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10.12.2025 à 04:44

L'Australie reprend le "contrôle" des réseaux sociaux avec l'interdiction aux moins de 16 ans

FRANCE 24
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L'Australie est devenue mercredi le premier pays au monde à interdire les réseaux sociaux aux adolescents de moins de 16 ans. Le Premier ministre Anthony Albanese s'en est félicité tandis que les grandes plateformes de la tech ont condamné cette interdiction.
L'Australie est devenue mercredi le premier pays au monde à interdire les réseaux sociaux aux adolescents de moins de 16 ans. Le Premier ministre Anthony Albanese s'en est félicité tandis que les grandes plateformes de la tech ont condamné cette interdiction.

10.12.2025 à 04:17

Macron de retour sur le thème de la désinformation, après la polémique sur la labellisation

FRANCE24
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Le chef de l'Etat est attendu dans l'après-midi à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, pour un échange avec des lecteurs d'Ouest-France sur le thème de "la démocratie à l'épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes". Ses précédents débats organisés par la presse régionale l'ont mené depuis un mois à Toulouse, Arras (Pas-de-Calais) et Mirecourt (Vosges), et il devrait enchaîner avec Marseille la semaine prochaine. Son idée directrice est de réfléchir à une adaptation de la législation pour réguler les réseaux sociaux, qui échappent largement à la loi de la presse de 1881 qui régit les médias traditionnels. Une réflexion censée déboucher sur des "décisions concrètes" début 2026, même si le président a déjà commencé à égrener des pistes. Parmi elles, une mesure a déclenché une polémique à retardement. Emmanuel Macron a en effet apporté un soutien très volontariste à des initiatives existantes de labellisation des médias "par des professionnels", pour distinguer les sites et réseaux qui font de l'information, selon les règles déontologiques, des autres. "On va tout faire pour que soit mis en place un label", a-t-il lancé le 19 novembre à Arras, tout en assurant que ce n'était par à l'Etat de le faire. "Dérive totalitaire" Le 30 novembre, le Journal du dimanche s'est saisi de cette proposition pour lui reprocher une "dérive totalitaire", ironisant sur sa volonté présumée de mettre en place un "ministère de la Vérité", comme dans le roman dystopique "1984" de George Orwell. L'accusation a été aussitôt relayée par les autres médias du milliardaire conservateur Vincent Bolloré puis par plusieurs dirigeants de la droite et de l'extrême droite, qui disent soupçonner le chef de l'Etat de vouloir "contrôler l'information" et museler la liberté d'expression à son profit. En Conseil des ministres, il y a une semaine, Emmanuel Macron a répondu qu'il n'avait "jamais" envisagé de créer un "label d'Etat" pour les médias, et "encore moins" un "ministère de la Vérité", selon les propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. Le compte de l'Elysée s'est même fendu d'un message sur le réseau X pour déplorer que "parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation", visant ceux qui avaient attaqué le président, du patron des Républicains Bruno Retailleau au présentateur vedette de CNews Pascal Praud. Une réaction officielle qui a déclenché une nouvelle cascade de commentaires enflammés y voyant la démonstration de velléités de contrôle macronistes. A Saint-Malo, le président de la République doit aussi aborder "les conséquences de la désinformation en matière climatique", à l'occasion des dix ans de l'accord de Paris sur le climat, a fait savoir l'Elysée.
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Le chef de l'Etat est attendu dans l'après-midi à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, pour un échange avec des lecteurs d'Ouest-France sur le thème de "la démocratie à l'épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes". Ses précédents débats organisés par la presse régionale l'ont mené depuis un mois à Toulouse, Arras (Pas-de-Calais) et Mirecourt (Vosges), et il devrait enchaîner avec Marseille la semaine prochaine. Son idée directrice est de réfléchir à une adaptation de la législation pour réguler les réseaux sociaux, qui échappent largement à la loi de la presse de 1881 qui régit les médias traditionnels. Une réflexion censée déboucher sur des "décisions concrètes" début 2026, même si le président a déjà commencé à égrener des pistes. Parmi elles, une mesure a déclenché une polémique à retardement. Emmanuel Macron a en effet apporté un soutien très volontariste à des initiatives existantes de labellisation des médias "par des professionnels", pour distinguer les sites et réseaux qui font de l'information, selon les règles déontologiques, des autres. "On va tout faire pour que soit mis en place un label", a-t-il lancé le 19 novembre à Arras, tout en assurant que ce n'était par à l'Etat de le faire. "Dérive totalitaire" Le 30 novembre, le Journal du dimanche s'est saisi de cette proposition pour lui reprocher une "dérive totalitaire", ironisant sur sa volonté présumée de mettre en place un "ministère de la Vérité", comme dans le roman dystopique "1984" de George Orwell. L'accusation a été aussitôt relayée par les autres médias du milliardaire conservateur Vincent Bolloré puis par plusieurs dirigeants de la droite et de l'extrême droite, qui disent soupçonner le chef de l'Etat de vouloir "contrôler l'information" et museler la liberté d'expression à son profit. En Conseil des ministres, il y a une semaine, Emmanuel Macron a répondu qu'il n'avait "jamais" envisagé de créer un "label d'Etat" pour les médias, et "encore moins" un "ministère de la Vérité", selon les propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. Le compte de l'Elysée s'est même fendu d'un message sur le réseau X pour déplorer que "parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation", visant ceux qui avaient attaqué le président, du patron des Républicains Bruno Retailleau au présentateur vedette de CNews Pascal Praud. Une réaction officielle qui a déclenché une nouvelle cascade de commentaires enflammés y voyant la démonstration de velléités de contrôle macronistes. A Saint-Malo, le président de la République doit aussi aborder "les conséquences de la désinformation en matière climatique", à l'occasion des dix ans de l'accord de Paris sur le climat, a fait savoir l'Elysée.

10.12.2025 à 04:15

"Nazi sans prépuce": Guillaume Meurice face à Radio France pour contester son licenciement

FRANCE24
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Le limogeage en juin 2024 de cette figure de France Inter avait provoqué des turbulences au sein de la première radio de France et ravivé le débat brûlant sur la liberté d'expression et ses limites. Début novembre 2023, cet humoriste marqué à gauche avait d'abord reçu un avertissement de son employeur pour avoir, dans un sketch, suggéré pour Halloween un "déguisement" de Benjamin Netanyahu, "sorte de nazi mais sans prépuce". Ces propos, tenus quelques semaines après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza, lui avaient valu des accusations d'antisémitisme et conduit l'Arcom, l'autorité de régulation des médias, à adresser une mise en garde à Radio France. L'humoriste, qui intervenait alors dans l'émission de Charline Vanhoenacker "Le Grand dimanche soir", avait par ailleurs été entendu par la police dans le cadre d'une enquête pour provocation à la haine, qui a été classée sans suite faute d'infraction suffisamment "caractérisée". S'estimant blanchi par la justice, Guillaume Meurice avait réitéré ses propos polémiques à l'antenne en avril 2024, déclenchant une nouvelle tempête qui a conduit à sa suspension et à son éviction. Mi-juin, la direction de Radio France l'avait limogé pour "faute grave", malgré l'opposition des syndicats de Radio France et de la rédaction de France Inter qui disaient redouter un "précédent grave" pour la liberté d'expression. Accusations de "déloyauté" "Cette décision, je l'ai prise pour déloyauté répétée à l'égard de l'entreprise", avait justifié la présidente de Radio France, Sibyle Veil, dans un mail envoyé au personnel. "En réitérant finalement ses propos à l'antenne en avril, Guillaume Meurice a ignoré l'avertissement qu'il avait reçu (et) la mise en garde de l'Arcom", avait-elle détaillé. L'humoriste de 44 ans avait estimé que son licenciement scellait une "victoire idéologique" de l'extrême droite et raillé la "soif d'obéir" des dirigeants de la radio publique. "On en rirait volontiers si l'histoire s'arrêtait à mon cas personnel. Mais le projet est global", avait-il écrit sur X. Plusieurs chroniqueurs de France Inter avaient alors annoncé quitter la station en solidarité avec Guillaume Meurice et l'ont rejoint sur Radio Nova, où il présente depuis septembre 2024 une émission humoristique tous les dimanches. L'émission de Charline Vanhoenacker a, elle, été supprimée de l'antenne d'Inter. Sollicité par l'AFP, Guillaume Meurice n'a pas souhaité s'exprimer sur le fond du dossier mais a estimé, dans un court message écrit, que ce procès était "important bien au-delà de (son) cas personnel". Dans un entretien paru lundi dans l'Humanité, il a détaillé l'enjeu de ce procès selon lui, "décisif". "Le tribunal, en s'appuyant sur le droit du travail, doit se positionner sur la question : est-il normal de virer un humoriste pour une blague que la même justice, dans le même Etat de droit, a déclarée valide ?", a-t-il indiqué. Auprès de l'AFP, son avocat Hugues Dauchez conteste toute faute et assure que le licenciement de M. Meurice constitue "une atteinte à la liberté d'expression" et doit être annulé. Le conseil, qui chiffre les demandes d'indemnisation de son client à "plusieurs dizaines de milliers d'euros", réclame aussi la requalification en CDI du lien contractuel qui unissait Guillaume Meurice et Radio France, depuis ses débuts sur Inter en août 2012. Selon Me Dauchez, l'humoriste a au total signé avec la radio publique 250 contrats à durée déterminée d'usage (CDDU), une pratique courante à Radio France qui, d'après l'avocat, "semble contraire à la loi". Contacté par l'AFP, Radio France n'a pas souhaité faire de commentaires.
Texte intégral (609 mots)
Le limogeage en juin 2024 de cette figure de France Inter avait provoqué des turbulences au sein de la première radio de France et ravivé le débat brûlant sur la liberté d'expression et ses limites. Début novembre 2023, cet humoriste marqué à gauche avait d'abord reçu un avertissement de son employeur pour avoir, dans un sketch, suggéré pour Halloween un "déguisement" de Benjamin Netanyahu, "sorte de nazi mais sans prépuce". Ces propos, tenus quelques semaines après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza, lui avaient valu des accusations d'antisémitisme et conduit l'Arcom, l'autorité de régulation des médias, à adresser une mise en garde à Radio France. L'humoriste, qui intervenait alors dans l'émission de Charline Vanhoenacker "Le Grand dimanche soir", avait par ailleurs été entendu par la police dans le cadre d'une enquête pour provocation à la haine, qui a été classée sans suite faute d'infraction suffisamment "caractérisée". S'estimant blanchi par la justice, Guillaume Meurice avait réitéré ses propos polémiques à l'antenne en avril 2024, déclenchant une nouvelle tempête qui a conduit à sa suspension et à son éviction. Mi-juin, la direction de Radio France l'avait limogé pour "faute grave", malgré l'opposition des syndicats de Radio France et de la rédaction de France Inter qui disaient redouter un "précédent grave" pour la liberté d'expression. Accusations de "déloyauté" "Cette décision, je l'ai prise pour déloyauté répétée à l'égard de l'entreprise", avait justifié la présidente de Radio France, Sibyle Veil, dans un mail envoyé au personnel. "En réitérant finalement ses propos à l'antenne en avril, Guillaume Meurice a ignoré l'avertissement qu'il avait reçu (et) la mise en garde de l'Arcom", avait-elle détaillé. L'humoriste de 44 ans avait estimé que son licenciement scellait une "victoire idéologique" de l'extrême droite et raillé la "soif d'obéir" des dirigeants de la radio publique. "On en rirait volontiers si l'histoire s'arrêtait à mon cas personnel. Mais le projet est global", avait-il écrit sur X. Plusieurs chroniqueurs de France Inter avaient alors annoncé quitter la station en solidarité avec Guillaume Meurice et l'ont rejoint sur Radio Nova, où il présente depuis septembre 2024 une émission humoristique tous les dimanches. L'émission de Charline Vanhoenacker a, elle, été supprimée de l'antenne d'Inter. Sollicité par l'AFP, Guillaume Meurice n'a pas souhaité s'exprimer sur le fond du dossier mais a estimé, dans un court message écrit, que ce procès était "important bien au-delà de (son) cas personnel". Dans un entretien paru lundi dans l'Humanité, il a détaillé l'enjeu de ce procès selon lui, "décisif". "Le tribunal, en s'appuyant sur le droit du travail, doit se positionner sur la question : est-il normal de virer un humoriste pour une blague que la même justice, dans le même Etat de droit, a déclarée valide ?", a-t-il indiqué. Auprès de l'AFP, son avocat Hugues Dauchez conteste toute faute et assure que le licenciement de M. Meurice constitue "une atteinte à la liberté d'expression" et doit être annulé. Le conseil, qui chiffre les demandes d'indemnisation de son client à "plusieurs dizaines de milliers d'euros", réclame aussi la requalification en CDI du lien contractuel qui unissait Guillaume Meurice et Radio France, depuis ses débuts sur Inter en août 2012. Selon Me Dauchez, l'humoriste a au total signé avec la radio publique 250 contrats à durée déterminée d'usage (CDDU), une pratique courante à Radio France qui, d'après l'avocat, "semble contraire à la loi". Contacté par l'AFP, Radio France n'a pas souhaité faire de commentaires.

10.12.2025 à 04:09

Sarkozy lance la parution de son "Journal d'un prisonnier" avec une dédicace à Paris

FRANCE24
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L'ancien président de la République, condamné à cinq ans de prison en septembre dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale, avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre après vingt jours de détention à la prison parisienne de la Santé. "Si heureux de reprendre le chemin des routes de France pour aller à la rencontre de mes lecteurs", a écrit M. Sarkozy la semaine dernière sur son compte X, ajoutant: "Cela me réjouit tant !" Le contenu de l'ouvrage de 216 pages, édité par Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré, a déjà été dévoilé dans plusieurs médias. "Je fus frappé par l'absence de toute couleur. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces", raconte-t-il, évoquant également s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, le 21 octobre, après sa condamnation quelques semaines plus tôt à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs. "Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit-il, décrivant également ses discussions dominicales avec l'aumônier de la prison. "Moments les plus émouvants" Dans ce même livre, l'ex-président, âgé de 70 ans, rapporte un échange téléphonique avec Marine Le Pen à qui il a alors assuré qu'il ne s'associerait pas à un éventuel "front républicain" contre le RN et étrille quelques personnalités politiques comme Ségolène Royal. Il consacre également quelques pages sur l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10 - 170 personnes tuées le 19 septembre 1989 - , parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de "moments les plus émouvants" tout en se disant "affecté par la violence de certains propos à mon endroit". Des familles de victimes se sont dites mardi "affligées" par ce passage qui leur est consacré. Protégé en permanence en prison par deux officiers de police, M. Sarkozy, numéro d'écrou 320535, relate sa détention et son alimentation, faite de "laitage, barre de céréales, eau minérale, jus de pomme et quelques douceurs sucrées". Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l'a reconnu coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau en appel, du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris. Il est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes et Bygmalion.
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L'ancien président de la République, condamné à cinq ans de prison en septembre dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale, avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre après vingt jours de détention à la prison parisienne de la Santé. "Si heureux de reprendre le chemin des routes de France pour aller à la rencontre de mes lecteurs", a écrit M. Sarkozy la semaine dernière sur son compte X, ajoutant: "Cela me réjouit tant !" Le contenu de l'ouvrage de 216 pages, édité par Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré, a déjà été dévoilé dans plusieurs médias. "Je fus frappé par l'absence de toute couleur. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces", raconte-t-il, évoquant également s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, le 21 octobre, après sa condamnation quelques semaines plus tôt à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs. "Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit-il, décrivant également ses discussions dominicales avec l'aumônier de la prison. "Moments les plus émouvants" Dans ce même livre, l'ex-président, âgé de 70 ans, rapporte un échange téléphonique avec Marine Le Pen à qui il a alors assuré qu'il ne s'associerait pas à un éventuel "front républicain" contre le RN et étrille quelques personnalités politiques comme Ségolène Royal. Il consacre également quelques pages sur l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10 - 170 personnes tuées le 19 septembre 1989 - , parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de "moments les plus émouvants" tout en se disant "affecté par la violence de certains propos à mon endroit". Des familles de victimes se sont dites mardi "affligées" par ce passage qui leur est consacré. Protégé en permanence en prison par deux officiers de police, M. Sarkozy, numéro d'écrou 320535, relate sa détention et son alimentation, faite de "laitage, barre de céréales, eau minérale, jus de pomme et quelques douceurs sucrées". Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l'a reconnu coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau en appel, du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris. Il est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes et Bygmalion.

10.12.2025 à 04:07

Neutralité et financement: la patronne de France Télé va rendre des comptes aux députés

FRANCE24
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La dirigeante en poste depuis dix ans a affûté ses arguments pour cette audition qui démarrera à 15H30. Elle a assuré au Figaro aborder ces travaux "avec sérénité", même si elle ne s'attendait "pas à autant de polémiques" en quelques mois autour de France Télé. Charles Alloncle, membre du groupe UDR d'Eric Ciotti et rapporteur de la commission, a déjà donné le ton: il dénonce des "entorses au principe de neutralité" commises par l'audiovisuel public ainsi que de "graves dysfonctionnements financiers et budgétaires". "Il va chercher à la faire sortir de ses gonds", anticipe-t-on au sein de France Télévisions, qui regroupe 5 chaînes, 24 antennes régionales et le réseau Outre-mer La Première, soit 8.800 salariés. Charles Alloncle a promis des "pistes radicales" dans le rapport final - non contraignant - qu'il rendra public au printemps, sans se prononcer à ce stade sur une éventuelle privatisation de l'audiovisuel public souhaitée par ses alliés du Rassemblement national. L'audiovisuel public est accusé par une partie de la droite et le Rassemblement national de partialité en faveur de la gauche. Cette commission d'enquête a été créée par le groupe ciottiste dans la foulée de l'affaire Legrand-Cohen. Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d'une vidéo les montrant dans un restaurant avec deux de ses responsables. Jérémie Patrier-Leitus, président (Horizons) de la commission d'enquête, cherche à éviter "le procès de l'audiovisuel public". La commission, composée d'une trentaine de députés de tous bords, "peut être utile si elle permet d'objectiver les choses" sur la neutralité et le fonctionnement du secteur, "à l'ère de la rumeur", prône-t-il. En septembre, un rapport de la Cour des comptes a mis en évidence une "situation financière critique" à France Télé, qui impose "sans délai des réformes structurelles". Les Sages demandent que l'Etat fixe à l'entreprise "une trajectoire financière réaliste", alors qu'une coupe budgétaire de 65 millions d'euros se profile pour 2026. M. Alloncle cherche à savoir si ce rapport a été retardé pour permettre la reconduction de Mme Ernotte Cunci pour un troisième mandat en mai dernier - les magistrats de la Cour, auditionnés la semaine dernière, l'ont récusé. Dans une rare mise au point, la Cour a même réaffirmé mardi son "indépendance". Avant Legrand et Cohen Le rapporteur de la commission d'enquête a de nombreux autres sujets en réserve: les contrats de France Télévisions avec les sociétés de production, les frais de réception, des nuitées au Festival de Cannes... Les députés LFI ne sont pas en reste, après notamment le rapprochement fait par l'éditorialiste politique Nathalie Saint-Cricq entre antisémitisme et "quête du vote musulman", devant l'ex-insoumis Alexis Corbière. La commission d'enquête a déjà longuement interrogé le président du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom. Martin Ajdari a tenté de défendre le "rôle central" du service public, qui doit "s'adresser à tous et jouer un rôle fédérateur", mais les échanges se sont rapidement corsés. Selon un sondage Ipsos BVA-Cesi publié dans La Tribune Dimanche, plus des deux tiers des Français (69%) ont une bonne image de l'audiovisuel public. La moitié (48%) pensent cependant qu'il faut le réformer, mais sur certains aspects seulement, et près d'un tiers (31%) qu'il faut le réformer en profondeur. Radio France et France Télévisions ont des rapports extrêmement tendus avec CNews, Europe 1 et le JDD, des médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré qu'ils ont assignés en justice pour "dénigrement". Delphine Ernotte Cunci a pour la première fois en septembre qualifié CNews d'"extrême droite", la chaîne remettant en cause en retour "l'impartialité du service public". Mercredi 17 décembre, ce sera au tour de Sibyle Veil, PDG de Radio France, d'être entendue par la commission d'enquête, suivie jeudi 18 par la directrice de France Inter et les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand.
Texte intégral (703 mots)
La dirigeante en poste depuis dix ans a affûté ses arguments pour cette audition qui démarrera à 15H30. Elle a assuré au Figaro aborder ces travaux "avec sérénité", même si elle ne s'attendait "pas à autant de polémiques" en quelques mois autour de France Télé. Charles Alloncle, membre du groupe UDR d'Eric Ciotti et rapporteur de la commission, a déjà donné le ton: il dénonce des "entorses au principe de neutralité" commises par l'audiovisuel public ainsi que de "graves dysfonctionnements financiers et budgétaires". "Il va chercher à la faire sortir de ses gonds", anticipe-t-on au sein de France Télévisions, qui regroupe 5 chaînes, 24 antennes régionales et le réseau Outre-mer La Première, soit 8.800 salariés. Charles Alloncle a promis des "pistes radicales" dans le rapport final - non contraignant - qu'il rendra public au printemps, sans se prononcer à ce stade sur une éventuelle privatisation de l'audiovisuel public souhaitée par ses alliés du Rassemblement national. L'audiovisuel public est accusé par une partie de la droite et le Rassemblement national de partialité en faveur de la gauche. Cette commission d'enquête a été créée par le groupe ciottiste dans la foulée de l'affaire Legrand-Cohen. Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d'une vidéo les montrant dans un restaurant avec deux de ses responsables. Jérémie Patrier-Leitus, président (Horizons) de la commission d'enquête, cherche à éviter "le procès de l'audiovisuel public". La commission, composée d'une trentaine de députés de tous bords, "peut être utile si elle permet d'objectiver les choses" sur la neutralité et le fonctionnement du secteur, "à l'ère de la rumeur", prône-t-il. En septembre, un rapport de la Cour des comptes a mis en évidence une "situation financière critique" à France Télé, qui impose "sans délai des réformes structurelles". Les Sages demandent que l'Etat fixe à l'entreprise "une trajectoire financière réaliste", alors qu'une coupe budgétaire de 65 millions d'euros se profile pour 2026. M. Alloncle cherche à savoir si ce rapport a été retardé pour permettre la reconduction de Mme Ernotte Cunci pour un troisième mandat en mai dernier - les magistrats de la Cour, auditionnés la semaine dernière, l'ont récusé. Dans une rare mise au point, la Cour a même réaffirmé mardi son "indépendance". Avant Legrand et Cohen Le rapporteur de la commission d'enquête a de nombreux autres sujets en réserve: les contrats de France Télévisions avec les sociétés de production, les frais de réception, des nuitées au Festival de Cannes... Les députés LFI ne sont pas en reste, après notamment le rapprochement fait par l'éditorialiste politique Nathalie Saint-Cricq entre antisémitisme et "quête du vote musulman", devant l'ex-insoumis Alexis Corbière. La commission d'enquête a déjà longuement interrogé le président du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom. Martin Ajdari a tenté de défendre le "rôle central" du service public, qui doit "s'adresser à tous et jouer un rôle fédérateur", mais les échanges se sont rapidement corsés. Selon un sondage Ipsos BVA-Cesi publié dans La Tribune Dimanche, plus des deux tiers des Français (69%) ont une bonne image de l'audiovisuel public. La moitié (48%) pensent cependant qu'il faut le réformer, mais sur certains aspects seulement, et près d'un tiers (31%) qu'il faut le réformer en profondeur. Radio France et France Télévisions ont des rapports extrêmement tendus avec CNews, Europe 1 et le JDD, des médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré qu'ils ont assignés en justice pour "dénigrement". Delphine Ernotte Cunci a pour la première fois en septembre qualifié CNews d'"extrême droite", la chaîne remettant en cause en retour "l'impartialité du service public". Mercredi 17 décembre, ce sera au tour de Sibyle Veil, PDG de Radio France, d'être entendue par la commission d'enquête, suivie jeudi 18 par la directrice de France Inter et les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand.

10.12.2025 à 04:05

Budget de l'Etat: Lecornu mise sur un consensus des députés sur les enjeux de défense

FRANCE24
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La haie de la Sécu est franchie, mais le marathon budgétaire n'est pas terminé pour le Premier ministre qui a déjà prévenu que l’adoption du budget de l'Etat serait plus "difficile" encore. Pour tenter de dégager une majorité, et alors qu'il a renoncé au 49.3, le Premier ministre a proposé d'organiser au Parlement plusieurs débats, suivis d'un vote, sur cinq thèmes --défense, narcotrafic, agriculture, énergie, déficit-- susceptibles de faire converger les députés. Une démarche inédite qui se fait en marge de l'examen en soi du budget, qui se trouve actuellement au Sénat. Les formations politiques diront mercredi à partir de 15H00 "si oui ou non elles souhaitent s'engager vers un renforcement de nos armées", comme prévu dans ce budget, a expliqué le chef du gouvernement à l'issue d'une réunion préparatoire. Il s'agit par ce vote prévu à 19H30 de "tirer un consensus" et "créer un cadre de compromis pour l'avenir", souligne-t-il. Mais une majorité sur le budget de l'Etat sera difficile à trouver, le Parti socialiste ayant obtenu très peu de concessions gouvernementales à ce stade. "Je ne dis pas que nous n'arriverons à rien, je dis simplement que pour l'instant, l'évidence c'est que nous n'y arriverons pas dans les délais qui nous sont fixés", a résumé mardi soir le patron du PS Olivier Faure. "Cranter des votes" "Les enjeux sont considérables", souligne le Premier ministre et ancien ministre des Armées, compte tenu des "risques (qui) se cumulent, les risques terroristes, les risques sur l'ensemble du continent européen" et dans la zone indo-pacifique, ainsi que la "pression terroriste qui continue de monter" au Sahel, et une diplomatie américaine qui crée des "incertitudes stratégiques". L'augmentation des moyens pour les armées "est absolument considérable" avec 6,7 milliards d'euros supplémentaires prévus pour l'an prochain, et "s'il n'y a pas de budget, la défense, les armées, notre sécurité collective, les industries de défense (en) seraient les premières victimes", prévient-il. Ce budget permet "des acquisitions de matériel notamment de munitions pour que nos armées puissent s'entraîner" comme des achats de Rafale ou d'A400M, a détaillé la ministre des Armées Catherine Vautrin. Ce débat permettra aux groupes politiques de se positionner sur les dépenses militaires, un volet qui n'avait pas pu être examiné par les députés après le rejet du volet "recettes" du budget de l'Etat en première lecture. Le gouvernement espère sur cette question recueillir l'assentiment des députés, qui donnerait un élan positif à l'examen du texte dans son ensemble. "En général il y a un sentiment assez partagé en soutien des armées, surtout en période troublée", note un cadre du bloc central, et l'idée du gouvernement est de "cranter des votes sur le budget". Divergences stratégiques Ce débat est "très important notamment du fait du changement de posture des Etats-Unis" prêts à lâcher l'Ukraine et à tourner le dos à l'Europe, souligne le député macroniste Pieyre-Alexandre Anglade, qui prédit une "position de vassalisation" du Rassemblement national et de la France insoumise par rapport à la Russie. Lors d'un débat sans vote sur l'Ukraine en mars dernier, les groupes politiques s'étaient montrés unis dans leur soutien à Kiev, mais avaient exposé des divergences stratégiques sur la défense française et européenne, ou l'intégration de l'Ukraine dans l'UE et l'Otan. Les récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, qui a prévenu que la France devait être prête à "accepter de perdre ses enfants", ont hérissé LFI et le RN, ranimant ces désaccords. Tout comme l'annonce par Emmanuel Macron d'un futur service militaire "volontaire", même si le président a pris soin de préciser qu'il ne s'agissait pas d'envoyer les postulants en Ukraine. Ce débat, en application de l'article 50-1 de la Constitution, prend la forme d'une déclaration du gouvernement, avant des interventions de chacun des groupes parlementaires, et une réponse du gouvernement à leurs interpellations. Il n'a aucune valeur législative mais peut donner lieu à un vote qui n'engage pas la responsabilité du gouvernement.
Texte intégral (729 mots)
La haie de la Sécu est franchie, mais le marathon budgétaire n'est pas terminé pour le Premier ministre qui a déjà prévenu que l’adoption du budget de l'Etat serait plus "difficile" encore. Pour tenter de dégager une majorité, et alors qu'il a renoncé au 49.3, le Premier ministre a proposé d'organiser au Parlement plusieurs débats, suivis d'un vote, sur cinq thèmes --défense, narcotrafic, agriculture, énergie, déficit-- susceptibles de faire converger les députés. Une démarche inédite qui se fait en marge de l'examen en soi du budget, qui se trouve actuellement au Sénat. Les formations politiques diront mercredi à partir de 15H00 "si oui ou non elles souhaitent s'engager vers un renforcement de nos armées", comme prévu dans ce budget, a expliqué le chef du gouvernement à l'issue d'une réunion préparatoire. Il s'agit par ce vote prévu à 19H30 de "tirer un consensus" et "créer un cadre de compromis pour l'avenir", souligne-t-il. Mais une majorité sur le budget de l'Etat sera difficile à trouver, le Parti socialiste ayant obtenu très peu de concessions gouvernementales à ce stade. "Je ne dis pas que nous n'arriverons à rien, je dis simplement que pour l'instant, l'évidence c'est que nous n'y arriverons pas dans les délais qui nous sont fixés", a résumé mardi soir le patron du PS Olivier Faure. "Cranter des votes" "Les enjeux sont considérables", souligne le Premier ministre et ancien ministre des Armées, compte tenu des "risques (qui) se cumulent, les risques terroristes, les risques sur l'ensemble du continent européen" et dans la zone indo-pacifique, ainsi que la "pression terroriste qui continue de monter" au Sahel, et une diplomatie américaine qui crée des "incertitudes stratégiques". L'augmentation des moyens pour les armées "est absolument considérable" avec 6,7 milliards d'euros supplémentaires prévus pour l'an prochain, et "s'il n'y a pas de budget, la défense, les armées, notre sécurité collective, les industries de défense (en) seraient les premières victimes", prévient-il. Ce budget permet "des acquisitions de matériel notamment de munitions pour que nos armées puissent s'entraîner" comme des achats de Rafale ou d'A400M, a détaillé la ministre des Armées Catherine Vautrin. Ce débat permettra aux groupes politiques de se positionner sur les dépenses militaires, un volet qui n'avait pas pu être examiné par les députés après le rejet du volet "recettes" du budget de l'Etat en première lecture. Le gouvernement espère sur cette question recueillir l'assentiment des députés, qui donnerait un élan positif à l'examen du texte dans son ensemble. "En général il y a un sentiment assez partagé en soutien des armées, surtout en période troublée", note un cadre du bloc central, et l'idée du gouvernement est de "cranter des votes sur le budget". Divergences stratégiques Ce débat est "très important notamment du fait du changement de posture des Etats-Unis" prêts à lâcher l'Ukraine et à tourner le dos à l'Europe, souligne le député macroniste Pieyre-Alexandre Anglade, qui prédit une "position de vassalisation" du Rassemblement national et de la France insoumise par rapport à la Russie. Lors d'un débat sans vote sur l'Ukraine en mars dernier, les groupes politiques s'étaient montrés unis dans leur soutien à Kiev, mais avaient exposé des divergences stratégiques sur la défense française et européenne, ou l'intégration de l'Ukraine dans l'UE et l'Otan. Les récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, qui a prévenu que la France devait être prête à "accepter de perdre ses enfants", ont hérissé LFI et le RN, ranimant ces désaccords. Tout comme l'annonce par Emmanuel Macron d'un futur service militaire "volontaire", même si le président a pris soin de préciser qu'il ne s'agissait pas d'envoyer les postulants en Ukraine. Ce débat, en application de l'article 50-1 de la Constitution, prend la forme d'une déclaration du gouvernement, avant des interventions de chacun des groupes parlementaires, et une réponse du gouvernement à leurs interpellations. Il n'a aucune valeur législative mais peut donner lieu à un vote qui n'engage pas la responsabilité du gouvernement.

10.12.2025 à 03:31

En Pennsylvanie, des électeurs de Trump frappés par l'inflation mais confiants

FRANCE24
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Devant le complexe hôtelier du Mount Airy Casino, ils sont des centaines réunis avant son discours dans un froid mordant (-7 degrés), beaucoup portant des couvre-chefs "Make America Great Again" (Rendre sa grandeur à l'Amérique), le slogan du président qui organise ce meeting pour vanter sa politique économique. Interrogés par l'AFP, plusieurs confient qu'ils s’inquiètent des prix élevés, mais sans aller jusqu'à blâmer le milliardaire de 79 ans. "Oui, les prix sont élevés en ce moment… mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", veut croire Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", ajoute-t-elle en évoquant Joe Biden, la cible préférée de Donald Trump. "Je pense que les gens pourront de nouveau se permettre de vivre normalement. Mais il est président depuis moins d'un an. Vous savez, il ne peut pas tout régler en moins d'un an", défend encore la jeune femme. Face à une cote de popularité en baisse sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique, Donald Trump s'est résolu à remettre ce thème à son agenda. Sa venue au Mount Airy Casino Resort, entouré de champs enneigés et d'un lac partiellement gelé, s'inscrit dans cette stratégie. Dans la salle de conférence bondée, Donald Trump galvanise la foule et accuse encore l'opposition démocrate de promouvoir une "supercherie" lorsqu'elle dénonce le coût de la vie toujours élevé. Immigration Le président l'assure, les prix baissent "énormément" grâce à lui, même si l'inflation a accéléré aux Etats-Unis selon les dernières statistiques publiées en septembre. Mais même ses fans ne sont pas complètement convaincus. "Les choses sont un peu difficiles, les gens ont du mal", admet Tevin Dix, technicien en climatisation. Mais le jeune homme de 30 ans reste confiant sur le fait que les solutions proposées par le président - y compris sa relance de la guerre commerciale - donneront bientôt des résultats. Notamment "si les droits de douane continuent de frapper et que cela incite d'autres pays à rapatrier des emplois et à remettre plus d'Américains au travail", explique-t-il, arborant un pull de Noël à l'effigie du président. Mark Johnson, 70 ans, écarte pour sa part toute idée de difficultés économiques, alors que la hausse des prix a continué de s'accélérer pour atteindre 2,8% en septembre. "Lors du dernier Black Friday, ce furent les plus grosses ventes jamais enregistrées. Si tout le monde est fauché, je ne sais pas d'où vient tout cet argent", déclare-t-il. "Tous mes investissements se portent bien. Je suis heureux. On ne peut pas tout régler du jour au lendemain. Ça va prendre du temps", ajoute le retraité, brandissant une silhouette en carton de Donald Trump portant un chapeau de Père Noël. Et au-delà des questions d'argent, beaucoup s'empressent de louer le président pour d'autres aspects de sa politique, notamment en matière d'immigration. Un sujet sur lequel il a volontiers fulminé durant son discours, délaissant souvent les questions économiques.
Texte intégral (534 mots)
Devant le complexe hôtelier du Mount Airy Casino, ils sont des centaines réunis avant son discours dans un froid mordant (-7 degrés), beaucoup portant des couvre-chefs "Make America Great Again" (Rendre sa grandeur à l'Amérique), le slogan du président qui organise ce meeting pour vanter sa politique économique. Interrogés par l'AFP, plusieurs confient qu'ils s’inquiètent des prix élevés, mais sans aller jusqu'à blâmer le milliardaire de 79 ans. "Oui, les prix sont élevés en ce moment… mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", veut croire Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", ajoute-t-elle en évoquant Joe Biden, la cible préférée de Donald Trump. "Je pense que les gens pourront de nouveau se permettre de vivre normalement. Mais il est président depuis moins d'un an. Vous savez, il ne peut pas tout régler en moins d'un an", défend encore la jeune femme. Face à une cote de popularité en baisse sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique, Donald Trump s'est résolu à remettre ce thème à son agenda. Sa venue au Mount Airy Casino Resort, entouré de champs enneigés et d'un lac partiellement gelé, s'inscrit dans cette stratégie. Dans la salle de conférence bondée, Donald Trump galvanise la foule et accuse encore l'opposition démocrate de promouvoir une "supercherie" lorsqu'elle dénonce le coût de la vie toujours élevé. Immigration Le président l'assure, les prix baissent "énormément" grâce à lui, même si l'inflation a accéléré aux Etats-Unis selon les dernières statistiques publiées en septembre. Mais même ses fans ne sont pas complètement convaincus. "Les choses sont un peu difficiles, les gens ont du mal", admet Tevin Dix, technicien en climatisation. Mais le jeune homme de 30 ans reste confiant sur le fait que les solutions proposées par le président - y compris sa relance de la guerre commerciale - donneront bientôt des résultats. Notamment "si les droits de douane continuent de frapper et que cela incite d'autres pays à rapatrier des emplois et à remettre plus d'Américains au travail", explique-t-il, arborant un pull de Noël à l'effigie du président. Mark Johnson, 70 ans, écarte pour sa part toute idée de difficultés économiques, alors que la hausse des prix a continué de s'accélérer pour atteindre 2,8% en septembre. "Lors du dernier Black Friday, ce furent les plus grosses ventes jamais enregistrées. Si tout le monde est fauché, je ne sais pas d'où vient tout cet argent", déclare-t-il. "Tous mes investissements se portent bien. Je suis heureux. On ne peut pas tout régler du jour au lendemain. Ça va prendre du temps", ajoute le retraité, brandissant une silhouette en carton de Donald Trump portant un chapeau de Père Noël. Et au-delà des questions d'argent, beaucoup s'empressent de louer le président pour d'autres aspects de sa politique, notamment en matière d'immigration. Un sujet sur lequel il a volontiers fulminé durant son discours, délaissant souvent les questions économiques.

10.12.2025 à 02:51

Au Brésil, la défense de Jair Bolsonaro réclame sa sortie de prison pour une opération

FRANCE 24
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Les avocats de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, qui purge une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'État, ont demandé son transfert dans un hôpital de Brasilia afin qu'il subisse une double intervention chirurgicale urgente.
Texte intégral (534 mots)
Les avocats de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, qui purge une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'État, ont demandé son transfert dans un hôpital de Brasilia afin qu'il subisse une double intervention chirurgicale urgente.

10.12.2025 à 01:45

L'administration Trump enquête sur de possibles morts liées aux vaccins anti-Covid

FRANCE24
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Cet examen survient au moment où de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la politisation croissante des agences sanitaires par le ministre Robert Kennedy Jr, qui a lancé une profonde refonte de la politique vaccinale américaine. "La FDA mène une enquête approfondie sur plusieurs groupes d'âge à propos de décès potentiellement liés aux vaccins contre le Covid", a indiqué Andrew Nixon, un porte-parole du ministère à l'AFP, confirmant des informations de Bloomberg et du Washington Post. L'efficacité et la sécurité des vaccins anti-Covid ont été documentées par de nombreuses études, tout comme l'existence de cas très rares d'effets secondaires graves ne remettant pas en cause l'intérêt de la vaccination dans la plupart des tranches d'âge, selon diverses autorités sanitaires à travers le monde. Interrogé par l'AFP, le porte-parole n'a pas souhaité préciser la date à laquelle les conclusions de cette enquête, dont les méthodes et les données employées restent floues, seraient présentées. Ce réexamen, qui devait initialement se concentrer sur de possibles morts d'enfants, a suscité une polémique ces dernières semaines après la fuite d'un document interne fin novembre. Attribuée à un haut responsable de la FDA, cette note affirmait que ces vaccins sont liés à au moins 10 décès infantiles sans fournir de preuves. Une dizaine d'anciens responsables de la FDA ont depuis manifesté leur inquiétude et appelé à la prudence, rappelant qu'"aucune explication sur le processus et les analyses qui ont conduit à ce nouveau jugement rétrospectif" n'ont été dévoilées. Et le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr est par ailleurs connu pour avoir relayé des fausses informations et théories complotistes sur le sujet. Lors de la pandémie, il avait qualifié ces vaccins des "plus mortels jamais fabriqués" et suggéré, lors d'un événement devant la presse, que le virus était "ethniquement ciblé" pour nuire aux personnes noires et aux personnes blanches tout en épargnant les "Ashkénazes et les Chinois". Des propos qu'il avait ensuite démentis.
Lire plus (358 mots)
Cet examen survient au moment où de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la politisation croissante des agences sanitaires par le ministre Robert Kennedy Jr, qui a lancé une profonde refonte de la politique vaccinale américaine. "La FDA mène une enquête approfondie sur plusieurs groupes d'âge à propos de décès potentiellement liés aux vaccins contre le Covid", a indiqué Andrew Nixon, un porte-parole du ministère à l'AFP, confirmant des informations de Bloomberg et du Washington Post. L'efficacité et la sécurité des vaccins anti-Covid ont été documentées par de nombreuses études, tout comme l'existence de cas très rares d'effets secondaires graves ne remettant pas en cause l'intérêt de la vaccination dans la plupart des tranches d'âge, selon diverses autorités sanitaires à travers le monde. Interrogé par l'AFP, le porte-parole n'a pas souhaité préciser la date à laquelle les conclusions de cette enquête, dont les méthodes et les données employées restent floues, seraient présentées. Ce réexamen, qui devait initialement se concentrer sur de possibles morts d'enfants, a suscité une polémique ces dernières semaines après la fuite d'un document interne fin novembre. Attribuée à un haut responsable de la FDA, cette note affirmait que ces vaccins sont liés à au moins 10 décès infantiles sans fournir de preuves. Une dizaine d'anciens responsables de la FDA ont depuis manifesté leur inquiétude et appelé à la prudence, rappelant qu'"aucune explication sur le processus et les analyses qui ont conduit à ce nouveau jugement rétrospectif" n'ont été dévoilées. Et le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr est par ailleurs connu pour avoir relayé des fausses informations et théories complotistes sur le sujet. Lors de la pandémie, il avait qualifié ces vaccins des "plus mortels jamais fabriqués" et suggéré, lors d'un événement devant la presse, que le virus était "ethniquement ciblé" pour nuire aux personnes noires et aux personnes blanches tout en épargnant les "Ashkénazes et les Chinois". Des propos qu'il avait ensuite démentis.

10.12.2025 à 01:03

L'artiste écossaise autiste Nnena Kalu remporte le prix Turner au Royaume-Uni

FRANCE 24
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Le prix Turner, créé en 1984 et qui récompense chaque année un artiste né ou vivant au Royaume-Uni, a été décerné mardi soir à la sculptrice écossaise autiste Nnena Kalu. Ses œuvres, aux couleurs vives, réalisées dans différents matériaux dont du tissu recyclé, du film plastique et des bandes VHS, forment des structures faisant penser à des nids ou des cocons.
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Le prix Turner, créé en 1984 et qui récompense chaque année un artiste né ou vivant au Royaume-Uni, a été décerné mardi soir à la sculptrice écossaise autiste Nnena Kalu. Ses œuvres, aux couleurs vives, réalisées dans différents matériaux dont du tissu recyclé, du film plastique et des bandes VHS, forment des structures faisant penser à des nids ou des cocons.

10.12.2025 à 00:21

L'inventeur des prix Nobel est aussi celui de la... dynamite !

Cécile GALLUCCIO
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Ce mercredi, le prix Nobel de la paix va être décerné à l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado. On connait tous cette distinction pour le prestige qu'elle confère mais qui est son inventeur ? Un certain Albert Nobel...
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Ce mercredi, le prix Nobel de la paix va être décerné à l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado. On connait tous cette distinction pour le prestige qu'elle confère mais qui est son inventeur ? Un certain Albert Nobel...

09.12.2025 à 23:31

Ligue des champions: Monaco arrache une victoire importante contre Galatasaray

FRANCE24
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L'attaquant américain a marqué (68e) pour le troisième match consécutif de C1, une performance qu'aucun Monégasque n'a réalisée depuis son illustre prédécesseur Radamel Falcao, en 2017. Avec neuf points en six rencontres, l'ASM pointe à la 18e place sur 36, mais avec le Real Madrid puis la Juventus à affronter lors des deux dernières journées, en janvier, tout reste encore à faire pour terminer dans le top 24 synonyme de ticket pour le tour suivant. Les joueurs de la Principauté se présenteront à ces deux rendez-vous ragaillardis par leur performance de mardi. Face aux Turcs, ils ont fait preuve d'abnégation et de solidité collective pour se relever d'un pénalty raté et résister à leurs adversaires. Les hommes de Sébastien Pocognoli ont aussi bénéficié d'un coup du sort pour marquer. Blessé à une cuisse, le gardien stambouliote Ugurcan Cakir a dû laisser sa place à Günay Güvenç, juste avant le corner qui a mené au but de Balogun (68e). Dans un Stade Louis-II très bruyant et entièrement acquis à la cause turque, Galatasaray a essayé de frapper en premier. Les percussions de Leroy Sané à droite et de Baris Yilmaz à gauche, accompagnées des appels du maître à jouer allemand Ilkay Gündogan ont pour mission de mettre en orbite le buteur nigérian Victor Osimhen. Zakaria rate un pénalty Ces rouages sont parfaitement huilés à Galatasaray. Et progressivement, après quelques ratés dans le jeu (6e, 9e), puis à la conclusion, comme sur cette reprise de Gündogan au-dessus sur un centre de l'ex-Monégasque Ismail Jakobs (13e) ou cette tête d'Osimhen non cadrée (16e), ils sont été de plus en plus précis. Les ultras monégasques en conflit avec la direction sportive du club, dont ils souhaitent "la démission", ont eu beau revenir après un quart d'heure de grève d'encouragement, ils ont été aussi dominés que leurs joueurs. Mais ni Yilmaz (19e), ni Sané (34e), ni Osimhen par deux fois (36e et 39e) ne sont parvenus à battre Lukas Hradecky et sa défense, tous très concentrés. Mieux pour Monaco, ils ont également été dangereux. De sa loge, le Prince Albert, accompagné du président milliardaire russe du club Rouge et Blanc, Dmitry Rybolovlev, a pu apprécier trois belles opportunités de son équipe. Par deux fois, les frappes puissantes de Maghnès Akliouche ont obligé Cakir à deux parades (20e, 30e). Tandis que la transition rageuse du capitaine Denis Zakaria, terminée par une tête de peu à côté sur un centre de Takumi Minamino aurait pu mériter meilleur sort (24e). C'est au retour des vestiaires que les Monégasques ont décidé réagir. Et ils auraient dû mener avant l'heure de jeu. D'abord, Cakir a sorti la reprise de Minamino (48e). Mais le Japonnais plus prompt a devancé Davinson Sanchez pour provoquer un pénalty, que l'arbitre a accordé après l'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage. Zakaria a embrassé le ballon mais il a raté sa tentative, tirant fort sur le portier turc (50e). Après ce pénalty raté, c'est Folarin Balogun, qui s'est magistralement raté, au terme d'une action parfaitement menée par Akliouche puis Minamino, dernier passeur (59e). L'Américain aurait pu s'effondrer, puisque derrière, il en a encore manqué une belle (62e). Mais, il n'en a rien été. Et Monaco a arraché une victoire pleine de symbole.
Texte intégral (579 mots)
L'attaquant américain a marqué (68e) pour le troisième match consécutif de C1, une performance qu'aucun Monégasque n'a réalisée depuis son illustre prédécesseur Radamel Falcao, en 2017. Avec neuf points en six rencontres, l'ASM pointe à la 18e place sur 36, mais avec le Real Madrid puis la Juventus à affronter lors des deux dernières journées, en janvier, tout reste encore à faire pour terminer dans le top 24 synonyme de ticket pour le tour suivant. Les joueurs de la Principauté se présenteront à ces deux rendez-vous ragaillardis par leur performance de mardi. Face aux Turcs, ils ont fait preuve d'abnégation et de solidité collective pour se relever d'un pénalty raté et résister à leurs adversaires. Les hommes de Sébastien Pocognoli ont aussi bénéficié d'un coup du sort pour marquer. Blessé à une cuisse, le gardien stambouliote Ugurcan Cakir a dû laisser sa place à Günay Güvenç, juste avant le corner qui a mené au but de Balogun (68e). Dans un Stade Louis-II très bruyant et entièrement acquis à la cause turque, Galatasaray a essayé de frapper en premier. Les percussions de Leroy Sané à droite et de Baris Yilmaz à gauche, accompagnées des appels du maître à jouer allemand Ilkay Gündogan ont pour mission de mettre en orbite le buteur nigérian Victor Osimhen. Zakaria rate un pénalty Ces rouages sont parfaitement huilés à Galatasaray. Et progressivement, après quelques ratés dans le jeu (6e, 9e), puis à la conclusion, comme sur cette reprise de Gündogan au-dessus sur un centre de l'ex-Monégasque Ismail Jakobs (13e) ou cette tête d'Osimhen non cadrée (16e), ils sont été de plus en plus précis. Les ultras monégasques en conflit avec la direction sportive du club, dont ils souhaitent "la démission", ont eu beau revenir après un quart d'heure de grève d'encouragement, ils ont été aussi dominés que leurs joueurs. Mais ni Yilmaz (19e), ni Sané (34e), ni Osimhen par deux fois (36e et 39e) ne sont parvenus à battre Lukas Hradecky et sa défense, tous très concentrés. Mieux pour Monaco, ils ont également été dangereux. De sa loge, le Prince Albert, accompagné du président milliardaire russe du club Rouge et Blanc, Dmitry Rybolovlev, a pu apprécier trois belles opportunités de son équipe. Par deux fois, les frappes puissantes de Maghnès Akliouche ont obligé Cakir à deux parades (20e, 30e). Tandis que la transition rageuse du capitaine Denis Zakaria, terminée par une tête de peu à côté sur un centre de Takumi Minamino aurait pu mériter meilleur sort (24e). C'est au retour des vestiaires que les Monégasques ont décidé réagir. Et ils auraient dû mener avant l'heure de jeu. D'abord, Cakir a sorti la reprise de Minamino (48e). Mais le Japonnais plus prompt a devancé Davinson Sanchez pour provoquer un pénalty, que l'arbitre a accordé après l'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage. Zakaria a embrassé le ballon mais il a raté sa tentative, tirant fort sur le portier turc (50e). Après ce pénalty raté, c'est Folarin Balogun, qui s'est magistralement raté, au terme d'une action parfaitement menée par Akliouche puis Minamino, dernier passeur (59e). L'Américain aurait pu s'effondrer, puisque derrière, il en a encore manqué une belle (62e). Mais, il n'en a rien été. Et Monaco a arraché une victoire pleine de symbole.

09.12.2025 à 23:27

Ligue des champions : le Barça et le Bayern excellent, Liverpool se rassure, l'OM se relance

FRANCE 24
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Mardi en 6e journée de Ligue des champions, le FC Barcelone a dominé le FC Francfort (2-1), Liverpool arraché sur le fil un précieux succès face à l'Inter Milan (1-0), tandis que l'OM a fini par l'emporter face à l'Union Saint-Gilloise (3-2).
Texte intégral (579 mots)
Mardi en 6e journée de Ligue des champions, le FC Barcelone a dominé le FC Francfort (2-1), Liverpool arraché sur le fil un précieux succès face à l'Inter Milan (1-0), tandis que l'OM a fini par l'emporter face à l'Union Saint-Gilloise (3-2).

09.12.2025 à 23:25

Ligue des champions: l'OM tremble mais touche au but grâce à Greenwood

FRANCE24
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Que retenir d'un tel match, où l'OM a été à la fois brillant offensivement, incroyablement fragile défensivement, et tour à tour menacé puis sauvé par les erreurs et les miracles de son gardien Geronimo Rulli ? Les trois points, sans doute, et le classement. Car l'OM est désormais un peu plus solidement installé du bon côté de la barrière, à la 16e place, avec une petite marge donc sur le "cut", placé en-dessous du 24e rang. Mais quelle frayeur... Alors qu'ils menaient 3-1, les joueurs de Roberto De Zerbi ont en effet failli tout gâcher en laissant les Belges revenir dans le match. Ils ont alors été sauvés deux fois de l'égalisation (76e et 90e minutes) par des hors-jeu au centimètre détectés par les géomètres de la VAR. Puis dans le temps additionnel, c'est Rulli, vraiment pas très convaincant jusque-là, qui a sorti un arrêt exceptionnel (90+3) pour ne pas abandonner deux points si précieux sur la pelouse de l'USG. Au bout du compte, l'OM a quelques problèmes à régler, c'est évident. Mais il a aussi les cartes en main pour valider sa qualification lors des deux derniers matchs, contre Liverpool au Vélodrome puis en Belgique, encore, face à Bruges. Défense remodelée La Ligue des champions donne donc un peu d'air à Marseille, qui enchaîne une deuxième victoire après son beau succès face à Newcastle (2-1), dont on pensait alors qu'il pouvait être fondateur. Seulement voilà, les très inconstants Olympiens ont perdu le fil depuis cette victoire, suivie par deux matchs d'une grande médiocrité, un nul contre Toulouse (2-2) et une défaite (1-0) à Lille. Et mardi encore, les premières minutes ont été celles d'une équipe un peu perdue. Et sur la pelouse du Lotto Park, qu'ils empruntent en Ligue des champions à leurs voisins d'Anderlecht, les joueurs de l'USG en ont vite profité. A la 5e minute, Anan Khalaili a ainsi ouvert le score d'une belle frappe du gauche au premier poteau. Sur le coup, Paixao à gauche et la défense remodelée par De Zerbi, sans Leonardo Balerdi ni Benjamin Pavard, ont été mis hors de position dès la première incursion belge. Très vite, Marseille a tout de même repris le contrôle total du ballon. Mais pas nécessairement du match, car l'USG s'est assez bien accommodée de sa position basse et des quelques opportunités de contres qu'elle lui offrait. Greenwood impressionne L'édifice belge était tout de même fragile et il a cédé assez vite. A la 15e minute, Paixao a ainsi égalisé après une intervention très moyenne de l'immense gardien belge Kjell Scherpen (2,06 m) sur une frappe pourtant mollassonne de Pierre-Emerick Aubameyang (1-1). Et juste avant la pause, l'USG a eu le tort de laisser de l'espace à Greenwood. Très moyennement impliqué dans le travail défensif depuis le début du match, l'Anglais a en revanche toujours les jambes pour ce genre de ballons et il en a profité. Après un relais avec Aubameyang, il a placé l'OM en tête (2-1, 41e). De retour sur la pelouse, Greenwood encore semblait avoir mis l'OM à l'abri avec une action de classe. La passe de Matt O'Riley, donnée dans le bon tempo, lui a permis d'enchaîner presque tranquillement dribble derrière la jambe d'appui et frappe enroulée du gauche (3-1, 58e). Mais alors que la dernière demi-heure aurait dû être celle de la sérénité, elle a été celle de la souffrance et des approximations, surtout après le nouveau but de Khalaili, (3-2, 71e), consécutif à une claquette insuffisante de Rulli. Mais l'OM a tenu. Toujours inconstante, toujours fragile, toujours aussi difficile à lire, l'équipe de De Zerbi avance, au moins.
Texte intégral (641 mots)
Que retenir d'un tel match, où l'OM a été à la fois brillant offensivement, incroyablement fragile défensivement, et tour à tour menacé puis sauvé par les erreurs et les miracles de son gardien Geronimo Rulli ? Les trois points, sans doute, et le classement. Car l'OM est désormais un peu plus solidement installé du bon côté de la barrière, à la 16e place, avec une petite marge donc sur le "cut", placé en-dessous du 24e rang. Mais quelle frayeur... Alors qu'ils menaient 3-1, les joueurs de Roberto De Zerbi ont en effet failli tout gâcher en laissant les Belges revenir dans le match. Ils ont alors été sauvés deux fois de l'égalisation (76e et 90e minutes) par des hors-jeu au centimètre détectés par les géomètres de la VAR. Puis dans le temps additionnel, c'est Rulli, vraiment pas très convaincant jusque-là, qui a sorti un arrêt exceptionnel (90+3) pour ne pas abandonner deux points si précieux sur la pelouse de l'USG. Au bout du compte, l'OM a quelques problèmes à régler, c'est évident. Mais il a aussi les cartes en main pour valider sa qualification lors des deux derniers matchs, contre Liverpool au Vélodrome puis en Belgique, encore, face à Bruges. Défense remodelée La Ligue des champions donne donc un peu d'air à Marseille, qui enchaîne une deuxième victoire après son beau succès face à Newcastle (2-1), dont on pensait alors qu'il pouvait être fondateur. Seulement voilà, les très inconstants Olympiens ont perdu le fil depuis cette victoire, suivie par deux matchs d'une grande médiocrité, un nul contre Toulouse (2-2) et une défaite (1-0) à Lille. Et mardi encore, les premières minutes ont été celles d'une équipe un peu perdue. Et sur la pelouse du Lotto Park, qu'ils empruntent en Ligue des champions à leurs voisins d'Anderlecht, les joueurs de l'USG en ont vite profité. A la 5e minute, Anan Khalaili a ainsi ouvert le score d'une belle frappe du gauche au premier poteau. Sur le coup, Paixao à gauche et la défense remodelée par De Zerbi, sans Leonardo Balerdi ni Benjamin Pavard, ont été mis hors de position dès la première incursion belge. Très vite, Marseille a tout de même repris le contrôle total du ballon. Mais pas nécessairement du match, car l'USG s'est assez bien accommodée de sa position basse et des quelques opportunités de contres qu'elle lui offrait. Greenwood impressionne L'édifice belge était tout de même fragile et il a cédé assez vite. A la 15e minute, Paixao a ainsi égalisé après une intervention très moyenne de l'immense gardien belge Kjell Scherpen (2,06 m) sur une frappe pourtant mollassonne de Pierre-Emerick Aubameyang (1-1). Et juste avant la pause, l'USG a eu le tort de laisser de l'espace à Greenwood. Très moyennement impliqué dans le travail défensif depuis le début du match, l'Anglais a en revanche toujours les jambes pour ce genre de ballons et il en a profité. Après un relais avec Aubameyang, il a placé l'OM en tête (2-1, 41e). De retour sur la pelouse, Greenwood encore semblait avoir mis l'OM à l'abri avec une action de classe. La passe de Matt O'Riley, donnée dans le bon tempo, lui a permis d'enchaîner presque tranquillement dribble derrière la jambe d'appui et frappe enroulée du gauche (3-1, 58e). Mais alors que la dernière demi-heure aurait dû être celle de la sérénité, elle a été celle de la souffrance et des approximations, surtout après le nouveau but de Khalaili, (3-2, 71e), consécutif à une claquette insuffisante de Rulli. Mais l'OM a tenu. Toujours inconstante, toujours fragile, toujours aussi difficile à lire, l'équipe de De Zerbi avance, au moins.

09.12.2025 à 23:19

Ligue des champions: Liverpool retrouve des couleurs à San Siro

FRANCE24
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Deux semaines après la déroute à domicile contre le PSV Eindhoven (4-1), la perspective d'affronter le vice-champion d'Europe 2025 dans son stade n'enchantait guère les supporters de Liverpool. Avec quatre victoires sur ses quinze derniers matches, toutes compétitions confondues, avant ce choc de la 6e journée de la phase de ligue, leur équipe, 10e de son championnat et à la traîne également en C1 (9 pts en cinq matches), ne faisait plus peur. Sans compter qu'elle a rallié Milan dans un climat étrange et sans Mohamed Salah: vexé d'être rélégué sur le banc des remplaçants, l'attaquant égyptien, légende des Reds avec ses 250 buts en 420 matches, a été écarté du groupe pour avoir critiqué avec virulence ses dirigeants et son entraîneur. Malgré ce brouillard, les Reds ont retrouvé un coin de ciel bleu et encombré de quelques nuages l'horizon des Nerazzurri qui semblait pourtant bien dégagé. Ils ont arraché la victoire sur un penalty de Dominik Szoboszlai (88e) et se sont replacés à la 8e place de la phase de ligue (12 pts). But de Konaté annulé L'Inter Milan qui a concédé sa deuxième défaite consécutive en C1, a rétrogradé à la 5e place (12 pts). Les joueurs d'Arne Slot ont dominé la première demi-heure et se sont créés la première occasion, sur une frappe croisée de Curtis Jones qui a obligé Yann Sommer à se détendre de tout son long (18e). Dans la foulée, Ryan Gravenberch a tenté sa chance de loin, sans surprendre Sommer. Parti en contre sur son aile, Hugo Ekitiké s'est joué de Francesco Acerbi, mais son centre-tir dans un angle très fermé n'a pas trompé Sommer (29e). Trois minutes plus tard, Liverpool, bien aidé par les sorties sur blessure de Hakan Calhanoglu (11e), puis d'Acerbi (31e), a cru avoir pris l'avantage grâce à l'un de ses joueurs dans la tourmente, Ibrahima Konaté qui a trompé de la tête Sommer. Mais après l'intervention de la VAR et une longue délibération, le but des champions d'Angleterre a été invalidé pour une main d'Ekitiké. Malmené, l'Inter a attendu la fin de la première période pour pointer le bout de son nez, d'abord sur un coup franc de Nicolo Barella (39e) qui terminait à quelques centimètres du cadre d'Alisson. "Assez incompréhensible" Dans le temps additionnel, Zielinski (45e+3), avec la première frappe cadrée des Milanais, et surtout Lautaro Martinez (45e+6) d'une tête décroisée, ont mis à contribution Alisson. Après la pause, la rencontre a perdu en intensité avec d'un côté, Liverpool, rattrapé par sa fébrilité et de l'autre l'Inter qui éprouve cette saison les plus grandes difficultés face aux adversaires de son standing, en championnat comme sur la scène européenne. Liverpool a failli faire le break à la 80e minute quand Conor Bradley s'est retrouvé seul devant Sommer, mais le gardien suisse a détourné sa reprise à bout portant. A la 88e minute, Alessandro Bastoni a retenu dans la surface de réparation par le maillot Florian Wirtz. En l'absence de l'habituel tireur de penalty, Salah, Szoboszlai n'a pas tremblé et a libéré Liverpool. "C'est assez incompréhensible de perdre un match sur un penalty pour une faute comme ça, mais il faut garder la tête haute", a regretté Henrikh Mkhitaryan au micro de Sky Sport Italia. "C'est une période difficile pour le club, ramener trois points avec une victoire contre une belle équipe comme l'Inter nous fait du bien", a de son côté réagi le capitaine de Liverpool Virgil van Dijk.
Texte intégral (611 mots)
Deux semaines après la déroute à domicile contre le PSV Eindhoven (4-1), la perspective d'affronter le vice-champion d'Europe 2025 dans son stade n'enchantait guère les supporters de Liverpool. Avec quatre victoires sur ses quinze derniers matches, toutes compétitions confondues, avant ce choc de la 6e journée de la phase de ligue, leur équipe, 10e de son championnat et à la traîne également en C1 (9 pts en cinq matches), ne faisait plus peur. Sans compter qu'elle a rallié Milan dans un climat étrange et sans Mohamed Salah: vexé d'être rélégué sur le banc des remplaçants, l'attaquant égyptien, légende des Reds avec ses 250 buts en 420 matches, a été écarté du groupe pour avoir critiqué avec virulence ses dirigeants et son entraîneur. Malgré ce brouillard, les Reds ont retrouvé un coin de ciel bleu et encombré de quelques nuages l'horizon des Nerazzurri qui semblait pourtant bien dégagé. Ils ont arraché la victoire sur un penalty de Dominik Szoboszlai (88e) et se sont replacés à la 8e place de la phase de ligue (12 pts). But de Konaté annulé L'Inter Milan qui a concédé sa deuxième défaite consécutive en C1, a rétrogradé à la 5e place (12 pts). Les joueurs d'Arne Slot ont dominé la première demi-heure et se sont créés la première occasion, sur une frappe croisée de Curtis Jones qui a obligé Yann Sommer à se détendre de tout son long (18e). Dans la foulée, Ryan Gravenberch a tenté sa chance de loin, sans surprendre Sommer. Parti en contre sur son aile, Hugo Ekitiké s'est joué de Francesco Acerbi, mais son centre-tir dans un angle très fermé n'a pas trompé Sommer (29e). Trois minutes plus tard, Liverpool, bien aidé par les sorties sur blessure de Hakan Calhanoglu (11e), puis d'Acerbi (31e), a cru avoir pris l'avantage grâce à l'un de ses joueurs dans la tourmente, Ibrahima Konaté qui a trompé de la tête Sommer. Mais après l'intervention de la VAR et une longue délibération, le but des champions d'Angleterre a été invalidé pour une main d'Ekitiké. Malmené, l'Inter a attendu la fin de la première période pour pointer le bout de son nez, d'abord sur un coup franc de Nicolo Barella (39e) qui terminait à quelques centimètres du cadre d'Alisson. "Assez incompréhensible" Dans le temps additionnel, Zielinski (45e+3), avec la première frappe cadrée des Milanais, et surtout Lautaro Martinez (45e+6) d'une tête décroisée, ont mis à contribution Alisson. Après la pause, la rencontre a perdu en intensité avec d'un côté, Liverpool, rattrapé par sa fébrilité et de l'autre l'Inter qui éprouve cette saison les plus grandes difficultés face aux adversaires de son standing, en championnat comme sur la scène européenne. Liverpool a failli faire le break à la 80e minute quand Conor Bradley s'est retrouvé seul devant Sommer, mais le gardien suisse a détourné sa reprise à bout portant. A la 88e minute, Alessandro Bastoni a retenu dans la surface de réparation par le maillot Florian Wirtz. En l'absence de l'habituel tireur de penalty, Salah, Szoboszlai n'a pas tremblé et a libéré Liverpool. "C'est assez incompréhensible de perdre un match sur un penalty pour une faute comme ça, mais il faut garder la tête haute", a regretté Henrikh Mkhitaryan au micro de Sky Sport Italia. "C'est une période difficile pour le club, ramener trois points avec une victoire contre une belle équipe comme l'Inter nous fait du bien", a de son côté réagi le capitaine de Liverpool Virgil van Dijk.
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