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24.11.2025 à 12:25
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« Si rien ne change, Téhéran pourrait bientôt être confrontée au "jour zéro", c'est-à-dire le moment où une municipalité n'est plus en mesure d'approvisionner ses habitants en eau potable et où les robinets se tarissent », avertit Grist . Le média spécialiste des questions environnementales s'appuie sur l'exemple de la capitale Iranienne, qui « n'a reçu aucune pluie depuis le début du mois de septembre, et où aucune précipitation n'est prévue dans un avenir proche ». Le président iranien a (…)
- Écologie / Anglais, Écologie, Inégalités, Iran
« Si rien ne change, Téhéran pourrait bientôt être confrontée au "jour zéro", c'est-à-dire le moment où une municipalité n'est plus en mesure d'approvisionner ses habitants en eau potable et où les robinets se tarissent », avertit Grist . Le média spécialiste des questions environnementales s'appuie sur l'exemple de la capitale Iranienne, qui « n'a reçu aucune pluie depuis le début du mois de septembre, et où aucune précipitation n'est prévue dans un avenir proche ». Le président iranien a même, il y a quelques jours, évoqué la possible évacuation de la ville – un scénario très impopulaire, que Grist juge « improbable ».
Le 22 novembre, jour de publication de l'article, les quelque 10 millions d'habitants de la capitale vivaient déjà avec des restrictions d'eau et des coupures entre minuit et cinq heures du matin. Or, tous ne sont pas égaux face à la crise, souligne le média américain : « Lorsque les robinets sont à sec, les Téhéranais les plus aisés achètent de l'eau minérale ou dépendent des camions-citernes, une option prohibitive pour beaucoup. Les autres doivent compter sur la charité, sous peine de mourir de soif. »
Quelles leçons tirer de cette situation extrême ? Il faut s'intéresser aux causes de cette crise, avance le site indépendant. L'Iran est d'abord un pays extrêmement vulnérable au changement climatique, avec 82 % de son territoire considéré comme aride ou semi-aride.
De plus, l'Iran connaît depuis des décennies une politique de l'eau fondée sur des mégaprojets qui ont « ignoré les principes fondamentaux de l'hydrologie et de l'équilibre écologique » dirigés par seulement quelques personnes – un chercheur parle d'une « mafia de l'eau ». Ajoutez à cela l'isolement du pays d'un point de vue géopolitique, et l'arrivée d'une crise hydrique de cette ampleur n'était qu'une question de temps.
« Téhéran rejoint ainsi de nombreuses autres villes qui ont frôlé le "jour zéro" [où les réserves d'eau d'une ville deviennent si basses qu'elles ne peuvent plus approvisionner les robinets], et ne sera certainement pas la dernière. São Paulo au Brésil et Le Cap en Afrique du Sud ont connu des crises similaires qui ont pris fin grâce à des précipitations. Téhéran pourrait toutefois ne pas avoir autant de chance en termes de prévisions météorologiques », conclut Grist.
24.11.2025 à 12:25
Une zone sans police. Le vieil idéal libertaire s'est concrétisé en un lieu : le quartier d'Exarchia, à Athènes, en Grèce. En décembre 2008, l'endroit se trouve à l'épicentre de la colère populaire, après « l'assassinat par un policier d'Alexandros Grigoropoulos, 15 ans », rappelle CQFD. L'événement marque un tournant, et, de la rage du peuple, naît une expérience inédite : durant la décennie suivante, « Exarchia est globalement déserté pas la police. Les flics savent que le niveau (…)
- Société / Grèce, Gauches, Police, Crime organisé
Une zone sans police. Le vieil idéal libertaire s'est concrétisé en un lieu : le quartier d'Exarchia, à Athènes, en Grèce. En décembre 2008, l'endroit se trouve à l'épicentre de la colère populaire, après « l'assassinat par un policier d'Alexandros Grigoropoulos, 15 ans », rappelle CQFD. L'événement marque un tournant, et, de la rage du peuple, naît une expérience inédite : durant la décennie suivante, « Exarchia est globalement déserté pas la police. Les flics savent que le niveau d'antagonisme sera élevé s'ils s'y aventurent en masse », explique le chercheur en sciences politiques Victor Collet, auteur d'un livre sur cette histoire, publié mi-octobre chez Agone.
« Ayant résidé sur place à de multiples reprises, de 2014 à 2021 », le chercheur indépendant raconte au journal comment ce quartier « délaissé par les plans d'urbanisme [...], un îlot de tranquillité à dix minutes à pied du Parlement », s'est peu à peu transformé en bulle autogestionnaire expérimentale. Les habitants y logent notamment des milliers de personnes exilées sans abri. Surtout, Victor Collet détaille tout autant le contexte historique et social lié à cet épisode démocratique que les dérives qui l'ont suivi : l'arrivée de la mafia, les écueils liés à la gestion de la sécurité publique, ou encore le « lissage du radicalisme » et la vente de « t-shirts ACAB [pour] hipsters fans de street-art ». Un récit passionné et sans œillères.
24.11.2025 à 12:25
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24.11.2025 à 09:19
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