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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

05.12.2025 à 13:07

Le Liban appelle l'Onu à faire pression sur Israël pour le respect du cessez-le-feu

FRANCE24
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Ce dernier, entré en vigueur il y a un an après une guerre meurtrière, reste très fragile, avec l'intensification ces dernières semaines de frappes aériennes israéliennes contre des cibles du mouvement pro-iranien, accusé de se réarmer. M. Aoun "a insisté sur la nécessité de faire pression sur la partie israélienne pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu et son retrait" du sud du Liban où Israël maintient une présence dans cinq positions à la frontière entre les deux pays, selon un communiqué de la présidence libanaise. La délégation des quinze diplomates onusiens est arrivée à Beyrouth après avoir visité Damas la veille pour apporter son soutien aux autorités de transition syriennes. Elle doit rencontrer plusieurs responsables libanais vendredi, et se rendra samedi dans la région frontalière du sud, accompagnée de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus. Le Liban et Israël ont eu cette semaine de premières discussions directes depuis des décennies, qualifiées de "positives" côté libanais. Mais Israël a de nouveau bombardé jeudi le sud du Liban, disant viser des infrastructures militaires du Hezbollah.

05.12.2025 à 13:02

La Colombie dans l'engrenage de la cocaïne

Pascale MARIANI
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La Colombie produit environ 68 % de la cocaïne mondiale et alimente des réseaux criminels toujours plus puissants. Le narcotrafic qui frappe l'Europe trouve ses racines dans les campagnes colombiennes appauvries. Dans le même temps l'augmentation de la demande mondiale a des répercussions sur la Colombie. Des ports du Pacifique aux terres isolées du Putumayo, ce reportage de Pascale Mariani et Juan Orozco dit la réalité d'un pays où la coca structure la vie de centaines de milliers de familles.

05.12.2025 à 12:51

JO-2026: "Que ces Jeux arrêtent les agressions et la barbarie", espère le président italien

FRANCE24
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"L'Italie a demandé que la trêve olympique soit adoptée, espérons que cette trêve soit vraiment possible, espérons même que les deux mois qui nous séparent des JO puissent apporter détente et dialogue, arrêter les agressions et la barbarie", a-t-il déclaré. "Maintenant plus que jamais, nous ressentons le besoin et l'urgence d'amitié et de paix entre les peuples. La paix est inscrite dans l'ADN olympique", a poursuivi M. Matterella lors de cette cérémonie sur la Place du Quirinal, la résidence officielle du président italien, en présence notamment de la Première ministre Giorgia Meloni et de la présidente du Comité internationale olympique (CIO), Kirsty Coventry. "Dans une époque de changement comme celle que nous vivons, nous avons besoin d'espoir et d'un sens de l'avenir. Le sport contient et transmet cette valeur précieuse", a insisté M. Mattarella, avant d'embraser une vasque avec la flamme olympique arrivée à Rome jeudi d'Athènes. "La flamme olympique ne transporte pas seulement les espoirs des sportifs, mais aussi tous les rêves de ceux qui croient dans le pouvoir du sport", a ajouté de son côté Kirsty Coventry. Le relais de la flamme à proprement parler débute samedi à Rome au Stadio dei Marmi, au pied du Stade olympique, avec une première étape passant par les sites les plus célèbres de la capitale italienne, la place Saint-Pierre, le Panthéon, les Forums impériaux et le Colisée. La torche olympique, portée par 10.001 relayeurs, va parcourir 12.000 kilomètres en 63 jours à travers plus de 300 villes du pays, dont Sienne, Agrigente, Pompéi, Florence, Venise et Côme avant d'arriver à Milan le 5 février à la veille de la cérémonie d'ouverture prévue dans le stade de football de San Siro.

05.12.2025 à 12:45

Réchauffement climatique: face au déni, le chef du Giec appelle à être "très clair" sur le rôle de l'homme

FRANCE24
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La France accueille jusqu'à vendredi plus de 600 membres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui doivent entamer les travaux de leur prochain rapport. "Sans équivoque, les humains sont la cause du changement climatique auquel nous assistons", souligne Jim Skea, le professeur écossais qui préside le groupe de scientifiques mandatés par l'ONU. QUESTION: Vous avez dit récemment qu'il était "presque inévitable" que le monde franchisse le seuil de 1,5°C de réchauffement à court terme. Quel sera alors le message de votre prochain rapport dans quelques années? REPONSE: "Le message est que si l'on veut ramener le réchauffement mondial à 1,5°C, les décisions à prendre sont très claires. Nous avons besoin de réductions significatives des émissions liées à l'énergie et à l'utilisation des terres. Nous devons aussi commencer à réfléchir à retirer le CO2 de l'atmosphère à grande échelle. Et il manque beaucoup de connaissance sur ce sujet" Q: La France a exprimé son soutien au Giec cette semaine face à la montée du déni climatique. Est-ce que ce soutien est important? R: "C'est vraiment important et bienvenu d'avoir ce niveau de soutien de la part du gouvernement français, d'origines multiples: le chef de l’État, trois ministres. C'est un niveau de soutien significatif et ça a donné beaucoup d'élan aux scientifiques. Quand je leur ai parlé ensuite, ils en étaient très heureux: ça leur a apporté de la confiance et de l'enthousiasme pour aller de l'avant". Q: Comment les conclusions du Giec vont-elles s'imposer au public malgré la désinformation, quand certains - comme le président américain Donald Trump - qualifient le changement climatique de canular? R: "Nous devons continuer à communiquer la science de manière très claire. Notre dernier rapport avait cette conclusion très simple: sans équivoque, les humains sont la cause du changement climatique auquel nous assistons. Nous devons souligner ce message et nous pouvons l'appuyer par plusieurs types d'explications et de multiples sources de données". Q: Le gouvernement des États-Unis est absent du Giec et ne finance pas les chercheurs qui participent à ses travaux. Mais ne craignez-vous pas qu'il bloque ses rapports au moment de l'approbation par les pays? R: "Nous bénéficions toujours d'une énorme présence américaine au Giec. Nous avons près de 50 auteurs à cette réunion, dont la présence est financée par des organisations philanthropiques américaines et qui ont été nommés par des organisations observatrices venant des États-Unis... Quant aux séances d'approbation, quand nous terminons les rapports, elles ont toujours été difficiles parce que les scientifiques et les gouvernements doivent se mettre d'accord sur chaque mot et virgule. Et je ne crois pas que ce soit devenu vraiment plus difficile que ça ne l'était. Ce n'est arrivé qu'une seule fois dans l'histoire du Giec que le résumé pour les décideurs ne soit pas approuvé et que la décision soit repoussée à la session suivante. Et ce n'est pas récent, c'était en 1995. Donc ça a toujours été difficile mais nous avons toujours surmonté ces obstacles". Q: Des pays comme la France veulent que le prochain rapport d'évaluation du Giec soit publié en 2028, avant la COP33 en Inde, qui sera l'occasion d'un deuxième "bilan mondial" des efforts réalisés depuis l'accord de Paris. L'Arabie saoudite ou l'Inde préfèreraient attendre 2029. Est-ce important? R: C'est aux gouvernements de décider si notre rapport sera publié à temps pour le bilan mondial. Pour les scientifiques ici, la question est plutôt de savoir si le calendrier est compatible avec le temps nécessaire pour produire une évaluation. Et franchement, ce temps ne devrait être ni trop court, ni trop long". Q: Quel est votre message aux dirigeants et au grand public au moment où vous entamez ce nouveau cycle de travail? R: Retenez votre souffle en attendant ce que nous allons publier dans trois ans environ! Il y a de nouveaux thèmes de recherche, de nouvelles lacunes dans nos connaissances que nous devons explorer, y compris cette question: est-il possible de limiter le réchauffement à 1,5°C sur le long-terme?

05.12.2025 à 12:39

Les vaccins anti-Covid à ARN messager ne causent aucune hausse de la mortalité, selon une étude

FRANCE24
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"Les vaccins à ARN messager (ARNm) contre le Covid‑19 n’augmentent pas le risque de mortalité toutes causes à long terme", résume dans un communiqué le groupement Epi-Phare, organisme français regroupant l'Agence de sécurité du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie, dont les chercheurs ont publié cette étude dans la revue Jama Network Open. Ils ont examiné des données sur près de 30 millions de Français entre 2021 et 2025, soit l'ensemble de la tranche d'âge 18-59 ans. Une majorité - près de 23 millions - ont reçu un vaccin à partir de la mi-2021, date de lancement d'une campagne massive de vaccination contre la maladie à l'origine d'une pandémie majeure au début des années 2020. Le reste, presque six millions, n'a pas été vacciné, malgré des mesures contraignantes tel que le pass sanitaire. La plupart de ces vaccins étaient ceux à ARN messager, soit de Moderna, soit de Pfizer/BioNTech vite devenu fer de lance de la vaccination anti-Covid en France. Au sein du groupe vacciné, 0,4% des personnes sont mortes dans les quatre ans ayant suivi l'administration du premier vaccin. Au sein des non-vaccinés, le chiffre s'établit à 0,6%. Après analyse statistique, les individus vaccinés présentaient "un risque de décès toute cause réduit de 25%", conclut l'étude. "On peut dire avec un grand degré de confiance qu'il n'y a pas d'augmentation du risque de mortalité après un vaccin Covid", conclut auprès de l'AFP le chercheur Mahmoud Zureik qui a supervisé les travaux. L'efficacité et la sécurité des vaccins anti-Covid sont déjà documentés par de nombreuses études. Les principaux effets secondaires graves, rares, sont des problèmes cardiovasculaires - myocardites, péricardites... - qui ne remettent pas en cause l'intérêt de la vaccination dans la plupart des tranches d'âge. Le vaccin Moderna a toutefois été déconseillé en France aux jeunes adultes. Mais les milieux vaccinosceptiques ont fréquemment relayé l'idée fausse que les vaccins, en particulier à ARN messager, avaient tué à bas bruit de nombreuses personnes, sans que cela apparaisse clairement dans les données officielles, celles-ci se concentrant sur la mortalité directement liée au Covid avec un recul de seulement quelques mois après la vaccination. "On connaissait bien le profil à court terme des vaccins Covid en matière de bénéfices et de risques; par contre, leur bénéfice à long terme n'avait jamais été étudié", explique M. Zureik. Si les chercheurs sont certains que les vaccins n'ont pas causé de hausse de la mortalité, ils préviennent que leur étude, à elle seule, ne permet pas d'affirmer qu'ils ont occasionné une baisse du taux général de décès. L'écart entre les deux groupes peut, en effet, s'expliquer par les effets positifs du vaccin à plus ou moins long terme, mais aussi par la différence des profils entre vaccinés et non-vaccinés: âge, milieu social...

05.12.2025 à 12:33

L'UE inflige une amende de 120 millions d'euros à X

FRANCE24
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Avant même l'officialisation de cette décision, le vice-président américain JD Vance avait dénoncé la démarche européenne. "L'UE devrait défendre la liberté d'expression au lieu de s'en prendre à des entreprises américaines pour des foutaises", a-t-il lancé, s'attirant un message de remerciement d'Elon Musk. L'amende contre X "n'a rien à voir avec de la censure", a répondu la vice-présidente de la Commission européenne chargée du numérique, Henna Virkkunen, interrogée par des journalistes. "Nous ne sommes pas là pour imposer les amendes les plus élevée, mais pour nous assurer que nos lois sur le numérique soient respectées". L'amende annoncée par Bruxelles est la première imposée à une plateforme dans le cadre du règlement sur les services numériques, ou DSA. Cette loi phare est entrée en vigueur il y a deux ans pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne, et impose des obligations renforcées aux plus grandes plateformes actives dans l'UE. Cette sanction ne porte que sur les seules infractions notifiées en juillet 2024 à X, lorsque l'UE avait accusé simultanément la plateforme de tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d'informations, de transparence insuffisante autour des publicités, et de non respect de l'obligation d'accès aux données internes par des chercheurs agréés. Les coches bleues étaient à l'origine attribuées par l'ex-Twitter à des utilisateurs au terme d'un processus de vérification de leur identité, afin d'aider à déjouer les impostures. Mais après avoir racheté le réseau social en 2022 pour 44 milliards de dollars, et l'avoir rebaptisé X, Elon Musk a réservé ces badges aux abonnés payants, au risque selon Bruxelles d'induire en erreur les utilisateurs. L'UE a élargi entre-temps son enquête sur X à des soupçons de non respect de ses obligations en matière de contenus illégaux et de désinformation, mais n'a pas terminé ses investigations sur ces autres sujets. Les investigations se poursuivent Ce dossier a pris une connotation très politique en raison de la très forte proximité entre Elon Musk et le président américain Donald Trump, jusqu'à leur rupture fracassante en juin. Ces dernières semaines, les relations entre les deux milliardaires se sont quelque peu réchauffées, sans être revenues au beau fixe. Mais quoi qu'il en soit, Washington n'a cessé cette année de critiquer les lois européennes contre les abus des géants de la tech, les accusant de cibler les champions américains. Fin novembre, des responsables américains en visite à Bruxelles ont appelé l'Europe à assouplir ces lois, en échange d'une baisse des droits de douane américains sur l'acier européen. Une forme de marchandage aussitôt rejetée par les responsables européens, qui ont réaffirmé le droit souverain de l'Union européenne à adopter et appliquer ses propres lois. Par ailleurs, la Commission a défendu le montant de la sanction prononcée contre X, alors qu'elle pouvait théoriquement, pour chacune des infractions constatées, frapper le fournisseur de la plateforme à hauteur de 6% de son chiffre d'affaires mondial annuel. "Nous avons estimé que c'était proportionné", et "cela prend en compte "la nature, la gravité et la durée des infractions commises, a expliqué Mme Virkkunen. Mais elle a rappelé que les investigations concernant la désinformation et les contenus illégaux sur X se poursuivaient et a dit s'attendre à ce qu'elles soient bouclées "plus vite". Parallèlement, la Commission a annoncé avoir accepté des engagements de la plateforme d'origine chinoise TikTok qui répondaient à des griefs qu'elle lui avait adressés, concernant ses obligations de transparence en matière de publicité.

05.12.2025 à 12:30

RDC-Rwanda : un accord de paix vraiment effectif ?

Stéphanie ANTOINE
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La République Démocratique du Congo et le Rwanda signent un accord de paix à Washington censé mettre un terme au conflit qui ensanglante depuis trois décennies l'est de la RDC. Mais en quoi consiste vraiment cet accord ? Les explciations de Colette Braeckman et Karim Yahiaoui. 
Texte intégral (629 mots)
La République Démocratique du Congo et le Rwanda signent un accord de paix à Washington censé mettre un terme au conflit qui ensanglante depuis trois décennies l'est de la RDC. Mais en quoi consiste vraiment cet accord ? Les explciations de Colette Braeckman et Karim Yahiaoui. 

05.12.2025 à 12:29

Les prix alimentaires en baisse, reflet de l'abondance agricole mondiale

FRANCE24
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Au vu des récoltes en cours, la FAO a d'ailleurs de nouveau relevé sa prévision de production céréalière pour 2025, qui devrait pour la première fois dépasser 3 milliards de tonnes, en hausse de 4,9% par rapport à la récolte 2024. Cette hausse globale de production est notamment liée aux belles récoltes de blé attendues en Australie et surtout en Argentine, où "des semis plus importants que prévu et des rendements probablement records (...) devraient conduire à une récolte historique". Les productions de blé augmentent aussi en Europe et aux Etats-Unis, de même que celles de céréales secondaires comme l'orge. Et les récoltes de riz s'annoncent en hausse (+1,6%). L'indice FAO des prix alimentaires, qui suit l'évolution des prix internationaux d’un ensemble de denrées, a globalement reculé de 1,2% sur un mois. Il se situe "2,1% en dessous de son niveau de novembre 2024" et près de 22% sous son pic de mars 2022, juste après l'invasion russe de l'Ukraine. Paradoxalement, seules les céréales voient leur prix légèrement rebondir (+1,3% sur un mois), portées par la hausse du blé (+2,5%). Les prix de la céréale du pain sont soutenus par "un potentiel intérêt de la Chine" pour les productions américaines, la "poursuite des hostilités" en mer Noire et "une diminution attendue des semis en Russie". L'ensemble des autres productions voient leurs prix refluer. Le prix des huiles végétales, qui était en octobre au plus haut depuis l'été du fait de commandes de biocarburants et de retards de récoltes, baisse de 2,6% en novembre en raison d'une baisse des cotations de l'huile de palme, de colza et de tournesol. L'huile de soja demeure "soutenue par une forte demande du biodiesel, notamment au Brésil". Les prix de la viande évoluent peu (-0,8%) alors que ceux des produits laitiers reculent de 3,1% en novembre, "sous l'effet d'une baisse des cotations du beurre et de la poudre de lait entier", liée à une augmentation de la production mondiale et des disponibilités exportables. Le prix du sucre chute de près de 6% en un mois, en raison notamment des abondantes productions attendues au Brésil, en Inde et en Thaïlande.
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Au vu des récoltes en cours, la FAO a d'ailleurs de nouveau relevé sa prévision de production céréalière pour 2025, qui devrait pour la première fois dépasser 3 milliards de tonnes, en hausse de 4,9% par rapport à la récolte 2024. Cette hausse globale de production est notamment liée aux belles récoltes de blé attendues en Australie et surtout en Argentine, où "des semis plus importants que prévu et des rendements probablement records (...) devraient conduire à une récolte historique". Les productions de blé augmentent aussi en Europe et aux Etats-Unis, de même que celles de céréales secondaires comme l'orge. Et les récoltes de riz s'annoncent en hausse (+1,6%). L'indice FAO des prix alimentaires, qui suit l'évolution des prix internationaux d’un ensemble de denrées, a globalement reculé de 1,2% sur un mois. Il se situe "2,1% en dessous de son niveau de novembre 2024" et près de 22% sous son pic de mars 2022, juste après l'invasion russe de l'Ukraine. Paradoxalement, seules les céréales voient leur prix légèrement rebondir (+1,3% sur un mois), portées par la hausse du blé (+2,5%). Les prix de la céréale du pain sont soutenus par "un potentiel intérêt de la Chine" pour les productions américaines, la "poursuite des hostilités" en mer Noire et "une diminution attendue des semis en Russie". L'ensemble des autres productions voient leurs prix refluer. Le prix des huiles végétales, qui était en octobre au plus haut depuis l'été du fait de commandes de biocarburants et de retards de récoltes, baisse de 2,6% en novembre en raison d'une baisse des cotations de l'huile de palme, de colza et de tournesol. L'huile de soja demeure "soutenue par une forte demande du biodiesel, notamment au Brésil". Les prix de la viande évoluent peu (-0,8%) alors que ceux des produits laitiers reculent de 3,1% en novembre, "sous l'effet d'une baisse des cotations du beurre et de la poudre de lait entier", liée à une augmentation de la production mondiale et des disponibilités exportables. Le prix du sucre chute de près de 6% en un mois, en raison notamment des abondantes productions attendues au Brésil, en Inde et en Thaïlande.

05.12.2025 à 12:23

Pétards, boules puantes et french cancan: une Nuit du bien commun mouvementée à Paris

FRANCE24
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Sur scène, un huissier en costume rouge harangue les donateurs, accompagné d'un poussin jaune en guise de mascotte. Dans la rue, des manifestants s'égosillent pour conspuer les "milliardaires" et les "fachos". Entre ces deux mondes, quelques dizaines de CRS dissuadent toute tentative d'intrusion dans le fameux théâtre parisien. Certains ont manifestement réussi à déjouer la vigilance des organisateurs. "Des attardés avec des boules puantes", lance un des animateurs de la soirée, tandis l'on ouvre les portes pour aérer la salle. Mais rien n'arrête la levée de fonds, les dons pleuvent par dizaines de milliers d'euros. Pas même lorsque dehors résonnent pétards et feux d'artifices tirés par quelques opposants grimpés sur le toit du bâtiment. En accrochant, au passage, une banderole "Paris antifa" noire et blanche sur l'enseigne du prestigieux cabaret. En catastrophe, les vigiles rentrent barrières, poteaux et cordons dans le hall envahi par les fumigènes, tandis que des policiers casqués s'élancent pour repousser les opposants. Les talkies-walkies grésillent, les agents de sécurité s'affairent en tous sens pour sécuriser les issues. Le spectacle doit continuer, les présentations d'associations s'enchainent: pour les "personnes atteintes d'autisme", les "jeunes en milieu rural", les "vacances de familles défavorisées" ou encore les "chiens d'assistance" pour "l'inclusion" des personnes handicapées. Toutes déductibles des impôts, toutes sélectionnées par la Nuit du bien commun. "Des gens extrêmement riches" Le concept, lancé en 2017, a déjà permis de lever plus de 28 millions d'euros - dont 8 millions cette année - pour 550 associations. "Elles sont toutes d'intérêt général, je vous mets au défi d'en trouver qui sont politisées", affirme Stanislas Billot de Lochner, co-fondateur aux côtés notamment de Pierre-Edouard Stérin. Ce dernier, entré dans le champ politique depuis la révélation l'an dernier de son projet Périclès visant à "promouvoir" des "valeurs libérales et conservatrices", a quitté cet été le conseil d'administration de la Nuit du bien commun. Mais en reste un des mécènes, au travers d'une autre structure portant un nom similaire, le Fonds du bien commun. Des liens pas totalement rompus, donc, qui sont la principale motivation des manifestants désormais systématiquement mobilisés contre ces événements, comme à Dijon mardi soir. Une pression qui pousse certaines associations à s'en retirer, comme à La Rochelle en septembre, voire à annuler des dates comme à Aix-en-Provence en octobre. "Il faut combattre l'extrême droite sur son terrain", justifie Léo, 25 ans, croisé en début de soirée parmi la petite foule massée dans une rue étroite. Pour cet étudiant en sciences sociales, "la liberté d'expression a des limites, quand ils s'organisent pour développer l'homophobie et le racisme". Sous les drapeaux de la CGT, SUD, LFI et Attac, ils sont 350 (selon une source policière) à scander "pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers" et "tout le monde déteste les milliardaires". Slogans qui traduisent une inquiétude face "une extrême droite devenue puissante" avec l'aide de "gens extrêmement riches qui soutiennent une idéologie de la haine et de la division", martèle Emmanuelle Jollet, co-responsable du syndicat FSU dans la capitale. Une dimension politique qui échappe à la plupart des participants. Comme Bruno, 55 ans, venu de Loire-Atlantique pour "voir du beau, du positif" et "de l'altruisme". Et si un milliardaire investit sa fortune dans une bataille politico-culturelle, "je ne vois pas du tout où est le problème", dit-il, "il fait ce qu'il veut de son argent".
Texte intégral (611 mots)
Sur scène, un huissier en costume rouge harangue les donateurs, accompagné d'un poussin jaune en guise de mascotte. Dans la rue, des manifestants s'égosillent pour conspuer les "milliardaires" et les "fachos". Entre ces deux mondes, quelques dizaines de CRS dissuadent toute tentative d'intrusion dans le fameux théâtre parisien. Certains ont manifestement réussi à déjouer la vigilance des organisateurs. "Des attardés avec des boules puantes", lance un des animateurs de la soirée, tandis l'on ouvre les portes pour aérer la salle. Mais rien n'arrête la levée de fonds, les dons pleuvent par dizaines de milliers d'euros. Pas même lorsque dehors résonnent pétards et feux d'artifices tirés par quelques opposants grimpés sur le toit du bâtiment. En accrochant, au passage, une banderole "Paris antifa" noire et blanche sur l'enseigne du prestigieux cabaret. En catastrophe, les vigiles rentrent barrières, poteaux et cordons dans le hall envahi par les fumigènes, tandis que des policiers casqués s'élancent pour repousser les opposants. Les talkies-walkies grésillent, les agents de sécurité s'affairent en tous sens pour sécuriser les issues. Le spectacle doit continuer, les présentations d'associations s'enchainent: pour les "personnes atteintes d'autisme", les "jeunes en milieu rural", les "vacances de familles défavorisées" ou encore les "chiens d'assistance" pour "l'inclusion" des personnes handicapées. Toutes déductibles des impôts, toutes sélectionnées par la Nuit du bien commun. "Des gens extrêmement riches" Le concept, lancé en 2017, a déjà permis de lever plus de 28 millions d'euros - dont 8 millions cette année - pour 550 associations. "Elles sont toutes d'intérêt général, je vous mets au défi d'en trouver qui sont politisées", affirme Stanislas Billot de Lochner, co-fondateur aux côtés notamment de Pierre-Edouard Stérin. Ce dernier, entré dans le champ politique depuis la révélation l'an dernier de son projet Périclès visant à "promouvoir" des "valeurs libérales et conservatrices", a quitté cet été le conseil d'administration de la Nuit du bien commun. Mais en reste un des mécènes, au travers d'une autre structure portant un nom similaire, le Fonds du bien commun. Des liens pas totalement rompus, donc, qui sont la principale motivation des manifestants désormais systématiquement mobilisés contre ces événements, comme à Dijon mardi soir. Une pression qui pousse certaines associations à s'en retirer, comme à La Rochelle en septembre, voire à annuler des dates comme à Aix-en-Provence en octobre. "Il faut combattre l'extrême droite sur son terrain", justifie Léo, 25 ans, croisé en début de soirée parmi la petite foule massée dans une rue étroite. Pour cet étudiant en sciences sociales, "la liberté d'expression a des limites, quand ils s'organisent pour développer l'homophobie et le racisme". Sous les drapeaux de la CGT, SUD, LFI et Attac, ils sont 350 (selon une source policière) à scander "pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers" et "tout le monde déteste les milliardaires". Slogans qui traduisent une inquiétude face "une extrême droite devenue puissante" avec l'aide de "gens extrêmement riches qui soutiennent une idéologie de la haine et de la division", martèle Emmanuelle Jollet, co-responsable du syndicat FSU dans la capitale. Une dimension politique qui échappe à la plupart des participants. Comme Bruno, 55 ans, venu de Loire-Atlantique pour "voir du beau, du positif" et "de l'altruisme". Et si un milliardaire investit sa fortune dans une bataille politico-culturelle, "je ne vois pas du tout où est le problème", dit-il, "il fait ce qu'il veut de son argent".

05.12.2025 à 12:17

Erasmus, le sorcier du rugby sud-africain, prolongé jusqu'en 2031

FRANCE24
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Erasmus, 53 ans, était jusque là en contrat avec sa fédération jusqu'en 2027, pour le Mondial australien, lors duquel les "Boks" tenteront de décrocher un cinquième titre mondial, mais surtout le troisième d'affilée, deux performances jamais encore réalisées. Ancien capitaine des Springboks, dont il a porté 36 fois le maillot, Johan "Rassie" Erasmus avait été nommé directeur du rugby sud-africain en 2018 avant de passer entraîneur principal en 2024: deux fonctions sous lesquelles il a conduit les Boks aux titres mondiaux 2019 et 2023, au Japon contre l'Angleterre, puis contre la Nouvelle-Zélande en France, après avoir sorti les Bleus en quart de finale (29-28). L'Afrique du Sud avait décroché ses deux premiers titres mondiaux en 1995 à domicile, sous les yeux du président Nelson Mandela, contre les All Blacks, puis en 2007, en France, face à l'Angleterre. Sous sa conduite, l'Afrique du Sud a également remporté les deux derniers millésimes du Rugby Championship, le tournoi réunissant les Springboks, les All Blacks néo-zélandais, les Wallabies australiens et les Pumas argentins, ce que les Boks n'avaient jamais réussi. L'été dernier, l'Afrique du Sud a infligé aux All Blacks leur plus large défaite de l'histoire (43-10), à domicile qui plus est, devant leur public de Wellington. "La discussion a été rapide et il a été facile de trouver un accord", a commenté Erasmus après cette annonce, cité dans le communiqué de sa fédération: "J'ai toujours dit qu'il me serait difficile de coacher n'importe quelle autre sélection, et je suis très heureux de continuer, tant que le public sud-africain veut de moi". Innovations et provocations En tête du classement mondial depuis trois ans, les Springboks "marchent sur le rugby mondial", avait estimé mercredi Fabien Galthié, le sélectionneur des Bleus, commentant le statut de l'Afrique du Sud après le tirage au sort du Mondial 2027. Malade lors du Mondial 2019 au Japon, lors duquel il était atteint d'une affection potentiellement fatale pouvant toucher différents organes comme les reins ou les poumons, Erasmus avait pourtant redressé un rugby sud-africain trop focalisé sur le défi physique, avec des joueurs comme Cheslin Kolbe, son ailier de poche. Coach de la province irlandaise du Munster en 2016-2017, Rassie Erasmus s'est imposé chez les Boks grâce à un management alliant innovation et provocations, outrepassant quelques fois les limites. Inventeur du banc des remplaçants en 7-1 (sept avants pour un seul trois-quart) lors du Mondial 2023, il est passé maître dans l'art d'embrouiller ses adversaires, allant là où on ne l'attend pas. Et cette quête de surprises est parfois poussée à l'extrême: l'été dernier, ses joueurs ont ainsi volontairement provoqué une mêlée sur un coup d'envoi - ce que World Rugby a depuis clarifié comme étant de l'antijeu - et ils ont reproduit une touche en plein coeur d'une phase de jeu, pour créer un maul et imposer leur puissance. Derrière ces innovations, Erasmus est surtout un très fort "manager d'hommes", avait expliqué à l'AFP l'entraîneur adjoint de l'UBB Shaun Sowerby, une sélection avec les Springboks, avant le France - Afrique du Sud de cet automne, remporté 32-17 par les visiteurs. Il a été capable de "changer et faire évoluer l'équipe pour son premier titre de champion du monde, puis changer de jeu et regagner avec le même groupe", avait-il souligné. Le tout avec en prime un goût prononcé pour les provocations: à peine sorti d'une suspension fin 2021 pour avoir critiqué la prestation d'un arbitre, dans une vidéo de plus d'une heure, il avait récidivé dès 2022, avec une série de tweets sarcastiques se moquant des décisions prises par l'arbitre anglais Wayne Barnes lors de la défaite de son équipe face à la France à Marseille.
Texte intégral (638 mots)
Erasmus, 53 ans, était jusque là en contrat avec sa fédération jusqu'en 2027, pour le Mondial australien, lors duquel les "Boks" tenteront de décrocher un cinquième titre mondial, mais surtout le troisième d'affilée, deux performances jamais encore réalisées. Ancien capitaine des Springboks, dont il a porté 36 fois le maillot, Johan "Rassie" Erasmus avait été nommé directeur du rugby sud-africain en 2018 avant de passer entraîneur principal en 2024: deux fonctions sous lesquelles il a conduit les Boks aux titres mondiaux 2019 et 2023, au Japon contre l'Angleterre, puis contre la Nouvelle-Zélande en France, après avoir sorti les Bleus en quart de finale (29-28). L'Afrique du Sud avait décroché ses deux premiers titres mondiaux en 1995 à domicile, sous les yeux du président Nelson Mandela, contre les All Blacks, puis en 2007, en France, face à l'Angleterre. Sous sa conduite, l'Afrique du Sud a également remporté les deux derniers millésimes du Rugby Championship, le tournoi réunissant les Springboks, les All Blacks néo-zélandais, les Wallabies australiens et les Pumas argentins, ce que les Boks n'avaient jamais réussi. L'été dernier, l'Afrique du Sud a infligé aux All Blacks leur plus large défaite de l'histoire (43-10), à domicile qui plus est, devant leur public de Wellington. "La discussion a été rapide et il a été facile de trouver un accord", a commenté Erasmus après cette annonce, cité dans le communiqué de sa fédération: "J'ai toujours dit qu'il me serait difficile de coacher n'importe quelle autre sélection, et je suis très heureux de continuer, tant que le public sud-africain veut de moi". Innovations et provocations En tête du classement mondial depuis trois ans, les Springboks "marchent sur le rugby mondial", avait estimé mercredi Fabien Galthié, le sélectionneur des Bleus, commentant le statut de l'Afrique du Sud après le tirage au sort du Mondial 2027. Malade lors du Mondial 2019 au Japon, lors duquel il était atteint d'une affection potentiellement fatale pouvant toucher différents organes comme les reins ou les poumons, Erasmus avait pourtant redressé un rugby sud-africain trop focalisé sur le défi physique, avec des joueurs comme Cheslin Kolbe, son ailier de poche. Coach de la province irlandaise du Munster en 2016-2017, Rassie Erasmus s'est imposé chez les Boks grâce à un management alliant innovation et provocations, outrepassant quelques fois les limites. Inventeur du banc des remplaçants en 7-1 (sept avants pour un seul trois-quart) lors du Mondial 2023, il est passé maître dans l'art d'embrouiller ses adversaires, allant là où on ne l'attend pas. Et cette quête de surprises est parfois poussée à l'extrême: l'été dernier, ses joueurs ont ainsi volontairement provoqué une mêlée sur un coup d'envoi - ce que World Rugby a depuis clarifié comme étant de l'antijeu - et ils ont reproduit une touche en plein coeur d'une phase de jeu, pour créer un maul et imposer leur puissance. Derrière ces innovations, Erasmus est surtout un très fort "manager d'hommes", avait expliqué à l'AFP l'entraîneur adjoint de l'UBB Shaun Sowerby, une sélection avec les Springboks, avant le France - Afrique du Sud de cet automne, remporté 32-17 par les visiteurs. Il a été capable de "changer et faire évoluer l'équipe pour son premier titre de champion du monde, puis changer de jeu et regagner avec le même groupe", avait-il souligné. Le tout avec en prime un goût prononcé pour les provocations: à peine sorti d'une suspension fin 2021 pour avoir critiqué la prestation d'un arbitre, dans une vidéo de plus d'une heure, il avait récidivé dès 2022, avec une série de tweets sarcastiques se moquant des décisions prises par l'arbitre anglais Wayne Barnes lors de la défaite de son équipe face à la France à Marseille.

05.12.2025 à 12:05

"Nous voulons juger Rajoelina à Madagascar", dit le nouveau président malgache Michaël Randrianirina

Marc PERELMAN
img
Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le colonel Randrianirina, président de la Refondation de Madagascar depuis le coup d'État du 11 octobre, affirme vouloir juger l'ex-président Andry Rajoelina dans son pays. Ce dernier a quitté Madagascar. "Notre souhait, c'est de le juger à Madagascar par une justice malgache", déclare Michaël Randrianirina. Il annonce également que le lancement d'une concertation nationale débutera le 10 décembre et il promet des élections d'ici deux ans.
Texte intégral (638 mots)
Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le colonel Randrianirina, président de la Refondation de Madagascar depuis le coup d'État du 11 octobre, affirme vouloir juger l'ex-président Andry Rajoelina dans son pays. Ce dernier a quitté Madagascar. "Notre souhait, c'est de le juger à Madagascar par une justice malgache", déclare Michaël Randrianirina. Il annonce également que le lancement d'une concertation nationale débutera le 10 décembre et il promet des élections d'ici deux ans.

05.12.2025 à 12:01

Coupe du Monde 2026 : la Fifa adoube Donald Trump

Antoine FENAUX
img
À la une de la presse ce vendredi 5 décembre, un tirage au sort politique pour la Coupe du Monde 2026 en présence de Donald Trump, un concours polémique avec la participation d'Israël à l'Eurovision 2026 et une découverte sur les tyrannosaures.
Texte intégral (638 mots)
À la une de la presse ce vendredi 5 décembre, un tirage au sort politique pour la Coupe du Monde 2026 en présence de Donald Trump, un concours polémique avec la participation d'Israël à l'Eurovision 2026 et une découverte sur les tyrannosaures.

05.12.2025 à 11:51

Eurovision 2026 : Israël autorisé à participer, plusieurs pays annoncent leur boycott

FRANCE24
img
Israël pourra participer à la prochaine édition de l'Eurovision à Vienne en mai, "une large majorité" des membres de l'Union Européenne de Radio-Télévision (UER) ayant estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la question, déclenchant instantanément des annonces de boycott de plusieurs pays.
Texte intégral (638 mots)
Israël pourra participer à la prochaine édition de l'Eurovision à Vienne en mai, "une large majorité" des membres de l'Union Européenne de Radio-Télévision (UER) ayant estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la question, déclenchant instantanément des annonces de boycott de plusieurs pays.

05.12.2025 à 11:51

France : le gouvernement demande la suspension de la plateforme Shein

FRANCE24
img
Shein et l'Etat ont rendez-vous au tribunal judiciaire de Paris vendredi: l'Etat y demande la suspension de la plateforme en raison des produits illicites qu'elle vendait. Shein trouve cette requête injustifiée et disproportionnée.
Texte intégral (638 mots)
Shein et l'Etat ont rendez-vous au tribunal judiciaire de Paris vendredi: l'Etat y demande la suspension de la plateforme en raison des produits illicites qu'elle vendait. Shein trouve cette requête injustifiée et disproportionnée.

05.12.2025 à 11:48

Vladimir Poutine en Inde : le Kremlin renforce ses liens avec Modi

FRANCE24
img
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi se sont entretenus vendredi à New Delhi dans le cadre d'un sommet orienté sur le commerce et la paix, les sanctions occidentales visant la Russie et l'Inde ayant resserré les liens entre les deux pays.
Texte intégral (638 mots)
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi se sont entretenus vendredi à New Delhi dans le cadre d'un sommet orienté sur le commerce et la paix, les sanctions occidentales visant la Russie et l'Inde ayant resserré les liens entre les deux pays.
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