27.10.2025 à 12:12
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Les exemples cités oscillent de l'erreur à l'absurdité administrative. Dans ce recueil de témoignages, le média breton Splann ! se fait l'écho du désarroi de petits agriculteurs allocataires du revenu de solidarité active (RSA) dans le Finistère.
Parce qu'ils travaillent sur de trop petites surfaces, ceux-ci ne dépendent pas de la Mutualité sociale agricole (MSA), mais de la Caisse d'allocations familiales (CAF), gérée par le département, pour percevoir leur RSA. Le problème, c'est (…)
Les exemples cités oscillent de l'erreur à l'absurdité administrative. Dans ce recueil de témoignages, le média breton Splann ! se fait l'écho du désarroi de petits agriculteurs allocataires du revenu de solidarité active (RSA) dans le Finistère.
Parce qu'ils travaillent sur de trop petites surfaces, ceux-ci ne dépendent pas de la Mutualité sociale agricole (MSA), mais de la Caisse d'allocations familiales (CAF), gérée par le département, pour percevoir leur RSA. Le problème, c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux à subir des contrôles invasifs pour justifier de leur droit à cette allocation.
Une paysanne a ainsi dû demander à ses parents de justifier que leur virement était un cadeau fait à leur petit-fils. Un autre s'est vu reprocher « de ne pas avoir déclaré son crédit d'impôt bio [...] comme une ressource »... alors que ça n'en est pas une ! « Sur les 80 dossiers que je gère actuellement, près de la moitié concerne des agriculteurs ayant des problèmes liés à l'accès au RSA », confirme une animatrice de l'association d'aide aux agriculteurs Solidarité paysans.
Splann ! illustre ici les dysfonctionnements de la loi « plein emploi », en vigueur depuis cette année, mais aussi celles de la politique de « retour à l'emploi » du conseil départemental du Finistère depuis 2022.
27.10.2025 à 09:24
27.10.2025 à 09:24
27.10.2025 à 09:24
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