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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

12.12.2025 à 19:35

Foot: Salah dans le groupe de Liverpool pour affronter Brighton

FRANCE24
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Selon la BBC et Sky, l'entraîneur de Liverpool, Arne Slot, a décidé dans l'intérêt du club d'intégrer l'attaquant star égyptien, mécontent de son temps de jeu et auteur de déclarations fracassantes le week-end dernier. Salah s'en était pris à Slot et aux responsables du club après être resté sur le banc lors du nul 3-3 à Leeds, le troisième match d'affilée où il n'était pas titulaire. Dans la foulée, il avait été laissé à la maison pour le déplacement mardi en Ligue des champions contre l'Inter Milan (1-0). Vendredi, Arne Slot a annoncé qu'il allait s'entretenir avec Salah avant de décider s'il ferait partie du groupe contre Brighton pour la 16e journée de Premier League, samedi (16H00). "Je vais avoir une conversation avec Mo ce matin (vendredi), dont le résultat déterminera à quoi ressembleront les choses demain (samedi)", a déclaré Slot en conférence de presse d'avant-match. "Après le match contre Sunderland (1-1, le 3 décembre alors que Salah était remplaçant, ndlr) il y a eu beaucoup de discussions entre ses représentants et ceux du club, entre lui et moi", a ajouté l'entraîneur. "Je n'ai aucune raison de ne pas vouloir qu'il reste", a-t-il assuré, coupant court à d'autres questions sur le sujet. "Je pense que la prochaine fois que je parlerai de Mo, ce sera avec lui et pas ici. Vous pouvez insister, mais il n'y a pas plus à en dire". Après le match contre Brighton à Anfield samedi, Salah doit rejoindre la sélection égyptienne pour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) programmée du 21 décembre au 18 janvier au Maroc. L'attaquant de 33 ans a porté 420 fois le maillot des Reds de Liverpool depuis 2017 et a tout gagné avec le club, de la Ligue des champions à la Premier League en passant par la Coupe du monde des clubs. En dépit de la prolongation de contrat signée le printemps dernier, un départ de Salah n'est désormais pas exclu cet hiver.

12.12.2025 à 19:22

Nicușor Dan : "Il faut pouvoir dire à la Russie que si elle souhaite attaquer, nous sommes prêts"

Caroline DE CAMARET
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Cette semaine, nous recevons Nicușor Dan, président de la Roumanie. Récemment élu, il commente les défis à mener par son pays en termes de budget et de corruption et réitère son alignement aux valeurs européennes.
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Cette semaine, nous recevons Nicușor Dan, président de la Roumanie. Récemment élu, il commente les défis à mener par son pays en termes de budget et de corruption et réitère son alignement aux valeurs européennes.

12.12.2025 à 19:20

Affaire Epstein : Donald Trump apparaît sur de nouvelles photos entouré de plusieurs femmes

FRANCE 24
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Une vingtaine de photos tirées des biens appartenant à Jeffrey Epstein ont été rendues publiques, vendredi, parmi lesquelles le président des États-Unis, Donald Trump, apparait. Les démocrates de la commission de supervision de la Chambre des représentants disent examiner plus de 95 000 images tirées des biens de l'homme d'affaires poursuivi pour trafic sexuel de mineurs, mort en prison.
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Une vingtaine de photos tirées des biens appartenant à Jeffrey Epstein ont été rendues publiques, vendredi, parmi lesquelles le président des États-Unis, Donald Trump, apparait. Les démocrates de la commission de supervision de la Chambre des représentants disent examiner plus de 95 000 images tirées des biens de l'homme d'affaires poursuivi pour trafic sexuel de mineurs, mort en prison.

12.12.2025 à 18:49

Batteries, minerais, robots : comment la Chine a dépassé l'Occident

Karina CHABOUR
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Malgré les droits de douane de Donald Trump, le "made in China" inonde la planète à un niveau inégalé. L'excédent commercial de la Chine dépasse les 1 000 milliards de dollars. Face à ce rouleau compresseur, comment l'Europe peut-elle résister ? Les droits de douane et autres transferts de technologie demandés par Emmanuel Macron sont-ils la solution ? Face à la concurrence chinoise et dix ans après l'accord de Paris, l'Europe va-t-elle devoir renoncer au pacte vert ?
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Malgré les droits de douane de Donald Trump, le "made in China" inonde la planète à un niveau inégalé. L'excédent commercial de la Chine dépasse les 1 000 milliards de dollars. Face à ce rouleau compresseur, comment l'Europe peut-elle résister ? Les droits de douane et autres transferts de technologie demandés par Emmanuel Macron sont-ils la solution ? Face à la concurrence chinoise et dix ans après l'accord de Paris, l'Europe va-t-elle devoir renoncer au pacte vert ?

12.12.2025 à 18:45

Face à la progression de la grippe, des SMS de l'Assurance maladie pour inciter à la vaccination

FRANCE24
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Des parents d'enfants à risque ont reçu des messages proches: "ASSURANCE MALADIE: ATTENTION: le virus de la grippe circule TRES activement, faites vite vacciner votre enfant pour le protéger et éviter des complications". "L’ensemble de l’Hexagone étant en phase épidémique, des envois de SMS ont été planifiés entre le 10 et le 12 décembre", a précisé la Cnam vendredi à l'AFP, notant que "le SMS est une nouveauté 2025 en cas d’épidémie de grippe" et s'ajoute aux courriels de rappel de mi-novembre. "L’objectif des différentes relances réalisées par l’Assurance Maladie est d’éviter les oublis et de rappeler qu’il est encore temps de se faire vacciner", selon la même source. Consultations en médecine de ville, passages aux urgences, tests positifs: l'épidémie de grippe saisonnière a accéléré dans l'Hexagone, où presque toutes les régions sont touchées et où la Corse devrait suivre prochainement, d'après Santé publique France. La dynamique est, jusqu'ici, "comparable" à celle de l'an dernier à la même période, a observé l'agence sanitaire, après une saison 2024/2025 particulièrement sévère, avec plus de 17.000 décès et nombre de bébés hospitalisés. A l'approche des fêtes, la ministre de la Santé Stéphanie Rist a appelé jeudi dans un communiqué "à la mobilisation de tous": "la grippe n'est pas une fatalité: se vacciner, c'est se protéger, mais aussi protéger nos proches les plus fragiles", et "préserver notre système de santé". Il faut environ deux semaines pour développer des anticorps après l'injection. La vaccination demeure la meilleure défense contre les formes graves de grippe, surtout pour les plus vulnérables (plus de 65 ans, femmes enceintes, personnes immunodéprimées ou avec des maladies chroniques), martèlent les autorités sanitaires. Les gestes barrières (masques, aération, évitement du contact avec les personnes fragiles) restent recommandés. La campagne de vaccination semble moins poussive qu'un an plus tôt, et le ministère de la Santé a annoncé fin novembre qu'il allait débloquer des stocks de sécurité, certains pharmaciens se disant déjà à court de doses. L'épidémie de grippe, plus précoce que les saisons précédentes, est portée jusqu'ici principalement par des virus de type A (H1N1 et H3N2), et plusieurs spécialistes craignent une épidémie sérieuse, notamment sous l'effet d'un sous-variant de H3N2 appelé "K". Le Royaume-Uni est confronté à une "vague sans précédent" de grippe, a averti vendredi le service de santé public britannique.
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Des parents d'enfants à risque ont reçu des messages proches: "ASSURANCE MALADIE: ATTENTION: le virus de la grippe circule TRES activement, faites vite vacciner votre enfant pour le protéger et éviter des complications". "L’ensemble de l’Hexagone étant en phase épidémique, des envois de SMS ont été planifiés entre le 10 et le 12 décembre", a précisé la Cnam vendredi à l'AFP, notant que "le SMS est une nouveauté 2025 en cas d’épidémie de grippe" et s'ajoute aux courriels de rappel de mi-novembre. "L’objectif des différentes relances réalisées par l’Assurance Maladie est d’éviter les oublis et de rappeler qu’il est encore temps de se faire vacciner", selon la même source. Consultations en médecine de ville, passages aux urgences, tests positifs: l'épidémie de grippe saisonnière a accéléré dans l'Hexagone, où presque toutes les régions sont touchées et où la Corse devrait suivre prochainement, d'après Santé publique France. La dynamique est, jusqu'ici, "comparable" à celle de l'an dernier à la même période, a observé l'agence sanitaire, après une saison 2024/2025 particulièrement sévère, avec plus de 17.000 décès et nombre de bébés hospitalisés. A l'approche des fêtes, la ministre de la Santé Stéphanie Rist a appelé jeudi dans un communiqué "à la mobilisation de tous": "la grippe n'est pas une fatalité: se vacciner, c'est se protéger, mais aussi protéger nos proches les plus fragiles", et "préserver notre système de santé". Il faut environ deux semaines pour développer des anticorps après l'injection. La vaccination demeure la meilleure défense contre les formes graves de grippe, surtout pour les plus vulnérables (plus de 65 ans, femmes enceintes, personnes immunodéprimées ou avec des maladies chroniques), martèlent les autorités sanitaires. Les gestes barrières (masques, aération, évitement du contact avec les personnes fragiles) restent recommandés. La campagne de vaccination semble moins poussive qu'un an plus tôt, et le ministère de la Santé a annoncé fin novembre qu'il allait débloquer des stocks de sécurité, certains pharmaciens se disant déjà à court de doses. L'épidémie de grippe, plus précoce que les saisons précédentes, est portée jusqu'ici principalement par des virus de type A (H1N1 et H3N2), et plusieurs spécialistes craignent une épidémie sérieuse, notamment sous l'effet d'un sous-variant de H3N2 appelé "K". Le Royaume-Uni est confronté à une "vague sans précédent" de grippe, a averti vendredi le service de santé public britannique.

12.12.2025 à 18:43

L'Ukraine dans l'UE en 2027? Une perspective improbable

FRANCE24
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"2027? C'est après-demain!", a immédiatement réagi une source au sein de l'exécutif européen. Ce calendrier est envisagé dans le cadre du plan de paix des Etats-Unis pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, selon un haut-responsable à l'AFP. Mais il est considéré comme irréaliste par de nombreux responsables européens: les plus optimistes d'entre eux tablaient jusqu'ici sur une adhésion de l'Ukraine au bloc en 2030. Le veto d'Orban "C'est sûr que les Américains vont choisir pour nous...", ironise un diplomate européen en évoquant la perspective d'une adhésion en janvier 2027. "C'est n'importe quoi: il faut un appétit pour l'élargissement (du bloc) qui n'est pas là", a-t-il jugé, sous couvert d'anonymat. Lancé tambour battant au lendemain de l'invasion russe, le processus d'adhésion de l'Ukraine dans l'Union européenne est depuis plusieurs mois au point mort. Et pour cause: cette procédure longue et complexe exige l'unanimité des 27 Etats membres à chaque nouvelle étape. Or le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban a décidé de geler de facto tout le processus d'adhésion en usant de son droit de veto. Le dirigeant conservateur, qui cultive sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine, affirme qu'une entrée de l'Ukraine dans l'UE "ruinerait" le bloc. Sans feu vert du dirigeant hongrois, aucun progrès possible. "Même pas de frontière" Une adhésion éclair de l'Ukraine à l'UE -- les négociations d'adhésion ont officiellement débuté en juin 2024 -- pose aussi des questions très concrètes, et extraordinairement complexes. Comment intégrer le géant agricole ukrainien sans déstabiliser complètement le marché unique européen? Les céréaliers français, allemands et polonais accusent régulièrement Kiev de concurrence déloyale en raison des prix qu'il pratique. Comment s'assurer que l'Ukraine parvienne, au beau milieu des combats, à réformer ses institutions pour se conformer aux critères européens très stricts en matière d'Etat de droit? "Comment l'Ukraine peut-elle être prête? Elle n'a même pas de frontière", abonde un diplomate européen, sous couvert d'anonymat en référence aux territoires ukrainiens dont Moscou revendique l'annexion. "Je pense que ceux qui ont évoqué cette date ne se sont même pas posé un millième de ces questions", explique à l'AFP Lukas Macek, spécialiste des politiques d'élargissement de l'UE à l'institut Jacques Delors. Pour cet expert, une adhésion de l'Ukraine à l'UE en janvier 2027 est "complètement irréaliste" dans le cadre actuel. Mais pas inenvisageable si on "renverse complètement la logique" et "qu'on redéfinit" la procédure, en imaginant que l'adhésion précède la plupart des autres étapes de l'intégration. Se pose alors la question délicate de savoir si cette nouvelle méthode s'appliquerait également aux Balkans -- dont plusieurs pays (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Monténégro, Kosovo et Serbie) patientent depuis des années, sans réelle perspective d'adhésion. Sinon, cela risque de créer d"'énormes frustrations", prédit Lucas Macek. Le record de l'adhésion la plus rapide au bloc est actuellement détenu par la Finlande: moins de 3 ans entre le dépôt de sa candidature et son adhésion formelle. La Turquie, à l'inverse, est officiellement candidate depuis près de 30 ans, mais le processus pour intégrer l'UE est complètement gelé.
Texte intégral (578 mots)
"2027? C'est après-demain!", a immédiatement réagi une source au sein de l'exécutif européen. Ce calendrier est envisagé dans le cadre du plan de paix des Etats-Unis pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, selon un haut-responsable à l'AFP. Mais il est considéré comme irréaliste par de nombreux responsables européens: les plus optimistes d'entre eux tablaient jusqu'ici sur une adhésion de l'Ukraine au bloc en 2030. Le veto d'Orban "C'est sûr que les Américains vont choisir pour nous...", ironise un diplomate européen en évoquant la perspective d'une adhésion en janvier 2027. "C'est n'importe quoi: il faut un appétit pour l'élargissement (du bloc) qui n'est pas là", a-t-il jugé, sous couvert d'anonymat. Lancé tambour battant au lendemain de l'invasion russe, le processus d'adhésion de l'Ukraine dans l'Union européenne est depuis plusieurs mois au point mort. Et pour cause: cette procédure longue et complexe exige l'unanimité des 27 Etats membres à chaque nouvelle étape. Or le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban a décidé de geler de facto tout le processus d'adhésion en usant de son droit de veto. Le dirigeant conservateur, qui cultive sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine, affirme qu'une entrée de l'Ukraine dans l'UE "ruinerait" le bloc. Sans feu vert du dirigeant hongrois, aucun progrès possible. "Même pas de frontière" Une adhésion éclair de l'Ukraine à l'UE -- les négociations d'adhésion ont officiellement débuté en juin 2024 -- pose aussi des questions très concrètes, et extraordinairement complexes. Comment intégrer le géant agricole ukrainien sans déstabiliser complètement le marché unique européen? Les céréaliers français, allemands et polonais accusent régulièrement Kiev de concurrence déloyale en raison des prix qu'il pratique. Comment s'assurer que l'Ukraine parvienne, au beau milieu des combats, à réformer ses institutions pour se conformer aux critères européens très stricts en matière d'Etat de droit? "Comment l'Ukraine peut-elle être prête? Elle n'a même pas de frontière", abonde un diplomate européen, sous couvert d'anonymat en référence aux territoires ukrainiens dont Moscou revendique l'annexion. "Je pense que ceux qui ont évoqué cette date ne se sont même pas posé un millième de ces questions", explique à l'AFP Lukas Macek, spécialiste des politiques d'élargissement de l'UE à l'institut Jacques Delors. Pour cet expert, une adhésion de l'Ukraine à l'UE en janvier 2027 est "complètement irréaliste" dans le cadre actuel. Mais pas inenvisageable si on "renverse complètement la logique" et "qu'on redéfinit" la procédure, en imaginant que l'adhésion précède la plupart des autres étapes de l'intégration. Se pose alors la question délicate de savoir si cette nouvelle méthode s'appliquerait également aux Balkans -- dont plusieurs pays (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Monténégro, Kosovo et Serbie) patientent depuis des années, sans réelle perspective d'adhésion. Sinon, cela risque de créer d"'énormes frustrations", prédit Lucas Macek. Le record de l'adhésion la plus rapide au bloc est actuellement détenu par la Finlande: moins de 3 ans entre le dépôt de sa candidature et son adhésion formelle. La Turquie, à l'inverse, est officiellement candidate depuis près de 30 ans, mais le processus pour intégrer l'UE est complètement gelé.

12.12.2025 à 18:41

"Des chiffres et des lettres": les ex-présentateurs gagnent aux prud'hommes

FRANCE24
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Évincés mi-2022, le M. Chiffres et la Mme Lettres du jeu, depuis respectivement 47 ans et 36 ans, avaient réclamé devant le conseil de prud'hommes de Paris la requalification en CDI de leurs CDD d'usage passés, et la reconnaissance d'une rupture abusive. Après de longs mois de procédure, le conseil, appuyé par un magistrat professionnel, leur a donné gain de cause, dans un jugement du 27 novembre révélé par Le Parisien et consulté par l'AFP. Leurs contrats ont été requalifiés en CDI depuis mars 1975 pour Bertrand Renard et depuis février 1986 pour Arielle Boulin-Prat, leurs postes étant "pérennes". De plus, le conseil a estimé que "la discrimination fondée sur l'âge est caractérisée", France Télévisions ayant "organisé le départ de deux salariés" et "maintenu des salariés plus jeunes (...) à la faveur de choix alternatifs". En outre, la rupture de la relation de travail a été jugée "brutale et vexatoire". Ils doivent ainsi percevoir quelque 136.000 et 129.000 euros respectivement au titre de l'indemnité conventionnelle de licenciement, près de 35.000 et 32.000 euros pour "licenciement nul" et 10.000 euros chacun de "dommages et intérêts pour rupture brutale et vexatoire". "Nous prenons le temps de la réflexion" pour un éventuel appel afin d'obtenir "une meilleure indemnisation" sur certains points, a déclaré à l'AFP leur avocate, Me Juliette Mascart. "Peut-on soutenir que ce programme, qui existe depuis l'ORTF, est temporaire ?", avait-elle fait valoir à l'audience. De son côté, France Télévisions avait expliqué le recours à ces CDD d'usage, courants dans la profession, par le fait que "la reconduction d'une émission dans une grille est réinterrogée chaque année". Le groupe public n'a pas souhaité faire de commentaire vendredi. Auparavant quotidienne, "Des chiffres et des lettres" a été diffusée le week-end sur France 3 à partir de la rentrée 2022, puis supprimée à la rentrée 2024. Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat avaient dénoncé dès 2022 un départ "contraint et forcé" de ce jeu à la longévité exceptionnelle (un demi-siècle au compteur), alors que France Télévisions avait demandé une baisse de salaire de 60%. Ils avaient reçu le soutien de nombreux téléspectateurs. Bertrand Renard, 70 ans, a depuis lancé un blog culturel, tandis qu'Arielle Boulin-Prat, 72 ans, est bénévole dans des associations. Ils avaient été remplacés par un ancien candidat, Stéphane Crosnier, et une professeure des écoles, Blandine Maire, aux côtés de l'animateur principal du jeu, Laurent Romejko, qui tenait ce rôle depuis 1992.
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Évincés mi-2022, le M. Chiffres et la Mme Lettres du jeu, depuis respectivement 47 ans et 36 ans, avaient réclamé devant le conseil de prud'hommes de Paris la requalification en CDI de leurs CDD d'usage passés, et la reconnaissance d'une rupture abusive. Après de longs mois de procédure, le conseil, appuyé par un magistrat professionnel, leur a donné gain de cause, dans un jugement du 27 novembre révélé par Le Parisien et consulté par l'AFP. Leurs contrats ont été requalifiés en CDI depuis mars 1975 pour Bertrand Renard et depuis février 1986 pour Arielle Boulin-Prat, leurs postes étant "pérennes". De plus, le conseil a estimé que "la discrimination fondée sur l'âge est caractérisée", France Télévisions ayant "organisé le départ de deux salariés" et "maintenu des salariés plus jeunes (...) à la faveur de choix alternatifs". En outre, la rupture de la relation de travail a été jugée "brutale et vexatoire". Ils doivent ainsi percevoir quelque 136.000 et 129.000 euros respectivement au titre de l'indemnité conventionnelle de licenciement, près de 35.000 et 32.000 euros pour "licenciement nul" et 10.000 euros chacun de "dommages et intérêts pour rupture brutale et vexatoire". "Nous prenons le temps de la réflexion" pour un éventuel appel afin d'obtenir "une meilleure indemnisation" sur certains points, a déclaré à l'AFP leur avocate, Me Juliette Mascart. "Peut-on soutenir que ce programme, qui existe depuis l'ORTF, est temporaire ?", avait-elle fait valoir à l'audience. De son côté, France Télévisions avait expliqué le recours à ces CDD d'usage, courants dans la profession, par le fait que "la reconduction d'une émission dans une grille est réinterrogée chaque année". Le groupe public n'a pas souhaité faire de commentaire vendredi. Auparavant quotidienne, "Des chiffres et des lettres" a été diffusée le week-end sur France 3 à partir de la rentrée 2022, puis supprimée à la rentrée 2024. Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat avaient dénoncé dès 2022 un départ "contraint et forcé" de ce jeu à la longévité exceptionnelle (un demi-siècle au compteur), alors que France Télévisions avait demandé une baisse de salaire de 60%. Ils avaient reçu le soutien de nombreux téléspectateurs. Bertrand Renard, 70 ans, a depuis lancé un blog culturel, tandis qu'Arielle Boulin-Prat, 72 ans, est bénévole dans des associations. Ils avaient été remplacés par un ancien candidat, Stéphane Crosnier, et une professeure des écoles, Blandine Maire, aux côtés de l'animateur principal du jeu, Laurent Romejko, qui tenait ce rôle depuis 1992.

12.12.2025 à 18:35

L'Iran libère une femme accusée d'avoir tué son mari violent

FRANCE24
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Les autorités iraniennes ont confirmé la libération de Goli Kouhkan, 25 ans, qui était emprisonnée dans la province de Golestan (nord). Sa condamnation avait été annulée cette semaine à la suite d'un accord avec la famille du mari violent. Goli Kouhkan, membre de la minorité baloutche et sans-papiers, devait être exécutée pour le meurtre en 2018 de son mari violent envers elle et leur enfant, selon des organisations de défense des droits humains. Selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, elle a échappé à l'exécution et a été libérée après le paiement du "prix du sang", une pratique autorisée par la charia iranienne, qui a servi à indemniser la famille du mari. Selon le chef de la juridiction du Golestan, Heydar Asiabi, cité par la télévision d'état iranienne, elle a été remise en liberté jeudi. La télévision a publié une photo d'elle, vêtue d'un tchador, de dos, aux côtés d'officiels. Des experts des droits de l'homme de l'ONU avaient appelé la semaine dernière l'Iran à suspendre l'exécution de la jeune femme. Mariée de force à 12 ans à son cousin, elle a donné naissance à son fils à 13 ans, selon les experts de l'ONU, qui ont précisé que cette ouvrière agricole a subi des violences physiques et psychologiques pendant plusieurs années. En mai 2018, alors qu'elle avait 18 ans, "son mari l'a battue, ainsi que son fils de cinq ans. Après avoir appelé un proche à l'aide, une altercation a éclaté, qui a entraîné la mort de son mari", ont indiqué les experts. Mai Sato, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains en Iran a salué "une vie sauvée", mais a dénoncé le fait qu'en Iran les violences conjugales et mariages forcés d'enfants "ne sont pas criminalisées". Selon IHR, plus de 40 femmes ont été exécutées en Iran en 2025. Parmi elles, beaucoup de victimes de mariages forcés enfants ou de violences conjugales. Les condamnations à la peine de mort ont augmenté cette année en Iran, avec au moins 1.426 personnes pendues, selon le décompte d'IHR fin novembre.
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Les autorités iraniennes ont confirmé la libération de Goli Kouhkan, 25 ans, qui était emprisonnée dans la province de Golestan (nord). Sa condamnation avait été annulée cette semaine à la suite d'un accord avec la famille du mari violent. Goli Kouhkan, membre de la minorité baloutche et sans-papiers, devait être exécutée pour le meurtre en 2018 de son mari violent envers elle et leur enfant, selon des organisations de défense des droits humains. Selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, elle a échappé à l'exécution et a été libérée après le paiement du "prix du sang", une pratique autorisée par la charia iranienne, qui a servi à indemniser la famille du mari. Selon le chef de la juridiction du Golestan, Heydar Asiabi, cité par la télévision d'état iranienne, elle a été remise en liberté jeudi. La télévision a publié une photo d'elle, vêtue d'un tchador, de dos, aux côtés d'officiels. Des experts des droits de l'homme de l'ONU avaient appelé la semaine dernière l'Iran à suspendre l'exécution de la jeune femme. Mariée de force à 12 ans à son cousin, elle a donné naissance à son fils à 13 ans, selon les experts de l'ONU, qui ont précisé que cette ouvrière agricole a subi des violences physiques et psychologiques pendant plusieurs années. En mai 2018, alors qu'elle avait 18 ans, "son mari l'a battue, ainsi que son fils de cinq ans. Après avoir appelé un proche à l'aide, une altercation a éclaté, qui a entraîné la mort de son mari", ont indiqué les experts. Mai Sato, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains en Iran a salué "une vie sauvée", mais a dénoncé le fait qu'en Iran les violences conjugales et mariages forcés d'enfants "ne sont pas criminalisées". Selon IHR, plus de 40 femmes ont été exécutées en Iran en 2025. Parmi elles, beaucoup de victimes de mariages forcés enfants ou de violences conjugales. Les condamnations à la peine de mort ont augmenté cette année en Iran, avec au moins 1.426 personnes pendues, selon le décompte d'IHR fin novembre.

12.12.2025 à 18:30

Marine Tondelier accusée de récupérer un slogan du RN : faux, c’est une citation du général Leclerc

Les Observateurs
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La secrétaire nationale des Écologistes est accusée par des internautes et des personnalités politiques de tout bord d’avoir récupéré un slogan utilisé par Jean-Marie Le Pen, “Tenez bon, nous arrivons”. En réalité, Marine Tondelier fait référence à une citation célèbre du général Leclerc. 
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La secrétaire nationale des Écologistes est accusée par des internautes et des personnalités politiques de tout bord d’avoir récupéré un slogan utilisé par Jean-Marie Le Pen, “Tenez bon, nous arrivons”. En réalité, Marine Tondelier fait référence à une citation célèbre du général Leclerc. 

12.12.2025 à 18:29

Le Bénin émet un mandat d'arrêt international contre l'influenceur panafricaniste Kemi Seba

FRANCE24
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Dimanche matin, au moment où des mutins affirmaient à la télévision avoir renversé le président béninois Patrice Talon, Kemi Seba avait salué dans une vidéo "le jour de la libération" de son pays. Kemi Seba est poursuivi pour "apologie de crimes contre la sûreté de l'État et incitation à la rébellion", a indiqué vendredi une source judiciaire béninoise à l'AFP. Une source au sein de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) qui a émis le mandat précise qu'il est international. Vendredi, on ignorait dans quel pays se trouvait Kemi Seba. Le putsch a finalement été déjoué dans la journée de dimanche et plusieurs militaires arrêtés, le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri étant, lui, toujours en fuite. Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, 44 ans, à la tête d'une ONG baptisée "Urgences panafricanistes" est connu pour ses diatribes radicales contre la France et les pouvoirs africains alliés de Paris. Il compte 1,5 million d'abonnés sur les réseaux sociaux. Né franco-béninois, il a été déchu de sa nationalité française en 2024 et soutient les régimes militaires issus de coups d'Etat au Sahel, hostiles à Paris et proches de la Russie. La junte nigérienne lui a d'ailleurs octroyé un passeport diplomatique. "Le Bénin est libéré, des militaires patriotes, dignes, courageux, en adéquation avec la voix de souveraineté populaire, de ceux et celles qui se lèvent chaque jour pour cette dignité, ont pris leur responsabilité, ils ont mis aux arrêts le président Talon", affirmait-il dans sa vidéo de dimanche. En réalité, le président Patrice Talon, défendu par l'armée béninoise, n'a jamais été arrêté et le putsch a été déjoué dans la journée avec l'appui des alliés nigérians et français. Son avocat, Juan Branco, n'a pas souhaité répondre aux sollicitations de l'AFP. En octobre 2024, Kemi Seba avait été placé en garde à vue en France en raison de soupçons de "liens" avec le groupe paramilitaire russe Wagner, puis relâché, même si l'enquête du parquet de Paris se poursuit. M. Seba était notamment interrogé sur des soupçons "d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère (...) de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation". Un an plus tôt, plusieurs médias avaient publié les Wagner Leaks, issus d'un piratage de documents internes au groupe paramilitaire Wagner, créé par Evgueni Prigojine, qui indiquaient que l'oligarque russe, depuis décédé, avait financé et guidé certaines actions de Kemi Seba en Afrique entre 2018 et 2019. Ex-ministre arrêté Ces dernières années, M. Seba a organisé ou participé à plusieurs manifestations en Afrique, au cours desquelles il a été régulièrement interpellé, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d'Ivoire, du Sénégal et de Guinée. Farouche opposant de Patrice Talon, Kemi Seba avait été brièvement interpellé en 2019 et en 2023, lors de passages au Bénin. Un autre opposant béninois, Sabi Sira Korogoné a indiqué dans une vidéo vendredi être lui aussi la cible d'un mandat d'arrêt. Et l'ancien ministre béninois de de la Défense et importante figure politique de l'opposition, Candide Azannaï, a été interpellé vendredi à Cotonou, ont annoncé à l’AFP une source policière et un de ses proches. M. Azannaï avait condamné la tentative de putsch du 7 décembre mais avait aussi dénoncé "des manœuvres sordides d'instrumentalisation des événements (...) à des fins de confiscation du pouvoir". Si Patrice Talon est salué pour le développement économique du Bénin, il est aussi régulièrement accusé par ses détracteurs d'avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie. Il va passer la main en avril, lors de l'élection présidentielle, car il arrive au terme de ses deux mandats, le maximum autorisé par la Constitution. Son dauphin, le ministre des Finances Romuald Wadagni a une voie royale pour lui succéder, le principal parti d'opposition étant exclu du scrutin, faute d'un nombre de parrainages suffisant.
Texte intégral (710 mots)
Dimanche matin, au moment où des mutins affirmaient à la télévision avoir renversé le président béninois Patrice Talon, Kemi Seba avait salué dans une vidéo "le jour de la libération" de son pays. Kemi Seba est poursuivi pour "apologie de crimes contre la sûreté de l'État et incitation à la rébellion", a indiqué vendredi une source judiciaire béninoise à l'AFP. Une source au sein de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) qui a émis le mandat précise qu'il est international. Vendredi, on ignorait dans quel pays se trouvait Kemi Seba. Le putsch a finalement été déjoué dans la journée de dimanche et plusieurs militaires arrêtés, le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri étant, lui, toujours en fuite. Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, 44 ans, à la tête d'une ONG baptisée "Urgences panafricanistes" est connu pour ses diatribes radicales contre la France et les pouvoirs africains alliés de Paris. Il compte 1,5 million d'abonnés sur les réseaux sociaux. Né franco-béninois, il a été déchu de sa nationalité française en 2024 et soutient les régimes militaires issus de coups d'Etat au Sahel, hostiles à Paris et proches de la Russie. La junte nigérienne lui a d'ailleurs octroyé un passeport diplomatique. "Le Bénin est libéré, des militaires patriotes, dignes, courageux, en adéquation avec la voix de souveraineté populaire, de ceux et celles qui se lèvent chaque jour pour cette dignité, ont pris leur responsabilité, ils ont mis aux arrêts le président Talon", affirmait-il dans sa vidéo de dimanche. En réalité, le président Patrice Talon, défendu par l'armée béninoise, n'a jamais été arrêté et le putsch a été déjoué dans la journée avec l'appui des alliés nigérians et français. Son avocat, Juan Branco, n'a pas souhaité répondre aux sollicitations de l'AFP. En octobre 2024, Kemi Seba avait été placé en garde à vue en France en raison de soupçons de "liens" avec le groupe paramilitaire russe Wagner, puis relâché, même si l'enquête du parquet de Paris se poursuit. M. Seba était notamment interrogé sur des soupçons "d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère (...) de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation". Un an plus tôt, plusieurs médias avaient publié les Wagner Leaks, issus d'un piratage de documents internes au groupe paramilitaire Wagner, créé par Evgueni Prigojine, qui indiquaient que l'oligarque russe, depuis décédé, avait financé et guidé certaines actions de Kemi Seba en Afrique entre 2018 et 2019. Ex-ministre arrêté Ces dernières années, M. Seba a organisé ou participé à plusieurs manifestations en Afrique, au cours desquelles il a été régulièrement interpellé, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d'Ivoire, du Sénégal et de Guinée. Farouche opposant de Patrice Talon, Kemi Seba avait été brièvement interpellé en 2019 et en 2023, lors de passages au Bénin. Un autre opposant béninois, Sabi Sira Korogoné a indiqué dans une vidéo vendredi être lui aussi la cible d'un mandat d'arrêt. Et l'ancien ministre béninois de de la Défense et importante figure politique de l'opposition, Candide Azannaï, a été interpellé vendredi à Cotonou, ont annoncé à l’AFP une source policière et un de ses proches. M. Azannaï avait condamné la tentative de putsch du 7 décembre mais avait aussi dénoncé "des manœuvres sordides d'instrumentalisation des événements (...) à des fins de confiscation du pouvoir". Si Patrice Talon est salué pour le développement économique du Bénin, il est aussi régulièrement accusé par ses détracteurs d'avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie. Il va passer la main en avril, lors de l'élection présidentielle, car il arrive au terme de ses deux mandats, le maximum autorisé par la Constitution. Son dauphin, le ministre des Finances Romuald Wadagni a une voie royale pour lui succéder, le principal parti d'opposition étant exclu du scrutin, faute d'un nombre de parrainages suffisant.

12.12.2025 à 18:29

Le Sénégal suspend toute extradition vers la France, accuse Paris de ne pas coopérer

FRANCE24
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"Nous avons décidé de suspendre toute extradition vers la France jusqu'à ce que la France réponde" favorablement aux demandes d'extradition sénégalaises, "la réciprocité va s'appliquer", a affirmé jeudi aux députés la ministre sénégalaise de la Justice Yassine Fall. Le 25 novembre, la justice française a reporté à février sa décision sur la demande d'extradition de Madiambal Diagne, patron de presse sénégalais critique des autorités de Dakar, ordonnant un "supplément d'information", notamment sur "la procédure et le régime juridique applicable au Sénégal". Sans les nommer, elle a cité le cas de "deux Sénégalais" réclamé par Dakar et que la France n'a toujours pas extradé, bien que le Sénégal ait, selon elle, "donné toutes les justifications". Elle a affirmé que la France demande actuellement de son côté l'extradition de 12 personnes de Dakar. La décision du gouvernement sénégalais "s’apparente à un véritable chantage diplomatique" alors que la demande d'extradition de Madiambal Diagne est actuellement examinée par les juridictions françaises", a réagi vendredi le collectif d'avocats de l'intéressé dans un communiqué publié à Dakar. "La juridiction (française) a considéré qu’elle ne disposait, en l'état, pas des éléments nécessaires pour se prononcer" et "il appartient à l'Etat sénégalais d'apporter un certain nombre d'éléments parfaitement listés" dans son arrêt, "au plus tard le 23 janvier 2026", selon les avocats. Les avocats affirment que les autorités sénégalaises font "pression" sur la France, faute de pouvoir fournir les éléments réclamés, "compte tenu du caractère politique des poursuites exercées contre leur client". Le Sénégal a émis un mandat d'arrêt international contre Madiambal Diagne qui a fui vers la France en septembre, après avoir été convoqué par la police dans le cadre d'une enquête portant sur des transactions financières présumées suspectes. Dakar réclame également à la France l'extradition d'un homme d'affaires sénégalais poursuivi dans son pays pour des malversations, selon la presse locale. Deux journalistes sénégalais avaient été arrêtés fin octobre au Sénégal après avoir interviewé Madiambal Diagne alors qu'il se trouvait en France. Ils ont depuis été libérés. Ces arrestations avaient suscité de vives protestations de représentants de la presse et au sein de la classe politique au Sénégal.
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"Nous avons décidé de suspendre toute extradition vers la France jusqu'à ce que la France réponde" favorablement aux demandes d'extradition sénégalaises, "la réciprocité va s'appliquer", a affirmé jeudi aux députés la ministre sénégalaise de la Justice Yassine Fall. Le 25 novembre, la justice française a reporté à février sa décision sur la demande d'extradition de Madiambal Diagne, patron de presse sénégalais critique des autorités de Dakar, ordonnant un "supplément d'information", notamment sur "la procédure et le régime juridique applicable au Sénégal". Sans les nommer, elle a cité le cas de "deux Sénégalais" réclamé par Dakar et que la France n'a toujours pas extradé, bien que le Sénégal ait, selon elle, "donné toutes les justifications". Elle a affirmé que la France demande actuellement de son côté l'extradition de 12 personnes de Dakar. La décision du gouvernement sénégalais "s’apparente à un véritable chantage diplomatique" alors que la demande d'extradition de Madiambal Diagne est actuellement examinée par les juridictions françaises", a réagi vendredi le collectif d'avocats de l'intéressé dans un communiqué publié à Dakar. "La juridiction (française) a considéré qu’elle ne disposait, en l'état, pas des éléments nécessaires pour se prononcer" et "il appartient à l'Etat sénégalais d'apporter un certain nombre d'éléments parfaitement listés" dans son arrêt, "au plus tard le 23 janvier 2026", selon les avocats. Les avocats affirment que les autorités sénégalaises font "pression" sur la France, faute de pouvoir fournir les éléments réclamés, "compte tenu du caractère politique des poursuites exercées contre leur client". Le Sénégal a émis un mandat d'arrêt international contre Madiambal Diagne qui a fui vers la France en septembre, après avoir été convoqué par la police dans le cadre d'une enquête portant sur des transactions financières présumées suspectes. Dakar réclame également à la France l'extradition d'un homme d'affaires sénégalais poursuivi dans son pays pour des malversations, selon la presse locale. Deux journalistes sénégalais avaient été arrêtés fin octobre au Sénégal après avoir interviewé Madiambal Diagne alors qu'il se trouvait en France. Ils ont depuis été libérés. Ces arrestations avaient suscité de vives protestations de représentants de la presse et au sein de la classe politique au Sénégal.

12.12.2025 à 18:27

Nouvelle augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier 2026

FRANCE24
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Ce sera notamment le cas de paquets de Camel et de Winston du fabricant Japan Tobacco International (JTI), qui passeront à 13 euros. JTI, qui augmente aussi son tabac à rouler, appliquera des augmentations de 10 centimes à plus d'un euro en fonction des références. Le fabricant Philip Morris International (PMI) a de son côté décidé d'appliquer des augmentations d'environ 50 centimes sur ses cigarettes et tabac à rouler, notamment sur ses marques premium Marlboro Red ou Philip Morris dont plusieurs références dépassent les 13 euros. "Nous avions plutôt absorbé les coûts jusqu'à présent, là nous avons décidé d'augmenter les prix ce qui correspond à la hausse de notre éco-contribution, à l'inflation des coûts de production et à la hausse de la part versée aux buralistes", explique un porte-parole de PMI à l'AFP "La hausse reste limitée pour ne pas pousser les acheteurs vers le marché illégal et nous n'augmentons que les cigarettes, pas les produits alternatifs comme la vape que nous souhaitons garder abordables", poursuit-il. Le fabricant British American Tobacco (BAT, Dunhill, Lucky Strike..) n'augmente qu'une petite dizaine de références, principalement ses cigarettes, des hausses allant de 10 à 50 centimes, selon la grille tarifaire des Douanes. Imperial Brands - Seita (Fortuna, Gauloises...) applique des hausses de 10 centimes sur la plupart de ses marques de cigarettes. A l'annonce fin 2023 du programme national de lutte contre le tabagisme 2023-2027, le gouvernement prévoyait un prix du paquet de cigarettes de minimum 13 euros courant 2026. Le document publié a finalement retenu l'objectif d'un paquet à 13 euros en 2027. Malgré les hausses prévues en 2026, les grands fabricants proposent toutefois tous des références autour de 11,50 euros le paquet de 20. Les ventes de cigarettes ont reculé de plus de 11% en volume entre novembre 2025 et novembre 2024, et de plus de 15% pour le tabac à rouler, selon des données publiées vendredi par les Douanes. Pour le président de la Confédération des buralistes Serdar Kaya "cette énième évolution de prix est une nouvelle occasion de fragiliser davantage nos commerces au profit de la criminalité organisée". "L'Etat doit réagir et ne plus se contenter de percevoir 87% de taxes sur le produit. Nous avons besoin d'une réponse adaptée de sa part sur la contrebande et la contrefaçon", a-t-il déploré dans une déclaration à l'AFP.
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Ce sera notamment le cas de paquets de Camel et de Winston du fabricant Japan Tobacco International (JTI), qui passeront à 13 euros. JTI, qui augmente aussi son tabac à rouler, appliquera des augmentations de 10 centimes à plus d'un euro en fonction des références. Le fabricant Philip Morris International (PMI) a de son côté décidé d'appliquer des augmentations d'environ 50 centimes sur ses cigarettes et tabac à rouler, notamment sur ses marques premium Marlboro Red ou Philip Morris dont plusieurs références dépassent les 13 euros. "Nous avions plutôt absorbé les coûts jusqu'à présent, là nous avons décidé d'augmenter les prix ce qui correspond à la hausse de notre éco-contribution, à l'inflation des coûts de production et à la hausse de la part versée aux buralistes", explique un porte-parole de PMI à l'AFP "La hausse reste limitée pour ne pas pousser les acheteurs vers le marché illégal et nous n'augmentons que les cigarettes, pas les produits alternatifs comme la vape que nous souhaitons garder abordables", poursuit-il. Le fabricant British American Tobacco (BAT, Dunhill, Lucky Strike..) n'augmente qu'une petite dizaine de références, principalement ses cigarettes, des hausses allant de 10 à 50 centimes, selon la grille tarifaire des Douanes. Imperial Brands - Seita (Fortuna, Gauloises...) applique des hausses de 10 centimes sur la plupart de ses marques de cigarettes. A l'annonce fin 2023 du programme national de lutte contre le tabagisme 2023-2027, le gouvernement prévoyait un prix du paquet de cigarettes de minimum 13 euros courant 2026. Le document publié a finalement retenu l'objectif d'un paquet à 13 euros en 2027. Malgré les hausses prévues en 2026, les grands fabricants proposent toutefois tous des références autour de 11,50 euros le paquet de 20. Les ventes de cigarettes ont reculé de plus de 11% en volume entre novembre 2025 et novembre 2024, et de plus de 15% pour le tabac à rouler, selon des données publiées vendredi par les Douanes. Pour le président de la Confédération des buralistes Serdar Kaya "cette énième évolution de prix est une nouvelle occasion de fragiliser davantage nos commerces au profit de la criminalité organisée". "L'Etat doit réagir et ne plus se contenter de percevoir 87% de taxes sur le produit. Nous avons besoin d'une réponse adaptée de sa part sur la contrebande et la contrefaçon", a-t-il déploré dans une déclaration à l'AFP.

12.12.2025 à 18:27

La Bourse de Paris en léger recul avec les doutes sur l'IA

FRANCE24
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Le CAC 40 a perdu 0,21% à 8.068,62 points, en recul de 17,14 points. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice vedette parisien a cédé 0,57%. Comme l'ensemble des marchés européens, l'indice parisien a marqué le pas, dans le sillage de Wall Street, après les résultats de Broadcom. Le patron du groupe de microprocesseurs, Hock Tan, a notamment indiqué qu'il disposait d'un carnet de commandes estimé à 73 milliards de dollars pour ses produits dédiés à l'IA. Or, les investisseurs s'attendaient à mieux. "Broadcom est le principal partenaire de Google pour concevoir et fabriquer ses puces IA", et cette "collaboration le place donc parmi les leaders de cette technologie", relève Hervé Thiard, directeur général de Pictet AM. Ces nouvelles "provoquent donc de nouveau des questions sur la valorisation" boursière de l'intelligence artificielle, relève Edouard Faure, responsable du Crédit chez Swiss Life AM France, interrogé par l'AFP. Le secteur de la tech, qui a tiré les marchés ces deux dernières années, fait régulièrement depuis l'été l'objet de scepticisme sur les niveaux gigantesques de valorisation et sur la possibilité de rentabilisation rapide des investissements massifs du secteur. A Paris, les spécialistes des installations électriques, Legrand (-1,63% à 123,60 euros) et Schneider Electric (-1,57% à 235,40 euros), ont fini en bas du tableau. Les perspectives de croissance de ces deux entreprises sont en effet liées à la demande en réseaux électriques pour les centres de données, des infrastructures indispensables pour développer les IA. Mais pour la suite, "on entre tranquillement dans la période de fin d'année, généralement propice pour les marchés", assure Edouard Faure. Principal rendez-vous de la semaine prochaine: la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) le 18 décembre, la dernière pour 2025. Côté obligataire, le taux d'emprunt français a atteint 3,57%, contre 3,55% la veille. Son équivalent allemand, référence en Europe, s'est hissé à 2,85%, contre 2,84%. Wendel voit vert La société d'investissement Wendel prévoit de générer 7 milliards d'euros de trésorerie d'ici 2030 et d'en "retourner" 1,6 milliard aux actionnaires, a-t-elle indiqué vendredi à l'occasion de sa "journée investisseurs". Pour ce faire, l'entreprise compte verser des dividendes, mais aussi annuler ou racheter un grand nombre d'actions (équivalent à respectivement 3,8% et 9% de son capital) en 2026. La nouvelle a été saluée: son cours a grimpé de 4,87% à 81,00 euros.
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Le CAC 40 a perdu 0,21% à 8.068,62 points, en recul de 17,14 points. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice vedette parisien a cédé 0,57%. Comme l'ensemble des marchés européens, l'indice parisien a marqué le pas, dans le sillage de Wall Street, après les résultats de Broadcom. Le patron du groupe de microprocesseurs, Hock Tan, a notamment indiqué qu'il disposait d'un carnet de commandes estimé à 73 milliards de dollars pour ses produits dédiés à l'IA. Or, les investisseurs s'attendaient à mieux. "Broadcom est le principal partenaire de Google pour concevoir et fabriquer ses puces IA", et cette "collaboration le place donc parmi les leaders de cette technologie", relève Hervé Thiard, directeur général de Pictet AM. Ces nouvelles "provoquent donc de nouveau des questions sur la valorisation" boursière de l'intelligence artificielle, relève Edouard Faure, responsable du Crédit chez Swiss Life AM France, interrogé par l'AFP. Le secteur de la tech, qui a tiré les marchés ces deux dernières années, fait régulièrement depuis l'été l'objet de scepticisme sur les niveaux gigantesques de valorisation et sur la possibilité de rentabilisation rapide des investissements massifs du secteur. A Paris, les spécialistes des installations électriques, Legrand (-1,63% à 123,60 euros) et Schneider Electric (-1,57% à 235,40 euros), ont fini en bas du tableau. Les perspectives de croissance de ces deux entreprises sont en effet liées à la demande en réseaux électriques pour les centres de données, des infrastructures indispensables pour développer les IA. Mais pour la suite, "on entre tranquillement dans la période de fin d'année, généralement propice pour les marchés", assure Edouard Faure. Principal rendez-vous de la semaine prochaine: la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) le 18 décembre, la dernière pour 2025. Côté obligataire, le taux d'emprunt français a atteint 3,57%, contre 3,55% la veille. Son équivalent allemand, référence en Europe, s'est hissé à 2,85%, contre 2,84%. Wendel voit vert La société d'investissement Wendel prévoit de générer 7 milliards d'euros de trésorerie d'ici 2030 et d'en "retourner" 1,6 milliard aux actionnaires, a-t-elle indiqué vendredi à l'occasion de sa "journée investisseurs". Pour ce faire, l'entreprise compte verser des dividendes, mais aussi annuler ou racheter un grand nombre d'actions (équivalent à respectivement 3,8% et 9% de son capital) en 2026. La nouvelle a été saluée: son cours a grimpé de 4,87% à 81,00 euros.

12.12.2025 à 18:26

Non, des islamistes n’ont pas pris d’assaut un marché de Noël en Belgique

Nora Litoussi
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Une vidéo montrant des personnes brandissant des drapeaux palestiniens est présentée sur les réseaux sociaux comme l’assaut d’un marché de Noël par des “islamistes”. Après vérification, les images ont été sorties de leur contexte.
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Une vidéo montrant des personnes brandissant des drapeaux palestiniens est présentée sur les réseaux sociaux comme l’assaut d’un marché de Noël par des “islamistes”. Après vérification, les images ont été sorties de leur contexte.

12.12.2025 à 18:23

Gaza: 13 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile

FRANCE24
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Ces intempéries liées à la tempête Byron balayent depuis mercredi tentes et abris de fortunes, aggravant la détresse des habitants dont la quasi-totalité a été déplacée par plus de deux années de guerre avec Israël. Les secours sont intervenus après l'effondrement de 13 maisons "en raison de fortes pluies et de vents violents", selon un communiqué de la Défense civile, qui opère sous l'autorité du mouvement islamiste Hamas. Son porte-parole, Mahmoud Bassal, a indiqué que six personnes avaient péri quand une maison s'est écroulée à Bir al-Naja (nord), et quatre autres lors de l'effondrement de murs dans des incidents distincts. Trois enfants sont en outre morts d'exposition au froid, d'après la même source. A Gaza-ville (nord), l'hôpital Al-Chifa a confirmé le décès de Hadil Al-Masri, neuf ans, et de Taim Al-Khawaja, âgé de quelques mois. L'hôpital Nasser de Khan Younès (sud) a annoncé celui de Rahaf Abou Jazar, huit mois, dans le campement de tentes voisin d'Al-Mawassi. A Nouseirat (centre), des Palestiniens tentaient d'évacuer l'eau autour de leurs tentes en bâches plastiques à l'aide de bols, seaux et pelles, au milieu des gravats laissés par la guerre destructrice entre Israël et le Hamas. Des enfants, certains pieds nus, avançaient en trébuchant dans des flaques d'eau boueuse tandis que la pluie continuait de tomber. "Ils ont dormi dans des draps mouillés (...). Nous n'avons pas de vêtements secs pour nous changer", raconte à l'AFP Oumm Mouhammad Jouda. "Nous sommes six à dormir sur un seul matelas, et nous nous couvrons avec nos vêtements faute de couvertures", déplore Saif Ayman, 17 ans, dont la tente a été inondée. Le ministère de l'Intérieur, dirigé par le Hamas, a fait état d'un bilan provisoire de 14 morts dus aux intempéries au total depuis mercredi. Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, entré en vigueur en octobre, a permis d'assouplir partiellement les restrictions sur l'entrée de marchandises et d'aide humanitaire, mais ces approvisionnements restent insuffisants, selon l'ONU. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti vendredi que des milliers de familles se trouvaient "abritées dans des zones côtières de faible altitude ou encombrées de débris, sans systèmes de drainage ni barrières de protection". "Les conditions hivernales, combinées à une eau et un assainissement insuffisants, devraient entraîner une recrudescence des infections respiratoires aiguës", a-t-elle prévenu.
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Ces intempéries liées à la tempête Byron balayent depuis mercredi tentes et abris de fortunes, aggravant la détresse des habitants dont la quasi-totalité a été déplacée par plus de deux années de guerre avec Israël. Les secours sont intervenus après l'effondrement de 13 maisons "en raison de fortes pluies et de vents violents", selon un communiqué de la Défense civile, qui opère sous l'autorité du mouvement islamiste Hamas. Son porte-parole, Mahmoud Bassal, a indiqué que six personnes avaient péri quand une maison s'est écroulée à Bir al-Naja (nord), et quatre autres lors de l'effondrement de murs dans des incidents distincts. Trois enfants sont en outre morts d'exposition au froid, d'après la même source. A Gaza-ville (nord), l'hôpital Al-Chifa a confirmé le décès de Hadil Al-Masri, neuf ans, et de Taim Al-Khawaja, âgé de quelques mois. L'hôpital Nasser de Khan Younès (sud) a annoncé celui de Rahaf Abou Jazar, huit mois, dans le campement de tentes voisin d'Al-Mawassi. A Nouseirat (centre), des Palestiniens tentaient d'évacuer l'eau autour de leurs tentes en bâches plastiques à l'aide de bols, seaux et pelles, au milieu des gravats laissés par la guerre destructrice entre Israël et le Hamas. Des enfants, certains pieds nus, avançaient en trébuchant dans des flaques d'eau boueuse tandis que la pluie continuait de tomber. "Ils ont dormi dans des draps mouillés (...). Nous n'avons pas de vêtements secs pour nous changer", raconte à l'AFP Oumm Mouhammad Jouda. "Nous sommes six à dormir sur un seul matelas, et nous nous couvrons avec nos vêtements faute de couvertures", déplore Saif Ayman, 17 ans, dont la tente a été inondée. Le ministère de l'Intérieur, dirigé par le Hamas, a fait état d'un bilan provisoire de 14 morts dus aux intempéries au total depuis mercredi. Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, entré en vigueur en octobre, a permis d'assouplir partiellement les restrictions sur l'entrée de marchandises et d'aide humanitaire, mais ces approvisionnements restent insuffisants, selon l'ONU. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti vendredi que des milliers de familles se trouvaient "abritées dans des zones côtières de faible altitude ou encombrées de débris, sans systèmes de drainage ni barrières de protection". "Les conditions hivernales, combinées à une eau et un assainissement insuffisants, devraient entraîner une recrudescence des infections respiratoires aiguës", a-t-elle prévenu.
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