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03.12.2025 à 18:39

La Bourse de Paris atone, l'attention sur la Fed et l'Ukraine

FRANCE24
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Le CAC 40 a terminé la séance en timide hausse de 0,16%, soit un gain de 12,81 points, pour s'établir à 8.087,42 points. L'indice vedette de la Bourse de Paris avait perdu 0,28% mardi, pour s'établir à 8.074,61 points. "Les investisseurs suivent de près la décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d'intérêt prévue la semaine prochaine", commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group. Ils digèrent les chiffres moroses de l'emploi privé aux Etats-Unis. Le secteur privé a détruit 32.000 emplois le mois dernier aux Etats-Unis, selon l'enquête régulière ADP/Stanford Lab publiée mercredi, prenant de court les marchés qui s'attendaient au contraire à des créations nettes. "Ce chiffre est nettement moins bon que le précédent", commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique de Lombard Odier AM. Si le marché de l'emploi ralentit, cela veut dire que la dynamique économique aussi, ce qui permet à la Fed de disposer des marges de manœuvre pour assouplir sa politique, afin de soutenir l'activité. En parallèle, les investisseurs gardent aussi un œil sur l'évolution des discussions pour un accord de paix en Ukraine. Le Kremlin a estimé mercredi que les récents "succès" de l'armée russe sur le front en Ukraine, où elle grignote du terrain de façon continue, avaient "influencé" les pourparlers russo-américains de mardi, qui n'ont débouché sur aucune percée. Airbus réduit son objectif de livraison Airbus s'est résigné mercredi à réviser en baisse son objectif de livraisons d'avions pour 2025, conséquence d'un problème de qualité sur des panneaux de fuselage de son appareil vedette, l'A320. Le géant industriel européen, qui avait jusqu'alors promis au marché de livrer 820 appareils de tous les types cette année, estime désormais qu'il ne pourra en remettre que 790 à ses clients. "Concernant les conséquences financières, Airbus a indiqué conserver une forte confiance dans le maintien de ses objectifs annuels", notent les analystes de RBC. Airbus a pu rapidement intervenir sur des milliers d'aéronefs vendredi et samedi, atténuant les craintes de perturbations de grande ampleur sur le trafic mondial. Lundi, Airbus a connu un autre revers en devant reconnaître ces "problèmes de qualité" sur des panneaux de fuselage, un incident "circonscrit" selon l'entreprise. "Nous pensons également que l'impact final du problème de qualité des panneaux métalliques sera limité", estiment les analystes de RBC. Ils maintiennent leur objectif de cours à 240 euros. L'action Airbus a terminé en progression de 4% à 198,12 euros mais reste en perte de 3,10% sur la semaine. Feu vert chez Stellantis Le titre de Stellantis a grimpé mercredi, après le relèvement mardi d'une recommandation de la banque suisse UBS de "neutre" à "achat", qui voit l'horizon du groupe automobile se dégager en Amérique du Nord. La Maison Blanche devrait annoncer mercredi un assouplissement des normes d'efficacité énergétique, selon les informations de l'agence Bloomberg, ce qui faciliterait la vente de véhicules à essence par les constructeurs automobiles, note UBS dans son analyse publiée mardi après la clôture des Bourses européennes. L'action du constructeur automobile a terminé en forte hausse de 7,64% à 9,82 euros.

03.12.2025 à 18:30

🔴 Algérie : peine de 7 ans de prison confirmée en appel pour le journaliste français Christophe Gleizes

FRANCE24
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Texte intégral (540 mots)

03.12.2025 à 18:25

Blocage des agriculteurs grecs: le gouvernement met en garde contre l'escalade

FRANCE24
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"Des actions extrêmes, des fermetures prolongées de routes nationales, de bureaux de douane et d'aéroports – ce sont des actions qui ne servent pas leur cause (celle des agriculteurs). Elles causent des problèmes à d'autres groupes sociaux", a déclaré le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis dans des propos retransmis à la télévision en conseil des ministres. Des milliers d'agriculteurs bloquent avec leurs tracteurs depuis dimanche l'autoroute Athènes-Thessalonique, dans le nord de la Grèce. Ils ont menacé mercredi de fermer la frontière avec la Bulgarie. Le gouvernement a tenté de maintenir l'autoroute ouverte avec la police anti-émeute, mais mercredi, les manifestants sont arrivés jusqu'à 10 km de la frontière avant d'être bloqués par les forces de l'ordre. De longues files de voitures et de camions se sont déjà formées à la frontière. Les agriculteurs grecs sont confrontés à une forte baisse de revenus, à cause d'une épidémie de variole du mouton qui a entraîné la perte de 400.000 bêtes. Une enquête des autorités européennes sur une vaste fraude aux subventions agricoles ralentit par ailleurs leur versement. Les procureurs européens avaient révélé ce scandale de fraude en mai en ouvrant l'enquête. Selon les autorités grecques, le préjudice porte sur plus de 30 millions d'euros de subventions de la PAC (Politique agricole commune de l'UE) détournées par des personnes réclamant une aide pour des terres qu'elles ne possédaient pas ou exagérant la taille de leurs troupeaux. "Dupés" Le gouvernement assure que les agriculteurs en droit de recevoir des subventions ne perdront pas de revenu quand l'enquête sera terminée. "Tout le monde est conscient que nous traversons une période de transition difficile", a lancé M. Mitsotakis mercredi. Les agriculteurs non fraudeurs toucheront plus de 500.000 euros de plus qu'en 2024, a-t-il précisé. De nombreux paysans jugent ces garanties insuffisantes et tardives. "Nous ne voulons plus être dupés. Depuis 2014, les subventions n'ont cessé de diminuer", a dénoncé Aris Lioutas, cultivateur de coton de 55 ans et syndicaliste local, sur la route de Promachonas. "Avant, je touchais environ 6.000 euros (de subventions) par an pour environ 150 acres (60 hectares) de coton, mais cette année, je n'ai même pas reçu 1.000 euros à cause du scandale", dit-il à l'AFP à côté d'une longue rangée de tracteurs plantés de drapeaux noirs et grecs. La famille de Giorgos Nikolis, 18 ans, cultive des tomates industrielles. Il affirme que tout le secteur est "désespéré". "Le secteur primaire est en train de mourir, et les conséquences seront très néfastes pour la société dans son ensemble", juge-t-il, dénonçant aussi le fait que "les prix de nos produits sont scandaleusement bas". De leur côté, les éleveurs réclament des indemnisations suite à la perte de plus de 400.000 moutons et chèvres, abattus à cause d'une épidémie de variole du mouton. Les autorités refusent d'autoriser la vaccination des troupeaux, arguant qu'il n'existe aucune preuve de son efficacité. "Des gens ont tout perdu en une journée à cause de cette maladie", selon M. Nikolis. "Nous sommes tous désespérés. Ca ne peut plus durer, et chacun doit le comprendre". Christos Trikalianis, un cultivateur de maïs de 65 ans, dit avoir appris que des personnes ayant des relations politiques percevaient des millions en subventions, et s'être senti "four de rage". "Les subventions que nous recevons sont désormais scandaleusement faibles. Il y a quelques jours à peine, j'ai reçu environ 700 euros nets", fustige-t-il. "C'est une véritable insulte d'entendre parler de millions distribués à des gens qui n'ont aucun lien avec la production agricole".
Texte intégral (622 mots)
"Des actions extrêmes, des fermetures prolongées de routes nationales, de bureaux de douane et d'aéroports – ce sont des actions qui ne servent pas leur cause (celle des agriculteurs). Elles causent des problèmes à d'autres groupes sociaux", a déclaré le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis dans des propos retransmis à la télévision en conseil des ministres. Des milliers d'agriculteurs bloquent avec leurs tracteurs depuis dimanche l'autoroute Athènes-Thessalonique, dans le nord de la Grèce. Ils ont menacé mercredi de fermer la frontière avec la Bulgarie. Le gouvernement a tenté de maintenir l'autoroute ouverte avec la police anti-émeute, mais mercredi, les manifestants sont arrivés jusqu'à 10 km de la frontière avant d'être bloqués par les forces de l'ordre. De longues files de voitures et de camions se sont déjà formées à la frontière. Les agriculteurs grecs sont confrontés à une forte baisse de revenus, à cause d'une épidémie de variole du mouton qui a entraîné la perte de 400.000 bêtes. Une enquête des autorités européennes sur une vaste fraude aux subventions agricoles ralentit par ailleurs leur versement. Les procureurs européens avaient révélé ce scandale de fraude en mai en ouvrant l'enquête. Selon les autorités grecques, le préjudice porte sur plus de 30 millions d'euros de subventions de la PAC (Politique agricole commune de l'UE) détournées par des personnes réclamant une aide pour des terres qu'elles ne possédaient pas ou exagérant la taille de leurs troupeaux. "Dupés" Le gouvernement assure que les agriculteurs en droit de recevoir des subventions ne perdront pas de revenu quand l'enquête sera terminée. "Tout le monde est conscient que nous traversons une période de transition difficile", a lancé M. Mitsotakis mercredi. Les agriculteurs non fraudeurs toucheront plus de 500.000 euros de plus qu'en 2024, a-t-il précisé. De nombreux paysans jugent ces garanties insuffisantes et tardives. "Nous ne voulons plus être dupés. Depuis 2014, les subventions n'ont cessé de diminuer", a dénoncé Aris Lioutas, cultivateur de coton de 55 ans et syndicaliste local, sur la route de Promachonas. "Avant, je touchais environ 6.000 euros (de subventions) par an pour environ 150 acres (60 hectares) de coton, mais cette année, je n'ai même pas reçu 1.000 euros à cause du scandale", dit-il à l'AFP à côté d'une longue rangée de tracteurs plantés de drapeaux noirs et grecs. La famille de Giorgos Nikolis, 18 ans, cultive des tomates industrielles. Il affirme que tout le secteur est "désespéré". "Le secteur primaire est en train de mourir, et les conséquences seront très néfastes pour la société dans son ensemble", juge-t-il, dénonçant aussi le fait que "les prix de nos produits sont scandaleusement bas". De leur côté, les éleveurs réclament des indemnisations suite à la perte de plus de 400.000 moutons et chèvres, abattus à cause d'une épidémie de variole du mouton. Les autorités refusent d'autoriser la vaccination des troupeaux, arguant qu'il n'existe aucune preuve de son efficacité. "Des gens ont tout perdu en une journée à cause de cette maladie", selon M. Nikolis. "Nous sommes tous désespérés. Ca ne peut plus durer, et chacun doit le comprendre". Christos Trikalianis, un cultivateur de maïs de 65 ans, dit avoir appris que des personnes ayant des relations politiques percevaient des millions en subventions, et s'être senti "four de rage". "Les subventions que nous recevons sont désormais scandaleusement faibles. Il y a quelques jours à peine, j'ai reçu environ 700 euros nets", fustige-t-il. "C'est une véritable insulte d'entendre parler de millions distribués à des gens qui n'ont aucun lien avec la production agricole".

03.12.2025 à 18:23

Usage frauduleux de fonds de l'UE: Federica Mogherini inculpée

FRANCE24
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Deux autres suspects, interpellés comme elle mardi à Bruxelles, se sont aussi vu notifier leur inculpation à l'issue d'une journée d'interrogatoire par la police belge, selon la même source. Il s'agit de Stefano Sannino, un haut responsable de la Commission européenne, et de Cesare Zegretti, co-directeur du Collège d'Europe chargé des formations et des projets, a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Tous les trois ont été remis en liberté sous conditions dans la nuit de mardi à mercredi. Le Collège d'Europe à Bruges est un établissement réputé qui forme un grand nombre de fonctionnaires européens et dont Mme Mogherini est la rectrice depuis septembre 2020. L'enquête porte sur des soupçons de favoritisme et de concurrence déloyale dans l'attribution en 2021-22 à cet établissement d'un programme de formation pour futurs diplomates, par le service diplomatique de l'UE (EEAS) que Mme Mogherini dirigea de 2014 à 2019. Mercredi en fin de journée, Federica Mogherini a assuré que le Collège d'Europe avait toujours respecté "les normes les plus élevées d'intégrité et d'équité", y compris en lançant il y a trois ans l'Académie diplomatique de l'UE, ce programme au coeur de l'enquête. "J'ai pleinement confiance dans la justice et suis convaincue que le bien-fondé des mesures prises par le Collège sera confirmé", a ajouté la responsable italienne de 52 ans. Selon le parquet européen, les chefs d'accusation visant les suspects dans cette enquête sont les suivants: "fraude et corruption dans le cadre de marchés publics, conflit d'intérêts et violation du secret professionnel". Une série de perquisitions avait été menée mardi par la police belge au siège du service diplomatique de l'UE (EEAS) à Bruxelles, dans plusieurs bâtiments du Collège d'Europe à Bruges, ainsi qu'aux domiciles des suspects, conduisant aux trois interpellations. "Profondément choquantes" Les enquêteurs cherchent à déterminer si l'appel d'offres pour attribuer ce contrat a été faussé, et si le Collège d'Europe a été averti à l'avance des critères de sélection à remplir pour pouvoir le décrocher. "Nous coopérons pleinement à l'enquête, dans une transparence totale", a assuré mercredi l'actuelle cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, dans une lettre au personnel de l'EEAS. La responsable estonienne, qui occupe ce poste depuis décembre 2024, a estimé que les accusations dans cette enquête étaient "profondément choquantes", et "ne doivent en aucun cas ternir l'excellent travail" fourni par la grande majorité du personnel de l'EEAS. L'un des inculpés, Stefano Sannino, 65 ans, directeur général de la Commission européenne pour le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et le Golfe, a annoncé mercredi à ses équipes son départ en retraite de façon anticipée, selon une source à la Commission. Officiellement institué en 2021, le parquet européen est un organe indépendant de l'UE chargé de lutter contre la fraude aux fonds de l'Union, et toute autre infraction portant atteinte à ses intérêts financiers (corruption, blanchiment de capitaux, fraude transfrontalière à la TVA). Cette instance supranationale est chargée d'enquêter mais aussi de poursuivre et traduire en justice les auteurs de telles infractions, un pouvoir inédit dont ne disposait pas notamment l'Office européen de lutte antifraude (Olaf). L'enquête a été confiée par le parquet européen à un juge d'instruction d'Ypres, en Flandre occidentale, la province belge où se situe Bruges.
Texte intégral (572 mots)
Deux autres suspects, interpellés comme elle mardi à Bruxelles, se sont aussi vu notifier leur inculpation à l'issue d'une journée d'interrogatoire par la police belge, selon la même source. Il s'agit de Stefano Sannino, un haut responsable de la Commission européenne, et de Cesare Zegretti, co-directeur du Collège d'Europe chargé des formations et des projets, a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Tous les trois ont été remis en liberté sous conditions dans la nuit de mardi à mercredi. Le Collège d'Europe à Bruges est un établissement réputé qui forme un grand nombre de fonctionnaires européens et dont Mme Mogherini est la rectrice depuis septembre 2020. L'enquête porte sur des soupçons de favoritisme et de concurrence déloyale dans l'attribution en 2021-22 à cet établissement d'un programme de formation pour futurs diplomates, par le service diplomatique de l'UE (EEAS) que Mme Mogherini dirigea de 2014 à 2019. Mercredi en fin de journée, Federica Mogherini a assuré que le Collège d'Europe avait toujours respecté "les normes les plus élevées d'intégrité et d'équité", y compris en lançant il y a trois ans l'Académie diplomatique de l'UE, ce programme au coeur de l'enquête. "J'ai pleinement confiance dans la justice et suis convaincue que le bien-fondé des mesures prises par le Collège sera confirmé", a ajouté la responsable italienne de 52 ans. Selon le parquet européen, les chefs d'accusation visant les suspects dans cette enquête sont les suivants: "fraude et corruption dans le cadre de marchés publics, conflit d'intérêts et violation du secret professionnel". Une série de perquisitions avait été menée mardi par la police belge au siège du service diplomatique de l'UE (EEAS) à Bruxelles, dans plusieurs bâtiments du Collège d'Europe à Bruges, ainsi qu'aux domiciles des suspects, conduisant aux trois interpellations. "Profondément choquantes" Les enquêteurs cherchent à déterminer si l'appel d'offres pour attribuer ce contrat a été faussé, et si le Collège d'Europe a été averti à l'avance des critères de sélection à remplir pour pouvoir le décrocher. "Nous coopérons pleinement à l'enquête, dans une transparence totale", a assuré mercredi l'actuelle cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, dans une lettre au personnel de l'EEAS. La responsable estonienne, qui occupe ce poste depuis décembre 2024, a estimé que les accusations dans cette enquête étaient "profondément choquantes", et "ne doivent en aucun cas ternir l'excellent travail" fourni par la grande majorité du personnel de l'EEAS. L'un des inculpés, Stefano Sannino, 65 ans, directeur général de la Commission européenne pour le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et le Golfe, a annoncé mercredi à ses équipes son départ en retraite de façon anticipée, selon une source à la Commission. Officiellement institué en 2021, le parquet européen est un organe indépendant de l'UE chargé de lutter contre la fraude aux fonds de l'Union, et toute autre infraction portant atteinte à ses intérêts financiers (corruption, blanchiment de capitaux, fraude transfrontalière à la TVA). Cette instance supranationale est chargée d'enquêter mais aussi de poursuivre et traduire en justice les auteurs de telles infractions, un pouvoir inédit dont ne disposait pas notamment l'Office européen de lutte antifraude (Olaf). L'enquête a été confiée par le parquet européen à un juge d'instruction d'Ypres, en Flandre occidentale, la province belge où se situe Bruges.

03.12.2025 à 18:23

La prolifération des satellites menace l'observation du ciel par télescope

FRANCE24
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Depuis 2019, le nombre de satellites en orbite basse est passé de 2.000 à 15.000, selon l'étude publiée mercredi dans la revue Nature. Mais ce n'est rien à côté de ce qui est prévu dans les prochaines années. Si l'ensemble des projets de lancements satellitaires est mené à bien, il y en aura 560.000 en orbite autour de la Terre à l'horizon 2040, selon l'étude. Cela pose une "très sérieuse menace" pour les télescopes spaciaux, explique à l'AFP Alejandro Borlaff, auteur principal de l'étude et membre du Ames Research Center de la Nasa en Californie. Pour les besoins de leur étude, les astronomes ont simulé l'impact que pourraient avoir ces 560.000 satellites sur quatre téléscopes spaciaux. Les reflets de la lumière émise par ces satellites affecteraient ainsi 96% des images produites par le SPHEREx de la Nasa, du futur téléscope ARRAKIHS de l'Agence spatiale européenne (ESA), et du futur Xuntian chinois. Le télescope spatial Hubble, qui offre une vision plus restreinte de l'univers et est donc moins susceptible de photographier un satellite, verrait un tiers de ses images altérées. Cela engendrait des conséquences pour tous les types de recherche scientifique. "Imaginez que vous essayez de trouver des astéroïdes qui peuvent être potentiellement dangereux pour la Terre", explique M. Borlaff. Un astéroïde qui traverse le ciel "ressemble exactement à un satellite... c'est vraiment difficile de trouver lequel est le mauvais", souligne-t-il. Certains télescopes, comme le fameux James Webb, ne sont pas affectés par les satellites car ils sont en orbite stable à 1,5 M de kilomètres de la Terre, au niveau du deuxième point de Lagrange. - "Aussi brillants que la plus brillante étoile" - Une des solutions serait de déployer des satellites à de plus basses altitudes que celles des télescopes spatiaux, mais cela pourrait potentiellement détériorer la couche d'ozone, selon l'étude. La solution la plus logique serait de réduire le nombre des satellites à lancer. Mais la compétition entre les entreprises et les besoins croissants liés à l'essor de l'intelligence artificielle rendent cette option peu probable. Près de trois-quarts des satellites actuellement en orbite appartiennent au milliardaire Elon Musk via sa constellation internet Starlink, explique le chercheur. Dans une vingtaine d'années, Starlink ne devrait plus représenter que 10% de l'ensemble des satellites, selon l'étude. M. Borlaff estime que les entreprises pourraient d'ores et déjà aider en fournissant l'emplacement, l'orientation et la couleur de leurs satellites à ceux qui exploitent des télescopes spatiaux. Un autre problème vient de la taille de plus en plus grosses des satellites. À l’œil nu, les satellites d'une surface supérieure à 100 m2 sont "aussi brillants que la plus brillante des étoiles que vous pouvez voir dans le ciel", souligne-t-il. Mais afin de répondre aux besoins de développement de l'IA, il existe déjà des projets de satellites mesurant plus de 3.000 m2. Ces géants pourraient être "aussi brillants qu'une planète", conclut M. Borlaff.
Texte intégral (506 mots)
Depuis 2019, le nombre de satellites en orbite basse est passé de 2.000 à 15.000, selon l'étude publiée mercredi dans la revue Nature. Mais ce n'est rien à côté de ce qui est prévu dans les prochaines années. Si l'ensemble des projets de lancements satellitaires est mené à bien, il y en aura 560.000 en orbite autour de la Terre à l'horizon 2040, selon l'étude. Cela pose une "très sérieuse menace" pour les télescopes spaciaux, explique à l'AFP Alejandro Borlaff, auteur principal de l'étude et membre du Ames Research Center de la Nasa en Californie. Pour les besoins de leur étude, les astronomes ont simulé l'impact que pourraient avoir ces 560.000 satellites sur quatre téléscopes spaciaux. Les reflets de la lumière émise par ces satellites affecteraient ainsi 96% des images produites par le SPHEREx de la Nasa, du futur téléscope ARRAKIHS de l'Agence spatiale européenne (ESA), et du futur Xuntian chinois. Le télescope spatial Hubble, qui offre une vision plus restreinte de l'univers et est donc moins susceptible de photographier un satellite, verrait un tiers de ses images altérées. Cela engendrait des conséquences pour tous les types de recherche scientifique. "Imaginez que vous essayez de trouver des astéroïdes qui peuvent être potentiellement dangereux pour la Terre", explique M. Borlaff. Un astéroïde qui traverse le ciel "ressemble exactement à un satellite... c'est vraiment difficile de trouver lequel est le mauvais", souligne-t-il. Certains télescopes, comme le fameux James Webb, ne sont pas affectés par les satellites car ils sont en orbite stable à 1,5 M de kilomètres de la Terre, au niveau du deuxième point de Lagrange. - "Aussi brillants que la plus brillante étoile" - Une des solutions serait de déployer des satellites à de plus basses altitudes que celles des télescopes spatiaux, mais cela pourrait potentiellement détériorer la couche d'ozone, selon l'étude. La solution la plus logique serait de réduire le nombre des satellites à lancer. Mais la compétition entre les entreprises et les besoins croissants liés à l'essor de l'intelligence artificielle rendent cette option peu probable. Près de trois-quarts des satellites actuellement en orbite appartiennent au milliardaire Elon Musk via sa constellation internet Starlink, explique le chercheur. Dans une vingtaine d'années, Starlink ne devrait plus représenter que 10% de l'ensemble des satellites, selon l'étude. M. Borlaff estime que les entreprises pourraient d'ores et déjà aider en fournissant l'emplacement, l'orientation et la couleur de leurs satellites à ceux qui exploitent des télescopes spatiaux. Un autre problème vient de la taille de plus en plus grosses des satellites. À l’œil nu, les satellites d'une surface supérieure à 100 m2 sont "aussi brillants que la plus brillante des étoiles que vous pouvez voir dans le ciel", souligne-t-il. Mais afin de répondre aux besoins de développement de l'IA, il existe déjà des projets de satellites mesurant plus de 3.000 m2. Ces géants pourraient être "aussi brillants qu'une planète", conclut M. Borlaff.

03.12.2025 à 18:21

Ashburn, la banlieue américaine devenue capitale mondiale des centres de données

FRANCE24
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Ashburn, en Virginie, surnommée Data Center Alley, est passée d’une zone tranquille du nord de l’État à un centre névralgique de l’infrastructure numérique mondiale, traitant près de 70 % du trafic internet mondial. 
Texte intégral (506 mots)
Ashburn, en Virginie, surnommée Data Center Alley, est passée d’une zone tranquille du nord de l’État à un centre névralgique de l’infrastructure numérique mondiale, traitant près de 70 % du trafic internet mondial. 

03.12.2025 à 18:19

Contre la morosité et la solitude : à Liverpool, le succès des thés dansants chez les retraités

FRANCE24
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"Venez au thé dansant et évitez le NHS", le système de santé public britannique, plaisante Davina Woods, une directrice d'école à la retraite. "Ca vous redonne le sourire", dit cette femme pimpante de 71 ans, heureuse d'avoir chaussé ses talons hauts et enfilé une belle robe. C'est un moment d'"évasion" pour elle, loin de l'ambiance maussade régnant au Royaume-Uni, où la crise du pouvoir d'achat, la croissance atone, l'impopularité du Premier ministre travailliste Keir Starmer et la montée de l'extrême droite dominent l'actualité. Alors que la population est vieillissante, le système de santé souffre après une longue cure d'austérité. Ici, "nous laissons la politique dehors", se félicite David Easton, un ingénieur de 65 ans, venu avec son épouse, Jane. Quand ils font une pause, les danseurs parlent de leurs petits-enfants, de leurs vacances, de leur santé ou encore de football. "Tout ce qui touche à la politique actuellement est assez déprimant", résume Mike Robinson. "Quand on danse, on ne pense pas" à cela, dit cet ancien enseignant d'université. Danser "est bon pour la santé mentale", souligne Mike, qui, à 57 ans, est l'un des plus jeunes de l'assemblée. Contact physique Ces thés dansants existent depuis la fin du XIXe siècle. Dans la salle de bal de l'Hôtel de ville de Liverpool, qui date du XVIIIe, le temps semble d'ailleurs s'être arrêté quand les danseurs enchaînent valses, tangos et cha-cha-cha sous les lustres monumentaux. Cent-quinze danseurs ont bravé le froid ce lundi après-midi. L'entrée coûte 12 livres (13,6 euros). Ils avaient rarement été aussi nombreux depuis que Jackie Williams a commencé à organiser ces thés dansants, en 2017. "De plus en plus de gens viennent. Depuis le Covid, ils ont réalisé à quel point ils avaient besoin de contact physique", explique cette professeure de danse de 57 ans, qui organise plusieurs événements par mois dans le nord-ouest de l'Angleterre. "Si les thés dansants n'existaient pas, les gens seraient chez eux, seuls, assis devant la télé", estime Mo Massie, une ancienne psychothérapeute de 75 ans. Danser, "c'est le seul exercice que j'apprécie vraiment", explique Greta Jones, une infirmière à la retraite, venue avec deux amies. Ces thés dansants sont "une excellente façon de combattre la solitude", dit cette femme de 65 ans, qui s'est lancée alors qu'elle vivait seule. Depuis, elle s'est fait "un formidable groupe d'amis". "C'est bon pour le cerveau car il faut se souvenir des pas", souligne Jane Easton, ancienne directrice commerciale d'une école. De nouveaux genres de thés dansants se sont développés ces dernières années, notamment des événements pour les couples de même sexe. Un thé dansant pour les personnes atteintes de démence a été organisé récemment à Swinton dans le nord de l'Angleterre. Après trois heures à tourner, glisser, les danseurs quittent la salle de bal de Liverpool. Les femmes ont quitté leurs chaussures à talons hauts. Ce sont "des moments forts dans ma vie", sourit Mo Massie. En attendant le prochain rendez-vous, plusieurs participants vont rêver devant "Strictly come dancing" (l'équivalent de "Danse avec les stars" en France), une émission phare de la BBC, où des célébrités sont associées à des danseurs professionnels pour concourir chaque semaine.
Texte intégral (553 mots)
"Venez au thé dansant et évitez le NHS", le système de santé public britannique, plaisante Davina Woods, une directrice d'école à la retraite. "Ca vous redonne le sourire", dit cette femme pimpante de 71 ans, heureuse d'avoir chaussé ses talons hauts et enfilé une belle robe. C'est un moment d'"évasion" pour elle, loin de l'ambiance maussade régnant au Royaume-Uni, où la crise du pouvoir d'achat, la croissance atone, l'impopularité du Premier ministre travailliste Keir Starmer et la montée de l'extrême droite dominent l'actualité. Alors que la population est vieillissante, le système de santé souffre après une longue cure d'austérité. Ici, "nous laissons la politique dehors", se félicite David Easton, un ingénieur de 65 ans, venu avec son épouse, Jane. Quand ils font une pause, les danseurs parlent de leurs petits-enfants, de leurs vacances, de leur santé ou encore de football. "Tout ce qui touche à la politique actuellement est assez déprimant", résume Mike Robinson. "Quand on danse, on ne pense pas" à cela, dit cet ancien enseignant d'université. Danser "est bon pour la santé mentale", souligne Mike, qui, à 57 ans, est l'un des plus jeunes de l'assemblée. Contact physique Ces thés dansants existent depuis la fin du XIXe siècle. Dans la salle de bal de l'Hôtel de ville de Liverpool, qui date du XVIIIe, le temps semble d'ailleurs s'être arrêté quand les danseurs enchaînent valses, tangos et cha-cha-cha sous les lustres monumentaux. Cent-quinze danseurs ont bravé le froid ce lundi après-midi. L'entrée coûte 12 livres (13,6 euros). Ils avaient rarement été aussi nombreux depuis que Jackie Williams a commencé à organiser ces thés dansants, en 2017. "De plus en plus de gens viennent. Depuis le Covid, ils ont réalisé à quel point ils avaient besoin de contact physique", explique cette professeure de danse de 57 ans, qui organise plusieurs événements par mois dans le nord-ouest de l'Angleterre. "Si les thés dansants n'existaient pas, les gens seraient chez eux, seuls, assis devant la télé", estime Mo Massie, une ancienne psychothérapeute de 75 ans. Danser, "c'est le seul exercice que j'apprécie vraiment", explique Greta Jones, une infirmière à la retraite, venue avec deux amies. Ces thés dansants sont "une excellente façon de combattre la solitude", dit cette femme de 65 ans, qui s'est lancée alors qu'elle vivait seule. Depuis, elle s'est fait "un formidable groupe d'amis". "C'est bon pour le cerveau car il faut se souvenir des pas", souligne Jane Easton, ancienne directrice commerciale d'une école. De nouveaux genres de thés dansants se sont développés ces dernières années, notamment des événements pour les couples de même sexe. Un thé dansant pour les personnes atteintes de démence a été organisé récemment à Swinton dans le nord de l'Angleterre. Après trois heures à tourner, glisser, les danseurs quittent la salle de bal de Liverpool. Les femmes ont quitté leurs chaussures à talons hauts. Ce sont "des moments forts dans ma vie", sourit Mo Massie. En attendant le prochain rendez-vous, plusieurs participants vont rêver devant "Strictly come dancing" (l'équivalent de "Danse avec les stars" en France), une émission phare de la BBC, où des célébrités sont associées à des danseurs professionnels pour concourir chaque semaine.

03.12.2025 à 18:19

Les Bourses européennes terminent sans élan

FRANCE24
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La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,16%, quand le reste des principales places européennes a terminé autour de l'équilibre. Francfort a ainsi cédé 0,07%, Londres 0,10% quand Milan s'est octroyé quelque 0,06%.
Texte intégral (553 mots)
La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,16%, quand le reste des principales places européennes a terminé autour de l'équilibre. Francfort a ainsi cédé 0,07%, Londres 0,10% quand Milan s'est octroyé quelque 0,06%.

03.12.2025 à 18:11

Corruption de mineurs: la Cour de cassation tranchera le 14 janvier sur la condamnation de Morandini

FRANCE24
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L'animateur de télévision de 60 ans, qui officie actuellement sur la chaîne CNews, a été condamné le 21 mars 2025 à deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende, reconnu coupable de corruption de mineurs par la cour d'appel de Paris. Celle-ci a en outre prononcé contre Jean-Marc Morandini une interdiction définitive d'exercer une profession en contact avec des mineurs et confirmé son inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. En première instance, en décembre 2022, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné à un an de prison assorti d'une période de sursis probatoire de deux ans. L'animateur avait fait appel et avait vu sa peine alourdie à l'issue de son second procès. Dans cette affaire, il lui était reproché d'avoir envoyé des messages à deux jeunes de 15 ans, en 2013 et 2015-2016, qui consistaient pour l'un à évoquer des scénarios sexuels et, pour le second, à lui demander d'envoyer une photo de lui dénudé. L'animateur avait aussi demandé en 2009 à un adolescent de 16 ans de se dénuder et de se masturber lors d'une audition pour le remake d'un film qui n'a jamais vu le jour. Cette figure du paysage audiovisuel français a également été condamnée en appel en janvier 2025 à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l'encontre d'un jeune comédien, six mois de plus que la peine prononcée en première instance. Dans ce dossier, il était poursuivi pour avoir encouragé entre juin et septembre 2015 des comédiens, âgés de 19 à 26 ans au moment des faits, à s'exhiber nus pour les castings d'une web-série intitulée "Les Faucons", dont il était le producteur. Dans cette autre procédure, l'animateur a aussi déposé un pourvoi en cassation qui n'a pas encore été audiencé.
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L'animateur de télévision de 60 ans, qui officie actuellement sur la chaîne CNews, a été condamné le 21 mars 2025 à deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende, reconnu coupable de corruption de mineurs par la cour d'appel de Paris. Celle-ci a en outre prononcé contre Jean-Marc Morandini une interdiction définitive d'exercer une profession en contact avec des mineurs et confirmé son inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. En première instance, en décembre 2022, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné à un an de prison assorti d'une période de sursis probatoire de deux ans. L'animateur avait fait appel et avait vu sa peine alourdie à l'issue de son second procès. Dans cette affaire, il lui était reproché d'avoir envoyé des messages à deux jeunes de 15 ans, en 2013 et 2015-2016, qui consistaient pour l'un à évoquer des scénarios sexuels et, pour le second, à lui demander d'envoyer une photo de lui dénudé. L'animateur avait aussi demandé en 2009 à un adolescent de 16 ans de se dénuder et de se masturber lors d'une audition pour le remake d'un film qui n'a jamais vu le jour. Cette figure du paysage audiovisuel français a également été condamnée en appel en janvier 2025 à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l'encontre d'un jeune comédien, six mois de plus que la peine prononcée en première instance. Dans ce dossier, il était poursuivi pour avoir encouragé entre juin et septembre 2015 des comédiens, âgés de 19 à 26 ans au moment des faits, à s'exhiber nus pour les castings d'une web-série intitulée "Les Faucons", dont il était le producteur. Dans cette autre procédure, l'animateur a aussi déposé un pourvoi en cassation qui n'a pas encore été audiencé.

03.12.2025 à 18:03

La prolifération des satellites menace l'observation du ciel par télescope

FRANCE24
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Depuis 2019, le nombre de satellites en orbite basse est passé de 2.000 à 15.000, selon l'étude publiée mercredi dans la revue Nature. Mais ce n'est rien à côté de ce qui est prévu dans les prochaines années. Si l'ensemble des projets de lancements satellitaires est mené à bien, il y en aura 560.000 en orbite autour de la Terre à l'horizon 2040, selon l'étude. Cela pose une "très sérieuse menace" pour les télescopes spaciaux, explique à l'AFP Alejandro Borlaff, auteur principal de l'étude et membre du Ames Research Center de la Nasa en Californie. Pour les besoins de leur étude, les astronomes ont simulé l'impact que pourraient avoir ces 560.000 satellites sur quatre téléscopes spaciaux. Les reflets de la lumière émise par ces satellites affecteraient ainsi 96% des images produites par le SPHEREx de la Nasa, du futur téléscope ARRAKIHS de l'Agence spatiale européenne (ESA), et du futur Xuntian chinois. Le télescope spatial Hubble, qui offre une vision plus restreinte de l'univers et est donc moins susceptible de photographier un satellite, verrait un tiers de ses images altérées. Cela engendrait des conséquences pour tous les types de recherche scientifique. "Imaginez que vous essayez de trouver des astéroïdes qui peuvent être potentiellement dangereux pour la Terre", explique M. Borlaff. Un astéroïde qui traverse le ciel "ressemble exactement à un satellite... c'est vraiment difficile de trouver lequel est le mauvais", souligne-t-il. Certains télescopes, comme le fameux James Webb, ne sont pas affectés par les satellites car ils sont en orbite stable à 1,5 M de kilomètres de la Terre, au niveau du deuxième point de Lagrange. - "Aussi brillants que la plus brillante étoile" - Une des solutions serait de déployer des satellites à de plus basses altitudes que celles des télescopes spatiaux, mais cela pourrait potentiellement détériorer la couche d'ozone, selon l'étude. La solution la plus logique serait de réduire le nombre des satellites à lancer. Mais la compétition entre les entreprises et les besoins croissants liés à l'essor de l'intelligence artificielle rendent cette option peu probable. Près de trois-quarts des satellites actuellement en orbite appartiennent au milliardaire Elon Musk via sa constellation internet Starlink, explique le chercheur. Dans une vingtaine d'années, Starlink ne devrait plus représenter que 10% de l'ensemble des satellites, selon l'étude. M. Borlaff estime que les entreprises pourraient d'ores et déjà aider en fournissant l'emplacement, l'orientation et la couleur de leurs satellites à ceux qui exploitent des télescopes spatiaux. Un autre problème vient de la taille de plus en plus grosses des satellites. À l’œil nu, les satellites d'une surface supérieure à 100 m2 sont "aussi brillants que la plus brillante des étoiles que vous pouvez voir dans le ciel", souligne-t-il. Mais afin de répondre aux besoins de développement de l'IA, il existe déjà des projets de satellites mesurant plus de 3.000 m2. Ces géants pourraient être "aussi brillants qu'une planète", conclut M. Borlaff.
Texte intégral (506 mots)
Depuis 2019, le nombre de satellites en orbite basse est passé de 2.000 à 15.000, selon l'étude publiée mercredi dans la revue Nature. Mais ce n'est rien à côté de ce qui est prévu dans les prochaines années. Si l'ensemble des projets de lancements satellitaires est mené à bien, il y en aura 560.000 en orbite autour de la Terre à l'horizon 2040, selon l'étude. Cela pose une "très sérieuse menace" pour les télescopes spaciaux, explique à l'AFP Alejandro Borlaff, auteur principal de l'étude et membre du Ames Research Center de la Nasa en Californie. Pour les besoins de leur étude, les astronomes ont simulé l'impact que pourraient avoir ces 560.000 satellites sur quatre téléscopes spaciaux. Les reflets de la lumière émise par ces satellites affecteraient ainsi 96% des images produites par le SPHEREx de la Nasa, du futur téléscope ARRAKIHS de l'Agence spatiale européenne (ESA), et du futur Xuntian chinois. Le télescope spatial Hubble, qui offre une vision plus restreinte de l'univers et est donc moins susceptible de photographier un satellite, verrait un tiers de ses images altérées. Cela engendrait des conséquences pour tous les types de recherche scientifique. "Imaginez que vous essayez de trouver des astéroïdes qui peuvent être potentiellement dangereux pour la Terre", explique M. Borlaff. Un astéroïde qui traverse le ciel "ressemble exactement à un satellite... c'est vraiment difficile de trouver lequel est le mauvais", souligne-t-il. Certains télescopes, comme le fameux James Webb, ne sont pas affectés par les satellites car ils sont en orbite stable à 1,5 M de kilomètres de la Terre, au niveau du deuxième point de Lagrange. - "Aussi brillants que la plus brillante étoile" - Une des solutions serait de déployer des satellites à de plus basses altitudes que celles des télescopes spatiaux, mais cela pourrait potentiellement détériorer la couche d'ozone, selon l'étude. La solution la plus logique serait de réduire le nombre des satellites à lancer. Mais la compétition entre les entreprises et les besoins croissants liés à l'essor de l'intelligence artificielle rendent cette option peu probable. Près de trois-quarts des satellites actuellement en orbite appartiennent au milliardaire Elon Musk via sa constellation internet Starlink, explique le chercheur. Dans une vingtaine d'années, Starlink ne devrait plus représenter que 10% de l'ensemble des satellites, selon l'étude. M. Borlaff estime que les entreprises pourraient d'ores et déjà aider en fournissant l'emplacement, l'orientation et la couleur de leurs satellites à ceux qui exploitent des télescopes spatiaux. Un autre problème vient de la taille de plus en plus grosses des satellites. À l’œil nu, les satellites d'une surface supérieure à 100 m2 sont "aussi brillants que la plus brillante des étoiles que vous pouvez voir dans le ciel", souligne-t-il. Mais afin de répondre aux besoins de développement de l'IA, il existe déjà des projets de satellites mesurant plus de 3.000 m2. Ces géants pourraient être "aussi brillants qu'une planète", conclut M. Borlaff.

03.12.2025 à 17:56

Israël annonce avoir reçu la dépouille d'un otage de Gaza par l'intermédiaire du CICR

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Le gouvernement israélien a annoncé mercredi avoir reçu la dépouille d'un otage par l'intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge. Le cercueil contenant le corps en question est en route vers l'Institut national de médecine légale, à Tel-Aviv, où une autopsie doit permettre d'identifier la victime.
Texte intégral (506 mots)
Le gouvernement israélien a annoncé mercredi avoir reçu la dépouille d'un otage par l'intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge. Le cercueil contenant le corps en question est en route vers l'Institut national de médecine légale, à Tel-Aviv, où une autopsie doit permettre d'identifier la victime.

03.12.2025 à 17:53

JO-2030: le CIO "satisfait" de la préparation dans les Alpes du Nord

FRANCE24
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Des tremplins de saut à ski de Courchevel à la mythique piste de la Face de Bellevarde, la délégation a arpenté entre lundi et mercredi plusieurs stations des Alpes du nord, accompagnée par les plus hauts responsables du sport français. Cette visite "s'achève sur une note très positive, avec un haut niveau de satisfaction et une confiance solide de la part du CIO", a résumé mercredi au Grand Bornand devant la presse Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, président de la commission de coordination du CIO pour les Jeux olympiques d’hiver Alpes françaises 2030. "Nos visites ont mis en lumière une expertise locale remarquable, portée par des équipes profondément ancrées dans leurs territoires", a-t-il ajouté, rappelant également que les organisateurs portaient "l'ambition d'un projet exemplaire qui limite son empreinte environnementale au strict minimum". Edgar Grospiron, président du comité d'organisation des jeux olympiques et paralympiques (Cojop), a pour sa part salué "une session de travail réussie, qui a permis d'avancer sur certains dossiers stratégiques. Plusieurs inconnues demeurent concernant la carte des futurs sites olympiques, comme la réintégration définitive de Val d'Isère dans le projet pour accueillir les épreuves techniques de ski alpin, la localisation des Jeux paralympiques, celle - en Italie ou aux Pays-Bas - de l'anneau de vitesse pour le patinage, sans oublier celle des sports additionnels (trail, escalade sur glace, gravel, etc.) qui intégreront la programmation olympique. "On en est encore au stade des négociations" concernant Val d'Isère, a indiqué Edgar Grospiron, qui avait indiqué la veille "espérer aboutir dans les prochaines semaines". "Il faudra attendre l'issue de Milan-Cortina avant de finaliser l'étape des sports additionnels et permettre au Cojop de finaliser sa carte des sites", a ajouté M. Beckers-Vieujant. Couac avec la Savoie Au sujet de la loi olympique, qui arrivera devant l'Assemblée nationale le 15 décembre après un retard dû à la crise politique française, M. Beckers-Vieujant a indiqué que le CIO l'"attend avec impatience" notamment car elle permettra "la mise en route de la phase plus opérationnelle des infrastructures permanentes et temporaires". Concernant le vote du projet de loi de finances, qui doit valider les garanties financières apportées par l'Etat à ces JO-2030, il a indiqué "n'avoir pas d'inquiétude. C'est un point important mais qui n'empêche pas d'avancer. Nous savons que les garanties, qui nous ont été à de multiples reprises confirmées, arriveront". Seul couac à relever dans cette visite du CIO, une lettre - en date du 1er décembre, soit le premier jour du périple de la délégation - du président du conseil départemental de Savoie, Hervé Gaymard, qui a indiqué au Cojop "suspendre jusqu'à nouvel ordre sa participation" aux réunions de préparation des JO-2030". "Nous ne pouvons être considérés comme une variable d'ajustement budgétaire pour le financement d'un projet dont nous ne sommes pas à l'initiative, mais dont nous sommes le compagnon de route", écrit notamment M. Gaymard dans ce courrier consulté par l'AFP. Il dénonce le fait que le département de la Savoie "n'a pas été consulté sur l'opportunité de cette candidature, ni sur la carte des sites, dont la première mouture officielle n'est pas satisfaisante", écrit-il, alors que le "schéma préférentiel" du Cojop table sur les stations savoyardes La Plagne et Courchevel pour plusieurs compétitions olympiques. "Je n'imagine même pas que la Savoie puisse rester en dehors du dispositif, [..] je ne peux pas croire que la situation restera en l'état", a commenté mercredi Edgar Grospiron, interrogé sur le sujet. "Pour un département comme la Savoie, ces Jeux seront une forme de catalyseur des énergies qui doivent permettre de dépasser les clivages que l'on pourrait avoir", a-t-il encore déclaré.
Texte intégral (645 mots)
Des tremplins de saut à ski de Courchevel à la mythique piste de la Face de Bellevarde, la délégation a arpenté entre lundi et mercredi plusieurs stations des Alpes du nord, accompagnée par les plus hauts responsables du sport français. Cette visite "s'achève sur une note très positive, avec un haut niveau de satisfaction et une confiance solide de la part du CIO", a résumé mercredi au Grand Bornand devant la presse Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, président de la commission de coordination du CIO pour les Jeux olympiques d’hiver Alpes françaises 2030. "Nos visites ont mis en lumière une expertise locale remarquable, portée par des équipes profondément ancrées dans leurs territoires", a-t-il ajouté, rappelant également que les organisateurs portaient "l'ambition d'un projet exemplaire qui limite son empreinte environnementale au strict minimum". Edgar Grospiron, président du comité d'organisation des jeux olympiques et paralympiques (Cojop), a pour sa part salué "une session de travail réussie, qui a permis d'avancer sur certains dossiers stratégiques. Plusieurs inconnues demeurent concernant la carte des futurs sites olympiques, comme la réintégration définitive de Val d'Isère dans le projet pour accueillir les épreuves techniques de ski alpin, la localisation des Jeux paralympiques, celle - en Italie ou aux Pays-Bas - de l'anneau de vitesse pour le patinage, sans oublier celle des sports additionnels (trail, escalade sur glace, gravel, etc.) qui intégreront la programmation olympique. "On en est encore au stade des négociations" concernant Val d'Isère, a indiqué Edgar Grospiron, qui avait indiqué la veille "espérer aboutir dans les prochaines semaines". "Il faudra attendre l'issue de Milan-Cortina avant de finaliser l'étape des sports additionnels et permettre au Cojop de finaliser sa carte des sites", a ajouté M. Beckers-Vieujant. Couac avec la Savoie Au sujet de la loi olympique, qui arrivera devant l'Assemblée nationale le 15 décembre après un retard dû à la crise politique française, M. Beckers-Vieujant a indiqué que le CIO l'"attend avec impatience" notamment car elle permettra "la mise en route de la phase plus opérationnelle des infrastructures permanentes et temporaires". Concernant le vote du projet de loi de finances, qui doit valider les garanties financières apportées par l'Etat à ces JO-2030, il a indiqué "n'avoir pas d'inquiétude. C'est un point important mais qui n'empêche pas d'avancer. Nous savons que les garanties, qui nous ont été à de multiples reprises confirmées, arriveront". Seul couac à relever dans cette visite du CIO, une lettre - en date du 1er décembre, soit le premier jour du périple de la délégation - du président du conseil départemental de Savoie, Hervé Gaymard, qui a indiqué au Cojop "suspendre jusqu'à nouvel ordre sa participation" aux réunions de préparation des JO-2030". "Nous ne pouvons être considérés comme une variable d'ajustement budgétaire pour le financement d'un projet dont nous ne sommes pas à l'initiative, mais dont nous sommes le compagnon de route", écrit notamment M. Gaymard dans ce courrier consulté par l'AFP. Il dénonce le fait que le département de la Savoie "n'a pas été consulté sur l'opportunité de cette candidature, ni sur la carte des sites, dont la première mouture officielle n'est pas satisfaisante", écrit-il, alors que le "schéma préférentiel" du Cojop table sur les stations savoyardes La Plagne et Courchevel pour plusieurs compétitions olympiques. "Je n'imagine même pas que la Savoie puisse rester en dehors du dispositif, [..] je ne peux pas croire que la situation restera en l'état", a commenté mercredi Edgar Grospiron, interrogé sur le sujet. "Pour un département comme la Savoie, ces Jeux seront une forme de catalyseur des énergies qui doivent permettre de dépasser les clivages que l'on pourrait avoir", a-t-il encore déclaré.

03.12.2025 à 17:53

L'Allemagne active un bouclier antimissile Arrow, une première hors Israël

FRANCE24
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L'Allemagne pourra désormais se défendre "contre les missiles balistiques à longue portée à plus de 100 kilomètres d'altitude", a souligné Holger Neumann, l'inspecteur de la Luftwaffe, lors d'une cérémonie sur la base aérienne de Holzdorf, au sud de Berlin et dans l'est du pays. Ce radôme (une enceinte protectrice, souvent en forme de dôme, qui abrite une antenne radar) est le premier site opérationnel pour un projet qui coûtera à terme 3,8 milliards d'euros au pays, a indiqué lors d'un point presse séparé le colonel Mitko Müller, porte-parole du ministère de la Défense. Berlin vise le déploiement complet de son système en 2028 avec "la finalisation du dernier site", a-t-il indiqué sans préciser les emplacements des autres sites. Développé et produit conjointement par Israël et les Etats-Unis, le missile Arrow 3, dernière version déployée en 2017, est ainsi utilisé pour la première fois en dehors d'Israël. Au Proche-Orient ces deux dernières années, il a permis d'"intercepter des dizaines de missiles balistiques", a affirmé Amir Baram, un haut responsable du ministère israélien de la Défense, à Holzdorf où le drapeau israélien a été hissé. Avec Arrow, Berlin "prend ses responsabilités" et "renforce le pilier européen de l'Otan", a souligné le ministre de la Défense Boris Pistorius, dans un communiqué. Cette mise en service marque une étape supplémentaire dans le renforcement de l'armée allemande, priorité du gouvernement depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie début 2022. La mise en service d'Arrow vient compléter le projet allemand de bouclier aérien European Sky Shield (ESSI), présenté par Berlin en août 2022, qui associe ses missiles Iris-T pour la défense de courte portée, et les systèmes américains Patriot pour les missiles moyenne portée. L'Allemagne est à la tête de ce projet européen qui rassemble désormais 24 Etats, dont le Royaume-Uni, mais pas la France. Paris prône en effet un système de défense aérienne utilisant des équipements européens. Mais pour Berlin, la priorité est d'aller vite face à la menace russe. En octobre, les services secrets allemands ont jugé la Russie prête à "entrer en conflit militaire direct avec l'Otan" d'ici 2029 et estimé que l'Allemagne était "la cible numéro un de la Russie en Europe", d'autant plus qu'elle "joue un rôle de premier plan dans le soutien à l'Ukraine". Le président russe Vladimir Poutine a assuré mardi ne pas souhaiter une guerre avec l'Europe, mais y être "prêt" si les Européens "le souhaitent et commencent".
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L'Allemagne pourra désormais se défendre "contre les missiles balistiques à longue portée à plus de 100 kilomètres d'altitude", a souligné Holger Neumann, l'inspecteur de la Luftwaffe, lors d'une cérémonie sur la base aérienne de Holzdorf, au sud de Berlin et dans l'est du pays. Ce radôme (une enceinte protectrice, souvent en forme de dôme, qui abrite une antenne radar) est le premier site opérationnel pour un projet qui coûtera à terme 3,8 milliards d'euros au pays, a indiqué lors d'un point presse séparé le colonel Mitko Müller, porte-parole du ministère de la Défense. Berlin vise le déploiement complet de son système en 2028 avec "la finalisation du dernier site", a-t-il indiqué sans préciser les emplacements des autres sites. Développé et produit conjointement par Israël et les Etats-Unis, le missile Arrow 3, dernière version déployée en 2017, est ainsi utilisé pour la première fois en dehors d'Israël. Au Proche-Orient ces deux dernières années, il a permis d'"intercepter des dizaines de missiles balistiques", a affirmé Amir Baram, un haut responsable du ministère israélien de la Défense, à Holzdorf où le drapeau israélien a été hissé. Avec Arrow, Berlin "prend ses responsabilités" et "renforce le pilier européen de l'Otan", a souligné le ministre de la Défense Boris Pistorius, dans un communiqué. Cette mise en service marque une étape supplémentaire dans le renforcement de l'armée allemande, priorité du gouvernement depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie début 2022. La mise en service d'Arrow vient compléter le projet allemand de bouclier aérien European Sky Shield (ESSI), présenté par Berlin en août 2022, qui associe ses missiles Iris-T pour la défense de courte portée, et les systèmes américains Patriot pour les missiles moyenne portée. L'Allemagne est à la tête de ce projet européen qui rassemble désormais 24 Etats, dont le Royaume-Uni, mais pas la France. Paris prône en effet un système de défense aérienne utilisant des équipements européens. Mais pour Berlin, la priorité est d'aller vite face à la menace russe. En octobre, les services secrets allemands ont jugé la Russie prête à "entrer en conflit militaire direct avec l'Otan" d'ici 2029 et estimé que l'Allemagne était "la cible numéro un de la Russie en Europe", d'autant plus qu'elle "joue un rôle de premier plan dans le soutien à l'Ukraine". Le président russe Vladimir Poutine a assuré mardi ne pas souhaiter une guerre avec l'Europe, mais y être "prêt" si les Européens "le souhaitent et commencent".

03.12.2025 à 17:49

Biathlon: doublé norvégien sur l'individuel, une journée sans pour la France

FRANCE24
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"C'est la course parfaite", a résumé Botn, 26 ans, au micro d'Eurosport, auteur d'un sans-faute derrière la carabine. Il décroche le dossard jaune de leader du classement en devançant Uldal de 58 secondes (20/20) et Samuelsson (19/20) à une minute tout pile. Déjà victorieux lors du relais masculin samedi, les "Norge" ont encore assuré le show avec quatre biathlètes dans le top 5: Sivert Bakken finit au pied du podium (19/20), suivi par Sturla Laegreid, lauréat sortant du gros globe de cristal et spécialiste de l'individuel (19/20). Sur le podium lors des cinq premières courses à Ostersund, avec deux victoires (relais féminin et mixte), la journée a été plus compliquée côté français. Eric Perrot, champion du monde en titre de l'individuel l'hiver dernier, finit 10e à 2 min 41 sec (18/20), suivi par Emilien Jacquelin avec le même score à la carabine et 3 minutes de retard. "Je suis globalement satisfait de ma course, même s'il y a eu deux erreurs de trop. Je ne suis pas sûr que ce soit dû à la vitesse (de mon tir) mais plutôt une question de discipline. J'ai manqué un peu d'exigence", a affirmé Perrot au micro de la chaîne L'Equipe, lui qui vise le gros globe de cristal cette saison. Le Français a affirmé ne pas être "à 100%". "J'ai été un peu pris après le relais (mixte dimanche, NDLR), je me sentais un peu fébrile. Je me suis beaucoup reposé ces deux derniers jours", a-t-il ajouté. Le Savoyard de 24 ans aura deux nouvelles occasions de briller à Ostersund, avec un sprint samedi et une poursuite dimanche.
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"C'est la course parfaite", a résumé Botn, 26 ans, au micro d'Eurosport, auteur d'un sans-faute derrière la carabine. Il décroche le dossard jaune de leader du classement en devançant Uldal de 58 secondes (20/20) et Samuelsson (19/20) à une minute tout pile. Déjà victorieux lors du relais masculin samedi, les "Norge" ont encore assuré le show avec quatre biathlètes dans le top 5: Sivert Bakken finit au pied du podium (19/20), suivi par Sturla Laegreid, lauréat sortant du gros globe de cristal et spécialiste de l'individuel (19/20). Sur le podium lors des cinq premières courses à Ostersund, avec deux victoires (relais féminin et mixte), la journée a été plus compliquée côté français. Eric Perrot, champion du monde en titre de l'individuel l'hiver dernier, finit 10e à 2 min 41 sec (18/20), suivi par Emilien Jacquelin avec le même score à la carabine et 3 minutes de retard. "Je suis globalement satisfait de ma course, même s'il y a eu deux erreurs de trop. Je ne suis pas sûr que ce soit dû à la vitesse (de mon tir) mais plutôt une question de discipline. J'ai manqué un peu d'exigence", a affirmé Perrot au micro de la chaîne L'Equipe, lui qui vise le gros globe de cristal cette saison. Le Français a affirmé ne pas être "à 100%". "J'ai été un peu pris après le relais (mixte dimanche, NDLR), je me sentais un peu fébrile. Je me suis beaucoup reposé ces deux derniers jours", a-t-il ajouté. Le Savoyard de 24 ans aura deux nouvelles occasions de briller à Ostersund, avec un sprint samedi et une poursuite dimanche.

03.12.2025 à 17:49

Trois jeunes meurent dans leur voiture tombée dans une piscine

FRANCE24
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"Vers 02H00 du matin, une voiture avec trois jeunes garçons à bord a raté son virage et percuté le muret d'un pavillon où il y a une piscine. La voiture a défoncé le muret, s'est retournée et est tombée à l'intérieur de la piscine, sur le toit, les quatre roues en l'air", a expliqué à l'AFP le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini. "Les trois personnes à bord, âgées de 14, 15 et 19 ans, sont décédées, a priori par noyade", a ajouté M. Grini, qui a ordonné une enquête pour "recherche de la cause de la mort" ainsi qu'une autopsie. "Plusieurs bouteilles", voire "de nombreuses bouteilles" de protoxyde d'azote "ont été retrouvées dans le véhicule" accidenté, a-t-on par ailleurs appris de sources policières. C'est le propriétaire du pavillon, un boulanger, qui a appelé les secours en constatant la présence du véhicule vers 6H00 du matin, selon le procureur. Les pompiers ont eu beaucoup de mal à accéder aux passagers de la voiture, la voiture étant pratiquement "emboitée" dans la piscine, a-t-il ajouté. "C'est vraiment le comble de l'horreur. C'était impossible pour les passagers d'ouvrir les portes. Ce n'est pas le choc de l'accident qui les a tués. Ils se sont retrouvés la tête retournée, dans de l'eau glacée, incapables de sortir. Ils n'avaient aucune chance", a estimé Abdelkrim Grini, pour qui cet "accident" relève d'un "concours de circonstances invraisemblable". Surnommé "gaz hilarant" et ayant notamment pour effet secondaire la perte de contrôle de ses consommateurs, le protoxyde d'azote a été récemment à l'origine de plusieurs drames routiers, comme par exemple début novembre à Lille, où un jeune homme de 19 ans a été mortellement percuté par un automobiliste ayant consommé ce gaz et fuyant la police. Les trois corps ont été emmenés à l'institut médico-légal de Nîmes pour y être autopsiés, en principe jeudi matin. Une analyse toxicologique est notamment prévue, selon le procureur. L'enquête a été confiée au commissariat de la police nationale à Alès.
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"Vers 02H00 du matin, une voiture avec trois jeunes garçons à bord a raté son virage et percuté le muret d'un pavillon où il y a une piscine. La voiture a défoncé le muret, s'est retournée et est tombée à l'intérieur de la piscine, sur le toit, les quatre roues en l'air", a expliqué à l'AFP le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini. "Les trois personnes à bord, âgées de 14, 15 et 19 ans, sont décédées, a priori par noyade", a ajouté M. Grini, qui a ordonné une enquête pour "recherche de la cause de la mort" ainsi qu'une autopsie. "Plusieurs bouteilles", voire "de nombreuses bouteilles" de protoxyde d'azote "ont été retrouvées dans le véhicule" accidenté, a-t-on par ailleurs appris de sources policières. C'est le propriétaire du pavillon, un boulanger, qui a appelé les secours en constatant la présence du véhicule vers 6H00 du matin, selon le procureur. Les pompiers ont eu beaucoup de mal à accéder aux passagers de la voiture, la voiture étant pratiquement "emboitée" dans la piscine, a-t-il ajouté. "C'est vraiment le comble de l'horreur. C'était impossible pour les passagers d'ouvrir les portes. Ce n'est pas le choc de l'accident qui les a tués. Ils se sont retrouvés la tête retournée, dans de l'eau glacée, incapables de sortir. Ils n'avaient aucune chance", a estimé Abdelkrim Grini, pour qui cet "accident" relève d'un "concours de circonstances invraisemblable". Surnommé "gaz hilarant" et ayant notamment pour effet secondaire la perte de contrôle de ses consommateurs, le protoxyde d'azote a été récemment à l'origine de plusieurs drames routiers, comme par exemple début novembre à Lille, où un jeune homme de 19 ans a été mortellement percuté par un automobiliste ayant consommé ce gaz et fuyant la police. Les trois corps ont été emmenés à l'institut médico-légal de Nîmes pour y être autopsiés, en principe jeudi matin. Une analyse toxicologique est notamment prévue, selon le procureur. L'enquête a été confiée au commissariat de la police nationale à Alès.
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