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28.11.2025 à 19:35

L'auteur présumé de l'attentat à Washington va être inculpé d'assassinat

FRANCE24
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Quelques heures avant l'annonce jeudi du décès de l'une des deux victimes, la ministre de la Justice, Pam Bondi, avait annoncé son intention de requérir la peine capitale contre Rahmanullah Lakanwal, 29 ans, le suspect de nationalité afghane, si l'une d'entre elles succombait à ses blessures. "S'il arrive quelque chose, je vous le dis dès maintenant, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour requérir la peine de mort contre ce monstre, qui n'aurait jamais dû être dans notre pays", a-t-elle déclaré sur Fox News, en référence au débat qui a aussitôt éclaté entre républicains et démocrates sur cette affaire. "C'est un meurtre avec préméditation. C'est une embuscade commise avec une arme à feu contre des gens qui ne savaient pas ce qui les attendait", a dit vendredi sur Fox News la procureure de la capitale fédérale, Jeanine Pirro, pour expliquer l'aggravation des chefs d'accusation. Elle avait initialement annoncé jeudi que le suspect, blessé lors de son arrestation, serait poursuivi pour agression armée avec intention de tuer. Mais entre-temps, l'une des deux victimes, Sarah Beckstrom, 20 ans, est décédée, tandis que l'autre, Andrew Wolfe, 24 ans, se trouvait toujours vendredi dans un état critique, selon les autorités. Le mobile de l'attaque restait inconnu vendredi. Mais son auteur présumé, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l'armée américaine en Afghanistan, selon la CIA, a traversé le pays en voiture depuis l'Etat de Washington (nord-ouest), où il habitait avec sa famille, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est. 19 pays visés Peu après l'annonce du décès de la militaire, Donald Trump a affirmé sur son réseau Truth Social qu'il empêcherait "l'immigration en provenance de tous les pays du Tiers monde". A la suite de cet attentat, l'administration américaine avait déjà annoncé jeudi "un réexamen complet et rigoureux" des permis de résidence permanente ou "cartes vertes", délivrés aux ressortissants de 19 pays "jugés préoccupants", dont l'Afghanistan, Haïti, l'Iran et le Venezuela. Sollicités vendredi par l'AFP pour savoir quels "pays du Tiers monde" étaient concernés par la dernière annonce de Donald Trump, les services d'immigration ont renvoyé à cette même liste de 19 pays. Selon des données officielles, plus d'1,6 million d'étrangers détenteurs de la carte verte (soit 12% des résidents permanents) sont originaires d'un de ces pays. L'Afghanistan en compte plus de 116.000. Rahmanullah Lakanwal était arrivé aux Etats-Unis un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan sous la présidence du démocrate Joe Biden, en août 2021, dans le cadre d'une vaste opération d'évacuation des Afghans ayant collaboré avec les Américains contre les talibans. Des médias américains affirmaient vendredi qu'il avait rejoint les "unités zéro" des services afghans, en charge de missions commandos contre les talibans, Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique (EI). L'ONG AfghanEvac précise qu'il "a demandé l'asile sous l'administration Biden, mais son asile a été approuvé sous l'administration Trump", en avril 2025. Il n'était pas titulaire de la carte verte de résident permanent. Selon le département d'Etat, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux Etats-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans. Depuis juin, le président républicain a envoyé la Garde nationale successivement à Los Angeles, Washington et Memphis, à chaque fois contre l'avis des autorités locales démocrates, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et appuyer la police fédérale de l'immigration (ICE).

28.11.2025 à 19:17

La Russie menace de "bloquer complètement" WhatsApp

FRANCE24
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Le géant américain Meta, propriétaire de la messagerie, n'a pas immédiatement réagi vendredi à la menace formulée dans un communiqué par l'agence russe de surveillance des télécommunications, Roskomnadzor. La Russie avait déjà interdit aux utilisateurs de passer des appels sur la plateforme en août, dans le cadre d'une répression plus large contre les réseaux sociaux détenus par des entreprises étrangères. La messagerie Telegram avait été visée par la même mesure de restriction en août. Selon les critiques, Moscou tente de forcer les Russes à utiliser des plateformes contrôlées par l'Etat à la place. D'après Roskomnadzor, WhatsApp est utilisé pour "organiser et perpétrer des actes terroristes dans le pays, pour recruter les exécutants, et pour des fraudes et autres crimes contre nos citoyens". "Si la messagerie ne respecte pas la législation russe, elle sera complètement bloquée", poursuit le communiqué. WhatsApp est l'un des deux services de messagerie les plus populaires en Russie, avec Telegram. Moscou souhaite que les deux messageries fournissent un accès aux données sur demande des forces de l'ordre, non seulement pour les enquêtes sur les fraudes, mais aussi pour l'investigation d'activités que la Russie qualifie de terroristes. Les autorités accusent aussi les services de sécurité ukrainiens de recruter via ces applications des Russes pour leur faire commettre des actes de sabotage dans le pays en échange d'une promesse de rémunération. Les défenseurs des droits humains craignent que le contrôle des messageries n'étendent les pouvoirs policiers de l'Etat russe.

28.11.2025 à 19:11

Foot: les droits TV de la Liga cédés pour 1,23 milliard d'euros par saison sur la période 2027-2032

FRANCE24
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"Telefónica et DAZN ont renouvelé leurs accords pour la diffusion de cinq matches par journée (chacun), consolidant ainsi leurs partenariats stratégiques", s'est félicité sur X Javier Tebas. Au total, la Liga "dépassera les 6,135 milliards d'euros de recettes audiovisuelles nationales sur le cycle 2027/28–2031/32, soit une hausse de 9% par rapport à la période précédente", a-t-il poursuivi. Les enjeux autour des droits TV sont devenus centraux dans le football moderne, les recettes générées par les diffuseurs formant une partie prépondérante des budgets de nombreux clubs professionnels, que ce soit en Espagne comme dans les autres championnats européens. "À l'heure où de nombreuses ligues perdent de la valeur, la croissance continue et les performances record de la Liga sont particulièrement remarquables", a par ailleurs fait valoir Javier Tebas dans un communiqué, estimant que ce "résultat témoignait de la qualité de notre offre et de la confiance des opérateurs". Concurrencé notamment par la Premier League anglaise, le championnat espagnol de football bénéficie toujours de ses locomotives - le Real Madrid emmené par la star française Kylian Mbappé et le FC Barcelone du prodige Lamine Yamal - pour attirer diffuseurs et téléspectateurs. DAZN et Movistar Plus+, propriété du géant espagnol des télécommunications Telefónica, sont déjà les deux diffuseurs exclusifs en Espagne des dix rencontres de Liga chaque week-end, dans un cycle de droits TV se terminant en 2027.

28.11.2025 à 19:09

Coup d'Etat en Guinée-Bissau: nomination d'un Premier ministre, issu du gouvernement renversé

FRANCE24
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Des militaires ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total" de la Guinée-Bissau et ont interrompu le processus électoral juste avant l'annonce des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives du 23 novembre. Jeudi, les putschistes ont nommé le général Horta N'Tam, jusqu'ici chef d'état-major de l'armée de terre, pour diriger un Haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre (HCM) et la transition politique. "Le président de la République de transition, le major-général Horta N'Tam, a nommé par décret présidentiel Monsieur Ilidio Vieira Té Premier ministre et ministre des Finances", indique le décret publié vendredi. M. Té est le dernier ministre des Finances du président Umaro Sissoco Embalo, destitué lors du coup d'État de mercredi. Il va cumuler les fonctions de chef de gouvernement et de ministre des Finances. "Le peuple nous attend et attend beaucoup de votre engagement", a déclaré le nouvel homme fort du pays. Le président Embalo, arrêté entre mercredi et jeudi à Bissau, s'est réfugié au Sénégal où il est arrivé "sain et sauf" jeudi soir à bord d'un avion affrété par Dakar, a indiqué le gouvernement sénégalais dans un communiqué. Jeudi, le HCM avait levé le couvre-feu nocturne imposé la veille, nouveau signe d'une certaine stabilité malgré le coup d’État, après l'annonce le même jour de la réouverture de "toutes les frontières, fermées depuis mercredi après-midi". Il avait aussi ordonné "la réouverture immédiate" des écoles, des marchés et des institutions privées. La Guinée-Bissau, pays lusophone côtier d'Afrique de l'Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), avait déjà connu quatre coups d’État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La proclamation des résultats électoraux y a ainsi souvent donné lieu à des contestations. Dans une déclaration à l'AFP jeudi, l'opposant bissau-guinéen Fernando Dias, principal adversaire de M. Embalo lors du scrutin du 23 novembre, a affirmé avoir remporté l'élection présidentielle. Il a en outre accusé le président Embalo d'avoir "organisé" le coup d'État qui a suspendu le processus électoral et porté des militaires au pouvoir.

28.11.2025 à 19:07

Wall Street termine en hausse au lendemain de Thanksgiving

FRANCE24
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Le Dow Jones a pris 0,61%, l'indice Nasdaq s'est octroyé 0,65% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,54%. La place new-yorkaise a connu une séance calme --par ailleurs amputée de trois heures-- au lendemain de Thanksgiving, jour férié lors duquel les marchés américains étaient fermés. "Les espoirs que la Fed puisse baisser ses taux d'intérêt sont ce qui a rendu les investisseurs optimistes aujourd'hui", résume auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA. Plusieurs indicateurs économiques américains publiés cette semaine ont conforté les acteurs du marché dans leur hypothèse d'une nouvelle réduction des taux d'un quart de point à l'issue de la réunion de l'institution monétaire, les 9 et 10 décembre prochains. Entre prix à la production toujours en hausse et une confiance des consommateurs en chute libre, les données ont brossé un paysage inquiétant sur l'état de l'économie américaine. Mais une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises, d'où l'optimisme de Wall Street. Les acteurs du marché attendent désormais "des nouvelles de l'inflation", avec notamment l'indice des prix à la consommation PCE pour septembre vendredi prochain, observe Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. La publication de plusieurs indicateurs clés a été retardée en raison de la paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché le pays et certaines données ne verront jamais le jour. "Mais les gens s'attendent à ce que la Fed continue d'être accommodante l'année prochaine", note M. Stovall. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se tendait très légèrement vers 18H05 par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% contre 4,00%. Au tableau des valeurs, le géant des cafés Starbucks est parvenu à garder la tête hors de l'eau (+0,44% à 87,08 dollars) alors qu'un syndicat a prévenu que de nouveaux employés allaient rejoindre le mouvement de grève initié mi-novembre aux Etats-Unis. "2.500 baristas syndiqués dans plus de 120 cafés" ont rejoint cette grève d'une durée indéterminée pour protester contre leurs conditions de travail, selon un communiqué du syndicat Starbucks Workers Union publié vendredi. Les valeurs associées au secteur des cryptoactifs ont profité du regain d'intérêt pour le bitcoin cette semaine, à l'image de la plateforme d'échange Coinbase (+2,96% à 272,82 dollars) ou du "mineur" (créateur de monnaie numérique) Riot Platforms (+7,82% à 16,13 dollars). Le géant des puces électroniques Nvidia s'est replié (-1,82% à 176,98 dollars). En début de semaine, le titre a pâti d'informations de presse selon lesquelles Meta (Facebook, Instagram) envisagerait d'utiliser des puces de Google pour son informatique à distance (cloud). L'action Nvidia a perdu quasiment 12% en un mois. Le spécialiste des mémoires flash SanDisk a été recherché (+3,83% à 223,28 dollars) pour son premier jour de cotation au sein de l'indice vedette S&P 500.

28.11.2025 à 18:55

Punaises de lit: la Cinémathèque française ferme ses 4 salles à Paris pour un mois

FRANCE24
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Cette fermeture intervient "à la suite de nouveaux signalements" et doit permettre de "garantir" aux spectateurs "un environnement parfaitement sûr et confortable", précise la Cinémathèque, institution de la cinéphilie au rayonnement international. Située dans le XIIe arrondissement de la capitale, la Cinémathèque comprend trois salles ouvertes au public, et une quatrième utilisée pour des activités éducatives. "L’ensemble des fauteuils sera démonté puis traité individuellement à la vapeur sèche à 180°, à plusieurs reprises, avant de faire l’objet de contrôles canins systématiques validant chaque étape", précise l'institution. Les moquettes auront le "même niveau" de traitement. Les autres espaces de la Cinémathèque restent ouverts, notamment son exposition en cours sur Orson Welles. Début novembre, plusieurs spectateurs avaient témoigné dans la presse après avoir été piqués par des punaises de lit lors d'une "master class" avec l'actrice Sigourney Weaver. "On les voyait courir sur les sièges et les habits", avait notamment déclaré l'un d'entre eux au quotidien Le Parisien. "Depuis 2021, la Cinémathèque française applique un protocole de prévention et de traitement rigoureux" concernant les punaises de lit, "mis en œuvre par ses équipes et des prestataires spécialisés et certifiés", peut-on lire sur le site internet de l'association. Ces minuscules créatures se cachent souvent dans les fissures des têtes de lit, les coutures des matelas et les housses d'oreillers, et provoquent de fortes démangeaisons. Le gouvernement avait notamment pris le sujet à bras-le-corps avant les Jeux olympiques de Paris 2024.

28.11.2025 à 18:33

Incendie à Hong Kong : quelle est la part de responsabilité des échaufaudages en bambou ?

FRANCE24
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Hong Kong est l'une des dernières villes au monde à encore se servir dans les chantiers modernes, de construction ou de rénovation, de ce matériau utilisé pendant plusieurs siècles en Asie, facilement disponible en Chine méridionale et transportable à moindre coût. Les échafaudages en bambou sont polyvalents et durables et peuvent être montés et démontés dans des espaces réduits. Les représentants du secteur estimaient en janvier qu'ils représentaient environ 80% des structures de Hong Kong. Les huit tours de la résidence de Wang Fuk Court, hautes de 31 étages chacune, objet d'importantes rénovations depuis l'an dernier, étaient quadrillées de treillages de bambou et de filets de protection. Le gouvernement de Hong Kong a indiqué vendredi que les chutes de morceaux de bambou enflammés avait contribué à propager les flammes. La veille, il avait estimé "impératif d'accélérer" le passage à des échafaudages en métal pour des raisons de sécurité. Mais les facteurs possibles sont multiples, notent certains spécialistes. 40 heures d'incendie "C'est une question complexe aux multiples facettes", explique à l'AFP Anwar Orabi, ingénieur civil spécialisé en sécurité incendie à l'Université australienne de Queensland. Pour lui, "une réponse claire est prématurée à ce stade". "La bambou, ou plutôt l'ensemble de l'échafaudage, était en feu", ajoute-t-il, "ce n'est pas le seul facteur (...) mais c'est très probablement un élément" contributif. Les premières constatations laissent penser que le feu a démarré sur un filet de protection, dans les étages inférieurs d'un des bâtiments, avant de rapidement s'élever via des planches de mousse "hautement inflammables", a déclaré vendredi le ministre de la Sécurité de Hong Kong, Chris Tang. Ces planches en mousse étaient attachées aux vitres, les faisant exploser et permettant au feu de "s'intensifier et de se propager à l'intérieur", a-t-il ajouté. La chaleur intense a embrasé les bambous, dont des morceaux en feu se sont brisés et sont tombés, permettant à l'incendie de s'étendre. Le bambou a une certaine résistance au feu. Mais l'incendie du complexe Wang Fuk a duré 40 heures. "On peut voir qu'il ne reste qu'une très petite portion de bambou", sur la deuxième tour, montre Ho Wing-ip, professeur d'ingénierie à l'Université polytechnique de Hong Kong, "s'il s'était agi d'échafaudages de métal, je pense que l'essentiel serait encore là". Bouc émissaire Mais pour lui, les planches de mousse semblent la raison essentielle de la vitesse à laquelle les flammes ont gagné l'ensemble du bâtiment. En outre si les huit tours aient été rénovées une par une et non concomitamment, "je ne pense pas que le feu se serait autant propagé", ajoute-t-il. Lee Kwong-sing, président de l'Institut des professionnels de la sécurité a lui mis en cause les filets de protection, notant qu'ils sont nécessaire "même si vous utilisez des échafaudages en métal". Lors d'une émission de radio, Chau Sze-kit, patron d'une association d'entreprises du bâtiment, a fait remarquer que "tant que (...) les règles sont suivies à la lettre, les deux (matériaux) sont relativement sûrs". Sur les réseaux sociaux des habitants de Hong Kong ont fermement défendu l'usage du bambou, en faisant un symbole de l'identité de Hong Kong. Soulignant que de larges portions semblent intactes, malgré la durée et l'intensité du feu, ils accusent le gouvernement de chercher un bouc émissaire et dénoncent un biais antiasiatique chez ceux qui critiquent cette tradition, notamment les médias occidentaux. "Faire des échafaudages de bambou la principale explication du feu (...) c'est au fond incriminer ce qui est étranger et exotique", estime Leung Kai-chi, chercheuse en études hongkongaises, dans un post sur le réseau social Threads. Dans un communiqué, une association de victimes d'accidents industriels a rappelé que trois incendies, liés à des échafaudages, avaient été précédemment recensés cette année à Hong Kong.

28.11.2025 à 18:31

L'Union africaine suspend la Guinée-Bissau alors que la junte consolide son pouvoir

FRANCE 24
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Deux jours après le coup d'État en Guinée-Bissau, les militaires ont nommé un Premier ministre, après l'investiture la veille d'un général au poste de président pour une transition censée durer un an. Dans le même temps, l'Union africaine (UA) a suspendu le pays de ses instances.
Texte intégral (666 mots)
Deux jours après le coup d'État en Guinée-Bissau, les militaires ont nommé un Premier ministre, après l'investiture la veille d'un général au poste de président pour une transition censée durer un an. Dans le même temps, l'Union africaine (UA) a suspendu le pays de ses instances.

28.11.2025 à 18:19

La Bourse de Paris termine en légère hausse, sans catalyseur notable

FRANCE24
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Le CAC 40 a pris 0,29% à 8.122,71 points, en hausse de 23,24 points. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice vedette parisien a pris 1,75%. La séance a été marquée par un "calme plat", résume Kevin Thozet, membre du comité d'investissement chez Carmignac, interrogé par l'AFP. Les marchés américains, qui donnent habituellement le "la" sur les indices mondiaux, tournent au ralenti en ce lendemain de Thanksgiving, avec une séance écourtée terminant à 18H00 GMT, ce qui a eu un impact sur leurs homologues européens. Une panne sur le Chicago Mercantile Exchange (CME), où sont négociés de nombreuses devises, contrats à terme, obligations et actions, a d'autant plus réduit les volumes d'échanges au cours de la journée. Faute de nouveau catalyseur, l'attention des investisseurs est restée focalisée sur la Réserve fédérale américaine (Fed). "Les marchés veulent croire en une baisse des taux en décembre", affirme Stephen Innes, gérant de SPI AM. Autre point d'attention: les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine. "Un accord de paix serait positif pour les marchés européens, avec une potentielle amélioration du sentiment économique, une baisse des prix de l'énergie, tandis que les besoins de reconstruction profiteraient aux entreprises du continent", relève Kevin Thozet. Côté obligataire, le rendement de l'emprunt à dix ans français a atteint 3,41%, au même niveau que la veille. SMCP s'envole Le groupe textile SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac) s'est envolé de 4,87% à 6,24 euros, après avoir annoncé la mise en vente d'actions pouvant aller jusqu'à 51,2% de son capital, un processus qui pourrait lui permettre "de stabiliser sa situation actionnariale". Esso France racheté Le canadien North Atlantic a annoncé vendredi avoir racheté au géant pétrolier américain ExxonMobil sa participation de près de 83% dans Esso France (-1,62% à 41,36 euros), renommé North Atlantic Energies, et va lancer une offre publique d'achat obligatoire pour acquérir le capital restant coté en Bourse. Victoire de Bolloré sur le dossier Vivendi La Cour de cassation a donné raison vendredi à Vincent Bolloré dans le dossier qui l'oppose à des petits actionnaires de Vivendi et a demandé à la cour d'appel de Paris de se prononcer à nouveau sur le "contrôle de fait" qu'il exerçait ou non lors de la scission de Vivendi fin 2024. L'enjeu est de savoir si le milliardaire, premier actionnaire de Vivendi, va devoir indemniser les petits actionnaires en rachetant les titres restants, à hauteur de plusieurs milliards d'euros. A la cote, le titre Vivendi est resté stable (-0,04%) à 2,52 euros.
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Le CAC 40 a pris 0,29% à 8.122,71 points, en hausse de 23,24 points. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice vedette parisien a pris 1,75%. La séance a été marquée par un "calme plat", résume Kevin Thozet, membre du comité d'investissement chez Carmignac, interrogé par l'AFP. Les marchés américains, qui donnent habituellement le "la" sur les indices mondiaux, tournent au ralenti en ce lendemain de Thanksgiving, avec une séance écourtée terminant à 18H00 GMT, ce qui a eu un impact sur leurs homologues européens. Une panne sur le Chicago Mercantile Exchange (CME), où sont négociés de nombreuses devises, contrats à terme, obligations et actions, a d'autant plus réduit les volumes d'échanges au cours de la journée. Faute de nouveau catalyseur, l'attention des investisseurs est restée focalisée sur la Réserve fédérale américaine (Fed). "Les marchés veulent croire en une baisse des taux en décembre", affirme Stephen Innes, gérant de SPI AM. Autre point d'attention: les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine. "Un accord de paix serait positif pour les marchés européens, avec une potentielle amélioration du sentiment économique, une baisse des prix de l'énergie, tandis que les besoins de reconstruction profiteraient aux entreprises du continent", relève Kevin Thozet. Côté obligataire, le rendement de l'emprunt à dix ans français a atteint 3,41%, au même niveau que la veille. SMCP s'envole Le groupe textile SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac) s'est envolé de 4,87% à 6,24 euros, après avoir annoncé la mise en vente d'actions pouvant aller jusqu'à 51,2% de son capital, un processus qui pourrait lui permettre "de stabiliser sa situation actionnariale". Esso France racheté Le canadien North Atlantic a annoncé vendredi avoir racheté au géant pétrolier américain ExxonMobil sa participation de près de 83% dans Esso France (-1,62% à 41,36 euros), renommé North Atlantic Energies, et va lancer une offre publique d'achat obligatoire pour acquérir le capital restant coté en Bourse. Victoire de Bolloré sur le dossier Vivendi La Cour de cassation a donné raison vendredi à Vincent Bolloré dans le dossier qui l'oppose à des petits actionnaires de Vivendi et a demandé à la cour d'appel de Paris de se prononcer à nouveau sur le "contrôle de fait" qu'il exerçait ou non lors de la scission de Vivendi fin 2024. L'enjeu est de savoir si le milliardaire, premier actionnaire de Vivendi, va devoir indemniser les petits actionnaires en rachetant les titres restants, à hauteur de plusieurs milliards d'euros. A la cote, le titre Vivendi est resté stable (-0,04%) à 2,52 euros.

28.11.2025 à 18:19

Fiscalité de l'aérien: les aéroports français évoquent 1,3 million de passagers potentiels en moins

FRANCE24
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La France a instauré depuis mars un triplement de la "taxe de solidarité sur les billets d'avion" (TSBA). Le surcoût est de 4,77 euros par billet d'avion sur les vols intérieurs ou européens au départ de la France, et jusqu'à 120 euros par trajet long-courrier en classe affaires. Lors de son congrès annuel à Paris, l'Union des aéroports français (UAF) a établi un lien entre cet alourdissement et les décisions de compagnies aériennes, en particulier les low-cost Ryanair et EasyJet, de supprimer des liaisons ou de réduire leurs fréquences vers ou depuis la France. Ryanair avait annoncé fin juillet une réduction de 13% de sa capacité en France, soit 750.000 sièges en moins, désertant trois aéroports régionaux (Strasbourg, Bergerac et Brive) pour la saison d'hiver, qui dans l'aérien s'étale de fin octobre à fin mars. Vendredi, l'UAF a quant à elle décompté "630.000 passagers en moins" pendant la saison d'hiver chez ses adhérents, une "tendance alarmante" qui "se confirme et s'aggrave pour la saison printemps-été", avec 750.000 passagers qui "manqueront à l'appel" en l'état actuel des décisions communiquées par les compagnies. Ces données ont été obtenues auprès des adhérents de l'UAF mais excluent les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, des plateformes qui ont vu passer en 2024 la moitié des 205 millions de passagers aériens recensés en France. "En 2024, le trafic passagers en France n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant-crise, accusant une diminution de 4% par rapport à 2019", a déploré vendredi le président de l'UAF, Thomas Juin. L'offre de sièges au départ de la France, depuis le deuxième trimestre 2025, "n'augmente que de 1,5% contre 4,5% dans le reste de l'Europe", a-t-il ajouté, jugeant que ce "décrochage" était "la conséquence directe de choix politiques et fiscaux qui ont fragilisé notre compétitivité" et auront selon lui des conséquences sur l'économie tout entière. Intervenant à sa suite, le nouveau directeur général de l'Aviation civile, Chemseddine Chkioua, a qualifié ces chiffres de "signes inquiétants, certains auraient pu dire malheureusement prévisibles". Il a reconnu que "la France, effectivement, figure parmi les pays européens taxant le plus le transport aérien". M. Chkioua a rappelé que le ministre des Transports Philippe Tabarot s'était prononcé pour une "pause fiscale" sur l'aérien au titre du projet de loi de finances 2026, actuellement débattu: "espérons que la sagesse du Parlement permettra de [la] mettre en œuvre". Le directeur général de l'Aviation civile a aussi mentionné que la Cour des Comptes avait jugé en 2023 qu'il était difficile pour un aéroport d'être rentable sous 700.000 passagers par an, seuil que seules 18 plateformes françaises ont dépassé l'année dernière. "De nombreux aéroports régionaux ne parviennent pas à équilibrer leurs comptes sans soutien public", a insisté M. Chkioua: "nous devons nous interroger collectivement sur ce maillage, sur sa pertinence, son coût et le bon niveau de décision territorial".
Texte intégral (509 mots)
La France a instauré depuis mars un triplement de la "taxe de solidarité sur les billets d'avion" (TSBA). Le surcoût est de 4,77 euros par billet d'avion sur les vols intérieurs ou européens au départ de la France, et jusqu'à 120 euros par trajet long-courrier en classe affaires. Lors de son congrès annuel à Paris, l'Union des aéroports français (UAF) a établi un lien entre cet alourdissement et les décisions de compagnies aériennes, en particulier les low-cost Ryanair et EasyJet, de supprimer des liaisons ou de réduire leurs fréquences vers ou depuis la France. Ryanair avait annoncé fin juillet une réduction de 13% de sa capacité en France, soit 750.000 sièges en moins, désertant trois aéroports régionaux (Strasbourg, Bergerac et Brive) pour la saison d'hiver, qui dans l'aérien s'étale de fin octobre à fin mars. Vendredi, l'UAF a quant à elle décompté "630.000 passagers en moins" pendant la saison d'hiver chez ses adhérents, une "tendance alarmante" qui "se confirme et s'aggrave pour la saison printemps-été", avec 750.000 passagers qui "manqueront à l'appel" en l'état actuel des décisions communiquées par les compagnies. Ces données ont été obtenues auprès des adhérents de l'UAF mais excluent les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, des plateformes qui ont vu passer en 2024 la moitié des 205 millions de passagers aériens recensés en France. "En 2024, le trafic passagers en France n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant-crise, accusant une diminution de 4% par rapport à 2019", a déploré vendredi le président de l'UAF, Thomas Juin. L'offre de sièges au départ de la France, depuis le deuxième trimestre 2025, "n'augmente que de 1,5% contre 4,5% dans le reste de l'Europe", a-t-il ajouté, jugeant que ce "décrochage" était "la conséquence directe de choix politiques et fiscaux qui ont fragilisé notre compétitivité" et auront selon lui des conséquences sur l'économie tout entière. Intervenant à sa suite, le nouveau directeur général de l'Aviation civile, Chemseddine Chkioua, a qualifié ces chiffres de "signes inquiétants, certains auraient pu dire malheureusement prévisibles". Il a reconnu que "la France, effectivement, figure parmi les pays européens taxant le plus le transport aérien". M. Chkioua a rappelé que le ministre des Transports Philippe Tabarot s'était prononcé pour une "pause fiscale" sur l'aérien au titre du projet de loi de finances 2026, actuellement débattu: "espérons que la sagesse du Parlement permettra de [la] mettre en œuvre". Le directeur général de l'Aviation civile a aussi mentionné que la Cour des Comptes avait jugé en 2023 qu'il était difficile pour un aéroport d'être rentable sous 700.000 passagers par an, seuil que seules 18 plateformes françaises ont dépassé l'année dernière. "De nombreux aéroports régionaux ne parviennent pas à équilibrer leurs comptes sans soutien public", a insisté M. Chkioua: "nous devons nous interroger collectivement sur ce maillage, sur sa pertinence, son coût et le bon niveau de décision territorial".

28.11.2025 à 18:14

La propagande russe loue Donald Trump et son plan pour l'Ukraine

Elena VOLOCHINE
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Le plan du président américain pour l'Ukraine, présenté le 20 novembre, est calqué sur les exigences de Moscou, et la propagande russe s'en félicite. Sur le plateau de l'émission "60 minutes", la présentatrice vedette Olga Skabeeva parle alors de "bombe informationnelle". Lorsqu'il est amendé, à la suite d'une réunion à Genève, à l'initiative des Européens, ces derniers sont fustigés par le chef adjoint du parti Russie Unie, Andreï Issaev. "Aucun d'entre eux ne sera plus au pouvoir en 2030", estime le député russe. Selon lui, le remplacement des élites européennes par des dirigeants favorables à Moscou est en cours.
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Le plan du président américain pour l'Ukraine, présenté le 20 novembre, est calqué sur les exigences de Moscou, et la propagande russe s'en félicite. Sur le plateau de l'émission "60 minutes", la présentatrice vedette Olga Skabeeva parle alors de "bombe informationnelle". Lorsqu'il est amendé, à la suite d'une réunion à Genève, à l'initiative des Européens, ces derniers sont fustigés par le chef adjoint du parti Russie Unie, Andreï Issaev. "Aucun d'entre eux ne sera plus au pouvoir en 2030", estime le député russe. Selon lui, le remplacement des élites européennes par des dirigeants favorables à Moscou est en cours.

28.11.2025 à 18:13

Foot: entre "rêve", spleen et rebond, Junior Kroupi raconte sa Premier League

FRANCE24
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L'enfant de Lorient a quitté cet été la Ligue 2 sur une dernière saison à 22 buts, partagé entre "la tristesse de quitter (s)a ville, (s)on club, et l'excitation de découvrir quelque chose de nouveau". Dans le sud de l'Angleterre, l'ex-chouchou des Merlus repart de zéro ou presque. "C'est ce que je suis venu chercher: le développement, la difficulté, me frotter aux meilleurs joueurs du monde. J'étais prêt à en baver". Le 15 août, c'est le "D-Day": le championnat démarre par un déplacement au mythique Anfield de Liverpool, le club qu'il supportait gamin. "J'étais comme un enfant qui rentrait dans son rêve (...), c'était vraiment merveilleux pour moi, pour mes parents aussi". La suite est moins rose pour Junior, fils de l'ancien footballeur ivoirien Eli Kroupi, avec seulement 30 minutes de jeu en cumulé sur les cinq premières journées. "Je pensais même à partir" "C'était compliqué, je pensais même à partir", avoue-t-il. Mais "ce n'était pas la bonne solution de fuir un problème, mon père m'a encouragé à rester et à travailler deux fois plus". Et, au final, "j'ai réussi à inverser la tendance". En l'espace d'un mois, il inscrit ainsi quatre buts en trois matches. Le premier, "au moment où la balle rentre, je perds le contrôle de moi-même. C'était le but de l'égalisation (2-2 à Leeds, ndlr), j'enlève le maillot. Les émotions m'ont pris et franchement, je ne l'oublierai pas celui-là". Propulsé titulaire ensuite à Crystal Palace (3-3), il réussit un doublé le jour même de l'anniversaire de son père. "Il m'a dit qu'il n'avait pas besoin de plus, que c'était le plus beau cadeau que je pouvais lui offrir", sourit Junior. "Il a du caractère, il sait où il veut aller et il ne doute pas de lui", décrit auprès de l'AFP le sélectionneur de l'équipe de France espoirs, Gérald Baticle. Avec les moins de 21 ans français, l'attaquant a aussi frappé fort pour ses débuts cette saison: trois buts en cinq rencontres. Devant la cage, "il fait parler sa science du déplacement, d'observation, d'opportunisme, et puis sa qualité de finition", relève l'entraîneur. "C'est ma vie, le foot" Baticle apprécie aussi le caractère de ce "garçon joyeux, un peu solaire, très agréable que ce soit pour le staff ou ses partenaires, un passionné de foot qui prend beaucoup de plaisir à venir sur le terrain". L'intéressé le confirme: "c'est ma vie, le foot. Si je n'avais pas ça, je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui. Aujourd'hui, je vis mon métier à fond parce que je ne sais pas quand ça peut s'arrêter". Pour être heureux, "je n'ai besoin que des crampons, un ballon et des coéquipiers". L'attaquant est du genre à "vivre au jour le jour", plutôt qu'à s'imaginer de quoi l'avenir sera fait. "J'ai des rêves, j'ai des objectifs. Mais, pour l'instant, je ne pense pas à cela, juste à +performer+ et à aider mon équipe, c'est tout". Bournemouth occupe la 8e place du championnat, à trois longueurs du podium, avant d'affronter samedi le Sunderland de Régis Le Bris, l'entraîneur qui "(l)'a lancé dans le grand bain" à Lorient, à 16 ans. "Je n'aurais pas imaginé ça, c'est beau", dit-il à propos des retrouvailles à venir. Mais "là on n'est pas dans le même camp!", s'empresse-t-il d'ajouter en rigolant. Marquer ce week-end au "Stadium of Light" lui permettrait de briller encore davantage en Premier League, un championnat où seulement sept joueurs ont inscrit plus de buts que lui après 12 journées. Lui assure ne pas prêter attention aux statistiques, ou alors seulement "à la fin de la saison". En attendant, "j'essaie juste de regarder mes performances, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, (car) j'essaie toujours d'apprendre".
Texte intégral (644 mots)
L'enfant de Lorient a quitté cet été la Ligue 2 sur une dernière saison à 22 buts, partagé entre "la tristesse de quitter (s)a ville, (s)on club, et l'excitation de découvrir quelque chose de nouveau". Dans le sud de l'Angleterre, l'ex-chouchou des Merlus repart de zéro ou presque. "C'est ce que je suis venu chercher: le développement, la difficulté, me frotter aux meilleurs joueurs du monde. J'étais prêt à en baver". Le 15 août, c'est le "D-Day": le championnat démarre par un déplacement au mythique Anfield de Liverpool, le club qu'il supportait gamin. "J'étais comme un enfant qui rentrait dans son rêve (...), c'était vraiment merveilleux pour moi, pour mes parents aussi". La suite est moins rose pour Junior, fils de l'ancien footballeur ivoirien Eli Kroupi, avec seulement 30 minutes de jeu en cumulé sur les cinq premières journées. "Je pensais même à partir" "C'était compliqué, je pensais même à partir", avoue-t-il. Mais "ce n'était pas la bonne solution de fuir un problème, mon père m'a encouragé à rester et à travailler deux fois plus". Et, au final, "j'ai réussi à inverser la tendance". En l'espace d'un mois, il inscrit ainsi quatre buts en trois matches. Le premier, "au moment où la balle rentre, je perds le contrôle de moi-même. C'était le but de l'égalisation (2-2 à Leeds, ndlr), j'enlève le maillot. Les émotions m'ont pris et franchement, je ne l'oublierai pas celui-là". Propulsé titulaire ensuite à Crystal Palace (3-3), il réussit un doublé le jour même de l'anniversaire de son père. "Il m'a dit qu'il n'avait pas besoin de plus, que c'était le plus beau cadeau que je pouvais lui offrir", sourit Junior. "Il a du caractère, il sait où il veut aller et il ne doute pas de lui", décrit auprès de l'AFP le sélectionneur de l'équipe de France espoirs, Gérald Baticle. Avec les moins de 21 ans français, l'attaquant a aussi frappé fort pour ses débuts cette saison: trois buts en cinq rencontres. Devant la cage, "il fait parler sa science du déplacement, d'observation, d'opportunisme, et puis sa qualité de finition", relève l'entraîneur. "C'est ma vie, le foot" Baticle apprécie aussi le caractère de ce "garçon joyeux, un peu solaire, très agréable que ce soit pour le staff ou ses partenaires, un passionné de foot qui prend beaucoup de plaisir à venir sur le terrain". L'intéressé le confirme: "c'est ma vie, le foot. Si je n'avais pas ça, je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui. Aujourd'hui, je vis mon métier à fond parce que je ne sais pas quand ça peut s'arrêter". Pour être heureux, "je n'ai besoin que des crampons, un ballon et des coéquipiers". L'attaquant est du genre à "vivre au jour le jour", plutôt qu'à s'imaginer de quoi l'avenir sera fait. "J'ai des rêves, j'ai des objectifs. Mais, pour l'instant, je ne pense pas à cela, juste à +performer+ et à aider mon équipe, c'est tout". Bournemouth occupe la 8e place du championnat, à trois longueurs du podium, avant d'affronter samedi le Sunderland de Régis Le Bris, l'entraîneur qui "(l)'a lancé dans le grand bain" à Lorient, à 16 ans. "Je n'aurais pas imaginé ça, c'est beau", dit-il à propos des retrouvailles à venir. Mais "là on n'est pas dans le même camp!", s'empresse-t-il d'ajouter en rigolant. Marquer ce week-end au "Stadium of Light" lui permettrait de briller encore davantage en Premier League, un championnat où seulement sept joueurs ont inscrit plus de buts que lui après 12 journées. Lui assure ne pas prêter attention aux statistiques, ou alors seulement "à la fin de la saison". En attendant, "j'essaie juste de regarder mes performances, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, (car) j'essaie toujours d'apprendre".

28.11.2025 à 18:08

FC Barcelone : pourquoi le géant du foot s’est associé avec une mystérieuse société de cryptomonnaie

Sébastian SEIBT
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Le FC Barcelone est fortement critiqué pour son récent accord de partenariat avec Zero-Knowledge Proof, une société de cryptomonnaie basée aux îles Samoa. Le club catalan n’est pas le seul à avoir succombé aux sirènes des cryptomonnaies… avec tous les risques associés.
Texte intégral (644 mots)
Le FC Barcelone est fortement critiqué pour son récent accord de partenariat avec Zero-Knowledge Proof, une société de cryptomonnaie basée aux îles Samoa. Le club catalan n’est pas le seul à avoir succombé aux sirènes des cryptomonnaies… avec tous les risques associés.

28.11.2025 à 18:08

Ukraine : la course aux atrocités du groupe néonazi russe Rusich

Guillaume MAURICE
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Une photo publiée mi-novembre par le groupe paramilitaire néonazi russe Rusich, déployé sur le front ukrainien, montrant l’un de ses membres devant trois cadavres de soldats ukrainiens est révélatrice des crimes de guerre systémiques.
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Une photo publiée mi-novembre par le groupe paramilitaire néonazi russe Rusich, déployé sur le front ukrainien, montrant l’un de ses membres devant trois cadavres de soldats ukrainiens est révélatrice des crimes de guerre systémiques.

28.11.2025 à 18:00

Les inégalités se creusent en Europe : faut-il taxer les plus riches ?

Caroline DE CAMARET
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Les inégalités économiques n’ont jamais été aussi fortes en Europe. Selon la Banque centrale européenne, 5 % des plus fortunés détiennent 45 % de la richesse totale. En France, une possible instauration de la taxe Zucman – une taxation de 2 % sur les patrimoines des ultra-riches – enflamme le débat. Si elle était étendue à l’échelle des Vingt-Sept, elle pourrait rapporter 67 milliards d’euros au budget de l'Union européenne (UE).
Texte intégral (644 mots)
Les inégalités économiques n’ont jamais été aussi fortes en Europe. Selon la Banque centrale européenne, 5 % des plus fortunés détiennent 45 % de la richesse totale. En France, une possible instauration de la taxe Zucman – une taxation de 2 % sur les patrimoines des ultra-riches – enflamme le débat. Si elle était étendue à l’échelle des Vingt-Sept, elle pourrait rapporter 67 milliards d’euros au budget de l'Union européenne (UE).
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