dauger, Bayonne a confirmé son incapacité actuelle à l'extérieur, avec une indiscipline coupable dont La Rochelle s'est délectée pour inscrire sept essais pour un succès tranquille (49-17) qui le replace provisoirement dans le top 6. Cette 12e journée s'achèvera dimanche soir à Chaban où Bordeaux-Bègles, requinqué par son début parfait en Champions Cup et avec sa "Patrouille de France" au complet, tentera de renouer avec la victoire en Top 14 face à Toulon.
Texte intégral (656 mots)
Avertis du succès bonifié de la Section paloise dans l'après-midi, les triples champions de France en titre savaient qu'ils devaient faire aussi bien pour rester à la hauteur des Béarnais. Et ils l'ont donc fait, avec l'essai du bonus marqué à la dernière seconde par le jeune Lucas Vigneres pour sa première feuille de match avec les pros. Menés pendant six minutes, après un nouvel essai de funambule de Jiuta Wainiqolo - son 8e de la saison - à la 48e minute, les hommes d'Ugo Mola se sont finalement imposés 41-19 et six essais à trois. De quoi clôturer positivement une semaine cauchemardesque après une défaite 28-21 en Champions Cup le week-end dernier à Glasgow, où ils ont mené 21-0, et les deux points perdus au classement du Top 14 lundi, pour le transfert frauduleux de Melvyn Jaminet en 2022. Sourire retrouvé donc à Toulouse, mais grise mine pour les hommes de Karim Ghezal, scotchés à la 12e place, quatre longueurs derrière Clermont. Perpignan victorieux à 14 Si Toulouse et Pau sont à égalité avec 42 points au sommet du classement, c'est cependant la Section qui est en tête grâce à sa victoire contre les Stadistes au Hameau lors de la 7e journée (30-26). Les hommes de Sébastien Piqueronies se sont fait un peu peur samedi après-midi en étant encore menés 17-12 à la mi-temps par le promu montalbanais. Mais ils ont ensuite déroulé, avec huit essais au total, dont des doublés de Grégoire Arfeuil et Fabien Brau-Boirie. Cette nouvelle déroute à domicile est très mal tombée pour les Montalbanais, qui ne comptent donc plus que deux points d'avance en bas de classement sur Perpignan, vainqueur pour la première fois de la saison en championnat. Les Catalans, bien embarqués avec un essai précoce de Jefferson-Lee Joseph (7e), ont bien cru que les éléments allaient de nouveau être contraires quand leur ailier s'est fait exclure dès la 20e minute. Mais le Clermont de Christophe Urios, qui fêtait samedi ses 60 ans, n'a pas su profiter de l'aubaine ni mériter mieux qu'une défaite (26-20) qui confirme sa rentrée dans le rang. Bayonne fragile à l'export On entend souvent dire qu'"un derby, ça se gagne". Ça ne se perd pas non plus, pourraient ajouter les Soldats roses qui ont arraché le partage des points contre le Racing 92 (20-20) grâce à un essai de Giorgi Melikidze à la 80+5e minute et la transformation de Louis Carbonel. Tendu, avec cinq cartons jaunes, ce derby francilien laissera un goût amer aux joueurs de Patrice Collazo qui avaient pris leurs habitudes à Jean-Bouin, l'enceinte du Stade français, avec six victoires lors de leurs sept précédentes visites. Mais ils ont mal géré le "money-time", avec notamment deux touches perdues qui les ont privés d'une victoire jusque-là méritée, avec trois essais inscrits dont un de Gaël Fickou ailier pour la première fois en Top 14 depuis 11 ans ! Montpellier, en forme ces dernier mois avec quatre victoires de rang, Top 14 et Challenge Cup compris, a poursuivi sa série dans la douleur face à Castres (33-31) qui menait encore à quatre minutes du terme. Le CO, qui a manqué son entame (17-0 après 15 minutes), a trouvé les ressources pour revenir au score mais sa mêlée a craqué sur la fin et a été sanctionnée par la botte de Léo Coly. Imprenable à Jean-Dauger, Bayonne a confirmé son incapacité actuelle à l'extérieur, avec une indiscipline coupable dont La Rochelle s'est délectée pour inscrire sept essais pour un succès tranquille (49-17) qui le replace provisoirement dans le top 6. Cette 12e journée s'achèvera dimanche soir à Chaban où Bordeaux-Bègles, requinqué par son début parfait en Champions Cup et avec sa "Patrouille de France" au complet, tentera de renouer avec la victoire en Top 14 face à Toulon.

20.12.2025 à 19:47

L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein

FRANCE24
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"Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fêtes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées", a accusé samedi sur X l'élu démocrate Ro Khanna, très impliqué sur ce dossier. Avec l'élu républicain Thomas Massie, ancien allié de Donald Trump qui s'est également montré très critique, il était à l'origine de la loi imposant la publication de ces milliers de photos, vidéos et textes issus de l'enquête sur ce financier et criminel sexuel connu pour ses liens avec des personnalités de premier plan, comme Donald Trump. Parmi les quelque 4.000 fichiers dévoilés vendredi, date butoir fixée par la loi pour leur publication, plusieurs clichés montrent ainsi Jeffrey Epstein en compagnie de superstars telles que Michael Jackson et Mick Jagger ou encore de l'ex-président démocrate Bill Clinton. Des visages étaient néanmoins occultés, ainsi de larges passages dans des documents, dont une liste de 254 "masseuses" aux noms caviardés, ou encore 119 pages d'un document judiciaire émanant d'un tribunal de New York, biffées sans explication. De nouveaux documents ont été publiés samedi, selon plusieurs médias américains. "Où est la transparence?" Figure de la jet-set new-yorkaise des années 1990, M. Epstein est accusé d'avoir exploité sexuellement plus de mille jeunes femmes, dont des mineures, et est décédé en prison en 2019 avant d'avoir pu être jugé pour crimes sexuels. Sa mort, attribuée à un suicide par les autorités, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l'empêcher d'impliquer des personnalités de premier plan. L'affaire, aux retentissements mondiaux, a éclaboussé plusieurs célébrités proches du financier, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l'une des victimes, mais qui clame son innocence. La publication des fichiers détenus par la justice américaine était notamment réclamée par des victimes et des membres de la base "MAGA" de Donald Trump, obsédés par ce scandale. Plusieurs d'entre eux ont manifesté leur déception. "Si tout est censuré, où est la transparence?", a ainsi déploré Marijke Chartouni, victime du financier, auprès du New York Times, tandis qu'une autre de ces femmes, Jess Michaels, regrettait que "l'opération de dissimulation continue". L'élue de droite radicale Marjorie Taylor Greene, ancienne alliée de Donald Trump qui lui réclame depuis des mois de faire preuve de transparence dans ce dossier, a accusé sur X le gouvernement de chercher à "protéger les +personnes politiquement exposées+" en caviardant les documents publiés. Face aux critiques, le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche, a assuré que "nous ne caviardons pas les noms des personnes ou des responsables politiques, sauf s'il s'agit de victimes". Clinton dans un jacuzzi Interrogé par la presse vendredi, Donald Trump, dont le nom apparaissait peu dans les fichiers publiés initialement, n'a fait aucun commentaire. Mais son entourage s'est immédiatement saisi d'une photo montrant l'ancien président démocrate Bill Clinton (1993-2001), dont la proximité avec M. Esptein était déjà connue, dans ce qui semble être un jacuzzi, une image en partie masquée par un rectangle noir. Bill Clinton "ne savait rien et a rompu tout contact avec Epstein avant que ses crimes ne soient révélés", a assuré dans un communiqué un porte-parole. Jadis proche de Jeffrey Epstein, avec lequel il évoluait dans les mêmes cercles, Donald Trump a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure avoir rompu avec lui avant qu'il ne soit inquiété par la justice. Alors qu'il avait dit lors de sa campagne en 2024 être en faveur d'une publication des documents détenus par le gouvernement, il a ensuite longuement rechigné à le faire, qualifiant l'affaire de "canular" instrumentalisé par les démocrates. Mais le président républicain a fini par céder à la pression du Congrès et a promulgué en novembre une loi imposant cet effort de transparence à son gouvernement.
Texte intégral (701 mots)
"Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fêtes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées", a accusé samedi sur X l'élu démocrate Ro Khanna, très impliqué sur ce dossier. Avec l'élu républicain Thomas Massie, ancien allié de Donald Trump qui s'est également montré très critique, il était à l'origine de la loi imposant la publication de ces milliers de photos, vidéos et textes issus de l'enquête sur ce financier et criminel sexuel connu pour ses liens avec des personnalités de premier plan, comme Donald Trump. Parmi les quelque 4.000 fichiers dévoilés vendredi, date butoir fixée par la loi pour leur publication, plusieurs clichés montrent ainsi Jeffrey Epstein en compagnie de superstars telles que Michael Jackson et Mick Jagger ou encore de l'ex-président démocrate Bill Clinton. Des visages étaient néanmoins occultés, ainsi de larges passages dans des documents, dont une liste de 254 "masseuses" aux noms caviardés, ou encore 119 pages d'un document judiciaire émanant d'un tribunal de New York, biffées sans explication. De nouveaux documents ont été publiés samedi, selon plusieurs médias américains. "Où est la transparence?" Figure de la jet-set new-yorkaise des années 1990, M. Epstein est accusé d'avoir exploité sexuellement plus de mille jeunes femmes, dont des mineures, et est décédé en prison en 2019 avant d'avoir pu être jugé pour crimes sexuels. Sa mort, attribuée à un suicide par les autorités, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l'empêcher d'impliquer des personnalités de premier plan. L'affaire, aux retentissements mondiaux, a éclaboussé plusieurs célébrités proches du financier, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l'une des victimes, mais qui clame son innocence. La publication des fichiers détenus par la justice américaine était notamment réclamée par des victimes et des membres de la base "MAGA" de Donald Trump, obsédés par ce scandale. Plusieurs d'entre eux ont manifesté leur déception. "Si tout est censuré, où est la transparence?", a ainsi déploré Marijke Chartouni, victime du financier, auprès du New York Times, tandis qu'une autre de ces femmes, Jess Michaels, regrettait que "l'opération de dissimulation continue". L'élue de droite radicale Marjorie Taylor Greene, ancienne alliée de Donald Trump qui lui réclame depuis des mois de faire preuve de transparence dans ce dossier, a accusé sur X le gouvernement de chercher à "protéger les +personnes politiquement exposées+" en caviardant les documents publiés. Face aux critiques, le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche, a assuré que "nous ne caviardons pas les noms des personnes ou des responsables politiques, sauf s'il s'agit de victimes". Clinton dans un jacuzzi Interrogé par la presse vendredi, Donald Trump, dont le nom apparaissait peu dans les fichiers publiés initialement, n'a fait aucun commentaire. Mais son entourage s'est immédiatement saisi d'une photo montrant l'ancien président démocrate Bill Clinton (1993-2001), dont la proximité avec M. Esptein était déjà connue, dans ce qui semble être un jacuzzi, une image en partie masquée par un rectangle noir. Bill Clinton "ne savait rien et a rompu tout contact avec Epstein avant que ses crimes ne soient révélés", a assuré dans un communiqué un porte-parole. Jadis proche de Jeffrey Epstein, avec lequel il évoluait dans les mêmes cercles, Donald Trump a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure avoir rompu avec lui avant qu'il ne soit inquiété par la justice. Alors qu'il avait dit lors de sa campagne en 2024 être en faveur d'une publication des documents détenus par le gouvernement, il a ensuite longuement rechigné à le faire, qualifiant l'affaire de "canular" instrumentalisé par les démocrates. Mais le président républicain a fini par céder à la pression du Congrès et a promulgué en novembre une loi imposant cet effort de transparence à son gouvernement.

20.12.2025 à 19:03

Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public

FRANCE24
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L'année dernière, la Franc-Comtoise était passée complètement à côté de ses courses, se classant au mieux 14e, perdant de précieux points dans la course au gros globe. Samedi, l'enjeu l'a un peu rattrapée avant la course devant les 22.500 spectateurs présents au Grand-Bornand, puisque Jeanmonnot "n'arrivait pas à skier", se sentant "stressée, un peu raide". Partie à quatre secondes de la Suédoise Hanna Oeberg, lauréate du sprint, la Française a pris les commandes de la course à l'issue du premier passage sur le pas de tir, blanchissant ses cinq cibles quand Oeberg a fait une faute et a visé l'anneau de pénalité. "J'ai laissé Hanna (Oeberg) faire sa vie. J'ai tiré lentement, parce que c'est le meilleur moyen pour moi de garder cette confiance", a raconté la Jurassienne après la course. Avec une cinquantaine de secondes d'avance avant le dernier tir debout, grâce à un 15/15 sur les deux tirs couchés et le premier tir debout et des temps de ski rapides, Jeanmonnot a fait sa seule faute derrière la carabine de la journée, avec un tour de pénalité sans conséquence pour la victoire. "J'aurais adoré faire une célébration sur ce pas de tir en faisant un 20/20, mais ce sera pour une prochaine fois", a plaisanté la Française, qui a franchi la ligne d'arrivée avec un drapeau tricolore en faisant deux fois la révérence devant des milliers de spectateurs conquis. Simon retrouve du rythme Elle devance d'une trentaine de secondes la Finlandaise Suvi Minkkinen (2e) et l'Italienne Dorothea Wierer (3e). "On était déjà content pour elle, qu'elle ait réussi à faire son biathlon (jeudi). Et aujourd'hui, c'est la cerise sur le gâteau, parce que c'est une course incroyable à nouveau", a savouré Sylvane Laurent, la mère de Jeanmonnot, auprès de l'AFP. Ce succès, le deuxième de la saison, permet à Lou Jeanmonnot de s'emparer du dossard jaune de leader de la Coupe du monde de biathlon, une première étape pour la Franc-Comtoise qui rêve de décrocher le gros globe qui lui échappe depuis deux saisons. "J'ai validé une belle course au +Grand-Bo+. En valider une ici avec le dossard jaune, ce sera l'étape d'après", a prévenu Jeanmonnot, qui étrennera son maillot dès dimanche lors de la mass start (12,5 km). En manque de rythme après un mois de suspension, conséquence de sa condamnation pour vol et fraude à la carte bancaire, Julia Simon a pris la 4e place de la poursuite, échouant à deux secondes de Dorothea Wierer. "Pouvoir potentiellement me battre pour un podium, ça me redonne aussi la confiance et me dire que je suis dans la bonne direction", s'est réjoui la Savoyarde, qui a décroché son ticket pour la mass start dimanche grâce à ses bons résultats. Jacquelin en puncheur Dans l'après-midi, le Norvégien Johan-Olav Botn a remporté la poursuite masculine grâce à un sans-faute au tir. La deuxième place s'est jouée au sprint entre les Français Emilien Jacquelin, Eric Perrot et le Norvégien Johannes Dale-Skjevdal. Troisième du sprint vendredi, Jacquelin (17/20) a lancé une attaque avec l'intensité d'un puncheur sur un vélo pour déposer ses deux adversaires du jour. "Ça s'est fait à l'instinct. Je vois que je perds un peu de mètres sur eux, ça serait terriblement frustrant de faire 4e sur un schuss. En haut quand ça commence à se regarder, je me suis dit que c'était peut-être à mon avantage", a expliqué après la course le Grenoblois de 30 ans. Promu de l'IBU Cup à la Coupe du monde, Botn (26 ans) signe sa troisième victoire de l'hiver et s'échapper en tête du classement général de la Coupe du monde de biathlon, avec désormais 138 points d'avance sur Éric Perrot, 4e samedi. L'étape du Grand-Bornand se termine dimanche, avec deux mass starts, d'abord les femmes (12h15) sur 12,5 km, puis les hommes (14h45) sur 15 km.
Texte intégral (677 mots)
L'année dernière, la Franc-Comtoise était passée complètement à côté de ses courses, se classant au mieux 14e, perdant de précieux points dans la course au gros globe. Samedi, l'enjeu l'a un peu rattrapée avant la course devant les 22.500 spectateurs présents au Grand-Bornand, puisque Jeanmonnot "n'arrivait pas à skier", se sentant "stressée, un peu raide". Partie à quatre secondes de la Suédoise Hanna Oeberg, lauréate du sprint, la Française a pris les commandes de la course à l'issue du premier passage sur le pas de tir, blanchissant ses cinq cibles quand Oeberg a fait une faute et a visé l'anneau de pénalité. "J'ai laissé Hanna (Oeberg) faire sa vie. J'ai tiré lentement, parce que c'est le meilleur moyen pour moi de garder cette confiance", a raconté la Jurassienne après la course. Avec une cinquantaine de secondes d'avance avant le dernier tir debout, grâce à un 15/15 sur les deux tirs couchés et le premier tir debout et des temps de ski rapides, Jeanmonnot a fait sa seule faute derrière la carabine de la journée, avec un tour de pénalité sans conséquence pour la victoire. "J'aurais adoré faire une célébration sur ce pas de tir en faisant un 20/20, mais ce sera pour une prochaine fois", a plaisanté la Française, qui a franchi la ligne d'arrivée avec un drapeau tricolore en faisant deux fois la révérence devant des milliers de spectateurs conquis. Simon retrouve du rythme Elle devance d'une trentaine de secondes la Finlandaise Suvi Minkkinen (2e) et l'Italienne Dorothea Wierer (3e). "On était déjà content pour elle, qu'elle ait réussi à faire son biathlon (jeudi). Et aujourd'hui, c'est la cerise sur le gâteau, parce que c'est une course incroyable à nouveau", a savouré Sylvane Laurent, la mère de Jeanmonnot, auprès de l'AFP. Ce succès, le deuxième de la saison, permet à Lou Jeanmonnot de s'emparer du dossard jaune de leader de la Coupe du monde de biathlon, une première étape pour la Franc-Comtoise qui rêve de décrocher le gros globe qui lui échappe depuis deux saisons. "J'ai validé une belle course au +Grand-Bo+. En valider une ici avec le dossard jaune, ce sera l'étape d'après", a prévenu Jeanmonnot, qui étrennera son maillot dès dimanche lors de la mass start (12,5 km). En manque de rythme après un mois de suspension, conséquence de sa condamnation pour vol et fraude à la carte bancaire, Julia Simon a pris la 4e place de la poursuite, échouant à deux secondes de Dorothea Wierer. "Pouvoir potentiellement me battre pour un podium, ça me redonne aussi la confiance et me dire que je suis dans la bonne direction", s'est réjoui la Savoyarde, qui a décroché son ticket pour la mass start dimanche grâce à ses bons résultats. Jacquelin en puncheur Dans l'après-midi, le Norvégien Johan-Olav Botn a remporté la poursuite masculine grâce à un sans-faute au tir. La deuxième place s'est jouée au sprint entre les Français Emilien Jacquelin, Eric Perrot et le Norvégien Johannes Dale-Skjevdal. Troisième du sprint vendredi, Jacquelin (17/20) a lancé une attaque avec l'intensité d'un puncheur sur un vélo pour déposer ses deux adversaires du jour. "Ça s'est fait à l'instinct. Je vois que je perds un peu de mètres sur eux, ça serait terriblement frustrant de faire 4e sur un schuss. En haut quand ça commence à se regarder, je me suis dit que c'était peut-être à mon avantage", a expliqué après la course le Grenoblois de 30 ans. Promu de l'IBU Cup à la Coupe du monde, Botn (26 ans) signe sa troisième victoire de l'hiver et s'échapper en tête du classement général de la Coupe du monde de biathlon, avec désormais 138 points d'avance sur Éric Perrot, 4e samedi. L'étape du Grand-Bornand se termine dimanche, avec deux mass starts, d'abord les femmes (12h15) sur 12,5 km, puis les hommes (14h45) sur 15 km.

20.12.2025 à 18:21

Une première personne en fauteuil roulant a voyagé brièvement dans l'espace

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Michaela Benthaus, une ingénieure aérospatiale allemande devenue paraplégique à la suite d'un accident, a embarqué aux côtés de cinq autres personnes, dont des entrepreneurs, pour cette aventure proposée par l'entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d'Amazon et réservée à quelques privilégiés. "Après mon accident, j'ai vraiment pris conscience à quel point notre monde est encore inaccessible" pour les personnes en situation de handicap, a-t-elle témoigné dans une vidéo publiée par l'entreprise. Et de lancer: "si nous voulons être une société inclusive, nous devons l'être dans tous les domaines, et pas seulement là où ça nous arrange". Le décollage a eu lieu dans l'ouest du Texas peu après 08H15 locales (14H15 GMT). La petite fusée, entièrement automatisée, a décollé à la verticale et la capsule dans laquelle se trouvaient les touristes s'est ensuite détachée en vol avant de retomber en douceur dans le désert texan, freinée par des parachutes. Lors de cette expérience d'une dizaine de minutes au total, les six passagers ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres d'altitude la frontière de l'espace selon une convention internationale. Le nouveau patron de la Nasa, Jared Isaacman a salué cette première et félicité Mme Benthaus pour sa persévérance: "vous venez d'inspirer des millions de personnes", a-t-il assuré sur X. Blue Origin propose depuis plusieurs années déjà ces vols de tourisme spatial, dont le prix n'est pas public, grâce à sa fusée New Shepard. L'entreprise a déjà transporté plus de 80 personnes, dont des célébrités comme la chanteuse Katy Perry ou encore William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l'intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées. Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l'ambition d'aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite et concurrencer SpaceX d'Elon Musk. L'entreprise a ainsi réussi cette année à mener deux vols non-habités en orbite grâce à sa fusée New Glenn, bien plus puissante que New Shepard.
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Michaela Benthaus, une ingénieure aérospatiale allemande devenue paraplégique à la suite d'un accident, a embarqué aux côtés de cinq autres personnes, dont des entrepreneurs, pour cette aventure proposée par l'entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d'Amazon et réservée à quelques privilégiés. "Après mon accident, j'ai vraiment pris conscience à quel point notre monde est encore inaccessible" pour les personnes en situation de handicap, a-t-elle témoigné dans une vidéo publiée par l'entreprise. Et de lancer: "si nous voulons être une société inclusive, nous devons l'être dans tous les domaines, et pas seulement là où ça nous arrange". Le décollage a eu lieu dans l'ouest du Texas peu après 08H15 locales (14H15 GMT). La petite fusée, entièrement automatisée, a décollé à la verticale et la capsule dans laquelle se trouvaient les touristes s'est ensuite détachée en vol avant de retomber en douceur dans le désert texan, freinée par des parachutes. Lors de cette expérience d'une dizaine de minutes au total, les six passagers ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres d'altitude la frontière de l'espace selon une convention internationale. Le nouveau patron de la Nasa, Jared Isaacman a salué cette première et félicité Mme Benthaus pour sa persévérance: "vous venez d'inspirer des millions de personnes", a-t-il assuré sur X. Blue Origin propose depuis plusieurs années déjà ces vols de tourisme spatial, dont le prix n'est pas public, grâce à sa fusée New Shepard. L'entreprise a déjà transporté plus de 80 personnes, dont des célébrités comme la chanteuse Katy Perry ou encore William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l'intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées. Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l'ambition d'aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite et concurrencer SpaceX d'Elon Musk. L'entreprise a ainsi réussi cette année à mener deux vols non-habités en orbite grâce à sa fusée New Glenn, bien plus puissante que New Shepard.

20.12.2025 à 18:07

Pourparlers sur l'Ukraine: Zelensky appelle Washington à accentuer la pression sur Moscou

FRANCE24
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"Les Etats-Unis doivent dire clairement: s'il n'y a pas de voie diplomatique, alors il y aura une pression totale", a lancé le président ukrainien devant la presse à Kiev, citant la possibilité par exemple de fournir davantage d'armes à l'Ukraine et d'étendre les sanctions contre la Russie. Vladimir "Poutine ne sent pas encore le genre de pression qui devrait être mise en oeuvre", a-t-il poursuivi, jugeant que seuls les Américains étaient capables de persuader la Russie d'arrêter le conflit en Ukraine, qui dure depuis près de quatre ans. "Je pense que les Etats-Unis et le président (américain Donald) Trump ont cette force. Et je pense que nous ne devrions pas chercher d'alternatives aux Etats-Unis", a martelé M. Zelensky. Au même moment, des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent à Miami, en Floride, pour participer à des pourparlers menés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain. L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également arrivé à Miami samedi. "Les discussions se déroulent de manière constructive" avec MM. Witkoff et Kushner, a-t-il déclaré à des journalistes, selon l'agence russe Tass. "Elles ont commencé et se poursuivent aujourd'hui (samedi), et continueront également demain" (dimanche), a-t-il ajouté. Possibles négociations directes Si une table ronde réunissant toutes ces parties n'était pas initialement prévue, le président ukrainien Zelensky a évoqué samedi la possibilité de négociations directes entre l'Ukraine et la Russie, proposées selon lui par les Etats-Unis. Il s'agirait d'une première depuis six mois. Il a cependant ajouté qu'il n'était "pas sûr que quoi que ce soit de nouveau n'en émerge", alors que de précédentes rencontres en Turquie cet été n'avaient abouti qu'à des échanges de prisonniers. MM. Witkoff et Kushner ont quant à eux rencontré vendredi près de Miami le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne. L'inclusion directe des Européens constitue une nouveauté par rapport aux précédentes réunions qui ont eu lieu ces dernières semaines entre Ukrainiens et Américains à Genève, Miami et Berlin. Vendredi, alors que cette nouvelle série de discussions venait de débuter, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait promis qu'aucun accord ne serait imposé aux Ukrainiens ni aux Russes. Les pourparlers pour mettre fin au conflit se sont accélérés ces dernières semaines. Volodymyr Zelensky a à cet égard mentionné des "progrès" dans les discussions entre Kiev et Washington sur le plan proposé il y a plus d'un mois par les Etats-Unis. Ce texte initial, perçu comme étant largement favorable au Kremlin, a depuis été remanié à la suite de consultations avec les Ukrainiens. Les détails de la nouvelle mouture ne sont pas connus mais, selon le président ukrainien, elle implique des concessions territoriales de la part de l'Ukraine en échange de garanties de sécurité occidentales. Vendredi, Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens, la Russie ayant déjà accepté des "compromis" au cours de ses propres pourparlers avec les Américains. De plus en plus impatient, Donald Trump a lui pressé Kiev de "bouger rapidement". Nouvelles frappes russes Tandis que les tractations diplomatiques se poursuivent, l'armée russe continue de frapper la ville d'Odessa et ses environs, dans le sud de l'Ukraine, provoquant samedi un important incendie dans le plus grand terminal d'huile végétale du pays, dont un employé a péri. Des images envoyées à l'AFP montrent des pompiers face à d'immenses flammes et une épaisse fumée noire enveloppant d'énormes citernes. Les Russes ont intensifié leurs bombardements ces dernières semaines sur cette région bordée par la mer Noire, où des dizaines de milliers de personnes étaient toujours sans électricité. Et ce notamment en représailles à la multiplication des attaques ukrainiennes contre des pétroliers de la "flotte fantôme" russe. "L'ennemi détruit délibérément les infrastructures logistiques de la région d'Odessa et terrorise les civils", s'est emporté le vice-Premier ministre ukrainien chargé de la reconstruction, Oleksiï Kouleba. "La Russie tente à nouveau de restreindre les accès de l'Ukraine à la mer et de bloquer nos régions côtières", a pour sa part réagi Volodymyr Zelensky. Vendredi soir déjà, un missile balistique avait fait huit morts près d'Odessa. Moscou a de son côté affirmé samedi avoir pris deux villages dans les régions de Soumy (nord) et Donetsk (est). L'Ukraine a quant à elle fait état de la destruction de deux avions de combat russes sur un aérodrome situé dans la péninsule de Crimée occupée. burx-lb/bds/cha/liu
Texte intégral (813 mots)
"Les Etats-Unis doivent dire clairement: s'il n'y a pas de voie diplomatique, alors il y aura une pression totale", a lancé le président ukrainien devant la presse à Kiev, citant la possibilité par exemple de fournir davantage d'armes à l'Ukraine et d'étendre les sanctions contre la Russie. Vladimir "Poutine ne sent pas encore le genre de pression qui devrait être mise en oeuvre", a-t-il poursuivi, jugeant que seuls les Américains étaient capables de persuader la Russie d'arrêter le conflit en Ukraine, qui dure depuis près de quatre ans. "Je pense que les Etats-Unis et le président (américain Donald) Trump ont cette force. Et je pense que nous ne devrions pas chercher d'alternatives aux Etats-Unis", a martelé M. Zelensky. Au même moment, des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent à Miami, en Floride, pour participer à des pourparlers menés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain. L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également arrivé à Miami samedi. "Les discussions se déroulent de manière constructive" avec MM. Witkoff et Kushner, a-t-il déclaré à des journalistes, selon l'agence russe Tass. "Elles ont commencé et se poursuivent aujourd'hui (samedi), et continueront également demain" (dimanche), a-t-il ajouté. Possibles négociations directes Si une table ronde réunissant toutes ces parties n'était pas initialement prévue, le président ukrainien Zelensky a évoqué samedi la possibilité de négociations directes entre l'Ukraine et la Russie, proposées selon lui par les Etats-Unis. Il s'agirait d'une première depuis six mois. Il a cependant ajouté qu'il n'était "pas sûr que quoi que ce soit de nouveau n'en émerge", alors que de précédentes rencontres en Turquie cet été n'avaient abouti qu'à des échanges de prisonniers. MM. Witkoff et Kushner ont quant à eux rencontré vendredi près de Miami le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne. L'inclusion directe des Européens constitue une nouveauté par rapport aux précédentes réunions qui ont eu lieu ces dernières semaines entre Ukrainiens et Américains à Genève, Miami et Berlin. Vendredi, alors que cette nouvelle série de discussions venait de débuter, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait promis qu'aucun accord ne serait imposé aux Ukrainiens ni aux Russes. Les pourparlers pour mettre fin au conflit se sont accélérés ces dernières semaines. Volodymyr Zelensky a à cet égard mentionné des "progrès" dans les discussions entre Kiev et Washington sur le plan proposé il y a plus d'un mois par les Etats-Unis. Ce texte initial, perçu comme étant largement favorable au Kremlin, a depuis été remanié à la suite de consultations avec les Ukrainiens. Les détails de la nouvelle mouture ne sont pas connus mais, selon le président ukrainien, elle implique des concessions territoriales de la part de l'Ukraine en échange de garanties de sécurité occidentales. Vendredi, Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens, la Russie ayant déjà accepté des "compromis" au cours de ses propres pourparlers avec les Américains. De plus en plus impatient, Donald Trump a lui pressé Kiev de "bouger rapidement". Nouvelles frappes russes Tandis que les tractations diplomatiques se poursuivent, l'armée russe continue de frapper la ville d'Odessa et ses environs, dans le sud de l'Ukraine, provoquant samedi un important incendie dans le plus grand terminal d'huile végétale du pays, dont un employé a péri. Des images envoyées à l'AFP montrent des pompiers face à d'immenses flammes et une épaisse fumée noire enveloppant d'énormes citernes. Les Russes ont intensifié leurs bombardements ces dernières semaines sur cette région bordée par la mer Noire, où des dizaines de milliers de personnes étaient toujours sans électricité. Et ce notamment en représailles à la multiplication des attaques ukrainiennes contre des pétroliers de la "flotte fantôme" russe. "L'ennemi détruit délibérément les infrastructures logistiques de la région d'Odessa et terrorise les civils", s'est emporté le vice-Premier ministre ukrainien chargé de la reconstruction, Oleksiï Kouleba. "La Russie tente à nouveau de restreindre les accès de l'Ukraine à la mer et de bloquer nos régions côtières", a pour sa part réagi Volodymyr Zelensky. Vendredi soir déjà, un missile balistique avait fait huit morts près d'Odessa. Moscou a de son côté affirmé samedi avoir pris deux villages dans les régions de Soumy (nord) et Donetsk (est). L'Ukraine a quant à elle fait état de la destruction de deux avions de combat russes sur un aérodrome situé dans la péninsule de Crimée occupée. burx-lb/bds/cha/liu

20.12.2025 à 17:47

"On ne va pas lâcher": les barrages d'agriculteurs se poursuivent dans le Sud-Ouest de la France

FRANCE24
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Des barrages d'agriculteurs ont été levés vendredi dans le Sud-Ouest, mais plusieurs blocages subsistent sur des axes routiers et autoroutiers, malgré les appels du gouvernement à une "trêve de Noël", alors que débutent les vacances scolaires.
Texte intégral (813 mots)
Des barrages d'agriculteurs ont été levés vendredi dans le Sud-Ouest, mais plusieurs blocages subsistent sur des axes routiers et autoroutiers, malgré les appels du gouvernement à une "trêve de Noël", alors que débutent les vacances scolaires.

20.12.2025 à 16:59

Lula et Milei aux antipodes face au risque de conflit au Venezuela

FRANCE24
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Les deux dirigeants sud-américains, aux antipodes sur l'échiquier politique, ont tenu ces propos diamétralement opposés après que le président américain Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela lors d'un entretien à la chaîne NBC diffusé vendredi. Samedi, le bloc sud-américain était censé sceller l'accord de libre-échange avec l'Union Européenne (UE), mais les réticences de la France et de l'Italie ont reporté la signature au dernier moment. Et Lula a tenu à évoquer face à ses homologues sud-américains le sujet brûlant de l'escalade des tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela. Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique. Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre. Samedi, les Etats-Unis ont saisi un nouveau pétrolier au large du Venezuela, ont rapporté samedi plusieurs médias américains. Les forces américaines avaient déjà saisi la semaine passée un pétrolier au large des côtes du pays, une opération qui avait été dénoncée comme de la "piraterie navale" par le président vénézuélien Nicolas Maduro. "Quatre décennies après la guerre des Malouines, le continent sud-américain est à nouveau hanté par la présence militaire d'une puissance" étrangère, a affirmé Lula à Foz do Iguaçu. "Une intervention armée au Venezuela serait une catastrophe humanitaire pour l'hémisphère (sud) et un précédent dangereux pour le monde", a-t-il insisté. M. Milei a au contraire salué "la pression des États-Unis et de Donald Trump pour libérer le peuple vénézuélien". "La dictature atroce et inhumaine du narco-terroriste Nicolas Maduro projette une ombre sombre sur notre région. Ce danger et cette honte ne peuvent pas continuer d'exister sur le continent, sinon ils finiront par nous entraîner tous avec eux", a lancé le dirigeant ultralibéral. Accord UE-Mercosur signé en janvier? Les présidents du Brésil et de l'Argentine sont en revanche alignés au sujet de l'accord entre l'UE et le Mercosur. "Sans volonté politique et sans courage de la part des dirigeants, ce ne sera pas possible de conclure une négociation qui traîne depuis 26 ans", a déclaré Lula. "Hier, j'ai reçu une lettre des présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, dans laquelle tous deux expriment l'espoir de voir l'accord approuvé en janvier", a-t-il ajouté. L'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay espéraient initialement parapher le traité ce samedi, tout comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la plupart des pays de l'UE. Mais cette signature a finalement été reportée, face à la colère des agriculteurs européens, notamment en France et en Italie. Au sujet de la réticence de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qui a jugé une signature samedi "prématurée", Lula a affirmé qu'elle lui avait assuré au téléphone qu'elle serait "prête" à l'accepter début janvier. "Si elle est prête à signer et qu'il ne manque plus que la France, Ursula von der Leyen et António Costa (président du Conseil européen, ndlr) m'ont assuré que la France ne pourra pas, à elle seule, bloquer l'accord", a-t-il ajouté. L'accord UE-Mercosur permettrait aux européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées. Samedi, des barrages sont toujours en place sur des axes routiers et autoroutiers du sud-ouest de la France, au premier jour des vacances scolaires dans le pays.
Texte intégral (710 mots)
Les deux dirigeants sud-américains, aux antipodes sur l'échiquier politique, ont tenu ces propos diamétralement opposés après que le président américain Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela lors d'un entretien à la chaîne NBC diffusé vendredi. Samedi, le bloc sud-américain était censé sceller l'accord de libre-échange avec l'Union Européenne (UE), mais les réticences de la France et de l'Italie ont reporté la signature au dernier moment. Et Lula a tenu à évoquer face à ses homologues sud-américains le sujet brûlant de l'escalade des tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela. Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique. Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre. Samedi, les Etats-Unis ont saisi un nouveau pétrolier au large du Venezuela, ont rapporté samedi plusieurs médias américains. Les forces américaines avaient déjà saisi la semaine passée un pétrolier au large des côtes du pays, une opération qui avait été dénoncée comme de la "piraterie navale" par le président vénézuélien Nicolas Maduro. "Quatre décennies après la guerre des Malouines, le continent sud-américain est à nouveau hanté par la présence militaire d'une puissance" étrangère, a affirmé Lula à Foz do Iguaçu. "Une intervention armée au Venezuela serait une catastrophe humanitaire pour l'hémisphère (sud) et un précédent dangereux pour le monde", a-t-il insisté. M. Milei a au contraire salué "la pression des États-Unis et de Donald Trump pour libérer le peuple vénézuélien". "La dictature atroce et inhumaine du narco-terroriste Nicolas Maduro projette une ombre sombre sur notre région. Ce danger et cette honte ne peuvent pas continuer d'exister sur le continent, sinon ils finiront par nous entraîner tous avec eux", a lancé le dirigeant ultralibéral. Accord UE-Mercosur signé en janvier? Les présidents du Brésil et de l'Argentine sont en revanche alignés au sujet de l'accord entre l'UE et le Mercosur. "Sans volonté politique et sans courage de la part des dirigeants, ce ne sera pas possible de conclure une négociation qui traîne depuis 26 ans", a déclaré Lula. "Hier, j'ai reçu une lettre des présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, dans laquelle tous deux expriment l'espoir de voir l'accord approuvé en janvier", a-t-il ajouté. L'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay espéraient initialement parapher le traité ce samedi, tout comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la plupart des pays de l'UE. Mais cette signature a finalement été reportée, face à la colère des agriculteurs européens, notamment en France et en Italie. Au sujet de la réticence de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qui a jugé une signature samedi "prématurée", Lula a affirmé qu'elle lui avait assuré au téléphone qu'elle serait "prête" à l'accepter début janvier. "Si elle est prête à signer et qu'il ne manque plus que la France, Ursula von der Leyen et António Costa (président du Conseil européen, ndlr) m'ont assuré que la France ne pourra pas, à elle seule, bloquer l'accord", a-t-il ajouté. L'accord UE-Mercosur permettrait aux européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées. Samedi, des barrages sont toujours en place sur des axes routiers et autoroutiers du sud-ouest de la France, au premier jour des vacances scolaires dans le pays.

20.12.2025 à 16:15

Un homme armé d'un couteau tué par la police dans le centre-ville d'Ajaccio

FRANCE24
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Une enquête a été ouverte pour "homicide volontaire aggravé" à l'encontre du policier auteur des coups de feu, et "tentative d'homicide aggravé" contre l'assaillant, selon le procureur Nicolas Septe. L'homme de 26 ans, de nationalité sénégalaise selon le parquet, a été mortellement touché par un ou plusieurs tirs effectués par la police nationale samedi dans le centre-ville d'Ajaccio (Corse-du-Sud), selon le procureur de la République, confirmant une information de France 3 Viastella. Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on voit l'homme avancer rapidement à pied sur le cours Napoléon, tandis que des policiers le mettent en joue. On entend un policier crier "taser, le taser!" puis "tase-le!". "Je peux écarter à ce stade un attentat terroriste puisqu'à aucun moment l'individu n'aurait proféré des menaces en ce sens", a précisé à la presse Nicolas Septe, sur les lieux de l'homicide samedi à la mi-journée. plusieurs altercations Selon le procureur, l'homme, titulaire d'un visa étudiant, aurait "entamé une déambulation à trottinette en partant de la rocade, puis se serait dirigé vers le cours Napoléon". Il aurait eu "une première altercation dans un bar", au cours de laquelle une personne aurait pu être blessée, puis il aurait été refoulé du bar, "alors qu'il exhibait un couteau". C'est après une deuxième altercation dans un autre bar du cours Napoléon cette fois que la police est intervenue, toujours selon Nicolas Septe. Dans un communiqué samedi en fin de journée, le procureur expliquait que l'homme "refusait d’obéir aux injonctions et jetait sur les policiers sa trottinette, sans les atteindre". La police a ensuite cherché à le maîtriser "avec a priori un et deux coups de taser, sans succès". L'homme aurait ensuite brandi "un couteau en direction d'un des policiers, en le menaçant". "L’un des policiers de la patrouille voyant son collègue menacé, faisait alors usage de son arme de service neutralisant ainsi l’agresseur", selon le parquet. Une autopsie sera prochainement pratiquée sur l'assaillant, pour voir s'il était "sous l'emprise de stupéfiants, et ou d'alcool et ou d'une autre substance". En janvier 2025, il avait déjà été mis en cause pour des faits de menaces en Seine-Saint-Denis, selon le parquet. Lors de son interpellation, il portait un couteau et avait résisté au moment de son menottage. "Sa garde à vue avait été déclarée incompatible, le médecin requis ayant préconisé une hospitalisation d’office", a relayé le procureur. "un couteau au-dessus de la tête" "J'étais assis en terrasse avec mon employé", a témoigné auprès de l'AFP Anthony Bezard, propriétaire d'une pâtisserie du cours Napoléon, "je vois un monsieur avec un couteau qui me passe au-dessus de la tête, j'ai réussi à le pousser un peu et en allant là-bas y'a un monsieur qui l'a pris à coups de chaise, il est tombé par terre et il s'est fait abattre". Sur le cours Napoléon en début d'après-midi, bondé de passants en ce dernier weekend avant les fêtes de Noël, de nombreuses personnes ont applaudi les policiers. Le maire d'Ajaccio, Stéphane Sbraggia, a indiqué que l'homme venait du quartier Sainte-Lucie, où "nous avons d'ailleurs organisé une réunion avec la population (...) pour sensibiliser sur les questions d'errance et les questions d'individus qui, de par leur santé mentale, constituent un risque". Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a commenté cette affaire sur X, assurant d'une vigilance "maximale" : "J'ai demandé aux préfets et directeurs de renforcer les patrouilles de voie publique: merci aux policiers d'#Ajaccio pour leur réactivité, leur action a permis de mettre un terme à la menace". Le procureur d'Ajaccio a expliqué que "l'enquête aura pour objectif de préciser les contours de la personnalité de cet individu apparemment instable", "et de préciser les raisons de son comportement agressif et velléitaire". cor-mk-mc-jp/pcl
Texte intégral (663 mots)
Une enquête a été ouverte pour "homicide volontaire aggravé" à l'encontre du policier auteur des coups de feu, et "tentative d'homicide aggravé" contre l'assaillant, selon le procureur Nicolas Septe. L'homme de 26 ans, de nationalité sénégalaise selon le parquet, a été mortellement touché par un ou plusieurs tirs effectués par la police nationale samedi dans le centre-ville d'Ajaccio (Corse-du-Sud), selon le procureur de la République, confirmant une information de France 3 Viastella. Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on voit l'homme avancer rapidement à pied sur le cours Napoléon, tandis que des policiers le mettent en joue. On entend un policier crier "taser, le taser!" puis "tase-le!". "Je peux écarter à ce stade un attentat terroriste puisqu'à aucun moment l'individu n'aurait proféré des menaces en ce sens", a précisé à la presse Nicolas Septe, sur les lieux de l'homicide samedi à la mi-journée. plusieurs altercations Selon le procureur, l'homme, titulaire d'un visa étudiant, aurait "entamé une déambulation à trottinette en partant de la rocade, puis se serait dirigé vers le cours Napoléon". Il aurait eu "une première altercation dans un bar", au cours de laquelle une personne aurait pu être blessée, puis il aurait été refoulé du bar, "alors qu'il exhibait un couteau". C'est après une deuxième altercation dans un autre bar du cours Napoléon cette fois que la police est intervenue, toujours selon Nicolas Septe. Dans un communiqué samedi en fin de journée, le procureur expliquait que l'homme "refusait d’obéir aux injonctions et jetait sur les policiers sa trottinette, sans les atteindre". La police a ensuite cherché à le maîtriser "avec a priori un et deux coups de taser, sans succès". L'homme aurait ensuite brandi "un couteau en direction d'un des policiers, en le menaçant". "L’un des policiers de la patrouille voyant son collègue menacé, faisait alors usage de son arme de service neutralisant ainsi l’agresseur", selon le parquet. Une autopsie sera prochainement pratiquée sur l'assaillant, pour voir s'il était "sous l'emprise de stupéfiants, et ou d'alcool et ou d'une autre substance". En janvier 2025, il avait déjà été mis en cause pour des faits de menaces en Seine-Saint-Denis, selon le parquet. Lors de son interpellation, il portait un couteau et avait résisté au moment de son menottage. "Sa garde à vue avait été déclarée incompatible, le médecin requis ayant préconisé une hospitalisation d’office", a relayé le procureur. "un couteau au-dessus de la tête" "J'étais assis en terrasse avec mon employé", a témoigné auprès de l'AFP Anthony Bezard, propriétaire d'une pâtisserie du cours Napoléon, "je vois un monsieur avec un couteau qui me passe au-dessus de la tête, j'ai réussi à le pousser un peu et en allant là-bas y'a un monsieur qui l'a pris à coups de chaise, il est tombé par terre et il s'est fait abattre". Sur le cours Napoléon en début d'après-midi, bondé de passants en ce dernier weekend avant les fêtes de Noël, de nombreuses personnes ont applaudi les policiers. Le maire d'Ajaccio, Stéphane Sbraggia, a indiqué que l'homme venait du quartier Sainte-Lucie, où "nous avons d'ailleurs organisé une réunion avec la population (...) pour sensibiliser sur les questions d'errance et les questions d'individus qui, de par leur santé mentale, constituent un risque". Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a commenté cette affaire sur X, assurant d'une vigilance "maximale" : "J'ai demandé aux préfets et directeurs de renforcer les patrouilles de voie publique: merci aux policiers d'#Ajaccio pour leur réactivité, leur action a permis de mettre un terme à la menace". Le procureur d'Ajaccio a expliqué que "l'enquête aura pour objectif de préciser les contours de la personnalité de cet individu apparemment instable", "et de préciser les raisons de son comportement agressif et velléitaire". cor-mk-mc-jp/pcl
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