Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

04.11.2025 à 19:45

Climat: le monde reste sur une trajectoire de réchauffement catastrophique

FRANCE24
img
Le réchauffement est attendu entre 2,3°C et 2,5°C au cours de ce siècle, si les feuilles de routes climatiques des pays sont intégralement mises en œuvre, selon les calculs de l'ONU Environnement (PNUE) publiés avant la 30e conférence sur le climat des Nations unies dans la ville amazonienne de Belem, au Brésil. Les chefs d'Etat et de gouvernement, réunis par le président brésilien Lula jeudi et vendredi, seront confrontés à leur échec collectif à tenir, pour l'instant, les objectifs de l'accord de Paris. Le texte adopté par consensus mondial il y a dix ans vise à limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous" de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et d'essayer de la contenir à 1,5°C, limite qui sera quasi certainement franchie au cours des prochaines années. Il appelle à "réduire à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre" d'ici 2050 pour espérer "ramener l'augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5°C d’ici à la fin du siècle", dans une déclaration vidéo. "Pas du tout au niveau" Le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de gaz et de charbon, ce qui a conduit à une augmentation très forte (+2,3%) des émissions de gaz à effet de serre en 2024, selon le nouveau rapport. Les principaux responsables de la hausse, en valeur absolue, sont l'Inde et ses 1,46 milliard d'habitants, suivie par la Chine, la Russie et l'Indonésie. Les émissions de l'Union européenne ont continué à reculer mais celles des Etats-Unis ont cessé de baisser (+0,1%). La nouvelle fourchette de température publiée mardi montre une amélioration d'environ 0,3°C par rapport à l'an dernier mais bénéficie aussi de changements méthodologiques (de l'ordre de 0,1°C) et inclut les engagements américains formalisés sous Joe Biden, qui sont donc en réalité caducs (pour encore 0,1°C). Les nouvelles promesses des pays ont "à peine fait bouger le curseur", selon l'ONU. "L'ambition et l'action ne sont pas du tout aux niveaux nécessaires dans le monde et collectivement", a dit à l'AFP Anne Olhoff, responsable scientifique du rapport. Ces nouvelles estimations se fondent sur les feuilles de route 2035 que les pays devaient publier avant la COP30 (10-21 novembre), une obligation de l'accord de Paris. Mais moins d'un tiers des nations l'ont fait à temps. Sur la seule base des politiques actuelles, donc sans tenir compte des engagements à faire mieux, le réchauffement irait jusqu'à 2,8°C (contre 3,1°C l'an dernier), calcule l'ONU. Revenir à 1,5°C? Dans un autre rapport publié la semaine dernière, l'ONU avait eu du mal à quantifier l'effet des plans climatiques nationaux, faute de données, estimant la baisse des émissions à -10% dans la prochaine décennie par rapport à 2019, au lieu de 60% nécessaires. La conclusion était la même: la trajectoire de Paris est loin d'être en vue. L'ONU parle donc désormais ouvertement d'un scénario de dépassement "temporaire et minimal". Cet "overshoot" supposerait de freiner très fortement les émissions mais aussi d'absorber des quantités industrielles de CO2 dans l'atmosphère, de manière naturelle (forêts) ou en ayant recours à des technologies de captage, aujourd’hui marginales et peu matures. Sans que ce soit idéal: les scientifiques insistent sur le fait que chaque fraction de degré de réchauffement augmente l'intensité des cyclones et des canicules, et réduit les chances des coraux de survivre. "Nous avons encore besoin de réductions sans précédent des émissions de gaz à effet de serre, dans un délai de plus en plus court, dans un contexte géopolitique difficile", résume Inger Andersen, cheffe de l'ONU Environnement.

04.11.2025 à 19:35

Masters WTA: Sabalenka proche des demi-finales, Gauff relancée, Paolini éliminée

FRANCE24
img
La N.3 mondiale Coco Gauff, tenante du titre, s'est, elle, relancée dans cette course au dernier carré en battant 6-3, 6-2, dans le premier match de cette deuxième journée du groupe Steffi Graf, Jasmine Paolini. Des demi-finales que ne peut plus atteindre l'Italienne après deux défaites en deux matches. Contre Pegula, Sabalenka a obtenu trois première balles de break à 3-2, sauvées par l'Américaine qui a cédé son engagement à la quatrième, débordée par un énième coup de boutoir en coup droit de la Bélarusse. Sabalenka a fini par remporter ce set non sans mal: Pegula débreakait à 5-3, sur un coup droit trop long de la N.1 mondiale au bout d'un point très disputé. Sabalenka gâchait encore trois balles de set à 5-4 sur service Pegula, à cause de mauvais choix, avant d'enfin conclure cette manche à sa cinquième balle de set, en faisant encore parler la poudre en coup droit. Changement de décor au deuxième set, où cette fois Pegula breakait la première. Deux nouvelles balles de débreak gâchées plus tard et Sabalenka se retrouvait menée 3-1. Plus régulière et patiente, Pegula réussissait le double break sur une double faute -sa première- de Sabalenka, et empochait le second set 6-3 en à peine plus d'une demi-heure. Sabalenka en mode combattante La manche décisive a encore prouvé les vertus de combattante de Sabalenka: menée 2-1 après avoir été breakée, devant défendre une balle de 3-1 en sa défaveur, la N.1 mondiale a alors aligné quatre jeux pour finalement s'imposer en un peu plus de deux heures. "C'est une joueuse incroyable, qui me pousse toujours dans mes retranchements... J'adore jouer contre elle car ce sont toujours des grands matches, d'un super niveau, avec de super points", a réagi la N.1 mondiale, qui affrontera Coco Gauff jeudi. Auparavant, l'Américaine avait elle pris rapidement les devants contre Jasmine Paolini en lui prenant son premier jeu de service. Après avoir sauvé trois balles de débreak dès le jeu suivant, elle s'est détachée 3-0. Plus solide dans l'échange, la Floridienne s'est procurée dans la foulée trois balles de double break dont elle n'a pas su profiter. Ce manque de réalisme a failli lui coûter cher: à 4-2, Gauff a commis deux doubles fautes pour faire cadeau de son service à l'Italienne. Mais, remise en selle, la Toscane a cédé une nouvelle fois son service, pour permettre à Gauff de remporter dans la foulée ce premier set sur un jeu blanc. Au début du second set, le bras de fer a basculé en faveur de Gauff, qui s'est procuré à 2-2 une balle de break sur un passing de coup droit suivi d'une faute de Paolini. Serrant le jeu face à une joueuse visiblement affaiblie par un virus qu'elle combat depuis plusieurs jours, la N.3 mondiale a réussi le double break, pour remporter ce deuxième set en moins d'une demi-heure. Avant les dernières journées de groupes, une seule joueuse est assurée d'aller en demi-finale: la Kazakhstanaise Elena Rybakina.

04.11.2025 à 19:27

Iran : les Français Cécile Kohler et Jacques Paris ont été libérés, annonce Emmanuel Macron

FRANCE 24
img
Détenus depuis mai 2022 en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris "sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran", s'est félicité Emmanuel Macron sur X, affirmant que "le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible". Les deux Français avaient été condamnés mi-octobre à 20 ans et 17 ans d'emprisonnement pour espionnage.
Texte intégral (538 mots)
Détenus depuis mai 2022 en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris "sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran", s'est félicité Emmanuel Macron sur X, affirmant que "le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible". Les deux Français avaient été condamnés mi-octobre à 20 ans et 17 ans d'emprisonnement pour espionnage.

04.11.2025 à 19:23

Jean-Louis Bourlanges : "Sébastien Lecornu ne peut pas s'imposer, le 49.3 n'était plus utilisable"

Roselyne FEBVRE
img
En plein débat sur le budget, Jean-Louis Bourlanges estime que le Premier ministre "Sébastien Lecornu a eu raison de renoncer au 49.3 car il n’a pas la possibilité de s’imposer". Alors que le Rassemblement national fait la course en tête dans les sondages, l'ex-président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée propose par ailleurs de "constituer un bloc allant de Gérald Darmanin aux sociaux-démocrates" pour "battre le parti de Marine Le Pen et éviter des reculs préoccupants".
Lire plus (91 mots)
En plein débat sur le budget, Jean-Louis Bourlanges estime que le Premier ministre "Sébastien Lecornu a eu raison de renoncer au 49.3 car il n’a pas la possibilité de s’imposer". Alors que le Rassemblement national fait la course en tête dans les sondages, l'ex-président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée propose par ailleurs de "constituer un bloc allant de Gérald Darmanin aux sociaux-démocrates" pour "battre le parti de Marine Le Pen et éviter des reculs préoccupants".

04.11.2025 à 19:15

Le parquet de Paris enquête sur une possible "promotion du suicide" par TikTok

FRANCE24
img
Un "océan de contenus néfastes", de la violence "sous toutes ses formes", condamnait en septembre la rapporteure de cette commission Laure Miller (EPR) en conférence de presse. Le président de cette commission Arthur Delaporte estimait à l'époque que "TikTok a délibérément mis en danger la santé, la vie de ses utilisateurs". Le député avait saisi le 11 septembre la procureure de Paris. Ce signalement dénonce "notamment" ce qui est "considéré comme une modération insuffisante de TikTok, sa facilité d'accès par des mineurs, son algorithme élaboré susceptible de pousser les personnes vulnérables vers le suicide en les enfermant très rapidement dans une boucle de contenu dédié", a synthétisé la procureure dans un communiqué mardi. Une enquête préliminaire a été confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de police de Paris, a précisé Laure Beccuau. Arthur Delaporte salue dans un communiqué "l'ouverture de cette enquête, indispensable pour approfondir et potentiellement sanctionner les multiples défaillances de la plateforme". "Business du sordide" Les investigations de la BL2C portent sur plusieurs infractions possibles. Il y a dans le collimateur des enquêteurs la "propagande en faveur de produit, objet ou méthode préconisés comme moyens de se donner la mort", délit faisant encourir la peine de 3 ans d'emprisonnement et une amende de 45.000 euros, selon la procureure. Sont aussi visées la "fourniture de plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée" (10 ans d'emprisonnement et une amende de 1 million d'euros encourus) et l'"altération du fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée" (10 ans d'emprisonnement et une amende de 300.000 euros encourus). Les investigations concernent donc notamment "l'édition de contenus consistants notamment à la promotion du suicide", développe Laure Beccuau. Dans une réaction à l'AFP en septembre, TikTok avait "catégoriquement" rejeté "la présentation trompeuse" de la commission, "qui cherche à faire de notre entreprise un bouc émissaire face à des enjeux qui concernent l'ensemble du secteur et de la société". La "modération y demeure largement insuffisante, tout comme le contrôle de l'âge des utilisateurs", insiste mardi Arthur Delaporte. "Pire, (TikTok) encourage la croissance de son business du sordide en multipliant les outils pour maintenir captifs les utilisateurs", met-il en avant. "Contenus dangereux" "Chargé, avec Stéphane Vojetta (Renaissance), d'une mission par le gouvernement sur les enjeux émergents du numérique, nous rendrons nos conclusions au début du mois de décembre", ajoute-t-il. La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris s'est appuyée pour lancer l'enquête sur l'analyse de la commission d'enquête parlementaire, ainsi que sur différents rapports sur la plateforme. Un rapport du Sénat en 2023 a ainsi "souligné un risque en matière de liberté d'expression, de collecte des données, et d'algorithmes offensifs dans la consultation de contenus dangereux", rappelle Mme Beccuau. Celui d'Amnesty International en 2023 a alerté "sur les dangers de l'algorithme, jugé addictif et faisant courir des risques de passages à l'acte auto agressif chez les jeunes", déroule la procureure de Paris. Le rapport de Viginum (service de l'État luttant contre les ingérences numériques étrangères) en février 2025 a fait état "d'un risque critique de manipulation de l'opinion publique notamment dans un contexte électoral", pointe encore Mme Beccuau. Le parquet travaille en coopération étroite avec les différents services de l'Etat impliqués sur ces sujets, "notamment l'Arcom (régulateur de l'audiovisuel et du numérique) et Viginum". Laure Miller, rapporteure de la commission d'enquête parlementaire, préconisait en septembre d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un "couvre-feu numérique" pour les 15-18 ans. "Il est temps que les réseaux sociaux proposent une offre distincte pour les mineurs. Et avec vérification d'âge. Et donc qu'ils renoncent à leur modèle économique d'enfermement algorithmique lorsqu'ils s'adressent aux adolescents", a réagi Justine Atlan, directrice générale de l'association e-Enfance.
Texte intégral (686 mots)
Un "océan de contenus néfastes", de la violence "sous toutes ses formes", condamnait en septembre la rapporteure de cette commission Laure Miller (EPR) en conférence de presse. Le président de cette commission Arthur Delaporte estimait à l'époque que "TikTok a délibérément mis en danger la santé, la vie de ses utilisateurs". Le député avait saisi le 11 septembre la procureure de Paris. Ce signalement dénonce "notamment" ce qui est "considéré comme une modération insuffisante de TikTok, sa facilité d'accès par des mineurs, son algorithme élaboré susceptible de pousser les personnes vulnérables vers le suicide en les enfermant très rapidement dans une boucle de contenu dédié", a synthétisé la procureure dans un communiqué mardi. Une enquête préliminaire a été confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de police de Paris, a précisé Laure Beccuau. Arthur Delaporte salue dans un communiqué "l'ouverture de cette enquête, indispensable pour approfondir et potentiellement sanctionner les multiples défaillances de la plateforme". "Business du sordide" Les investigations de la BL2C portent sur plusieurs infractions possibles. Il y a dans le collimateur des enquêteurs la "propagande en faveur de produit, objet ou méthode préconisés comme moyens de se donner la mort", délit faisant encourir la peine de 3 ans d'emprisonnement et une amende de 45.000 euros, selon la procureure. Sont aussi visées la "fourniture de plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée" (10 ans d'emprisonnement et une amende de 1 million d'euros encourus) et l'"altération du fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée" (10 ans d'emprisonnement et une amende de 300.000 euros encourus). Les investigations concernent donc notamment "l'édition de contenus consistants notamment à la promotion du suicide", développe Laure Beccuau. Dans une réaction à l'AFP en septembre, TikTok avait "catégoriquement" rejeté "la présentation trompeuse" de la commission, "qui cherche à faire de notre entreprise un bouc émissaire face à des enjeux qui concernent l'ensemble du secteur et de la société". La "modération y demeure largement insuffisante, tout comme le contrôle de l'âge des utilisateurs", insiste mardi Arthur Delaporte. "Pire, (TikTok) encourage la croissance de son business du sordide en multipliant les outils pour maintenir captifs les utilisateurs", met-il en avant. "Contenus dangereux" "Chargé, avec Stéphane Vojetta (Renaissance), d'une mission par le gouvernement sur les enjeux émergents du numérique, nous rendrons nos conclusions au début du mois de décembre", ajoute-t-il. La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris s'est appuyée pour lancer l'enquête sur l'analyse de la commission d'enquête parlementaire, ainsi que sur différents rapports sur la plateforme. Un rapport du Sénat en 2023 a ainsi "souligné un risque en matière de liberté d'expression, de collecte des données, et d'algorithmes offensifs dans la consultation de contenus dangereux", rappelle Mme Beccuau. Celui d'Amnesty International en 2023 a alerté "sur les dangers de l'algorithme, jugé addictif et faisant courir des risques de passages à l'acte auto agressif chez les jeunes", déroule la procureure de Paris. Le rapport de Viginum (service de l'État luttant contre les ingérences numériques étrangères) en février 2025 a fait état "d'un risque critique de manipulation de l'opinion publique notamment dans un contexte électoral", pointe encore Mme Beccuau. Le parquet travaille en coopération étroite avec les différents services de l'Etat impliqués sur ces sujets, "notamment l'Arcom (régulateur de l'audiovisuel et du numérique) et Viginum". Laure Miller, rapporteure de la commission d'enquête parlementaire, préconisait en septembre d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un "couvre-feu numérique" pour les 15-18 ans. "Il est temps que les réseaux sociaux proposent une offre distincte pour les mineurs. Et avec vérification d'âge. Et donc qu'ils renoncent à leur modèle économique d'enfermement algorithmique lorsqu'ils s'adressent aux adolescents", a réagi Justine Atlan, directrice générale de l'association e-Enfance.

04.11.2025 à 18:53

Jean-Marc Aveline s'inquiète de "crispations identitaires" dans son premier discours à la tête de l'Eglise de France

FRANCE24
img
"Notre pays traverse une période d'instabilité politique inhabituelle" et "la démocratie elle-même semble être en danger, comme le révèle la recrudescence de l'antisémitisme et l'attraction exercée par des populismes devenus menaçants grâce à des propagandes savamment orchestrées", a affirmé l'archevêque de Marseille à l'ouverture de l'assemblée d'automne de la Conférence des évêques de France (CEF) à Lourdes. Citation d'Albert Camus à l'appui, le nouveau président (depuis juillet) de la CEF a estimé que "si le désir d'identité est parfaitement légitime, l'extrémisme identitaire en est une caricature dangereuse". Et il faut, selon lui, veiller à ce "qu'il ne soit pas récupéré pour servir d'alibi à de dangereuses crispations identitaires". Ce contexte d'instabilité "s'inscrit sur fond de difficultés économiques et sociales" qui sont "pour nous sans doute l'une des plus grandes priorités dans les années qui viennent". Cette réunion d'automne faisait office de baptême du feu pour le cardinal, qui prend les rênes d'une institution en crise, malgré quelques signes de regain chez les jeunes, et très scrutée par les médias. Connu pour sa retenue, peu friand des interviews malgré sa notoriété et partageant son temps entre Marseille, Paris et Rome où il est membre de trois dicastères (l'équivalent de ministères au Vatican), le cardinal Aveline a ainsi promis dans son discours de continuer à agir sur le front des violences sexuelles qui pèsent sur l'Eglise, avec récemment une multiplication des révélations au sein de l'enseignement catholique. Deux sessions seront consacrées mercredi à cet enseignement catholique et "nous serons attentifs à encourager (son) l'engagement dans la lutte et la prévention contre les abus", a assuré Jean-Marc Aveline. La CEF avait nommé en avril l'évêque de Nanterre Matthieu Rougé au poste de président du Conseil pour l'enseignement catholique, et Guillaume Prévost à celui de secrétaire général de l'enseignement catholique. "sursaut" Travailler avec les victimes de violences sexuelles est "impératif", a assuré Mgr Aveline, alors que les évêques se pencheront jeudi sur les suites à donner à l'Inirr, une instance de réparation créée par l'Eglise il y a quatre ans. Autre sujet au programme jeudi: les victimes à l'âge adulte. La CEF avait décidé en avril un "processus" d'accompagnement, jugé insuffisant par plusieurs collectifs de victimes. Ce premier discours était très attendu alors que Jean-Marc Aveline, 66 ans, s'est lui même retrouvé mis en cause dans la presse sur la gestion des violences sexuelles dans son diocèse de Marseille. Mi-septembre, l'hebdomadaire Paris Match a dénoncé "des cas d'emprise ou d'agressions gérés de façon erratique, voire complaisante" dans ce diocèse, en évoquant quatre affaires distinctes, dont certaines déjà connues, et contestées point par point du côté de Mgr Aveline. Pour l'archevêché de Marseille, les auteurs de l'article "semblent mettre sur le même plan des faits avérés qui ont été traités et des insinuations non fondées". L'assemblée bi-annuelle, organisée essentiellement à huis clos, s'était ouverte avec une intervention du patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, qui a déploré en Ukraine "une guerre injuste, d'une cruauté insensée, et qui précipite malheureusement la Russie, pourtant si pieuse, dans un abîme d'impiété". "C'est une chose de reconnaître la nature singulière des nations (...), mais autre chose de sacraliser l'appartenance à un peuple au point d'en faire un tribalisme ethnique et une arme conquérante", a-t-il ajouté, en dénonçant une "nouvelle alliance entre le trône et l'autel" qui est "fondamentalement contraire à l'évangile". Il a toutefois vu un "sursaut" dans le fait que "l'Etat, l'Eglise et l'opinion en France comprend que se joue là l'avenir de l'Europe, son intégrité non seulement territoriale mais aussi morale". En ouverture également, les responsables des différents cultes ont publié une déclaration commune sur l'"urgence" climatique, en amont de la COP30 qui commence le 10 novembre à Belem au Brésil.
Texte intégral (685 mots)
"Notre pays traverse une période d'instabilité politique inhabituelle" et "la démocratie elle-même semble être en danger, comme le révèle la recrudescence de l'antisémitisme et l'attraction exercée par des populismes devenus menaçants grâce à des propagandes savamment orchestrées", a affirmé l'archevêque de Marseille à l'ouverture de l'assemblée d'automne de la Conférence des évêques de France (CEF) à Lourdes. Citation d'Albert Camus à l'appui, le nouveau président (depuis juillet) de la CEF a estimé que "si le désir d'identité est parfaitement légitime, l'extrémisme identitaire en est une caricature dangereuse". Et il faut, selon lui, veiller à ce "qu'il ne soit pas récupéré pour servir d'alibi à de dangereuses crispations identitaires". Ce contexte d'instabilité "s'inscrit sur fond de difficultés économiques et sociales" qui sont "pour nous sans doute l'une des plus grandes priorités dans les années qui viennent". Cette réunion d'automne faisait office de baptême du feu pour le cardinal, qui prend les rênes d'une institution en crise, malgré quelques signes de regain chez les jeunes, et très scrutée par les médias. Connu pour sa retenue, peu friand des interviews malgré sa notoriété et partageant son temps entre Marseille, Paris et Rome où il est membre de trois dicastères (l'équivalent de ministères au Vatican), le cardinal Aveline a ainsi promis dans son discours de continuer à agir sur le front des violences sexuelles qui pèsent sur l'Eglise, avec récemment une multiplication des révélations au sein de l'enseignement catholique. Deux sessions seront consacrées mercredi à cet enseignement catholique et "nous serons attentifs à encourager (son) l'engagement dans la lutte et la prévention contre les abus", a assuré Jean-Marc Aveline. La CEF avait nommé en avril l'évêque de Nanterre Matthieu Rougé au poste de président du Conseil pour l'enseignement catholique, et Guillaume Prévost à celui de secrétaire général de l'enseignement catholique. "sursaut" Travailler avec les victimes de violences sexuelles est "impératif", a assuré Mgr Aveline, alors que les évêques se pencheront jeudi sur les suites à donner à l'Inirr, une instance de réparation créée par l'Eglise il y a quatre ans. Autre sujet au programme jeudi: les victimes à l'âge adulte. La CEF avait décidé en avril un "processus" d'accompagnement, jugé insuffisant par plusieurs collectifs de victimes. Ce premier discours était très attendu alors que Jean-Marc Aveline, 66 ans, s'est lui même retrouvé mis en cause dans la presse sur la gestion des violences sexuelles dans son diocèse de Marseille. Mi-septembre, l'hebdomadaire Paris Match a dénoncé "des cas d'emprise ou d'agressions gérés de façon erratique, voire complaisante" dans ce diocèse, en évoquant quatre affaires distinctes, dont certaines déjà connues, et contestées point par point du côté de Mgr Aveline. Pour l'archevêché de Marseille, les auteurs de l'article "semblent mettre sur le même plan des faits avérés qui ont été traités et des insinuations non fondées". L'assemblée bi-annuelle, organisée essentiellement à huis clos, s'était ouverte avec une intervention du patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, qui a déploré en Ukraine "une guerre injuste, d'une cruauté insensée, et qui précipite malheureusement la Russie, pourtant si pieuse, dans un abîme d'impiété". "C'est une chose de reconnaître la nature singulière des nations (...), mais autre chose de sacraliser l'appartenance à un peuple au point d'en faire un tribalisme ethnique et une arme conquérante", a-t-il ajouté, en dénonçant une "nouvelle alliance entre le trône et l'autel" qui est "fondamentalement contraire à l'évangile". Il a toutefois vu un "sursaut" dans le fait que "l'Etat, l'Eglise et l'opinion en France comprend que se joue là l'avenir de l'Europe, son intégrité non seulement territoriale mais aussi morale". En ouverture également, les responsables des différents cultes ont publié une déclaration commune sur l'"urgence" climatique, en amont de la COP30 qui commence le 10 novembre à Belem au Brésil.

04.11.2025 à 18:43

Lyon: le maire écologiste lance sa campagne en vue d'un "match serré" face à Aulas

FRANCE24
img
Elu en 2020 à la tête de la troisième ville de France, Grégory Doucet, 52 ans, ancien cadre dans l'humanitaire, avait gagné aux second tour dans une triangulaire face à un macroniste dissident et un autre soutenu par LR. Cette fois, son principal adversaire, l'ancien patron emblématique de l'OL, Jean-Michel Aulas, est parvenu à faire l'union à droite et au centre, soutenu notamment par LR, Renaissance et le Modem. Deux sondages publiés ces dernières semaines créditent ce dernier de 47% d'intentions de vote au premier tour, loin devant Grégory Doucet (à 23 ou 24%) donné nettement perdant au second tour (39%). De quoi donner des sueurs froides au maire qui, s'il avait annoncé dès 2023 son intention de briguer un second mandat, n'était pas encore entré activement dans la campagne contrairement à son rival. Depuis mardi c'est chose faite: Grégory Doucet s'est affiché aux cotés des leaders locaux du PS, PCF, Place Publique entre autres, pour annoncer l'"union de la gauche et des écologistes" et lancer leur campagne de terrain. Pour autant, son camp ne prévoit aucun grand meeting à ce stade et ne veut pas donner l'impression de céder à la panique. "Nous sommes une équipe municipale sortante. Donc il n'y a pas d'urgence. Nous ne répondons pas aux oukases de Jean-Michel Aulas, ni à quelconque autre pression", assure la députée PS Sandrine Runel. "Se donner à fond" Les sondages ont "confirmé quelque chose qu'on ressentait, à savoir que Jean-Michel Aulas est vu positivement", et "que le match sera serré", reconnaît auprès de l'AFP Valentin Lungenstrass, adjoint au maire et l'un des directeurs de sa campagne. "On ne pourra pas se contenter d'une campagne de sortant, tranquille dans son fauteuil. Il faudra se donner à fond et proposer de nouvelles choses", ajoute l'élu écologiste. "Il faudra mener une campagne de conquête". Pour ce faire, l'équipe sortante a déployé dès mardi des équipes pour tracter dans le centre de Lyon, comme le font les militants du camp Aulas depuis fin septembre, quand leur candidat a lancé sa campagne avec un premier meeting. "On aura aussi pleins de militants, je n'ai pas de craintes sur notre force humaine", assure Valentin Lungenstrass qui s'interroge davantage sur les "moyens hors-norme" de l'ancien chef d'entreprise, "du fait de son patrimoine financier autant que de ses relations". A la tête de l'OL pendant 35 ans, le septuagénaire a fait fortune avec la Cegid, une société spécialisée dans les progiciels de gestion et dispose d'un patrimoine de 450 millions d'euros, selon le magazine Challenge. Campagne "intense" Face à ce rival de taille, "les prochains mois vont être intenses, il faudra être sur le terrain tout le temps", estime Emma, une militante écologiste du 9e arrondissement venue distribuer des tracts sur les quais du Rhône. L'autre coup dur pour le camp municipal est la candidature de la France Insoumise, pourtant partenaire du maire, qui part en solo au premier tour, conformément à sa stratégie nationale d'implantation locale. Elle sera portée par la députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa-Cherifi, qui lance sa campagne par un meeting jeudi à Lyon. "Les Ecologistes font campagne simplement sur leur bilan, sans être force de proposition", a justifié Anaïs Belouassa-Cherifi, qui n'exclut pas une alliance de second tour. Les sondages la placent en 3e position avec de 10% à 15% d'intentions de vote au premier tour. "LFI a fait des choix qui sont les leurs. C'est le choix qu'ils font par ailleurs dans toutes les villes de France", a commenté Mme Runel. "Nous avons décidé nous de faire une campagne lyonnaise", a poursuivi Grégory Doucet, "les considérations nationales, nous les laissons de côté."
Texte intégral (619 mots)
Elu en 2020 à la tête de la troisième ville de France, Grégory Doucet, 52 ans, ancien cadre dans l'humanitaire, avait gagné aux second tour dans une triangulaire face à un macroniste dissident et un autre soutenu par LR. Cette fois, son principal adversaire, l'ancien patron emblématique de l'OL, Jean-Michel Aulas, est parvenu à faire l'union à droite et au centre, soutenu notamment par LR, Renaissance et le Modem. Deux sondages publiés ces dernières semaines créditent ce dernier de 47% d'intentions de vote au premier tour, loin devant Grégory Doucet (à 23 ou 24%) donné nettement perdant au second tour (39%). De quoi donner des sueurs froides au maire qui, s'il avait annoncé dès 2023 son intention de briguer un second mandat, n'était pas encore entré activement dans la campagne contrairement à son rival. Depuis mardi c'est chose faite: Grégory Doucet s'est affiché aux cotés des leaders locaux du PS, PCF, Place Publique entre autres, pour annoncer l'"union de la gauche et des écologistes" et lancer leur campagne de terrain. Pour autant, son camp ne prévoit aucun grand meeting à ce stade et ne veut pas donner l'impression de céder à la panique. "Nous sommes une équipe municipale sortante. Donc il n'y a pas d'urgence. Nous ne répondons pas aux oukases de Jean-Michel Aulas, ni à quelconque autre pression", assure la députée PS Sandrine Runel. "Se donner à fond" Les sondages ont "confirmé quelque chose qu'on ressentait, à savoir que Jean-Michel Aulas est vu positivement", et "que le match sera serré", reconnaît auprès de l'AFP Valentin Lungenstrass, adjoint au maire et l'un des directeurs de sa campagne. "On ne pourra pas se contenter d'une campagne de sortant, tranquille dans son fauteuil. Il faudra se donner à fond et proposer de nouvelles choses", ajoute l'élu écologiste. "Il faudra mener une campagne de conquête". Pour ce faire, l'équipe sortante a déployé dès mardi des équipes pour tracter dans le centre de Lyon, comme le font les militants du camp Aulas depuis fin septembre, quand leur candidat a lancé sa campagne avec un premier meeting. "On aura aussi pleins de militants, je n'ai pas de craintes sur notre force humaine", assure Valentin Lungenstrass qui s'interroge davantage sur les "moyens hors-norme" de l'ancien chef d'entreprise, "du fait de son patrimoine financier autant que de ses relations". A la tête de l'OL pendant 35 ans, le septuagénaire a fait fortune avec la Cegid, une société spécialisée dans les progiciels de gestion et dispose d'un patrimoine de 450 millions d'euros, selon le magazine Challenge. Campagne "intense" Face à ce rival de taille, "les prochains mois vont être intenses, il faudra être sur le terrain tout le temps", estime Emma, une militante écologiste du 9e arrondissement venue distribuer des tracts sur les quais du Rhône. L'autre coup dur pour le camp municipal est la candidature de la France Insoumise, pourtant partenaire du maire, qui part en solo au premier tour, conformément à sa stratégie nationale d'implantation locale. Elle sera portée par la députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa-Cherifi, qui lance sa campagne par un meeting jeudi à Lyon. "Les Ecologistes font campagne simplement sur leur bilan, sans être force de proposition", a justifié Anaïs Belouassa-Cherifi, qui n'exclut pas une alliance de second tour. Les sondages la placent en 3e position avec de 10% à 15% d'intentions de vote au premier tour. "LFI a fait des choix qui sont les leurs. C'est le choix qu'ils font par ailleurs dans toutes les villes de France", a commenté Mme Runel. "Nous avons décidé nous de faire une campagne lyonnaise", a poursuivi Grégory Doucet, "les considérations nationales, nous les laissons de côté."

04.11.2025 à 18:41

En plein scandale, Shein s'apprête à s'installer au BHV à Paris

FRANCE24
img
S'il dit avoir "réfléchi à arrêter" sa collaboration avec Shein après les révélations concernant la vente de poupées sexuelles à caractère pédocriminel, le patron du grand magasin BHV Frédéric Merlin persiste: le magasin ouvrira bien mercredi à 13h. Le président exécutif de Shein Donald Tang affirme que les produits concernés ont été retirés de la plateforme et que le groupe remonte "à la source" pour prendre "des mesures rapides et décisives à l'encontre des responsables". Le géant de la mode ultra-éphémère dit avoir mis en place une interdiction totale des produits de type "poupées sexuelles", temporairement déréférencé la catégorie "produits pour adultes", et "également étendu sa liste noire de mots-clés". Régulièrement accusé de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de conditions de travail indignes, Shein se défend sur ce nouveau front ouvert samedi par la Répression des fraudes (DGCCRF), qui a signalé à la justice la commercialisation de ces poupées à caractère pédopornographique - également retrouvées sur le site AliExpress. AliExpress a également affirmé les avoir retirées. Enquêtes du parquet de Paris Lundi, le parquet de Paris a annoncé avoir confié quatre enquêtes à l'Office des mineurs (Ofmin), sur quatre plateformes (Shein, AliExpress, Temu, Wish). Ces investigations portent sur la "diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur", mais aussi, pour Shein et AliExpress, sur la "diffusion de l'image ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique". "Remonter jusqu'aux acheteurs, c'est remonter à des pédocriminels potentiels", a réagi auprès de l'AFP Solène Podevin Favre, présidente de l'association Face à l'inceste. "Cela pourrait permettre de détecter des victimes". Comment ces poupées ont-elles pu se retrouver sur Shein ? Quentin Ruffat évoque "un dysfonctionnement interne". Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, s'est dit "scandalisé" et celui de l'Economie Roland Lescure avait déclaré lundi qu'en cas de récidive, l'accès à Shein serait interdit en France. "Récupération" En attendant, Shein ouvrira comme prévu sa première boutique physique pérenne, un espace de 1.200 m2, au BHV, où l'événement était sur toutes les lèvres mardi. "Ce qui me rend triste, c'est que ça va marcher", anticipe auprès de l'AFP Julie (le prénom a été changé), vendeuse d'une marque d'épicerie au BHV, souvent sollicitée par des clients à la recherche de produits Shein. Katia, cliente parisienne de 45 ans, qualifie de "catastrophe" l'arrivée d'une marque d'"ultra fast-fashion" au BHV qu'elle envisage de boycotter. Déplorant qu'une telle "responsabilité retombe toujours sur le consommateur", elle dénonce la "faillite de l'Etat, de la loi". Salariée du BHV depuis plus de 20 ans, Mélissa (prénom d'emprunt) regrette elle la "récupération" de l'affaire Shein au détriment d'"autres revendications" du personnel, alors que de nombreux fournisseurs ont quitté le magasin en raison d'impayés. Allongeant la liste des mécontents, la maison de mode agnès b. a annoncé mardi son départ du BHV, déplorant l'implantation de Shein. Egalement opposé à l'arrivée de cette marque dans des magasins portant son nom, le groupe Galeries Lafayette s'est en outre mis d'accord avec la SGM pour rompre le contrat concernant les sept Galeries Lafayette exploitées par la SGM en province, qui vont ainsi changer de nom. Face à la déferlante de produits bon marché conçus généralement dans des usines chinoises, "c'est toute la filière textile qui est menacée" comme "les petits commerçants", déplore Jean-Pierre Farandou, appelant à une "riposte". Après de premières actions d'associations lundi devant le BHV, Patrice Faure, le préfet de police de Paris, assure suivre l'inauguration avec une "attention toute particulière" afin d'assurer "la sécurité à la fois de nos concitoyens" mais aussi "des infrastructures". jul-ac-cac-ole-mca/jbo/as
Texte intégral (664 mots)
S'il dit avoir "réfléchi à arrêter" sa collaboration avec Shein après les révélations concernant la vente de poupées sexuelles à caractère pédocriminel, le patron du grand magasin BHV Frédéric Merlin persiste: le magasin ouvrira bien mercredi à 13h. Le président exécutif de Shein Donald Tang affirme que les produits concernés ont été retirés de la plateforme et que le groupe remonte "à la source" pour prendre "des mesures rapides et décisives à l'encontre des responsables". Le géant de la mode ultra-éphémère dit avoir mis en place une interdiction totale des produits de type "poupées sexuelles", temporairement déréférencé la catégorie "produits pour adultes", et "également étendu sa liste noire de mots-clés". Régulièrement accusé de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de conditions de travail indignes, Shein se défend sur ce nouveau front ouvert samedi par la Répression des fraudes (DGCCRF), qui a signalé à la justice la commercialisation de ces poupées à caractère pédopornographique - également retrouvées sur le site AliExpress. AliExpress a également affirmé les avoir retirées. Enquêtes du parquet de Paris Lundi, le parquet de Paris a annoncé avoir confié quatre enquêtes à l'Office des mineurs (Ofmin), sur quatre plateformes (Shein, AliExpress, Temu, Wish). Ces investigations portent sur la "diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur", mais aussi, pour Shein et AliExpress, sur la "diffusion de l'image ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique". "Remonter jusqu'aux acheteurs, c'est remonter à des pédocriminels potentiels", a réagi auprès de l'AFP Solène Podevin Favre, présidente de l'association Face à l'inceste. "Cela pourrait permettre de détecter des victimes". Comment ces poupées ont-elles pu se retrouver sur Shein ? Quentin Ruffat évoque "un dysfonctionnement interne". Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, s'est dit "scandalisé" et celui de l'Economie Roland Lescure avait déclaré lundi qu'en cas de récidive, l'accès à Shein serait interdit en France. "Récupération" En attendant, Shein ouvrira comme prévu sa première boutique physique pérenne, un espace de 1.200 m2, au BHV, où l'événement était sur toutes les lèvres mardi. "Ce qui me rend triste, c'est que ça va marcher", anticipe auprès de l'AFP Julie (le prénom a été changé), vendeuse d'une marque d'épicerie au BHV, souvent sollicitée par des clients à la recherche de produits Shein. Katia, cliente parisienne de 45 ans, qualifie de "catastrophe" l'arrivée d'une marque d'"ultra fast-fashion" au BHV qu'elle envisage de boycotter. Déplorant qu'une telle "responsabilité retombe toujours sur le consommateur", elle dénonce la "faillite de l'Etat, de la loi". Salariée du BHV depuis plus de 20 ans, Mélissa (prénom d'emprunt) regrette elle la "récupération" de l'affaire Shein au détriment d'"autres revendications" du personnel, alors que de nombreux fournisseurs ont quitté le magasin en raison d'impayés. Allongeant la liste des mécontents, la maison de mode agnès b. a annoncé mardi son départ du BHV, déplorant l'implantation de Shein. Egalement opposé à l'arrivée de cette marque dans des magasins portant son nom, le groupe Galeries Lafayette s'est en outre mis d'accord avec la SGM pour rompre le contrat concernant les sept Galeries Lafayette exploitées par la SGM en province, qui vont ainsi changer de nom. Face à la déferlante de produits bon marché conçus généralement dans des usines chinoises, "c'est toute la filière textile qui est menacée" comme "les petits commerçants", déplore Jean-Pierre Farandou, appelant à une "riposte". Après de premières actions d'associations lundi devant le BHV, Patrice Faure, le préfet de police de Paris, assure suivre l'inauguration avec une "attention toute particulière" afin d'assurer "la sécurité à la fois de nos concitoyens" mais aussi "des infrastructures". jul-ac-cac-ole-mca/jbo/as

04.11.2025 à 18:35

Lula ne veut pas d'une "invasion terrestre" américaine du Venezuela

FRANCE24
img
"Je ne veux pas que nous en arrivions à une invasion terrestre" au Venezuela par les forces armées des États-Unis, a déclaré Lula à Belém lors d'une interview avec des agences internationales, dont l'AFP. Son homologue américain Donald Trump a ordonné un important déploiement militaire dans les Caraïbes, avec pour objectif affiché de lutter contre le trafic de drogue. Le président vénézuélien Nicolas Maduro, accusé par le président américain de diriger un cartel de drogue, affirme que le véritable objectif de Washington est "d'imposer un changement de régime" à Caracas et de s'emparer du pétrole vénézuélien. "J'ai dit au président Trump" lors d'une réunion à Kuala Lumpur le mois dernier que "les problèmes politiques ne se résolvent pas avec des armes. Ils se résolvent par le dialogue", a indiqué Lula. Le dirigeant de gauche, qui se trouve à Belem pour présider le sommet des dirigeants de la COP30 sur le climat jeudi et vendredi, a estimé que les États-Unis devraient "essayer d'aider" les pays dans leur lutte contre le trafic de drogue "au lieu d'essayer de leur tirer dessus". Selon Lula, le sujet sera abordé lors d'un sommet de la Communauté des États latino-américains et Caribéens (Celac), prévu les 9 et 10 novembre dans la ville colombienne de Santa Marta.
Lire plus (232 mots)
"Je ne veux pas que nous en arrivions à une invasion terrestre" au Venezuela par les forces armées des États-Unis, a déclaré Lula à Belém lors d'une interview avec des agences internationales, dont l'AFP. Son homologue américain Donald Trump a ordonné un important déploiement militaire dans les Caraïbes, avec pour objectif affiché de lutter contre le trafic de drogue. Le président vénézuélien Nicolas Maduro, accusé par le président américain de diriger un cartel de drogue, affirme que le véritable objectif de Washington est "d'imposer un changement de régime" à Caracas et de s'emparer du pétrole vénézuélien. "J'ai dit au président Trump" lors d'une réunion à Kuala Lumpur le mois dernier que "les problèmes politiques ne se résolvent pas avec des armes. Ils se résolvent par le dialogue", a indiqué Lula. Le dirigeant de gauche, qui se trouve à Belem pour présider le sommet des dirigeants de la COP30 sur le climat jeudi et vendredi, a estimé que les États-Unis devraient "essayer d'aider" les pays dans leur lutte contre le trafic de drogue "au lieu d'essayer de leur tirer dessus". Selon Lula, le sujet sera abordé lors d'un sommet de la Communauté des États latino-américains et Caribéens (Celac), prévu les 9 et 10 novembre dans la ville colombienne de Santa Marta.

04.11.2025 à 18:33

Isabelle Ithurburu relance "Stars à domicile" sur TF1 plus de 20 ans après

FRANCE24
img
Au total, onze stars - chanteurs, chanteuses ou humoriste - se sont prêtées au jeu pour les deux premières émissions tournées. Certaines, comme Lara Fabian et Jenifer y avaient déjà participé, d'autres comme Marine, la gagnante de la Star Academy en 2024, ou Kendji Girac le découvrent. Pour chaque rencontre, environ cinq par soirée, l'émission diffusée en "prime time" dresse le portrait de l'admirateur ou de l'admiratrice avec des témoignages de ses proches, complices de la surprise, puis montre les préparatifs de la rencontre, avant la rencontre elle-même. Lara Fabian qui chante avec un fan ou Lorie qui réveille une petite fille dans sa chambre recouverte de posters avec "Ma meilleure amie": certaines séquences du programme que relance la première chaîne continuent d'être partagées sur les réseaux sociaux plus de 20 ans après sa première diffusion. Contrairement à ces émissions, diffusées entre 2001 et 2004 et présentées par Flavie Flament la plupart du temps sur la scène de l'Olympia, Isabelle Ithurburu est sur le terrain, aux côtés des stars et des fans. Dans cette nouvelle version, la chaîne privée a aussi voulu mettre l'accent sur "la proximité avec les Français", en allant "aux quatre coins de la France" pour surprendre des personnes de tous âges, a expliqué Othilie Barrot, directrice des narrations de TF1 Productions lors d'un point presse. Autre nouveauté: la production ne s'est pas limitée à se rendre au domicile de fans, précise Mme Barrot: "nous sommes allés dans une école - ce qui était assez magique - on a été au Zénith de Strasbourg avec Pierre Garnier, à un mariage avec Kendji (Girac), au musée Grévin avec Kev Adams." "Je pense qu'il est peut-être plus important que jamais de rassembler", a affirmé Isabelle Ithurburu. L'émission permet selon elle de "casser un peu les milieux parce que la star devient presque une personne lambda. Elle est aussi stressée que la personne surprise et se met à nu." La joker du JT de 13H de TF1 et ancien visage du rugby sur Canal+ espère que d'autres émissions seront tournées, pourquoi pas avec des personnalités du monde du sport, "même s'il n'y a rien de plus fort qu'une chanson".
Lire plus (396 mots)
Au total, onze stars - chanteurs, chanteuses ou humoriste - se sont prêtées au jeu pour les deux premières émissions tournées. Certaines, comme Lara Fabian et Jenifer y avaient déjà participé, d'autres comme Marine, la gagnante de la Star Academy en 2024, ou Kendji Girac le découvrent. Pour chaque rencontre, environ cinq par soirée, l'émission diffusée en "prime time" dresse le portrait de l'admirateur ou de l'admiratrice avec des témoignages de ses proches, complices de la surprise, puis montre les préparatifs de la rencontre, avant la rencontre elle-même. Lara Fabian qui chante avec un fan ou Lorie qui réveille une petite fille dans sa chambre recouverte de posters avec "Ma meilleure amie": certaines séquences du programme que relance la première chaîne continuent d'être partagées sur les réseaux sociaux plus de 20 ans après sa première diffusion. Contrairement à ces émissions, diffusées entre 2001 et 2004 et présentées par Flavie Flament la plupart du temps sur la scène de l'Olympia, Isabelle Ithurburu est sur le terrain, aux côtés des stars et des fans. Dans cette nouvelle version, la chaîne privée a aussi voulu mettre l'accent sur "la proximité avec les Français", en allant "aux quatre coins de la France" pour surprendre des personnes de tous âges, a expliqué Othilie Barrot, directrice des narrations de TF1 Productions lors d'un point presse. Autre nouveauté: la production ne s'est pas limitée à se rendre au domicile de fans, précise Mme Barrot: "nous sommes allés dans une école - ce qui était assez magique - on a été au Zénith de Strasbourg avec Pierre Garnier, à un mariage avec Kendji (Girac), au musée Grévin avec Kev Adams." "Je pense qu'il est peut-être plus important que jamais de rassembler", a affirmé Isabelle Ithurburu. L'émission permet selon elle de "casser un peu les milieux parce que la star devient presque une personne lambda. Elle est aussi stressée que la personne surprise et se met à nu." La joker du JT de 13H de TF1 et ancien visage du rugby sur Canal+ espère que d'autres émissions seront tournées, pourquoi pas avec des personnalités du monde du sport, "même s'il n'y a rien de plus fort qu'une chanson".

04.11.2025 à 18:19

Lecornu promet de "protéger" Exaion, une pépite d'EDF lorgnée par l'américain Mara

FRANCE24
img
"On va protéger cette entreprise. EDF va rester dedans. La procédure IEF (de contrôle des investissements étrangers, NDLR) qui est une bonne procédure, va fonctionner", a affirmé le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Il répondait au chef de file des députés UDR, Eric Ciotti, allié du Rassemblement national (RN). Le ministère français de l'Economie avait demandé fin août à EDF de "rouvrir" le dossier de cette vente, officialisée le 11 août par la signature d'un accord prévoyant l'acquisition par Mara de 64% d'Exaion pour 168 millions d'euros. Ce qui avait soulevé des critiques sur la vente d'actifs stratégiques français à des pays étrangers. La société, filiale de l'énergéticien français, développe des centres de données de calcul de haute performance. Il a aussi précisé que la procédure dite IEF de contrôle des investissements étrangers, mise en oeuvre en septembre, allait "permettre aux services de Bercy, au secrétariat national de la défense nationale, à celles et ceux qui ont à connaître aussi des questions numériques et énergétiques, d'émettre un avis et des conditions sur cette augmentation de capital". Il a dit s'attendre à une "réponse d'ici la fin de l'année", alors que cette procédure dure habituellement deux mois. "Un certain nombre de choses doivent être objectivées. Déjà, le caractère réellement critique de ce que fait cette entreprise" et "évidemment, les conditions qui vont nous permettre de le faire" (l'augmentation de capital), a-t-il développé. M. Lecornu a néanmoins souhaité "traiter aussi le mal à la racine", c'est-à-dire "la question de la disponibilité" des capitaux français ou européens pour ce type de rachat. "Un des gros problèmes de l'Europe et de la France, c'est le manque de disponibilité de ces capitaux qui créent donc des vulnérabilités, et qui font que les capitaux étrangers, tantôt chinois, tantôt du Golfe, tantôt américains, peuvent venir au secours de certaines de nos entreprises qui n'ont pas spécialement envie de se donner à ces fonds", a-t-il pointé.
Lire plus (370 mots)
"On va protéger cette entreprise. EDF va rester dedans. La procédure IEF (de contrôle des investissements étrangers, NDLR) qui est une bonne procédure, va fonctionner", a affirmé le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Il répondait au chef de file des députés UDR, Eric Ciotti, allié du Rassemblement national (RN). Le ministère français de l'Economie avait demandé fin août à EDF de "rouvrir" le dossier de cette vente, officialisée le 11 août par la signature d'un accord prévoyant l'acquisition par Mara de 64% d'Exaion pour 168 millions d'euros. Ce qui avait soulevé des critiques sur la vente d'actifs stratégiques français à des pays étrangers. La société, filiale de l'énergéticien français, développe des centres de données de calcul de haute performance. Il a aussi précisé que la procédure dite IEF de contrôle des investissements étrangers, mise en oeuvre en septembre, allait "permettre aux services de Bercy, au secrétariat national de la défense nationale, à celles et ceux qui ont à connaître aussi des questions numériques et énergétiques, d'émettre un avis et des conditions sur cette augmentation de capital". Il a dit s'attendre à une "réponse d'ici la fin de l'année", alors que cette procédure dure habituellement deux mois. "Un certain nombre de choses doivent être objectivées. Déjà, le caractère réellement critique de ce que fait cette entreprise" et "évidemment, les conditions qui vont nous permettre de le faire" (l'augmentation de capital), a-t-il développé. M. Lecornu a néanmoins souhaité "traiter aussi le mal à la racine", c'est-à-dire "la question de la disponibilité" des capitaux français ou européens pour ce type de rachat. "Un des gros problèmes de l'Europe et de la France, c'est le manque de disponibilité de ces capitaux qui créent donc des vulnérabilités, et qui font que les capitaux étrangers, tantôt chinois, tantôt du Golfe, tantôt américains, peuvent venir au secours de certaines de nos entreprises qui n'ont pas spécialement envie de se donner à ces fonds", a-t-il pointé.

04.11.2025 à 18:17

Tabagisme : la France peut-elle interdire l'achat de cigarettes à toute une génération ?

Grégoire SAUVAGE
img
Une proposition de loi a été déposée mardi par un député écologiste pour rendre illégale la vente de tabac à toute personne née après 2014. Une interdiction qui vise à faire naître la première génération sans tabac, première cause de mortalité évitable dans l'Hexagone.
Lire plus (370 mots)
Une proposition de loi a été déposée mardi par un député écologiste pour rendre illégale la vente de tabac à toute personne née après 2014. Une interdiction qui vise à faire naître la première génération sans tabac, première cause de mortalité évitable dans l'Hexagone.

04.11.2025 à 18:15

Philippines : le typhon Kalmaegi fait au moins une quarantaine de morts

FRANCE24
img
Au moins une quarantaine de personnes ont été tuées et des centaines de milliers déplacées aux Philippines touchées par le puissant typhon Kalmaegi qui a entraîné mardi de violentes inondations dans une large partie du centre du pays.
Lire plus (370 mots)
Au moins une quarantaine de personnes ont été tuées et des centaines de milliers déplacées aux Philippines touchées par le puissant typhon Kalmaegi qui a entraîné mardi de violentes inondations dans une large partie du centre du pays.

04.11.2025 à 18:13

Le Pérou rompt ses relations avec le Mexique après l'asile accordé à une ex-Première ministre

FRANCE24
img
Le Pérou a rompu lundi ses relations diplomatiques avec le Mexique après l'asile accordé à l'ancienne Première ministre Betssy Chavez, poursuivie pour le coup d'État manqué de décembre 2022 de l'ancien président Pedro Castillo, a annoncé le ministère péruvien des Affaires étrangères.
Lire plus (370 mots)
Le Pérou a rompu lundi ses relations diplomatiques avec le Mexique après l'asile accordé à l'ancienne Première ministre Betssy Chavez, poursuivie pour le coup d'État manqué de décembre 2022 de l'ancien président Pedro Castillo, a annoncé le ministère péruvien des Affaires étrangères.

04.11.2025 à 18:11

États-Unis : décès de l'ancien vice-président Dick Cheney

FRANCE24
img
Homme de l'ombre, réputé pour sa considérable influence en coulisses, l'ancien vice-président américain Dick Cheney est mort à l'âge de 84 ans, a annoncé mardi sa famille aux médias américains.
Lire plus (370 mots)
Homme de l'ombre, réputé pour sa considérable influence en coulisses, l'ancien vice-président américain Dick Cheney est mort à l'âge de 84 ans, a annoncé mardi sa famille aux médias américains.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞
";