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30.10.2025 à 09:27
29.10.2025 à 12:52
Des habitants blessés par balles, 48 écoles municipales touchées, « plus de 50 bus utilisés comme barricades », et des échanges de tirs qui ont résonné sans discontinuer. Mardi 28 octobre, une gigantesque opération de police a provoqué des scènes de guerre urbaine à Rio de Janeiro, retrace le média brésilien Ponte , qui s'intéresse en particulier aux abus policiers dans les quartiers populaires du Brésil. Ce raid mobilisant 2500 policiers visait « des narcotrafiquants dans les quartiers (…)
- Société / Portugais, Justice, Police, Crime organisé
Des habitants blessés par balles, 48 écoles municipales touchées, « plus de 50 bus utilisés comme barricades », et des échanges de tirs qui ont résonné sans discontinuer. Mardi 28 octobre, une gigantesque opération de police a provoqué des scènes de guerre urbaine à Rio de Janeiro, retrace le média brésilien Ponte , qui s'intéresse en particulier aux abus policiers dans les quartiers populaires du Brésil. Ce raid mobilisant 2500 policiers visait « des narcotrafiquants dans les quartiers d'Alemão et de Penha, des favelas situées dans la zone nord » de Rio. Les personnes ciblées sont « liées au groupe criminel Comando Vermelho », l'un des plus puissants du Brésil.
Des quartiers entiers ont été transformés en champ de bataille, avec des conséquences dramatiques : au moins 132 morts, dont quatre policiers. L'activiste Raull Santiago, résident du quartier Alemão et défenseur des droits des habitants des favelas, a rapporté au média avoir reçu mardi des appels à l'aide d'habitants : des voisins blessés par balle, des enfants en panique à cause des coups de feu. « Je viens de voir deux véhicules blindés passer devant moi, il y a encore beaucoup de policiers dans les environs », témoigne-t-il.
Pendant ce temps, le gouverneur de l'État de Rio, Cláudio Castro, proche de l'ancien président Bolsonaro, s'est félicité de l'opération. Pour Raull Santiago, « c'est très douloureux de regarder la télévision et de voir le gouverneur célébrer cet événement comme s'il s'agissait d'un grand succès, quand on a plus de 60 cadavres, des habitants terrorisés, des écoles fermées, la circulation des transports interrompue et des familles paniquées. »
29.10.2025 à 12:11
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