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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

24.12.2025 à 12:59

Jamais sans mes vaches? Comment faire un Salon de l'agriculture en pleine crise sanitaire

FRANCE24
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L'ombre de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) plane sur l'événement (prévu du 21 février au 1er mars) après avoir assombri les foires et salons agricoles des six derniers mois. "A ce stade, personne ne peut répondre de façon définitive. Prétendre le contraire serait irresponsable. Mettre le vivant en avant(...), c'est une responsabilité", a solennellement écrit le président du salon parisien Jérôme Despey dans La Tribune Dimanche. "Quelles que soient les interrogations, nous respecterons strictement les consignes sanitaires et vétérinaires", a ajouté le patron du Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca), aussi vice-président de la FNSEA, syndicat agricole dominant. L'édition 2025 avait accueilli 4.000 animaux dont plusieurs centaines de bovins, qui occupent traditionnellement la majorité de l'immense hall 1 Porte de Versailles. Un salon, un règlement Chaque salon a son règlement sanitaire mais la venue des vaches des quatre coins de la France dépendra surtout des interdictions régionales de mouvements d'animaux. Les restrictions ont par exemple été levées en Savoie et dans les départements frontaliers, dont le cheptel bovin a été intégralement vacciné contre la DNC qui y a sévi cet été. Elles devraient être levées en janvier dans le Jura et le Doubs, sauf si un nouveau cas venait à se déclarer. Mais elles pourraient être encore en vigueur pour la dizaine de départements du Sud-Ouest actuellement en cours de vaccination puisqu'il faut un délai d'au moins 28 jours après l'injection et 45 jours après l'abattage du dernier foyer pour lever les restrictions. Un nouveau cas a été confirmé en Haute-Garonne mardi. Ce n'est pas la première fois qu'une épizootie plane sur le Salon de l'Agriculture. En 2010, Michel Baussier, alors vice-président du Conseil supérieur de l'Ordre des vétérinaires, expliquait à l'AFP que la crise de la vache folle dans les années 1990 avait été "le déclencheur de la présence renforcée des vétérinaires au Salon". La fièvre aphteuse avait plané sur l'édition 2001 et, plus récemment, c'est la grippe aviaire qui a entraîné l'interdiction des volailles Porte de Versailles. En septembre, le Salon international de l'élevage (Space) à Rennes a dû réduire le nombre de bovins accueillis à cause de la DNC mais surtout à cause de la fièvre catarrhale (FCO) qui sévissait en Bretagne. Dès le début de l'année, les organisateurs avaient décidé de rendre les tests PCR pour la FCO obligatoires, en plus des désinsectisations, pour tuer les moustiques et mouches vecteurs de virus, et de l'installation de pièges à insectes pour mesurer la circulation des maladies pendant l'événement. "Trop d'émotions" La DNC s'est ajoutée à la FCO mais les éleveurs de Savoie ont été "très professionnels" en décidant de ne pas venir, précise Jean-Yves Rissel responsable des présentations animales au Space. Un crève-coeur, surtout pour les éleveurs de reproducteurs à qui les salons nationaux "garantissent des marchés pratiquement pour deux ans". En octobre, le Sommet de l'élevage de Clermont-Ferrand a dû renoncer aux bovins face à la dermatose. "Les organismes de sélection des différentes races bovines ont décidé les uns après les autres de ne pas venir", raconte son président Jacques Chazalet, déplorant des investissements perdus et 16.000 visiteurs de moins sur les 120.000 de l'année précédente. "Pour la dermatose, le gros problème c'est que les tests PCR ne permettent pas de détecter les porteurs sains", aussi vecteur de la maladie. "Pour faire des rassemblements d'animaux, il faut que les éleveurs soient sereins, là il y a trop d'émotions", ajoute-t-il. Les éleveurs sont toutefois venus nombreux à ces salons professionnels, qui présentent tracteurs et équipements, quand celui de Paris est tourné vers le grand public. "L'organisation de rassemblements d'animaux sera de plus en plus compliquée par le sanitaire", conclut Jean-Yves Rissel, qui pousse lors d'échanges avec les organisateurs d'autres événements, pour des règles communes.

24.12.2025 à 12:48

Enquête après la diffusion d'une vidéo d'un enfant juif agressé à Roissy

FRANCE24
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Une enquête est en cours au sujet de l'agression d'un enfant juif dans un aéroport parisien, révélée par la diffusion d'une vidéo où l'on entend un homme anglophone menacer et humilier l'enfant, exigeant qu'il "libère la Palestine" ou encore qu'il "danse", a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Texte intégral (683 mots)
Une enquête est en cours au sujet de l'agression d'un enfant juif dans un aéroport parisien, révélée par la diffusion d'une vidéo où l'on entend un homme anglophone menacer et humilier l'enfant, exigeant qu'il "libère la Palestine" ou encore qu'il "danse", a-t-on appris mardi de source judiciaire.

24.12.2025 à 12:46

Sanctions contre des Européens sur la tech : des mesures d'"intimidation"

FRANCE24
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Les interdictions de séjour prononcées par les États-Unis contre cinq personnalités européennes engagées pour la régulation de la tech, dont le Français Thierry Breton, "relèvent de l'intimidation et de la coercition à l'encontre de la souveraineté numérique européenne", a estimé mercredi le président français Emmanuel Macron. Gauthier Rybinski nous en dit plus.
Texte intégral (683 mots)
Les interdictions de séjour prononcées par les États-Unis contre cinq personnalités européennes engagées pour la régulation de la tech, dont le Français Thierry Breton, "relèvent de l'intimidation et de la coercition à l'encontre de la souveraineté numérique européenne", a estimé mercredi le président français Emmanuel Macron. Gauthier Rybinski nous en dit plus.

24.12.2025 à 12:46

Cisjordanie : les fermiers palestiniens face aux assauts des colons

Les Observateurs
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En Cisjordanie, les villages palestiniens subissent des attaques répétées menées par des colons israéliens. D’après l’ONU, ces derniers ont commis près de 260 agressions contre des habitations, commerces et fermes palestiniens rien qu'en octobre 2025. Les fermes, notamment les oliveraies, constituent des cibles privilégiées pour les colons.
Texte intégral (683 mots)
En Cisjordanie, les villages palestiniens subissent des attaques répétées menées par des colons israéliens. D’après l’ONU, ces derniers ont commis près de 260 agressions contre des habitations, commerces et fermes palestiniens rien qu'en octobre 2025. Les fermes, notamment les oliveraies, constituent des cibles privilégiées pour les colons.

24.12.2025 à 12:45

Cisjordanie : après 2 ans de guerre, Noël de retour à Bethléem

FRANCE24
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Avant le Covid-19 et la guerre à Gaza, Bethléem accueillait deux millions de pèlerins chaque année. C'est la ville où la tradition chrétienne situe la naissance de Jésus-Christ.
Texte intégral (683 mots)
Avant le Covid-19 et la guerre à Gaza, Bethléem accueillait deux millions de pèlerins chaque année. C'est la ville où la tradition chrétienne situe la naissance de Jésus-Christ.

24.12.2025 à 12:43

Ukraine : encore un Noël en temps de guerre

FRANCE24
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A Kiev, comme dans les autres villes européennes, les célébrations de Noël sont présentes, mais elles s'accompagnent ici de sirènes et bombardements.
Texte intégral (683 mots)
A Kiev, comme dans les autres villes européennes, les célébrations de Noël sont présentes, mais elles s'accompagnent ici de sirènes et bombardements.

24.12.2025 à 12:42

CAN 2025 : le Burkina Faso affronte la Guinée équatoriale

FRANCE24
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Les Étalons du Burkina Faso affrontent le Nzalang Nacional de Guinée équatoriale pour le premier match du groupe E de la CAN 2025, mercredi 24 décembre à 13 h 30, au stade Mohamed V de Casablanca. Cédric Ferreira nous en dit plus.
Texte intégral (683 mots)
Les Étalons du Burkina Faso affrontent le Nzalang Nacional de Guinée équatoriale pour le premier match du groupe E de la CAN 2025, mercredi 24 décembre à 13 h 30, au stade Mohamed V de Casablanca. Cédric Ferreira nous en dit plus.

24.12.2025 à 12:35

Budget 2026 en France : la loi spéciale adoptée par le Parlement

FRANCE24
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La loi spéciale élaborée pour ⁠assurer la continuité des services publics en attendant de pouvoir voter un budget pour 2026 a été largement ​adoptée mardi par l'Assemblée nationale avant d'être entérinée ‍par le Sénat dans la soirée.
Texte intégral (683 mots)
La loi spéciale élaborée pour ⁠assurer la continuité des services publics en attendant de pouvoir voter un budget pour 2026 a été largement ​adoptée mardi par l'Assemblée nationale avant d'être entérinée ‍par le Sénat dans la soirée.

24.12.2025 à 12:29

Thierry Breton, l'ancien commissaire européen devenu paria aux Etats-Unis

FRANCE24
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Le Français, qui a souvent multiplié les passes d'armes avec Elon Musk, a choisi le réseau social du milliardaire américain pour protester à sa façon contre la sanction de l'administration Trump. "Un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau?", s'est-il interrogé sur X, en référence à la chasse aux sorcières anticommuniste menée par le sénateur américain Joseph McCarthy dans les années 1950. "Pour rappel : 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu — et les 27 États membres à l'unanimité ont voté le DSA", a-t-il souligné à propos de la législation européenne sur le numérique, dont il fut l'un des artisans. Inattendue, la sanction américaine contre cet ancien membre de la Commission, remet en lumière son activité tous azimuts quand il officiait à Bruxelles. Commissaire européen au Marché intérieur de 2019 à 2024, le Français était sur tous les fronts, quitte à en faire trop et à succomber aux joutes politiques qu'il aura menées contre la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen. Thierry Breton s'y est surtout fait connaître du grand public pour sa lutte contre les abus de pouvoir des géants du numérique, avec son style de patron à la fois atypique et très politique. Chargé du numérique à la Commission jusqu'à son départ, il est alors à la manoeuvre dans les enquêtes visant X (ex-Twitter), Meta (Facebook, Instagram) et TikTok, pour la diffusion présumée de "fausses informations" et de "discours de haine". Sur les réseaux sociaux, il interpelle directement Elon Musk qui lui répond du tac au tac. Les deux hommes, qui se sont rencontrés à plusieurs reprises, semblent d'abord s'apprécier, mais la multiplication des mises en cause de X en Europe les conduit à des échanges publics de plus en plus hostiles. Les législations européennes (DSA et DMA) pour mettre au pas les géants du numérique Amazon, Apple, Google ou Meta seront l'un des principaux faits d'armes de cet ancien ministre français de l'Economie. Ces deux textes imposent de nouvelles obligations pour en finir avec les abus de position dominante et le laisser-faire dans la diffusion de contenus illégaux. "L'internet ne peut rester un Far West", résume le nouveau shérif du web. Au Parlement européen, une série d'élus de gauche et du centre lui ont apporté leur soutien après la sanction américaine. "Nous ne sommes pas une colonie des États-Unis! (...) Cette sanction scandaleuse contre Thierry Breton rend hommage à son combat pour notre souveraineté", a réagi l'eurodéputé social-démocrate Raphaël Glucksmann. Gants de boxe La commission européenne a condamné fermement ces sanctions et son successeur Stéphane Séjourné a fait part de sa "solidarité totale". "Aucune sanction ne fera taire la souveraineté des peuples européens", a-t-il assuré. A sa nomination en 2019, Thierry Breton avait quitté la tête du groupe français de technologies Atos pour devenir le premier grand chef d'entreprise à débarquer dans l'univers policé de la Commission européenne. Très présent dans les médias, habile sur les réseaux sociaux, il cherche vite la lumière et soigne son image de disrupteur qui fait bouger les lignes. Il aime sortir les gants de boxe, y compris parfois contre certains collègues. Il aura sans doute engagé le combat de trop au printemps 2024 en s'en prenant publiquement à la présidente Ursula von der Leyen, lors d'une polémique sur une nomination. Se disant désavoué par la dirigeante allemande, il prend ensuite les devants en septembre 2024 en claquant avec fracas la porte de la Commission, laissant la place à Stéphane Séjourné, un fidèle d'Emmanuel Macron. Il a pourtant longtemps eu l'oreille d'Ursula von der Leyen. Car l'ancien professeur de gouvernance des entreprises à Harvard, auteur de plusieurs romans d'anticipation et essais de science-fiction, sait se rendre indispensable, comme en 2021, pour déminer le dossier sensible des vaccins, alors que l'Europe est vilipendée pour son retard à l'allumage en pleine crise du Covid. L'ingénieur de 70 ans à la chevelure frisonnante n'est pas le meilleur des orateurs et est parfois raillé pour ses prises de parole longues et désordonnées. Mais l'ancien patron de grands groupes français de la "tech" (Bull, Thomson Multimédia, France Telecom, Atos) qui avait rejoint le conseil consultatif international de Bank of America après son départ de Bruxelles, affectionne les plateaux télés. Ils les fréquente assidûment depuis qu'il a quitté la Commission, pour défendre "l'Europe puissance" et la régulation du numérique.
Texte intégral (771 mots)
Le Français, qui a souvent multiplié les passes d'armes avec Elon Musk, a choisi le réseau social du milliardaire américain pour protester à sa façon contre la sanction de l'administration Trump. "Un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau?", s'est-il interrogé sur X, en référence à la chasse aux sorcières anticommuniste menée par le sénateur américain Joseph McCarthy dans les années 1950. "Pour rappel : 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu — et les 27 États membres à l'unanimité ont voté le DSA", a-t-il souligné à propos de la législation européenne sur le numérique, dont il fut l'un des artisans. Inattendue, la sanction américaine contre cet ancien membre de la Commission, remet en lumière son activité tous azimuts quand il officiait à Bruxelles. Commissaire européen au Marché intérieur de 2019 à 2024, le Français était sur tous les fronts, quitte à en faire trop et à succomber aux joutes politiques qu'il aura menées contre la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen. Thierry Breton s'y est surtout fait connaître du grand public pour sa lutte contre les abus de pouvoir des géants du numérique, avec son style de patron à la fois atypique et très politique. Chargé du numérique à la Commission jusqu'à son départ, il est alors à la manoeuvre dans les enquêtes visant X (ex-Twitter), Meta (Facebook, Instagram) et TikTok, pour la diffusion présumée de "fausses informations" et de "discours de haine". Sur les réseaux sociaux, il interpelle directement Elon Musk qui lui répond du tac au tac. Les deux hommes, qui se sont rencontrés à plusieurs reprises, semblent d'abord s'apprécier, mais la multiplication des mises en cause de X en Europe les conduit à des échanges publics de plus en plus hostiles. Les législations européennes (DSA et DMA) pour mettre au pas les géants du numérique Amazon, Apple, Google ou Meta seront l'un des principaux faits d'armes de cet ancien ministre français de l'Economie. Ces deux textes imposent de nouvelles obligations pour en finir avec les abus de position dominante et le laisser-faire dans la diffusion de contenus illégaux. "L'internet ne peut rester un Far West", résume le nouveau shérif du web. Au Parlement européen, une série d'élus de gauche et du centre lui ont apporté leur soutien après la sanction américaine. "Nous ne sommes pas une colonie des États-Unis! (...) Cette sanction scandaleuse contre Thierry Breton rend hommage à son combat pour notre souveraineté", a réagi l'eurodéputé social-démocrate Raphaël Glucksmann. Gants de boxe La commission européenne a condamné fermement ces sanctions et son successeur Stéphane Séjourné a fait part de sa "solidarité totale". "Aucune sanction ne fera taire la souveraineté des peuples européens", a-t-il assuré. A sa nomination en 2019, Thierry Breton avait quitté la tête du groupe français de technologies Atos pour devenir le premier grand chef d'entreprise à débarquer dans l'univers policé de la Commission européenne. Très présent dans les médias, habile sur les réseaux sociaux, il cherche vite la lumière et soigne son image de disrupteur qui fait bouger les lignes. Il aime sortir les gants de boxe, y compris parfois contre certains collègues. Il aura sans doute engagé le combat de trop au printemps 2024 en s'en prenant publiquement à la présidente Ursula von der Leyen, lors d'une polémique sur une nomination. Se disant désavoué par la dirigeante allemande, il prend ensuite les devants en septembre 2024 en claquant avec fracas la porte de la Commission, laissant la place à Stéphane Séjourné, un fidèle d'Emmanuel Macron. Il a pourtant longtemps eu l'oreille d'Ursula von der Leyen. Car l'ancien professeur de gouvernance des entreprises à Harvard, auteur de plusieurs romans d'anticipation et essais de science-fiction, sait se rendre indispensable, comme en 2021, pour déminer le dossier sensible des vaccins, alors que l'Europe est vilipendée pour son retard à l'allumage en pleine crise du Covid. L'ingénieur de 70 ans à la chevelure frisonnante n'est pas le meilleur des orateurs et est parfois raillé pour ses prises de parole longues et désordonnées. Mais l'ancien patron de grands groupes français de la "tech" (Bull, Thomson Multimédia, France Telecom, Atos) qui avait rejoint le conseil consultatif international de Bank of America après son départ de Bruxelles, affectionne les plateaux télés. Ils les fréquente assidûment depuis qu'il a quitté la Commission, pour défendre "l'Europe puissance" et la régulation du numérique.

24.12.2025 à 12:11

Brandt: un projet de reprise prévoit de sauver 150 emplois à Orléans

FRANCE24
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Il prévoit de continuer une partie de la production d'électroménager et d'y ajouter celle de produits électroniques, avec l'embauche de 150 salariés dans un premier temps, sur les près de 350 que comptait l'usine, principal site industriel de Brandt. "Aujourd'hui nous avons une solution de reprise, de redémarrage, de renouveau, (...) elle s'appelle Stephan Français", a déclaré le maire d'Orléans Serge Grouard, qualifiant le projet de "sérieux", même s'il présente une "part de risque", lors d'un point presse commun à la mairie d'Orléans. "Il faut aller très vite pour relancer la machine, relancer la production, garder un coeur de salariés et garder le plus de clients possible", a martelé l'élu. Le 11 décembre, le tribunal des activités économiques de Nanterre a prononcé la liquidation judiciaire de Brandt, qui employait au total quelque 700 personnes. La justice avait alors rejeté un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, qui devait permettre de sauver au moins 370 emplois. Un appel d'offres pour la reprise de l'usine doit être lancé courant janvier, a précisé Bercy. "Toute piste de reprise mérite d'être examinée avec attention, mais aucune ne saurait être tenue pour acquise sans un travail d'analyse approfondi", a réagi auprès de l'AFP le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin. M. Martin avait annoncé mi-décembre qu'un projet industriel restait possible pour Brandt, pas forcément dans le secteur de l'électroménager. Attentif à la "maîtrise des coûts", M. Français a précisé que son projet commencerait avec "150 salariés" dès l'année prochaine. "Après, progressivement, si les résultats sont là, on embauchera", a-t-il affirmé, évoquant "jusqu'à 250 salariés sur un plan à cinq ans".
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Il prévoit de continuer une partie de la production d'électroménager et d'y ajouter celle de produits électroniques, avec l'embauche de 150 salariés dans un premier temps, sur les près de 350 que comptait l'usine, principal site industriel de Brandt. "Aujourd'hui nous avons une solution de reprise, de redémarrage, de renouveau, (...) elle s'appelle Stephan Français", a déclaré le maire d'Orléans Serge Grouard, qualifiant le projet de "sérieux", même s'il présente une "part de risque", lors d'un point presse commun à la mairie d'Orléans. "Il faut aller très vite pour relancer la machine, relancer la production, garder un coeur de salariés et garder le plus de clients possible", a martelé l'élu. Le 11 décembre, le tribunal des activités économiques de Nanterre a prononcé la liquidation judiciaire de Brandt, qui employait au total quelque 700 personnes. La justice avait alors rejeté un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, qui devait permettre de sauver au moins 370 emplois. Un appel d'offres pour la reprise de l'usine doit être lancé courant janvier, a précisé Bercy. "Toute piste de reprise mérite d'être examinée avec attention, mais aucune ne saurait être tenue pour acquise sans un travail d'analyse approfondi", a réagi auprès de l'AFP le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin. M. Martin avait annoncé mi-décembre qu'un projet industriel restait possible pour Brandt, pas forcément dans le secteur de l'électroménager. Attentif à la "maîtrise des coûts", M. Français a précisé que son projet commencerait avec "150 salariés" dès l'année prochaine. "Après, progressivement, si les résultats sont là, on embauchera", a-t-il affirmé, évoquant "jusqu'à 250 salariés sur un plan à cinq ans".

24.12.2025 à 11:59

Rome impose à Meta des mesures permettant l'arrivée sur WhatsApp d'autres IA

FRANCE24
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Meta a intégré dans son service de messagerie WhatsApp son propre agent d'intelligence artificielle (IA), Meta AI, et a adopté en octobre dernier de nouvelles conditions contractuelles dans "WhatsApp Business Solution Terms" pour les autres opérateurs dans ce secteur. Ces conditions, qui devaient entrer définitivement en vigueur d'ici le 15 janvier 2026, "excluent complètement de la plateforme WhatsApp les entreprises concurrentes de Meta AI", selon le gendarme italien. L'autorité italienne de la concurrence estime que "la conduite de Meta semble être de nature abusive car susceptible de limiter" la concurrence dans ce domaine, entraînant ainsi "des dommages pour les consommateurs". Pour ces raisons, le gendarme a ordonné que "Meta suspende immédiatement les conditions contractuelles des WhatsApp Business Solution Terms de manière à préserver l'accès à la plateforme WhatsApp des chatbots IA concurrents de Meta AI".
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Meta a intégré dans son service de messagerie WhatsApp son propre agent d'intelligence artificielle (IA), Meta AI, et a adopté en octobre dernier de nouvelles conditions contractuelles dans "WhatsApp Business Solution Terms" pour les autres opérateurs dans ce secteur. Ces conditions, qui devaient entrer définitivement en vigueur d'ici le 15 janvier 2026, "excluent complètement de la plateforme WhatsApp les entreprises concurrentes de Meta AI", selon le gendarme italien. L'autorité italienne de la concurrence estime que "la conduite de Meta semble être de nature abusive car susceptible de limiter" la concurrence dans ce domaine, entraînant ainsi "des dommages pour les consommateurs". Pour ces raisons, le gendarme a ordonné que "Meta suspende immédiatement les conditions contractuelles des WhatsApp Business Solution Terms de manière à préserver l'accès à la plateforme WhatsApp des chatbots IA concurrents de Meta AI".

24.12.2025 à 11:55

Comment l'axe Trump-Poutine a redéfini l'ordre mondial en 2025

Sébastian SEIBT
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À Washington, Donald Trump souffle le chaud et le froid sur sa relation avec Vladimir Poutine. Mais derrière ces hésitations, une trajectoire se dessine : celle d’un réalignement diplomatique américain qui fragilise Kiev et bouscule l'ordre international.
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À Washington, Donald Trump souffle le chaud et le froid sur sa relation avec Vladimir Poutine. Mais derrière ces hésitations, une trajectoire se dessine : celle d’un réalignement diplomatique américain qui fragilise Kiev et bouscule l'ordre international.

24.12.2025 à 11:51

Guerre en Ukraine : ce que prévoit le nouveau plan américain en 20 points

FRANCE 24
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, mercredi, avoir obtenu des États-Unis une révision de leur plan pour mettre un terme à la guerre avec la Russie. Ce plan prévoit désormais un gel du front tout en laissant de côté les questions territoriales et deux exigences clés de Moscou.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, mercredi, avoir obtenu des États-Unis une révision de leur plan pour mettre un terme à la guerre avec la Russie. Ce plan prévoit désormais un gel du front tout en laissant de côté les questions territoriales et deux exigences clés de Moscou.

24.12.2025 à 11:45

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

FRANCE24
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"L'enregistreur vocal et la boite noire de l'appareil ont été retrouvés", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale turque. "Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a-t-il ajouté. En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre. Les équipes de secours s'activent mercredi matin dans un épais brouillard et au terme d'une nuit très pluvieuse, a constaté l'AFP. L'analyse peut prendre plusieurs mois Outre le chef d'état-major de l'armée de Tripoli, le général Mohamed Al-Haddad, quatre de ses conseillers et trois membres d'équipage se trouvaient à bord de l'appareil qui s'est écrasé moins de quarante minutes après son décollage. M. Yerlikaya a réitéré ses déclarations concernant une panne électrique à bord de l'avion, qui a fait part d'"un problème électrique" une quinzaine de minutes après son décollage. Une délégation de 22 personnes, composée des officiels libyens et de cinq proches des victimes, est arrivée mercredi à Ankara, a encore indiqué M. Yerlikaya. Une panne électrique seule ne plongerait pas l'avion dans l'obscurité totale, a estimé Tolga Tuzun Inan, de l'Université de Bahcesehir, à Istanbul, sur la chaîne privée turque NTV. "Plusieurs facteurs déclencheurs, combinés aux conditions météorologiques, peuvent provoquer cette situation", a-t-il précisé. Les données de la boîte noire permettront de découvrir ce qui s'est passé, a-t-il indiqué, ajoutant que son analyse pourrait prendre plusieurs mois. Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, avait annoncé le ministre turc de la Justice Yilmaz Tunç. Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre de la Défense et le chef d'état-major turcs, à l'occasion d'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays. La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU et au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique. La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli et celui de Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.
Lire plus (443 mots)
"L'enregistreur vocal et la boite noire de l'appareil ont été retrouvés", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale turque. "Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a-t-il ajouté. En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre. Les équipes de secours s'activent mercredi matin dans un épais brouillard et au terme d'une nuit très pluvieuse, a constaté l'AFP. L'analyse peut prendre plusieurs mois Outre le chef d'état-major de l'armée de Tripoli, le général Mohamed Al-Haddad, quatre de ses conseillers et trois membres d'équipage se trouvaient à bord de l'appareil qui s'est écrasé moins de quarante minutes après son décollage. M. Yerlikaya a réitéré ses déclarations concernant une panne électrique à bord de l'avion, qui a fait part d'"un problème électrique" une quinzaine de minutes après son décollage. Une délégation de 22 personnes, composée des officiels libyens et de cinq proches des victimes, est arrivée mercredi à Ankara, a encore indiqué M. Yerlikaya. Une panne électrique seule ne plongerait pas l'avion dans l'obscurité totale, a estimé Tolga Tuzun Inan, de l'Université de Bahcesehir, à Istanbul, sur la chaîne privée turque NTV. "Plusieurs facteurs déclencheurs, combinés aux conditions météorologiques, peuvent provoquer cette situation", a-t-il précisé. Les données de la boîte noire permettront de découvrir ce qui s'est passé, a-t-il indiqué, ajoutant que son analyse pourrait prendre plusieurs mois. Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, avait annoncé le ministre turc de la Justice Yilmaz Tunç. Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre de la Défense et le chef d'état-major turcs, à l'occasion d'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays. La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU et au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique. La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli et celui de Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.

24.12.2025 à 11:31

Sanction américaine: Macron et la classe politique derrière Breton, sauf au RN divisé

FRANCE24
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"Ces mesures relèvent de l’intimidation et de la coercition à l’encontre de la souveraineté numérique européenne", a dénoncé sur X le président français, prometttant de continuer à défendre "notre autonomie réglementaire". L'administration Trump a annoncé mardi des sanctions, sous la forme d'une interdiction de séjour aux Etats-Unis, contre cinq personnalités européennes engagées pour une stricte régulation de la tech et contre la désinformation en ligne, dont Thierry Breton qui a lui-même dénoncé un "vent de maccarthysme". Commissaire au Marché intérieur de 2019 à 2024, le Français avait été l'artisan de la directive européenne sur les services numériques (DSA) qui impose aux plateformes des régulations, comme le signalement de contenus problématiques, jugées par les Etats-Unis comme une atteinte à la liberté d'expression. Ce cadre européen, qui "a été adopté démocratiquement", "s'inscrit strictement dans le champ de compétence européen et ne vise aucun pays tiers", a rappelé le ministre de l'Economie, Roland Lescure, sur le réseau Bluesky, concurrent de X. Plusieurs eurodéputés français sont également montés au créneau. "Nous ne sommes pas une colonie des États-Unis! Nous sommes Européens, nous devons défendre nos lois, nos principes, nos intérêts", a tempêté le social-démocrate Raphaël Glucksmann sur X. Pour Nathalie Loiseau (Horizons), "ne nous y trompons pas : derrière cette mesure, c’est la souveraineté des Européens à décider de leurs lois et à les faire appliquer qui est attaquée". Le leader du parti Renaissance, Gabriel Attal, a interpellé son homologue du RN, Jordan Bardella. "Les admirateurs français de Donald Trump trouveront-ils l'énergie de réagir face à une nouvelle remise en cause de notre souveraineté par un pays pourtant allié ?", a-t-il lancé, en référence à la vidéo devenue virale dans lequelle M. Bardella se demandait où le président américain trouvait "toute cette énergie". Au RN justement, parti au discours anti-UE et peu critique de la politique de Donald Trump, les avis étaient partagés. "L'administration Trump non seulement se trompe sur le fond, mais se trompe sur l'image qu'elle renvoie des États-Unis au monde entier", a ainsi critiqué son vice-président, Sébastien Chenu, sur RTL. Mais deux eurodéputées RN ont montré de la compréhension vis-à-vis de la décision américaine. "Thierry Breton avait menacé (en 2024) le propriétaire du réseau social de (faire) respecter les règlementations de l'UE. Un visa enlevé un an et demi après, ils ont fait preuve de beaucoup de patience !", a jugé ainsi Virginie Joron en référence aux différends entre Elon Musk et l'UE. Les Etats-Unis "ne se sacrifieront pas pour un continent sans libertés où l'on annule même des élections", en référence à la présidentielle roumaine, a renchéri Catherine Griset.
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"Ces mesures relèvent de l’intimidation et de la coercition à l’encontre de la souveraineté numérique européenne", a dénoncé sur X le président français, prometttant de continuer à défendre "notre autonomie réglementaire". L'administration Trump a annoncé mardi des sanctions, sous la forme d'une interdiction de séjour aux Etats-Unis, contre cinq personnalités européennes engagées pour une stricte régulation de la tech et contre la désinformation en ligne, dont Thierry Breton qui a lui-même dénoncé un "vent de maccarthysme". Commissaire au Marché intérieur de 2019 à 2024, le Français avait été l'artisan de la directive européenne sur les services numériques (DSA) qui impose aux plateformes des régulations, comme le signalement de contenus problématiques, jugées par les Etats-Unis comme une atteinte à la liberté d'expression. Ce cadre européen, qui "a été adopté démocratiquement", "s'inscrit strictement dans le champ de compétence européen et ne vise aucun pays tiers", a rappelé le ministre de l'Economie, Roland Lescure, sur le réseau Bluesky, concurrent de X. Plusieurs eurodéputés français sont également montés au créneau. "Nous ne sommes pas une colonie des États-Unis! Nous sommes Européens, nous devons défendre nos lois, nos principes, nos intérêts", a tempêté le social-démocrate Raphaël Glucksmann sur X. Pour Nathalie Loiseau (Horizons), "ne nous y trompons pas : derrière cette mesure, c’est la souveraineté des Européens à décider de leurs lois et à les faire appliquer qui est attaquée". Le leader du parti Renaissance, Gabriel Attal, a interpellé son homologue du RN, Jordan Bardella. "Les admirateurs français de Donald Trump trouveront-ils l'énergie de réagir face à une nouvelle remise en cause de notre souveraineté par un pays pourtant allié ?", a-t-il lancé, en référence à la vidéo devenue virale dans lequelle M. Bardella se demandait où le président américain trouvait "toute cette énergie". Au RN justement, parti au discours anti-UE et peu critique de la politique de Donald Trump, les avis étaient partagés. "L'administration Trump non seulement se trompe sur le fond, mais se trompe sur l'image qu'elle renvoie des États-Unis au monde entier", a ainsi critiqué son vice-président, Sébastien Chenu, sur RTL. Mais deux eurodéputées RN ont montré de la compréhension vis-à-vis de la décision américaine. "Thierry Breton avait menacé (en 2024) le propriétaire du réseau social de (faire) respecter les règlementations de l'UE. Un visa enlevé un an et demi après, ils ont fait preuve de beaucoup de patience !", a jugé ainsi Virginie Joron en référence aux différends entre Elon Musk et l'UE. Les Etats-Unis "ne se sacrifieront pas pour un continent sans libertés où l'on annule même des élections", en référence à la présidentielle roumaine, a renchéri Catherine Griset.
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