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21.12.2025 à 05:03

Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais

FRANCE24
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Des Andes au Darfour, en passant par les Emirats arabes unis et la Somalie, une enquête de l'AFP montre comment ces mercenaires se sont retrouvés à l'autre bout de la planète. Pour combattre aux côtés des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis avril 2023 contre l'armée et accusés d'atrocités et exactions. L'AFP a pu reconstituer leur périple et le fonctionnement du réseau, sur la base d'interviews, de registres de sociétés et de la géolocalisation d'images du champ de bataille: - Un recrutement via WhatsApp et une première escale, Dubaï, pour une courte formation. - Au moins deux itinéraires pour rejoindre le Soudan, à travers l'est de la Libye ou une base aérienne en Somalie, dotée d'une présence militaire émiratie. - Des mercenaires géolocalisés sur des scènes des pires combats au Darfour, province occidentale du Soudan. - Derrière le réseau, un colonel colombien à la retraite, récemment placé sous sanctions américaines. Si Washington ne les cite pas nommément, apparaît en filigrane le rôle des Emirats dans cette opération. Accusé par le gouvernement soudanais et des rapports internationaux de soutenir les FSR, Abou Dhabi nie toute responsabilité et a dénoncé auprès de l'AFP "une campagne de désinformation". Siège d'El-Facher "Ils n'ont toujours pas rapatrié son corps", déplore une veuve colombienne, trop effrayée pour donner son nom ou celui de son défunt mari. A 33 ans, cet ancien soldat a embarqué pour le Soudan mi-2024, dans le tout premier groupe de combattants. Il est décédé trois mois plus tard, en pleine offensive des FSR pour s'emparer du Darfour. Avec le soutien des Colombiens, les paramilitaires ont finalement fait main basse fin octobre sur El-Facher, dernière grande ville de la région qui échappait à leur contrôle. Des vidéos analysées par l'AFP montrent des mercenaires colombiens sur le terrain dans les mois précédant la prise. Sur l'une, ils traversent en voiture les ruines noircies du camp de déplacés de Zamzam, écoutant du reggaeton. Situé en périphérie d'El-Facher, ce camp a subi une attaque des FSR en avril, qui a fait plus de 1.000 morts et 400.000 déplacés, selon l'ONU. "Tout est détruit", constate un homme à l'accent colombien, assis sur le siège passager d'un véhicule blindé. Ailleurs, on le voit prendre la pose avec des mineurs munis de fusils d'assaut AK-47. Avant de trouver la mort: son cadavre apparaît ensanglanté dans des images fournies par les Forces conjointes alliées de l'armée, le présentant comme le "commandant" du peloton. Pas moins de 80 Colombiens auraient participé au siège d'El-Facher et selon les autorités soudanaises, plus de la moitié sont tombés sous les balles de l'armée. Le conflit a fait depuis deux ans et demi des dizaines de milliers de morts et 12 millions de déplacés, plongeant le Soudan dans ce que l'ONU décrit comme la pire crise humanitaire du monde. Terres fertiles, or, carrefour stratégique: les ressources et atouts de ce troisième plus grand pays d'Afrique aiguisent les rivalités régionales. Des deux côtés, sont intervenus des mercenaires étrangers, principalement originaires de pays africains comme l'Erythrée et le Tchad. Mais l'opération colombienne se distingue par sa sophistication. Recherchés pour leur expertise en matière de guerre des drones et d'artillerie, ces hommes ont été appâtés par des salaires allant de 2.500 à 4.000 dollars américains par mois, selon un ex-soldat, soit jusqu'à six fois leur pension militaire. Petites annonces Comment ont-ils été recrutés? Un an après avoir pris sa retraite, un spécialiste colombien de drones militaires raconte avoir reçu un message via WhatsApp. "Des vétérans intéressés par un emploi? Nous recherchons des réservistes issus de toute force armée. Détails par message privé". L'homme de 37 ans, fort de 20 ans de service, est intrigué. Il appelle le numéro et se voit proposer un travail à Dubaï par un interlocuteur se présentant comme un ancien colonel de l'armée de l'air. Il accepte, attiré par les sommes promises. En Colombie, des milliers de soldats prennent chaque année leur retraite relativement jeunes et avec de modestes pensions, et certains se sont fait embaucher par le passé par Abou Dhabi sur des sites pétroliers ou combattant au Yémen contre les séparatistes. Mais rapidement, l'ex-soldat apprend que la ville ne sera qu'une escale pour quelques mois de formation avant un déploiement "en Afrique" pour des missions de reconnaissance tactique, raconte-t-il sous couvert d'anonymat. Méfiant, il contacte un ami travaillant aux Emirats, qui l'avertit du risque de se retrouver au Soudan. Et décide de refuser la proposition. Nombre de ses compatriotes ont eux saisi l'offre, embarquant dans un périple censé passer sous les radars. Mais certains combattants se sont montrés peu discrets, à l'instar de Christian Lombana qui a partagé sur les réseaux sociaux ses déplacements. Une vidéo TikTok le localise notamment dans le désert du sud-est de la Libye, d'après le collectif d'investigation Bellingcat - une zone contrôlée par Khalifa Haftar, accusé de fournir armes et carburant aux FSR pour le compte des Emirats arabes unis. Il sera pris quelques jours plus tard en embuscade au Darfour. Sur des images devenues virales filmées par un combattant ennemi, on voit des photos de famille du mercenaire éparpillées dans le sable ainsi que son passeport comportant un tampon d'entrée en Libye. - Des enfants recrutés - A l'oeuvre derrière le recrutement, un colonel italo-colombien à la retraite, Alvaro Quijano. Sanctionné le 9 décembre par les Etats-Unis aux côtés de trois autres personnes, il est accusé de "jouer un rôle central" dans ce "réseau transnational" ayant embauché "des centaines de Colombiens", y compris "des enfants", pour combattre au Soudan depuis septembre 2024, selon un communiqué du Trésor américain. L'homme a co-fondé en 2017 l'Académie pour la formation à la sécurité (A4SI), officiellement une agence pour l'emploi. Ses recrues se rendaient d'abord aux Emirats arabes unis, puis dans l'est de la Libye, avant de rejoindre le Soudan, expliquent deux anciens mercenaires. Désireux de blanchir son nom, son associé repenti, l'ex-commandant Omar Rodriguez, a accepté de parler à l'AFP. Il dénonce aujourd'hui des activités "illégales" basées sur la "traite d'êtres humains", avec pour but de "placer 2.500 hommes" au Soudan. Pour tenter de brouiller les pistes, l'opération aurait un temps été suspendue puis de nouveaux itinéraires mis en place. Transit en Somalie Depuis mars, les mercenaires transitent par Bosaso, en Somalie, des vols dont les autorités somaliennes ont officiellement fait état. Un employé a aussi raconté sous couvert d'anonymat avoir vu des groupes d'étrangers à la peau claire "d'une trentaine, quarantaine d'années, équipés d'attirail militaire et embarquant dans des avions-cargos". Ils étaient souvent escortés vers une section de l'aéroport réservée aux responsables militaires émiratis, dont des sources sécuritaires ont confirmé l'existence à l'AFP. Des images satellites de l'aéroport montrent plusieurs appareils Ilyushin Il-76D en stationnement, un modèle fréquemment utilisé sur des bases aériennes aux Emirats et dans l'est libyen. Dans cette région semi-autonome du Puntland, ancienne place forte de la piraterie somalienne, Abou Dhabi forme, arme et finance depuis 2010 des forces de la police maritime, selon des experts en sécurité et de l'Onu. Après une fuite massive de données du système de visas en novembre semblant confirmer ce transit de Colombiens, les autorités somaliennes ont été interrogées sur l'implication des Emirats et ont promis "d'enquêter". "Nous nous y attelons", assure à l'AFP Awes Hagi Yusuf, conseiller à la sécurité nationale, insistant néanmoins sur la nécessité de disposer de preuves solides et d'entretenir de bonnes relations avec l'Etat du Golfe. Nouvelle loi en Colombie D'autres éléments pointent vers la piste émiratie. L'AFP a ainsi pu consulter 26 contrats signés par des Colombiens autorisant une société basée aux Emirats, Global Security Services Group (GSSG), à verser leurs salaires via une entreprise enregistrée au Panama, par exemple pour des prestations "d'agent de sécurité". Des documents assortis d'une clause de confidentialité prévoyant des poursuites en vertu des "lois civiles et pénales" de la monarchie pétrolière. Dans des documents datés de 2018, il apparaît que GSSG est détenue par l'homme d'affaires Mohamed Hamdan Alzaabi. Son site internet la présente comme "le seul prestataire de services de sécurité privée armée pour le gouvernement". Aucun des protagonistes mis en cause n'a répondu aux sollicitations de l'AFP. De son côté, Abou Dhabi dément "catégoriquement". "Les Emirats réfutent toute affirmation selon laquelle ils auraient fourni, financé, transporté des armes ou en auraient facilité la livraison à l'une des parties belligérantes, par quelque canal que ce soit. Ces assertions sont fausses et non étayées", a commenté un haut responsable émirati, en réponse à des questions détaillées de l'AFP. En Colombie, l'implication de nombreux compatriotes au Soudan, mais aussi à Haïti, en Afghanistan ou encore en Ukraine, a suscité l'indignation. Et le Parlement a récemment adopté une loi interdisant le recrutement de mercenaires. Mais c'était trop tard pour tous ceux tombés au combat, comme ce Colombien décédé l'an dernier, à l'âge de 25 ans. "Ses cendres sont arrivées en Colombie", confie à l'AFP une femme se présentant comme sa cousine. Peu de familles acceptent de s'exprimer publiquement, par peur de compromettre le versement des indemnités d'assurance-vie de leurs proches.

21.12.2025 à 05:00

Maroc - Comores en direct : suivez la cérémonie et le match d'ouverture de la CAN 2025

Romain HOUEIX
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Les Lions de l'Atlas du Maroc affrontent dimanche les Cœlacanthes des Comores lors du match d'ouverture de la CAN 2025 pour lancer idéalement leur conquête du titre continental. Avant le match se tiendra la cérémonie d'ouverture de la compétition au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat. Suivez toute cette journée en direct sur France24.com.
Texte intégral (1651 mots)
Les Lions de l'Atlas du Maroc affrontent dimanche les Cœlacanthes des Comores lors du match d'ouverture de la CAN 2025 pour lancer idéalement leur conquête du titre continental. Avant le match se tiendra la cérémonie d'ouverture de la compétition au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat. Suivez toute cette journée en direct sur France24.com.

21.12.2025 à 03:59

Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes

FRANCE24
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Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, arrivera dans la matinée à Abou Dhabi, a indiqué l'Elysée. Il doit rencontrer le président émirati, cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, afin d'évoquer "le renforcement du partenariat stratégique" entre leurs pays, d'après cette même source, qui souligne leur coopération "en matière de sécurité et de défense". La France travaille avec les Emirats sur le plan militaire, plus de 900 soldats français y étant déployés sur trois bases. C'est devant eux qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer dimanche après-midi, avant de partager un dîner de Noël préparé par les chefs cuisiniers de l'Elysée. Le président célèbre traditionnellement les fêtes de fin d'années auprès de troupes françaises déployées à l'étranger. Les Emirats ont été choisis cette fois car "la région cristallise un ensemble de crises", a précisé la présidence française cette semaine. "Guerre" du narco La France coopère avec les Emirats sur un éventail de domaines allant de l'intelligence artificielle à la culture, en passant bien sûr par le commerce. Le pays pétrolier est son premier client en termes d'exportations au Proche et Moyen orient, selon l'Elysée. Paris veut désormais s'assurer de l'appui des Emirats dans la "guerre" déclarée par l'exécutif au narcotrafic. D'importants narcotrafiquants s'y seraient installés, notamment à Dubaï, et se sont parfois constitué des patrimoines immobiliers imposants. Le sujet est omniprésent en France depuis l'assassinat en novembre de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic, abattu en plein jour à Marseille. Mardi, dans la cité phocéenne, Emmanuel Macron a dit vouloir rechercher la coopération des pays où se trouvent certaines "têtes de réseau", afin de "pouvoir saisir leurs biens" et obtenir leur arrestation. Son ministre de la Justice Gérald Darmanin a déjà réclamé en novembre aux Emirats arabes unis l'extradition d'une quinzaine de narcotrafiquants présumés recherchés par la France. Houthis Certains des soldats français déployés aux Emirats contribuent à la lutte contre le narcotrafic. Sur l'imposante frégate "La Provence", des militaires de la marine tentent de repérer et d'intercepter des bateaux transportant de la drogue. Ils se trouvent à proximité de l'océan Indien, une route importante. Les trafiquants passent souvent par le golfe d'Aden, vers la Somalie ou le Yémen, ou alors vers l'Afrique de l'Ouest. En 2025, "plus d'une vingtaine de tonnes de drogue" ont déjà été saisies par la marine française dans la zone de l'Océan Indien, soit une valeur marchande pouvant atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, selon le commandant de frégate Pascal Forissier. Autant de stupéfiants sortis du marché. Mais, reconnaît le militaire, les saisies ne représentent "qu'une petite partie" de toute la drogue en circulation. Le narcotrafic ne constitue qu'une facette de leurs responsabilités. La France participe à l'opération Aspides, qui protège les bateaux contre les frappes des Houthis en mer rouge. En plus de cela, les soldats français aux Emirats sont engagés dans l'opération Chammal, au sein de la coalition contre le groupe Etat islamique. D'après l'Elysée, la présence des troupes aux Emirats illustre la volonté de la France de conserver une capacité "d'action autonome dans un contexte international tendu". Lundi, Emmanuel Macron devrait être aux premières loges pour observer les moyens militaires français dans la zone au cours d'une démonstration organisée pour conclure sa visite. Il reprendra ensuite l'avion pour Paris, où l'attend l'épineux dossier du budget de l'Etat. Faute d'accord entre députés et sénateurs sur la question, un conseil des ministres doit se tenir lundi soir pour tenter de sortir enfin du blocage.
Texte intégral (656 mots)
Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, arrivera dans la matinée à Abou Dhabi, a indiqué l'Elysée. Il doit rencontrer le président émirati, cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, afin d'évoquer "le renforcement du partenariat stratégique" entre leurs pays, d'après cette même source, qui souligne leur coopération "en matière de sécurité et de défense". La France travaille avec les Emirats sur le plan militaire, plus de 900 soldats français y étant déployés sur trois bases. C'est devant eux qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer dimanche après-midi, avant de partager un dîner de Noël préparé par les chefs cuisiniers de l'Elysée. Le président célèbre traditionnellement les fêtes de fin d'années auprès de troupes françaises déployées à l'étranger. Les Emirats ont été choisis cette fois car "la région cristallise un ensemble de crises", a précisé la présidence française cette semaine. "Guerre" du narco La France coopère avec les Emirats sur un éventail de domaines allant de l'intelligence artificielle à la culture, en passant bien sûr par le commerce. Le pays pétrolier est son premier client en termes d'exportations au Proche et Moyen orient, selon l'Elysée. Paris veut désormais s'assurer de l'appui des Emirats dans la "guerre" déclarée par l'exécutif au narcotrafic. D'importants narcotrafiquants s'y seraient installés, notamment à Dubaï, et se sont parfois constitué des patrimoines immobiliers imposants. Le sujet est omniprésent en France depuis l'assassinat en novembre de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic, abattu en plein jour à Marseille. Mardi, dans la cité phocéenne, Emmanuel Macron a dit vouloir rechercher la coopération des pays où se trouvent certaines "têtes de réseau", afin de "pouvoir saisir leurs biens" et obtenir leur arrestation. Son ministre de la Justice Gérald Darmanin a déjà réclamé en novembre aux Emirats arabes unis l'extradition d'une quinzaine de narcotrafiquants présumés recherchés par la France. Houthis Certains des soldats français déployés aux Emirats contribuent à la lutte contre le narcotrafic. Sur l'imposante frégate "La Provence", des militaires de la marine tentent de repérer et d'intercepter des bateaux transportant de la drogue. Ils se trouvent à proximité de l'océan Indien, une route importante. Les trafiquants passent souvent par le golfe d'Aden, vers la Somalie ou le Yémen, ou alors vers l'Afrique de l'Ouest. En 2025, "plus d'une vingtaine de tonnes de drogue" ont déjà été saisies par la marine française dans la zone de l'Océan Indien, soit une valeur marchande pouvant atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, selon le commandant de frégate Pascal Forissier. Autant de stupéfiants sortis du marché. Mais, reconnaît le militaire, les saisies ne représentent "qu'une petite partie" de toute la drogue en circulation. Le narcotrafic ne constitue qu'une facette de leurs responsabilités. La France participe à l'opération Aspides, qui protège les bateaux contre les frappes des Houthis en mer rouge. En plus de cela, les soldats français aux Emirats sont engagés dans l'opération Chammal, au sein de la coalition contre le groupe Etat islamique. D'après l'Elysée, la présence des troupes aux Emirats illustre la volonté de la France de conserver une capacité "d'action autonome dans un contexte international tendu". Lundi, Emmanuel Macron devrait être aux premières loges pour observer les moyens militaires français dans la zone au cours d'une démonstration organisée pour conclure sa visite. Il reprendra ensuite l'avion pour Paris, où l'attend l'épineux dossier du budget de l'Etat. Faute d'accord entre députés et sénateurs sur la question, un conseil des ministres doit se tenir lundi soir pour tenter de sortir enfin du blocage.

21.12.2025 à 01:57

Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol"

FRANCE24
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En début de semaine, Donald Trump a annoncé un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela. Le président américain a même déclaré vendredi qu'il n'excluait pas une guerre avec ce pays pétrolier d'Amérique du Sud présidé par le socialiste Nicolas Maduro, bête noire des Etats-Unis. Selon Caracas, l'administration Trump utilise des accusation fallacieuses de trafic de drogue pour chercher à renverser le dirigeant vénézuélien et prendre le contrôle des importantes ressources pétrolières du pays. La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé samedi sur X l'interception avant l'aube le 20 décembre par les garde-côtes américains et avec le soutien du Pentagone d'"un pétrolier qui avait accosté pour la dernière fois au Venezuela". Un message accompagné d'une vidéo de près de huit minutes avec des prises de vue aériennes montrant un hélicoptère au-dessus du pont d'un pétrolier en mer et un soldat y débarquant. Pas de sanctions sur le pétrolier "Les Etats-Unis continueront de traquer le flux illégal de pétrole sous sanctions qui sert à financer le narcoterrorisme dans la région", a martelé Mme Noem. Son ministère a donné le nom du bateau, le Centuries, qu'il a accusé de "transporter du pétrole sous sanctions américaines". Selon le site TankerTrackers, le navire bat pavillon panaméen et a chargé 1,8 million de barils de brut dans un port vénézuélien pour le compte d'une société chinoise. Le Centuries n'apparaît toutefois pas sur la liste des personnes morales ou physiques sous sanctions du Trésor américain examinée par l'AFP. "Le pétrolier contient du pétrole de la PDSVA (la compagnie pétrolière publique vénézuélienne) sous sanctions", a justifié sur X une porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly. D'après elle, le navire navigue sous "un faux pavillon et fait partie de la flotte fantôme vénézuélienne pour du trafic de pétrole volé et financer le régime narcoterroriste de Maduro". Embargo américain "Le Venezuela dénonce et rejette catégoriquement le vol et l'enlèvement d’un nouveau navire privé transportant du pétrole vénézuélien, ainsi que la disparition forcée de son équipage, actes commis par des militaires des Etats-Unis", a tonné Caracas dans un communiqué. L'armée américaine a saisi le 10 décembre un premier pétrolier au large du Venezuela, ce que M. Maduro avait qualifié de "piraterie navale". "Ces actes ne resteront pas impunis", a averti Caracas samedi, promettant une "dénonciation devant le Conseil de sécurité des Nations Unies". Soumis à un embargo américain depuis 2019, le pétrole vénézuélien est écoulé à des prix inférieurs aux prix du marché, à destination notamment de la Chine. Caracas dément toute implication dans le trafic de drogue et assure que Washington cherche à renverser le président Maduro pour s'emparer des réserves pétrolières du pays. Pour justifier le blocus, Donald Trump affirme que le Venezuela se sert de l'or noir pour financer "le narcoterrorisme, la traite d'êtres humains, les meurtres et les enlèvements". Il a également assuré cette semaine que le Venezuela avait volé du pétrole et des terres appartenant aux Etats-Unis, sans étayer cette accusation qui semble liée à la nationalisation de l'industrie pétrolière vénézuélienne dans les années 1970 et à l'obligation imposée aux "majors" étrangères présentes dans le pays de travailler au sein d'entreprises mixtes contrôlées par PDVSA. Les Etats-Unis ont déployé depuis cet été un important dispositif militaire dans les Caraïbes, et bombardé des embarcations en provenance du Venezuela au nom de la lutte contre le trafic de drogues, des opérations à la légalité mise en doute par des experts, ONG et responsables des Nations unies. Ces opérations ont tué au moins 104 personnes dans les Caraïbes et le Pacifique, sans que Washington ne fournisse la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. Et le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre. En marge du sommet du Mercosur samedi à Foz do Iguaçu, au Brésil, le président Lula a mis en garde contre une "catastrophe humanitaire" en cas de conflit armé au Venezuela, alors que son homologue argentin Javier Milei a au contraire salué "la pression" des Etats-Unis. burs/nr/phs
Texte intégral (776 mots)
En début de semaine, Donald Trump a annoncé un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela. Le président américain a même déclaré vendredi qu'il n'excluait pas une guerre avec ce pays pétrolier d'Amérique du Sud présidé par le socialiste Nicolas Maduro, bête noire des Etats-Unis. Selon Caracas, l'administration Trump utilise des accusation fallacieuses de trafic de drogue pour chercher à renverser le dirigeant vénézuélien et prendre le contrôle des importantes ressources pétrolières du pays. La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé samedi sur X l'interception avant l'aube le 20 décembre par les garde-côtes américains et avec le soutien du Pentagone d'"un pétrolier qui avait accosté pour la dernière fois au Venezuela". Un message accompagné d'une vidéo de près de huit minutes avec des prises de vue aériennes montrant un hélicoptère au-dessus du pont d'un pétrolier en mer et un soldat y débarquant. Pas de sanctions sur le pétrolier "Les Etats-Unis continueront de traquer le flux illégal de pétrole sous sanctions qui sert à financer le narcoterrorisme dans la région", a martelé Mme Noem. Son ministère a donné le nom du bateau, le Centuries, qu'il a accusé de "transporter du pétrole sous sanctions américaines". Selon le site TankerTrackers, le navire bat pavillon panaméen et a chargé 1,8 million de barils de brut dans un port vénézuélien pour le compte d'une société chinoise. Le Centuries n'apparaît toutefois pas sur la liste des personnes morales ou physiques sous sanctions du Trésor américain examinée par l'AFP. "Le pétrolier contient du pétrole de la PDSVA (la compagnie pétrolière publique vénézuélienne) sous sanctions", a justifié sur X une porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly. D'après elle, le navire navigue sous "un faux pavillon et fait partie de la flotte fantôme vénézuélienne pour du trafic de pétrole volé et financer le régime narcoterroriste de Maduro". Embargo américain "Le Venezuela dénonce et rejette catégoriquement le vol et l'enlèvement d’un nouveau navire privé transportant du pétrole vénézuélien, ainsi que la disparition forcée de son équipage, actes commis par des militaires des Etats-Unis", a tonné Caracas dans un communiqué. L'armée américaine a saisi le 10 décembre un premier pétrolier au large du Venezuela, ce que M. Maduro avait qualifié de "piraterie navale". "Ces actes ne resteront pas impunis", a averti Caracas samedi, promettant une "dénonciation devant le Conseil de sécurité des Nations Unies". Soumis à un embargo américain depuis 2019, le pétrole vénézuélien est écoulé à des prix inférieurs aux prix du marché, à destination notamment de la Chine. Caracas dément toute implication dans le trafic de drogue et assure que Washington cherche à renverser le président Maduro pour s'emparer des réserves pétrolières du pays. Pour justifier le blocus, Donald Trump affirme que le Venezuela se sert de l'or noir pour financer "le narcoterrorisme, la traite d'êtres humains, les meurtres et les enlèvements". Il a également assuré cette semaine que le Venezuela avait volé du pétrole et des terres appartenant aux Etats-Unis, sans étayer cette accusation qui semble liée à la nationalisation de l'industrie pétrolière vénézuélienne dans les années 1970 et à l'obligation imposée aux "majors" étrangères présentes dans le pays de travailler au sein d'entreprises mixtes contrôlées par PDVSA. Les Etats-Unis ont déployé depuis cet été un important dispositif militaire dans les Caraïbes, et bombardé des embarcations en provenance du Venezuela au nom de la lutte contre le trafic de drogues, des opérations à la légalité mise en doute par des experts, ONG et responsables des Nations unies. Ces opérations ont tué au moins 104 personnes dans les Caraïbes et le Pacifique, sans que Washington ne fournisse la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. Et le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre. En marge du sommet du Mercosur samedi à Foz do Iguaçu, au Brésil, le président Lula a mis en garde contre une "catastrophe humanitaire" en cas de conflit armé au Venezuela, alors que son homologue argentin Javier Milei a au contraire salué "la pression" des Etats-Unis. burs/nr/phs

20.12.2025 à 23:43

Coupe de France: les cadors assurent

FRANCE24
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Les tout frais vainqueurs de la première Coupe Intercontinentale du football français se sont imposés grâce à des buts de Désiré Doué, Ousmane Dembélé sur penalty, un doublé de Gonçalo Ramos et avec pour la première fois le jeune italien Renato Marin dans les buts. Le seul club de l'élite à avoir mordu la poussière reste Brest, éliminé vendredi par le club de N2 d'Avranches (1-1, 5 t.a.b. à 4). Au moins un autre va tomber avant les 16e de finale avec le seul duel entre clubs de L1, Auxerre-Monaco, dimanche (14h45). Pour trouver trace d'une surprise il faut descendre plus bas dans la hiérarchie où le club de Régional 1 (6e division) de Bayeux a brodé une victoire historique contre Blois (N2) 2 buts à 1. Les Calvadosiens postulent au titre honorifique de Petit Poucet des 16e de finale, que seuls peuvent encore partager avec lui Montreuil, qui joue contre Chauvigny (N3) dimanche, où Saint-Cyr-Collonges au Mont-d'Or (R1), la patrie du légendaire chef Paul Bocuse, qui se mesure à l'Olympique Lyonnais. Les amateurs se sont cassé les dents Le Petit Poucet de ces 32e de finale, le club mosellan de Freyming-Merlebach (R2), a quitté la piste battu par Chantilly (N2) 3 buts à 0. Samedi, les amateurs se sont cassé les dents. Lille (L1) a battu Saint-Maur Lusitanos (N2) 1-0, le Paris FC a dominé Raon-l'Etape (3-0), un club de R1, avec un triplé de Jonathan Ikoné, ses premiers buts depuis qu'il a rejoint le promu cet été, et Toulouse, vainqueur du trophée en 2023, s'est imposé à Lyon La Duchère (2-1). Dernier représentant d'Outre-Mer en lice, le club guadeloupéen du Gosier, emmené par l'ancien professionnel Claudio Beauvue, a été balayé 7-0 par Lorient (L1), avec un triplé de l'ex-Marseillais Bamba Dieng. Enfin Metz, dernier de L1, n'a pas douté face à Biescheim 3-0. Le match le plus indécis opposait deux pensionnaires de L2, Grenoble et Nancy. Les Lorrains l'ont emporté aux tirs au but (1-1, 5 t.a.b. à 3) après avoir égalisé dans le temps additionnel par Enzo Tacafred. Dimanche entrent en piste l'Olympique de Marseille, à Bourg-en-bresse (N), et les derniers clubs de L1.
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Les tout frais vainqueurs de la première Coupe Intercontinentale du football français se sont imposés grâce à des buts de Désiré Doué, Ousmane Dembélé sur penalty, un doublé de Gonçalo Ramos et avec pour la première fois le jeune italien Renato Marin dans les buts. Le seul club de l'élite à avoir mordu la poussière reste Brest, éliminé vendredi par le club de N2 d'Avranches (1-1, 5 t.a.b. à 4). Au moins un autre va tomber avant les 16e de finale avec le seul duel entre clubs de L1, Auxerre-Monaco, dimanche (14h45). Pour trouver trace d'une surprise il faut descendre plus bas dans la hiérarchie où le club de Régional 1 (6e division) de Bayeux a brodé une victoire historique contre Blois (N2) 2 buts à 1. Les Calvadosiens postulent au titre honorifique de Petit Poucet des 16e de finale, que seuls peuvent encore partager avec lui Montreuil, qui joue contre Chauvigny (N3) dimanche, où Saint-Cyr-Collonges au Mont-d'Or (R1), la patrie du légendaire chef Paul Bocuse, qui se mesure à l'Olympique Lyonnais. Les amateurs se sont cassé les dents Le Petit Poucet de ces 32e de finale, le club mosellan de Freyming-Merlebach (R2), a quitté la piste battu par Chantilly (N2) 3 buts à 0. Samedi, les amateurs se sont cassé les dents. Lille (L1) a battu Saint-Maur Lusitanos (N2) 1-0, le Paris FC a dominé Raon-l'Etape (3-0), un club de R1, avec un triplé de Jonathan Ikoné, ses premiers buts depuis qu'il a rejoint le promu cet été, et Toulouse, vainqueur du trophée en 2023, s'est imposé à Lyon La Duchère (2-1). Dernier représentant d'Outre-Mer en lice, le club guadeloupéen du Gosier, emmené par l'ancien professionnel Claudio Beauvue, a été balayé 7-0 par Lorient (L1), avec un triplé de l'ex-Marseillais Bamba Dieng. Enfin Metz, dernier de L1, n'a pas douté face à Biescheim 3-0. Le match le plus indécis opposait deux pensionnaires de L2, Grenoble et Nancy. Les Lorrains l'ont emporté aux tirs au but (1-1, 5 t.a.b. à 3) après avoir égalisé dans le temps additionnel par Enzo Tacafred. Dimanche entrent en piste l'Olympique de Marseille, à Bourg-en-bresse (N), et les derniers clubs de L1.

20.12.2025 à 23:39

Espagne: le Real Madrid domine le Séville FC, Mbappé égale Cristiano Ronaldo

FRANCE24
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L'attaquant français, buteur sur pénalty (86e, 2-0), a inscrit son nom en lettres d'or aux côtés de son idole dans le grand livre blanc du Real Madrid avec un 59e but en 59 matches, le même total que "CR7" en 2013, concluant l'année la plus prolifique de sa carrière. "C’est un jour spécial parce que c'est mon anniversaire. (...) L'objectif était de finir l’année sur une note positive et atteindre ce record c'est vraiment incroyable. Egaler Cristiano, mon idole, le meilleur joueur de l’histoire du Real Madrid et une légende mondiale, c’est un honneur pour moi", a réagi Mbappé, 27 ans, sur Real Madrid TV. Le capitaine des Bleus, dont la chambre d'enfant était tapissée de posters de "CR7", lui a rendu hommage en reprenant sa célébration iconique, le "Siuu". "Je voulais lui faire un clin d'œil parce qu'il a toujours été bienveillant avec moi. Cette célébration était pour lui. Normalement j'ai la mienne mais je voulais partager ça avec lui aujourd'hui. C'était mon idole quand j'étais enfant, j'ai une très bonne relation avec lui, c'est un ami maintenant", a-t-il poursuivi. Ce record, fêté avec ses coéquipiers, n'a cependant pas permis d'éloigner les doutes autour de son équipe, sérieusement bousculée et encore sauvée par son immense gardien Thibaut Courtois. Avec 42 points désormais, le Real, qui avait été battu lors de ses deux dernières rencontres à domicile, revient provisoirement à une longueur de son éternel rival Barcelone (1er, 43 points), sous pression dimanche à Villarreal (3e, 35 points). L'Anglais Jude Bellingham avait ouvert le score d'un coup de tête rageur (38e, 1-0), mais les Merengues ont tremblé jusqu'au bout, même en supériorité numérique après l'exclusion du défenseur sévillan Marcao (68e). Il a fallu, une fois de plus, des interventions décisives de Courtois (51e, 52e, 56e, 66e, 90e+5) pour que la Maison Blanche conserve son avantage, alors que Mbappé avait manqué de réalisme (17e, 48e, 51e, 52e) puis de réussite, en touchant la barre de la tête (57e). Cette victoire offre un nouveau sursis à l'entraîneur madrilène Xabi Alonso, qui sera menacé dès le début du mois de janvier en cas de faux-pas face au Betis Séville, d'abord, puis en Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite. Double changement d'entraîneur Dans l'après-midi, Osasuna (12e, 18 points) s'était donné un peu d'air en battant largement (3-0) Alavés (15e, 18 points), grâce à un doublé tardif du buteur croate Ante Budimir. Le promu Levante (20e, 10 points) a lui arraché le nul (1-1) dans le temps additionnel contre la Real Sociedad (16e, 17 points), toujours enlisée en bas de classement, loin des places européennes. Les deux équipes ont respectivement annoncé tour à tour les nominations de leurs nouveaux entraîneurs après la rencontre: le Portugais Luis Castro, récemment limogé par le FC Nantes, et l'Américain Pellegrino Matarazzo, passé par Stuttgart et Hoffenheim. Cette 17e et dernière journée de l'année 2025 se poursuit dimanche (16h15) avec le choc entre le FC Barcelone, leader, et Villarreal, troisième, et le déplacement de l'Atlético Madrid à Gerone (14h00).
Texte intégral (546 mots)
L'attaquant français, buteur sur pénalty (86e, 2-0), a inscrit son nom en lettres d'or aux côtés de son idole dans le grand livre blanc du Real Madrid avec un 59e but en 59 matches, le même total que "CR7" en 2013, concluant l'année la plus prolifique de sa carrière. "C’est un jour spécial parce que c'est mon anniversaire. (...) L'objectif était de finir l’année sur une note positive et atteindre ce record c'est vraiment incroyable. Egaler Cristiano, mon idole, le meilleur joueur de l’histoire du Real Madrid et une légende mondiale, c’est un honneur pour moi", a réagi Mbappé, 27 ans, sur Real Madrid TV. Le capitaine des Bleus, dont la chambre d'enfant était tapissée de posters de "CR7", lui a rendu hommage en reprenant sa célébration iconique, le "Siuu". "Je voulais lui faire un clin d'œil parce qu'il a toujours été bienveillant avec moi. Cette célébration était pour lui. Normalement j'ai la mienne mais je voulais partager ça avec lui aujourd'hui. C'était mon idole quand j'étais enfant, j'ai une très bonne relation avec lui, c'est un ami maintenant", a-t-il poursuivi. Ce record, fêté avec ses coéquipiers, n'a cependant pas permis d'éloigner les doutes autour de son équipe, sérieusement bousculée et encore sauvée par son immense gardien Thibaut Courtois. Avec 42 points désormais, le Real, qui avait été battu lors de ses deux dernières rencontres à domicile, revient provisoirement à une longueur de son éternel rival Barcelone (1er, 43 points), sous pression dimanche à Villarreal (3e, 35 points). L'Anglais Jude Bellingham avait ouvert le score d'un coup de tête rageur (38e, 1-0), mais les Merengues ont tremblé jusqu'au bout, même en supériorité numérique après l'exclusion du défenseur sévillan Marcao (68e). Il a fallu, une fois de plus, des interventions décisives de Courtois (51e, 52e, 56e, 66e, 90e+5) pour que la Maison Blanche conserve son avantage, alors que Mbappé avait manqué de réalisme (17e, 48e, 51e, 52e) puis de réussite, en touchant la barre de la tête (57e). Cette victoire offre un nouveau sursis à l'entraîneur madrilène Xabi Alonso, qui sera menacé dès le début du mois de janvier en cas de faux-pas face au Betis Séville, d'abord, puis en Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite. Double changement d'entraîneur Dans l'après-midi, Osasuna (12e, 18 points) s'était donné un peu d'air en battant largement (3-0) Alavés (15e, 18 points), grâce à un doublé tardif du buteur croate Ante Budimir. Le promu Levante (20e, 10 points) a lui arraché le nul (1-1) dans le temps additionnel contre la Real Sociedad (16e, 17 points), toujours enlisée en bas de classement, loin des places européennes. Les deux équipes ont respectivement annoncé tour à tour les nominations de leurs nouveaux entraîneurs après la rencontre: le Portugais Luis Castro, récemment limogé par le FC Nantes, et l'Américain Pellegrino Matarazzo, passé par Stuttgart et Hoffenheim. Cette 17e et dernière journée de l'année 2025 se poursuit dimanche (16h15) avec le choc entre le FC Barcelone, leader, et Villarreal, troisième, et le déplacement de l'Atlético Madrid à Gerone (14h00).

20.12.2025 à 23:37

L'ONU renouvelle le mandat de la Monusco pour un an supplémentaire

Fatimata WANE
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Les Nations Unies ont prolongé d'un an le mandat de leur force de maintien de la paix en République démocratique du Congo. Connue sous son acronyme MONUSCO, la mission de maintien de la paix de l'ONU jouera un rôle dans la surveillance d'un cessez-le-feu avec les rebelles du M23 dans l'est du pays.
Texte intégral (546 mots)
Les Nations Unies ont prolongé d'un an le mandat de leur force de maintien de la paix en République démocratique du Congo. Connue sous son acronyme MONUSCO, la mission de maintien de la paix de l'ONU jouera un rôle dans la surveillance d'un cessez-le-feu avec les rebelles du M23 dans l'est du pays.

20.12.2025 à 22:40

Bénin – Flora Coquerel, de Miss France à fondatrice d’une maternité rurale à Bassila

FRANCE24
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Miss France 2014, Flora Coquerel est depuis toujours engagée au Bénin, pays d’origine de sa mère. Avec son association Kélina, elle a construit une maternité à Bassila, dans une zone rurale frappée par le désert médical. Onze ans après le début du projet, plus de 400 naissances ont déjà eu lieu à Nana-Zalia, elle travaille aussi à étendre le projet avec un dispensaire, un bloc opératoire pour lequel elle recueille des dons. Un entretien exclusif dans le Journal de l’Afrique.
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Miss France 2014, Flora Coquerel est depuis toujours engagée au Bénin, pays d’origine de sa mère. Avec son association Kélina, elle a construit une maternité à Bassila, dans une zone rurale frappée par le désert médical. Onze ans après le début du projet, plus de 400 naissances ont déjà eu lieu à Nana-Zalia, elle travaille aussi à étendre le projet avec un dispensaire, un bloc opératoire pour lequel elle recueille des dons. Un entretien exclusif dans le Journal de l’Afrique.

20.12.2025 à 20:49

Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine

FRANCE24
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Les Citizens alignent leur septième succès de rang, toutes compétitions confondues, ce qu'ils n'avaient plus réalisé depuis avril-mai 2024, lors de la course finale vers leur dernier titre de champion d'Angleterre. Ils passent provisoirement devant Arsenal en tête du championnat, avec un point d'avance, en attendant le déplacement des Gunners à Everton dans la soirée (21h00). Erling Haaland a été impliqué sur les trois buts, avec une ouverture du score dès le début du match (5e), une passe pour Tijani Reijnders à la conclusion d'un mouvement collectif initié par Rayan Cherki (38e) puis un but de rôdeur des surfaces (69e). Avec 19 buts en 17 rencontres, le Norvégien reste loin devant Igor Thiago, 11 buts, au classement des buteurs. Liverpool s'en sort péniblement Un an quasiment jour pour jour après une victoire éblouissante (6-3) au même endroit, Liverpool n'a décidément plus grand chose en commun avec l'équipe qui allait finir championne d'Angleterre. La victoire obtenue à onze contre dix, puis onze contre neuf, sur le terrain de Tottenham (2-1) permet à la formation d'Arne Slot de se repositionner en cinquième position. Mais elle n'est guère rassurante, tant les Reds ont souffert, même en supériorité numérique après les exclusions contestées de Xavi Simons (33e) et Cristian Romero (90+3). Entré en début de seconde période, Alexander Isak a délivré son équipe en marquant à la 56e minute, mais a été blessé au genou gauche sur l'action à cause d'un tacle dangereux de Micky van de Ven. Hugo Ekitiké a doublé la mise dix minutes plus tard (66e, 2-0, avant que Richarlison ne fasse trembler Liverpool dans une fin de match très tendue (83e, 1-2). Tottenham glisse en 13e position. Répit pour Maresca De son côté, Chelsea avait auparavant obtenu un nul plutôt heureux à Newcastle (2-2), après une belle réaction en seconde période. Celle-ci n'a toutefois pas fait oublier une entame de rencontre calamiteuse (les Magpies menaient 2-0 à la 20e minute, doublé de l'Allemand Nick Woltemade), ni l'incapacité des joueurs d'Enzo Maresca, très critiqué depuis quelques semaines, à développer un jeu collectif cohérent. Ce bon résultat sur le papier éloigne un peu plus Chelsea de la course au titre (huit points de retard sur le leader provisoire Manchester City, peut-être dix en fin de soirée si Arsenal l'emporte à Everton). Ce n'est pas non plus une bonne affaire pour Newcastle, qui reste dans la deuxième partie de tableau (11e à 6 points de la première place qualificative pour la prochaine Ligue des champions). Porté par un duo offensif Anthony Gordon-Nick Woltemade intenable dans les vingt premières minutes, Newcastle a cru s'être mis à l'abri avec deux buts de l'avant-centre allemand (4e, 20e), qui a raté de peu la balle du 3-0 avant la pause. Alors que Reece James avait réduit le score d'un coup franc parfait (2-1, 49e), Chelsea a remis de l'intensité et profité d'une glissade de Malick Thiaw pour égaliser assez miraculeusement par Joao Pedro (66e), alors qu'une faute grossière de Trevoh Chalobah sur Anthony Gordon dans la surface n'avait pas été sanctionnée quelques minutes plus tôt. Les Magpies ont également raté une balle de match, une reprise de volée d'Harvey Barnes passant de peu à côté (85e). Sunderland, privé de six joueurs partis à la Coupe d'Afrique des nations pour plusieurs semaines -- dont Noah Sadiki et Reinildo Mandava --, n'a quant à lui pu faire mieux qu'un match nul sur le terrain de Brighton (0-0). Un résultat honorable pour le promu, actuellement sixième, mais qui le met sous la menace directe de Crystal Palace et Manchester United, qui ont un match à disputer d'ici dimanche.
Texte intégral (630 mots)
Les Citizens alignent leur septième succès de rang, toutes compétitions confondues, ce qu'ils n'avaient plus réalisé depuis avril-mai 2024, lors de la course finale vers leur dernier titre de champion d'Angleterre. Ils passent provisoirement devant Arsenal en tête du championnat, avec un point d'avance, en attendant le déplacement des Gunners à Everton dans la soirée (21h00). Erling Haaland a été impliqué sur les trois buts, avec une ouverture du score dès le début du match (5e), une passe pour Tijani Reijnders à la conclusion d'un mouvement collectif initié par Rayan Cherki (38e) puis un but de rôdeur des surfaces (69e). Avec 19 buts en 17 rencontres, le Norvégien reste loin devant Igor Thiago, 11 buts, au classement des buteurs. Liverpool s'en sort péniblement Un an quasiment jour pour jour après une victoire éblouissante (6-3) au même endroit, Liverpool n'a décidément plus grand chose en commun avec l'équipe qui allait finir championne d'Angleterre. La victoire obtenue à onze contre dix, puis onze contre neuf, sur le terrain de Tottenham (2-1) permet à la formation d'Arne Slot de se repositionner en cinquième position. Mais elle n'est guère rassurante, tant les Reds ont souffert, même en supériorité numérique après les exclusions contestées de Xavi Simons (33e) et Cristian Romero (90+3). Entré en début de seconde période, Alexander Isak a délivré son équipe en marquant à la 56e minute, mais a été blessé au genou gauche sur l'action à cause d'un tacle dangereux de Micky van de Ven. Hugo Ekitiké a doublé la mise dix minutes plus tard (66e, 2-0, avant que Richarlison ne fasse trembler Liverpool dans une fin de match très tendue (83e, 1-2). Tottenham glisse en 13e position. Répit pour Maresca De son côté, Chelsea avait auparavant obtenu un nul plutôt heureux à Newcastle (2-2), après une belle réaction en seconde période. Celle-ci n'a toutefois pas fait oublier une entame de rencontre calamiteuse (les Magpies menaient 2-0 à la 20e minute, doublé de l'Allemand Nick Woltemade), ni l'incapacité des joueurs d'Enzo Maresca, très critiqué depuis quelques semaines, à développer un jeu collectif cohérent. Ce bon résultat sur le papier éloigne un peu plus Chelsea de la course au titre (huit points de retard sur le leader provisoire Manchester City, peut-être dix en fin de soirée si Arsenal l'emporte à Everton). Ce n'est pas non plus une bonne affaire pour Newcastle, qui reste dans la deuxième partie de tableau (11e à 6 points de la première place qualificative pour la prochaine Ligue des champions). Porté par un duo offensif Anthony Gordon-Nick Woltemade intenable dans les vingt premières minutes, Newcastle a cru s'être mis à l'abri avec deux buts de l'avant-centre allemand (4e, 20e), qui a raté de peu la balle du 3-0 avant la pause. Alors que Reece James avait réduit le score d'un coup franc parfait (2-1, 49e), Chelsea a remis de l'intensité et profité d'une glissade de Malick Thiaw pour égaliser assez miraculeusement par Joao Pedro (66e), alors qu'une faute grossière de Trevoh Chalobah sur Anthony Gordon dans la surface n'avait pas été sanctionnée quelques minutes plus tôt. Les Magpies ont également raté une balle de match, une reprise de volée d'Harvey Barnes passant de peu à côté (85e). Sunderland, privé de six joueurs partis à la Coupe d'Afrique des nations pour plusieurs semaines -- dont Noah Sadiki et Reinildo Mandava --, n'a quant à lui pu faire mieux qu'un match nul sur le terrain de Brighton (0-0). Un résultat honorable pour le promu, actuellement sixième, mais qui le met sous la menace directe de Crystal Palace et Manchester United, qui ont un match à disputer d'ici dimanche.

20.12.2025 à 20:40

Les États-Unis interceptent un deuxième navire marchand au large des côtes vénézuéliennes

FRANCE 24
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Les États-Unis ont intercepté samedi un second navire de commerce au large des côtes vénézuéliennes dans les eaux internationales, quelques jours après l'annonce par le président américain Donald Trump d'un "blocus" de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela.
Texte intégral (630 mots)
Les États-Unis ont intercepté samedi un second navire de commerce au large des côtes vénézuéliennes dans les eaux internationales, quelques jours après l'annonce par le président américain Donald Trump d'un "blocus" de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela.

20.12.2025 à 20:09

"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14

FRANCE24
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"On est très heureux pour l'ensemble du club qui a souffert et vécu des moments difficiles", a ajouté l'ancien entraîneur des lignes arrières du XV de France, arrivé en Catalogne à la fin du mois de novembre en lieu et place de Franck Azéma. Après n'avoir récolté qu'un seul point en onze journées, l'USAP a multiplé son butin par cinq en quatre-vingt minutes et s'est relancé dans la course au maintien. Les Catalans sont toujours derniers mais n'accusent plus que deux unités de retard sur le barragiste Montauban, étrillé dans le même temps sur sa pelouse par le leader palois (53-17). Réduits à quatorze après seulement vingt minutes de jeu et l'expulsion de Jefferson Lee-Joseph pour une faute grossière sur un joueur en l'air, Perpignan, a poursuivi Labit, "a montré son caractère" face à une équipe de Clermont qui s'était déplacée avec beaucoup d'ambitions. "Cela ne se voyait pas que nous étions un de moins sur le terrain", a prolongé Labit. L'entraîneur de l'USAP a ajouté qu'il était "convaincu que les joueurs allaient faire leur match car on sentait dans la semaine que quelque-chose avait changé". "Ils se sont payés" a-t-il insisté. En infériorité numérique pendant une heure les Catalans ont résisté jusqu'au bout, bien aidés par la réussite de leur ouvreur vétéran Benjamin Urdapilleta (39 ans), auteur de 16 points au pied. "On sait qu'on ne gagnera pas tous les matches mais nos adversaires devront être forts car si on tombe, ce sera les armes à la main", a promis Labit, se projetant sur la 13e journée, un déplacement à Toulon le 28 décembre prochain.
Lire plus (289 mots)
"On est très heureux pour l'ensemble du club qui a souffert et vécu des moments difficiles", a ajouté l'ancien entraîneur des lignes arrières du XV de France, arrivé en Catalogne à la fin du mois de novembre en lieu et place de Franck Azéma. Après n'avoir récolté qu'un seul point en onze journées, l'USAP a multiplé son butin par cinq en quatre-vingt minutes et s'est relancé dans la course au maintien. Les Catalans sont toujours derniers mais n'accusent plus que deux unités de retard sur le barragiste Montauban, étrillé dans le même temps sur sa pelouse par le leader palois (53-17). Réduits à quatorze après seulement vingt minutes de jeu et l'expulsion de Jefferson Lee-Joseph pour une faute grossière sur un joueur en l'air, Perpignan, a poursuivi Labit, "a montré son caractère" face à une équipe de Clermont qui s'était déplacée avec beaucoup d'ambitions. "Cela ne se voyait pas que nous étions un de moins sur le terrain", a prolongé Labit. L'entraîneur de l'USAP a ajouté qu'il était "convaincu que les joueurs allaient faire leur match car on sentait dans la semaine que quelque-chose avait changé". "Ils se sont payés" a-t-il insisté. En infériorité numérique pendant une heure les Catalans ont résisté jusqu'au bout, bien aidés par la réussite de leur ouvreur vétéran Benjamin Urdapilleta (39 ans), auteur de 16 points au pied. "On sait qu'on ne gagnera pas tous les matches mais nos adversaires devront être forts car si on tombe, ce sera les armes à la main", a promis Labit, se projetant sur la 13e journée, un déplacement à Toulon le 28 décembre prochain.

20.12.2025 à 19:57

Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan

FRANCE24
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Avertis du succès bonifié de la Section paloise dans l'après-midi, les triples champions de France en titre savaient qu'ils devaient faire aussi bien pour rester à la hauteur des Béarnais. Et ils l'ont donc fait, avec l'essai du bonus marqué à la dernière seconde par le jeune Lucas Vigneres pour sa première feuille de match avec les pros. Menés pendant six minutes, après un nouvel essai de funambule de Jiuta Wainiqolo - son 8e de la saison - à la 48e minute, les hommes d'Ugo Mola se sont finalement imposés 41-19 et six essais à trois. De quoi clôturer positivement une semaine cauchemardesque après une défaite 28-21 en Champions Cup le week-end dernier à Glasgow, où ils ont mené 21-0, et les deux points perdus au classement du Top 14 lundi, pour le transfert frauduleux de Melvyn Jaminet en 2022. Sourire retrouvé donc à Toulouse, mais grise mine pour les hommes de Karim Ghezal, scotchés à la 12e place, quatre longueurs derrière Clermont. Perpignan victorieux à 14 Si Toulouse et Pau sont à égalité avec 42 points au sommet du classement, c'est cependant la Section qui est en tête grâce à sa victoire contre les Stadistes au Hameau lors de la 7e journée (30-26). Les hommes de Sébastien Piqueronies se sont fait un peu peur samedi après-midi en étant encore menés 17-12 à la mi-temps par le promu montalbanais. Mais ils ont ensuite déroulé, avec huit essais au total, dont des doublés de Grégoire Arfeuil et Fabien Brau-Boirie. Cette nouvelle déroute à domicile est très mal tombée pour les Montalbanais, qui ne comptent donc plus que deux points d'avance en bas de classement sur Perpignan, vainqueur pour la première fois de la saison en championnat. Les Catalans, bien embarqués avec un essai précoce de Jefferson-Lee Joseph (7e), ont bien cru que les éléments allaient de nouveau être contraires quand leur ailier s'est fait exclure dès la 20e minute. Mais le Clermont de Christophe Urios, qui fêtait samedi ses 60 ans, n'a pas su profiter de l'aubaine ni mériter mieux qu'une défaite (26-20) qui confirme sa rentrée dans le rang. Bayonne fragile à l'export On entend souvent dire qu'"un derby, ça se gagne". Ça ne se perd pas non plus, pourraient ajouter les Soldats roses qui ont arraché le partage des points contre le Racing 92 (20-20) grâce à un essai de Giorgi Melikidze à la 80+5e minute et la transformation de Louis Carbonel. Tendu, avec cinq cartons jaunes, ce derby francilien laissera un goût amer aux joueurs de Patrice Collazo qui avaient pris leurs habitudes à Jean-Bouin, l'enceinte du Stade français, avec six victoires lors de leurs sept précédentes visites. Mais ils ont mal géré le "money-time", avec notamment deux touches perdues qui les ont privés d'une victoire jusque-là méritée, avec trois essais inscrits dont un de Gaël Fickou ailier pour la première fois en Top 14 depuis 11 ans ! Montpellier, en forme ces dernier mois avec quatre victoires de rang, Top 14 et Challenge Cup compris, a poursuivi sa série dans la douleur face à Castres (33-31) qui menait encore à quatre minutes du terme. Le CO, qui a manqué son entame (17-0 après 15 minutes), a trouvé les ressources pour revenir au score mais sa mêlée a craqué sur la fin et a été sanctionnée par la botte de Léo Coly. Imprenable à Jean-Dauger, Bayonne a confirmé son incapacité actuelle à l'extérieur, avec une indiscipline coupable dont La Rochelle s'est délectée pour inscrire sept essais pour un succès tranquille (49-17) qui le replace provisoirement dans le top 6. Cette 12e journée s'achèvera dimanche soir à Chaban où Bordeaux-Bègles, requinqué par son début parfait en Champions Cup et avec sa "Patrouille de France" au complet, tentera de renouer avec la victoire en Top 14 face à Toulon.
Texte intégral (656 mots)
Avertis du succès bonifié de la Section paloise dans l'après-midi, les triples champions de France en titre savaient qu'ils devaient faire aussi bien pour rester à la hauteur des Béarnais. Et ils l'ont donc fait, avec l'essai du bonus marqué à la dernière seconde par le jeune Lucas Vigneres pour sa première feuille de match avec les pros. Menés pendant six minutes, après un nouvel essai de funambule de Jiuta Wainiqolo - son 8e de la saison - à la 48e minute, les hommes d'Ugo Mola se sont finalement imposés 41-19 et six essais à trois. De quoi clôturer positivement une semaine cauchemardesque après une défaite 28-21 en Champions Cup le week-end dernier à Glasgow, où ils ont mené 21-0, et les deux points perdus au classement du Top 14 lundi, pour le transfert frauduleux de Melvyn Jaminet en 2022. Sourire retrouvé donc à Toulouse, mais grise mine pour les hommes de Karim Ghezal, scotchés à la 12e place, quatre longueurs derrière Clermont. Perpignan victorieux à 14 Si Toulouse et Pau sont à égalité avec 42 points au sommet du classement, c'est cependant la Section qui est en tête grâce à sa victoire contre les Stadistes au Hameau lors de la 7e journée (30-26). Les hommes de Sébastien Piqueronies se sont fait un peu peur samedi après-midi en étant encore menés 17-12 à la mi-temps par le promu montalbanais. Mais ils ont ensuite déroulé, avec huit essais au total, dont des doublés de Grégoire Arfeuil et Fabien Brau-Boirie. Cette nouvelle déroute à domicile est très mal tombée pour les Montalbanais, qui ne comptent donc plus que deux points d'avance en bas de classement sur Perpignan, vainqueur pour la première fois de la saison en championnat. Les Catalans, bien embarqués avec un essai précoce de Jefferson-Lee Joseph (7e), ont bien cru que les éléments allaient de nouveau être contraires quand leur ailier s'est fait exclure dès la 20e minute. Mais le Clermont de Christophe Urios, qui fêtait samedi ses 60 ans, n'a pas su profiter de l'aubaine ni mériter mieux qu'une défaite (26-20) qui confirme sa rentrée dans le rang. Bayonne fragile à l'export On entend souvent dire qu'"un derby, ça se gagne". Ça ne se perd pas non plus, pourraient ajouter les Soldats roses qui ont arraché le partage des points contre le Racing 92 (20-20) grâce à un essai de Giorgi Melikidze à la 80+5e minute et la transformation de Louis Carbonel. Tendu, avec cinq cartons jaunes, ce derby francilien laissera un goût amer aux joueurs de Patrice Collazo qui avaient pris leurs habitudes à Jean-Bouin, l'enceinte du Stade français, avec six victoires lors de leurs sept précédentes visites. Mais ils ont mal géré le "money-time", avec notamment deux touches perdues qui les ont privés d'une victoire jusque-là méritée, avec trois essais inscrits dont un de Gaël Fickou ailier pour la première fois en Top 14 depuis 11 ans ! Montpellier, en forme ces dernier mois avec quatre victoires de rang, Top 14 et Challenge Cup compris, a poursuivi sa série dans la douleur face à Castres (33-31) qui menait encore à quatre minutes du terme. Le CO, qui a manqué son entame (17-0 après 15 minutes), a trouvé les ressources pour revenir au score mais sa mêlée a craqué sur la fin et a été sanctionnée par la botte de Léo Coly. Imprenable à Jean-Dauger, Bayonne a confirmé son incapacité actuelle à l'extérieur, avec une indiscipline coupable dont La Rochelle s'est délectée pour inscrire sept essais pour un succès tranquille (49-17) qui le replace provisoirement dans le top 6. Cette 12e journée s'achèvera dimanche soir à Chaban où Bordeaux-Bègles, requinqué par son début parfait en Champions Cup et avec sa "Patrouille de France" au complet, tentera de renouer avec la victoire en Top 14 face à Toulon.

20.12.2025 à 19:47

L'administration Trump critiquée pour la publication partielle du dossier Epstein

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"Nous sommes très déçues" a confié Marina Lacerda, l'une des plus de 1.000 victimes présumées de ce richissime financier et criminel sexuel, connu pour avoir fréquenté des personnalités de premier plan, dont Donald Trump. "Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement révéler les noms qui devraient l'être?", a-t-elle poursuivi sur CNN, regrettant l'anonymisation de nombreux individus mentionnés dans ces fichiers. Le gouvernement américain a commencé à publier vendredi des milliers de photos, vidéos et textes issus de l'enquête sur Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019 avant d'avoir pu être jugé. L'ensemble du dossier n'a toutefois pas été rendu public avant minuit comme le prévoyait la loi à l'origine de cet effort de transparence, et de nombreux fichiers dévoilés avaient été préalablement caviardés, à l'image d'un document judiciaire entièrement recouvert de noir sur 119 pages. Hommes et femmes célèbres "Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fêtes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées", a accusé samedi sur X l'élu démocrate Ro Khanna, très impliqué sur ce dossier. Une critique partagée par le parlementaire républicain Thomas Massie et l'élue démissionnaire de la droite radicale, Marjorie Taylor Greene, qui fut une alliée indéfectible de Donald Trump et réclamait depuis des mois cette publication. "Le but n'était PAS de protéger les +personnes politiquement exposées", a-t-elle fustigé sur le même réseau. Des accusations qu'a balayées le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche: "Nous ne caviardons pas les noms d'hommes et de femmes célèbres associés à Epstein", a-t-il assuré dans une interview à la télévision ABC diffusée samedi. "Il n'y aucune volonté de retenir quoi que ce soit simplement parce qu'y figure le nom de Donald Trump, ou de quelqu'un d'autre comme Bill Clinton", l'ancien président démocrate (1993-2001), a-t-il également dit. L'opposition s'inquiétait toutefois de la possible suppression de l'une des rares images publiées vendredi où figure Donald Trump. "S'ils suppriment cette information, imaginez tout ce qu'ils essaient de cacher... Il pourrait s'agir de l'une des plus grandes affaires de dissimulation de l'histoire américaine", a ainsi alerté le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer. Jacuzzi Ce cliché montrant diverses photos disposées sur un meuble et dans un tiroir, dont l'une de l'actuel président républicain, était inaccessible samedi après-midi, a constaté l'AFP. Donald Trump et Bill Clinton ont tous les deux côtoyé Jeffrey Epstein mais assurent n'avoir jamais rien su de ses crimes et avoir coupé les ponts avec lui avant qu'il ne soit inquiété par la justice. Une photo dévoilée vendredi et montrant Bill Clinton dans ce qui semble être un jacuzzi, avec une partie occultée par un rectangle noir, a été rapidement relayée par l'entourage de Donald Trump. D'autres personnalités politiques ainsi que du monde des affaires et de la culture, dont les superstars Michael Jackson et Mick Jagger, apparaissaient sur d'autres clichés. L'affaire Epstein, révélée en 2019 a éclaboussé plusieurs célébrités, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l'une des victimes, mais qui clame son innocence. La mort du richissime financier en prison à New York en août 2019, attribuée à un suicide par les autorités, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l'empêcher d'impliquer des élites. Pressé par sa base électorale de publier ces fichiers, Donald Trump avait dit dans un premier temps y être favorable avant de longuement rechigner à s'exécuter, qualifiant l'affaire de "canular" instrumentalisé par les démocrates. Mais le milliardaire républicain a fini par céder à la pression du Congrès et a promulgué en novembre une loi imposant cet effort de transparence à son gouvernement. Interrogé par la presse vendredi, Donald Trump, dont le nom apparait peu dans les fichiers déjà publiés, s'est abstenu de tout commentaire.
Texte intégral (703 mots)
"Nous sommes très déçues" a confié Marina Lacerda, l'une des plus de 1.000 victimes présumées de ce richissime financier et criminel sexuel, connu pour avoir fréquenté des personnalités de premier plan, dont Donald Trump. "Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement révéler les noms qui devraient l'être?", a-t-elle poursuivi sur CNN, regrettant l'anonymisation de nombreux individus mentionnés dans ces fichiers. Le gouvernement américain a commencé à publier vendredi des milliers de photos, vidéos et textes issus de l'enquête sur Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019 avant d'avoir pu être jugé. L'ensemble du dossier n'a toutefois pas été rendu public avant minuit comme le prévoyait la loi à l'origine de cet effort de transparence, et de nombreux fichiers dévoilés avaient été préalablement caviardés, à l'image d'un document judiciaire entièrement recouvert de noir sur 119 pages. Hommes et femmes célèbres "Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fêtes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées", a accusé samedi sur X l'élu démocrate Ro Khanna, très impliqué sur ce dossier. Une critique partagée par le parlementaire républicain Thomas Massie et l'élue démissionnaire de la droite radicale, Marjorie Taylor Greene, qui fut une alliée indéfectible de Donald Trump et réclamait depuis des mois cette publication. "Le but n'était PAS de protéger les +personnes politiquement exposées", a-t-elle fustigé sur le même réseau. Des accusations qu'a balayées le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche: "Nous ne caviardons pas les noms d'hommes et de femmes célèbres associés à Epstein", a-t-il assuré dans une interview à la télévision ABC diffusée samedi. "Il n'y aucune volonté de retenir quoi que ce soit simplement parce qu'y figure le nom de Donald Trump, ou de quelqu'un d'autre comme Bill Clinton", l'ancien président démocrate (1993-2001), a-t-il également dit. L'opposition s'inquiétait toutefois de la possible suppression de l'une des rares images publiées vendredi où figure Donald Trump. "S'ils suppriment cette information, imaginez tout ce qu'ils essaient de cacher... Il pourrait s'agir de l'une des plus grandes affaires de dissimulation de l'histoire américaine", a ainsi alerté le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer. Jacuzzi Ce cliché montrant diverses photos disposées sur un meuble et dans un tiroir, dont l'une de l'actuel président républicain, était inaccessible samedi après-midi, a constaté l'AFP. Donald Trump et Bill Clinton ont tous les deux côtoyé Jeffrey Epstein mais assurent n'avoir jamais rien su de ses crimes et avoir coupé les ponts avec lui avant qu'il ne soit inquiété par la justice. Une photo dévoilée vendredi et montrant Bill Clinton dans ce qui semble être un jacuzzi, avec une partie occultée par un rectangle noir, a été rapidement relayée par l'entourage de Donald Trump. D'autres personnalités politiques ainsi que du monde des affaires et de la culture, dont les superstars Michael Jackson et Mick Jagger, apparaissaient sur d'autres clichés. L'affaire Epstein, révélée en 2019 a éclaboussé plusieurs célébrités, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l'une des victimes, mais qui clame son innocence. La mort du richissime financier en prison à New York en août 2019, attribuée à un suicide par les autorités, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l'empêcher d'impliquer des élites. Pressé par sa base électorale de publier ces fichiers, Donald Trump avait dit dans un premier temps y être favorable avant de longuement rechigner à s'exécuter, qualifiant l'affaire de "canular" instrumentalisé par les démocrates. Mais le milliardaire républicain a fini par céder à la pression du Congrès et a promulgué en novembre une loi imposant cet effort de transparence à son gouvernement. Interrogé par la presse vendredi, Donald Trump, dont le nom apparait peu dans les fichiers déjà publiés, s'est abstenu de tout commentaire.

20.12.2025 à 19:03

Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public

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L'année dernière, la Franc-Comtoise était passée complètement à côté de ses courses, se classant au mieux 14e, perdant de précieux points dans la course au gros globe. Samedi, l'enjeu l'a un peu rattrapée avant la course devant les 22.500 spectateurs présents au Grand-Bornand, puisque Jeanmonnot "n'arrivait pas à skier", se sentant "stressée, un peu raide". Partie à quatre secondes de la Suédoise Hanna Oeberg, lauréate du sprint, la Française a pris les commandes de la course à l'issue du premier passage sur le pas de tir, blanchissant ses cinq cibles quand Oeberg a fait une faute et a visé l'anneau de pénalité. "J'ai laissé Hanna (Oeberg) faire sa vie. J'ai tiré lentement, parce que c'est le meilleur moyen pour moi de garder cette confiance", a raconté la Jurassienne après la course. Avec une cinquantaine de secondes d'avance avant le dernier tir debout, grâce à un 15/15 sur les deux tirs couchés et le premier tir debout et des temps de ski rapides, Jeanmonnot a fait sa seule faute derrière la carabine de la journée, avec un tour de pénalité sans conséquence pour la victoire. "J'aurais adoré faire une célébration sur ce pas de tir en faisant un 20/20, mais ce sera pour une prochaine fois", a plaisanté la Française, qui a franchi la ligne d'arrivée avec un drapeau tricolore en faisant deux fois la révérence devant des milliers de spectateurs conquis. Simon retrouve du rythme Elle devance d'une trentaine de secondes la Finlandaise Suvi Minkkinen (2e) et l'Italienne Dorothea Wierer (3e). "On était déjà content pour elle, qu'elle ait réussi à faire son biathlon (jeudi). Et aujourd'hui, c'est la cerise sur le gâteau, parce que c'est une course incroyable à nouveau", a savouré Sylvane Laurent, la mère de Jeanmonnot, auprès de l'AFP. Ce succès, le deuxième de la saison, permet à Lou Jeanmonnot de s'emparer du dossard jaune de leader de la Coupe du monde de biathlon, une première étape pour la Franc-Comtoise qui rêve de décrocher le gros globe qui lui échappe depuis deux saisons. "J'ai validé une belle course au +Grand-Bo+. En valider une ici avec le dossard jaune, ce sera l'étape d'après", a prévenu Jeanmonnot, qui étrennera son maillot dès dimanche lors de la mass start (12,5 km). En manque de rythme après un mois de suspension, conséquence de sa condamnation pour vol et fraude à la carte bancaire, Julia Simon a pris la 4e place de la poursuite, échouant à deux secondes de Dorothea Wierer. "Pouvoir potentiellement me battre pour un podium, ça me redonne aussi la confiance et me dire que je suis dans la bonne direction", s'est réjoui la Savoyarde, qui a décroché son ticket pour la mass start dimanche grâce à ses bons résultats. Jacquelin en puncheur Dans l'après-midi, le Norvégien Johan-Olav Botn a remporté la poursuite masculine grâce à un sans-faute au tir. La deuxième place s'est jouée au sprint entre les Français Emilien Jacquelin, Eric Perrot et le Norvégien Johannes Dale-Skjevdal. Troisième du sprint vendredi, Jacquelin (17/20) a lancé une attaque avec l'intensité d'un puncheur sur un vélo pour déposer ses deux adversaires du jour. "Ça s'est fait à l'instinct. Je vois que je perds un peu de mètres sur eux, ça serait terriblement frustrant de faire 4e sur un schuss. En haut quand ça commence à se regarder, je me suis dit que c'était peut-être à mon avantage", a expliqué après la course le Grenoblois de 30 ans. Promu de l'IBU Cup à la Coupe du monde, Botn (26 ans) signe sa troisième victoire de l'hiver et s'échapper en tête du classement général de la Coupe du monde de biathlon, avec désormais 138 points d'avance sur Éric Perrot, 4e samedi. L'étape du Grand-Bornand se termine dimanche, avec deux mass starts, d'abord les femmes (12h15) sur 12,5 km, puis les hommes (14h45) sur 15 km.
Texte intégral (677 mots)
L'année dernière, la Franc-Comtoise était passée complètement à côté de ses courses, se classant au mieux 14e, perdant de précieux points dans la course au gros globe. Samedi, l'enjeu l'a un peu rattrapée avant la course devant les 22.500 spectateurs présents au Grand-Bornand, puisque Jeanmonnot "n'arrivait pas à skier", se sentant "stressée, un peu raide". Partie à quatre secondes de la Suédoise Hanna Oeberg, lauréate du sprint, la Française a pris les commandes de la course à l'issue du premier passage sur le pas de tir, blanchissant ses cinq cibles quand Oeberg a fait une faute et a visé l'anneau de pénalité. "J'ai laissé Hanna (Oeberg) faire sa vie. J'ai tiré lentement, parce que c'est le meilleur moyen pour moi de garder cette confiance", a raconté la Jurassienne après la course. Avec une cinquantaine de secondes d'avance avant le dernier tir debout, grâce à un 15/15 sur les deux tirs couchés et le premier tir debout et des temps de ski rapides, Jeanmonnot a fait sa seule faute derrière la carabine de la journée, avec un tour de pénalité sans conséquence pour la victoire. "J'aurais adoré faire une célébration sur ce pas de tir en faisant un 20/20, mais ce sera pour une prochaine fois", a plaisanté la Française, qui a franchi la ligne d'arrivée avec un drapeau tricolore en faisant deux fois la révérence devant des milliers de spectateurs conquis. Simon retrouve du rythme Elle devance d'une trentaine de secondes la Finlandaise Suvi Minkkinen (2e) et l'Italienne Dorothea Wierer (3e). "On était déjà content pour elle, qu'elle ait réussi à faire son biathlon (jeudi). Et aujourd'hui, c'est la cerise sur le gâteau, parce que c'est une course incroyable à nouveau", a savouré Sylvane Laurent, la mère de Jeanmonnot, auprès de l'AFP. Ce succès, le deuxième de la saison, permet à Lou Jeanmonnot de s'emparer du dossard jaune de leader de la Coupe du monde de biathlon, une première étape pour la Franc-Comtoise qui rêve de décrocher le gros globe qui lui échappe depuis deux saisons. "J'ai validé une belle course au +Grand-Bo+. En valider une ici avec le dossard jaune, ce sera l'étape d'après", a prévenu Jeanmonnot, qui étrennera son maillot dès dimanche lors de la mass start (12,5 km). En manque de rythme après un mois de suspension, conséquence de sa condamnation pour vol et fraude à la carte bancaire, Julia Simon a pris la 4e place de la poursuite, échouant à deux secondes de Dorothea Wierer. "Pouvoir potentiellement me battre pour un podium, ça me redonne aussi la confiance et me dire que je suis dans la bonne direction", s'est réjoui la Savoyarde, qui a décroché son ticket pour la mass start dimanche grâce à ses bons résultats. Jacquelin en puncheur Dans l'après-midi, le Norvégien Johan-Olav Botn a remporté la poursuite masculine grâce à un sans-faute au tir. La deuxième place s'est jouée au sprint entre les Français Emilien Jacquelin, Eric Perrot et le Norvégien Johannes Dale-Skjevdal. Troisième du sprint vendredi, Jacquelin (17/20) a lancé une attaque avec l'intensité d'un puncheur sur un vélo pour déposer ses deux adversaires du jour. "Ça s'est fait à l'instinct. Je vois que je perds un peu de mètres sur eux, ça serait terriblement frustrant de faire 4e sur un schuss. En haut quand ça commence à se regarder, je me suis dit que c'était peut-être à mon avantage", a expliqué après la course le Grenoblois de 30 ans. Promu de l'IBU Cup à la Coupe du monde, Botn (26 ans) signe sa troisième victoire de l'hiver et s'échapper en tête du classement général de la Coupe du monde de biathlon, avec désormais 138 points d'avance sur Éric Perrot, 4e samedi. L'étape du Grand-Bornand se termine dimanche, avec deux mass starts, d'abord les femmes (12h15) sur 12,5 km, puis les hommes (14h45) sur 15 km.

20.12.2025 à 18:21

Une première personne en fauteuil roulant a voyagé brièvement dans l'espace

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Michaela Benthaus, une ingénieure aérospatiale allemande devenue paraplégique à la suite d'un accident, a embarqué aux côtés de cinq autres personnes, dont des entrepreneurs, pour cette aventure proposée par l'entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d'Amazon et réservée à quelques privilégiés. "Après mon accident, j'ai vraiment pris conscience à quel point notre monde est encore inaccessible" pour les personnes en situation de handicap, a-t-elle témoigné dans une vidéo publiée par l'entreprise. Et de lancer: "si nous voulons être une société inclusive, nous devons l'être dans tous les domaines, et pas seulement là où ça nous arrange". Le décollage a eu lieu dans l'ouest du Texas peu après 08H15 locales (14H15 GMT). La petite fusée, entièrement automatisée, a décollé à la verticale et la capsule dans laquelle se trouvaient les touristes s'est ensuite détachée en vol avant de retomber en douceur dans le désert texan, freinée par des parachutes. Lors de cette expérience d'une dizaine de minutes au total, les six passagers ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres d'altitude la frontière de l'espace selon une convention internationale. Le nouveau patron de la Nasa, Jared Isaacman a salué cette première et félicité Mme Benthaus pour sa persévérance: "vous venez d'inspirer des millions de personnes", a-t-il assuré sur X. Blue Origin propose depuis plusieurs années déjà ces vols de tourisme spatial, dont le prix n'est pas public, grâce à sa fusée New Shepard. L'entreprise a déjà transporté plus de 80 personnes, dont des célébrités comme la chanteuse Katy Perry ou encore William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l'intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées. Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l'ambition d'aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite et concurrencer SpaceX d'Elon Musk. L'entreprise a ainsi réussi cette année à mener deux vols non-habités en orbite grâce à sa fusée New Glenn, bien plus puissante que New Shepard.
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Michaela Benthaus, une ingénieure aérospatiale allemande devenue paraplégique à la suite d'un accident, a embarqué aux côtés de cinq autres personnes, dont des entrepreneurs, pour cette aventure proposée par l'entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d'Amazon et réservée à quelques privilégiés. "Après mon accident, j'ai vraiment pris conscience à quel point notre monde est encore inaccessible" pour les personnes en situation de handicap, a-t-elle témoigné dans une vidéo publiée par l'entreprise. Et de lancer: "si nous voulons être une société inclusive, nous devons l'être dans tous les domaines, et pas seulement là où ça nous arrange". Le décollage a eu lieu dans l'ouest du Texas peu après 08H15 locales (14H15 GMT). La petite fusée, entièrement automatisée, a décollé à la verticale et la capsule dans laquelle se trouvaient les touristes s'est ensuite détachée en vol avant de retomber en douceur dans le désert texan, freinée par des parachutes. Lors de cette expérience d'une dizaine de minutes au total, les six passagers ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres d'altitude la frontière de l'espace selon une convention internationale. Le nouveau patron de la Nasa, Jared Isaacman a salué cette première et félicité Mme Benthaus pour sa persévérance: "vous venez d'inspirer des millions de personnes", a-t-il assuré sur X. Blue Origin propose depuis plusieurs années déjà ces vols de tourisme spatial, dont le prix n'est pas public, grâce à sa fusée New Shepard. L'entreprise a déjà transporté plus de 80 personnes, dont des célébrités comme la chanteuse Katy Perry ou encore William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l'intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées. Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l'ambition d'aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite et concurrencer SpaceX d'Elon Musk. L'entreprise a ainsi réussi cette année à mener deux vols non-habités en orbite grâce à sa fusée New Glenn, bien plus puissante que New Shepard.
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