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24.11.2025 à 15:40

Hawaï : le volcan Kilauea en éruption depuis l’an dernier

FRANCE24
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C'est l'un des volcans les plus actifs au monde. Le volcan Kilauea à Hawaï, est en éruption quasi continue depuis 1983, avec une activité accrue depuis l’an dernier. L'Institut géologique des États-Unis (USGS) a filmé ces images.  
C'est l'un des volcans les plus actifs au monde. Le volcan Kilauea à Hawaï, est en éruption quasi continue depuis 1983, avec une activité accrue depuis l’an dernier. L'Institut géologique des États-Unis (USGS) a filmé ces images.  

24.11.2025 à 15:37

Wall Street ouvre en hausse, parie sur une nouvelle baisse des taux

FRANCE24
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Dans les premiers échanges, le Dow Jones avançait de 0,15%, l'indice Nasdaq prenait 0,94% et l'indice élargi S&P 500 gagnait 0,56%.
Dans les premiers échanges, le Dow Jones avançait de 0,15%, l'indice Nasdaq prenait 0,94% et l'indice élargi S&P 500 gagnait 0,56%.

24.11.2025 à 15:16

CAN 2025 : les télévisions africaines réclament un accès intégral à tous les matches

Stéphanie TROUILLARD
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Plusieurs chaînes africaines ont fait part de leur mécontentement  face à la nouvelle politique de commercialisation des droits de retransmission de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, mise en place par la Confédération africaine de football (CAF). Selon elles, seules 32 des 52 rencontres de la compétition seraient accessibles aux chaînes du continent.
Plusieurs chaînes africaines ont fait part de leur mécontentement  face à la nouvelle politique de commercialisation des droits de retransmission de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, mise en place par la Confédération africaine de football (CAF). Selon elles, seules 32 des 52 rencontres de la compétition seraient accessibles aux chaînes du continent.

24.11.2025 à 14:42

France - Afrique : Paris "à sa place" ? Parlons-en avec F. Laloupo, P. Deutschmann et S. Ballong

Pauline PACCARD
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C'est sur le marathon africain d'Emmanuel Macron que nous nous arrêtons aujourd'hui : quatre pays en cinq jours. Que dit-il quant aux ambitions de la France pour le continent, avec une grande partie duquel Paris entretient une relation compliquée ? Huit ans après le discours de Ouagadougou et les promesses du président Macron d'une nouvelle ère, quel bilan ? La France est-elle "à sa juste place", comme l’a dit Emmanuel Macron à Libreville ? Parlons-en avec Francis Laloupo, journaliste, enseignant en géopolitique et chercheur associé à l'IRIS, Paul Deutschmann, rédacteur en chef d’Africa Intelligence, et Stéphane Ballong, chef du service Afrique de France 24.
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C'est sur le marathon africain d'Emmanuel Macron que nous nous arrêtons aujourd'hui : quatre pays en cinq jours. Que dit-il quant aux ambitions de la France pour le continent, avec une grande partie duquel Paris entretient une relation compliquée ? Huit ans après le discours de Ouagadougou et les promesses du président Macron d'une nouvelle ère, quel bilan ? La France est-elle "à sa juste place", comme l’a dit Emmanuel Macron à Libreville ? Parlons-en avec Francis Laloupo, journaliste, enseignant en géopolitique et chercheur associé à l'IRIS, Paul Deutschmann, rédacteur en chef d’Africa Intelligence, et Stéphane Ballong, chef du service Afrique de France 24.

24.11.2025 à 14:39

Décès de la légende du reggae Jimmy Cliff

FRANCE24
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"Jimmy, mon chéri, repose en paix. Je suivrai tes souhaits. J'espère que vous pourrez respecter notre intimité en ces moments difficiles", pouvait-on lire dans un message signé de sa femme Latifa sur son compte Instagram lundi. "À tous ses fans à travers le monde, sachez que votre soutien a été sa force tout au long de sa carrière. Il appréciait vraiment chacun de ses fans pour leur amour", ajoutait-elle, promettant des informations sur ses obsèques ultérieurement. L'artiste, de renommée internationale sans pour autant atteindre les sommets de carrière que certains lui promettaient à une époque, a notamment signé les tubes planétaires "Many Rivers to Cross", "The Harder They Come", ou encore "Reggae Night". En 2010, il était entré au Rock and Roll Hall of Fame. "J'ai grandi en écoutant du rock and roll, en dehors de notre musique indigène en Jamaïque", avait-il alors expliqué. "La musique, c'est être inspiré." Salué par Bob Dylan ou Paul Simon, notamment pour sa chanson "Vietnam", il déclarait, selon le site de l'institution dédiée à la préservation de l'histoire de la musique: "l'essence de ma musique est la lutte. Ce qui lui donne la touche finale, c'est l'espoir de l'amour". Né en juillet 1944 dans une famille nombreuse et sans le sou de St James, près de Montego Bay (nord de la Jamaïque), il n'a cessé de s'intéresser à des influences musicales multiples - soul, ska, funk, punk, folk - tout en conservant un discours politique engagé. Il écoute Sam Cooke, Ray Charles, Fats Domino, Jimi Hendrix. Il collaborera aussi, au fil des années, avec des groupes comme The Clash, Kool and the Gang, Sting, Annie Lennox mais aussi le Français Bernard Lavilliers. Toute sa vie, il restera profondément marqué par ses origines et par les injustices du monde moderne. "J'ai été inspiré par les émeutes de Londres (en 2011), mais aussi par le +printemps arabe+", précisait-il au quotidien Le Monde en 2012, évoquant aussi "les injustices sociales, l'hypocrisie religieuse, et les clans politiques". "Un paradoxe" Mais il n'aura jamais atteint les sommets du dieu du reggae, Bob Marley. "Jimmy Cliff est un paradoxe de la musique jamaïcaine", écrit sur son site la maison de disques Universal France. "Reconnu dès sa période ska, premier artiste de reggae à signer pour (le label) Island, acteur et chanteur (...), auteur de multiples tubes planétaires, star en Amérique Latine et en Afrique", il est aussi resté "un mal aimé du public reggae à cause de son image +variété+, +grand public+ et son côté star très assumé, loin de l'imagerie rasta - il ne l'est d'ailleurs pas - habituelle". Il a aussi collaboré, à plusieurs reprises, avec le cinéma. Notamment pour le film musical "The Harder They Come" ("Tout, tout de suite", 1972), considéré comme ayant permis la percée du reggae, et dans lequel il interprète un criminel. Sa chanson "I Can See Clearly Now" fera aussi le bonheur de la comédie "Rasta Rockett" (1993). Peu après l'annonce de sa mort, le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness a déclaré que le pays "marquait une pause" pour honorer Cliff, "un véritable géant culturel dont la musique a porté le cœur de notre nation au monde". "Sa musique a élevé les gens pendant les périodes difficiles, inspiré des générations et contribué à façonner le respect mondial dont jouit aujourd'hui la culture jamaïcaine," a-t-il ajouté. "Marche bien, Jimmy Cliff. Ton héritage perdure dans chaque recoin de notre île et dans le cœur du peuple jamaïcain". Le groupe britannique de reggae UB40 lui a aussi rendu hommage. "Il a finalement traversé la dernière rivière. Repose en paix Jimmy, ta musique vivra éternellement", a-t-il écrit sur son compte officiel sur X.
Texte intégral (644 mots)
"Jimmy, mon chéri, repose en paix. Je suivrai tes souhaits. J'espère que vous pourrez respecter notre intimité en ces moments difficiles", pouvait-on lire dans un message signé de sa femme Latifa sur son compte Instagram lundi. "À tous ses fans à travers le monde, sachez que votre soutien a été sa force tout au long de sa carrière. Il appréciait vraiment chacun de ses fans pour leur amour", ajoutait-elle, promettant des informations sur ses obsèques ultérieurement. L'artiste, de renommée internationale sans pour autant atteindre les sommets de carrière que certains lui promettaient à une époque, a notamment signé les tubes planétaires "Many Rivers to Cross", "The Harder They Come", ou encore "Reggae Night". En 2010, il était entré au Rock and Roll Hall of Fame. "J'ai grandi en écoutant du rock and roll, en dehors de notre musique indigène en Jamaïque", avait-il alors expliqué. "La musique, c'est être inspiré." Salué par Bob Dylan ou Paul Simon, notamment pour sa chanson "Vietnam", il déclarait, selon le site de l'institution dédiée à la préservation de l'histoire de la musique: "l'essence de ma musique est la lutte. Ce qui lui donne la touche finale, c'est l'espoir de l'amour". Né en juillet 1944 dans une famille nombreuse et sans le sou de St James, près de Montego Bay (nord de la Jamaïque), il n'a cessé de s'intéresser à des influences musicales multiples - soul, ska, funk, punk, folk - tout en conservant un discours politique engagé. Il écoute Sam Cooke, Ray Charles, Fats Domino, Jimi Hendrix. Il collaborera aussi, au fil des années, avec des groupes comme The Clash, Kool and the Gang, Sting, Annie Lennox mais aussi le Français Bernard Lavilliers. Toute sa vie, il restera profondément marqué par ses origines et par les injustices du monde moderne. "J'ai été inspiré par les émeutes de Londres (en 2011), mais aussi par le +printemps arabe+", précisait-il au quotidien Le Monde en 2012, évoquant aussi "les injustices sociales, l'hypocrisie religieuse, et les clans politiques". "Un paradoxe" Mais il n'aura jamais atteint les sommets du dieu du reggae, Bob Marley. "Jimmy Cliff est un paradoxe de la musique jamaïcaine", écrit sur son site la maison de disques Universal France. "Reconnu dès sa période ska, premier artiste de reggae à signer pour (le label) Island, acteur et chanteur (...), auteur de multiples tubes planétaires, star en Amérique Latine et en Afrique", il est aussi resté "un mal aimé du public reggae à cause de son image +variété+, +grand public+ et son côté star très assumé, loin de l'imagerie rasta - il ne l'est d'ailleurs pas - habituelle". Il a aussi collaboré, à plusieurs reprises, avec le cinéma. Notamment pour le film musical "The Harder They Come" ("Tout, tout de suite", 1972), considéré comme ayant permis la percée du reggae, et dans lequel il interprète un criminel. Sa chanson "I Can See Clearly Now" fera aussi le bonheur de la comédie "Rasta Rockett" (1993). Peu après l'annonce de sa mort, le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness a déclaré que le pays "marquait une pause" pour honorer Cliff, "un véritable géant culturel dont la musique a porté le cœur de notre nation au monde". "Sa musique a élevé les gens pendant les périodes difficiles, inspiré des générations et contribué à façonner le respect mondial dont jouit aujourd'hui la culture jamaïcaine," a-t-il ajouté. "Marche bien, Jimmy Cliff. Ton héritage perdure dans chaque recoin de notre île et dans le cœur du peuple jamaïcain". Le groupe britannique de reggae UB40 lui a aussi rendu hommage. "Il a finalement traversé la dernière rivière. Repose en paix Jimmy, ta musique vivra éternellement", a-t-il écrit sur son compte officiel sur X.

24.11.2025 à 14:34

France 24 lance un grand concours de vidéos sur l’Europe ouvert aux jeunes !

FRANCE 24
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Appel à candidatures pour des vidéos sur les thèmes de la cohésion européenne (solidarité entre régions) mais aussi sur les "fake news" visant l’UE et le Parlement européen. Ce concours est récompensé par six prix. Les lauréats auront droit à une visite des locaux de France 24, une remise de prix à l’Europa Expérience filmée pour un reportage et leurs vidéos seront diffusées. Inscrivez-vous tout de suite et envoyez vos vidéos avant le 4 mai 2026 !
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Appel à candidatures pour des vidéos sur les thèmes de la cohésion européenne (solidarité entre régions) mais aussi sur les "fake news" visant l’UE et le Parlement européen. Ce concours est récompensé par six prix. Les lauréats auront droit à une visite des locaux de France 24, une remise de prix à l’Europa Expérience filmée pour un reportage et leurs vidéos seront diffusées. Inscrivez-vous tout de suite et envoyez vos vidéos avant le 4 mai 2026 !

24.11.2025 à 14:33

Ukraine: l'Allemagne veut la Russie à la table des négociations

FRANCE24
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Les discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens, convoquées dimanche dans l'urgence, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points de Donald Trump, considéré en premier lieu comme largement favorable à Moscou. L'Ukraine, qui lutte depuis plus de quatre ans contre l'invasion de la Russie, est de nouveau au coeur d'intenses échanges lundi à Luanda en marge d'un sommet entre l'UE et l'Union africaine. "La Russie doit être présente à la table (des négociations)", a affirmé le chancelier allemand Friedrich Merz, jugeant néanmoins improbable "une percée" diplomatique cette semaine. Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymir Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre". Salué par le président russe Vladimir Poutine, le texte initial du plan Trump reprenait plusieurs exigences cruciales pour Moscou. Le Kremlin a dit lundi n'avoir aucune information à l'issue des pourparlers dimanche, mais savoir que des "modifications" avaient été apportées. Si M. Zelensky a salué lundi des avancées à Genève, il a estimé qu'il fallait "beaucoup plus" pour parvenir à une "paix réelle" avec la Russie et mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. -"Moment critique"- "Dans les étapes que nous avons coordonnées avec la partie américaine, nous avons réussi à inclure des points extrêmement sensibles", a-t-il dit. Il a cité la libération totale des prisonniers ukrainiens selon la formule de "tous-contre-tous" et des civils, ainsi que le retour des "enfants ukrainiens enlevés par la Russie". "Pour parvenir à une paix réelle, il faut plus, beaucoup plus", a-t-il néanmoins jugé. Depuis Luanda, les alliés européens de Kiev ont tenu le même discours. "Il reste encore du travail à faire mais il y a une base solide pour avancer", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui salué un "nouvel élan". Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a aussi noté les "progrès significatifs" réalisés à Genève. Aucune nouvelle version du texte n'a pour l'heure été publiée. "Nous continuons tous à travailler avec nos partenaires, en particulier les États-Unis, et à rechercher des compromis qui nous renforcent et ne nous affaiblissent pas", a dit M. Zelensky lors d'une conférence virtuelle en Suède, ajoutant que son pays se trouve à un "moment critique". Le président américain a semblé se réjouir de l'issue de la rencontre à Genève. "Est-ce vraiment possible que de grands progrès soient réalisés dans les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine??? Ne croyez que ce que vous voyez, mais quelque chose de bon pourrait bien se produire", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. A Genève, son secrétaire d'Etat Marco Rubio s'était dit dimanche "très optimiste" sur la possibilité de conclure "très vite" un accord, estimant que "les points qui restent en suspens ne sont pas insurmontables". Les Russes auront "leur mot à dire", avait-il aussi assuré. Lors d'un entretien téléphonique lundi entre Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le dirigeant russe a réitéré son opinion selon laquelle le plan initial des États-Unis pourrait "servir de base à un règlement de paix final". La poussée lente, mais progressive, des troupes russes accentue la pression sur Kiev. Moscou a revendiqué lundi la prise d'un village dans la région de Zaporijjia (sud), tandis que des frappes aériennes russes ont fait au moins quatre morts à Kharkiv. La Russie cible quasi quotidiennement le pays au moyen de drones ou de missiles. Les infrastructures énergétiques sont particulièrement visées, faisant craindre un hiver difficile en Ukraine. Kiev vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d'autres installations côté russe.
Texte intégral (686 mots)
Les discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens, convoquées dimanche dans l'urgence, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points de Donald Trump, considéré en premier lieu comme largement favorable à Moscou. L'Ukraine, qui lutte depuis plus de quatre ans contre l'invasion de la Russie, est de nouveau au coeur d'intenses échanges lundi à Luanda en marge d'un sommet entre l'UE et l'Union africaine. "La Russie doit être présente à la table (des négociations)", a affirmé le chancelier allemand Friedrich Merz, jugeant néanmoins improbable "une percée" diplomatique cette semaine. Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymir Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre". Salué par le président russe Vladimir Poutine, le texte initial du plan Trump reprenait plusieurs exigences cruciales pour Moscou. Le Kremlin a dit lundi n'avoir aucune information à l'issue des pourparlers dimanche, mais savoir que des "modifications" avaient été apportées. Si M. Zelensky a salué lundi des avancées à Genève, il a estimé qu'il fallait "beaucoup plus" pour parvenir à une "paix réelle" avec la Russie et mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. -"Moment critique"- "Dans les étapes que nous avons coordonnées avec la partie américaine, nous avons réussi à inclure des points extrêmement sensibles", a-t-il dit. Il a cité la libération totale des prisonniers ukrainiens selon la formule de "tous-contre-tous" et des civils, ainsi que le retour des "enfants ukrainiens enlevés par la Russie". "Pour parvenir à une paix réelle, il faut plus, beaucoup plus", a-t-il néanmoins jugé. Depuis Luanda, les alliés européens de Kiev ont tenu le même discours. "Il reste encore du travail à faire mais il y a une base solide pour avancer", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui salué un "nouvel élan". Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a aussi noté les "progrès significatifs" réalisés à Genève. Aucune nouvelle version du texte n'a pour l'heure été publiée. "Nous continuons tous à travailler avec nos partenaires, en particulier les États-Unis, et à rechercher des compromis qui nous renforcent et ne nous affaiblissent pas", a dit M. Zelensky lors d'une conférence virtuelle en Suède, ajoutant que son pays se trouve à un "moment critique". Le président américain a semblé se réjouir de l'issue de la rencontre à Genève. "Est-ce vraiment possible que de grands progrès soient réalisés dans les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine??? Ne croyez que ce que vous voyez, mais quelque chose de bon pourrait bien se produire", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. A Genève, son secrétaire d'Etat Marco Rubio s'était dit dimanche "très optimiste" sur la possibilité de conclure "très vite" un accord, estimant que "les points qui restent en suspens ne sont pas insurmontables". Les Russes auront "leur mot à dire", avait-il aussi assuré. Lors d'un entretien téléphonique lundi entre Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le dirigeant russe a réitéré son opinion selon laquelle le plan initial des États-Unis pourrait "servir de base à un règlement de paix final". La poussée lente, mais progressive, des troupes russes accentue la pression sur Kiev. Moscou a revendiqué lundi la prise d'un village dans la région de Zaporijjia (sud), tandis que des frappes aériennes russes ont fait au moins quatre morts à Kharkiv. La Russie cible quasi quotidiennement le pays au moyen de drones ou de missiles. Les infrastructures énergétiques sont particulièrement visées, faisant craindre un hiver difficile en Ukraine. Kiev vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d'autres installations côté russe.

24.11.2025 à 13:51

La Guinée-Bissau attend dans le calme les résultats de la présidentielle et des législatives

FRANCE24
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Les résultats provisoires devraient être connus jeudi, selon le secrétaire exécutif adjoint de la CNE, Idriça Djalo. La compilation et le décompte des voix, entamés dès la fermeture des bureaux dimanche soir, se poursuivaient lundi, a déclaré à l'AFP un responsable de la communication de la CNE. A Bissau la capitale, le calme régnait lundi matin dans les états-majors de campagne des deux principaux candidats, le président sortant Umaro Sissoco Embalo et l'opposant Fernando Dias, selon des journalistes de l'AFP. La vie y a repris son cours normal, les habitants vaquant tranquillement à leurs occupations. Dimanche, la CNE a annoncé un taux de participation provisoire de plus 65%, soulignant qu'il était toutefois susceptible de grimper d'ici la fin des décomptes. Il était de 73% lors de la présidentielle de 2019. La CNE s'est également félicitée du déroulement "pacifique" du vote sur l'ensemble du territoire, avec une "participation massive" des jeunes et des femmes. "Aucun incident qui aurait pu compromettre le déroulement du vote n'a été noté", a affirmé M. Djalo. Il a appelé les candidats "à s'abstenir de donner des résultats" avant leur proclamation officielle par la CNE. Quelque 860.000 électeurs de cette ancienne colonie portugaise étaient appelés à choisir leur prochain président et 102 députés, avec pour enjeu majeur la stabilité. Ce petit pays d'Afrique de l'Ouest a vécu depuis son indépendance au rythme des crises politiques, notamment quatre coup d'Etat et une kyrielle de tentatives de putschs. Les élections se sont déroulées sans le principal parti de l'opposition, le PAIGC, et de son candidat Domingo Simoes Pereira. La candidature de M. Pereira, rival de longue date de M. Embalo et revenu récemment d'exil pour se présenter, a été rejetée par la Cour suprême qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. Le PAIGC a été exclu, également pour un dossier trop tardif, des législatives. Avec près de 40% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté, la Guinée-Bissau figure parmi les pays les plus pauvres au monde et est réputée être une plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique latine et l'Europe, favorisé par l'instabilité politique du pays.
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Les résultats provisoires devraient être connus jeudi, selon le secrétaire exécutif adjoint de la CNE, Idriça Djalo. La compilation et le décompte des voix, entamés dès la fermeture des bureaux dimanche soir, se poursuivaient lundi, a déclaré à l'AFP un responsable de la communication de la CNE. A Bissau la capitale, le calme régnait lundi matin dans les états-majors de campagne des deux principaux candidats, le président sortant Umaro Sissoco Embalo et l'opposant Fernando Dias, selon des journalistes de l'AFP. La vie y a repris son cours normal, les habitants vaquant tranquillement à leurs occupations. Dimanche, la CNE a annoncé un taux de participation provisoire de plus 65%, soulignant qu'il était toutefois susceptible de grimper d'ici la fin des décomptes. Il était de 73% lors de la présidentielle de 2019. La CNE s'est également félicitée du déroulement "pacifique" du vote sur l'ensemble du territoire, avec une "participation massive" des jeunes et des femmes. "Aucun incident qui aurait pu compromettre le déroulement du vote n'a été noté", a affirmé M. Djalo. Il a appelé les candidats "à s'abstenir de donner des résultats" avant leur proclamation officielle par la CNE. Quelque 860.000 électeurs de cette ancienne colonie portugaise étaient appelés à choisir leur prochain président et 102 députés, avec pour enjeu majeur la stabilité. Ce petit pays d'Afrique de l'Ouest a vécu depuis son indépendance au rythme des crises politiques, notamment quatre coup d'Etat et une kyrielle de tentatives de putschs. Les élections se sont déroulées sans le principal parti de l'opposition, le PAIGC, et de son candidat Domingo Simoes Pereira. La candidature de M. Pereira, rival de longue date de M. Embalo et revenu récemment d'exil pour se présenter, a été rejetée par la Cour suprême qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. Le PAIGC a été exclu, également pour un dossier trop tardif, des législatives. Avec près de 40% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté, la Guinée-Bissau figure parmi les pays les plus pauvres au monde et est réputée être une plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique latine et l'Europe, favorisé par l'instabilité politique du pays.

24.11.2025 à 13:43

Espagne: début du procès pour corruption de l'ex-homme fort de la Catalogne Jordi Pujol

FRANCE24
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Âgé de 95 ans, Pujol, président de la Catalogne de 1980 à 2003, est soupçonné d'avoir reçu des commissions illégales de plusieurs millions d'euros en échange de faveurs politiques lors de ses mandats. L'ancien dirigeant a toujours nié, assurant que l'argent dans le collimateur de la justice provenait de l'héritage de son père, qu'il aurait caché au fisc pendant des décennies en le plaçant dans la principauté d'Andorre, avant d'en avouer l'existence en 2014. Les médecins qui l'ont ausculté récemment avaient estimé qu'il n'était "pas en état" de comparaître, diminué par une pneumonie, mais les juges ont décidé lundi que l'ancien dirigeant catalan devrait bien répondre à leurs questions en visioconférence depuis son domicile, à la fin des débats prévus pour durer six mois. Le parquet espagnol demande neuf ans d'emprisonnement pour l'ancien dirigeant de la Catalogne, tandis que sa famille, dont ses sept enfants également sur le banc des accusés, dénonce une cabale politique. Pendant ses 23 années au pouvoir, durant lesquelles il a obtenu toujours plus d'autonomie pour sa région, Jordi Pujol avait été surnommé "le vice-roi d'Espagne" en raison de son poids politique, prônant durant des décennies le compromis avec Madrid. En 2013, il s'était toutefois rallié à la cause indépendantiste, en pleine montée du mouvement séparatiste qui a abouti à la tentative de sécession d'octobre 2017.
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Âgé de 95 ans, Pujol, président de la Catalogne de 1980 à 2003, est soupçonné d'avoir reçu des commissions illégales de plusieurs millions d'euros en échange de faveurs politiques lors de ses mandats. L'ancien dirigeant a toujours nié, assurant que l'argent dans le collimateur de la justice provenait de l'héritage de son père, qu'il aurait caché au fisc pendant des décennies en le plaçant dans la principauté d'Andorre, avant d'en avouer l'existence en 2014. Les médecins qui l'ont ausculté récemment avaient estimé qu'il n'était "pas en état" de comparaître, diminué par une pneumonie, mais les juges ont décidé lundi que l'ancien dirigeant catalan devrait bien répondre à leurs questions en visioconférence depuis son domicile, à la fin des débats prévus pour durer six mois. Le parquet espagnol demande neuf ans d'emprisonnement pour l'ancien dirigeant de la Catalogne, tandis que sa famille, dont ses sept enfants également sur le banc des accusés, dénonce une cabale politique. Pendant ses 23 années au pouvoir, durant lesquelles il a obtenu toujours plus d'autonomie pour sa région, Jordi Pujol avait été surnommé "le vice-roi d'Espagne" en raison de son poids politique, prônant durant des décennies le compromis avec Madrid. En 2013, il s'était toutefois rallié à la cause indépendantiste, en pleine montée du mouvement séparatiste qui a abouti à la tentative de sécession d'octobre 2017.

24.11.2025 à 13:01

France : vers l'instauration d'un service militaire volontaire ?

FRANCE24
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 Dans un monde marqué par l'incertitude et une guerre aux portes de l'Europe, les autorités françaises redoublent d'efforts pour sensibiliser la population aux sacrifices potentiels en cas de conflit. Le 18 novembre, le général Fabien Mandon a franchi un cap en déclarant que le pays devait être prêt à "accepter de perdre ses enfants". Dans ce contexte, Emmanuel Macron pourrait annoncer, dans les jours à venir, l'instauration d'un service militaire volontaire.
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 Dans un monde marqué par l'incertitude et une guerre aux portes de l'Europe, les autorités françaises redoublent d'efforts pour sensibiliser la population aux sacrifices potentiels en cas de conflit. Le 18 novembre, le général Fabien Mandon a franchi un cap en déclarant que le pays devait être prêt à "accepter de perdre ses enfants". Dans ce contexte, Emmanuel Macron pourrait annoncer, dans les jours à venir, l'instauration d'un service militaire volontaire.

24.11.2025 à 12:54

Jimmy Cliff, la star jamaïcaine du reggae, est mort à l'âge de 81 ans

FRANCE 24
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Le chanteur jamaïcain Jimmy Cliff est mort à l'âge de 81 ans, a annoncé lundi sa compagne Latifa Chambers sur son compte officiel sur le réseau social Instagram. La légende du reggae est décédée à la suite d'une crise d'épilepsie, qui a causé une pneumonie. 
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Le chanteur jamaïcain Jimmy Cliff est mort à l'âge de 81 ans, a annoncé lundi sa compagne Latifa Chambers sur son compte officiel sur le réseau social Instagram. La légende du reggae est décédée à la suite d'une crise d'épilepsie, qui a causé une pneumonie. 

24.11.2025 à 12:49

Budget : face au "blocage", Lecornu veut des votes spécifiques au Parlement sur des "priorités absolues"

FRANCE24
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Fait inédit sous la Ve République, la quasi-totalité de l'Assemblée s'est opposée samedi au projet de budget de l'Etat, un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l'année, dans les délais constitutionnels. Dans une allocution depuis Matignon, Sébastien Lecornu a dénoncé "une forme de cynisme qui est en train de se dégager et qui peut mener à ce que certains errements idéologiques de certains partis politiques bloquent la situation", citant "les comportements de La France insoumise et même parfois du Rassemblement national". Pour tenter d'éviter l'impasse, le Premier ministre a déclaré qu'il rencontrerait "l'ensemble des formations politiques représentées à l'Assemblée nationale et au Sénat dans les prochains jours" ainsi que "les partenaires sociaux". Des votes thématiques, par exemple sur la défense ou l'énergie, pourront être organisés avant la reprise budgétaire, mi-décembre, a précisé Matignon. Sébastien Lecornu a réaffirmé dans son discours que le budget 2026 devra "garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB". Concernant la réforme de l'Etat et la décentralisation, il a dit vouloir "avancer rapidement pour un projet de loi qui pourrait être proposé au Conseil des ministres dans les temps à venir". La défense et les armées seraient elles "les premières victimes" d'un échec des discussions budgétaires, a assuré le Premier ministre. Sébastien Lecornu saisira "sûrement la semaine prochaine" l'Assemblée nationale et le Sénat d'un vote spécifique sur la défense, a indiqué Matignon. Le Premier ministre s'est enfin dit convaincu qu'il existe "toujours une majorité à l'Assemblée nationale" pour voter un budget, appelant le Parlement à se saisir d'une "responsabilité historique". "Il faut que celles et ceux qui veulent avancer arrivent à rompre les ponts et à ne pas se laisser contaminer par les forces politiques qui, elles, promeuvent ce blocage", a-t-il dit.
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Fait inédit sous la Ve République, la quasi-totalité de l'Assemblée s'est opposée samedi au projet de budget de l'Etat, un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l'année, dans les délais constitutionnels. Dans une allocution depuis Matignon, Sébastien Lecornu a dénoncé "une forme de cynisme qui est en train de se dégager et qui peut mener à ce que certains errements idéologiques de certains partis politiques bloquent la situation", citant "les comportements de La France insoumise et même parfois du Rassemblement national". Pour tenter d'éviter l'impasse, le Premier ministre a déclaré qu'il rencontrerait "l'ensemble des formations politiques représentées à l'Assemblée nationale et au Sénat dans les prochains jours" ainsi que "les partenaires sociaux". Des votes thématiques, par exemple sur la défense ou l'énergie, pourront être organisés avant la reprise budgétaire, mi-décembre, a précisé Matignon. Sébastien Lecornu a réaffirmé dans son discours que le budget 2026 devra "garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB". Concernant la réforme de l'Etat et la décentralisation, il a dit vouloir "avancer rapidement pour un projet de loi qui pourrait être proposé au Conseil des ministres dans les temps à venir". La défense et les armées seraient elles "les premières victimes" d'un échec des discussions budgétaires, a assuré le Premier ministre. Sébastien Lecornu saisira "sûrement la semaine prochaine" l'Assemblée nationale et le Sénat d'un vote spécifique sur la défense, a indiqué Matignon. Le Premier ministre s'est enfin dit convaincu qu'il existe "toujours une majorité à l'Assemblée nationale" pour voter un budget, appelant le Parlement à se saisir d'une "responsabilité historique". "Il faut que celles et ceux qui veulent avancer arrivent à rompre les ponts et à ne pas se laisser contaminer par les forces politiques qui, elles, promeuvent ce blocage", a-t-il dit.

24.11.2025 à 12:37

Streaming musical: une association de consommateurs lance une action de groupe contre Apple

FRANCE24
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Selon la CLCV (Consommation logement cadre de vie), qui a déposé cette assignation le 7 novembre au tribunal judiciaire de Paris, "les consommateurs français (...) ont subi un préjudice économique, du fait du surcoût payé chaque mois" sur leur abonnement à des applications de streaming musical comme Spotify ou Deezer. "Le système de paiement interne d’Apple s’accompagne d’une commission prélevée sur chaque abonnement (...) répercutée sur les prix payés par les consommateurs", a détaillé la CLCV dans son communiqué, estimant que "les abonnements souscrits depuis un iPhone ou un iPad (étaient) plus chers de 1 à 3 € par mois que ceux achetés directement sur les sites". L'association affirme avoir notamment observé cette surfacturation jusqu'en 2016 pour Spotify et 2024 pour Deezer. Elle accuse également le groupe à la pomme d'empêcher ces plateformes "d’informer les consommateurs de l’existence de ces offres moins chères". Avec son action, la CLCV souhaite ainsi "faire indemniser" les consommateurs "qui ont payé leurs abonnements à des services de musique en streaming via l’App Store entre 2011 et 2025". "Cette action en justice est sans fondement", a réagi un porte-parole d'Apple auprès de l'AFP, soulignant que "le marché européen de la musique numérique est prospère et concurrentiel, et les consommateurs ont plus de choix que jamais en matière de services de streaming musical." La CLCV base son action sur une décision de la Commission européenne, qui a infligé en mars 2024 à Apple une amende de 1,8 milliard d'euros pour non-respect des règles de concurrence de l'UE sur le marché de la musique en ligne, au terme d'une enquête ouverte en juin 2020 après une plainte de Spotify. Le géant américain était sanctionné pour avoir mis en place des restrictions empêchant les développeurs d'applications de promouvoir auprès des usagers de ses appareils des services alternatifs et moins chers disponibles en dehors de son écosystème. Apple, qui s'estime en règle, a déposé un recours auprès du tribunal de l'UE pour faire annuler cette sanction. Dans une note de blog publiée en mars 2024, l'entreprise américaine s'était défendue en indiquant que dans le cas de Spotify, elle ne prélevait pas de commission sur les abonnements depuis plusieurs années, ceux-ci étant vendus sur le site web de la plateforme de streaming et non son application.
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Selon la CLCV (Consommation logement cadre de vie), qui a déposé cette assignation le 7 novembre au tribunal judiciaire de Paris, "les consommateurs français (...) ont subi un préjudice économique, du fait du surcoût payé chaque mois" sur leur abonnement à des applications de streaming musical comme Spotify ou Deezer. "Le système de paiement interne d’Apple s’accompagne d’une commission prélevée sur chaque abonnement (...) répercutée sur les prix payés par les consommateurs", a détaillé la CLCV dans son communiqué, estimant que "les abonnements souscrits depuis un iPhone ou un iPad (étaient) plus chers de 1 à 3 € par mois que ceux achetés directement sur les sites". L'association affirme avoir notamment observé cette surfacturation jusqu'en 2016 pour Spotify et 2024 pour Deezer. Elle accuse également le groupe à la pomme d'empêcher ces plateformes "d’informer les consommateurs de l’existence de ces offres moins chères". Avec son action, la CLCV souhaite ainsi "faire indemniser" les consommateurs "qui ont payé leurs abonnements à des services de musique en streaming via l’App Store entre 2011 et 2025". "Cette action en justice est sans fondement", a réagi un porte-parole d'Apple auprès de l'AFP, soulignant que "le marché européen de la musique numérique est prospère et concurrentiel, et les consommateurs ont plus de choix que jamais en matière de services de streaming musical." La CLCV base son action sur une décision de la Commission européenne, qui a infligé en mars 2024 à Apple une amende de 1,8 milliard d'euros pour non-respect des règles de concurrence de l'UE sur le marché de la musique en ligne, au terme d'une enquête ouverte en juin 2020 après une plainte de Spotify. Le géant américain était sanctionné pour avoir mis en place des restrictions empêchant les développeurs d'applications de promouvoir auprès des usagers de ses appareils des services alternatifs et moins chers disponibles en dehors de son écosystème. Apple, qui s'estime en règle, a déposé un recours auprès du tribunal de l'UE pour faire annuler cette sanction. Dans une note de blog publiée en mars 2024, l'entreprise américaine s'était défendue en indiquant que dans le cas de Spotify, elle ne prélevait pas de commission sur les abonnements depuis plusieurs années, ceux-ci étant vendus sur le site web de la plateforme de streaming et non son application.

24.11.2025 à 12:33

Casino: Kretinsky prêt à remettre au pot en échange d'une nouvelle restructuration de la dette

FRANCE24
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Le distributeur (Monoprix, Franprix, CDiscount...), passé sous le contrôle du milliardaire tchèque en 2024 après des années de pertes et de surendettement, doit rembourser 1,4 milliard d'euros en mars 2027, un montant qu'il souhaite ramener à 800 millions d'euros, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. L'objectif est de parvenir à un accord "d'ici la fin du second trimestre 2026", a précisé Casino. France Retail Holdings (FRH), actionnaire principal du groupe Casino détenu majoritairement par M. Kretinsky, "serait prêt à garantir une augmentation de capital de 300 millions d'euros sous réserve d'une issue satisfaisante des discussions du groupe avec ses créanciers", banques et fonds anglo-saxons, réunis lundi par le distributeur. En échange, la dette doit être réduite de 600 millions d'euros et son taux d'intérêt doit passer de 9% à 6%. A l'issue de l'opération, l'homme d'affaires tchèque doit rester actionnaire majoritaire de Casino, avec un objectif de 68% du capital détenu par FRH, contre 53% aujourd'hui. Un rééchelonnement de la dette fait en outre partie des options envisagées, selon le groupe. "confiance" Revenue au coeur de nombreuses spéculations depuis plusieurs mois, la dette de Casino a déjà été allégée de près de 5 milliards d'euros au moment de la première restructuration, en 2024, qui s'était traduite par le départ du PDG historique, Jean-Charles Naouri. Mais elle a de nouveau augmenté, grimpant à 1,4 milliard d'euros, au premier semestre 2025, contre 1,2 milliard d'euros six mois plus tôt. Fin octobre, après avoir publié des ventes en hausse de 0,5% au troisième trimestre à nombre de magasins comparables, le groupe stéphanois avait annoncé vouloir renforcer sa structure financière d'ici mi-2026, notamment "ses fonds propres". L'engagement de Daniel Kretinsky représente "une véritable preuve de confiance dans l'avenir du groupe" et dans la pertinence du plan stratégique à horizon 2030 présenté lundi, s'est félicité lors d'une conférence téléphonique Philippe Palazzi, directeur général de Casino. Le groupe, qui a vendu la quasi-totalité de ses hyper et supermarchés français et où les plans sociaux décidés en 2024 se sont traduits par 2.200 licenciements, mise désormais sur la proximité et la restauration à emporter. Une stratégie qui commence "à porter ses fruits" a fait valoir M. Palazzi. Le plan "Renouveau 2030 prolonge la trajectoire menée avec succès depuis avril 2024 (déploiement de nouveaux concepts, modernisation des marques, développement de la franchise, ndlr) et a pour objectif de transformer la dynamique actuelle en croissance rentable et responsable", a-t-il assuré. "réussite" Outre la rénovation de 100% de ses Monoprix, le groupe aux 6.640 magasins, dont 85% en franchise et location-gérance, prévoit d'ouvrir 200 nouveaux points de vente Franprix, 20 nouveaux Naturalia et 210 Casino/Vival/Spar d'ici à 2030. Il a par ailleurs confirmé ses objectifs financiers pour 2028 : volume d'affaires de 15 milliards d'euros, croissance annuelle moyenne du chiffres d'affaires de 2024 à 2028 de 0,8%, bénéfice brut d'exploitation (Ebitda) ajusté, un indicateur de rentabilité, à 500 millions d'euros. A horizon 2030, le groupe vise un volume d'affaires de 15,8 milliards d'euros, un Ebitda ajusté de 644 millions d'euros, et des "économies additionnelles de plus de 150 millions d'euros sur 2029-2030". De quoi convaincre les créanciers et parer à la possible menace d'une prise de contrôle par des fonds étrangers et/ou d'une vente à la découpe ? "Il s'agit de se donner les moyens de notre réuss ite", a fait valoir M. Palazzi. Une autre menace plane sur le plan judiciaire. Début octobre, Jean-Charles Naouri a été jugé devant le tribunal correctionnel de Paris, soupçonné d'avoir manœuvré pour maintenir artificiellement le prix de l'action de son entreprise en 2018 et 2019, ce qu'il conteste. Quatre ans d'emprisonnement dont trois avec sursis ainsi que 2 millions d'euros d'amende ont été requis à son encontre, et 75 millions d'euros d'amende contre la société Casino en tant que personne morale, ce que le groupe conteste. Le tribunal rendra sa décision le 29 janvier.
Texte intégral (651 mots)
Le distributeur (Monoprix, Franprix, CDiscount...), passé sous le contrôle du milliardaire tchèque en 2024 après des années de pertes et de surendettement, doit rembourser 1,4 milliard d'euros en mars 2027, un montant qu'il souhaite ramener à 800 millions d'euros, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. L'objectif est de parvenir à un accord "d'ici la fin du second trimestre 2026", a précisé Casino. France Retail Holdings (FRH), actionnaire principal du groupe Casino détenu majoritairement par M. Kretinsky, "serait prêt à garantir une augmentation de capital de 300 millions d'euros sous réserve d'une issue satisfaisante des discussions du groupe avec ses créanciers", banques et fonds anglo-saxons, réunis lundi par le distributeur. En échange, la dette doit être réduite de 600 millions d'euros et son taux d'intérêt doit passer de 9% à 6%. A l'issue de l'opération, l'homme d'affaires tchèque doit rester actionnaire majoritaire de Casino, avec un objectif de 68% du capital détenu par FRH, contre 53% aujourd'hui. Un rééchelonnement de la dette fait en outre partie des options envisagées, selon le groupe. "confiance" Revenue au coeur de nombreuses spéculations depuis plusieurs mois, la dette de Casino a déjà été allégée de près de 5 milliards d'euros au moment de la première restructuration, en 2024, qui s'était traduite par le départ du PDG historique, Jean-Charles Naouri. Mais elle a de nouveau augmenté, grimpant à 1,4 milliard d'euros, au premier semestre 2025, contre 1,2 milliard d'euros six mois plus tôt. Fin octobre, après avoir publié des ventes en hausse de 0,5% au troisième trimestre à nombre de magasins comparables, le groupe stéphanois avait annoncé vouloir renforcer sa structure financière d'ici mi-2026, notamment "ses fonds propres". L'engagement de Daniel Kretinsky représente "une véritable preuve de confiance dans l'avenir du groupe" et dans la pertinence du plan stratégique à horizon 2030 présenté lundi, s'est félicité lors d'une conférence téléphonique Philippe Palazzi, directeur général de Casino. Le groupe, qui a vendu la quasi-totalité de ses hyper et supermarchés français et où les plans sociaux décidés en 2024 se sont traduits par 2.200 licenciements, mise désormais sur la proximité et la restauration à emporter. Une stratégie qui commence "à porter ses fruits" a fait valoir M. Palazzi. Le plan "Renouveau 2030 prolonge la trajectoire menée avec succès depuis avril 2024 (déploiement de nouveaux concepts, modernisation des marques, développement de la franchise, ndlr) et a pour objectif de transformer la dynamique actuelle en croissance rentable et responsable", a-t-il assuré. "réussite" Outre la rénovation de 100% de ses Monoprix, le groupe aux 6.640 magasins, dont 85% en franchise et location-gérance, prévoit d'ouvrir 200 nouveaux points de vente Franprix, 20 nouveaux Naturalia et 210 Casino/Vival/Spar d'ici à 2030. Il a par ailleurs confirmé ses objectifs financiers pour 2028 : volume d'affaires de 15 milliards d'euros, croissance annuelle moyenne du chiffres d'affaires de 2024 à 2028 de 0,8%, bénéfice brut d'exploitation (Ebitda) ajusté, un indicateur de rentabilité, à 500 millions d'euros. A horizon 2030, le groupe vise un volume d'affaires de 15,8 milliards d'euros, un Ebitda ajusté de 644 millions d'euros, et des "économies additionnelles de plus de 150 millions d'euros sur 2029-2030". De quoi convaincre les créanciers et parer à la possible menace d'une prise de contrôle par des fonds étrangers et/ou d'une vente à la découpe ? "Il s'agit de se donner les moyens de notre réuss ite", a fait valoir M. Palazzi. Une autre menace plane sur le plan judiciaire. Début octobre, Jean-Charles Naouri a été jugé devant le tribunal correctionnel de Paris, soupçonné d'avoir manœuvré pour maintenir artificiellement le prix de l'action de son entreprise en 2018 et 2019, ce qu'il conteste. Quatre ans d'emprisonnement dont trois avec sursis ainsi que 2 millions d'euros d'amende ont été requis à son encontre, et 75 millions d'euros d'amende contre la société Casino en tant que personne morale, ce que le groupe conteste. Le tribunal rendra sa décision le 29 janvier.

24.11.2025 à 12:30

Macron salue le "tournant" au Gabon après le putsch de 2023

FRANCE24
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"La France sera là, à sa juste place": le président français Emmanuel Macron a salué dimanche 23 novembre le "tournant" au Gabon après le putsch de 2023 et promis d'"accompagner" le nouveau président Brice Oligui Nguema, à l'origine du coup d'Etat, dans le renouveau et la transformation économique du pays. Paul Melly, chercheur associé au Programme Afrique de Chatham House, était notre invité pour en parler.
Texte intégral (651 mots)
"La France sera là, à sa juste place": le président français Emmanuel Macron a salué dimanche 23 novembre le "tournant" au Gabon après le putsch de 2023 et promis d'"accompagner" le nouveau président Brice Oligui Nguema, à l'origine du coup d'Etat, dans le renouveau et la transformation économique du pays. Paul Melly, chercheur associé au Programme Afrique de Chatham House, était notre invité pour en parler.
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