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▸ les 15 dernières parutions

26.12.2025 à 07:26

CAN 2025 : Le Maroc premier qualifié pour les 8es de finale ?

L'Equipe TV
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Vainqueurs des Comores lors du match d'ouverture (2-0), les Lions de l'Atlas peuvent rallier les 8es de finale de la CAN s'ils l'emportent ce vendredi, face au Mali. Un premier gros test pour le pays hôte, favori ambitieux mais prudent.
Vainqueurs des Comores lors du match d'ouverture (2-0), les Lions de l'Atlas peuvent rallier les 8es de finale de la CAN s'ils l'emportent ce vendredi, face au Mali. Un premier gros test pour le pays hôte, favori ambitieux mais prudent.

26.12.2025 à 07:05

Ukraine en direct : Kiev attend la réponse de la Russie à la nouvelle mouture du plan américain

FRANCE 24
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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" sur le nouveau plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. Sur le terrain, les attaques se poursuivent. L'Ukraine, qui subit quotidiennement des attaques de missiles et drones, a utilisé des missiles britanniques Storm Shadow pour attaquer une importante raffinerie en Russie jeudi. Suivez notre direct.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" sur le nouveau plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. Sur le terrain, les attaques se poursuivent. L'Ukraine, qui subit quotidiennement des attaques de missiles et drones, a utilisé des missiles britanniques Storm Shadow pour attaquer une importante raffinerie en Russie jeudi. Suivez notre direct.

26.12.2025 à 07:00

Maroc - Mali en direct : les Lions de l'Atlas veulent confirmer face aux Aigles

Mehdi BOUZOUINA
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Les Lions de l'Atlas du Maroc affrontent les Aigles du Mali pour le choc de la deuxième journée du groupe A, vendredi à 21 h (heure de Paris), au stade Prince Moulay Abdallah de Rabat. Suivez le match en live grâce à notre direct commenté.
Les Lions de l'Atlas du Maroc affrontent les Aigles du Mali pour le choc de la deuxième journée du groupe A, vendredi à 21 h (heure de Paris), au stade Prince Moulay Abdallah de Rabat. Suivez le match en live grâce à notre direct commenté.

26.12.2025 à 06:40

Zambie - Comores en direct : les Chipolopolos et les Cœlacanthes en quête d'un premier succès

RFI
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Les Chipolopolos de Zambie affrontent les Cœlacanthes des Comores lors de la deuxième journée du groupe A, vendredi à 18 h 30 (heure de Paris), au stade Mohammed V de Casablanca. Suivez le match en live grâce au direct commenté animé par nos confrères de RFI.
Les Chipolopolos de Zambie affrontent les Cœlacanthes des Comores lors de la deuxième journée du groupe A, vendredi à 18 h 30 (heure de Paris), au stade Mohammed V de Casablanca. Suivez le match en live grâce au direct commenté animé par nos confrères de RFI.

26.12.2025 à 06:20

Égypte - Afrique du Sud : les Pharaons et les Bafana Bafana pour un duel au sommet

Jean-Luc MOUNIER
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Les Pharaons d'Égypte sont opposés aux Bafana Bafana d'Afrique du Sud lors de la deuxième journée du groupe B de la CAN 2025, vendredi à 16 h (heure de Paris), au Grand Stade d'Agadir. Suivez le match en live grâce à notre direct commenté.
Les Pharaons d'Égypte sont opposés aux Bafana Bafana d'Afrique du Sud lors de la deuxième journée du groupe B de la CAN 2025, vendredi à 16 h (heure de Paris), au Grand Stade d'Agadir. Suivez le match en live grâce à notre direct commenté.

26.12.2025 à 06:00

Angola - Zimbabwe : une rencontre déjà décisive pour les Palancas Negras et les Warriors

FRANCE 24
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Les Palancas Negras de l'Angola et les Warriors du Zimbabwe se rencontrent lors de la deuxième journée du groupe B de la CAN 2025, vendredi à 13 h 30 (heure de Paris), au Grand Stade de Marrakech. Suivez le direct commenté par nos confrères de RFI.
Les Palancas Negras de l'Angola et les Warriors du Zimbabwe se rencontrent lors de la deuxième journée du groupe B de la CAN 2025, vendredi à 13 h 30 (heure de Paris), au Grand Stade de Marrakech. Suivez le direct commenté par nos confrères de RFI.

26.12.2025 à 05:43

A Shanghai, les seniors font valser la solitude dans les dancings rétro

FRANCE24
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Rumba, valse ou polka: depuis les années fastes du jazz dans les années 1930, les salles de danse font partie de l'ADN de la métropole chinoise de 25 millions d'habitants. De nombreux établissements y proposent chaque jour des sessions en journée - voire dès six heures du matin. Certains, comme la mythique salle de bal "Paramount", ont conservé leur atmosphère art déco d'époque. D'autres optent pour des éclairages fluo rose et verts, façon boîte de nuit. Ces lieux sont surtout des espaces de socialisation pour une clientèle âgée avide d'exercices et de contact humain. "J'étais très seul chez moi" après la retraite, confie Lin Guang, 66 ans, dans une salle nommée Old Dreams Of Shanghai ("Les vieux rêves de Shanghai"). "Venir danser, ça me fait me sentir jeune à nouveau. J'ai l'impression de déborder d'énergie!", s'enthousiasme-t-il. Des lumières de cabaret illuminent le parquet, tandis qu'un orchestre joue des standards du jazz shanghaïen. Les dames revêtent leurs élégantes chaussures, vêtues de robes vintage ou de qipao traditionnelles. Les messieurs, tirés à quatre épingles, ont les cheveux soigneusement peignés. "On essaie de faire revivre l'atmosphère du vieux Shanghai", résume Jin Zhiping, musicien de 69 ans. Pour lui et ses partenaires, tous âgés, ces sessions de midi, qui coûtent 60 yuans (7 euros), sont une véritable raison d'être. "Ça nous fait du bien et cela nous valorise", ajoute-t-il. "Comme ma maison" Pour Xu Li, l'athlétique sexagénaire experte du grand écart, les bienfaits de la danse sont "immenses". "Je me sens belle, et je deviens de plus en plus belle avec le temps", sourit-elle. Dans le Shanghai des années 1930, la danse de salon incarnait la modernité et l'élégance. "Shanghai est une ville portuaire", rappelle Chen Yiming, la fondatrice du Old Dreams Of Shanghai. "On a toujours absorbé les cultures étrangères, en les mêlant à la nôtre." Le Paramount, joyau art déco, était alors un passage obligé, de l'acteur Charlie Chaplin aux poêtes en quête de frissons. Aujourd'hui encore, ses lourdes portes en laiton s'ouvrent chaque jour et son ascenseur transporte pour 180 yuans (22 euros) les visiteurs près d'un siècle en arrière. Wei Xiaomeng, 90 ans, y vient cinq fois par semaine. "Cette salle de bal, c'est comme ma maison", confie-t-elle. Elle y est entrée pour la première lorsqu'elle était adolescente. Par curiosité. "J'ai trouvé ça somptueux et j'ai tout de suite aimé", raconte-t-elle. Lorsque la valse retentit, les couples glissent sur la piste, mains enlacées et pas synchronisés, sous les lustres scintillants. "Le sentiment de solitude? Il disparaît complètement ici", résume Yuan Yingjie, 75 ans. "Pas morte" Pour la fondatrice du Old Dreams Of Shanghai, ces salles sont avant tout pour les seniors des lieux de divertissement et de rencontre. "Une personne âgée est juste âgée, pas morte. Elle a les mêmes besoins sociaux et culturels que les autres", souligne-t-elle. Le nombre exact de ces salles à Shanghai est flou. L'AFP en a recensé une dizaine, tandis qu'un média local évoque une vingtaine d'établissements. Le vieillissement de la clientèle inquiète toutefois les professionnels. "Promouvoir cette culture de la danse auprès des jeunes générations est vraiment nécessaire", affirme Stella Zheng, 33 ans, la directrice exécutive du Paramount. Dans une société chinoise où les smartphones sont devenus omniprésents, le contact humain reste primordial, souligne-t-elle. "Il y a les échanges de regards, le langage corporel... Ici, on peut écouter de la musique et se faire des amis grâce à la danse." Le Paramount organise désormais aussi des événements destinés à un public plus jeune et compte proposer des cours de danse. Chen Yiming dit observer un engouement croissant pour les danses de salon - notamment le swing. Les danseurs plus âgés s'en réjouissent. "On espère vraiment que les jeunes viendront", affirme Wang Li, âgée de 65 ans. "Ils ont une énergie, une vivacité. Etre avec eux, ça nous fait nous sentir plus jeunes aussi."
Texte intégral (697 mots)
Rumba, valse ou polka: depuis les années fastes du jazz dans les années 1930, les salles de danse font partie de l'ADN de la métropole chinoise de 25 millions d'habitants. De nombreux établissements y proposent chaque jour des sessions en journée - voire dès six heures du matin. Certains, comme la mythique salle de bal "Paramount", ont conservé leur atmosphère art déco d'époque. D'autres optent pour des éclairages fluo rose et verts, façon boîte de nuit. Ces lieux sont surtout des espaces de socialisation pour une clientèle âgée avide d'exercices et de contact humain. "J'étais très seul chez moi" après la retraite, confie Lin Guang, 66 ans, dans une salle nommée Old Dreams Of Shanghai ("Les vieux rêves de Shanghai"). "Venir danser, ça me fait me sentir jeune à nouveau. J'ai l'impression de déborder d'énergie!", s'enthousiasme-t-il. Des lumières de cabaret illuminent le parquet, tandis qu'un orchestre joue des standards du jazz shanghaïen. Les dames revêtent leurs élégantes chaussures, vêtues de robes vintage ou de qipao traditionnelles. Les messieurs, tirés à quatre épingles, ont les cheveux soigneusement peignés. "On essaie de faire revivre l'atmosphère du vieux Shanghai", résume Jin Zhiping, musicien de 69 ans. Pour lui et ses partenaires, tous âgés, ces sessions de midi, qui coûtent 60 yuans (7 euros), sont une véritable raison d'être. "Ça nous fait du bien et cela nous valorise", ajoute-t-il. "Comme ma maison" Pour Xu Li, l'athlétique sexagénaire experte du grand écart, les bienfaits de la danse sont "immenses". "Je me sens belle, et je deviens de plus en plus belle avec le temps", sourit-elle. Dans le Shanghai des années 1930, la danse de salon incarnait la modernité et l'élégance. "Shanghai est une ville portuaire", rappelle Chen Yiming, la fondatrice du Old Dreams Of Shanghai. "On a toujours absorbé les cultures étrangères, en les mêlant à la nôtre." Le Paramount, joyau art déco, était alors un passage obligé, de l'acteur Charlie Chaplin aux poêtes en quête de frissons. Aujourd'hui encore, ses lourdes portes en laiton s'ouvrent chaque jour et son ascenseur transporte pour 180 yuans (22 euros) les visiteurs près d'un siècle en arrière. Wei Xiaomeng, 90 ans, y vient cinq fois par semaine. "Cette salle de bal, c'est comme ma maison", confie-t-elle. Elle y est entrée pour la première lorsqu'elle était adolescente. Par curiosité. "J'ai trouvé ça somptueux et j'ai tout de suite aimé", raconte-t-elle. Lorsque la valse retentit, les couples glissent sur la piste, mains enlacées et pas synchronisés, sous les lustres scintillants. "Le sentiment de solitude? Il disparaît complètement ici", résume Yuan Yingjie, 75 ans. "Pas morte" Pour la fondatrice du Old Dreams Of Shanghai, ces salles sont avant tout pour les seniors des lieux de divertissement et de rencontre. "Une personne âgée est juste âgée, pas morte. Elle a les mêmes besoins sociaux et culturels que les autres", souligne-t-elle. Le nombre exact de ces salles à Shanghai est flou. L'AFP en a recensé une dizaine, tandis qu'un média local évoque une vingtaine d'établissements. Le vieillissement de la clientèle inquiète toutefois les professionnels. "Promouvoir cette culture de la danse auprès des jeunes générations est vraiment nécessaire", affirme Stella Zheng, 33 ans, la directrice exécutive du Paramount. Dans une société chinoise où les smartphones sont devenus omniprésents, le contact humain reste primordial, souligne-t-elle. "Il y a les échanges de regards, le langage corporel... Ici, on peut écouter de la musique et se faire des amis grâce à la danse." Le Paramount organise désormais aussi des événements destinés à un public plus jeune et compte proposer des cours de danse. Chen Yiming dit observer un engouement croissant pour les danses de salon - notamment le swing. Les danseurs plus âgés s'en réjouissent. "On espère vraiment que les jeunes viendront", affirme Wang Li, âgée de 65 ans. "Ils ont une énergie, une vivacité. Etre avec eux, ça nous fait nous sentir plus jeunes aussi."

26.12.2025 à 05:03

Faute d'accord, les combats se poursuivent en Ukraine durant les fêtes

FRANCE24
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Les pompiers s'activent pour éteindre un incendie déclenché par une frappe de drone à Kharkiv. Dans le Sud, des tirs d'artillerie ont visé un marché à Kherson. La perspective d'un cessez-le-feu semble encore bien loin, même si le président Volodymyr Zelensky se réjouit d'une discussion avec les émissaires américains.
Texte intégral (697 mots)
Les pompiers s'activent pour éteindre un incendie déclenché par une frappe de drone à Kharkiv. Dans le Sud, des tirs d'artillerie ont visé un marché à Kherson. La perspective d'un cessez-le-feu semble encore bien loin, même si le président Volodymyr Zelensky se réjouit d'une discussion avec les émissaires américains.

26.12.2025 à 03:45

Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026

FRANCE24
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Lors d'une visite dans des usines de munitions en compagnie de hauts responsables, M. Kim a ordonné aux sites de production de répondre aux "besoins prévisionnels dans le cadre des opérations des forces de missiles et d'artillerie de l'Etat", a relaté l'agence de presse nord-coréenne KCNA. Kim Jong Un a déclaré qu'il fallait "augmenter encore la capacité de production globale" afin de répondre à la demande des forces armées de Pyongyang et a commandé la construction de nouvelles usines de munitions, a rapporté l'agence. "Le secteur de la production de missiles et d'obus est d'une importance capitale pour renforcer la dissuasion militaire", a ajouté le dirigeant. La Corée du Nord a considérablement intensifié ses lancements de missiles ces dernières années. D'après les analystes, son but est d'améliorer ses capacités de frappe de précision, défier les Etats-Unis et la Corée du Sud, et tester des armes avant d'éventuellement les exporter vers la Russie. Les médias d'Etat nord-coréens avaient annoncé jeudi que Kim Jong Un avait visité une usine de sous-marins à propulsion nucléaire, où il s'est engagé à contrer la "menace" que représente selon lui la production par la Corée du Sud de ses propres navires de ce type. Kim Jong Un a également supervisé le tir d'essai de nouveaux missiles antiaériens à longue portée et haute altitude au-dessus de la mer du Japon, selon les médias officiels. Le Parti des travailleurs de Corée, au pouvoir en Corée du Nord, devrait tenir son premier congrès en cinq ans au début de l'année 2026, au cours duquel les décideurs politiques discuteront des plans de développement économique et militaire pour les cinq prochaines années.
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Lors d'une visite dans des usines de munitions en compagnie de hauts responsables, M. Kim a ordonné aux sites de production de répondre aux "besoins prévisionnels dans le cadre des opérations des forces de missiles et d'artillerie de l'Etat", a relaté l'agence de presse nord-coréenne KCNA. Kim Jong Un a déclaré qu'il fallait "augmenter encore la capacité de production globale" afin de répondre à la demande des forces armées de Pyongyang et a commandé la construction de nouvelles usines de munitions, a rapporté l'agence. "Le secteur de la production de missiles et d'obus est d'une importance capitale pour renforcer la dissuasion militaire", a ajouté le dirigeant. La Corée du Nord a considérablement intensifié ses lancements de missiles ces dernières années. D'après les analystes, son but est d'améliorer ses capacités de frappe de précision, défier les Etats-Unis et la Corée du Sud, et tester des armes avant d'éventuellement les exporter vers la Russie. Les médias d'Etat nord-coréens avaient annoncé jeudi que Kim Jong Un avait visité une usine de sous-marins à propulsion nucléaire, où il s'est engagé à contrer la "menace" que représente selon lui la production par la Corée du Sud de ses propres navires de ce type. Kim Jong Un a également supervisé le tir d'essai de nouveaux missiles antiaériens à longue portée et haute altitude au-dessus de la mer du Japon, selon les médias officiels. Le Parti des travailleurs de Corée, au pouvoir en Corée du Nord, devrait tenir son premier congrès en cinq ans au début de l'année 2026, au cours duquel les décideurs politiques discuteront des plans de développement économique et militaire pour les cinq prochaines années.

26.12.2025 à 03:45

Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict

FRANCE24
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Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans est jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent. Le détournement de centaines de millions de dollars de ce fonds censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme l'achat d'un yacht géant ou des toiles de Monet ou Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour. L’audience de vendredi s’est ouverte vers 9H00 (01H00 GMT) devant la Haute Cour de Kuala Lumpur, réunie à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie. Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a commencé à lire un long verdict, avant de faire une pause pour la prière du vendredi trois heures plus tard. L’audience doit reprendre à 15H00 (07H00 GMT). Najib Razak, au pouvoir de 2009 à 2018, purge déjà une peine de six ans de prison après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale. Dans son nouveau procès, chaque chef d'accusation d'abus de pouvoir est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison et d'une amende pouvant atteindre cinq fois le montant du pot-de-vin. S'il est acquitté, il retournera à la prison de Kajang, près de Kuala Lumpur, pour purger le reste de sa peine initiale. "Contrôle absolu" L'ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s'est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds aujourd'hui dissous. Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d'importantes sommes de la société vers son compte personnel il y a plus de dix ans. L'accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires Jho Low (de son vrai nom Low Taek Jho), l'essentiel de la responsabilité de l'affaire. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d'investissement, mais il est actuellement en fuite. Najib Razak "se présente comme la victime de subordonnés rebelles, alors qu'en réalité il était l'unique décideur et le plus puissant", a estimé le procureur adjoint Ahmad Akram Gharib. Le juge Sequerah a écarté les arguments de la défense selon lesquels de l'argent versé sur le compte de l'ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient. "Les preuves indiquent clairement qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence, mais témoignent d’une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l’accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB" a-t-il souligné. Les avocats de M. Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d'importantes sommes d'argent du fonds. L'avocat Muhammad Shafee Abdullah a affirmé à la presse la semaine dernière que Najib Razak n'avait "jamais bénéficié d'un procès équitable" et a réitéré ses accusations contre Jho Low. L'ancien dirigeant a néanmoins subi un revers lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence. Une nouvelle condamnation porterait un coup supplémentaire à son influence persistante au sein du plus ancien parti politique de Malaisie, l'Organisation nationale unifiée des Malais (Umno). Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l'Umno, qui était au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.
Texte intégral (667 mots)
Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans est jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent. Le détournement de centaines de millions de dollars de ce fonds censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme l'achat d'un yacht géant ou des toiles de Monet ou Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour. L’audience de vendredi s’est ouverte vers 9H00 (01H00 GMT) devant la Haute Cour de Kuala Lumpur, réunie à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie. Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a commencé à lire un long verdict, avant de faire une pause pour la prière du vendredi trois heures plus tard. L’audience doit reprendre à 15H00 (07H00 GMT). Najib Razak, au pouvoir de 2009 à 2018, purge déjà une peine de six ans de prison après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale. Dans son nouveau procès, chaque chef d'accusation d'abus de pouvoir est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison et d'une amende pouvant atteindre cinq fois le montant du pot-de-vin. S'il est acquitté, il retournera à la prison de Kajang, près de Kuala Lumpur, pour purger le reste de sa peine initiale. "Contrôle absolu" L'ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s'est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds aujourd'hui dissous. Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d'importantes sommes de la société vers son compte personnel il y a plus de dix ans. L'accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires Jho Low (de son vrai nom Low Taek Jho), l'essentiel de la responsabilité de l'affaire. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d'investissement, mais il est actuellement en fuite. Najib Razak "se présente comme la victime de subordonnés rebelles, alors qu'en réalité il était l'unique décideur et le plus puissant", a estimé le procureur adjoint Ahmad Akram Gharib. Le juge Sequerah a écarté les arguments de la défense selon lesquels de l'argent versé sur le compte de l'ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient. "Les preuves indiquent clairement qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence, mais témoignent d’une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l’accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB" a-t-il souligné. Les avocats de M. Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d'importantes sommes d'argent du fonds. L'avocat Muhammad Shafee Abdullah a affirmé à la presse la semaine dernière que Najib Razak n'avait "jamais bénéficié d'un procès équitable" et a réitéré ses accusations contre Jho Low. L'ancien dirigeant a néanmoins subi un revers lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence. Une nouvelle condamnation porterait un coup supplémentaire à son influence persistante au sein du plus ancien parti politique de Malaisie, l'Organisation nationale unifiée des Malais (Umno). Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l'Umno, qui était au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

26.12.2025 à 03:29

Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l'Etat islamique au Nigeria

FRANCE24
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"J'avais précédemment prévenu ces terroristes que s'ils n'arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le "ministère de la Guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites" le jour de Noël. "JOYEUX NOËL à tous, y compris aux terroristes morts, qui seront encore plus nombreux si leur massacre des chrétiens se poursuit", a-t-il encore cinglé. Une vidéo d'une dizaine de secondes ensuite postée par le ministère américain de la Défense semble montrer le lancement, de nuit, d'un missile depuis le pont d'un navire de guerre battant pavillon américain. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu'il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes (...) tuant plusieurs terroristes de l'Etat islamique" dans l'Etat de Sokoto. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s'est dit sur X "reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian", saluant l'action de son ministère. Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines. "Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d'Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l'extrémisme violent", a-t-il déclaré dans un communiqué. Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une "menace existentielle" de l'ordre d'un "génocide", il avait menacé le mois dernier de recourir à l'option armée. "Recrudescence des enlèvements" Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington. Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l'octroi de visas aux Nigerians. Le pays est confronté à un conflit jihadiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu'à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest. Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart s'affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu'à la religion. L'ONU a également mis en garde contre une "recrudescence des enlèvements de masse", impliquant régulièrement des centaines d'écoliers. D'autres personnes ont été ciblées dans des lieux de culte lors d'enlèvements distincts. Le phénomène des enlèvements contre rançon s'est "consolidée en une industrie structurée et à but lucratif" qui a récolté environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, selon un récent rapport de SBM Intelligence, un cabinet de conseil basé à Lagos.
Texte intégral (573 mots)
"J'avais précédemment prévenu ces terroristes que s'ils n'arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le "ministère de la Guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites" le jour de Noël. "JOYEUX NOËL à tous, y compris aux terroristes morts, qui seront encore plus nombreux si leur massacre des chrétiens se poursuit", a-t-il encore cinglé. Une vidéo d'une dizaine de secondes ensuite postée par le ministère américain de la Défense semble montrer le lancement, de nuit, d'un missile depuis le pont d'un navire de guerre battant pavillon américain. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu'il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes (...) tuant plusieurs terroristes de l'Etat islamique" dans l'Etat de Sokoto. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s'est dit sur X "reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian", saluant l'action de son ministère. Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines. "Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d'Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l'extrémisme violent", a-t-il déclaré dans un communiqué. Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une "menace existentielle" de l'ordre d'un "génocide", il avait menacé le mois dernier de recourir à l'option armée. "Recrudescence des enlèvements" Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington. Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l'octroi de visas aux Nigerians. Le pays est confronté à un conflit jihadiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu'à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest. Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart s'affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu'à la religion. L'ONU a également mis en garde contre une "recrudescence des enlèvements de masse", impliquant régulièrement des centaines d'écoliers. D'autres personnes ont été ciblées dans des lieux de culte lors d'enlèvements distincts. Le phénomène des enlèvements contre rançon s'est "consolidée en une industrie structurée et à but lucratif" qui a récolté environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, selon un récent rapport de SBM Intelligence, un cabinet de conseil basé à Lagos.

26.12.2025 à 02:41

NBA : pour Noël, Victor Wembanyama et les Spurs s'offrent le Thunder, champion en titre

FRANCE 24
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Les San Antonio Spurs s'imposent comme la bête noire du Thunder d'Oklahoma City. L'équipe de Victor Wembanyama a battu, jeudi, le champion en titre (117-102), pour la troisième fois en deux semaines. Les Spurs consolident ainsi leur 2e place de la conférence Ouest.
Texte intégral (573 mots)
Les San Antonio Spurs s'imposent comme la bête noire du Thunder d'Oklahoma City. L'équipe de Victor Wembanyama a battu, jeudi, le champion en titre (117-102), pour la troisième fois en deux semaines. Les Spurs consolident ainsi leur 2e place de la conférence Ouest.

26.12.2025 à 02:18

Les États-Unis ont mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'État islamique au Nigeria

FRANCE24
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Texte intégral (573 mots)

26.12.2025 à 00:38

Les États-Unis ont mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'État islamique au Nigeria

FRANCE 24
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Les États-Unis ont mené des frappes aériennes dans l'État de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, tuant plusieurs combattants de l'État islamique, ont annoncé jeudi le président Donald Trump et le commandement américain en Afrique. Le milliardaire leur reproche d'avoir assassiné des chrétiens dans la région.
Texte intégral (573 mots)
Les États-Unis ont mené des frappes aériennes dans l'État de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, tuant plusieurs combattants de l'État islamique, ont annoncé jeudi le président Donald Trump et le commandement américain en Afrique. Le milliardaire leur reproche d'avoir assassiné des chrétiens dans la région.

26.12.2025 à 00:05

CAN 2025 : Côte d'Ivoire, Cameroun, Algérie, les cadors assurent

L'Equipe TV
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Tenants du titre, les Ivoiriens ont réussi leur entrée en lice dans la Coupe d'Afrique des Nations, en dominant le Mozambique (1-0), ce mercredi. Avant de retrouver les Éléphants, dimanche, les Camerounais ont aussi gagné, face au Gabon (1-0). L'Algérie, de son côté, a déroulé 3-0 contre le Soudan, grâce notamment à un grand Riyad Mahrez.
Texte intégral (573 mots)
Tenants du titre, les Ivoiriens ont réussi leur entrée en lice dans la Coupe d'Afrique des Nations, en dominant le Mozambique (1-0), ce mercredi. Avant de retrouver les Éléphants, dimanche, les Camerounais ont aussi gagné, face au Gabon (1-0). L'Algérie, de son côté, a déroulé 3-0 contre le Soudan, grâce notamment à un grand Riyad Mahrez.
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