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31.10.2025 à 18:38
31.10.2025 à 12:29
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« Plus de la moitié des rappeurs sont rackettés, voire plus », parmi ceux qui figurent dans le top 20 des plus gros vendeurs, estime un cadre de label interrogé par Les Jours . Dans cette nouvelle série d'articles, le média fait écho aux révélations du livre L'Empire, publié le 29 octobre par les journalistes Paul Deutschmann, Simon Piel et Joan Tilouine. L'enquête détaille la place occupée par les puissants gangs du narcotrafic de Paris et Marseille dans le milieu très lucratif du rap (…)
- Société / National, Culture, Crime organisé
« Plus de la moitié des rappeurs sont rackettés, voire plus », parmi ceux qui figurent dans le top 20 des plus gros vendeurs, estime un cadre de label interrogé par Les Jours . Dans cette nouvelle série d'articles, le média fait écho aux révélations du livre L'Empire, publié le 29 octobre par les journalistes Paul Deutschmann, Simon Piel et Joan Tilouine. L'enquête détaille la place occupée par les puissants gangs du narcotrafic de Paris et Marseille dans le milieu très lucratif du rap français.
Les Jours font jouer leurs relations pour compléter le tableau avec les paroles de nombreux témoins « de premier plan » – qui ont tous requis l'anonymat « face aux risques bien réels décrits dans le livre ». On comprend ainsi que, malgré l'image sulfureuse des rappeurs, l'emprise du crime organisé sur le rap n'existe réellement que « depuis deux ans ». Auparavant, « ''parfois, l'argent venait du trafic de shit, mais ça n'allait pas plus loin. Et ça a permis à certains d'apprendre le métier sur le tas'', de casser les barrières sociales et financières qui entouraient le petit monde bourgeois et très blanc de la musique dans les années 1990 et 2000 », complète Les Jours .
Aujourd'hui, il est commun de voir des mafieux réclamer un pourcentage des gains d'un artiste en menaçant de tuer ses proches. Au-delà de raconter les « cavales » de stars du rap menacées de mort, Les Jours s'attarde sur la responsabilité des branches françaises de grandes maisons de disques internationales (Universal, Sony...) qui signent des chèques en blanc à des labels créés par des narcotrafiquants. « À la fin, c'est le rap et ses artistes qui souffrent. Depuis deux ans, les signatures d'artistes qui défendent un rap street, celui des quartiers démunis un peu partout en France, ralentissent », résume le média.
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