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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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04.12.2025 à 09:53

La Bourse de Paris confiante face à la perspective d'une baisse des taux de la Fed

FRANCE24
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Vers 09H30 (heure de Paris), le CAC 40 prenait 0,30% à 8.109,50 points, en hausse de 22,08 points. La veille, l'indice vedette parisien avait pris 0,16%, pour s'établir à 8.087,42 points. "Le sentiment des marchés continue de s'améliorer", explique Andreas Lipkow, analyste indépendant. "Les dernières données cristallisent la perspective d'une baisse des taux de la Fed", justifient les analystes de la Deutsche Bank. Selon ADP/Stanford Lab, l'économie américaine a détruit 32.000 emplois en novembre, un ralentissement du marché du travail donnant à la Fed plus de marges de manœuvre pour abaisser ses taux d'intérêt, afin de stimuler l'activité. Ce rapport publié mercredi a conforté le marché dans ses prévisions d'un assouplissement monétaire lors de la réunion des 9 et 10 décembre. "Les pertes d'emplois pousseront la Fed à accélérer ses baisses de taux. Et si en plus de cela les gens réduisent leurs dépenses, et que l'inflation ralentit, ce serait la cerise sur le gâteau", relève Ipek Ozkardesakaya, analyste pour Swissquote Bank. Une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises, ce qui s'avère positif pour les marchés d'actions. Dans cette optique, les chiffres de l'inflation américaine pour le mois de septembre vendredi seront aussi scrutés. En Europe, les marchés prendront connaissance aujourd'hui du chiffre des ventes au détail pour le mois d'octobre, attendus pour 10H00 GMT. Côté obligataire, le rendement à échéance dix ans des obligations françaises atteignait 3,49%, au même niveau que la veille. Celui de même échéance des titres de dette de l'Allemagne, référence en Europe, atteignait 2,75%, stable lui aussi. Pierre et Vacances au soleil Le groupe de tourisme Pierre et Vacances-Center Parcs, qui pourrait changer d'actionnaires en 2026, bondissait de 7,27% à 1,65 euro à Paris, après avoir annoncé mercredi des résultats en hausse dont un bénéfice net pour 2024/2025 qui bondit de 21%. "On a un résultat net positif pour la deuxième année consécutive", à 33,5 millions d'euros, après treize années de déficit, s'est réjoui le directeur général du groupe, Franck Gervais, lors d'une présentation à la presse. Programme de "redressement" pour Eramet Le groupe minier français Eramet (+1,25% à 52,45 euros) a annoncé jeudi un programme destiné à améliorer sa rentabilité d'ici deux ans, comprenant des "actions décisives" pour "faire face aux conditions de marché difficiles et créer de la valeur".

04.12.2025 à 09:51

NBA: les Spurs magiques, Raynaud prend la lumière

FRANCE24
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. Les Spurs jouent un mauvais tour au Magic Alors qu'ils ont fait disparaître Wembanyama, touché à un mollet, depuis neuf matchs, les Spurs ont encore quelques tours dans leur sac et ont fait sortir, non pas un lapin, mais De'Aaron Fox du chapeau, pour une nouvelle fin de match décisive face au Orlando Magic (114-112). Le meneur All-Star a inscrit 31 points dont 12 dans le dernier quart-temps, se montrant décisif de loin puis sur la ligne des lancers francs, malgré deux pertes de balle évitables dans les ultimes instants. Luke Kornet a aussi contribué au succès des Spurs avec un contre au buzzer face à Franz Wagner pour faire disparaitre la balle en tribunes, et célébrer son action en mimant une flèche direction le ciel façon Usain Bolt. Seulement 24h après un succès à domicile face à Memphis, et au cœur d'un voyage entre 9 villes en 18 jours, les Spurs, bien que privés de "Wemby" et de Stephon Castle, ont continué sur leur magnifique lancée (7 succès en 9 matchs sans Wembanyama) qui les place 4e à l'Ouest (15-6). Wembanyama pourrait revenir au cours du road trip qui continue à Cleveland vendredi, à la Nouvelle-Orléans lundi puis à Los Angeles le 10 décembre. . Giannis blessé et au cœur des rumeurs Giannis Antetokounmpo, deux fois MVP (2019 et 2020), s'est ajouté à la longue liste des stars NBA blessées en ce début de saison, subissant une élongation au mollet droit lors du succès des Milwaukee Bucks face à Détroit (113-109). Le Grec âgé de 30 ans avait agité le microcosme NBA en cours de journée, plusieurs suiveurs faisant état de discussions avec son agent pour éclaircir son avenir, peut-être avec un transfert, alors que les nuages s'accumulent au-dessus de Milwaukee, 10e à l'Est (10-13). . Murray flambe Le meneur de Denver Jamal Murray a pris feu avec 52 points grâce à une adresse diabolique (19 sur 25 dont 10 sur 11 de loin) lors d'un succès 135-120 face aux Indiana Pacers, finalistes au printemps mais affaiblis cette saison. Le Canadien âgé de 28 ans a besoin de ce genre de performances pour espérer décrocher une première sélection au All-Star Game, lui qui a déjà été sacré champion en 2023. Murray n'a pas battu mercredi son record de points (55 contre Portland en février 2025). . Chris Paul lâché par les Clippers Revenu cet été aux Los Angeles Clippers, Chris Paul (40 ans), a été licencié par sa franchise NBA, des médias spécialisés faisant état de profondes divergences entre le meneur aux 21 saisons et l'entraîneur de la formation californienne, en mal de résultats. Sans "CP3", les Clippers se sont relancés sur le parquet des Atlanta Hawks amoindris (privés de Trae Young, Jalen Johnson et Kristaps Porzingis) avec un succès 115-92 avec 27 points de James Harden. Les Angelenos restent à une inquiétante 13e place à l'Ouest (6-16). . Raynaud dans la lumière Maxime Raynaud, qui d'habitude marche à l'ombre de Domantas Sabonis, profite de la blessure de l'intérieur lituanien pour se montrer avec les Sacramento Kings. Mercredi, le rookie français âgé de 22 ans a passé pour la première fois la barre des 20 points (25 pts, 6 rebonds, 3 passes) lors d'un revers à Houston (121-95). Lors de ses 32 minutes de jeu, Raynaud a su montrer son agilité près du cercle, avec ses tirs en crochet, à la passe, ou encore son sérieux défensif face à une formation de gros bras. Titulaire expérimental depuis plusieurs matchs avec Portland, Sidy Cissoko a lui contribué au succès des Trail Blazers à Cleveland 122 à 110 avec 11 points et 4 rebonds en 25 minutes. Zaccharie Risacher, auteur d'un très joli mouvement conclu au dunk, a inscrit 11 points avec Atlanta. Ailleurs, les mauvaises nouvelles se sont accumulées pour les Français de NBA, avec l'annonce par les Chicago Bulls de la fin de saison de Noa Essengue (18 ans), le tricolore sélectionné le plus haut lors de la dernière draft (12e), qui doit être opéré à une épaule. Le jeune tricolore n'avait cumulé que six minutes de jeu en deux rencontres depuis le début de saison, étant principalement utilisé en G League (championnat de développement) avec les Wind City Bulls. Bilal Coulibaly, sorti touché mardi face à Philadelphie, va lui manquer plusieurs semaines de compétition pour une lésion au niveau des muscles abdominaux, selon The Athletic.

04.12.2025 à 09:49

L'économie serbe menacée par la fermeture de la seule raffinerie du pays

FRANCE24
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Depuis le 9 octobre, NIS, principale entreprise pétrolière de Serbie, est sous le coup de sanctions américaines visant ses actionnaires russes, qui en possèdent environ 56%. La raffinerie de Pancevo, la seule du pays, ne reçoit donc depuis près de deux mois plus aucun pétrole brut. Washington exige, pour lever les sanctions, une sortie totale des actionnaires russes Gazprom Neft et Intelligence, mais ces derniers n'ont donné aucune indication qu'ils avaient l'intention de vendre; et après des semaines de déclarations variées, le président serbe a annoncé mardi la mise à l'arrêt de la raffinerie. La raffinerie fournissant 80 % des besoins en carburant de la Serbie, cette décision signifie une augmentation massive des importations de produits pétroliers finis pour combler le déficit - et donc de nouvelles dépenses. NIS "est une entreprise très importante pour l'économie serbe, et toute réduction de son activité aurait un impact substantiel sur l'activité économique globale" du pays, explique Dejan Soskic, ancien gouverneur de la banque centrale, à l'AFP. La fermeture pourrait affecter le PIB et réduire la croissance pendant plusieurs années, prévient ce professeur d'économie. - 'Destruction totale' - Aux inquiétudes sur le carburant s'ajoute la menace de sanctions secondaires si la banque centrale serbe continuait à autoriser NIS - une entité sous sanction - à faire du commerce sur ses marchés. Aleksandar Vucic a affirmé mardi que NIS pourrait effectuer des transactions "jusqu'à la fin de la semaine", notamment pour payer les salaires et les sous-traitants, mais la suite est plus floue. Si Washington décidait d'imposer des sanctions à la banque centrale serbe alors le risque serait "la destruction totale du système financier serbe", a dit M. Vucic. Ces sanctions secondaires reviendraient à placer la banque centrale sur "une liste noire", précise M. Soskic, "ce qui voudrait dire la fin d'un climat d'affaires normal" dans le pays. Cela pourrait aussi entraîner un gel des avoirs étrangers et une interdiction pour la banque centrale d'intervenir sur les marchés internationaux. 2 milliards NIS et ses filiales ont contribué en 2024 à hauteur de plus de 2 milliards d'euros aux revenus de l'Etat serbe, selon le rapport annuel de l'entreprise - soit près de 12% du budget national. NIS possède autour de 20% des stations essences du pays, et se présente comme l'un des plus grands employeurs de Serbie, avec environ 13.500 salariés. La mise à l'arrêt de la raffinerie pourrait à terme entraîner des licenciements, envisage M. Soskic, et si la banque centrale la coupe des marchés, NIS ne pourrait plus ni recevoir ni envoyer d'argent. Ses stations-services devraient alors fermer - quand bien même elles parviendraient à s'approvisionner en carburant, ajoute l'expert en énergie, Zeljko Markovic. A cela s'ajoutent les sanctions américaines imposées à Lukoil; également majoritairement russe, qui possède une centaine de stations-services en Serbie. La licence de l'entreprise expire le 13 décembre. Au total, estime M. Markovic, si NIS et Lukoil ferment leurs stations, environ un tiers des stations-services du pays seront à l'arrêt. Le président serbe a assuré que les réserves de l'Etat pouvaient tenir des mois - sans donner de chiffres - et qu'aucune pénurie ne frapperait les citoyens. Quant à une hausse des prix - probable s'il faut importer du carburant en quantité - l'Etat pourrait l'amortir en réduisant les taxes sur le carburant, estime M. Soskic. Bras de fer Combien de temps cela peut-il durer ? Face au bras de fer entre Washington et Gazprom, Aleksandar Vucic a donné jusqu'à la mi-janvier aux Russes pour vendre - affirmant que des Hongrois et des Emiratis étaient intéressés. Mais si les Russes refusent de céder leurs parts, le président serbe a prévenu que son pays était prêt à racheter NIS - et vient de mettre de côté, dans son budget 2026 tout juste adopté, 1,4 milliards d'euros à cet effet. La Serbie avait vendu la majorité des parts de NIS à Gazprom pour 400 millions d'euros en 2008. Belgrade et Moscou devront également se mettre d'accord sur leurs contrats de gaz : la Russie fournit plus de 92% du gaz utilisé en Serbe, et le contrat qui lie les deux pays prend fin à la fin de l'année. S'il n'est pas renouvelé "d'ici vendredi" 5 décembre, a déclaré M. Vucic, "nous commencerons à négocier avec d'autres".

04.12.2025 à 09:47

En Turquie, des fouilles éclairent d'un jour nouveau la société néolithique

FRANCE24
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Les dernières découvertes, parmi lesquelles un visage de pierre aux lèvres cousues, éclairent les croyances et rituels de l'ère néolithique. "La multiplication des sculptures humaines témoigne de la sédentarisation des sociétés", explique à l'AFP le Pr Necmi Karul, responsable des fouilles sur le site de Karahantepe, situé à l'est de la ville de Sanliurfa, près de la frontière syrienne. "À mesure que les communautés se sédentarisaient, les hommes se sont progressivement éloignés de la nature et ont placé la figure humaine et l'expérience humaine au centre de leur univers", souligne l'archéologue en désignant un visage humain sculpté sur un pilier en forme de T. Ces fouilles s'inscrivent dans le cadre du projet turc "Collines de pierre", une initiative gouvernementale lancée en 2020 sur douze sites de la province de Sanliurfa, que les autorités turques qualifient de "capitale mondiale du néolithique". Le projet inclut le site de Göbeklitepe ("Colline ventrue" en turc), classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui abrite les plus anciennes structures mégalithiques connues de Haute-Mésopotamie. "Quantité incroyable d'informations" A Karahantepe, Lee Clare, de l'Institut archéologique allemand, estime que les récentes découvertes remettent en question certaines idées reçues sur le passage de sociétés de chasseurs-cueilleurs nomades aux premières communautés sédentaires. Ces cinq dernières années ont permis de recueillir "une quantité incroyable d'informations", se réjouit l'archéologue, qui coordonne le projet "Collines de pierre". "Chaque habitation sur laquelle nous travaillons nous offre un aperçu de la vie d'une personne (...) Nous pouvons presque la toucher à travers ses ossements, et nous comprenons mieux ses croyances", affirme Lee Clare. Malgré l'absence de documents écrits -- les vestiges remontent à une période antérieure à la naissance de l'écriture -- les découvertes, mises bout à bout, permettent "de mener des analyses statistiques et d'effectuer des comparaisons pertinentes", souligne le Pr Karul. Selon lui, les premiers foyers de peuplement ont commencé à apparaître avec la fin de la dernière période glaciaire. "L'environnement a créé des conditions fertiles, qui ont permis aux populations de subvenir à leurs besoins sans avoir à chasser constamment. Cela a favorisé la croissance démographique et encouragé le développement et l'expansion de groupes sédentaires dans la région", explique-t-il. "Société hautement organisée" Avec la sédentarisation apparurent les premières dynamiques sociales, "pente glissante vers le monde moderne", souligne Lee Clare, fin connaisseur de la région depuis 2013: "Dès que les populations ont produit des surplus, certains se sont enrichis, d'autres se sont appauvris". Et la poursuite des fouilles transformera encore la compréhension du néolithique, affirme Emre Guldogan, archéologue en chef du site voisin de Sefertepe. "Karahantepe, et le projet plus vaste des +Collines de pierre+, donnent à voir une société hautement organisée, dotée de son propre univers symbolique et de ses propres systèmes de croyances" qui remettent en question les idées reçues sur un monde néolithique "primitif", juge-t-il. Les communautés d'alors "partageaient des caractéristiques communes, mais ont également développé des différences culturelles marquées", ajoute-t-il. Ainsi à Karahantepe, le symbolisme humain est omniprésent, tandis qu'à Göbeklitepe l'imagerie animale prédomine, notent les archéologues. Les récentes découvertes archéologiques ont en outre accru l'intérêt pour cette région de Turquie d'abord connue comme le lieu de vie d'Abraham, figure vénérée dans le judaïsme, le christianisme et l'islam. "Avant le début des fouilles à Karahantepe et sur les autres sites, la région attirait surtout des groupes de touristes religieux", relève le guide touristique Yakup Bedlek. "Mais avec la découverte de nouveaux sites archéologiques, la région attire désormais un public touristique plus diversifié", conclut-il.

04.12.2025 à 09:31

"Pas de nourriture": après les inondations, les habitants de Sumatra face aux pénuries

FRANCE24
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Des centaines de personnes se pressaient mercredi devant un entrepôt, à l'extérieur de Sibolga, ville côtière de Sumatra nord, presque entièrement coupée du monde en raison des dégâts causés aux voies d'accès. "On n'avait jamais vu ça à Sibolga auparavant", témoigne la jeune femme de 28 ans, attendant avec ses parents tandis que des soldats en treillis militaire maintiennent l'ordre et supervisent la distribution de riz. "Il n'y a plus de nourriture, l'argent est épuisé, il n'y a plus de travail. Comment allons-nous manger ?", se demande-t-elle, interrogée sur place par une équipe de l'AFP. Près de 800 personnes ont péri à Sumatra à la suite d'inondations et de glissements de terrain qui ont enseveli des maisons, emporté des ponts et coupé les routes. La ville portuaire de Sibolga, dans le district de Tapanuli central, a échappé aux dégâts les plus importants, mais elle est désormais coupée du monde par les dégâts à sa périphérie. Les habitants viennent s'approvisionner en carburant, en eau et en nourriture dans un entrepôt appartenant à Bulog, une entreprise publique d'approvisionnement alimentaire située en périphérie. Mais les ressources s'amenuisent dangereusement. Nur évoque une situation "d'urgence", assurant que des supérettes de la ville ont récemment été pillées. "Des gens qui n'auraient pas dû faire ça l'ont fait parce qu'ils ne reçoivent aucune aide des autorités", ajoute-t-elle. Le ministre indonésien en charge de la Coordination du Développement humain et de la Culture, Pratikno, a déclaré mercredi que la distribution de riz aux habitants s'inscrivait dans le cadre de ses efforts pour "alléger le fardeau de la population". A Sibolga, ceux qui ont eu la chance de recevoir un peu d'aide doivent tremper leur doigt dans l'encre pour éviter la double distribution. Certains hommes portent des sacs de riz de 50 kilos sur leur dos, tandis que les femmes les portent sur leur tête. Les files d'attente devant l'entrepôt et les pompes à carburant ont commencé à se résorber, mais les prévisions de nouvelles pluies ont ravivé les craintes de nouveaux dégâts et de pénuries. - Six heures de queue - De nombreux magasins de la ville restent fermés faute d'électricité. Les rares encore ouverts dépendent de générateurs. Sahmila Pasaribu fait partie de ces habitants qui ont passé des heures à la recherche de produits de première nécessité. Mais même si elle avait de l'argent, "il n'y a rien à acheter". "C'est triste qu'à cause d'une telle catastrophe tout soit devenu rare: le carburant, le riz, l'huile de cuisson", déplore cette femme de 55 ans. Dans un bureau de la compagnie des eaux appartenant à la municipalité, Sopian Hadi remplit des bidons alors que l'attente s'allonge devant ce rare point d'eau. Il s'y rend régulièrement depuis une semaine car l'eau a été coupée dans sa maison. "Nous avons besoin d'eau pour notre vie quotidienne, c'est notre source de vie", déclare le propriétaire d'une épicerie, âgé de 30 ans, qui appelle les autorités à agir urgemment. Il n'y a pas que l'eau qui manque et l'homme d'expliquer qu'il a dû faire la queue pendant six heures pour faire le plein de sa moto. Pour autant, Sopian refuse de sombrer: "Je ne suis pas désespéré, car pour survivre, (nous) ne pouvons pas désespérer".

04.12.2025 à 08:53

Budget de la Sécu: Attal appelle Philippe à garder "son sang froid"

FRANCE24
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"Dans la période où l'air de la vie politique est devenu totalement irrespirable (...), on a besoin de points de repères", a estimé l'ancien Premier ministre sur RTL. "Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici la fin de l'année (...) et ce dont on a besoin aussi, c'est de sang froid et de nerfs solides dans ce contexte où les Français ne comprennent plus les décisions politiques", a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon. Édouard Philippe "est une voix qui compte et je n'ai pas de raison de remettre en cause la sincérité de sa démarche ou de ses propos", a ajouté Gabriel Attal. Mais selon lui, "il ne peut pas y avoir de budget parfait pour qui que ce soit, il faut accepter des concessions". Le groupe LR hésitant également à voter contre ou s'abstenir, ce choix d'Horizons fait peser de sérieuse menace sur l'adoption du texte qui nécessiterait alors le vote pour du PS et l'abstention des écologistes, deux conditions loin d'être acquises. "Laisse le débat parlementaire se faire!", a enjoint de son côté la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet sur TF1 à destination du maire du Havre, demandant "à chacun de laisser les députés travailler" avant d'annoncer son vote. Soucieux d'offrir "demain une rupture et un espoir" qui "interviendra en 2027", Gabriel Attal a rappelé au passage à son adresse que lui est "retourné à l'Assemblée nationale" après avoir été Premier ministre alors que le chef d'Horizons a choisi de reprendre sa mairie du Havre et de se tenir à distance des débats politiques pour préparer la présidentielle. "J'aurais pu me dire +je ne retourne pas à l'Assemblée nationale, je reste en dehors, je viens à votre micro de temps en temps pour distribuer les bons et les mauvais points et puis j'en reste là+", a-t-il persiflé. Édouard Philippe, candidat déclaré à la présidentielle, domine pour l'instant les sondages dans la camp macroniste, malgré une baisse récente, tout en restant largement derrière le Rassemblement national au premier tour.

04.12.2025 à 08:18

Le Real Madrid retrouve la victoire en Liga grâce à Kylian Mbappé

L'Equipe TV
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Kylian Mbappé est bel et bien l’homme du moment. L’attaquant français a inscrit un doublé, ses 24e et 25e buts de la saison, offrant la victoire au Real Madrid contre l’Athletic Bilbao (3-0). L’ancien Parisien s’est également offert une passe décisive. Cette victoire permet au Real Madrid de revenir à un point du FC Barcelone.
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Kylian Mbappé est bel et bien l’homme du moment. L’attaquant français a inscrit un doublé, ses 24e et 25e buts de la saison, offrant la victoire au Real Madrid contre l’Athletic Bilbao (3-0). L’ancien Parisien s’est également offert une passe décisive. Cette victoire permet au Real Madrid de revenir à un point du FC Barcelone.

04.12.2025 à 08:15

Foot: "Les Marseillaises" et leur projet au défi du Paris SG

FRANCE24
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En mai dernier, les joueuses de l'OM ont été sacrées championnes de D2 et ont réparé une anomalie en ramenant Marseille parmi l'élite pour la première fois depuis 2020. Dirigée depuis un peu plus d'un an par Stefano Petruzzo, qui a été directeur de la stratégie de Liverpool de 2013 à 2019, la section féminine se structure depuis et s'appelle "Les Marseillaises" depuis septembre. "C'est un changement de nom mais surtout un ajout. On sera toujours l'OM, mais on voulait donner une identité propre pour la section féminine, pour ne pas toujours être seulement l'OM féminin", avait alors expliqué le dirigeant italo-argentin. Trois mois plus tard, et à l'heure d'affronter le PSG, l'un des deux géants du football féminin français avec OL Lyonnes, Petruzzo assure que le projet marseillais "va dans la bonne direction". Des attentes élevées "On sait exactement ce que nous devons faire pour arriver à gagner des matches et à rivaliser avec les plus grosses équipes d'Europe. Ça ne se fera pas en un jour, mais on a le projet pour y arriver", a-t-il dit à l'AFP. "On doit continuer à travailler comme on le fait, avec des spécialistes dans le staff, à la formation, avec une cellule de recrutement qui commence à travailler de mieux en mieux. C'est tout un projet qui se structure et je n'ai aucun doute sur le fait qu'on sera compétitifs. Il faut juste du temps. Chaque saison, chaque mois en fait, on ajoute quelque chose", a-t-il poursuivi. Sur le terrain, l'apprentissage du plus haut niveau se fait au rythme attendu, avec une 9e place (sur 12) après huit matches, deux victoires, deux nuls et quatre défaites, mais une seule lors des cinq dernières journées. "Je pense qu'après la montée, on était assez attendues. Beaucoup de gens ont des attentes très élevées nous concernant et il y a forcément un peu de pression qui vient avec ça. Mais c'est une bonne pression", a raconté à l'AFP la gardienne italo-canadienne Margot Shore, arrivée cet été. Le début de saison a aussi été compliqué par le départ du coach Frédéric Gonçalves, impliqué dans une bagarre lors d'un match de préparation. Il a été remplacé par Corinne Diacre, sans poste depuis son éviction de l'équipe de France avant le Mondial-2023. "Clasico!" "Le travail de Corinne et du staff commence à se voir dans la solidité de l'équipe. Evidemment, c'est une saison de transition, mais ce qui compte c'est la progression vers nos objectifs globaux", juge Petruzzo. "On doit créer notre identité, trouver nos automatismes, parce qu'on a connu beaucoup de changements cette année. Donc, ça passe d'abord par le maintien et ensuite, construire tout doucement quelque chose de très important, pour voir l'OM figurer en haut du championnat", a de son côté expliqué à l'AFP la défenseuse Roxane Couasnon, qui découvre la première division. Lors de sa conférence de presse de présentation, Corinne Diacre avait aussi assuré que l'objectif "à très court terme" était "le maintien". "Si on arrive à atteindre cet objectif assez rapidement dans la saison, on essaiera d'aller embêter un petit peu ces équipes de tête tout en restant humbles", avait-elle ajouté. Parmi ces équipes de haut de tableau, il y a donc le PSG, que les Marseillaises retrouveront vendredi à Martigues, à une trentaine de kilomètres de la cité phocéenne et où l'équipe "se trouve très bien", selon Stefano Petruzzo. Il confirme néanmoins que "l'objectif reste de jouer quelques matches par saison au Vélodrome". "Le PSG, c'est beau parce que c'est l'équipe rivale. C'est un match qu'on veut vraiment jouer", sourit Margot Shore, qui a été bien briefée. "Dès que j'ai signé, on m'a dit: +écoute, tu dois savoir quelque chose: Clasico!+"
Texte intégral (648 mots)
En mai dernier, les joueuses de l'OM ont été sacrées championnes de D2 et ont réparé une anomalie en ramenant Marseille parmi l'élite pour la première fois depuis 2020. Dirigée depuis un peu plus d'un an par Stefano Petruzzo, qui a été directeur de la stratégie de Liverpool de 2013 à 2019, la section féminine se structure depuis et s'appelle "Les Marseillaises" depuis septembre. "C'est un changement de nom mais surtout un ajout. On sera toujours l'OM, mais on voulait donner une identité propre pour la section féminine, pour ne pas toujours être seulement l'OM féminin", avait alors expliqué le dirigeant italo-argentin. Trois mois plus tard, et à l'heure d'affronter le PSG, l'un des deux géants du football féminin français avec OL Lyonnes, Petruzzo assure que le projet marseillais "va dans la bonne direction". Des attentes élevées "On sait exactement ce que nous devons faire pour arriver à gagner des matches et à rivaliser avec les plus grosses équipes d'Europe. Ça ne se fera pas en un jour, mais on a le projet pour y arriver", a-t-il dit à l'AFP. "On doit continuer à travailler comme on le fait, avec des spécialistes dans le staff, à la formation, avec une cellule de recrutement qui commence à travailler de mieux en mieux. C'est tout un projet qui se structure et je n'ai aucun doute sur le fait qu'on sera compétitifs. Il faut juste du temps. Chaque saison, chaque mois en fait, on ajoute quelque chose", a-t-il poursuivi. Sur le terrain, l'apprentissage du plus haut niveau se fait au rythme attendu, avec une 9e place (sur 12) après huit matches, deux victoires, deux nuls et quatre défaites, mais une seule lors des cinq dernières journées. "Je pense qu'après la montée, on était assez attendues. Beaucoup de gens ont des attentes très élevées nous concernant et il y a forcément un peu de pression qui vient avec ça. Mais c'est une bonne pression", a raconté à l'AFP la gardienne italo-canadienne Margot Shore, arrivée cet été. Le début de saison a aussi été compliqué par le départ du coach Frédéric Gonçalves, impliqué dans une bagarre lors d'un match de préparation. Il a été remplacé par Corinne Diacre, sans poste depuis son éviction de l'équipe de France avant le Mondial-2023. "Clasico!" "Le travail de Corinne et du staff commence à se voir dans la solidité de l'équipe. Evidemment, c'est une saison de transition, mais ce qui compte c'est la progression vers nos objectifs globaux", juge Petruzzo. "On doit créer notre identité, trouver nos automatismes, parce qu'on a connu beaucoup de changements cette année. Donc, ça passe d'abord par le maintien et ensuite, construire tout doucement quelque chose de très important, pour voir l'OM figurer en haut du championnat", a de son côté expliqué à l'AFP la défenseuse Roxane Couasnon, qui découvre la première division. Lors de sa conférence de presse de présentation, Corinne Diacre avait aussi assuré que l'objectif "à très court terme" était "le maintien". "Si on arrive à atteindre cet objectif assez rapidement dans la saison, on essaiera d'aller embêter un petit peu ces équipes de tête tout en restant humbles", avait-elle ajouté. Parmi ces équipes de haut de tableau, il y a donc le PSG, que les Marseillaises retrouveront vendredi à Martigues, à une trentaine de kilomètres de la cité phocéenne et où l'équipe "se trouve très bien", selon Stefano Petruzzo. Il confirme néanmoins que "l'objectif reste de jouer quelques matches par saison au Vélodrome". "Le PSG, c'est beau parce que c'est l'équipe rivale. C'est un match qu'on veut vraiment jouer", sourit Margot Shore, qui a été bien briefée. "Dès que j'ai signé, on m'a dit: +écoute, tu dois savoir quelque chose: Clasico!+"

04.12.2025 à 08:00

Tensions États-Unis-Venezuela : Maduro assure avoir eu une conversation "cordiale" avec Trump

FRANCE 24
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À la télévision publique, le président venezuélien Nicolas Maduro a confirmé s’être entretenu avec son homologue américain, en pleine crise entre les deux pays.
Texte intégral (648 mots)
À la télévision publique, le président venezuélien Nicolas Maduro a confirmé s’être entretenu avec son homologue américain, en pleine crise entre les deux pays.

04.12.2025 à 07:21

Labellisation des médias : la stratégie risquée de l'Élysée face au camp Bolloré

Barbara GABEL
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Accusé par les médias Bolloré, la droite et l’extrême droite de menacer la liberté d’expression après avoir évoqué une "labellisation des médias", Emmanuel Macron assure ne vouloir aucun label d’État. Mais la polémique enfle et la défense de l’Élysée peine à convaincre ses détracteurs. 
Texte intégral (648 mots)
Accusé par les médias Bolloré, la droite et l’extrême droite de menacer la liberté d’expression après avoir évoqué une "labellisation des médias", Emmanuel Macron assure ne vouloir aucun label d’État. Mais la polémique enfle et la défense de l’Élysée peine à convaincre ses détracteurs. 

04.12.2025 à 07:19

Israël annonce avoir identifié la dépouille de l'avant-dernier otage détenu à Gaza

FRANCE 24
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La dépouille d'un ressortissant thaïlandais qui était détenu à Gaza a été identifiée jeudi, a annoncé l'armée israélienne. Il s'agissait de l'avant-dernier otage que le Hamas s'était engagé à restituer dans le cadre de l'accord de trêve.
Texte intégral (648 mots)
La dépouille d'un ressortissant thaïlandais qui était détenu à Gaza a été identifiée jeudi, a annoncé l'armée israélienne. Il s'agissait de l'avant-dernier otage que le Hamas s'était engagé à restituer dans le cadre de l'accord de trêve.

04.12.2025 à 06:54

Guerre en Ukraine en direct : Steve Witkoff va rencontrer le négociateur ukrainien Oumerov en Floride

FRANCE 24
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L'émissaire américain de Donald Trump Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président Jared Kushner, vont rencontrer le négociateur ukrainien Roustem Oumerov jeudi en Floride, après leur entretien mardi à Moscou avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert de l'anonymat. Suivez notre direct.
Texte intégral (648 mots)
L'émissaire américain de Donald Trump Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président Jared Kushner, vont rencontrer le négociateur ukrainien Roustem Oumerov jeudi en Floride, après leur entretien mardi à Moscou avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert de l'anonymat. Suivez notre direct.

04.12.2025 à 06:51

Australie: Meta exclut les moins de 16 ans de ses plateformes, acculé par Canberra

FRANCE24
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"Nous mettons tout en œuvre pour supprimer tous les comptes des utilisateurs que nous estimons être âgés de moins de 16 ans d'ici le 10 décembre, mais la mise en conformité avec la loi sera un processus continu en plusieurs étapes", a déclaré un porte-parole du groupe. Il a précisé que ces mêmes utilisateurs peuvent toujours enregistrer et télécharger leur historique en ligne. Et "avant vos 16 ans, nous vous informerons que vous serez bientôt autorisés à retrouver l'accès à ces plateformes, et vos contenus seront rétablis exactement tels que vous les avez laissés", a-t-il ajouté. Des centaines de milliers de mineurs doivent être touchés par cette mesure, qui touche aussi TikTok, Snapchat ou encore Twitch. Instagram compte à lui seul quelque 350.000 utilisateurs australiens de 13 à 15 ans. Sont toutefois exemptées pour l'heure WhatsApp - messagerie détenue par Meta -, Pinterest ou encore la plateforme de jeux vidéo en ligne Roblox. "Franchement étrange" Meta a demandé à ce que les magasins d'applications (tels que l'App Store d'Apple ou le Google Play Store) soient eux-mêmes tenus responsables de la vérification de l'âge des utilisateurs plutôt que les réseaux sociaux. Ce qui "éviterait aux adolescents d'avoir à vérifier leur âge plusieurs fois sur différentes applications", soutient la société. Le géant du streaming vidéo YouTube a pour sa part qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux aux jeunes Australiens, mais assuré que tous les utilisateurs de la tranche d'âge concernée seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise s'appuiera sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube. Néanmoins, les mineurs pourront toujours accéder au site sans compte comme n'importe quel utilisateur. Et ils n'auront plus accès à des fonctionnalités comme les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non destinées à certains publics d'apparaître. Selon YouTube, l'interdiction décidée par Canberra rendra "les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube". Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains jeunes Australiens passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré. Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateformes de pression sociale, vectrices d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne". Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de près de 28 millions d'euros sans "avancées raisonnables" pour se mettre en conformité. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités. La ministre australienne des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré. Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".
Texte intégral (541 mots)
"Nous mettons tout en œuvre pour supprimer tous les comptes des utilisateurs que nous estimons être âgés de moins de 16 ans d'ici le 10 décembre, mais la mise en conformité avec la loi sera un processus continu en plusieurs étapes", a déclaré un porte-parole du groupe. Il a précisé que ces mêmes utilisateurs peuvent toujours enregistrer et télécharger leur historique en ligne. Et "avant vos 16 ans, nous vous informerons que vous serez bientôt autorisés à retrouver l'accès à ces plateformes, et vos contenus seront rétablis exactement tels que vous les avez laissés", a-t-il ajouté. Des centaines de milliers de mineurs doivent être touchés par cette mesure, qui touche aussi TikTok, Snapchat ou encore Twitch. Instagram compte à lui seul quelque 350.000 utilisateurs australiens de 13 à 15 ans. Sont toutefois exemptées pour l'heure WhatsApp - messagerie détenue par Meta -, Pinterest ou encore la plateforme de jeux vidéo en ligne Roblox. "Franchement étrange" Meta a demandé à ce que les magasins d'applications (tels que l'App Store d'Apple ou le Google Play Store) soient eux-mêmes tenus responsables de la vérification de l'âge des utilisateurs plutôt que les réseaux sociaux. Ce qui "éviterait aux adolescents d'avoir à vérifier leur âge plusieurs fois sur différentes applications", soutient la société. Le géant du streaming vidéo YouTube a pour sa part qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux aux jeunes Australiens, mais assuré que tous les utilisateurs de la tranche d'âge concernée seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise s'appuiera sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube. Néanmoins, les mineurs pourront toujours accéder au site sans compte comme n'importe quel utilisateur. Et ils n'auront plus accès à des fonctionnalités comme les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non destinées à certains publics d'apparaître. Selon YouTube, l'interdiction décidée par Canberra rendra "les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube". Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains jeunes Australiens passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré. Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateformes de pression sociale, vectrices d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne". Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de près de 28 millions d'euros sans "avancées raisonnables" pour se mettre en conformité. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités. La ministre australienne des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré. Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".

04.12.2025 à 06:49

L'Eurovision se penche sur la participation d'Israël après des appels au boycott

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Plusieurs pays - l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie, l'Islande et les Pays-Bas - ont menacé ces derniers mois de ne pas envoyer de représentant au concours à Vienne en mai prochain si Israël était autorisé à participer. D'autres pays, comme la Belgique, la Suède et la Finlande, ont également indiqué qu'ils songeaient à un boycott. Les organisateurs du télé-crochet le plus suivi au monde avaient prévu de réunir les diffuseurs début novembre pour voter, lors d'une réunion extraordinaire, sur la participation d'Israël. Mais quelques jours après l'annonce de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, l'UER avait finalement annoncé, le 13 octobre, qu'elle reportait la discussion à son assemblée générale ordinaire, les 4 et 5 décembre. Depuis, l'UER a annoncé, le 21 novembre, avoir modifié ses règles de vote pour le concours et vouloir renforcer ses efforts pour "détecter et prévenir toute activité de vote frauduleuse ou coordonnée", alors que le soutien public massif attribué aux candidats israéliens ces dernières années a suscité la controverse. Les diffuseurs vont donc décider, lors de l'assemblée générale, s'ils jugent ces mesures suffisantes ou s'ils souhaitent malgré tout voter sur la participation d'Israël. Le groupe audiovisuel public autrichien ORF a dit espérer qu'un compromis serait trouvé, afin que l'Autriche puisse accueillir le "plus de participants possibles" autour de "règles communes nouvelles" répondant aux inquiétudes. Appels au boycott Mais plusieurs diffuseurs ont récemment indiqué que les mesures prises par l'UER n'étaient pas suffisantes. Ainsi, la chaine de télévision islandaise RUV a décidé la semaine dernière qu'elle allait demander l'exclusion d'Israël, avant de se prononcer sur sa propre participation au concours. La télévision publique espagnole RTVE a elle réaffirmé son intention de boycotter le concours si Israël y participe. Les mesures prises par l'UER "constituent un progrès" mais elles "ne suffisent pas", a récemment déclaré le président de RTVE, José Pablo López. "Israël a utilisé le concours à des fins politiques, a tenté d'influencer le résultat et n'a pas été sanctionné pour ce comportement", a-t-il souligné. La chaîne publique slovène RTVSLO ne prévoit pas non plus, en l'état, de concourir, selon son budget adopté la semaine dernière. Mais "si un vote a lieu lors de l'assemblée générale" et qu'Israël est exclu, "alors nous proposerons (...) de participer", a déclaré la directrice de RTVSLO, Natasa Gorscak. Cette année, la chanteuse israélienne Yuval Raphael, survivante de l'attaque du 7 octobre 2023, était arrivée deuxième au concours, portée par le vote du public. Plusieurs diffuseurs du concours avaient demandé que la lumière soit faite sur le détail des votes. En 2024 aussi, les jurys nationaux avaient largement snobé Israël. Mais le vote du public avait donné un spectaculaire coup de pouce à la candidate israélienne, Eden Golan, la catapultant à la cinquième place. L'Eurovision est régulièrement le théâtre d'oppositions géopolitiques. La Russie a été exclue à la suite de l'invasion de l'Ukraine en 2022. Le Bélarus l'avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko. burs-apo/ag/mr/ega
Texte intégral (563 mots)
Plusieurs pays - l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie, l'Islande et les Pays-Bas - ont menacé ces derniers mois de ne pas envoyer de représentant au concours à Vienne en mai prochain si Israël était autorisé à participer. D'autres pays, comme la Belgique, la Suède et la Finlande, ont également indiqué qu'ils songeaient à un boycott. Les organisateurs du télé-crochet le plus suivi au monde avaient prévu de réunir les diffuseurs début novembre pour voter, lors d'une réunion extraordinaire, sur la participation d'Israël. Mais quelques jours après l'annonce de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, l'UER avait finalement annoncé, le 13 octobre, qu'elle reportait la discussion à son assemblée générale ordinaire, les 4 et 5 décembre. Depuis, l'UER a annoncé, le 21 novembre, avoir modifié ses règles de vote pour le concours et vouloir renforcer ses efforts pour "détecter et prévenir toute activité de vote frauduleuse ou coordonnée", alors que le soutien public massif attribué aux candidats israéliens ces dernières années a suscité la controverse. Les diffuseurs vont donc décider, lors de l'assemblée générale, s'ils jugent ces mesures suffisantes ou s'ils souhaitent malgré tout voter sur la participation d'Israël. Le groupe audiovisuel public autrichien ORF a dit espérer qu'un compromis serait trouvé, afin que l'Autriche puisse accueillir le "plus de participants possibles" autour de "règles communes nouvelles" répondant aux inquiétudes. Appels au boycott Mais plusieurs diffuseurs ont récemment indiqué que les mesures prises par l'UER n'étaient pas suffisantes. Ainsi, la chaine de télévision islandaise RUV a décidé la semaine dernière qu'elle allait demander l'exclusion d'Israël, avant de se prononcer sur sa propre participation au concours. La télévision publique espagnole RTVE a elle réaffirmé son intention de boycotter le concours si Israël y participe. Les mesures prises par l'UER "constituent un progrès" mais elles "ne suffisent pas", a récemment déclaré le président de RTVE, José Pablo López. "Israël a utilisé le concours à des fins politiques, a tenté d'influencer le résultat et n'a pas été sanctionné pour ce comportement", a-t-il souligné. La chaîne publique slovène RTVSLO ne prévoit pas non plus, en l'état, de concourir, selon son budget adopté la semaine dernière. Mais "si un vote a lieu lors de l'assemblée générale" et qu'Israël est exclu, "alors nous proposerons (...) de participer", a déclaré la directrice de RTVSLO, Natasa Gorscak. Cette année, la chanteuse israélienne Yuval Raphael, survivante de l'attaque du 7 octobre 2023, était arrivée deuxième au concours, portée par le vote du public. Plusieurs diffuseurs du concours avaient demandé que la lumière soit faite sur le détail des votes. En 2024 aussi, les jurys nationaux avaient largement snobé Israël. Mais le vote du public avait donné un spectaculaire coup de pouce à la candidate israélienne, Eden Golan, la catapultant à la cinquième place. L'Eurovision est régulièrement le théâtre d'oppositions géopolitiques. La Russie a été exclue à la suite de l'invasion de l'Ukraine en 2022. Le Bélarus l'avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko. burs-apo/ag/mr/ega

04.12.2025 à 04:17

Aux Etats-Unis, la vaccination des nouveaux-nés contre l'hépatite B sur la sellette

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Ce groupe, qui se réunit pour deux jours de discussions à Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis, avait déjà modifié à la marge en septembre des recommandations vaccinales sur le Covid-19 et la rougeole, et pourrait cette fois décider de remaniements plus conséquents. Désormais composé de personnalités choisies par le ministre et pour beaucoup critiqués par le milieu scientifique pour leur manque d'expertise dans le domaine, ce Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP) a initié un vaste réexamen de la sûreté de plusieurs vaccins, dont certains utilisés depuis des décennies. Une initiative qui inquiète la communauté médicale américaine, qui craint une démarche visant à restreindre les accès aux vaccins, alors même que les taux de vaccination du pays évoluent à la baisse depuis la pandémie et font craindre le retour de maladies contagieuses mortelles, comme la rougeole, qui a fait en 2025 plusieurs morts. "Tout changement qu'apportera l'ACIP ne sera assurément pas fondé sur des faits ou des preuves, mais plutôt sur une idéologie", prévient ainsi Sean O'Leary, spécialiste en maladies infectieuses et pédiatrie, qui dénonce le manque de qualification des nouveaux membres. Premières 24 h Auparavant routinières, ses réunions ont pris une importance nouvelle dans ce contexte hautement politique, d'autant que le groupe prévoit de se prononcer cette fois sur la vaccination contre l'hépatite B, recommandée dans le pays depuis 1991 pour les nouveaux-nés, mais décriée par des groupes antivax ainsi que par l'administration Trump. Le président américain lui-même, coutumier des assertions sans fondement scientifique, avait ainsi assuré en septembre qu'il n'y avait "aucune raison" de vacciner un nouveau-né dans ses premières 24 heures de vie car "l'hépatite B se transmet par voie sexuelle", et avait suggéré "d'attendre que le bébé ait 12 ans et soit bien développé". Des propos condamnés par la communauté médicale, qui rappelle que les nouveaux-nés peuvent être notamment contaminés par leur mère lors de la grossesse ou l'accouchement. Elle a aussi averti que tout report, même de quelques semaines, conduirait certainement à une baisse des taux de vaccination. Et ce alors qu'une analyse de plus de 400 études publiée cette semaine par une équipe de chercheurs de l'université du Minnesota conclut en une absence d'éléments soutenant le bénéfice d'un tel report. "Plus confiance" L'hépatite B est une maladie virale du foie qui peut se transmettre par voie sexuelle et par le sang et expose les personnes touchées à un risque élevé de décès par cirrhose ou cancer du foie. Or "ce sont des morts tout à fait évitables", insiste M. O'Leary. Les recommandations formulées par le comité sont traditionnellement suivies par les autorités fédérales et dictent notamment la prise en charge ou non des vaccins par certaines assurances et programmes de vaccinations. Un détail qui compte dans un pays où le prix d'un seul vaccin peut s'élever à plusieurs centaines de dollars. Néanmoins, le poids du comité s'est considérablement affaibli ces derniers mois, après que plusieurs institutions scientifiques américaines et Etats dirigés par l'opposition démocrate ont annoncé cesser de suivre ses recommandations. "Les États forment leurs propres comités consultatifs parce qu'ils ne font confiance à rien de ce qui se passe sous la houlette de Robert Kennedy Jr", explique le pédiatre infectiologue américain Paul Offit auprès de l'AFP. Le ministre, qui relaie de longue date des théories complotistes sur les vaccins, a en effet initié une profonde refonte des agences sanitaires américaines, limogeant à tour de bras des experts réputés et coupant des financements pour le développement de vaccins. Et pourrait aller encore plus loin en réformant les procédures d'approbation des vaccins aux Etats-Unis, selon un document interne de l'Agence du médicament ayant fuité il y a quelques jours.
Texte intégral (674 mots)
Ce groupe, qui se réunit pour deux jours de discussions à Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis, avait déjà modifié à la marge en septembre des recommandations vaccinales sur le Covid-19 et la rougeole, et pourrait cette fois décider de remaniements plus conséquents. Désormais composé de personnalités choisies par le ministre et pour beaucoup critiqués par le milieu scientifique pour leur manque d'expertise dans le domaine, ce Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP) a initié un vaste réexamen de la sûreté de plusieurs vaccins, dont certains utilisés depuis des décennies. Une initiative qui inquiète la communauté médicale américaine, qui craint une démarche visant à restreindre les accès aux vaccins, alors même que les taux de vaccination du pays évoluent à la baisse depuis la pandémie et font craindre le retour de maladies contagieuses mortelles, comme la rougeole, qui a fait en 2025 plusieurs morts. "Tout changement qu'apportera l'ACIP ne sera assurément pas fondé sur des faits ou des preuves, mais plutôt sur une idéologie", prévient ainsi Sean O'Leary, spécialiste en maladies infectieuses et pédiatrie, qui dénonce le manque de qualification des nouveaux membres. Premières 24 h Auparavant routinières, ses réunions ont pris une importance nouvelle dans ce contexte hautement politique, d'autant que le groupe prévoit de se prononcer cette fois sur la vaccination contre l'hépatite B, recommandée dans le pays depuis 1991 pour les nouveaux-nés, mais décriée par des groupes antivax ainsi que par l'administration Trump. Le président américain lui-même, coutumier des assertions sans fondement scientifique, avait ainsi assuré en septembre qu'il n'y avait "aucune raison" de vacciner un nouveau-né dans ses premières 24 heures de vie car "l'hépatite B se transmet par voie sexuelle", et avait suggéré "d'attendre que le bébé ait 12 ans et soit bien développé". Des propos condamnés par la communauté médicale, qui rappelle que les nouveaux-nés peuvent être notamment contaminés par leur mère lors de la grossesse ou l'accouchement. Elle a aussi averti que tout report, même de quelques semaines, conduirait certainement à une baisse des taux de vaccination. Et ce alors qu'une analyse de plus de 400 études publiée cette semaine par une équipe de chercheurs de l'université du Minnesota conclut en une absence d'éléments soutenant le bénéfice d'un tel report. "Plus confiance" L'hépatite B est une maladie virale du foie qui peut se transmettre par voie sexuelle et par le sang et expose les personnes touchées à un risque élevé de décès par cirrhose ou cancer du foie. Or "ce sont des morts tout à fait évitables", insiste M. O'Leary. Les recommandations formulées par le comité sont traditionnellement suivies par les autorités fédérales et dictent notamment la prise en charge ou non des vaccins par certaines assurances et programmes de vaccinations. Un détail qui compte dans un pays où le prix d'un seul vaccin peut s'élever à plusieurs centaines de dollars. Néanmoins, le poids du comité s'est considérablement affaibli ces derniers mois, après que plusieurs institutions scientifiques américaines et Etats dirigés par l'opposition démocrate ont annoncé cesser de suivre ses recommandations. "Les États forment leurs propres comités consultatifs parce qu'ils ne font confiance à rien de ce qui se passe sous la houlette de Robert Kennedy Jr", explique le pédiatre infectiologue américain Paul Offit auprès de l'AFP. Le ministre, qui relaie de longue date des théories complotistes sur les vaccins, a en effet initié une profonde refonte des agences sanitaires américaines, limogeant à tour de bras des experts réputés et coupant des financements pour le développement de vaccins. Et pourrait aller encore plus loin en réformant les procédures d'approbation des vaccins aux Etats-Unis, selon un document interne de l'Agence du médicament ayant fuité il y a quelques jours.
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