Quatre jours avant le début officiel de la campagne des européennes, l’extrême droite a choisi la capitale espagnole pour lancer son offensive alors que les sondages lui prédisent un nombre de sièges record au parlement de Strasbourg. Un rassemblement marqué par les outrances verbales du président argentin Javier Milei.

Après une semaine de violences qui ont déjà causé la mort de six personnes, le dirigeant indépendantiste en appelle aux discours mesurés et au retour de l’Etat, qu’il estime responsable avec les loyalistes de cette crise, dans le dialogue.

Les présidents de ces quatre régions d’outre-mer ont réclamé, ce dimanche 19 mai, le «retrait immédiat» de la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, à l’origine des violences sur le territoire depuis six jours.

L’Elysée a indiqué ce dimanche 19 mai qu’Emmanuel Macron rendra un hommage national mercredi aux deux surveillants pénitentiaires morts dans un guet-apens pour faire évader un détenu.

Dans un courrier adressé au gendarme de l’audiovisuel ce samedi 18 mai, le premier secrétaire du PS demande à l’institution de «mettre en œuvre [son] pouvoir de régulation pour assurer le respect de l’expression pluraliste du débat politique» alors qu’Attal et Bardella doivent débattre le 23 mai prochain sur France 2. L’Arcom dit s’être déjà saisie du sujet, avant le signalement d’Olivier Faure.

Défilés néonazis à Paris et Lyon, tags antisémites sur le Mur des Justes… Le combat contre l’extrême droite doit impérativement passer par le retour d’une gauche universaliste et laïque porteuse de progrès et de justice sociale, estime le député du Nord et secrétaire national du Parti communiste français.

Le ministre de la Sécurité publique To Lam, 66 ans, a été nommé ce samedi 18 mai président de cet Etat autoritaire par le Parti communiste. Son prédécesseur avait démissionné dans le cadre d’une vaste purge anticorruption.

A l’issue de la date limite de dépôt des candidatures vendredi 17 mai, le ministère de l’Intérieur a validé 37 listes pour le scrutin qui se tiendra le 9 juin. C’est trois de plus qu’il y a cinq ans.

Les députés ont approuvé en commission, ce samedi 18 mai, l’idée une aide à mourir pour certains patients. Le texte arrivera dans l’hémicycle le 27 mai, poursuivant un parcours législatif qui pourrait durer au moins jusqu’à l’été 2025.

705 députés siègent actuellement au Parlement européen. Après les élections de juin, ils seront 720 répartis dans sept familles politiques. D’une extrémité de l’hémicycle à l’autre, quels sont les différents groupes qui figurent à Strasbourg ?

Le chef de l’Etat poursuit sans l’ombre d’un doute sa politique économique inégalitaire en faveur des plus aisés, tout en démontant avec constance notre modèle de protection sociale. Le résultat n’est pourtant pas à la hauteur de ses promesses de plein-emploi et la colère qui monte dans le pays nourrit l’extrême droite.

Cinq jours après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, le gouvernement conditionne toute réponse de fond au retour à l’ordre. Oppositions et connaisseurs du dossier l’exhortent à traiter politiquement la crise.

Moins impliqué que sa prédécesseure sur un dossier qu’il juge politiquement peu porteur, le Premier ministre cherche encore «sa» mesure écolo.

Le représentant de l’Etat, qui a pris ses fonctions en 2023 dans un climat tendu, connaissait le tournant potentiellement sensible qui allait s’opérer sur l’île avec la fin des accords de Nouméa.

Le premier président post-gaulliste gâchera par son style monarchien de vraies avancées politiques et sociétales. Mais ces dernières doivent aussi à une gauche qui, faute d’être au pouvoir, dominait le débat intellectuel.

Bosseur respecté, le président PS du conseil départemental du 93 se prépare à accueillir les Jeux olympiques en Seine-Saint-Denis où il est né.

En l’espace de vingt ans, Santé publique France a été saisie 20 fois par les ARS pour étudier des zones où le nombre de cas était supérieur à celui attendu. Toutefois, selon le Registre national des cancers de l’enfant, le nombre de dossiers où une substance toxique en serait la cause est nul.

Le leader insoumis a échangé en public avec le nouveau Premier ministre Ousmane Sonko. S’accordant pour condamner les vieilles pratiques de la Françafrique, mais assumant un désaccord sur le traitement local des LGBT.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

L’élection n’a pas encore eu lieu, mais des critiques sur la stratégie engagée se font entendre dans les rangs écologistes. Certains demandent l’organisation d’un congrès exceptionnel à l’automne, en cas de lourde défaite.

Un trio de vingtenaires, dont l’un assume défendre «le droit des blancs à disposer de leur sol», avait pris d’assaut un lieu associatif et les cinq militants qui s’y trouvaient en novembre. Tous trois ont été condamnés jeudi 16 mai.

Jusqu’au 9 juin, un collectif de chercheurs et d’experts fait le point sur cinq thématiques environnementales afin de faciliter une analyse éclairée des programmes des partis aux élections européennes.

Visites annulées, déplacements écourtés, annonces reportées… L’agenda de l’exécutif, chargé avant les européennes, est totalement bouleversé par la flambée de violences en Nouvelle-Calédonie.

Le député Renaissance, ex-ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées du gouvernement Borne I, a été mis en examen ce jeudi 16 mai pour tentative de viol après la plainte d’une femme. Il a été placé sous le statut de témoin assisté pour des accusations émanant de deux autres femmes.

Notes de frais des élus, comptes d’écoles sous contrat, liste de réverbères… Inscrit dans la loi, l’accès aux documents administratifs, pourtant essentiel au bon fonctionnement de la démocratie, reste semé d’embûches.

De crise en crise, il y a chez le Président une forme d’immaturité dans l’exercice du pouvoir et une tentation pour l’aventure solitaire dont le pays fait les frais depuis 2017.

Après le reportage de BFMTV sur les maraudes organisées à Paris par un groupuscule d’extrême droite, Laurent Nuñez a saisi la justice ce jeudi 16 mai.

Alors que l’exécutif a décrété l’état d’urgence dans l’archipel, les oppositions critiquent sa méthode et réclament la mise en place rapide d’une «mission du dialogue» entre les parties prenantes.

La leader d’extrême droite refuse de s’aligner sur les loyalistes radicaux, propose un accord et un nouveau référendum dans quarante ans, à rebours des positions historiquement très anti-Kanak de son parti.

Le président de région ferraille contre des structures accusées de prosélytisme islamiste. Un combat qu’il jure sincère… mais qui s’inscrit aussi dans la perspective de la prochaine présidentielle.

Le leader insoumis a tenté une procédure en référé contre le présentateur Frédéric Haziza pour avoir été qualifié dans son émission «d’ordure antisémite». S’il n’a pas été débouté sur le fond du dossier, la juge des référés s’est déclarée incompétente pour statuer. Reste l’instruction d’une plainte pour injure publique que LFI dit avoir déposé.

A retrouver aussi cette semaine dans «Frontal», la newsletter qui passe au crible l’actualité de l’extrême droite : les accointances toujours constantes de Maréchal avec les ultranationalistes et le défilé des maurrassiens à Paris.

A l’origine des grandes manifestations de ces derniers mois, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) milite pour l’indépendance de l’archipel. Dix de ses leaders sont assignés à résidence et d’autres pourraient suivre ce jeudi 16 mai.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

La solution au conflit ne peut venir que d’un retour de l’esprit rocardien, qui avait, avec la signature des accords de Nouméa en 1998, résolu ce qui minait la vie politique de l’archipel.

Pour son deuxième meeting national, mercredi soir à Paris, Léon Deffontaines, tête de liste PCF aux européennes, s’en est pris à «l’Europe libérale» et au Rassemblement national.

Pourquoi tant de sottises et d’absurdités débitées par des représentants du supposé «nouveau monde» ? Derrière la logorrhée de non-sens quasi permanent se dessine une pente très à droite qui menace la raison et la possibilité même de la vie démocratique.

Alors que l’archipel sombre dans l’insurrection, l’exécutif doit renouer au plus vite le dialogue et aller plus loin que la politique du bâton.

La crise a bouleversé l’agenda présidentiel. L’exécutif cherche à conjuguer fermeté vis-à-vis des émeutiers et des indépendantistes, et reprise du dialogue politique.

A moins d’un mois du scrutin, la tête de liste PS et Place publique plaide notamment pour avancer vers une Europe fédérale avec la suppression du droit de veto des Etats, mais aussi une aide accrue aux forces ukrainiennes ou encore une réforme de la PAC.

Deux jours après Manon Aubry, Raphaël Glucksmann s’est rendu à l’entreprise Metex à Amiens, où des centaines d’emplois sont menacés. A trois semaines du scrutin, les deux têtes de listes s’affrontent sur les questions sociales chères à la gauche.

En retirant de Matignon ce dossier où il était historiquement traité, en le confiant à des acteurs non consensuels et en forçant le calendrier, l’exécutif a contribué à tendre le climat dans l’archipel.

Après un Conseil de défense à l’Elysée, le Président a décidé ce mercredi 15 mai de mettre en place l’état d’urgence dans l’archipel du Pacifique, après deux nuits de violences causées par la réforme gouvernementale du corps électoral.

Entre ceux qui veulent la tête du patron du parti Eric Ciotti, et ceux qui fourbissent leurs armes pour 2027, les guerres internes s’annoncent brutales.

Renaissance veut faire mousser l’ancien président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, qui figure en huitième position sur la liste de Valérie Hayer.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Après la diffusion d’un reportage de BFMTV suivant le groupuscule Luminis dans les rues de Paris, deux adjoints réclament l’interdiction de ces distributions de nourriture ostensiblement racistes.

En 2018, un membre du parti d’extrême droite organisait une maraude raciste à Toulouse. Il était alors défendu par le boss lepéniste local, Julien Leonardelli, aujourd’hui en 27e position sur la liste de Jordan Bardella.

L’épisode rappelle immanquablement les dizaines d’étoiles de David bleues découvertes sur des façades d’Ile-de-France peu après le 7 Octobre. Nouvelle manipulation ou énième acte antisémite, l’enquête le déterminera. Avant d’accuser, la prudence devrait rester de mise.