Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

19.12.2025 à 04:30

Le chef du gang vénézuélien Tren de Aragua inculpé pour terrorisme par la justice américaine

FRANCE 24
img
La justice américaine a annoncé jeudi l’inculpation de plus de 70 personnes soupçonnées d'appartenir au gang d’origine vénézuélienne Tren de Aragua, dont son chef présumé, 'Niño Guerrero', accusé d'avoir dirigé une organisation qualifiée de terroriste par Washington.
La justice américaine a annoncé jeudi l’inculpation de plus de 70 personnes soupçonnées d'appartenir au gang d’origine vénézuélienne Tren de Aragua, dont son chef présumé, 'Niño Guerrero', accusé d'avoir dirigé une organisation qualifiée de terroriste par Washington.

19.12.2025 à 04:01

Agriculture: les départs en vacances menacés par les colères paysannes

FRANCE24
img
Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit recevoir séparément à partir de 08H30 à Matignon les représentants des quatre principales organisations agricoles, en commençant par les Jeunes Agriculteurs, suivis de la FNSEA, puis la Coordination rurale, jusqu'à la Confédération paysanne vers midi. Depuis plusieurs jours, des foyers de contestation émergent, essentiellement dans le sud-ouest, s'opposant aux abattages systématiques des troupeaux de bovins où sont détectés des cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). La fronde, menée principalement par la Coordination rurale et la Confédération paysanne, est matérialisée par des dépôts de pneus, paille, palettes, fumier et déchets plastiques sur les autoroutes ou devant des bâtiments de l'État, ainsi que par le blocage de certaines routes secondaires. Jeudi, le ministère de l'Intérieur a dénombré 110 actions en cours mobilisant quelque 5.000 personnes, contre 80 actions mercredi, 75 mardi, 45 lundi et 27 dimanche. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a plaidé, sur Europe 1 et CNews, contre "un blocage plus dur" afin de ne pas entraver davantage la circulation des véhicules et des marchandises à l'approche du dernier week-end avant Noël, "ô combien important pour notre pays économiquement". "Pas de signature définitive" "Vendredi, déjà classé +orange+ par Bison futé pour les départs en vacances, peut s'annoncer encore plus compliqué avec de nouvelles actions prévues", a néanmoins prévenu jeudi soir le gestionnaire d'autoroutes Vinci. Le gouvernement entend juguler la maladie et la crise en vaccinant très rapidement "75% du cheptel dans 95% des fermes" soit 750.000 bovins, pour tenter de parvenir à une immunité collective dès février. L'objectif est ainsi d'éviter d'avoir recours à une vaccination générale qui ferait perdre à la France son statut "indemne d'épidémie" et lui interdirait toute exportation de viande bovine. Jeudi, 400.000 doses de vaccin supplémentaires ont été acheminées des Pays-Bas vers Toulouse. Mais les calendriers se bousculent et les crises agricoles s'additionnent. Jeudi aussi, quelque 10.000 agriculteurs européens, dont un gros contingent venu du nord de la France en tracteur, essentiellement membres des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, ont manifesté à Bruxelles contre la signature de l'accord entre l'UE et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Négocié depuis plus de 25 ans, ce traité de libre-échange permettrait à l'UE d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux dans ces quatre pays. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées. "Citoyens de seconde zone" La Commission semblait au départ déterminée à arracher d'ici vendredi un feu vert des Vingt-Sept à la majorité qualifiée sur cet accord, mais le soutien de l'Italie à la France, opposée à la signature, a finalement conduit jeudi soir la présidente de la commission Ursula von der Leyen à en annoncer le report à janvier. La FNSEA a immédiatement réagi en estimant que ce n'était "pas suffisant", appelant ses adhérents à rester "mobilisés". Deuxième sujet de mécontentement, le "mécanisme d'ajustement carbone aux frontières" (MACF) que l'Europe souhaite mettre en place pour lutter notamment contre les importations d'engrais moins vertueux sur le plan environnemental et climatique que les produits européens. "Ce mécanisme prévoit l'instauration d'une taxe sur l'azote, entre 50 et 100 euros la tonne (...) et nos trésoreries ne pourront pas le supporter", a affirmé Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA. Enfin, troisième sujet de mécontentement: "une baisse de 22% du budget de la politique agricole commune" à prévoir. "Nous avons besoin de revenus, nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone, l'Europe a aussi besoin d'une vision pour son agriculture", a résumé M. Rousseau.
Texte intégral (632 mots)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit recevoir séparément à partir de 08H30 à Matignon les représentants des quatre principales organisations agricoles, en commençant par les Jeunes Agriculteurs, suivis de la FNSEA, puis la Coordination rurale, jusqu'à la Confédération paysanne vers midi. Depuis plusieurs jours, des foyers de contestation émergent, essentiellement dans le sud-ouest, s'opposant aux abattages systématiques des troupeaux de bovins où sont détectés des cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). La fronde, menée principalement par la Coordination rurale et la Confédération paysanne, est matérialisée par des dépôts de pneus, paille, palettes, fumier et déchets plastiques sur les autoroutes ou devant des bâtiments de l'État, ainsi que par le blocage de certaines routes secondaires. Jeudi, le ministère de l'Intérieur a dénombré 110 actions en cours mobilisant quelque 5.000 personnes, contre 80 actions mercredi, 75 mardi, 45 lundi et 27 dimanche. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a plaidé, sur Europe 1 et CNews, contre "un blocage plus dur" afin de ne pas entraver davantage la circulation des véhicules et des marchandises à l'approche du dernier week-end avant Noël, "ô combien important pour notre pays économiquement". "Pas de signature définitive" "Vendredi, déjà classé +orange+ par Bison futé pour les départs en vacances, peut s'annoncer encore plus compliqué avec de nouvelles actions prévues", a néanmoins prévenu jeudi soir le gestionnaire d'autoroutes Vinci. Le gouvernement entend juguler la maladie et la crise en vaccinant très rapidement "75% du cheptel dans 95% des fermes" soit 750.000 bovins, pour tenter de parvenir à une immunité collective dès février. L'objectif est ainsi d'éviter d'avoir recours à une vaccination générale qui ferait perdre à la France son statut "indemne d'épidémie" et lui interdirait toute exportation de viande bovine. Jeudi, 400.000 doses de vaccin supplémentaires ont été acheminées des Pays-Bas vers Toulouse. Mais les calendriers se bousculent et les crises agricoles s'additionnent. Jeudi aussi, quelque 10.000 agriculteurs européens, dont un gros contingent venu du nord de la France en tracteur, essentiellement membres des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, ont manifesté à Bruxelles contre la signature de l'accord entre l'UE et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Négocié depuis plus de 25 ans, ce traité de libre-échange permettrait à l'UE d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux dans ces quatre pays. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées. "Citoyens de seconde zone" La Commission semblait au départ déterminée à arracher d'ici vendredi un feu vert des Vingt-Sept à la majorité qualifiée sur cet accord, mais le soutien de l'Italie à la France, opposée à la signature, a finalement conduit jeudi soir la présidente de la commission Ursula von der Leyen à en annoncer le report à janvier. La FNSEA a immédiatement réagi en estimant que ce n'était "pas suffisant", appelant ses adhérents à rester "mobilisés". Deuxième sujet de mécontentement, le "mécanisme d'ajustement carbone aux frontières" (MACF) que l'Europe souhaite mettre en place pour lutter notamment contre les importations d'engrais moins vertueux sur le plan environnemental et climatique que les produits européens. "Ce mécanisme prévoit l'instauration d'une taxe sur l'azote, entre 50 et 100 euros la tonne (...) et nos trésoreries ne pourront pas le supporter", a affirmé Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA. Enfin, troisième sujet de mécontentement: "une baisse de 22% du budget de la politique agricole commune" à prévoir. "Nous avons besoin de revenus, nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone, l'Europe a aussi besoin d'une vision pour son agriculture", a résumé M. Rousseau.

19.12.2025 à 03:57

Jour J pour la publication du dossier Epstein par le gouvernement Trump

FRANCE24
img
Après avoir renâclé à s'exécuter jusqu'à l'ultime délai prévu par la loi, le gouvernement du milliardaire républicain doit publier dans la journée les documents en sa possession dans cette affaire qui agite les Etats-Unis depuis de nombreuses années. Car la mort du financier Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant son procès pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan. S'il avait promis des révélations fracassantes en campagne, Donald Trump a finalement pris à contre-pied ses partisans en les sommant de passer à autre chose, qualifiant désormais l'affaire de "canular" instrumentalisé par l'opposition démocrate. Mais faute d'avoir pu empêcher le Congrès d'adopter une loi visant à apporter la plus grande transparence dans ce dossier, le président américain a dû la promulguer le 19 novembre. Le texte donnait 30 jours au gouvernement pour s'exécuter, soit jusqu'à vendredi. "Faire diversion" Cette loi fait obligation au ministère de la Justice de publier l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur Jeffrey Epstein, sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires. L'inconnue persiste sur la portée des révélations à attendre. "La vérité c'est que nous ne savons pas ce que le ministère de la Justice fera demain", a déclaré jeudi à la chaîne CNN l'élu démocrate Robert Garcia. "Ce que nous savons, c'est ce qu'ils ont fait par le passé: ils ont essayé de dissimuler, ils ont essayé de faire diversion", a-t-il accusé. En juillet, le ministère de la Justice et le FBI avaient annoncé dans un memorandum n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires ou de nouvelles poursuites. L'annonce avait enflammé la base "MAGA" de Donald Trump. Les documents attendus pourraient embarrasser nombre de personnalités, notamment du monde des affaires, de la politique ou du spectacle, qui gravitaient dans l'orbite du financier. Y compris Donald Trump, longtemps proche de Jeffrey Epstein, jusqu'à leur brouille dans les années 2000. "Amis démocrates d'Epstein" Le milliardaire, qui était alors lui aussi une figure de la jet-set new-yorkaise, a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure avoir rompu avec lui bien avant qu'il ne soit inquiété par la justice. La semaine dernière, des élus de l'opposition avaient publié une nouvelle série de photos sur lesquelles on voit notamment Jeffrey Epstein en compagnie de l'ex-président démocrate Bill Clinton, d'entrepreneurs à succès comme Bill Gates ou Richard Branson, ou encore du cinéaste Woody Allen. Donald Trump y apparaît également, en compagnie de femmes au visage occulté. "Il est temps pour le ministère de la Justice de publier le dossier", ont lancé jeudi ces élus après avoir rendu publiques 68 nouvelles photos obtenues des légataires de Jeffrey Epstein. La Maison Blanche avait soutenu la semaine dernière que "l'administration Trump a fait plus pour les victimes d'Epstein que les démocrates n'ont jamais fait, en publiant des milliers de pages de documents et en appelant à de nouvelles enquêtes sur les amis démocrates d'Epstein". L'opposition s'inquiète pour sa part d'une possible manipulation du dossier avant sa publication. Deux sénateurs démocrates ont ainsi réclamé dans une lettre ouverte à l'inspecteur général du ministère de la Justice un "audit indépendant" pour garantir que rien n'ait été "ni manipulé ni dissimulé".
Texte intégral (617 mots)
Après avoir renâclé à s'exécuter jusqu'à l'ultime délai prévu par la loi, le gouvernement du milliardaire républicain doit publier dans la journée les documents en sa possession dans cette affaire qui agite les Etats-Unis depuis de nombreuses années. Car la mort du financier Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant son procès pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan. S'il avait promis des révélations fracassantes en campagne, Donald Trump a finalement pris à contre-pied ses partisans en les sommant de passer à autre chose, qualifiant désormais l'affaire de "canular" instrumentalisé par l'opposition démocrate. Mais faute d'avoir pu empêcher le Congrès d'adopter une loi visant à apporter la plus grande transparence dans ce dossier, le président américain a dû la promulguer le 19 novembre. Le texte donnait 30 jours au gouvernement pour s'exécuter, soit jusqu'à vendredi. "Faire diversion" Cette loi fait obligation au ministère de la Justice de publier l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur Jeffrey Epstein, sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires. L'inconnue persiste sur la portée des révélations à attendre. "La vérité c'est que nous ne savons pas ce que le ministère de la Justice fera demain", a déclaré jeudi à la chaîne CNN l'élu démocrate Robert Garcia. "Ce que nous savons, c'est ce qu'ils ont fait par le passé: ils ont essayé de dissimuler, ils ont essayé de faire diversion", a-t-il accusé. En juillet, le ministère de la Justice et le FBI avaient annoncé dans un memorandum n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires ou de nouvelles poursuites. L'annonce avait enflammé la base "MAGA" de Donald Trump. Les documents attendus pourraient embarrasser nombre de personnalités, notamment du monde des affaires, de la politique ou du spectacle, qui gravitaient dans l'orbite du financier. Y compris Donald Trump, longtemps proche de Jeffrey Epstein, jusqu'à leur brouille dans les années 2000. "Amis démocrates d'Epstein" Le milliardaire, qui était alors lui aussi une figure de la jet-set new-yorkaise, a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure avoir rompu avec lui bien avant qu'il ne soit inquiété par la justice. La semaine dernière, des élus de l'opposition avaient publié une nouvelle série de photos sur lesquelles on voit notamment Jeffrey Epstein en compagnie de l'ex-président démocrate Bill Clinton, d'entrepreneurs à succès comme Bill Gates ou Richard Branson, ou encore du cinéaste Woody Allen. Donald Trump y apparaît également, en compagnie de femmes au visage occulté. "Il est temps pour le ministère de la Justice de publier le dossier", ont lancé jeudi ces élus après avoir rendu publiques 68 nouvelles photos obtenues des légataires de Jeffrey Epstein. La Maison Blanche avait soutenu la semaine dernière que "l'administration Trump a fait plus pour les victimes d'Epstein que les démocrates n'ont jamais fait, en publiant des milliers de pages de documents et en appelant à de nouvelles enquêtes sur les amis démocrates d'Epstein". L'opposition s'inquiète pour sa part d'une possible manipulation du dossier avant sa publication. Deux sénateurs démocrates ont ainsi réclamé dans une lettre ouverte à l'inspecteur général du ministère de la Justice un "audit indépendant" pour garantir que rien n'ait été "ni manipulé ni dissimulé".

19.12.2025 à 03:55

La justice se prononce sur la suspension de Shein en France

FRANCE24
img
Shein sera-t-il coupé de ses clients français, contraint de se soumettre à une supervision drastique de ses systèmes de contrôle ou bien totalement accessible à nouveau? La décision du tribunal est attendue vendredi après-midi, notamment par les nombreux clients de Shein. Des poupées sexuelles à l'apparence de fillettes, des armes de catégorie A et des médicaments interdits retrouvés sur la plateforme ont poussé l'État à demander une mesure radicale: bloquer le site du géant de la mode ultra-éphémère et assortir sa réouverture de conditions strictes. L'État réclame "a minima" que Shein soit contraint de maintenir la suspension de sa place de marché (marketplace), qui héberge les produits commercialisés par des vendeurs tiers, et demande globalement la suspension de toutes ventes hors habillement. La plateforme se dit, elle, victime d'une véritable "cabale" politique et médiatique, selon les termes de ses avocats lors de l'audience du 5 décembre. "Failles" à corriger Shein reconnaît la vente de ces produits mais se réfugie derrière le fait qu'ils ont été immédiatement retirés après signalement, et derrière les actions mises en place ensuite. Le groupe, fondé en Chine et basé à Singapour, estime avoir suffisamment agi, en allant même jusqu'à bloquer de lui-même toute sa marketplace en France. Depuis le 5 novembre, Shein ne vend plus que les vêtements de ses collections à bas prix, sans cesse renouvelées, fabriquées en Chine et en synthétique pour l'essentiel. Le temps de faire "un audit complet" et de corriger les "failles" de son site. Prenant en compte ces mesures, le ministère public a estimé lors de l'audience que le blocage total était disproportionné au regard de la jurisprudence européenne et s'y est opposé. Davantage que la présence d'un dommage actuel, la représentante du parquet avait insisté sur le rôle du tribunal pour "prévenir un dommage futur". L'État exige que Shein prenne toute mesure efficace de filtrage et de contrôle pour éviter que des produits interdits soient remis en vente. Il demande aussi au groupe asiatique de mettre en place un filtrage d'âge pour empêcher les mineurs d'accéder aux contenus pornographiques. Le tout sous contrôle de l'Arcom, régulateur du numérique. Même si l'État est débouté, la marketplace Shein ne rouvrira pas d'un coup en totalité, mais progressivement, avaient expliqué ses avocats. L'entreprise reconnait notamment des difficultés à instaurer un filtre d'âge efficace. En conséquence, la catégorie sexuelle réservée aux adultes resterait fermée pour le moment, comme c'est le cas au niveau mondial depuis le scandale apparu en France. "Long combat" Quelle que soit la décision vendredi de la juridiction civile, Shein n'en a pas fini avec la justice: une enquête pénale a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à l'Office des mineurs, qui enquête également sur les plateformes AliExpress, Temu, Wish et eBay. "Ce qui s'appliquera à Shein s'appliquera aussi aux autres plateformes coupables des mêmes manquements", a affirmé le ministre du Commerce Serge Papin mercredi à l'Assemblée nationale, s'attendant à un "long combat" contre ces géants de l'e-commerce. Une lutte portée également sur la scène européenne, la France réclamant des sanctions de la part de la Commission. Bruxelles a demandé des informations formelles à Shein mais n'a pas encore ouvert d'enquête, comme elle l'a fait contre AliExpress et Temu. Au coeur de la lutte contre le contenu illégal en ligne, le règlement européen sur les services numériques (DSA) serait non adapté aux plateformes d'e-commerce face à la déferlante de 12 millions de petits colis arrivant chaque jour en Europe et qui échappent aux contrôles, estime un rapport parlementaire présenté à l'Assemblée mercredi.
Texte intégral (650 mots)
Shein sera-t-il coupé de ses clients français, contraint de se soumettre à une supervision drastique de ses systèmes de contrôle ou bien totalement accessible à nouveau? La décision du tribunal est attendue vendredi après-midi, notamment par les nombreux clients de Shein. Des poupées sexuelles à l'apparence de fillettes, des armes de catégorie A et des médicaments interdits retrouvés sur la plateforme ont poussé l'État à demander une mesure radicale: bloquer le site du géant de la mode ultra-éphémère et assortir sa réouverture de conditions strictes. L'État réclame "a minima" que Shein soit contraint de maintenir la suspension de sa place de marché (marketplace), qui héberge les produits commercialisés par des vendeurs tiers, et demande globalement la suspension de toutes ventes hors habillement. La plateforme se dit, elle, victime d'une véritable "cabale" politique et médiatique, selon les termes de ses avocats lors de l'audience du 5 décembre. "Failles" à corriger Shein reconnaît la vente de ces produits mais se réfugie derrière le fait qu'ils ont été immédiatement retirés après signalement, et derrière les actions mises en place ensuite. Le groupe, fondé en Chine et basé à Singapour, estime avoir suffisamment agi, en allant même jusqu'à bloquer de lui-même toute sa marketplace en France. Depuis le 5 novembre, Shein ne vend plus que les vêtements de ses collections à bas prix, sans cesse renouvelées, fabriquées en Chine et en synthétique pour l'essentiel. Le temps de faire "un audit complet" et de corriger les "failles" de son site. Prenant en compte ces mesures, le ministère public a estimé lors de l'audience que le blocage total était disproportionné au regard de la jurisprudence européenne et s'y est opposé. Davantage que la présence d'un dommage actuel, la représentante du parquet avait insisté sur le rôle du tribunal pour "prévenir un dommage futur". L'État exige que Shein prenne toute mesure efficace de filtrage et de contrôle pour éviter que des produits interdits soient remis en vente. Il demande aussi au groupe asiatique de mettre en place un filtrage d'âge pour empêcher les mineurs d'accéder aux contenus pornographiques. Le tout sous contrôle de l'Arcom, régulateur du numérique. Même si l'État est débouté, la marketplace Shein ne rouvrira pas d'un coup en totalité, mais progressivement, avaient expliqué ses avocats. L'entreprise reconnait notamment des difficultés à instaurer un filtre d'âge efficace. En conséquence, la catégorie sexuelle réservée aux adultes resterait fermée pour le moment, comme c'est le cas au niveau mondial depuis le scandale apparu en France. "Long combat" Quelle que soit la décision vendredi de la juridiction civile, Shein n'en a pas fini avec la justice: une enquête pénale a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à l'Office des mineurs, qui enquête également sur les plateformes AliExpress, Temu, Wish et eBay. "Ce qui s'appliquera à Shein s'appliquera aussi aux autres plateformes coupables des mêmes manquements", a affirmé le ministre du Commerce Serge Papin mercredi à l'Assemblée nationale, s'attendant à un "long combat" contre ces géants de l'e-commerce. Une lutte portée également sur la scène européenne, la France réclamant des sanctions de la part de la Commission. Bruxelles a demandé des informations formelles à Shein mais n'a pas encore ouvert d'enquête, comme elle l'a fait contre AliExpress et Temu. Au coeur de la lutte contre le contenu illégal en ligne, le règlement européen sur les services numériques (DSA) serait non adapté aux plateformes d'e-commerce face à la déferlante de 12 millions de petits colis arrivant chaque jour en Europe et qui échappent aux contrôles, estime un rapport parlementaire présenté à l'Assemblée mercredi.

19.12.2025 à 03:53

Russie: Poutine attendu pour sa conférence annuelle devant la presse et les citoyens

FRANCE24
img
M. Poutine, 73 ans et au pouvoir depuis un quart de siècle, est rôdé à cette grande conférence annuelle, exercice médiatique qui dure généralement plusieurs heures et est retransmis en direct à la télévision. Le président russe s'exprime à cette occasion sur un vaste spectre de sujets allant de la géopolitique et l'économie aux préoccupations concrètes de la population et problèmes locaux. Comme les années précédentes, il est très attendu sur l'offensive russe en Ukraine, qui entrera en février dans sa cinquième année, mais aussi sur ses relations avec le président américain Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, ou encore l'escalade des tensions avec les Européens. Mercredi, M. Poutine a une nouvelle fois martelé que les objectifs de la Russie en Ukraine seraient "sans aucun doute atteints", que ce soit par la voie diplomatique ou par des moyens militaires. Il a aussi eu un ton très dur envers les dirigeants européens, qu'il a qualifiés de "porcelets" qui ambitionnent de provoquer "l'effondrement" de la Russie. Alors que les Etats-Unis multiplient les efforts diplomatiques ces dernières semaines pour élaborer un plan visant à mettre fin à la guerre, les forces russes ont accéléré cette année leurs conquêtes sur le front en Ukraine, dont elles contrôlent environ 19% du territoire. "Quand arrivera la paix?" Le conflit reste une préoccupation majeure des Russes. Selon une enquête d'opinion du centre indépendant Levada de mi-décembre, 21% des sondés souhaitent demander vendredi à Vladimir Poutine quand "l'opération militaire spéciale" en Ukraine, selon les termes en vigueur en Russie, prendra fin. Selon cet institut, déclaré "agent de l'étranger" par les autorités, 16% des sondés aimeraient par ailleurs savoir quand les conditions de vie vont s'améliorer, alors que la Russie est visée par des sanctions occidentales massives et confrontée à une forte inflation. "Si j'avais la possibilité de poser une question au président, je lui demanderais quand la paix arrivera pour tous. Ce serait le bonheur !", a déclaré à l'AFP Anna, une retraité de 65 ans, interrogée dans les rues de Moscou. Grigori, logisticien de 62 ans, voudrait lui aussi "entendre des nouvelles positives sur la fin du conflit", mais aussi sur "une baisse des taux d'intérêt des prêts hypothécaires", qui atteignent des niveaux records en Russie et freinent les investissements. Si l'économie du pays a jusqu'ici tenu bon face aux restrictions visant notamment ses exportations d'hydrocarbures, les difficultés qu'elle traverse s'expriment via des pénuries de main d'oeuvre, un coût prohibitif des crédits bancaires et une hausse des prix à la consommation. Après deux années de croissance portées par l'effort de guerre, l'économie russe montre ainsi des signes de ralentissement. La Banque centrale table sur une croissance du PIB comprise entre 0,5% et 1% pour 2025, contre 4,3% en 2024 et 4,1% en 2023. Doléances Cette grande conférence de presse annuelle est aussi l'occasion pour Vladimir Poutine d'écouter pléthore de doléances locales de la population à travers les régions du plus vaste pays au monde, comme la vétusté des hôpitaux, le manque d'écoles ou l'état des routes. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, M. Poutine s'est préparé mercredi "jusque tard dans la nuit" à cette conférence en épluchant les questions des citoyens, ainsi que toute la journée de jeudi. Selon M. Peskov, plus de deux millions de questions ont été posées au président, qui sont triées avec l'aide de l'intelligence artificielle. Les questions sociales "occupent la première place", a-t-il affirmé au journal Izvestia. Ce programme était autrefois divisé en deux parties: la grande conférence de presse annuelle avec la participation de médias occidentaux et la "Ligne directe" de questions-réponses avec les citoyens. Depuis 2023, les deux émissions ont été fusionnées. Le face-à-face de Vladimir Poutine avec la presse porte généralement sur la politique et les grands dossiers internationaux. La session de questions-réponses avec la population offre, elle, à Vladimir Poutine l'occasion de promettre de régler des problèmes de particuliers, de réprimander des responsables régionaux et parfois, de faire des confidences sur sa vie privée. Ces deux évènements, organisés quasi chaque année depuis 2001, sont les deux grand-messes télévisées annuelles du président russe. En 2022, elles n'avaient pas eu lieu, alors que l'armée russe venait d'essuyer des revers importants en Ukraine.
Texte intégral (768 mots)
M. Poutine, 73 ans et au pouvoir depuis un quart de siècle, est rôdé à cette grande conférence annuelle, exercice médiatique qui dure généralement plusieurs heures et est retransmis en direct à la télévision. Le président russe s'exprime à cette occasion sur un vaste spectre de sujets allant de la géopolitique et l'économie aux préoccupations concrètes de la population et problèmes locaux. Comme les années précédentes, il est très attendu sur l'offensive russe en Ukraine, qui entrera en février dans sa cinquième année, mais aussi sur ses relations avec le président américain Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, ou encore l'escalade des tensions avec les Européens. Mercredi, M. Poutine a une nouvelle fois martelé que les objectifs de la Russie en Ukraine seraient "sans aucun doute atteints", que ce soit par la voie diplomatique ou par des moyens militaires. Il a aussi eu un ton très dur envers les dirigeants européens, qu'il a qualifiés de "porcelets" qui ambitionnent de provoquer "l'effondrement" de la Russie. Alors que les Etats-Unis multiplient les efforts diplomatiques ces dernières semaines pour élaborer un plan visant à mettre fin à la guerre, les forces russes ont accéléré cette année leurs conquêtes sur le front en Ukraine, dont elles contrôlent environ 19% du territoire. "Quand arrivera la paix?" Le conflit reste une préoccupation majeure des Russes. Selon une enquête d'opinion du centre indépendant Levada de mi-décembre, 21% des sondés souhaitent demander vendredi à Vladimir Poutine quand "l'opération militaire spéciale" en Ukraine, selon les termes en vigueur en Russie, prendra fin. Selon cet institut, déclaré "agent de l'étranger" par les autorités, 16% des sondés aimeraient par ailleurs savoir quand les conditions de vie vont s'améliorer, alors que la Russie est visée par des sanctions occidentales massives et confrontée à une forte inflation. "Si j'avais la possibilité de poser une question au président, je lui demanderais quand la paix arrivera pour tous. Ce serait le bonheur !", a déclaré à l'AFP Anna, une retraité de 65 ans, interrogée dans les rues de Moscou. Grigori, logisticien de 62 ans, voudrait lui aussi "entendre des nouvelles positives sur la fin du conflit", mais aussi sur "une baisse des taux d'intérêt des prêts hypothécaires", qui atteignent des niveaux records en Russie et freinent les investissements. Si l'économie du pays a jusqu'ici tenu bon face aux restrictions visant notamment ses exportations d'hydrocarbures, les difficultés qu'elle traverse s'expriment via des pénuries de main d'oeuvre, un coût prohibitif des crédits bancaires et une hausse des prix à la consommation. Après deux années de croissance portées par l'effort de guerre, l'économie russe montre ainsi des signes de ralentissement. La Banque centrale table sur une croissance du PIB comprise entre 0,5% et 1% pour 2025, contre 4,3% en 2024 et 4,1% en 2023. Doléances Cette grande conférence de presse annuelle est aussi l'occasion pour Vladimir Poutine d'écouter pléthore de doléances locales de la population à travers les régions du plus vaste pays au monde, comme la vétusté des hôpitaux, le manque d'écoles ou l'état des routes. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, M. Poutine s'est préparé mercredi "jusque tard dans la nuit" à cette conférence en épluchant les questions des citoyens, ainsi que toute la journée de jeudi. Selon M. Peskov, plus de deux millions de questions ont été posées au président, qui sont triées avec l'aide de l'intelligence artificielle. Les questions sociales "occupent la première place", a-t-il affirmé au journal Izvestia. Ce programme était autrefois divisé en deux parties: la grande conférence de presse annuelle avec la participation de médias occidentaux et la "Ligne directe" de questions-réponses avec les citoyens. Depuis 2023, les deux émissions ont été fusionnées. Le face-à-face de Vladimir Poutine avec la presse porte généralement sur la politique et les grands dossiers internationaux. La session de questions-réponses avec la population offre, elle, à Vladimir Poutine l'occasion de promettre de régler des problèmes de particuliers, de réprimander des responsables régionaux et parfois, de faire des confidences sur sa vie privée. Ces deux évènements, organisés quasi chaque année depuis 2001, sont les deux grand-messes télévisées annuelles du président russe. En 2022, elles n'avaient pas eu lieu, alors que l'armée russe venait d'essuyer des revers importants en Ukraine.

19.12.2025 à 03:48

En direct : Accord de l'UE pour débloquer 90 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine

FRANCE 24
img
Les dirigeants européens ont trouvé un accord dans la nuit de jeudi à vendredi pour débloquer 90 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine, a annoncé le président du Conseil, Antonio Costa. "Nous avons conclu un accord. La décision d’accorder une aide de 90 milliards d’euros à l’Ukraine pour 2026-2027 a été approuvée", a-t-il écrit sur le réseau social X. Suivez notre direct.
Texte intégral (768 mots)
Les dirigeants européens ont trouvé un accord dans la nuit de jeudi à vendredi pour débloquer 90 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine, a annoncé le président du Conseil, Antonio Costa. "Nous avons conclu un accord. La décision d’accorder une aide de 90 milliards d’euros à l’Ukraine pour 2026-2027 a été approuvée", a-t-il écrit sur le réseau social X. Suivez notre direct.

19.12.2025 à 01:01

Attentat de Sydney: hommage des nageurs aux victimes

FRANCE24
img
"Ils ont massacré des victimes innocentes, et aujourd'hui, je nage là-bas et je retrouve ma communauté pour faire renaître l'espoir", a dit à l'AFP Jason Carr, consultant en sécurité. Sajid Akram et son fils Naveed Akram sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe jihadiste Etat islamique, selon les autorités. Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 n'avait pas été entendu. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler le visas des personnes partageant ce discours.
Lire plus (146 mots)
"Ils ont massacré des victimes innocentes, et aujourd'hui, je nage là-bas et je retrouve ma communauté pour faire renaître l'espoir", a dit à l'AFP Jason Carr, consultant en sécurité. Sajid Akram et son fils Naveed Akram sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe jihadiste Etat islamique, selon les autorités. Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 n'avait pas été entendu. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler le visas des personnes partageant ce discours.

19.12.2025 à 01:01

TikTok donne le feu vert pour la cession de 80% de ses actifs américains

FRANCE 24
img
ByteDance, maison-mère chinoise de TikTok, a conclu jeudi des accords contraignants avec Oracle, Silver Lake et MGX pour transférer la majorité des actifs américains de la plateforme à une nouvelle entité contrôlée par des investisseurs internationaux, avançant vers la levée de la menace d’interdiction aux États-Unis.
Lire plus (146 mots)
ByteDance, maison-mère chinoise de TikTok, a conclu jeudi des accords contraignants avec Oracle, Silver Lake et MGX pour transférer la majorité des actifs américains de la plateforme à une nouvelle entité contrôlée par des investisseurs internationaux, avançant vers la levée de la menace d’interdiction aux États-Unis.

18.12.2025 à 23:59

Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions sur deux juges de la CPI enquêtant sur Israël

FRANCE 24
img
Washington a annoncé jeudi des sanctions contre deux magistrats de la Cour pénale internationale, visés pour avoir soutenu l’enquête sur des crimes de guerre présumés à Gaza. L'annonce a provoqué une condamnation immédiate de la Cour qui dénonce une "atteinte flagrante à son indépendance".
Lire plus (146 mots)
Washington a annoncé jeudi des sanctions contre deux magistrats de la Cour pénale internationale, visés pour avoir soutenu l’enquête sur des crimes de guerre présumés à Gaza. L'annonce a provoqué une condamnation immédiate de la Cour qui dénonce une "atteinte flagrante à son indépendance".

18.12.2025 à 23:49

Cold Cases : des victimes abandonnées ?

Stéphanie ANTOINE
img
Les « cold cases », qui désignent des affaires judiciaires, le plus souvent criminelles, non élucidées et remontant parfois à plusieurs dizaines d’années, font l’objet du dernier livre du journaliste Thierry Lévêque, invité de Stéphanie Antoine pour en parler.
Lire plus (146 mots)
Les « cold cases », qui désignent des affaires judiciaires, le plus souvent criminelles, non élucidées et remontant parfois à plusieurs dizaines d’années, font l’objet du dernier livre du journaliste Thierry Lévêque, invité de Stéphanie Antoine pour en parler.

18.12.2025 à 23:05

Trump annonce classer la marijuana comme drogue moins dangereuse

FRANCE24
img
Le président américain a assuré que "les gens (le) suppliaient" de prendre cette décision, évoquant en particulier des personnes souffrant de douleurs chroniques. Ce "n'est en rien une dépénalisation" de la marijuana pour des usages autres que médicaux, a-t-il précisé avant de signer le décret. "J'ai toujours dit à mes enfants, ne prenez pas de drogues, ne buvez pas, ne fumez pas", a ajouté Donald Trump. Il s'agit d'une décision "de bon sens", a dit une haute responsable du gouvernement dans un échange avec la presse. Elle a rappelé que la marijuana et les produits à base de CBD (une molécule extraite du cannabis réputée pour ses vertus relaxantes) étaient déjà utilisés aux Etats-Unis par de nombreux patients souffrant de douleurs chroniques. La majorité des Etats américains autorisent en effet la consommation à des fins médicales du cannabis et plus de 20 d'entre eux ont également légalisé son usage récréatif. Contraintes allégées Cette annonce devrait notamment permettre de faire davantage de recherches sur les risques d'addiction liés à ces substances, a précisé la responsable. Par ailleurs, "des millions" de bénéficiaires de l'assurance-santé publique des plus de 65 ans (ou Medicare) pourront se voir prescrire gratuitement à partir du printemps prochain des produits à base de CBD, a annoncé Mehmet Oz, qui pilote ce régime d'assurance-santé. Bien que près des trois-quarts des Américains vivent dans un Etat où cette drogue est légale, cette nouvelle classification maintiendra "la criminalisation au niveau fédéral", a relevé dans un communiqué Cat Packer, une responsable de l'organisation CRCC, une coalition de responsables locaux impliqués sur ces questions. Cette annonce "est loin de répondre aux réformes" nécessaires, a-t-elle regretté, assurant que "le peuple américain soutient massivement la légalisation et la fin de la criminalisation fédérale du cannabis". Cette mesure pourrait toutefois avoir d'importantes répercussions économiques en allégeant les contraintes des entreprises cultivant ou commercialisant du cannabis. Dans le détail, la marijuana doit passer de la catégorie 1, la plus élevée de la nomenclature, à la catégorie 3. La catégorie 1 comprend notamment l'héroïne, le LSD ou l'ecstasy, tandis que la catégorie 3 regroupe des substances présentant un risque de dépendance modéré à faible comme certains médicaments à la codéine. Le cannabis, qui est un dérivé du chanvre, avait été classé en catégorie 1 en 1970, sous l'influence du président républicain Richard Nixon qui avait déclaré une "guerre totale contre les drogues illicites". Cette proposition de reclassement sera néanmoins soumise à la décision de l'Agence antidrogue américaine (DEA). L'ancien président démocrate Joe Biden avait poussé pour une telle mesure mais ce changement avait échoué à se concrétiser.
Lire plus (477 mots)
Le président américain a assuré que "les gens (le) suppliaient" de prendre cette décision, évoquant en particulier des personnes souffrant de douleurs chroniques. Ce "n'est en rien une dépénalisation" de la marijuana pour des usages autres que médicaux, a-t-il précisé avant de signer le décret. "J'ai toujours dit à mes enfants, ne prenez pas de drogues, ne buvez pas, ne fumez pas", a ajouté Donald Trump. Il s'agit d'une décision "de bon sens", a dit une haute responsable du gouvernement dans un échange avec la presse. Elle a rappelé que la marijuana et les produits à base de CBD (une molécule extraite du cannabis réputée pour ses vertus relaxantes) étaient déjà utilisés aux Etats-Unis par de nombreux patients souffrant de douleurs chroniques. La majorité des Etats américains autorisent en effet la consommation à des fins médicales du cannabis et plus de 20 d'entre eux ont également légalisé son usage récréatif. Contraintes allégées Cette annonce devrait notamment permettre de faire davantage de recherches sur les risques d'addiction liés à ces substances, a précisé la responsable. Par ailleurs, "des millions" de bénéficiaires de l'assurance-santé publique des plus de 65 ans (ou Medicare) pourront se voir prescrire gratuitement à partir du printemps prochain des produits à base de CBD, a annoncé Mehmet Oz, qui pilote ce régime d'assurance-santé. Bien que près des trois-quarts des Américains vivent dans un Etat où cette drogue est légale, cette nouvelle classification maintiendra "la criminalisation au niveau fédéral", a relevé dans un communiqué Cat Packer, une responsable de l'organisation CRCC, une coalition de responsables locaux impliqués sur ces questions. Cette annonce "est loin de répondre aux réformes" nécessaires, a-t-elle regretté, assurant que "le peuple américain soutient massivement la légalisation et la fin de la criminalisation fédérale du cannabis". Cette mesure pourrait toutefois avoir d'importantes répercussions économiques en allégeant les contraintes des entreprises cultivant ou commercialisant du cannabis. Dans le détail, la marijuana doit passer de la catégorie 1, la plus élevée de la nomenclature, à la catégorie 3. La catégorie 1 comprend notamment l'héroïne, le LSD ou l'ecstasy, tandis que la catégorie 3 regroupe des substances présentant un risque de dépendance modéré à faible comme certains médicaments à la codéine. Le cannabis, qui est un dérivé du chanvre, avait été classé en catégorie 1 en 1970, sous l'influence du président républicain Richard Nixon qui avait déclaré une "guerre totale contre les drogues illicites". Cette proposition de reclassement sera néanmoins soumise à la décision de l'Agence antidrogue américaine (DEA). L'ancien président démocrate Joe Biden avait poussé pour une telle mesure mais ce changement avait échoué à se concrétiser.

18.12.2025 à 22:53

Trump colle son nom à celui de JFK sur une salle de spectacles emblématique

FRANCE24
img
C'est dans cette salle qu'a eu lieu récemment le tirage au sort du Mondial-2026, avec Donald Trump en vedette. La décision salue "le travail incroyable fait cette année par le président Trump pour sauver le bâtiment. Pas seulement du point de vue de sa reconstruction, mais aussi de ses finances et de sa réputation", a commenté Karoline Leavitt dans un message sur X. Elle a assuré que la décision avait été "unanime", ce que contestent plusieurs parlementaires démocrates, membres de droit (ex officio) du conseil d'administration, dont les chefs de file du parti à la Chambre Hakeem Jeffries et au Sénat Chuck Schumer. "Tout ce processus est révélateur de la corruption qui imprègne tout le gouvernement Trump", ont-ils jugé dans un communiqué. Donald Trump a dit jeudi être "honoré" et "surpris" par cette décision - bien qu'il ait parlé du "Trump-Kennedy Center" de manière insistante depuis son retour au pouvoir, en feignant de plaisanter. Il a assuré avoir "sauvé" une institution en "mauvais état". D'un point de vue légal, le Congrès américain est compétent pour nommer le bâtiment, qui a un statut fédéral, et c'est bien le législateur qui avait rebaptisé l'institution en 1964 pour honorer la mémoire de John F. Kennedy. Critiques de la famille Kennedy "Le président Kennedy a incarné fièrement la justice, la paix, l'égalité, la dignité, la diversité et la compassion pour ceux qui souffrent. Le président Trump est l'opposé de ces valeurs", a protesté sur X une nièce du président démocrate assassiné, Kerry Kennedy. "C'est indigne. Ce n'est pas amusant. C'est très en-dessous de la fonction. C'est malsain . (...) Quand vous pensez que quelqu'un ne peut pas tomber plus bas, ils s'enfoncent encore..." a lâché Maria Shriver, autre nièce de JFK, sur le même réseau. Une loi de 1958 a créé ce qui s'appelait à l'époque le "Centre national de la culture". La salle a accueilli son premier grand spectacle en 1971. Elle est depuis un haut lieu culturel de la capitale américaine, avec une programmation qui va de la variété à l'opéra, en passant par la comédie musicale et le théâtre. Donald Trump a aussi vu récemment son nom gravé sur la façade d'un "Institut de la paix" situé à Washington, une décision prise par le département d'Etat. L'ancien promoteur immobilier a fait de son nom une marque, inscrite en lettres rutilantes sur ses propriétés. Le milliardaire de 79 ans semble vouloir continuer sur sa lancée dans sa fonction présidentielle. L'ancien animateur de téléréalité a pris le contrôle du Kennedy Center, une institution auparavant neutre, et a placé des proches aux postes stratégiques, à commencer par Richard Grenell, un fidèle allié, à la direction. "Pas unanime" Selon Joyce Beatty, élue démocrate de l'Ohio à la Chambre des représentants, la décision de renommer l'institution, prise pendant une conférence téléphonique, "n'était pas unanime". "Ma ligne a été placée sur silencieux pendant l'appel et je n'ai pas pu parler ou exprimer mon opposition à cette décision. Par ailleurs ce n'était pas à l'agenda. Ce n'est pas un consensus. C'est de la censure", a-t-elle dénoncé sur X. Richard Grenell a répondu, sur la même plate-forme, que son statut spécifique de membre "ex officio" ne lui donnait pas le droit de vote. Donald Trump a animé récemment la soirée de gala annuelle du centre, dont il veut faire un emblème de son approche traditionaliste et "anti-woke" de la culture. L'émission sera diffusée le 23 décembre à la télévision. "Je pense que cela fera de très grosses audiences", a-t-il jugé jeudi. La nouvelle direction du Kennedy Center a supprimé les drag shows qui s'y déroulaient et les événements célébrant la communauté LGBT+. Elle a invité des conférences de la droite religieuse et des artistes chrétiens. Selon la presse américaine, les ventes de billets ont baissé depuis que Donald Trump et ses proches ont pris le contrôle du Kennedy Center.
Texte intégral (711 mots)
C'est dans cette salle qu'a eu lieu récemment le tirage au sort du Mondial-2026, avec Donald Trump en vedette. La décision salue "le travail incroyable fait cette année par le président Trump pour sauver le bâtiment. Pas seulement du point de vue de sa reconstruction, mais aussi de ses finances et de sa réputation", a commenté Karoline Leavitt dans un message sur X. Elle a assuré que la décision avait été "unanime", ce que contestent plusieurs parlementaires démocrates, membres de droit (ex officio) du conseil d'administration, dont les chefs de file du parti à la Chambre Hakeem Jeffries et au Sénat Chuck Schumer. "Tout ce processus est révélateur de la corruption qui imprègne tout le gouvernement Trump", ont-ils jugé dans un communiqué. Donald Trump a dit jeudi être "honoré" et "surpris" par cette décision - bien qu'il ait parlé du "Trump-Kennedy Center" de manière insistante depuis son retour au pouvoir, en feignant de plaisanter. Il a assuré avoir "sauvé" une institution en "mauvais état". D'un point de vue légal, le Congrès américain est compétent pour nommer le bâtiment, qui a un statut fédéral, et c'est bien le législateur qui avait rebaptisé l'institution en 1964 pour honorer la mémoire de John F. Kennedy. Critiques de la famille Kennedy "Le président Kennedy a incarné fièrement la justice, la paix, l'égalité, la dignité, la diversité et la compassion pour ceux qui souffrent. Le président Trump est l'opposé de ces valeurs", a protesté sur X une nièce du président démocrate assassiné, Kerry Kennedy. "C'est indigne. Ce n'est pas amusant. C'est très en-dessous de la fonction. C'est malsain . (...) Quand vous pensez que quelqu'un ne peut pas tomber plus bas, ils s'enfoncent encore..." a lâché Maria Shriver, autre nièce de JFK, sur le même réseau. Une loi de 1958 a créé ce qui s'appelait à l'époque le "Centre national de la culture". La salle a accueilli son premier grand spectacle en 1971. Elle est depuis un haut lieu culturel de la capitale américaine, avec une programmation qui va de la variété à l'opéra, en passant par la comédie musicale et le théâtre. Donald Trump a aussi vu récemment son nom gravé sur la façade d'un "Institut de la paix" situé à Washington, une décision prise par le département d'Etat. L'ancien promoteur immobilier a fait de son nom une marque, inscrite en lettres rutilantes sur ses propriétés. Le milliardaire de 79 ans semble vouloir continuer sur sa lancée dans sa fonction présidentielle. L'ancien animateur de téléréalité a pris le contrôle du Kennedy Center, une institution auparavant neutre, et a placé des proches aux postes stratégiques, à commencer par Richard Grenell, un fidèle allié, à la direction. "Pas unanime" Selon Joyce Beatty, élue démocrate de l'Ohio à la Chambre des représentants, la décision de renommer l'institution, prise pendant une conférence téléphonique, "n'était pas unanime". "Ma ligne a été placée sur silencieux pendant l'appel et je n'ai pas pu parler ou exprimer mon opposition à cette décision. Par ailleurs ce n'était pas à l'agenda. Ce n'est pas un consensus. C'est de la censure", a-t-elle dénoncé sur X. Richard Grenell a répondu, sur la même plate-forme, que son statut spécifique de membre "ex officio" ne lui donnait pas le droit de vote. Donald Trump a animé récemment la soirée de gala annuelle du centre, dont il veut faire un emblème de son approche traditionaliste et "anti-woke" de la culture. L'émission sera diffusée le 23 décembre à la télévision. "Je pense que cela fera de très grosses audiences", a-t-il jugé jeudi. La nouvelle direction du Kennedy Center a supprimé les drag shows qui s'y déroulaient et les événements célébrant la communauté LGBT+. Elle a invité des conférences de la droite religieuse et des artistes chrétiens. Selon la presse américaine, les ventes de billets ont baissé depuis que Donald Trump et ses proches ont pris le contrôle du Kennedy Center.

18.12.2025 à 22:49

Wall Street positivement surprise par l'inflation américaine

FRANCE24
img
Le Dow Jones a pris 0,14%, l'indice Nasdaq a avancé de 1,38% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,79%. L'indice des prix à la consommation (CPI) a reflué le mois dernier à 2,7% sur un an alors qu'il était de 3% en septembre (les chiffres d'octobre ne seront jamais connus en raison de la paralyse budgétaire, "shutdown", qui a touché les Etats-Unis à l'automne), selon un rapport dévoilé jeudi. L'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre). "Les données publiées aujourd'hui offrent à la banque centrale (américaine, ndlr) une marge de manœuvre plus large pour une nouvelle série de baisses de taux", estime Jose Torres, d'Interactive Brokers. La Réserve fédérale (Fed) dispose d'un double mandat visant d'un côté à maintenir l'inflation à long terme autour de 2% et de l'autre à faire en sorte que Etats-Unis soient au plus proche du plein emploi. Ces derniers mois, l'institution s'est concentrée sur l'atonie du marché du travail, et a choisi de procéder à trois baisses de taux consécutives. "L'un des plus grands risques encourus est de voir l'inflation augmenter alors que (la banque centrale) essaye de lutter contre le chômage", relève auprès de l'AFP Jack Ablin, de Cresset Capital Management. Les chiffres de jeudi sont donc venus quelque peu rassurer les investisseurs. Et "parallèlement, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont également été inférieures aux prévisions, ce qui contribue à apaiser les inquiétudes liées au ralentissement du marché du travail", ajoute Jose Torres. Des analystes ont toutefois estimé que les données du CPI pouvaient être en partie faussées, le "shutdown" ayant suspendu pendant plusieurs semaines la collecte des informations par les services statistiques officiels. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans s'est détendu à 4,12% vers 21H30 GMT, contre 4,15% mercredi en clôture. Côté entreprises, le fabricant de semi-conducteurs Micron (+10,12% à 248,55 dollars) s'est envolé, au lendemain de la publication de résultats trimestriels et prévisions financières sensiblement supérieurs aux attentes. Pour le premier trimestre de son exercice décalé, Micron a notamment engrangé un bénéfice net de 5,4 milliards de dollars, là où les analystes tablaient sur 4,5 milliards, pour un chiffre d'affaires record de 13,64 milliards de dollars. Et le fabricant s'attend à de meilleures performances encore lors du prochain trimestre, avec un chiffre d'affaires de plus de 18 milliards de dollars. Ces performances financières ont été jugées rassurantes par les investisseurs, qui avaient été déçus par d'autres résultats de géants technologiques comme Palantir, Oracle ou Nvidia. Trump Media - maison mère du réseau Truth Social fondé par Donald Trump - a été propulsée (+41,93% à 14,86 dollars) après avoir annoncé une alliance avec la société américaine TAE, qui développe une technologie de fusion nucléaire, dans un contexte d'explosion des besoins en énergie. La start-up spatiale Rocket Lab (+11,05% à 59,92 dollars) a profité du lancement réussi, et en avance selon elle, de plusieurs satellites pour le compte du ministère américain de la Défense. Les entreprises spécialisées dans le cannabis, à l'instar de Canopy Growth (-11,98%) ou Aurora Cannabis (-3,41%), ont terminé dans le rouge, malgré la décision de la Maison Blanche de changer le classement de la marijuana parmi les substances addictives, afin de prendre en compte l'usage thérapeutique. Ce changement n'ouvre pas dans l'immédiat la voie à une dépénalisation au niveau fédéral et les marchés avaient déjà anticipé l'annonce.
Texte intégral (596 mots)
Le Dow Jones a pris 0,14%, l'indice Nasdaq a avancé de 1,38% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,79%. L'indice des prix à la consommation (CPI) a reflué le mois dernier à 2,7% sur un an alors qu'il était de 3% en septembre (les chiffres d'octobre ne seront jamais connus en raison de la paralyse budgétaire, "shutdown", qui a touché les Etats-Unis à l'automne), selon un rapport dévoilé jeudi. L'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre). "Les données publiées aujourd'hui offrent à la banque centrale (américaine, ndlr) une marge de manœuvre plus large pour une nouvelle série de baisses de taux", estime Jose Torres, d'Interactive Brokers. La Réserve fédérale (Fed) dispose d'un double mandat visant d'un côté à maintenir l'inflation à long terme autour de 2% et de l'autre à faire en sorte que Etats-Unis soient au plus proche du plein emploi. Ces derniers mois, l'institution s'est concentrée sur l'atonie du marché du travail, et a choisi de procéder à trois baisses de taux consécutives. "L'un des plus grands risques encourus est de voir l'inflation augmenter alors que (la banque centrale) essaye de lutter contre le chômage", relève auprès de l'AFP Jack Ablin, de Cresset Capital Management. Les chiffres de jeudi sont donc venus quelque peu rassurer les investisseurs. Et "parallèlement, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont également été inférieures aux prévisions, ce qui contribue à apaiser les inquiétudes liées au ralentissement du marché du travail", ajoute Jose Torres. Des analystes ont toutefois estimé que les données du CPI pouvaient être en partie faussées, le "shutdown" ayant suspendu pendant plusieurs semaines la collecte des informations par les services statistiques officiels. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans s'est détendu à 4,12% vers 21H30 GMT, contre 4,15% mercredi en clôture. Côté entreprises, le fabricant de semi-conducteurs Micron (+10,12% à 248,55 dollars) s'est envolé, au lendemain de la publication de résultats trimestriels et prévisions financières sensiblement supérieurs aux attentes. Pour le premier trimestre de son exercice décalé, Micron a notamment engrangé un bénéfice net de 5,4 milliards de dollars, là où les analystes tablaient sur 4,5 milliards, pour un chiffre d'affaires record de 13,64 milliards de dollars. Et le fabricant s'attend à de meilleures performances encore lors du prochain trimestre, avec un chiffre d'affaires de plus de 18 milliards de dollars. Ces performances financières ont été jugées rassurantes par les investisseurs, qui avaient été déçus par d'autres résultats de géants technologiques comme Palantir, Oracle ou Nvidia. Trump Media - maison mère du réseau Truth Social fondé par Donald Trump - a été propulsée (+41,93% à 14,86 dollars) après avoir annoncé une alliance avec la société américaine TAE, qui développe une technologie de fusion nucléaire, dans un contexte d'explosion des besoins en énergie. La start-up spatiale Rocket Lab (+11,05% à 59,92 dollars) a profité du lancement réussi, et en avance selon elle, de plusieurs satellites pour le compte du ministère américain de la Défense. Les entreprises spécialisées dans le cannabis, à l'instar de Canopy Growth (-11,98%) ou Aurora Cannabis (-3,41%), ont terminé dans le rouge, malgré la décision de la Maison Blanche de changer le classement de la marijuana parmi les substances addictives, afin de prendre en compte l'usage thérapeutique. Ce changement n'ouvre pas dans l'immédiat la voie à une dépénalisation au niveau fédéral et les marchés avaient déjà anticipé l'annonce.

18.12.2025 à 22:10

Conflit dans l'est de la RDC : la pression humanitaire s’intensifie au Burundi

Meriem AMELLAL
img
Le Burundi subit une forte pression humanitaire. Selon l'ONU, il y aurait plus de 500 000 nouveaux déplacés dans l'est de la RDC depuis l'offensive récente du M23, soutenu par le Rwanda. Au moins 76 000 Congolais ont fui vers le Burundi voisin, où ils vivent dans des conditions difficiles. 
Texte intégral (596 mots)
Le Burundi subit une forte pression humanitaire. Selon l'ONU, il y aurait plus de 500 000 nouveaux déplacés dans l'est de la RDC depuis l'offensive récente du M23, soutenu par le Rwanda. Au moins 76 000 Congolais ont fui vers le Burundi voisin, où ils vivent dans des conditions difficiles. 

18.12.2025 à 22:00

Budget : pourquoi Sébastien Lecornu envisage de faire voter une loi spéciale

FRANCE 24
img
Députés et sénateurs se réunissent vendredi en commission mixte paritaire à l'Assemblée nationale, afin de s'accorder sur le budget 2026. Sébastien Lecornu, qui anticipe un échec, envisage déjà le dépôt d'une loi spéciale, regrettant "la radicalité d'une petite partie du groupe LR du Sénat".
Texte intégral (596 mots)
Députés et sénateurs se réunissent vendredi en commission mixte paritaire à l'Assemblée nationale, afin de s'accorder sur le budget 2026. Sébastien Lecornu, qui anticipe un échec, envisage déjà le dépôt d'une loi spéciale, regrettant "la radicalité d'une petite partie du groupe LR du Sénat".
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Alternatives Eco.✝
L'Autre Quotidien
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞