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14.11.2025 à 21:09

"Tellement content!" A Washington, les touristes fêtent la réouverture des musées après un mois de disette

FRANCE24
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"On a prévu ce voyage depuis un moment et on était inquiets avec tout qui était fermé. Mais quand j'ai vu que tout rouvrait, j'étais tellement content!", lance ce père de famille venu du Texas. Coeur politique du pays, la capitale est aussi un centre culturel aux musées publics reconnus pour leur qualité, leur diversité et leur gratuité. Plus de 16 millions de personnes ont poussé leurs portes l'an dernier. Ils ont été forcés de fermer après le 1er octobre à cause de la paralysie budgétaire qui a secoué les Etats-Unis pendant 43 jours, un record. "C'est horrible. Je n'aurais jamais pu imaginer qu'un tel endroit puisse être fermé, c'est triste pour les touristes", lance Johanna Tennigkeit, venue de Berlin avec son conjoint. Les démocrates et républicains se sont finalement mis d'accord mercredi sur un texte mettant fin au "shutdown", promulgué dans la foulée par Donald Trump, et permettant donc la réouverture des musées à Washington. Mitzi Sobash, 66 ans, a sauté sur l'occasion: "ça fait quasiment six semaines qu'on ne peut plus aller au musée et ils sont magnifiques, en plus d'être gratuits. Alors c'est un bonheur" d'y retourner, lance cette résidente de Washington. "Beaucoup de chance" Elle a emmené sa cousine Dorita Vargas, la soixantaine aussi et pour qui c'est la première fois dans la capitale. "C'est le premier jour de réouverture! J'ai l'impression que c'est fait exprès pour moi", sourit-elle devant un modèle d'alunisseur du Musée national de l'air et de l'espace, très populaire auprès des touristes. Une demi-heure avant la réouverture, plus d'une centaine de personnes attendaient pour y entrer. "On a eu beaucoup de chance d'avoir pu réserver un billet parce qu'il y avait tellement de monde sur le site internet ce matin qu'il ramait. Mais sur mon portable ça a marché", se réjouit Johanna Tennigkeit, la touriste allemande, dans le hall d'entrée. La Smithsonian Institution, gérée par le gouvernement américain, compte pas moins de 21 musées gratuits à Washington, et Johanna compte bien en faire le plus possible, notamment celui d'histoire naturelle. Elle se dit contente que la paralysie budgétaire soit finie "pour toutes ces personnes qui travaillaient sans être payées", en référence à des centaines de milliers de fonctionnaires considérés comme essentiels et contraints de se rendre au travail sans paie, à l'image des contrôleurs aériens. D'autres, comme les salariés des musées Smithsonian, ont été placés au chômage technique. La paralysie "a duré un moment", regrette Nick Adams. "Je suis simplement ravi de voir que tout le monde s'est assis autour de la table et est parvenu à un accord pour verser leurs salaires aux personnes concernées et rouvrir des lieux comme celui-ci pour pouvoir les montrer aux enfants", lance-t-il, avant de partir à l'assaut de nouveaux engins spatiaux avec son fils.

14.11.2025 à 20:59

Laetitia Bucaille : En Cisjordanie, "l’objectif est de faire se déplacer les Palestiniens"

Achren VERDIAN
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En Cisjordanie, les violences des colons israéliens s’intensifient. Hier encore, deux adolescents palestiniens ont été tués près d’Hébron, une mosquée a également été incendiée et des raids menés par des groupes de colons ont blessé plusieurs Palestiniens et détruit de nombreux biens. Ces attaques, de plus en plus fréquentes, se déroulent dans une quasi-impunité. Une situation analysée avec la sociologue Laetitia Bucaille.
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En Cisjordanie, les violences des colons israéliens s’intensifient. Hier encore, deux adolescents palestiniens ont été tués près d’Hébron, une mosquée a également été incendiée et des raids menés par des groupes de colons ont blessé plusieurs Palestiniens et détruit de nombreux biens. Ces attaques, de plus en plus fréquentes, se déroulent dans une quasi-impunité. Une situation analysée avec la sociologue Laetitia Bucaille.

14.11.2025 à 20:55

Emmanuel Macron appelle à "assumer une politique de protection de notre industrie"

FRANCE24
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"Il faut qu'on assume une politique de protection de notre industrie, et ce n'est pas un gros mot", a-t-il déclaré devant un parterre de ministres, parlementaires, industriels et entrepreneurs français. Le président a évoqué un contexte économique marqué par l'"accélération de la mondialisation", la "brutalité des échanges commerciaux " et "une concurrence déloyale", citant notamment la "surproduction chinoise" et les droits de douane américains. "Il faut tout à la fois une politique de compétitivité" et "une politique de protection si on ne veut pas se laisser déborder", a-t-il ajouté. "J'ai besoin de votre soutien", a lancé Emmanuel Macron, insistant sur un "combat", mené par la France à l'échelle européenne et "parfois contre beaucoup de ses alliés". Le président a notamment cité la question de l'acier et celle les petits colis qui "viennent déstabiliser nos commerces de centre-ville". Sur le sujet des petits colis, les ministres des Finances ont approuvé jeudi la suppression de l'exonération de droits de douane sur les petits colis importés dans l'Union européenne, qui pourrait entrer en vigueur dès le premier trimestre 2026. A l'inauguration de la Grande exposition du fabriqué en France, Emmanuel Macron a aussi plaidé pour la décarbonation. "On peut réindustrialiser le pays en décarbonant", a-t-il affirmé, ventant la création d'emplois en France "tout en baissant les émissions de CO2". "Il ne faut pas en ce moment dans le débat public réouvrir des oppositions d'avant-guerre", a tancé le président. "Si on veut garder nos grands cimentiers, nos grandes aciéries, nos ports, il faut aller beaucoup plus vite dans la décarbonation". Les 15 et 16 novembre, 123 produits fabriqués sur l'ensemble du territoire français seront exposés au Palais de l'Elysée. L'initiative, dont c'est la cinquième édition, vise à mettre en valeur la fabrication française.
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"Il faut qu'on assume une politique de protection de notre industrie, et ce n'est pas un gros mot", a-t-il déclaré devant un parterre de ministres, parlementaires, industriels et entrepreneurs français. Le président a évoqué un contexte économique marqué par l'"accélération de la mondialisation", la "brutalité des échanges commerciaux " et "une concurrence déloyale", citant notamment la "surproduction chinoise" et les droits de douane américains. "Il faut tout à la fois une politique de compétitivité" et "une politique de protection si on ne veut pas se laisser déborder", a-t-il ajouté. "J'ai besoin de votre soutien", a lancé Emmanuel Macron, insistant sur un "combat", mené par la France à l'échelle européenne et "parfois contre beaucoup de ses alliés". Le président a notamment cité la question de l'acier et celle les petits colis qui "viennent déstabiliser nos commerces de centre-ville". Sur le sujet des petits colis, les ministres des Finances ont approuvé jeudi la suppression de l'exonération de droits de douane sur les petits colis importés dans l'Union européenne, qui pourrait entrer en vigueur dès le premier trimestre 2026. A l'inauguration de la Grande exposition du fabriqué en France, Emmanuel Macron a aussi plaidé pour la décarbonation. "On peut réindustrialiser le pays en décarbonant", a-t-il affirmé, ventant la création d'emplois en France "tout en baissant les émissions de CO2". "Il ne faut pas en ce moment dans le débat public réouvrir des oppositions d'avant-guerre", a tancé le président. "Si on veut garder nos grands cimentiers, nos grandes aciéries, nos ports, il faut aller beaucoup plus vite dans la décarbonation". Les 15 et 16 novembre, 123 produits fabriqués sur l'ensemble du territoire français seront exposés au Palais de l'Elysée. L'initiative, dont c'est la cinquième édition, vise à mettre en valeur la fabrication française.

14.11.2025 à 20:49

Le ciel américain retrouve un niveau de vols quasi normal

FRANCE24
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"Hier a été l'une des meilleures journées pour notre espace aérien depuis un moment avec simplement quelques contrôleurs aériens manquants à l'appel à leur poste", a indiqué Sean Duffy, sur son compte X. "Nous sommes en train d'examiner les données fournies et nous travaillons dur pour un retour à la normale de l'espace aérien" (ATC), a-t-il ajouté. La réduction des vols domestiques de 6% dans douze aéroports à haute fréquentation, mise en place le 13 novembre par le régulateur américain de l'aviation (FAA), reste en place jusqu'à nouvel ordre. Cette mesure avait atténué la portée de celle du 7 novembre imposant une réduction de 10% des vols dans une quarantaine d'aéroports américains. Ces limitations sont la conséquence de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, qui a commencé le 3 octobre et s'est officiellement achevée mercredi. Une durée record. Des centaines de milliers de fonctionnaires ont été mis au chômage partiel tandis que d'autres, considérés comme essentiels, ont été appelés à travailler sans salaire. Parmi ces derniers, des milliers de contrôleurs aériens mais, au fil des jours, l'absentéisme a augmenté dans les tours de contrôle qui souffraient déjà d'un manque de personnel avant la paralysie budgétaire. Selon Cirium, fournisseur de données pour l'aéronautique, seulement 2% des vols programmés vendredi avaient été annulés au dernier bilan diffusé à 08H00 (13H00 GMT), soit 540 vols sur les 25.294 qui devaient décoller d'un aéroport américain. Les aéroports d'Atlanta, Chicago-O'Hare, Newark, Dallas Fort Worth et Denver étaient les plus touchés avec une vingtaine d'annulations chacun. En temps normal, le taux d'annulation est de 1%, précise Cirium, qui prévoit un retour à la normale d'ici lundi. "Par chance, le niveau des effectifs de l'ATC montre des signes très positifs d'amélioration et nous avons hâte de reprendre nos opérations normales une fois que la FAA donnera l'autorisation", a indiqué à l'AFP Airlines for America (A4A), association représentant les grandes compagnies aériennes américaines. Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu.
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"Hier a été l'une des meilleures journées pour notre espace aérien depuis un moment avec simplement quelques contrôleurs aériens manquants à l'appel à leur poste", a indiqué Sean Duffy, sur son compte X. "Nous sommes en train d'examiner les données fournies et nous travaillons dur pour un retour à la normale de l'espace aérien" (ATC), a-t-il ajouté. La réduction des vols domestiques de 6% dans douze aéroports à haute fréquentation, mise en place le 13 novembre par le régulateur américain de l'aviation (FAA), reste en place jusqu'à nouvel ordre. Cette mesure avait atténué la portée de celle du 7 novembre imposant une réduction de 10% des vols dans une quarantaine d'aéroports américains. Ces limitations sont la conséquence de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, qui a commencé le 3 octobre et s'est officiellement achevée mercredi. Une durée record. Des centaines de milliers de fonctionnaires ont été mis au chômage partiel tandis que d'autres, considérés comme essentiels, ont été appelés à travailler sans salaire. Parmi ces derniers, des milliers de contrôleurs aériens mais, au fil des jours, l'absentéisme a augmenté dans les tours de contrôle qui souffraient déjà d'un manque de personnel avant la paralysie budgétaire. Selon Cirium, fournisseur de données pour l'aéronautique, seulement 2% des vols programmés vendredi avaient été annulés au dernier bilan diffusé à 08H00 (13H00 GMT), soit 540 vols sur les 25.294 qui devaient décoller d'un aéroport américain. Les aéroports d'Atlanta, Chicago-O'Hare, Newark, Dallas Fort Worth et Denver étaient les plus touchés avec une vingtaine d'annulations chacun. En temps normal, le taux d'annulation est de 1%, précise Cirium, qui prévoit un retour à la normale d'ici lundi. "Par chance, le niveau des effectifs de l'ATC montre des signes très positifs d'amélioration et nous avons hâte de reprendre nos opérations normales une fois que la FAA donnera l'autorisation", a indiqué à l'AFP Airlines for America (A4A), association représentant les grandes compagnies aériennes américaines. Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu.

14.11.2025 à 20:27

Trempés sous leurs tentes, des Gazaouis affrontent la pluie hivernale

FRANCE24
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"J'essaie depuis ce matin de balayer l'eau de pluie qui a inondé notre tente", se désespère cette Palestinienne réfugiée dans un camp pour personnes déplacées. "L'eau de pluie a trempé nos vêtements et notre matelas", dit-elle à l'AFP, son hijab mouillé collé au visage. "Depuis l'aube aujourd'hui, nous avons reçu des centaines d'appels de citoyens déplacés dont les maisons et les tentes ont été inondées par la pluie", affirme le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal. Selon ce service de secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas, il n'y a pas assez de tentes pour abriter la population. - "Que dois-je faire?"- Située entre le Sinaï et le désert du Néguev d'un côté, et la mer Méditerranée de l'autre, la minuscule bande de Gaza reçoit la quasi-totalité de ses précipitations sous forme de fortes pluies à la fin de l'automne et en hiver. Beaucoup de tentes et abris de fortune érigés par les Gazaouis ne sont pas adaptés à de telles précipitations, phénomène aggravé par les restrictions imposées par Israël sur l'entrée de marchandises dans le territoire palestinien. Un cessez-le-feu depuis le 10 octobre a permis d'assouplir certaines restrictions, mais avec environ 92% des bâtiments résidentiels endommagés ou détruits pendant la guerre entre Israël et le Hamas selon l'ONU, les besoins dépassent largement les maigres quantités d'équipements acheminées par camions. De nombreux matériaux nécessaires à la construction d'abris, tels que certains types de piquets de tente, ne sont toujours pas autorisés dans la bande de Gaza, indique une source humanitaire à l'AFP. Dans le campement de fortune de la ville de Gaza (nord), un homme tente en vain d'évacuer l'eau sous une bâche en plastique servant d'auvent à sa tente. A certains endroits du camp, l'eau s'accumule avant de pouvoir s'écouler en direction de la mer et les enfants pataugent dans d'immenses flaques leur arrivant aux chevilles. Enaam al-Batrikhi se sent impuissante lorsque d'autres femmes viennent lui demander de l'aide. "Comment pourrais-je donc les aider?", s'écrie-t-elle, en notant que sa propre tente est sous l'eau. "Mon fils m'a envoyé cette tente, mais elle ne nous protège pas de la pluie. Que dois-je faire?", s'interroge Noura Abou el-Kass, une autre femme du camp, visiblement à bout. "Le vent pénètre dans la tente" A Khan Younès, dans le sud du territoire, Mohammed Shabat se bat pour sa part contre les courants d'air froid qui soufflent à travers les ouvertures de sa tente, plantée au milieu d'un cimetière, où il vit avec sa femme et ses cinq enfants. "Nous vivons dans un cimetière et nous avons un bébé. La tente ne nous protège pas du froid ou de la pluie. Bientôt l'hiver viendra et ça sera très difficile", dit-il assis sur le sable entre des tombes. Devant un poêle de fortune construit à partir de parpaings empilés, Alaa, sa femme, est soucieuse. "Une tente n'est pas un endroit sûr pour vivre avec de jeunes enfants. Le vent froid pénètre dans la tente le soir et la température est très basse", confie-t-elle. Les températures nocturnes oscillent entre 15 et 20°C le soir, mais des abris inadéquats et le manque de nourriture font que les habitants souffrent de la moindre baisse du thermomètre.
Texte intégral (593 mots)
"J'essaie depuis ce matin de balayer l'eau de pluie qui a inondé notre tente", se désespère cette Palestinienne réfugiée dans un camp pour personnes déplacées. "L'eau de pluie a trempé nos vêtements et notre matelas", dit-elle à l'AFP, son hijab mouillé collé au visage. "Depuis l'aube aujourd'hui, nous avons reçu des centaines d'appels de citoyens déplacés dont les maisons et les tentes ont été inondées par la pluie", affirme le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal. Selon ce service de secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas, il n'y a pas assez de tentes pour abriter la population. - "Que dois-je faire?"- Située entre le Sinaï et le désert du Néguev d'un côté, et la mer Méditerranée de l'autre, la minuscule bande de Gaza reçoit la quasi-totalité de ses précipitations sous forme de fortes pluies à la fin de l'automne et en hiver. Beaucoup de tentes et abris de fortune érigés par les Gazaouis ne sont pas adaptés à de telles précipitations, phénomène aggravé par les restrictions imposées par Israël sur l'entrée de marchandises dans le territoire palestinien. Un cessez-le-feu depuis le 10 octobre a permis d'assouplir certaines restrictions, mais avec environ 92% des bâtiments résidentiels endommagés ou détruits pendant la guerre entre Israël et le Hamas selon l'ONU, les besoins dépassent largement les maigres quantités d'équipements acheminées par camions. De nombreux matériaux nécessaires à la construction d'abris, tels que certains types de piquets de tente, ne sont toujours pas autorisés dans la bande de Gaza, indique une source humanitaire à l'AFP. Dans le campement de fortune de la ville de Gaza (nord), un homme tente en vain d'évacuer l'eau sous une bâche en plastique servant d'auvent à sa tente. A certains endroits du camp, l'eau s'accumule avant de pouvoir s'écouler en direction de la mer et les enfants pataugent dans d'immenses flaques leur arrivant aux chevilles. Enaam al-Batrikhi se sent impuissante lorsque d'autres femmes viennent lui demander de l'aide. "Comment pourrais-je donc les aider?", s'écrie-t-elle, en notant que sa propre tente est sous l'eau. "Mon fils m'a envoyé cette tente, mais elle ne nous protège pas de la pluie. Que dois-je faire?", s'interroge Noura Abou el-Kass, une autre femme du camp, visiblement à bout. "Le vent pénètre dans la tente" A Khan Younès, dans le sud du territoire, Mohammed Shabat se bat pour sa part contre les courants d'air froid qui soufflent à travers les ouvertures de sa tente, plantée au milieu d'un cimetière, où il vit avec sa femme et ses cinq enfants. "Nous vivons dans un cimetière et nous avons un bébé. La tente ne nous protège pas du froid ou de la pluie. Bientôt l'hiver viendra et ça sera très difficile", dit-il assis sur le sable entre des tombes. Devant un poêle de fortune construit à partir de parpaings empilés, Alaa, sa femme, est soucieuse. "Une tente n'est pas un endroit sûr pour vivre avec de jeunes enfants. Le vent froid pénètre dans la tente le soir et la température est très basse", confie-t-elle. Les températures nocturnes oscillent entre 15 et 20°C le soir, mais des abris inadéquats et le manque de nourriture font que les habitants souffrent de la moindre baisse du thermomètre.

14.11.2025 à 20:24

Le Mali face au djihadisme, Al-Charaa à la Maison Blanche, B.Sansal libéré et hommages du 13-Nov.

Achren VERDIAN
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Au Mali, la progression du JNIM et son blocus autour de Bamako font craindre une possible avancée vers le pouvoir. A Washington, cette semaine, le Président syrien par intérim, Al-Charaa poursuit son opération de réhabilitation diplomatique. En Algérie, Boualem Sansal est gracié. L'Allemagne a joué un rôle majeur dans ce dénouement. Enfin, en France, les commémorations du 13-Novembre ravivent l’émotion tandis que les autorités alertent sur une menace terroriste toujours élevée.
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Au Mali, la progression du JNIM et son blocus autour de Bamako font craindre une possible avancée vers le pouvoir. A Washington, cette semaine, le Président syrien par intérim, Al-Charaa poursuit son opération de réhabilitation diplomatique. En Algérie, Boualem Sansal est gracié. L'Allemagne a joué un rôle majeur dans ce dénouement. Enfin, en France, les commémorations du 13-Novembre ravivent l’émotion tandis que les autorités alertent sur une menace terroriste toujours élevée.

14.11.2025 à 20:23

Foot: l'Argentine avec un but de Messi s'impose en Angola

FRANCE24
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Les champions du monde en titre n'ont pas eu à forcer leur talent pour battre une équipe angolaise qui émarge au 89e rang du classement Fifa. L'attaquant de l'Inter Milan Lautaro Martinez, bien servi en profondeur par Messi, a ouvert le score d'une frappe au ras du sol peu avant la pause (44e). Puis, El Toro s'est mué en passeur en décalant son capitaine pour le but du break après un renvoi de la défense angolaise dans l'axe (82e). Les deux buteurs ont été ensuite remplacés en fin de match, le Strasbourgeois Joaquín Panichelli, meilleur buteur du championnat de France, prenant la place de La Pulga pour honorer sa première sélection. Déjà qualifiée pour la Coupe du monde 2026, l'Albiceleste n'avait qu'un seul match de préparation dans cette trêve internationale après l'annulation d'une autre rencontre amicale contre l'Inde. La tenue de ce match a été scellée lors de la visite du président de la Fédération angolaise de football à Buenos Aires le 30 avril, avec l'objectif de faire venir les champions du monde pour célébrer le 50e anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie portugaise. Toutefois la venue des Argentins à Luanda a coûté quelque 12 millions d'euros au gouvernement, selon des informations de presse, ce qui a suscité une vive polémique dans un pays en proie à une crise économique larvée. En août, quatre ONG angolaises avaient demandé à la sélection argentine de renoncer à jouer ce match après la mort de trente personnes dans des manifestations le mois précédent contre la hausse du prix du carburant.
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Les champions du monde en titre n'ont pas eu à forcer leur talent pour battre une équipe angolaise qui émarge au 89e rang du classement Fifa. L'attaquant de l'Inter Milan Lautaro Martinez, bien servi en profondeur par Messi, a ouvert le score d'une frappe au ras du sol peu avant la pause (44e). Puis, El Toro s'est mué en passeur en décalant son capitaine pour le but du break après un renvoi de la défense angolaise dans l'axe (82e). Les deux buteurs ont été ensuite remplacés en fin de match, le Strasbourgeois Joaquín Panichelli, meilleur buteur du championnat de France, prenant la place de La Pulga pour honorer sa première sélection. Déjà qualifiée pour la Coupe du monde 2026, l'Albiceleste n'avait qu'un seul match de préparation dans cette trêve internationale après l'annulation d'une autre rencontre amicale contre l'Inde. La tenue de ce match a été scellée lors de la visite du président de la Fédération angolaise de football à Buenos Aires le 30 avril, avec l'objectif de faire venir les champions du monde pour célébrer le 50e anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie portugaise. Toutefois la venue des Argentins à Luanda a coûté quelque 12 millions d'euros au gouvernement, selon des informations de presse, ce qui a suscité une vive polémique dans un pays en proie à une crise économique larvée. En août, quatre ONG angolaises avaient demandé à la sélection argentine de renoncer à jouer ce match après la mort de trente personnes dans des manifestations le mois précédent contre la hausse du prix du carburant.

14.11.2025 à 20:21

Coup d'envoi des courses qualificatives au Prix d'Amérique

FRANCE24
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Les quatre premiers de cette course réunissant dix-huit concurrents sur la distance classique de 2.700 mètres, dotée de 120.000 euros de primes diverses, obtiendront leur billet pour s'aligner sur la grille de départ du Prix d'Amérique, fin janvier. Les professionnels du monde du turf : propriétaires, entraineurs et drivers tenteront de qualifier leurs chevaux pour l'épreuve reine du trot mondial au cours de cinq autres épreuves inscrites au programme : Prix du Bourbonnais, Critérium Continental, Prix Tenor de Baune, Prix de Bourgogne et Prix de Belgique. Le double tenant du titre du Prix de Bretagne Hussard du Landret ne participera pas aux "Amérique-Races". Il a mis un terme à sa carrière en course en raison d'un problème à un genou. Les français Hokkaido Jiel, Jusha Tree, Izoard Védaquais et encore Josh Power tenteront de décrocher leur billet tout comme Krack Time Atout, vainqueur du Critérium des 5 ans, et Keep Going, qui avait échoué dans ce Critérium mais peut se réhabiliter. Créé en 1957, le Prix de Bretagne n'a jamais été enlevé par un visiteur. Borups Victory, élu trotteur de l'année 2024 en Suède, une des attractions de la course, défiera l'élite française. Quant à Idao de Tillard, le double champion du monde du trot en titre, il fera lui son entrée dans ce circuit dans le Prix du Bourbonnais dimanche 7 décembre. "Idao va bien. Il fait de la piscine une fois par semaine. Il est bien à l'entraînement et peaufine sa forme pour sa rentrée dans le Prix du Bourbonnais. Il disputera ensuite le Prix de Bourgogne", a confié à l'AFP son entraîneur Thierry Duvaldestin. Et si Idao de Tillard se qualifie et signe un triplé dans l'Amérique, il rejoindra le club fermé des cracks de la trempe de Uranie, Roquépine, Bellino II et Ourasi (seul quadruple vainqueur). A l'issue du Prix d'Amérique, le dimanche 25 janvier, la compétition se poursuivra avec le Prix de France, une course de vitesse de 2.100 mètres. Le dernier opus, le Prix de Paris, reviendra au cheval le plus endurant dans une course marathon de 4.150 mètres qui impose deux tours de la mythique grande piste et autant de passages de la redoutable montée. En 2017, le trotteur Bold Eagle a réalisé l'exploit de s'offrir la Triple Couronne, à savoir le Prix d'Amérique et dans la foulée les Prix de France et de Paris. Seuls Gelinotte, Jamin et Bellino II avaient accompli une telle prouesse avant lui.
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Les quatre premiers de cette course réunissant dix-huit concurrents sur la distance classique de 2.700 mètres, dotée de 120.000 euros de primes diverses, obtiendront leur billet pour s'aligner sur la grille de départ du Prix d'Amérique, fin janvier. Les professionnels du monde du turf : propriétaires, entraineurs et drivers tenteront de qualifier leurs chevaux pour l'épreuve reine du trot mondial au cours de cinq autres épreuves inscrites au programme : Prix du Bourbonnais, Critérium Continental, Prix Tenor de Baune, Prix de Bourgogne et Prix de Belgique. Le double tenant du titre du Prix de Bretagne Hussard du Landret ne participera pas aux "Amérique-Races". Il a mis un terme à sa carrière en course en raison d'un problème à un genou. Les français Hokkaido Jiel, Jusha Tree, Izoard Védaquais et encore Josh Power tenteront de décrocher leur billet tout comme Krack Time Atout, vainqueur du Critérium des 5 ans, et Keep Going, qui avait échoué dans ce Critérium mais peut se réhabiliter. Créé en 1957, le Prix de Bretagne n'a jamais été enlevé par un visiteur. Borups Victory, élu trotteur de l'année 2024 en Suède, une des attractions de la course, défiera l'élite française. Quant à Idao de Tillard, le double champion du monde du trot en titre, il fera lui son entrée dans ce circuit dans le Prix du Bourbonnais dimanche 7 décembre. "Idao va bien. Il fait de la piscine une fois par semaine. Il est bien à l'entraînement et peaufine sa forme pour sa rentrée dans le Prix du Bourbonnais. Il disputera ensuite le Prix de Bourgogne", a confié à l'AFP son entraîneur Thierry Duvaldestin. Et si Idao de Tillard se qualifie et signe un triplé dans l'Amérique, il rejoindra le club fermé des cracks de la trempe de Uranie, Roquépine, Bellino II et Ourasi (seul quadruple vainqueur). A l'issue du Prix d'Amérique, le dimanche 25 janvier, la compétition se poursuivra avec le Prix de France, une course de vitesse de 2.100 mètres. Le dernier opus, le Prix de Paris, reviendra au cheval le plus endurant dans une course marathon de 4.150 mètres qui impose deux tours de la mythique grande piste et autant de passages de la redoutable montée. En 2017, le trotteur Bold Eagle a réalisé l'exploit de s'offrir la Triple Couronne, à savoir le Prix d'Amérique et dans la foulée les Prix de France et de Paris. Seuls Gelinotte, Jamin et Bellino II avaient accompli une telle prouesse avant lui.

14.11.2025 à 19:41

Narcobanditisme à Marseille: un glissement "inquiétant", selon un criminologue

FRANCE24
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QUESTION: Avec ce drame, le maire de Marseille a parlé d'un "changement de dimension", qu'en pensez-vous ? REPONSE: "Si le meurtre a été commis pour intimider Amine Kessaci, ce que l'enquête dira, il est évident qu'on a franchi un cap. On avait évidemment des règlements de compte, il y en a eu beaucoup en 2023, mais sur affrontements de bandes rivales. La personne qui était la victime du règlement de compte n'était pas nécessairement la personne qu'on était venu chercher. Parfois, ils se déplacent, ils cherchent une personne, ils trouvent un jeune, un guetteur... Donc les règlements de compte avaient aussi une dimension visant à impressionner les autres participants au trafic. (...) Là, la personne intimidée ne participe pas au trafic. Au contraire, Amine Kessaci a fait de la lutte contre le trafic un sujet, en lien avec son histoire personnelle, avec son association Conscience. Donc c'est vraiment nouveau, même si ce n'est pas unique: il faut toujours garder raison dans les comparaisons, mais il y a eu l'assassinat du juge Michel (en 1981 à Marseille, NDLR)." Q: S'il est avéré que le meurtre de Mehdi Kessaci était destiné à intimider, qu'est-ce que cela révèle de l'évolution de la criminalité à Marseille ? R: "Ça révèle, à mon avis, deux choses. D'abord que les groupes criminels sont de plus en plus dangereux et de plus en plus violents. La dangerosité liée à la criminalité organisée est plus importante qu'il y a 10 ou 15 ans (...) Ça traduit aussi un changement même de fonctionnement: les groupes criminels aujourd'hui liés au trafic de stupéfiants ne sont pas des mafias, ce ne sont pas non plus des cartels, en revanche, ils utilisent les codes de la violence des cartels. Il y a un risque de glissement. Il faut aussi le remettre dans le contexte des menaces qui ont pesé sur les directeurs d'établissement pénitentiaires, des magistrats... Au-delà du trafic de drogue, on voit que les groupes criminels marseillais ont commencé aussi à reprendre certaines activités qui n'étaient pas auparavant les leurs, le racket en particulier. Avec le racket, il y a la menace de la violence, donc forcément, ça devient aussi un mode opératoire. Alors l'enquête dira si Amine Kessaci et son frère ont été menacés, si c'est un acte isolé, si c'est lié à cette démarche. Mais en tout cas, si tel est le cas, c'est un glissement qui n'est pas nouveau, mais qui s'accélère quand même de façon inquiétante." Q: Après cet assassinat, on se dit que les proches de victimes et les associations ne vont plus oser parler, dénoncer, que la loi du silence va s'imposer... R: "Il y avait justement une forme de relais dans ces quartiers qui sont des quartiers défavorisés où peut proliférer le trafic. Les relais familiaux de ces associations faisaient un travail de terrain pour faire parler les mères qui voient leur fils entrer dans le trafic de drogue et leur dire: +Mais il va mourir votre fils !+. Est-ce que ces femmes-là, ces mères, souvent à la tête de familles monoparentales, vont continuer à témoigner ? Donc je crains que là, on ne se prive malheureusement de ces personnes qui voulaient aider, qui voulaient faire en sorte que les choses s'améliorent."
Texte intégral (565 mots)
QUESTION: Avec ce drame, le maire de Marseille a parlé d'un "changement de dimension", qu'en pensez-vous ? REPONSE: "Si le meurtre a été commis pour intimider Amine Kessaci, ce que l'enquête dira, il est évident qu'on a franchi un cap. On avait évidemment des règlements de compte, il y en a eu beaucoup en 2023, mais sur affrontements de bandes rivales. La personne qui était la victime du règlement de compte n'était pas nécessairement la personne qu'on était venu chercher. Parfois, ils se déplacent, ils cherchent une personne, ils trouvent un jeune, un guetteur... Donc les règlements de compte avaient aussi une dimension visant à impressionner les autres participants au trafic. (...) Là, la personne intimidée ne participe pas au trafic. Au contraire, Amine Kessaci a fait de la lutte contre le trafic un sujet, en lien avec son histoire personnelle, avec son association Conscience. Donc c'est vraiment nouveau, même si ce n'est pas unique: il faut toujours garder raison dans les comparaisons, mais il y a eu l'assassinat du juge Michel (en 1981 à Marseille, NDLR)." Q: S'il est avéré que le meurtre de Mehdi Kessaci était destiné à intimider, qu'est-ce que cela révèle de l'évolution de la criminalité à Marseille ? R: "Ça révèle, à mon avis, deux choses. D'abord que les groupes criminels sont de plus en plus dangereux et de plus en plus violents. La dangerosité liée à la criminalité organisée est plus importante qu'il y a 10 ou 15 ans (...) Ça traduit aussi un changement même de fonctionnement: les groupes criminels aujourd'hui liés au trafic de stupéfiants ne sont pas des mafias, ce ne sont pas non plus des cartels, en revanche, ils utilisent les codes de la violence des cartels. Il y a un risque de glissement. Il faut aussi le remettre dans le contexte des menaces qui ont pesé sur les directeurs d'établissement pénitentiaires, des magistrats... Au-delà du trafic de drogue, on voit que les groupes criminels marseillais ont commencé aussi à reprendre certaines activités qui n'étaient pas auparavant les leurs, le racket en particulier. Avec le racket, il y a la menace de la violence, donc forcément, ça devient aussi un mode opératoire. Alors l'enquête dira si Amine Kessaci et son frère ont été menacés, si c'est un acte isolé, si c'est lié à cette démarche. Mais en tout cas, si tel est le cas, c'est un glissement qui n'est pas nouveau, mais qui s'accélère quand même de façon inquiétante." Q: Après cet assassinat, on se dit que les proches de victimes et les associations ne vont plus oser parler, dénoncer, que la loi du silence va s'imposer... R: "Il y avait justement une forme de relais dans ces quartiers qui sont des quartiers défavorisés où peut proliférer le trafic. Les relais familiaux de ces associations faisaient un travail de terrain pour faire parler les mères qui voient leur fils entrer dans le trafic de drogue et leur dire: +Mais il va mourir votre fils !+. Est-ce que ces femmes-là, ces mères, souvent à la tête de familles monoparentales, vont continuer à témoigner ? Donc je crains que là, on ne se prive malheureusement de ces personnes qui voulaient aider, qui voulaient faire en sorte que les choses s'améliorent."

14.11.2025 à 19:35

Après Shein, le gouvernement signale six nouvelles plateformes à la justice

FRANCE24
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La Répression des fraudes (DGCCRF) a découvert "qu'AliExpress et Joom vendaient aussi des poupées pédopornographiques" et que Wish, Temu, AliExpress et eBay "vendaient des armes de catégorie A, comme des poings américains et des machettes", a déclaré le ministre. Par ailleurs, Wish, Temu et Amazon "ne respectaient pas leurs obligations de filtrage des mineurs aux images à caractère pornographiques", a-t-il ajouté. "Nous avons signalé au procureur de la République l'ensemble des plateformes qui proposaient des contenus illicites", a poursuivi Serge Papin, interrogé sur le lancement d'actions judiciaires. "S'agissant de Shein nous avons en plus demandé sa suspension à la justice", a-t-il rappelé. "Toute plateforme qui aura commercialisé des articles illicites aura le même traitement", a prévenu M. Papin, ce qui ne correspond pas aux griefs à l'encontre du géant américain Amazon, pointé lui pour des problèmes de filtrage d'images. "Les dossiers sont soit déjà déposés, soit en passe de l'être". Avec les ministres de l'Economie, Roland Lescure, déléguée au Numérique, Anne Le Hénanff, de l'Intérieur Laurent Nuñez, "notre vigilance ne faiblira pas", a-t-il ajouté. En outre, Serge Papin réunira, le 27 novembre à Bercy, les ministres du commerce des Etats membres de l'Union européenne pour échanger de l'impact de ces plateformes sur le commerce dans l'UE, a annoncé son ministère à l'AFP. La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé avoir constaté la vente de produits illicites sur d'autres plateformes que Shein et promis de "nouvelles procédures à leur encontre". Cela faisait suite à la révélation de la vente sur Shein de poupées sexuelles ressemblant à des fillettes, puis d'armes de catégorie A. Shein a supprimé de son site tous les produits illicites, échappant pour l'heure à une suspension en France, mais est toujours sous le coup de procédures judiciaires. Le groupe asiatique doit être auditionné mardi à l'Assemblée nationale, devant la mission d'information sur les contrôles des produits importés en France, mais n'a pas encore confirmé sa venue.
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La Répression des fraudes (DGCCRF) a découvert "qu'AliExpress et Joom vendaient aussi des poupées pédopornographiques" et que Wish, Temu, AliExpress et eBay "vendaient des armes de catégorie A, comme des poings américains et des machettes", a déclaré le ministre. Par ailleurs, Wish, Temu et Amazon "ne respectaient pas leurs obligations de filtrage des mineurs aux images à caractère pornographiques", a-t-il ajouté. "Nous avons signalé au procureur de la République l'ensemble des plateformes qui proposaient des contenus illicites", a poursuivi Serge Papin, interrogé sur le lancement d'actions judiciaires. "S'agissant de Shein nous avons en plus demandé sa suspension à la justice", a-t-il rappelé. "Toute plateforme qui aura commercialisé des articles illicites aura le même traitement", a prévenu M. Papin, ce qui ne correspond pas aux griefs à l'encontre du géant américain Amazon, pointé lui pour des problèmes de filtrage d'images. "Les dossiers sont soit déjà déposés, soit en passe de l'être". Avec les ministres de l'Economie, Roland Lescure, déléguée au Numérique, Anne Le Hénanff, de l'Intérieur Laurent Nuñez, "notre vigilance ne faiblira pas", a-t-il ajouté. En outre, Serge Papin réunira, le 27 novembre à Bercy, les ministres du commerce des Etats membres de l'Union européenne pour échanger de l'impact de ces plateformes sur le commerce dans l'UE, a annoncé son ministère à l'AFP. La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé avoir constaté la vente de produits illicites sur d'autres plateformes que Shein et promis de "nouvelles procédures à leur encontre". Cela faisait suite à la révélation de la vente sur Shein de poupées sexuelles ressemblant à des fillettes, puis d'armes de catégorie A. Shein a supprimé de son site tous les produits illicites, échappant pour l'heure à une suspension en France, mais est toujours sous le coup de procédures judiciaires. Le groupe asiatique doit être auditionné mardi à l'Assemblée nationale, devant la mission d'information sur les contrôles des produits importés en France, mais n'a pas encore confirmé sa venue.

14.11.2025 à 19:33

Albi: 12 ans de prison pour un proxénète qui officiait depuis sa cellule

FRANCE24
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Il avait notamment contraint une jeune femme de 20 ans, toxicomane et souffrant de troubles psychiatriques, à se prostituer pendant six mois dans des conditions sordides. Elle devait ainsi enchaîner jusqu'à vingt passes par jour dans un appartement insalubre, sans sanitaires ni eau potable, tout en étant privée de sommeil et de nourriture, droguée, et constamment surveillée par des hommes de main. Ces derniers, cinq hommes âgés d'une vingtaine d'année ainsi qu'un quinquagénaire, ont été condamnés de peines comprises entre deux et quatre ans d'emprisonnement pour proxénétisme, tandis que l'ex-petite amie du chef de bande, qui organisait les rendez-vous avec les clients, a été condamnée à six ans d'emprisonnement. Le principal prévenu a continué, après son incarcération en août 2023 pour trafic de stupéfiants, à diriger son réseau depuis sa cellule. C'est un appel anonyme qui a finalement permis à la police de découvrir la jeune femme. Une autre victime potentielle avait été identifiée par les enquêteurs, avant de se volatiliser.
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Il avait notamment contraint une jeune femme de 20 ans, toxicomane et souffrant de troubles psychiatriques, à se prostituer pendant six mois dans des conditions sordides. Elle devait ainsi enchaîner jusqu'à vingt passes par jour dans un appartement insalubre, sans sanitaires ni eau potable, tout en étant privée de sommeil et de nourriture, droguée, et constamment surveillée par des hommes de main. Ces derniers, cinq hommes âgés d'une vingtaine d'année ainsi qu'un quinquagénaire, ont été condamnés de peines comprises entre deux et quatre ans d'emprisonnement pour proxénétisme, tandis que l'ex-petite amie du chef de bande, qui organisait les rendez-vous avec les clients, a été condamnée à six ans d'emprisonnement. Le principal prévenu a continué, après son incarcération en août 2023 pour trafic de stupéfiants, à diriger son réseau depuis sa cellule. C'est un appel anonyme qui a finalement permis à la police de découvrir la jeune femme. Une autre victime potentielle avait été identifiée par les enquêteurs, avant de se volatiliser.

14.11.2025 à 19:25

Municipales à Grenoble: le PS se rallie à la liste Ecologiste

FRANCE24
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Le PS va rejoindre les sept autres partis de gauche composant la liste menée par la cheffe d'entreprise Laurence Ruffin, en lice pour succéder à l'actuel édile écologiste Eric Piolle. Celui-ci a indiqué de longue date qu'il ne se représenterait pas dans la capitale des Alpes après deux mandats. Ce rapprochement "historique et important pour Grenoble" est le fruit d'un "cheminement" et de nombreuses discussions entre les deux mouvements depuis son élection à la tête du mouvement en septembre dernier, a déclaré Mme Ruffin. "Aujourd'hui on arrive avec beaucoup d'envie de fabriquer un projet" visant à "améliore(r) le quotidien des Grenoblois et Grenobloises. Et en cela je pense que c'est ce qu'on a envie de porter ensemble", a-t-elle ajouté. "Ce n'était pas forcément quelque chose de naturel, on est quand même ce soir dans un moment qui est assez historique", a renchéri la cheffe de file socialiste Amandine Germain, rappelant les vives divisions qui ont émaillé ces vingt dernières années les relations entre socialistes et écologistes à Grenoble. Mais "il y avait quand même beaucoup de similitudes dans ce qu'on avait commencé à travailler les uns et les autres, chacun dans notre coin jusqu'à maintenant", a-t-elle souligné, exprimant sa "confiance" envers Laurence Ruffin et la décrivant comme "quelqu'un de solide pour demain être la future maire de Grenoble". Interrogée sur les relations avec les partis LFI et Place Publique, qui mènent leurs campagnes municipales séparément, ils ont "fait leur propre choix", a souligné Mme Ruffin. "Moi, ce que je porte, c'est l'union de la gauche. Il y a des partis qui ont décidé de partir seuls. C'est leur responsabilité", a souligné l'Amiénoise d'origine, installée depuis 2003 à Grenoble et sœur du député François Ruffin (ex-Insoumis).
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Le PS va rejoindre les sept autres partis de gauche composant la liste menée par la cheffe d'entreprise Laurence Ruffin, en lice pour succéder à l'actuel édile écologiste Eric Piolle. Celui-ci a indiqué de longue date qu'il ne se représenterait pas dans la capitale des Alpes après deux mandats. Ce rapprochement "historique et important pour Grenoble" est le fruit d'un "cheminement" et de nombreuses discussions entre les deux mouvements depuis son élection à la tête du mouvement en septembre dernier, a déclaré Mme Ruffin. "Aujourd'hui on arrive avec beaucoup d'envie de fabriquer un projet" visant à "améliore(r) le quotidien des Grenoblois et Grenobloises. Et en cela je pense que c'est ce qu'on a envie de porter ensemble", a-t-elle ajouté. "Ce n'était pas forcément quelque chose de naturel, on est quand même ce soir dans un moment qui est assez historique", a renchéri la cheffe de file socialiste Amandine Germain, rappelant les vives divisions qui ont émaillé ces vingt dernières années les relations entre socialistes et écologistes à Grenoble. Mais "il y avait quand même beaucoup de similitudes dans ce qu'on avait commencé à travailler les uns et les autres, chacun dans notre coin jusqu'à maintenant", a-t-elle souligné, exprimant sa "confiance" envers Laurence Ruffin et la décrivant comme "quelqu'un de solide pour demain être la future maire de Grenoble". Interrogée sur les relations avec les partis LFI et Place Publique, qui mènent leurs campagnes municipales séparément, ils ont "fait leur propre choix", a souligné Mme Ruffin. "Moi, ce que je porte, c'est l'union de la gauche. Il y a des partis qui ont décidé de partir seuls. C'est leur responsabilité", a souligné l'Amiénoise d'origine, installée depuis 2003 à Grenoble et sœur du député François Ruffin (ex-Insoumis).

14.11.2025 à 19:08

Après Shein, le gouvernement français signale six autres plateformes dont Aliexpress et eBay

FRANCE24
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14.11.2025 à 19:05

En France, le gouvernement signale six autres plateformes dont eBay et AliExpress

FRANCE 24
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Le gouvernement a signalé, vendredi, six nouvelles plateformes à la justice, dont cinq, AliExpress, Joom, eBay, Temu, Wish pour la vente de produits illégaux et Amazon pour non-respect du filtrage des mineurs. 
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Le gouvernement a signalé, vendredi, six nouvelles plateformes à la justice, dont cinq, AliExpress, Joom, eBay, Temu, Wish pour la vente de produits illégaux et Amazon pour non-respect du filtrage des mineurs. 

14.11.2025 à 18:47

Equipe de France: Deschamps, les chantiers de l'Atlantique

FRANCE24
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Le sélectionneur, arrivé aux commandes de l'équipe de France en 2012 et qui n'a raté aucune phase finale durant son long mandat, est rompu à l'exercice. Mais le technicien de 57 ans et son staff vont rapidement être confrontés à des problématiques logistiques et sportives inédites au moment de se projeter vers un événement au format très particulier, à 48 équipes et organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada) avec autant de fuseaux horaires différents. Après le déplacement sans enjeu en Azerbaïdjan, dimanche, qui s'effectuera sans le capitaine Kylian Mbappé, forfait en raison d'une inflammation de la cheville droite, et servira sans doute à donner du temps de jeu à ses remplaçants habituels, Deschamps aura un premier rendez-vous capital le 5 décembre à Washington avec le tirage au sort de la Coupe du monde. Actuellement troisième au classement Fifa, la France est assurée de figurer parmi les douze têtes de série et sera donc logiquement épargnée au premier tour. Mais l'identité des adversaires et surtout les lieux des rencontres seront déterminants pour concocter le programme des Bleus pour les mois à venir. La question du camp de base sera alors tranchée, l'encadrement devant effectuer un choix parmi les 65 sites proposés par la Fifa. "Aujourd'hui, il est impossible de valider quoi que ce soit. Il y a trois zones avec de grandes distances. Il y a tellement de surface à couvrir, mais on en saura beaucoup plus au tirage au sort. Au moins les trois premiers matches. Tout dépend de notre groupe, où cela se situe", a expliqué Deschamps jeudi à l'issue de la victoire contre l'Ukraine (4-0) au Parc des Princes qui a validé le billet pour le Mondial. Une tournée aux USA en mars? La fenêtre internationale du mois de mars, la seule avant l'annonce de la liste des joueurs retenus pour la Coupe du monde, est également un sujet sensible. Selon une source proche du dossier, la Fédération française de football envisage une tournée aux Etats-Unis avec deux rencontres amicales à l'agenda dont l'un pourrait opposer les Tricolores au Brésil. A ce stade, Deschamps préfère renvoyer la balle du côté de la FFF. "Il faut voir avec le président (de la Fédération, ndlr) mais c'est possible", a-t-il indiqué. Quel que soit le lieu des ces deux matches, ils constitueront l'ultime opportunité pour effectuer des tests avant la divulgation du groupe France pour le Mondial en mai et les deux amicaux censés se tenir avant le début de la compétition (11 juin-19 juillet). "Beaucoup de joueurs peuvent prétendre à l'équipe de France, s'ils sont tous là et disponibles. C'est le mal que je me souhaite, ce sera difficile de choisir", a reconnu le sélectionneur. Pour un technicien qui a atteint trois fois la finale en six phases finales, les ambitions ne peuvent en tout cas qu'être élevées, histoire d'effacer la déception de l'Euro-2024 (demi-finales avec seulement 4 buts inscrits en six rencontres) avant de passer la main. Le Basque dit "ne pas rêver" d'une troisième étoile mais difficile pour une nation comme la France de ne pas viser le titre suprême. "On a le devoir d’aller le plus loin possible", a lancé Deschamps. Mbappé, dont la trajectoire est intimement liée à la Coupe du monde (vainqueur en 2018, finaliste et meilleur buteur en 2022), se veut plus explicite que son patron. "Si l'objectif, c'est demi-finale, on va en demi-finale, on s'arrête, on rentre? Non, l'objectif, c'est gagner. C'est le rêve de tout le monde. Si on va en demis, on ne va pas dire que l'objectif est rempli. Le rêve, c'est de gagner", a lancé le capitaine jeudi.
Texte intégral (633 mots)
Le sélectionneur, arrivé aux commandes de l'équipe de France en 2012 et qui n'a raté aucune phase finale durant son long mandat, est rompu à l'exercice. Mais le technicien de 57 ans et son staff vont rapidement être confrontés à des problématiques logistiques et sportives inédites au moment de se projeter vers un événement au format très particulier, à 48 équipes et organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada) avec autant de fuseaux horaires différents. Après le déplacement sans enjeu en Azerbaïdjan, dimanche, qui s'effectuera sans le capitaine Kylian Mbappé, forfait en raison d'une inflammation de la cheville droite, et servira sans doute à donner du temps de jeu à ses remplaçants habituels, Deschamps aura un premier rendez-vous capital le 5 décembre à Washington avec le tirage au sort de la Coupe du monde. Actuellement troisième au classement Fifa, la France est assurée de figurer parmi les douze têtes de série et sera donc logiquement épargnée au premier tour. Mais l'identité des adversaires et surtout les lieux des rencontres seront déterminants pour concocter le programme des Bleus pour les mois à venir. La question du camp de base sera alors tranchée, l'encadrement devant effectuer un choix parmi les 65 sites proposés par la Fifa. "Aujourd'hui, il est impossible de valider quoi que ce soit. Il y a trois zones avec de grandes distances. Il y a tellement de surface à couvrir, mais on en saura beaucoup plus au tirage au sort. Au moins les trois premiers matches. Tout dépend de notre groupe, où cela se situe", a expliqué Deschamps jeudi à l'issue de la victoire contre l'Ukraine (4-0) au Parc des Princes qui a validé le billet pour le Mondial. Une tournée aux USA en mars? La fenêtre internationale du mois de mars, la seule avant l'annonce de la liste des joueurs retenus pour la Coupe du monde, est également un sujet sensible. Selon une source proche du dossier, la Fédération française de football envisage une tournée aux Etats-Unis avec deux rencontres amicales à l'agenda dont l'un pourrait opposer les Tricolores au Brésil. A ce stade, Deschamps préfère renvoyer la balle du côté de la FFF. "Il faut voir avec le président (de la Fédération, ndlr) mais c'est possible", a-t-il indiqué. Quel que soit le lieu des ces deux matches, ils constitueront l'ultime opportunité pour effectuer des tests avant la divulgation du groupe France pour le Mondial en mai et les deux amicaux censés se tenir avant le début de la compétition (11 juin-19 juillet). "Beaucoup de joueurs peuvent prétendre à l'équipe de France, s'ils sont tous là et disponibles. C'est le mal que je me souhaite, ce sera difficile de choisir", a reconnu le sélectionneur. Pour un technicien qui a atteint trois fois la finale en six phases finales, les ambitions ne peuvent en tout cas qu'être élevées, histoire d'effacer la déception de l'Euro-2024 (demi-finales avec seulement 4 buts inscrits en six rencontres) avant de passer la main. Le Basque dit "ne pas rêver" d'une troisième étoile mais difficile pour une nation comme la France de ne pas viser le titre suprême. "On a le devoir d’aller le plus loin possible", a lancé Deschamps. Mbappé, dont la trajectoire est intimement liée à la Coupe du monde (vainqueur en 2018, finaliste et meilleur buteur en 2022), se veut plus explicite que son patron. "Si l'objectif, c'est demi-finale, on va en demi-finale, on s'arrête, on rentre? Non, l'objectif, c'est gagner. C'est le rêve de tout le monde. Si on va en demis, on ne va pas dire que l'objectif est rempli. Le rêve, c'est de gagner", a lancé le capitaine jeudi.
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