Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

21.10.2025 à 18:09

Droits de l'Homme: le travail de l'ONU confronté à une "menace existentielle", alerte une ONG

FRANCE24
img
Le non-paiement par Washington de ses cotisations à l'ONU, conjugué aux manœuvres de la Chine et de la Russie pour couper les financements de certains organismes, pourrait porter un coup fatal au combat de l'ONU contre les violations des droits, alerte le rapport de l'ONG Service international pour les droits de l'Homme (ISHR). "À l'heure où l'ONU est en pleine réforme et où la crise financière la frappe durement, ces efforts (…) constituent une menace existentielle pour le système des droits humains" de l'organisation, explique l'ONG basée en Suisse, qui évoque en particulier le danger pesant sur le crucial travail d'enquête. En République démocratique du Congo, une enquête sur les crimes de guerre ordonnée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU n'a pu être ouverte faute de fonds et d'autres pourraient être paralysées pour les mêmes raisons. - Crise de liquidités - La situation est telle que l'ONU envisage une réduction de 15% de son budget ordinaire pour 2026, pour faire face à des problèmes chroniques de liquidités exacerbés par la politique du président américain Donald Trump. Les États-Unis, traditionnellement premier contributeur de l'ONU, ont suspendu leur financement peu après le retour au pouvoir de Trump en janvier. Au 30 septembre, Washington devait 1,5 milliard de dollars de cotisations impayées à l'ONU, dont 300 millions de dollars d'arriérés accumulés au cours des années précédentes, selon l'ISHR. Et la Chine, deuxième pays le plus contributeur, a honoré ses engagements "extrêmement tard". Pékin n'a effectué le paiement de l'année dernière que le 27 décembre, rendant ainsi les fonds inutilisables, le règlement financier de l'ONU exigeant que les montants non dépensés avant la fin de l'année soient restitués aux États membres, rappelle l'ISHR. La proposition de réforme de l'ONU80 vise à répartir les coupures budgétaires entre les trois piliers de l'organisation (paix et sécurité, droits humains et développement durable). Mais l'ISHR craint que ces coups de rabot "touchent de manière disproportionnée le pilier des droits humains en raison d'années de sous-financement". Le secteur reçoit moins de 1% du budget total de l'ONU. Et les coupes envisagées pourraient avoir un impact considérable sur le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH), qui a déjà vu des dizaines de millions de dollars de contributions volontaires américaines s'évanouir cette année. Au total, l'agence n'a reçu que 73% des contributions promises au budget ordinaire pour 2025, laissant 67 millions de dollars d'impayés. "C'est un énorme déficit", a constaté sa porte-parole Liz Throssell dans un entretien à l'AFP. "On parle de victimes moins protégées, de personnes qui ne peuvent obtenir justice (...) On a atteint le seuil critique d'efficacité du système." Kaoru Okuizumi, directrice adjointe du Mécanisme d'enquête indépendant pour le Myanmar, a indiqué à l'AFP que les coupes pourraient entraîner la perte de 27 postes, soit un tiers des effectifs de cet organisme chargé de recueillir des preuves sur des crimes graves. - "Instrumentalisation" - Et cette crise pourrait être aggravée par des efforts déployés par certains pays visant à supprimer le financement des enquêtes sur les droits humains lors des négociations budgétaires de l'ONU. La Russie et la Chine, en particulier, "ont instrumentalisé les négociations budgétaires de l'ONU pour servir leurs propres intérêts et soustraire leurs alliés à tout contrôle, au détriment des droits humains", accuse Madeleine Sinclair, directrice du bureau new-yorkais d'ISHR. Le rapport documente les manœuvres de perturbation et de politisation des discussions techniques au sein de la Cinquième Commission de l'Assemblée générale, où les États négocient le budget de l'ONU. Les deux pays ont plusieurs fois pris position pour réduire drastiquement le financement des droits humains, avec le soutien d'autres "États autoritaires", a-t-il indiqué. Sous prétexte de recherche d'efficacité, ils parviennent à réduire les crédits destinés au HCDH et aux enquêtes sur les violations commises dans des pays comme la Russie, la Biélorussie et la Corée du Nord. Et d'autres pays cèdent aux pressions, acceptant parfois même de bloquer le financement d'enquêtes qu'ils avaient eux-mêmes soutenues au départ. "Les propositions avancées par la Chine et la Russie visent clairement à paralyser le HCDH", insiste Angeli Datt, auteure du rapport. "Il ne s'agit pas d'efficacité."

21.10.2025 à 18:03

Grippe aviaire: le niveau risque désormais "élevé" en France, confinement des volailles

FRANCE24
img
La décision a été prise en "considérant la dynamique de l'infection par l'influenza aviaire hautement pathogène dans les couloirs de migration traversant la France, avec la confirmation de cas sur la faune sauvage migratrice sur le territoire national, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs aux oiseaux détenus", précise l'arrêté. En un peu moins de deux semaines, quatre foyers d'influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés dans des élevages commerciaux de volailles et trois foyers dans des basses-cours, a précisé le ministère de l'Agriculture dans un communiqué. D'après son dernier bilan hebdomadaire européen, publié mardi, la plateforme de surveillance de l'ESA (épidémiosurveillance en santé animale) a recensé entre le 1er août et le 19 octobre 57 foyers dans des élevages de volaille en Europe, soit 20 de plus que la semaine précédente, auxquels se sont ajoutés d'autres cas depuis, notamment deux en France. Selon la plateforme, le foyer recensé dans le Lot-et-Garonne récemment concerne un élevage de 2.000 canards "vaccinés". Depuis l'automne 2023, la vaccination des canards est obligatoire en France, une stratégie qui a selon les experts permis d'éviter des épizooties majeures ces deux dernières années. La part du financement de l'État à la vaccination - estimée à 100 millions d'euros par an - est passée de 70% pour la saison dernière à 40% pour la saison en cours depuis début octobre. "Pour les éleveurs, c'est le retour d'une période particulièrement anxiogène marquée par des contraintes renforcées, des pertes économiques prévisibles, et surtout, un profond sentiment d'abandon par l'État", a réagi mardi la Coordination rurale. Le syndicat agricole demande au moins 70% de prise en charge par l'État et un accompagnement renforcé des éleveurs touchés par les restrictions. Plein air restreint L'arrêté publié mardi vise "à renforcer les mesures de surveillance et de prévention" en France. Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d'infection des oiseaux sauvages par un virus de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, "négligeable", "modéré" et "élevé". Le risque de grippe aviaire était considéré depuis mai comme "négligeable", avant d'être relevé à "modéré" la semaine dernière. Cette année, le déclenchement du niveau élevé intervient bien plus tôt que les précédentes (novembre, voire décembre). En cas de risque "élevé", les volailles sont notamment "mises à l'abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés" dans les élevages de plus de 50 oiseaux. Les volailles et oiseaux sont "claustrés ou protégés par des filets" dans les plus petits. Depuis octobre 2023, les conditions ont été assouplies dans certains cas pour permettre à certaines animaux élevés en plein air de sortir sur des parcours réduits, sur autorisation du préfet.

21.10.2025 à 18:01

Les eurodéputés adoptent une réforme du permis de conduire

FRANCE24
img
Cette réforme vise à réduire le nombre de morts sur les routes dans l'UE, qui s'élevait à près de 20.000 en 2024. Elle instaure des règles plus strictes pour le renouvellement des permis, des exigences accrues pour leur obtention et favorise le partage d'informations entre Etats, pour éviter que les auteurs d'infractions routières graves à l'étranger échappent aux sanctions. Actuellement, près de 40% des automobilistes frappés d'un retrait ou suspension de permis dans un autre pays que celui où il a été émis restent impunis, a déploré le rapporteur du texte, le socialiste italien Matteo Ricci. "Avec les nouvelles règles, (un automobiliste) qui perdra son permis dans un pays européen pour une infraction grave ne pourra plus conduire dans aucun autre Etat membre", a-t-il déclaré dans l'hémicycle. La nouvelle règlementation instaure également une durée de validité de 15 ans maximum pour les permis voitures et motos, qui peut être ramenée à 10 ans dans les Etats où le permis de conduire sert de pièce d'identité. La durée de validité pourra en outre être réduite pour les conducteurs de plus de 65 ans. L'UE entend également accélérer la dématérialisation des permis de conduire et faire du permis numérique, accessible sur les téléphones portables, le principal format. Les citoyens qui en feront la demande pourront cependant toujours obtenir un document physique. L'examen du permis de conduire devra intégrer davantage des points touchant à la sécurité des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, etc.), comme les angles morts ou l'ouverture des portières. Les risques liés à l'usage du téléphone au volant devront également être abordés. La réforme instaure également une période probatoire de deux ans pour les jeunes conducteurs, pendant laquelle ils seront soumis à des règles et des sanctions plus strictes. Tous les jeunes de 17 ans pourront pratiquer la conduite accompagnée d'une voiture ou moto, l'âge pour conduire seul restant fixé à 18 ans.

21.10.2025 à 17:57

Novo Nordisk va renouveler plus de la moitié de son conseil d'administration, dont son président

FRANCE24
img
Ce renouvellement, qui interviendra le 14 novembre, arrive après un désaccord entre la Fondation Novo Nordisk, actionnaire majoritaire du groupe, et le conseil d'administration sortant. "Le Conseil a conclu qu'il est dans le meilleur intérêt de l'entreprise et de ses actionnaires de convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire afin d'élire de nouveaux membres du conseil pour clarifier la gouvernance future de Novo Nordisk", a déclaré le président sortant, Helge Lund, cité dans un communiqué. Sur les 12 membres actuels du conseil d'administration, seuls cinq vont rester en place. M. Lund doit être remplacé par l'actuel président de la Fondation Novo Nordisk, Lars Rebien Sørensen, ancien directeur du groupe entre 2000 et 2016. A la vice-présidence, Cees de Jong succédera à Henrik Poulsen. Laurence Debroux, Andreas Fibig, Sylvie Grégoire, Christina Law et Martin Mackay vont également quitter le conseil d'administration. "Le Conseil a proposé un renouvellement axé sur l'ajout de compétences nouvelles et spécifiques tout en maintenant une certaine continuité, tandis que le Conseil de la Fondation souhaitait une reconfiguration plus étendue", a expliqué M. Lund dans le communiqué.

21.10.2025 à 17:55

Marineland exhorte les pouvoirs publics à agir pour le transfert de ses cétacés

FRANCE24
img
Évoquant une "situation d'urgence", le parc marin, fermé au public depuis janvier et vidé de ses animaux hormis deux orques et douze dauphins, demande au gouvernement français de convaincre les autorités espagnoles, qui s'y étaient refusées, d'accepter le transfert de ses deux orques à Loro Parque (Tenerife). "Nous sommes convaincus que les autorités scientifiques espagnoles, face aux risques vitaux encourus par les animaux à Marineland, accepteraient de les accueillir au titre d'un +cas d'urgence+. Il suffirait que la France explique cette urgence à l'Espagne", indique le parc en notant que "la situation est critique non seulement pour la sécurité et le bien-être des animaux, mais aussi pour les soignants (...) exposés à d'importants risques psychosociaux". "La situation d'urgence dans laquelle se trouvent les orques de Marineland est factuelle, prouvée et incontestable. Le gouvernement français en a été alerté sur la base de multiples preuves tangibles. Le parc est désormais fermé, et ses bassins, vétustes, présentent des fissures et des fractures qui se sont aggravées de manière exponentielle dans une zone à risque sismique", écrivent les responsables du parc. Ils relèvent que "la sécurité des animaux n'est plus garantie, car les installations nécessitent une rénovation complète, un chantier totalement incompatible avec le maintien des cétacés sur place". De la même façon, Marineland alerte sur le sort de ses douze dauphins, expliquant que pour huit d'entre eux, l'Espagne a donné en septembre son accord pour un transfert vers le parc Selwo, à Malaga. Mais, selon le parc français, les autorités françaises n'ont toujours pas statué sur cette demande alors que "l'urgence est avérée et que les dauphins pourraient être déplacés dès réception de l'autorisation". Pour les quatre dauphins restants, une demande de transfert a été faite pour l'Oceanografic de Valence en Espagne, le parc ignorant "si le dossier a seulement été transmis par la France à l'autorité scientifique espagnole pour évaluation". Le dossier des cétacés de Marineland, qui prend son origine dans la loi du 30 novembre 2021 interdisant, à compter de décembre 2026, les spectacles avec cétacés, principale raison de la fermeture du parc avec la baisse d'affluence qu'il a connue, était suivi jusqu'à présent par Agnès Pannier-Runacher, remplacée le 12 octobre au poste de ministre de la Transition écologique par Monique Barbut, ancienne présidente du WWF France.

21.10.2025 à 17:55

20 jours avant la COP30, le Brésil donne son feu vert à un projet pétrolier

Noémie ROCHE
img
Coup dur pour les défenseurs de l’environnement : à l’approche de la COP30, le Brésil vient d'autoriser l’exploration pétrolière par l'entreprise publique Petrobras, au large de l’Amazonie. Un projet soutenu par Lula, mais vivement critiqué par les écologistes pour ses risques environnementaux. Pour ses détracteurs, ce forage incarne les contradictions du président, qui se veut à la fois leader climatique et défenseur de la forêt amazonienne.
Lire plus (407 mots)
Coup dur pour les défenseurs de l’environnement : à l’approche de la COP30, le Brésil vient d'autoriser l’exploration pétrolière par l'entreprise publique Petrobras, au large de l’Amazonie. Un projet soutenu par Lula, mais vivement critiqué par les écologistes pour ses risques environnementaux. Pour ses détracteurs, ce forage incarne les contradictions du président, qui se veut à la fois leader climatique et défenseur de la forêt amazonienne.

21.10.2025 à 17:52

Manifestation anti-Trump : l’erreur d’une Note de la communauté rédigée par IA sème le trouble

Les Observateurs
img
Alors que les Américains opposés à Donald Trump manifestaient samedi 18 octobre, des internautes républicains ont affirmé, sur la base d’une “note de la communauté”, que les images d’un rassemblement à Boston étaient fausses. En réalité, il s’agissait d’une erreur de modération liée à une nouvelle fonctionnalité utilisant l’intelligence artificielle pour rédiger ces notes.
Lire plus (407 mots)
Alors que les Américains opposés à Donald Trump manifestaient samedi 18 octobre, des internautes républicains ont affirmé, sur la base d’une “note de la communauté”, que les images d’un rassemblement à Boston étaient fausses. En réalité, il s’agissait d’une erreur de modération liée à une nouvelle fonctionnalité utilisant l’intelligence artificielle pour rédiger ces notes.

21.10.2025 à 17:38

Le Prince Andrew destitué de ses titres, anatomie d'une chute

Stéphanie TROUILLARD
img
Les voix s'élèvent à Westminster pour demander le retrait des titres du prince Andrew, rattrapé par l'affaire Epstein, alors que la famille royale s'attend à d'autres révélations dans le livre posthume de son accusatrice Virginia Giuffre. Retour sur la vie tumultueuse du fils préféré de la reine devenu le membre le plus embarrassant de la monarchie britannique.
Lire plus (407 mots)
Les voix s'élèvent à Westminster pour demander le retrait des titres du prince Andrew, rattrapé par l'affaire Epstein, alors que la famille royale s'attend à d'autres révélations dans le livre posthume de son accusatrice Virginia Giuffre. Retour sur la vie tumultueuse du fils préféré de la reine devenu le membre le plus embarrassant de la monarchie britannique.

21.10.2025 à 17:27

Suspension des retraites: imbroglio sémantique entre Macron et Lecornu

FRANCE24
img
Depuis Ljubljana, la capitale slovène où il effectuait une visite bilatérale, Emmanuel Macron s'est exprimé sur la réforme des retraites pour la première fois depuis la "suspension" annoncée par son Premier ministre, à qui il avait donné "carte blanche", la semaine dernière lors de sa déclaration de politique générale. Au même moment, Sébastien Lecornu est à l'Assemblée nationale, devant le groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République). "On ne peut pas dire +on ne suspend ou on n'abroge pas en fait+. Dans le texte budgétaire, si à un moment c'est voté, c'est voté en suspension", réagit-il, selon des propos rapportés par la députée Prisca Thévenot. "Le président (Macron) s'est exprimé uniquement sur la mesure d'âge tout à l'heure en Slovénie et je suis allé plus loin lors de ma déclaration de politique générale", a reprécisé le Premier ministre quelques heures plus tard lors de la séance des questions au gouvernement, interrogé successivement par les présidents de groupe du RN Marine Le Pen et du PS Boris Vallaud. M. Lecornu a rappelé avoir bien annoncé la "suspension" tant du décalage de l'âge que celle de l'augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne "serait rien". Il a par ailleurs indiqué qu'un Conseil des ministres serait réuni jeudi pour ajouter, via une "lettre rectificative", cette mesure de suspension au projet de budget de la Sécurité sociale, comme le demandaient la gauche et le RN. Une telle mesure, alors que M. Lecornu avait d'abord annoncé son intention de procéder par amendement, permet de lever le "doute" qui "s'empare" des oppositions, a expliqué M. Lecornu. Certains craignaient en effet que la voie d'amendement ne permette pas d'acter la suspension en cas d'enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget. Deux Conseils des ministres auront donc lieu cette semaine: mercredi, puis jeudi --avec Emmanuel Macron en visioconférence-- pour cet ajout au budget de la Sécu qui doit auparavant être examiné par le Conseil d’État, a expliqué une source gouvernementale. Macron "ferait mieux de consulter" Lecornu "Le président ferait mieux de consulter son Premier ministre et de lui demander ce qu'il a dit lors de son discours de politique générale", a ironisé le député PS Arthur Delaporte. L'entourage du chef de l'Etat assure, lui, qu'il n'y a pas de contradiction entre les deux têtes de l'exécutif. M. Macron "veut dire qu’il n’y a pas de suspension ad vitam et qu’il faudra remettre le sujet sur le tapis : par la conférence sociale --également annoncée par M. Lecornu la semaine dernière, NDLR-- et par le peuple", lors de la prochaine élection présidentielle ou par référendum, fait valoir cette source. M. Macron a évoqué cette piste référendaire depuis Ljubjlana, en cas d'accord entre les partenaires sociaux dans les prochaines semaines. Jean-Luc Mélenchon a rapidement dénoncé la sortie présidentielle. "La réforme des retraites à 64 ans n’est ni abrogée, ni suspendue. Elle est DÉCALÉE. Il est temps dorénavant de partir de la réalité, et non de la propagande des autosatisfaits, pour entrer dans la lutte", a critiqué sur X le leader de La France insoumise. Son bras droit Manuel Bompard a ensuite réagi à l'annonce de M. Lecornu sur l'ajout de la suspension au projet de budget. "Le piège se referme sur le PS. Pour le voir advenir, il devra voter le budget de la sécurité sociale avec toutes les horreurs qu’il contient. Sinon, le gouvernement imposera son budget par ordonnances". "Tant qu'il s'accrochera à cette réforme, (Emmanuel Macron) continuera de nous amener dans le mur, d'un point de vue démocratique", a réagi auprès de l'AFP Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT.
Texte intégral (674 mots)
Depuis Ljubljana, la capitale slovène où il effectuait une visite bilatérale, Emmanuel Macron s'est exprimé sur la réforme des retraites pour la première fois depuis la "suspension" annoncée par son Premier ministre, à qui il avait donné "carte blanche", la semaine dernière lors de sa déclaration de politique générale. Au même moment, Sébastien Lecornu est à l'Assemblée nationale, devant le groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République). "On ne peut pas dire +on ne suspend ou on n'abroge pas en fait+. Dans le texte budgétaire, si à un moment c'est voté, c'est voté en suspension", réagit-il, selon des propos rapportés par la députée Prisca Thévenot. "Le président (Macron) s'est exprimé uniquement sur la mesure d'âge tout à l'heure en Slovénie et je suis allé plus loin lors de ma déclaration de politique générale", a reprécisé le Premier ministre quelques heures plus tard lors de la séance des questions au gouvernement, interrogé successivement par les présidents de groupe du RN Marine Le Pen et du PS Boris Vallaud. M. Lecornu a rappelé avoir bien annoncé la "suspension" tant du décalage de l'âge que celle de l'augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne "serait rien". Il a par ailleurs indiqué qu'un Conseil des ministres serait réuni jeudi pour ajouter, via une "lettre rectificative", cette mesure de suspension au projet de budget de la Sécurité sociale, comme le demandaient la gauche et le RN. Une telle mesure, alors que M. Lecornu avait d'abord annoncé son intention de procéder par amendement, permet de lever le "doute" qui "s'empare" des oppositions, a expliqué M. Lecornu. Certains craignaient en effet que la voie d'amendement ne permette pas d'acter la suspension en cas d'enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget. Deux Conseils des ministres auront donc lieu cette semaine: mercredi, puis jeudi --avec Emmanuel Macron en visioconférence-- pour cet ajout au budget de la Sécu qui doit auparavant être examiné par le Conseil d’État, a expliqué une source gouvernementale. Macron "ferait mieux de consulter" Lecornu "Le président ferait mieux de consulter son Premier ministre et de lui demander ce qu'il a dit lors de son discours de politique générale", a ironisé le député PS Arthur Delaporte. L'entourage du chef de l'Etat assure, lui, qu'il n'y a pas de contradiction entre les deux têtes de l'exécutif. M. Macron "veut dire qu’il n’y a pas de suspension ad vitam et qu’il faudra remettre le sujet sur le tapis : par la conférence sociale --également annoncée par M. Lecornu la semaine dernière, NDLR-- et par le peuple", lors de la prochaine élection présidentielle ou par référendum, fait valoir cette source. M. Macron a évoqué cette piste référendaire depuis Ljubjlana, en cas d'accord entre les partenaires sociaux dans les prochaines semaines. Jean-Luc Mélenchon a rapidement dénoncé la sortie présidentielle. "La réforme des retraites à 64 ans n’est ni abrogée, ni suspendue. Elle est DÉCALÉE. Il est temps dorénavant de partir de la réalité, et non de la propagande des autosatisfaits, pour entrer dans la lutte", a critiqué sur X le leader de La France insoumise. Son bras droit Manuel Bompard a ensuite réagi à l'annonce de M. Lecornu sur l'ajout de la suspension au projet de budget. "Le piège se referme sur le PS. Pour le voir advenir, il devra voter le budget de la sécurité sociale avec toutes les horreurs qu’il contient. Sinon, le gouvernement imposera son budget par ordonnances". "Tant qu'il s'accrochera à cette réforme, (Emmanuel Macron) continuera de nous amener dans le mur, d'un point de vue démocratique", a réagi auprès de l'AFP Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT.

21.10.2025 à 17:25

Sarkozy: Macron favorable à l'ouverture d'un débat sur l'exécution provisoire, la gauche soutient l'institution judiciaire

FRANCE24
img
La question de l'exécution provisoire est "un débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours", a souligné le président depuis la Slovénie. "Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient." Si le mandat de dépôt à la barre est ancien, la possibilité de prononcer son exécution provisoire avec un effet différé pour laisser le temps au condamné de s'organiser, comme dans le cas de Nicolas Sarkozy, a été introduite en 2019 dans une loi soutenue, à l'époque, par les parlementaires du camp présidentiel. Egalité devant la loi, remise en cause de l'indépendance de la justice, à gauche, les réactions ont été multiples. La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a appelé à "en finir avec cette monarchie présidentielle et les privilèges de classe de la Ve République", dénonçant sur X le "cirque" autour de l'incarcération de l'ex-chef de l'Etat. Le président de la République a reçu son prédécesseur vendredi à l'Elysée, estimant par la suite qu'il était "normal", "sur le plan humain", de le recevoir. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de l'ex-chef de l'Etat, a, de son côté, annoncé qu'il lui rendrait visite à la prison parisienne de la Santé pour faire un point sur les "conditions de sécurité". "S'assurer de la sécurité d'un ancien président de la République en prison (...) relève du devoir de vigilance du chef d'administration que je suis", s'est justifié le garde des Sceaux. Pas suffisant pour convaincre le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, qui s'est inquiété d'un risque "d'atteinte à l'indépendance des magistrats". "Pas un détenu comme un autre" Cela "ne correspond pas au respect des institutions", a dit Olivier Faure, ajoutant que Nicolas Sarkozy a été "condamné pour des faits extrêmement graves" dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. "Jamais les médias n'ont été aussi soucieux des droits des prisonniers ! Ça fait chaud au coeur", a ironisé de son côté le patron du PCF Fabien Roussel. La visite annoncée de Gérald Darmanin "participe à une remise en question de l'autorité judiciaire", a abondé le député LFI Eric Coquerel. "Je ne vois pas pourquoi Nicolas Sarkozy aurait droit à plus d'égard", a-t-il estimé sur France 2. L'ancien patron de la droite, qui a longtemps été un épouvantail pour la gauche, est rentré dans la matinée à la prison de la Santé. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi afin de discuter d'un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. M. Sarkozy a fait appel et se dit innocent. "La vérité triomphera. Mais que le prix à payer aura été écrasant...", a écrit sur ses réseaux sociaux le premier ancien chef d'Etat de l'Union européenne à aller en prison. A l'inverse de la gauche, le Rassemblement national - dont la patronne Marine Le Pen a elle-même fait l'objet, en première instance, d'une condamnation à cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire dans le dossier des assistants au Parlement européen - a défendu la rencontre entre MM. Macron et Sarkozy. "Nicolas Sarkozy n'est pas un détenu comme un autre", a fait valoir le vice-président du parti d'extrême droite, Sébastien Chenu, sur Public Sénat. "Qu'il soit reçu par le président de la République actuel, je trouve que c'est bien le minimum (...) de la marque de considération qu'on peut avoir".
Texte intégral (645 mots)
La question de l'exécution provisoire est "un débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours", a souligné le président depuis la Slovénie. "Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient." Si le mandat de dépôt à la barre est ancien, la possibilité de prononcer son exécution provisoire avec un effet différé pour laisser le temps au condamné de s'organiser, comme dans le cas de Nicolas Sarkozy, a été introduite en 2019 dans une loi soutenue, à l'époque, par les parlementaires du camp présidentiel. Egalité devant la loi, remise en cause de l'indépendance de la justice, à gauche, les réactions ont été multiples. La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a appelé à "en finir avec cette monarchie présidentielle et les privilèges de classe de la Ve République", dénonçant sur X le "cirque" autour de l'incarcération de l'ex-chef de l'Etat. Le président de la République a reçu son prédécesseur vendredi à l'Elysée, estimant par la suite qu'il était "normal", "sur le plan humain", de le recevoir. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de l'ex-chef de l'Etat, a, de son côté, annoncé qu'il lui rendrait visite à la prison parisienne de la Santé pour faire un point sur les "conditions de sécurité". "S'assurer de la sécurité d'un ancien président de la République en prison (...) relève du devoir de vigilance du chef d'administration que je suis", s'est justifié le garde des Sceaux. Pas suffisant pour convaincre le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, qui s'est inquiété d'un risque "d'atteinte à l'indépendance des magistrats". "Pas un détenu comme un autre" Cela "ne correspond pas au respect des institutions", a dit Olivier Faure, ajoutant que Nicolas Sarkozy a été "condamné pour des faits extrêmement graves" dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. "Jamais les médias n'ont été aussi soucieux des droits des prisonniers ! Ça fait chaud au coeur", a ironisé de son côté le patron du PCF Fabien Roussel. La visite annoncée de Gérald Darmanin "participe à une remise en question de l'autorité judiciaire", a abondé le député LFI Eric Coquerel. "Je ne vois pas pourquoi Nicolas Sarkozy aurait droit à plus d'égard", a-t-il estimé sur France 2. L'ancien patron de la droite, qui a longtemps été un épouvantail pour la gauche, est rentré dans la matinée à la prison de la Santé. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi afin de discuter d'un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. M. Sarkozy a fait appel et se dit innocent. "La vérité triomphera. Mais que le prix à payer aura été écrasant...", a écrit sur ses réseaux sociaux le premier ancien chef d'Etat de l'Union européenne à aller en prison. A l'inverse de la gauche, le Rassemblement national - dont la patronne Marine Le Pen a elle-même fait l'objet, en première instance, d'une condamnation à cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire dans le dossier des assistants au Parlement européen - a défendu la rencontre entre MM. Macron et Sarkozy. "Nicolas Sarkozy n'est pas un détenu comme un autre", a fait valoir le vice-président du parti d'extrême droite, Sébastien Chenu, sur Public Sénat. "Qu'il soit reçu par le président de la République actuel, je trouve que c'est bien le minimum (...) de la marque de considération qu'on peut avoir".

21.10.2025 à 17:18

Pollution en Tunisie : grève générale à Gabès pour exiger la fermeture d'une usine chimique

FRANCE 24
img
La ville tunisienne de Gabès, en proie à des mouvements de protestation depuis deux semaines, est paralysée mardi par une grève générale pour réclamer le démantèlement d'une usine vieillissante d'engrais qui serait impliquée dans de nombreux cas d'intoxications.
Texte intégral (645 mots)
La ville tunisienne de Gabès, en proie à des mouvements de protestation depuis deux semaines, est paralysée mardi par une grève générale pour réclamer le démantèlement d'une usine vieillissante d'engrais qui serait impliquée dans de nombreux cas d'intoxications.

21.10.2025 à 17:11

France : les habitants sous le choc après le passage d'une mini-tornade au nord de Paris

FRANCE24
img
Une mini-tornade a balayé plusieurs villes au nord de Paris le 20 octobre, laissant les habitants sous le choc.
Texte intégral (645 mots)
Une mini-tornade a balayé plusieurs villes au nord de Paris le 20 octobre, laissant les habitants sous le choc.

21.10.2025 à 17:01

Ukraine : les Européens aux côtés de Trump, le sommet avec Poutine s'éloigne

FRANCE24
img
La Russie a relativisé les chances que cette rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump intervienne rapidement. "Aucun délai précis" n'a été fixé pour ce sommet, a insisté le Kremlin, évoquant la nécessité d'un "sérieux" travail préparatoire entre Moscou et Washington. Il n'empêche, la perspective d'une nouvelle réunion entre les présidents américain et russe inquiète les Européens, qui redoutent un accord conclu au détriment de l'Ukraine et de la sécurité de l'Europe toute entière. Favorables aux efforts de paix de Donald Trump, ils entendent néanmoins rappeler certains des principes qui les guident depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, à commencer par celui de l'intangibilité des frontières en Europe. "Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement", ont ainsi plaidé mardi le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, dont ceux de la France, du Royaume-Uni ou de l'Allemagne, tout en considérant que "la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations". Mais, ont-ils aussitôt ajouté, "nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force". Pas "par la force" D'éventuelles concessions territoriales en Ukraine "ne peuvent être négociées" que par son président, a martelé mardi à Ljubljana Emmanuel Macron. L'idée est de "clairement" rappeler la position des Européens, affichée au moment du déplacement de la plupart de ces dirigeants à Washington, dans la foulée du sommet Trump-Poutine en Alaska du mois d'août, a dit à l'AFP un responsable de l'UE, sous couvert d'anonymat. Le président américain a déclaré cette semaine qu'il était nécessaire que toute discussion parte de la situation actuelle sur la ligne de front, pour arrêter enfin "les massacres" en Ukraine. "Ils devraient s'arrêter immédiatement sur les lignes de front", a-t-il affirmé à bord d'Air Force One. Et si les Européens sont d'accord pour partir de là, rien ne doit se faire, notent-ils, sans l'Ukraine et sans eux. Il est donc indispensable, de mettre l'Ukraine dans une position de négociation aussi "forte" que possible. "Tactiques dilatoires" "Les tactiques dilatoires de la Russie ont démontré à maintes reprises que l'Ukraine est la seule partie sérieuse à vouloir la paix", écrivent ainsi ces dirigeants. "C'est pourquoi nous sommes convaincus que l'Ukraine doit être dans la position la plus forte possible, avant, pendant et après tout cessez-le-feu", ont-ils ajouté. Parallèlement, la pression doit être accentuée sur Moscou, qui continue de "choisir la violence et la destruction". "Nous devons intensifier la pression sur l'économie de la Russie et sur son industrie de défense, jusqu'à ce que Poutine soit prêt à faire la paix", soulignent ainsi ces hauts responsables. Ce communiqué commun est signé par les dirigeants de l'Ukraine, de l'Union européenne, de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Pologne, du Danemark et de la Finlande. Ils doivent se retrouver jeudi à Bruxelles, à l'exception du Premier ministre britannique Keir Starmer, pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d'accord sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine. Une réunion de la "coalition des volontaires", qui rassemble les soutiens de Kiev, est en outre prévue pour vendredi. "Nous élaborons des mesures pour utiliser pleinement la valeur des actifs souverains immobilisés de la Russie, afin que l'Ukraine dispose des ressources nécessaires", écrivent aussi ces dirigeants. La cheffe de la politique étrangère européenne, Kaja Kallas, a déclaré lundi qu'il y avait un "large soutien" au sein de l'Union européenne à la proposition de mobiliser ces avoirs russes gelés, afin d'accorder à Kiev un prêt de 140 milliards d'euros.
Texte intégral (646 mots)
La Russie a relativisé les chances que cette rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump intervienne rapidement. "Aucun délai précis" n'a été fixé pour ce sommet, a insisté le Kremlin, évoquant la nécessité d'un "sérieux" travail préparatoire entre Moscou et Washington. Il n'empêche, la perspective d'une nouvelle réunion entre les présidents américain et russe inquiète les Européens, qui redoutent un accord conclu au détriment de l'Ukraine et de la sécurité de l'Europe toute entière. Favorables aux efforts de paix de Donald Trump, ils entendent néanmoins rappeler certains des principes qui les guident depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, à commencer par celui de l'intangibilité des frontières en Europe. "Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement", ont ainsi plaidé mardi le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, dont ceux de la France, du Royaume-Uni ou de l'Allemagne, tout en considérant que "la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations". Mais, ont-ils aussitôt ajouté, "nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force". Pas "par la force" D'éventuelles concessions territoriales en Ukraine "ne peuvent être négociées" que par son président, a martelé mardi à Ljubljana Emmanuel Macron. L'idée est de "clairement" rappeler la position des Européens, affichée au moment du déplacement de la plupart de ces dirigeants à Washington, dans la foulée du sommet Trump-Poutine en Alaska du mois d'août, a dit à l'AFP un responsable de l'UE, sous couvert d'anonymat. Le président américain a déclaré cette semaine qu'il était nécessaire que toute discussion parte de la situation actuelle sur la ligne de front, pour arrêter enfin "les massacres" en Ukraine. "Ils devraient s'arrêter immédiatement sur les lignes de front", a-t-il affirmé à bord d'Air Force One. Et si les Européens sont d'accord pour partir de là, rien ne doit se faire, notent-ils, sans l'Ukraine et sans eux. Il est donc indispensable, de mettre l'Ukraine dans une position de négociation aussi "forte" que possible. "Tactiques dilatoires" "Les tactiques dilatoires de la Russie ont démontré à maintes reprises que l'Ukraine est la seule partie sérieuse à vouloir la paix", écrivent ainsi ces dirigeants. "C'est pourquoi nous sommes convaincus que l'Ukraine doit être dans la position la plus forte possible, avant, pendant et après tout cessez-le-feu", ont-ils ajouté. Parallèlement, la pression doit être accentuée sur Moscou, qui continue de "choisir la violence et la destruction". "Nous devons intensifier la pression sur l'économie de la Russie et sur son industrie de défense, jusqu'à ce que Poutine soit prêt à faire la paix", soulignent ainsi ces hauts responsables. Ce communiqué commun est signé par les dirigeants de l'Ukraine, de l'Union européenne, de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Pologne, du Danemark et de la Finlande. Ils doivent se retrouver jeudi à Bruxelles, à l'exception du Premier ministre britannique Keir Starmer, pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d'accord sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine. Une réunion de la "coalition des volontaires", qui rassemble les soutiens de Kiev, est en outre prévue pour vendredi. "Nous élaborons des mesures pour utiliser pleinement la valeur des actifs souverains immobilisés de la Russie, afin que l'Ukraine dispose des ressources nécessaires", écrivent aussi ces dirigeants. La cheffe de la politique étrangère européenne, Kaja Kallas, a déclaré lundi qu'il y avait un "large soutien" au sein de l'Union européenne à la proposition de mobiliser ces avoirs russes gelés, afin d'accorder à Kiev un prêt de 140 milliards d'euros.

21.10.2025 à 16:43

Leverkusen - PSG : troisième journée de phase de Ligue des champions

FRANCE24
img
Benoit Perrochais, chef du service des sports de France24, revient sur le retour de la Ligue des champions.
Texte intégral (646 mots)
Benoit Perrochais, chef du service des sports de France24, revient sur le retour de la Ligue des champions.

21.10.2025 à 16:43

Diwali : un smog toxique recouvre New Delhi après les célébrations

FRANCE24
img
La capitale de l'Inde était recouverte mardi 21 octobre d'une épaisse chape de pollution toxique après une nuit de feux d'artifice tirés à l'occasion de Diwali, la fête hindoue des lumières. 
Texte intégral (646 mots)
La capitale de l'Inde était recouverte mardi 21 octobre d'une épaisse chape de pollution toxique après une nuit de feux d'artifice tirés à l'occasion de Diwali, la fête hindoue des lumières. 
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞