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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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13.12.2025 à 05:35

Ukraine: Trump envoie son émissaire Witkoff rencontrer Zelensky et les Européens

FRANCE24
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Le président américain a clairement affiché son impatience concernant l'avancée des discussions autour de son plan qui vise à régler le conflit déclenché par l'invasion russe à grande échelle de février 2022 et ayant fait des centaines de milliers de morts et de blessés. Alors que Kiev et les alliés cherchent à amender ce document jugé initialement très favorable à Moscou, un haut responsable de la Maison Blanche a confirmé vendredi soir à l'AFP le déplacement de M. Witkoff en Allemagne, rapporté précédemment par le Wall Street Journal. L'émissaire, reçu début décembre par Vladimir Poutine à Moscou, doit rencontrer à Berlin Volodymyr Zelensky ainsi que des dirigeants européens dont la liste n'a pas été précisée. Le président ukrainien avait déjà prévu de se rendre lundi dans la capitale allemande pour rencontrer ses alliés européens, dans le cadre de l'intense ballet diplomatique engagé autour du plan américain dévoilé il y a près d'un mois. Les négociateurs bloquent en particulier sur les questions territoriales, les Etats-Unis réclamant, déplore Kiev, d'importantes concessions. Adhésion à l'UE Selon M. Zelensky, Washington veut que les forces ukrainiennes se retirent de la partie de la région de Donetsk (est de l'Ukraine) qu'elles contrôlent encore et qui est censée devenir une "zone économique libre" démilitarisée, sans demander la même choses aux troupes d'occupation. En échange, l'armée russe se retirerait de toutes petites zones conquises par elle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est) mais conserverait des territoires plus larges dans celles de Kherson et de Zaporijjia (sud). Avant toute négociation territoriale, les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" qui seraient prévues en cas de nouvelle offensive russe, a déclaré la présidence française vendredi. Un haut responsable a pour sa part dit à l'AFP qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne dès 2027 était envisagée dans le plan américain. "C'est stipulé mais c'est un sujet de négociation et les Américains y sont favorables." Une telle adhésion, en à peine plus d'un an, semble cependant peu probable du fait de la possible opposition, entre autres, d'Etats membres de l'UE aux relations tendues avec l'Ukraine, comme la Hongrie. Navire en feu Le temps presse pour Donald Trump, qui vise le prix Nobel de la paix et dont la porte-parole a fait savoir jeudi qu'"il en a assez des réunions qui n'ont d'autre but que de se réunir". Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. L'armée ukrainienne a cependant affirmé avoir repris aux Russes plusieurs quartiers de la ville clé de Koupiansk, dans la région de Kharkiv, ainsi que deux localités proches. Dans le sud, un navire turc a été endommagé vendredi par une frappe aérienne russe dans le port de Tchornomorsk, près d'Odessa. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent ce bâtiment bleu et blanc en feu. Le propriétaire de ce bateau, l'armateur turc Cenk Shipping, a expliqué dans un communiqué que le M/V CENK T, "qui transporte des camions entièrement chargés de fruits frais, de légumes et de denrées alimentaires sur la route Karasu–Odessa", avait été "victime d'une attaque aérienne". La Turquie a réagi en réitérant sa demande d'une "suspension" des frappes ciblant les infrastructures énergétiques et portuaires. Ankara a mis en garde ces dernières semaines contre une "escalade inquiétante" en mer Noire, après que l'Ukraine a revendiqué des attaques de drones navals contre des pétroliers liés selon elle à la Russie dans la région. L'Ukraine réplique aux bombardements russes en envoyant des dizaines de drones quotidiennement vers la Russie, visant en particulier l'industrie pétrolière qui permet à Moscou de financer la guerre. Dans la région russe de Saratov, sur la Volga, à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière ukrainienne, une attaque de drone à fait un mort dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le gouverneur régional Roman Boussarguine.

13.12.2025 à 04:39

Coupe NBA: la fièvre du retour au jeu pour Wembanyama à Las Vegas

FRANCE24
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Débardeur et pantalon de survêtement noirs, manchon gris au bras droit, Wembanyama, la tête perchée à 2,24 m qui dépasse au milieu de la mêlée, mène le cri collectif de la fin d'entraînement des San Antonio Spurs vendredi dans la T-Mobile Arena de la cité du Nevada. Samedi à 18H00 heure locale (03H00 dimanche heure de Paris), les Texans affrontent le redoutable Thunder d'Oklahoma City en demi-finale de la Coupe NBA. Sauf mésaventure de dernière minute, Wembanyama fera son retour à la compétition après un mois d'arrêt (12 matches) pour une blessure au mollet gauche, après avoir déjà manqué la fin de saison dernière pour une thrombose veineuse. "Je me sens bien et je suis prêt", a assuré le Français âgé de 21 ans lors d'une conférence de presse débutée avec 8 minutes de retard, exception d'une journée réglée au millimètre, privilège d'une superstar revenue en sueur d'un exercice cardio. "Rongé mon frein" Devant une quarantaine de journalistes, "Wemby" a expliqué à quel point il avait été dur de regarder le dernier mois "depuis le canapé", malgré une blessure qui n'avait occasionné "quasiment aucune douleur". "C'était dur de voir l'équipe en déplacement, vivre des choses, grandir. J'ai rongé mon frein pendant longtemps mais c'est fini", a-t-il souri. Le Français a fait "confiance" à l'équipe médicale des Spurs, réputé pour sa prudence, avouant qu'il serait "revenu plus tôt" si la décision avait été seulement entre ses mains. "J'ai fait confiance mais je suis le blessé le plus attentif du monde. Je veux voir toutes les imageries, toutes les analyses, je veux m'assurer qu'il n'y ait aucune négligence", a-t-il à moitié plaisanté. "Wemby" retrouve Las Vegas après la Summer League 2023, où il était exposé comme tout frais N.1 de la draft, et deux matches d'exhibition en octobre 2022 avec les Metropolitans 92, lorsqu'il était déjà l'objet de toutes les curiosités aux Etats-Unis. S'il en a cette fois l'âge légal, il existe peu de chance de croiser Wembanyama (21 ans) ce week-end dans l'un des casinos de "Sin City", que cet amateur de science-fiction avait rapproché d'une "dystopie". "Accumuler de l'argent n'a jamais été mon but dans la vie", a assuré vendredi le basketteur au premier contrat confortable (55 millions de dollars sur 4 ans), interrogé sur l'épaisse prime promise aux vainqueurs de la Coupe (530.000 dollars), créée en 2023. Temps de jeu limité Le démon du jeu, "Wemby" l'écoute seulement sur un parquet, où son temps sera limité samedi malgré son envie brûlante, a expliqué son entraîneur Mitch Johnson, qui s'attend à "de la fatigue" chez son joyau français. "On veut des joueurs à l'esprit compétitif qui ont faim de matches, mais c'est aussi notre boulot, au niveau médical, de l'organisation du staff, de jouer aux méchants", si les circonstances l'exigent, a ajouté le successeur de Gregg Popovich. Samedi, le défi sera immense face au Thunder, invaincu depuis 16 matches et à la tête d'un bilan record depuis le début de saison (24 succès - 1 défaite). Mais les Spurs ont "surpassé les attentes" depuis la reprise, a lancé De'Aaron Fox, avec une 5e place à l'Ouest (17-7). "On a réussi à bien jouer sans lui (Wembanyama), mais son retour va nous apporter offensivement et défensivement, on veut qu'il reste lui-même", a ajouté le meneur All-Star. Le retour du Français face à Oklahoma City s'annonce brutal, même si le format de match couperet lui semble "naturel". "J'en ai connu beaucoup avec l'équipe nationale, chez les jeunes, en Championnat de France. Je me fais confiance, mon inconscient m'a prouvé avec les années que je n'avais pas besoin de trop penser aux finales ou aux demi-finales", a développé le médaillé d'argent des Jeux olympiques de Paris. Pour une éventuelle finale, mardi, il affronterait les New York Knicks ou le Magic d'Orlando, opposés plus tôt samedi.

13.12.2025 à 04:35

Inauguration du premier téléphérique urbain en Ile-de-France

FRANCE24
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Les premiers usagers décolleront à bord de l'une des 105 cabines dans la foulée de l'inauguration qui se tiendra le matin en présence de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse et des maires des communes traversées par le C1. Exploité par Transdev, le téléphérique reliera en 18 minutes — au lieu d'une quarantaine en bus ou en voiture — la station Pointe-du-Lac, à Créteil, à la station Villa-Nova, à Villeneuve-Saint-Georges, en passant par les communes de Limeil-Brévannes et Valenton. Sa mise en service doit permettre de relier les quartiers isolés de ces communes à la ligne 8 du métro parisien. D'un coût de 138 millions d'euros financé à 49% par la région, 30% par le département et 21% par l'Etat et l'Union européenne, le C1 doit permettre de transporter 11.000 passagers par jour sur ses 4,5 kilomètres, selon Ile-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports de la région parisienne. "A la place du téléphérique pour désenclaver cette zone, un métro souterrain n'aurait jamais vu le jour car le budget de plus d'un milliard d'euros n'aurait jamais pu être financé", explique Grégoire de Lasteyrie, vice-président du conseil régional d'Ile-de-France chargé des transports. C'est le cinquième téléphérique urbain de France après celui de Brest, Saint-Denis de La Réunion, Toulouse et Ajaccio — le septième si l'on inclut Grenoble et Toulon, où les équipements de transport aérien par câble sont principalement destinées à un usage touristique. Dix passagers par cabine Ouvert tous les jours de 05H30 à 23H30 (00H30 les samedis et dimanches), le C1 aura une fréquence d'une cabine toutes les 22 à 30 secondes. Chacune pourra accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. A l'intérieur, vidéosurveillance et boutons d'appel d'urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des stations. Pour l'emprunter, il suffira de posséder un passe Navigo ou un ticket "bus-tram". "Comme les métros, RER et bus, le téléphérique pourra aussi (faire l'objet d')une patrouille régulière des agents de sécurité de la brigade régionale des transports qui va passer à 200 agents en 2027 contre 100 actuellement", précise Grégoire de Lasteyrie. Avant la mise en service du C1, un exercice grandeur nature a été organisé mi-novembre, au cours duquel les pompiers de Paris se sont entraînés à évacuer des passagers. En France, le dernier accident meurtrier remonte à 1999 dans les Hautes-Alpes, où 20 personnes ont perdu la vie. Les téléphériques, qui doivent être contrôlés quotidiennement, sont considérés comme l'un des moyens de déplacement les plus sûrs au monde, selon le service technique du ministère des Transports.

13.12.2025 à 02:33

Les hostilités entre la Thaïlande et le Cambodge continuent, malgré la médiation de Trump

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La Thaïlande a annoncé samedi la poursuite de ses opérations militaires contre le Cambodge, en dépit d'assurances du président américain Donald Trump selon qui les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est avaient accepté un cessez-le-feu.
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La Thaïlande a annoncé samedi la poursuite de ses opérations militaires contre le Cambodge, en dépit d'assurances du président américain Donald Trump selon qui les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est avaient accepté un cessez-le-feu.

12.12.2025 à 23:40

Propos polémiques de B. Macron : le mépris des élites ?

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La Doctorante en sciences politiques, Clara Lucas, revient sur les propos polémiques de Brigitte Macron à propos des militantes féministes. 
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La Doctorante en sciences politiques, Clara Lucas, revient sur les propos polémiques de Brigitte Macron à propos des militantes féministes. 

12.12.2025 à 22:59

L1: Nantes sombre à Angers et se retrouve relégable à la trêve

FRANCE24
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Conséquence immédiate de ce revers: Nantes reste 17e avec 11 points, autant que la lanterne rouge Metz, et passera la trêve en position de relégable quels que soient les autres résultats du week-end. Le SCO, lui, s'invite provisoirement dans la première moitié du classement, 9e avec 22 unités. Après la folle semaine, dont le point d'orgue a été le limogeage de Luis Castro, mercredi, son successeur, Ahmed Kantari, était très attendu. Ancien adjoint d'Antoine Kombouaré lors de la phase retour de la saison dernière, celui qui fait ses débuts en tant que coach principal d'un club de Ligue 1 avait misé pour son premier match sur une rupture avec son prédécesseur, abandonnant le 4-3-3 du Portugais au profit d'un 4-4-2 d'école. Un choix accompagné d'un casting surprenant, puisque l'ancien international marocain a sorti du placard Fabien Centonze, qui n'avait jamais été titularisé cette saison et qu'à deux reprises la saison passée, ou Yassine Benhattab, qui n'était que rarement dans le groupe depuis la 7e journée. Tout aussi surprenante, la titularisation de Mostafa Mohamed, sur le banc lors des sept dernières journées, et qui va partir à la CAN avec l'Egypte très prochainement. La présence de Deiver Machado, joker arrivé de Lens lundi, sur le flanc gauche était elle plus prévisible. Malheureusement, rien de tout cela n'a marché et le but spectaculaire de Centonze, en force et en angle fermé, pour revenir à 2-1 à dix minutes de la fin, est largement insuffisant. Car il n'a même pas fallu un grand Angers pour venir à bout de ces Canaris sans allant. Le sort s'est même acharné contre eux avec une main malheureuse de Tylel Tati dès la fin du premier quart d'heure qui a offert au SCO un pénalty envoyé en toute décontraction par Himad Abdelli dans la lucarne droite d'Anthony Lopes (1-0, 16e). Le deuxième but est aussi venu à la fin du premier quart d'heure, mais du deuxième acte avec une percée de Sidiki Cherif entre Centonze et Chidozie Awaziem, conclue d'un pointu pour tromper Lopes (2-0, 60e). Une action qui illustre pourquoi Cherif pourrait devenir prochainement, à 19 ans, le prochain gros transfert d'Angers, tant il est convoité en Europe. Après le petit trou d'air qui leur a coûté la réduction du score, Angers est reparti de l'avant et l'untenable Abdelli a été à l'origine du troisième but avec une volée puissante que Lopes n'a pu que repousser sur Harouna Djibirin, qui a tué tout suspens (3-1, 87e). Remplaçant au coup d'envoi, Lilian Raolisoa est venu alourdir la marque dans les dernières secondes, de près (4-1, 90+4). Avant la trêve, Nantes devra encore essayer d'éviter une nouvelle désillusion en Coupe de France, dans neuf jours, contre Concarneau, club de National.
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Conséquence immédiate de ce revers: Nantes reste 17e avec 11 points, autant que la lanterne rouge Metz, et passera la trêve en position de relégable quels que soient les autres résultats du week-end. Le SCO, lui, s'invite provisoirement dans la première moitié du classement, 9e avec 22 unités. Après la folle semaine, dont le point d'orgue a été le limogeage de Luis Castro, mercredi, son successeur, Ahmed Kantari, était très attendu. Ancien adjoint d'Antoine Kombouaré lors de la phase retour de la saison dernière, celui qui fait ses débuts en tant que coach principal d'un club de Ligue 1 avait misé pour son premier match sur une rupture avec son prédécesseur, abandonnant le 4-3-3 du Portugais au profit d'un 4-4-2 d'école. Un choix accompagné d'un casting surprenant, puisque l'ancien international marocain a sorti du placard Fabien Centonze, qui n'avait jamais été titularisé cette saison et qu'à deux reprises la saison passée, ou Yassine Benhattab, qui n'était que rarement dans le groupe depuis la 7e journée. Tout aussi surprenante, la titularisation de Mostafa Mohamed, sur le banc lors des sept dernières journées, et qui va partir à la CAN avec l'Egypte très prochainement. La présence de Deiver Machado, joker arrivé de Lens lundi, sur le flanc gauche était elle plus prévisible. Malheureusement, rien de tout cela n'a marché et le but spectaculaire de Centonze, en force et en angle fermé, pour revenir à 2-1 à dix minutes de la fin, est largement insuffisant. Car il n'a même pas fallu un grand Angers pour venir à bout de ces Canaris sans allant. Le sort s'est même acharné contre eux avec une main malheureuse de Tylel Tati dès la fin du premier quart d'heure qui a offert au SCO un pénalty envoyé en toute décontraction par Himad Abdelli dans la lucarne droite d'Anthony Lopes (1-0, 16e). Le deuxième but est aussi venu à la fin du premier quart d'heure, mais du deuxième acte avec une percée de Sidiki Cherif entre Centonze et Chidozie Awaziem, conclue d'un pointu pour tromper Lopes (2-0, 60e). Une action qui illustre pourquoi Cherif pourrait devenir prochainement, à 19 ans, le prochain gros transfert d'Angers, tant il est convoité en Europe. Après le petit trou d'air qui leur a coûté la réduction du score, Angers est reparti de l'avant et l'untenable Abdelli a été à l'origine du troisième but avec une volée puissante que Lopes n'a pu que repousser sur Harouna Djibirin, qui a tué tout suspens (3-1, 87e). Remplaçant au coup d'envoi, Lilian Raolisoa est venu alourdir la marque dans les dernières secondes, de près (4-1, 90+4). Avant la trêve, Nantes devra encore essayer d'éviter une nouvelle désillusion en Coupe de France, dans neuf jours, contre Concarneau, club de National.

12.12.2025 à 22:50

RD CONGO : L'ONU CRAINT UN "EMBRASEMENT RÉGIONAL"

Fatimata WANE
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La situation sécuritaire et humanitaire qui se dégrade fortement dans la province du Sud-Kivu dans l'EST de la RDC. Les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par le Rwanda ont pris le contrôle de la ville d’Uvira malgré la signature de l’accord de paix de Washington. Plus d’un demi-million de personnes ont fui les combats rien que ces derniers jours selon les Nations unies.
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La situation sécuritaire et humanitaire qui se dégrade fortement dans la province du Sud-Kivu dans l'EST de la RDC. Les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par le Rwanda ont pris le contrôle de la ville d’Uvira malgré la signature de l’accord de paix de Washington. Plus d’un demi-million de personnes ont fui les combats rien que ces derniers jours selon les Nations unies.

12.12.2025 à 22:33

Bénin : Tassi Hangbé, la reine amazone du Danxomè ressuscitée en bande dessinée

FRANCE24
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Elle fait revivre une figure oubliée de l’histoire africaine. L’autrice béninoise Nathalie Mèdéssè Sagbo signe une bande dessinée patrimoniale et féministe sur Tassi Hangbé, la seule reine du Danxomè et fondatrice du corps des Amazones du Dahomey. Avec ce projet pédagogique et visuellement fort, elle redonne voix à une souveraine longtemps invisibilisée.
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Elle fait revivre une figure oubliée de l’histoire africaine. L’autrice béninoise Nathalie Mèdéssè Sagbo signe une bande dessinée patrimoniale et féministe sur Tassi Hangbé, la seule reine du Danxomè et fondatrice du corps des Amazones du Dahomey. Avec ce projet pédagogique et visuellement fort, elle redonne voix à une souveraine longtemps invisibilisée.

12.12.2025 à 22:09

Wall Street clôture dans le rouge, s'inquiète de la tech

FRANCE24
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Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 1,69%. Le Dow Jones a perdu 0,51% et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 1,07% après avoir tous les deux atteint de nouveaux records en clôture la veille. "Le secteur de l'IA suscite tellement d'enthousiasme que le moindre signe d'inquiétude risque de créer de la volatilité" sur le marché, commente auprès de l'AFP Tim Urbanowicz, de Innovator Capital Management. Vendredi, c'est le spécialiste des puces électroniques Broadcom qui a miné Wall Street, malgré des résultats meilleurs qu'escompté au quatrième trimestre de son exercice décalé. Les propos du patron du groupe, Hock Tan, assurant que la société dispose d'un carnet de commandes estimé à 73 milliards de dollars pour ses produits dédiés à l'IA ont crispé les investisseurs, qui s'attendaient à mieux. Le titre a glissé de 11,43% à 359,93 dollars, soit une perte d'environ 200 milliards de dollars de capitalisation boursière. La veille, le géant de l'informatique à distance (cloud) Oracle (-4,58% à 189,74 dollars vendredi en clôture) avait été fortement sanctionné après des résultats jugés décevants. Le groupe s'est massivement endetté pour être un des leaders de l'infrastructure pour l'IA. "Les rapports financiers de nombreuses entreprises liées à l'IA sont devenus des événements majeurs pour le marché", résume Tim Urbanowicz. "Il y a une crainte que les dépenses du secteur ne soient finalement pas rentables", explique-t-il. Côté macroéconomique, après la baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) cette semaine, la place américaine attend désormais de recevoir de nouvelles données afin d'affiner ses attentes sur la politique monétaire future. De nouveaux chiffres sur l'inflation et sur l'emploi - dont le taux de chômage pour le mois de novembre - seront publiés la semaine prochaine. Ces rapports seront particulièrement scrutés alors que la longue paralysie budgétaire ("shutdown") aux Etats-Unis, du 1er octobre au 12 novembre, a décalé - voire annulé - la publication de nombreux indicateurs. "Il y aura probablement une certaine volatilité si les (données) prennent une tournure complétement inattendue", estime M. Urbanowicz. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans, évoluait autour de 4,19% vers 21H15 GMT, contre 4,16% à la clôture jeudi. Au tableau des valeurs, le secteur des semi-conducteurs pâtissait franchement de la chute de Broadcom, à l'instar de Nvidia (-3,27%), Micron (-6,70%), Intel (-4,30%) et AMD (-4,81%). Les entreprises spécialisées dans le cannabis ont été portées par un article du Washington Post assurant que le gouvernement américain pourrait assouplir les restrictions visant le développement et le commerce de cette substance. Tilray Brands a été catapultée (+44,13%), de même que Canopy Growth (+53,98%). L'équipementier sportif Lululemon Athletica (+9,60% à 204,97 dollars), en difficulté depuis quelques mois, a profité de performances trimestrielles supérieures aux attentes et de l'annonce du départ de son patron. Le distributeur de demi-gros Costco (-0,00% à 884,47 dollars) a terminé à l'équilibre après la publication de ses performances financières, au-dessus des attentes.
Texte intégral (513 mots)
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 1,69%. Le Dow Jones a perdu 0,51% et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 1,07% après avoir tous les deux atteint de nouveaux records en clôture la veille. "Le secteur de l'IA suscite tellement d'enthousiasme que le moindre signe d'inquiétude risque de créer de la volatilité" sur le marché, commente auprès de l'AFP Tim Urbanowicz, de Innovator Capital Management. Vendredi, c'est le spécialiste des puces électroniques Broadcom qui a miné Wall Street, malgré des résultats meilleurs qu'escompté au quatrième trimestre de son exercice décalé. Les propos du patron du groupe, Hock Tan, assurant que la société dispose d'un carnet de commandes estimé à 73 milliards de dollars pour ses produits dédiés à l'IA ont crispé les investisseurs, qui s'attendaient à mieux. Le titre a glissé de 11,43% à 359,93 dollars, soit une perte d'environ 200 milliards de dollars de capitalisation boursière. La veille, le géant de l'informatique à distance (cloud) Oracle (-4,58% à 189,74 dollars vendredi en clôture) avait été fortement sanctionné après des résultats jugés décevants. Le groupe s'est massivement endetté pour être un des leaders de l'infrastructure pour l'IA. "Les rapports financiers de nombreuses entreprises liées à l'IA sont devenus des événements majeurs pour le marché", résume Tim Urbanowicz. "Il y a une crainte que les dépenses du secteur ne soient finalement pas rentables", explique-t-il. Côté macroéconomique, après la baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) cette semaine, la place américaine attend désormais de recevoir de nouvelles données afin d'affiner ses attentes sur la politique monétaire future. De nouveaux chiffres sur l'inflation et sur l'emploi - dont le taux de chômage pour le mois de novembre - seront publiés la semaine prochaine. Ces rapports seront particulièrement scrutés alors que la longue paralysie budgétaire ("shutdown") aux Etats-Unis, du 1er octobre au 12 novembre, a décalé - voire annulé - la publication de nombreux indicateurs. "Il y aura probablement une certaine volatilité si les (données) prennent une tournure complétement inattendue", estime M. Urbanowicz. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans, évoluait autour de 4,19% vers 21H15 GMT, contre 4,16% à la clôture jeudi. Au tableau des valeurs, le secteur des semi-conducteurs pâtissait franchement de la chute de Broadcom, à l'instar de Nvidia (-3,27%), Micron (-6,70%), Intel (-4,30%) et AMD (-4,81%). Les entreprises spécialisées dans le cannabis ont été portées par un article du Washington Post assurant que le gouvernement américain pourrait assouplir les restrictions visant le développement et le commerce de cette substance. Tilray Brands a été catapultée (+44,13%), de même que Canopy Growth (+53,98%). L'équipementier sportif Lululemon Athletica (+9,60% à 204,97 dollars), en difficulté depuis quelques mois, a profité de performances trimestrielles supérieures aux attentes et de l'annonce du départ de son patron. Le distributeur de demi-gros Costco (-0,00% à 884,47 dollars) a terminé à l'équilibre après la publication de ses performances financières, au-dessus des attentes.

12.12.2025 à 22:03

La Thaïlande et le Cambodge acceptent de cesser les combats, selon Donald Trump

FRANCE 24
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Donald Trump a affirmé, vendredi, que la Thaïlande et le Cambodge ont accepté de cesser les affrontements à la frontière dès "ce soir". Des combats entre les deux pays ont fait, cette semaine, au moins 20 morts. Plus d'un demi-million de personnes ont évacué les régions frontalières.
Texte intégral (513 mots)
Donald Trump a affirmé, vendredi, que la Thaïlande et le Cambodge ont accepté de cesser les affrontements à la frontière dès "ce soir". Des combats entre les deux pays ont fait, cette semaine, au moins 20 morts. Plus d'un demi-million de personnes ont évacué les régions frontalières.

12.12.2025 à 21:47

Infox et crispation identitaire autour de Noël

Jules BOITEAU
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Sapins, marchés de Noël, crèches : cette année encore les polémiques se multiplient autour de Noël. Avec souvent de fausses informations, utilisées à des fins politiques, mais aussi certaines maladresses. Décryptage dans Info Intox avec Jules BOITEAU.
Texte intégral (513 mots)
Sapins, marchés de Noël, crèches : cette année encore les polémiques se multiplient autour de Noël. Avec souvent de fausses informations, utilisées à des fins politiques, mais aussi certaines maladresses. Décryptage dans Info Intox avec Jules BOITEAU.

12.12.2025 à 21:41

En Europe, des politiques d'immigration plus sélectives et des frontières moins poreuses

FRANCE24
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Le besoin en main-d'oeuvre de pays européens vieillissants les pousse cependant à accueillir une immigration de travail plus importante. - L'Europe, terre d'immigration Globalement, le nombre d'étrangers en Europe augmente, même si les flux ralentissent. L'organe statistique Eurostat dénombrait au 1er janvier 2024 quelque 29 millions de ressortissants de pays tiers, soit 6,4% de la population. En 2021, ils étaient 23,8 millions. L'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie concentrent près de 70% des étrangers vivant dans l'UE. "Une partie de notre économie est basée sur l'immigration", souligne à l'AFP Matthieu Tardis, co-directeur du centre de recherche indépendant Synergies Migrations, prenant l'exemple de la France où "la révolution industrielle s'est faite sur la main d'oeuvre italienne, polonaise". Aujourd'hui, les titres de séjour pour le travail sont largement en tête des premiers titres délivrés par l'UE, avec 1,1 million en 2024 (soit 32% des premiers titres émis) contre 589.000 en 2015 (29,6%). Et dans certains secteurs, les "étrangers sont surreprésentés" par rapport à leur poids dans la population européenne, notamment dans la santé ou le bâtiment, poursuit le chercheur. Les médecins étrangers représentent ainsi 22% des médecins en Allemagne, 18% en France ou 41% au Royaume-Uni, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). - Demandeurs d'asile et arrivées irrégulières en baisse Fin 2024, Eurostat dénombrait 1 million de demandeurs d'asile en Europe, en baisse de 11% par rapport à 2023. Parmi eux, moins de la moitié (438.000) ont obtenu le statut de réfugié leur donnant le droit de rester. Le nombre de demandeurs d'asile n'a plus jamais égalé le niveau de la crise migratoire de 2015, quand des centaines de milliers de réfugiés syriens fuyant la guerre étaient arrivés en Europe. 1,3 million de demandeurs d'asile avaient alors été recensés. Sur le plan de l'immigration clandestine, près de 200.000 arrivées irrégulières sur les côtes européennes ont été recensées en 2024, cinq fois moins qu'en 2015, selon les Nations unies. Une baisse qui s'explique notamment par les accords noués avec la Turquie, la Libye ou la Tunisie pour contrôler les départs. Ces accords suscitent de nombreuses critiques, notamment sur le respect des droits de l'homme. - Des politiques plus restrictives En Allemagne, pays qui accueille le plus d'étrangers dans l'UE, le chancelier conservateur Friedrich Merz a mis en oeuvre une politique d'asile plus stricte depuis son arrivée au pouvoir en mai, lors d'élections où le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) a réalisé des scores historiques. Depuis début 2025, le nombre de demandes d'asile en Allemagne a diminué de plus de moitié par rapport à 2024. A l'échelle communautaire, les 27 ont adopté lundi une série de textes pour encadrer plus fermement les arrivées et les renvois de migrants, ouvrant la voie à des centres d'accueil situés hors de l'UE. Le Parlement européen doit encore donner son feu vert. L'Italie a déjà signé un accord controversé avec l'Albanie pour y externaliser le traitement des demandeurs d'asile interceptés en mer. La mesure est toutefois bloquée par de multiples recours devant les tribunaux. Depuis son élection en 2022, la Première ministre Giorgia Meloni, cheffe du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une de ses priorités. Dans le même temps, le gouvernement italien a augmenté le nombre de visas de travail (450.000 entre 2023 et 2025, contre 75.700 en 2022), afin de répondre à la pénurie de main-d'œuvre dans un pays vieillissant et confronté à une chute du taux de natalité. Ce double standard s'applique aussi en Hongrie, où seuls 29 demandeurs d'asiles (hors Ukraine) ont été comptabilisés en 2024. Parallèlement, le nombre d'étrangers résidant dans le pays dirigé par le premier ministre nationaliste Viktor Orban a augmenté en 10 ans, via sa politique de travailleurs "invités", passant de près de 146.000 à plus de 255.000 attendus pour 2025, dont un peu moins de la moitié recensés comme "Asiatiques" et "Africains". Hors UE, au Royaume-Uni, l'immigration nette a plongé de près de 69% sur un an en 2025, selon l'Office national des statistiques. Des données qui confirment une tendance à la baisse depuis le pic atteint en 2023, sous l'effet des politiques du précédent gouvernement conservateur. Les traversées irrégulières de la Manche, elles, se poursuivent. burs-est-tll/dab/sva/clr/lpt
Texte intégral (728 mots)
Le besoin en main-d'oeuvre de pays européens vieillissants les pousse cependant à accueillir une immigration de travail plus importante. - L'Europe, terre d'immigration Globalement, le nombre d'étrangers en Europe augmente, même si les flux ralentissent. L'organe statistique Eurostat dénombrait au 1er janvier 2024 quelque 29 millions de ressortissants de pays tiers, soit 6,4% de la population. En 2021, ils étaient 23,8 millions. L'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie concentrent près de 70% des étrangers vivant dans l'UE. "Une partie de notre économie est basée sur l'immigration", souligne à l'AFP Matthieu Tardis, co-directeur du centre de recherche indépendant Synergies Migrations, prenant l'exemple de la France où "la révolution industrielle s'est faite sur la main d'oeuvre italienne, polonaise". Aujourd'hui, les titres de séjour pour le travail sont largement en tête des premiers titres délivrés par l'UE, avec 1,1 million en 2024 (soit 32% des premiers titres émis) contre 589.000 en 2015 (29,6%). Et dans certains secteurs, les "étrangers sont surreprésentés" par rapport à leur poids dans la population européenne, notamment dans la santé ou le bâtiment, poursuit le chercheur. Les médecins étrangers représentent ainsi 22% des médecins en Allemagne, 18% en France ou 41% au Royaume-Uni, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). - Demandeurs d'asile et arrivées irrégulières en baisse Fin 2024, Eurostat dénombrait 1 million de demandeurs d'asile en Europe, en baisse de 11% par rapport à 2023. Parmi eux, moins de la moitié (438.000) ont obtenu le statut de réfugié leur donnant le droit de rester. Le nombre de demandeurs d'asile n'a plus jamais égalé le niveau de la crise migratoire de 2015, quand des centaines de milliers de réfugiés syriens fuyant la guerre étaient arrivés en Europe. 1,3 million de demandeurs d'asile avaient alors été recensés. Sur le plan de l'immigration clandestine, près de 200.000 arrivées irrégulières sur les côtes européennes ont été recensées en 2024, cinq fois moins qu'en 2015, selon les Nations unies. Une baisse qui s'explique notamment par les accords noués avec la Turquie, la Libye ou la Tunisie pour contrôler les départs. Ces accords suscitent de nombreuses critiques, notamment sur le respect des droits de l'homme. - Des politiques plus restrictives En Allemagne, pays qui accueille le plus d'étrangers dans l'UE, le chancelier conservateur Friedrich Merz a mis en oeuvre une politique d'asile plus stricte depuis son arrivée au pouvoir en mai, lors d'élections où le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) a réalisé des scores historiques. Depuis début 2025, le nombre de demandes d'asile en Allemagne a diminué de plus de moitié par rapport à 2024. A l'échelle communautaire, les 27 ont adopté lundi une série de textes pour encadrer plus fermement les arrivées et les renvois de migrants, ouvrant la voie à des centres d'accueil situés hors de l'UE. Le Parlement européen doit encore donner son feu vert. L'Italie a déjà signé un accord controversé avec l'Albanie pour y externaliser le traitement des demandeurs d'asile interceptés en mer. La mesure est toutefois bloquée par de multiples recours devant les tribunaux. Depuis son élection en 2022, la Première ministre Giorgia Meloni, cheffe du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une de ses priorités. Dans le même temps, le gouvernement italien a augmenté le nombre de visas de travail (450.000 entre 2023 et 2025, contre 75.700 en 2022), afin de répondre à la pénurie de main-d'œuvre dans un pays vieillissant et confronté à une chute du taux de natalité. Ce double standard s'applique aussi en Hongrie, où seuls 29 demandeurs d'asiles (hors Ukraine) ont été comptabilisés en 2024. Parallèlement, le nombre d'étrangers résidant dans le pays dirigé par le premier ministre nationaliste Viktor Orban a augmenté en 10 ans, via sa politique de travailleurs "invités", passant de près de 146.000 à plus de 255.000 attendus pour 2025, dont un peu moins de la moitié recensés comme "Asiatiques" et "Africains". Hors UE, au Royaume-Uni, l'immigration nette a plongé de près de 69% sur un an en 2025, selon l'Office national des statistiques. Des données qui confirment une tendance à la baisse depuis le pic atteint en 2023, sous l'effet des politiques du précédent gouvernement conservateur. Les traversées irrégulières de la Manche, elles, se poursuivent. burs-est-tll/dab/sva/clr/lpt

12.12.2025 à 21:41

La dermatose nodulaire contagieuse, fléau de l'élevage bovin

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En date du 11 décembre, 110 foyers ont été détectés en France, en Savoie, Haute-Savoie, Ain, Rhône, Jura, Pyrénées-Orientales, Doubs, Ariège, Hautes-Pyrénées. Ils concernent 75 élevages, selon le ministère de l'Agriculture. Un peu plus de 3.000 bovins ont été euthanasiés (sur un cheptel total de quelque 15 millions de bêtes). Qu'est-ce que la DNC ? La DNC, détectée le 29 juin dans un élevage d'Entrelacs, en Savoie, est une maladie virale qui conduit à "des pertes de production importantes" pouvant aller "jusqu'à la mort d'une partie du cheptel infecté" (environ 10%), selon le ministère. Elle provoque notamment fièvre, chute de lactation, hypertrophie des ganglions lymphatiques et nodules sur la peau et les muqueuses des animaux. La DNC n'est "pas transmissible à l'homme" et il n'y a "aucun risque pour la santé humaine lié à la consommation de produits issus de ces animaux", précise le ministère. Maladie émergente transmise par piqûres d'insectes (mouche piquante ou taon), elle est présente en Afrique subsaharienne, en Asie, et depuis 2023 en Afrique du Nord. En Europe, elle avait été repérée le 22 juin en Sardaigne, après avoir sévi auparavant dans les Balkans à la fin des années 2010, notamment en Grèce. Comment lutter? La France a adopté en juillet une stratégie qui prévoit: - le "dépeuplement total des bovins des foyers infectés" pour éteindre les sources du virus, "en conformité avec les obligations européennes", ce qui peut conduire à abattre tout un lot d'animaux sur un site. - la mise en place de "zones réglementées" dans un rayon de 50 km autour des foyers, incluant des limitations de mouvements du bétail. Dans ces zones, la vaccination est obligatoire, pour tous les bovins quel que soit leur âge, et prise en charge par l'État. A ce jour, un million de bêtes ont été vaccinées, selon la manistre Annie Genevard. - Ces zones réglementées basculent en "zones vaccinales" si au moins 75% du cheptel bovin y est vacciné depuis plus de 28 jours et si le dernier foyer a été dépeuplé depuis au moins 45 jours. La reprise de l'exportation de bovins vivants n'est possible qu'avec l'accord du pays de destination. A l'heure actuelle, en Europe, deux pays ont marqué leur accord pour recevoir, sous conditions, des bovins depuis une zone vaccinale : l'Italie - premier acheteur de jeunes veaux français - et la Suisse. Quel soutien aux éleveurs? L'Etat indemnise "les propriétaires d'animaux euthanasiés" et prend en charge "les opérations de nettoyage et désinfection" ainsi que "l'élimination des cadavres des animaux abattus", selon un arrêté de juillet. Vendredi, la ministre a assuré que "pas un centime d'euro ne sera perdu pour les éleveurs". Cette stratégie a été validée par l'alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, première force syndicale agricole. La FNSEA redoute une vaccination généralisée du fait d'un "risque d'effondrement des exportations et des prix", a expliqué son président, Arnaud Rousseau. "On sera peut-être obligés de le faire si la maladie est incontrôlable. Mais vacciner 15 millions d'animaux, c'est entre 30 et 40 semaines" avant d'avoir une couverture nationale et espérer "retrouver le statut indemne", a-t-il souligné. Les résistances La Confédération paysanne, 3e syndicat, a affirmé son "opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC", jugeant qu'il faut laisser une chance aux animaux asymptomatiques de développer "une réponse immunitaire". Plusieurs de ses membres, ainsi que des éleveurs de la Coordination rurale (2e syndicat), se sont relayés ces deux dernières semaines dans des fermes du Doubs, de l'Ariège, pour faire barrage aux abattages. Cette épizootie est un coup dur pour l'élevage en France, après une année 2024 marquée par la recrudescence de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et de la fièvre catarrhale ovine (FCO). Le pays compte le premier cheptel bovin de l'UE mais celui-ci a décliné plus vite que les ovins et les caprins ces dernières années face au manque de bras et de revenus.
Texte intégral (696 mots)
En date du 11 décembre, 110 foyers ont été détectés en France, en Savoie, Haute-Savoie, Ain, Rhône, Jura, Pyrénées-Orientales, Doubs, Ariège, Hautes-Pyrénées. Ils concernent 75 élevages, selon le ministère de l'Agriculture. Un peu plus de 3.000 bovins ont été euthanasiés (sur un cheptel total de quelque 15 millions de bêtes). Qu'est-ce que la DNC ? La DNC, détectée le 29 juin dans un élevage d'Entrelacs, en Savoie, est une maladie virale qui conduit à "des pertes de production importantes" pouvant aller "jusqu'à la mort d'une partie du cheptel infecté" (environ 10%), selon le ministère. Elle provoque notamment fièvre, chute de lactation, hypertrophie des ganglions lymphatiques et nodules sur la peau et les muqueuses des animaux. La DNC n'est "pas transmissible à l'homme" et il n'y a "aucun risque pour la santé humaine lié à la consommation de produits issus de ces animaux", précise le ministère. Maladie émergente transmise par piqûres d'insectes (mouche piquante ou taon), elle est présente en Afrique subsaharienne, en Asie, et depuis 2023 en Afrique du Nord. En Europe, elle avait été repérée le 22 juin en Sardaigne, après avoir sévi auparavant dans les Balkans à la fin des années 2010, notamment en Grèce. Comment lutter? La France a adopté en juillet une stratégie qui prévoit: - le "dépeuplement total des bovins des foyers infectés" pour éteindre les sources du virus, "en conformité avec les obligations européennes", ce qui peut conduire à abattre tout un lot d'animaux sur un site. - la mise en place de "zones réglementées" dans un rayon de 50 km autour des foyers, incluant des limitations de mouvements du bétail. Dans ces zones, la vaccination est obligatoire, pour tous les bovins quel que soit leur âge, et prise en charge par l'État. A ce jour, un million de bêtes ont été vaccinées, selon la manistre Annie Genevard. - Ces zones réglementées basculent en "zones vaccinales" si au moins 75% du cheptel bovin y est vacciné depuis plus de 28 jours et si le dernier foyer a été dépeuplé depuis au moins 45 jours. La reprise de l'exportation de bovins vivants n'est possible qu'avec l'accord du pays de destination. A l'heure actuelle, en Europe, deux pays ont marqué leur accord pour recevoir, sous conditions, des bovins depuis une zone vaccinale : l'Italie - premier acheteur de jeunes veaux français - et la Suisse. Quel soutien aux éleveurs? L'Etat indemnise "les propriétaires d'animaux euthanasiés" et prend en charge "les opérations de nettoyage et désinfection" ainsi que "l'élimination des cadavres des animaux abattus", selon un arrêté de juillet. Vendredi, la ministre a assuré que "pas un centime d'euro ne sera perdu pour les éleveurs". Cette stratégie a été validée par l'alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, première force syndicale agricole. La FNSEA redoute une vaccination généralisée du fait d'un "risque d'effondrement des exportations et des prix", a expliqué son président, Arnaud Rousseau. "On sera peut-être obligés de le faire si la maladie est incontrôlable. Mais vacciner 15 millions d'animaux, c'est entre 30 et 40 semaines" avant d'avoir une couverture nationale et espérer "retrouver le statut indemne", a-t-il souligné. Les résistances La Confédération paysanne, 3e syndicat, a affirmé son "opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC", jugeant qu'il faut laisser une chance aux animaux asymptomatiques de développer "une réponse immunitaire". Plusieurs de ses membres, ainsi que des éleveurs de la Coordination rurale (2e syndicat), se sont relayés ces deux dernières semaines dans des fermes du Doubs, de l'Ariège, pour faire barrage aux abattages. Cette épizootie est un coup dur pour l'élevage en France, après une année 2024 marquée par la recrudescence de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et de la fièvre catarrhale ovine (FCO). Le pays compte le premier cheptel bovin de l'UE mais celui-ci a décliné plus vite que les ovins et les caprins ces dernières années face au manque de bras et de revenus.

12.12.2025 à 21:41

Poupées à caractère pédopornographique: où en est-on après le coup de filet de mercredi ?

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- Qui sont les suspects ? Selon le parquet de Paris, les suspects les plus jeunes ont un peu plus de 20 ans, les plus âgés, près de 70 ans. Un tiers (sept) était déjà connu pour des faits de nature sexuelle envers des mineurs. Des interpellations ont eu lieu dans les ressorts des juridictions d'Orléans, Annecy, Mulhouse, Nevers, Tarbes, Nice, Sables d'Olonne, Lorient, Lille, Verdun, Rouen, Nancy, Roanne, Chambéry, Avesnes-sur-Helpe, Toulouse, Toulon et Cambrai. - Qu'ont découvert les enquêteurs ? Au domicile de l'un des suspects interpellés en Alsace, ont été découvertes "plus d'une quinzaine de poupées sexuelles en latex dont huit d'apparence enfantine, présentant des orifices vaginaux et oraux, vêtues de vêtements d'enfants et portant chacune un pendentif avec un prénom différent", a expliqué le procureur de Mulhouse, Nicolas Heitz. Le suspect de 58 ans a reconnu avoir acquis ces poupées depuis 2017 sur internet et "avoir eu des pratiques masturbatoires avec ces dernières". Au domicile d'un deuxième suspect arrêté en Alsace et âgé de 54 ans, deux poupées ayant l'apparence de mineures ont été trouvées, de même que "des supports de stockage informatique révélant des contenus à caractère pédopornographique", qu'il a affirmé avoir générés "avec l'intelligence artificielle". Il a reconnu lui aussi des pratiques masturbatoires avec les deux poupées. Au domicile d'un employé de 43 ans, interpellé à Gilette (Alpes-Maritimes), ont été découvertes "plusieurs poupées présentant un caractère pédopornographique, des vêtements pour les habiller et différents objets à caractère sexuel". L'exploitation du téléphone du suspect a permis "de retrouver des images de poupées mais aucune consultation ou détention d'autres photos ou films à caractère pédopornographique". A Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), un quadragénaire, condamné une fois pour vol, a été interpellé. Sa poupée n'a pas été retrouvée : il a expliqué l'avoir achetée "car il se sentait seul", utilisée puis jetée, a retracé le parquet de Rouen. Les policiers ont trouvé chez lui des "vidéos datées visiblement de 2024 sur lesquelles le mis en cause, visible, commettait des agressions sexuelles, à l’encontre d’une femme adulte et d’enfants bien réels". - Que risquent les suspects ? Les prévenus encourent une peine de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, pour "acquisition et détention de l'image ou de la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique". Les deux quinquagénaires alsaciens, qui ne présentent pas d'antécédents judiciaires, comparaîtront à Mulhouse le 6 février. Un homme né en 1959, "inconnu des services", sera de son côté jugé à Annecy le 21 janvier, a indiqué à l'AFP la procureure Line Bonnet. Dans le ressort de Cambrai (Nord), un homme de 27 ans, inconnu des services judiciaires, comparaîtra le 28 avril, selon la procureure Ingrid Gorgen. La poupée commandée n'a pas été retrouvée à son domicile, mais les enquêteurs y ont découvert des images pédopornographiques générées via l'IA. Dans le même département du Nord, un homme a été placé en garde à vue pour avoir "tenté d’acquérir" l'une de ces poupées. Il sera jugé le 6 janvier et restera en détention provisoire jusque là, a précisé le procureur Laurent Dumaine. L'habitant de Gilette est déféré vendredi devant un magistrat à Nice. Une expertise psychiatrique a mis "en exergue des déviances sexuelles pédophiliques et fétichistes". Celui de Saint-Etienne-du-Rouvray doit être mis en examen, et le parquet a demandé son placement en détention. - Au moins quatre suspects relâchés Au moins quatre suspects ont été relâchés, dans la Nièvre, car "la perquisition n'a pas permis de découvrir d'objets dont la détention serait incriminée", selon le parquet, à Toulon ou à Chambéry. Un individu arrêté dans la Loire a "été remis en liberté jeudi soir par manque de charges suffisantes", a expliqué à l'AFP le procureur de Roanne Xavier Laurent, aucune poupée sexuelle aux traits enfantins n'ayant "été retrouvée lors de la perquisition à son domicile". Selon une source proche de l'enquête, cet homme de 32 ans est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais). - Quelles suites pour l'enquête ? Si aucun suspect d'acquisition de poupées n'a été identifié dans le ressort de la capitale, le parquet de Paris reste en charge des investigations confiées à l'Office mineurs de la police (Ofmin) et relatives aux conditions dans lesquelles les plateformes ont pu diffuser des images ou représentations de mineurs à caractère pornographique. Les interpellations ont pu être menées grâce au travail d'investigation de 60 enquêteurs, selon le parquet de Paris.
Texte intégral (803 mots)
- Qui sont les suspects ? Selon le parquet de Paris, les suspects les plus jeunes ont un peu plus de 20 ans, les plus âgés, près de 70 ans. Un tiers (sept) était déjà connu pour des faits de nature sexuelle envers des mineurs. Des interpellations ont eu lieu dans les ressorts des juridictions d'Orléans, Annecy, Mulhouse, Nevers, Tarbes, Nice, Sables d'Olonne, Lorient, Lille, Verdun, Rouen, Nancy, Roanne, Chambéry, Avesnes-sur-Helpe, Toulouse, Toulon et Cambrai. - Qu'ont découvert les enquêteurs ? Au domicile de l'un des suspects interpellés en Alsace, ont été découvertes "plus d'une quinzaine de poupées sexuelles en latex dont huit d'apparence enfantine, présentant des orifices vaginaux et oraux, vêtues de vêtements d'enfants et portant chacune un pendentif avec un prénom différent", a expliqué le procureur de Mulhouse, Nicolas Heitz. Le suspect de 58 ans a reconnu avoir acquis ces poupées depuis 2017 sur internet et "avoir eu des pratiques masturbatoires avec ces dernières". Au domicile d'un deuxième suspect arrêté en Alsace et âgé de 54 ans, deux poupées ayant l'apparence de mineures ont été trouvées, de même que "des supports de stockage informatique révélant des contenus à caractère pédopornographique", qu'il a affirmé avoir générés "avec l'intelligence artificielle". Il a reconnu lui aussi des pratiques masturbatoires avec les deux poupées. Au domicile d'un employé de 43 ans, interpellé à Gilette (Alpes-Maritimes), ont été découvertes "plusieurs poupées présentant un caractère pédopornographique, des vêtements pour les habiller et différents objets à caractère sexuel". L'exploitation du téléphone du suspect a permis "de retrouver des images de poupées mais aucune consultation ou détention d'autres photos ou films à caractère pédopornographique". A Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), un quadragénaire, condamné une fois pour vol, a été interpellé. Sa poupée n'a pas été retrouvée : il a expliqué l'avoir achetée "car il se sentait seul", utilisée puis jetée, a retracé le parquet de Rouen. Les policiers ont trouvé chez lui des "vidéos datées visiblement de 2024 sur lesquelles le mis en cause, visible, commettait des agressions sexuelles, à l’encontre d’une femme adulte et d’enfants bien réels". - Que risquent les suspects ? Les prévenus encourent une peine de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, pour "acquisition et détention de l'image ou de la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique". Les deux quinquagénaires alsaciens, qui ne présentent pas d'antécédents judiciaires, comparaîtront à Mulhouse le 6 février. Un homme né en 1959, "inconnu des services", sera de son côté jugé à Annecy le 21 janvier, a indiqué à l'AFP la procureure Line Bonnet. Dans le ressort de Cambrai (Nord), un homme de 27 ans, inconnu des services judiciaires, comparaîtra le 28 avril, selon la procureure Ingrid Gorgen. La poupée commandée n'a pas été retrouvée à son domicile, mais les enquêteurs y ont découvert des images pédopornographiques générées via l'IA. Dans le même département du Nord, un homme a été placé en garde à vue pour avoir "tenté d’acquérir" l'une de ces poupées. Il sera jugé le 6 janvier et restera en détention provisoire jusque là, a précisé le procureur Laurent Dumaine. L'habitant de Gilette est déféré vendredi devant un magistrat à Nice. Une expertise psychiatrique a mis "en exergue des déviances sexuelles pédophiliques et fétichistes". Celui de Saint-Etienne-du-Rouvray doit être mis en examen, et le parquet a demandé son placement en détention. - Au moins quatre suspects relâchés Au moins quatre suspects ont été relâchés, dans la Nièvre, car "la perquisition n'a pas permis de découvrir d'objets dont la détention serait incriminée", selon le parquet, à Toulon ou à Chambéry. Un individu arrêté dans la Loire a "été remis en liberté jeudi soir par manque de charges suffisantes", a expliqué à l'AFP le procureur de Roanne Xavier Laurent, aucune poupée sexuelle aux traits enfantins n'ayant "été retrouvée lors de la perquisition à son domicile". Selon une source proche de l'enquête, cet homme de 32 ans est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais). - Quelles suites pour l'enquête ? Si aucun suspect d'acquisition de poupées n'a été identifié dans le ressort de la capitale, le parquet de Paris reste en charge des investigations confiées à l'Office mineurs de la police (Ofmin) et relatives aux conditions dans lesquelles les plateformes ont pu diffuser des images ou représentations de mineurs à caractère pornographique. Les interpellations ont pu être menées grâce au travail d'investigation de 60 enquêteurs, selon le parquet de Paris.

12.12.2025 à 21:07

Des élus américains publient de nouvelles photos liées à Jeffrey Epstein

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L'ex-prince Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi sur ces photos. Larry Summers, ministre des Finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin. L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photos publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux. "Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants du monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la Chambre des représentants, à l'origine de leur publication. Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photos "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des photos de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME". Interrogé sur les photos par la presse vendredi, Donald Trump a déclaré: "Je ne les ai pas vues. Mais tout le monde connaissait cet homme (Epstein), il était partout à Palm Beach. Il a des photos avec tout le monde". Palm Beach est une ville cossue en banlieue de Miami, connue pour les célébrités qui y habitent. "Il y a des centaines et des centaines de personnes qui ont des photos avec lui. Ce n'est pas grand chose, je ne sais rien de tout ça", a-t-il ajouté. Trois photos parmi les 19 publiées vendredi montrent l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été caché. L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle. La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan. Après avoir promis durant sa campagne victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate. Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la Justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.
Texte intégral (500 mots)
L'ex-prince Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi sur ces photos. Larry Summers, ministre des Finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin. L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photos publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux. "Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants du monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la Chambre des représentants, à l'origine de leur publication. Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photos "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des photos de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME". Interrogé sur les photos par la presse vendredi, Donald Trump a déclaré: "Je ne les ai pas vues. Mais tout le monde connaissait cet homme (Epstein), il était partout à Palm Beach. Il a des photos avec tout le monde". Palm Beach est une ville cossue en banlieue de Miami, connue pour les célébrités qui y habitent. "Il y a des centaines et des centaines de personnes qui ont des photos avec lui. Ce n'est pas grand chose, je ne sais rien de tout ça", a-t-il ajouté. Trois photos parmi les 19 publiées vendredi montrent l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été caché. L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle. La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan. Après avoir promis durant sa campagne victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate. Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la Justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.
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