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16.08.2025 à 08:52

L'avenir est-il assurable ?

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Prenons l'exemple de la pandémie de Covid-19 et de la récession économique qui en a résulté en raison des fermetures d'entreprises imposées par le gouvernement. Alors que de nombreuses entreprises auraient aimé disposer d'une assurance contre les pertes d'exploitation pour couvrir leurs pertes de revenus, aucun assureur privé n'aurait pu verser des indemnités à tous ses clients en même temps. Le secteur des assurances multirisques aux États-Unis a estimé qu'un seul mois de pertes d'exploitation dues à la pandémie était plus de dix fois supérieur aux sinistres gérés par le secteur sur une année entière, et que deux à trois mois seulement de ces pertes dépassaient l'excédent total du secteur (la différence entre l'actif et le passif et la valeur nette). Les risques systémiques mondiaux ne sont pas assurables parce qu'ils sont trop importants. La perspective de nombreuses et très grandes catastrophes naturelles au cours d'une même année pose un problème similaire.
Probabilité et corrélation
Intuitivement, il est absurde d'assurer quelque chose dont la probabilité est de 100 % : la prime versée par le client devrait couvrir la totalité du coût du sinistre (en plus du coût de l'activité de l'assureur), de sorte qu'il n'y aurait aucun avantage économique à transférer le risque. Mais la limite supérieure de l'assurabilité se situe généralement bien en deçà de 100 %. Même les risques ayant une probabilité annuelle de 10 ou 5 % ne sont souvent pas rentables à assurer - l'assureur doit payer si souvent que la prime requise est très élevée - et les risques les plus couramment assurés ont une probabilité annuelle plus proche de 1 %. Pour les risques plus fréquents, il est généralement plus économique pour les propriétaires d'actifs d'investir dans des mesures de réduction des risques qui rendent la perte moins probable, soit en réduisant l'exposition au risque (par exemple, en s'éloignant des zones à haut risque d'incendie de forêt), soit en réduisant la vulnérabilité (par exemple, en renforçant les actifs pour qu'ils résistent aux incendies de forêt).

16.08.2025 à 08:41

Is the future insurable?

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Consider the Covid-19 pandemic and the resulting economic downturn from government-mandated business closures. While many firms would have loved to have business interruption insurance to cover their revenue losses, no private insurer could have paid claims to all of its clients simultaneously. The P&C industry in the United States estimated that just one month of business interruption losses from the pandemic was more than 10 times larger than the claims handled by the industry over an entire year, and that just two to three months of such losses exceeded the total industry surplus (the difference between assets and liabilities and net worth). Globally systemic risks are not insurable because they are too big. The prospect of numerous, very large natural disasters in the same year poses a similar problem.
Probability and correlation
Intuitively, it makes no sense to insure something that has a 100% probability—the premium from the customer would have to cover the entire cost of the loss (in addition to the insurer's cost of doing business), so there would be no economic benefit to risk transfer. But the upper limit of insurability tends to be far below 100%. Even risks at an annual probability of 10% or 5% are often not cost-effective to insure—the insurer has to pay so frequently that the required premium is very high—and the most commonly insured risks have an annual probability closer to 1%. For risks that are more frequent, it is usually more economical for asset owners to invest in risk reduction measures that make the loss less likely to occur, either by reducing exposure to the risk (e.g., moving away from areas with high wildfire risk) or by reducing vulnerability (e.g., strengthening assets to withstand wildfire).

14.08.2025 à 12:30

« Vous êtes tous racistes » : la colère antiraciste au sein du mouvement écologiste | Nicolas Celnik et Paul Lemaire

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Les mouvements antiracistes et décoloniaux ont exprimé leur déception avec colère au festival Les Résistantes. Les collectifs écologistes doivent se « déblanchiser », au risque de ne jamais voir leur alliance se concrétiser.
Source: Reporterre
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Les mouvements antiracistes et décoloniaux ont exprimé leur déception avec colère au festival Les Résistantes. Les collectifs écologistes doivent se « déblanchiser », au risque de ne jamais voir leur alliance se concrétiser.
Source: Reporterre
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