Cette promotion, attendue de longue date et officialisée mardi, consacre le talent indéniable du pilote de 21 ans qui, en seulement une saison au plus haut niveau au sein de Racing Bulls, l'écurie soeur de Red Bull, a confirmé les promesses entrevues durant sa formation au sein du groupe frappé du taureau rouge.
Il remplacera le Japonais Yuki Tsunoda, rétrogradé au rang de pilote de réserve, a indiqué Red Bull. Le baquet qu'il laissera vacant chez Racing Bulls sera occupé par le débutant britannique Arvid Lindblad, 18 ans.
"Après tout le travail acharné depuis que j'ai rejoint l'équipe junior (de Red Bull), c'est une incroyable récompense. J'ai connu beaucoup de hauts et de bas dans ma carrière, et ils ont continué à croire en moi et à me pousser", a déclaré Hadjar, cité dans le communiqué de l'écurie.
"Durant sa première saison en F1, Isack a fait preuve d'une grande maturité et il a prouvé qu'il apprenait vite. Plus important encore, il a montré sa vitesse, ce qui est la qualité numéro 1 dans ce sport", a complété le manager principal de Red Bull, le Français Laurent Mekies.
Podium
Actuellement 10e du championnat avec 51 points, Hadjar a inscrit des points lors de dix des 23 GP qu'il a disputés. Chose rare pour un pilote de son expérience, dans une monoplace abonnée au ventre mou, il a décroché la troisième place fin août aux Pays-Bas, devenant le plus jeune Français à monter sur un podium de F1.
Ses performances en ont fait le favori pour succéder à Tsunoda, en sursis pour ses résultats décevants (15e avec 33 pts), d'autant qu'il connaît la maison Red Bull sur le bout des gants: Red Bull l'a repéré lorsqu'il était encore adolescent, et l'a soutenu depuis.
En 2026, Isack Hadjar deviendra le septième coéquipier de l'ogre Verstappen depuis 2016, après Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, ou encore Liam Lawson, remercié sans ménagement plus tôt cette année.
Pendant que le Néerlandais s'imposait comme le meilleur pilote de la grille, ses coéquipiers successifs ont tous souffert au volant d'une monoplace pensée et conçue pour le style de pilotage de "Mad Max". Et dans un contexte de forte pression du résultat, Red Bull a eu tendance à ne pas leur donner le temps de s'intégrer.
Interrogé sur ce baquet parfois qualifié de "maudit" en marge du Grand Prix du Qatar, Hadjar expliquait la semaine dernière à l'AFP qu'il ne comptait "pas arriver en mode +Ce n'est arrivé qu'aux autres pilotes, moi je me sens invincible, je vais y aller et ça va bien se passer."
"Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute, surtout quand on voit l'écart de performance entre les deux voitures qui est énorme", admettait-il.
Timing "parfait"
Mais partager l'affiche avec le Néerlandais demeure une "opportunité de fou", s'enthousiasmait-il dans le même temps.
Le parcours de Verstappen, autre modèle de précocité, rappelle le sien. Le Néerlandais avait été promu chez Red Bull à seulement 18 ans au cours de la saison 2016 après des débuts convaincants avec Toro Rosso, l'un des anciens noms de Racing Bull.
Depuis, il écrase toute concurrence et c'est l'écurie tout entière qui est à son service. Il demeure en course pour un 5e titre de champion du monde consécutif, mais avec douze points de retard sur le leader Lando Norris (McLaren) avant le dernier GP de la saison, dimanche à Abou Dhabi, les chances qu'il soit détrôné demeurent élevées.
2026, année d'une éventuelle reconquête pour le nouveau tandem ? "A partir de 2026, on part d'une feuille blanche", a déjà expliqué Hadjar puisque la F1 inaugurera la saison prochaine un nouveau règlement technique qui modifiera en profondeur les voitures. "Le timing serait alors idéal car il n'y aura pas eu encore l'effet Verstappen sur la voiture", a-t-il estimé.
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Cette promotion, attendue de longue date et officialisée mardi, consacre le talent indéniable du pilote de 21 ans qui, en seulement une saison au plus haut niveau au sein de Racing Bulls, l'écurie soeur de Red Bull, a confirmé les promesses entrevues durant sa formation au sein du groupe frappé du taureau rouge.
Il remplacera le Japonais Yuki Tsunoda, rétrogradé au rang de pilote de réserve, a indiqué Red Bull. Le baquet qu'il laissera vacant chez Racing Bulls sera occupé par le débutant britannique Arvid Lindblad, 18 ans.
"Après tout le travail acharné depuis que j'ai rejoint l'équipe junior (de Red Bull), c'est une incroyable récompense. J'ai connu beaucoup de hauts et de bas dans ma carrière, et ils ont continué à croire en moi et à me pousser", a déclaré Hadjar, cité dans le communiqué de l'écurie.
"Durant sa première saison en F1, Isack a fait preuve d'une grande maturité et il a prouvé qu'il apprenait vite. Plus important encore, il a montré sa vitesse, ce qui est la qualité numéro 1 dans ce sport", a complété le manager principal de Red Bull, le Français Laurent Mekies.
Podium
Actuellement 10e du championnat avec 51 points, Hadjar a inscrit des points lors de dix des 23 GP qu'il a disputés. Chose rare pour un pilote de son expérience, dans une monoplace abonnée au ventre mou, il a décroché la troisième place fin août aux Pays-Bas, devenant le plus jeune Français à monter sur un podium de F1.
Ses performances en ont fait le favori pour succéder à Tsunoda, en sursis pour ses résultats décevants (15e avec 33 pts), d'autant qu'il connaît la maison Red Bull sur le bout des gants: Red Bull l'a repéré lorsqu'il était encore adolescent, et l'a soutenu depuis.
En 2026, Isack Hadjar deviendra le septième coéquipier de l'ogre Verstappen depuis 2016, après Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, ou encore Liam Lawson, remercié sans ménagement plus tôt cette année.
Pendant que le Néerlandais s'imposait comme le meilleur pilote de la grille, ses coéquipiers successifs ont tous souffert au volant d'une monoplace pensée et conçue pour le style de pilotage de "Mad Max". Et dans un contexte de forte pression du résultat, Red Bull a eu tendance à ne pas leur donner le temps de s'intégrer.
Interrogé sur ce baquet parfois qualifié de "maudit" en marge du Grand Prix du Qatar, Hadjar expliquait la semaine dernière à l'AFP qu'il ne comptait "pas arriver en mode +Ce n'est arrivé qu'aux autres pilotes, moi je me sens invincible, je vais y aller et ça va bien se passer."
"Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute, surtout quand on voit l'écart de performance entre les deux voitures qui est énorme", admettait-il.
Timing "parfait"
Mais partager l'affiche avec le Néerlandais demeure une "opportunité de fou", s'enthousiasmait-il dans le même temps.
Le parcours de Verstappen, autre modèle de précocité, rappelle le sien. Le Néerlandais avait été promu chez Red Bull à seulement 18 ans au cours de la saison 2016 après des débuts convaincants avec Toro Rosso, l'un des anciens noms de Racing Bull.
Depuis, il écrase toute concurrence et c'est l'écurie tout entière qui est à son service. Il demeure en course pour un 5e titre de champion du monde consécutif, mais avec douze points de retard sur le leader Lando Norris (McLaren) avant le dernier GP de la saison, dimanche à Abou Dhabi, les chances qu'il soit détrôné demeurent élevées.
2026, année d'une éventuelle reconquête pour le nouveau tandem ? "A partir de 2026, on part d'une feuille blanche", a déjà expliqué Hadjar puisque la F1 inaugurera la saison prochaine un nouveau règlement technique qui modifiera en profondeur les voitures. "Le timing serait alors idéal car il n'y aura pas eu encore l'effet Verstappen sur la voiture", a-t-il estimé.