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27.07.2025 à 10:13

L'offensive anti-immigration de Trump, une aubaine pour les prisons privées

FRANCE24
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A California City, bourgade située dans le désert au nord de Los Angeles, l'ouverture prochaine d'un nouveau centre de rétention suscite l'enthousiasme. Opéré par CoreCivic, géant de l'industrie carcérale privée, l'établissement doit créer 500 emplois et apporter plus de deux millions de dollars de recettes fiscales à la ville. "Beaucoup de nos habitants ont déjà été embauchés pour travailler dans ce centre", explique à l'AFP le maire, Marquette Hawkins, en assurant que ses concitoyens soutiennent majoritairement le projet. "Toute source de revenus qui va aider la ville à se reconstruire, à se revaloriser, sera perçue comme un atout", résume-t-il. L'offensive anti-immigration de Donald Trump frappe particulièrement la Californie et Los Angeles, théâtre de manifestations le mois dernier. Et les arrestations grimpent partout aux Etats-Unis: le nombre de personnes détenues par la police de l'immigration a atteint un sommet en juin, avec plus de 60.000 immigrés en situation irrégulière incarcérés. Moyens colossaux Le président avait promis de cibler les criminels, mais la majorité des détenus n'ont pas de casier judiciaire, selon les statistiques d'ICE. Plus de 80% d'entre eux sont envoyés dans des centres privés, plutôt que des établissements fédéraux, d'après le projet TRAC de l'Université de Syracuse. Une tendance appelée à s'accentuer, dans un pays qui a l'habitude de confier la gestion de ses prisons au privé: la "grande et belle loi" récemment votée par le Congrès prévoit d'allouer 45 milliards pour la construction de nouveaux centres de rétention partout aux Etats-Unis. Ces moyens colossaux doivent permettre d'enfermer jusqu'à 100.000 étrangers en attente d'expulsion. En mai, le directeur de CoreCivic, Damon Hininger, faisait déjà état d'une activité record lors d'une conférence d'investisseurs. "Jamais dans l'histoire de notre entreprise, vieille de 42 ans, n'avons-nous connu autant (...) de demande pour nos services", expliquait-il. L'expansion du secteur s'accompagne de sérieuses interrogations sur le respect des droits humains, dans ces centres où chaque détenu supplémentaire augmente les profits. Human Rights Watch a publié cette semaine un rapport alarmant basé sur des témoignages de Floride, décrivant des traitements "dégradants et déshumanisants": cellules surpeuplées dans un froid glacial, migrants dormant au sol sous des néons permanents, privés d'hygiène élémentaire. "Bombe à retardement" En Californie, le centre de rétention d'Adelanto, une autre ville désertique au nord de Los Angeles, cristallise les inquiétudes depuis que la police de l'immigration a intensifié ses opérations coup de poing en juin. L'établissement, qui comptait une poignée de détenus en début d'année, enferme désormais plusieurs centaines de personnes. "C'est une bombe à retardement", dénonce Kristen Hunsberger, une avocate du Law Center for Immigrant Advocates. Selon elle, un de ses clients a attendu "six ou sept heures pour obtenir de l'eau propre". Les mauvais traitements constituent "une stratégie pour épuiser les gens", afin qu'ils acceptent d'être expulsés, estime-t-elle. Plusieurs élus démocrates ont tenté de visiter le centre ces dernières semaines, mais tous n'y ont pas été admis. "Nous avons entendu des récits horrifiants de détenus arrêtés violemment, privés de soins médicaux de base, isolés pendant des jours et laissés blessés sans traitement", a assuré la parlementaire Norma Torres, après avoir été empêchée d'entrer. Contactée par l'AFP, l'entreprise GEO Group, gestionnaire du centre d'Adelanto, a balayé toute accusation, tout comme l'administration Trump. "Les affirmations selon lesquelles il y aurait de la surpopulation ou des conditions inadéquates dans les installations d'ICE sont catégoriquement FAUSSES", a assuré une porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure (DHS). Selon elle, "tous les détenus reçoivent des repas adéquats, des soins médicaux et ont la possibilité de communiquer avec leurs familles et avocats". Un discours qui ne correspond pas à l'expérience vécue par Alejandra Morales. Son mari sans-papiers a été détenu pendant cinq jours dans un centre fédéral de Los Angeles, avant d'être transféré à Adelanto. A Los Angeles, "ils ne les laissent même pas se brosser les dents, ni se laver, rien", raconte-t-elle. "Ils les font dormir par terre, dans une cellule, tous ensemble."

27.07.2025 à 10:11

Dans les marais de Loire-Atlantique, des milliers d'oiseaux victimes du botulisme

FRANCE24
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"Au mois de juillet, on devrait avoir des oiseaux qui volent, qui chantent. Là, c'est le silence, c'est mortifère", décrit Frédéric Richeux, président de l'Union des chasseurs de gibier d'eau de Grande Brière. En bottes ou cuissardes, les mains soigneusement gantées bien que la souche aviaire du botulisme ne soit pas transmissible à l'homme, quelque 150 chasseurs et pêcheurs bénévoles ont sillonné samedi le marais de Brière. Par petits groupes, ils débarquent des chalands, comptabilisant les oiseaux collectés avant de verser les cadavres dans des bacs. "Quelles que soient les espèces qu'on retrouve, c'est un crève-cœur. Ce marais qui est notre coin de paradis, on l'aura transformé en véritable enfer", lâche Frédéric Richeux. Au total, quelque 600 cadavres, dont beaucoup de canards colverts, ont été ramassés samedi dans ce marais. Jeudi, plus de 3.000 cadavres d'oiseaux victimes du botulisme aviaire avaient déjà été rassemblés en Loire-Atlantique, notamment dans le marais de Brière et sur le lac de Grand-Lieu, au sud-ouest de Nantes, selon la préfecture du département. Oiseaux migrateurs menacés Si quelques cas de botulisme aviaire ne sont pas "inhabituels" en été en Loire-Atlantique, une telle mortalité n'avait pas été observée depuis 1995, précise Eric Provost, président du parc régional de Brière, qui compte quelque 25.000 hectares de zones humides. En cause notamment une vague de chaleur et de sécheresse "durable" au début de l'été, explique-t-il. Considéré comme "la maladie la plus importante en termes de mortalité pour les oiseaux d’eau à l’échelle mondiale", le botulisme aviaire peut engendrer la perte de dizaines de milliers d'individus au cours d'un épisode, selon l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Cette maladie est provoquée par une bactérie présente naturellement dans ces zones humides et qui se développe par fortes chaleurs dans des eaux stagnantes. Elle se traduit chez les volatiles par une atteinte nerveuse menant à une paralysie progressive. "Une agonie", se désole Frédéric Richeux, qui s'inquiète de voir la maladie toucher les oiseaux migrateurs "qui arriveront dans les prochaines semaines". Pour tenter de freiner la propagation, les collectes des volatiles atteints se multiplient depuis la mi-juillet. Elles sont même "quasi quotidiennes" autour du lac de Grand-Lieu. Car les asticots qui se développent sur les carcasses d'oiseaux tués par le botulisme sont porteurs de la bactérie et ont de fortes chances de contaminer à leur tour les oiseaux qui les mangeront. Conflit d'usages ? "On fait un gros effort de ramassage depuis trois semaines, mais avec un succès assez mitigé: on en ramasse toujours autant. Les épisodes habituels sont circonscrits à une zone ou deux autour du lac, mais cette année le périmètre est très large", déplore Jean-Marc Gillier, directeur de la réserve nationale du lac de Grand-Lieu. Frédéric Richeux appelle à "un électrochoc pour ce territoire" avec "une vraie gestion hydraulique" dès l'année prochaine. "L'eau du printemps ne doit pas partir par millions de mètres cubes en mer comme c'est fait actuellement", insiste-t-il. Le responsable des chasseurs pointe notamment du doigt des usages agricoles qui maintiennent selon lui un niveau d'eau trop bas dans le marais, pour l'élevage et le fourrage. Eric Provost ne nie pas ces "conflits d'usages", mais estime surtout que c'est un "règlement d'eau" inadapté à une année exceptionnelle qui est en cause. "En janvier, on a atteint pratiquement les plus hauts niveaux d'eau connus sur le marais depuis qu'on fait des relevés. Et là, fin juin, on s'est rapproché des niveaux d'eau les plus bas", note le président du parc régional de Brière. Pour lui, "le règlement d'eau, très clairement, n'est pas conçu pour ce type d'année", qui risque de devenir de plus en plus fréquente avec le dérèglement climatique.

27.07.2025 à 10:11

Jouer à la guerre coûte plus cher sous Trump et ses batailles commerciales

FRANCE24
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Le jeune homme de 29 ans explique à l'AFP que le coût des éléments des jeux a grimpé à cause de l'inflation et continue d'augmenter depuis que le président Donald Trump a imposé des taxes généralisées sur les importations cette année. Selon lui, des figurines fabriquées au Royaume-Uni et vendues pour 60 dollars la pièce il y a environ trois ans, coûtent désormais 94,50 dollars. "Les prix ont augmenté", a-t-il ajouté. "C'était déjà un loisir très coûteux au départ, donc cela risque d'exclure encore beaucoup de personnes." Plutôt que d'acheter davantage de miniatures, il préfère aujourd'hui soutenir la boutique Game Kastle de College Park en louant des tables pour jouer sur place. Pour Boyd Stephenson, le propriétaire du magasin, réapprovisionner les rayons en jeux de société, peintures et accessoires, quasiment tous importés, devient de plus en plus difficile. Pour éviter les surtaxes les plus sévères de l'administration Trump, certains fournisseurs ont retardé leurs livraisons ou repoussé leurs sorties de produits. Et ils ont augmenté leurs prix de vente. "Si l'inflation ou les droits de douane montent, les prix de gros grimpent en conséquence, et je dois aussi ajuster mes prix à la hausse", souligne le patron. Environ un cinquième des produits de son magasin coûte désormais de 5% à 20% plus cher. - Peintures espagnoles - Boyd Stephenson estime qu'environ 5.000 entreprises différentes ont sorti 7.000 jeux de société l'année dernière. "cela veut dire 5.000 approches différentes" sur les droits de douane, note-t-il. "Certains producteurs décident d'absorber les coûts. D'autres les répercutent entièrement. Et les autres sont quelque part entre les deux." Comme d'autres détaillants américains, M. Stephenson pourrait faire face à davantage de pressions sur les coûts à partir du 1er août, lorsque des surtaxes plus élevées doivent frapper des dizaines de partenaires commerciaux, de l'Inde à l'Union européenne. Depuis début avril, l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis sont concernés par une surtaxe de 10%. Donald Trump a ensuite annoncé des droits de douane allant jusqu'à 50% pour plus de 80 pays, puis les a mis en pause jusqu'au 1er août. La Chine, lieu de production crucial pour les jeux de société, est taxée à hauteur de 30%. Mais les droits de douane sur les produits chinois pourraient bondir à 145% à partir du 12 août si les responsables ne parviennent pas à prolonger leur trêve. Donald Trump appelle de ses voeux la relocalisation des industries aux Etats-Unis, mais comme pour les vêtements et jouets bon marché, les spécialistes ne considèrent pas cette option comme crédible. "Les fabricants américains ne peuvent tout simplement pas faire ça", assure Boyd Stephenson en montrant une figurine sophistiquée. "Ceux qui excellent dans ce domaine, c'est la Chine", précise-t-il. "Et les meilleures peintures de modélisme viennent d'Espagne." "Donc, si des surtaxes sont imposées à l'UE, elles vont me coûter plus cher", ajoute-t-il. Donald Trump a menacé le bloc européen de droits de douane à 30%. "Néfaste" Boyd Stephenson tente d'absorber certaines augmentations de coûts, mais "je dois pouvoir payer le personnel, la compagnie d'électricité, le propriétaire des locaux", rappelle-t-il. L'approche de Donald Trump, qui souffle le chaud et le froid, a en outre rendu les changements de prix des fournisseurs imprévisibles. "Quel que soit le secteur d'activité, l'incertitude est toujours néfaste pour les affaires", déclare M. Stephenson. Il refait habituellement ses stocks avant la saison des fêtes, mais il prévoit d'être plus stratégique cette année pour éviter les mauvaises surprises. De nombreuses entreprises retardent les importations de marchandises par manque de clarté, d'après Jonathan Gold de la National Retail Federation, association professionnelle des commerces de détail. "Quand un produit importé arrive sur le marché, vous avez 15 jours pour payer votre facture de droits de douane", explique-t-il. Si les taux changent brutalement, certaines entreprises n'ont pas forcément les fonds pour payer leurs commandes. Des sociétés et la Game Manufacturers Association (fabricants de jeux) ont intenté des recours légaux contre les droits de douane de Donald Trump, notant que près de 80% des jeux de société vendus aux États-Unis sont fabriqués à l'étranger. Mais ces plaintes rencontrent de nombreux obstacles.

27.07.2025 à 09:59

L'incendie dans l'Aude est stabilisé mais le vent inquiète les autorités

FRANCE24
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A Sigean, où le feu s'est déclaré samedi, un tapis de cendres soulevées par le vent recouvre le sol aux abords de la départementale 6009, a constaté une journaliste de l'AFP. Entre cette route et le massif des Corbières, des terrains entiers sont complètement calcinés. Parmi eux, celui de Théo Balmigère, 24 ans, qui à la mort de son père a repris l'entreprise familiale d'organisation de fêtes à la ferme, comme ce repas de 80 convives qui a tourné court samedi. "Le feu est arrivé de derrière, il nous a coupés en deux", raconte le jeune propriétaire à l'AFP. "On a dû abandonner les chèvres, on a laissé les voitures et on est parti en courant, le chemin était coupé par les flammes, c'est allé super vite", ajoute-t-il au lendemain du sinistre, devant les carcasses carbonisées de poules et de deux chèvres, le cabanon détruit, trois véhicules brûlés... A côté de sa mère en pleurs, le jeune homme dit sa "peine de voir tout le travail acharné (de son père) partir en fumée". L'incendie a démarré à 13h45 samedi pour une raison encore inconnue à proximité d'une zone d'activité commerciale de Sigean, a précisé devant la presse le colonel Christophe Magny, commandant des pompiers de l'Aude. Il a souligné sa "vitesse de propagation élevée" vers un lotissement de plusieurs centaines d'habitations qui ont été sauvées, à l'exception de deux maisons sévèrement endommagées. "L'incendie poussé par un vent très violent a immédiatement attaqué une ferme avicole et plusieurs exploitations agricoles ainsi que des maisons", a déclaré à l'AFP le maire de Sigean, Michel Jammes. Attisé par le vent fort, le sinistre a pris de l'ampleur dans une zone de garrigue et de végétation sèche, parcourant 630 hectares en direction de Port-la-Nouvelle et La Palme, deux communes du littoral prisées des vacanciers sur la route de l'Espagne. Les soldats du feu ont lutté toute la nuit sur les points de redémarrage du sinistre parvenant à le "stabiliser et le contenir dans un périmètre sans habitation", a rapporté à l'AFP le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, soulignant que l'incendie n'est pas encore fixé. "Facteur aggravant" "Aujourd'hui, il y a beaucoup de vent, et le vent est un facteur très aggravant, puisqu'il peut emporter des flamèches très, très loin et recréer des incendies bien au-delà", a déclaré le préfet de l'Aude, Christian Pouget, lors d'un point-presse au PC de sécurité de Sigean. Plus de 600 pompiers venant de plusieurs départements aidés de 180 véhicules terrestres, de deux Canadair et deux hélicoptères bombardiers d'eau restent mobilisés. "On reste prudent parce qu'on a ce vent qui pourrait réactiver tous les points chauds", a ajouté le colonel Magny. D'ailleurs, les hélicoptères ont traité quelques réactivations dimanche. A ce stade, "il n'y a pas d'habitation menacée", a souligné le préfet. Un millier d'habitants et de vacanciers évacués à titre préventif samedi ont pu regagner leurs foyers ou les deux campings concernés à Port-la-Nouvelle. Si l'incendie a provoqué samedi une quinzaine de kilomètres de bouchons sur l'A9, autoroute des vacances qui relie la vallée du Rhône à l'Espagne, aucun blessé grave n'est à déplorer. Quatre pompiers ont été intoxiqués par les fumées mais sont rentrés chez eux. Appel à la "responsabilité" Le sous-préfet de Narbonne a renouvelé son appel à la "prudence", au "civisme et à la responsabilité", déplorant que les gendarmes aient dû, samedi soir à La Palme, verbaliser un homme qui avait "jeté un mégot". Ce nouveau sinistre survient moins d'un mois après un incendie de grande ampleur, déclenché par une voiture en flammes sur l'autoroute, qui avait parcouru 2.100 hectares aux abords de Narbonne du 7 au 8 juillet. Un autre, dans les Corbières les 29 et 30 juin, a été provoqué par un marchand ambulant dont la remorque transportait un barbecue mal éteint sur l'autoroute. Celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.

27.07.2025 à 09:26

Thaïlande-Cambodge : des discussions sont annoncées pour tenter de résoudre le conflit frontalier

FRANCE 24
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Alors que les combats entre les deux pays sont entrés dimanche dans leur quatrième jour, la Thaïlande affirme que des discussions visant "à rétablir la paix" auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge. Les deux belligérants s'accusent mutuellement d'entretenir les hostilités et de tenir un double langage.
Texte intégral (695 mots)
Alors que les combats entre les deux pays sont entrés dimanche dans leur quatrième jour, la Thaïlande affirme que des discussions visant "à rétablir la paix" auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge. Les deux belligérants s'accusent mutuellement d'entretenir les hostilités et de tenir un double langage.

27.07.2025 à 09:15

Les incendies continuent de faire rage en Grèce, qui attend l'aide de ses voisins

FRANCE24
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Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l'ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d'Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l'aube. Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses "inquiétantes". Des messages d'évacuation ont été envoyés aux habitants de l'île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche. "Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés," a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. "Un monastère est actuellement en danger." Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l'incendie de Cythère, qui s'est déclaré samedi matin et a entraîné l'évacuation d'une plage touristique prisée. La Grèce a demandé de l'aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche. Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération. Sur l'île d'Eubée, près d'Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d'hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés. Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi. Sur l'île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l'incendie à La Canée, qui s'est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino. Selon l'agence de presse Athènes News Agency, l'ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés. La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones. Les températures devraient baisser à partir de lundi.
Lire plus (415 mots)
Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l'ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d'Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l'aube. Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses "inquiétantes". Des messages d'évacuation ont été envoyés aux habitants de l'île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche. "Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés," a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. "Un monastère est actuellement en danger." Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l'incendie de Cythère, qui s'est déclaré samedi matin et a entraîné l'évacuation d'une plage touristique prisée. La Grèce a demandé de l'aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche. Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération. Sur l'île d'Eubée, près d'Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d'hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés. Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi. Sur l'île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l'incendie à La Canée, qui s'est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino. Selon l'agence de presse Athènes News Agency, l'ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés. La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones. Les températures devraient baisser à partir de lundi.

27.07.2025 à 08:44

Gaza : 25 tonnes d'aide larguées sur l'enclave affamée, Israël annonce une pause militaire

FRANCE 24
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Des camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza ont traversé dimanche le terminal frontalier de Rafah depuis l'Égypte en direction du territoire palestinien, et deux avions jordaniens et un appareil émirati ont largué 25 tonnes d'aide. Par ailleurs, Israël a déclaré une "pause" des combats dans certains secteurs de l'enclave assiégée pour permettre des livraisons d'aide.
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Des camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza ont traversé dimanche le terminal frontalier de Rafah depuis l'Égypte en direction du territoire palestinien, et deux avions jordaniens et un appareil émirati ont largué 25 tonnes d'aide. Par ailleurs, Israël a déclaré une "pause" des combats dans certains secteurs de l'enclave assiégée pour permettre des livraisons d'aide.

27.07.2025 à 08:17

En Ecosse, Trump et von der Leyen cherchent l'accord douanier de la dernière heure

FRANCE24
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L'heure tourne : le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu'au 1er août avant d'assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%. Toute entente entre les deux dirigeants devra être validée par les Etats membres de l'UE. C'est dans cette tranquille localité de la côte ouest de l'Ecosse, où la famille Trump possède un luxueux complexe de golf, que la rencontre au sommet aura lieu - à 16H30 (15H30 GMT), selon la Maison Blanche. "Nous avons une chance sur deux" de trouver un accord, avait lancé Donald Trump vendredi à son arrivée en Ecosse, d'où il repartira mardi après un séjour mi-privé mi-diplomatique. A en croire le Financial Times, des discussions tendues ont eu lieu samedi soir sur l'acier, l'automobile et les produits pharmaceutiques. "Très respectée" Avant sa rencontre avec la dirigeante européenne, Donald Trump s'est de nouveau accordé du temps dimanche matin pour une partie de golf. Le président américain a assuré être "impatient" de s'entretenir avec Ursula von der Leyen, une "femme très respectée". Ce ton aimable tranche avec les invectives dont le républicain accable l'Union européenne, selon lui créée dans le but d'"arnaquer" les Etats-Unis. D'après plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions sur l'aéronautique ou les spiritueux - mais pas sur le vin. Un tel résultat confirmerait que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d'un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu'au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains bien moins élevés, de 4,8% en moyenne. Dans les faits, le taux effectif appliqué par les États Unis aux marchandises européennes se monte donc déja actuellement à près de 15%, si l’on additionne la surtaxe de 10% d’ores et déjà appliquée par le gouvernement américain et le taux de 4,8% pré-existant. Mais un accord aurait le mérite, selon les analystes, de lever l'incertitude, ce redoutable poison en matière commerciale. "Bazooka" L'Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l'acier et l'aluminium, ainsi qu'à des droits de douane généraux de 10%. Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s'entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et des services américains. L'exécutif européen, sous l'impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l'accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements. Dégainer ce "bazooka" - appelé instrument "anticoercition" dans le jargon bruxellois - entraînerait l'Europe et l'Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe. Epstein Donald Trump, un ancien promoteur immobilier qui a écrit un livre à succès sur "l'art du deal", affirme être en position de force. Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général. Dans une récente enquête d'opinion Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu'en janvier. Le milliardaire new-yorkais, qui s'est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l'affaire Jeffrey Epstein. Il est accusé de manquer de transparence sur les relations qu'il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s'annonçait retentissant. Faire état d'un accord avec l'UE, en promettant des retombées pharaoniques sur l'économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l'Indonésie, pourrait être une diversion bienvenue. Lundi, c'est avec la Chine que des négociateurs américains s'efforceront, au cours d'une rencontre à Stockholm, d'éviter une reprise de l'escalade commerciale.
Texte intégral (672 mots)
L'heure tourne : le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu'au 1er août avant d'assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%. Toute entente entre les deux dirigeants devra être validée par les Etats membres de l'UE. C'est dans cette tranquille localité de la côte ouest de l'Ecosse, où la famille Trump possède un luxueux complexe de golf, que la rencontre au sommet aura lieu - à 16H30 (15H30 GMT), selon la Maison Blanche. "Nous avons une chance sur deux" de trouver un accord, avait lancé Donald Trump vendredi à son arrivée en Ecosse, d'où il repartira mardi après un séjour mi-privé mi-diplomatique. A en croire le Financial Times, des discussions tendues ont eu lieu samedi soir sur l'acier, l'automobile et les produits pharmaceutiques. "Très respectée" Avant sa rencontre avec la dirigeante européenne, Donald Trump s'est de nouveau accordé du temps dimanche matin pour une partie de golf. Le président américain a assuré être "impatient" de s'entretenir avec Ursula von der Leyen, une "femme très respectée". Ce ton aimable tranche avec les invectives dont le républicain accable l'Union européenne, selon lui créée dans le but d'"arnaquer" les Etats-Unis. D'après plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions sur l'aéronautique ou les spiritueux - mais pas sur le vin. Un tel résultat confirmerait que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d'un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu'au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains bien moins élevés, de 4,8% en moyenne. Dans les faits, le taux effectif appliqué par les États Unis aux marchandises européennes se monte donc déja actuellement à près de 15%, si l’on additionne la surtaxe de 10% d’ores et déjà appliquée par le gouvernement américain et le taux de 4,8% pré-existant. Mais un accord aurait le mérite, selon les analystes, de lever l'incertitude, ce redoutable poison en matière commerciale. "Bazooka" L'Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l'acier et l'aluminium, ainsi qu'à des droits de douane généraux de 10%. Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s'entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et des services américains. L'exécutif européen, sous l'impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l'accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements. Dégainer ce "bazooka" - appelé instrument "anticoercition" dans le jargon bruxellois - entraînerait l'Europe et l'Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe. Epstein Donald Trump, un ancien promoteur immobilier qui a écrit un livre à succès sur "l'art du deal", affirme être en position de force. Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général. Dans une récente enquête d'opinion Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu'en janvier. Le milliardaire new-yorkais, qui s'est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l'affaire Jeffrey Epstein. Il est accusé de manquer de transparence sur les relations qu'il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s'annonçait retentissant. Faire état d'un accord avec l'UE, en promettant des retombées pharaoniques sur l'économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l'Indonésie, pourrait être une diversion bienvenue. Lundi, c'est avec la Chine que des négociateurs américains s'efforceront, au cours d'une rencontre à Stockholm, d'éviter une reprise de l'escalade commerciale.
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