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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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08.12.2025 à 00:01

Au Nigeria, 100 écoliers kidnappés enlevés le 21 novembre ont été libérés

FRANCE 24
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Cent des 303 élèves et 12 enseignants enlevés le 21 novembre du pensionnat catholique Saint Mary, dans l'ouest du Nigeria, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane. On reste sans nouvelles des quelque 165 personnes toujours présumées otages. Il s'agit de l'un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène.
Cent des 303 élèves et 12 enseignants enlevés le 21 novembre du pensionnat catholique Saint Mary, dans l'ouest du Nigeria, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane. On reste sans nouvelles des quelque 165 personnes toujours présumées otages. Il s'agit de l'un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène.

07.12.2025 à 23:43

Espagne: le Real Madrid humilié par le Celta Vigo avant de recevoir City

FRANCE24
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Cette fois-ci, c'est bien la crise à la Maison Blanche. Sans envie et sans inspiration, le géant espagnol (2e, 36 points), glacé par un doublé du jeune Suédois Williot Swedberg (53e, 90e+3), a concédé sa première défaite de la saison à domicile, et compte désormais quatre longueurs de retard sur le Barça. Les hommes de Xabi Alonso, dépassés dans le jeu et frustrés par certaines décisions arbitrales, ont terminé la rencontre à neuf après les expulsions des deux latéraux espagnols Fran Garcia (65e) et Alvaro Carreras (90e+2), sous les sifflets de leur public. "Nous sommes tous énervés. Evidemment ce n'était pas le match que nous voulions. La blessure de Militao nous a fait mal, émotionnellement on a eu du mal à s'en remettre. On doit essayer de tourner la page le plus rapidement possible", a réagi le technicien basque. "Ce ne sont que trois points. Le championnat reste encore très long. La chance que nous avons, c'est que mercredi nous avons un match de Ligue des Champions contre City pour réagir et nous remettre en selle", a-t-il ajouté. Les Merengues ont, avant cela, livré une performance collective insuffisante, voire inquiétante pour leur retour au stade Santiago Bernabéu après six matchs de suite à l'extérieur. Et ils n'ont pas pu être sauvés par leur buteur providentiel Kylian Mbappé, bien contenu par la défense adverse et imprécis devant le but lorsqu'il en a eu l'occasion. L'attaquant français, auteur d'un superbe doublé mercredi à Bilbao (3-0) dans ce qui ne fut qu'un sursaut éphémère pour le géant madrilène, a eu la balle de l'égalisation au bout du pied droit mais sa tentative de lob a terminé au-dessus de la barre (74e). Déjà fragilisé après une série de trois matches nuls consécutifs en championnat, l'entraîneur merengue Xabi Alonso sera sous une immense pression mercredi pour la réception du Manchester City de Pep Guardiola et Erling Haaland. Gérone continue de couler Corrigé (3-0) par le promu Elche (9e, 19 points) plus tôt dans l'après-midi, Gérone (18e, 12 points) s'est un peu plus dirigé vers la descente. C'est la deuxième défaite de la semaine pour le petit club catalan, éliminé dès les 32e de finale de la Coupe du Roi par Ourense, pensionnaire de troisième division, la huitième toutes compétitions confondues. L'affiche de ce dimanche entre Valence (15e, 15 points) et le Séville FC (13e, 17 points), deux géants en difficulté, s'est terminé sur un match nul (1-1), après l'égalisation des valencienne au bout du temps additionnel de l'attaquant espagnol Hugo Duro (90e+3). A la lutte pour le maintien l'an dernier, l'Espanyol Barcelone, vainqueur (1-0) du Rayo Vallecano (12e, 17 points), a confirmé son bon début de saison en s'emparant de la cinquième place (5e, 27 points), devant le Betis Séville (6e, 24 points), battu samedi par le Barça (5-3).
Texte intégral (507 mots)
Cette fois-ci, c'est bien la crise à la Maison Blanche. Sans envie et sans inspiration, le géant espagnol (2e, 36 points), glacé par un doublé du jeune Suédois Williot Swedberg (53e, 90e+3), a concédé sa première défaite de la saison à domicile, et compte désormais quatre longueurs de retard sur le Barça. Les hommes de Xabi Alonso, dépassés dans le jeu et frustrés par certaines décisions arbitrales, ont terminé la rencontre à neuf après les expulsions des deux latéraux espagnols Fran Garcia (65e) et Alvaro Carreras (90e+2), sous les sifflets de leur public. "Nous sommes tous énervés. Evidemment ce n'était pas le match que nous voulions. La blessure de Militao nous a fait mal, émotionnellement on a eu du mal à s'en remettre. On doit essayer de tourner la page le plus rapidement possible", a réagi le technicien basque. "Ce ne sont que trois points. Le championnat reste encore très long. La chance que nous avons, c'est que mercredi nous avons un match de Ligue des Champions contre City pour réagir et nous remettre en selle", a-t-il ajouté. Les Merengues ont, avant cela, livré une performance collective insuffisante, voire inquiétante pour leur retour au stade Santiago Bernabéu après six matchs de suite à l'extérieur. Et ils n'ont pas pu être sauvés par leur buteur providentiel Kylian Mbappé, bien contenu par la défense adverse et imprécis devant le but lorsqu'il en a eu l'occasion. L'attaquant français, auteur d'un superbe doublé mercredi à Bilbao (3-0) dans ce qui ne fut qu'un sursaut éphémère pour le géant madrilène, a eu la balle de l'égalisation au bout du pied droit mais sa tentative de lob a terminé au-dessus de la barre (74e). Déjà fragilisé après une série de trois matches nuls consécutifs en championnat, l'entraîneur merengue Xabi Alonso sera sous une immense pression mercredi pour la réception du Manchester City de Pep Guardiola et Erling Haaland. Gérone continue de couler Corrigé (3-0) par le promu Elche (9e, 19 points) plus tôt dans l'après-midi, Gérone (18e, 12 points) s'est un peu plus dirigé vers la descente. C'est la deuxième défaite de la semaine pour le petit club catalan, éliminé dès les 32e de finale de la Coupe du Roi par Ourense, pensionnaire de troisième division, la huitième toutes compétitions confondues. L'affiche de ce dimanche entre Valence (15e, 15 points) et le Séville FC (13e, 17 points), deux géants en difficulté, s'est terminé sur un match nul (1-1), après l'égalisation des valencienne au bout du temps additionnel de l'attaquant espagnol Hugo Duro (90e+3). A la lutte pour le maintien l'an dernier, l'Espanyol Barcelone, vainqueur (1-0) du Rayo Vallecano (12e, 17 points), a confirmé son bon début de saison en s'emparant de la cinquième place (5e, 27 points), devant le Betis Séville (6e, 24 points), battu samedi par le Barça (5-3).

07.12.2025 à 23:40

Tentative de coup d'état au Bénin, la "situation désormais sous contrôle" selon Patrice Talon

Fatimata WANE
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Ce dimanche matin, un groupe de militaires béninois a annoncé la destitution du président Patrice Talon, la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières. Toutefois, quelques heures après, les forces loyalistes ont repris le contrôle de la situation, mettant fin à la tentative de coup d'État. La CEDEAO a fermement condamné cet acte. Le président Talon a pris la parole pour rassurer la population, affirmant que la situation était désormais sous contrôle.
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Ce dimanche matin, un groupe de militaires béninois a annoncé la destitution du président Patrice Talon, la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières. Toutefois, quelques heures après, les forces loyalistes ont repris le contrôle de la situation, mettant fin à la tentative de coup d'État. La CEDEAO a fermement condamné cet acte. Le président Talon a pris la parole pour rassurer la population, affirmant que la situation était désormais sous contrôle.

07.12.2025 à 22:29

Focus JTA sur la sécurité au Nigeria avec Vincent Foucher

FRANCE24
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En novembre 2025, Donald Trump accuse le Nigeria de « génocide » contre les chrétiens et menace d’une intervention militaire. Une séquence explosive à laquelle Abuja répond en dénonçant une lecture biaisée des violences, qui touchent chrétiens comme musulmans, et en lançant début décembre une task force sécuritaire. Notre invité Vincent Foucher, chercheur au CNRS, analyse cette séquence et les multiples menaces sécuritaires qui minent le pays de Bola Tinubu.
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En novembre 2025, Donald Trump accuse le Nigeria de « génocide » contre les chrétiens et menace d’une intervention militaire. Une séquence explosive à laquelle Abuja répond en dénonçant une lecture biaisée des violences, qui touchent chrétiens comme musulmans, et en lançant début décembre une task force sécuritaire. Notre invité Vincent Foucher, chercheur au CNRS, analyse cette séquence et les multiples menaces sécuritaires qui minent le pays de Bola Tinubu.

07.12.2025 à 21:36

Solitude féminine : une force revendiquée par Lauren Bastide

Nina MASSON
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Ce soir dans Au cœur de l’info, on explore la solitude, si différente selon qu’on est homme ou femme. Longtemps jugée suspecte chez les femmes et admirée chez les hommes, elle devient, avec Lauren Bastide, une force revendiquée. Dans Enfin seule, elle célèbre l’“enfinsolitude” : un espace choisi pour habiter sa vie pleinement, sans être la moitié de quelqu’un.
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Ce soir dans Au cœur de l’info, on explore la solitude, si différente selon qu’on est homme ou femme. Longtemps jugée suspecte chez les femmes et admirée chez les hommes, elle devient, avec Lauren Bastide, une force revendiquée. Dans Enfin seule, elle célèbre l’“enfinsolitude” : un espace choisi pour habiter sa vie pleinement, sans être la moitié de quelqu’un.

07.12.2025 à 21:17

Champions Cup: UBB, Toulouse, La Rochelle, les champions d'Europe donnent le ton

FRANCE24
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L'expérience prime dans cette compétition où l'offensive est privilégiée, comme l'a démontré l'UBB samedi en étant la première équipe française à s'imposer (46-33) au Loftus Versfeld Stadium des Bulls, à Pretoria, avec sept essais dont un doublé de son TGV, Louis Bielle-Biarrey. Le Stade toulousain, candidat à une septième couronne, n'a pas été en reste dimanche avec un large succès (56-19), contre d'autres Sud-Africains, les Sharks de Durban, à domicile cette fois. Avec huit essais, dont un triplé du lutin italien Ange Capuozzo et un doublé du talonneur Julien Marchand - Thomas Ramos s'offrant un 100% au pied en prime -, les Toulousains, titrés pour la dernière fois en 2024, ont également fêté le premier essai européen du jeune centre Kalvin Gourgues. Entré en jeu à la 45e minute, Antoine Dupont est lui resté très sobre pour sa deuxième apparition sur un terrain après son retour en Top 14 contre le Racing 92. Samedi en fin d'après-midi, les doubles champions d'Europe rochelais (2022, 2023) avaient eux aussi montré qu'il faudra compter avec eux cette saison, avec une large victoire à la maison (39-20) contre les Anglais de Leicester, et là encore un doublé de leur flanker Oscar Jegou. Mais la qualification en huitièmes sera compliquée pour les Maritimes, avec deux déplacements périlleux chez les Irlandais du Leinster et sur la pelouse des Stormers, leaders de l'URC, en Afrique du Sud. Douche écossaise pour le RCT Pour le dernier match de cette première journée, dimanche, les Toulonnais, sous une pluie battante, se sont eux inclinés 33-20 sur la pelouse synthétique d'Edimbourg, malgré un doublé de leur demi de mêlée écossais Ben White. Triples champions d'Europe, de 2013 à 2015, le RCT, qui était à hauteur des Ecossais à la mi-temps, repart sans même le point de bonus défensif. Cette première journée a été également difficile pour les quatre autres clubs français et notamment les jeunes Palois, dauphins du Stade toulousain en Top 14, battus pour la première fois de la saison à domicile sur leur pelouse du Hameau (27-35) par les finalistes de la dernière édition, les Saints de Northampton, malgré un superbe doublé de leur ailier Grégoire Arfeuil. Egalement battu à domicile, vendredi soir, par les Stormers du Cap (17-26), l'Aviron bayonnais a cédé en fin de rencontre. Si les Clermontois ont été corrigés samedi sur la pelouse des Saracens (47-10), le Castres olympique a lui longtemps résisté à Gloucester dimanche, avant de céder dans les dix dernières minutes (34-14).
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L'expérience prime dans cette compétition où l'offensive est privilégiée, comme l'a démontré l'UBB samedi en étant la première équipe française à s'imposer (46-33) au Loftus Versfeld Stadium des Bulls, à Pretoria, avec sept essais dont un doublé de son TGV, Louis Bielle-Biarrey. Le Stade toulousain, candidat à une septième couronne, n'a pas été en reste dimanche avec un large succès (56-19), contre d'autres Sud-Africains, les Sharks de Durban, à domicile cette fois. Avec huit essais, dont un triplé du lutin italien Ange Capuozzo et un doublé du talonneur Julien Marchand - Thomas Ramos s'offrant un 100% au pied en prime -, les Toulousains, titrés pour la dernière fois en 2024, ont également fêté le premier essai européen du jeune centre Kalvin Gourgues. Entré en jeu à la 45e minute, Antoine Dupont est lui resté très sobre pour sa deuxième apparition sur un terrain après son retour en Top 14 contre le Racing 92. Samedi en fin d'après-midi, les doubles champions d'Europe rochelais (2022, 2023) avaient eux aussi montré qu'il faudra compter avec eux cette saison, avec une large victoire à la maison (39-20) contre les Anglais de Leicester, et là encore un doublé de leur flanker Oscar Jegou. Mais la qualification en huitièmes sera compliquée pour les Maritimes, avec deux déplacements périlleux chez les Irlandais du Leinster et sur la pelouse des Stormers, leaders de l'URC, en Afrique du Sud. Douche écossaise pour le RCT Pour le dernier match de cette première journée, dimanche, les Toulonnais, sous une pluie battante, se sont eux inclinés 33-20 sur la pelouse synthétique d'Edimbourg, malgré un doublé de leur demi de mêlée écossais Ben White. Triples champions d'Europe, de 2013 à 2015, le RCT, qui était à hauteur des Ecossais à la mi-temps, repart sans même le point de bonus défensif. Cette première journée a été également difficile pour les quatre autres clubs français et notamment les jeunes Palois, dauphins du Stade toulousain en Top 14, battus pour la première fois de la saison à domicile sur leur pelouse du Hameau (27-35) par les finalistes de la dernière édition, les Saints de Northampton, malgré un superbe doublé de leur ailier Grégoire Arfeuil. Egalement battu à domicile, vendredi soir, par les Stormers du Cap (17-26), l'Aviron bayonnais a cédé en fin de rencontre. Si les Clermontois ont été corrigés samedi sur la pelouse des Saracens (47-10), le Castres olympique a lui longtemps résisté à Gloucester dimanche, avant de céder dans les dix dernières minutes (34-14).

07.12.2025 à 20:19

Nouvelle jeunesse pour la Bonne Mère, emblème de Marseille

FRANCE24
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Pas moins de 40.000 feuilles d'or ont été déposées sur la statue de Notre-Dame de la Garde - 10 tonnes et 10 m de haut -, étape finale d'un chantier global lancé en février. Cette vierge à l'enfant, qui se dresse au point culminant de la ville (altitude: 220 m), "fait partie de la famille des Marseillais", a lancé le cardinal de Marseille Jean-Marc Aveline, lors d'une cérémonie à l'abbaye de Saint Victor, autre incontournable monument religieux marseillais, pleine à craquer. Et, croyants ou non, les Marseillais entretiennent avec elle une "proximité", osant lui confier "les malheurs de leur vie", a aussi affirmé Mgr Aveline, avant le début d'une procession vers ce site le plus visité de la ville. Les festivités ont été conclues par un show du DJ Michael Canitrot, qui avait clôturé les cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Mélanie Blanc, 34 ans, en reconversion, raconte comment sa grand-mère fréquentait les lieux pour espérer le retour de son mari de la guerre d'Algérie. Un retour "que ma grand-mère a attribué à la Bonne Mère". "Ca fait du bien d'y aller, ça me reconnecte au sacré", assure à son tour aujourd'hui Mélanie. "On a l'impression que, sans sa Bonne Mère, cette ville va disparaître", rigole aussi Bernard Combelles, 63 ans, cadre chez l'armateur marseillais CMA CGM, qui note "la proximité des responsables politiques et de l'église. A chaque évènement religieux, ils sont là". Le montant total du chantier aura nécessité 2,8 millions d'euros. Quelque 40.000 personnes et des entreprises ont apporté leur écot, pour 1,5 million d'euros, le solde étant financé par les collectivités.
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Pas moins de 40.000 feuilles d'or ont été déposées sur la statue de Notre-Dame de la Garde - 10 tonnes et 10 m de haut -, étape finale d'un chantier global lancé en février. Cette vierge à l'enfant, qui se dresse au point culminant de la ville (altitude: 220 m), "fait partie de la famille des Marseillais", a lancé le cardinal de Marseille Jean-Marc Aveline, lors d'une cérémonie à l'abbaye de Saint Victor, autre incontournable monument religieux marseillais, pleine à craquer. Et, croyants ou non, les Marseillais entretiennent avec elle une "proximité", osant lui confier "les malheurs de leur vie", a aussi affirmé Mgr Aveline, avant le début d'une procession vers ce site le plus visité de la ville. Les festivités ont été conclues par un show du DJ Michael Canitrot, qui avait clôturé les cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Mélanie Blanc, 34 ans, en reconversion, raconte comment sa grand-mère fréquentait les lieux pour espérer le retour de son mari de la guerre d'Algérie. Un retour "que ma grand-mère a attribué à la Bonne Mère". "Ca fait du bien d'y aller, ça me reconnecte au sacré", assure à son tour aujourd'hui Mélanie. "On a l'impression que, sans sa Bonne Mère, cette ville va disparaître", rigole aussi Bernard Combelles, 63 ans, cadre chez l'armateur marseillais CMA CGM, qui note "la proximité des responsables politiques et de l'église. A chaque évènement religieux, ils sont là". Le montant total du chantier aura nécessité 2,8 millions d'euros. Quelque 40.000 personnes et des entreprises ont apporté leur écot, pour 1,5 million d'euros, le solde étant financé par les collectivités.

07.12.2025 à 20:09

En Guadeloupe, Darmanin inaugure la nouvelle maison d'arrêt de Basse-Terre

FRANCE24
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"Une prison c'est toujours un endroit difficile", a déclaré le ministre de la Justice depuis le territoire ultramarin où il est en visite, rappelant que l'institution pénitentiaire est là pour que les personnes jugées par des magistrats "puissent purger leur peine et possiblement se réinsérer", afin d'éviter la récidive. "On constate aujourd'hui que l'établissement est digne, pour les agents pénitentiaires, les détenus et pour la République", a-t-il également relevé. Dans les anciens locaux, régulièrement qualifiés de "honte de la République" par les gouvernements successifs, les détenus se comptaient jusqu'à 16 par dortoir. Désormais quelque 130 places accueillent les 211 détenus de la prison, transférés d'un local à l'autre, discrètement, il y a environ deux semaines. Une deuxième phase de travaux devrait permettre la création de 70 nouvelles places. "On nous dit que l'hébergement sera individuel, mais on sait très bien qu'on risque de tourner à 350 détenus plus qu'aux 200 promis", anticipe Frantz Sapor, délégué du syndicat pénitentiaire Unsa-Ufap à Basse-Terre. Le syndicaliste compte déjà "10 matelas au sol" et un taux de surpopulation qui avoisine les 160%. Un problème récurrent dans les maisons d'arrêt de Guadeloupe. Celle du centre pénitentiaire de Baie-Mahault affiche un taux de surpopulation qui oscille entre 240 et 250%, avec près de 150 matelas au sol, dénoncent régulièrement les syndicats. "Au total, il y aura 350 places supplémentaires en Guadeloupe dans deux ans à deux ans et demi", a rappelé Gérald Darmanin, comptant aussi le chantier du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en cours. Samedi, il a annoncé la création d'un tribunal de plein exercice et d'une prison de 60 places à Saint-Martin d'ici à 2026. Une centaine de Saint-Martinois sont actuellement incarcérés en Guadeloupe. "Construire des prisons (...) n'est pas un but politique en soi" a également assuré M. Darmanin. Selon lui, la Guadeloupe compte "un tiers de ses morts (par armes à feu, NDLR) en lien avec la drogue et 25% des détenus atteints de maladie psychiatriques". La Guadeloupe a enregistré samedi son 49e homicide par arme à feu, et en début de semaine, un psychiatre a été tué à coups de couteaux par un de ses patients.
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"Une prison c'est toujours un endroit difficile", a déclaré le ministre de la Justice depuis le territoire ultramarin où il est en visite, rappelant que l'institution pénitentiaire est là pour que les personnes jugées par des magistrats "puissent purger leur peine et possiblement se réinsérer", afin d'éviter la récidive. "On constate aujourd'hui que l'établissement est digne, pour les agents pénitentiaires, les détenus et pour la République", a-t-il également relevé. Dans les anciens locaux, régulièrement qualifiés de "honte de la République" par les gouvernements successifs, les détenus se comptaient jusqu'à 16 par dortoir. Désormais quelque 130 places accueillent les 211 détenus de la prison, transférés d'un local à l'autre, discrètement, il y a environ deux semaines. Une deuxième phase de travaux devrait permettre la création de 70 nouvelles places. "On nous dit que l'hébergement sera individuel, mais on sait très bien qu'on risque de tourner à 350 détenus plus qu'aux 200 promis", anticipe Frantz Sapor, délégué du syndicat pénitentiaire Unsa-Ufap à Basse-Terre. Le syndicaliste compte déjà "10 matelas au sol" et un taux de surpopulation qui avoisine les 160%. Un problème récurrent dans les maisons d'arrêt de Guadeloupe. Celle du centre pénitentiaire de Baie-Mahault affiche un taux de surpopulation qui oscille entre 240 et 250%, avec près de 150 matelas au sol, dénoncent régulièrement les syndicats. "Au total, il y aura 350 places supplémentaires en Guadeloupe dans deux ans à deux ans et demi", a rappelé Gérald Darmanin, comptant aussi le chantier du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en cours. Samedi, il a annoncé la création d'un tribunal de plein exercice et d'une prison de 60 places à Saint-Martin d'ici à 2026. Une centaine de Saint-Martinois sont actuellement incarcérés en Guadeloupe. "Construire des prisons (...) n'est pas un but politique en soi" a également assuré M. Darmanin. Selon lui, la Guadeloupe compte "un tiers de ses morts (par armes à feu, NDLR) en lien avec la drogue et 25% des détenus atteints de maladie psychiatriques". La Guadeloupe a enregistré samedi son 49e homicide par arme à feu, et en début de semaine, un psychiatre a été tué à coups de couteaux par un de ses patients.

07.12.2025 à 19:21

Ligue 1: Nice s'enfonce dans la crise, Auxerre laisse la dernière place à Metz

FRANCE24
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Avec les noms de Terem Moffi et Jérémie Boga floqués dans le dos, en soutien à leurs coéquipiers en arrêt de travail après avoir été pris pour cible dimanche dernier par des supporters, les joueurs de Franck Haise ont encaissé une 7e défaite consécutive toutes compétitions confondues, battus à par Angers (1-0). Devant un public clairsemé mais hostile en raison de l'appel des ultras niçois à boycotter la rencontre, les Azuréens, friables dans leur surface, ont rapidement été menés et se sont ensuite heurtés à un Hervé Koffi décisif dans les cages angevines. Après ce nouveau revers, Nice glisse à la 12e place, derrière son adversaire du jour, et l'avenir s'assombrit pour Haise, qui a déjà failli partir cette semaine avant de se raviser. Juste derrière le Gym, le Paris FC (13e, 16 points) et Le Havre (14e, 15 points) ont fait match nul (0-0) au stade Océane, malgré plusieurs occasions dont un penalty complètement manqué par le Havrais Issa Soumaré (77e) et une frappe dévissée d'Alimami Gory (89e), alors que le milieu parisien était démarqué dans la surface. L'ambitieux PFC, racheté il y a un an par la famille Arnault, n'a enregistré qu'un seul succès sur les 8 derniers matches, et reste dangereusement proche du bas de tableau. Ce dernier a changé de visage: Auxerre a abandonné sa place de lanterne rouge à Metz, battu 3-1 à l'Abbé-Deschamps, et grimpe à la 16e place (12 points), devant Nantes (17e, 11 points) battu samedi par le leader lensois. Un penalty de Lassine Sinayoko (36e) puis deux belles actions collectives conclues par Oussama El Azzouzi (40e) et Kévin Danois (89e) ont permis à l'AJA de décrocher son premier succès depuis le 21 septembre dernier. Malgré une réduction du score de Gauthier Hein, passé par Auxerre, sur un coup franc direct (45e+1), Metz encaisse un deuxième revers d'affilée, avant de recevoir le Paris SG la semaine prochaine.
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Avec les noms de Terem Moffi et Jérémie Boga floqués dans le dos, en soutien à leurs coéquipiers en arrêt de travail après avoir été pris pour cible dimanche dernier par des supporters, les joueurs de Franck Haise ont encaissé une 7e défaite consécutive toutes compétitions confondues, battus à par Angers (1-0). Devant un public clairsemé mais hostile en raison de l'appel des ultras niçois à boycotter la rencontre, les Azuréens, friables dans leur surface, ont rapidement été menés et se sont ensuite heurtés à un Hervé Koffi décisif dans les cages angevines. Après ce nouveau revers, Nice glisse à la 12e place, derrière son adversaire du jour, et l'avenir s'assombrit pour Haise, qui a déjà failli partir cette semaine avant de se raviser. Juste derrière le Gym, le Paris FC (13e, 16 points) et Le Havre (14e, 15 points) ont fait match nul (0-0) au stade Océane, malgré plusieurs occasions dont un penalty complètement manqué par le Havrais Issa Soumaré (77e) et une frappe dévissée d'Alimami Gory (89e), alors que le milieu parisien était démarqué dans la surface. L'ambitieux PFC, racheté il y a un an par la famille Arnault, n'a enregistré qu'un seul succès sur les 8 derniers matches, et reste dangereusement proche du bas de tableau. Ce dernier a changé de visage: Auxerre a abandonné sa place de lanterne rouge à Metz, battu 3-1 à l'Abbé-Deschamps, et grimpe à la 16e place (12 points), devant Nantes (17e, 11 points) battu samedi par le leader lensois. Un penalty de Lassine Sinayoko (36e) puis deux belles actions collectives conclues par Oussama El Azzouzi (40e) et Kévin Danois (89e) ont permis à l'AJA de décrocher son premier succès depuis le 21 septembre dernier. Malgré une réduction du score de Gauthier Hein, passé par Auxerre, sur un coup franc direct (45e+1), Metz encaisse un deuxième revers d'affilée, avant de recevoir le Paris SG la semaine prochaine.

07.12.2025 à 18:21

Champions Cup: Toulouse et Capuozzo croquent les Sharks de Durban

FRANCE24
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Vexés après avoir laissé filer la couronne internationale face au rival bordelo-béglais la saison dernière, Toulouse a passé un après-midi idéal, malgré quelques errements, pour la deuxième apparition d'Antoine Dupont depuis son retour de blessure. Le demi de mêlée star du XV de France et du Stade toulousain est entré en jeu à la 45e minute, cinq minutes plus tôt que lors de son retour en Top 14 la semaine dernière face au Racing 92, et a participé avec sobriété au succès des siens. Mais Ange Capuozzo, intenable sur son aile et dans tous les bons coups offensifs, a fait le nécessaire pour prendre la lumière dans la douceur de la Ville Rose. Le trois-quarts virevoltant a une fois de plus montré que quand il chausse des crampons, il le fait pour visiter l'en-but adverse, lui qui a marqué lors de chacune de ses sorties sous le maillot toulousain cette saison, avec un total impressionnant de huit essais en six rencontres disputées. Dans le sillage de Capuozzo, les Rouge et Noir ont engrangé une cinquième victoire consécutive toutes compétitions confondues, et n'ont pas tardé à retrouver leurs standards de la saison passée, lorsqu'ils avaient inscrit en moyenne... 56 points durant la phase de groupes. Ramos impeccable Dans une entame de match débridée, les Toulousains ont su mettre du rythme et trouver la faille très rapidement, grâce à un délice au pied de Thomas Ramos, distillé dans les bras de l'ailier international italien qui n'avait plus qu'à aller aplatir après seulement quatre minutes de jeu. Aligné à l'ouverture après le forfait de dernière minute de Romain Ntamack, malade, l'habituel arrière a livré une partie pleine, ponctuée d'un 100% face aux perches. Face à des Sud-Africains qui avaient fait le choix de ménager une bonne partie de leurs internationaux, les hommes d'Ugo Mola ont également fait parler leur science de la conquête, avec un doublé du talonneur Julien Marchand (14e, 21e). Et le jeune centre Kalvin Gourgues a inscrit le quatrième essai, celui du bonus offensif, dès la 24e, laissant envisager un scénario à sens unique en faveur des Hauts-Garonnais. Mais face à des Sharks sans complexe malgré 11 pénalités concédées dans la seule première mi-temps, la dynamique s'est peu à peu enrayée et les bonnes intentions toulousaines se sont estompées, permettant aux Sud-Africains de revenir dans la partie, grâce à deux essais et une occupation territoriale nettement en leur faveur. Malmenés pendant environ 30 minutes malgré l'entrée en jeu d'Antoine Dupont, les Rouge et Noir ont appuyé sur l'accélérateur à l'heure de jeu, Capuozzo concrétisant une des premières incursions toulousaines de la deuxième période dans les 22 mètres des Sharks (35-12, 63e), avant de récidiver pour le triplé huit minutes plus tard. Avec un troisième essai marqué en fin de partie, les Sharks sont passés près du bonus offensif, mais n'ont rien pu faire sur les deux réalisations de Dorian Aldegeheri et Teddy Thomas. Avant de se déplacer à Glasgow samedi, Toulouse est lancé.
Texte intégral (535 mots)
Vexés après avoir laissé filer la couronne internationale face au rival bordelo-béglais la saison dernière, Toulouse a passé un après-midi idéal, malgré quelques errements, pour la deuxième apparition d'Antoine Dupont depuis son retour de blessure. Le demi de mêlée star du XV de France et du Stade toulousain est entré en jeu à la 45e minute, cinq minutes plus tôt que lors de son retour en Top 14 la semaine dernière face au Racing 92, et a participé avec sobriété au succès des siens. Mais Ange Capuozzo, intenable sur son aile et dans tous les bons coups offensifs, a fait le nécessaire pour prendre la lumière dans la douceur de la Ville Rose. Le trois-quarts virevoltant a une fois de plus montré que quand il chausse des crampons, il le fait pour visiter l'en-but adverse, lui qui a marqué lors de chacune de ses sorties sous le maillot toulousain cette saison, avec un total impressionnant de huit essais en six rencontres disputées. Dans le sillage de Capuozzo, les Rouge et Noir ont engrangé une cinquième victoire consécutive toutes compétitions confondues, et n'ont pas tardé à retrouver leurs standards de la saison passée, lorsqu'ils avaient inscrit en moyenne... 56 points durant la phase de groupes. Ramos impeccable Dans une entame de match débridée, les Toulousains ont su mettre du rythme et trouver la faille très rapidement, grâce à un délice au pied de Thomas Ramos, distillé dans les bras de l'ailier international italien qui n'avait plus qu'à aller aplatir après seulement quatre minutes de jeu. Aligné à l'ouverture après le forfait de dernière minute de Romain Ntamack, malade, l'habituel arrière a livré une partie pleine, ponctuée d'un 100% face aux perches. Face à des Sud-Africains qui avaient fait le choix de ménager une bonne partie de leurs internationaux, les hommes d'Ugo Mola ont également fait parler leur science de la conquête, avec un doublé du talonneur Julien Marchand (14e, 21e). Et le jeune centre Kalvin Gourgues a inscrit le quatrième essai, celui du bonus offensif, dès la 24e, laissant envisager un scénario à sens unique en faveur des Hauts-Garonnais. Mais face à des Sharks sans complexe malgré 11 pénalités concédées dans la seule première mi-temps, la dynamique s'est peu à peu enrayée et les bonnes intentions toulousaines se sont estompées, permettant aux Sud-Africains de revenir dans la partie, grâce à deux essais et une occupation territoriale nettement en leur faveur. Malmenés pendant environ 30 minutes malgré l'entrée en jeu d'Antoine Dupont, les Rouge et Noir ont appuyé sur l'accélérateur à l'heure de jeu, Capuozzo concrétisant une des premières incursions toulousaines de la deuxième période dans les 22 mètres des Sharks (35-12, 63e), avant de récidiver pour le triplé huit minutes plus tard. Avec un troisième essai marqué en fin de partie, les Sharks sont passés près du bonus offensif, mais n'ont rien pu faire sur les deux réalisations de Dorian Aldegeheri et Teddy Thomas. Avant de se déplacer à Glasgow samedi, Toulouse est lancé.

07.12.2025 à 18:09

F1: Max Verstappen, champion même quand il ne l'est pas

FRANCE24
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Grâce à une deuxième partie de saison tonitruante, "Mad Max" est revenu sur les talons de Lando Norris avant l'ultime Grand Prix à Abou Dhabi. Il n'a échoué qu'à deux petits points d'un cinquième titre consécutif alors que quelques mois auparavant plus personne ne pariait sur ses chances. Pour faire bonne mesure, il a remporté cette dernière course, sa huitième victoire de la saison, soit une de plus que Norris, et la 71e depuis le début de sa carrière en F1. A 28 ans, le Néerlandais est le roi incontesté de la Formule 1, l'étalon face auquel les autres pilotes doivent se jauger. Capable de sortir des chronos dantesques lors des qualifications, d'adopter des stratégies en course renversant les pronostics, il semble toujours maître de la situation. Mais ce que 2025 a aussi apporté, c'est l'image d'un Verstappen plus décontracté, plus humain alors que sa détermination lui avait valu plus tôt dans sa carrière le surnom de "Mad Max". Devenu père pour la première fois en début de saison avec sa compagne Kelly Piquet, il a rejoint l'Allemand Nico Hülkenberg, de dix ans son aîné, dans le club très restreint des "papas de la F1". Mais cela n'a certainement pas diminué sa rage de vaincre et de consacrer toute sa vie à la course. Extraordinaire retour Car quand il ne pilote pas en F1, il se distrait en participant à des courses automobiles en e-sport, ou alors avec des vrais bolides dans des catégories inférieures, comme au volant d'une Porsche GT sur le légendaire circuit du Nürburgring en septembre. Là encore en humiliant la concurrence... "Il nous a tous séduits quand on l'a vu prendre du temps en passant ses weekends de libre en tant que jeune père et en pilotant des voitures GT sur les circuits du monde entier", a souligné à Abou Dhabi le responsable de Red Bull, le Français Laurent Mekies. "Ma mentalité a toujours été la même. C'est pourquoi plus tôt dans ma carrière je me montrais parfois frustré car je savais que ce que je voulais faire n'était pas possible, ou bien que je ne pouvais le montrer en raison de nombreux facteurs. Mais je savais que c'était toujours là", a récemment confié à la BBC le Néerlandais pour expliquer son désir de vaincre à tout prix. Quatre titres plus tard, celui qui a commencé à conduire des karts à l'âge de 4 ans, cornaqué par un père ex-pilote de F1 et une mère elle-même ancienne pilote de karting belge de haut-niveau, pourrait n'avoir plus rien à prouver. "Que Max gagne ou non (le titre), je pense qu'il faut reconnaître que le monde a découvert cette saison un Max encore meilleur, même après son quatrième titre, en raison de son extraordinaire retour", estime Mekies. Incroyable talent Relégué à plus de 100 points de la tête du championnat en septembre, plus personne, à commencer par lui-même, ne pensait le voir revenir dans la course au titre. Mais son abnégation, une Red Bull retrouvée et une succession d'erreurs chez McLaren lui ont permis d'être candidat au titre avant le départ de l'ultime course. Si Red Bull profite depuis maintenant dix ans de l'incroyable talent du Néerlandais, la médaille a son revers. A la notable exception de l'Australien Daniel Ricciardo, qui ne court maintenant plus en F1, aucun de ses coéquipiers n'a pu lui tenir la dragée haute. La liste est longue de ceux renvoyés par Red Bull pour ne pas avoir été capables de rivaliser avec lui à monoplace supposément égale. Son équipier l'an prochain sera le jeune Français Isack Hadjar, promu chez Red Bull après avoir brillé pour sa première saison en F1 au sein de l'écurie soeur Racing Bulls. Hadjar, 21 ans, considère "qu'apprendre" aux côtés de Verstappen est une "opportunité de fou" car il le considère comme le meilleur pilote de la grille. Le tout est de ne pas devenir une nouvelle victime de ce talent hors-normes.
Texte intégral (703 mots)
Grâce à une deuxième partie de saison tonitruante, "Mad Max" est revenu sur les talons de Lando Norris avant l'ultime Grand Prix à Abou Dhabi. Il n'a échoué qu'à deux petits points d'un cinquième titre consécutif alors que quelques mois auparavant plus personne ne pariait sur ses chances. Pour faire bonne mesure, il a remporté cette dernière course, sa huitième victoire de la saison, soit une de plus que Norris, et la 71e depuis le début de sa carrière en F1. A 28 ans, le Néerlandais est le roi incontesté de la Formule 1, l'étalon face auquel les autres pilotes doivent se jauger. Capable de sortir des chronos dantesques lors des qualifications, d'adopter des stratégies en course renversant les pronostics, il semble toujours maître de la situation. Mais ce que 2025 a aussi apporté, c'est l'image d'un Verstappen plus décontracté, plus humain alors que sa détermination lui avait valu plus tôt dans sa carrière le surnom de "Mad Max". Devenu père pour la première fois en début de saison avec sa compagne Kelly Piquet, il a rejoint l'Allemand Nico Hülkenberg, de dix ans son aîné, dans le club très restreint des "papas de la F1". Mais cela n'a certainement pas diminué sa rage de vaincre et de consacrer toute sa vie à la course. Extraordinaire retour Car quand il ne pilote pas en F1, il se distrait en participant à des courses automobiles en e-sport, ou alors avec des vrais bolides dans des catégories inférieures, comme au volant d'une Porsche GT sur le légendaire circuit du Nürburgring en septembre. Là encore en humiliant la concurrence... "Il nous a tous séduits quand on l'a vu prendre du temps en passant ses weekends de libre en tant que jeune père et en pilotant des voitures GT sur les circuits du monde entier", a souligné à Abou Dhabi le responsable de Red Bull, le Français Laurent Mekies. "Ma mentalité a toujours été la même. C'est pourquoi plus tôt dans ma carrière je me montrais parfois frustré car je savais que ce que je voulais faire n'était pas possible, ou bien que je ne pouvais le montrer en raison de nombreux facteurs. Mais je savais que c'était toujours là", a récemment confié à la BBC le Néerlandais pour expliquer son désir de vaincre à tout prix. Quatre titres plus tard, celui qui a commencé à conduire des karts à l'âge de 4 ans, cornaqué par un père ex-pilote de F1 et une mère elle-même ancienne pilote de karting belge de haut-niveau, pourrait n'avoir plus rien à prouver. "Que Max gagne ou non (le titre), je pense qu'il faut reconnaître que le monde a découvert cette saison un Max encore meilleur, même après son quatrième titre, en raison de son extraordinaire retour", estime Mekies. Incroyable talent Relégué à plus de 100 points de la tête du championnat en septembre, plus personne, à commencer par lui-même, ne pensait le voir revenir dans la course au titre. Mais son abnégation, une Red Bull retrouvée et une succession d'erreurs chez McLaren lui ont permis d'être candidat au titre avant le départ de l'ultime course. Si Red Bull profite depuis maintenant dix ans de l'incroyable talent du Néerlandais, la médaille a son revers. A la notable exception de l'Australien Daniel Ricciardo, qui ne court maintenant plus en F1, aucun de ses coéquipiers n'a pu lui tenir la dragée haute. La liste est longue de ceux renvoyés par Red Bull pour ne pas avoir été capables de rivaliser avec lui à monoplace supposément égale. Son équipier l'an prochain sera le jeune Français Isack Hadjar, promu chez Red Bull après avoir brillé pour sa première saison en F1 au sein de l'écurie soeur Racing Bulls. Hadjar, 21 ans, considère "qu'apprendre" aux côtés de Verstappen est une "opportunité de fou" car il le considère comme le meilleur pilote de la grille. Le tout est de ne pas devenir une nouvelle victime de ce talent hors-normes.

07.12.2025 à 18:05

Ligue 1: Nice continue de couler, la crise n'est pas terminée

FRANCE24
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Après une semaine vécue sous tension à la suite des incidents survenus dimanche soir lorsque certains supporters niçois ont pris à partie les joueurs, de retour de Lorient après leur défaite (3-1), la fracture interne reste béante à l'OGC Nice. Durant la nuit, en ville, au centre d'entraînement, aux alentours du stade, sur le stade même, des centaines d'affiches singeant les publicités du cirque Pinder, avec un clown vêtu d'une veste rouge et noire pointant du doigt le passant, ont été collées. "Cirque OGC Nice: le plus célèbre cirque d'Europe enfin de retour!", pouvait-on y lire, copiant à la perfection l'original, avec le lien vers un site internet fictif "lecirqueogcnice.com". Le désamour entre le public et son équipe était ainsi clairement matérialisé. Dans une Allianz Riviera à moitié creuse, avec moins de 8.000 spectateurs (au lieu des 17.630 annoncés), les joueurs ont été sifflés à l'annonce, très rapide, de leurs noms lors de la présentation des équipes, ainsi que lors de leur entrée sur le terrain. Tous les Niçois évoluaient avec un maillot floqué du nom de Jérémie Boga ou de Terem Moffi, les deux joueurs en arrêt de travail et qui ont porté plainte contre X, après les incidents de dimanche soir. Et, en début de rencontre, chaque fois qu'un d'entre eux touchait un ballon, il était sifflé. Le début de match a donc été compliqué pour Melvin Bard et ses partenaires. Après une minute et trente second de jeu, l'avant-centre angevin Sidiki Cherif, a même faussé compagnie à Antoine Mendy et a failli reprendre victorieusement le centre de Yasin Belkhdim (2e). Sofiane Diop, qui aurait pu marquer s'il avait cadré sa reprise (3e) et qui a été le premier Aiglon applaudi (15e), n'a pas suffi à éviter les Olé pour l'équipe adverse (13e). Louchet exclu et symbole Nice a manqué de consistance pour renverser la tendance actuelle. A l'image de Juma Bah qui a souffert le martyr face à Cherif, Yehvann Diouf évitant à son équipe d'être menée sur la reprise de Mohamed Sbai (29). Mais les hommes de Haise ont progressivement perdu le fil, dépassés dans tous les duels. Bah, encore lui, a relancé sur Belkhdim à l'entrée de sa surface. Et cette fois, l'action collective angevine au sortir d'un une-deux entre Arkus et Mouton, a permis à Belkhdim d'ouvrir logiquement la marque (0-1, 33e). A la pause, Bah a cédé sa place au jeune attaquant camerounais Bernard Nguene. Mais la fébrilité est restée azuréenne. Violent au lieu d'être combatif, Tom Louchet a été exclu pour une faute sur Jacques Ekomié (52e). Ali Abdi a ensuite donné une balle de but à ce même Ekomié, obligeant Diouf à une parade (56e). L'entrée en jeu du revenant Tanguy Ndombélé a sonné la révolte des Rouge et Noir. L'ex-international a trouvé Ikak Jansson, parfaitement placé, qui a buté sur Hervé Koffi (78e). Puis, il a frappé fort. Mais le gardien angevin est resté solide pour détourner (80e). Haise s'en est arraché les cheveux. Présents en tribune, Florian Maurice, directeur sportif aux traits tirés, Fabrice Bocquet, PDG du club, et Jean-Claude Blanc, PDG d'Ineos Sport, ont devant eux un chantier énorme pour "recoller les morceaux" (Bocquet), d'une équipe en perdition et d'un club en lambeaux. Youssouf Ndayishimiye et Moïse Bombito, encore blessés pour de longues semaines, le savent aussi. Ils ont réuni les leurs au milieu du terrain en fin de match et sous les huées du public. Comme pour tenter de retrouver une unité perdue...
Texte intégral (613 mots)
Après une semaine vécue sous tension à la suite des incidents survenus dimanche soir lorsque certains supporters niçois ont pris à partie les joueurs, de retour de Lorient après leur défaite (3-1), la fracture interne reste béante à l'OGC Nice. Durant la nuit, en ville, au centre d'entraînement, aux alentours du stade, sur le stade même, des centaines d'affiches singeant les publicités du cirque Pinder, avec un clown vêtu d'une veste rouge et noire pointant du doigt le passant, ont été collées. "Cirque OGC Nice: le plus célèbre cirque d'Europe enfin de retour!", pouvait-on y lire, copiant à la perfection l'original, avec le lien vers un site internet fictif "lecirqueogcnice.com". Le désamour entre le public et son équipe était ainsi clairement matérialisé. Dans une Allianz Riviera à moitié creuse, avec moins de 8.000 spectateurs (au lieu des 17.630 annoncés), les joueurs ont été sifflés à l'annonce, très rapide, de leurs noms lors de la présentation des équipes, ainsi que lors de leur entrée sur le terrain. Tous les Niçois évoluaient avec un maillot floqué du nom de Jérémie Boga ou de Terem Moffi, les deux joueurs en arrêt de travail et qui ont porté plainte contre X, après les incidents de dimanche soir. Et, en début de rencontre, chaque fois qu'un d'entre eux touchait un ballon, il était sifflé. Le début de match a donc été compliqué pour Melvin Bard et ses partenaires. Après une minute et trente second de jeu, l'avant-centre angevin Sidiki Cherif, a même faussé compagnie à Antoine Mendy et a failli reprendre victorieusement le centre de Yasin Belkhdim (2e). Sofiane Diop, qui aurait pu marquer s'il avait cadré sa reprise (3e) et qui a été le premier Aiglon applaudi (15e), n'a pas suffi à éviter les Olé pour l'équipe adverse (13e). Louchet exclu et symbole Nice a manqué de consistance pour renverser la tendance actuelle. A l'image de Juma Bah qui a souffert le martyr face à Cherif, Yehvann Diouf évitant à son équipe d'être menée sur la reprise de Mohamed Sbai (29). Mais les hommes de Haise ont progressivement perdu le fil, dépassés dans tous les duels. Bah, encore lui, a relancé sur Belkhdim à l'entrée de sa surface. Et cette fois, l'action collective angevine au sortir d'un une-deux entre Arkus et Mouton, a permis à Belkhdim d'ouvrir logiquement la marque (0-1, 33e). A la pause, Bah a cédé sa place au jeune attaquant camerounais Bernard Nguene. Mais la fébrilité est restée azuréenne. Violent au lieu d'être combatif, Tom Louchet a été exclu pour une faute sur Jacques Ekomié (52e). Ali Abdi a ensuite donné une balle de but à ce même Ekomié, obligeant Diouf à une parade (56e). L'entrée en jeu du revenant Tanguy Ndombélé a sonné la révolte des Rouge et Noir. L'ex-international a trouvé Ikak Jansson, parfaitement placé, qui a buté sur Hervé Koffi (78e). Puis, il a frappé fort. Mais le gardien angevin est resté solide pour détourner (80e). Haise s'en est arraché les cheveux. Présents en tribune, Florian Maurice, directeur sportif aux traits tirés, Fabrice Bocquet, PDG du club, et Jean-Claude Blanc, PDG d'Ineos Sport, ont devant eux un chantier énorme pour "recoller les morceaux" (Bocquet), d'une équipe en perdition et d'un club en lambeaux. Youssouf Ndayishimiye et Moïse Bombito, encore blessés pour de longues semaines, le savent aussi. Ils ont réuni les leurs au milieu du terrain en fin de match et sous les huées du public. Comme pour tenter de retrouver une unité perdue...

07.12.2025 à 16:49

Le chancelier allemand Friedrich Merz réaffirme le soutien de son pays à Israël

FRANCE24
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Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a réaffirmé le soutien de l'Allemagne à Israël dimanche, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem, avant d'entamer une rencontre avec son homologue, Benjamin Netanyahu.
Texte intégral (613 mots)
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a réaffirmé le soutien de l'Allemagne à Israël dimanche, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem, avant d'entamer une rencontre avec son homologue, Benjamin Netanyahu.

07.12.2025 à 16:46

Tentative de coup d'État au Bénin : décryptage de la situation

FRANCE24
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Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué un coup d'État, après l'irruption de militaires à la télévision disant avoir destitué le président Patrice Talon.
Texte intégral (613 mots)
Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué un coup d'État, après l'irruption de militaires à la télévision disant avoir destitué le président Patrice Talon.
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