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05.07.2025 à 22:32

États-Unis : Elon Musk annonce créer sa formation politique, le "parti de l'Amérique"

FRANCE24
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05.07.2025 à 22:29

En Iran, première apparition publique d'Ali Khamenei depuis le cessez-le-feu avec Israël

FRANCE 24
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Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a assisté à un événement religieux samedi, sa première apparition publique depuis le cessez-le-feu avec Israël, selon une vidéo diffusée par la télévision d'État. 
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a assisté à un événement religieux samedi, sa première apparition publique depuis le cessez-le-feu avec Israël, selon une vidéo diffusée par la télévision d'État. 

05.07.2025 à 22:16

États-Unis : Elon Musk annonce créer sa formation politique, le "parti de l'Amérique"

FRANCE 24
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L'ancien allié de Donald Trump, Elon Musk, a annoncé samedi créer sa propre formation politique, appelée le "parti de l'Amérique".
L'ancien allié de Donald Trump, Elon Musk, a annoncé samedi créer sa propre formation politique, appelée le "parti de l'Amérique".

05.07.2025 à 20:31

Mondial des clubs: un PSG résilient s'impose à 9 contre 11 face au Bayern

FRANCE24
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Ce match se range déjà dans la catégorie des classiques, tant la qualité l'a disputé au suspense. C'est bel et bien Paris qui rejoindra le New Jersey pour rencontrer mercredi le Real Madrid de son ancienne star Kylian Mbappé, vainqueur (3-2) du Borussia Dortmund. Le choc a tenu ses promesses dès la première minute, avec deux équipes déterminées à appliquer leur plan de jeu, similaire, de quoi faire des "étincelles" selon le mot de Vincent Kompany, l'entraîneur des Bavarois. Le Bayern Munich a plutôt pris l'ascendant au départ, récupérant très vite le ballon en pressant de manière intense. Mais Paris, malgré l'absence d'Ousmane Dembélé encore préservé au coup d'envoi par Luis Enrique, a ensuite pris l'ascendant. Une farandole d'occasions, sans but, a animé la première mi-temps et régalé les spectateurs, dans une ambiance plutôt terne: frappe à côté de Désiré Doué après une récupération haute de Khvicha Kvaratskhelia (3e), tir trop mou de Michael Olise (6e), raid trop excentré de Konrad Laimer (8e), arrêt exceptionnels de Gianluigi Donnarumma sur Olise (27e) et de Manuel Neuer sur "Kvara" (32e), tête hors cadre de Harry Kane (38e), réflexe de Donnarumma devant Jamal Musiala (41e)... Seule manquait l'efficacité dans le dernier geste, de part et d'autre. Et la grave blessure de Jamal Musiala, dont la cheville a tourné au contact de la pelouse, a glacé l'assistance. Le deuxième acte a débuté de manière beaucoup plus décousue, mais Paris a continué à vendanger, d'Achraf Hakimi qui manque sa feinte en tirant un coup franc (47e) à Bradley Barcola qui choisit un tir haut trop facile à arrêter dans un duel avec Neuer (48e). De l'autre côté du terrain aussi, Kingsley Coman aussi s'est trompé d'option sur une contre-attaque prometteuse (53e), et Olise a tiré sur le gardien (61e) et au-dessus (66e). Mais c'est Neuer lui-même qui a failli faire une offrande à Paris, en relançant sur Kvaratskhelia, puis en manquant son tacle. Ousmane Dembélé, tout juste rentré en jeu sous les acclamations et qui s'est jeté, a alors manqué de peu le but vide (73e). Dembélé providentiel Les duels ont gagné en intensité et le ballon n'a cessé de passer d'une équipe à l'autre. Et c'est sur l'une de ces batailles que Désiré Doué a frappé: alors que "Kvaradonna" s'était empalé sur la défense, Joao Neves a surgi pour annihiler la contre-attaque bavaroise et partir en dribble. Après un échange avec Hakimi, il a trouvé en retrait Doué aux abords de la surface qui a intelligemment frappé à ras de terre au premier poteau. Neuer n'a presque pas bougé (78e). La dramaturgie s'est intensifiée avec le carton rouge pour Willian Pacho, pour une semelle haute sur Leon Goretzka (82e). La dernière fois que le PSG s'est retrouvé à 11 contre 10 était... contre le Bayern en novembre dernier (défaite 1-0 à l'Allianz Arena). Impensable, le PSG a même dû évoluer à neuf, après l'exclusion de Lucas Hernandez, qui, non content de mettre son coude sur Raphaël Guerreiro, lui a administré une talonnade dans l'entre-jambe (90e). D'abord tenté de contester ce qu'il pensait être un carton jaune, Lucas Hernandez est resté interdit devant le carton rouge administré par l'arbitre Anthony Taylor. "Certaines décisions étaient étranges, nous les acceptons mais nous pensons que certains cartons n'étaient pas justifiés, déjà à 11 contre 11 ce n'était pas facile, après le premier carton rouge ça s'est compliqué, puis deux joueurs de moins c'était un peu la loterie", a commenté le coach. D'ordinaire, Luis Enrique ne s'exprime jamais sur les décisions arbitrales. Les Parisiens ont dû alors tenir, repoussant vague après vague. Mais le match est passé dans une sphère encore supérieure avec le deuxième but des Parisiens, contre le cours du jeu. Dembélé, après avoir touché la barre, a bénéficié du travail de Hakimi pour ne laisser aucune chance à Neuer d'un tir rageur (90+6). L'intégralité du banc et du staff a alors pénétré sur la pelouse pour fêter avec les joueurs, extatiques comme après avoir gagné la Ligue des champions. Un pénalty accordé puis refusé au Bayern Munich a ensuite accentué le drame. Mais ce PSG-là n'est pas sujet aux remontadas.
Texte intégral (736 mots)
Ce match se range déjà dans la catégorie des classiques, tant la qualité l'a disputé au suspense. C'est bel et bien Paris qui rejoindra le New Jersey pour rencontrer mercredi le Real Madrid de son ancienne star Kylian Mbappé, vainqueur (3-2) du Borussia Dortmund. Le choc a tenu ses promesses dès la première minute, avec deux équipes déterminées à appliquer leur plan de jeu, similaire, de quoi faire des "étincelles" selon le mot de Vincent Kompany, l'entraîneur des Bavarois. Le Bayern Munich a plutôt pris l'ascendant au départ, récupérant très vite le ballon en pressant de manière intense. Mais Paris, malgré l'absence d'Ousmane Dembélé encore préservé au coup d'envoi par Luis Enrique, a ensuite pris l'ascendant. Une farandole d'occasions, sans but, a animé la première mi-temps et régalé les spectateurs, dans une ambiance plutôt terne: frappe à côté de Désiré Doué après une récupération haute de Khvicha Kvaratskhelia (3e), tir trop mou de Michael Olise (6e), raid trop excentré de Konrad Laimer (8e), arrêt exceptionnels de Gianluigi Donnarumma sur Olise (27e) et de Manuel Neuer sur "Kvara" (32e), tête hors cadre de Harry Kane (38e), réflexe de Donnarumma devant Jamal Musiala (41e)... Seule manquait l'efficacité dans le dernier geste, de part et d'autre. Et la grave blessure de Jamal Musiala, dont la cheville a tourné au contact de la pelouse, a glacé l'assistance. Le deuxième acte a débuté de manière beaucoup plus décousue, mais Paris a continué à vendanger, d'Achraf Hakimi qui manque sa feinte en tirant un coup franc (47e) à Bradley Barcola qui choisit un tir haut trop facile à arrêter dans un duel avec Neuer (48e). De l'autre côté du terrain aussi, Kingsley Coman aussi s'est trompé d'option sur une contre-attaque prometteuse (53e), et Olise a tiré sur le gardien (61e) et au-dessus (66e). Mais c'est Neuer lui-même qui a failli faire une offrande à Paris, en relançant sur Kvaratskhelia, puis en manquant son tacle. Ousmane Dembélé, tout juste rentré en jeu sous les acclamations et qui s'est jeté, a alors manqué de peu le but vide (73e). Dembélé providentiel Les duels ont gagné en intensité et le ballon n'a cessé de passer d'une équipe à l'autre. Et c'est sur l'une de ces batailles que Désiré Doué a frappé: alors que "Kvaradonna" s'était empalé sur la défense, Joao Neves a surgi pour annihiler la contre-attaque bavaroise et partir en dribble. Après un échange avec Hakimi, il a trouvé en retrait Doué aux abords de la surface qui a intelligemment frappé à ras de terre au premier poteau. Neuer n'a presque pas bougé (78e). La dramaturgie s'est intensifiée avec le carton rouge pour Willian Pacho, pour une semelle haute sur Leon Goretzka (82e). La dernière fois que le PSG s'est retrouvé à 11 contre 10 était... contre le Bayern en novembre dernier (défaite 1-0 à l'Allianz Arena). Impensable, le PSG a même dû évoluer à neuf, après l'exclusion de Lucas Hernandez, qui, non content de mettre son coude sur Raphaël Guerreiro, lui a administré une talonnade dans l'entre-jambe (90e). D'abord tenté de contester ce qu'il pensait être un carton jaune, Lucas Hernandez est resté interdit devant le carton rouge administré par l'arbitre Anthony Taylor. "Certaines décisions étaient étranges, nous les acceptons mais nous pensons que certains cartons n'étaient pas justifiés, déjà à 11 contre 11 ce n'était pas facile, après le premier carton rouge ça s'est compliqué, puis deux joueurs de moins c'était un peu la loterie", a commenté le coach. D'ordinaire, Luis Enrique ne s'exprime jamais sur les décisions arbitrales. Les Parisiens ont dû alors tenir, repoussant vague après vague. Mais le match est passé dans une sphère encore supérieure avec le deuxième but des Parisiens, contre le cours du jeu. Dembélé, après avoir touché la barre, a bénéficié du travail de Hakimi pour ne laisser aucune chance à Neuer d'un tir rageur (90+6). L'intégralité du banc et du staff a alors pénétré sur la pelouse pour fêter avec les joueurs, extatiques comme après avoir gagné la Ligue des champions. Un pénalty accordé puis refusé au Bayern Munich a ensuite accentué le drame. Mais ce PSG-là n'est pas sujet aux remontadas.

05.07.2025 à 20:08

Mondial des clubs : le PSG résiste au Bayern Munich et file en demies

FRANCE 24
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Le PSG s'est qualifié samedi pour les demi-finales de la Coupe du monde des clubs en dominant le Bayern Munich. Devant grâce à un but de Désiré Doué à la 78e minute, le club de la capitale a doublé la mise avec Ousmane Dembélé dans le temps additionnel.
Texte intégral (736 mots)
Le PSG s'est qualifié samedi pour les demi-finales de la Coupe du monde des clubs en dominant le Bayern Munich. Devant grâce à un but de Désiré Doué à la 78e minute, le club de la capitale a doublé la mise avec Ousmane Dembélé dans le temps additionnel.

05.07.2025 à 20:05

Élection présidentielle de 2027 : Gabriel Attal annonce vouloir "proposer un chemin" aux Français

FRANCE 24
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"Je fais devant vous le serment de tout faire pour vous conduire dans deux ans sur le chemin de la victoire", a déclaré samedi Gabriel Attal lors d'un meeting à Paris à l'occasion des dix ans des "Jeunes avec Macron" (JAM). Invité surprise de ce rassemblement, Emmanuel Macron a de son côté appelé son camp à rester "uni" et ne pas être obnubilé par 2027.
Texte intégral (736 mots)
"Je fais devant vous le serment de tout faire pour vous conduire dans deux ans sur le chemin de la victoire", a déclaré samedi Gabriel Attal lors d'un meeting à Paris à l'occasion des dix ans des "Jeunes avec Macron" (JAM). Invité surprise de ce rassemblement, Emmanuel Macron a de son côté appelé son camp à rester "uni" et ne pas être obnubilé par 2027.

05.07.2025 à 19:47

Espagne: le PSOE interdit à ses membres le recours à la prostitution

FRANCE24
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La politique espagnole a connu un séisme avec le placement en détention provisoire le 30 juin de l'ex-N.3 du PSOE Santos Cerdán, dans une affaire de pots de vin en échange de travaux publics et de services de prostituées. "Solliciter, accepter ou obtenir un acte sexuel d'une personne en échange d'une rémunération" sera puni de "la sanction maximale, à savoir l'expulsion du parti", selon un communiqué du Parti socialiste espagnol (PSOE) diffusé à l'occasion de la réunion samedi à Madrid d'un comité fédéral du parti qui a aussi annoncé remanier sa direction. "Si nous considérons que le corps d'une femme n'est pas à vendre, il ne peut y avoir de place au sein de notre parti pour aucun comportement contraire", a expliqué le secrétaire général du parti et Premier ministre, Pedro Sánchez. La réunion du comité fédéral a commencé avec retard samedi en raison de la démission de Francisco Salazar, un proche collaborateur de Pedro Sánchez qui devait rejoindre la nouvelle direction du parti. Le site d'information en ligne eldiario.es a fait état de plaintes de femmes socialistes l'accusant de "comportements inappropriés" à caractère sexuel lorsqu'il était leur supérieur. Lors de la réunion, le parti a remanié la direction du parti. Santos Cerdán est remplacé au poste de numéro trois par Rebeca Torró, avocate de 44 ans qui a occupé diverses fonctions au sein du gouvernement régional de Valence et du gouvernement central. "Ce sont sans aucun doute des jours difficiles pour tout le monde", a admis le Premier ministre lors de son discours devant le comité fédéral, demandant une nouvelle fois "pardon" pour avoir fait confiance aux personnes soupçonnées de corruption. Pedro Sánchez a exclu toute démission: "Le capitaine ne recule pas face aux difficultés. Il reste pour affronter la tempête", a-t-il déclaré, avant de présenter "treize mesures supplémentaires visant à prévenir, combattre et sanctionner la corruption". L'enquête qui a abouti à l'incarcération de Santos Cerdán implique également l'ancien ministre socialiste des Transports José Luis Ábalos. Les deux hommes ont été des figures clés dans l'ascension de Pedro Sánchez à la tête du PSOE, jusqu'à son arrivée au pouvoir en Espagne. Déjà empoisonné par des enquêtes judiciaires visant son épouse, son frère et le procureur général du pays, le Premier ministre traverse sa période la plus compliquée depuis son arrivée au pouvoir en 2018. Entretemps, le principal parti de l'opposition, le Parti Populaire (PP, droite) tenait son congrès extraordinaire, dans une ambiance euphorique en raison de la crise au sein du PSOE. "Nous sommes la seule alternative possible à cette décadence", a assuré le chef du PP Alberto Núñez Feijóo dans un discours devant le congrès, présentant le parti conservateur comme la solution "à la division, la fatigue politique de l'Espagne". Unique candidat à la présidence du PP, Núñez Feijóo a ironisé sur "la matinée" vécue au siège du PSOE, en comparaison avec le congrès du PP. "Ce que méritent les Espagnols, c'est un gouvernement qui ne leur mente pas, qui ne les vole pas et qui les serve", a lancé le leader conservateur.
Texte intégral (561 mots)
La politique espagnole a connu un séisme avec le placement en détention provisoire le 30 juin de l'ex-N.3 du PSOE Santos Cerdán, dans une affaire de pots de vin en échange de travaux publics et de services de prostituées. "Solliciter, accepter ou obtenir un acte sexuel d'une personne en échange d'une rémunération" sera puni de "la sanction maximale, à savoir l'expulsion du parti", selon un communiqué du Parti socialiste espagnol (PSOE) diffusé à l'occasion de la réunion samedi à Madrid d'un comité fédéral du parti qui a aussi annoncé remanier sa direction. "Si nous considérons que le corps d'une femme n'est pas à vendre, il ne peut y avoir de place au sein de notre parti pour aucun comportement contraire", a expliqué le secrétaire général du parti et Premier ministre, Pedro Sánchez. La réunion du comité fédéral a commencé avec retard samedi en raison de la démission de Francisco Salazar, un proche collaborateur de Pedro Sánchez qui devait rejoindre la nouvelle direction du parti. Le site d'information en ligne eldiario.es a fait état de plaintes de femmes socialistes l'accusant de "comportements inappropriés" à caractère sexuel lorsqu'il était leur supérieur. Lors de la réunion, le parti a remanié la direction du parti. Santos Cerdán est remplacé au poste de numéro trois par Rebeca Torró, avocate de 44 ans qui a occupé diverses fonctions au sein du gouvernement régional de Valence et du gouvernement central. "Ce sont sans aucun doute des jours difficiles pour tout le monde", a admis le Premier ministre lors de son discours devant le comité fédéral, demandant une nouvelle fois "pardon" pour avoir fait confiance aux personnes soupçonnées de corruption. Pedro Sánchez a exclu toute démission: "Le capitaine ne recule pas face aux difficultés. Il reste pour affronter la tempête", a-t-il déclaré, avant de présenter "treize mesures supplémentaires visant à prévenir, combattre et sanctionner la corruption". L'enquête qui a abouti à l'incarcération de Santos Cerdán implique également l'ancien ministre socialiste des Transports José Luis Ábalos. Les deux hommes ont été des figures clés dans l'ascension de Pedro Sánchez à la tête du PSOE, jusqu'à son arrivée au pouvoir en Espagne. Déjà empoisonné par des enquêtes judiciaires visant son épouse, son frère et le procureur général du pays, le Premier ministre traverse sa période la plus compliquée depuis son arrivée au pouvoir en 2018. Entretemps, le principal parti de l'opposition, le Parti Populaire (PP, droite) tenait son congrès extraordinaire, dans une ambiance euphorique en raison de la crise au sein du PSOE. "Nous sommes la seule alternative possible à cette décadence", a assuré le chef du PP Alberto Núñez Feijóo dans un discours devant le congrès, présentant le parti conservateur comme la solution "à la division, la fatigue politique de l'Espagne". Unique candidat à la présidence du PP, Núñez Feijóo a ironisé sur "la matinée" vécue au siège du PSOE, en comparaison avec le congrès du PP. "Ce que méritent les Espagnols, c'est un gouvernement qui ne leur mente pas, qui ne les vole pas et qui les serve", a lancé le leader conservateur.

05.07.2025 à 19:47

A Londres, une marche des fiertés pour défendre une communauté trans "bouc émissaire"

FRANCE24
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Chase, 23 ans, encourage les danseurs sur les chars qui défilent à Picadilly Circus, le drapeau trans noué à la taille. En tant qu'homme transgenre, il est venu faire savoir au gouvernement que les membres de sa communauté "sont toujours là", même s'ils sont "au plus bas en ce moment". Comme des milliers d'autres au Royaume-Uni, Chase n'aura plus le droit d'utiliser certains espaces non-mixtes - les toilettes et vestiaires pour hommes dans son cas -, après la publication fin avril de nouvelles directives du régulateur britannique chargé de l'égalité (EHRC). Elles suivent une décision de la Cour suprême britannique, qui a décidé mi-avril après un long combat judiciaire que la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique, avec de multiples impacts sur l'accès des personnes trans aux hôpitaux, aux associations ou clubs sportifs. Ces nouvelles règles "invalident complètement notre existence", affirme Chase, le visage constellé de paillettes, qui craint "que ce ne soit que le début" d'un durcissement. L'édition 2025 de la Pride de Londres devant donc servir à "afficher notre solidarité avec la communauté trans", indique à l'AFP Jake Hills, directeur de la communication de l'évènement. Déjà très "marginalisée", celle-ci a été "désignée comme le bouc émissaire pour de multiples problèmes de ce pays", regrette Dominic, linguiste de 26 ans, venu de Reading à l'ouest de Londres pour l'occasion. "Énormément de gens se mobilisent aujourd'hui pour la communauté trans (...) et c'est absolument nécessaire", ajoute-t-il, un drapeau arc-en-ciel autour des épaules. "Montée de l'intolérance" Comme l'an dernier, les organisateurs attendaient près d'1,5 million de personnes dans le West End, le quartier des théâtres, où 33.000 autres ont défilé de Hyde Park jusqu'à Trafalgar Square derrière la bannière de leur entreprise ou association. Pour dénoncer leur manque de soutien envers la communauté trans, les partis politiques de tous bords ont été écartés cette année des Pride de Londres, Birmingham, Brighton et Manchester, pour ne pas "donner la parole à ceux qui n'ont pas protégé nos droits", ont défendu les organisateurs. Peu après la décision de la Cour suprême, le Premier ministre travailliste Keir Starmer avait lui-même refusé de réitérer des propos tenus en 2022 et affirmant que "les femmes transgenres sont des femmes". "Nous sommes très déçus par le recul des droits LGBT+ au Royaume-Uni, et nous constatons une montée de l'intolérance et une diminution du soutien gouvernemental", regrette Jake Hills de Pride in London. Au cœur de la parade, nombreux sont drapés dans le drapeau trans blanc, bleu et rose pastel, et scandent qu'ils veulent des "droits maintenant pour les personnes trans", dans l'espoir que l'EHRC modifiera ses directives avant de les transmettre au gouvernement. Dans plusieurs pays, les inquiétudes pour les droits des personnes LGBT+ ont grandi ces derniers mois, notamment aux Etats-Unis ou en Hongrie, où 200.000 personnes ont défilé le week-end dernier malgré l'interdiction du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Claire Bennet, gestionnaire de biens de 55 ans, est venue accompagner à sa première Pride son fils Ash Tillotson, jeune trans de 13 ans, qui se dit un peu nerveux et impressionné d'être "entouré d'autant de personnes queer" dans l'ambiance festive de Picadilly Circus. "Nous sommes très inquiets de la situation aux États-Unis, mais j'ai envie de croire qu'ici en Angleterre, les choses ne sont pas aussi biaisées. Les groupes gay et queer sont très forts, j'espère qu'ils le resteront (...) et j'ai le sentiment qu'on pourra surmonter tout ça", veut rassurer sa mère.
Texte intégral (616 mots)
Chase, 23 ans, encourage les danseurs sur les chars qui défilent à Picadilly Circus, le drapeau trans noué à la taille. En tant qu'homme transgenre, il est venu faire savoir au gouvernement que les membres de sa communauté "sont toujours là", même s'ils sont "au plus bas en ce moment". Comme des milliers d'autres au Royaume-Uni, Chase n'aura plus le droit d'utiliser certains espaces non-mixtes - les toilettes et vestiaires pour hommes dans son cas -, après la publication fin avril de nouvelles directives du régulateur britannique chargé de l'égalité (EHRC). Elles suivent une décision de la Cour suprême britannique, qui a décidé mi-avril après un long combat judiciaire que la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique, avec de multiples impacts sur l'accès des personnes trans aux hôpitaux, aux associations ou clubs sportifs. Ces nouvelles règles "invalident complètement notre existence", affirme Chase, le visage constellé de paillettes, qui craint "que ce ne soit que le début" d'un durcissement. L'édition 2025 de la Pride de Londres devant donc servir à "afficher notre solidarité avec la communauté trans", indique à l'AFP Jake Hills, directeur de la communication de l'évènement. Déjà très "marginalisée", celle-ci a été "désignée comme le bouc émissaire pour de multiples problèmes de ce pays", regrette Dominic, linguiste de 26 ans, venu de Reading à l'ouest de Londres pour l'occasion. "Énormément de gens se mobilisent aujourd'hui pour la communauté trans (...) et c'est absolument nécessaire", ajoute-t-il, un drapeau arc-en-ciel autour des épaules. "Montée de l'intolérance" Comme l'an dernier, les organisateurs attendaient près d'1,5 million de personnes dans le West End, le quartier des théâtres, où 33.000 autres ont défilé de Hyde Park jusqu'à Trafalgar Square derrière la bannière de leur entreprise ou association. Pour dénoncer leur manque de soutien envers la communauté trans, les partis politiques de tous bords ont été écartés cette année des Pride de Londres, Birmingham, Brighton et Manchester, pour ne pas "donner la parole à ceux qui n'ont pas protégé nos droits", ont défendu les organisateurs. Peu après la décision de la Cour suprême, le Premier ministre travailliste Keir Starmer avait lui-même refusé de réitérer des propos tenus en 2022 et affirmant que "les femmes transgenres sont des femmes". "Nous sommes très déçus par le recul des droits LGBT+ au Royaume-Uni, et nous constatons une montée de l'intolérance et une diminution du soutien gouvernemental", regrette Jake Hills de Pride in London. Au cœur de la parade, nombreux sont drapés dans le drapeau trans blanc, bleu et rose pastel, et scandent qu'ils veulent des "droits maintenant pour les personnes trans", dans l'espoir que l'EHRC modifiera ses directives avant de les transmettre au gouvernement. Dans plusieurs pays, les inquiétudes pour les droits des personnes LGBT+ ont grandi ces derniers mois, notamment aux Etats-Unis ou en Hongrie, où 200.000 personnes ont défilé le week-end dernier malgré l'interdiction du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Claire Bennet, gestionnaire de biens de 55 ans, est venue accompagner à sa première Pride son fils Ash Tillotson, jeune trans de 13 ans, qui se dit un peu nerveux et impressionné d'être "entouré d'autant de personnes queer" dans l'ambiance festive de Picadilly Circus. "Nous sommes très inquiets de la situation aux États-Unis, mais j'ai envie de croire qu'ici en Angleterre, les choses ne sont pas aussi biaisées. Les groupes gay et queer sont très forts, j'espère qu'ils le resteront (...) et j'ai le sentiment qu'on pourra surmonter tout ça", veut rassurer sa mère.

05.07.2025 à 19:19

Wimbledon: Krejcikova et Rybakina battues au 3e tour, Djokovic "100 pitié"

FRANCE24
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Krejcikova, l'adieu en larmes Manifestement diminuée en fin de partie contre Emma Navarro (10e), la championne en titre Barbora Krejcikova s'est inclinée 2-6, 6-3, 6-4 aux portes des huitièmes de finale. Éloignée des courts par une blessure au dos entre novembre et mai, touchée à la cuisse au récent tournoi sur gazon d'Eastbourne, la Tchèque de 29 ans s'est fait prendre la tension en milieu de troisième manche samedi, est restée prostrée sur sa raquette à la fin de plusieurs points et a fini par verser quelques larmes d'impuissance à deux jeux du terme de son calvaire. Également sacrée à Roland-Garros en 2021, Krejcikova s'est fait soigner en raison de "vertiges" et a été dispensée de ses obligations médiatiques "après avis médical", ont indiqué les organisateurs dans un message à la presse. Quelques heures plus tôt, c'est la gagnante de l'édition 2022, Elena Rybakina, qui avait été éjectée 7-6 (8/6), 6-3 par la Danoise de 22 ans Clara Tauson. Dans une semaine, la finale sacrera donc une neuvième lauréate différente en neuf éditions. De quoi peut-être inspirer la 4e mondiale Iga Swiatek, quintuple lauréate en Grand Chelem mais jamais titrée à Londres, ou la jeune Mirra Andreeva (7e). Après leurs victoires en deux sets samedi, la Polonaise affrontera Tauson en huitièmes de finale et la Russe se mesurera à Navarro. La Russe Ekaterina Alexandrova (17e) a elle stoppé samedi en deux sets Zeynep Sonmez (88e), première joueuse turque de l'ère Open à atteindre le troisième tour d'un Grand Chelem. Dimanche, la N.1 mondiale Aryna Sabalenka affrontera sur le Central son ancienne partenaire de double Elise Mertens (23e), avec une place en quarts en jeu. Un huitième de finale plus inattendu opposera sur le court N.2 l'Argentine Solana Sierra (101e) à l'Allemande Laura Siegemund (104e). Djokovic et Dimitrov centenaires Trois matches, pas le moindre set égaré en chemin: la promenade de santé s'est poursuivie samedi pour Jannik Sinner sur le gazon londonien. Vainqueur 6-1, 6-3, 6-1 samedi au troisième tour contre l'Espagnol Pedro Martinez (52e), le triple lauréat en Grand Chelem jouera en huitièmes de finale contre l'ex-N.3 mondial Grigor Dimitrov (21e), vainqueur de son 100e match en Grand Chelem contre l'Autrichien Sebastian Ofner (165e). "Bien sûr, si je peux finir mon match le plus vite possible, c'est ce que j'essaie de faire, mais je ne me précipite pas", a affirmé en conférence de presse l'Italien, qui a battu le record national de son compatriote Nicola Pietrangeli en atteignant pour la dix-septième fois les huitièmes de finale d'un Grand Chelem. Novak Djokovic, en démonstration contre son compatriote Miomir Kecmanovic (49e) expédié 6-3, 6-0, 6-4 sur le Central, est devenu samedi le troisième joueur de l'histoire à atteindre la barre des 100 matches gagnés à Wimbledon, seulement devancé par Martina Navratilova (120) et Roger Federer (105). Un "privilège", a-t-il commenté sur le court. "J'essaie de ne rien prendre pour acquis, particulièrement" à 38 ans passés, a-t-il insisté. Grâce à cette deuxième victoire en trois sets d'affilée, Djokovic poursuit sa quête d'un 25e titre record en Grand Chelem, qui passera par une victoire lundi contre Alex De Minaur (11e) en huitièmes de finale. L'Australien a mis fin à l'épopée du qualifié danois August Holmgren, dominé 6-4, 7-6 (7/5), 6-3. Pour Djokovic, "le jeu d'Alex s'est amélioré énormément ces dernières années. Il joue le tennis de sa vie et ce sera un super test". Le surprenant Italien Flavio Cobolli (24e) et le vétéran croate Marin Cilic (83e), finaliste en 2017, ont également pris rendez-vous pour les huitièmes. Pour compléter le brelan "azzurro", Lorenzo Sonego (47e) a remporté un combat de cinq sets et plus de cinq heures contre l'Américain Brandon Nakashima (34e). Il disputera une place en quarts de finale à l'Américain Ben Shelton (10e).
Texte intégral (659 mots)
Krejcikova, l'adieu en larmes Manifestement diminuée en fin de partie contre Emma Navarro (10e), la championne en titre Barbora Krejcikova s'est inclinée 2-6, 6-3, 6-4 aux portes des huitièmes de finale. Éloignée des courts par une blessure au dos entre novembre et mai, touchée à la cuisse au récent tournoi sur gazon d'Eastbourne, la Tchèque de 29 ans s'est fait prendre la tension en milieu de troisième manche samedi, est restée prostrée sur sa raquette à la fin de plusieurs points et a fini par verser quelques larmes d'impuissance à deux jeux du terme de son calvaire. Également sacrée à Roland-Garros en 2021, Krejcikova s'est fait soigner en raison de "vertiges" et a été dispensée de ses obligations médiatiques "après avis médical", ont indiqué les organisateurs dans un message à la presse. Quelques heures plus tôt, c'est la gagnante de l'édition 2022, Elena Rybakina, qui avait été éjectée 7-6 (8/6), 6-3 par la Danoise de 22 ans Clara Tauson. Dans une semaine, la finale sacrera donc une neuvième lauréate différente en neuf éditions. De quoi peut-être inspirer la 4e mondiale Iga Swiatek, quintuple lauréate en Grand Chelem mais jamais titrée à Londres, ou la jeune Mirra Andreeva (7e). Après leurs victoires en deux sets samedi, la Polonaise affrontera Tauson en huitièmes de finale et la Russe se mesurera à Navarro. La Russe Ekaterina Alexandrova (17e) a elle stoppé samedi en deux sets Zeynep Sonmez (88e), première joueuse turque de l'ère Open à atteindre le troisième tour d'un Grand Chelem. Dimanche, la N.1 mondiale Aryna Sabalenka affrontera sur le Central son ancienne partenaire de double Elise Mertens (23e), avec une place en quarts en jeu. Un huitième de finale plus inattendu opposera sur le court N.2 l'Argentine Solana Sierra (101e) à l'Allemande Laura Siegemund (104e). Djokovic et Dimitrov centenaires Trois matches, pas le moindre set égaré en chemin: la promenade de santé s'est poursuivie samedi pour Jannik Sinner sur le gazon londonien. Vainqueur 6-1, 6-3, 6-1 samedi au troisième tour contre l'Espagnol Pedro Martinez (52e), le triple lauréat en Grand Chelem jouera en huitièmes de finale contre l'ex-N.3 mondial Grigor Dimitrov (21e), vainqueur de son 100e match en Grand Chelem contre l'Autrichien Sebastian Ofner (165e). "Bien sûr, si je peux finir mon match le plus vite possible, c'est ce que j'essaie de faire, mais je ne me précipite pas", a affirmé en conférence de presse l'Italien, qui a battu le record national de son compatriote Nicola Pietrangeli en atteignant pour la dix-septième fois les huitièmes de finale d'un Grand Chelem. Novak Djokovic, en démonstration contre son compatriote Miomir Kecmanovic (49e) expédié 6-3, 6-0, 6-4 sur le Central, est devenu samedi le troisième joueur de l'histoire à atteindre la barre des 100 matches gagnés à Wimbledon, seulement devancé par Martina Navratilova (120) et Roger Federer (105). Un "privilège", a-t-il commenté sur le court. "J'essaie de ne rien prendre pour acquis, particulièrement" à 38 ans passés, a-t-il insisté. Grâce à cette deuxième victoire en trois sets d'affilée, Djokovic poursuit sa quête d'un 25e titre record en Grand Chelem, qui passera par une victoire lundi contre Alex De Minaur (11e) en huitièmes de finale. L'Australien a mis fin à l'épopée du qualifié danois August Holmgren, dominé 6-4, 7-6 (7/5), 6-3. Pour Djokovic, "le jeu d'Alex s'est amélioré énormément ces dernières années. Il joue le tennis de sa vie et ce sera un super test". Le surprenant Italien Flavio Cobolli (24e) et le vétéran croate Marin Cilic (83e), finaliste en 2017, ont également pris rendez-vous pour les huitièmes. Pour compléter le brelan "azzurro", Lorenzo Sonego (47e) a remporté un combat de cinq sets et plus de cinq heures contre l'Américain Brandon Nakashima (34e). Il disputera une place en quarts de finale à l'Américain Ben Shelton (10e).

05.07.2025 à 19:11

Tour de France: Philipsen premier maillot jaune, Evenepoel déjà piégé

FRANCE24
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Chutes, abandons, bordures, cassures, incidents mécaniques...: cette journée inaugurale, en plaine, a été tout sauf une procession tellement les événements se sont bousculés dans la ferveur du Nord, fier d'accueillir le grand départ de la Grande Boucle pour la cinquième fois de son histoire. A la lecture brute du résultat, rien d'exceptionnel: Jasper Philipsen, un des hommes les plus rapides du peloton, a décroché sa dixième victoire dans le Tour, parfaitement emmené par ses coéquipiers Mathieu van der Poel et Kaden Groves. La routine ou presque pour le Belge, seulement rehaussée par le fait d'endosser pour la première fois de sa carrière le maillot jaune. "J'ai déjà gagné le maillot vert il y a deux ans et l'idée de pouvoir accrocher aussi le maillot jaune dans mon salon me procure un sentiment vraiment spécial. Je ne vais jamais oublier cette journée", a dit le coureur d'Alpecin, qui s'est nettement imposé devant l'Ethiopien Biniam Girmay. Mais la victoire de celui qu'on appelait autrefois "Jasper disaster" (Jasper le désastre) avant qu'il n'enclenche la machine à succès en 2023 n'a été qu'un des éléments d'une journée qui a viré au feuilleton, à l'image des classiques flandriennes enflammant ce territoire à chaque printemps. "Des secondes stupides qu'on perd" Même le classement général a été impacté, et pas qu'un peu, ce qui est rare pour une étape de plaine, puisque deux des principaux candidats au podium, Remco Evenepoel et Primoz Roglic, ont perdu 39 secondes dans un coup de bordure magistral initié par l'équipe Visma de Jonas Vingegaard. "C'était notre plan d'utiliser le vent à 20 kilomètres de l'arrivée. Ca a marché. Une journée stressante mais une bonne journée pour nous", a expliqué le Danois. Tadej Pogacar, le grand favori, ne s'est pas laissé piéger, accompagné par son coéquipier Tim Wellens (mais pas Joao Almeida), et le Slovène a ensuite activement contribué à creuser l'écart au sein de ce premier groupe d'une quarantaine de coureurs. Vingegaard et Pogacar ont reçu le soutien des équipiers de Philipsen, ravis de l'aubaine pour éliminer définitivement Jonathan Milan et Tim Merlier, les deux principaux rivaux pour un sprint massif. "Visma a fait un joli coup mais on était là à cinq. C'est vraiment fantastique de commencer comme ça", a commenté Mathieu van der Poel. Au final, la pilule était amère pour Evenepoel. "Nous nous sommes laissés endormir. C'est une erreur collective. Ce sont des secondes stupides qu'on perd", a fulminé le Belge. Pogacar "soulagé" Roglic a été piégé comme lui, ainsi que d'autres leaders à l'image de Carlos Rodriguez, Felix Gall, Santiago Buitrago et Guillaume Martin-Guyonnet, tous à 39 secondes. Même s'il ne joue pas le général cette année, Lenny Martinez a livré une prestation carrément inquiétante en terminant 182 et dernier à plus de neuf minutes. "L'étape a été chaotique comme on le pensait", a réagi Pogacar. "Je suis juste soulagé que cette journée soit passée. Plus que neuf jours jusqu'à la journée de repos...", a ajouté le grand favori qui se méfie comme de la peste de cette première semaine de tous les dangers. Et de fait la première étape a aussi été émaillée par de nombreuses chutes qui ont forcé à l'abandon deux spécialistes du contre-la-montre, le Suisse Stefan Bissegger et surtout l'Italien Filippo Ganna. Si elle a fait moins de dégâts, la cabriole la plus spectaculaire et insolite à été l'accrochage incroyable entre Benjamin Thomas et Mattéo Vercher. Les deux Français étaient en tête à environ 80 km de l'arrivée et se disputaient le sprint au sommet du mont Cassel pour le classement de la montagne lorsque Thomas, sur son jeté de vélo, est allé au sol sur la route pavée, entraînant son compagnon d'échappée dans sa chute. Les deux ont tout de même fini sur le podium à l'arrivée, le premier pour endosser le maillot à pois de meilleur grimpeur et Vercher pour recevoir le Prix de la combativité.
Texte intégral (695 mots)
Chutes, abandons, bordures, cassures, incidents mécaniques...: cette journée inaugurale, en plaine, a été tout sauf une procession tellement les événements se sont bousculés dans la ferveur du Nord, fier d'accueillir le grand départ de la Grande Boucle pour la cinquième fois de son histoire. A la lecture brute du résultat, rien d'exceptionnel: Jasper Philipsen, un des hommes les plus rapides du peloton, a décroché sa dixième victoire dans le Tour, parfaitement emmené par ses coéquipiers Mathieu van der Poel et Kaden Groves. La routine ou presque pour le Belge, seulement rehaussée par le fait d'endosser pour la première fois de sa carrière le maillot jaune. "J'ai déjà gagné le maillot vert il y a deux ans et l'idée de pouvoir accrocher aussi le maillot jaune dans mon salon me procure un sentiment vraiment spécial. Je ne vais jamais oublier cette journée", a dit le coureur d'Alpecin, qui s'est nettement imposé devant l'Ethiopien Biniam Girmay. Mais la victoire de celui qu'on appelait autrefois "Jasper disaster" (Jasper le désastre) avant qu'il n'enclenche la machine à succès en 2023 n'a été qu'un des éléments d'une journée qui a viré au feuilleton, à l'image des classiques flandriennes enflammant ce territoire à chaque printemps. "Des secondes stupides qu'on perd" Même le classement général a été impacté, et pas qu'un peu, ce qui est rare pour une étape de plaine, puisque deux des principaux candidats au podium, Remco Evenepoel et Primoz Roglic, ont perdu 39 secondes dans un coup de bordure magistral initié par l'équipe Visma de Jonas Vingegaard. "C'était notre plan d'utiliser le vent à 20 kilomètres de l'arrivée. Ca a marché. Une journée stressante mais une bonne journée pour nous", a expliqué le Danois. Tadej Pogacar, le grand favori, ne s'est pas laissé piéger, accompagné par son coéquipier Tim Wellens (mais pas Joao Almeida), et le Slovène a ensuite activement contribué à creuser l'écart au sein de ce premier groupe d'une quarantaine de coureurs. Vingegaard et Pogacar ont reçu le soutien des équipiers de Philipsen, ravis de l'aubaine pour éliminer définitivement Jonathan Milan et Tim Merlier, les deux principaux rivaux pour un sprint massif. "Visma a fait un joli coup mais on était là à cinq. C'est vraiment fantastique de commencer comme ça", a commenté Mathieu van der Poel. Au final, la pilule était amère pour Evenepoel. "Nous nous sommes laissés endormir. C'est une erreur collective. Ce sont des secondes stupides qu'on perd", a fulminé le Belge. Pogacar "soulagé" Roglic a été piégé comme lui, ainsi que d'autres leaders à l'image de Carlos Rodriguez, Felix Gall, Santiago Buitrago et Guillaume Martin-Guyonnet, tous à 39 secondes. Même s'il ne joue pas le général cette année, Lenny Martinez a livré une prestation carrément inquiétante en terminant 182 et dernier à plus de neuf minutes. "L'étape a été chaotique comme on le pensait", a réagi Pogacar. "Je suis juste soulagé que cette journée soit passée. Plus que neuf jours jusqu'à la journée de repos...", a ajouté le grand favori qui se méfie comme de la peste de cette première semaine de tous les dangers. Et de fait la première étape a aussi été émaillée par de nombreuses chutes qui ont forcé à l'abandon deux spécialistes du contre-la-montre, le Suisse Stefan Bissegger et surtout l'Italien Filippo Ganna. Si elle a fait moins de dégâts, la cabriole la plus spectaculaire et insolite à été l'accrochage incroyable entre Benjamin Thomas et Mattéo Vercher. Les deux Français étaient en tête à environ 80 km de l'arrivée et se disputaient le sprint au sommet du mont Cassel pour le classement de la montagne lorsque Thomas, sur son jeté de vélo, est allé au sol sur la route pavée, entraînant son compagnon d'échappée dans sa chute. Les deux ont tout de même fini sur le podium à l'arrivée, le premier pour endosser le maillot à pois de meilleur grimpeur et Vercher pour recevoir le Prix de la combativité.
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