Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

10.05.2025 à 14:16

Des bases aériennes pakistanaises visées par les forces indiennes

FRANCE24
img
L'Inde a affirmé avoir subi, samedi matin, une nouvelle série d'attaques pakistanaises, notamment de drones, sur son sol. Ces nouvelles frappes ont peu après été confirmées par le Pakistan qui a évoqué une riposte à une précédente attaque indienne.
L'Inde a affirmé avoir subi, samedi matin, une nouvelle série d'attaques pakistanaises, notamment de drones, sur son sol. Ces nouvelles frappes ont peu après été confirmées par le Pakistan qui a évoqué une riposte à une précédente attaque indienne.

10.05.2025 à 14:07

Nuage toxique de chlore en Espagne: levée du confinement de 150.000 personnes

FRANCE24
img
A l'aube, les habitants de cinq communes d'une région située entre Barcelone et Tarragone avaient été appelés à se confiner, en raison du nuage toxique provoqué par un incendie dans un dépôt industriel stockant des produits pour piscine. Les autorités leur avaient demandé de rester chez eux, fenêtres et portes closes, tandis que des routes et des gares étaient fermées pour éviter tout déplacement vers cette zone. "Le confinement est levé", a annoncé peu après 12H15 (10H15 GMT) la responsable de l'Intérieur de Catalogne, Núria Parlon, lors d'une conférence de presse. Elle a toutefois demandé aux personnes vulnérables, aux enfants et à celles qui pratiquent un sport de ne pas sortir encore par précaution. De même, les pompiers ont appelé la population à rester vigilante, car en fonction des vents et du mouvement du nuage toxique qui ne s'est pas encore complètement dissipé, ils pourraient demander de nouveaux confinements dans des zones limitées. "Aucun blessé n'a été signalé", ont indiqué les pompiers sur le réseau social X, qui ont mobilisé de grands moyens pour éteindre l'incendie. Celui-ci s'est déclaré à l'aube dans un entrepôt industriel de la municipalité de Vilanova i la Geltru, et l'eau utilisée par les pompiers a réagi chimiquement avec le chlore, ce qui a généré le nuage toxique, a expliqué le maire de Vilanova, Juan Luis Ruiz López. Les pompiers ont indiqué avoir maîtrisé l'incendie, mais travaillaient à "la surveillance du nuage généré par l'incendie pour suivre son évolution et ses niveaux de toxicité". "Le chlore s'enflamme rarement, mais lorsqu'il brûle, il est très difficile à éteindre", a déclaré le propriétaire du dépôt industriel, Jorge Viñuales Alonso, à la radio.
Lire plus (305 mots)
A l'aube, les habitants de cinq communes d'une région située entre Barcelone et Tarragone avaient été appelés à se confiner, en raison du nuage toxique provoqué par un incendie dans un dépôt industriel stockant des produits pour piscine. Les autorités leur avaient demandé de rester chez eux, fenêtres et portes closes, tandis que des routes et des gares étaient fermées pour éviter tout déplacement vers cette zone. "Le confinement est levé", a annoncé peu après 12H15 (10H15 GMT) la responsable de l'Intérieur de Catalogne, Núria Parlon, lors d'une conférence de presse. Elle a toutefois demandé aux personnes vulnérables, aux enfants et à celles qui pratiquent un sport de ne pas sortir encore par précaution. De même, les pompiers ont appelé la population à rester vigilante, car en fonction des vents et du mouvement du nuage toxique qui ne s'est pas encore complètement dissipé, ils pourraient demander de nouveaux confinements dans des zones limitées. "Aucun blessé n'a été signalé", ont indiqué les pompiers sur le réseau social X, qui ont mobilisé de grands moyens pour éteindre l'incendie. Celui-ci s'est déclaré à l'aube dans un entrepôt industriel de la municipalité de Vilanova i la Geltru, et l'eau utilisée par les pompiers a réagi chimiquement avec le chlore, ce qui a généré le nuage toxique, a expliqué le maire de Vilanova, Juan Luis Ruiz López. Les pompiers ont indiqué avoir maîtrisé l'incendie, mais travaillaient à "la surveillance du nuage généré par l'incendie pour suivre son évolution et ses niveaux de toxicité". "Le chlore s'enflamme rarement, mais lorsqu'il brûle, il est très difficile à éteindre", a déclaré le propriétaire du dépôt industriel, Jorge Viñuales Alonso, à la radio.

10.05.2025 à 14:03

Biodiversité : en Norvège, le renard polaire réapparaît progressivement !

FRANCE24
img
Bonne nouvelle pour la biodiversité arctique : après des années de déclin, le renard polaire réapparaît progressivement en Norvège. Grâce à des programmes de protection et de réintroduction menés par les autorités et les scientifiques, cette espèce emblématique des régions nordiques reprend pied dans son habitat naturel. Sa présence témoigne d’un écosystème qui retrouve un certain équilibre, malgré les menaces persistantes du changement climatique.
Lire plus (81 mots)
Bonne nouvelle pour la biodiversité arctique : après des années de déclin, le renard polaire réapparaît progressivement en Norvège. Grâce à des programmes de protection et de réintroduction menés par les autorités et les scientifiques, cette espèce emblématique des régions nordiques reprend pied dans son habitat naturel. Sa présence témoigne d’un écosystème qui retrouve un certain équilibre, malgré les menaces persistantes du changement climatique.

10.05.2025 à 13:57

Journée de l'Europe 2025 : 75ème anniversaire de la déclaration Schuman

FRANCE24
img
À l’occasion du 75e anniversaire de la déclaration Schuman, reconnue comme l’acte fondateur de la construction européenne, la Représentation de la Commission européenne en France vous convie à célébrer la Journée de l’Europe, qui se déroulera cette année le 10 mai, sur la place de la République à Paris. Suivez l'évènement sur France24.
Lire plus (81 mots)
À l’occasion du 75e anniversaire de la déclaration Schuman, reconnue comme l’acte fondateur de la construction européenne, la Représentation de la Commission européenne en France vous convie à célébrer la Journée de l’Europe, qui se déroulera cette année le 10 mai, sur la place de la République à Paris. Suivez l'évènement sur France24.

10.05.2025 à 13:55

Guerre en Ukraine : "l'Ukraine n'est pas abandonnée par le monde occidental"

FRANCE24
img
Analyse de Pascal Boniface, directeur de l'IRIS.
Lire plus (81 mots)
Analyse de Pascal Boniface, directeur de l'IRIS.

10.05.2025 à 13:52

Guerre en Ukraine : Macron, Merz, Starmer et Tusk pour un cessez-le-feu

FRANCE24
img
L’Ukraine, soutenue par ses principaux alliés européens et les États-Unis, a proposé à la Russie un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » d’une durée de 30 jours à compter de lundi, à l’issue de la visite à Kiev d’Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk.
Lire plus (81 mots)
L’Ukraine, soutenue par ses principaux alliés européens et les États-Unis, a proposé à la Russie un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » d’une durée de 30 jours à compter de lundi, à l’issue de la visite à Kiev d’Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk.

10.05.2025 à 13:49

Soudan: 33 morts dans des attaques imputées aux paramilitaires, selon les secours

FRANCE24
img
De son côté, l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane a mené des frappes aériennes contre des dépôts d'armes et des équipements militaires dans les villes de Nyala et El Geneina, aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) au Darfour (ouest), selon une source militaire. La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre l'armée du général Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'Etat en 2021, et les FSR dirigées par son ancien adjoint, Mohamed Hamdane Daglo. Ces dernières semaines et après la perte de la capitale Khartoum fin mars, les paramilitaires ont élargi la portée de leurs attaques contre les zones tenues par l'armée, intensifiant les bombardements à Port-Soudan, dans l'est, au Darfour dans l'ouest, et au Kordofan, dans le sud. Vendredi soir, 14 Soudanais membres d'une même famille ont été tués dans un "bombardement intense à l'artillerie" du camp d'Abou Chouk au Darfour-Nord, a rapporté un groupe local de secouristes bénévoles, en accusant les paramilitaires. Le camp, en proie à la famine comme d'autres régions du pays selon l'ONU, est situé près d'El-Facher, la dernière capitale provinciale du Darfour à échapper aux paramilitaires. Il abrite des dizaines de milliers de personnes ayant fui les violences des conflits successifs au Darfour et la guerre qui déchire depuis 2023 le troisième plus grand pays d'Afrique en superficie. Bombardement de dépôts d'armes des FSR Le camp est situé près de celui de Zamzam pris en avril par les FSR après une offensive dévastatrice qui a pratiquement vidé le camp, où s'étaient réfugiés près d'un million de déplacés selon l'ONU. Dans le sud du pays, "19 prisonniers ont été tués et 45 blessés" dans une frappe de drone samedi contre une prison d'El-Obeid, la capitale de l'Etat du Kordofan-Nord, une région contrôlée par l'armée, a indiqué une source médicale, en accusant aussi les FSR. La semaine dernière, les FSR ont affirmé avoir pris la ville d’En Nahud, dans l’Etat du Kordofan-Ouest, un axe logistique clé pour l’armée, lui permettant d'envoyer des renforts vers le Darfour. Elles se sont aussi emparées de la ville d’El-Khouei, à une centaine de kilomètres à l’est d’En Nahud. Samedi aussi, des avions de l'armée ont bombardé des positions des FSR à Nyala, la capitale du Darfour-Sud, et à El Geneina, la capitale du Darfour-Ouest, "détruisant des dépôts d'armes et des équipements militaires", a déclaré à l'AFP la source militaire. Frappes contre Port-Soudan Les paramilitaires ont aussi bombardé pour la première fois début mai Port-Soudan (est), où l'armée et le gouvernement soudanais ont transféré leur siège après avoir été chassés de Khartoum au début de la guerre. Le siège a été maintenu à Port-Soudan, sur la mer Rouge, malgré la reprise de la capitale. Port-Soudan abrite également des agences de l'ONU et des centaines de milliers de déplacés. Depuis dimanche, la région est visée quotidiennement par des frappes de drones des FSR qui ont endommagé plusieurs sites stratégiques, dont le dernier aéroport civil opérationnel du pays. L'armée contrôle à présent le centre, l'est et le nord du Soudan, tandis que les paramilitaires tiennent à l'ouest la quasi-totalité du Darfour et certaines parties du sud. Les FSR, privées d'aviation, s'appuient sur des drones, que le gouvernement soudanais accuse les Emirats arabes unis de leur fournir. La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné 13 millions de personnes et provoqué l'"une des pires catastrophes humanitaires" au monde selon l'ONU. Les deux camps sont accusés d'exactions et atrocités.
Texte intégral (640 mots)
De son côté, l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane a mené des frappes aériennes contre des dépôts d'armes et des équipements militaires dans les villes de Nyala et El Geneina, aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) au Darfour (ouest), selon une source militaire. La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre l'armée du général Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'Etat en 2021, et les FSR dirigées par son ancien adjoint, Mohamed Hamdane Daglo. Ces dernières semaines et après la perte de la capitale Khartoum fin mars, les paramilitaires ont élargi la portée de leurs attaques contre les zones tenues par l'armée, intensifiant les bombardements à Port-Soudan, dans l'est, au Darfour dans l'ouest, et au Kordofan, dans le sud. Vendredi soir, 14 Soudanais membres d'une même famille ont été tués dans un "bombardement intense à l'artillerie" du camp d'Abou Chouk au Darfour-Nord, a rapporté un groupe local de secouristes bénévoles, en accusant les paramilitaires. Le camp, en proie à la famine comme d'autres régions du pays selon l'ONU, est situé près d'El-Facher, la dernière capitale provinciale du Darfour à échapper aux paramilitaires. Il abrite des dizaines de milliers de personnes ayant fui les violences des conflits successifs au Darfour et la guerre qui déchire depuis 2023 le troisième plus grand pays d'Afrique en superficie. Bombardement de dépôts d'armes des FSR Le camp est situé près de celui de Zamzam pris en avril par les FSR après une offensive dévastatrice qui a pratiquement vidé le camp, où s'étaient réfugiés près d'un million de déplacés selon l'ONU. Dans le sud du pays, "19 prisonniers ont été tués et 45 blessés" dans une frappe de drone samedi contre une prison d'El-Obeid, la capitale de l'Etat du Kordofan-Nord, une région contrôlée par l'armée, a indiqué une source médicale, en accusant aussi les FSR. La semaine dernière, les FSR ont affirmé avoir pris la ville d’En Nahud, dans l’Etat du Kordofan-Ouest, un axe logistique clé pour l’armée, lui permettant d'envoyer des renforts vers le Darfour. Elles se sont aussi emparées de la ville d’El-Khouei, à une centaine de kilomètres à l’est d’En Nahud. Samedi aussi, des avions de l'armée ont bombardé des positions des FSR à Nyala, la capitale du Darfour-Sud, et à El Geneina, la capitale du Darfour-Ouest, "détruisant des dépôts d'armes et des équipements militaires", a déclaré à l'AFP la source militaire. Frappes contre Port-Soudan Les paramilitaires ont aussi bombardé pour la première fois début mai Port-Soudan (est), où l'armée et le gouvernement soudanais ont transféré leur siège après avoir été chassés de Khartoum au début de la guerre. Le siège a été maintenu à Port-Soudan, sur la mer Rouge, malgré la reprise de la capitale. Port-Soudan abrite également des agences de l'ONU et des centaines de milliers de déplacés. Depuis dimanche, la région est visée quotidiennement par des frappes de drones des FSR qui ont endommagé plusieurs sites stratégiques, dont le dernier aéroport civil opérationnel du pays. L'armée contrôle à présent le centre, l'est et le nord du Soudan, tandis que les paramilitaires tiennent à l'ouest la quasi-totalité du Darfour et certaines parties du sud. Les FSR, privées d'aviation, s'appuient sur des drones, que le gouvernement soudanais accuse les Emirats arabes unis de leur fournir. La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné 13 millions de personnes et provoqué l'"une des pires catastrophes humanitaires" au monde selon l'ONU. Les deux camps sont accusés d'exactions et atrocités.

10.05.2025 à 13:37

Près de Saint-Tropez, Harley-Davidson dans le doute mais ses fans à la fête

FRANCE24
img
C'est le plus grand rassemblement du genre en Europe, avec les "Harley Days" organisés un an sur deux à Morzine (Haute-Savoie). Sur la route, c'est un défilé continu de mécaniques rutilantes et vrombissantes, souvent savamment décorées, immatriculées en France mais aussi en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Grèce... Sur le site, entre musique rock et odeurs de barbecue, les inconditionnels déambulent parmi les stands qui proposent vêtements et accessoires, mais aussi des essais de nouveaux modèles, des offres de financement et d'assurance, des "road trips" aux Etats-Unis, un spectacle de cascades... Bienvenue au royaume des blousons de cuir noirs frappés des multiples insignes des "chapters" (les clubs locaux), des grosses chevalières, des têtes de morts... et pour beaucoup, des barbes poivre et sel. Les jeunes et les femmes restent en effet minoritaires, malgré les efforts de la marque pour élargir et renouveler une clientèle qui s'étiole. De plus de 228.000 motos vendues en 2018, l'année de la dernière édition de l'Eurofestival à Port-Grimaud, elle est passée à 151.200 l'an dernier, dont les deux-tiers aux Etats-Unis et environ 15% en Europe. Et l'heure n'est pas au rebond: le chiffre d'affaires a encore baissé de 23% au premier trimestre 2025. Harley a même annulé la semaine dernière ses prévisions annuelles pour cette année, prévenant que la hausse des taxes douanières aux Etats-Unis et les possibles représailles ciblées, qui avaient déjà touché la marque en 2018, risquaient de faire augmenter les prix. "On n'est pas des Japonais" Certes, le contexte politique n'aide pas. Aux Etats-Unis, Donald Trump avait appelé au boycott de Harley-Davidson quand le fabricant avait annoncé en 2018 délocaliser une partie de sa production en Thaïlande. Et à l'étranger, l'actuel locataire de la Maison Blanche a brouillé le mythe américain. Mais Harley-Davidson est devenu son propre univers, assure Karen Davidson, petite-fille de l'un des co-fondateurs: "N'importe où dans le monde, nous partageons cet amour de la route et d'une certaine manière de vivre, le sentiment de liberté". Et chacun a ses propres icônes Harley, comme Johnny Hallyday pour les Français. Avant tout, "rouler en Harley, c'est du plaisir", insiste Jean-Louis Fournier, 72 ans, qui a ouvert une concession dans l'Essonne désormais gérée par son fils. "Les gens ici, ils ont fait des kilomètres et des kilomètres pour venir en groupe. Rouler, c'est le but. Et rouler doucement. On n'est pas des Japonais", dit-il en référence aux amateurs de gros cubes nippons. "On va pas sur l'autoroute à 150, 160. On profite". En fait, "c'est la crise économique qui nous bloque", explique-t-il. "Les gens, ils ont envie (...) mais le portefeuille est vide. On a beaucoup de clients qui sont artisans, commerçants, qui ont été les premiers à tomber". Et à 15.000 euros la moto d'entrée de gamme, sans compter les accessoires, il faut être passionné. Comme Valentin Buchard, chauffeur de 33 ans et sa compagne Mireille Follonier, logisticienne de 35 ans, convertis il y a cinq ans. Pour lui, la marque s'est fourvoyée quand elle a sorti un modèle électrique -- "tout ce qui est bobo-écolo-gauchiste, ça me passe à 400.000 km au-dessus" --, et elle souffre aussi des dérives de bandes comme les Hell's Angels. Mais les "bikers" savent aussi jouer de leur image de mauvais garçons. Ainsi, Valentin Bouchard fait partie du club des Templiers, engagés auprès des enfants victimes de harcèlement: "Quand un gamin arrive à l'école accompagné de 50 motos, après tout le monde le laisse tranquille". Alors "ça va remonter, ça a toujours remonté", assure-t-il.
Texte intégral (609 mots)
C'est le plus grand rassemblement du genre en Europe, avec les "Harley Days" organisés un an sur deux à Morzine (Haute-Savoie). Sur la route, c'est un défilé continu de mécaniques rutilantes et vrombissantes, souvent savamment décorées, immatriculées en France mais aussi en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Grèce... Sur le site, entre musique rock et odeurs de barbecue, les inconditionnels déambulent parmi les stands qui proposent vêtements et accessoires, mais aussi des essais de nouveaux modèles, des offres de financement et d'assurance, des "road trips" aux Etats-Unis, un spectacle de cascades... Bienvenue au royaume des blousons de cuir noirs frappés des multiples insignes des "chapters" (les clubs locaux), des grosses chevalières, des têtes de morts... et pour beaucoup, des barbes poivre et sel. Les jeunes et les femmes restent en effet minoritaires, malgré les efforts de la marque pour élargir et renouveler une clientèle qui s'étiole. De plus de 228.000 motos vendues en 2018, l'année de la dernière édition de l'Eurofestival à Port-Grimaud, elle est passée à 151.200 l'an dernier, dont les deux-tiers aux Etats-Unis et environ 15% en Europe. Et l'heure n'est pas au rebond: le chiffre d'affaires a encore baissé de 23% au premier trimestre 2025. Harley a même annulé la semaine dernière ses prévisions annuelles pour cette année, prévenant que la hausse des taxes douanières aux Etats-Unis et les possibles représailles ciblées, qui avaient déjà touché la marque en 2018, risquaient de faire augmenter les prix. "On n'est pas des Japonais" Certes, le contexte politique n'aide pas. Aux Etats-Unis, Donald Trump avait appelé au boycott de Harley-Davidson quand le fabricant avait annoncé en 2018 délocaliser une partie de sa production en Thaïlande. Et à l'étranger, l'actuel locataire de la Maison Blanche a brouillé le mythe américain. Mais Harley-Davidson est devenu son propre univers, assure Karen Davidson, petite-fille de l'un des co-fondateurs: "N'importe où dans le monde, nous partageons cet amour de la route et d'une certaine manière de vivre, le sentiment de liberté". Et chacun a ses propres icônes Harley, comme Johnny Hallyday pour les Français. Avant tout, "rouler en Harley, c'est du plaisir", insiste Jean-Louis Fournier, 72 ans, qui a ouvert une concession dans l'Essonne désormais gérée par son fils. "Les gens ici, ils ont fait des kilomètres et des kilomètres pour venir en groupe. Rouler, c'est le but. Et rouler doucement. On n'est pas des Japonais", dit-il en référence aux amateurs de gros cubes nippons. "On va pas sur l'autoroute à 150, 160. On profite". En fait, "c'est la crise économique qui nous bloque", explique-t-il. "Les gens, ils ont envie (...) mais le portefeuille est vide. On a beaucoup de clients qui sont artisans, commerçants, qui ont été les premiers à tomber". Et à 15.000 euros la moto d'entrée de gamme, sans compter les accessoires, il faut être passionné. Comme Valentin Buchard, chauffeur de 33 ans et sa compagne Mireille Follonier, logisticienne de 35 ans, convertis il y a cinq ans. Pour lui, la marque s'est fourvoyée quand elle a sorti un modèle électrique -- "tout ce qui est bobo-écolo-gauchiste, ça me passe à 400.000 km au-dessus" --, et elle souffre aussi des dérives de bandes comme les Hell's Angels. Mais les "bikers" savent aussi jouer de leur image de mauvais garçons. Ainsi, Valentin Bouchard fait partie du club des Templiers, engagés auprès des enfants victimes de harcèlement: "Quand un gamin arrive à l'école accompagné de 50 motos, après tout le monde le laisse tranquille". Alors "ça va remonter, ça a toujours remonté", assure-t-il.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE / RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord / Proche & Moyen-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌞