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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

14.12.2025 à 23:27

"Un véritable héros" : un passant s'attaque au tireur présumé lors de la fusillade à Bondi Beach

FRANCE24
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Une vidéo filmée par un témoin montre un homme aux prises avec un tireur présumé lors de la fusillade de Bondi Beach, qui a fait au moins 12 morts, avant de lui arracher son arme.
Une vidéo filmée par un témoin montre un homme aux prises avec un tireur présumé lors de la fusillade de Bondi Beach, qui a fait au moins 12 morts, avant de lui arracher son arme.

14.12.2025 à 23:26

Sommet ordinaire de la CEDEAO : la transition de la junte Bissau guinéenne rejetée

Kalidou SY
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Le sommet ordinaire de la CEDEAO s’est refermé ce dimanche à Abuja. Hasard du calendrier, ce sommet se tenait une semaine après la tentative de coup d'état au Bénin et moins d'un mois après celui de Guinée-Bissau menacée de sanctions ciblées. Ils demandent la mise en place d'une transition courte et inclusive à Bissau. Ils ne prononcent pas de sanctions dans l'immédiat en revanche des sanctions pourraient cibler toutes personnes empêchant la mise en place des mesures préconisés par la CEDEAO.
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Le sommet ordinaire de la CEDEAO s’est refermé ce dimanche à Abuja. Hasard du calendrier, ce sommet se tenait une semaine après la tentative de coup d'état au Bénin et moins d'un mois après celui de Guinée-Bissau menacée de sanctions ciblées. Ils demandent la mise en place d'une transition courte et inclusive à Bissau. Ils ne prononcent pas de sanctions dans l'immédiat en revanche des sanctions pourraient cibler toutes personnes empêchant la mise en place des mesures préconisés par la CEDEAO.

14.12.2025 à 23:17

L1: Lens finit 2025 en tête, l'OM, l'OL et le Losc terminent bien

FRANCE24
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Les Sang et Or (37 points) passeront les fêtes de fin d'année au sommet de la L1. En s'imposant facilement à Bollaert face à Nice, les Lensois portés par un doublé d'Odsonne Édouard (Matthieu Udol double passeur) ont repris la première place de la Ligue 1 au PSG, qui était provisoirement passé en tête samedi après son succès étriqué à Metz (3-2). Cette place de leader, "ce n'est pas anecdotique", a estimé leur entraîneur, Pierre Sage. "On fêtera Noël avec la première place et c'est une belle chose pour tous les gens de la région." La sixième victoire consécutive des Lensois - pas brillants mais efficaces dimanche - a souligné la dynamique contraire des joueurs de Franck Haise, qui n'en finissent plus de sombrer avec un sixième revers d'affilée en championnat (13e, 17 pts). Pour compléter le podium, l'OM a réussi un grand coup en s'offrant Monaco dimanche soir au Vélodrome dans un match qui a été retardé de douze minutes au coup d'envoi à cause de la fumée des fumigènes. Souffrant une bonne partie du match et chanceux sur les deux buts de Monaco refusés pour hors-jeu dont le premier est discutable (51e, 81e), les Marseillais s'en sont encore remis au meilleur buteur du championnat, Mason Greenwood, avec 11 buts. Sans oublier le gardien Geronimo Rulli, qui a sauvé plusieurs fois les siens (42e, 74e, 88e, 90e). Monaco pour sa part enregistre un cinquième revers en six journées et glisse au classement (9e, 23 points), derrière Strasbourg et Toulouse (à la différence de buts) et talonné par Angers. . Strasbourg stagne encore Quelques heures avant, le Losc avait fait aussi une belle opération au terme d'un match fou à Auxerre (victoire 4-3) avec sept buts dont quatre en moins de dix minutes et quatre cartons rouges. Les coéquipiers de Benjamin André - auteur du but vainqueur - qui enchainent bien en championnat, ont stoppé la bonne séquence de l'AJA dans sa course au maintien, restant barragiste. Mais avec le succès de l'OM dans la soirée, ils restent 4e, à égalité de points avec les Olympiens mais devancés à la différence de buts (+13 pour les Nordistes contre +23 pour l'équipe de Roberto De Zerbi). Juste derrière les Dogues, l'OL termine aussi bien l'année 2025 en championnat contre Le Havre (1-0) avec une victoire courte mais importante dans la course à l'Europe, sa deuxième seulement en sept matches. Les Lyonnais, également en tête de la phase de ligue de la Ligue Europa, devancent Rennes (6e) à la différence de buts (+6 contre +3). En revanche, Strasbourg - sans son capitaine Emanuel Emegha, blessé - n'y arrive toujours pas en championnat après son nul à la Meinau (0-0) contre Lorient (12e, 18 pts). Malgré ce quatrième match sans victoire et leurs difficultés en championnat, les Strasbourgeois restent 7e avec 23 points, à égalité avec Toulouse (8e) et Monaco (9e), qui a eu deux buts refusés pour hors jeu face à l'OM. "Si les joueurs ne respectent pas les consignes, pas de problèmes, on en trouvera d'autres qui les respectent", a lancé leur coach anglais, Liam Rosenior.
Texte intégral (535 mots)
Les Sang et Or (37 points) passeront les fêtes de fin d'année au sommet de la L1. En s'imposant facilement à Bollaert face à Nice, les Lensois portés par un doublé d'Odsonne Édouard (Matthieu Udol double passeur) ont repris la première place de la Ligue 1 au PSG, qui était provisoirement passé en tête samedi après son succès étriqué à Metz (3-2). Cette place de leader, "ce n'est pas anecdotique", a estimé leur entraîneur, Pierre Sage. "On fêtera Noël avec la première place et c'est une belle chose pour tous les gens de la région." La sixième victoire consécutive des Lensois - pas brillants mais efficaces dimanche - a souligné la dynamique contraire des joueurs de Franck Haise, qui n'en finissent plus de sombrer avec un sixième revers d'affilée en championnat (13e, 17 pts). Pour compléter le podium, l'OM a réussi un grand coup en s'offrant Monaco dimanche soir au Vélodrome dans un match qui a été retardé de douze minutes au coup d'envoi à cause de la fumée des fumigènes. Souffrant une bonne partie du match et chanceux sur les deux buts de Monaco refusés pour hors-jeu dont le premier est discutable (51e, 81e), les Marseillais s'en sont encore remis au meilleur buteur du championnat, Mason Greenwood, avec 11 buts. Sans oublier le gardien Geronimo Rulli, qui a sauvé plusieurs fois les siens (42e, 74e, 88e, 90e). Monaco pour sa part enregistre un cinquième revers en six journées et glisse au classement (9e, 23 points), derrière Strasbourg et Toulouse (à la différence de buts) et talonné par Angers. . Strasbourg stagne encore Quelques heures avant, le Losc avait fait aussi une belle opération au terme d'un match fou à Auxerre (victoire 4-3) avec sept buts dont quatre en moins de dix minutes et quatre cartons rouges. Les coéquipiers de Benjamin André - auteur du but vainqueur - qui enchainent bien en championnat, ont stoppé la bonne séquence de l'AJA dans sa course au maintien, restant barragiste. Mais avec le succès de l'OM dans la soirée, ils restent 4e, à égalité de points avec les Olympiens mais devancés à la différence de buts (+13 pour les Nordistes contre +23 pour l'équipe de Roberto De Zerbi). Juste derrière les Dogues, l'OL termine aussi bien l'année 2025 en championnat contre Le Havre (1-0) avec une victoire courte mais importante dans la course à l'Europe, sa deuxième seulement en sept matches. Les Lyonnais, également en tête de la phase de ligue de la Ligue Europa, devancent Rennes (6e) à la différence de buts (+6 contre +3). En revanche, Strasbourg - sans son capitaine Emanuel Emegha, blessé - n'y arrive toujours pas en championnat après son nul à la Meinau (0-0) contre Lorient (12e, 18 pts). Malgré ce quatrième match sans victoire et leurs difficultés en championnat, les Strasbourgeois restent 7e avec 23 points, à égalité avec Toulouse (8e) et Monaco (9e), qui a eu deux buts refusés pour hors jeu face à l'OM. "Si les joueurs ne respectent pas les consignes, pas de problèmes, on en trouvera d'autres qui les respectent", a lancé leur coach anglais, Liam Rosenior.

14.12.2025 à 23:13

L1: Dans la souffrance, l'OM bat Monaco et s'accroche au podium

FRANCE24
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Il reste aux Marseillais un dernier déplacement dimanche à Bourg-en-Bresse, mais ils iront jouer la Coupe de France - ou la CAN pour certains d'entre-eux - avec la satisfaction d'être restés au contact de Lens et du Paris SG, alors que Monaco n'est vraiment pas passé loin de les pousser dans le vide dimanche. A l'inverse, l'équipe de la Principauté, qui trouve quelques satisfactions en Ligue des Champions, reste engluée en championnat avec cinq défaites lors des six dernières journées, pour une seule victoire face... au PSG. Au classement, la sanction est logique: l'équipe de Sébastien Pocognoli glisse à la 9e place. Au Vélodrome pourtant, les Monégasques ont été souvent menaçants et parfois dominateurs, inscrivant même deux buts refusés pour hors-jeu. Et l'OM a dû attendre la 82e minute pour trouver la faille et la délivrance. Elle est venue, comme très souvent, de Mason Greenwood, récompensé de sa persévérance, et d'avoir un peu plus de talent que la moyenne, par un joli but offert par l'impeccable Pierre-Emile Hojbjerg (1-0). Auparavant, la soirée avait commencé avec une bonne douzaine de minutes de retard, le temps que se dissipe le brouillard épais né de l'allumage massif de fumigènes par les supporters du Virage Nord. Le match a très vite été engagé et d'abord d'assez bon niveau, animé notamment par Greenwood, en jambes et inspiré. Dans le sillage de l'Anglais, l'OM a d'abord été le plus dangereux et Lukas Hradecki a dû s'interposer de justesse devant Pierre-Emerick Aubameyang (6e) puis, plus facilement, sur une bonne frappe de Timothy Weah (20e). Rulli décisif Monaco, de son côté, guettait alors les espaces que lui offrait l'esprit d'entreprise de l'OM et Alexandre Golovine était dangereux à la 29e minute. Petit à petit, l'équipe de Pocognoli, encore privé de Paul Pogba, blessé, a même légèrement pris le dessus, quand l'OM a commencé à perdre un peu le fil de la partie et que quelques petits ratés sont venus gâcher les belles intentions. Dans un rythme alors moins soutenu qu'en début de match, Monaco a alors été vraiment menaçant, à l'image de Takumi Minamo à la 42e minute, après un joli mouvement collectif. Dès le coup d'envoi de la deuxième période, le Japonais est encore passé tout près de glacer le Vélodrome et l'OM a ensuite été épargné de la catastrophe par un hors-jeu qui a entraîné l'annulation du but de Lamine Camara (52e). Mais l'équipe de Roberto De Zerbi était alors complètement perdue et rendait tous les ballons à ses adversaires. L'entrée de Paixao a fait du bien, tout de même, et l'OM a repris une partie de ses esprits, jusqu'à s'installer de nouveau dans le camp d'en face. Aubameyang (69e) et Greenwood (71e) auraient alors pu marquer mais Monaco semble s'être trouvé un bon gardien cette saison avec Hradecky, après des années difficiles à ce poste. Geronimo Rulli en est un autre, malgré quelques erreurs ces dernières semaines, et il a encore sauvé l'OM devant Minamino (74e) avant le deuxième but refusé de la soirée, pour un hors-jeu de Balogun (80e), plus clair que le premier. Comme Marseille est décidément fébrile, il a encore fallu un double miracle signé du duo Rulli-Nayef Aguerd pour préserver le résultat, mais l'essentiel a été fait, l'OM fêtera Noël sur le podium.
Texte intégral (592 mots)
Il reste aux Marseillais un dernier déplacement dimanche à Bourg-en-Bresse, mais ils iront jouer la Coupe de France - ou la CAN pour certains d'entre-eux - avec la satisfaction d'être restés au contact de Lens et du Paris SG, alors que Monaco n'est vraiment pas passé loin de les pousser dans le vide dimanche. A l'inverse, l'équipe de la Principauté, qui trouve quelques satisfactions en Ligue des Champions, reste engluée en championnat avec cinq défaites lors des six dernières journées, pour une seule victoire face... au PSG. Au classement, la sanction est logique: l'équipe de Sébastien Pocognoli glisse à la 9e place. Au Vélodrome pourtant, les Monégasques ont été souvent menaçants et parfois dominateurs, inscrivant même deux buts refusés pour hors-jeu. Et l'OM a dû attendre la 82e minute pour trouver la faille et la délivrance. Elle est venue, comme très souvent, de Mason Greenwood, récompensé de sa persévérance, et d'avoir un peu plus de talent que la moyenne, par un joli but offert par l'impeccable Pierre-Emile Hojbjerg (1-0). Auparavant, la soirée avait commencé avec une bonne douzaine de minutes de retard, le temps que se dissipe le brouillard épais né de l'allumage massif de fumigènes par les supporters du Virage Nord. Le match a très vite été engagé et d'abord d'assez bon niveau, animé notamment par Greenwood, en jambes et inspiré. Dans le sillage de l'Anglais, l'OM a d'abord été le plus dangereux et Lukas Hradecki a dû s'interposer de justesse devant Pierre-Emerick Aubameyang (6e) puis, plus facilement, sur une bonne frappe de Timothy Weah (20e). Rulli décisif Monaco, de son côté, guettait alors les espaces que lui offrait l'esprit d'entreprise de l'OM et Alexandre Golovine était dangereux à la 29e minute. Petit à petit, l'équipe de Pocognoli, encore privé de Paul Pogba, blessé, a même légèrement pris le dessus, quand l'OM a commencé à perdre un peu le fil de la partie et que quelques petits ratés sont venus gâcher les belles intentions. Dans un rythme alors moins soutenu qu'en début de match, Monaco a alors été vraiment menaçant, à l'image de Takumi Minamo à la 42e minute, après un joli mouvement collectif. Dès le coup d'envoi de la deuxième période, le Japonais est encore passé tout près de glacer le Vélodrome et l'OM a ensuite été épargné de la catastrophe par un hors-jeu qui a entraîné l'annulation du but de Lamine Camara (52e). Mais l'équipe de Roberto De Zerbi était alors complètement perdue et rendait tous les ballons à ses adversaires. L'entrée de Paixao a fait du bien, tout de même, et l'OM a repris une partie de ses esprits, jusqu'à s'installer de nouveau dans le camp d'en face. Aubameyang (69e) et Greenwood (71e) auraient alors pu marquer mais Monaco semble s'être trouvé un bon gardien cette saison avec Hradecky, après des années difficiles à ce poste. Geronimo Rulli en est un autre, malgré quelques erreurs ces dernières semaines, et il a encore sauvé l'OM devant Minamino (74e) avant le deuxième but refusé de la soirée, pour un hors-jeu de Balogun (80e), plus clair que le premier. Comme Marseille est décidément fébrile, il a encore fallu un double miracle signé du duo Rulli-Nayef Aguerd pour préserver le résultat, mais l'essentiel a été fait, l'OM fêtera Noël sur le podium.

14.12.2025 à 22:26

Aissatou Mbaye nous présente sa cuisine d'Afrique

FRANCE24
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Tieb, mafé, alloco.. mais revisités à la façon Aistou Cuisine de son vrai nom Aïssatou Mbaye blogueuse culinaire autrice du livre "Ma cuisine d'Afrique" récompensé aux Gourmand World Cook-book Awards, pour le prix du meilleur livre de cuisine africaine au monde en 2025. Elle était l'invitée du journal de l'Afrique.
Texte intégral (592 mots)
Tieb, mafé, alloco.. mais revisités à la façon Aistou Cuisine de son vrai nom Aïssatou Mbaye blogueuse culinaire autrice du livre "Ma cuisine d'Afrique" récompensé aux Gourmand World Cook-book Awards, pour le prix du meilleur livre de cuisine africaine au monde en 2025. Elle était l'invitée du journal de l'Afrique.

14.12.2025 à 21:46

Manon Bril: "l'idée de "Français de souche" est récente, et n'a aucune validité scientifique"

Achren VERDIAN
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L'historienne Manon Bril s'est donné pour mission de rendre l'Histoire cool, accessible et même très drôle, tout en proposant des contenus très approfondis. Cette Youtubeuse aux 720 000 abonnés sur la chaîne "C'est une autre Histoire" est passionnée de vulgarisation et désormais adepte du stand-up dans son spectacle "300 000 ans", en tournée dans toute la France; elle était l'Invitée d'Au Cœur de l'Info.
Texte intégral (592 mots)
L'historienne Manon Bril s'est donné pour mission de rendre l'Histoire cool, accessible et même très drôle, tout en proposant des contenus très approfondis. Cette Youtubeuse aux 720 000 abonnés sur la chaîne "C'est une autre Histoire" est passionnée de vulgarisation et désormais adepte du stand-up dans son spectacle "300 000 ans", en tournée dans toute la France; elle était l'Invitée d'Au Cœur de l'Info.

14.12.2025 à 21:11

Hand: les Norvégiennes reines incontestées du monde

FRANCE24
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Après avoir récupéré en 2024 à Paris sa couronne olympique puis empoché, en décembre de la même année, leur troisième médaille d'or européenne d'affilée, les Norvégiennes ont complété leur incroyable collection en effaçant aux Pays-Bas les larmes d'il y a deux ans à Herning (Danemark). Elles avaient alors dû se contenter de la médaille d'argent, battues par la France, qu'elles ont désormais relégué quelques longueurs derrière, comme la concurrence. Et ceci malgré le départ, après l'Euro-2024, de son légendaire entraîneur islandais, Thorir Hergeirsson, parti sur un onzième trophée avec la sélection (deux Jeux olympiques, trois Mondiaux et six Euros, ndlr). Il a été remplacé par le Norvégien Ole Gustav Gjekstad, triple vainqueur de la Ligue des champions féminine avec Kristiansand (2021 à 2023) puis vice-champion d'Europe en juin avec Odense, qui a donc poursuivi l'oeuvre de son prédécesseur malgré la retraite de la meneuse de jeu Stine Oftedahl. "Il y a une énorme concurrence au sein de l'équipe, qui maintient intacte la motivation de tout le monde. Et, autre clé du succès, nous sommes beaucoup à jouer dans des grands clubs à l'étranger" a commenté l'arrière vedette Nora Mork. Katrine Lunde prend elle sa retraite internationale à l'âge de 45 ans sur un treizième titre avec la sélection. "D'un côté je suis triste mais aujourd'hui je suis simplement fière de ce que nous avons accompli, et de ce que j'ai réalisé avec tous ces gens super" a-t-elle déclaré. Elue meilleure gardienne du tournoi, elle a encore été décisive dimanche (14 arrêts sur 34 tirs), où les Norvégiennes ont été accrochées pour la première fois de la compétition, par des Allemandes qui disputaient leur première finale depuis... 1994 (Euro). Ces dernières ne sont pas passées loin du deuxième titre de leur histoire, 32 ans après le premier (Mondial-1993), puisqu'elles ont eu une balle d'égalisation à cinq minutes de la fin (20-19), manquée. Les Allemandes auront cependant, lors de ce Mondial coorganisé avec les Pays-Bas, replacé leur sélection sur le dessus de la carte du handball féminin, dominé par les Norvégiennes de Henny Reistad (5/9) de la tête et des épaules, comme les Danois chez les hommes.
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Après avoir récupéré en 2024 à Paris sa couronne olympique puis empoché, en décembre de la même année, leur troisième médaille d'or européenne d'affilée, les Norvégiennes ont complété leur incroyable collection en effaçant aux Pays-Bas les larmes d'il y a deux ans à Herning (Danemark). Elles avaient alors dû se contenter de la médaille d'argent, battues par la France, qu'elles ont désormais relégué quelques longueurs derrière, comme la concurrence. Et ceci malgré le départ, après l'Euro-2024, de son légendaire entraîneur islandais, Thorir Hergeirsson, parti sur un onzième trophée avec la sélection (deux Jeux olympiques, trois Mondiaux et six Euros, ndlr). Il a été remplacé par le Norvégien Ole Gustav Gjekstad, triple vainqueur de la Ligue des champions féminine avec Kristiansand (2021 à 2023) puis vice-champion d'Europe en juin avec Odense, qui a donc poursuivi l'oeuvre de son prédécesseur malgré la retraite de la meneuse de jeu Stine Oftedahl. "Il y a une énorme concurrence au sein de l'équipe, qui maintient intacte la motivation de tout le monde. Et, autre clé du succès, nous sommes beaucoup à jouer dans des grands clubs à l'étranger" a commenté l'arrière vedette Nora Mork. Katrine Lunde prend elle sa retraite internationale à l'âge de 45 ans sur un treizième titre avec la sélection. "D'un côté je suis triste mais aujourd'hui je suis simplement fière de ce que nous avons accompli, et de ce que j'ai réalisé avec tous ces gens super" a-t-elle déclaré. Elue meilleure gardienne du tournoi, elle a encore été décisive dimanche (14 arrêts sur 34 tirs), où les Norvégiennes ont été accrochées pour la première fois de la compétition, par des Allemandes qui disputaient leur première finale depuis... 1994 (Euro). Ces dernières ne sont pas passées loin du deuxième titre de leur histoire, 32 ans après le premier (Mondial-1993), puisqu'elles ont eu une balle d'égalisation à cinq minutes de la fin (20-19), manquée. Les Allemandes auront cependant, lors de ce Mondial coorganisé avec les Pays-Bas, replacé leur sélection sur le dessus de la carte du handball féminin, dominé par les Norvégiennes de Henny Reistad (5/9) de la tête et des épaules, comme les Danois chez les hommes.

14.12.2025 à 20:35

Champions Cup: rebond pour Castres et Toulon, débâcles pour Pau et Bayonne

FRANCE24
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La poule 2 s'avère très serrée puisqu'avec les cinq points de la victoire bonifiée, Castres et Toulon sont à égalité avec trois autres équipes, un point derrière Bath. Les Toulonnais ont pourtant battu les Anglais dimanche (45-34), dans un match intense, où les deux clubs n'ont cessé de se rendre coup pour coup, avec souvent un point d'écart au score. Les avants de Toulon, à l'image de Charles Ollivon, désigné homme du match, ont été les plus solides et très dominateurs en mêlée sur la fin de match. Mais les difficultés toulonnaises sur les renvois ainsi que quelques mauvais choix ont laissé Bath marquer quatre essais, synonyme de bonus offensif. Les derniers champions d'Angleterre ont en revanche été privés du bonus défensif après un essai après la sirène de Teddy Baubigny. Dans cette même poule, Castres s'est bien rattrapé de sa défaite inaugurale. Les Castrais n'ont pas été inquiétés dimanche par Edimbourg (33-0), vainqueurs de Toulon la semaine passée. Ils se sont montrés longtemps imprécis à l'intérieur des 22 mètres, à l'image de l'ailier Christian Ambadiang, auteur de l'unique essai de la première période (12e) mais qui a eu les opportunités d'en marquer bien plus. Devant à la pause (5-0), les Castrais se sont vite détachés ensuite, faisant le siège du camp d'Edimbourg pour obtenir le bonus offensif à l'heure de jeu. bilan général négatif Dans le même temps, Bayonne n'a pas fait le poids contre les Harlequins (68-14). Après 20 minutes sans point marqué, les Londoniens ont accéléré avec trois essais en dix minutes, puis un quatrième juste avant la pause (28-7). Les Bayonnais ne comptent aucun point dans la poule 3, tout comme Leicester, leurs prochains adversaires en janvier, là encore en Angleterre. Avec six points, les Harlequins dépassent La Rochelle et prennent le troisième rang, derrière les Stormers sud-africains et les Irlandais du Leinster (9 points). La rencontre du Pau à Bristol a aussi été très longue, avec neuf essais encaissés et un 61-12 au final avec tout de même deux essais du centre Fabien Brau-Boirie. Les Palois sont derniers de la poule 4. Si les trois premières places (Northampton, UBB, Bristol) sont déjà hors de portée, il reste encore l'opportunité de se qualifier via la quatrième place à l'issue des deux prochaines journées, début janvier. Les premiers matches samedi avaient été difficiles pour les clubs français avec trois défaites (La Rochelle, Clermont, Toulouse) pour une seule victoire (UBB). Comme la semaine passée, le bilan est négatif avec seulement trois succès pour cinq revers
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La poule 2 s'avère très serrée puisqu'avec les cinq points de la victoire bonifiée, Castres et Toulon sont à égalité avec trois autres équipes, un point derrière Bath. Les Toulonnais ont pourtant battu les Anglais dimanche (45-34), dans un match intense, où les deux clubs n'ont cessé de se rendre coup pour coup, avec souvent un point d'écart au score. Les avants de Toulon, à l'image de Charles Ollivon, désigné homme du match, ont été les plus solides et très dominateurs en mêlée sur la fin de match. Mais les difficultés toulonnaises sur les renvois ainsi que quelques mauvais choix ont laissé Bath marquer quatre essais, synonyme de bonus offensif. Les derniers champions d'Angleterre ont en revanche été privés du bonus défensif après un essai après la sirène de Teddy Baubigny. Dans cette même poule, Castres s'est bien rattrapé de sa défaite inaugurale. Les Castrais n'ont pas été inquiétés dimanche par Edimbourg (33-0), vainqueurs de Toulon la semaine passée. Ils se sont montrés longtemps imprécis à l'intérieur des 22 mètres, à l'image de l'ailier Christian Ambadiang, auteur de l'unique essai de la première période (12e) mais qui a eu les opportunités d'en marquer bien plus. Devant à la pause (5-0), les Castrais se sont vite détachés ensuite, faisant le siège du camp d'Edimbourg pour obtenir le bonus offensif à l'heure de jeu. bilan général négatif Dans le même temps, Bayonne n'a pas fait le poids contre les Harlequins (68-14). Après 20 minutes sans point marqué, les Londoniens ont accéléré avec trois essais en dix minutes, puis un quatrième juste avant la pause (28-7). Les Bayonnais ne comptent aucun point dans la poule 3, tout comme Leicester, leurs prochains adversaires en janvier, là encore en Angleterre. Avec six points, les Harlequins dépassent La Rochelle et prennent le troisième rang, derrière les Stormers sud-africains et les Irlandais du Leinster (9 points). La rencontre du Pau à Bristol a aussi été très longue, avec neuf essais encaissés et un 61-12 au final avec tout de même deux essais du centre Fabien Brau-Boirie. Les Palois sont derniers de la poule 4. Si les trois premières places (Northampton, UBB, Bristol) sont déjà hors de portée, il reste encore l'opportunité de se qualifier via la quatrième place à l'issue des deux prochaines journées, début janvier. Les premiers matches samedi avaient été difficiles pour les clubs français avec trois défaites (La Rochelle, Clermont, Toulouse) pour une seule victoire (UBB). Comme la semaine passée, le bilan est négatif avec seulement trois succès pour cinq revers

14.12.2025 à 20:25

Allemagne: le Bayern accroché pour la première fois à domicile par la lanterne rouge Mayence

FRANCE24
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Intraitables depuis le début de la saison avec 12 victoires et un nul et 37 points pris sur 39, les Bavarois avaient l'habitude de ne laisser que des miettes à leurs adversaires. Leur seul faux pas jusqu'alors était un nul sur le terrain de l'Union Berlin, le 8 novembre (2-2). Mayence, 18e et bon dernier de Bundesliga avec six points et un seul succès en treize rencontres, avait tout de la victime désignée pour une nouvelle correction. D'autant que le club rhénan avait l'habitude de repartir de Munich sur des scores fleuves: 6-0 en mars 2018, 6-1 en août 2019, 5-2 en janvier 2021, 6-2 en octobre 2022 et 8-1 en mars 2024. Comme prévu, les visiteurs ont d'abord ployé face au rouleau compresseur bavarois. Lennart Karl, le prodige de 17 ans, a ouvert le score à la 29e minute sur une remise de Serge Gnabry à l'issue d'un mouvement initié par Michael Olise et relayé par Harry Kane. Mardi dernier, Karl avait contribué à la victoire renversante du Bayern contre le Sporting Portugal (3-1) en Ligue des champions, devenant à 17 ans et 290 jours le plus jeune joueur à marquer dans trois matches consécutifs de C1 (contre Bruges, à Arsenal et contre le Sporting). En dépit d'une domination outrageante des champions en titre (85% de possession, 11 tirs cadrés à 2 et sept corners à zéro), Mayence a réussi à recoller dans le temps additionnel de la première période grâce à une tête du défenseur Kacper Potulski à la réception d'un coup franc (45e+2). La mainmise du Bayern, toujours aussi forte à la reprise, est restée stérile avec très peu de positions de frappe pour les joueurs de Vincent Kompany. C'est Mayence qui a une nouvelle fois plombé l'ambiance avec un but de Jae-sung Lee d'une tête croisée qui a trompé Manuel Neuer (67e). Des poursuivants à distance Les Munichois ont pressé en fin de match mais se sont souvent heurtés au gardien Daniel Batz, qui n'a cependant rien pu faire face à Harry Kane qui a remis les deux équipes à égalité sur pénalty (87e). "Quand vous affrontez des équipes qui se battent pour chaque point, elles savent bien défendre, elles savent protéger leur surface, elles savent faire des arrêts, des blocages... et c'est exactement ce qui s'est passé", a commenté le meilleur buteur du championnat (18 buts) au micro de DAZN. Cette saison, le Bayern a subi sa seule défaite le 26 novembre en Ligue des champions à Arsenal (3-1). Certes freiné en championnat, le Bayern peut voir venir car ses poursuivants ont eux aussi marqué le pas et restent à bonne distance. Le troisième, Dortmund (29 pts), n'a pu faire mieux qu'un nul 1-1 dimanche à Fribourg. Les joueurs de la Ruhr, réduits à dix après l'expulsion de Jobe Bellingham, n'ont pas profité du faux pas du RB Leipzig (29 pts), battu vendredi soir par l'Union Berlin (3-1) mais toujours dauphin grâce à une meilleure différence de buts. Dimanche soir, Stuttgart est allé s'imposer 4-0 à Brême, ce qui lui permet de grimper à la sixième place (25 pts). Lors de la prochaine journée, samedi, Leipzig recevra Leverkusen (4e) et Dortmund accueillera Monchengladbach (11e). Nul doute que, pour sa part, le Bayern se méfiera de son déplacement à Heidenheim, actuel avant-dernier.
Texte intégral (543 mots)
Intraitables depuis le début de la saison avec 12 victoires et un nul et 37 points pris sur 39, les Bavarois avaient l'habitude de ne laisser que des miettes à leurs adversaires. Leur seul faux pas jusqu'alors était un nul sur le terrain de l'Union Berlin, le 8 novembre (2-2). Mayence, 18e et bon dernier de Bundesliga avec six points et un seul succès en treize rencontres, avait tout de la victime désignée pour une nouvelle correction. D'autant que le club rhénan avait l'habitude de repartir de Munich sur des scores fleuves: 6-0 en mars 2018, 6-1 en août 2019, 5-2 en janvier 2021, 6-2 en octobre 2022 et 8-1 en mars 2024. Comme prévu, les visiteurs ont d'abord ployé face au rouleau compresseur bavarois. Lennart Karl, le prodige de 17 ans, a ouvert le score à la 29e minute sur une remise de Serge Gnabry à l'issue d'un mouvement initié par Michael Olise et relayé par Harry Kane. Mardi dernier, Karl avait contribué à la victoire renversante du Bayern contre le Sporting Portugal (3-1) en Ligue des champions, devenant à 17 ans et 290 jours le plus jeune joueur à marquer dans trois matches consécutifs de C1 (contre Bruges, à Arsenal et contre le Sporting). En dépit d'une domination outrageante des champions en titre (85% de possession, 11 tirs cadrés à 2 et sept corners à zéro), Mayence a réussi à recoller dans le temps additionnel de la première période grâce à une tête du défenseur Kacper Potulski à la réception d'un coup franc (45e+2). La mainmise du Bayern, toujours aussi forte à la reprise, est restée stérile avec très peu de positions de frappe pour les joueurs de Vincent Kompany. C'est Mayence qui a une nouvelle fois plombé l'ambiance avec un but de Jae-sung Lee d'une tête croisée qui a trompé Manuel Neuer (67e). Des poursuivants à distance Les Munichois ont pressé en fin de match mais se sont souvent heurtés au gardien Daniel Batz, qui n'a cependant rien pu faire face à Harry Kane qui a remis les deux équipes à égalité sur pénalty (87e). "Quand vous affrontez des équipes qui se battent pour chaque point, elles savent bien défendre, elles savent protéger leur surface, elles savent faire des arrêts, des blocages... et c'est exactement ce qui s'est passé", a commenté le meilleur buteur du championnat (18 buts) au micro de DAZN. Cette saison, le Bayern a subi sa seule défaite le 26 novembre en Ligue des champions à Arsenal (3-1). Certes freiné en championnat, le Bayern peut voir venir car ses poursuivants ont eux aussi marqué le pas et restent à bonne distance. Le troisième, Dortmund (29 pts), n'a pu faire mieux qu'un nul 1-1 dimanche à Fribourg. Les joueurs de la Ruhr, réduits à dix après l'expulsion de Jobe Bellingham, n'ont pas profité du faux pas du RB Leipzig (29 pts), battu vendredi soir par l'Union Berlin (3-1) mais toujours dauphin grâce à une meilleure différence de buts. Dimanche soir, Stuttgart est allé s'imposer 4-0 à Brême, ce qui lui permet de grimper à la sixième place (25 pts). Lors de la prochaine journée, samedi, Leipzig recevra Leverkusen (4e) et Dortmund accueillera Monchengladbach (11e). Nul doute que, pour sa part, le Bayern se méfiera de son déplacement à Heidenheim, actuel avant-dernier.

14.12.2025 à 20:21

Ligue 1: Lens, vainqueur de Nice (2-0), passera Noël en tête

FRANCE24
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Avec 37 points, les Sang et Or comptent une unité de plus que le Paris Saint-Germain au sortir de la 16e et dernière journée de championnat avant la trêve hivernale. Loin devant Nice (13e, 17 pts), qui enchaîne une neuvième défaite de suite toutes compétitions confondues. Alors que Joseph Oughourlian, actionnaire majoritaire du club de l'Artois, venait d'annoncer l'acquisition du stade Bollaert-Delelis contre 27 millions d'euros versés à la ville de Lens, sa formation a montré, une nouvelle fois, que son antre était synonyme de forteresse cette saison avec une sixième victoire en sept matches. Odsonne Édouard (15e, 57e), d'un doublé, a remis Lens sur le toit de la Ligue 1 et laissé Nice dans son marasme. Même si la copie n'a pas été des plus savoureuses, la liaison Udol–Édouard a fonctionné sans grésillements sur "Radio Lens". Déjà passeur à Nantes une semaine plus tôt (2-1), le premier, qui postule un peu plus à une pige en équipe de France, a délivré deux centres magnifiques pour le second. D'abord au quart d'heure de jeu, quand Lens n'avait jusqu'ici, pas montré grand-chose, pour une tête décroisée du buteur (15e). Puis à l'heure de jeu, alors que le bateau artésien se heurtait à quelques vagues azuréennes (57e). Le septième but cette saison de l'ancien du Celtic Glasgow, artilleur en chef d'un leader lensois qui aurait pu voir son match de la Sainte-Barbe (patronne des mineurs), tourner mal. Nice, l'archétype du patient malade Car Nice est certes une bête malade, mais une bête qui respire encore. Dans un soir où le déchet technique a longtemps limité le relief de la partie, la clique de Franck Haise a sollicité Robin Risser plus que de raison. Le gardien de la meilleure défense de l'Hexagone (13 buts concédés) a miraculeusement repoussé du pied une tentative de Hicham Boudaoui (37e), avant de se détendre à deux reprises, à nouveau face à Boudaoui (47e) puis Isak Jansson (48e) quand le cuir filait vers sa lucarne. La dynamique de l'un reflétant le naufrage de l'autre, Lens a mis fin au suspense lorsque les partenaires de Sofiane Diop semblaient les plus proches du but. Ainsi va la vie de deux formations que tout oppose, sur le terrain comme au classement, et le nouveau quotidien de l'entraîneur du Gym Franck Haise, autrefois prophète dans le bassin minier dont les Aiglons reculent encore d'une place au classement. Avec cette neuvième victoire en dix rencontres, Lens s'est assuré le luxe de passer les fêtes de fin d'année dans le fauteuil de leader. Le tout avec dix points d'avance devant Lyon, cinquième. Pour une formation qui affiche désormais ses ambitions européennes, le matelas pour profiter de Noël sera très confortable.
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Avec 37 points, les Sang et Or comptent une unité de plus que le Paris Saint-Germain au sortir de la 16e et dernière journée de championnat avant la trêve hivernale. Loin devant Nice (13e, 17 pts), qui enchaîne une neuvième défaite de suite toutes compétitions confondues. Alors que Joseph Oughourlian, actionnaire majoritaire du club de l'Artois, venait d'annoncer l'acquisition du stade Bollaert-Delelis contre 27 millions d'euros versés à la ville de Lens, sa formation a montré, une nouvelle fois, que son antre était synonyme de forteresse cette saison avec une sixième victoire en sept matches. Odsonne Édouard (15e, 57e), d'un doublé, a remis Lens sur le toit de la Ligue 1 et laissé Nice dans son marasme. Même si la copie n'a pas été des plus savoureuses, la liaison Udol–Édouard a fonctionné sans grésillements sur "Radio Lens". Déjà passeur à Nantes une semaine plus tôt (2-1), le premier, qui postule un peu plus à une pige en équipe de France, a délivré deux centres magnifiques pour le second. D'abord au quart d'heure de jeu, quand Lens n'avait jusqu'ici, pas montré grand-chose, pour une tête décroisée du buteur (15e). Puis à l'heure de jeu, alors que le bateau artésien se heurtait à quelques vagues azuréennes (57e). Le septième but cette saison de l'ancien du Celtic Glasgow, artilleur en chef d'un leader lensois qui aurait pu voir son match de la Sainte-Barbe (patronne des mineurs), tourner mal. Nice, l'archétype du patient malade Car Nice est certes une bête malade, mais une bête qui respire encore. Dans un soir où le déchet technique a longtemps limité le relief de la partie, la clique de Franck Haise a sollicité Robin Risser plus que de raison. Le gardien de la meilleure défense de l'Hexagone (13 buts concédés) a miraculeusement repoussé du pied une tentative de Hicham Boudaoui (37e), avant de se détendre à deux reprises, à nouveau face à Boudaoui (47e) puis Isak Jansson (48e) quand le cuir filait vers sa lucarne. La dynamique de l'un reflétant le naufrage de l'autre, Lens a mis fin au suspense lorsque les partenaires de Sofiane Diop semblaient les plus proches du but. Ainsi va la vie de deux formations que tout oppose, sur le terrain comme au classement, et le nouveau quotidien de l'entraîneur du Gym Franck Haise, autrefois prophète dans le bassin minier dont les Aiglons reculent encore d'une place au classement. Avec cette neuvième victoire en dix rencontres, Lens s'est assuré le luxe de passer les fêtes de fin d'année dans le fauteuil de leader. Le tout avec dix points d'avance devant Lyon, cinquième. Pour une formation qui affiche désormais ses ambitions européennes, le matelas pour profiter de Noël sera très confortable.

14.12.2025 à 20:13

Achats publics: le gouvernement annonce une "alerte prix" pour traquer les gaspillages

FRANCE24
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Cette mesure s'inscrit dans une réforme plus large visant à "payer le juste prix", simplifier les procédures des achats publics et renforcer leur transparence, explique David Amiel, soulignant qu'un objectif de 850 millions d'euros d'économies sur les achats publics est prévu en 2026. Interrogé après une enquête de Ouest-France révélant des écarts de prix disproportionnés pour des fournitures achetées par des collectivités, David Amiel estime que "chaque euro gaspillé est intolérable". La commande publique représente "230 milliards d'euros" par an pour l'Etat et les collectivités, or "quand il s'agit de l'argent des Français, chaque euro compte et chaque euro doit être compté", insiste-t-il, alors que les acheteurs de l'Etat sont reçus lundi par le gouvernement. Le dispositif de l'"alerte prix" concernera d'abord l'Ugap (Union des groupements d'achats publics), la principale centrale d'achats publics. "Si un acheteur public trouve moins cher ailleurs (dans une autre enseigne professionnelle ou alors une autre centrale d’achat publique, NDLR), il faudra s'aligner", explique David Amiel. Concrètement, les administrations pourront "signaler en temps réel des écarts" de prix constatés sur des produits strictement comparables. "Il y aura alors une réponse rapide et un ajustement du catalogue", promet-il, évoquant un principe similaire à celui des enseignes qui remboursent la différence dans le commerce grand public. Cette "expérimentation" prévue au printemps s'appliquera pour les commandes supérieures à 80 euros, hors promotions exceptionnelles et en excluant le secteur de la santé et les véhicules, précise le ministre sur Instagram. "Acheter la meilleure qualité au juste prix, c'est un métier", souligne-t-il, annonçant la poursuite de la professionnalisation des acheteurs et le recours à l'intelligence artificielle pour accélérer l'analyse des appels d'offres. David Amiel rappelle la "préférence française et européenne" du gouvernement dans la commande publique, notamment dans le numérique, afin de "réduire nos vulnérabilités". Le ministre évoque l'exemple du "partenariat inédit en matière d'intelligence artificielle (IA) et de commande publique" dévoilé il y a deux semaines entre la France, l'Allemagne et les entreprises française Mistral, spécialiste de l'intelligence artificielle, et allemande SAP, géant des logiciels.
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Cette mesure s'inscrit dans une réforme plus large visant à "payer le juste prix", simplifier les procédures des achats publics et renforcer leur transparence, explique David Amiel, soulignant qu'un objectif de 850 millions d'euros d'économies sur les achats publics est prévu en 2026. Interrogé après une enquête de Ouest-France révélant des écarts de prix disproportionnés pour des fournitures achetées par des collectivités, David Amiel estime que "chaque euro gaspillé est intolérable". La commande publique représente "230 milliards d'euros" par an pour l'Etat et les collectivités, or "quand il s'agit de l'argent des Français, chaque euro compte et chaque euro doit être compté", insiste-t-il, alors que les acheteurs de l'Etat sont reçus lundi par le gouvernement. Le dispositif de l'"alerte prix" concernera d'abord l'Ugap (Union des groupements d'achats publics), la principale centrale d'achats publics. "Si un acheteur public trouve moins cher ailleurs (dans une autre enseigne professionnelle ou alors une autre centrale d’achat publique, NDLR), il faudra s'aligner", explique David Amiel. Concrètement, les administrations pourront "signaler en temps réel des écarts" de prix constatés sur des produits strictement comparables. "Il y aura alors une réponse rapide et un ajustement du catalogue", promet-il, évoquant un principe similaire à celui des enseignes qui remboursent la différence dans le commerce grand public. Cette "expérimentation" prévue au printemps s'appliquera pour les commandes supérieures à 80 euros, hors promotions exceptionnelles et en excluant le secteur de la santé et les véhicules, précise le ministre sur Instagram. "Acheter la meilleure qualité au juste prix, c'est un métier", souligne-t-il, annonçant la poursuite de la professionnalisation des acheteurs et le recours à l'intelligence artificielle pour accélérer l'analyse des appels d'offres. David Amiel rappelle la "préférence française et européenne" du gouvernement dans la commande publique, notamment dans le numérique, afin de "réduire nos vulnérabilités". Le ministre évoque l'exemple du "partenariat inédit en matière d'intelligence artificielle (IA) et de commande publique" dévoilé il y a deux semaines entre la France, l'Allemagne et les entreprises française Mistral, spécialiste de l'intelligence artificielle, et allemande SAP, géant des logiciels.

14.12.2025 à 19:24

Un Français tué lors de l'attaque terroriste de Sydney; suivez notre direct ⬇️

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14.12.2025 à 18:51

Mondial de hand: la saveur particulière d'un bronze qui lance une nouvelle ère

FRANCE24
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En battant les Pays-Bas devant leur public après prolongation (33-31), les championnes du monde en titre ont effacé les larmes de l'Euro-2024 à Vienne conclu au pied du podium, et apporté une seizième médaille à la collection de la sélection. La première depuis que Krumbholz, l'homme de tous les succès, a passé la main après les Jeux olympiques de Paris à son adjoint Gardillou. Le nouveau chef, qui revendique la filiation, est immédiatement allé saluer son prédécesseur, présent dans les tribunes de l'Ahoy Arena, après avoir donc ouvert son compteur comme entraîneur principal. "Est-ce que ça valide pour moi quelque chose ? Peut-être, à vos yeux. Par contre, ça valide le choix de la fédération de m'avoir fait confiance. Je les remercie. Je pense que c'est ça le plus important", a-t-il répondu, interrogé sur la valeur de cette première médaille à titre personnel. Une fédération qui, selon lui, ne lui met pas "une épée de Damoclès au-dessus de la tête", avec dans le viseur les JO de 2028. "Besoin de temps" Dans cette perspective, Gardillou a pu au Mondial lancer dans le grand bain international plusieurs joueuses - dont Suzanne Wajoka et Fatou Karamoko, dont l'apport a été important dimanche - en raison des absences de plusieurs cadres, en congé maternité (la capitaine Estelle Nze Minko, Laura Flippes et Chloé Valentini) ou blessées (Grâce Zaadi et Laura Glauser). Leur expérience a manqué vendredi en demi-finales contre l'Allemagne (23-29), avait reconnu Gardillou le lendemain: "Cette équipe-là a encore besoin d'avoir un leader affirmé. On manque de sentiment de révolte quand on est en difficulté." Deux jours plus tard, elle est cependant cette fois parvenu à surmonter un début de match manqué (1-4) et l'égalisation néerlandaise à quatre secondes de la fin du temps réglementaire (26-26), pour quitter le Mondial sur un bilan "extraordinaire" d'après le sélectionneur. L'expérience vécue pendant cette compétition va faire gagner du temps à cette équipe rajeunie qui a besoin de "temps", selon Gardillou. "Le monde du handball manque de patience vis-à-vis de cette équipe. A aucun moment mettre le maillot de l'équipe de France ne donne des super pouvoirs. Il faut s'éprouver dans le contexte international", expliquait-il samedi. Nombreux changements Les absences, notamment de Flippes et Zaadi au poste d'arrière droite, ont contraint le sélectionneur a sortir à de nombreuses reprises sa boîte à outils, tenter des associations ou des changements de poste (Pauletta Foppa, habituelle pivot, comme arrière droite). Parfois au cours d'un même match, comme dimanche, où l'équipe de France a un temps aligné trois demi-centres sur la base arrière (Grandveau, Horacek et Nocandy), symbole des difficultés et tâtonnements dans ce secteur. Ces multiples rotations ont-elles été préjudiciables pour la quête d'automatismes ? "Vu de votre fenêtre, je peux comprendre ça. C'est de la marqueterie: je n'ai pas le droit à un millimètre de jeu. Soit ça passe, soit je passe pour un gros blaireau. Ce n'est pas grave", a-t-il répondu. En relevant que les Bleues n'avaient quasiment pas pu se roder car elles ne se sont quasiment pas entraînées en raison des sols trop durs des salles proposées par l'organisation. Ces nombreuses rotations auront cependant permis d'économiser les joueuses, arrivées avec davantage de fraîcheur en fin de compétition qu'à l'Euro-2024. Ce qui a pu compter dimanche. "C'est la première fois de ma vie que je fais une compétition en arrivant aussi fraîche à la fin. Et ça fait du bien parce qu'on est lucide jusqu'au bout" a noté Léna Grandveau après ce bronze qui selon elle constitue "une base pour construire le reste".
Texte intégral (642 mots)
En battant les Pays-Bas devant leur public après prolongation (33-31), les championnes du monde en titre ont effacé les larmes de l'Euro-2024 à Vienne conclu au pied du podium, et apporté une seizième médaille à la collection de la sélection. La première depuis que Krumbholz, l'homme de tous les succès, a passé la main après les Jeux olympiques de Paris à son adjoint Gardillou. Le nouveau chef, qui revendique la filiation, est immédiatement allé saluer son prédécesseur, présent dans les tribunes de l'Ahoy Arena, après avoir donc ouvert son compteur comme entraîneur principal. "Est-ce que ça valide pour moi quelque chose ? Peut-être, à vos yeux. Par contre, ça valide le choix de la fédération de m'avoir fait confiance. Je les remercie. Je pense que c'est ça le plus important", a-t-il répondu, interrogé sur la valeur de cette première médaille à titre personnel. Une fédération qui, selon lui, ne lui met pas "une épée de Damoclès au-dessus de la tête", avec dans le viseur les JO de 2028. "Besoin de temps" Dans cette perspective, Gardillou a pu au Mondial lancer dans le grand bain international plusieurs joueuses - dont Suzanne Wajoka et Fatou Karamoko, dont l'apport a été important dimanche - en raison des absences de plusieurs cadres, en congé maternité (la capitaine Estelle Nze Minko, Laura Flippes et Chloé Valentini) ou blessées (Grâce Zaadi et Laura Glauser). Leur expérience a manqué vendredi en demi-finales contre l'Allemagne (23-29), avait reconnu Gardillou le lendemain: "Cette équipe-là a encore besoin d'avoir un leader affirmé. On manque de sentiment de révolte quand on est en difficulté." Deux jours plus tard, elle est cependant cette fois parvenu à surmonter un début de match manqué (1-4) et l'égalisation néerlandaise à quatre secondes de la fin du temps réglementaire (26-26), pour quitter le Mondial sur un bilan "extraordinaire" d'après le sélectionneur. L'expérience vécue pendant cette compétition va faire gagner du temps à cette équipe rajeunie qui a besoin de "temps", selon Gardillou. "Le monde du handball manque de patience vis-à-vis de cette équipe. A aucun moment mettre le maillot de l'équipe de France ne donne des super pouvoirs. Il faut s'éprouver dans le contexte international", expliquait-il samedi. Nombreux changements Les absences, notamment de Flippes et Zaadi au poste d'arrière droite, ont contraint le sélectionneur a sortir à de nombreuses reprises sa boîte à outils, tenter des associations ou des changements de poste (Pauletta Foppa, habituelle pivot, comme arrière droite). Parfois au cours d'un même match, comme dimanche, où l'équipe de France a un temps aligné trois demi-centres sur la base arrière (Grandveau, Horacek et Nocandy), symbole des difficultés et tâtonnements dans ce secteur. Ces multiples rotations ont-elles été préjudiciables pour la quête d'automatismes ? "Vu de votre fenêtre, je peux comprendre ça. C'est de la marqueterie: je n'ai pas le droit à un millimètre de jeu. Soit ça passe, soit je passe pour un gros blaireau. Ce n'est pas grave", a-t-il répondu. En relevant que les Bleues n'avaient quasiment pas pu se roder car elles ne se sont quasiment pas entraînées en raison des sols trop durs des salles proposées par l'organisation. Ces nombreuses rotations auront cependant permis d'économiser les joueuses, arrivées avec davantage de fraîcheur en fin de compétition qu'à l'Euro-2024. Ce qui a pu compter dimanche. "C'est la première fois de ma vie que je fais une compétition en arrivant aussi fraîche à la fin. Et ça fait du bien parce qu'on est lucide jusqu'au bout" a noté Léna Grandveau après ce bronze qui selon elle constitue "une base pour construire le reste".

14.12.2025 à 18:25

Biathlon: les Français titillent les Norvégiens avant de craquer

FRANCE24
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Comme à Ostersund (Suède) lors de la première étape de Coupe du monde, les Norvégiens ont dominé les débats, montant sur la première marche, et ce alors même que les leaders Johannes et Tarjei Boe ont pris leur retraite à la fin de la saison passée. "On ne joue pas dans la même cour avec les autres équipes, nos adversaires étaient les Norvégiens", a résumé le premier relayeur tricolore Fabien Claude, à l'AFP, alors que la course n'en était pas encore à la moitié. En effet, Français et Norvégiens se sont retrouvés seuls à l'issue du premier passage, avec un écart entre le duo et le reste des concurrents monté au-delà de la minute au moment de passer le deuxième relais d'Émilien Jacquelin à Quentin Fillon Maillet. Vainqueur la semaine dernière de la poursuite d'Ostersund, le Jurassien était moins en forme sur les skis ce week-end dans le Tyrol autrichien. Le double champion olympique (individuel et poursuite) de 2022 et lauréat de la Coupe du monde la même année, a rapidement cédé du terrain sur Laegreid, vainqueur du gros globe de cristal en 2025. Et quelques minutes plus tard, au moment de lancer Éric Perrot, en grande forme ce week-end (2e du sprint, vainqueur de la poursuite), l'écart était proche de la minute sur la Norvège. Parfait au tir, Vetle Christiansen n'a laissé aucun espoir à Perrot. La saison passée, les Français avaient remporté tous les relais de Coupe du monde, mais avait cédé le titre mondial aux Norvégiens. Les deux nations seront favorites pour le titre olympique, dans deux mois sur le site d'Anterselva en Italie. Braisaz-Bouchet au pied du podium En après-midi, Lou Jeanmonnot s'est élancée en tête de la poursuite grâce à son sprint victorieux vendredi, avec une légère avance sur ses poursuivantes, mais a craqué sur le dernier tir debout avec deux fautes, quand l'Italienne Lisa Vittozzi et la Suédoise Anna Magnusson ont blanchi leurs cinq cibles. Grâce à un 20/20, l'Italienne a comblé la minute de retard qu'elle avait au départ de la poursuite sur Jeanmonnot, pour signer sa première victoire de l'hiver. "Je n'étais pas très bien sur les skis, j'en ai bavé. C'était difficile pour moi de me reprendre sur le pas de tir. Je n'étais pas lucide sur le pas de tir, je mets ça sur le dos de la fatigue", a estimé Jeanmonnot. Partie en même temps que Vittozzi, Justine Braisaz-Bouchet a également effectué une belle remontée pour finir 4e, surprise par la Norvégienne Maren Kirkeeide pour la 3e place sur le podium. "Ce que je retiens, c'est le beau travail sur le pas de tir. Je fais le plein debout et même sur le couché, j'ai fait l'effort de construire quelque chose", a glissé "JBB" après sa course. L'équipe de France de biathlon arrive la semaine prochaine à domicile au Grand-Bornand avec 12 podiums au compteur en 16 courses disputées, et 5 victoires. Trois courses individuelles (sprint, poursuite et mass start) chez les hommes et chez les femmes sont au programme dans la station de Haute-Savoie de jeudi à dimanche.
Texte intégral (542 mots)
Comme à Ostersund (Suède) lors de la première étape de Coupe du monde, les Norvégiens ont dominé les débats, montant sur la première marche, et ce alors même que les leaders Johannes et Tarjei Boe ont pris leur retraite à la fin de la saison passée. "On ne joue pas dans la même cour avec les autres équipes, nos adversaires étaient les Norvégiens", a résumé le premier relayeur tricolore Fabien Claude, à l'AFP, alors que la course n'en était pas encore à la moitié. En effet, Français et Norvégiens se sont retrouvés seuls à l'issue du premier passage, avec un écart entre le duo et le reste des concurrents monté au-delà de la minute au moment de passer le deuxième relais d'Émilien Jacquelin à Quentin Fillon Maillet. Vainqueur la semaine dernière de la poursuite d'Ostersund, le Jurassien était moins en forme sur les skis ce week-end dans le Tyrol autrichien. Le double champion olympique (individuel et poursuite) de 2022 et lauréat de la Coupe du monde la même année, a rapidement cédé du terrain sur Laegreid, vainqueur du gros globe de cristal en 2025. Et quelques minutes plus tard, au moment de lancer Éric Perrot, en grande forme ce week-end (2e du sprint, vainqueur de la poursuite), l'écart était proche de la minute sur la Norvège. Parfait au tir, Vetle Christiansen n'a laissé aucun espoir à Perrot. La saison passée, les Français avaient remporté tous les relais de Coupe du monde, mais avait cédé le titre mondial aux Norvégiens. Les deux nations seront favorites pour le titre olympique, dans deux mois sur le site d'Anterselva en Italie. Braisaz-Bouchet au pied du podium En après-midi, Lou Jeanmonnot s'est élancée en tête de la poursuite grâce à son sprint victorieux vendredi, avec une légère avance sur ses poursuivantes, mais a craqué sur le dernier tir debout avec deux fautes, quand l'Italienne Lisa Vittozzi et la Suédoise Anna Magnusson ont blanchi leurs cinq cibles. Grâce à un 20/20, l'Italienne a comblé la minute de retard qu'elle avait au départ de la poursuite sur Jeanmonnot, pour signer sa première victoire de l'hiver. "Je n'étais pas très bien sur les skis, j'en ai bavé. C'était difficile pour moi de me reprendre sur le pas de tir. Je n'étais pas lucide sur le pas de tir, je mets ça sur le dos de la fatigue", a estimé Jeanmonnot. Partie en même temps que Vittozzi, Justine Braisaz-Bouchet a également effectué une belle remontée pour finir 4e, surprise par la Norvégienne Maren Kirkeeide pour la 3e place sur le podium. "Ce que je retiens, c'est le beau travail sur le pas de tir. Je fais le plein debout et même sur le couché, j'ai fait l'effort de construire quelque chose", a glissé "JBB" après sa course. L'équipe de France de biathlon arrive la semaine prochaine à domicile au Grand-Bornand avec 12 podiums au compteur en 16 courses disputées, et 5 victoires. Trois courses individuelles (sprint, poursuite et mass start) chez les hommes et chez les femmes sont au programme dans la station de Haute-Savoie de jeudi à dimanche.

14.12.2025 à 18:03

Chili: l'extrême droite aux portes de la présidence 35 ans après Pinochet

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Crédité d'une large avance par les sondages, l'ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche. Les bureaux de vote ont commencé à fermer à 18H00 locales (21H00 GMT), ouvrant la voie au dépouillement, au terme d'une journée marquée par de longues files d'attente pour ce scrutin obligatoire. Près de 16 millions d'électeurs étaient appelés à départager les deux candidats. Le candidat d'extrême droite en est à sa troisième tentative d'accéder à la présidence. Après avoir voté à Paine, à 40 km au sud de Santiago, il a été applaudi par une foule scandant "Kast, président". Il a promis de rechercher l'unité, dans un pays très polarisé. "Le vainqueur (de l'élection) devra être la présidente ou le président de tous les Chiliens", a-t-il dit. Sa rivale de gauche, issue des rangs du Parti communiste, a déclaré aspirer à "un meilleur avenir pour le Chili, un pays où la haine et la peur ne soient pas au premier plan". En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l'augmentation du salaire minimum et la défense des retraites. Au premier tour mi-novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais mis ensemble, les candidats de droite ont totalisé 70%. Sécurité et immigration Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, a voté Jara "pour ne pas perdre en matière sociale", alors que Kast défend une baisse drastique de la dépense publique. Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, a fait le même choix, ne voulant pas voter pour "un fasciste". Pour Ursula Villalobos, femme au foyer de 44 ans, ce qui compte, "davantage que les prestations sociales, c'est le travail, la sécurité. Que les gens puissent sortir de chez eux sans avoir peur". La criminalité et l'immigration irrégulière sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone. "Le pays s'effondre", répète à l'envi José Antonio Kast, candidat du Parti républicain qu'il a fondé en 2019. Les experts parlent de perceptions en décalage avec la réalité, dans un pays qui connaît une hausse des enlèvements et de l'extorsion mais reste l'un des plus sûrs d'Amérique latine. Pendant cette campagne, José Antonio Kast, opposé à l'avortement même en cas de viol ainsi qu'au mariage homosexuel, a mis en sourdine ses positions les plus conservatrices. L'ancienne présidente de gauche Michelle Bachelet (2006-2010 puis 2014-2018), sur les rangs pour devenir secrétaire générale des Nations unies, a dit dimanche espérer "que les citoyens auront la parole pour que (certains) droits non seulement ne reculent pas, mais ne soient pas non plus démantelés". "Pinochet sans uniforme" Le discours sécuritaire de la droite et de l'extrême droite au Chili trouve d'autant plus d'écho que le gouvernement de gauche sortant a généré des frustrations. La révolte de 2019 pour davantage d'égalité sociale, marquée par des violences, a été "très traumatisante" et, conjuguée à la pandémie, elle a produit "un mouvement vers le conservatisme", relève la politologue Claudia Heiss. Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans votant à gauche, voit en Kast "un Pinochet sans uniforme", dans un pays où la dictature a fait 3.200 morts et disparus entre 1973 et 1990. L'ultraconservateur, dont le père a servi dans l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale, a soutenu la dictature et assuré que si Augusto Pinochet était en vie, il voterait pour lui.
Texte intégral (623 mots)
Crédité d'une large avance par les sondages, l'ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche. Les bureaux de vote ont commencé à fermer à 18H00 locales (21H00 GMT), ouvrant la voie au dépouillement, au terme d'une journée marquée par de longues files d'attente pour ce scrutin obligatoire. Près de 16 millions d'électeurs étaient appelés à départager les deux candidats. Le candidat d'extrême droite en est à sa troisième tentative d'accéder à la présidence. Après avoir voté à Paine, à 40 km au sud de Santiago, il a été applaudi par une foule scandant "Kast, président". Il a promis de rechercher l'unité, dans un pays très polarisé. "Le vainqueur (de l'élection) devra être la présidente ou le président de tous les Chiliens", a-t-il dit. Sa rivale de gauche, issue des rangs du Parti communiste, a déclaré aspirer à "un meilleur avenir pour le Chili, un pays où la haine et la peur ne soient pas au premier plan". En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l'augmentation du salaire minimum et la défense des retraites. Au premier tour mi-novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais mis ensemble, les candidats de droite ont totalisé 70%. Sécurité et immigration Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, a voté Jara "pour ne pas perdre en matière sociale", alors que Kast défend une baisse drastique de la dépense publique. Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, a fait le même choix, ne voulant pas voter pour "un fasciste". Pour Ursula Villalobos, femme au foyer de 44 ans, ce qui compte, "davantage que les prestations sociales, c'est le travail, la sécurité. Que les gens puissent sortir de chez eux sans avoir peur". La criminalité et l'immigration irrégulière sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone. "Le pays s'effondre", répète à l'envi José Antonio Kast, candidat du Parti républicain qu'il a fondé en 2019. Les experts parlent de perceptions en décalage avec la réalité, dans un pays qui connaît une hausse des enlèvements et de l'extorsion mais reste l'un des plus sûrs d'Amérique latine. Pendant cette campagne, José Antonio Kast, opposé à l'avortement même en cas de viol ainsi qu'au mariage homosexuel, a mis en sourdine ses positions les plus conservatrices. L'ancienne présidente de gauche Michelle Bachelet (2006-2010 puis 2014-2018), sur les rangs pour devenir secrétaire générale des Nations unies, a dit dimanche espérer "que les citoyens auront la parole pour que (certains) droits non seulement ne reculent pas, mais ne soient pas non plus démantelés". "Pinochet sans uniforme" Le discours sécuritaire de la droite et de l'extrême droite au Chili trouve d'autant plus d'écho que le gouvernement de gauche sortant a généré des frustrations. La révolte de 2019 pour davantage d'égalité sociale, marquée par des violences, a été "très traumatisante" et, conjuguée à la pandémie, elle a produit "un mouvement vers le conservatisme", relève la politologue Claudia Heiss. Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans votant à gauche, voit en Kast "un Pinochet sans uniforme", dans un pays où la dictature a fait 3.200 morts et disparus entre 1973 et 1990. L'ultraconservateur, dont le père a servi dans l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale, a soutenu la dictature et assuré que si Augusto Pinochet était en vie, il voterait pour lui.
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