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22.11.2024 à 22:49

Liban: la banlieue sud de Beyrouth pilonnée après des appels d'Israël à évacuer

FRANCE24

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"Des avions militaires ennemis ont ciblé la banlieue sud de Beyrouth", a indiqué l'Agence nationale d'Information (Ani). Des journalistes de l'AFP au cœur de Beyrouth et à l'est de la capitale ont entendu au moins trois explosions nocturnes. Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé. Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère. L'Ani avait déjà fait état de série de frappes israéliennes contre la banlieue sud, le matin mais aussi en début et en fin d'après-midi. Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer. Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés et des bâtiments se sont effondrés. Ces appels étaient motivés par la présence à proximité d'"installations et d'intérêts liés au Hezbollah", selon un porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais non vérifiée par l'AFP montre des civils se précipitant vendredi vers la sortie d'un centre commercial huppé à Hazmieh, quartier jouxtant la banlieue sud, tandis qu'une alarme et des annonces retentissaient dans les haut-parleurs. L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth. Elle a ajouté avoir "frappé des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud) dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes". Des "drones de reconnaissance ennemis" ont survolé Deir Mimas, en grande partie désertée, avertissant les habitants "de ne pas sortir de chez eux", a rapporté l'Ani. L'armée israélienne a tenté de progresser à plusieurs endroits le long de la frontière, notamment dans la ville de Khiam, où le Hezbollah a revendiqué de nombreuses attaques vendredi. La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Après un an d'échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3.640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé.

22.11.2024 à 22:31

Coupe Davis: première finale pour les Pays-Bas, vainqueurs de l'Allemagne

FRANCE24

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Les Néerlandais joueront dimanche pour le sacre contre l'Italie, tenante du titre emmenée par le N.1 mondial Jannik Sinner, ou contre l'Australie, finaliste des deux dernières éditions. La demi-finale Australie-Italie est programmée samedi à partir de 13h00 (12h00 GMT). Classé 40e joueur mondial, le N.1 néerlandais Tallon Griekspoor s'est imposé 6-7 (4/7), 7-5, 6-4 contre le chef de file allemand Jan-Lennard Struff (43e) pour offrir le deuxième point décisif à son équipe. Plus tôt dans la soirée, Botic van de Zandschulp (80e) était sorti vainqueur d'un match marathon de 2h40 contre Daniel Altmaier, finalement dominé 6-4, 6-7 (12/14), 6-3. Plus régulier que son adversaire et meilleur dans les nombreux duels de fond de court, le Néerlandais s'est montré fébrile au moment de conclure, ne parvenant à plier la partie qu'à sa dixième balle de match. Les Pays-Bas avaient éliminé dans la nuit de mardi à mercredi l'Espagne du N.3 mondial Carlos Alcaraz, une défaite synonyme de fin de carrière pour la légende Rafael Nadal. Triple lauréate de la Coupe Davis (1988, 1989, 1993), l'Allemagne a échoué vendredi contre les Néerlandais dans sa quête d'atteindre sa première finale depuis 31 ans.

22.11.2024 à 22:29

Surveillance de Ruffin pour LVMH: au tribunal, Bernard Squarcini affirme avoir été "trompé"

FRANCE24

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"La sémantique est importante, il faudra donner un sens aux termes". La formule du président Benjamin Blanchet résume de nombreuses heures de débats depuis l'ouverture du procès, le 13 novembre, de Bernard Squarcini, ancien chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI). Dans cette affaire à tiroirs, il est notamment soupçonné d'avoir, entre 2013 et 2016, mis en place un système élaboré de surveillance de François Ruffin, alors journaliste, et des membres de l'équipe de son journal, Fakir, pour le compte du géant du luxe LVMH - au moment du tournage du film "Merci, patron !". A la barre, il détaille d'une voix lente sa version: en mars 2013, alors qu'il vient de passer dans le privé, la secrétaire de Bernard Arnault, puis son bras droit, l'appellent pour lui faire part du "risque" de voir Fakir perturber l'assemblée générale de LVMH. Et quelques jours plus tard, assure-t-il, l'ex-flic reconverti dans le privé, Hervé Séveno, lui propose "une source à l'intérieur" de Fakir. "Je me retrouve entre un demandeur qui exagère la menace et un packaging commercial qui m'est donné pour y répondre", déclare-t-il, affirmant avoir accepté pour s'attirer les bonnes grâces de son nouveau client. Pourtant, comme ses coprévenus avant lui et malgré les questions répétées du tribunal, Bernard Squarcini n'en démord pas: il n'y pas eu d'"infiltré" chez Fakir, ni un premier homme rapidement écarté par l'équipe du journal, ni une femme qui s'est ensuite présentée comme photographe. Il assure aussi qu'il ne savait pas que Hervé Séveno travaillait avec Jean-Charles Brisard, un consultant spécialiste du terrorisme, qui était lui-même en lien avec la "source humaine" au sein du journal ; et qu'il ne s'est que peu appuyé sur les informations envoyées par Hervé Séveno, qui n'étaient pas utiles, voire fausses. Pourtant, la relation a été formalisée en 2014 par un contrat avec la société de l'ex-policier. Et de son côté, ce dernier se liera avec la société de Jean-Charles Brisard. Toutes prestations confondues, Bernard Squarcini facturera 2,2 millions d'euros à LVMH et Hervé Séveno 450.000 euros à Bernard Squarcini. "Est-ce que vous n'estimez pas avoir été quelque peu trompé ?" demande le président. Le prévenu opine. "Avez-vous des problèmes de mémoire ?", l'interpelle plus tard le procureur, qui lui rappelle une conversation interceptée où Hervé Séveno lui parle bien du "partenariat avec l'ami Brisard". "Je ne me souviens pas de cette conversation. J'ignorais totalement les agissements en-dessous", répète le prévenu. "James Bond chez les Ch'tis" Quand François Ruffin, partie civile, est appelé à la barre, le rythme change. "Il y a un choix qui a été fait par moi et Fakir, c'est celui de la non-violence", commence d'un débit rapide celui qui a été élu député en 2017. "La seule arme que j'ai jamais utilisée, c'est celle de mes mots, ceux des ouvriers, des salariés et l'humour". Il relève qu'au départ, selon le dossier d'instruction, les prévenus parlaient de Fakir comme d'une "farce". "Je m'interroge sur la mécanique qui fait qu'on passe des +joyeux drilles+ à cette disproportion: trois agences d'intelligence économique, 2 millions d'euros, de l'infiltration, de l'atteinte à la vie privée !" s'emporte l'élu. Il explique que c'est à partir de l'AG de LVMH en avril 2013, où le petit groupe venu interpeller Bernard Arnault est mis à l'écart, qu'il sent un problème. Et puis, alors que l'équipe est en plein tournage de "Merci Patron !", "ça devient +James Bond chez les Ch'tis+", ironise-t-il. SMS de numéros inconnus, "trombinoscopes", informations sur sa vie privée... Ce dossier est "la pièce la plus riante d'un puzzle beaucoup plus sombre", celui de la "récidive des actions de Bernard Arnault contre la presse", affirme François Ruffin. "C'est un scandale qu'il ne soit pas sur le banc des prévenus", poursuit-il, fustigeant à nouveau la Convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) de 10 millions d'euros signée par LVMH pour sortir du dossier. Bernard Arnault doit être entendu comme témoin jeudi.
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