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16.11.2025 à 15:26

Manifestation contre la politique sécuritaire au Mexique : 120 blessés dans des heurts

FRANCE24
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Au Mexique, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs villes du pays pour dénoncer la montée de la violence et exhorter le gouvernement de Claudia Sheinbaum à prendre davantage de mesures pour lutter contre la criminalité. À Mexico, des affrontements ont éclaté entre les manifestants et la police, blessant des dizaines d'agents et de civils selon les autorités locales.
Au Mexique, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs villes du pays pour dénoncer la montée de la violence et exhorter le gouvernement de Claudia Sheinbaum à prendre davantage de mesures pour lutter contre la criminalité. À Mexico, des affrontements ont éclaté entre les manifestants et la police, blessant des dizaines d'agents et de civils selon les autorités locales.

16.11.2025 à 15:25

Référendum en Équateur sur la question du retour des bases militaires étrangères

FRANCE 24
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L'Équateur doit décider dimanche s'il autorise ou non le retour des bases militaires étrangères dans le pays et ouvre la voie à une nouvelle Constitution, lors d'un référendum crucial voulu par son président Daniel Noboa, proche allié des États-Unis et engagé dans la lutte contre le narcotrafic.
L'Équateur doit décider dimanche s'il autorise ou non le retour des bases militaires étrangères dans le pays et ouvre la voie à une nouvelle Constitution, lors d'un référendum crucial voulu par son président Daniel Noboa, proche allié des États-Unis et engagé dans la lutte contre le narcotrafic.

16.11.2025 à 15:24

De la mémoire à la transmission : sortir les femmes arabes et amazigh de l'oubli

FRANCE24
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Heya - elle en arabe - est un podcast de Bochra Fourti sur la transmission des histoires de femmes arabes et amazighes aux jeunes générations. Aujourd’hui, l’aventure se réinvente en une collection de livres jeunesse bilingues arabe-français, enrichie d’audios en dialecte tunisien, algérien et marocain. Bochra Fourti, à l’origine de cette collection, est notre invité sur France 24.
Heya - elle en arabe - est un podcast de Bochra Fourti sur la transmission des histoires de femmes arabes et amazighes aux jeunes générations. Aujourd’hui, l’aventure se réinvente en une collection de livres jeunesse bilingues arabe-français, enrichie d’audios en dialecte tunisien, algérien et marocain. Bochra Fourti, à l’origine de cette collection, est notre invité sur France 24.

16.11.2025 à 15:19

Vins: en France, les enchères de Beaune sous de fâcheux auspices

FRANCE24
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"Bonnes enchères", a lancé le directeur des Hospices, Guillaume Koch, en ouvrant les enchères à 14h30, devant plus de 700 acheteurs potentiels réunis sous les Halles de la capitale des vins de Bourgogne, Beaune. "L'hôpital a besoin de vous plus que jamais", a-t-il ajouté, rappelant ainsi la valeur caritative de la vente, destinée à financer un établissement de santé d'un millier de lits. "Nous avons un nombre record d'inscriptions", se félicite Marie-Anne Ginoux, directrice générale de Sotheby's France, opérateur de la vente. Pour autant, le temps des records semble bien révolu, après le pic atteint en 2022, avec 29 millions d'euros de recettes. "Cette année, le climat mondial est tendu", explique à l'AFP Anne-Laure Helfrich, directrice marketing des Grands Chais de France, premier exportateur français de vins. La maison bourguignonne François Martenot, détenue par les Grands Chais, avait acquis 33 fûts l'an dernier à Beaune. "Les clients sont plus méfiants", souligne-t-elle. "Le marché a tendance à se déprimer", confirme Laurent Delaunay, président du Comité Bourgogne, qui représente l'interprofession viticole régionale. En particulier aux Etats-Unis où, "pour la première fois depuis longtemps, les ventes de bourgognes ont reculé en août" (-4% en valeur sur les huit premiers mois de l'année), indique-t-il, blâmant "les premières conséquences de la hausse des taxes américaines". Pour ces enchères, le péril n'est cependant pas en la demeure, car le vin vendu à Beaune, des primeurs, sera livré en juin 2027 puisqu'ils doivent être élevés sur place, avant d'être donnés à leurs acheteurs. D'ici là, "Trump peut encore changer d'avis", dit un expert dans un sourire. Cependant, pour éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier, Sotheby's opère déjà une diversification tous azimuts. Le Graal des connaisseurs Cette année, six nouvelles villes seront ainsi au programme des 24 dégustations organisées pour attiser l'appétit des acheteurs: Abu Dhabi, Bangkok, Copenhague, Jakarta, Madrid et Sao Paulo. "Des collectionneurs internationaux, du Brésil, du Mexique ou encore de Taïwan font le voyage pour la vente", se félicite Marie-Anne Ginoux. Trente-deux pays seront ainsi représentés dans les Halles de Beaune. Les enchères, Graal des plus grands connaisseurs de vins du monde entier, se tournent en particulier vers les marchés émergents de l'Asie, à l'heure où l'économie chinoise ralentit. "La Corée du Sud, la Thaïlande, le Vietnam et l'Inde ont un énorme potentiel", souligne auprès de l'AFP la Sud-Coréenne Jeannie Cho Lee, dont l'embauche récente en tant que consultante de Sotheby's pour les Hospices témoigne du formidable boom de l'Asie. "Les exportations de bourgognes ont bondi en Asie, en particulier en Chine où elles ont triplé de 2017 à 2024, alors que celles de bordeaux ont été divisées par deux depuis 2010-2012", souligne Jeannie Cho Lee. "Les riches Chinois ont des stocks de bordeaux mais moins de bourgognes, or ils doivent obligatoirement en avoir dans leur cave", explique Gina Hu, acheteuse à Beaune pour le compte de Chinois. Vitrine mondiale du luxe, la vente est aussi un rendez-vous de la charité puisque les recettes vont à des Hospices financés par les dons attribués depuis des siècles, en majorité sous la forme de vignes, d'où leur surnom d'"hôpital-vigneron". Outre cette œuvre principale, les enchères réservent chaque année une pièce dite "de charité" à une autre cause. Cette fois, ce sera au profit de l'association Enfance et handicap en Côte-d'Or (Ehco) et de l'Institut Robert-Debré du cerveau de l'enfant. L'adjudication de ce fût est traditionnellement le clou de la vente: son record a été établi en 2022 à 810.000 euros. Pour pousser cette enchère, quatre stars françaises ont été appelées à la rescousse: le DJ Martin Solveig, le réalisateur Cédric Klapisch et les acteurs Vincent Lacoste et Alice Taglioni.
Texte intégral (655 mots)
"Bonnes enchères", a lancé le directeur des Hospices, Guillaume Koch, en ouvrant les enchères à 14h30, devant plus de 700 acheteurs potentiels réunis sous les Halles de la capitale des vins de Bourgogne, Beaune. "L'hôpital a besoin de vous plus que jamais", a-t-il ajouté, rappelant ainsi la valeur caritative de la vente, destinée à financer un établissement de santé d'un millier de lits. "Nous avons un nombre record d'inscriptions", se félicite Marie-Anne Ginoux, directrice générale de Sotheby's France, opérateur de la vente. Pour autant, le temps des records semble bien révolu, après le pic atteint en 2022, avec 29 millions d'euros de recettes. "Cette année, le climat mondial est tendu", explique à l'AFP Anne-Laure Helfrich, directrice marketing des Grands Chais de France, premier exportateur français de vins. La maison bourguignonne François Martenot, détenue par les Grands Chais, avait acquis 33 fûts l'an dernier à Beaune. "Les clients sont plus méfiants", souligne-t-elle. "Le marché a tendance à se déprimer", confirme Laurent Delaunay, président du Comité Bourgogne, qui représente l'interprofession viticole régionale. En particulier aux Etats-Unis où, "pour la première fois depuis longtemps, les ventes de bourgognes ont reculé en août" (-4% en valeur sur les huit premiers mois de l'année), indique-t-il, blâmant "les premières conséquences de la hausse des taxes américaines". Pour ces enchères, le péril n'est cependant pas en la demeure, car le vin vendu à Beaune, des primeurs, sera livré en juin 2027 puisqu'ils doivent être élevés sur place, avant d'être donnés à leurs acheteurs. D'ici là, "Trump peut encore changer d'avis", dit un expert dans un sourire. Cependant, pour éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier, Sotheby's opère déjà une diversification tous azimuts. Le Graal des connaisseurs Cette année, six nouvelles villes seront ainsi au programme des 24 dégustations organisées pour attiser l'appétit des acheteurs: Abu Dhabi, Bangkok, Copenhague, Jakarta, Madrid et Sao Paulo. "Des collectionneurs internationaux, du Brésil, du Mexique ou encore de Taïwan font le voyage pour la vente", se félicite Marie-Anne Ginoux. Trente-deux pays seront ainsi représentés dans les Halles de Beaune. Les enchères, Graal des plus grands connaisseurs de vins du monde entier, se tournent en particulier vers les marchés émergents de l'Asie, à l'heure où l'économie chinoise ralentit. "La Corée du Sud, la Thaïlande, le Vietnam et l'Inde ont un énorme potentiel", souligne auprès de l'AFP la Sud-Coréenne Jeannie Cho Lee, dont l'embauche récente en tant que consultante de Sotheby's pour les Hospices témoigne du formidable boom de l'Asie. "Les exportations de bourgognes ont bondi en Asie, en particulier en Chine où elles ont triplé de 2017 à 2024, alors que celles de bordeaux ont été divisées par deux depuis 2010-2012", souligne Jeannie Cho Lee. "Les riches Chinois ont des stocks de bordeaux mais moins de bourgognes, or ils doivent obligatoirement en avoir dans leur cave", explique Gina Hu, acheteuse à Beaune pour le compte de Chinois. Vitrine mondiale du luxe, la vente est aussi un rendez-vous de la charité puisque les recettes vont à des Hospices financés par les dons attribués depuis des siècles, en majorité sous la forme de vignes, d'où leur surnom d'"hôpital-vigneron". Outre cette œuvre principale, les enchères réservent chaque année une pièce dite "de charité" à une autre cause. Cette fois, ce sera au profit de l'association Enfance et handicap en Côte-d'Or (Ehco) et de l'Institut Robert-Debré du cerveau de l'enfant. L'adjudication de ce fût est traditionnellement le clou de la vente: son record a été établi en 2022 à 810.000 euros. Pour pousser cette enchère, quatre stars françaises ont été appelées à la rescousse: le DJ Martin Solveig, le réalisateur Cédric Klapisch et les acteurs Vincent Lacoste et Alice Taglioni.

16.11.2025 à 14:53

Liban : les Casques bleus accusent l'armée israélienne de leur avoir tiré dessus à partir d'un char

FRANCE 24
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La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a accusé l'armée israélienne, dimanche, d'avoir tiré sur des soldats de la paix "à partir d'un char Merkava situé près d'une position établie par Israël en territoire libanais". La force onusienne a exhorté Israël "à cesser tout comportement agressif et toute attaque" contre ou à proximité de ses Casques bleus.
Texte intégral (655 mots)
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a accusé l'armée israélienne, dimanche, d'avoir tiré sur des soldats de la paix "à partir d'un char Merkava situé près d'une position établie par Israël en territoire libanais". La force onusienne a exhorté Israël "à cesser tout comportement agressif et toute attaque" contre ou à proximité de ses Casques bleus.

16.11.2025 à 14:51

Le gouvernement britannique défend sa réforme contre l'immigration irrégulière

FRANCE24
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Deux mesures phares de ce plan, dont la présentation détaillée doit se tenir lundi au Parlement, ont été dévoilées samedi soir par le ministère de l'Intérieur. Parmi elles, la réduction de la protection accordée aux réfugiés, qui seront "forcés de rentrer dans leur pays d'origine dès qu'il sera jugé sûr" et la suppression de l'accès automatique aux aides sociales pour les demandeurs d'asile. Interrogée dimanche sur la BBC et Sky news, la ministre de l'Intérieur Shabana Mahmood, a défendu en bloc ces premières mesures. Née dans une famille originaire du Pakistan, elle a déclaré à la BBC que si "l'immigration fait absolument partie" de son expérience de vie, elle ressent "un devoir moral" de lutter contre l'immigration irrégulière qui "déchire notre pays". Cette immigration "divise les communautés, les gens constatent une énorme pression dans leurs communautés et ils voient également un système qui est défaillant (...)", a-t-elle assuré. Arrivé au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement de Keir Starmer est sous pression quasi-quotidienne pour freiner les arrivées de migrants. Plus de 39.000 arrivées Depuis plusieurs mois, il est largement devancé dans les sondages par le parti Reform de Nigel Farage. Cet été, de nombreuses manifestations ont eu lieu devant des hôtels hébergeant des demandeurs d'asile et une manifestation organisée par l'extrême droite à Londres mi-septembre a réuni jusqu'à 150.000 personnes selon la police. Dans ce contexte, le gouvernement a promis de faire baisser le nombre de migrants qui traversent la Manche à bord d'embarcations de fortune. A ce titre, un accord a été conclu cet été avec Paris qui consiste à renvoyer en France des migrants arrivés au Royaume-Uni à bord d'embarcations précaires. Reste que depuis le 1er janvier, 39.292 personnes ont débarqué sur les côtes anglaises, un chiffre qui dépasse celui de l'année 2024 (36.816). Réagissant aux annonces britanniques, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a estimé dimanche sur les médias France Inter, franceinfo TV et Le Monde que celles-ci répondent "aux attentes" de ses voisins européens. "Superficielles" Au Royaume-Uni, la restriction de la protection des réfugiés était une mesure jusqu'ici défendue par Nigel Farage, qui avait annoncé qu'en cas d'arrivée au pouvoir, il obligerait les migrants - y compris ceux déjà régularisés - à demander un visa tous les cinq ans. Le nouveau système, largement inspiré du modèle restrictif danois, réduira la durée de leur séjour de cinq ans à 30 mois, et multipliera par quatre, de cinq à 20 ans, le délai nécessaire pour demander à devenir résident permanent. Les réfugiés qui souhaitent devenir résidents permanents plus vite "devront travailler ou étudier", selon le ministère. Quant aux aides sociales, le gouvernement veut les supprimer "pour ceux qui ont le droit de travailler et qui peuvent subvenir à leurs besoins". L'opposition conservatrice a elle dénoncé des mesures "superficielles" qui "ne feront pas une grande différence". "C'est comme réarranger les chaises longues sur le Titanic", a tancé sur la BBC le député Chris Philip, réclamant la sortie du Royaume-Uni de la CEDH. Vinnie Joseph, un londonien de 27 ans rencontré par l'AFP, admet aussi avoir des doutes sur l'efficacité de cette réforme. Selon lui "la seule chose" qui pourrait infléchir la tendance, c'est de "s'attaquer à la source" du problème, soit les réseaux de passeurs. Sur la BBC, la ministre s'est dit consciente qu'elle allait devoir convaincre "les gens dans tout le pays, pas seulement au Parlement (...) que ces réformes peuvent fonctionner". La première étape sera sans doute de convaincre l'aile gauche de son parti. Fin juin, le gouvernement avait été contraint de reculer sur son projet de loi visant à couper dans les allocations aux personnes handicapées suite à la mobilisation d'une centaine de députés de son camp.
Texte intégral (672 mots)
Deux mesures phares de ce plan, dont la présentation détaillée doit se tenir lundi au Parlement, ont été dévoilées samedi soir par le ministère de l'Intérieur. Parmi elles, la réduction de la protection accordée aux réfugiés, qui seront "forcés de rentrer dans leur pays d'origine dès qu'il sera jugé sûr" et la suppression de l'accès automatique aux aides sociales pour les demandeurs d'asile. Interrogée dimanche sur la BBC et Sky news, la ministre de l'Intérieur Shabana Mahmood, a défendu en bloc ces premières mesures. Née dans une famille originaire du Pakistan, elle a déclaré à la BBC que si "l'immigration fait absolument partie" de son expérience de vie, elle ressent "un devoir moral" de lutter contre l'immigration irrégulière qui "déchire notre pays". Cette immigration "divise les communautés, les gens constatent une énorme pression dans leurs communautés et ils voient également un système qui est défaillant (...)", a-t-elle assuré. Arrivé au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement de Keir Starmer est sous pression quasi-quotidienne pour freiner les arrivées de migrants. Plus de 39.000 arrivées Depuis plusieurs mois, il est largement devancé dans les sondages par le parti Reform de Nigel Farage. Cet été, de nombreuses manifestations ont eu lieu devant des hôtels hébergeant des demandeurs d'asile et une manifestation organisée par l'extrême droite à Londres mi-septembre a réuni jusqu'à 150.000 personnes selon la police. Dans ce contexte, le gouvernement a promis de faire baisser le nombre de migrants qui traversent la Manche à bord d'embarcations de fortune. A ce titre, un accord a été conclu cet été avec Paris qui consiste à renvoyer en France des migrants arrivés au Royaume-Uni à bord d'embarcations précaires. Reste que depuis le 1er janvier, 39.292 personnes ont débarqué sur les côtes anglaises, un chiffre qui dépasse celui de l'année 2024 (36.816). Réagissant aux annonces britanniques, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a estimé dimanche sur les médias France Inter, franceinfo TV et Le Monde que celles-ci répondent "aux attentes" de ses voisins européens. "Superficielles" Au Royaume-Uni, la restriction de la protection des réfugiés était une mesure jusqu'ici défendue par Nigel Farage, qui avait annoncé qu'en cas d'arrivée au pouvoir, il obligerait les migrants - y compris ceux déjà régularisés - à demander un visa tous les cinq ans. Le nouveau système, largement inspiré du modèle restrictif danois, réduira la durée de leur séjour de cinq ans à 30 mois, et multipliera par quatre, de cinq à 20 ans, le délai nécessaire pour demander à devenir résident permanent. Les réfugiés qui souhaitent devenir résidents permanents plus vite "devront travailler ou étudier", selon le ministère. Quant aux aides sociales, le gouvernement veut les supprimer "pour ceux qui ont le droit de travailler et qui peuvent subvenir à leurs besoins". L'opposition conservatrice a elle dénoncé des mesures "superficielles" qui "ne feront pas une grande différence". "C'est comme réarranger les chaises longues sur le Titanic", a tancé sur la BBC le député Chris Philip, réclamant la sortie du Royaume-Uni de la CEDH. Vinnie Joseph, un londonien de 27 ans rencontré par l'AFP, admet aussi avoir des doutes sur l'efficacité de cette réforme. Selon lui "la seule chose" qui pourrait infléchir la tendance, c'est de "s'attaquer à la source" du problème, soit les réseaux de passeurs. Sur la BBC, la ministre s'est dit consciente qu'elle allait devoir convaincre "les gens dans tout le pays, pas seulement au Parlement (...) que ces réformes peuvent fonctionner". La première étape sera sans doute de convaincre l'aile gauche de son parti. Fin juin, le gouvernement avait été contraint de reculer sur son projet de loi visant à couper dans les allocations aux personnes handicapées suite à la mobilisation d'une centaine de députés de son camp.

16.11.2025 à 14:33

Le président serbe veut "éviter" une "confiscation" des parts russes dans la compagnie pétrolière NIS

FRANCE24
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Après plusieurs reports depuis janvier, le ministère des Finances des Etats-Unis a commencé à appliquer le 9 octobre les sanctions contre NIS, compagnie cruciale pour le pays des Balkans, mais qui est majoritairement contrôlée par des sociétés russes, notamment Gazprom Neft. Dans la nuit de vendredi à samedi, les autorités américaines ont fait savoir à Belgrade que la condition pour la levée des sanctions était la sortie totale des actionnaires russes du NIS. Une situation très compliquée pour la Serbie, candidate à l'adhésion à l'Union européenne et en même temps l'un des rares pays du continent à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie, après son invasion de l'Ukraine. Le pays est aussi très dépendant des importations du gaz naturel russe. "Je veux qu'on évite à tout prix la confiscation, la nationalisation ou la saisie de biens (...) Nous ne voulons rien prendre à qui que ce soit", a dit le chef de l'Etat serbe lors d'une session du gouvernement convoquée après la dernière annonce de Washington. Il a expliqué vouloir "épuiser toutes les possibilités" avant d'engager "un processus de prise de contrôle ou autre" au sein du NIS. "Mais cette décision doit être prise au cours des sept prochains jours. Nous devons avoir une solution le dimanche prochain, car nous n'avons plus rien à attendre", a insisté M. Vucic. La Serbie a vendu en 2009 pour 400 millions d'euros des parts majoritaires (51%) de NIS à Gazprom Neft, filiale pétrolière du géant russe énergétique Gazprom. Aujourd'hui Gazprom Neft détient près de 45% de NIS, une de ses sociétés sœurs baptisée Intelligence dispose de 11,30% et l'Etat serbe possède près de 30% de la compagnie. Le reste est détenu par des actionnaires minoritaires. "Il n'y a plus de temps" NIS gère la seule raffinerie dans le pays, à Pancevo, près de Belgrade, qui approvisionne environ 80% du marché serbe. M. Vucic a évoqué des négociations en cours des "partenaires russes" avec leurs "partenaires asiatiques et européens" sur une éventuelle vente des parts, sans dévoiler les noms des compagnies. En cas d'échec de ces négociations, il a proposé au gouvernement d'offrir aux actionnaires russes "un meilleur prix". "Peu importe le coût, nous trouverons l'argent", a-t-il affirmé. Depuis l'imposition des sanctions, NIS ne peut plus s'approvisionner, et ses réserves de brut, selon des représentants de la compagnie, lui permettront de tourner jusqu'au 25 novembre. Avec un chiffre d'affaires d'environ 3,3 milliards d'euros en 2024, NIS emploie environ 13.500 personnes et gère plus de 400 stations-service, la plupart en Serbie, et environ 80 en Bosnie, en Bulgarie et en Roumanie. Certains ministres ont critiqué d'un ton plus ferme du comportement de la partie russe, lui reprochant notamment d'avoir écarté l'Etat serbe des négociations avec des parties tierces. "Nous avons attendu longtemps, nous avons été très patients, très loyaux, avons discuté à plusieurs reprises avec nos partenaires russes, mais il n'y a plus de temps", a souligné la ministre de l'Energie, Dubravka Djedovic Handanovic. "La la raffinerie de Pancevo est vitale pour nos citoyens, pour notre économie, le secteur de la santé, la police, les écoles", a poursuivi la ministre.
Texte intégral (542 mots)
Après plusieurs reports depuis janvier, le ministère des Finances des Etats-Unis a commencé à appliquer le 9 octobre les sanctions contre NIS, compagnie cruciale pour le pays des Balkans, mais qui est majoritairement contrôlée par des sociétés russes, notamment Gazprom Neft. Dans la nuit de vendredi à samedi, les autorités américaines ont fait savoir à Belgrade que la condition pour la levée des sanctions était la sortie totale des actionnaires russes du NIS. Une situation très compliquée pour la Serbie, candidate à l'adhésion à l'Union européenne et en même temps l'un des rares pays du continent à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie, après son invasion de l'Ukraine. Le pays est aussi très dépendant des importations du gaz naturel russe. "Je veux qu'on évite à tout prix la confiscation, la nationalisation ou la saisie de biens (...) Nous ne voulons rien prendre à qui que ce soit", a dit le chef de l'Etat serbe lors d'une session du gouvernement convoquée après la dernière annonce de Washington. Il a expliqué vouloir "épuiser toutes les possibilités" avant d'engager "un processus de prise de contrôle ou autre" au sein du NIS. "Mais cette décision doit être prise au cours des sept prochains jours. Nous devons avoir une solution le dimanche prochain, car nous n'avons plus rien à attendre", a insisté M. Vucic. La Serbie a vendu en 2009 pour 400 millions d'euros des parts majoritaires (51%) de NIS à Gazprom Neft, filiale pétrolière du géant russe énergétique Gazprom. Aujourd'hui Gazprom Neft détient près de 45% de NIS, une de ses sociétés sœurs baptisée Intelligence dispose de 11,30% et l'Etat serbe possède près de 30% de la compagnie. Le reste est détenu par des actionnaires minoritaires. "Il n'y a plus de temps" NIS gère la seule raffinerie dans le pays, à Pancevo, près de Belgrade, qui approvisionne environ 80% du marché serbe. M. Vucic a évoqué des négociations en cours des "partenaires russes" avec leurs "partenaires asiatiques et européens" sur une éventuelle vente des parts, sans dévoiler les noms des compagnies. En cas d'échec de ces négociations, il a proposé au gouvernement d'offrir aux actionnaires russes "un meilleur prix". "Peu importe le coût, nous trouverons l'argent", a-t-il affirmé. Depuis l'imposition des sanctions, NIS ne peut plus s'approvisionner, et ses réserves de brut, selon des représentants de la compagnie, lui permettront de tourner jusqu'au 25 novembre. Avec un chiffre d'affaires d'environ 3,3 milliards d'euros en 2024, NIS emploie environ 13.500 personnes et gère plus de 400 stations-service, la plupart en Serbie, et environ 80 en Bosnie, en Bulgarie et en Roumanie. Certains ministres ont critiqué d'un ton plus ferme du comportement de la partie russe, lui reprochant notamment d'avoir écarté l'Etat serbe des négociations avec des parties tierces. "Nous avons attendu longtemps, nous avons été très patients, très loyaux, avons discuté à plusieurs reprises avec nos partenaires russes, mais il n'y a plus de temps", a souligné la ministre de l'Energie, Dubravka Djedovic Handanovic. "La la raffinerie de Pancevo est vitale pour nos citoyens, pour notre économie, le secteur de la santé, la police, les écoles", a poursuivi la ministre.

16.11.2025 à 14:15

Diogo Moreira, futur coéquipier de Johann Zarco en MotoGP, titré en Moto2

FRANCE24
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A 21 ans, Moreira, qui fera équipe l'an prochain avec le Français Johann Zarco chez Honda-LCR dans la catégorie reine, remporte son premier titre mondial. Parti de la neuvième place sur la grille, il a terminé 11e, loin devant son dernier rival pour le titre Manuel Gonzalez, classé 22e. L'Espagnol comptait un retard conséquent de 24 points sur le leader avant l'arrivée du paddock en Espagne. Vainqueur de quatre courses cette saison, Moreira - en Moto2 depuis 2024-, succède au palmarès au Japonais Ai Ogura, arrivé cette saison en MotoGP.
Lire plus (97 mots)
A 21 ans, Moreira, qui fera équipe l'an prochain avec le Français Johann Zarco chez Honda-LCR dans la catégorie reine, remporte son premier titre mondial. Parti de la neuvième place sur la grille, il a terminé 11e, loin devant son dernier rival pour le titre Manuel Gonzalez, classé 22e. L'Espagnol comptait un retard conséquent de 24 points sur le leader avant l'arrivée du paddock en Espagne. Vainqueur de quatre courses cette saison, Moreira - en Moto2 depuis 2024-, succède au palmarès au Japonais Ai Ogura, arrivé cette saison en MotoGP.

16.11.2025 à 14:09

Le Royaume-Uni va réduire les aides sociales pour les réfugiés

FRANCE24
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Le gouvernement britannique a annoncé samedi une série de mesures qualifiées d’“historiques” pour durcir l’accueil des réfugiés et restreindre les aides aux demandeurs d’asile. Confronté à la montée du parti anti-immigration de Nigel Farage et à l’augmentation des arrivées par la Manche, l’exécutif de Keir Starmer entend réduire la durée de séjour des réfugiés et limiter l’accès aux prestations sociales.
Lire plus (97 mots)
Le gouvernement britannique a annoncé samedi une série de mesures qualifiées d’“historiques” pour durcir l’accueil des réfugiés et restreindre les aides aux demandeurs d’asile. Confronté à la montée du parti anti-immigration de Nigel Farage et à l’augmentation des arrivées par la Manche, l’exécutif de Keir Starmer entend réduire la durée de séjour des réfugiés et limiter l’accès aux prestations sociales.

16.11.2025 à 13:53

Mondial-2026: avec Woltemade et sous pression, l'Allemagne veut valider son ticket

FRANCE24
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Quadruple championne du monde (1954, 1974, 1990, 2014), la Mannschaft occupe la tête du groupe A avant cette dernière journée avec 12 points, devançant la Slovaquie à la différence générale de buts (+7 contre +4). Un nul suffit donc aux hommes de Julian Nagelsmann pour tamponner leur visa pour l'Amérique du nord. Mais une victoire serait d'un bien meilleur effet, d'autant qu'elle leur assurerait le statut de tête de série, lors du tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde, le 5 décembre à Washington. Les dernières fois que l'Allemagne s'est retrouvée à jouer sa qualification lors de la dernière journée remontent à novembre 1989, octobre 1997 et octobre 2001. Sous les ordres de Franz Beckenbauer et quelques jours après la chute du Mur de Berlin, les Allemands devaient s'imposer contre le pays de Galles et avaient assuré la qualification sur un but de Thomas Hässler (2-1). En 1997, ils avaient besoin d'un match nul contre l'Albanie et s'étaient imposés 4-3. Quatre ans plus tard, ils avaient même dû passer par un barrage en novembre contre l'Ukraine pour se qualifier pour le Mondial-2002 en Corée du Sud et au Japon, manquant la qualification directe sur la dernière journée avec un match nul contre la Finlande, sans profiter du nul de l'Angleterre contre la Grèce. La différence notable par rapport à 2001, c'est qu'en cas de défaite contre la Slovaquie lundi, le barrage de la fin mars ne se fera pas en aller-retour, mais en demi-finale/finale, donc deux matches couperet, format bien plus dangereux. Woltemade, homme providentiel Déclassée sur la scène internationale entre 2018 et 2022, l'Allemagne a commencé à retrouver son rang avec un quart de finale à l'Euro-2024 (perdu 2-1 contre l'Espagne en fin de prolongation) et une quatrième place à la Ligue des nations 2025. Mais cet automne, elle est retombée dans ses travers, perdant d'entrée son joker à Bratislava, avec la troisième défaite seulement de son histoire en qualifications pour la Coupe du monde, puis s'est montrée très poussive pour remporter les quatre matches suivants. "Tout le monde est prévenu. On sait qu'ils savent jouer et qu'ils peuvent nous poser des problèmes si nous ne donnons pas tout. On sait donc ce que l'on doit faire", a souligné le sélectionneur allemand, à propos de l'adversaire slovaque. Dans ce ciel sombre, Nick Woltemade est la belle éclaircie de l'automne pour Julian Nagelsmann. Il semble s'imposer sur un poste d'avant-centre qui fait défaut à l'Allemagne depuis la retraite internationale de Miroslav Klose après le sacre planétaire de 2014 au Brésil. Transféré à Newcastle en toute fin de mercato pour 75 millions d'euros, l'avant-centre de 23 ans est inarrêtable en 2025. Appelé pour ses premières capes en sélection lors du Final 4 de la Ligue des nations quelques jours après avoir gagné la Coupe d'Allemagne avec Stuttgart, Woltemade a signé son premier but avec la Mannschaft à Belfast (1-0) en octobre, puis réussi un doublé à Luxembourg (2-0) vendredi. "J'ai une grande confiance dans mes capacités, et j'ai le sentiment grandissant que peu importe comment se déroule le match, je peux toujours marquer un but", a-t-il glissé en zone mixte. Avec son bouc à la D'Artagnan et ses bouclettes blondes, Woltemade, qui a réussi ses débuts avec les Magpies en Angleterre (6 buts toutes compétitions confondues), sera l'atout N.1 de l'Allemagne lundi contre la Slovaquie.
Texte intégral (579 mots)
Quadruple championne du monde (1954, 1974, 1990, 2014), la Mannschaft occupe la tête du groupe A avant cette dernière journée avec 12 points, devançant la Slovaquie à la différence générale de buts (+7 contre +4). Un nul suffit donc aux hommes de Julian Nagelsmann pour tamponner leur visa pour l'Amérique du nord. Mais une victoire serait d'un bien meilleur effet, d'autant qu'elle leur assurerait le statut de tête de série, lors du tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde, le 5 décembre à Washington. Les dernières fois que l'Allemagne s'est retrouvée à jouer sa qualification lors de la dernière journée remontent à novembre 1989, octobre 1997 et octobre 2001. Sous les ordres de Franz Beckenbauer et quelques jours après la chute du Mur de Berlin, les Allemands devaient s'imposer contre le pays de Galles et avaient assuré la qualification sur un but de Thomas Hässler (2-1). En 1997, ils avaient besoin d'un match nul contre l'Albanie et s'étaient imposés 4-3. Quatre ans plus tard, ils avaient même dû passer par un barrage en novembre contre l'Ukraine pour se qualifier pour le Mondial-2002 en Corée du Sud et au Japon, manquant la qualification directe sur la dernière journée avec un match nul contre la Finlande, sans profiter du nul de l'Angleterre contre la Grèce. La différence notable par rapport à 2001, c'est qu'en cas de défaite contre la Slovaquie lundi, le barrage de la fin mars ne se fera pas en aller-retour, mais en demi-finale/finale, donc deux matches couperet, format bien plus dangereux. Woltemade, homme providentiel Déclassée sur la scène internationale entre 2018 et 2022, l'Allemagne a commencé à retrouver son rang avec un quart de finale à l'Euro-2024 (perdu 2-1 contre l'Espagne en fin de prolongation) et une quatrième place à la Ligue des nations 2025. Mais cet automne, elle est retombée dans ses travers, perdant d'entrée son joker à Bratislava, avec la troisième défaite seulement de son histoire en qualifications pour la Coupe du monde, puis s'est montrée très poussive pour remporter les quatre matches suivants. "Tout le monde est prévenu. On sait qu'ils savent jouer et qu'ils peuvent nous poser des problèmes si nous ne donnons pas tout. On sait donc ce que l'on doit faire", a souligné le sélectionneur allemand, à propos de l'adversaire slovaque. Dans ce ciel sombre, Nick Woltemade est la belle éclaircie de l'automne pour Julian Nagelsmann. Il semble s'imposer sur un poste d'avant-centre qui fait défaut à l'Allemagne depuis la retraite internationale de Miroslav Klose après le sacre planétaire de 2014 au Brésil. Transféré à Newcastle en toute fin de mercato pour 75 millions d'euros, l'avant-centre de 23 ans est inarrêtable en 2025. Appelé pour ses premières capes en sélection lors du Final 4 de la Ligue des nations quelques jours après avoir gagné la Coupe d'Allemagne avec Stuttgart, Woltemade a signé son premier but avec la Mannschaft à Belfast (1-0) en octobre, puis réussi un doublé à Luxembourg (2-0) vendredi. "J'ai une grande confiance dans mes capacités, et j'ai le sentiment grandissant que peu importe comment se déroule le match, je peux toujours marquer un but", a-t-il glissé en zone mixte. Avec son bouc à la D'Artagnan et ses bouclettes blondes, Woltemade, qui a réussi ses débuts avec les Magpies en Angleterre (6 buts toutes compétitions confondues), sera l'atout N.1 de l'Allemagne lundi contre la Slovaquie.

16.11.2025 à 13:21

Philippines: rassemblement anticorruption massif à l'appel d'une secte religieuse

FRANCE24
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De nombreux propriétaires d'entreprises de construction, des responsables gouvernementaux et des parlementaires – dont le cousin du président Ferdinand Marcos, également député – sont accusés d'avoir détourné des fonds destinés à des projets d'infrastructures. Vêtus de T-shirts arborant le slogan "Transparence pour une démocratie meilleure", les membres de l'Iglesia ni Cristo (INC), l'Église qui a contribué à la victoire écrasante de Marcos et de sa colistière Sara Duterte lors des élections de 2022, se sont rassemblés au parc Rizal de Manille. "Notre objectif n'est pas de renverser l'État", a déclaré Edwil Zabala, porte-parole de l'INC, aux participants, dénonçant ce qu'il a qualifié de tentatives de présenter le rassemblement comme une manœuvre de déstabilisation. La semaine dernière, un ancien député ayant fui le pays après avoir été impliqué dans le détournement de millions de dollars de fonds destinés aux infrastructures, a publié une vidéo affirmant que le président Marcos lui-même était impliqué, ce que l'administration a qualifié de "pure spéculation". "Ce qui est désolant, c'est que nos dirigeants sont impliqués. Nous n'espérons pas un changement, nous voulons un changement", a dit Rake Tribiana, 32 ans, agent immobilier et membre de l'INC. L'AFP n'a pas pu confirmer de manière indépendante les estimations de la police concernant la foule, qui s'élèverait à près d'un demi-million de personnes. Cette manifestation survient après le passage de deux puissants typhons qui ont fait plus de 250 morts, principalement à cause des inondations, et quelques jours seulement après que M. Marcos a promis des arrestations dans cette affaire de corruption avant Noël. Un rassemblement organisé simultanément dimanche à Manille par des partisans de la famille Duterte et réclamant explicitement la démission de M. Marcos a réuni environ 2.000 personnes. L'Église INC, qui revendique trois millions de membres, est un puissant influenceur lors des élections présidentielles philippines. En 2016, elle avait apporté son soutien à Rodrigo Duterte avant sa victoire. En janvier, elle a organisé un rassemblement à Manille pour s'opposer à la procédure de destitution envisagée contre la vice-présidente Sara Duterte, en rupture avec son ancien allié Ferdinand Marcos depuis leur victoire électorale.
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De nombreux propriétaires d'entreprises de construction, des responsables gouvernementaux et des parlementaires – dont le cousin du président Ferdinand Marcos, également député – sont accusés d'avoir détourné des fonds destinés à des projets d'infrastructures. Vêtus de T-shirts arborant le slogan "Transparence pour une démocratie meilleure", les membres de l'Iglesia ni Cristo (INC), l'Église qui a contribué à la victoire écrasante de Marcos et de sa colistière Sara Duterte lors des élections de 2022, se sont rassemblés au parc Rizal de Manille. "Notre objectif n'est pas de renverser l'État", a déclaré Edwil Zabala, porte-parole de l'INC, aux participants, dénonçant ce qu'il a qualifié de tentatives de présenter le rassemblement comme une manœuvre de déstabilisation. La semaine dernière, un ancien député ayant fui le pays après avoir été impliqué dans le détournement de millions de dollars de fonds destinés aux infrastructures, a publié une vidéo affirmant que le président Marcos lui-même était impliqué, ce que l'administration a qualifié de "pure spéculation". "Ce qui est désolant, c'est que nos dirigeants sont impliqués. Nous n'espérons pas un changement, nous voulons un changement", a dit Rake Tribiana, 32 ans, agent immobilier et membre de l'INC. L'AFP n'a pas pu confirmer de manière indépendante les estimations de la police concernant la foule, qui s'élèverait à près d'un demi-million de personnes. Cette manifestation survient après le passage de deux puissants typhons qui ont fait plus de 250 morts, principalement à cause des inondations, et quelques jours seulement après que M. Marcos a promis des arrestations dans cette affaire de corruption avant Noël. Un rassemblement organisé simultanément dimanche à Manille par des partisans de la famille Duterte et réclamant explicitement la démission de M. Marcos a réuni environ 2.000 personnes. L'Église INC, qui revendique trois millions de membres, est un puissant influenceur lors des élections présidentielles philippines. En 2016, elle avait apporté son soutien à Rodrigo Duterte avant sa victoire. En janvier, elle a organisé un rassemblement à Manille pour s'opposer à la procédure de destitution envisagée contre la vice-présidente Sara Duterte, en rupture avec son ancien allié Ferdinand Marcos depuis leur victoire électorale.

16.11.2025 à 12:57

L'Inde, un marché prometteur mais difficile à conquérir pour le luxe français

FRANCE24
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"C'est un marché prometteur mais qui reste compliqué", souligne Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert, qui représente le secteur et réunit 85 entreprises tricolores. L'ouverture dimanche, dans la mégapole de Bombay (ouest), du premier magasin indien des Galeries Lafayette est "une étape importante qui va faire souffler le vent de l'Occident", se félicite-t-elle. Sur les 280 marques de luxe et de créateurs réparties sur 9.000 m² et cinq étages, la majorité des marques sont étrangères. Cette proportion est susceptible d'évoluer, a indiqué dimanche Philippe Pedone, directeur du développement international des Galeries Lafayette, lors de l’inauguration de ce magasin réalisé en partenariat avec le groupe indien Aditya Birla. L'enseigne historique ambitionne d'ouvrir 'un second grand magasin à New Delhi', à l'horizon 2029-2030, a précisé Nicolas Houzé, président du directoire du groupe, qui vise au départ "un chiffre d'affaires annuel de 20 millions d'euros". Avec ses 1,4 milliard d'habitants, le potentiel du marché indien est immense. Chaque année, des dizaines de milliers de nouveaux millionnaires y affichent leur réussite au volant de leur Lamborghini ou Rolex au poignet. La progression est vertigineuse: le marché du luxe, évalué à 10  milliards d'euros en 2024, devrait tripler d'ici 2030, selon Estelle David, directrice de Business France Asie du Sud. "Quand une maison de luxe s'intéresse à un nouveau pays, elle regarde le nombre de personnes fortunées et l'essor d'une classe moyenne. L'Inde coche toutes les cases", explique la déléguée générale du Comité Colbert. Mais la réalité est plus complexe. Entre taxes élevées, contraintes réglementaires, infrastructures qualitatives limitées et forte identité culturelle, les obstacles restent de taille. "Infinitésimal" Les géants français du luxe, contactés par l'AFP, n'ont pas souhaité s'exprimer. Un silence qui, selon des experts, traduit le peu de "choses positives" qu'ils ont à dire sur ce marché jugé "compliqué". "Ils disposent de très peu de données pour affirmer qu'ils réalisent des bénéfices" et "ont un retour sur investissement", souligne Ashok Som, professeur à l'Essec. Au début des années 2000, les grandes maisons considéraient l'Inde comme leur prochain relais de croissance après la Chine. Mais un quart de siècle plus tard, le marché reste "infinitésimal", explique Mme  Epinay: la plupart des marques n'y comptent qu'un à trois magasins, contre 100 à 400 en Chine. A ses yeux, le seul point commun entre ces deux puissances est "le nombre d'habitants". L'Inde n'a pas la même "homogénéité sociale, linguistique et territoriale", pointe-t-elle. "La plupart ne comprennent toujours pas ce marché", celui d'un "pays pauvre à l'économie largement agraire", renchérit M. Ashok. La Chine comptait, elle, dès la fin des années 1990 "des centres commerciaux partout", note-t-il, et une "classe aisée avide de produits occidentaux". A ce jour, la cinquième économie de la planète ne compte que six centres commerciaux haut de gamme. "Il faut s'adapter" Autres obstacles de taille: les droits de douane élevés, les barrières non tarifaires et le poids de la bureaucratie. Résultat: un Indien a tout intérêt à faire un aller-retour à Dubaï, moyennant 300 euros, pour acheter un sac d'une marque de luxe française qu'il paiera 30 à 40% moins cher qu'à Bombay ou New Delhi. Une lueur dans le ciel: l'Inde et l'Union européenne (UE) se sont engagées à conclure d'ici la fin de l'année un accord de libre-échange négocié depuis des années. "Cela apportera beaucoup d'oxygène à ce marché", veut croire Mme Epinay. Mais pour séduire les Indiens, "il faut s'adapter à la culture, aux goûts et aux modes de consommation", souligne Mme David. Bien que les grandes marques étrangères de prêt-à-porter possèdent des enseignes dans les mégapoles comme New Delhi, Bombay ou Bangalore, les "silhouettes occidentales" restent minoritaires à travers le pays. Si les hommes ont largement renoncé à leurs "kurtas" (chemises longues et amples), les femmes continuent de porter des "saris", ces rectangles de tissus aux couleurs chatoyantes. Pour les séduire, des marques comme Louboutin, Dior, Chanel ou Bulgari collaborent déjà avec des designers, des marques, des stars de Bollywood ou des influenceurs locaux, relèvent les connaisseurs du marché. Mais "pourquoi voudriez-vous acheter quelque chose d'étranger qui essaie d'être indien", s'interroge Sonal Ahuja, une directrice des ressources humaines de 39 ans rencontrée dans un centre commercial de Bombay. Les marques françaises misent aussi sur le commerce en ligne et les 900 millions d'internautes indiens. Forte de plus de 35  millions de personnes, la diaspora pourrait aussi faciliter la conversion des clients indiens. Nombre de ceux qui reviennent au pays importent les modes de vie occidentaux.
Texte intégral (791 mots)
"C'est un marché prometteur mais qui reste compliqué", souligne Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert, qui représente le secteur et réunit 85 entreprises tricolores. L'ouverture dimanche, dans la mégapole de Bombay (ouest), du premier magasin indien des Galeries Lafayette est "une étape importante qui va faire souffler le vent de l'Occident", se félicite-t-elle. Sur les 280 marques de luxe et de créateurs réparties sur 9.000 m² et cinq étages, la majorité des marques sont étrangères. Cette proportion est susceptible d'évoluer, a indiqué dimanche Philippe Pedone, directeur du développement international des Galeries Lafayette, lors de l’inauguration de ce magasin réalisé en partenariat avec le groupe indien Aditya Birla. L'enseigne historique ambitionne d'ouvrir 'un second grand magasin à New Delhi', à l'horizon 2029-2030, a précisé Nicolas Houzé, président du directoire du groupe, qui vise au départ "un chiffre d'affaires annuel de 20 millions d'euros". Avec ses 1,4 milliard d'habitants, le potentiel du marché indien est immense. Chaque année, des dizaines de milliers de nouveaux millionnaires y affichent leur réussite au volant de leur Lamborghini ou Rolex au poignet. La progression est vertigineuse: le marché du luxe, évalué à 10  milliards d'euros en 2024, devrait tripler d'ici 2030, selon Estelle David, directrice de Business France Asie du Sud. "Quand une maison de luxe s'intéresse à un nouveau pays, elle regarde le nombre de personnes fortunées et l'essor d'une classe moyenne. L'Inde coche toutes les cases", explique la déléguée générale du Comité Colbert. Mais la réalité est plus complexe. Entre taxes élevées, contraintes réglementaires, infrastructures qualitatives limitées et forte identité culturelle, les obstacles restent de taille. "Infinitésimal" Les géants français du luxe, contactés par l'AFP, n'ont pas souhaité s'exprimer. Un silence qui, selon des experts, traduit le peu de "choses positives" qu'ils ont à dire sur ce marché jugé "compliqué". "Ils disposent de très peu de données pour affirmer qu'ils réalisent des bénéfices" et "ont un retour sur investissement", souligne Ashok Som, professeur à l'Essec. Au début des années 2000, les grandes maisons considéraient l'Inde comme leur prochain relais de croissance après la Chine. Mais un quart de siècle plus tard, le marché reste "infinitésimal", explique Mme  Epinay: la plupart des marques n'y comptent qu'un à trois magasins, contre 100 à 400 en Chine. A ses yeux, le seul point commun entre ces deux puissances est "le nombre d'habitants". L'Inde n'a pas la même "homogénéité sociale, linguistique et territoriale", pointe-t-elle. "La plupart ne comprennent toujours pas ce marché", celui d'un "pays pauvre à l'économie largement agraire", renchérit M. Ashok. La Chine comptait, elle, dès la fin des années 1990 "des centres commerciaux partout", note-t-il, et une "classe aisée avide de produits occidentaux". A ce jour, la cinquième économie de la planète ne compte que six centres commerciaux haut de gamme. "Il faut s'adapter" Autres obstacles de taille: les droits de douane élevés, les barrières non tarifaires et le poids de la bureaucratie. Résultat: un Indien a tout intérêt à faire un aller-retour à Dubaï, moyennant 300 euros, pour acheter un sac d'une marque de luxe française qu'il paiera 30 à 40% moins cher qu'à Bombay ou New Delhi. Une lueur dans le ciel: l'Inde et l'Union européenne (UE) se sont engagées à conclure d'ici la fin de l'année un accord de libre-échange négocié depuis des années. "Cela apportera beaucoup d'oxygène à ce marché", veut croire Mme Epinay. Mais pour séduire les Indiens, "il faut s'adapter à la culture, aux goûts et aux modes de consommation", souligne Mme David. Bien que les grandes marques étrangères de prêt-à-porter possèdent des enseignes dans les mégapoles comme New Delhi, Bombay ou Bangalore, les "silhouettes occidentales" restent minoritaires à travers le pays. Si les hommes ont largement renoncé à leurs "kurtas" (chemises longues et amples), les femmes continuent de porter des "saris", ces rectangles de tissus aux couleurs chatoyantes. Pour les séduire, des marques comme Louboutin, Dior, Chanel ou Bulgari collaborent déjà avec des designers, des marques, des stars de Bollywood ou des influenceurs locaux, relèvent les connaisseurs du marché. Mais "pourquoi voudriez-vous acheter quelque chose d'étranger qui essaie d'être indien", s'interroge Sonal Ahuja, une directrice des ressources humaines de 39 ans rencontrée dans un centre commercial de Bombay. Les marques françaises misent aussi sur le commerce en ligne et les 900 millions d'internautes indiens. Forte de plus de 35  millions de personnes, la diaspora pourrait aussi faciliter la conversion des clients indiens. Nombre de ceux qui reviennent au pays importent les modes de vie occidentaux.

16.11.2025 à 12:43

Le pape a appelé les dirigeants mondiaux à tendre la main aux pauvres

FRANCE24
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Le pape américain a fait de la justice sociale un thème central de son pontificat, qui en est à son sixième mois depuis sa nomination à la tête des catholiques du monde en mai, après le décès du pape François. Lors d’une messe à la basilique Saint-Pierre, Léon a déclaré que l’Eglise était "encore marquée par des pauvretés anciennes et nouvelles", mais qu’elle espérait être "mère des pauvres, un lieu d’accueil et de justice". Ce dimanche se tenait un "Jubilé des pauvres", l’un des nombreux événements de ce type organisé pendant l’année sainte, qui attire des pèlerins du monde entier. Il coïncidait avec la Journée mondiale des pauvres, une célébration annuelle instaurée par François en 2017. Après la messe, le pape Léon devait participer à un déjeuner au Vatican avec un groupe de sans-abri, de réfugiés et de personnes handicapées, tandis que d’autres événements communautaires destinés à aider les pauvres étaient prévus à travers Rome. "J’exhorte donc les chefs d’Etat et les responsables des nations à écouter le cri des plus pauvres", a déclaré Léon lors de son allocution. "Il ne peut y avoir de paix sans justice, et les pauvres nous le rappellent de multiples façons, par leurs migrations comme par leur cri, souvent étouffé par le mythe d'un bien-être et d'un progrès qui ne tiennent pas compte de chacun et oublient même nombre de créatures en les abandonnant à leur sort", a-t-il ajouté. Au-delà de la pauvreté matérielle, le pape a évoqué de "nombreuses situations morales et spirituelles", qui entraînent la solitude. Il a exhorté les croyants à être "attentifs à l’autre (...) en devenant témoins de la tendresse de Dieu".
Lire plus (315 mots)
Le pape américain a fait de la justice sociale un thème central de son pontificat, qui en est à son sixième mois depuis sa nomination à la tête des catholiques du monde en mai, après le décès du pape François. Lors d’une messe à la basilique Saint-Pierre, Léon a déclaré que l’Eglise était "encore marquée par des pauvretés anciennes et nouvelles", mais qu’elle espérait être "mère des pauvres, un lieu d’accueil et de justice". Ce dimanche se tenait un "Jubilé des pauvres", l’un des nombreux événements de ce type organisé pendant l’année sainte, qui attire des pèlerins du monde entier. Il coïncidait avec la Journée mondiale des pauvres, une célébration annuelle instaurée par François en 2017. Après la messe, le pape Léon devait participer à un déjeuner au Vatican avec un groupe de sans-abri, de réfugiés et de personnes handicapées, tandis que d’autres événements communautaires destinés à aider les pauvres étaient prévus à travers Rome. "J’exhorte donc les chefs d’Etat et les responsables des nations à écouter le cri des plus pauvres", a déclaré Léon lors de son allocution. "Il ne peut y avoir de paix sans justice, et les pauvres nous le rappellent de multiples façons, par leurs migrations comme par leur cri, souvent étouffé par le mythe d'un bien-être et d'un progrès qui ne tiennent pas compte de chacun et oublient même nombre de créatures en les abandonnant à leur sort", a-t-il ajouté. Au-delà de la pauvreté matérielle, le pape a évoqué de "nombreuses situations morales et spirituelles", qui entraînent la solitude. Il a exhorté les croyants à être "attentifs à l’autre (...) en devenant témoins de la tendresse de Dieu".

16.11.2025 à 12:42

Montreux Comedy Club : l'humour francophone à l'honneur en Suisse

FRANCE24
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En Suisse, le Montreux Comedy Club bat son plein avec la Star des réseaux sociaux, Jeremy Nadeau, en tête d’affiche. Notre journaliste Gaëlle Fonseca nous fait vivre l'envers du décor du plus gros festival international de l’humour francophone.
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En Suisse, le Montreux Comedy Club bat son plein avec la Star des réseaux sociaux, Jeremy Nadeau, en tête d’affiche. Notre journaliste Gaëlle Fonseca nous fait vivre l'envers du décor du plus gros festival international de l’humour francophone.
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