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04.11.2025 à 22:46

Zohran Mamdani : la route vers New York semée d'infox

Anthony SAINT-LÉGER
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En pleine élection à la mairie de New York pour laquelle le candidat démocrate Zohran Mamdani est donné favori, Info ou intox revient sur quelques-unes des infox dont il est régulièrement la cible.
En pleine élection à la mairie de New York pour laquelle le candidat démocrate Zohran Mamdani est donné favori, Info ou intox revient sur quelques-unes des infox dont il est régulièrement la cible.

04.11.2025 à 22:37

Wall Street termine en baisse, s'inquiète de niveaux de valorisation trop élevés

FRANCE24
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Le Dow Jones a perdu 0,53%, l'indice Nasdaq a chuté de 2,04% et l'indice élargi S&P 500 a lâché 1,17%. "Les inquiétudes liées aux niveaux de valorisation freinent l'optimisme des investisseurs", commente Jose Torres, d'Interactive Brokers. Le marché a "des attentes très élevées quant à l'avenir des actions liées à l'IA", mais parfois, les performances financières des groupes ne sont pas "suffisamment solides pour justifier leur capitalisation boursière très élevée", ajoute auprès de l'AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Dernier exemple en date: le groupe d'analyse de données Palantir a fortement chuté (-7,95% à 190,70 dollars) malgré des résultats meilleurs qu'escompté et un relèvement de ses prévisions. En une séance, l'entreprise a perdu près de 40 milliards de capitalisation boursière. Le dynamisme de Wall Street ces derniers mois s'est notamment appuyé sur l'enthousiasme autour du développement de l'IA et la conclusion de contrats commerciaux à plusieurs dizaines de milliards de dollars de façon très récurrente. "Une autre préoccupation majeure est le manque de dynamisme dans d'autres secteurs du marché", avance également Adam Sarhan. "Les actions immobilières, les actions des restaurants, les actions du commerce de détail... nous observons un affaiblissement plutôt qu'un renforcement", poursuit-il. Dans le même temps, la paralysie budgétaire aux Etats-Unis n'est plus qu'à quelques heures mardi d'un record de longévité, et bon nombre de données économiques officielles manquent à l'appel depuis le 1er octobre. "Si vous disposez de données, vous pouvez prendre des décisions intelligentes; si vous n'en avez pas, vous avancez à l'aveuglette", remarque M. Sarhan. Le blocage a aussi entraîné la mise au chômage technique de centaines de milliers de fonctionnaires et les aides sociales sont également fortement perturbées, sources d'inquiétudes sur l'état de santé de l'économie américaine. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'État américain se détendait, évoluant autour de 4,08% vers 21H10 contre 4,11% à la clôture lundi. Ailleurs, au tableau des valeurs, la plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber (-4,99% à 94,74 dollars) a perdu de la vitesse malgré un chiffre d'affaires supérieur aux attentes pour le troisième trimestre, à plus de 13 milliards de dollars. La biotech américaine Metsera (+20,50% à 73,18 dollars), spécialiste des traitements anti-obésité, a encore profité du bras de fer entre Pfizer (-1,38% à 24,32 dollars) et son concurrent danois Novo Nordisk (-1,76% à 48,24 dollars). Metsera a annoncé mardi avoir reçu une offre de rachat améliorée de la part de Pfizer (à 8,1 milliards de dollars), mais celle-ci a été immédiatement surclassée par le Danois qui a mis près de 10 milliards sur la table. La chaîne de pizzerias Papa John's a dégringolé (-9,98% à 43,47 dollars) après des informations de presse selon lesquelles la société de gestion Apollo Global a retiré son offre de rachat.
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Le Dow Jones a perdu 0,53%, l'indice Nasdaq a chuté de 2,04% et l'indice élargi S&P 500 a lâché 1,17%. "Les inquiétudes liées aux niveaux de valorisation freinent l'optimisme des investisseurs", commente Jose Torres, d'Interactive Brokers. Le marché a "des attentes très élevées quant à l'avenir des actions liées à l'IA", mais parfois, les performances financières des groupes ne sont pas "suffisamment solides pour justifier leur capitalisation boursière très élevée", ajoute auprès de l'AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Dernier exemple en date: le groupe d'analyse de données Palantir a fortement chuté (-7,95% à 190,70 dollars) malgré des résultats meilleurs qu'escompté et un relèvement de ses prévisions. En une séance, l'entreprise a perdu près de 40 milliards de capitalisation boursière. Le dynamisme de Wall Street ces derniers mois s'est notamment appuyé sur l'enthousiasme autour du développement de l'IA et la conclusion de contrats commerciaux à plusieurs dizaines de milliards de dollars de façon très récurrente. "Une autre préoccupation majeure est le manque de dynamisme dans d'autres secteurs du marché", avance également Adam Sarhan. "Les actions immobilières, les actions des restaurants, les actions du commerce de détail... nous observons un affaiblissement plutôt qu'un renforcement", poursuit-il. Dans le même temps, la paralysie budgétaire aux Etats-Unis n'est plus qu'à quelques heures mardi d'un record de longévité, et bon nombre de données économiques officielles manquent à l'appel depuis le 1er octobre. "Si vous disposez de données, vous pouvez prendre des décisions intelligentes; si vous n'en avez pas, vous avancez à l'aveuglette", remarque M. Sarhan. Le blocage a aussi entraîné la mise au chômage technique de centaines de milliers de fonctionnaires et les aides sociales sont également fortement perturbées, sources d'inquiétudes sur l'état de santé de l'économie américaine. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'État américain se détendait, évoluant autour de 4,08% vers 21H10 contre 4,11% à la clôture lundi. Ailleurs, au tableau des valeurs, la plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber (-4,99% à 94,74 dollars) a perdu de la vitesse malgré un chiffre d'affaires supérieur aux attentes pour le troisième trimestre, à plus de 13 milliards de dollars. La biotech américaine Metsera (+20,50% à 73,18 dollars), spécialiste des traitements anti-obésité, a encore profité du bras de fer entre Pfizer (-1,38% à 24,32 dollars) et son concurrent danois Novo Nordisk (-1,76% à 48,24 dollars). Metsera a annoncé mardi avoir reçu une offre de rachat améliorée de la part de Pfizer (à 8,1 milliards de dollars), mais celle-ci a été immédiatement surclassée par le Danois qui a mis près de 10 milliards sur la table. La chaîne de pizzerias Papa John's a dégringolé (-9,98% à 43,47 dollars) après des informations de presse selon lesquelles la société de gestion Apollo Global a retiré son offre de rachat.

04.11.2025 à 22:35

Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane

FRANCE24
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Le décollage a eu lieu à 18H02 locales (21h02 GMT), suivi de la séparation du lanceur et du satellite, 33 minutes et 51 secondes après le décollage. Il s’agit de la première étape de la mise en orbite héliosynchrone de ce satellite qui pèse plus de deux tonnes, laquelle interviendra à 693 km d’altitude. Ce type d'orbite permet au satellite de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps. Cette mission est le troisième vol commercial d’Ariane 6 depuis sa mise en service l'an dernier. Cette fois, la fusée emporte à son bord le satellite Sentinel-1D, fabriqué par Thales Alenia Space, dans le cadre du programme Copernicus, composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union européenne. Il comprend un instrument radar avancé qui lui permet d’acquérir des images de la surface terrestre quelles que soient les conditions météorologiques y compris au travers des nuages. Il pourra ainsi envoyer des données d’observation de la Terre à toute heure du jour et de la nuit. Il livrera ainsi des données essentielles et précieuses aux scientifiques, autorités et institutions à travers le monde pour suivre l'évolution de la glace de mer, des icebergs et des glaciers, et pour détecter les déversements d'hydrocarbures, les déforestations et les effets du changement climatique tels que les inondations, les glissements de terrain, etc. La durée de vie prévue de Sentinel-1D est de sept ans et demi. Il doit rejoindre Sentinel-1C, lancé en décembre 2024, et remplacer Sentinel-1A, lancé en 2014 et qui approche de sa fin de vie opérationnelle. Au moins un quatrième vol commercial d’Ariane 6 est prévu d’ici la fin de l’année. A la mi-septembre, Arianespace avait révisé en baisse, à quatre contre cinq auparavant, le nombre de lancements commerciaux d'Ariane 6 en 2025, mais promis d'à peu près doubler ce chiffre en 2026. Avec ces lancements d'Ariane 6, l'Europe a retrouvé son autonomie d'accès à l'espace, crucial dans un contexte de rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie.
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Le décollage a eu lieu à 18H02 locales (21h02 GMT), suivi de la séparation du lanceur et du satellite, 33 minutes et 51 secondes après le décollage. Il s’agit de la première étape de la mise en orbite héliosynchrone de ce satellite qui pèse plus de deux tonnes, laquelle interviendra à 693 km d’altitude. Ce type d'orbite permet au satellite de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps. Cette mission est le troisième vol commercial d’Ariane 6 depuis sa mise en service l'an dernier. Cette fois, la fusée emporte à son bord le satellite Sentinel-1D, fabriqué par Thales Alenia Space, dans le cadre du programme Copernicus, composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union européenne. Il comprend un instrument radar avancé qui lui permet d’acquérir des images de la surface terrestre quelles que soient les conditions météorologiques y compris au travers des nuages. Il pourra ainsi envoyer des données d’observation de la Terre à toute heure du jour et de la nuit. Il livrera ainsi des données essentielles et précieuses aux scientifiques, autorités et institutions à travers le monde pour suivre l'évolution de la glace de mer, des icebergs et des glaciers, et pour détecter les déversements d'hydrocarbures, les déforestations et les effets du changement climatique tels que les inondations, les glissements de terrain, etc. La durée de vie prévue de Sentinel-1D est de sept ans et demi. Il doit rejoindre Sentinel-1C, lancé en décembre 2024, et remplacer Sentinel-1A, lancé en 2014 et qui approche de sa fin de vie opérationnelle. Au moins un quatrième vol commercial d’Ariane 6 est prévu d’ici la fin de l’année. A la mi-septembre, Arianespace avait révisé en baisse, à quatre contre cinq auparavant, le nombre de lancements commerciaux d'Ariane 6 en 2025, mais promis d'à peu près doubler ce chiffre en 2026. Avec ces lancements d'Ariane 6, l'Europe a retrouvé son autonomie d'accès à l'espace, crucial dans un contexte de rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie.

04.11.2025 à 22:05

Le président syrien à la Maison Blanche le 10 novembre

FRANCE24
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Il sera le premier chef d'Etat syrien à faire cette visite, qui "fait partie des efforts" du président américain "pour la paix dans le monde", a déclaré la porte-parole pendant une conférence de presse. Elle a rappelé que Donald Trump, pendant un voyage dans le Golfe en mai, avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, un sujet qui figurera très haut sur l'ordre du jour de la réunion lundi. Karoline Leavitt a par ailleurs jugé que la Syrie avait fait "des progrès" sur la voie de la paix avec ce nouveau dirigeant. Ce sera la deuxième visite aux Etats-Unis d'Ahmad al-Chareh après son passage en septembre à l'ONU à New York, où cet ancien jihadiste est devenu le premier président syrien depuis 1967 à s'adresser à l'Assemblée générale. Selon le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, la discussion avec Donald Trump portera aussi sur la lutte contre le groupe Etat islamique et sur la reconstruction en Syrie, après plus de 14 ans de guerre. Le président américain avait dressé en mai un portrait élogieux d'Ahmad al-Chareh, parlant d'un "gars costaud" et assurant que leur première rencontre, qui a eu lieu en Arabie saoudite, s'était "très bien passée". Il l'avait pressé à l'époque de rejoindre les accords d'Abraham, une initiative diplomatique dont Donald Trump est particulièrement fier, et qui avait vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.
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Il sera le premier chef d'Etat syrien à faire cette visite, qui "fait partie des efforts" du président américain "pour la paix dans le monde", a déclaré la porte-parole pendant une conférence de presse. Elle a rappelé que Donald Trump, pendant un voyage dans le Golfe en mai, avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, un sujet qui figurera très haut sur l'ordre du jour de la réunion lundi. Karoline Leavitt a par ailleurs jugé que la Syrie avait fait "des progrès" sur la voie de la paix avec ce nouveau dirigeant. Ce sera la deuxième visite aux Etats-Unis d'Ahmad al-Chareh après son passage en septembre à l'ONU à New York, où cet ancien jihadiste est devenu le premier président syrien depuis 1967 à s'adresser à l'Assemblée générale. Selon le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, la discussion avec Donald Trump portera aussi sur la lutte contre le groupe Etat islamique et sur la reconstruction en Syrie, après plus de 14 ans de guerre. Le président américain avait dressé en mai un portrait élogieux d'Ahmad al-Chareh, parlant d'un "gars costaud" et assurant que leur première rencontre, qui a eu lieu en Arabie saoudite, s'était "très bien passée". Il l'avait pressé à l'époque de rejoindre les accords d'Abraham, une initiative diplomatique dont Donald Trump est particulièrement fier, et qui avait vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.

04.11.2025 à 22:01

"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise

FRANCE24
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Auteur de ce rapport, le cabinet d'expertise Secafi avait été mandaté par le comité social et économique central (CSEC) d'ArcelorMittal France Nord après l'annonce en avril d'un plan social qui touche sept usines et le siège français du groupe, selon la synthèse du rapport consultée par l'AFP. Les problèmes rendant l'avenir du sidérurgiste en France "incertain" sont "multifactoriels" et "découlent en partie de décisions de gestion" passées, notamment le sous-investissement dans l'outil de production, d'après ce texte, daté du 20 octobre. Le groupe a fait le "choix stratégique assumé de privilégier la distribution" de liquidités "aux actionnaires, au détriment de l'anticipation" et de l'investissement, estime Secafi. Le cabinet d'expertise relève ainsi que la liquidité distribuée par le groupe aux actionnaires entre 2020 et 2024 (13 milliards d'euros) a été à peine inférieure à celle consacrée aux investissements industriels (15,5 milliards d'euros dans le monde). "Précipitation" Interrogée par l'AFP, la direction a répondu qu'"ArcelorMittal n'est pas en accord avec les conclusions de ce rapport". Elle oppose que le groupe a investi 1,7 milliard d'euros en France ces cinq dernières années (2020-2024), dont plus d'un milliard d'euros sur les sites d'ArcelorMittal France Nord, et ceci alors que le marché français de l'acier est "frappé par une crise grave et profonde, avec une demande en baisse et des importations massives en Europe d'acier à bas prix". Dans ce contexte, ArcelorMittal France Nord a mis en œuvre des mesures d'adaptation et annoncé au printemps des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d'emplois, évaluées à 270 emplois à ce jour. En France, "la dégradation des performances industrielles (et par conséquent des performances économiques) provient surtout d'une fragilité de l'amont, résultant de coupes trop importantes dans les budgets de maintenance au cours des dernières années et des investissements notoirement insuffisants au moins jusqu'en 2021", juge Secafi. Le cabinet dénonce aussi "une forme de précipitation" dans la décision de procéder à des licenciements, "pour lequel la démonstration économique est de ce fait nettement insuffisante au regard" de leur impact. Les suppressions de postes "permettront tout au plus de faire environ 37 millions d'euros d'économies", tandis que, "avec une durée de vie de hauts-fourneaux limitée et des investissements de décarbonation qui tardent à être confirmés, l'avenir d'ArcelorMittal France reste incertain, PSE ou non". La gauche pousse pour nationaliser Les syndicats d'ArcelorMittal sont censés se prononcer vendredi sur le projet de plan social, mais la CFE-CGC a appelé à repousser cette échéance, "parce qu'il y a encore trop de sujets à travailler", a indiqué mardi à l'AFP Pascal Deshayes, DSC CFE-CGC pour ArcelorMittal France. "On attend que la direction revienne, mais le planning qui était prévu ne va plus tenir", a-t-il indiqué. Mardi soir, lors d'un meeting à Dunkerque (Nord) organisé par la CGT, plusieurs personnalités politiques de gauche sont venues soutenir les salariés d'ArcelorMittal et une proposition de loi pour nationaliser l'entreprise. Les salariés d'ArcelorMittal sont invités à venir à Paris pour "mettre la pression" le 27 novembre, jour de l'examen de la proposition de loi à l'Assemblée nationale, a affirmé à l'AFP la députée insoumise Aurélie Trouvé, qui a déposé le texte. "Arcelor a laissé se détériorer l'outil de production" et "veut délocaliser en Inde pour faire plus de profit", a de son côté accusé la députée du groupe écologiste et social Clémentine Autain, également présente à Dunkerque aux côtés de François Ruffin. La probabilité que cette proposition de loi aboutisse paraît cependant mince. Un texte similaire, porté par des sénateurs communistes, a été rejeté fin octobre au Sénat, dominé par la droite et le centre. Le gouvernement s'oppose aussi à cette option. Nationaliser ArcelorMittal "reviendrait à placer l'entreprise sous perfusion publique sans pour autant régler ce qui mine la filière, la concurrence mondiale faussée, la faiblesse de la demande européenne et le déficit de compétitivité", selon le ministre délégué à l'Industrie Sébastien Martin.
Texte intégral (690 mots)
Auteur de ce rapport, le cabinet d'expertise Secafi avait été mandaté par le comité social et économique central (CSEC) d'ArcelorMittal France Nord après l'annonce en avril d'un plan social qui touche sept usines et le siège français du groupe, selon la synthèse du rapport consultée par l'AFP. Les problèmes rendant l'avenir du sidérurgiste en France "incertain" sont "multifactoriels" et "découlent en partie de décisions de gestion" passées, notamment le sous-investissement dans l'outil de production, d'après ce texte, daté du 20 octobre. Le groupe a fait le "choix stratégique assumé de privilégier la distribution" de liquidités "aux actionnaires, au détriment de l'anticipation" et de l'investissement, estime Secafi. Le cabinet d'expertise relève ainsi que la liquidité distribuée par le groupe aux actionnaires entre 2020 et 2024 (13 milliards d'euros) a été à peine inférieure à celle consacrée aux investissements industriels (15,5 milliards d'euros dans le monde). "Précipitation" Interrogée par l'AFP, la direction a répondu qu'"ArcelorMittal n'est pas en accord avec les conclusions de ce rapport". Elle oppose que le groupe a investi 1,7 milliard d'euros en France ces cinq dernières années (2020-2024), dont plus d'un milliard d'euros sur les sites d'ArcelorMittal France Nord, et ceci alors que le marché français de l'acier est "frappé par une crise grave et profonde, avec une demande en baisse et des importations massives en Europe d'acier à bas prix". Dans ce contexte, ArcelorMittal France Nord a mis en œuvre des mesures d'adaptation et annoncé au printemps des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d'emplois, évaluées à 270 emplois à ce jour. En France, "la dégradation des performances industrielles (et par conséquent des performances économiques) provient surtout d'une fragilité de l'amont, résultant de coupes trop importantes dans les budgets de maintenance au cours des dernières années et des investissements notoirement insuffisants au moins jusqu'en 2021", juge Secafi. Le cabinet dénonce aussi "une forme de précipitation" dans la décision de procéder à des licenciements, "pour lequel la démonstration économique est de ce fait nettement insuffisante au regard" de leur impact. Les suppressions de postes "permettront tout au plus de faire environ 37 millions d'euros d'économies", tandis que, "avec une durée de vie de hauts-fourneaux limitée et des investissements de décarbonation qui tardent à être confirmés, l'avenir d'ArcelorMittal France reste incertain, PSE ou non". La gauche pousse pour nationaliser Les syndicats d'ArcelorMittal sont censés se prononcer vendredi sur le projet de plan social, mais la CFE-CGC a appelé à repousser cette échéance, "parce qu'il y a encore trop de sujets à travailler", a indiqué mardi à l'AFP Pascal Deshayes, DSC CFE-CGC pour ArcelorMittal France. "On attend que la direction revienne, mais le planning qui était prévu ne va plus tenir", a-t-il indiqué. Mardi soir, lors d'un meeting à Dunkerque (Nord) organisé par la CGT, plusieurs personnalités politiques de gauche sont venues soutenir les salariés d'ArcelorMittal et une proposition de loi pour nationaliser l'entreprise. Les salariés d'ArcelorMittal sont invités à venir à Paris pour "mettre la pression" le 27 novembre, jour de l'examen de la proposition de loi à l'Assemblée nationale, a affirmé à l'AFP la députée insoumise Aurélie Trouvé, qui a déposé le texte. "Arcelor a laissé se détériorer l'outil de production" et "veut délocaliser en Inde pour faire plus de profit", a de son côté accusé la députée du groupe écologiste et social Clémentine Autain, également présente à Dunkerque aux côtés de François Ruffin. La probabilité que cette proposition de loi aboutisse paraît cependant mince. Un texte similaire, porté par des sénateurs communistes, a été rejeté fin octobre au Sénat, dominé par la droite et le centre. Le gouvernement s'oppose aussi à cette option. Nationaliser ArcelorMittal "reviendrait à placer l'entreprise sous perfusion publique sans pour autant régler ce qui mine la filière, la concurrence mondiale faussée, la faiblesse de la demande européenne et le déficit de compétitivité", selon le ministre délégué à l'Industrie Sébastien Martin.

04.11.2025 à 21:53

Iran : les Français Cécile Kohler et Jacques Paris ont été libérés, annonce Emmanuel Macron

FRANCE24
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Détenus depuis mai 2022 en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris "sont sortis de la prison d'Evin", s'est félicité Emmanuel Macron sur X, affirmant que "le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible". Les deux Français avaient été condamnés mi-octobre à 20 ans et 17 ans d'emprisonnement pour espionnage.
Texte intégral (690 mots)
Détenus depuis mai 2022 en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris "sont sortis de la prison d'Evin", s'est félicité Emmanuel Macron sur X, affirmant que "le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible". Les deux Français avaient été condamnés mi-octobre à 20 ans et 17 ans d'emprisonnement pour espionnage.

04.11.2025 à 21:53

L'Iran affirme que Cécile Kohler et Jacques Paris sont placés en "liberté conditionnelle"

FRANCE24
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Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran mardi après plus de trois ans de détention, sont en "liberté conditionnelle" et ont été "libérés sous caution", a déclaré mardi soir la diplomatie iranienne. 
Texte intégral (690 mots)
Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran mardi après plus de trois ans de détention, sont en "liberté conditionnelle" et ont été "libérés sous caution", a déclaré mardi soir la diplomatie iranienne. 
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