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22.11.2025 à 09:21

Ukraine: Kiev et ses alliés cherchent à resserrer les rangs face au plan Trump

FRANCE24
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"Il faudra bien que cela lui plaise, et si cela ne lui plaît pas, alors, vous savez, ils n'auront qu'à continuer à se battre", a répliqué le président américain face au rejet par Kiev de ses propositions, vues par beaucoup en Ukraine comme une capitulation. Nouveau revirement de Donald Trump concernant le conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, ce document en 28 points prévoyant de la part de Kiev des concessions territoriales et un renoncement à l'Otan a entraîné une frénésie d'échanges diplomatiques. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé que les dirigeants européens, présents à Johannesburg pour le sommet du G20, se réuniraient samedi à ce sujet. Parmi les nombreux appels et visioconférences organisés dans l'urgence vendredi, le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a indiqué avoir discuté avec plusieurs homologues européens, dont ceux de la France et du Royaume-Uni, des "prochaines étapes" à suivre. Reprenant le message martelé par les Européens depuis deux jours, la Britannique Yvette Cooper a insisté sur X qu'il revenait à l'Ukraine de "déterminer son avenir" et a appelé à "un cessez-le-feu complet" suivi de négociations. "Perte de dignité" Tandis que les Européens, une nouvelle fois tenus à l'écart, s'efforcent de resserrer les rangs, le président russe Vladimir Poutine a jugé que le plan américain pouvait "servir de base à un règlement pacifique définitif" du conflit lancé en février 2022. En cas de refus ukrainien, "les événements qui se sont produits à Koupiansk se reproduiront inévitablement sur d'autres secteurs clés du front", a-t-il menacé, en référence à une ville de l'est de l'Ukraine dont la capture a été revendiquée par son armée jeudi. Des médias, dont l'AFP, ont publié ces propositions américaines qui reprennent plusieurs demandes formulées par le Kremlin de longue date, plaçant les Ukrainiens devant une situation présentée dans des termes très graves par le président Zelensky lors d'une allocution vendredi. "L'Ukraine pourrait être confrontée à un choix très difficile: la perte de dignité ou le risque de perdre un partenaire clé", les États-Unis, a-t-il déclaré, estimant que son pays traverse "l'un des moments les plus difficiles de (son) histoire". Les propositions américaines augurent "une vie sans liberté, sans dignité, sans justice", a renchéri M. Zelensky. "Je présenterai des arguments, je persuaderai, je proposerai des alternatives", a-t-il encore dit, ajoutant: "Je ne trahirai jamais (...) mon serment de fidélité à l'Ukraine". Garanties de sécurité Dans la foulée, M. Zelensky s'est entretenu avec le vice-président américain JD Vance, assurant qu'il "continue(rait) de respecter" la volonté de Donald Trump de mettre fin à la guerre. Le chancelier allemand Friedrich Merz a parlé au milliardaire républicain en assurant s'être "mis d'accord sur les prochaines étapes". Selon le texte américain, les deux régions du bassin minier et industriel du Donbass, Donetsk et Lougansk (est), ainsi que la Crimée annexée en 2014, seraient "reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis", et Moscou recevrait d'autres territoires ukrainiens qui sont encore aujourd'hui sous le contrôle de Kiev. La Russie verrait également son isolement à l'égard du monde occidental prendre fin avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions, ainsi que son souhait d'éloigner à jamais Kiev de l'Alliance atlantique entériné dans la Constitution ukrainienne. Kiev devrait limiter son armée à 600.000 militaires et se contenter d'une protection par des avions de combats européens basés en Pologne, tandis que l'Otan s'engagerait à ne pas stationner de troupes en Ukraine. Selon un responsable américain, le plan comprend cependant des garanties de sécurité de la part de Washington et de ses alliés européens équivalentes à celles de l'Otan en cas de future attaque. Ces assurances n'ont pas suffi à convaincre de nombreux Ukrainiens, qui entrent dans un nouvel hiver de guerre, soumis à des bombardements quotidiens de l'armée russe dont une frappe mercredi sur un immeuble résidentiel de Ternopil (ouest) qui a fait 32 morts dont six enfants, selon un nouveau bilan. "Il est clair que tout ça n'a rien de bon pour l'Ukraine. Nous devons simplement nous battre, lutter. Il n'y a pas d'autre solution", a estimé Volodymyr Oleksandrovytch, un retraité de 75 ans interrogé par l'AFP à Kiev.

22.11.2025 à 09:13

Seine-et-Marne: le rappeur Zola mis en examen et écroué pour séquestration et violences

FRANCE24
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Ils sont poursuivis pour séquestration, vol, détention non autorisée d'arme, dégradation et violences aggravées par plusieurs circonstances: menace ou utilisation d’une arme, dissimulation du visage, réunion, appartenance de la victime à une ethnie, une race, une nation ou une religion. Demandant un délai pour préparer sa défense, Zola a été placé en détention provisoire pour quatre jours, "le prochain débat contradictoire se tiendra mercredi 26 novembre", précise le procureur dans son communiqué diffusé samedi matin. Le 6 novembre, "plusieurs hommes désireux de rencontrer le rappeur Zola afin de prendre un cliché photographique en sa compagnie, se rendaient au domicile de ce dernier", détaille Jean-Baptiste Bladier. De la propriété sort alors "un homme cagoulé et manifestement armé", faisant fuir les admirateurs du rappeur, mais "l'un d'eux, resté sur place, était immédiatement victime de premières violences de la part du rappeur Zola", précise le procureur, dans un communiqué diffusé vendredi. La victime a ensuite été "séquestrée dans la cave du domicile" de l'artiste de 26 ans, rapporte M. Bladier qui décrit le calvaire subi par le jeune homme, âgé de 19 ans selon le quotidien Le Parisien. "Durant les deux heures qui suivaient, aussi bien au sein dudit domicile, qu'à l'extérieur de celui-ci, la victime subissait de nombreuses violences sous la forme de coups de poing, coups de pied, injures, menaces verbales," énumère le procureur. "Ayant été contraint de se dévêtir, ses vêtements étaient incendiés. Une arme de poing était pointée sur l'une de ses tempes avant que le canon de ladite arme ne soit introduite dans sa bouche", précise le magistrat en ajoutant que le téléphone du jeune homme lui a été volé et sa voiture dégradée. Jean-Baptiste Bladier ajoute qu'"à plusieurs reprises, les agresseurs faisaient mention de l'appartenance ethnique de la victime, l'invitant à ne pas craindre pour sa vie, puisqu'ils ne voulaient pas +aller en prison pour un p'tit blanc comme (elle)+". La victime souffre d'une incapacité totale de travail somatique de 6 jours et psychologique de 35 jours. Zola et les trois personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête ont gardé le silence ou contesté les faits dont ils sont accusés, "en dépit d'éléments non équivoques notamment issus d'échanges téléphoniques entre les protagonistes", a signalé le procureur de Meaux. Ecouté par plus de trois millions d'auditeurs mensuels sur la plateforme Spotify, Zola est l'auteur de trois albums, dont le premier sorti en 2020.

22.11.2025 à 09:09

Ukraine : Kiev et les dirigeants européens cherchent une réponse au plan Trump

FRANCE 24
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Face au plan américain imposé par Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Volodymyr Zelensky et ses alliés européens se mobilisent dans l’urgence.  La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé que les dirigeants européens présents à Johannesburg pour le sommet du G20 se réuniraient samedi à ce sujet.
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Face au plan américain imposé par Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Volodymyr Zelensky et ses alliés européens se mobilisent dans l’urgence.  La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé que les dirigeants européens présents à Johannesburg pour le sommet du G20 se réuniraient samedi à ce sujet.

22.11.2025 à 09:03

Après le rejet du budget, la loi spéciale hypothèse la plus probable, selon Coquerel

FRANCE24
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Une telle loi spéciale permettrait de reconduire provisoirement le budget 2025 le temps de trouver un accord en début d'année prochaine, l'Etat continuant de percevoir les impôts. "Comment le gouvernement va se débrouiller? Est-ce qu'il va se débrouiller avec une loi spéciale sur le budget de l'an dernier remis au goût du jour? A mon avis, c'est le plus probable", a dit le président insoumis de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Une telle procédure signifie que le Parlement se relancerait en début d'année dans un nouveau débat budgétaire. Eric Coquerel a qualifié de "défaite historique" pour l'exécutif le rejet du budget alors que 404 députés ont voté contre la partie "recettes" du texte (un pour, 84 abstentions), emportant ainsi l'ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie "dépenses". L'entourage du Premier ministre Sébastien Lecornu a fait savoir vendredi que la loi spéciale "n'est pas une solution" et que le camp gouvernemental voulait parvenir "à un compromis". Le budget va désormais être examiné par le Sénat, qui devrait en débattre dans l'hémicycle dès jeudi, en repartant du projet initial du gouvernement. Mais son adoption avant la fin de l'année apparaît comme une gageure, en termes de délais comme en termes de majorité pour le voter. En théorie, le gouvernement dispose de deux autres outils constitutionnels pour faire passer un budget faute d'accord sur un texte au Parlement. Il peut procéder par ordonnances, c'est-à-dire des textes permettant au gouvernement d'imposer des mesures sans passer par la procédure parlementaire, un dispositif jamais utilisé. Il pourrait aussi avoir recours à l'article 49.3 mais Sébastien Lecornu y a renoncé pour obtenir la non-censure de son gouvernement par les socialistes. Parallèlement au budget de l'Etat, le Sénat examine actuellement le budget de la Sécurité sociale sur lequel le gouvernement espère un compromis avec les socialistes, grâce notamment à la suspension de la réforme des retraites.
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Une telle loi spéciale permettrait de reconduire provisoirement le budget 2025 le temps de trouver un accord en début d'année prochaine, l'Etat continuant de percevoir les impôts. "Comment le gouvernement va se débrouiller? Est-ce qu'il va se débrouiller avec une loi spéciale sur le budget de l'an dernier remis au goût du jour? A mon avis, c'est le plus probable", a dit le président insoumis de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Une telle procédure signifie que le Parlement se relancerait en début d'année dans un nouveau débat budgétaire. Eric Coquerel a qualifié de "défaite historique" pour l'exécutif le rejet du budget alors que 404 députés ont voté contre la partie "recettes" du texte (un pour, 84 abstentions), emportant ainsi l'ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie "dépenses". L'entourage du Premier ministre Sébastien Lecornu a fait savoir vendredi que la loi spéciale "n'est pas une solution" et que le camp gouvernemental voulait parvenir "à un compromis". Le budget va désormais être examiné par le Sénat, qui devrait en débattre dans l'hémicycle dès jeudi, en repartant du projet initial du gouvernement. Mais son adoption avant la fin de l'année apparaît comme une gageure, en termes de délais comme en termes de majorité pour le voter. En théorie, le gouvernement dispose de deux autres outils constitutionnels pour faire passer un budget faute d'accord sur un texte au Parlement. Il peut procéder par ordonnances, c'est-à-dire des textes permettant au gouvernement d'imposer des mesures sans passer par la procédure parlementaire, un dispositif jamais utilisé. Il pourrait aussi avoir recours à l'article 49.3 mais Sébastien Lecornu y a renoncé pour obtenir la non-censure de son gouvernement par les socialistes. Parallèlement au budget de l'Etat, le Sénat examine actuellement le budget de la Sécurité sociale sur lequel le gouvernement espère un compromis avec les socialistes, grâce notamment à la suspension de la réforme des retraites.

22.11.2025 à 08:41

Sur le premier téléphérique d'Île-de-France, exercice d'évacuation grandeur nature

FRANCE24
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Au sol, 35 sapeurs-pompiers de Paris s'apprêtent à évacuer des passagers - joués par des employés de la société Ile-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports de la région. Dans cette mise en situation, ils se retrouvent bloqués dans des cabines à la suite d'un arrêt complet provoqué par la panne simultanée du moteur électrique et du moteur thermique de secours. Deux opérations sont alors mises en place par les équipes de secours. La première mobilise un bras élévateur articulé au pied d'un pylône à côté duquel se prépare une équipe du groupe d'intervention en milieu périlleux des pompiers, le GRIMP. La nacelle s'élève alors dans le ciel avec à son bord deux pompiers, dont un du GRIMP, et s'arrête au niveau de la cabine, où deux personnes attendent d'être secourues. Arrimé sur le toit de la cabine, le pompier du GRIMP déverrouille les portes et sécurise l'évacuation de deux voyageurs par la nacelle. Long de 4,5 kilomètres, le C1 a été conçu pour permettre aux habitants de pouvoir se déplacer plus facilement et rapidement dans un département entrecoupé de voies rapides et de lignes ferroviaires. Après sa mise en service le 13 décembre, la toute première ligne de téléphérique urbain d'Ile-de-France Mobilités pourra transporter 11.000 passagers par jour entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, à raison d'une cabine toutes les 22 à 30 secondes. C'est le quatrième téléphérique urbain de France, après celui de Brest, inauguré en 2016, puis Saint-Denis de La Réunion et Toulouse. Chaque cabine pourra accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. A l'intérieur, vidéosurveillance, boutons d'appel d'urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des cinq stations. Pour le deuxième exercice, trois pompiers du GRIMP se laissent glisser sur le câble depuis un pylône pour atteindre le toit d'une cabine inatteignable avec le bras élévateur articulé. Une fois les portes ouvertes et le système de cordage installé, les deux passagers sont descendus en rappel jusqu'à terre. "L'ennemi, c'est le vent" Ces opérations peuvent prendre du temps, mais une communication permanente est assurée entre les passagers et le poste de sécurité. "Nous n'avons pas de délai à respecter sur ce genre d'intervention, ce qui compte, c'est de prendre le temps de tout faire en sécurité", indique le lieutenant-colonel des pompiers Nicolas Pleis, satisfait du déroulement de l'exercice. A ses côtés, Vanessa Olivier, directrice de la société Transdev Coteau de la Marne, exploitant du C1, insiste sur le caractère "très exceptionnel" de telles procédures. "En cas de problème technique et d'arrêt imprévu, soit les techniciens pourront ramener les cabines dans les stations et permettre aux voyageurs de descendre, soit on aura recours à une évacuation ultime comme testée aujourd'hui", précise-t-elle. Un test obligatoire avant l'ouverture du C1 et qui permet à Transdev et à Ile-de-France Mobilités de s'assurer que "tout se déroulera correctement pour les voyageurs" après la mise en service. "Le téléphérique, c'est un mode de transport fiable, robuste, il n'y a pas grand-chose qui l'arrête", assure Christophe Surowiec, chef de projet chez Ile-de-France Mobilités. "L'ennemi principal, c'est le vent", ajoute-t-il. Avec une vitesse de circulation de 21 km/h, le C1 verra son trafic ralenti en cas de vent supérieur à 70 km/h voire totalement arrêté à partir de 90 km/h pour limiter tout risque d'accident. Considérés comme l'un des moyens de transport les plus sûrs au monde, selon le service technique du ministère des Transports, les téléphériques doivent être contrôlés quotidiennement. En France, le dernier accident meurtrier remonte à 1999 dans les Hautes-Alpes, où 20 personnes ont perdu la vie. Plus récemment, une chute de cabine de téléphérique a fait quatre morts près de Rome en Italie au mois d'avril.
Texte intégral (692 mots)
Au sol, 35 sapeurs-pompiers de Paris s'apprêtent à évacuer des passagers - joués par des employés de la société Ile-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports de la région. Dans cette mise en situation, ils se retrouvent bloqués dans des cabines à la suite d'un arrêt complet provoqué par la panne simultanée du moteur électrique et du moteur thermique de secours. Deux opérations sont alors mises en place par les équipes de secours. La première mobilise un bras élévateur articulé au pied d'un pylône à côté duquel se prépare une équipe du groupe d'intervention en milieu périlleux des pompiers, le GRIMP. La nacelle s'élève alors dans le ciel avec à son bord deux pompiers, dont un du GRIMP, et s'arrête au niveau de la cabine, où deux personnes attendent d'être secourues. Arrimé sur le toit de la cabine, le pompier du GRIMP déverrouille les portes et sécurise l'évacuation de deux voyageurs par la nacelle. Long de 4,5 kilomètres, le C1 a été conçu pour permettre aux habitants de pouvoir se déplacer plus facilement et rapidement dans un département entrecoupé de voies rapides et de lignes ferroviaires. Après sa mise en service le 13 décembre, la toute première ligne de téléphérique urbain d'Ile-de-France Mobilités pourra transporter 11.000 passagers par jour entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, à raison d'une cabine toutes les 22 à 30 secondes. C'est le quatrième téléphérique urbain de France, après celui de Brest, inauguré en 2016, puis Saint-Denis de La Réunion et Toulouse. Chaque cabine pourra accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. A l'intérieur, vidéosurveillance, boutons d'appel d'urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des cinq stations. Pour le deuxième exercice, trois pompiers du GRIMP se laissent glisser sur le câble depuis un pylône pour atteindre le toit d'une cabine inatteignable avec le bras élévateur articulé. Une fois les portes ouvertes et le système de cordage installé, les deux passagers sont descendus en rappel jusqu'à terre. "L'ennemi, c'est le vent" Ces opérations peuvent prendre du temps, mais une communication permanente est assurée entre les passagers et le poste de sécurité. "Nous n'avons pas de délai à respecter sur ce genre d'intervention, ce qui compte, c'est de prendre le temps de tout faire en sécurité", indique le lieutenant-colonel des pompiers Nicolas Pleis, satisfait du déroulement de l'exercice. A ses côtés, Vanessa Olivier, directrice de la société Transdev Coteau de la Marne, exploitant du C1, insiste sur le caractère "très exceptionnel" de telles procédures. "En cas de problème technique et d'arrêt imprévu, soit les techniciens pourront ramener les cabines dans les stations et permettre aux voyageurs de descendre, soit on aura recours à une évacuation ultime comme testée aujourd'hui", précise-t-elle. Un test obligatoire avant l'ouverture du C1 et qui permet à Transdev et à Ile-de-France Mobilités de s'assurer que "tout se déroulera correctement pour les voyageurs" après la mise en service. "Le téléphérique, c'est un mode de transport fiable, robuste, il n'y a pas grand-chose qui l'arrête", assure Christophe Surowiec, chef de projet chez Ile-de-France Mobilités. "L'ennemi principal, c'est le vent", ajoute-t-il. Avec une vitesse de circulation de 21 km/h, le C1 verra son trafic ralenti en cas de vent supérieur à 70 km/h voire totalement arrêté à partir de 90 km/h pour limiter tout risque d'accident. Considérés comme l'un des moyens de transport les plus sûrs au monde, selon le service technique du ministère des Transports, les téléphériques doivent être contrôlés quotidiennement. En France, le dernier accident meurtrier remonte à 1999 dans les Hautes-Alpes, où 20 personnes ont perdu la vie. Plus récemment, une chute de cabine de téléphérique a fait quatre morts près de Rome en Italie au mois d'avril.

22.11.2025 à 08:23

Salvatore Adamo, plus de 60 ans de carrière et "des rêves à n'en plus finir"

FRANCE24
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L'auteur, compositeur et interprète de "Tombe la neige", "C'est ma vie" ou "Les Filles du bord de mer", dans le club restreint des chanteurs ayant vendu plus de 100 millions de disques, aime se définir comme un "naïf lucide", dans un entretien à l'AFP. REPONSE: "La nostalgie de ces nèfles et des groseilles qu'on piquait, enfants, dans les jardins des voisins qui fermaient les yeux... Des souvenirs sucrés, et plein de choses qu'on ne voit plus aujourd'hui. Je voulais évoquer des choses de l’enfance qu’on a perdues avec les réseaux sociaux. C'est un peu naïf et candide... J'ai trouvé ma formule: je suis un naïf lucide!" R: "J'ai eu un pépin de santé, donc j'ai dû me reposer six mois. J'ai écrit toutes ces chansons qui sont venues à moi. Il y a un rapport particulier aux chansons que j'écris, qui est difficile à expliquer. Je ne les cherche plus: les chansons viennent à moi, comme ça... Des fulgurances, même quand je dors. Cela me réveille même! Avec ce double album, j'ai l'impression d'avoir dit tout ce que j'avais encore à dire, jusqu'à présent. J'espère avoir d'autres choses à dire plus tard." R: "Des rêves pas forcément dirigés vers moi. J'ai des enfants, j'ai des petits-enfants. Les temps que nous vivons sont très crispants... Et donc, pour mon petit cercle au départ, et puis en l'élargissant, j'ai des rêves de paix. Donc, pour ma famille et pour les Terriens, si j'ose dire, oui, j'ai des rêves à n'en plus finir!" R: "Je suis conscient du privilège. Pouvoir continuer à vivre en faisant ce que j'aime, je le souhaite à tout le monde! Tout ce que j'espère c'est me retirer au bon moment et ne pas attendre qu'on me dise +Salvatore, il vaut mieux que tu t'en ailles sur la pointe des pieds, ça devient un peu pénible+. Je compte d'abord sur ma famille et des amis qui auront cette franchise de m'avertir si ça arrive... De moi-même, je ne pense pas que je m'en rendrai compte, donc il faudra me pousser hors de scène!" R: "C'est sur la scène, en tant que chanteur du moins, qu'on existe le plus. Il y a un petit miracle tous les soirs: quand vous faites le premier pas sur scène, quel que soit votre état de santé, vous lévitez. Le public vous porte. Et ses applaudissements, c'est un baume extraordinaire, unique." R: "Les derniers événements me troublent... Je la chante toujours sur scène mais je la fais précéder de l'extrait d'une chanson qui s'appelle +Mon douloureux Orient+ dans laquelle j'évoque la souffrance aussi du côté palestinien. Je dis +il est temps de briser ce sortilège qui vous vole vos enfants, cet effroyable piège, œil pour œil, dent pour dent+".
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L'auteur, compositeur et interprète de "Tombe la neige", "C'est ma vie" ou "Les Filles du bord de mer", dans le club restreint des chanteurs ayant vendu plus de 100 millions de disques, aime se définir comme un "naïf lucide", dans un entretien à l'AFP. REPONSE: "La nostalgie de ces nèfles et des groseilles qu'on piquait, enfants, dans les jardins des voisins qui fermaient les yeux... Des souvenirs sucrés, et plein de choses qu'on ne voit plus aujourd'hui. Je voulais évoquer des choses de l’enfance qu’on a perdues avec les réseaux sociaux. C'est un peu naïf et candide... J'ai trouvé ma formule: je suis un naïf lucide!" R: "J'ai eu un pépin de santé, donc j'ai dû me reposer six mois. J'ai écrit toutes ces chansons qui sont venues à moi. Il y a un rapport particulier aux chansons que j'écris, qui est difficile à expliquer. Je ne les cherche plus: les chansons viennent à moi, comme ça... Des fulgurances, même quand je dors. Cela me réveille même! Avec ce double album, j'ai l'impression d'avoir dit tout ce que j'avais encore à dire, jusqu'à présent. J'espère avoir d'autres choses à dire plus tard." R: "Des rêves pas forcément dirigés vers moi. J'ai des enfants, j'ai des petits-enfants. Les temps que nous vivons sont très crispants... Et donc, pour mon petit cercle au départ, et puis en l'élargissant, j'ai des rêves de paix. Donc, pour ma famille et pour les Terriens, si j'ose dire, oui, j'ai des rêves à n'en plus finir!" R: "Je suis conscient du privilège. Pouvoir continuer à vivre en faisant ce que j'aime, je le souhaite à tout le monde! Tout ce que j'espère c'est me retirer au bon moment et ne pas attendre qu'on me dise +Salvatore, il vaut mieux que tu t'en ailles sur la pointe des pieds, ça devient un peu pénible+. Je compte d'abord sur ma famille et des amis qui auront cette franchise de m'avertir si ça arrive... De moi-même, je ne pense pas que je m'en rendrai compte, donc il faudra me pousser hors de scène!" R: "C'est sur la scène, en tant que chanteur du moins, qu'on existe le plus. Il y a un petit miracle tous les soirs: quand vous faites le premier pas sur scène, quel que soit votre état de santé, vous lévitez. Le public vous porte. Et ses applaudissements, c'est un baume extraordinaire, unique." R: "Les derniers événements me troublent... Je la chante toujours sur scène mais je la fais précéder de l'extrait d'une chanson qui s'appelle +Mon douloureux Orient+ dans laquelle j'évoque la souffrance aussi du côté palestinien. Je dis +il est temps de briser ce sortilège qui vous vole vos enfants, cet effroyable piège, œil pour œil, dent pour dent+".

22.11.2025 à 08:21

F1: Norris encore en pole à Las Vegas, Piastri décevant

FRANCE24
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Le Britannique, qui compte 24 points d'avance sur l'Australien alors qu'il en reste 83 à engranger au maximum, a de grandes chances de creuser l'écart samedi à l'issue du Grand Prix et ainsi se rapprocher encore plus de son premier sacre planétaire. Dans des conditions difficiles avec une piste mouillée et très glissante, Norris a surclassé ses adversaires et a décroché sa troisième pole position consécutive. Selon les prévisions météo, il ne devrait toutefois pas pleuvoir samedi soir durant la course, ce qui pourrait rebattre un peu les cartes. "C'était très stressant... Le rythme a été bon tout le week-end donc ça devrait bien se passer sur une piste sèche lors de la course. Mais il y a beaucoup d'inconnues et avec Max (Verstappen) à côté de moi, ça ne sera pas facile", a estimé l'Anglais. Le quadruple champion du monde en titre néerlandais, qui reste encore mathématiquement dans la course au titre avec 49 points de retard sur Norris, a décroché la deuxième place sur la grille et n'a pas dit son dernier mot. "C'est déjà glissant sur le sec, alors sur une piste mouillée... Cela a pris du temps pour mettre les pneus en température et j'ai eu beaucoup de mal à trouver de l'adhérence. Je suis content de partir en première ligne, c'est une bonne position", a affirmé +Mad Max+. La bagarre au départ entre les deux hommes s'annonce intéressante et Norris a déjà prévenu qu'il ne se contenterait pas d'assurer: "Je suis là pour gagner, je ne suis pas là pour ne pas prendre de risques", a-t-il affirmé en conférence de presse. Ferrari dans le dur La série noire se poursuit pour Piastri, qui n'a pas réussi à s'inviter en première ligne pour la septième fois consécutive. Relégué au cinquième rang derrière l'Espagnol Carlos Sainz (Williams) et le Britannique George Russell (Mercedes), le natif de Melbourne aura fort à faire pour effectuer une remontée et tenter de limiter la casse face à son coéquipier qui sera le grand favori samedi soir. "La fin de la session a été difficile avec un drapeau jaune lors de mon dernier tour. Je sentais qu'on avait un très bon rythme donc c'est décevant, mais au moins nous étions rapides. Il devrait y avoir des possibilités de dépassement et nous sommes à Las Vegas, tout peut se passer", a réagi l'Australien. Dix jours après les critiques acerbes du président de Ferrari John Elkann envers ses pilotes, priés de "se concentrer sur leur pilotage et de parler moins", la Scuderia, souvent en difficulté sous la pluie, a elle aussi connu une journée compliquée. Le Monégasque Charles Leclerc n'a pu faire mieux que le neuvième temps des qualifications, alors que le septuple champion du monde Lewis Hamilton a été piégé par les conditions météo et s'élancera en 20e et dernière position après n'avoir "pas pu mettre les pneus en température", a-t-il expliqué à la radio. Les Français ne s'en sont pas trop mal tirés dans les conditions difficiles qui régnaient vendredi à Las Vegas. Isack Hadjar (Racing Bulls) a pris la huitième place, alors que Pierre Gasly (Alpine) et Esteban Ocon (Haas) partiront respectivement 10e et 13e.
Texte intégral (574 mots)
Le Britannique, qui compte 24 points d'avance sur l'Australien alors qu'il en reste 83 à engranger au maximum, a de grandes chances de creuser l'écart samedi à l'issue du Grand Prix et ainsi se rapprocher encore plus de son premier sacre planétaire. Dans des conditions difficiles avec une piste mouillée et très glissante, Norris a surclassé ses adversaires et a décroché sa troisième pole position consécutive. Selon les prévisions météo, il ne devrait toutefois pas pleuvoir samedi soir durant la course, ce qui pourrait rebattre un peu les cartes. "C'était très stressant... Le rythme a été bon tout le week-end donc ça devrait bien se passer sur une piste sèche lors de la course. Mais il y a beaucoup d'inconnues et avec Max (Verstappen) à côté de moi, ça ne sera pas facile", a estimé l'Anglais. Le quadruple champion du monde en titre néerlandais, qui reste encore mathématiquement dans la course au titre avec 49 points de retard sur Norris, a décroché la deuxième place sur la grille et n'a pas dit son dernier mot. "C'est déjà glissant sur le sec, alors sur une piste mouillée... Cela a pris du temps pour mettre les pneus en température et j'ai eu beaucoup de mal à trouver de l'adhérence. Je suis content de partir en première ligne, c'est une bonne position", a affirmé +Mad Max+. La bagarre au départ entre les deux hommes s'annonce intéressante et Norris a déjà prévenu qu'il ne se contenterait pas d'assurer: "Je suis là pour gagner, je ne suis pas là pour ne pas prendre de risques", a-t-il affirmé en conférence de presse. Ferrari dans le dur La série noire se poursuit pour Piastri, qui n'a pas réussi à s'inviter en première ligne pour la septième fois consécutive. Relégué au cinquième rang derrière l'Espagnol Carlos Sainz (Williams) et le Britannique George Russell (Mercedes), le natif de Melbourne aura fort à faire pour effectuer une remontée et tenter de limiter la casse face à son coéquipier qui sera le grand favori samedi soir. "La fin de la session a été difficile avec un drapeau jaune lors de mon dernier tour. Je sentais qu'on avait un très bon rythme donc c'est décevant, mais au moins nous étions rapides. Il devrait y avoir des possibilités de dépassement et nous sommes à Las Vegas, tout peut se passer", a réagi l'Australien. Dix jours après les critiques acerbes du président de Ferrari John Elkann envers ses pilotes, priés de "se concentrer sur leur pilotage et de parler moins", la Scuderia, souvent en difficulté sous la pluie, a elle aussi connu une journée compliquée. Le Monégasque Charles Leclerc n'a pu faire mieux que le neuvième temps des qualifications, alors que le septuple champion du monde Lewis Hamilton a été piégé par les conditions météo et s'élancera en 20e et dernière position après n'avoir "pas pu mettre les pneus en température", a-t-il expliqué à la radio. Les Français ne s'en sont pas trop mal tirés dans les conditions difficiles qui régnaient vendredi à Las Vegas. Isack Hadjar (Racing Bulls) a pris la huitième place, alors que Pierre Gasly (Alpine) et Esteban Ocon (Haas) partiront respectivement 10e et 13e.

22.11.2025 à 08:11

Devenir Français, c'est "la reconnaissance de quelque chose qui fait partie de ma vie", assure Ken Follett

FRANCE24
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"C'est vraiment la reconnaissance de quelque chose qui a toujours fait partie de ma vie, l'amour que je porte à ce pays et à sa culture", a confié à l'AFP l'écrivain gallois de 76 ans, à l'occasion de la promotion à Paris de son dernier roman "Le Cercle des jours" (éditions Robert Laffont), une fresque de plus de 600 pages consacrée à Stonehenge. Le romancier est officiellement devenu citoyen français le 13 novembre lors d'une cérémonie à Londres, au cours de laquelle il a également reçu les insignes d'officier de la Légion d'honneur. Son attachement pour la France s'est construit au fil des années et de ses nombreux séjours. Jeune homme, Ken Follett découvre un art de vivre qui le séduit. Les Français "mangent bien et boivent souvent du vin, mais rarement trop, ce qui est une très bonne façon de faire. Et ils discutent de sujets intellectuels à la moindre occasion", souligne l'auteur qui a vécu quelques années sur la Côte d'Azur. "Au Royaume-Uni et aux États-Unis, les gens ne veulent pas parler de philosophie, ils préfèrent parler de football. Il n'y a rien de mal à cela, mais j'apprécie beaucoup quand nous discutons d'existentialisme ou de l'existence de Dieu, et ce genre de choses", poursuit-il. Tourner le dos au nationalisme Ken Follett ne renie pas pour autant ses racines. "Je ne veux certainement pas renoncer à mon identité de Gallois et de Britannique, mais je déteste le Brexit et le genre d'attitudes qui vont avec", assure l'auteur, longtemps figure influente de la gauche britannique. "Ce à quoi je tourne le dos, c'est le nationalisme", insiste-t-il. "C'est cela que je veux laisser derrière moi, pas le fait d'être Britannique, afin d'embrasser quelque chose que j'ai aimé toute ma vie." Ancien journaliste, Ken Follett se consacre à la littérature depuis la fin des années 1970. De "L'Arme à l'œil" à la saga mondialement célèbre des "Piliers de la Terre", son mélange de thrillers haletants et de fresques historiques a fait de lui l'un des auteurs les plus lus de sa génération. Dans "Le Cercle des jours", il imagine la construction de Stonehenge, le mystérieux cercle de pierres préhistoriques du sud de l'Angleterre qui continue de fasciner les chercheurs. Contrairement à ses romans centrés sur le Moyen-Âge ou le XXᵉ siècle, l'auteur a dû, cette fois, inventer presque entièrement la vie telle qu'elle pouvait être en 2500 av. J.-C. Après avoir exploré une si vaste part de l'histoire humaine au fil de ses recherches, Follett est souvent interrogé sur les meilleures et les pires époques. Il répond en général qu'il n'y a jamais eu de meilleur moment que le présent. Mais il admet que le doute s'installe, face à la montée du nationalisme d'extrême droite en Europe et aux États-Unis et à un certain relâchement face aux menaces autoritaires. "C'est l'époque la plus confortable pour vivre, mais elle est plus en danger aujourd'hui qu'elle ne l'a été pendant la majeure partie de ma vie." - L'angoisse de "la page terne"- Malgré ses 38 livres vendus à 200 millions d'exemplaires à travers le monde, le septuagénaire assure qu'il éprouve toujours le même enthousiasme et les mêmes angoisses qu'à ses débuts. "Il ne peut y avoir de passages ennuyeux dans mes livres", dit-il notamment. "S'il y a une page un peu terne, et que des millions de gens vont la trouver terne, ils vont perdre de l'intérêt." Ce perfectionniste autoproclamé a ainsi mis au point une méthode d'écriture rigoureuse: il relit chaque matin son travail de la veille, retape entièrement son premier jet, puis soumet le manuscrit à une douzaine de proches et à des historiens chargés de traquer les erreurs. Pour autant, il n'est pas prêt à s'arrêter. "C'est trop intéressant pour que j'abandonne", assure-t-il.
Texte intégral (657 mots)
"C'est vraiment la reconnaissance de quelque chose qui a toujours fait partie de ma vie, l'amour que je porte à ce pays et à sa culture", a confié à l'AFP l'écrivain gallois de 76 ans, à l'occasion de la promotion à Paris de son dernier roman "Le Cercle des jours" (éditions Robert Laffont), une fresque de plus de 600 pages consacrée à Stonehenge. Le romancier est officiellement devenu citoyen français le 13 novembre lors d'une cérémonie à Londres, au cours de laquelle il a également reçu les insignes d'officier de la Légion d'honneur. Son attachement pour la France s'est construit au fil des années et de ses nombreux séjours. Jeune homme, Ken Follett découvre un art de vivre qui le séduit. Les Français "mangent bien et boivent souvent du vin, mais rarement trop, ce qui est une très bonne façon de faire. Et ils discutent de sujets intellectuels à la moindre occasion", souligne l'auteur qui a vécu quelques années sur la Côte d'Azur. "Au Royaume-Uni et aux États-Unis, les gens ne veulent pas parler de philosophie, ils préfèrent parler de football. Il n'y a rien de mal à cela, mais j'apprécie beaucoup quand nous discutons d'existentialisme ou de l'existence de Dieu, et ce genre de choses", poursuit-il. Tourner le dos au nationalisme Ken Follett ne renie pas pour autant ses racines. "Je ne veux certainement pas renoncer à mon identité de Gallois et de Britannique, mais je déteste le Brexit et le genre d'attitudes qui vont avec", assure l'auteur, longtemps figure influente de la gauche britannique. "Ce à quoi je tourne le dos, c'est le nationalisme", insiste-t-il. "C'est cela que je veux laisser derrière moi, pas le fait d'être Britannique, afin d'embrasser quelque chose que j'ai aimé toute ma vie." Ancien journaliste, Ken Follett se consacre à la littérature depuis la fin des années 1970. De "L'Arme à l'œil" à la saga mondialement célèbre des "Piliers de la Terre", son mélange de thrillers haletants et de fresques historiques a fait de lui l'un des auteurs les plus lus de sa génération. Dans "Le Cercle des jours", il imagine la construction de Stonehenge, le mystérieux cercle de pierres préhistoriques du sud de l'Angleterre qui continue de fasciner les chercheurs. Contrairement à ses romans centrés sur le Moyen-Âge ou le XXᵉ siècle, l'auteur a dû, cette fois, inventer presque entièrement la vie telle qu'elle pouvait être en 2500 av. J.-C. Après avoir exploré une si vaste part de l'histoire humaine au fil de ses recherches, Follett est souvent interrogé sur les meilleures et les pires époques. Il répond en général qu'il n'y a jamais eu de meilleur moment que le présent. Mais il admet que le doute s'installe, face à la montée du nationalisme d'extrême droite en Europe et aux États-Unis et à un certain relâchement face aux menaces autoritaires. "C'est l'époque la plus confortable pour vivre, mais elle est plus en danger aujourd'hui qu'elle ne l'a été pendant la majeure partie de ma vie." - L'angoisse de "la page terne"- Malgré ses 38 livres vendus à 200 millions d'exemplaires à travers le monde, le septuagénaire assure qu'il éprouve toujours le même enthousiasme et les mêmes angoisses qu'à ses débuts. "Il ne peut y avoir de passages ennuyeux dans mes livres", dit-il notamment. "S'il y a une page un peu terne, et que des millions de gens vont la trouver terne, ils vont perdre de l'intérêt." Ce perfectionniste autoproclamé a ainsi mis au point une méthode d'écriture rigoureuse: il relit chaque matin son travail de la veille, retape entièrement son premier jet, puis soumet le manuscrit à une douzaine de proches et à des historiens chargés de traquer les erreurs. Pour autant, il n'est pas prêt à s'arrêter. "C'est trop intéressant pour que j'abandonne", assure-t-il.

22.11.2025 à 08:01

Donald Trump et Zohran Mamdani enterrent la hache de guerre dans le Bureau ovale

FRANCE 24
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Dans un climat apaisé et cordial, Donald Trump et le prochain maire socialiste de New York Zohran Mamdani ont affiché vendredi leur volonté de tourner la page des tensions. Multipliant les signes d’ouverture, le président américain a même promis "d'aider" celui qu'il avait qualifié pendant la campagne municipale de "communiste" à faire de New York une ville "forte et très sûre". L'élu démocrate a lui jugé "très productive" sa visite à la Maison Blanche.
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Dans un climat apaisé et cordial, Donald Trump et le prochain maire socialiste de New York Zohran Mamdani ont affiché vendredi leur volonté de tourner la page des tensions. Multipliant les signes d’ouverture, le président américain a même promis "d'aider" celui qu'il avait qualifié pendant la campagne municipale de "communiste" à faire de New York une ville "forte et très sûre". L'élu démocrate a lui jugé "très productive" sa visite à la Maison Blanche.

22.11.2025 à 07:51

NBA: le Thunder déroule, Toronto sur sa lancée

FRANCE24
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. Le Thunder engrange Le Thunder d'Oklahoma City a écrasé à l'extérieur le Utah Jazz (144-112), grâce à une accélération dévastatrice au retour des vestiaires, avec un 33-4 infligé à son adversaire qui a scellé le sort du match et assuré un 16e succès en 17 rencontres pour les hommes de Mark Daigneault. Porté comme à l'accoutumé par son MVP en titre Shai Gilgeous-Alexander (31 points, 8 passes), le leader de la Conférence Ouest a signé une démonstration d'adresse, avec un insolent 62,2% à trois points, pendant que Utah multipliait les pertes de balle (27 turnovers), incapable de répondre à la pression défensive imposée par les visiteurs. Malgré un départ canon (44 points inscrits dans le premier quart-temps), le Jazz a sombré en seconde période. Keyonte George (20 points, huit passes) et Lauri Markkanen (19 points) ont tenté de maintenir l'équipe de Will Hardy à flot, tandis que Kyle Filipowski s'est illustré en sortie de banc (18 points, sept rebonds). Mais l'intensité collective du Thunder, illustrée par les tirs de loin d'Isaiah Joe (16 points) et Jaylin Williams (15 points, cinq tirs primés), a rapidement éteint toute velléité de remontée. . Toronto enfonce Washington Les Toronto Raptors, deuxièmes à l'Est, ont dominé à domicile les Washington Wizards (140-110), confirmant leur bonne forme et s'assurant au passage une place pour les quarts de finale de la NBA Cup. Les Raptors ont imposé leur jeu collectivement: Brandon Ingram et RJ Barrett ont chacun marqué 24 points, tandis que Scottie Barnes a ajouté 23 points, dont 18 dans la seconde mi-temps. Le banc a aussi pesé, à l'image de Sandro Mamukelashvili qui a inscrit 23 points. Battu pour la quatorzième fois en quinze matches, Washington, de son côté, continue de patauger: CJ McCollum a été le meilleur marqueur avec 20 points et Tre Johnson a ajouté 14 points. Les Wizards ont été très maladroits de loin puisqu'ils ont terminé à 12 sur 41 à trois points. . Cleveland éteint Indiana Bien emmenés par un Donovan Mitchell incisif (32 points, neuf rebonds), les Cleveland Cavaliers, en 3e position à l'Est, ont dominé à la maison les Indiana Pacers (120-109). Le retour de Darius Garland, auteur de 20 points et sept passes pour son premier match depuis sa rechute d'une blessure à l'orteil, a été positif. Longtemps serrée, la rencontre a basculé dans le troisième quart-temps. Solides des deux côtés du terrain, les Cavs ont aussi pu compter sur un Evan Mobley complet (22 points, 12 rebonds), omniprésent dans la raquette. Malgré les efforts d'Indiana, avec un Andrew Nembhard étincelant (32 points, record en carrière) et un Pascal Siakam solide (26 points, neuf rebonds), les Pacers n'ont jamais réussi à réduire l’écart dans le dernier acte. Bennedict Mathurin a ajouté 21 points, insuffisants pour relancer une équipe, 14e de la Conférence Est, qui confirme ses grosses difficultés défensives cette saison.
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. Le Thunder engrange Le Thunder d'Oklahoma City a écrasé à l'extérieur le Utah Jazz (144-112), grâce à une accélération dévastatrice au retour des vestiaires, avec un 33-4 infligé à son adversaire qui a scellé le sort du match et assuré un 16e succès en 17 rencontres pour les hommes de Mark Daigneault. Porté comme à l'accoutumé par son MVP en titre Shai Gilgeous-Alexander (31 points, 8 passes), le leader de la Conférence Ouest a signé une démonstration d'adresse, avec un insolent 62,2% à trois points, pendant que Utah multipliait les pertes de balle (27 turnovers), incapable de répondre à la pression défensive imposée par les visiteurs. Malgré un départ canon (44 points inscrits dans le premier quart-temps), le Jazz a sombré en seconde période. Keyonte George (20 points, huit passes) et Lauri Markkanen (19 points) ont tenté de maintenir l'équipe de Will Hardy à flot, tandis que Kyle Filipowski s'est illustré en sortie de banc (18 points, sept rebonds). Mais l'intensité collective du Thunder, illustrée par les tirs de loin d'Isaiah Joe (16 points) et Jaylin Williams (15 points, cinq tirs primés), a rapidement éteint toute velléité de remontée. . Toronto enfonce Washington Les Toronto Raptors, deuxièmes à l'Est, ont dominé à domicile les Washington Wizards (140-110), confirmant leur bonne forme et s'assurant au passage une place pour les quarts de finale de la NBA Cup. Les Raptors ont imposé leur jeu collectivement: Brandon Ingram et RJ Barrett ont chacun marqué 24 points, tandis que Scottie Barnes a ajouté 23 points, dont 18 dans la seconde mi-temps. Le banc a aussi pesé, à l'image de Sandro Mamukelashvili qui a inscrit 23 points. Battu pour la quatorzième fois en quinze matches, Washington, de son côté, continue de patauger: CJ McCollum a été le meilleur marqueur avec 20 points et Tre Johnson a ajouté 14 points. Les Wizards ont été très maladroits de loin puisqu'ils ont terminé à 12 sur 41 à trois points. . Cleveland éteint Indiana Bien emmenés par un Donovan Mitchell incisif (32 points, neuf rebonds), les Cleveland Cavaliers, en 3e position à l'Est, ont dominé à la maison les Indiana Pacers (120-109). Le retour de Darius Garland, auteur de 20 points et sept passes pour son premier match depuis sa rechute d'une blessure à l'orteil, a été positif. Longtemps serrée, la rencontre a basculé dans le troisième quart-temps. Solides des deux côtés du terrain, les Cavs ont aussi pu compter sur un Evan Mobley complet (22 points, 12 rebonds), omniprésent dans la raquette. Malgré les efforts d'Indiana, avec un Andrew Nembhard étincelant (32 points, record en carrière) et un Pascal Siakam solide (26 points, neuf rebonds), les Pacers n'ont jamais réussi à réduire l’écart dans le dernier acte. Bennedict Mathurin a ajouté 21 points, insuffisants pour relancer une équipe, 14e de la Conférence Est, qui confirme ses grosses difficultés défensives cette saison.

22.11.2025 à 07:21

Les députés rejettent à la quasi-unanimité le projet de budget de l'État

FRANCE 24
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Sans surprise, après 125 heures de débats, les députés français ont rejeté samedi en première lecture la première partie du projet de loi de finances 2026 - le volet "recettes" -, avec 404 voix contre et une voix pour. Le texte va désormais être transmis au Sénat.
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Sans surprise, après 125 heures de débats, les députés français ont rejeté samedi en première lecture la première partie du projet de loi de finances 2026 - le volet "recettes" -, avec 404 voix contre et une voix pour. Le texte va désormais être transmis au Sénat.

22.11.2025 à 04:23

Narcotrafic à Marseille : marche blanche sous haute sécurité en hommage à Mehdi Kessaci

FRANCE 24
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Plusieurs personnalités politiques, dont la présidente de l'Assemblée nationale et la porte-parole du gouvernement participeront à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme. Placé sous protection policière, sa présence est incertaine.
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Plusieurs personnalités politiques, dont la présidente de l'Assemblée nationale et la porte-parole du gouvernement participeront à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme. Placé sous protection policière, sa présence est incertaine.

22.11.2025 à 04:19

Le sommet du G20 s'ouvre en Afrique du Sud, en l'absence de Donald Trump

FRANCE 24
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Les chefs d'État et de gouvernement du G20 se réunissent à partir de samedi à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour un sommet organisé pour la première fois sur le continent africain et auquel ne participeront pas les États-Unis. Il aura notamment pour ordre du jour la préparation aux catastrophes liées au climat, l'allègement de la dette, les minerais de la transition énergétique ou encore l'intelligence artificielle.
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Les chefs d'État et de gouvernement du G20 se réunissent à partir de samedi à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour un sommet organisé pour la première fois sur le continent africain et auquel ne participeront pas les États-Unis. Il aura notamment pour ordre du jour la préparation aux catastrophes liées au climat, l'allègement de la dette, les minerais de la transition énergétique ou encore l'intelligence artificielle.

21.11.2025 à 23:41

Après le Rwanda, l'émir du Qatar en visite en République démocratique Congo

Fatimata WANE
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Après sa visite au Rwanda, l'émir du Qatar a atterri dans la capitale Kinshasa pour une brève escale. Si la venue du Qatar a pour objectif de booster les investissements dans le pays, la question sécuritaire de l’est congolais a aussi été au menu. Le Qatar sert de médiateur dans les négociations entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais.
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Après sa visite au Rwanda, l'émir du Qatar a atterri dans la capitale Kinshasa pour une brève escale. Si la venue du Qatar a pour objectif de booster les investissements dans le pays, la question sécuritaire de l’est congolais a aussi été au menu. Le Qatar sert de médiateur dans les négociations entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais.

21.11.2025 à 23:32

Pas d'auteurs, pas de festival ?

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Boycottée par des centaines d'auteurs et de maisons d'édition, l'édition 2026 du Festival d’Angoulême est compromise. Quel avenir pour ce festival? On en parle avec Lisa Mandel, autrice et co-fondatrice de la maison d'édition Exemplaire. 
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Boycottée par des centaines d'auteurs et de maisons d'édition, l'édition 2026 du Festival d’Angoulême est compromise. Quel avenir pour ce festival? On en parle avec Lisa Mandel, autrice et co-fondatrice de la maison d'édition Exemplaire. 
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