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20.11.2025 à 11:46
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C'est une plante « utilisée depuis des siècles comme remède et aliment » par les communautés autochtones de l'Amazonie péruvienne. Une fois le fruit du sacha inchi découpé, on obtient de petites coquilles brunes et dures. De l'or en graines : « les gousses renferment une huile dorée qui, dans un laboratoire européen, est transformée en onguent anti-âge ou en complément alimentaire végétalien », raconte la revue hispanophone Late dans un article dédié à la « fièvre du sacha inchi », traduit (…)
- Écologie / Anglais, Agriculture, Économie et social, Biodiversité, Pérou, Consommation
C'est une plante « utilisée depuis des siècles comme remède et aliment » par les communautés autochtones de l'Amazonie péruvienne. Une fois le fruit du sacha inchi découpé, on obtient de petites coquilles brunes et dures. De l'or en graines : « les gousses renferment une huile dorée qui, dans un laboratoire européen, est transformée en onguent anti-âge ou en complément alimentaire végétalien », raconte la revue hispanophone Late dans un article dédié à la « fièvre du sacha inchi », traduit par Voxeurop .
Car, après qu'une « étude scientifique a révélé ses propriétés nutritionnelles » dans les années 1980 (ses graines sont « riches en oméga-3, 6 et 9, plus que le saumon ou les noix »), le sacha inchi s'est exporté dans le monde entier à partir des années 2000.
Cette arachide est désormais un exemple emblématique de « biopiraterie », expliquent les auteurs de l'article. Ils définissent le terme par « l'utilisation des lois sur la propriété intellectuelle pour monopoliser les ressources génétiques et les savoirs traditionnels ». En 2005, la société française Greentech a ainsi été l'une des premières entreprises d'Europe à vouloir breveter (et donc limiter) l'usage du sacha inchi pour la fabrication d'une pommade.
L'État péruvien a beau tenter de lutter contre ce phénomène en se dotant d'une commission dédiée, l'économie capitaliste a déstabilisé le commerce de sacha inchi. « En théorie, l'huile amazonienne favorise le bien-être et le développement durable. En pratique, elle reproduit une chaîne inégalitaire qui prend racine dans la jungle et se termine sur le visage de ceux qui peuvent se la procurer. »
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19.11.2025 à 09:15
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18.11.2025 à 17:45
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18.11.2025 à 12:13
Pour celles et ceux qui n'auraient même pas le temps de lire notre résumé de cette enquête, Rembobine propose comme à son habitude une synthèse « en 30 secondes » au début de son article ! Le média, qui revient sur des contenus journalistiques marquants, se penche cette fois sur celui d'un autre média indépendant, Les Jours, et sur son récit en trois épisodes du malaise vécu par des prêtres homosexuels, publié en novembre 2024.
Un an plus tard, Rembobine rappelle les éléments principaux (…)
Pour celles et ceux qui n'auraient même pas le temps de lire notre résumé de cette enquête, Rembobine propose comme à son habitude une synthèse « en 30 secondes » au début de son article ! Le média, qui revient sur des contenus journalistiques marquants, se penche cette fois sur celui d'un autre média indépendant, Les Jours, et sur son récit en trois épisodes du malaise vécu par des prêtres homosexuels, publié en novembre 2024.
Un an plus tard, Rembobine rappelle les éléments principaux de cette enquête, dans laquelle « les journalistes montrent comment [la] peur structure la vie de nombreux prêtres gays, et comment l'Église utilise le silence comme outil disciplinaire ». Surtout, le média retrace le parcours de cette enquête après sa sortie, et son bilan en demi-teinte.
Parmi les points positifs, l'enquête, déclinée en documentaire pour Arte, a été reprise par plusieurs médias, et a provoqué de nombreuses réactions du public. « Il y a très peu d'entre-deux. Si on a ouvert un débat, tant mieux », s'est réjoui un de ses auteurs, Nathan Lautier. « Une dizaine de personnes » ont par ailleurs pris contact avec un groupe de parole pour prêtres gays mis en avant dans le récit des Jours, et « l'association Stop Homophobie a contacté les journalistes pour organiser des ateliers », rapporte Rembobine.
Mais malgré l'ébullition autour de cette enquête, l'Église n'a pas daigné réagir : « aucun commentaire, aucune prise de position, aucun geste public », constate le média en ligne.
18.11.2025 à 12:13
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18.11.2025 à 09:00
« C'était le début de l'aventure du lieu quand sont arrivés les feux. Le premier a touché notre commune, et ensuite, il y en a eu trois autres en une dizaine de jours, jusqu'au cataclysme du dernier feu », se remémore Nicolas auprès du journal L'Empaillé .
En août 2025, quelques mois après avoir inauguré dans les Corbières (Aude) le tiers-lieu paysan Beauregard, Nicolas et sa compagne vigneronne font face au deuxième incendie le plus important de ces 50 dernières années en France. Le feu (…)
« C'était le début de l'aventure du lieu quand sont arrivés les feux. Le premier a touché notre commune, et ensuite, il y en a eu trois autres en une dizaine de jours, jusqu'au cataclysme du dernier feu », se remémore Nicolas auprès du journal L'Empaillé .
En août 2025, quelques mois après avoir inauguré dans les Corbières (Aude) le tiers-lieu paysan Beauregard, Nicolas et sa compagne vigneronne font face au deuxième incendie le plus important de ces 50 dernières années en France. Le feu infernal épargne le tiers-lieu, mais 17 000 hectares du massif sont calcinés. Alors, avec l'appui d'associations locales paysannes et grâce aux dons de « maraîcheres, boulangeres et structures d'insertion locales », les bénévoles de Beauregard transforment le lieu en « base arrière du sinistre ».
D'abord, en cuisinant de la nourriture et en fournissant de l'eau, du fourrage, et de l'aide pour déplacer des animaux d'élevage menacés par les flammes. Puis, en aidant à la reconstruction de bâtiments sinistrés. Au moment où L'Empaillé se rend sur le site, mi-septembre, « cela fait déjà six semaines que tout le monde est sur le pont, quasiment nuit et jour pour venir en aide aux personnes sinistrées ».
D'une ligne à l'autre de ce récit, on suit les pas du journaliste sur les terres d'une maraîchère, tout au long d'une matinée de déblayage de « plastique brulé » et « d'étagères métalliques tordues par la chaleur ». Au-delà de témoigner de la tristesse des locaux et des agriculteurices sinistrées face à ce spectacle, l'article met en valeur la force de la solidarité rurale lorsqu'elle est coordonnée.
18.11.2025 à 09:00
18.11.2025 à 09:00
18.11.2025 à 09:00