Les idées issues des études postcoloniales et décoloniales ont pénétré les cercles universitaires, militants, intellectuels d'une gauche héritière d'une histoire de l'émancipation. Pourtant, les États et les dirigeants qu'ils défendent ou qui se revendiquent de leurs idées… en sont l'exacte négation.

Pour qui écrivait l'écrivain britannique Lewis Carroll ? Pour des enfants ou pour des adultes ? Et pour qui Roberto Benigni mit en scène son bouleversant film « La vie est belle » ? Le scénariste et dessinateur belge Olivier Grenson, connu pour sa série Niklos Koda, emprunte la même voie dans son sensible et poétique roman graphique, Le partage des mondes, dédié d’ailleurs à… Lewis Carroll.

Alors que le conflit israélo-palestinien suscite émoi et polémiques, notamment face à la résurgence d'actes antisémites dans les pays occidentaux, l'historien Jean-Numa Ducange se propose d'éclairer le concept d'identité juive, à l'aune de l'œuvre de Stefan Zweig.

Difficile d’établir un distinguo idéologique entre les listes macroniste et socialiste, promises à un coude-à-coude électoral le 9 juin, tant leurs champions respectifs portent une vision quasi-analogue de l’Europe. « Marianne » compare les deux visions.

Alors que l’autodérision de son personnage de mère séfarade semblait nous autoriser à décrire avec un brin d’humour l’apparence du député Meyer Habib, ce passage de notre dernier « portrait crashé » a provoqué l’émoi de l’intéressé et d’une partie de nos lecteurs. Cette maladresse, que nous reconnaissons volontiers, a toutefois servi à instruire un très mauvais procès à l’endroit de « Marianne ». Cependant, puisque des lecteurs ont sincèrement pensé que cet article était antisémite, c’est que l’exercice est raté, au moins en partie.

Le documentaire « Thank You, Good Night : L’odyssée de Bon Jovi » revient sur le succès mondial de ce groupe américain aux 130 millions d’albums vendus – et qui en sort un nouveau le 7 juin. L’occasion de s’interroger sur l’exception culturelle française, notre pays se foutant royalement de ce (médiocre) combo qui n’y a d’ailleurs plus joué depuis 2010.

Indices oubliés, témoins non interrogés… Les « experts » à la française ont failli sur la scène de crime de Chevaline, ce quadruple meurtre mystérieux commis en 2012 en Haute-Savoie. « Marianne » dévoile une série de bourdes des gendarmes au démarrage des investigations.

Le discours d'Emmanuel Macron sur l'Europe, à la Sorbonne le 25 avril, donne envie de s'écrier « Enfin ! ». Le chef de l'État a l'air de valider absolument toutes les analyses de ceux qu'il a appelés de façon particulièrement péjorative les souverainistes. Mais ses propos traduisent de drôles de contradictions, juge Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ».

Le jour de la Fête internationale des travailleurs a vu défilé un cortège parisien toujours aussi combatif face à la nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement, mais sans grand espoir pour une gauche dont il regrette la désunion, à un mois des élections européennes.

« Le Coran de sang » (Cerf) d'Amélie M. Chelly, sociologue et iranologue, nous plonge dans l'entreprise sacrilège réalisée par Saddam Hussein, afin de remercier Allah pour la survie de son fils. Une histoire ubuesque devenue tabou en Irak.

Depuis que la littératrice Siri Hustvedt avait annoncé le cancer de son mari Paul Auster, la nouvelle était redoutée par ses lecteurs et lectrices, si nombreux. La mort a cueilli le grand écrivain le 30 avril 2024 chez lui, à Brooklyn. Il avait 77 ans, un âge improbable pour un romancier à l’éternelle allure de jeune homme.

Consulter un psychologue coûtait, en 2021, 64 € par séance, d’après la moyenne obtenue par l’Observatoire de la psychologie. Il existe des solutions crédibles pour alléger cette facture qui peut sembler exorbitante. « Marianne » en propose quatre.

Ce mardi 30 avril, le sénateur communiste et élu parisien a adressé une lettre au préfet Laurent Nuñez afin d'annuler la conférence des autrices de « Transmania » prévue le 6 mai prochain à l’université Panthéon-Assas. Ian Brossat dénonce des « discours haineux » de Marguerite Stern et Dora Moutot, qui « stigmatisent les personnes trans ».

Géographe et essayiste, Christophe Guilluy revient sur le narcissisme éternel de l'élite occidentale, jusqu'à ce que son miroir et sa gloire se brisent.