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18.11.2025 à 05:15

Affaire Epstein : Larry Summers, ex-ministre américain des Finances, se retire de la vie publique

FRANCE 24
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Alors que la pression monte aux États-Unis avant un vote de la Chambre des représentants pour rendre publics tous les éléments du dossier Epstein en possession du ministère de la Justice, l'ancien ministre Larry Summers a annoncé lundi qu'il se retirait de la vie publique. Sa correspondance électronique avec le criminel sexuel avait fuité la semaine dernière.
Alors que la pression monte aux États-Unis avant un vote de la Chambre des représentants pour rendre publics tous les éléments du dossier Epstein en possession du ministère de la Justice, l'ancien ministre Larry Summers a annoncé lundi qu'il se retirait de la vie publique. Sa correspondance électronique avec le criminel sexuel avait fuité la semaine dernière.

18.11.2025 à 04:21

La Coordination rurale renouvelle sa tête dans un congrès sous tension

FRANCE24
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La présidente sortante Véronique Le Floc'h, qui brigue un nouveau mandat de trois ans, fera face à Bertrand Venteau, président de la chambre d'agriculture de la Haute-Vienne depuis 2019. L'éleveuse de 52 ans, productrice de lait bio du Finistère-Sud, veut accompagner "la crise de croissance" du syndicat après son succès aux élections de chambres d'agriculture de janvier, et "consolider sa position d'acteur incontournable du monde agricole". Bertrand Venteau, 46 ans, éleveur de vaches de race Limousine, promeut un syndicat "au service des équipes départementales dans la défense des paysans". Une façon de rappeler aux sortants la primauté du terrain. Il est soutenu par les dirigeants des places fortes du syndicat aux bonnets jaunes, du Gers au Lot-et-Garonne: les "sudistes" estiment que la percée aux élections leur est largement attribuable, portée par une série d'actions musclées, comme la tentative de blocage de Paris en janvier dernier ou le saccage de bureaux de l'Office français de la biodiversité. Ils défendent une ligne dure, vue comme l'ADN d'un mouvement bâti de blocages en coups d'éclat. Certains ne cachent pas leur proximité avec l'extrême droite, à rebours d'une ligne officiellement "apolitique". "Dégagisme" Le congrès débutera à 14H par un hommage à Jacques Laigneau, cofondateur et premier président de la CR, enterré au cimetière de Lussan, tout proche d'Auch. La journée sera clôturée par un discours de la présidente sortante, avant le vote organisé le lendemain matin. Mercredi, un premier scrutin départagera les deux candidats à la présidence, avant un second vote pour élire le comité directeur. Le corps électoral est composé des présidents des sections départementales de la CR, qui disposent chacun d'un nombre de mandats compris entre un et sept, au prorata du nombre d'adhérents de leur section. Les résultats seront proclamés en fin de matinée. Ils sont d'autant plus imprévisibles que depuis le dernier congrès électif, la CR a changé de dimension, s'imposant désormais dans 11 chambres d'agriculture (contre 3 auparavant) sur un total de 101. A l'issue d'une campagne de "dégagisme" qui a ébranlé l'alliance historique FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA), elle a obtenu près de 30% des voix des agriculteurs (contre 20% six ans auparavant). Toute la question est de savoir si ce dégagisme s'appliquera en interne. Car ces derniers mois, la Coordination rurale a relativement calmé le jeu sur le terrain, approfondi ses échanges avec le ministère de l'Agriculture, recruté et tenté de fédérer ses chambres. Une notabilisation qui déplaît au sud de la Loire, où le reproche de "cogestion avec l'Etat" adressé à la FNSEA vise désormais Véronique Le Floc'h et son comité directeur. "Différence de méthode" Insultes, intimidations, voire menaces: le ton est monté ces derniers mois, les "sudistes" estimant normal que le national renvoie l'ascenseur: en payant les amendes de ses adhérents qui ont fait le coup de poing en manifestation ou en s'alignant sur les méthodes de la bouillante "CR47". La section syndicale du Lot-et-Garonne (47) a été longtemps dirigée par Serge Bousquet-Cassagne, qui revendique "18 procès en 30 ans" et dont la gestion "clientéliste" de la chambre d'agriculture du même département vient d'être sanctionnée par la Cour des comptes. Pour Christian Convers, secrétaire général sortant et soutien de Véronique Le Floc'h, "il n'y pas vraiment de différences de ligne" entre les deux camps "mais une différence de méthode". "La Coordination rurale n'est plus aujourd'hui uniquement un syndicat de contestation, il faut porter les dossiers, discuter, avancer." Un appel à "la responsabilité" qui fait bondir dans les rangs des partisans de Bernard Venteau, qui veulent ramener sur terre les "perchés" de Paris.
Texte intégral (637 mots)
La présidente sortante Véronique Le Floc'h, qui brigue un nouveau mandat de trois ans, fera face à Bertrand Venteau, président de la chambre d'agriculture de la Haute-Vienne depuis 2019. L'éleveuse de 52 ans, productrice de lait bio du Finistère-Sud, veut accompagner "la crise de croissance" du syndicat après son succès aux élections de chambres d'agriculture de janvier, et "consolider sa position d'acteur incontournable du monde agricole". Bertrand Venteau, 46 ans, éleveur de vaches de race Limousine, promeut un syndicat "au service des équipes départementales dans la défense des paysans". Une façon de rappeler aux sortants la primauté du terrain. Il est soutenu par les dirigeants des places fortes du syndicat aux bonnets jaunes, du Gers au Lot-et-Garonne: les "sudistes" estiment que la percée aux élections leur est largement attribuable, portée par une série d'actions musclées, comme la tentative de blocage de Paris en janvier dernier ou le saccage de bureaux de l'Office français de la biodiversité. Ils défendent une ligne dure, vue comme l'ADN d'un mouvement bâti de blocages en coups d'éclat. Certains ne cachent pas leur proximité avec l'extrême droite, à rebours d'une ligne officiellement "apolitique". "Dégagisme" Le congrès débutera à 14H par un hommage à Jacques Laigneau, cofondateur et premier président de la CR, enterré au cimetière de Lussan, tout proche d'Auch. La journée sera clôturée par un discours de la présidente sortante, avant le vote organisé le lendemain matin. Mercredi, un premier scrutin départagera les deux candidats à la présidence, avant un second vote pour élire le comité directeur. Le corps électoral est composé des présidents des sections départementales de la CR, qui disposent chacun d'un nombre de mandats compris entre un et sept, au prorata du nombre d'adhérents de leur section. Les résultats seront proclamés en fin de matinée. Ils sont d'autant plus imprévisibles que depuis le dernier congrès électif, la CR a changé de dimension, s'imposant désormais dans 11 chambres d'agriculture (contre 3 auparavant) sur un total de 101. A l'issue d'une campagne de "dégagisme" qui a ébranlé l'alliance historique FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA), elle a obtenu près de 30% des voix des agriculteurs (contre 20% six ans auparavant). Toute la question est de savoir si ce dégagisme s'appliquera en interne. Car ces derniers mois, la Coordination rurale a relativement calmé le jeu sur le terrain, approfondi ses échanges avec le ministère de l'Agriculture, recruté et tenté de fédérer ses chambres. Une notabilisation qui déplaît au sud de la Loire, où le reproche de "cogestion avec l'Etat" adressé à la FNSEA vise désormais Véronique Le Floc'h et son comité directeur. "Différence de méthode" Insultes, intimidations, voire menaces: le ton est monté ces derniers mois, les "sudistes" estimant normal que le national renvoie l'ascenseur: en payant les amendes de ses adhérents qui ont fait le coup de poing en manifestation ou en s'alignant sur les méthodes de la bouillante "CR47". La section syndicale du Lot-et-Garonne (47) a été longtemps dirigée par Serge Bousquet-Cassagne, qui revendique "18 procès en 30 ans" et dont la gestion "clientéliste" de la chambre d'agriculture du même département vient d'être sanctionnée par la Cour des comptes. Pour Christian Convers, secrétaire général sortant et soutien de Véronique Le Floc'h, "il n'y pas vraiment de différences de ligne" entre les deux camps "mais une différence de méthode". "La Coordination rurale n'est plus aujourd'hui uniquement un syndicat de contestation, il faut porter les dossiers, discuter, avancer." Un appel à "la responsabilité" qui fait bondir dans les rangs des partisans de Bernard Venteau, qui veulent ramener sur terre les "perchés" de Paris.

18.11.2025 à 04:17

Accusé par Holnest de diffamation, Rue89Lyon devant la justice

FRANCE24
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Le groupe Holnest avait porté plainte après la publication en octobre 2023 d'"informations calomnieuses" sur un investissement fait par le groupe familial aux Etats-Unis. L'enquête intitulée "La famille Aulas s'envole en jet privé vers des paradis fiscaux" était centrée sur la société américaine "Embassair", spécialisée dans l'accueil de jets privés de luxe, que M. Aulas s'était félicité d'avoir cofondée dans son autobiographie publiée en mars 2023. Rue89Lyon évoque "un marché fructueux et climaticide" et des "sociétés offshore imbriquées façon poupées russes" administrées par un cabinet luxembourgeois, en précisant avoir utilisé la base de données "Open Lux" compilée par un consortium de médias internationaux à partir de datas publiques disponibles au Luxembourg. "On est confiant des informations exposées dans les articles", a déclaré à l'AFP le directeur de publication de Rue89Lyon Pierre Lemerle. "On nous impose une procédure longue, coûteuse en énergie, en temps, et en frais aussi", a-t-il ajouté, évoquant une "procédure-bâillon". Dans un communiqué, Rue89Lyon s'interroge sur "les moyens mis dans la procédure choisie par ce grand chef d'entreprise, face à un média indépendant composé de trois journalistes sociétaires". M. Lemerle regrette par ailleurs qu'avant la publication de l'article à l'automne 2023, les protagonistes cités - l'enquête porte sur Holnest, Embassair, Jean-Michel Aulas et son fils, ainsi que d'autres associés - n'avaient pas souhaité répondre aux questions. "On leur a laissé un temps de réponse très long et ils ne sont jamais revenus vers nous", explique-t-il. Samedi, le site d'information a publié plusieurs documents pour appuyer ses affirmations, ainsi que des réponses de l'équipe de l'ancien président de l'OL. Ce dernier affirme auprès du site que "ni Jean-Michel Aulas, ni la société Holnest n'ont jamais investi dans, ni à travers, des sociétés situées dans des juridictions qualifiées de paradis fiscaux". Dans l'article d'octobre 2023, il est fait notamment référence au fait que la société-mère d'Embassair est basée dans le Delaware. Domicile légal de milliers de grandes entreprises, cet Etat américain est connu pour sa fiscalité avantageuse. L'audience de mardi tombe alors que Jean-Michel Aulas vient de se lancer dans la campagne des élections municipales pour être maire de Lyon. "Quand on publie l'enquête, Jean-Michel Aulas est un jeune retraité. On était à mille lieues de s'imaginer qu'il allait être candidat", observe Pierre Lemerle. Rue89Lyon a reçu lundi le soutien du Syndicat national des journalistes (SNJ) qui déplore "une énième procédure-bâillon en France, qui vise à museler les journalistes et nuit au pluralisme de l'information".
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Le groupe Holnest avait porté plainte après la publication en octobre 2023 d'"informations calomnieuses" sur un investissement fait par le groupe familial aux Etats-Unis. L'enquête intitulée "La famille Aulas s'envole en jet privé vers des paradis fiscaux" était centrée sur la société américaine "Embassair", spécialisée dans l'accueil de jets privés de luxe, que M. Aulas s'était félicité d'avoir cofondée dans son autobiographie publiée en mars 2023. Rue89Lyon évoque "un marché fructueux et climaticide" et des "sociétés offshore imbriquées façon poupées russes" administrées par un cabinet luxembourgeois, en précisant avoir utilisé la base de données "Open Lux" compilée par un consortium de médias internationaux à partir de datas publiques disponibles au Luxembourg. "On est confiant des informations exposées dans les articles", a déclaré à l'AFP le directeur de publication de Rue89Lyon Pierre Lemerle. "On nous impose une procédure longue, coûteuse en énergie, en temps, et en frais aussi", a-t-il ajouté, évoquant une "procédure-bâillon". Dans un communiqué, Rue89Lyon s'interroge sur "les moyens mis dans la procédure choisie par ce grand chef d'entreprise, face à un média indépendant composé de trois journalistes sociétaires". M. Lemerle regrette par ailleurs qu'avant la publication de l'article à l'automne 2023, les protagonistes cités - l'enquête porte sur Holnest, Embassair, Jean-Michel Aulas et son fils, ainsi que d'autres associés - n'avaient pas souhaité répondre aux questions. "On leur a laissé un temps de réponse très long et ils ne sont jamais revenus vers nous", explique-t-il. Samedi, le site d'information a publié plusieurs documents pour appuyer ses affirmations, ainsi que des réponses de l'équipe de l'ancien président de l'OL. Ce dernier affirme auprès du site que "ni Jean-Michel Aulas, ni la société Holnest n'ont jamais investi dans, ni à travers, des sociétés situées dans des juridictions qualifiées de paradis fiscaux". Dans l'article d'octobre 2023, il est fait notamment référence au fait que la société-mère d'Embassair est basée dans le Delaware. Domicile légal de milliers de grandes entreprises, cet Etat américain est connu pour sa fiscalité avantageuse. L'audience de mardi tombe alors que Jean-Michel Aulas vient de se lancer dans la campagne des élections municipales pour être maire de Lyon. "Quand on publie l'enquête, Jean-Michel Aulas est un jeune retraité. On était à mille lieues de s'imaginer qu'il allait être candidat", observe Pierre Lemerle. Rue89Lyon a reçu lundi le soutien du Syndicat national des journalistes (SNJ) qui déplore "une énième procédure-bâillon en France, qui vise à museler les journalistes et nuit au pluralisme de l'information".

18.11.2025 à 04:17

Perrier: décision attendue sur la suspension des ventes demandée par UFC-Que Choisir

FRANCE24
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"Les juges ont l'occasion de rappeler une évidence: une eau vendue comme eau minérale naturelle doit être... naturelle et originellement pure", selon Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC-Que Choisir, qui a saisi le tribunal en référé au printemps. L'association de consommateurs argue que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux fait que celles-ci ne peuvent plus prétendre à l'appellation "eau minérale naturelle", et demande une "interdiction de commercialisation" et "la cessation des tromperies". Son avocat, Me Alexis Macchetto, était allé jusqu'à dire qu'il existait "un risque réel pour le consommateur". Nestlé Waters & Premium Beverages, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, conteste "fermement" les demandes d'UFC-Que Choisir, "notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits". La décision sera rendue sous forme dématérialisée mardi. L'audience avait eu lieu fin septembre. "Toutes nos eaux" sont consommables "en toute sécurité", assène depuis deux ans le groupe au cœur d'un scandale après qu'il a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux. Commercialisation "trompeuse" ? Ils ont été depuis remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l'eau minérale naturelle ne pouvant faire l'objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs. Le groupe affirme l'avoir fait dans le cadre d'un plan de transformation validé par le gouvernement en 2023. L'action du gouvernement dans cette affaire a été vertement critiquée par une commission d'enquête sénatoriale en début d'année. Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l'eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron. Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d'autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l'appellation eau minérale naturelle. Alors que les préfets n'ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir affirme que la commercialisation actuelle est "trompeuse". Nestlé Waters s'en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d'une "vaste" campagne de communication dans les supermarchés et la presse indiquant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar "sont susceptibles" de ne pas être minérales naturelles selon "l'analyse par l'Etat de leur microfiltration". Pas d'impact sur les ventes Dans l'immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d'impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, "le nombre de foyers acheteurs est resté stable", indique l'entreprise à l'AFP, précisant qu'elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d'eau, les ventes sont "même en croissance". En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé. Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles. "L'appellation eau minérale naturelle se mérite", affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval). Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide: "nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis". C'est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n'est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d'autorisation en cours.
Texte intégral (673 mots)
"Les juges ont l'occasion de rappeler une évidence: une eau vendue comme eau minérale naturelle doit être... naturelle et originellement pure", selon Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC-Que Choisir, qui a saisi le tribunal en référé au printemps. L'association de consommateurs argue que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux fait que celles-ci ne peuvent plus prétendre à l'appellation "eau minérale naturelle", et demande une "interdiction de commercialisation" et "la cessation des tromperies". Son avocat, Me Alexis Macchetto, était allé jusqu'à dire qu'il existait "un risque réel pour le consommateur". Nestlé Waters & Premium Beverages, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, conteste "fermement" les demandes d'UFC-Que Choisir, "notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits". La décision sera rendue sous forme dématérialisée mardi. L'audience avait eu lieu fin septembre. "Toutes nos eaux" sont consommables "en toute sécurité", assène depuis deux ans le groupe au cœur d'un scandale après qu'il a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux. Commercialisation "trompeuse" ? Ils ont été depuis remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l'eau minérale naturelle ne pouvant faire l'objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs. Le groupe affirme l'avoir fait dans le cadre d'un plan de transformation validé par le gouvernement en 2023. L'action du gouvernement dans cette affaire a été vertement critiquée par une commission d'enquête sénatoriale en début d'année. Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l'eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron. Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d'autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l'appellation eau minérale naturelle. Alors que les préfets n'ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir affirme que la commercialisation actuelle est "trompeuse". Nestlé Waters s'en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d'une "vaste" campagne de communication dans les supermarchés et la presse indiquant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar "sont susceptibles" de ne pas être minérales naturelles selon "l'analyse par l'Etat de leur microfiltration". Pas d'impact sur les ventes Dans l'immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d'impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, "le nombre de foyers acheteurs est resté stable", indique l'entreprise à l'AFP, précisant qu'elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d'eau, les ventes sont "même en croissance". En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé. Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles. "L'appellation eau minérale naturelle se mérite", affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval). Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide: "nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis". C'est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n'est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d'autorisation en cours.

18.11.2025 à 04:13

Le tandem Merz-Macron en quête de souveraineté numérique pour l'Europe

FRANCE24
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Friedrich Merz et Emmanuel Macron, les dirigeants des deux plus grandes économies européennes, veulent donner un coup d'accélérateur à cette ambition à l'occasion d'un sommet réunissant, outre les politiques, des patrons des entreprises du secteur, à commencer par le spécialiste français de l'intelligence artificielle Mistral, et le géant allemand des logiciels SAP. Face à l'ampleur et la vitesse de la révolution technologique en cours, les dirigeants européens et les entreprises du secteur sont appelés à trouver des solutions pour avoir la main sur le destin numérique de l'Europe. Les inquiétudes liées à la domination américaine ont pris une autre dimension avec le retour à la Maison Blanche du président Donald Trump, qui mène une politique commerciale offensive avec ses droits de douane accrus et veut se désengager militairement du continent européen. Selon le ministre allemand du Numérique, Karsten Wildberger, la réunion de mardi aura donc pour "message central" que "l'Europe est prête à bâtir son propre avenir numérique". S'exprimant lundi en marge de l'inauguration du chantier d'un centre de données estimé à 11 milliards d'euros, il a plaidé pour une Europe qui travaille "plus vite" et "ensemble". Car un point clé est le reproche fait à l'Union européenne (UE) de tout ralentir avec ses règles et sa bureaucratie. L'UE doit d'ailleurs proposer cette semaine des assouplissements de sa réglementation concernant l'IA et la protection des données. Entreprises européennes et américaines n'ont cessé de dénoncer des législations trop complexes, freinant l'innovation et la compétitivité. Mais pour d'autres acteurs, en particulier de la société civile, il faut des garde-fous et protéger les données des citoyens. Le défi du Cloud Un autre enjeu des discussions à Berlin sera l'effort à faire pour créer des capacités européennes dans l'informatique à distance ("cloud computing"), un secteur sous la coupe de Google, AWS (filiale d'Amazon) et Microsoft. MM. Merz et Macron doivent marteler leur message à tour de rôle dans des discours mardi après-midi, lors d'une conférence plénière à laquelle assisteront aussi de nombreux ministres européens du Numérique. Outre la domination des États-Unis, l'Europe est aussi face au défi de sa dépendance à l'égard de l'Asie, en particulier la Chine, pour les équipements, semi-conducteurs ou composants d'ordinateurs. Selon une enquête menée par l'association allemande Bitkom, environ 90% des entreprises allemandes qui importent des biens ou services numériques se considèrent dépendantes de ceux-ci. "Musée" technologique? Interrogé par l'AFP, le président de Bitkom, Ralf Wintergerst, a souligné l'urgence d'investir massivement. "L'Europe ne doit pas se faire distancer, les investissements d'aujourd'hui sont les emplois de demain", a-t-il noté, "si l'Europe ne veut pas devenir un musée technologique, nous devons augmenter les investissements de manière significative". Mais la bataille s'annonce difficile, entre croissance atone, retard accumulé, et des entreprises miniatures quand on les compare aux rivales américaines. Ainsi, selon Bitkom, les centres de données européens, un élément clé de la révolution de l'IA, avaient une capacité de 16 gigawatts l'an dernier, contre 48 aux Etats-Unis et 38 à la Chine. Autre exemple, certains récents investissements annoncés en Allemagne ne font qu'illustrer la dépendance vis-à-vis des Américains: un des projets est entre les mains de Google, l'autre repose sur les puces du géant Nvidia. Pour un responsable français, il ne s'agit donc pas tant d'une "confrontation" avec les Etats-Unis ou la Chine que de savoir "comment protéger nos coeurs de souveraineté et quelles sont les règles qui doivent être mises en place".
Texte intégral (614 mots)
Friedrich Merz et Emmanuel Macron, les dirigeants des deux plus grandes économies européennes, veulent donner un coup d'accélérateur à cette ambition à l'occasion d'un sommet réunissant, outre les politiques, des patrons des entreprises du secteur, à commencer par le spécialiste français de l'intelligence artificielle Mistral, et le géant allemand des logiciels SAP. Face à l'ampleur et la vitesse de la révolution technologique en cours, les dirigeants européens et les entreprises du secteur sont appelés à trouver des solutions pour avoir la main sur le destin numérique de l'Europe. Les inquiétudes liées à la domination américaine ont pris une autre dimension avec le retour à la Maison Blanche du président Donald Trump, qui mène une politique commerciale offensive avec ses droits de douane accrus et veut se désengager militairement du continent européen. Selon le ministre allemand du Numérique, Karsten Wildberger, la réunion de mardi aura donc pour "message central" que "l'Europe est prête à bâtir son propre avenir numérique". S'exprimant lundi en marge de l'inauguration du chantier d'un centre de données estimé à 11 milliards d'euros, il a plaidé pour une Europe qui travaille "plus vite" et "ensemble". Car un point clé est le reproche fait à l'Union européenne (UE) de tout ralentir avec ses règles et sa bureaucratie. L'UE doit d'ailleurs proposer cette semaine des assouplissements de sa réglementation concernant l'IA et la protection des données. Entreprises européennes et américaines n'ont cessé de dénoncer des législations trop complexes, freinant l'innovation et la compétitivité. Mais pour d'autres acteurs, en particulier de la société civile, il faut des garde-fous et protéger les données des citoyens. Le défi du Cloud Un autre enjeu des discussions à Berlin sera l'effort à faire pour créer des capacités européennes dans l'informatique à distance ("cloud computing"), un secteur sous la coupe de Google, AWS (filiale d'Amazon) et Microsoft. MM. Merz et Macron doivent marteler leur message à tour de rôle dans des discours mardi après-midi, lors d'une conférence plénière à laquelle assisteront aussi de nombreux ministres européens du Numérique. Outre la domination des États-Unis, l'Europe est aussi face au défi de sa dépendance à l'égard de l'Asie, en particulier la Chine, pour les équipements, semi-conducteurs ou composants d'ordinateurs. Selon une enquête menée par l'association allemande Bitkom, environ 90% des entreprises allemandes qui importent des biens ou services numériques se considèrent dépendantes de ceux-ci. "Musée" technologique? Interrogé par l'AFP, le président de Bitkom, Ralf Wintergerst, a souligné l'urgence d'investir massivement. "L'Europe ne doit pas se faire distancer, les investissements d'aujourd'hui sont les emplois de demain", a-t-il noté, "si l'Europe ne veut pas devenir un musée technologique, nous devons augmenter les investissements de manière significative". Mais la bataille s'annonce difficile, entre croissance atone, retard accumulé, et des entreprises miniatures quand on les compare aux rivales américaines. Ainsi, selon Bitkom, les centres de données européens, un élément clé de la révolution de l'IA, avaient une capacité de 16 gigawatts l'an dernier, contre 48 aux Etats-Unis et 38 à la Chine. Autre exemple, certains récents investissements annoncés en Allemagne ne font qu'illustrer la dépendance vis-à-vis des Américains: un des projets est entre les mains de Google, l'autre repose sur les puces du géant Nvidia. Pour un responsable français, il ne s'agit donc pas tant d'une "confrontation" avec les Etats-Unis ou la Chine que de savoir "comment protéger nos coeurs de souveraineté et quelles sont les règles qui doivent être mises en place".

18.11.2025 à 04:09

Le Congrès américain ouvre un nouveau chapitre dans l'affaire Epstein

FRANCE24
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La proposition de loi vise à ordonner au ministère de la Justice "de publier tous les documents et archives" en sa possession concernant le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Après avoir mené pendant des semaines une véritable campagne publique et en coulisses pour contrecarrer la tenue de ce vote à la Chambre, Donald Trump a fait volte-face dimanche en y apportant finalement son soutien. "Nous n'avons rien à cacher", a lancé le président qui s'est encore insurgé cependant contre ce qu'il considère comme un "canular" monté par l'opposition, affirmant encore lundi que les républicains n'avaient "rien à voir avec Epstein", alors que "les démocrates, oui, tous ses amis étaient démocrates". Son changement de position est intervenu alors que l'un des auteurs de la proposition de loi, l'élu républicain Thomas Massie, a affirmé au cours du week-end s'attendre à ce que "100 ou plus" de ses collègues de la majorité se joignent à lui en faveur de ce texte. "Transparence totale" "En tant que victime, je vous supplie de publier ces documents une bonne fois pour toutes", a plaidé Alicia Arden lors d'une conférence de presse lundi à Los Angeles. Cette ancienne mannequin accusait Jeffrey Epstein de l'avoir agressée sexuellement en 1997 dans un hôtel de Californie. Pour le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, les victimes de Jeffrey Epstein et les Américains "méritent une transparence totale" dans cette affaire. "Cette semaine, la Chambre va agir de manière décisive, le Sénat doit agir, et Donald Trump doit juste s'écarter et laisser le sort en décider", a-t-il exhorté depuis le Capitole. Car après son adoption probable à la Chambre, la proposition de loi se dirigera vers le Sénat, sans certitude cependant que le chef républicain de la majorité, John Thune, ne décide de le soumettre au vote. Une telle décision exposerait cependant le camp présidentiel, et la Maison Blanche en particulier, à des critiques renouvelées sur sa gestion du dossier Epstein. Après avoir promis à ses partisans durant sa campagne des révélations fracassantes, Donald Trump fait tout pour éteindre la polémique depuis son retour au pouvoir, provoquant l'incompréhension et la colère jusque dans son mouvement "MAGA". L'affaire avait été encore relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Larry Summers, ministre des Finances sous Bill Clinton devenu président de l'université Harvard, a annoncé lundi se retirer de la vie publique après la publication de sa correspondance électronique M.Epstein. "Ecran de fumée" Dans d'autres emails dévoilés par des parlementaires démocrates, Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et qu'il avait même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles. Le financier était proche du milliardaire républicain à partir de la fin des années 1980, quand les deux hommes d'affaires étaient des figures de la jet-set new-yorkaise, avant leur brouille au début des années 2000. Mais le président américain, qui n'a jamais été inquiété par la justice dans cette affaire, a assuré vendredi ne rien savoir de cela. Le républicain a également contre-attaqué en réclamant une enquête sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates dont Bill Clinton. Thomas Massie, fréquent critique de Donald Trump, avait exprimé dimanche son inquiétude face à l'annonce du président. "Si des enquêtes sont en cours dans certains domaines, ces documents ne peuvent pas être publiés", avait déclaré l'élu républicain sur ABC News. "Donc ça pourrait être un écran de fumée, ces enquêtes: en ouvrir un certain nombre comme tentative de la dernière chance pour empêcher la publication du dossier Epstein", avait-il ajouté. En amont du scrutin, Thomas Massie a aussi lancé un avertissement aux élus qui seraient tentés de voter contre sa proposition de loi: "Les traces de ce vote survivront au-delà de la présidence de Donald Trump".
Texte intégral (696 mots)
La proposition de loi vise à ordonner au ministère de la Justice "de publier tous les documents et archives" en sa possession concernant le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Après avoir mené pendant des semaines une véritable campagne publique et en coulisses pour contrecarrer la tenue de ce vote à la Chambre, Donald Trump a fait volte-face dimanche en y apportant finalement son soutien. "Nous n'avons rien à cacher", a lancé le président qui s'est encore insurgé cependant contre ce qu'il considère comme un "canular" monté par l'opposition, affirmant encore lundi que les républicains n'avaient "rien à voir avec Epstein", alors que "les démocrates, oui, tous ses amis étaient démocrates". Son changement de position est intervenu alors que l'un des auteurs de la proposition de loi, l'élu républicain Thomas Massie, a affirmé au cours du week-end s'attendre à ce que "100 ou plus" de ses collègues de la majorité se joignent à lui en faveur de ce texte. "Transparence totale" "En tant que victime, je vous supplie de publier ces documents une bonne fois pour toutes", a plaidé Alicia Arden lors d'une conférence de presse lundi à Los Angeles. Cette ancienne mannequin accusait Jeffrey Epstein de l'avoir agressée sexuellement en 1997 dans un hôtel de Californie. Pour le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, les victimes de Jeffrey Epstein et les Américains "méritent une transparence totale" dans cette affaire. "Cette semaine, la Chambre va agir de manière décisive, le Sénat doit agir, et Donald Trump doit juste s'écarter et laisser le sort en décider", a-t-il exhorté depuis le Capitole. Car après son adoption probable à la Chambre, la proposition de loi se dirigera vers le Sénat, sans certitude cependant que le chef républicain de la majorité, John Thune, ne décide de le soumettre au vote. Une telle décision exposerait cependant le camp présidentiel, et la Maison Blanche en particulier, à des critiques renouvelées sur sa gestion du dossier Epstein. Après avoir promis à ses partisans durant sa campagne des révélations fracassantes, Donald Trump fait tout pour éteindre la polémique depuis son retour au pouvoir, provoquant l'incompréhension et la colère jusque dans son mouvement "MAGA". L'affaire avait été encore relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Larry Summers, ministre des Finances sous Bill Clinton devenu président de l'université Harvard, a annoncé lundi se retirer de la vie publique après la publication de sa correspondance électronique M.Epstein. "Ecran de fumée" Dans d'autres emails dévoilés par des parlementaires démocrates, Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et qu'il avait même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles. Le financier était proche du milliardaire républicain à partir de la fin des années 1980, quand les deux hommes d'affaires étaient des figures de la jet-set new-yorkaise, avant leur brouille au début des années 2000. Mais le président américain, qui n'a jamais été inquiété par la justice dans cette affaire, a assuré vendredi ne rien savoir de cela. Le républicain a également contre-attaqué en réclamant une enquête sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates dont Bill Clinton. Thomas Massie, fréquent critique de Donald Trump, avait exprimé dimanche son inquiétude face à l'annonce du président. "Si des enquêtes sont en cours dans certains domaines, ces documents ne peuvent pas être publiés", avait déclaré l'élu républicain sur ABC News. "Donc ça pourrait être un écran de fumée, ces enquêtes: en ouvrir un certain nombre comme tentative de la dernière chance pour empêcher la publication du dossier Epstein", avait-il ajouté. En amont du scrutin, Thomas Massie a aussi lancé un avertissement aux élus qui seraient tentés de voter contre sa proposition de loi: "Les traces de ce vote survivront au-delà de la présidence de Donald Trump".

18.11.2025 à 00:43

Législatives au Chili : la droite l'emporte, le candidat d'extrême droite José Antonio Kast renforcé

FRANCE 24
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À moins d'un mois du deuxième tour de l'élection présidentielle, où le candidat d'extrême droite José Antonio Kast est donné favori, la droite a remporté lundi la majorité au Parlement chilien. La gauche, elle, enregistre son plus faible score depuis le retour de la démocratie après la dictature d'Augusto Pinochet.
Texte intégral (696 mots)
À moins d'un mois du deuxième tour de l'élection présidentielle, où le candidat d'extrême droite José Antonio Kast est donné favori, la droite a remporté lundi la majorité au Parlement chilien. La gauche, elle, enregistre son plus faible score depuis le retour de la démocratie après la dictature d'Augusto Pinochet.

18.11.2025 à 00:21

Rafale : LE fleuron français au service de l'Ukraine

Cécile GALLUCCIO
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L'Ukraine et la France ont signé une lettre d'intention concernant notamment l'acquisition future de jusqu'à 100 Rafale. C’est un symbole fort qui montre à quel point Paris est un soutien militaire de Kiev.
Texte intégral (696 mots)
L'Ukraine et la France ont signé une lettre d'intention concernant notamment l'acquisition future de jusqu'à 100 Rafale. C’est un symbole fort qui montre à quel point Paris est un soutien militaire de Kiev.

18.11.2025 à 00:18

Tensions États-Unis-Venezuela : Donald Trump et Nicolas Maduro se disent prêts à discuter

FRANCE 24
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Donald Trump a déclaré lundi qu'il allait "parler" avec le président vénézuélien Nicolas Maduro, tout en ajoutant que ce dernier "n'a pas été bon pour les États-Unis". Dans sa campagne contre le trafic de drogue, le président américain a affirmé qu'il n'aurait "aucun problème" avec d'éventuelles frappes américaines au Mexique. De son côté, Nicolas Maduro s'est dit prêt à discuter "en tête-à-tête".
Texte intégral (696 mots)
Donald Trump a déclaré lundi qu'il allait "parler" avec le président vénézuélien Nicolas Maduro, tout en ajoutant que ce dernier "n'a pas été bon pour les États-Unis". Dans sa campagne contre le trafic de drogue, le président américain a affirmé qu'il n'aurait "aucun problème" avec d'éventuelles frappes américaines au Mexique. De son côté, Nicolas Maduro s'est dit prêt à discuter "en tête-à-tête".

18.11.2025 à 00:04

Le plan de paix de Trump adopté par le Conseil de sécurité de l'ONU

FRANCE24
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C'est un texte d'une grande importance qui a été adoptée par treize voix au Conseil de sécurité de l'ONU. La résolution offre un cadre juridique international à l'action américaine, permettant de maintenir le cessez-le-feu et facilitant la distribution d'aide humanitaire. "Une suite logique", selon l'ambassadeur américain, l'autorité palestinienne ayant notamment donné son accord, rapporte la correspondante à New York, Émilie Musset, qui estime que "des zones d'ombre" persistent dans le texte.
Texte intégral (696 mots)
C'est un texte d'une grande importance qui a été adoptée par treize voix au Conseil de sécurité de l'ONU. La résolution offre un cadre juridique international à l'action américaine, permettant de maintenir le cessez-le-feu et facilitant la distribution d'aide humanitaire. "Une suite logique", selon l'ambassadeur américain, l'autorité palestinienne ayant notamment donné son accord, rapporte la correspondante à New York, Émilie Musset, qui estime que "des zones d'ombre" persistent dans le texte.

17.11.2025 à 23:39

NBA : souffrant d'une élongation au mollet gauche, Wembanyama à l'arrêt

FRANCE 24
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Les San Antonio Spurs ont annoncé lundi que Victor Wembanyama, l'étoile montante de la NBA, souffre d'une élongation au mollet gauche. Une blessure qui pourrait l'éloigner des parquets pendant plusieurs semaines et contraindre les ambitions de l'équipe, selon la chaîne ESPN.
Texte intégral (696 mots)
Les San Antonio Spurs ont annoncé lundi que Victor Wembanyama, l'étoile montante de la NBA, souffre d'une élongation au mollet gauche. Une blessure qui pourrait l'éloigner des parquets pendant plusieurs semaines et contraindre les ambitions de l'équipe, selon la chaîne ESPN.

17.11.2025 à 23:20

Le Conseil de sécurité de l'ONU vote en faveur du déploiement d'une force internationale à Gaza

FRANCE 24
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Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, lundi, une résolution américaine prévoyant notamment la mise en place d'une force internationale dans la bande de Gaza. Un vote salué par Donald Trump et immédiatement rejeté par le Hamas qui estime que le texte "ne répond pas aux exigences" des Palestiniens.
Texte intégral (696 mots)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, lundi, une résolution américaine prévoyant notamment la mise en place d'une force internationale dans la bande de Gaza. Un vote salué par Donald Trump et immédiatement rejeté par le Hamas qui estime que le texte "ne répond pas aux exigences" des Palestiniens.

17.11.2025 à 23:11

Soudan : l'ONU demande aux FSR de garantir la protection des civils à Tawila

Célia CARACENA
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Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU Tom Fletcher est au Nord Darfour, au Soudan. Apres s'être rendu dans des camps de déplacés à Korma et Tawila, proche d'El Fasher, il a appelé à plus de présence humanitaire de l'ONU, et  demande aux FSR de garantir la protection des civils à Tawila.
Texte intégral (696 mots)
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU Tom Fletcher est au Nord Darfour, au Soudan. Apres s'être rendu dans des camps de déplacés à Korma et Tawila, proche d'El Fasher, il a appelé à plus de présence humanitaire de l'ONU, et  demande aux FSR de garantir la protection des civils à Tawila.

17.11.2025 à 23:05

Au Canada, le Parlement adopte de justesse le budget, le Premier ministre Mark Carney se maintient

FRANCE 24
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Le Parlement canadien a adopté lundi un budget axé sur de grands projets d'infrastructures qui prévoit de quasiment doubler le déficit pour 2025-26. Objectif : relancer l'économie du pays en réponse aux droits de douane américains. Le Premier ministre Mark Carney jouait la survie de son gouvernement avec ce vote.
Texte intégral (696 mots)
Le Parlement canadien a adopté lundi un budget axé sur de grands projets d'infrastructures qui prévoit de quasiment doubler le déficit pour 2025-26. Objectif : relancer l'économie du pays en réponse aux droits de douane américains. Le Premier ministre Mark Carney jouait la survie de son gouvernement avec ce vote.

17.11.2025 à 22:53

100 Rafale pour l’Ukraine : avant la réalisation, une course d’obstacles

Laure MANENT
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De passage en France, Volodymyr Zelensky a signé une “lettre d’intention” pour l’achat de cent avions de chasse Rafale, des drones, des systèmes de défense aérienne SAMP-T ou des bombes guidées AASM, le tout pour un montant évalué entre 10 et 15 milliards €. Mais avant que ces intentions ne se transforment en commande ferme, il y a de nombreux obstacles à surmonter, à commencer par le financement de ces achats. Kiev est déjà en difficultés financières pour financer la guerre et pourrait même se trouver à court de fonds dès le premier trimestre 2026, avec des besoins estimés à soixante-dix milliards € pour financer l’effort de guerre. L’UE s’est engagée, en octobre dernier, à soutenir l’Ukraine au moins pour la période 2026-2027 mais les Etats-membres ne se sont pas encore mis d’accord sur la solution à adopter pour trouver cet argent.  
Lire plus (152 mots)
De passage en France, Volodymyr Zelensky a signé une “lettre d’intention” pour l’achat de cent avions de chasse Rafale, des drones, des systèmes de défense aérienne SAMP-T ou des bombes guidées AASM, le tout pour un montant évalué entre 10 et 15 milliards €. Mais avant que ces intentions ne se transforment en commande ferme, il y a de nombreux obstacles à surmonter, à commencer par le financement de ces achats. Kiev est déjà en difficultés financières pour financer la guerre et pourrait même se trouver à court de fonds dès le premier trimestre 2026, avec des besoins estimés à soixante-dix milliards € pour financer l’effort de guerre. L’UE s’est engagée, en octobre dernier, à soutenir l’Ukraine au moins pour la période 2026-2027 mais les Etats-membres ne se sont pas encore mis d’accord sur la solution à adopter pour trouver cet argent.  
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