Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

06.12.2025 à 19:13

L1: Lens verrouille sa première place à Nantes

FRANCE24
img
Avec 34 points, les Nordistes sont assurés de rester devant le Paris SG (30 pts) qui reçoit Rennes en soirée. Nantes reste, lui, 16e et barragiste virtuel avec 11 points, devançant à la différence des buts Metz, qui joue chez la lanterne rouge, Auxerre, dimanche. Pendant les 35 première minutes, Lens a régné en maître sur la pelouse de la Beaujoire et aurait sans doute pu faire la différence à ce moment-là. Les centres, qu'ils soient dans le jeu ou sur coups de pied arrêtés, ont été leur arme fatale. Anthony Lopes a ainsi dû s'employer sur une tête de Malang Sarr au premier poteau, sur corner (6e), et pour repousser un extérieur du droit d'Odsonne Edouard (13e), qui s'était joué de Nicolas Cozza, Tylel Taty et Chidozie Awaziem, au coin des six mètres, après un service dosé de Florian Thauvin. Et après toutes ces alertes, Nantes a fini par craquer après avoir laissé Ruben Aguilar complètement seul, près de la ligne de touche droite, à plus de 30 mètres du but. Mais pour un centreur de la qualité de l'éphémère international français (1 sélection), cela a suffi à adresser un centre parfait, repris de la tête par Thauvin, complètement lâché au marquage par Kelvin Amian pour ouvrir le score (1-0, 34e). Révolte nantaise Le deuxième but, même s'il est venu sur une transition offensive et pas une action posée, présente quelques similitudes. Bien décalé à gauche, Matthieu Udol a adressé un très long centre qui a trouvé au deuxième poteau Wesley Saïd, lancé, qui a redonné l'avantage aux siens (2-1, 81e). Un but pas illogique, d'autant que le joueur formé à Rennes, avait été le Lensois le plus dangereux avec une tête trop décroisée (59e), et un but, à nouveau sur corner, refusé pour hors-jeu (77e). Mais un but cruel quand même pour Nantes qui avait montré une saine révolte après l'ouverture du score. Si elle n'avait pas effacé tous les manques techniques dans les choix ou la réalisation des passes, elle reste peut-être porteuse d'un petit espoir. Sans surprise, cette révolte a eu le visage de Matthis Abline, auteur de la première frappe cadrée nantaise sur une belle reprise lointaine, mais sans réel danger (30e) et qui a surtout obtenu le pénalty de l'égalisation deux minutes après l'ouverture du score, fauché par Ismaelo Ganiou. Chargé de la sentence, Youssef El Arabi a très mal tiré le pénalty mais il a bien suivi quand Robin Risser a repoussé, pour égaliser (1-1, 38e). Malgré sa grosse activité et ses provocations constantes balle au pied, Abline a cependant manqué de précision dans le dernier geste (52e, 56e) et été encore une fois bien seul devant, d'autant que les Canaris ont perdu leur jeune ailier Herba Guirassy sur claquage dès la 43e minute.

06.12.2025 à 19:11

Mondial-2026: La France jouera ses trois premiers matches à New York, Philadelphie et Boston

FRANCE24
img
Si les Bleus finissent premiers du groupe I, ils resteront sur la côte Est, lors de la quasi-totalité de la phase suivante, avec une adversité vouée à monter en gamme pour peu que les cadors censés croiser leur route tiennent leur rang en sortant également vainqueurs de leur poule. Ainsi, après un 16e de finale à New York contre un des huit meilleurs 3e, se profileraient possiblement l'Allemagne en hutième à Philadelphie puis les Pays-Bas en quarts à Boston. Seule la demi-finale, potentiellement face aux champions d'Europe espagnols, obligerait les Tricolores à un déplacement de plusieurs heures en avion pour rallier Dallas, au Texas (centre-sud), avant une finale comme un possible remake de 2022 face à l'Argentine tenante du titre, de nouveau à New York, au Metlife Stadium. Sur les plans pratiques, logistiques mais aussi économiques et en matière de fatigue comme d'empreinte environnementale, le calendrier dévoilé par la Fifa est particulièrement arrangeant pour l'équipe de Didier Deschamps, qui disputera aux Etats-Unis (Amérique du Nord) sa quatrième phase finale d'un Mondial dans la peau du sélectionneur. La première décision qui lui incombe désormais avec son staff et le président de la FFF, Philippe Diallo, est de trouver le camp de base où la délégation complète élira domicile le temps du tournoi. Or en tant que tête de série, la France est prioritaire pour établir son choix, qui devra être signifié à la Fifa avant le 9 janvier. Par bien des aspects, la région de New York semble cocher toutes les cases. D'abord pour les trajets: il faut environ 1h30 de route ou de train pour aller à Philadelphie et 1h15 de vol pour rejoindre Boston. De quoi ménager les organismes, ce qui pourrait compter au bout de cinq semaines de tournoi (11 juin - 19 juillet). Les Bleus pourraient en revanche pâtir des grandes chaleurs estivales qui n'épargnent pas le nord-est des Etats-Unis, avec des températures et une humidité éprouvantes comme ont pu le constater pas mal de joueurs attendus dans le groupe des 23 ayant participé au Mondial des clubs cet été. Et les horaires des trois matches des Bleus dans des stades non couverts, donc non climatisés, n'arrangeront rien: ils joueront contre le Sénégal à 15h00 locales (21h00 françaises), contre le barragiste encore inconnu à 17h00 (23h00) et contre la Norvège à 15h00 (21h00).

06.12.2025 à 18:52

Mondial 2026 : où la France jouera-t-elle ses trois premiers matches ?

FRANCE 24
img
La Fifa a dévoilé, samedi, le calendrier des Bleus au Mondial 2026 : Sénégal à New York le 16 juin, barragiste à Philadelphie le 22, Norvège à Boston le 26. En cas de première place, la France resterait sur la côte Est jusqu'aux phases finales.
Lire plus (403 mots)
La Fifa a dévoilé, samedi, le calendrier des Bleus au Mondial 2026 : Sénégal à New York le 16 juin, barragiste à Philadelphie le 22, Norvège à Boston le 26. En cas de première place, la France resterait sur la côte Est jusqu'aux phases finales.

06.12.2025 à 18:47

Champions Cup: l'UBB démarre fort en renversant les Bulls

FRANCE24
img
Hormis un passage à vide avant la pause qui a permis aux Sud-Africains d'inscrire deux essais rapprochés et de mener (33-22), les hommes de Yannick Bru ont parfaitement dompté ce déplacement à haut risque, du fait de la chaleur (27°), de l'altitude (1300 m d'altitude), et de la puissance reconnue des Bulls avec leur pléiade de Springboks de retour. Dans les faits, c'est un véritable exploit qu'ont réalisé Maxime Lucu et ses coéquipiers dans ce Loftus Versfeld maudit jusque-là pour toutes les équipes françaises, sélection ou clubs confondus. En inscrivant 7 essais, avec un 24-0 sur la deuxième période, ils ont prouvé leur attachement à cette compétition qui les a consacrés en mai dernier et qu'ils n'ont pas envie de lâcher de sitôt. La dernière visite de l'UBB à Pretoria en janvier 2024 avait généré 86 points (46-40 pour les Bulls). Il y en a eu moins cette fois mais les Girondins se satisferont de l'issue, ces cinq points qui les lancent idéalement. Surchauffe passagère Attendue, la +Patrouille de France+ enfin recomposée avec Yoram Moefana de retour, n'a pas été tout le temps en veine mais elle a pu compter sur un Matthieu Jalibert inspiré dès l'entame et décisif sur les essais de Damian Penaud (4) et Louis Bielle-Biarrey (11). Peut-être en surchauffe passées les vingt premières minutes alors qu'elle menait 19-14 après l'essai sur combinaison en touche de Maxime Lamothe, l'UBB a commencé à reculer sur les impacts sudistes, cliniques avec leurs cinq essais inscrits à la pause par De Klerk (8), Ludwig (20), A. van der Merwe (25), Moodie (37) et Rudolph (39), laissant craindre pour la suite. En fait, il n'en fût rien. Bien aidé par l'indiscipline locale - cartons jaune pour Kriel (42) et Pollard (52) pour antijeu - le champion en titre a campé dans les 22 m locaux en ne se montrant pas tout de suite efficace. Par trois fois, les Bordelais ont franchi la ligne sans parvenir à marquer. Mais à l'usure, avec un gros rythme proposé, ils sont revenus dans le match - essai de Boris Palu (49), pas loin d'être l'homme du match - avant d'accélérer après l'heure de jeu et de marquer trois nouveaux essais par Bielle-Biarrey (61), Jalibert (69) et Salesi Rayasi (71) pour un succès remarquable et surement fondateur, eux qui restaient sur deux revers en Top 14.
Lire plus (396 mots)
Hormis un passage à vide avant la pause qui a permis aux Sud-Africains d'inscrire deux essais rapprochés et de mener (33-22), les hommes de Yannick Bru ont parfaitement dompté ce déplacement à haut risque, du fait de la chaleur (27°), de l'altitude (1300 m d'altitude), et de la puissance reconnue des Bulls avec leur pléiade de Springboks de retour. Dans les faits, c'est un véritable exploit qu'ont réalisé Maxime Lucu et ses coéquipiers dans ce Loftus Versfeld maudit jusque-là pour toutes les équipes françaises, sélection ou clubs confondus. En inscrivant 7 essais, avec un 24-0 sur la deuxième période, ils ont prouvé leur attachement à cette compétition qui les a consacrés en mai dernier et qu'ils n'ont pas envie de lâcher de sitôt. La dernière visite de l'UBB à Pretoria en janvier 2024 avait généré 86 points (46-40 pour les Bulls). Il y en a eu moins cette fois mais les Girondins se satisferont de l'issue, ces cinq points qui les lancent idéalement. Surchauffe passagère Attendue, la +Patrouille de France+ enfin recomposée avec Yoram Moefana de retour, n'a pas été tout le temps en veine mais elle a pu compter sur un Matthieu Jalibert inspiré dès l'entame et décisif sur les essais de Damian Penaud (4) et Louis Bielle-Biarrey (11). Peut-être en surchauffe passées les vingt premières minutes alors qu'elle menait 19-14 après l'essai sur combinaison en touche de Maxime Lamothe, l'UBB a commencé à reculer sur les impacts sudistes, cliniques avec leurs cinq essais inscrits à la pause par De Klerk (8), Ludwig (20), A. van der Merwe (25), Moodie (37) et Rudolph (39), laissant craindre pour la suite. En fait, il n'en fût rien. Bien aidé par l'indiscipline locale - cartons jaune pour Kriel (42) et Pollard (52) pour antijeu - le champion en titre a campé dans les 22 m locaux en ne se montrant pas tout de suite efficace. Par trois fois, les Bordelais ont franchi la ligne sans parvenir à marquer. Mais à l'usure, avec un gros rythme proposé, ils sont revenus dans le match - essai de Boris Palu (49), pas loin d'être l'homme du match - avant d'accélérer après l'heure de jeu et de marquer trois nouveaux essais par Bielle-Biarrey (61), Jalibert (69) et Salesi Rayasi (71) pour un succès remarquable et surement fondateur, eux qui restaient sur deux revers en Top 14.

06.12.2025 à 18:43

Commission d'enquête sur l'islamisme: LFI "n'acceptera jamais l'entrisme religieux", assure Mélenchon

FRANCE24
img
Reconnaissant "l'existence d'une menace islamiste au milieu de bien d'autres", le tribun de 74 ans a estimé que son mouvement avait déjà été "innocenté" par les travaux de la commission. Parmi "tous les responsables de services de renseignement que vous avez entendus, aucun ne dit qu'il y a un lien entre nous et les islamistes", a-t-il affirmé. Il a aussi fait référence à l'audition des auteurs d'un rapport sur l'entrisme des Frères musulmans. "Il n’a pas été mis en évidence, à notre connaissance, dans la doctrine de la mouvance française, de documents visant l’islamisation à court ou moyen terme" en France, avait relevé l'un des deux auteurs, Pascal Courtade, devant les parlementaires. La mise en place de cette commission d'enquête a connu de nombreux soubresauts et provoqué de vives réactions dans la classe politique notamment car elle ne comporte aucun élu issu de la gauche dans son bureau (président, vices-présidents, secrétaires...). Xavier Breton a tenté samedi de convaincre qu'elle ne vise "pas un parti en particulier", alors que LFI se sent particulièrement ciblée. L'audition de Jean-Luc Mélenchon lui aura en tout cas permis de développer son point de vue sur la laïcité de l'Etat, garantie par la loi de 1905, une question "fondatrice" à ses yeux. Il a expliqué "avoir évolué" sur la question et "renoncé à une forme d'anticléricalisme grossier" au fil des rencontres de sa vie, et non pas par clientélisme électoral à l'égard d'une population musulmane comme l'en accusent ses détracteurs. "L'Etat est laïc", "pas la rue" Il a mis en garde le rapporteur, le ciottiste Matthieu Bloch, contre la tentation à droite et à l'extrême droite de vouloir réglementer des pratiques religieuses, interdire le port du voile dans la rue ou la pratique du jeûne. "Bien sûr, il y a des gens qui (le) mettent sur la tête comme un signal religieux. A nous de faire preuve de discernement. C'est l'État qui est laïc en France, ce n'est pas la rue et les adultes s'habillent comme ils l'entendent", a-t-il plaidé. Quant aux mineurs, "la loi reconnaît à chaque parent le droit de transmettre ses valeurs à ses enfants", a-t-il fait valoir. Et quid de la circoncision ? s'est-t-il interrogé. Confronté aux accusations d'antisémitisme de son mouvement par la députée Renaissance Prisca Thévenot, il les a balayées, faisant part de son "agacement de devoir sans cesse montrer patte blanche devant des inquisiteurs de circonstance". Après Jean-Luc Mélenchon, la commission a entendu le ministre de la Justice Gérald Darmanin qui n'a évoqué ni LFI ni d'autres partis dans son audition, mettant l'accent sur la radicalisation en général, notamment en prison. La commission, qui doit prochainement terminer ses travaux, a auditionné une trentaine de personnes dont des universitaires, des sondeurs, le directeur du renseignement de la préfecture de police de Paris et le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. Outre M. Mélenchon, la seule cheffe de parti convoquée a été Marine Tondelier. La patronne des Ecologistes a accusé mardi la commission de "nourrir ce climat de suspicion permanente qui pèse sur un trop grand nombre de nos compatriotes en raison d’une appartenance réelle ou supposée à une religion, en l’occurrence l’islam".
Texte intégral (560 mots)
Reconnaissant "l'existence d'une menace islamiste au milieu de bien d'autres", le tribun de 74 ans a estimé que son mouvement avait déjà été "innocenté" par les travaux de la commission. Parmi "tous les responsables de services de renseignement que vous avez entendus, aucun ne dit qu'il y a un lien entre nous et les islamistes", a-t-il affirmé. Il a aussi fait référence à l'audition des auteurs d'un rapport sur l'entrisme des Frères musulmans. "Il n’a pas été mis en évidence, à notre connaissance, dans la doctrine de la mouvance française, de documents visant l’islamisation à court ou moyen terme" en France, avait relevé l'un des deux auteurs, Pascal Courtade, devant les parlementaires. La mise en place de cette commission d'enquête a connu de nombreux soubresauts et provoqué de vives réactions dans la classe politique notamment car elle ne comporte aucun élu issu de la gauche dans son bureau (président, vices-présidents, secrétaires...). Xavier Breton a tenté samedi de convaincre qu'elle ne vise "pas un parti en particulier", alors que LFI se sent particulièrement ciblée. L'audition de Jean-Luc Mélenchon lui aura en tout cas permis de développer son point de vue sur la laïcité de l'Etat, garantie par la loi de 1905, une question "fondatrice" à ses yeux. Il a expliqué "avoir évolué" sur la question et "renoncé à une forme d'anticléricalisme grossier" au fil des rencontres de sa vie, et non pas par clientélisme électoral à l'égard d'une population musulmane comme l'en accusent ses détracteurs. "L'Etat est laïc", "pas la rue" Il a mis en garde le rapporteur, le ciottiste Matthieu Bloch, contre la tentation à droite et à l'extrême droite de vouloir réglementer des pratiques religieuses, interdire le port du voile dans la rue ou la pratique du jeûne. "Bien sûr, il y a des gens qui (le) mettent sur la tête comme un signal religieux. A nous de faire preuve de discernement. C'est l'État qui est laïc en France, ce n'est pas la rue et les adultes s'habillent comme ils l'entendent", a-t-il plaidé. Quant aux mineurs, "la loi reconnaît à chaque parent le droit de transmettre ses valeurs à ses enfants", a-t-il fait valoir. Et quid de la circoncision ? s'est-t-il interrogé. Confronté aux accusations d'antisémitisme de son mouvement par la députée Renaissance Prisca Thévenot, il les a balayées, faisant part de son "agacement de devoir sans cesse montrer patte blanche devant des inquisiteurs de circonstance". Après Jean-Luc Mélenchon, la commission a entendu le ministre de la Justice Gérald Darmanin qui n'a évoqué ni LFI ni d'autres partis dans son audition, mettant l'accent sur la radicalisation en général, notamment en prison. La commission, qui doit prochainement terminer ses travaux, a auditionné une trentaine de personnes dont des universitaires, des sondeurs, le directeur du renseignement de la préfecture de police de Paris et le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. Outre M. Mélenchon, la seule cheffe de parti convoquée a été Marine Tondelier. La patronne des Ecologistes a accusé mardi la commission de "nourrir ce climat de suspicion permanente qui pèse sur un trop grand nombre de nos compatriotes en raison d’une appartenance réelle ou supposée à une religion, en l’occurrence l’islam".

06.12.2025 à 18:37

Angleterre: Arsenal battu, le suspense pour le titre relancé

FRANCE24
img
Après 15 journées, le podium se tient en trois points: Arsenal (1er, 33 pts) reste en tête, mais son avance s'est réduite à deux unités sur Man City (2e, 31 pts) et à trois sur Aston Villa (3e, 30 pts). En fin d'après-midi, Liverpool (12e, 22 pts) aura l'occasion de revenir dans le Top-5 qualificatif pour la Ligue des champions s'il s'impose à Leeds. En attendant, on y retrouve Chelsea (accroché 0-0 à Bournemouth) et Everton, trop puissant pour Nottingham Forest (3-0). La très mauvaise opération du jour, quoi qu'il arrive, revient à Arsenal et son entraîneur Mikel Arteta, fauchés par un but de l'entrant Emiliano Buendia au bout du temps additionnel (90e+5) d'un sommet passionnant. "Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et sur certains standards que, particulièrement individuellement, nous n'avons pas atteints aujourd'hui", a commenté l'Espagnol, pas abattu pour autant: "il faut utiliser cette douleur pour repartir de l'avant. C'est ça, le football". Les Gunners n'auront qu'un seul déplacement, à Everton, et trois matches à domicile contre Wolverhampton, Brighton et Aston Villa, de nouveau, à négocier d'ici la fin d'année pour relancer la machine. Ils n'ont engrangé que 8 points sur 15 possibles dans leurs cinq derniers matches de championnat, en comptant les matches nuls précédents contre Sunderland (2-2) et Chelsea (1-1). Surtout, ils ont connu une deuxième défaite de la saison, plus de trois mois après la première, fin août à Liverpool. A leur décharge, ils leur manquaient trois défenseurs centraux (Saliba, Gabriel, Mosquera). Le revers à Villa Park n'a rien d'infamant ni d'inquiétant, cependant. L'équipe d'Unai Emery marche sur tous ses adversaires ou presque depuis fin septembre en championnat, avec neuf succès en dix matches. Cherki, ce génie La menace Manchester City peut en revanche faire peur aux Gunners. L'équipe dominante de la décennie en Premier League, avec six titres gagnés sur les huit dernières saisons, a frappé fort samedi contre un sacré client, le promu Sunderland. Les Black Cats de Régis Le Bris ont battu Chelsea (2-1), tenu tête à Aston Villa (1-1), Arsenal (2-2) et Liverpool (1-1) cette saison, mais ils n'ont pas vraiment existé à l'Etihad Stadium. Les défenseurs Ruben Dias (31e) et Josko Gvardiol (35e), buteurs d'une frappe lointaine et d'une tête sur corner, ont donné de l'élan à Manchester City avant un nouveau but de Phil Foden sur une passe décisive fantastique de Rayan Cherki (65e). L'attaquant français s'est joué d'un adversaire dans le couloir droit avec une accélération puis un crochet, avant de trouver son coéquipier en effectuant un magnifique "coup du foulard" (technique par laquelle un joueur frappe le ballon derrière sa jambe d'appui). "Il faut continuer de travailler, donner du plaisir et en prendre. Je suis content de pouvoir jouer dans une grande équipe comme celle-ci, de pouvoir exprimer mes qualités", a commenté l'ancien Lyonnais sur Canal+. Autre tricolore, Thierno Barry a participé au triomphe d'Everton contre Nottingham Forest (3-0) en inscrivant le deuxième but, son premier en Premier League, après une belle remontée de balle de Iliman Ndiaye. Les "Toffees" n'ont qu'un point de moins que Chelsea, le lauréat du Mondial des clubs, qui a enchaîné un troisième match sans victoire en championnat, samedi à Bournemouth (0-0). Tottenham a renoué avec la victoire, en revanche, contre Brentford (2-0) grâce à Xavi Simons, passeur décisif pour Richarlison (25e) puis buteur au bout d'une action qu'il a construite tout seul (43e). Newcastle (10e, 22 pts) de son côté a poursuivi sa remontée au classement aux dépens de Burnley (2-1), l'avant-dernier. L'attaquant Yoane Wissa, enfin revenu de blessure, a fait sa première apparition pour les Magpies en seconde période.
Texte intégral (634 mots)
Après 15 journées, le podium se tient en trois points: Arsenal (1er, 33 pts) reste en tête, mais son avance s'est réduite à deux unités sur Man City (2e, 31 pts) et à trois sur Aston Villa (3e, 30 pts). En fin d'après-midi, Liverpool (12e, 22 pts) aura l'occasion de revenir dans le Top-5 qualificatif pour la Ligue des champions s'il s'impose à Leeds. En attendant, on y retrouve Chelsea (accroché 0-0 à Bournemouth) et Everton, trop puissant pour Nottingham Forest (3-0). La très mauvaise opération du jour, quoi qu'il arrive, revient à Arsenal et son entraîneur Mikel Arteta, fauchés par un but de l'entrant Emiliano Buendia au bout du temps additionnel (90e+5) d'un sommet passionnant. "Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et sur certains standards que, particulièrement individuellement, nous n'avons pas atteints aujourd'hui", a commenté l'Espagnol, pas abattu pour autant: "il faut utiliser cette douleur pour repartir de l'avant. C'est ça, le football". Les Gunners n'auront qu'un seul déplacement, à Everton, et trois matches à domicile contre Wolverhampton, Brighton et Aston Villa, de nouveau, à négocier d'ici la fin d'année pour relancer la machine. Ils n'ont engrangé que 8 points sur 15 possibles dans leurs cinq derniers matches de championnat, en comptant les matches nuls précédents contre Sunderland (2-2) et Chelsea (1-1). Surtout, ils ont connu une deuxième défaite de la saison, plus de trois mois après la première, fin août à Liverpool. A leur décharge, ils leur manquaient trois défenseurs centraux (Saliba, Gabriel, Mosquera). Le revers à Villa Park n'a rien d'infamant ni d'inquiétant, cependant. L'équipe d'Unai Emery marche sur tous ses adversaires ou presque depuis fin septembre en championnat, avec neuf succès en dix matches. Cherki, ce génie La menace Manchester City peut en revanche faire peur aux Gunners. L'équipe dominante de la décennie en Premier League, avec six titres gagnés sur les huit dernières saisons, a frappé fort samedi contre un sacré client, le promu Sunderland. Les Black Cats de Régis Le Bris ont battu Chelsea (2-1), tenu tête à Aston Villa (1-1), Arsenal (2-2) et Liverpool (1-1) cette saison, mais ils n'ont pas vraiment existé à l'Etihad Stadium. Les défenseurs Ruben Dias (31e) et Josko Gvardiol (35e), buteurs d'une frappe lointaine et d'une tête sur corner, ont donné de l'élan à Manchester City avant un nouveau but de Phil Foden sur une passe décisive fantastique de Rayan Cherki (65e). L'attaquant français s'est joué d'un adversaire dans le couloir droit avec une accélération puis un crochet, avant de trouver son coéquipier en effectuant un magnifique "coup du foulard" (technique par laquelle un joueur frappe le ballon derrière sa jambe d'appui). "Il faut continuer de travailler, donner du plaisir et en prendre. Je suis content de pouvoir jouer dans une grande équipe comme celle-ci, de pouvoir exprimer mes qualités", a commenté l'ancien Lyonnais sur Canal+. Autre tricolore, Thierno Barry a participé au triomphe d'Everton contre Nottingham Forest (3-0) en inscrivant le deuxième but, son premier en Premier League, après une belle remontée de balle de Iliman Ndiaye. Les "Toffees" n'ont qu'un point de moins que Chelsea, le lauréat du Mondial des clubs, qui a enchaîné un troisième match sans victoire en championnat, samedi à Bournemouth (0-0). Tottenham a renoué avec la victoire, en revanche, contre Brentford (2-0) grâce à Xavi Simons, passeur décisif pour Richarlison (25e) puis buteur au bout d'une action qu'il a construite tout seul (43e). Newcastle (10e, 22 pts) de son côté a poursuivi sa remontée au classement aux dépens de Burnley (2-1), l'avant-dernier. L'attaquant Yoane Wissa, enfin revenu de blessure, a fait sa première apparition pour les Magpies en seconde période.

06.12.2025 à 18:09

Allemagne: le Bayern en démonstration à Stuttgart, triplé pour Kane

FRANCE24
img
Le bilan comptable des Munichois après 13 journées de championnat frôle la perfection avec 37 points sur 39 possibles (douze victoires et un match nul). Ils ont seulement lâché deux petits points à Berlin sur la pelouse de l'Union (2-2) à la mi-novembre. Grâce à cette victoire, le Bayern a battu les six équipes qui se battent derrière pour la 2e place (Leipzig 6-0, Dortmund 2-1, Leverkusen 3-0, Hoffenheim 4-1, Stuttgart 5-0 et Francfort 3-0). Avec 49 buts inscrits, les joueurs de Vincent Kompany réalisent le meilleur début de saison offensif d'un club de Bundesliga (76 buts en 22 rencontres toutes compétitions confondues), et relèguent la concurrence loin derrière. Premier poursuivant des Bavarois avec 26 points au compteur, le RB Leipzig reçoit l'Eintracht Francfort (7e, 21) en soirée (18h30). Derrière, le Borussia Dortmund (3e, 25), reçoit Hoffenheim (5e, 23) dimanche (17h30) en clôture de la 13e journée. Battu à Augsbourg (2-0), le Bayer Leverkusen reste 4e au classement à 23 points et compte déjà 14 points de retard sur le rouleau-compresseur munichois. Olise et Kane brillent Samedi, au Neckar-Stadion de Stuttgart, les coéquipiers de Joshua Kimmich ont d'abord été réalistes en ouvrant le score par Konrad Laimer, qui a parfaitement combiné avec Michael Olise, l'Autrichien concluant l'action d'une talonnade à la Madjer. Bousculés à partir de la 20e minute, les Munichois ont fait le dos rond pour regagner les vestiaires avec un but d'avance, avant de reprendre leur domination de plus belle en seconde période. Dans la perspective de la réception du Sporting mardi (18h45) en Ligue des champions, Kompany avait décidé de faire tourner un peu son effectif, avec Manuel Neuer, Jonathan Tah, ou encore Harry Kane sur le banc. L'Anglais de 32 ans est entré à la 61e minute, et a commencé son festival, avec un tir à ras de terre à 25 mètres parfaitement placé (66e), un penalty transformé (82e) et un centre de Michael Olise exploité (88e). Entre le deuxième et le troisième but de Kane, Josip Stanisic (78e) a profité d'une erreur de main d'Alexander Nübel pour offrir une fin de match tranquille aux Munichois. Avec ce triplé, Kane compte 17 buts en 13 matches de championnat (sur ses temps de passage de la saison 2023/24), auxquels il faut ajouter les cinq buts en Ligue des champions, les 5 en Coupe, celui inscrit en Supercoupe et ses 5 en sélection depuis septembre. Soit un total de 33 en moins de quatre mois. Olise n'est pas en reste avec deux passes décisives et un penalty provoqué à la 81e (et transformé par Kane), sur une main volontaire de Lorenz Assignon alors que sa frappe enroulée prenait le chemin des filets. L'international français a déjà réussi 14 passes décisives cette saison toutes compétitions confondues, dont 10 en championnat.
Lire plus (466 mots)
Le bilan comptable des Munichois après 13 journées de championnat frôle la perfection avec 37 points sur 39 possibles (douze victoires et un match nul). Ils ont seulement lâché deux petits points à Berlin sur la pelouse de l'Union (2-2) à la mi-novembre. Grâce à cette victoire, le Bayern a battu les six équipes qui se battent derrière pour la 2e place (Leipzig 6-0, Dortmund 2-1, Leverkusen 3-0, Hoffenheim 4-1, Stuttgart 5-0 et Francfort 3-0). Avec 49 buts inscrits, les joueurs de Vincent Kompany réalisent le meilleur début de saison offensif d'un club de Bundesliga (76 buts en 22 rencontres toutes compétitions confondues), et relèguent la concurrence loin derrière. Premier poursuivant des Bavarois avec 26 points au compteur, le RB Leipzig reçoit l'Eintracht Francfort (7e, 21) en soirée (18h30). Derrière, le Borussia Dortmund (3e, 25), reçoit Hoffenheim (5e, 23) dimanche (17h30) en clôture de la 13e journée. Battu à Augsbourg (2-0), le Bayer Leverkusen reste 4e au classement à 23 points et compte déjà 14 points de retard sur le rouleau-compresseur munichois. Olise et Kane brillent Samedi, au Neckar-Stadion de Stuttgart, les coéquipiers de Joshua Kimmich ont d'abord été réalistes en ouvrant le score par Konrad Laimer, qui a parfaitement combiné avec Michael Olise, l'Autrichien concluant l'action d'une talonnade à la Madjer. Bousculés à partir de la 20e minute, les Munichois ont fait le dos rond pour regagner les vestiaires avec un but d'avance, avant de reprendre leur domination de plus belle en seconde période. Dans la perspective de la réception du Sporting mardi (18h45) en Ligue des champions, Kompany avait décidé de faire tourner un peu son effectif, avec Manuel Neuer, Jonathan Tah, ou encore Harry Kane sur le banc. L'Anglais de 32 ans est entré à la 61e minute, et a commencé son festival, avec un tir à ras de terre à 25 mètres parfaitement placé (66e), un penalty transformé (82e) et un centre de Michael Olise exploité (88e). Entre le deuxième et le troisième but de Kane, Josip Stanisic (78e) a profité d'une erreur de main d'Alexander Nübel pour offrir une fin de match tranquille aux Munichois. Avec ce triplé, Kane compte 17 buts en 13 matches de championnat (sur ses temps de passage de la saison 2023/24), auxquels il faut ajouter les cinq buts en Ligue des champions, les 5 en Coupe, celui inscrit en Supercoupe et ses 5 en sélection depuis septembre. Soit un total de 33 en moins de quatre mois. Olise n'est pas en reste avec deux passes décisives et un penalty provoqué à la 81e (et transformé par Kane), sur une main volontaire de Lorenz Assignon alors que sa frappe enroulée prenait le chemin des filets. L'international français a déjà réussi 14 passes décisives cette saison toutes compétitions confondues, dont 10 en championnat.

06.12.2025 à 17:53

Hong Kong se rend aux urnes après un incendie meurtrier

FRANCE24
img
Les bureaux de vote ouvrent à 7H30 (23H30 GMT samedi) dans tout le centre financier chinois pour élire 90 législateurs, dont seulement 20 sièges sont pourvus au suffrage direct. La campagne électorale a été brutalement interrompue après l'incendie qui a ravagé les tours d'habitation de Wang Fuk Court, dans le nord de Hong Kong fin novembre, faisant au moins 159 victimes. L'agence de sécurité nationale chinoise à Hong Kong (OSNS) a convoqué samedi des représentants des médias internationaux, dont l'AFP, pour une mise au point, les accusant d'avoir diffusé de fausses informations dans leurs reportages. "Le Bureau ne tolérera aucune action des éléments anti-Chine et fauteurs de troubles à Hong Kong", pouvait-on également dans la déclaration en ligne de l'OSNS. Lors d'une conférence de presse samedi, la police a mis en garde sur des scènes rappelant selon elles les manifestations pro-démocratie de 2019, se déroulant sur le principal site où les Hongkongais rendent hommage aux victimes de l'incendie. Steve Li, commissaire divisionnaire du département de la sécurité nationale, a affirmé que des personnes y avaient distribué des tracts et affiché des slogans qui n'avaient "pratiquement aucun rapport avec la catastrophe et visaient uniquement à inciter à la haine". Vendredi, le chef de l'exécutif, John Lee, avait exhorté la population à se rendre aux urnes, affirmant que leur vote était un symbole de réforme et de soutien aux victimes de l'incendie. "Chacun doit voter" "Tout en pleurant les victimes et en apportant notre soutien aux personnes touchées, nous devons aussi rester unis et soutenir ensemble les réformes… J'insiste sur le fait que chacun doit voter", a dit M. Lee aux journalistes. Le gouvernement présentera un projet de loi lors de la première séance du nouveau Conseil législatif afin d'aborder les mesures de secours et de reconstruction, a fait valoir M. Lee. Il avait précédemment annoncé la création d'une "commission indépendante" présidée par un juge, chargée d'enquêter sur l'incendie qui a ravagé sept immeubles d'habitation en rénovation. Mercredi soir, la police avait arrêté 15 personnes de différentes entreprises de construction, soupçonnées d'homicide involontaire. La police aurait également arrêté au moins trois personnes pour sédition à la suite de l'incendie, dont Miles Kwan, un étudiant de 24 ans qui distribuait des tracts réclamant des comptes du gouvernement. De précédentes élections législatives à Hong Kong ont été marquées par de violents affrontements entre les camps pro-Pékin et pro-démocratie, ces derniers remportant souvent environ 60 % des suffrages. Mais en 2020, Pékin a imposé une loi de sécurité nationale draconienne après que la ville a été secouée par d'importantes manifestations pro-démocratie, parfois violentes. En 2021, Pékin a réformé le système électoral de Hong Kong afin de garantir que seuls les "patriotes" puissent occuper des fonctions publiques, et a considérablement réduit le nombre de sièges élus au suffrage direct. Le premier scrutin organisé selon les nouvelles règles a enregistré un taux de participation historiquement bas de 30 %. Certains députés pro-démocratie ont été emprisonnés, tandis que d'autres ont démissionné ou ont fui Hong Kong. Le scrutin de dimanche, qui permettra d'élire un second groupe de législateurs selon les nouvelles règles, se déroulera à nouveau sans les deux principaux partis pro-démocratie : le Parti civique, dissous en 2023, et le Parti démocrate, en déclin. Environ un tiers des députés sortants, dont des figures emblématiques comme Regina Ip et le président de l'Assemblée législative, Andrew Leung, ne briguent pas de nouveau mandat. Parmi les nouveaux venus, on compte la championne olympique d'escrime Vivian Kong, candidate dans la circonscription dédiée au tourisme – où le vainqueur est désigné par les représentants du secteur et non par le suffrage universel. La dissidence à Hong Kong a été quasiment étouffée depuis l'instauration par Pékin de la loi sur la sécurité nationale, après des manifestations massives et parfois violentes de 2019.
Texte intégral (688 mots)
Les bureaux de vote ouvrent à 7H30 (23H30 GMT samedi) dans tout le centre financier chinois pour élire 90 législateurs, dont seulement 20 sièges sont pourvus au suffrage direct. La campagne électorale a été brutalement interrompue après l'incendie qui a ravagé les tours d'habitation de Wang Fuk Court, dans le nord de Hong Kong fin novembre, faisant au moins 159 victimes. L'agence de sécurité nationale chinoise à Hong Kong (OSNS) a convoqué samedi des représentants des médias internationaux, dont l'AFP, pour une mise au point, les accusant d'avoir diffusé de fausses informations dans leurs reportages. "Le Bureau ne tolérera aucune action des éléments anti-Chine et fauteurs de troubles à Hong Kong", pouvait-on également dans la déclaration en ligne de l'OSNS. Lors d'une conférence de presse samedi, la police a mis en garde sur des scènes rappelant selon elles les manifestations pro-démocratie de 2019, se déroulant sur le principal site où les Hongkongais rendent hommage aux victimes de l'incendie. Steve Li, commissaire divisionnaire du département de la sécurité nationale, a affirmé que des personnes y avaient distribué des tracts et affiché des slogans qui n'avaient "pratiquement aucun rapport avec la catastrophe et visaient uniquement à inciter à la haine". Vendredi, le chef de l'exécutif, John Lee, avait exhorté la population à se rendre aux urnes, affirmant que leur vote était un symbole de réforme et de soutien aux victimes de l'incendie. "Chacun doit voter" "Tout en pleurant les victimes et en apportant notre soutien aux personnes touchées, nous devons aussi rester unis et soutenir ensemble les réformes… J'insiste sur le fait que chacun doit voter", a dit M. Lee aux journalistes. Le gouvernement présentera un projet de loi lors de la première séance du nouveau Conseil législatif afin d'aborder les mesures de secours et de reconstruction, a fait valoir M. Lee. Il avait précédemment annoncé la création d'une "commission indépendante" présidée par un juge, chargée d'enquêter sur l'incendie qui a ravagé sept immeubles d'habitation en rénovation. Mercredi soir, la police avait arrêté 15 personnes de différentes entreprises de construction, soupçonnées d'homicide involontaire. La police aurait également arrêté au moins trois personnes pour sédition à la suite de l'incendie, dont Miles Kwan, un étudiant de 24 ans qui distribuait des tracts réclamant des comptes du gouvernement. De précédentes élections législatives à Hong Kong ont été marquées par de violents affrontements entre les camps pro-Pékin et pro-démocratie, ces derniers remportant souvent environ 60 % des suffrages. Mais en 2020, Pékin a imposé une loi de sécurité nationale draconienne après que la ville a été secouée par d'importantes manifestations pro-démocratie, parfois violentes. En 2021, Pékin a réformé le système électoral de Hong Kong afin de garantir que seuls les "patriotes" puissent occuper des fonctions publiques, et a considérablement réduit le nombre de sièges élus au suffrage direct. Le premier scrutin organisé selon les nouvelles règles a enregistré un taux de participation historiquement bas de 30 %. Certains députés pro-démocratie ont été emprisonnés, tandis que d'autres ont démissionné ou ont fui Hong Kong. Le scrutin de dimanche, qui permettra d'élire un second groupe de législateurs selon les nouvelles règles, se déroulera à nouveau sans les deux principaux partis pro-démocratie : le Parti civique, dissous en 2023, et le Parti démocrate, en déclin. Environ un tiers des députés sortants, dont des figures emblématiques comme Regina Ip et le président de l'Assemblée législative, Andrew Leung, ne briguent pas de nouveau mandat. Parmi les nouveaux venus, on compte la championne olympique d'escrime Vivian Kong, candidate dans la circonscription dédiée au tourisme – où le vainqueur est désigné par les représentants du secteur et non par le suffrage universel. La dissidence à Hong Kong a été quasiment étouffée depuis l'instauration par Pékin de la loi sur la sécurité nationale, après des manifestations massives et parfois violentes de 2019.

06.12.2025 à 17:42

L'eau potable contaminée par un polluant éternel : quels dangers sur la santé ?

Nabia MAKHLOUFI
img
Dans votre magazine cette semaine, l’alerte de l’Anses. L'agence nationale de sécurité sanitaire pointe une contamination généralisée de l’eau potable par le TFA. Trois lettres pour designer ce polluant éternel de la famille des Pfas. Stéphane Horel est notre invitée. Nous reviendrons aussi sur le survol de la base militaire de l'Île Longue. Le site abrite 4 sous-marins nucléaires. Les auteurs de cette incursion n’ont pas été identifiés. Une enquête a été ouverte. 
Lire plus (88 mots)
Dans votre magazine cette semaine, l’alerte de l’Anses. L'agence nationale de sécurité sanitaire pointe une contamination généralisée de l’eau potable par le TFA. Trois lettres pour designer ce polluant éternel de la famille des Pfas. Stéphane Horel est notre invitée. Nous reviendrons aussi sur le survol de la base militaire de l'Île Longue. Le site abrite 4 sous-marins nucléaires. Les auteurs de cette incursion n’ont pas été identifiés. Une enquête a été ouverte. 

06.12.2025 à 17:15

L'ex-ministre Pannier-Runacher fustige Édouard Philippe après ses positions sur le budget

FRANCE24
img
Édouard Philippe a jeté un pavé dans la mare mardi en annonçant, qu'"en l'état", son parti Horizons ne voterait pas le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. De quoi potentiellement faire capoter son adoption malgré les nombreuses concessions au PS, dont la suspension de la réforme des retraites. "Je trouve que ses prises de position sont totalement décalées avec l’esprit de responsabilité qu'on est en droit d’attendre aujourd’hui d'un responsable politique qui prétend être candidat à la présidentielle", a dénoncé samedi sur franceinfo Agnès Pannier-Runacher. "Je ne comprends plus Edouard Philippe (...) Et, quand j'écoute les députés Horizons, je ne suis pas certaine que je sois seule à ne plus le comprendre", a critiqué la députée du Pas-de-Calais. Horizons s'est en effet divisé, vendredi, sur le vote de la partie recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Sur les 34 membres du groupe parlementaire, quatre ont voté pour et quinze se sont abstenus. Sur Radio J, Pierre-Yves Bournazel, secrétaire général d’Horizons, a salué la "cohérence" d’Edouard Philippe. "Il n’est pas possible de voter un texte contraire à nos engagements" et qui prévoit la suspension de la réforme des retraites, des augmentations d'impôts ainsi que des dépenses supplémentaires, a-t-il souligné, appelant Sébastien Lecornu à recourir au 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget. Agnès Pannier-Runacher n'est pas la seule, au sein de la coalition gouvernementale, à critiquer le maire du Havre depuis sa sortie sur le budget de la Sécu. Le chef du parti Renaissance, Gabriel Attal, l'a appelé à garder son "sang froid" et ses "nerfs solides". "Laisse le débat parlementaire se faire !", a enjoint la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ne mâche pas non plus ses mots, estimant qu'il est "dans une sorte de vengeance personnelle". "Qu'il arrête de régler ses comptes avec Emmanuel Macron", a-t-il tancé mercredi sur BFMTV. Si la rupture entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe est actée depuis son départ contraint de Matignon le 3 juillet 2020, elle a éclaté au grand jour en octobre lorsque, en pleine crise politique, l'ancien Premier ministre a appelé le chef de l'Etat à organiser une "élection présidentielle anticipée". Le président d'Horizons, candidat déclaré pour 2027, domine pour l'instant les sondages dans le camp macroniste, malgré une récente baisse, tout en restant largement derrière le Rassemblement national au premier tour.
Lire plus (438 mots)
Édouard Philippe a jeté un pavé dans la mare mardi en annonçant, qu'"en l'état", son parti Horizons ne voterait pas le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. De quoi potentiellement faire capoter son adoption malgré les nombreuses concessions au PS, dont la suspension de la réforme des retraites. "Je trouve que ses prises de position sont totalement décalées avec l’esprit de responsabilité qu'on est en droit d’attendre aujourd’hui d'un responsable politique qui prétend être candidat à la présidentielle", a dénoncé samedi sur franceinfo Agnès Pannier-Runacher. "Je ne comprends plus Edouard Philippe (...) Et, quand j'écoute les députés Horizons, je ne suis pas certaine que je sois seule à ne plus le comprendre", a critiqué la députée du Pas-de-Calais. Horizons s'est en effet divisé, vendredi, sur le vote de la partie recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Sur les 34 membres du groupe parlementaire, quatre ont voté pour et quinze se sont abstenus. Sur Radio J, Pierre-Yves Bournazel, secrétaire général d’Horizons, a salué la "cohérence" d’Edouard Philippe. "Il n’est pas possible de voter un texte contraire à nos engagements" et qui prévoit la suspension de la réforme des retraites, des augmentations d'impôts ainsi que des dépenses supplémentaires, a-t-il souligné, appelant Sébastien Lecornu à recourir au 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget. Agnès Pannier-Runacher n'est pas la seule, au sein de la coalition gouvernementale, à critiquer le maire du Havre depuis sa sortie sur le budget de la Sécu. Le chef du parti Renaissance, Gabriel Attal, l'a appelé à garder son "sang froid" et ses "nerfs solides". "Laisse le débat parlementaire se faire !", a enjoint la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ne mâche pas non plus ses mots, estimant qu'il est "dans une sorte de vengeance personnelle". "Qu'il arrête de régler ses comptes avec Emmanuel Macron", a-t-il tancé mercredi sur BFMTV. Si la rupture entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe est actée depuis son départ contraint de Matignon le 3 juillet 2020, elle a éclaté au grand jour en octobre lorsque, en pleine crise politique, l'ancien Premier ministre a appelé le chef de l'Etat à organiser une "élection présidentielle anticipée". Le président d'Horizons, candidat déclaré pour 2027, domine pour l'instant les sondages dans le camp macroniste, malgré une récente baisse, tout en restant largement derrière le Rassemblement national au premier tour.

06.12.2025 à 17:11

Au Nigeria, la peur des rapts distend les liens familiaux

FRANCE24
img
Ce fonctionnaire qui travaille à Minna ne sort plus de la capitale de l'Etat de Niger (centre-ouest) et ses contacts avec sa famille, installée à Kontagora, à 200 km de là, se limitent à des appels téléphoniques. Kontagora est située à mi-chemin entre Minna et Papiri, où plus de 300 enfants et enseignants d'un pensionnat catholique ont été enlevés le 21 novembre, l'un des pires rapts de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène depuis 15 ans. "Je suis trop effrayé pour rendre visite à ma famille en raison des kidnappeurs", explique à l'AFP Abubakar Abdullahi. "Je communique avec eux seulement par téléphone et leur envoie de l'argent par transfert électronique à la fin de chaque mois". L'homme ne s'est toujours pas remis de l'enlèvement, en 2022 à son domicile de Kontagora, de son frère aîné, libéré après trois mois de captivité contre une rançon de 35.000 dollars rassemblée par la famille. Abubakar Abdullahi n'est pas un cas isolé et la crainte d'être kidnappé sépare de nombreux habitants de Minna de leur familles et amis vivant à la campagne. "Société diverse" Mamman Alassan ne s'est pas rendu dans son village du district de Shiroro depuis qu'il a emménagé à Minna, il y a trois ans. "Personne ne veut risquer sa vie", explique-t-il, "les interactions sociales (avec famille et amis) se sont réduites". Pays le plus peuplé d'Afrique avec 230 millions d'habitants, le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre un sud chrétien et un nord musulman. Les bandes criminelles - localement appelés bandits - ou les jihadistes - actifs eux dans le nord-est du pays - visent et tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. L'Etat du Niger est majoritairement musulman mais compte une importante population chrétienne et les deux communautés vivent côte-à-côte. Selon Isyaku Ibrahim Gada, commerçant du très animé marché de Minna, "toutes les interactions sociales avec les gens des zones rurales, telles que mariages, cérémonies où un enfant reçoit son prénom, funérailles, se sont considérablement réduites en raison de la situation". Réseau d'informateurs A l'approche de Noël, dans certaines parties du Nigeria, coups de fil et transferts d'argent devraient remplacer repas en famille et échanges de cadeaux. La superficie de l'Etat du Niger, plus vaste des 36 Etats du Nigeria, équivaut à celle de la Belgique. Cachés dans ses vastes forêts faisant office de sanctuaires, les bandits sont renseignés sur les cibles potentielles par des réseaux d'informateurs dans les villages, qui espionnent les habitants. "Ils pensent que tous les citadins ont de l'argent, c'est pourquoi nous sommes toujours leur cible", explique Abubakar Abdullahi le fonctionnaire. Rares sont les victimes qui parviennent à s'échapper. Seule une rançon peut les faire libérer et celles dont les familles ne peuvent payer sont exécutées. Isah Usman, 52 ans, a récemment manqué le mariage de son frère à Kontagora. "On ne rentre plus chez nous, on appelle c'est tout et on envoie ce qu'on peut financièrement pour aider nos proches", regrette ce fonctionnaire, que même la récente arrestation à Kontagora de huit informateurs présumés de bandits ne fera pas changer d'avis. A deux semaines de Noël, les affaires d'Ifeoma Onyejekwe, marchande de vêtements de seconde main, tournent "au ralenti". Les clients des zones rurales, avec qui elle dit avoir forgé des liens forts au cours des années, ne viennent plus. Et elle ne peut aller jusqu'à eux, de peur des kidnappings. "Nos relations sont distendues", regrette-t-elle.
Texte intégral (610 mots)
Ce fonctionnaire qui travaille à Minna ne sort plus de la capitale de l'Etat de Niger (centre-ouest) et ses contacts avec sa famille, installée à Kontagora, à 200 km de là, se limitent à des appels téléphoniques. Kontagora est située à mi-chemin entre Minna et Papiri, où plus de 300 enfants et enseignants d'un pensionnat catholique ont été enlevés le 21 novembre, l'un des pires rapts de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène depuis 15 ans. "Je suis trop effrayé pour rendre visite à ma famille en raison des kidnappeurs", explique à l'AFP Abubakar Abdullahi. "Je communique avec eux seulement par téléphone et leur envoie de l'argent par transfert électronique à la fin de chaque mois". L'homme ne s'est toujours pas remis de l'enlèvement, en 2022 à son domicile de Kontagora, de son frère aîné, libéré après trois mois de captivité contre une rançon de 35.000 dollars rassemblée par la famille. Abubakar Abdullahi n'est pas un cas isolé et la crainte d'être kidnappé sépare de nombreux habitants de Minna de leur familles et amis vivant à la campagne. "Société diverse" Mamman Alassan ne s'est pas rendu dans son village du district de Shiroro depuis qu'il a emménagé à Minna, il y a trois ans. "Personne ne veut risquer sa vie", explique-t-il, "les interactions sociales (avec famille et amis) se sont réduites". Pays le plus peuplé d'Afrique avec 230 millions d'habitants, le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre un sud chrétien et un nord musulman. Les bandes criminelles - localement appelés bandits - ou les jihadistes - actifs eux dans le nord-est du pays - visent et tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. L'Etat du Niger est majoritairement musulman mais compte une importante population chrétienne et les deux communautés vivent côte-à-côte. Selon Isyaku Ibrahim Gada, commerçant du très animé marché de Minna, "toutes les interactions sociales avec les gens des zones rurales, telles que mariages, cérémonies où un enfant reçoit son prénom, funérailles, se sont considérablement réduites en raison de la situation". Réseau d'informateurs A l'approche de Noël, dans certaines parties du Nigeria, coups de fil et transferts d'argent devraient remplacer repas en famille et échanges de cadeaux. La superficie de l'Etat du Niger, plus vaste des 36 Etats du Nigeria, équivaut à celle de la Belgique. Cachés dans ses vastes forêts faisant office de sanctuaires, les bandits sont renseignés sur les cibles potentielles par des réseaux d'informateurs dans les villages, qui espionnent les habitants. "Ils pensent que tous les citadins ont de l'argent, c'est pourquoi nous sommes toujours leur cible", explique Abubakar Abdullahi le fonctionnaire. Rares sont les victimes qui parviennent à s'échapper. Seule une rançon peut les faire libérer et celles dont les familles ne peuvent payer sont exécutées. Isah Usman, 52 ans, a récemment manqué le mariage de son frère à Kontagora. "On ne rentre plus chez nous, on appelle c'est tout et on envoie ce qu'on peut financièrement pour aider nos proches", regrette ce fonctionnaire, que même la récente arrestation à Kontagora de huit informateurs présumés de bandits ne fera pas changer d'avis. A deux semaines de Noël, les affaires d'Ifeoma Onyejekwe, marchande de vêtements de seconde main, tournent "au ralenti". Les clients des zones rurales, avec qui elle dit avoir forgé des liens forts au cours des années, ne viennent plus. Et elle ne peut aller jusqu'à eux, de peur des kidnappings. "Nos relations sont distendues", regrette-t-elle.

06.12.2025 à 16:59

F1: Verstappen, en pole à Abou Dhabi, accentue la pression pour le titre

FRANCE24
img
Sous les milliers de spots et de lumières entourant le tracé de Yas Marina, le quadruple champion du monde en titre néerlandais a relégué à plus de 2/10e les McLaren à l'issue d'un tour phénoménal. "Max a fait du bon travail a d'ailleurs salué Norris samedi soir, alors félicitations à lui, nous avons fait tout ce que nous pouvions nous". "Je suis évidemment incroyablement heureux d'être en tête et c'est la seule chose que nous pouvons faire", a réagi Verstappen, qui a remporté quatre victoires consécutives à Abou Dhabi entre 2020 et 2023. Cette performance est de bon augure dans sa chasse au titre mais "Mad Max" le sait: s'il gagne dimanche, "il [lui] faudra aussi un coup de pouce du destin". Car mathématiquement, le Britannique Norris tient la corde au championnat: leader avec 408 points, il compte 12 longueurs d'avance sur Verstappen et 16 sur son équipier australien Oscar Piastri, alors que 25 points restent à attribuer à Abou Dhabi. Ces trois pilotes sont les derniers encore en lice pour tenter de décrocher dimanche le titre de champion du monde 2025. Un podium à l'issue du GP ferait automatiquement de Norris le champion du monde 2025, peu importe le résultat de ses concurrents. Si Verstappen (Red Bull) vise à 28 ans un cinquième titre consécutif — exploit que seule la légende Michael Schumacher a accompli entre 2000 et 2004 — ses deux rivaux de chez McLaren espèrent décrocher leur premier sacre mondial dans l'élite de leur sport. Reste à savoir si dans le clan McLaren, des consignes d'équipes - chose à laquelle l'écurie s'est toujours refusée cette année - seront appliquées dimanche face à l'ogre Verstappen... - Alpine dernière - Avec encore trois candidats pour la couronne à l'aube du dernier GP, la F1 n'avait plus connu un tel scénario depuis 2010, lorsque Sebastian Vettel avait arraché le sacre à trois autres prétendants encore en lice lors de la dernière course de l'année, déjà à Abou Dhabi. Derrière Verstappen et Norris, Piastri s'élancera devant le Britannique George Russell (Mercedes) sur la grille de départ du GP, qui se déroulera en nocturne, comme les qualifications. Pour le dernier acte de la saison, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), assuré de terminer cinquième au général derrière Russell, sera sixième sur la grille. En revanche, tout reste à jouer pour la sixième place au championnat entre leurs coéquipiers Lewis Hamilton (Ferrari) et Andrea Kimi Antonelli (Mercedes), puisque les deux pilotes ne comptent que deux points d'écarts. Le premier partira seulement 16e, derrière son jeune rival italien de 19 ans, 14e. A 40 ans, le septuple champion du monde Hamilton pourrait conclure la saison 2025 sans podium, une première depuis ses débuts en 2007. Chez les Français, Esteban Ocon (Haas) sera huitième devant son compatriote Isack Hadjar (Racing Bulls), neuvième. A Abou Dhabi, le premier égale son meilleur résultat de la saison en qualifications alors que son compatriote s'aligne pour la dernière fois au volant de sa Racing Bulls avant de rejoindre l'an prochain Verstappen chez Red Bull. Du côté d'Alpine, qui dispute son dernier GP avec un moteur Renault, le Normand Pierre Gasly partira d'une très lointaine 19e place, devant son coéquipier argentin Franco Colapinto, 20e et dernier des qualifications. "Pour être honnête, je me suis senti plutôt bien", a expliqué Gasly. "J'ai juste l'impression qu'il nous manque des performances globales et, avec les faibles écarts qu'il y avait, malheureusement, cela n'a pas suffit", a-t-il aussi déploré.
Texte intégral (600 mots)
Sous les milliers de spots et de lumières entourant le tracé de Yas Marina, le quadruple champion du monde en titre néerlandais a relégué à plus de 2/10e les McLaren à l'issue d'un tour phénoménal. "Max a fait du bon travail a d'ailleurs salué Norris samedi soir, alors félicitations à lui, nous avons fait tout ce que nous pouvions nous". "Je suis évidemment incroyablement heureux d'être en tête et c'est la seule chose que nous pouvons faire", a réagi Verstappen, qui a remporté quatre victoires consécutives à Abou Dhabi entre 2020 et 2023. Cette performance est de bon augure dans sa chasse au titre mais "Mad Max" le sait: s'il gagne dimanche, "il [lui] faudra aussi un coup de pouce du destin". Car mathématiquement, le Britannique Norris tient la corde au championnat: leader avec 408 points, il compte 12 longueurs d'avance sur Verstappen et 16 sur son équipier australien Oscar Piastri, alors que 25 points restent à attribuer à Abou Dhabi. Ces trois pilotes sont les derniers encore en lice pour tenter de décrocher dimanche le titre de champion du monde 2025. Un podium à l'issue du GP ferait automatiquement de Norris le champion du monde 2025, peu importe le résultat de ses concurrents. Si Verstappen (Red Bull) vise à 28 ans un cinquième titre consécutif — exploit que seule la légende Michael Schumacher a accompli entre 2000 et 2004 — ses deux rivaux de chez McLaren espèrent décrocher leur premier sacre mondial dans l'élite de leur sport. Reste à savoir si dans le clan McLaren, des consignes d'équipes - chose à laquelle l'écurie s'est toujours refusée cette année - seront appliquées dimanche face à l'ogre Verstappen... - Alpine dernière - Avec encore trois candidats pour la couronne à l'aube du dernier GP, la F1 n'avait plus connu un tel scénario depuis 2010, lorsque Sebastian Vettel avait arraché le sacre à trois autres prétendants encore en lice lors de la dernière course de l'année, déjà à Abou Dhabi. Derrière Verstappen et Norris, Piastri s'élancera devant le Britannique George Russell (Mercedes) sur la grille de départ du GP, qui se déroulera en nocturne, comme les qualifications. Pour le dernier acte de la saison, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), assuré de terminer cinquième au général derrière Russell, sera sixième sur la grille. En revanche, tout reste à jouer pour la sixième place au championnat entre leurs coéquipiers Lewis Hamilton (Ferrari) et Andrea Kimi Antonelli (Mercedes), puisque les deux pilotes ne comptent que deux points d'écarts. Le premier partira seulement 16e, derrière son jeune rival italien de 19 ans, 14e. A 40 ans, le septuple champion du monde Hamilton pourrait conclure la saison 2025 sans podium, une première depuis ses débuts en 2007. Chez les Français, Esteban Ocon (Haas) sera huitième devant son compatriote Isack Hadjar (Racing Bulls), neuvième. A Abou Dhabi, le premier égale son meilleur résultat de la saison en qualifications alors que son compatriote s'aligne pour la dernière fois au volant de sa Racing Bulls avant de rejoindre l'an prochain Verstappen chez Red Bull. Du côté d'Alpine, qui dispute son dernier GP avec un moteur Renault, le Normand Pierre Gasly partira d'une très lointaine 19e place, devant son coéquipier argentin Franco Colapinto, 20e et dernier des qualifications. "Pour être honnête, je me suis senti plutôt bien", a expliqué Gasly. "J'ai juste l'impression qu'il nous manque des performances globales et, avec les faibles écarts qu'il y avait, malheureusement, cela n'a pas suffit", a-t-il aussi déploré.

06.12.2025 à 16:33

LFI "n'acceptera jamais l'entrisme religieux", assure Mélenchon devant la commission d'enquête

FRANCE24
img
La commission d'enquête a auditionné plusieurs personnalités ou responsables, notamment des auteurs d'ouvrages visant La France insoumise mais aussi des chercheurs universitaires, des sondeurs ou des responsables comme le directeur du renseignement de la Préfecture de police de Paris ou le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. Elle "a déjà produit les documents qui nous innocentent absolument. Tous les responsables de services de renseignement que vous avez entendus, aucun ne dit qu'il y a un lien entre nous et les islamistes", a assuré le fondateur de LFI. M. Mélenchon a notamment fait référence à l'audition des auteurs du rapport sur l'entrisme des Frères musulmans qui ont répété ne pas avoir observé de stratégie "au niveau national" sur les partis politiques. "Il n’a pas été mis en évidence, à notre connaissance, dans la doctrine de la mouvance française, de documents visant l’islamisation à court ou moyen terme", avait relevé l'un des deux auteurs Pascal Courtade. M. Mélenchon a assuré également n'avoir "aucune sorte de sympathie pour le régime iranien. Nous sommes opposés à tous les régimes théocratiques", a-t-il affirmé. Quant aux accusations sur la présence d'islamistes aux côtés d'Insoumis dans certaines manifestations propalestiniennes, il a renvoyé la balle au président Les Républicains de la commission Xavier Breton, hostile au Mariage pour tous, en assurant que personne ne lui avait cherché "querelle sur la présence d'islamistes dans les manifestations" à l'époque. "inquisiteurs de circonstance" Devant la commission, M. Mélenchon, invoquant de nombreuses références historiques, a longuement défendu sa vision de la laïcité, "protectrice de la liberté du culte" et garantie par la loi de 1905 qui "n'est pas un athéisme d'Etat". Il a expliqué "avoir évolué" sur la question et "renoncé à une forme d'anticléricalisme grossier". Il a mis en garde contre la tentation à droite et à l'extrême droite de vouloir réglementer des pratiques religieuses, interdire le port du voile dans la rue ou la pratique du jeûne. "Bien sûr il y a des gens qui (le) mettent sur la tête comme un signal religieux. A nous de faire preuve à ce moment-là de discernement. C'est l'État qui est laïque en France, ce n'est pas la rue et les adultes s'habillent comme ils l'entendent", a-t-il plaidé. Confronté aux accusations d'antisimétisme de son mouvement par la députée Renaissance Prisca Thévenot, il les a balayées, faisant part de son "agacement de devoir sans cesse montrer patte blanche devant des inquisiteurs de circonstance". "Vous n'étiez pas née, j'étais en train d'aider des juifs à quitter l'URSS", a-t-il assuré.
Lire plus (454 mots)
La commission d'enquête a auditionné plusieurs personnalités ou responsables, notamment des auteurs d'ouvrages visant La France insoumise mais aussi des chercheurs universitaires, des sondeurs ou des responsables comme le directeur du renseignement de la Préfecture de police de Paris ou le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. Elle "a déjà produit les documents qui nous innocentent absolument. Tous les responsables de services de renseignement que vous avez entendus, aucun ne dit qu'il y a un lien entre nous et les islamistes", a assuré le fondateur de LFI. M. Mélenchon a notamment fait référence à l'audition des auteurs du rapport sur l'entrisme des Frères musulmans qui ont répété ne pas avoir observé de stratégie "au niveau national" sur les partis politiques. "Il n’a pas été mis en évidence, à notre connaissance, dans la doctrine de la mouvance française, de documents visant l’islamisation à court ou moyen terme", avait relevé l'un des deux auteurs Pascal Courtade. M. Mélenchon a assuré également n'avoir "aucune sorte de sympathie pour le régime iranien. Nous sommes opposés à tous les régimes théocratiques", a-t-il affirmé. Quant aux accusations sur la présence d'islamistes aux côtés d'Insoumis dans certaines manifestations propalestiniennes, il a renvoyé la balle au président Les Républicains de la commission Xavier Breton, hostile au Mariage pour tous, en assurant que personne ne lui avait cherché "querelle sur la présence d'islamistes dans les manifestations" à l'époque. "inquisiteurs de circonstance" Devant la commission, M. Mélenchon, invoquant de nombreuses références historiques, a longuement défendu sa vision de la laïcité, "protectrice de la liberté du culte" et garantie par la loi de 1905 qui "n'est pas un athéisme d'Etat". Il a expliqué "avoir évolué" sur la question et "renoncé à une forme d'anticléricalisme grossier". Il a mis en garde contre la tentation à droite et à l'extrême droite de vouloir réglementer des pratiques religieuses, interdire le port du voile dans la rue ou la pratique du jeûne. "Bien sûr il y a des gens qui (le) mettent sur la tête comme un signal religieux. A nous de faire preuve à ce moment-là de discernement. C'est l'État qui est laïque en France, ce n'est pas la rue et les adultes s'habillent comme ils l'entendent", a-t-il plaidé. Confronté aux accusations d'antisimétisme de son mouvement par la députée Renaissance Prisca Thévenot, il les a balayées, faisant part de son "agacement de devoir sans cesse montrer patte blanche devant des inquisiteurs de circonstance". "Vous n'étiez pas née, j'étais en train d'aider des juifs à quitter l'URSS", a-t-il assuré.

06.12.2025 à 16:17

Echanges entre Ukrainiens et Américains en Floride, la Russie poursuit ses bombardements

FRANCE24
img
Au troisième jour des discussions en Floride, le président ukrainien a indiqué avoir eu une conversation "substantielle et constructive" avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner et les représentants de Kiev, eux réunis près de Miami. "Les questions clés qui pourraient garantir la fin de l'effusion de sang" et "le risque que la Russie ne tienne pas ses promesses" ont été abordés, a-t-il assuré sur les réseaux sociaux. Le chef d'Etat ukrainien a ajouté avoir "convenu de prochaines étapes" et du "format des discussions" avec les Etats-Unis, sans dire si les échanges en Floride étaient achevés ou non. Tandis que, dans la nuit, 653 drones et 51 missiles russes ont visé l'Ukraine, selon son armée, des discussions diplomatiques se poursuivent sur plusieurs fronts pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion russe en février 2022. Ukrainiens et Américains se sont accordés vendredi pour affirmer que "tout progrès réel vers un accord dépendait de la volonté de la Russie de s'engager sérieusement en faveur d'une paix durable", a affirmé la diplomatie américaine. Washington a ajouté que les participants s'étaient "mis d'accord sur le cadre des arrangements de sécurité (..) et des capacités de dissuasion nécessaires pour maintenir une paix durable" après un cessez-le-feu. Réunion lundi à Londres Loin de Miami, plusieurs dirigeants européens, grands absents de ces négociations auxquelles ils n'ont pas été conviés, se réuniront lundi à Londres. Le président français Emmanuel Macron a annoncé sur X qu'il y rencontrerait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz pour faire le point sur "les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine". Depuis la présentation du plan américain il y a bientôt trois semaines, l'Union européenne tente de peser sur un texte dont la première version avait été perçue comme très favorables aux intérêts russes et négocié par un homme, Steve Witkoff, critiqué pour sa proximité avec Moscou. "Imposer des restrictions et des contraintes à l'Ukraine ne nous apportera pas une paix durable", a répété samedi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. Peu de détails ont filtré sur la teneur du plan américain amendé depuis sa première version. Après la visite des envoyés américains à Moscou mardi, le Kremlin a déclaré que des progrès avaient été réalisés mais qu'il restait "beaucoup de travail." Volodymyr Zelensky a dit samedi attendre le retour des deux négociateurs ukrainiens, Roustem Oumerov, et le chef d'état-major des forces armées, Andriï Gnatov, "avec un rapport détaillé" des pourparlers de Floride. Chauffage et eau coupés Ces discussions diplomatiques interviennent au moment où des nouvelles frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes ont privé samedi de chauffage et d'eau des milliers de foyers à travers le pays. "Les principales cibles de ces frappes ont, une fois de plus, été des installations énergétiques. L'objectif de la Russie est d'infliger des souffrances à des millions d'Ukrainiens", a réagi Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux. Trois blessés ont été rapportés par le gouverneur dans la région de Kiev, et d'autres drones et missiles ont pris pour cible des sites énergétiques dans les régions de Tcherniguiv (nord), Zaporijjia (sud), Lviv (ouest) et Dnipropetrovsk (centre-est), ont affirmé des responsables ukrainiens. "Dans la région d'Odessa (sud-ouest), 9.500 abonnés sont toujours privés de chauffage et 34.000 d'eau courante en raison des dégâts", a précisé le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Oleksiï Kouleba. De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué que 116 drones ukrainiens avaient été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit. burs-roc-blb-ube/es
Texte intégral (663 mots)
Au troisième jour des discussions en Floride, le président ukrainien a indiqué avoir eu une conversation "substantielle et constructive" avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner et les représentants de Kiev, eux réunis près de Miami. "Les questions clés qui pourraient garantir la fin de l'effusion de sang" et "le risque que la Russie ne tienne pas ses promesses" ont été abordés, a-t-il assuré sur les réseaux sociaux. Le chef d'Etat ukrainien a ajouté avoir "convenu de prochaines étapes" et du "format des discussions" avec les Etats-Unis, sans dire si les échanges en Floride étaient achevés ou non. Tandis que, dans la nuit, 653 drones et 51 missiles russes ont visé l'Ukraine, selon son armée, des discussions diplomatiques se poursuivent sur plusieurs fronts pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion russe en février 2022. Ukrainiens et Américains se sont accordés vendredi pour affirmer que "tout progrès réel vers un accord dépendait de la volonté de la Russie de s'engager sérieusement en faveur d'une paix durable", a affirmé la diplomatie américaine. Washington a ajouté que les participants s'étaient "mis d'accord sur le cadre des arrangements de sécurité (..) et des capacités de dissuasion nécessaires pour maintenir une paix durable" après un cessez-le-feu. Réunion lundi à Londres Loin de Miami, plusieurs dirigeants européens, grands absents de ces négociations auxquelles ils n'ont pas été conviés, se réuniront lundi à Londres. Le président français Emmanuel Macron a annoncé sur X qu'il y rencontrerait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz pour faire le point sur "les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine". Depuis la présentation du plan américain il y a bientôt trois semaines, l'Union européenne tente de peser sur un texte dont la première version avait été perçue comme très favorables aux intérêts russes et négocié par un homme, Steve Witkoff, critiqué pour sa proximité avec Moscou. "Imposer des restrictions et des contraintes à l'Ukraine ne nous apportera pas une paix durable", a répété samedi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. Peu de détails ont filtré sur la teneur du plan américain amendé depuis sa première version. Après la visite des envoyés américains à Moscou mardi, le Kremlin a déclaré que des progrès avaient été réalisés mais qu'il restait "beaucoup de travail." Volodymyr Zelensky a dit samedi attendre le retour des deux négociateurs ukrainiens, Roustem Oumerov, et le chef d'état-major des forces armées, Andriï Gnatov, "avec un rapport détaillé" des pourparlers de Floride. Chauffage et eau coupés Ces discussions diplomatiques interviennent au moment où des nouvelles frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes ont privé samedi de chauffage et d'eau des milliers de foyers à travers le pays. "Les principales cibles de ces frappes ont, une fois de plus, été des installations énergétiques. L'objectif de la Russie est d'infliger des souffrances à des millions d'Ukrainiens", a réagi Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux. Trois blessés ont été rapportés par le gouverneur dans la région de Kiev, et d'autres drones et missiles ont pris pour cible des sites énergétiques dans les régions de Tcherniguiv (nord), Zaporijjia (sud), Lviv (ouest) et Dnipropetrovsk (centre-est), ont affirmé des responsables ukrainiens. "Dans la région d'Odessa (sud-ouest), 9.500 abonnés sont toujours privés de chauffage et 34.000 d'eau courante en raison des dégâts", a précisé le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Oleksiï Kouleba. De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué que 116 drones ukrainiens avaient été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit. burs-roc-blb-ube/es

06.12.2025 à 16:10

En Iran, des arrestations pour "indécence" après un marathon avec des femmes non voilées

FRANCE 24
img
La justice iranienne a demandé l'arrestation pour "indécence", samedi, des organisateurs d'un marathon auquel ont participé des femmes non voilées. Plus de 5 000 participants et participantes avaient pris part à cette course, et plusieurs courses étaient réservées aux femmes.
Texte intégral (663 mots)
La justice iranienne a demandé l'arrestation pour "indécence", samedi, des organisateurs d'un marathon auquel ont participé des femmes non voilées. Plus de 5 000 participants et participantes avaient pris part à cette course, et plusieurs courses étaient réservées aux femmes.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.✝
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞