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27.11.2025 à 00:17

Sarkozy condamné : tout comprendre de l'affaire Bygmalion

Cécile GALLUCCIO
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La Cour de cassation a confirmé, ce mercredi, la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, faisant de celle-ci la deuxième au casier judiciaire de l’ex-chef de l’Etat après celle dans l’affaire des écoutes.
La Cour de cassation a confirmé, ce mercredi, la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, faisant de celle-ci la deuxième au casier judiciaire de l’ex-chef de l’Etat après celle dans l’affaire des écoutes.

26.11.2025 à 23:49

Déploiement antidrogue: les Etats-Unis obtiennent d'utiliser des installations dominicaines

FRANCE24
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Cette coopération de la République dominicaine, fidèle alliée de Donald Trump, intervient alors que le président américain souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frappes sur le territoire vénézuélien. Il a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et rappelé qu'il n'excluait pas une intervention militaire, tout en assurant qu'il allait parler avec le chef de l'Etat vénézuélien Nicolas Maduro. "Nous avons autorisé les Etats-Unis, pour une durée limitée, à utiliser des espaces restreints dans la base aérienne de San Isidro et dans l'Aéroport international des Amériques (Saint Domingue) pour des opérations logistiques d'avions de ravitaillement en carburant, de transport d'équipements et de personnel technique", a déclaré le président dominicain Luis Abinader, lors d'une courte intervention aux côtés de M. Hegseth. Les Etats-Unis ont déployé le plus grand porte-avions du monde dans les Caraïbes, ainsi qu'une flottille de navires de guerre et d'avions de chasse, dans le cadre d'opérations antidrogue, visant particulièrement le Venezuela. Ni le ministre américain ni le président dominicain n'ont mentionné le Venezuela. "Ceux qui voient les bateaux exploser" L'administration Trump a procédé depuis septembre à une vingtaine de frappes aériennes dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes. "Je veux que ceux qui regardent et voient les bateaux de narco-terroristes exploser comprennent que nous prenons cette mission très au sérieux", a lancé M. Hegseth, utilisant l'expression "deadly serious" (mortellement sérieux). "Nous sommes également très sérieux dans la manière dont nous la menons. Nous avons les meilleurs renseignements, les meilleurs avocats, le meilleur processus pour savoir, à l'intérieur de ces réseaux, d'où ils partent, où ils vont, ce qu'ils transportent, quelles sont leurs intentions", a-t-il assuré. "Nous devons affronter les narco-terroristes et leurs activités illégales avec force et rapidité. C'est le seul langage qu'ils comprennent: la force et l'action rapide", a-t-il insisté alors que de nombreux experts ont mis en doute la légalité des frappes aériennes contre des suspects n'ayant été ni interceptés ni interrogés. Le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a estimé mercredi qu'avec ces frappes, "nous sommes aux portes de l'extinction absolue du droit international", dénonçant des "actions en dehors de la loi". "Ces actions (frappes) sont un bûcher dans lequel on brûle la Déclaration universelle des droits de l'homme signée le 10 décembre 1948, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen issue de la Révolution française il y a des siècles (...) toutes les constitutions du monde", a insisté M. Saab. Interrogé sur l'existence réelle du Cartel des soleils dont le président vénézuélien Nicolas Maduro serait selon Washington l'un des chefs, le procureur a estimé que ce cartel était "une création de la CIA". M. Saab a ensuite cité de nombreux chiffres prouvant, selon lui, que son pays lutte efficacement contre le de trafic de drogue, comme le clame aussi le président Nicolas Maduro. Le "Cartel de los Soles" est une organisation dont l'existence reste à démontrer, selon de nombreux experts, qui évoquent plutôt des réseaux de corruption permissifs envers les activités illicites. Elle a été désignée lundi organisation terroriste par Washington. La visite de M. Hegseth en République dominicaine succédait à celle mardi du chef d'état-major américain, le général Dan Caine, à Trinité-et-Tobago, petit archipel anglophone situé à une dizaine de kilomètres des côtes vénézuéliennes. Le général s'est notamment entretenu avec la Première ministre Kamla Persad-Bissessar, autre alliée de Donald Trump dans la région. Interrogée mercredi sur la rencontre par des journalistes, la dirigeante a répondu: "Vous n'allez pas le croire, mais la réponse est non (...) Le Venezuela n'a pas été mentionné hier. Nous étions concentrés sur la lutte contre le trafic, le trafic d'armes, la traite des êtres humains, ce sont les problèmes qui nous préoccupent".
Texte intégral (704 mots)
Cette coopération de la République dominicaine, fidèle alliée de Donald Trump, intervient alors que le président américain souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frappes sur le territoire vénézuélien. Il a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et rappelé qu'il n'excluait pas une intervention militaire, tout en assurant qu'il allait parler avec le chef de l'Etat vénézuélien Nicolas Maduro. "Nous avons autorisé les Etats-Unis, pour une durée limitée, à utiliser des espaces restreints dans la base aérienne de San Isidro et dans l'Aéroport international des Amériques (Saint Domingue) pour des opérations logistiques d'avions de ravitaillement en carburant, de transport d'équipements et de personnel technique", a déclaré le président dominicain Luis Abinader, lors d'une courte intervention aux côtés de M. Hegseth. Les Etats-Unis ont déployé le plus grand porte-avions du monde dans les Caraïbes, ainsi qu'une flottille de navires de guerre et d'avions de chasse, dans le cadre d'opérations antidrogue, visant particulièrement le Venezuela. Ni le ministre américain ni le président dominicain n'ont mentionné le Venezuela. "Ceux qui voient les bateaux exploser" L'administration Trump a procédé depuis septembre à une vingtaine de frappes aériennes dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes. "Je veux que ceux qui regardent et voient les bateaux de narco-terroristes exploser comprennent que nous prenons cette mission très au sérieux", a lancé M. Hegseth, utilisant l'expression "deadly serious" (mortellement sérieux). "Nous sommes également très sérieux dans la manière dont nous la menons. Nous avons les meilleurs renseignements, les meilleurs avocats, le meilleur processus pour savoir, à l'intérieur de ces réseaux, d'où ils partent, où ils vont, ce qu'ils transportent, quelles sont leurs intentions", a-t-il assuré. "Nous devons affronter les narco-terroristes et leurs activités illégales avec force et rapidité. C'est le seul langage qu'ils comprennent: la force et l'action rapide", a-t-il insisté alors que de nombreux experts ont mis en doute la légalité des frappes aériennes contre des suspects n'ayant été ni interceptés ni interrogés. Le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a estimé mercredi qu'avec ces frappes, "nous sommes aux portes de l'extinction absolue du droit international", dénonçant des "actions en dehors de la loi". "Ces actions (frappes) sont un bûcher dans lequel on brûle la Déclaration universelle des droits de l'homme signée le 10 décembre 1948, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen issue de la Révolution française il y a des siècles (...) toutes les constitutions du monde", a insisté M. Saab. Interrogé sur l'existence réelle du Cartel des soleils dont le président vénézuélien Nicolas Maduro serait selon Washington l'un des chefs, le procureur a estimé que ce cartel était "une création de la CIA". M. Saab a ensuite cité de nombreux chiffres prouvant, selon lui, que son pays lutte efficacement contre le de trafic de drogue, comme le clame aussi le président Nicolas Maduro. Le "Cartel de los Soles" est une organisation dont l'existence reste à démontrer, selon de nombreux experts, qui évoquent plutôt des réseaux de corruption permissifs envers les activités illicites. Elle a été désignée lundi organisation terroriste par Washington. La visite de M. Hegseth en République dominicaine succédait à celle mardi du chef d'état-major américain, le général Dan Caine, à Trinité-et-Tobago, petit archipel anglophone situé à une dizaine de kilomètres des côtes vénézuéliennes. Le général s'est notamment entretenu avec la Première ministre Kamla Persad-Bissessar, autre alliée de Donald Trump dans la région. Interrogée mercredi sur la rencontre par des journalistes, la dirigeante a répondu: "Vous n'allez pas le croire, mais la réponse est non (...) Le Venezuela n'a pas été mentionné hier. Nous étions concentrés sur la lutte contre le trafic, le trafic d'armes, la traite des êtres humains, ce sont les problèmes qui nous préoccupent".

26.11.2025 à 23:37

Au bord de la Méditerranée, l'artillerie au défi des "feux dans la profondeur"

FRANCE24
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Dans un conflit de haute intensité comme en Ukraine, il est primordial de "façonner l'ennemi, d'affaiblir considérablement sa capacité de combat avant qu'il soit au contact", explique le général de brigade Marc Galan. Pour cela, il faut viser ses batteries d'artillerie, ses postes de commandement, dépôts de munitions et centres logistiques implantés de plus en plus loin de la ligne de front. Jusqu'à vendredi, la 19e brigade d'artillerie, créée il y a un an, mène son grand exercice baptisé Toll sur un site de la Direction générale de l'armement, implanté au milieu des pins de l'Ile du Levant, sur la Côte d'Azur. Le scénario: repousser l'ennemi "en détectant ses bases de feu que nous traitons avec le LRU", le lance-roquettes unitaire capable d'envoyer une volée de 12 roquettes à près de 80 kilomètres, et en se défendant avec les moyens de défense sol-air, détaille le colonel Pierre Bernard, directeur de l'exercice. Tirer de l'île permet de "tirer face à la mer en toute sécurité" avec des munitions réelles. "Ce matin, on a tiré 10 missiles anti-aériens" Mistral d'une portée de 6 kilomètres "et 2 roquettes de LRU", confie-t-il. Détection, destruction en 3 minutes Des drones DT-46 du 61e régiment d'artillerie, tout juste entrés en service, sont déployés pour détecter les cibles. Dans la pénombre du PC, la radio égrène les coordonnées de la cible identifiée, lors d'une simulation de tir. - "Reçu Foxtrot Charlie 61.09, un coup", répond un officier, ordonnant un tir de LRU. - "5, 4, 3, 2, 1, tir... 122 secondes de temps de vol" - "Impact au sol, BDA (Battle Damage Assessment, évaluation des dommages, ndlr) en cours... Je confirme un BM30 détruit", un lance-roquettes multiple Smertch russe, rapporte ensuite un officier. De la détection de la cible à sa destruction à près de 80 kilomètres de là, trois minutes se sont écoulées. L'armée de Terre, qui ambitionne de déployer une division de 20.000 hommes en 30 jours en 2027, a besoin de cette "capacité différenciante" qu'est l'artillerie de longue portée. "La priorité la plus importante pour le futur à mes yeux, c'est celle des feux, d'être capable de détruire. C'est la dimension à travers laquelle on a le maximum d'enjeux à accélérer", confiait récemment le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill. Mais les neuf LRU en service - quatre autres ont été cédés à l'Ukraine - sont en fin de vie et il devient urgent de les remplacer, même si "des plans de prolongation sont prévus et doivent nous permettre d'attendre le renouvellement", selon le colonel Bernard. Objectif 150 kilomètres "On optimise l'emploi, les phases de maintenance, la disponibilité technique permet de s'entraîner et d'être déployé", assure le colonel Olivier Leduc, chef de corps du 1er régiment d'artillerie opérant le LRU. Une enveloppe de 316 millions d'euros est prévue en 2026 pour acquérir son successeur à l'horizon 2029-2030, qui doit être capable de tirer à 150 kilomètres. Des tirs de démonstration prévus en mai 2026 doivent évaluer les systèmes proposés par un consortium formé de Safran et MBDA et un autre d'ArianeGroup et Thales. "C'est à l'issue de cette démonstration qu'on prendra une décision, qui peut être de continuer sur cette solution souveraine, en prenant garde évidemment aux délais de livraison, ou de passer sur d'autres solutions étrangères", affirmait fin octobre devant les députés Emmanuel Chiva, alors délégué général pour l'armement. Mais les chaînes de production du Himars américain, acheté par de nombreux pays européens, tournent déjà à plein régime et l'Europuls israélien est "non approprié aujourd'hui", confiait-il. Reste potentiellement le Pinaka indien ou le Foudre, un projet de lance-roquettes développé par une entreprise française de quelques centaines de salariés, Turgis et Gaillard. Tout en rechargeant son panier de roquettes, le maréchal des logis Cassandre, chef de lanceur LRU, se veut philosophe: "On a tous forcément hâte, en même temps on est très content de ce système-là".
Texte intégral (712 mots)
Dans un conflit de haute intensité comme en Ukraine, il est primordial de "façonner l'ennemi, d'affaiblir considérablement sa capacité de combat avant qu'il soit au contact", explique le général de brigade Marc Galan. Pour cela, il faut viser ses batteries d'artillerie, ses postes de commandement, dépôts de munitions et centres logistiques implantés de plus en plus loin de la ligne de front. Jusqu'à vendredi, la 19e brigade d'artillerie, créée il y a un an, mène son grand exercice baptisé Toll sur un site de la Direction générale de l'armement, implanté au milieu des pins de l'Ile du Levant, sur la Côte d'Azur. Le scénario: repousser l'ennemi "en détectant ses bases de feu que nous traitons avec le LRU", le lance-roquettes unitaire capable d'envoyer une volée de 12 roquettes à près de 80 kilomètres, et en se défendant avec les moyens de défense sol-air, détaille le colonel Pierre Bernard, directeur de l'exercice. Tirer de l'île permet de "tirer face à la mer en toute sécurité" avec des munitions réelles. "Ce matin, on a tiré 10 missiles anti-aériens" Mistral d'une portée de 6 kilomètres "et 2 roquettes de LRU", confie-t-il. Détection, destruction en 3 minutes Des drones DT-46 du 61e régiment d'artillerie, tout juste entrés en service, sont déployés pour détecter les cibles. Dans la pénombre du PC, la radio égrène les coordonnées de la cible identifiée, lors d'une simulation de tir. - "Reçu Foxtrot Charlie 61.09, un coup", répond un officier, ordonnant un tir de LRU. - "5, 4, 3, 2, 1, tir... 122 secondes de temps de vol" - "Impact au sol, BDA (Battle Damage Assessment, évaluation des dommages, ndlr) en cours... Je confirme un BM30 détruit", un lance-roquettes multiple Smertch russe, rapporte ensuite un officier. De la détection de la cible à sa destruction à près de 80 kilomètres de là, trois minutes se sont écoulées. L'armée de Terre, qui ambitionne de déployer une division de 20.000 hommes en 30 jours en 2027, a besoin de cette "capacité différenciante" qu'est l'artillerie de longue portée. "La priorité la plus importante pour le futur à mes yeux, c'est celle des feux, d'être capable de détruire. C'est la dimension à travers laquelle on a le maximum d'enjeux à accélérer", confiait récemment le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill. Mais les neuf LRU en service - quatre autres ont été cédés à l'Ukraine - sont en fin de vie et il devient urgent de les remplacer, même si "des plans de prolongation sont prévus et doivent nous permettre d'attendre le renouvellement", selon le colonel Bernard. Objectif 150 kilomètres "On optimise l'emploi, les phases de maintenance, la disponibilité technique permet de s'entraîner et d'être déployé", assure le colonel Olivier Leduc, chef de corps du 1er régiment d'artillerie opérant le LRU. Une enveloppe de 316 millions d'euros est prévue en 2026 pour acquérir son successeur à l'horizon 2029-2030, qui doit être capable de tirer à 150 kilomètres. Des tirs de démonstration prévus en mai 2026 doivent évaluer les systèmes proposés par un consortium formé de Safran et MBDA et un autre d'ArianeGroup et Thales. "C'est à l'issue de cette démonstration qu'on prendra une décision, qui peut être de continuer sur cette solution souveraine, en prenant garde évidemment aux délais de livraison, ou de passer sur d'autres solutions étrangères", affirmait fin octobre devant les députés Emmanuel Chiva, alors délégué général pour l'armement. Mais les chaînes de production du Himars américain, acheté par de nombreux pays européens, tournent déjà à plein régime et l'Europuls israélien est "non approprié aujourd'hui", confiait-il. Reste potentiellement le Pinaka indien ou le Foudre, un projet de lance-roquettes développé par une entreprise française de quelques centaines de salariés, Turgis et Gaillard. Tout en rechargeant son panier de roquettes, le maréchal des logis Cassandre, chef de lanceur LRU, se veut philosophe: "On a tous forcément hâte, en même temps on est très content de ce système-là".

26.11.2025 à 23:33

Ligue des champions: Mbappé relance le Real Madrid avec un quadruplé

FRANCE24
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Quatre flèches pour éviter la crise. Muet lors des trois derniers matchs, Kylian Mbappé a ressorti sa cape de sauveur pour tout renverser, une nouvelle fois, et offrir un rebond crucial à son entraîneur Xabi Alonso, même si le Real a sérieusement tremblé. L'attaquant français, auteur en première mi-temps d'un triplé supersonique en l'espace de sept minutes (22e, 24e, 29e), le deuxième le plus rapide de l'histoire de la compétition derrière Mohamed Salah avec Liverpool, a redonné de l'air aux Merengues en seconde période, signant son premier quadruplé en C1 (60e). Le capitaine des Bleus, frustré de ne pas avoir pu peser lors des trois derniers matchs sans victoire du club madrilène, a fait exploser une équipe grecque combative, pour conforter sa place de meilleur buteur de la phase régulière, avec neuf réalisations en cinq rencontres. Ces quatre éclairs, qui permettent au Roi d'Europe de prendre la 5e place du classement unifié avec douze points, ne suffiront cependant pas à chasser les doutes, ni à faire taire les critiques, à Madrid, tant le Roi d'Europe a souffert, dans l'ambiance bouillante du Pirée. Défense en souffrance Le club grec (33e, 2 points) n'avait eu besoin que de huit minutes pour prendre à défaut une défense expérimentale, privée de quatre titulaires potentiels (Carvajal, Militao, Rüdiger et Huijsen), avec un superbe jeu en triangle conclu par le Brésilien Chiquinho d'une demi-volée du droit qui a trompé Andriy Lunin (8e, 1-0). Le gardien ukrainien, titulaire en l'absence de Courtois, a ensuite évité le pire en détournant une deuxième volée de Chiquinho (19e). Cette nouvelle alerte a eu le mérite de piquer l'orgueil des stars madrilènes, et Mbappé, idéalement servi, tour à tour, par Vinicius Junior (22e, 1-1), Arda Güler (24e, 2-1) et Eduardo Camavinga (29e, 3-1), n'a pas tremblé pour ajuster le portier adverse, deux fois du droit et de la tête, rare pour être souligné. Les hommes de Xabi Alonso auraient alors pu s'envoler, mais le but de "Vini", décalé par Mbappé, a été refusé pour un hors-jeu initial du Bondynois (32e), et Aurélien Tchouaméni a trouvé la barre (36e). Trop passifs au retour des vestiaires, les Espagnols se sont laissés surprendre dans les airs par l'Irani Mehdi Taremi, entré en jeu à la place de Chiquinho (52e, 3-2). Et ils s'en sont encore remis à Mbappé, auteur de plus de 50% des buts de son équipe depuis le début de saison et qui a signé son premier quadruplé en C1 en coupant un centre de Vinicius de la pointe du pied droit (60e, 4-2). Le N.10 merengue, interrogé en zone mixte, a cependant refusé de parler de "dépendance": "C'est un terme pour les journalistes. Chaque joueur a son rôle dans l'équipe, moi mon travail c'est de marquer de buts. Mais je peux aussi dire que sans les autres joueurs nous ne gagnerions pas", a-t-il estimé. "Quand on ne gagne pas, vous avez le droit de dire que je suis l'un des reponsables, mais ne me parlez pas de +dépendance+", a poursuivi Mbappé. Malgré ce quatrième but, ses coéquipiers ont été incapables de conserver leur avantage, et ont à nouveau été battus dans leur surface, El Kaabi relançant le suspense d'un coup de tête rageur (82e, 4-3). Les supporters grecs ont retenu leur souffle jusqu'au bout, et ils ont bien cru en l'exploit, mais l'entrant Gabriel Strefezza a frôlé le poteau droit de Lunin (86e), bien heureux de ne pas encaisser un quatrième but qui aurait plongé la Maison Blanche dans la crise.
Texte intégral (617 mots)
Quatre flèches pour éviter la crise. Muet lors des trois derniers matchs, Kylian Mbappé a ressorti sa cape de sauveur pour tout renverser, une nouvelle fois, et offrir un rebond crucial à son entraîneur Xabi Alonso, même si le Real a sérieusement tremblé. L'attaquant français, auteur en première mi-temps d'un triplé supersonique en l'espace de sept minutes (22e, 24e, 29e), le deuxième le plus rapide de l'histoire de la compétition derrière Mohamed Salah avec Liverpool, a redonné de l'air aux Merengues en seconde période, signant son premier quadruplé en C1 (60e). Le capitaine des Bleus, frustré de ne pas avoir pu peser lors des trois derniers matchs sans victoire du club madrilène, a fait exploser une équipe grecque combative, pour conforter sa place de meilleur buteur de la phase régulière, avec neuf réalisations en cinq rencontres. Ces quatre éclairs, qui permettent au Roi d'Europe de prendre la 5e place du classement unifié avec douze points, ne suffiront cependant pas à chasser les doutes, ni à faire taire les critiques, à Madrid, tant le Roi d'Europe a souffert, dans l'ambiance bouillante du Pirée. Défense en souffrance Le club grec (33e, 2 points) n'avait eu besoin que de huit minutes pour prendre à défaut une défense expérimentale, privée de quatre titulaires potentiels (Carvajal, Militao, Rüdiger et Huijsen), avec un superbe jeu en triangle conclu par le Brésilien Chiquinho d'une demi-volée du droit qui a trompé Andriy Lunin (8e, 1-0). Le gardien ukrainien, titulaire en l'absence de Courtois, a ensuite évité le pire en détournant une deuxième volée de Chiquinho (19e). Cette nouvelle alerte a eu le mérite de piquer l'orgueil des stars madrilènes, et Mbappé, idéalement servi, tour à tour, par Vinicius Junior (22e, 1-1), Arda Güler (24e, 2-1) et Eduardo Camavinga (29e, 3-1), n'a pas tremblé pour ajuster le portier adverse, deux fois du droit et de la tête, rare pour être souligné. Les hommes de Xabi Alonso auraient alors pu s'envoler, mais le but de "Vini", décalé par Mbappé, a été refusé pour un hors-jeu initial du Bondynois (32e), et Aurélien Tchouaméni a trouvé la barre (36e). Trop passifs au retour des vestiaires, les Espagnols se sont laissés surprendre dans les airs par l'Irani Mehdi Taremi, entré en jeu à la place de Chiquinho (52e, 3-2). Et ils s'en sont encore remis à Mbappé, auteur de plus de 50% des buts de son équipe depuis le début de saison et qui a signé son premier quadruplé en C1 en coupant un centre de Vinicius de la pointe du pied droit (60e, 4-2). Le N.10 merengue, interrogé en zone mixte, a cependant refusé de parler de "dépendance": "C'est un terme pour les journalistes. Chaque joueur a son rôle dans l'équipe, moi mon travail c'est de marquer de buts. Mais je peux aussi dire que sans les autres joueurs nous ne gagnerions pas", a-t-il estimé. "Quand on ne gagne pas, vous avez le droit de dire que je suis l'un des reponsables, mais ne me parlez pas de +dépendance+", a poursuivi Mbappé. Malgré ce quatrième but, ses coéquipiers ont été incapables de conserver leur avantage, et ont à nouveau été battus dans leur surface, El Kaabi relançant le suspense d'un coup de tête rageur (82e, 4-3). Les supporters grecs ont retenu leur souffle jusqu'au bout, et ils ont bien cru en l'exploit, mais l'entrant Gabriel Strefezza a frôlé le poteau droit de Lunin (86e), bien heureux de ne pas encaisser un quatrième but qui aurait plongé la Maison Blanche dans la crise.

26.11.2025 à 23:27

Ligue des champions: Arsenal s'offre le scalp du Bayern et de Kane

FRANCE24
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Les Londoniens ont muselé l'ancien attaquant ennemi de Tottenham, d'habitude intenable, et prolongé leur parcours de rêve sur la plus grande scène avec une cinquième victoire en autant de matches. Celle-ci vaut sûrement plus cher que les précédentes car elle survient face au roi tout puissant de la Bundesliga, arrivé dans la capitale britannique avec l'élan de 17 victoires, un nul et 64 buts marqués. Seulement voilà, le leader de la Premier League dispose d'une défense redoutable, d'une arme de destruction massive (les coups de pied arrêtés) et d'un banc de remplaçants de haut niveau capable de faire la différence. "Les joueurs ont réalisé un match incroyable contre, à mon avis, la meilleure équipe d'Europe. Individuellement, nous avons été immenses pour relever tous les défis qu'elle propose", a applaudi l'entraîneur vainqueur, Mikel Arteta, en conférence d'après-match. Pas question de se reposer sur ses lauriers, cependant. "Nous avons été très réguliers dans cette compétition jusqu'à présent, mais ce n'est que le début", a-t-il prévenu. La saison dernière a montré que la meilleure équipe de l'automne (Liverpool) n'était pas forcément celle du printemps (le Paris SG), certes. Mais en attendant les beaux jours, les Gunners ont frappé fort dans ce sommet très attendu, verrouillé d'abord puis excitant ensuite. Corner Kings Arsenal a l'habitude d'attendre patiemment et d'exploiter la moindre vulnérabilité adverse et il l'a encore montré en convertissant la première véritable occasion de la rencontre. L'histoire était presque écrite à l'avance puisque le but de Jurriën Timber est venu d'une phase de jeu arrêtée, à la fois l'arme fatale des Gunners et le petit péché mignon de la défense du Bayern. Sur un corner de Bukayo Saka, l'arrière droit est parti du second poteau pour repiquer vers l'axe et placer une tête décroisée devant Manuel Neuer, qu'il venait de légèrement toucher au passage (22e, 1-0). Les "Corner Kings" ont encore frappé, avec un peu de vice et surtout une combinaison bien travaillée, et les supporters ont repris leur chant habituel "Set piece again (coups de pied arrêtés, ndlr), allez allez". Il fallait bien cela pour animer une première période vraiment avare en actions et en grands frissons. L'ambiance s'est même refroidie sévèrement dix minutes après quand les visiteurs ont égalisé par leur étoile montante, Lennart Karl, devenu à 17 ans le premier joueur à marquer cette saison contre Arsenal en Ligue des champions. Joshua Kimmich a déclenché l'action depuis le rond central en allongeant superbement sur sa droite vers Serge Gnabry, l'ailier a centré en première intention pour l'attaquant qui a ajusté David Raya du gauche avec sang froid (32e, 1-1). Le jeune phénomène n'en est pas à son coup d'essai. Il avait frappé pour sa première titularisation européenne contre Bruges (4-0), il y a un mois, avec feinte, accélération et frappe en pleine lucarne à la clé, et récidivé samedi contre Fribourg (6-2) avec un but et une passe décisive. Arsenal a perdu son avantage, puis son ailier Leandro Trossard sur blessure (38e), mais il a retrouvé du peps et tout son élan après la mi-temps, dominant plus nettement la partie. Neuer a eu chaud sur un coup de casque de Mikel Merino (58e), il a sorti une tête à bout portant de Cristhian Mosquera (60e) et mis fin, de la jambe, à un raid en solitaire de Declan Rice (62e). Mais le gardien allemand a fini par s'incliner, et deux fois en l'espace de six minutes, devant les entrants Noni Madueke (70e, 2-1) et Gabriel Martinelli (76e, 3-1). Le premier a profité d'un bon centre de Riccardo Calafiori, après une mauvaise relance de Dayot Upamecano interceptée par Rice. Lancé dans la profondeur par Eberechi Eze, le second a infligé un grand pont, de la cuisse, à Neuer avant de marquer dans le but déserté.
Texte intégral (679 mots)
Les Londoniens ont muselé l'ancien attaquant ennemi de Tottenham, d'habitude intenable, et prolongé leur parcours de rêve sur la plus grande scène avec une cinquième victoire en autant de matches. Celle-ci vaut sûrement plus cher que les précédentes car elle survient face au roi tout puissant de la Bundesliga, arrivé dans la capitale britannique avec l'élan de 17 victoires, un nul et 64 buts marqués. Seulement voilà, le leader de la Premier League dispose d'une défense redoutable, d'une arme de destruction massive (les coups de pied arrêtés) et d'un banc de remplaçants de haut niveau capable de faire la différence. "Les joueurs ont réalisé un match incroyable contre, à mon avis, la meilleure équipe d'Europe. Individuellement, nous avons été immenses pour relever tous les défis qu'elle propose", a applaudi l'entraîneur vainqueur, Mikel Arteta, en conférence d'après-match. Pas question de se reposer sur ses lauriers, cependant. "Nous avons été très réguliers dans cette compétition jusqu'à présent, mais ce n'est que le début", a-t-il prévenu. La saison dernière a montré que la meilleure équipe de l'automne (Liverpool) n'était pas forcément celle du printemps (le Paris SG), certes. Mais en attendant les beaux jours, les Gunners ont frappé fort dans ce sommet très attendu, verrouillé d'abord puis excitant ensuite. Corner Kings Arsenal a l'habitude d'attendre patiemment et d'exploiter la moindre vulnérabilité adverse et il l'a encore montré en convertissant la première véritable occasion de la rencontre. L'histoire était presque écrite à l'avance puisque le but de Jurriën Timber est venu d'une phase de jeu arrêtée, à la fois l'arme fatale des Gunners et le petit péché mignon de la défense du Bayern. Sur un corner de Bukayo Saka, l'arrière droit est parti du second poteau pour repiquer vers l'axe et placer une tête décroisée devant Manuel Neuer, qu'il venait de légèrement toucher au passage (22e, 1-0). Les "Corner Kings" ont encore frappé, avec un peu de vice et surtout une combinaison bien travaillée, et les supporters ont repris leur chant habituel "Set piece again (coups de pied arrêtés, ndlr), allez allez". Il fallait bien cela pour animer une première période vraiment avare en actions et en grands frissons. L'ambiance s'est même refroidie sévèrement dix minutes après quand les visiteurs ont égalisé par leur étoile montante, Lennart Karl, devenu à 17 ans le premier joueur à marquer cette saison contre Arsenal en Ligue des champions. Joshua Kimmich a déclenché l'action depuis le rond central en allongeant superbement sur sa droite vers Serge Gnabry, l'ailier a centré en première intention pour l'attaquant qui a ajusté David Raya du gauche avec sang froid (32e, 1-1). Le jeune phénomène n'en est pas à son coup d'essai. Il avait frappé pour sa première titularisation européenne contre Bruges (4-0), il y a un mois, avec feinte, accélération et frappe en pleine lucarne à la clé, et récidivé samedi contre Fribourg (6-2) avec un but et une passe décisive. Arsenal a perdu son avantage, puis son ailier Leandro Trossard sur blessure (38e), mais il a retrouvé du peps et tout son élan après la mi-temps, dominant plus nettement la partie. Neuer a eu chaud sur un coup de casque de Mikel Merino (58e), il a sorti une tête à bout portant de Cristhian Mosquera (60e) et mis fin, de la jambe, à un raid en solitaire de Declan Rice (62e). Mais le gardien allemand a fini par s'incliner, et deux fois en l'espace de six minutes, devant les entrants Noni Madueke (70e, 2-1) et Gabriel Martinelli (76e, 3-1). Le premier a profité d'un bon centre de Riccardo Calafiori, après une mauvaise relance de Dayot Upamecano interceptée par Rice. Lancé dans la profondeur par Eberechi Eze, le second a infligé un grand pont, de la cuisse, à Neuer avant de marquer dans le but déserté.

26.11.2025 à 23:25

Ligue des champions : le PSG dompte Tottenham et efface les doutes

FRANCE 24
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Lors d'un match marqué par le retour du Ballon d'Or 2025 Ousmane Dembélé, le PSG a remporté une victoire bienvenue face à Tottenham (5-3), mercredi en cinquième journée de Ligue des champions.  
Texte intégral (679 mots)
Lors d'un match marqué par le retour du Ballon d'Or 2025 Ousmane Dembélé, le PSG a remporté une victoire bienvenue face à Tottenham (5-3), mercredi en cinquième journée de Ligue des champions.  

26.11.2025 à 23:21

Ligue des champions: balayé par Eindhoven (4-1), Liverpool en pleine crise

FRANCE24
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Les Reds ont perdu 9 de leurs 12 derniers matches, une série inhabituelle pour cette équipe devenue l'ombre de celle qui a remporté la Premier League la saison dernière, entre bourdes défensives et gabegie offensive. L'égalisation par Dominik Szoboszlai (16e), à la suite de l'ouverture du score néerlandaise sur penalty par Ivan Perisic (6e), n'a été qu'un leurre: Guus Till (56e) et Couhaib Driouech (74e, 90e+2) ont enfoncé le clou en seconde période, durant laquelle Liverpool a monopolisé la balle sans se montrer dangereux. "Il y a beaucoup de sentiments négatifs et de déception, mais je dois être positif sur la réaction que les joueurs ont eu" à 1-0 pour Eindhoven, a commenté Slot. "On a eu suffisamment d'occasions pour mener 2-1. A la mi-temps, personne n'imaginait qu'on allait perdre 4-1", a-t-il poursuivi. "Nous devons simplement accepter notre situation, et nous battre de toutes nos forces." Sur un plan comptable, avec trois victoires et deux défaites en cinq journées, le club anglais (13e) reste dans la course pour le top 8 synonyme de qualification directe pour les 8e de finale, d'autant qu'il dispose d'un calendrier à sa portée (Inter Milan, Marseille, Qarabag) pour terminer. Mais il n'est pas certain que l'entraîneur néerlandais Arne Slot sera encore sur le banc pour ces rendez-vous. Défense aux abois Le technicien traverse une période de turbulences d'une intensité inédite depuis qu'il a pris la suite, à l'été 2024, de Jürgen Klopp, l'idole d'Anfield associé à un jeu spectaculaire qui manque aux supporters -certains d'entre eux ont quitté le stade avant la fin du match mercredi. La même image de désaffection a été visible samedi dernier lors de la défaite en championnat contre Nottingham (3-0), avant-dernier au coup d'envoi. Liverpool pointe au 12e rang en Premier League et doit vite se reprendre, sous peine de s'éloigner des places qualificatives pour la C1, très disputées. Les ambitions nourries par les quelque 500 millions d'euros dépensés cet été apparaissent bien loin. Pour Eindhoven, Slot a maintenu sa confiance en neuf des titulaires qui ont joué le week-end dernier, les seuls changements concernant le gardien Alisson, malade, et l'attaquant star Alexander Isak, envoyé sur le banc. Mais les mêmes erreurs ont continué à plomber les Reds, à commencer par la défense. Pour la troisième fois consécutive, ils ont encaissé trois buts ou plus dans un match, ce qui n'était plus arrivé depuis 1992. Ca a commencé par Virgil van Dijk, coupable d'une main dans la surface qui a conduit au penalty que Perisic a transformé dès la 6e minute. En seconde période, son collègue français Ibrahima Konaté s'est troué sur une prise de balle, laissant s'échapper Ricardo Pepi, dont la percée a été conclue par Driouech pour le 3-1. Entretemps, Till avait redonné l'avantage aux Néerlandais, sur contre. Et c'est encore à la conclusion d'une contre-attaque que Driouech a alourdi le résultat dans le temps additionnel. En attaque, Liverpool a bien tiré trois fois plus que le PSV (27 contre 9), mais le manque d'efficacité continue de poursuivre Mohamed Salah et ses camarades.
Texte intégral (531 mots)
Les Reds ont perdu 9 de leurs 12 derniers matches, une série inhabituelle pour cette équipe devenue l'ombre de celle qui a remporté la Premier League la saison dernière, entre bourdes défensives et gabegie offensive. L'égalisation par Dominik Szoboszlai (16e), à la suite de l'ouverture du score néerlandaise sur penalty par Ivan Perisic (6e), n'a été qu'un leurre: Guus Till (56e) et Couhaib Driouech (74e, 90e+2) ont enfoncé le clou en seconde période, durant laquelle Liverpool a monopolisé la balle sans se montrer dangereux. "Il y a beaucoup de sentiments négatifs et de déception, mais je dois être positif sur la réaction que les joueurs ont eu" à 1-0 pour Eindhoven, a commenté Slot. "On a eu suffisamment d'occasions pour mener 2-1. A la mi-temps, personne n'imaginait qu'on allait perdre 4-1", a-t-il poursuivi. "Nous devons simplement accepter notre situation, et nous battre de toutes nos forces." Sur un plan comptable, avec trois victoires et deux défaites en cinq journées, le club anglais (13e) reste dans la course pour le top 8 synonyme de qualification directe pour les 8e de finale, d'autant qu'il dispose d'un calendrier à sa portée (Inter Milan, Marseille, Qarabag) pour terminer. Mais il n'est pas certain que l'entraîneur néerlandais Arne Slot sera encore sur le banc pour ces rendez-vous. Défense aux abois Le technicien traverse une période de turbulences d'une intensité inédite depuis qu'il a pris la suite, à l'été 2024, de Jürgen Klopp, l'idole d'Anfield associé à un jeu spectaculaire qui manque aux supporters -certains d'entre eux ont quitté le stade avant la fin du match mercredi. La même image de désaffection a été visible samedi dernier lors de la défaite en championnat contre Nottingham (3-0), avant-dernier au coup d'envoi. Liverpool pointe au 12e rang en Premier League et doit vite se reprendre, sous peine de s'éloigner des places qualificatives pour la C1, très disputées. Les ambitions nourries par les quelque 500 millions d'euros dépensés cet été apparaissent bien loin. Pour Eindhoven, Slot a maintenu sa confiance en neuf des titulaires qui ont joué le week-end dernier, les seuls changements concernant le gardien Alisson, malade, et l'attaquant star Alexander Isak, envoyé sur le banc. Mais les mêmes erreurs ont continué à plomber les Reds, à commencer par la défense. Pour la troisième fois consécutive, ils ont encaissé trois buts ou plus dans un match, ce qui n'était plus arrivé depuis 1992. Ca a commencé par Virgil van Dijk, coupable d'une main dans la surface qui a conduit au penalty que Perisic a transformé dès la 6e minute. En seconde période, son collègue français Ibrahima Konaté s'est troué sur une prise de balle, laissant s'échapper Ricardo Pepi, dont la percée a été conclue par Driouech pour le 3-1. Entretemps, Till avait redonné l'avantage aux Néerlandais, sur contre. Et c'est encore à la conclusion d'une contre-attaque que Driouech a alourdi le résultat dans le temps additionnel. En attaque, Liverpool a bien tiré trois fois plus que le PSV (27 contre 9), mais le manque d'efficacité continue de poursuivre Mohamed Salah et ses camarades.

26.11.2025 à 23:19

Ligue des champions: Vitinha, version champion d'Europe

FRANCE24
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Jusqu'à mercredi, les trois joueurs de l'entre-jeu, Vitinha, Fabian Ruiz et Joao Neves avaient très peu joué ensemble cette saison en Ligue des champions (seulement face à l'Atalanta en septembre) et même en championnat (à Lyon en novembre). Et tout est différent quand ce trio, qui a marqué l'Europe la saison dernière par sa puissance et sa domination dans l'entre-jeu parisien, est aligné. Moins impressionnants qu'au printemps dernier, ils ont encore de la marge pour revenir à ce niveau qui a porté le PSG au sommet européen, manquant de temps de jeu ensemble et de rythme individuellement. Mais c'est bien eux qui ont sonné la révolte mercredi soir, bien plus efficaces que les attaquants parisiens Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia, toujours en délicatesse. Et en particulier le Portugais, Vitinha, troisième du Ballon d'or cette saison derrière Ousmane Dembélé et Yamine Lamal, qui a permis au PSG de revenir deux fois au score. - "Mon grand défi" - A 25 ans, il a été le taulier mercredi, alors que le capitaine Marquinhos n'a pas a été très serein en défense pour son 500e match, à l'image de son équipe encore fébrile par séquence. "Je dois continuer dans cet aspect de leader. En tant que vice-capitaine, j'essaie de contrôler pendant le match, de parler avec mes coéquipiers, de me sentir comme l'un des leaders. J'ai beaucoup de marge", expliquait au début du mois l'ancien joueur de Porto. En plus de rayonner en distribuant sereinement ses ballons, le N.6 s'est illustré par son efficacité face aux buts et ses frappes pures. Servi par le jeune "titi" Quentin Njdantou devant la surface et sans contrôle, "Viti",a profité de l'espace laissé devant lui pour enclencher une puissante frappe du droit sous la barre (1-1, 45e), égalisant une première fois. C'est aussi lui qui a ramené le PSG à 2-2, cette fois du pied gauche: après avoir crocheté son adversaire, il a marqué d'une frappe enroulée du gauche (2-2, 53e). Et c'est encore lui qui est à l'origine du pénalty sifflé pour le PSG (sa frappe a été contrée par la main de Cristian Romero), qu'il a transformé en prenant parfaitement le gardien à contre-pied (4-2, 76e), avant de sortir sous les acclamations du Parc des princes quelques instants plus tard. Le premier triplé de sa carrière. "Je me sens bien, il faut continuer comme ça, c'est pas facile de maintenir ce niveau, c'est mon grand défi, maintenir mon niveau et rester le plus constant possible", a réagi le Portugais, et "le meilleur reste à venir". "Sensationnel" Sa perte de balle devant la surface parisienne a provoqué le deuxième but de Kolo Muani mais personne ne lui en tiendra rigueur au vu de sa prestation qui rappelle le printemps européen 2025 du PSG. "Il a été sensationnel, on est très content qu'"il soit ici", s'est réjoui Luis Enrique, qui l'a chaleureusement félicité à sa sortie. "Il nous montre à quel point il est important. je l'ai vu arriver et prendre du poids dans cette équipe. Aujourd'hui c'est lui qui contrôle notre jeu, notre maître au milieu du terrain, donne le tempo, d'un côté à l'autre" a commenté Marquinhos. "Je pense que le coach adore ce joueur, il est toujours sur le terrain, on lui dit parfois qu'il doit se reposer (rires), c'est un joueur qui aime le foot et se donne à fond. Parfois à l'entraînement, le coach doit lui dire qu'il arrête de jouer au ballon et qu'il se repose", a-t-il pouruisvi, "c'est un des meilleurs milieu du monde". "Nous avons joué contre une bonne équipe, avec un Ballon d'Or (Ousmane Dembélé) et peut-être le prochain... Vitinha, waouh, quel joueur", a déclaré de son côté le coach des Spurs, Thomas Frank.
Texte intégral (646 mots)
Jusqu'à mercredi, les trois joueurs de l'entre-jeu, Vitinha, Fabian Ruiz et Joao Neves avaient très peu joué ensemble cette saison en Ligue des champions (seulement face à l'Atalanta en septembre) et même en championnat (à Lyon en novembre). Et tout est différent quand ce trio, qui a marqué l'Europe la saison dernière par sa puissance et sa domination dans l'entre-jeu parisien, est aligné. Moins impressionnants qu'au printemps dernier, ils ont encore de la marge pour revenir à ce niveau qui a porté le PSG au sommet européen, manquant de temps de jeu ensemble et de rythme individuellement. Mais c'est bien eux qui ont sonné la révolte mercredi soir, bien plus efficaces que les attaquants parisiens Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia, toujours en délicatesse. Et en particulier le Portugais, Vitinha, troisième du Ballon d'or cette saison derrière Ousmane Dembélé et Yamine Lamal, qui a permis au PSG de revenir deux fois au score. - "Mon grand défi" - A 25 ans, il a été le taulier mercredi, alors que le capitaine Marquinhos n'a pas a été très serein en défense pour son 500e match, à l'image de son équipe encore fébrile par séquence. "Je dois continuer dans cet aspect de leader. En tant que vice-capitaine, j'essaie de contrôler pendant le match, de parler avec mes coéquipiers, de me sentir comme l'un des leaders. J'ai beaucoup de marge", expliquait au début du mois l'ancien joueur de Porto. En plus de rayonner en distribuant sereinement ses ballons, le N.6 s'est illustré par son efficacité face aux buts et ses frappes pures. Servi par le jeune "titi" Quentin Njdantou devant la surface et sans contrôle, "Viti",a profité de l'espace laissé devant lui pour enclencher une puissante frappe du droit sous la barre (1-1, 45e), égalisant une première fois. C'est aussi lui qui a ramené le PSG à 2-2, cette fois du pied gauche: après avoir crocheté son adversaire, il a marqué d'une frappe enroulée du gauche (2-2, 53e). Et c'est encore lui qui est à l'origine du pénalty sifflé pour le PSG (sa frappe a été contrée par la main de Cristian Romero), qu'il a transformé en prenant parfaitement le gardien à contre-pied (4-2, 76e), avant de sortir sous les acclamations du Parc des princes quelques instants plus tard. Le premier triplé de sa carrière. "Je me sens bien, il faut continuer comme ça, c'est pas facile de maintenir ce niveau, c'est mon grand défi, maintenir mon niveau et rester le plus constant possible", a réagi le Portugais, et "le meilleur reste à venir". "Sensationnel" Sa perte de balle devant la surface parisienne a provoqué le deuxième but de Kolo Muani mais personne ne lui en tiendra rigueur au vu de sa prestation qui rappelle le printemps européen 2025 du PSG. "Il a été sensationnel, on est très content qu'"il soit ici", s'est réjoui Luis Enrique, qui l'a chaleureusement félicité à sa sortie. "Il nous montre à quel point il est important. je l'ai vu arriver et prendre du poids dans cette équipe. Aujourd'hui c'est lui qui contrôle notre jeu, notre maître au milieu du terrain, donne le tempo, d'un côté à l'autre" a commenté Marquinhos. "Je pense que le coach adore ce joueur, il est toujours sur le terrain, on lui dit parfois qu'il doit se reposer (rires), c'est un joueur qui aime le foot et se donne à fond. Parfois à l'entraînement, le coach doit lui dire qu'il arrête de jouer au ballon et qu'il se repose", a-t-il pouruisvi, "c'est un des meilleurs milieu du monde". "Nous avons joué contre une bonne équipe, avec un Ballon d'Or (Ousmane Dembélé) et peut-être le prochain... Vitinha, waouh, quel joueur", a déclaré de son côté le coach des Spurs, Thomas Frank.

26.11.2025 à 23:15

Dengue: le premier vaccin mondial à dose unique approuvé au Brésil

FRANCE24
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L'Agence nationale de vigilance sanitaire du Brésil (Anvisa) a autorisé l'utilisation du vaccin Butantan-DV, développé par l'Institut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes âgées de 12 à 59 ans. Jusqu'à présent, le seul vaccin disponible contre la dengue à l'échelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacées de trois mois sont nécessaires, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La dose unique peut permettre d'accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse. "C'est un succès historique pour la science et la santé au Brésil", a déclaré Esper Kallas, directeur de l'Institut Butantan, un organisme public, lors d'une conférence de presse à Sao Paulo. "Une maladie qui nous afflige depuis des décennies peut à présent être combattue avec une arme très puissante", a-t-il ajouté. Le Brésil a conclu un accord avec l'entreprise chinoise WuXi pour la fourniture d'environ 30 millions de doses au second semestre 2026, a expliqué le ministre de la Santé, Alexandre Padilha. Le nouveau vaccin a été testé sur plus de 16.000 volontaires dans 14 États brésiliens sur une période de huit ans, avec une efficacité de 91,6% contre la forme la plus grave de la maladie. Transmise aux humains par le moustique tigre, la dengue peut provoquer une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des nausées et des éruptions cutanées. Dans de rares cas, elle peut être mortelle. L'an dernier, le Brésil a enregistré plus de 6.000 morts de la dengue, près de la moitié du total mondial de décès rapportés. Une étude de l'Université de Stanford publiée en 2024 a estimé que le réchauffement climatique est responsable de 19% des cas actuels de dengue. Le moustique tigre, autrefois circonscrit aux régions tropicales, est désormais bien présent en Europe, où il trouve des conditions climatiques de plus en plus favorables.
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L'Agence nationale de vigilance sanitaire du Brésil (Anvisa) a autorisé l'utilisation du vaccin Butantan-DV, développé par l'Institut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes âgées de 12 à 59 ans. Jusqu'à présent, le seul vaccin disponible contre la dengue à l'échelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacées de trois mois sont nécessaires, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La dose unique peut permettre d'accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse. "C'est un succès historique pour la science et la santé au Brésil", a déclaré Esper Kallas, directeur de l'Institut Butantan, un organisme public, lors d'une conférence de presse à Sao Paulo. "Une maladie qui nous afflige depuis des décennies peut à présent être combattue avec une arme très puissante", a-t-il ajouté. Le Brésil a conclu un accord avec l'entreprise chinoise WuXi pour la fourniture d'environ 30 millions de doses au second semestre 2026, a expliqué le ministre de la Santé, Alexandre Padilha. Le nouveau vaccin a été testé sur plus de 16.000 volontaires dans 14 États brésiliens sur une période de huit ans, avec une efficacité de 91,6% contre la forme la plus grave de la maladie. Transmise aux humains par le moustique tigre, la dengue peut provoquer une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des nausées et des éruptions cutanées. Dans de rares cas, elle peut être mortelle. L'an dernier, le Brésil a enregistré plus de 6.000 morts de la dengue, près de la moitié du total mondial de décès rapportés. Une étude de l'Université de Stanford publiée en 2024 a estimé que le réchauffement climatique est responsable de 19% des cas actuels de dengue. Le moustique tigre, autrefois circonscrit aux régions tropicales, est désormais bien présent en Europe, où il trouve des conditions climatiques de plus en plus favorables.

26.11.2025 à 23:11

Annoncés morts par le gouverneur, les soldats blessés près de la Maison Blanche sont "dans un état critique"

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26.11.2025 à 23:05

Féérique et ultrasécurisé: le marché de Noël de Strasbourg ouvre ses portes

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Une forte affluence est attendue pour cet événement qui durera un mois, jusqu'au 24 décembre. L'an dernier, 3,4 millions de visiteurs locaux et étrangers - un record - étaient venus vivre la magie de Noël dans la capitale alsacienne, dans les effluves d'épices ou de cannelle. Dans le quartier touristique de la Petite France, comme sur le parvis de la cathédrale ou en d'autres endroits emblématiques de la ville, les chalets ont ouvert leurs devantures dès 14h. En début de soirée, une foule dense se pressait déjà place Kléber, au pied du sapin illuminé de 30 mètres de haut. Dans les chalets où se vendent toutes sortes d'objets décoratifs, mais aussi des bretzels et autres crêpes ou gaufres, "on entend parler néerlandais, coréen, anglais et allemand bien sûr: ils sont tous là", énumère Romain Falcone, 22 ans, chaudement emmitouflé derrière son stand de maroquinerie fabriquée en Alsace. "Je pense que ça va bien marcher. Les gens s'arrêtent devant le sapin, ils sont émerveillés", positive le jeune vendeur. "J'adore! On ne voit pas ça chez nous, c'est unique, magique", s'enthousiasme Jeff, 35 ans, un ingénieur venu de Los Angeles avec une dizaine de membres de sa famille. "C'est très célèbre: quand on cherche sur Google +capitale mondiale de Noël+, on tombe sur Strasbourg!", explique le vacancier américain, dont le circuit en Europe doit également l'emmener, notamment, à Paris et à Edimbourg, en Ecosse. Les Strasbourgeois aussi sont de sortie, comme Michel et Noëlle, 65 ans, qui photographient le sapin avec leur smartphone pour leurs enfants "partis vivre ailleurs". "C'est très joli, mais c'est devenu un vrai Disneyland", tempère le retraité. Ces dernières années, la municipalité a cherché à rendre le marché "plus fluide, plus aéré", a souligné mercredi la maire, notant que beaucoup de Strasbourgeois n'y "allaient plus" parce qu'ils le trouvaient "trop congestionné". De manière générale, les autorités entendent s'efforcer de conserver "l'esprit festif et populaire d'un grand événement d'envergure internationale" tout en assurant "la plus grande sécurité de tous", avait souligné l'édile en amont des festivités. Dans une ville endeuillée par un attentat jihadiste qui avait fait 5 morts et 11 blessés en 2018, le dispositif sécuritaire de cette année reconduit largement celui de 2024 et prend la mesure du risque terroriste, ainsi que celui d'éventuels mouvements de foule. Il prévoit notamment de nouveau l'usage de drones de surveillance en temps réel et mobilisera un millier de forces de l'ordre chaque jour, policiers, gendarmes et CRS ainsi que pompiers et bénévoles de la Croix-Rouge. Les accès au coeur historique de la ville seront contrôlés aux heures d'ouverture (11h30-21h00) et un sens unique pour piétons sera instauré dans certaines rues pendant les weekends pour fluidifier la circulation. L'édition 2025 veut de nouveau faire la part belle à la tradition, aux produits locaux mais aussi à l'inclusion et la générosité - avec notamment une opération "sapin solidaire" qui vise à offrir des cadeaux à 300 enfants défavorisés.
Texte intégral (532 mots)
Une forte affluence est attendue pour cet événement qui durera un mois, jusqu'au 24 décembre. L'an dernier, 3,4 millions de visiteurs locaux et étrangers - un record - étaient venus vivre la magie de Noël dans la capitale alsacienne, dans les effluves d'épices ou de cannelle. Dans le quartier touristique de la Petite France, comme sur le parvis de la cathédrale ou en d'autres endroits emblématiques de la ville, les chalets ont ouvert leurs devantures dès 14h. En début de soirée, une foule dense se pressait déjà place Kléber, au pied du sapin illuminé de 30 mètres de haut. Dans les chalets où se vendent toutes sortes d'objets décoratifs, mais aussi des bretzels et autres crêpes ou gaufres, "on entend parler néerlandais, coréen, anglais et allemand bien sûr: ils sont tous là", énumère Romain Falcone, 22 ans, chaudement emmitouflé derrière son stand de maroquinerie fabriquée en Alsace. "Je pense que ça va bien marcher. Les gens s'arrêtent devant le sapin, ils sont émerveillés", positive le jeune vendeur. "J'adore! On ne voit pas ça chez nous, c'est unique, magique", s'enthousiasme Jeff, 35 ans, un ingénieur venu de Los Angeles avec une dizaine de membres de sa famille. "C'est très célèbre: quand on cherche sur Google +capitale mondiale de Noël+, on tombe sur Strasbourg!", explique le vacancier américain, dont le circuit en Europe doit également l'emmener, notamment, à Paris et à Edimbourg, en Ecosse. Les Strasbourgeois aussi sont de sortie, comme Michel et Noëlle, 65 ans, qui photographient le sapin avec leur smartphone pour leurs enfants "partis vivre ailleurs". "C'est très joli, mais c'est devenu un vrai Disneyland", tempère le retraité. Ces dernières années, la municipalité a cherché à rendre le marché "plus fluide, plus aéré", a souligné mercredi la maire, notant que beaucoup de Strasbourgeois n'y "allaient plus" parce qu'ils le trouvaient "trop congestionné". De manière générale, les autorités entendent s'efforcer de conserver "l'esprit festif et populaire d'un grand événement d'envergure internationale" tout en assurant "la plus grande sécurité de tous", avait souligné l'édile en amont des festivités. Dans une ville endeuillée par un attentat jihadiste qui avait fait 5 morts et 11 blessés en 2018, le dispositif sécuritaire de cette année reconduit largement celui de 2024 et prend la mesure du risque terroriste, ainsi que celui d'éventuels mouvements de foule. Il prévoit notamment de nouveau l'usage de drones de surveillance en temps réel et mobilisera un millier de forces de l'ordre chaque jour, policiers, gendarmes et CRS ainsi que pompiers et bénévoles de la Croix-Rouge. Les accès au coeur historique de la ville seront contrôlés aux heures d'ouverture (11h30-21h00) et un sens unique pour piétons sera instauré dans certaines rues pendant les weekends pour fluidifier la circulation. L'édition 2025 veut de nouveau faire la part belle à la tradition, aux produits locaux mais aussi à l'inclusion et la générosité - avec notamment une opération "sapin solidaire" qui vise à offrir des cadeaux à 300 enfants défavorisés.

26.11.2025 à 22:51

Candace Owens : "Macron a voulu m'assassiner"

Anthony SAINT-LÉGER
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Souveraine au royaume des infox, l'influenceuse complotiste d'extrême-droite Candace Owens s'en prend de nouveau au couple Macron. Elle, qui avait largement propagé la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait un homme, affirme désormais qu'Emmanuel Macron aurait commandité son assassinat.
Texte intégral (532 mots)
Souveraine au royaume des infox, l'influenceuse complotiste d'extrême-droite Candace Owens s'en prend de nouveau au couple Macron. Elle, qui avait largement propagé la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait un homme, affirme désormais qu'Emmanuel Macron aurait commandité son assassinat.

26.11.2025 à 22:39

A Hong Kong, l'attente angoissante devant le brasier

FRANCE24
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"Quelqu'un a-t-il été sauvé?", demande un homme sur place au téléphone, sur fond de craquements des bambous des échafaudages en feu et d'explosions. Au milieu de la nuit, le bilan s'élève déjà à 36 morts et plus de 270 disparus - sans compter les blessés graves. Les services de secours n'arrivent pas à atteindre tous les appartements du complexe Wang Fuk Court, situé dans le quartier de Tai Po (dans le nord de Hong Kong), tant le brasier est intense. Depuis l'ouverture de l'abri mercredi soir, des gens continuent d'arriver pour signaler la disparition de membres de leur famille, avec lesquels ils ont perdu contact. Certains sont assis, hébétés, fixant avec des yeux rougis les écrans de leurs téléphones portables, espérant des nouvelles de leurs proche. Des travailleurs sociaux distribuent des couvertures et des oreillers aux personnes âgées, pour les aider à supporter le froid nocturne. M. Yuen, un habitant du complexe de 65 ans, explique que beaucoup de ses voisins étaient âgés et à mobilité réduite. Les fenêtres étaient verrouillées car le complexe était en pleine rénovation, si bien qu'ils n'ont pas entendu l'alarme incendie. "Certaines personnes ignoraient qu'il y avait un incendie et ont dû être prévenues par téléphone par leurs voisins", raconte-t-il à l'AFP. "Je suis anéanti!" "Il y a des pertes matérielles et des pertes humaines, et même un pompier est mort!", dit-il, désormais à la rue avec sa femme. "Ici pour aider" Ng, une femme d'une soixantaine d'années qui n'a pas voulu donner son nom complet, confirme que ses fenêtres étaient verrouillées lorsque le feu s'est déclaré. Elle n'a pas immédiatement réalisé qu'il s'agissait d'un incendie, croyant entendre des pétards au dehors. Son coeur battait la chamade alors qu'elle et sa famille ont dû évacuer précipitamment leur domicile au 19e étage, où ils vivaient depuis plus de quarante ans. Des habitants sont spontanément venus apporter vivres et couvertures aux sinistrés. Logan Yeung, un bénévole de 29 ans, assure qu'il restera sur place pour apporter son soutien jusqu'à la fin des opérations de sauvetage! "Je ne suis pas touché personnellement, mais cela s'est produit à Hong Kong, et je suis Hongkongais et j'éprouve de l'empathie (pour les sinistrés), alors je suis venu ici pour aider." "J'ai le coeur brisé" confie-t-il à l'AFP, ajoutant qu'il pense que des problèmes dans le chantier de rénovation des huit tours du complexe sont à l'origine de l'incendie. "Si ces filets (sur les échafaudages) avaient été ignifugés, cela ne serait pas arrivé", peste-t-il. Les incendies ont longtemps été un fléau à Hong Kong, particulièrement dans les quartiers pauvres. Le renforcement des mesures de sécurité ces dernières décennies ont heureusement permis de les rendre plus rares. Effarés, les habitants rencontrés par l'AFP disent qu'il n'auraient jamais pu imaginer que le brasier se propagerait à d'autres bâtiments avec le vent et brûleraient toute la nuit. Shirley Chan, une femme au foyer d'une cinquantaine d'années venue d'un quartier voisin, raconte qu'elle "regardait le feu brûler sans pouvoir rien faire": "Plusieurs bâtiments ont pris feu, deux, puis trois, puis quatre, l'un après l'autre, tous en flammes, c'est vraiment choquant!" "Nous ne savions pas non plus ce que l'on pouvait faire", ajoute-t-elle, résignée. "Ce que tout le monde veut surtout savoir, c'est la cause de cet incendie. J'espère que (le gouvernement) pourra donner une explication claire, et ne pas simplement balayer la question d'un revers de main", lance Denise Lam, une étudiante vivant à proximité. Le chef de l'exécutif de Kong Kong, John Lee, a promis jeudi qu'une équipe spéciale serait mise en place pour enquêter sur l'incendie.
Texte intégral (640 mots)
"Quelqu'un a-t-il été sauvé?", demande un homme sur place au téléphone, sur fond de craquements des bambous des échafaudages en feu et d'explosions. Au milieu de la nuit, le bilan s'élève déjà à 36 morts et plus de 270 disparus - sans compter les blessés graves. Les services de secours n'arrivent pas à atteindre tous les appartements du complexe Wang Fuk Court, situé dans le quartier de Tai Po (dans le nord de Hong Kong), tant le brasier est intense. Depuis l'ouverture de l'abri mercredi soir, des gens continuent d'arriver pour signaler la disparition de membres de leur famille, avec lesquels ils ont perdu contact. Certains sont assis, hébétés, fixant avec des yeux rougis les écrans de leurs téléphones portables, espérant des nouvelles de leurs proche. Des travailleurs sociaux distribuent des couvertures et des oreillers aux personnes âgées, pour les aider à supporter le froid nocturne. M. Yuen, un habitant du complexe de 65 ans, explique que beaucoup de ses voisins étaient âgés et à mobilité réduite. Les fenêtres étaient verrouillées car le complexe était en pleine rénovation, si bien qu'ils n'ont pas entendu l'alarme incendie. "Certaines personnes ignoraient qu'il y avait un incendie et ont dû être prévenues par téléphone par leurs voisins", raconte-t-il à l'AFP. "Je suis anéanti!" "Il y a des pertes matérielles et des pertes humaines, et même un pompier est mort!", dit-il, désormais à la rue avec sa femme. "Ici pour aider" Ng, une femme d'une soixantaine d'années qui n'a pas voulu donner son nom complet, confirme que ses fenêtres étaient verrouillées lorsque le feu s'est déclaré. Elle n'a pas immédiatement réalisé qu'il s'agissait d'un incendie, croyant entendre des pétards au dehors. Son coeur battait la chamade alors qu'elle et sa famille ont dû évacuer précipitamment leur domicile au 19e étage, où ils vivaient depuis plus de quarante ans. Des habitants sont spontanément venus apporter vivres et couvertures aux sinistrés. Logan Yeung, un bénévole de 29 ans, assure qu'il restera sur place pour apporter son soutien jusqu'à la fin des opérations de sauvetage! "Je ne suis pas touché personnellement, mais cela s'est produit à Hong Kong, et je suis Hongkongais et j'éprouve de l'empathie (pour les sinistrés), alors je suis venu ici pour aider." "J'ai le coeur brisé" confie-t-il à l'AFP, ajoutant qu'il pense que des problèmes dans le chantier de rénovation des huit tours du complexe sont à l'origine de l'incendie. "Si ces filets (sur les échafaudages) avaient été ignifugés, cela ne serait pas arrivé", peste-t-il. Les incendies ont longtemps été un fléau à Hong Kong, particulièrement dans les quartiers pauvres. Le renforcement des mesures de sécurité ces dernières décennies ont heureusement permis de les rendre plus rares. Effarés, les habitants rencontrés par l'AFP disent qu'il n'auraient jamais pu imaginer que le brasier se propagerait à d'autres bâtiments avec le vent et brûleraient toute la nuit. Shirley Chan, une femme au foyer d'une cinquantaine d'années venue d'un quartier voisin, raconte qu'elle "regardait le feu brûler sans pouvoir rien faire": "Plusieurs bâtiments ont pris feu, deux, puis trois, puis quatre, l'un après l'autre, tous en flammes, c'est vraiment choquant!" "Nous ne savions pas non plus ce que l'on pouvait faire", ajoute-t-elle, résignée. "Ce que tout le monde veut surtout savoir, c'est la cause de cet incendie. J'espère que (le gouvernement) pourra donner une explication claire, et ne pas simplement balayer la question d'un revers de main", lance Denise Lam, une étudiante vivant à proximité. Le chef de l'exécutif de Kong Kong, John Lee, a promis jeudi qu'une équipe spéciale serait mise en place pour enquêter sur l'incendie.

26.11.2025 à 22:36

Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo dit avoir été "renversé" par des militaires

Célia CARACENA
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Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total du pays", arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives. Le président Umaro Sissoco Embalo affirme à France 24 : "j’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major". 
Texte intégral (640 mots)
Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total du pays", arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives. Le président Umaro Sissoco Embalo affirme à France 24 : "j’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major". 

26.11.2025 à 22:33

Budget de la Sécu: pas d'accord députés-sénateurs, l'Assemblée reprend la main pour une semaine décisive

FRANCE24
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Aucune version de compromis de ce projet de loi, l'un des deux budgets actuellement à l'examen au Parlement, n'a pu être trouvée, face aux positions orthogonales du Sénat et de l'Assemblée sur la suspension de la réforme des retraites ou le gel des minima sociaux et des pensions de retraites. Quelques heures après que le Sénat a adopté sa propre copie, sept députés et sept sénateurs ont acté en quarante minutes leurs désaccords. Pour le gouvernement, Amélie de Montchalin (Comptes publics) a pris "acte" de l'échec de cette commission mixte paritaire (CMP), estimant qu'il était possible de "trouver des accords" dans la suite de la navette parlementaire. "Heure de vérité" Difficiles à suivre pour le grand public, d'autant que les objets de négociations se multiplient sur les budgets de l'Etat et de la Sécu, les débats vont entrer dans une semaine cruciale. La version sénatoriale du budget de la Sécu va être réécrite à l'Assemblée, samedi en commission et surtout à partir de mardi dans l'hémicycle, lors d'une semaine décisive (les débats sont programmés jusqu'au 7 décembre). "Il faut qu'avant le 2 décembre on ait quand même une vision un peu globale de ce que pourrait être le point d'atterrissage", appelle Jérôme Guedj, député PS. "C'est l'heure de vérité il faut qu’on se parle, y compris entre groupes parlementaires". Pour avoir une chance, la copie devra déjà être acceptable pour les socialistes, qui ont fait le pari de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, en échange notamment d'une "suspension" de la réforme des retraites. Certains, dans le camp gouvernemental, espèrent que le PS votera pour le budget de la Sécu plutôt que de s'abstenir et d'escompter que suffisamment d'écologistes et de communistes fassent de même. "Voter pour le budget de l'Etat c'est impossible. Le budget de la Sécu c'est moins dur", pointe un député sur l'aile droite du PS. Un collègue trouve "compliqué quand même" de voter un budget, traditionnel marqueur d'un soutien au gouvernement. Le vote des socialistes, même favorable, ne suffirait peut-être pas si les députés Horizons et Les Républicains, échaudés par les concessions au PS, s'abstiennent ou votent contre. Car le vote peut être très serré si les Insoumis et le Rassemblement national votent contre. "Ces gens-là doivent être renversés et censurés point", insiste Hadrien Clouet, député LFI. "Si on veut faire croire aux Français qu'on va valider un déficit à 25 milliards d'euros bonne chance", prévient Jean-Philippe Tanguy (RN), accusant le gouvernement de vouloir "épuiser l'opinion publique" pour recourir aux ordonnances ou au 49.3, même si l'exécutif martèle qu'il ne l'envisage pas. D'autres parlementaires imaginent le gouvernement revenir sur sa décision et utiliser le 49.3, estimant qu'il sera plus facile au PS de ne pas censurer l'exécutif que de voter son texte. "Crise de trésorerie" Sur le fond, la "suspension" de la réforme des retraites, retoquée par les sénateurs, devrait notamment être réintégrée à l'Assemblée. La gauche espère aussi rétablir une hausse d'une partie de la CSG prélevée spécifiquement sur les revenus du capital, mesure qui devait rapporter 2,8 milliards d'euros en 2026, alors le PS compte en partie dessus pour compenser la suppression de mesures d'économies irritantes du gouvernement. A l'instar notamment de l'"année blanche", un gel des minima sociaux et des pensions de retraites, habituellement indexées sur l'inflation. Une mesure efficace (3,6 milliards d'euros d'économies en 2026) mais hautement inflammable. Sur le plan comptable, le gouvernement espère ramener le déficit de la Sécu à 20 milliards d'euros maximum (contre 24 milliards dans la copie de l'Assemblée, et 17,6 dans celle du Sénat selon ses calculs). Autre signe d'un débat très sensible sur ce texte, les syndicats de médecins libéraux ont appelé à la grève à partir du 5 janvier. L'absence d'un budget de la Sécu "conduira inexorablement à un déficit de 29 milliards d'euros, posant les termes d'une crise de trésorerie majeure", a affirmé le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou devant les sénateurs. Sur un plan politique, l'exécutif espère surtout qu'une adoption ferait souffler un vent positif sur le budget de l'Etat, encore plus difficile à faire passer. "Si vous avez passé le (budget de la Sécu), vous avez fait la moitié du chemin (...) c'est absolument majeur", pense une ministre.
Texte intégral (771 mots)
Aucune version de compromis de ce projet de loi, l'un des deux budgets actuellement à l'examen au Parlement, n'a pu être trouvée, face aux positions orthogonales du Sénat et de l'Assemblée sur la suspension de la réforme des retraites ou le gel des minima sociaux et des pensions de retraites. Quelques heures après que le Sénat a adopté sa propre copie, sept députés et sept sénateurs ont acté en quarante minutes leurs désaccords. Pour le gouvernement, Amélie de Montchalin (Comptes publics) a pris "acte" de l'échec de cette commission mixte paritaire (CMP), estimant qu'il était possible de "trouver des accords" dans la suite de la navette parlementaire. "Heure de vérité" Difficiles à suivre pour le grand public, d'autant que les objets de négociations se multiplient sur les budgets de l'Etat et de la Sécu, les débats vont entrer dans une semaine cruciale. La version sénatoriale du budget de la Sécu va être réécrite à l'Assemblée, samedi en commission et surtout à partir de mardi dans l'hémicycle, lors d'une semaine décisive (les débats sont programmés jusqu'au 7 décembre). "Il faut qu'avant le 2 décembre on ait quand même une vision un peu globale de ce que pourrait être le point d'atterrissage", appelle Jérôme Guedj, député PS. "C'est l'heure de vérité il faut qu’on se parle, y compris entre groupes parlementaires". Pour avoir une chance, la copie devra déjà être acceptable pour les socialistes, qui ont fait le pari de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, en échange notamment d'une "suspension" de la réforme des retraites. Certains, dans le camp gouvernemental, espèrent que le PS votera pour le budget de la Sécu plutôt que de s'abstenir et d'escompter que suffisamment d'écologistes et de communistes fassent de même. "Voter pour le budget de l'Etat c'est impossible. Le budget de la Sécu c'est moins dur", pointe un député sur l'aile droite du PS. Un collègue trouve "compliqué quand même" de voter un budget, traditionnel marqueur d'un soutien au gouvernement. Le vote des socialistes, même favorable, ne suffirait peut-être pas si les députés Horizons et Les Républicains, échaudés par les concessions au PS, s'abstiennent ou votent contre. Car le vote peut être très serré si les Insoumis et le Rassemblement national votent contre. "Ces gens-là doivent être renversés et censurés point", insiste Hadrien Clouet, député LFI. "Si on veut faire croire aux Français qu'on va valider un déficit à 25 milliards d'euros bonne chance", prévient Jean-Philippe Tanguy (RN), accusant le gouvernement de vouloir "épuiser l'opinion publique" pour recourir aux ordonnances ou au 49.3, même si l'exécutif martèle qu'il ne l'envisage pas. D'autres parlementaires imaginent le gouvernement revenir sur sa décision et utiliser le 49.3, estimant qu'il sera plus facile au PS de ne pas censurer l'exécutif que de voter son texte. "Crise de trésorerie" Sur le fond, la "suspension" de la réforme des retraites, retoquée par les sénateurs, devrait notamment être réintégrée à l'Assemblée. La gauche espère aussi rétablir une hausse d'une partie de la CSG prélevée spécifiquement sur les revenus du capital, mesure qui devait rapporter 2,8 milliards d'euros en 2026, alors le PS compte en partie dessus pour compenser la suppression de mesures d'économies irritantes du gouvernement. A l'instar notamment de l'"année blanche", un gel des minima sociaux et des pensions de retraites, habituellement indexées sur l'inflation. Une mesure efficace (3,6 milliards d'euros d'économies en 2026) mais hautement inflammable. Sur le plan comptable, le gouvernement espère ramener le déficit de la Sécu à 20 milliards d'euros maximum (contre 24 milliards dans la copie de l'Assemblée, et 17,6 dans celle du Sénat selon ses calculs). Autre signe d'un débat très sensible sur ce texte, les syndicats de médecins libéraux ont appelé à la grève à partir du 5 janvier. L'absence d'un budget de la Sécu "conduira inexorablement à un déficit de 29 milliards d'euros, posant les termes d'une crise de trésorerie majeure", a affirmé le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou devant les sénateurs. Sur un plan politique, l'exécutif espère surtout qu'une adoption ferait souffler un vent positif sur le budget de l'Etat, encore plus difficile à faire passer. "Si vous avez passé le (budget de la Sécu), vous avez fait la moitié du chemin (...) c'est absolument majeur", pense une ministre.
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