21.10.2025 à 12:12
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C'est la solution miracle pour les partisans du statu quo : plutôt que de stopper les émissions industrielles de dioxyde de carbone (CO₂), ce gaz qui contribue au réchauffement climatique, il suffit de le capter avant qu'il s'échappe dans l'atmosphère, puis de le stocker. Si l'idée est née dans « les années 1970 chez les pétroliers américains », elle reste peu mise en pratique aujourd'hui.
« En France, le projet Rhône Décarbonation en est la version la plus aboutie », indique le média (…)
C'est la solution miracle pour les partisans du statu quo : plutôt que de stopper les émissions industrielles de dioxyde de carbone (CO₂), ce gaz qui contribue au réchauffement climatique, il suffit de le capter avant qu'il s'échappe dans l'atmosphère, puis de le stocker. Si l'idée est née dans « les années 1970 chez les pétroliers américains », elle reste peu mise en pratique aujourd'hui.
« En France, le projet Rhône Décarbonation en est la version la plus aboutie », indique le média Sciences Critiques. « Son principe, extraire du [CO₂] émis par les industriels de la région lyonnaise pour le transporter par pipeline le long de la vallée de Rhône jusqu'au port de Marseille-Fos [...]. Là-bas, il sera envoyé par bateau sur 2 500 km pour être enfoui sur la côte de Ravenne en Italie. »
Premier problème, remarque Sciences Critiques : « Une fois enfoui sous terre, le CO₂ y reste pour des centaines d'années. Et si aucun accident ne s'est jamais produit, impossible de l'exclure sur une telle échelle de temps. » De même, cette stratégie de décarbonation est « loin d'être neutre sur l'environnement [...] car transporter du CO₂ requiert du CO₂ ». Les deux méthodes pour isoler ce gaz présentent par ailleurs soit un risque de pollution, soit un risque de consommation électrique trop importante pour rester rentable.
Le média en ligne liste ainsi les nombreuses préoccupations suscitées par ce chantier et par le captage de CO₂ en général, sans perdre en clarté sur les aspects plus techniques du sujet.
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21.10.2025 à 08:58
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Pour les agents hospitaliers de la fameuse prison marseillaise, leur mobilisation peut se résumer à un adage simple : « Soigner ou punir. » Dans son numéro d'octobre, le mensuel de critique sociale CQFD revient sur la grève menée depuis le 8 août par les soignants du centre pénitentiaire du quartier des Baumettes de Marseille. À l'origine de leur colère : la menace de suppression de leurs congés spécifiques, en lien avec l'ouverture, cet automne, de la nouvelle extension de la prison : les « (…)
- Société / Provence-Alpes-Côte d'Azur, Services publics, Justice, SantéPour les agents hospitaliers de la fameuse prison marseillaise, leur mobilisation peut se résumer à un adage simple : « Soigner ou punir. » Dans son numéro d'octobre, le mensuel de critique sociale CQFD revient sur la grève menée depuis le 8 août par les soignants du centre pénitentiaire du quartier des Baumettes de Marseille. À l'origine de leur colère : la menace de suppression de leurs congés spécifiques, en lien avec l'ouverture, cet automne, de la nouvelle extension de la prison : les « Baumettes 3 ».
Et ce, alors que le nouveau bâtiment ne permettra pas d'endiguer l'actuelle surpopulation du centre carcéral : « 1120 personnes détenues pour 573 cellules, soit un taux d'occupation de 203 % relevé en mars 2025 », rappelle CQFD. Or, les congés spécifiques aux soignants sont pensés comme une « compensation » pour leurs « contraintes » et leurs « sacrifices » face à des conditions de travail dégradées, précise les tracts des grévistes.
Car « leurs conditions d'exercice sont indissociables du contexte carcéral dans lequel ils soignent », explique le mensuel. Face à la surpopulation du centre pénitentiaire, les soignants interrogés dénoncent les coupes budgétaires, le sous-effectif et les postes vacants depuis plusieurs mois, ainsi que les nombreux départs du personnel « plutôt que de devoir cautionner des pratiques maltraitantes et déshumanisantes. » Ils estiment que cette situation risque d'empirer avec l'augmentation du nombre de détenus. « Au point que certains agents hospitaliers se demandent s'ils ne sont pas devenus ''le prolongement de l'administration pénitentiaire'' en ''offrant des soins dégradés qui s'ancrent dans un modèle répressif'' », analyse CQFD.