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28.11.2025 à 09:07
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27.11.2025 à 17:12
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Oubliez le code couleur du Nutri-Score ; son pendant pour l'habillement mise sur la sobriété, en noir et blanc. Sur une étiquette arrondie, un score « compris théoriquement entre 0 et l'infini » inscrit en gros caractères indique les « points d'impacts » environnementaux du vêtement auquel il est attaché. Le magazine de l'association 60 Millions de Consommateurs fait le point sur cet « Éco-Score », censé faciliter le choix des acheteurs depuis début octobre, à la suite du vote de la loi (…)
- Économie et social / National, Écologie, Consommation
Oubliez le code couleur du Nutri-Score ; son pendant pour l'habillement mise sur la sobriété, en noir et blanc. Sur une étiquette arrondie, un score « compris théoriquement entre 0 et l'infini » inscrit en gros caractères indique les « points d'impacts » environnementaux du vêtement auquel il est attaché. Le magazine de l'association 60 Millions de Consommateurs fait le point sur cet « Éco-Score », censé faciliter le choix des acheteurs depuis début octobre, à la suite du vote de la loi Climat et Résilience en 2021.
Le média décrypte le calcul du score : « les impacts sont évalués à chaque étape : extraction des matières premières (culture du coton ou du lin, fabrication des fibres synthétiques, etc.), fabrication (filature, tissage, teinture, confection), transport, usage, fin de vie ». Ce à quoi s'ajoutent des bonus ou malus, par exemple pour une marque de fast-fashion.
Au premier coup d'œil, ce score est toutefois moins compréhensible que son alter ego alimentaire : « un score de 1 000 points, par exemple, c'est beaucoup ? Évidemment, tout dépend du vêtement : trop élevé pour un caleçon [...], faible pour un jean ou un manteau. » L'acheteur peut alors se référer à un second chiffre sous l'Éco-Score « indique le coût environnemental rapporté à 100 g de vêtement. De quoi comparer, à l'instar du prix d'un aliment au kilo ou au litre, deux habits d'une même famille ». Seul vrai bémol, selon l'association : comme le Nutri-Score, « son affichage restant volontaire, cela restreint d'emblée son déploiement ».
27.11.2025 à 13:17
Comme à son habitude, The Conversation apporte de la nuance à un sujet en interrogeant ceux qui s'y connaissent souvent le mieux : des chercheurs. Le média rebondit ici sur une polémique initiée le 18 novembre par un sondage de l'institut Ifop, concluant « à une forte poussée de religiosité, de rigorisme et de soutien à la mouvance islamiste chez les musulmans de France ». Des résultats largement repris par l'extrême droite.
S'il ne conteste pas la véracité des chiffres, Franck Frégosi, (…)
Comme à son habitude, The Conversation apporte de la nuance à un sujet en interrogeant ceux qui s'y connaissent souvent le mieux : des chercheurs. Le média rebondit ici sur une polémique initiée le 18 novembre par un sondage de l'institut Ifop, concluant « à une forte poussée de religiosité, de rigorisme et de soutien à la mouvance islamiste chez les musulmans de France ». Des résultats largement repris par l'extrême droite.
S'il ne conteste pas la véracité des chiffres, Franck Frégosi, spécialiste de l'islam en France, alerte sur les risques de « biais de lecture » d'un sondage qui se limite à une seule religion. Il rappelle qu'on peut constater « une montée de l'intransigeantisme religieux [...] dans toutes les confessions ». De leur côté, Patrick Simon et Vincent Tiberj, coauteurs d'enquêtes analytiques sur les pratiques religieuses en France, rappellent que, quel que soit leur culte, les immigrés ont tendance à être plus conservateurs.
« Plusieurs enquêtes disent que, chez les musulmans, il y a plus souvent des difficultés à accepter les couples homosexuels et chez certains des préjugés anti-juifs, rappelle Vincent Tiberj. C'est plus répandu mais pas systématique, bien au contraire ; d'ailleurs, les personnes aux tendances antisémites se retrouvent bien plus souvent à l'extrême droite ». Surtout, il dénonce « un gros problème méthodologique » sur ce point : « l'Ifop se focalise uniquement sur les musulmans en général, sans distinguer les immigrés et leurs descendants », bien moins conservateurs car « nés et socialisés en France ».
Dans ce triple entretien, les chercheurs critiquent ainsi autant la méthode que les conclusions du sondage. Ils citent notamment les résultats de deux enquêtes sociologiques, menées à dix ans d'écart. Entre 2009 et 2019, elles constatent « une stabilité du rapport au religieux chez les musulmans », voire « même une légère diminution ». Et ce, avec un nombre de musulmans interrogés « bien supérieur à l'enquête Ifop », précise Patrick Simon.
27.11.2025 à 13:17
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26.11.2025 à 14:26
« Après avoir constaté la mauvaise qualité des données utilisées pour soi-disant entraîner le modèle, j'ai compris qu'il était absolument impossible de l'entraîner correctement ainsi. » L'homme qui parle s'occupe d'évaluer les systèmes d'IA pour Google. Il contrôle le travail de personnes précarisées, basées aux quatre coins du monde, payées pour vérifier si l'intelligence artificielle fonctionne bien — si la réponse générée par IA dans les résultats d'une recherche Google correspond à la (…)
- Économie et social / Monde, Anglais, Travail, Numérique
« Après avoir constaté la mauvaise qualité des données utilisées pour soi-disant entraîner le modèle, j'ai compris qu'il était absolument impossible de l'entraîner correctement ainsi. » L'homme qui parle s'occupe d'évaluer les systèmes d'IA pour Google. Il contrôle le travail de personnes précarisées, basées aux quatre coins du monde, payées pour vérifier si l'intelligence artificielle fonctionne bien — si la réponse générée par IA dans les résultats d'une recherche Google correspond à la réalité, par exemple.
C'est parce qu'il sait exactement comment les IA sont entraînées que le salarié de Google interrogé par le Guardian a « conseillé à tous les membres de [sa] famille et à tous [ses] amis de ne pas acheter de nouveaux téléphones intégrant l'IA, de résister autant que possible aux mises à jour automatiques qui ajoutent l'intégration de l'IA, et de ne rien révéler de personnel à l'IA ».
Comme lui, une douzaine de personnes qui travaillent pour évaluer les modèles d'IA comme Gemini (Google) ou Grok (X), racontent au journal britannique qu'elles déconseillent fortement à leurs proches de les utiliser. Pourquoi ? Parce qu'elles voient bien que leurs conditions de travail ne leur permettent pas de participer à un modèle d'IA de qualité.
« On attend de nous que nous contribuions à améliorer le modèle, mais on nous donne souvent des instructions vagues ou incomplètes, une formation minimale et des délais irréalistes pour accomplir nos tâches », raconte Hansen, qui travaille depuis 2010 dans le secteur. Un travailleur résume cette situation par l'expression « garbage in, garbage out » : si l'on entre des données erronées, on obtient des résultats erronés. Alors, disent-ils tous, mieux vaut se passer des IA au quotidien.
26.11.2025 à 12:23
« Les accords migratoires sont de plus en plus présentés comme la solution au problème des réfugiés en Europe : nous payons des pays hors des frontières de l'Union européenne pour empêcher l'arrivée de réfugiés et de migrants, écrit De Groene Amsterdammer. Les conséquences directes de cette politique sont généralement invisibles ; elles sont, de toute façon, lointaines. »
Parmi celles et ceux qui payent le prix fort de cette politique migratoire, il y a des enfants. Le média néerlandais (…)
« Les accords migratoires sont de plus en plus présentés comme la solution au problème des réfugiés en Europe : nous payons des pays hors des frontières de l'Union européenne pour empêcher l'arrivée de réfugiés et de migrants, écrit De Groene Amsterdammer. Les conséquences directes de cette politique sont généralement invisibles ; elles sont, de toute façon, lointaines. »
Parmi celles et ceux qui payent le prix fort de cette politique migratoire, il y a des enfants. Le média néerlandais se base sur le dernier rapport de l'ONG Save The Children pour montrer une réalité moins abstraite que les discours. Ainsi, sur la route pour rejoindre l'Europe, « les enfants soudanais non accompagnés sont confrontés à une spirale de violence et de traumatismes ».
« D'abord au Soudan, puis en Égypte, en Libye et enfin en Europe, détaille l'hebdomadaire. Faute de voies sûres et régulières permettant aux réfugiés de rejoindre l'Europe, les enfants sont eux aussi contraints de voyager avec des trafiquants d'êtres humains et exposés à la traite, à l'exploitation, au travail forcé et aux violences physiques, psychologiques et sexuelles. »
À toutes les étapes du trajet, ces enfants partis seuls ou qui ont été séparés de leurs familles ne sont jamais en sécurité. En Égypte, ils risquent d'être arrêtés par les autorités et renvoyés au Soudan. « Même la carte de réfugié de l'ONU ne protège plus. Cette politique est inextricablement liée à l'accord migratoire conclu entre l'UE et le président égyptien Al-Sissi », constate le média indépendant.
Alors, beaucoup décident de rejoindre l'Europe par la Grèce, en passant par la Libye, où « les réfugiés sont à la merci des atrocités et des extorsions perpétrées par diverses milices ». Une fois en Europe, ces enfants font face au risque d'être victime de trafic d'être humains. « Au sein de l'UE, sous couvert de dissuasion et de protection, même les droits de l'enfant sont sacrifiés. »
26.11.2025 à 12:16
Il y a une certaine ironie dans le fait d'avoir sélectionné ici cet article de L'âge de faire . La contradiction saute d'ailleurs aux yeux dès la première phrase, qui dévoile son sujet : « Vous qui tenez ce journal entre les mains, pensez-vous être un dinosaure ? »
Dans cette chronique, le mensuel (principalement) papier revient sur les « deux dernières décennies [de] déferlante numérique » dans le monde de la presse. Tout en soulignant que la mort annoncée de ce support « coupeur (…)
Il y a une certaine ironie dans le fait d'avoir sélectionné ici cet article de L'âge de faire . La contradiction saute d'ailleurs aux yeux dès la première phrase, qui dévoile son sujet : « Vous qui tenez ce journal entre les mains, pensez-vous être un dinosaure ? »
Dans cette chronique, le mensuel (principalement) papier revient sur les « deux dernières décennies [de] déferlante numérique » dans le monde de la presse. Tout en soulignant que la mort annoncée de ce support « coupeur d'arbres [...] au profit du fringant numérique tout beau tout propre » n'a pas eu lieu.
Pour l'expliquer, le média rappelle l'impact écologique finalement assez similaire des formats de publication : si on ne fait « pas de journal sans couper d'arbre, [...] on ne fait pas non plus de numérique sans creuser de mines » de terres rares, nécessaires à la production des microprocesseurs de nos smartphones et ordinateurs. « Un journal en ligne, surtout s'il ne propose que de l'écrit et des photos – sans vidéos, donc – peut être relativement sobre, mais il n'en est pas moins conditionné à [...] l'une des industries les plus polluantes au monde. »
Malgré tout, la rédaction défend sa préférence personnelle pour le papier, « moins dévastateur » et « qui n'a pas besoin de batterie pour être lu ». Et pourtant : cet article vantant le plaisir de la gazette, dont les pages se tournent avec les doigts, existe aussi en format audio lu par une journaliste de L'âge de faire... À écouter en exclusivité sur le web ! Décidément, rien n'est simple avec la presse du XXIe siècle.
26.11.2025 à 12:16
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La version de la police perd toute crédibilité face aux preuves révélées par Le Canard enchaîné . L'hebdomadaire satirique raconte les coulisses d'une récente séquence médiatique : le 14 novembre dernier, un policier tire sur un homme armé d'un couteau pour le neutraliser, alors qu'il menace les agents dans la gare Montparnasse, à Paris. Les médias relaient l'info sans plus d'élements, présentant l'affaire comme un fait divers presque banal. À un détail près : « dans la confusion, un (…)
- Société / Île-de-France, Justice, Police
La version de la police perd toute crédibilité face aux preuves révélées par Le Canard enchaîné . L'hebdomadaire satirique raconte les coulisses d'une récente séquence médiatique : le 14 novembre dernier, un policier tire sur un homme armé d'un couteau pour le neutraliser, alors qu'il menace les agents dans la gare Montparnasse, à Paris. Les médias relaient l'info sans plus d'élements, présentant l'affaire comme un fait divers presque banal. À un détail près : « dans la confusion, un passager prend une autre balle dans le pied. La faute à pas de chance ? Pas tout à fait », répond le palmipède.
Avec cette enquête, le journal indépendant complète le récit officiel en s'appuyant sur les déclarations de la victime collatérale, « Bertrand », qui témoigne anonymement. À partir de ses dires et des images de la caméra-piéton de l'agent tireur, on découvre que le suspect n'a menacé que sa propre vie, qu'il était déjà entouré d'une demi-douzaine de policiers au moment du tir, et que le mitrailleur « a raté sa cible à moins de 3 mètres… » Et lorsqu'on lit que les forces de l'ordre avaient été prévenues de l'arrivée du suspect une demi-heure à l'avance, l'histoire ressemble bien plus à une bavure qu'à de la légitime défense. Pas de quoi déstabiliser la police : elle reproche à Bertrand « d'avoir fait preuve d'imprudence en stationnant au milieu du champ de tir. »
26.11.2025 à 10:22
26.11.2025 à 09:16
26.11.2025 à 09:16
26.11.2025 à 09:16
26.11.2025 à 08:44
25.11.2025 à 12:59
C'est une petite révolution pour l'Union européenne. Ce mardi 25 novembre, la Cour de justice de l'UE basée à Luxembourg « a rendu un arrêt historique stipulant que la Pologne doit reconnaître les mariages homosexuels contractés à l'étranger », résume le média polonais OKO.press. Selon la Cour, les 27 États-membres doivent ainsi respecter la liberté de circulation dans l'UE et les droits acquis par les citoyens au sein cette Union, même dans les pays qui ne les reconnaissent pas. (…)
- Société / Polonais, Discriminations, Genre, Justice, Union européenne, Bonnes nouvelles !
C'est une petite révolution pour l'Union européenne. Ce mardi 25 novembre, la Cour de justice de l'UE basée à Luxembourg « a rendu un arrêt historique stipulant que la Pologne doit reconnaître les mariages homosexuels contractés à l'étranger », résume le média polonais OKO.press. Selon la Cour, les 27 États-membres doivent ainsi respecter la liberté de circulation dans l'UE et les droits acquis par les citoyens au sein cette Union, même dans les pays qui ne les reconnaissent pas.
L'article analyse en détails les répercussions d'une telle décision pour la Pologne. Pour le couple à l'origine de l'affaire, d'abord : après avoir contesté en 2018 le refus de l'administration de reconnaître leur mariage en Allemagne plusieurs années auparavant, un citoyen Polonais et un binational Polono-allemand « recevront ainsi un document officiel orné d'un aigle », identique à celui des autres mariés polonais.
Au-delà d'un changement administratif obligatoire a minima, OKO.press souligne les nombreux dilemmes que l'État polonais devra trancher, « tels que l'héritage » ou le droit d'assurer son conjoint. Le média espère cela incitera la classe politique à soutenir un projet de loi à venir pour autoriser l'union civile des personnes de même sexe. Car, quelle que soit leur décision, « je ne doute pas qu'après ce jugement, nous assisterons à une augmentation des mariages homosexuels célébrés à l'étranger », estime l'avocat du couple devant la CJUE, Paweł Knut.
25.11.2025 à 12:59
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25.11.2025 à 12:18
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25.11.2025 à 09:33
« Quand on parle du bio ça ricane. » Jeanne (le prénom a été anonymisé) est professeure dans un lycée agricole privé. Elle raconte à Splann ! l'ambiance générale pro agro-industrie dans l'établissement où elle enseigne. « Une élève cachait carrément que ses parents sont en agriculture bio et très actifs dans le réseau paysan ! » Pour comprendre ce dénigrement, le média indépendant breton s'est penché sur les fermes des lycées en Bretagne qui servent de support et de vitrine. De Fouesnant (…)
- Écologie / Bretagne, National, Agriculture, Biodiversité, Éducation
« Quand on parle du bio ça ricane. » Jeanne (le prénom a été anonymisé) est professeure dans un lycée agricole privé. Elle raconte à Splann ! l'ambiance générale pro agro-industrie dans l'établissement où elle enseigne. « Une élève cachait carrément que ses parents sont en agriculture bio et très actifs dans le réseau paysan ! » Pour comprendre ce dénigrement, le média indépendant breton s'est penché sur les fermes des lycées en Bretagne qui servent de support et de vitrine. De Fouesnant (Finistère) à Ploërmel (Morbihan), en passant par Pommerit (Côtes-d'Armor), les exploitations affichent la couleur : elles reposent toutes sur un système agricole intensif et conventionnel, de gros investissements et des volumes de production élevés.
Avec un tel tableau, difficile d'imaginer que l'agroécologie est inscrite dans le programme des lycées agricoles depuis 2014. Un plan, « Enseigner à produire autrement », avait alors été lancé par Stéphane Le Foll, alors ministre de l'Agriculture. Aujourd'hui, les établissements privés demeurent particulièrement à la traine, notamment dans la formation des enseignantes. « Il y a de grosses résistances de la profession à mettre en œuvre les dispositions que l'on préconise », déplore un ancien inspecteur de l'enseignement agricole. Or, le choix du modèle intensif n'est pas forcément rentable, rappelle Splann !. Sur 228 exploitations de lycées agricoles en France, seules 54 étaient à l'équilibre financier. Une seule exploitation bretonne en faisait partie.
25.11.2025 à 09:33
25.11.2025 à 09:33
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