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03.05.2024 à 16:50

Elections européennes 2024 : quand et avec quels candidats auront lieu les prochains débats télé et radio ?

Hugo Palacin

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Moments incontournables des campagnes électorales, les débats entre candidats aux élections européennes vont rythmer les prochaines semaines, jusqu’au scrutin du 9 juin. Public Sénat a ouvert le bal le jeudi 14 mars, avec un débat entre les principales têtes de liste organisé au Parlement européen. Depuis, les rendez-vous rassemblant les protagonistes de cette campagne électorale […]

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Texte intégral (2890 mots)
En 2019, une dizaine de débats télévisés avaient été organisés lors de la campagne des élections européennes en France
En 2019, une dizaine de débats télévisés avaient été organisés lors de la campagne des élections européennes en France

Moments incontournables des campagnes électorales, les débats entre candidats aux élections européennes vont rythmer les prochaines semaines, jusqu’au scrutin du 9 juin.

Public Sénat a ouvert le bal le jeudi 14 mars, avec un débat entre les principales têtes de liste organisé au Parlement européen. Depuis, les rendez-vous rassemblant les protagonistes de cette campagne électorale se succèdent à l’agenda.

Les grandes dates de débats à retenir :

  • Dimanche 5 mai : débat entre têtes de listes organisé par RTL, Le Figaro, M6, Paris Première et LCP.
  • Mardi 21 mai : débat entre têtes de listes organisé par LCI.
  • Jeudi 23 mai : débat européen entre les Spitzenkandidaten, organisé par le Parlement européen.
  • Lundi 27 mai : débat entre têtes de listes organisé par BFM TV.
  • Jeudi 30 mai : débat entre têtes de listes organisé par CNews et Europe 1.
  • Mardi 4 juin : débat entre têtes de listes organisé par France 2.

Succession de débats en mai

Les principales têtes de liste aux élections européennes en France se retrouveront à d’autres occasions dans le courant du mois de mai. Le prochain débat est prévu pour le dimanche 5 mai, coorganisé par RTL, Le Figaro, M6, Paris Première et LCP. Il sera diffusé en direct, de midi à 14 heures, sur RTL et Paris Première, à l’horaire habituel de l’émission politique “Le Grand Jury”, puis à partir de 18 heures sur LCP.

Pour la première fois, il réunira l’ensemble des principales têtes de liste, Jordan Bardella ayant fait l’impasse sur les précédents. Le chef de file du Rassemblement national retrouvera ainsi Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR) et Marion Maréchal (Reconquête).

Dans les derniers jours avant le scrutin, la campagne s’intensifiera et les débats devraient se multiplier. Quatre rendez-vous télévisés sont pour l’instant programmés, rassemblant les principales têtes de liste.

Les trois principales chaînes françaises d’information en continu seront de la partie. LCI devrait organiser son débat le mardi 21 mai, puis BFM TV le lundi 27 mai. Trois jours plus tard, le jeudi 30 mai, ce devrait être au tour de CNews et d’Europe 1, qui compteront quelques absents à gauche : Raphaël Glucksmann (PS) et Marie Toussaint (Les Ecologistes) ont d’ores et déjà indiqué qu’ils n’y participeraient pas, en raison du positionnement idéologique de la chaîne détenue par le groupe Bolloré.

Enfin, France 2 devrait clôturer la saison des débats le mardi 4 juin, quelques jours seulement avant que les Français ne soient appelés aux urnes le dimanche 9 juin (la veille pour les électeurs français de certains territoires d’outre-mer ou qui résident sur le continent américain).

Les Spitzenkandidaten débattront au moins deux fois

Si les débats télévisés se feront surtout à l’échelle de chaque pays, entre les têtes de liste nationales, certains événements réuniront, comme en 2019, les Spitzenkandidaten. Les chefs de file des principales familles politiques européennes ont débattu pour la première fois fin avril à Maastricht (Pays-Bas, lire plus bas).

Ils devraient se retrouver une deuxième fois le jeudi 23 mai pour un débat européen organisé par le Parlement européen en direct de l’hémicycle de Bruxelles. Une diffusion est prévue dans les 27 Etats membres, comme en 2019. Le nom de la chaîne française qui le retransmettra n’a pas encore été communiqué.

Parmi les principaux Spitzenkandidaten désignés par leur famille politique européenne respective, on pourrait ainsi retrouver Walter Baier (Parti de la gauche européenne), Bas Eickhout (Parti vert européen), Nicolas Schmit (Parti socialiste européen), Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Parti de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe / Renew Europe), Anders Vistisen (Identité et démocratie) et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (Parti populaire européen).

Grandes interviews et face-à-face

Outre les confrontations entre les principales têtes de listes, certains rendez-vous médiatiques seront réalisés avec un seul ou quelques candidats à la fois. France Inter ou BFM TV ont par exemple déjà expérimenté des confrontations entre deux têtes de liste aux élections européennes en France.

Tout au long de la campagne, les antennes du groupe Radio France consacreront au total près de 100 heures de programmes à ces élections européennes. A l’image de Raphaël Glucksmann et Jordan Bardella, les principales têtes de liste sont reçues dans la matinale de France Inter, comme elles l’ont été dans celle de France info, au cours d’une séquence intitulée “Demain l’Europe”.

Les candidats ont eu une heure pour détailler leur programme en direct. Un format inauguré le lundi 18 mars par François-Xavier Bellamy (LR). Jordan Bardella (RN) lui a succédé le vendredi 22 mars, puis Valérie Hayer (Renaissance) le lundi 25 mars, Raphaël Glucksmann (PS-PP) le vendredi 29 mars, Manon Aubry (LFI) le mercredi 3 avril, Marie Toussaint (Les Ecologistes) le vendredi 5 avril et Marion Maréchal (Reconquête) le jeudi 11 avril.

Un certain nombre de médias, qui ne souhaitent ou ne peuvent pas organiser de débats réunissant l’ensemble des principales têtes de liste, les recevront et les intervieweront une par une d’ici le 9 juin.

Les débats passés

Jeudi 14 mars, organisé par Public Sénat et le groupe de presse régionale Ebra, en direct du Parlement européen de Strasbourg, en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Thierry Mariani (RN) et Marion Maréchal (Reconquête).

Mercredi 27 mars, organisé par France info et ChangeNOW, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Aurore Lalucq (PS-PP), Clément Beaune (Renaissance), François-Xavier Bellamy, Mathilde Androuët (RN) et Nicolas Bay (Reconquête). Débat centré sur la thématique de la transition écologique et sociale.

Mercredi 10 avril, organisé par RFI et France 24, en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Fabrice Leggeri (RN) et Marion Maréchal (Reconquête).

Mardi 16 avril, organisé par le groupe local d’Angers du think tank “The Shift Project”, fondé par Jean-Marc Jancovici, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR) et Jean-Philippe Tanguy (RN). Débat centré autour de la question : “quel avenir pour le Pacte vert européen ?”

Lundi 29 avril, débat européen entre Spitzenkandidaten, organisé à Maastricht (Pays-Bas) par Studio Europa Maastricht et Politico, en présence de Walter Baier (Parti de la gauche européenne), Maylis Roßberg (Alliance libre européenne), Bas Eickhout (Parti vert européen), Nicolas Schmit (Parti socialiste européen), Valeriu Ghilețchi (Mouvement politique chrétien européen), Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Parti de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe / Renew Europe), Anders Vistisen (Identité et démocratie) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (Parti populaire européen).

Jeudi 2 mai, organisé à l’université de la Sorbonne en marge de la deuxième édition de l’Université de Libération, “Grand oral” des élections européennes en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Clément Beaune (Renaissance) et François-Xavier Bellamy (LR).

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03.05.2024 à 16:21

Elections européennes 2024 : à quelle participation s’attendre ?

Matthieu Quentin

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Dans la dernière enquête Eurobaromètre publiée le 17 avril, une grande majorité des citoyens des 27 Etats membres (71 %) déclarent qu’ils participeront probablement aux élections européennes de juin prochain. Un chiffre en hausse de dix points par rapport à l’étude similaire menée il y a cinq ans. Le chiffre cache toutefois de grandes disparités […]

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Texte intégral (2084 mots)

Dans la dernière enquête Eurobaromètre publiée le 17 avril, une grande majorité des citoyens des 27 Etats membres (71 %) déclarent qu’ils participeront probablement aux élections européennes de juin prochain. Un chiffre en hausse de dix points par rapport à l’étude similaire menée il y a cinq ans.

Le chiffre cache toutefois de grandes disparités d’un pays à l’autre. En France, le taux d’intention de participation (67 %) est légèrement inférieur à la moyenne européenne, mais en hausse de 6 points par rapport à 2019.

De fait, si 87 % des Danois déclarent qu’ils prendront probablement part au scrutin, seuls 50 % des Bulgares disent qu’ils en feront de même. Ce grand écart permet ainsi de distinguer trois blocs au sein de l’Union. Tout d’abord, les intentions de participation sont les plus élevées dans les pays du Nord. En effet, plus de 8 citoyens sur 10 au Danemark (87 %), aux Pays-Bas (86 %) et en Suède (81 %) déclarent qu’ils iront probablement voter en juin.

A l’inverse, quatre des cinq pays dans lesquels l’intention de participation est inférieure à 60 % sont des Etats situés en Europe centrale et de l’Est ayant rejoint l’UE depuis la vague d’élargissement de 2004. Il s’agit de la Bulgarie (50 %), de l’Estonie (52 %), de la Croatie (57 %) et de la République tchèque (58 %). Le Portugal est quant à lui le seul représentant de l’Europe de l’Ouest parmi les Etats enregistrant les plus faibles taux d’intention de participation (57 %).

Enfin, le groupe intermédiaire, compte tenu de sa proximité avec la moyenne de l’UE, est hétéroclite. Il est composé de pays fondateurs de l’Union tels que le Luxembourg (75 %), la Belgique (75 %) et l’Italie (70 %), ainsi que de plusieurs Etats les ayant rejoints par la suite, comme l’Espagne (70 %) et l’Autriche (70 %), et enfin des pays d’Europe centrale et orientale enregistrant des intentions de participation en très forte hausse par rapport à 2019 : la Roumanie (74 %, +18 points), la Pologne (70 %, +18 points) ou encore la Hongrie (70 %, +10 points).

Par ailleurs, c’est en Bulgarie que la plus forte baisse est enregistrée par rapport à 2019 (-7 points), tandis que la République tchèque est le pays connaissant la plus forte hausse des déclarations de participation, à savoir 28 points de plus qu’en 2019.

Qu’indiquent les autres sondages en France ?

L’Eurobaromètre n’est pas la seule enquête qui tente d’estimer la participation aux prochaines élections européennes. Depuis le mois d’avril, nous avons recensé 16 autres sondages, issus de notre agrégateur, cherchant à évaluer le taux de participation au scrutin du 9 juin en France. A la question de savoir s’ils iront voter aux élections européennes, seulement 45 % des Français répondent “oui” en moyenne.

Or, la méthodologie utilisée par l’Eurobaromètre sur la question de la participation est différente. En effet, la question posée dans cette enquête européenne est la suivante : “Si les prochaines élections européennes avaient lieu la semaine prochaine, quelle est la probabilité que vous votiez ? Utilisez une échelle de 1 à 10, où ‘1’ signifie ‘pas du tout probable’ et ‘10’ correspond à ‘très probable’ ”. Le taux d’intention de participation retenu est ainsi constitué des notes allant de 7 à 10, ce qui peut expliquer une surévaluation de la probabilité de vote des citoyens par rapport aux sondages qui posent une question binaire (“oui ou non ?”).

Des écarts marqués entre l’intention d’aller voter et la participation réelle

Ces déclarations d’intention sont toutefois à prendre avec précaution. En 2019 par exemple, la participation réelle le jour du scrutin européen était de 50,66 % dans l’ensemble des Etats membres, soit un écart de plus de dix points avec les sondages effectués trois mois auparavant. En France l’écart était similaire, avec une participation de 50,1 % contre 61 % d’intentions de vote à trois mois du scrutin.

Dans certains pays comme les Pays-Bas, seuls 42 % des citoyens se sont rendus aux urnes en 2019 alors que 84 % d’entre eux avaient déclaré qu’ils iraient probablement voter trois mois auparavant. A l’inverse, la participation réelle a été plus élevée que les déclarations d’intention de participation en Belgique et au Luxembourg (au sein desquels le vote est obligatoire, ce qui explique en partie l’écart “inversé”) mais aussi en Autriche (+ 8 points), en Espagne (+ 5 points), à Malte (+ 4 points) et à Chypre (+ 1 point).

Par ailleurs, les citoyens italiens, chypriotes et tchèques ont été les plus “fiables” dans la mesure où l’écart entre leurs intentions et leur participation réelle a été le plus faible : seulement 0,5 point en Italie, 1 point à Chypre et 1,3 point en République tchèque.

La lutte contre la pauvreté et la santé publique, priorités des Européens pour le scrutin de 2024

Par rapport au scrutin de 2019 pour lequel les citoyens européens ont déclaré que l’économie et la croissance, ainsi que la lutte contre le chômage des jeunes étaient les enjeux principaux du vote, leurs priorités ont sensiblement changé à quelques mois des élections de juin 2024.

En effet, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (33 %) et la santé publique (32 %) sont les deux enjeux cités en premier par les citoyens de l’UE. Juste derrière, on retrouve le soutien à l’économie qui reste un sujet important, ainsi que la défense et la sécurité de l’UE (31 %) qui fait un bond au classement des priorités des citoyens européens alors que cet enjeu était à la dixième place en 2019. En outre, la lutte contre le changement climatique perd une place, désormais au cinquième rang des enjeux cités. Elle demeure toutefois en première position auprès des jeunes de 15 à 24 ans (33 %), comme en 2019. Enfin, les questions relatives à l’immigration chutent au classement des priorités des citoyens de l’UE pour le scrutin de 2024, se positionnant seulement en septième position alors qu’il s’agissait de la troisième priorité des Européens en 2019.

En France, l’enjeu le plus cité en vue des élections européennes est la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (42 %), devant la lutte contre le changement climatique (37 %) et la santé publique (36 %).

Par ailleurs, deux traits marquants se dégagent à la lecture des résultats de l’Eurobaromètre. D’une part, cinq des neuf pays plébiscitant la défense et la sécurité de l’UE partagent au moins une frontière terrestre avec la Russie, dont le conflit contre l’Ukraine dure depuis plus de deux ans aux portes de l’Europe. D’autre part, la lutte contre le changement climatique est seulement citée en tant qu’enjeu principal du scrutin en Suède (58 %), alors que cette thématique était à la tête des priorités dans sept Etats membres à trois mois des élections en 2019.

Méthodologie de l’Eurobaromètre 

Pour établir son Eurobaromètre de printemps, le Parlement européen a interrogé 26 411 personnes âgées d’au moins 15 ans et issues des 27 Etats membres de l’UE entre le 7 février et le 3 mars dernier. Les services de l’institution précisent par ailleurs que les résultats relatifs à l’ensemble de l’Union européenne ont été pondérés pour tenir compte de la taille de la population de chaque pays.

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03.05.2024 à 16:06

Elections européennes 2024 : comment suivre le débat du 5 mai entre les principales têtes de liste ?

Arthur Olivier

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Les têtes de liste aux élections européennes en France se retrouveront ce dimanche 5 mai pour un nouveau débat télévisé. Coorganisé par RTL, Le Figaro, M6 et Paris Première, en partenariat avec La Chaîne parlementaire (LCP), il sera diffusé en direct, de midi à 14 heures, sur RTL et Paris Première, à l’horaire habituel de l’émission politique […]

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Texte intégral (1545 mots)
Sept têtes de liste débattront en direct sur RTL et Paris Première (de gauche à droite) : Valérie Hayer, Raphaël Glucksmann, Marion Maréchal, François-Xavier Bellamy, Manon Aubry, Jordan Bardella et Marie Toussaint
Sept têtes de liste débattront en direct sur RTL et Paris Première (de gauche à droite) : Valérie Hayer, Raphaël Glucksmann, Marion Maréchal, François-Xavier Bellamy, Manon Aubry, Jordan Bardella et Marie Toussaint

Les têtes de liste aux élections européennes en France se retrouveront ce dimanche 5 mai pour un nouveau débat télévisé. Coorganisé par RTL, Le Figaro, M6 et Paris Première, en partenariat avec La Chaîne parlementaire (LCP), il sera diffusé en direct, de midi à 14 heures, sur RTL et Paris Première, à l’horaire habituel de l’émission politique “Le Grand Jury”. Le débat sera ensuite rediffusé sur LCP à partir de 18 heures.

Une première avec Jordan Bardella

C’est la première fois que la tête de liste du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, participera à une telle confrontation. Lors de précédents débats organisés par Public Sénat, France info ou RFI et France 24, le patron du parti d’extrême droite s’était fait remplacer par d’autres élus du RN.

Cette fois-ci, il sera bien présent, aux côtés de 6 autres têtes de listes qui s’opposeront pendant deux heures. Débattront ainsi :

  • Manon Aubry, tête de liste La France insoumise (LFI)
  • Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement national (RN)
  • François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains (LR)
  • Raphaël Glucksmann, tête de liste Parti socialiste - Place publique (PS-PP)
  • Valérie Hayer, tête de liste Renaissance
  • Marion Maréchal, tête de liste Reconquête !
  • Marie Toussaint, tête de liste Les Ecologistes - EELV

A quelques semaines du scrutin européen, qui se tiendra le 9 juin en France, le débat s’articulera autour de quatre grands thèmes. Les candidats discuteront de “la guerre économique face à la Chine et aux Etats-Unis”, des enjeux de “la défense européenne”, d’immigration et du “défi écologique”, annonce RTL.

L’émission sera animée par Olivier Bost, chef du service politique de RTL, Pauline Buisson (M6), Anaïs Bouton (Paris Première), Myriam Encaoua (LCP), et Jim Jarrassé (Le Figaro).

Paris Première est une chaîne payante, appartenant au groupe M6 et disponible sur le canal 41 de la TNT. LCP est la chaîne télévisée parlementaire, diffusée sur le canal 13 de la TNT.

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03.05.2024 à 12:35

Elections européennes 2024 : qui sont les candidats de la liste Reconquête ?

Hugo Palacin

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Pour sa première participation aux élections européennes, Reconquête mise sur des visages connus. Le parti, fondé en 2021 par le polémiste d’extrême droite Eric Zemmour, a confié la tête de sa liste à Marion Maréchal. A 34 ans, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen et nièce de Marine Le Pen se lancera pour la première […]

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Texte intégral (3948 mots)
Guillaume Peltier (en haut à gauche), Sarah Knafo (en bas à gauche), Nicolas Bay (en haut à droite) et Jean Messiha (en bas à droite) figurent sur la liste de Reconquête, menée par Marion Maréchal (au centre)
Guillaume Peltier (en haut à gauche), Sarah Knafo (en bas à gauche), Nicolas Bay (en haut à droite) et Jean Messiha (en bas à droite) figurent sur la liste de Reconquête, menée par Marion Maréchal (au centre)

Pour sa première participation aux élections européennes, Reconquête mise sur des visages connus. Le parti, fondé en 2021 par le polémiste d’extrême droite Eric Zemmour, a confié la tête de sa liste à Marion Maréchal.

A 34 ans, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen et nièce de Marine Le Pen se lancera pour la première fois dans la bataille des européennes. Elle tentera de retrouver des fonctions d’élue, elle qui a par le passé été députée du Vaucluse (2012-2017) et conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (2015-2017), avant de se mettre temporairement en retrait de la vie politique.

Guillaume Peltier, Sarah Knafo et Nicolas Bay bien placés

Derrière elle sur la liste de Reconquête, on retrouve deux vice-présidents exécutifs du parti nationaliste. Guillaume Peltier, ancien député du Loir-et-Cher (2017-2022), figure en 2e position. Il a par ailleurs été vice-président des Républicains, avant de rallier Eric Zemmour pour sa campagne présidentielle de 2022.

Nicolas Bay figure au 4e rang. Elu en 2019 au Parlement européen sur la liste du Rassemblement national, il a lui aussi quitté sa famille politique d’origine pour rallier Reconquête en 2022. Après avoir siégé parmi les non-inscrits à Strasbourg, il a récemment rejoint le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE) au sein du Parlement européen. Il est le seul et premier eurodéputé français à siéger dans ce groupe.

Entre eux, en 3e place, on retrouve la compagne et conseillère politique d’Eric Zemmour, Sarah Knafo. A 31 ans, c’est la première fois qu’elle candidate à un scrutin.

Figures identitaires et nationalistes

La 5e position de la liste revient à Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur, parti allié à Reconquête pour les élections européennes. Derrière elle, en 6e place, on retrouve une autre figure du parti d’Eric Zemmour : Stanislas Rigault. Agé de 24 ans, il préside “Génération Z”, le mouvement de jeunesse de Reconquête.

L’ancien haut-fonctionnaire Jean Messiha, polémiste d’extrême droite habitué des plateaux de télévision du groupe Bolloré, hérite quant à lui du 8e rang. Suivent trois conseillers régionaux : Sophie Grech (9e) et Philippe Vardon (10e), élus en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, puis Eve Froger (11e), élue en Normandie.

Damien Rieu, cofondateur du mouvement d’ultra-droite Génération identitaire, est le dernier de ces 12 premiers candidats dévoilés par Reconquête. Le reste de la liste devrait être annoncé dans les prochains jours.

La liste des candidats de Reconquête

En gras figurent les eurodéputés sortants.

CandidatÂgeProfession/EngagementDépartement
1Marion Maréchal34Vice-présidente exécutive de Reconquête, ancienne députée du Vaucluse (2012-2017)-
2Guillaume Peltier47Vice-président exécutif de Reconquête, ancien député du Loir-et-Cher (2017-2022)-
3Sarah Knafo31Conseillère politique d’Eric Zemmour, auditrice à la Cour des comptes-
4Nicolas Bay46Député européen depuis 2014, vice-président exécutif de Reconquête-
5Laurence Trochu50Présidente du Mouvement conservateurYvelines (78)
6Stanislas Rigault24Président de Génération Z-
7Agnès Marion46Cheffe de cabinet de Marion MaréchalRhône (69)
8Jean Messiha53Haut-fonctionnaire, polémiste-
9Sophie Grech-Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, conseillère municipale de MarseilleBouches-du-Rhône (13)
10Philippe Vardon43Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, conseiller municipal de NiceAlpes-Maritimes (06)
11Eve Froger27Conseillère régionale de Normandie, conseillère municipale du Grand-Quevilly, assistante parlementaire de Nicolas Bay au Parlement européenSeine-Maritime (76)
12Damien Rieu34Cofondateur de Génération identitaire-
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03.05.2024 à 12:34

La Commission européenne épingle 20 compagnies aériennes, dont Air France, pour “greenwashing”

Aurélia Froloff

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“Sans les nommer, la Commission et les autorités de l’Union européenne chargées de la protection des consommateurs ont envoyé des lettres à 20 compagnies [aériennes] pour les inviter à mettre leurs pratiques en conformité avec la législation de l’UE dans un délai de trente jours”, indiquent Les Echos. L’exécutif européen et le réseau de coopération […]

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Texte intégral (1469 mots)
Air France (ci-dessus photo de leur Airbus A318) fait partie des 20 compagnies accusées par la Commission Européennes d'"actions ou omissions trompeuses" de greenwashing. -Crédits : Luc Verkuringen / Flickr CC BY-ND 2.0 Deed
Air France fait partie des 20 compagnies accusées par la Commission européenne -Crédits : Luc Verkuringen / Flickr CC BY-ND 2.0 Deed

Sans les nommer, la Commission et les autorités de l’Union européenne chargées de la protection des consommateurs ont envoyé des lettres à 20 compagnies [aériennes] pour les inviter à mettre leurs pratiques en conformité avec la législation de l’UE dans un délai de trente jours”, indiquent Les Echos.

L’exécutif européen et le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) pointent notamment du doigt “les allégations de compagnies aériennes selon lesquelles les émissions de CO2 causées par un vol pouvaient être compensées par des projets climatiques ou par l’utilisation de carburants durables”, rapporte la RTBF.

Les compagnies, dont Brussels Airlines et Air France, devront corriger ou étayer scientifiquement des affirmations qui pourraient constituer du greenwashing et tromper le consommateur”, ajoute le média belge.

Des pratiques trompeuses

Les compagnies aériennes sont accusées d’avoir floué “les consommateurs sur les potentielles compensations des émissions de CO2″, expliquent Les Echos.

Certaines compagnies proposent une calculatrice qui permet de chiffrer les émissions de CO2 d’un vol ou encore un comparateur du bilan carbone des vols”, poursuit Reporterre. D’autres proposent “le paiement de redevances supplémentaires - s’ajoutant au prix du billet - pour compenser le bilan carbone d’un vol”, ajoute BFM TV.

La Commission européenne voit ces pratiques “comme des actions ou omissions trompeuses, interdites” par la directive relative aux pratiques commerciales déloyales [Reporterre]. Un avis partagé par le CPC, qui estime que les allégations des compagnies ne se basent pas sur des “preuves scientifiques solides”, souligne Dutch News.

Les 20 compagnies aériennes concernées sont invitées’ à se mettre en conformité avec la législation, dans les 30 jours”, explique la RTBF. Ce qui implique “soit [de] mettre un terme au greenwashing, soit [de] détailler les allégations avec les preuves et nuances nécessaires”, précise le média francophone.

Une plainte déposée en juin 2023

À l’origine, l’alerte avait été lancée en juin 2023 par le Bureau européen des consommateurs (BEUC), avec plusieurs organisations [de protection des consommateurs]”, rappelle la RTBF.

La plainte originale visait 17 compagnies : “KLM, ainsi qu’Air Baltic, Air Dolomiti, Air France, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings, Finnair, Lufthansa, Norwegian, Ryanair, SAS, Swiss, TAP, Volotea, Vueling et Wizz Air”, liste Dutch News. “Elle a été suivie par les autorités européennes, qui ont ajouté trois autres compagnies au dossier” [RTBF].

La Commission, de son côté, a indiqué qu’après réception des réponses des compagnies sommées de s’expliquer, elle réunirait celles-ci autour d’une même table avec les organisations de consommateurs pour discuter des solutions proposées”, fait savoir BFM TV.

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03.05.2024 à 09:55

Mai 2024 : où fêter le mois de l’Europe ?

Aurélia Froloff

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Célébrée le 9 mai dans tous les États membres, la Journée de l’Europe commémore la déclaration Schuman de 1950, un événement historique considéré comme l’acte fondateur de l’Union européenne. Pour cette nouvelle édition du joli mois de l’Europe, Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Chambéry, Vire ou encore Bourg-en-Bresse ont préparé diverses festivités pour cette journée spéciale, ainsi […]

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Texte intégral (3270 mots)

Célébrée le 9 mai dans tous les États membres, la Journée de l’Europe commémore la déclaration Schuman de 1950, un événement historique considéré comme l’acte fondateur de l’Union européenne. Pour cette nouvelle édition du joli mois de l’Europe, Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Chambéry, Vire ou encore Bourg-en-Bresse ont préparé diverses festivités pour cette journée spéciale, ainsi que tout au long du mois de mai. Cette édition 2024 revêt une importance particulière, ayant lieu à exactement un mois des élections européennes. Du 6 au 9 juin les citoyens européens éliront leurs 720 représentants au Parlement européen. Découvrez les nombreux événements organisés à cette occasion.

Le Joli mois de l’Europe

Piloté par L’Europe s’engage en France et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), le Joli mois de l’Europe met à l’honneur l’Union européenne et les milliers de projets qu’elle porte chaque année. Cette année encore, un grand nombre de villes françaises y participent  en organisant des concerts, des visites, des concours et des apéritifs autour de la thématique de l’Europe qui viendront ponctuer le mois de mai. La ville de Strasbourg, siège du Parlement européen, proposera ainsi dès le 3 mai de nombreux rendez-vous à l’occasion de sa 10e édition de la Fête de l’Europe. Le lancement des festivités se fera le week-end du 4 et 5 mai au Lieu d’Europe. Les participants pourront venir s’informer sur l’Europe et assister à des animations gratuites, conférences, concerts et expositions jusqu’au 31 mai. Découvrez le programme complet à Strasbourg.

Vous souhaitez organiser un événement dans le cadre du Joli mois de l’Europe ? Consultez le site pour vous inscrire et organisez des événements dans toute la France !

Le 4 mai sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris

Le 4 mai prochain, venez assister à la Journée de l’Europe sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, organisée par la Ville de Paris, en partenariat avec la Représentation de la Commission européenne et le Bureau de liaison du Parlement européen en France. L’occasion de venir échanger avec les institutions et associations européennes, de rencontrer l’équipe de Toute l’Europe, mais aussi d’assister à des concerts et de vous ravitailler avec des food trucks portugais, italien et belge !

De 9h45 à 18h, rendez-vous dans le village des associations et des institutions où vous pourrez retrouver de nombreux acteurs institutionnels français et européens ainsi que plus de 25 associations à vocation européenne. Et tout au long de la journée, vous pourrez assister aux différentes table-rondes centrées sur l’Europe :

Tables rondes :

  • 10h à 11h45 : table ronde n°1 ” Les carrières de l’Europe”, modérée par Christophe Préault, directeur de Toute l’Europe, et Alexandra Lesur, rédactrice en chef. Venez vous informer sur les carrières de l’Europe en présence des représentants des institutions européennes et françaises.

Intervenants : Valérie Drezet-Humez, Cheffe de la Représentation en France de la Commission européenne, Isabelle Coustet, Cheffe du bureau du Parlement européen en France, Emmanuel Puisais-Jauvin, Secrétaire général des affaires européennes (SGAE) et conseiller Europe du Premier ministre, Samuel Brossard, Responsable du pôle politique de cohésion européenne de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), Christophe Lefèvre, Membre du bureau Marché Intérieur du Comité économique et social européen (CESE), Christophe Alix, Responsable presse et communication du Groupe Banque européenne d’investissement (BEI) en France, Nelly Fesseau, Directrice de l’Agence Erasmus+ France/Education & Formation et Laurence Elert, Formatrice pôle préparation aux concours européens à l’INSP (Institut national du service public)).

Entrée libre, mais il est préférable de s’inscrire sur Eventbrite en amont.

  • 12h à 13h45 : table ronde n°2 “L’Europe de la proximité, comment les financements européens irriguent le territoire” - Vous êtes porteur de projet et vous souhaitez vous informer sur les programmes et possibilités de financements européens? Assistez à cette table-ronde, modérée par Arthur Olivier et Valentin Ledroit, membres de la rédaction de Toute l’Europe, en présence des responsables des différents programmes.

Intervenants : Véronique Avril (Direction des finances et des achats à la Ville de Paris), Nelly Fesseau, (Directrice de l’Agence Erasmus+ France/Education & Formation), Christine Maretheu (Responsable du point de contact national au CIDEM), Christophe Alix (Responsable presse et communication du Groupe Banque européenne d’investissement (BEI) en France), Samuel Brossard (Responsable du pôle politique de cohésion européenne de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)) et avec les témoignages de bénéficiaires

Entrée libre, mais il est préférable de s’inscrire sur Eventbrite en amont.

  • 14h à 15h30 : table ronde n°3 “Culture & Sciences européennes” - modération Caroline de Camaret, cheffe du service Europe de France 24 et Alexandre Poussart, journaliste politique chez Public Sénat.

Intervenants : Michel Tognini (Astronaute ESA, 19 jours de vol dans l’espace sur trois missions), KOKOPELLO (né Antoine Angé, Bédéiste, auteur de “La Tour de Babel”), Julia Sedefdjian (Plus jeune cheffe étoilée de France pour le restaurant parisien Baieta).

  • 16h à 17h30 : table ronde n°4 “Le sport fait bouger les Européens” - modération Caroline de Camaret, cheffe du service Europe de France 24.

Intervenants: Ryadh Sallem (Quintuple paralympien, triple champion d’Europe en basket fauteuil, porteur de la flamme olympique pour les Jeux de Paris), Alexis Hanquinquant (Triathlète handisport. Médaille d’or aux Jeux paralympiques de 2020), Laura Georges (Ancienne footballeuse internationale, secrétaire générale de la Fédération française de football), Sarah Daninthe (Escrimeuse, médaillée de bronze en équipe en 2004 et championne du monde en équipe en 2005 et 2008).

A partir de 18h, aura lieu la remise du Label Paris Europe 2024 en présence d’Arnaud Ngatcha, Adjoint à la Mairie de Paris en charge de l’Europe, des relations internationales et de la francophonie et des 14 lauréats.

Enfin, la journée se terminera par trois concerts organisés par Europavox, à partir de 19h :

  • 19h : Le groupe ukrainien Love’n’Joy
  • 20h15 : la chanteuse et pianiste croate Sara Ester Gredelj et la batteuse slovène Nina Korošak Serčič du groupe freekind
  • 21h30 : le groupe français Pépite

Lien vers le site de la mairie de Paris : fêtez la journée de l’Europe

La mairie du 11e (Paris) fête aussi l’Europe

La mairie du 11e arrondissement a également prévu de fêter l’Europe le samedi 4 mai avec des discussions autour des enjeux européens, des expositions et des performances musicales. Les participants pourront déambuler dans le village associatif de 14h à 17h où seront présents Les Jeunes Européens – Paris, Europoésie, Le Conseil des Seniors, Agir Ensemble contre la Peine de Mort et CliMates.

Le programme complet est à retrouver ici

Ailleurs en France…

Journée de l’Europe à Aix-en-Provence, vendredi 3 mai

Le lancement du Mois de l’Europe et de la deuxième édition de l’Europ’en Truck à Aix-en-Provence aura lieu le vendredi 3 mai de 18h à 22h au parc Rambot, entrée cours des Arts et Métiers. Au programme :

  • Des animations européennes pour tous les âges organisées par le CBE Sud Luberon - EUROPE DIRECT Provence Alpes Méditerranée.
  • Un Café de l’Europe présenté par le Bureau de liaison du Parlement européen à Marseille.
  • Un concert de 19h à 21h30 avec Karpatt (FR) et Che Sudaka (ES).
  • En collaboration avec l’association “Ki fait ça”, qui œuvre au développement et au soutien des acteurs de la culture urbaine, notamment la musique et l’art visuel.
  • Le tout sera accompagné d’un rendez-vous gastronomique repensé cette année avec la participation de 12 food trucks européens.

Lien vers le programme détaillé

Bordeaux célèbre la Fête de l’Europe du 3 au 30 mai

Du 3 au 30 mai, Bordelais et Bordelaises pourront assister à des animations, débats, promenades ou encore événements sportifs en lien avec l’Europe. À l’occasion du 50e anniversaire de la Révolution des Œillets, la ville met à l’honneur le Portugal lors de cette édition 2024, Au programme :  promenade de la liberté, un ciné-débat sur le film “Capitaines d’avril” et le documentaire “Lettres à un dictateur” ou encore une conférence internationale sur le thème « Journalisme et Démocratie : le cas du 25 avril 1974 au Portugal ».

Retrouvez le programme dans son intégralité et comment vous inscrire aux différents évènements

Chambéry met l’Europe à l’honneur du 3 au 26 mai

La ville de Chambéry, en Auvergne-Rhône-Alpes, propose divers événements pour célébrer le Joli mois de l’Europe : animation jeunesse, cinéma en plein air, gastronomie, expositions, visites et promenade européenne. Rendez-vous le 3 mai pour une promenade en partenariat avec l’Europe direct Isère Savoie de 12h à 13h dans les rues de Chambéry pour voir les monuments en lien avec l’Europe et comprendre comment les financements européens aident les infrastructures de la ville. Un temps d’échange intitulé “Blabla du globe” aura lieu le 21 mai à la Place de la Gare de 19h à 21h où internationaux et locaux de Chambéry auront l’occasion de faire connaissance en pratiquant une langue étrangère autour d’un apéritif. Le 23 mai, au Boulevard de la colonne et à la place de la Fontaine des Éléphant, de 17h à 23h, aura lieu une soirée festive sur le thème de l’Espagne avec un concert de flamenco, de nombreux foodtrucks et le visionnage du film mythique sur la mobilité Erasmus “L’Auberge espagnole”.

Retrouvez le programme dans son intégralité et comment vous inscrire aux différents événements proposés.

“Faites l’Europe à Bourg-en-Bresse”, le 7 mai

C’est le 7 mai qu’a choisi la ville de Bourg-en-Bresse pour fêter l’Europe. Au programme : différents ateliers, une balade et un apéritif de dégustation européenne, l’entrée est gratuite et ouverte à tous. Sur la place de l’Hôtel de Ville, vous pourrez retrouver un village européen avec la découverte des institutions européennes, un jardin de drapeaux, une dégustation de spécialités européennes et des ateliers ludiques. A 17h30 sera organisée une balade européenne comprenant une découverte de la ville sous forme de jeux de piste. Enfin, rendez-vous à la brasserie Le Scarron à partir de 18h30 pour un apéritif des langues où vous pourrez goûter, écouter, danser, rencontrer et célébrer l’Europe avec une consommation qui vous sera offerte par la Ville.

Fête à la salle Polinière, à Vire le 29 mai

A Vire, c’est le 29 mai qu’on fête l’Europe. De 14h à 17h, un voyage au cœur de l’Europe sera proposé avec des animations pour tous les âges. Trois débats rythmeront l’après-midi autour des thèmes de la jeunesse, du respect de l’environnement et de la lutte contre les discriminations.

De 18h30 à 20h aura lieu un Euro-BINGO gratuit avec des produits locaux à gagner, suivi d’un pot de clôture.

Le Joli mois de l’Europe dans le Périgord, le 29 mai

Le Périgord fêtera l’Europe le mercredi 29 mai avec de nombreux événements organisés pour valoriser les projets financés par les fonds européens FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural).

Lien pour s’inscrire à une ou plusieurs visites.

Rendez-vous sur l’agenda numérique du Joli mois de l’Europe pour trouver les événements organisés dans votre région !

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03.05.2024 à 09:31

Emplois, concours, stages : comment faire carrière dans les institutions européennes ?

Valentin Ledroit

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En 2024, la Commission européenne dénombre un peu plus de 32 400 employés. Pour autant, tous ne sont pas des “fonctionnaires”. Près d’un quart bénéficie d’un statut de contractuel quand d’autres sont employés de manière temporaire. Sans compter de nombreux stagiaires… A l’image de l’exécutif européen, il existe de nombreuses opportunités pour travailler au sein […]

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Texte intégral (3030 mots)
Entre le Conseil de l'UE (à gauche) et la Commission européenne (à droite), le quartier européen de Bruxelles regorge d’opportunités professionnelles
Entre le Conseil de l’UE (à gauche) et la Commission européenne (à droite), le quartier européen de Bruxelles regorge d’opportunités professionnelles - FrankyDeMeyer / iStock

En 2024, la Commission européenne dénombre un peu plus de 32 400 employés. Pour autant, tous ne sont pas des “fonctionnaires”. Près d’un quart bénéficie d’un statut de contractuel quand d’autres sont employés de manière temporaire. Sans compter de nombreux stagiaires…

A l’image de l’exécutif européen, il existe de nombreuses opportunités pour travailler au sein des institutions européennes. 

Le concours : vers le statut de fonctionnaire européen

Le personnel permanent (“fonctionnaire européen”) constitue l’essentiel des effectifs des institutions, organes et agences. Toutefois, ce statut n’est pas uniforme. Il en existe ainsi trois catégories :

  • Les administrateurs (AD) travaillent dans plusieurs secteurs (justice, droit, finance, etc.). Ils élaborent les politiques et les actes législatifs, mènent les travaux d’analyse et de conseil ou prennent part aux négociations internationales. 
  • Les assistants (AST) exercent généralement un rôle exécutif ou technique, en soutien dans divers domaines comme la finance, l’administration, la recherche ou la mise en œuvre des politiques.
  • Les secrétaires/commis (AST/SC) occupent principalement des fonctions d’appui administratif et technique.

Devenir fonctionnaire de l’une des institutions de l’UE implique de passer par les concours européens. Une fois obtenus, ils permettent d’obtenir un contrat à durée illimitée. Ces examens sont mis en place par l’Office européen de sélection du personnel (EPSO). Pour chaque concours, un avis est publié au Journal officiel de l’UE.

Quelle procédure pour le concours ?

En 2023, la procédure du concours EPSO a été révisée. Cette nouvelle méthode met “davantage l’accent sur les qualifications des candidats et sur une série d’épreuves écrites, qui se dérouleront toutes en une seule session”, précise le site de l’Office européen. Autre nouveauté : toutes les épreuves s’effectuent désormais à distance.

Après inscription au concours, les candidats sont amenés à passer trois épreuves :

  • Une épreuve de raisonnement verbal, numérique et abstrait. Pour ce questionnaire à choix multiple, il est désormais juste nécessaire d’obtenir une note minimale.
  • Un questionnaire à choix multiple lié au domaine de compétence (pour les épreuves spécialisées) ou un test de connaissance sur l’Union européenne (pour les généralistes).
  • Une épreuve écrite, généralement une étude de cas pour évaluer les compétences rédactionnelles du candidat.

A l’issue de ces trois étapes, le jury établit une liste de réserve des candidats ayant réussi l’examen. Chaque institution (ou agence et organe) de l’UE peut alors chercher des candidats dans cette liste lorsqu’elle souhaite procéder à un recrutement. Un entretien d’embauche est organisé à l’issue duquel le candidat peut donc devenir un “permanent” de l’organisation.

Pour vous aider à préparer un concours, consultez la foire aux questions (FAQ) du site d’EPSO. Le site propose également un test en ligne en 21 questions.

Généralistes et spécialistes

Il existe deux principaux types de concours.

Le premier est dit “généraliste” et concerne des personnes diplômées de l’enseignement supérieur ne visant pas des postes spécifiques. Autrement dit, le candidat peut être affecté à un service traitant de n’importe quel domaine d’activité de l’UE.

Le second est spécialisé. Le candidat vise ici un domaine précis (finance, droit, science) dans lequel il bénéficie déjà d’une première expérience professionnelle.

Le processus de recrutement sur concours en un clin d'oeil
Le processus de recrutement sur concours en un clin d’œil - Source : EPSO / Réalisation : Toute l’Europe

Pour prendre part à ces concours, le candidat doit respecter certains critères d’admissibilité. Il doit notamment :

  • Etre citoyen de l’Union européenne et disposer de tous ses droits ;
  • Parler au minimum deux langues officielles de l’UE ;
  • Satisfaire aux exigences en termes de diplôme et/ou de formation.

Des conditions spécifiques peuvent également s’appliquer en fonction du concours.

Fonctionnaires et grades

Lorsqu’un candidat réussit un concours EPSO et devient fonctionnaire, il se voit attribuer un grade. Celui-ci varie en fonction de la catégorie d’emploi.

Ainsi, un administrateur est généralement recruté au grade AD 5. Ces grades montent jusqu’à AD 15 et AD 16 réservés aux directeurs généraux.

La carrière d’assistant couvre les grades AST 1 à AST 11. Ils sont généralement recrutés aux grades AST 1, AST 2 ou AST 3.

Enfin, un secrétaire commis est la plupart du temps recruté au niveau AST/SC 1 ou AST/SC 2. Le grade peut monter jusqu’à AST/SC 6.

Les agents contractuels

Les institutions de l’UE emploient également des personnes pour des missions à durée déterminée. Ces agents, appelés contractuels, sont recrutés de deux manières : via la procédure CAST permanente ou une procédure ad hoc.

La procédure CAST permanente

CAST désigne la procédure classique de recrutement des contractuels. Ces derniers sont généralement recrutés pour renforcer les capacités d’une unité. La mention “permanente” signifie qu’il n’y a pas de période pour candidater.

Pour pouvoir bénéficier de ce statut, le candidat s’inscrit sur la plateforme EPSO en renseignant des informations sur son parcours notamment. En cas de besoin, les institutions de l’UE (mais aussi les agences et les organes) peuvent consulter cette base de données et sélectionner un nombre limité de candidats correspondant à leurs exigences.

Les personnes présélectionnées sont amenées à passer une série de tests à choix multiples, toujours à distance. Une fois cette première étape franchie, les candidats sont invités pour un entretien et/ou une nouvelle évaluation.

Au terme de ce processus, ils peuvent se voir proposer une offre d’emploi à durée déterminée. Généralement, les contrats se font sur une base de 6 à 12 mois renouvelable. Ils ne peuvent toutefois pas excéder une période totale de 6 ans.

La procédure ad hoc

Lorsque le besoin s’en fait sentir, les institutions, organes ou agences de l’UE peuvent également faire appel à des agents contractuels selon une procédure ad hoc. Chacun décide alors des procédures de recrutement.

Principale différence par rapport à la procédure CAST permanente, une date limite de candidature est fixée pour chaque offre.

Les institutions peuvent également engager des agents dits temporaires. Ces derniers sont généralement recrutés pour remplacer des fonctionnaires ou combler des besoins supplémentaires, de manière temporaire.

Les experts nationaux détachés

Être agent titulaire de l’administration française tout en travaillant au sein des institutions européennes est également possible. C’est la position qu’occupent les experts nationaux détachés.

Issues des trois fonctions publiques, ces derniers sont mis à disposition par leur administration d’origine auprès des institutions ou des agences de l’UE pour une durée de 6 mois à 4 ans.

Pour bénéficier de ce statut, l’agent doit être titulaire ou CDI de l’administration publique française et doit maîtriser une autre langue de l’UE, en dehors du français. Il rédige ensuite un CV au format Europass ainsi qu’une lettre de motivation à l’attention du chef d’unité précisé sur la fiche de poste. Le lien est ensuite assuré par la représentation permanente de la France auprès de l’UE, basée à Bruxelles.

D’autres voies d’accès aux institutions européennes

Si les parcours présentés ci-dessus sont les plus courants, d’autres sont toutefois possibles.

Ainsi, il arrive que les institutions, organes ou agences de l’UE fassent appel à des intérimaires. Ce recours est toutefois limité à certaines fonctions, principalement manuelles et techniques. Il est conseillé de se rapprocher des agences intérimaires à Bruxelles.

Certains exercent également au sein des institutions en qualité d’indépendants. Si la plupart des interprètes et traducteurs sont ainsi recrutés sur concours, il arrive que certains soient ponctuellement appelés en renfort.

Enfin, pas besoin de concours ni de procédure formelle pour occuper certaines fonctions politiques au Parlement européen. Ainsi, les assistants parlementaires ou les conseillers au sein des groupes politiques ne sont pas soumis à un tel processus de recrutement. Leurs employeurs (eurodéputé, groupe) définissent leurs propres méthodes.

Des stages pour débuter

Le stage est souvent un bon tremplin vers l’emploi. Selon une enquête Eurobaromètre publiée en avril 2023, 76 % des jeunes Européens étaient d’accord pour dire qu’ils avaient appris des choses utiles sur le plan professionnel au cours de leur stage.

Les institutions européennes proposent de nombreuses opportunités. Là encore, le processus reste bien encadré.

La Commission européenne propose par exemple ses stages Blue book (livre bleu), d’une durée de cinq mois et rémunérés. Ces derniers débutent le 1er mars ou le 1er octobre de chaque année. Deux impératifs : être titulaire d’un diplôme sanctionnant trois ans d’études et surtout s’y prendre bien en amont.

Le Parlement européen propose un processus équivalent, le stage Schuman. Pareil pour le Conseil de l’UE, même si le nombre de places disponibles est plus limité. Les autres institutions, organes et agences de l’UE proposent par ailleurs des stages aux conditions similaires.

  • Consultez le site dédié de la Commission européenne.
  • Consultez le site du Parlement européen.
  • Consultez le site du Conseil de l’UE.

La Commission européenne propose également des stages dits “atypiques”, similaires aux Blue book. Seule différence, l’absence de rémunération.

Le Parlement européen offre aussi d’autres opportunités. Il est possible d’effectuer un stage auprès d’un député européen ou d’un groupe politique. Là encore, ce sont les eurodéputés ou les groupes qui fixent les modalités de candidature, de recrutement et de rémunération.

A l’image des experts nationaux détachés, les agents des administrations publiques peuvent effectuer des stages intitulés “Experts nationaux en formation professionnelle” (ENFD). D’une durée de 3 à 5 mois, ils offrent la possibilité à ces fonctionnaires de découvrir le fonctionnement des services de la Commission européenne.

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02.05.2024 à 17:54

[Quiz] Connaissez-vous… les groupes politiques dans lesquels siègent les eurodéputés français ?

Hugo Palacin

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La mandature 2019-2024 du Parlement européen arrive à son terme. Après les élections européennes du 9 juin, un nouveau contingent d’eurodéputés français viendra prendre place sur les bancs de l’hémicycle strasbourgeois. Ils seront 81, contre 79 lors de la législature qui va bientôt s’achever. Parmi les 79 députés européens qui représentaient la France depuis 2019, […]

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Texte intégral (1441 mots)

La mandature 2019-2024 du Parlement européen arrive à son terme. Après les élections européennes du 9 juin, un nouveau contingent d’eurodéputés français viendra prendre place sur les bancs de l’hémicycle strasbourgeois. Ils seront 81, contre 79 lors de la législature qui va bientôt s’achever.

Parmi les 79 députés européens qui représentaient la France depuis 2019, certains sont des visages connus du paysage politique français : têtes de liste, anciens ministres, responsables de partis politiques… La grande majorité d’entre eux siège dans un des sept groupes politiques au Parlement européen.

Nous avons sélectionné 23 de ces élus français. Saurez-vous associer à chacun d’entre eux le groupe auquel il appartient ? Testez vos connaissances avec notre quiz ci-dessous. Si vous souhaitez réviser avant, découvrez notre article : Qui sont les 79 eurodéputés français ?

Trop facile pour vous ? On vous propose alors un mode “expert”. Le but est le même : associer à chaque eurodéputé français le groupe politique dans lequel il siège au Parlement européen. Mais cette fois-ci, pour l’ensemble des 79 représentants français de la mandature 2019-2024.

Comment jouer ?

Cliquez sur “Play quiz” pour lancer une partie. Vous disposez alors de 5 minutes pour trouver un maximum de bonnes réponses, 15 minutes dans le mode “expert” avec les 79 eurodéputés français.

Pour chaque eurodéputé français, cliquez sur le groupe politique auquel il appartient au Parlement européen. Vous n’êtes pas obligé de répondre dans l’ordre. Vous pouvez passer au député suivant et y revenir ensuite en cliquant sur les boutons “Next” ou “Prev”.

Au total, 23 réponses sont à trouver pour le premier quiz, 79 pour le mode “expert”.

N’hésitez pas à refaire le quiz pour améliorer votre score et à le partager avec vos amis.

De gauche à droite, l’hémicycle européen compte sept groupes : La Gauche au Parlement européen, l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), Les Verts / Alliance libre européenne (Verts/ALE), Renew Europe, le Parti populaire européen (PPE), les Conservateurs et réformistes européens (CRE) et Identité et démocratie (ID). Sans compter les quelques députés qui siègent parmi les non-inscrits (NI).

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02.05.2024 à 17:40

Elections européennes 2024 : qui sont les candidats de la liste Les Républicains (LR) ?

Hugo Palacin

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Il faudra encore un peu de patience pour découvrir l’ensemble des candidats figurant sur la liste des Républicains (LR) pour les élections européennes du 9 juin. Le 30 avril, le parti de droite a dévoilé ses 31 premiers candidats pour le scrutin. Comme en 2019, l’eurodéputé sortant François-Xavier Bellamy a été désigné tête de liste. […]

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Texte intégral (3441 mots)
Le général Christophe Gomart (à gauche) et la céréalière Céline Imart (à droite) figurent sur la liste des Républicains menée par l'eurodéputé François-Xavier Bellamy (au centre) - Crédits : François-Xavier Bellamy sur X | Parlement européen | Céline Imart sur X
Le général Christophe Gomart (à gauche) et la céréalière Céline Imart (à droite) figurent sur la liste des Républicains menée par l’eurodéputé François-Xavier Bellamy (au centre) - Crédits : François-Xavier Bellamy sur X | Parlement européen | Céline Imart sur X

Il faudra encore un peu de patience pour découvrir l’ensemble des candidats figurant sur la liste des Républicains (LR) pour les élections européennes du 9 juin. Le 30 avril, le parti de droite a dévoilé ses 31 premiers candidats pour le scrutin. Comme en 2019, l’eurodéputé sortant François-Xavier Bellamy a été désigné tête de liste. Derrière lui, on retrouve ses collègues au Parlement européen, quelques profils issus de la société civile et de nombreux responsables et élus locaux.

Une agricultrice et un militaire

La 2e position de la liste des Républicains revient à Céline Imart, exploitante agricole céréalière. Un profil grâce auquel le parti de droite espère (re)conquérir le vote des agriculteurs français, alors qu’une colère agricole s’est installée en France et dans le reste de l’Union européenne au début de l’année.

Avant d’être à la tête d’une exploitation dans le Tarn, Céline Imart a suivi de longues études, à Sciences Po puis à l’Essec. Elle a finalement décidé de reprendre la ferme familiale lorsqu’elle avait 28 ans. Aujourd’hui âgée de 41 ans, elle est par ailleurs porte-parole du groupe d’intérêt Intercéréales, ce qui l’a propulsée au devant des médias lorsque les agriculteurs ont commencé à faire connaître leurs revendications.

En 3e position, LR a misé sur un tout autre profil, en la personne du général Christophe Gomart. Ce militaire de carrière a été commandant des opérations spéciales de 2011 à 2013 avant de devenir directeur du Renseignement militaire français, poste qu’il a occupé jusqu’en 2017. Un profil régalien et militaire, appelé à s’exprimer dans cette campagne européenne marquée par la guerre en Ukraine.

Entre renouvellement et expérience

Le début de la liste LR fait la part belle aux eurodéputés sortants. Tous ceux qui souhaitaient se représenter ont été réinvestis candidats. Nadine Morano (6e position), Brice Hortefeux (7e), Nathalie Colin-Oesterlé (8e), Anne Sander (10e) et Geoffroy Didier (11e) figurent ainsi parmi les premiers noms de cette liste.

Entre eux se sont intercalés des figures nationales des Républicains. Il en va ainsi de la maire de Vitré et ancienne députée d’Ille-et-Vilaine, Isabelle Le Callennec (4e), du président des Jeunes Républicains, Guilhem Carayon (9e), de la vice-présidente des Républicains et ancienne directrice de cabinet du Président Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon (12e), ou encore de la sénatrice des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer (14e).

Enfin, à noter la présence au 5e rang du médecin niçois Laurent Castillo, un proche du patron de LR, Eric Ciotti, et en 13e position de Frédéric Nihous, candidat à l’élection présidentielle de 2007 pour le parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT). Le reste de la liste se compose principalement d’élus locaux. Les 50 derniers candidats qui figureront sur la liste des Républicains devraient être dévoilés dans les prochaines semaines.

La liste des candidats des Républicains

En gras figurent les eurodéputés sortants.

CandidatÂgeProfession/EngagementDépartement
1François-Xavier Bellamy38Député européen depuis 2019, vice-président exécutif des RépublicainsYvelines (78)
2Céline Imart41Exploitante agricole céréalière, porte-parole du syndicat IntercéréalesTarn (81)
3Christophe Gomart63Général de corps d’armée, ancien directeur du Renseignement militaireYvelines (78)
4Isabelle Le Callennec57Maire de Vitré, ancienne député d’Ille-et-VilaineIlle-et-Vilaine (35)
5Laurent Castillo62Professeur des universités, particien hospitalierAlpes-Maritimes (06)
6Nadine Morano60Députée européenne depuis 2014, ancienne secrétaire d’Etat (2008-2010) puis ministre déléguée (2010-2012), ancienne députée de Meurthe-et-Moselle (2002-2008)Meurthe-et-Moselle (54)
7Brice Hortefeux66Député européen de 1999 à 2005 et depuis 2011, ancien ministre (2005-2011)Puy-de-Dôme (63)
8Nathalie Colin-Oesterlé59Députée européenne depuis 2019, candidate Les CentristesMoselle (57)
9Guilhem Carayon24Président des Jeunes RépublicainsTarn (81)
10Anne Sander50Députée européenne depuis 2014, première questeure du Parlement européenBas-Rhin (67)
11Geoffroy Didier48Député européen depuis 2017, Secrétaire général délégué des RépublicainsHauts-de-Seine (92)
12Emmanuelle Mignon56Vice-présidente des Républicains, ancienne directrice de cabinet du président de la République Nicolas Sarkozy (2007-2008)Paris (75)
13Frédéric Nihous56Ancien président de Chasse, pêche, nature et traditions, candidat àl’élection présidentielle de 2007Nord (59)
14Valérie Boyer61Sénatrice des Bouches-du-Rhône, ancienne députée des Bouches-du-Rhône (2007-2020)Bouches-du-Rhône (13)
15Jean-Pierre Audy71Ancien député européen (2005-2014)Corrèze (19)
16Laura Vendegou40Conseillère municipale à L’Île-des-Pins, membre du Congrès de Nouvelle-CalédonieNouvelle-Calédonie (988)
17Aurélien Caron33Maître des requêtes au Conseil d’Etat, directeur des études des RépublicainsSomme (80)
18Charlotte Vaillot27Conseillère municipale de NemoursSeine-et-Marne (77)
19Nicolas Lacroix48Président du conseil départemental de Haute-MarneHaute-Marne (52)
20Nathalie Porte51Conseillère régionale de Normandie, ancienne députée du Calvados (2020-2022)Calvados (14)
21Christophe Le Dorven46Président du conseil départemental d’Eure-et-LoirEure-et-Loir (28)
22Patricia Lime-Vieille55Conseillère départementale du Doubs, conseillère municipale de ValdahonDoubs (25)
23Bruno Faure57Président du conseil départemental du Cantal, conseiller régional d’Auvergne-Rhône-AlpesCantal (15)
24Marie-Hélène Ivol59Conseillère départementale du Territoire de Belfort, conseillère municipale de BelfortTerritoire de Belfort (90)
25Fabrice Boigard67Conseiller municipal de Saint-Cyr-sur-LoireIndre-et-Loire (37)
26Aline Mouseghian57Conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes, conseillère municipale de Saint-ChamondLoire (42)
27David Labiche50Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, conseiller municipal de Châtelaillon-PlageCharente-Maritime (17)
28Pascale Bories55Maire de Villeneuve-lès-Avignon, conseillè-re départementale du Gard, ancienne sénatrice du Gard (2017-2020)Gard (30)
29Jack-Yves Bohbot68Conseiller régional d’Île-de-France, conseiller municipal de Paris (17e arrondissement)Paris (75)
30Clémence Lambert28JuristePas-de-Calais (62)
31Christophe Mathieu54Conseiller municipal de La Baule-EscoublacLoire-Atlantique (44)
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