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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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09.12.2025 à 19:49

Budget: des personnalités s'alarment de la "mise à mort" de 60 millions de consommateurs

FRANCE24
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Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, en cours d'examen au Parlement, prévoit la liquidation d'ici à mars de l'Institut national de la consommation (INC) et l'éventuelle cession de son célèbre mensuel à un acteur privé. En cause, selon le gouvernement, la situation financière "très dégradée" de cet établissement public employant quelque 60 personnes. Déplorant que cette mesure soit passée "quasi inaperçue", près de 200 personnes la dénoncent dans un texte publié par Le Monde, parmi lesquelles l'économiste Julia Cagé, le médecin nutritionniste Serge Hercberg, créateur du Nutri-Score, ou encore la directrice générale d'Oxfam France Cécile Duflot. Le PLF "organise la mise à mort" de l'INC et de son magazine, remettant en cause "un pilier essentiel de notre démocratie, celui de l'information et de la défense des consommateurs" face notamment aux "géants du commerce mondial", estiment les signataires. "Alors que l'Elysée entend lutter contre la désinformation, il s'apprête à enterrer un titre qui fait autorité" et qui, "alerté par une lectrice", a "révélé le scandale des poupées sexuelles" d'apparence enfantine vendues sur Shein, rappellent-ils. "Ce n'est pas seulement un magazine que l'on assassine", l'INC rassemblant "un réseau d'experts et de juristes" utile aux associations de défense des consommateurs, souligne la tribune. Concernant les finances du titre, les signataires opposent les "millions d'euros d'aides publiques" versés à des "médias appartenant à des milliardaires" à "l'asphyxie" imposée à l'Institut, avec une subvention "passée de 6,3 millions à 2,7 millions d'euros entre 2012 et 2020". Ils appellent à "la suppression" d'un article de loi "inutile et dangereux", ainsi qu'un "engagement ferme pour préserver" l'INC et son journal. La liquidation de l'Institut, créé en 1966 et devenu un établissement public industriel et commercial (EPIC) en 1990, pourrait coûter 8 millions d'euros, selon une annexe au PLF. En 2024, son déficit a atteint 719.000 euros pour un chiffre d'affaires d'11,6 millions d'euros, selon Lionel Maugain, délégué du SNME CFDT à l'INC. Son magazine, qui vient d'inaugurer une nouvelle formule, compte quelque 80.000 abonnés et 20.000 à 30.000 exemplaires vendus en kiosque chaque mois, d'après M. Maugain.
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Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, en cours d'examen au Parlement, prévoit la liquidation d'ici à mars de l'Institut national de la consommation (INC) et l'éventuelle cession de son célèbre mensuel à un acteur privé. En cause, selon le gouvernement, la situation financière "très dégradée" de cet établissement public employant quelque 60 personnes. Déplorant que cette mesure soit passée "quasi inaperçue", près de 200 personnes la dénoncent dans un texte publié par Le Monde, parmi lesquelles l'économiste Julia Cagé, le médecin nutritionniste Serge Hercberg, créateur du Nutri-Score, ou encore la directrice générale d'Oxfam France Cécile Duflot. Le PLF "organise la mise à mort" de l'INC et de son magazine, remettant en cause "un pilier essentiel de notre démocratie, celui de l'information et de la défense des consommateurs" face notamment aux "géants du commerce mondial", estiment les signataires. "Alors que l'Elysée entend lutter contre la désinformation, il s'apprête à enterrer un titre qui fait autorité" et qui, "alerté par une lectrice", a "révélé le scandale des poupées sexuelles" d'apparence enfantine vendues sur Shein, rappellent-ils. "Ce n'est pas seulement un magazine que l'on assassine", l'INC rassemblant "un réseau d'experts et de juristes" utile aux associations de défense des consommateurs, souligne la tribune. Concernant les finances du titre, les signataires opposent les "millions d'euros d'aides publiques" versés à des "médias appartenant à des milliardaires" à "l'asphyxie" imposée à l'Institut, avec une subvention "passée de 6,3 millions à 2,7 millions d'euros entre 2012 et 2020". Ils appellent à "la suppression" d'un article de loi "inutile et dangereux", ainsi qu'un "engagement ferme pour préserver" l'INC et son journal. La liquidation de l'Institut, créé en 1966 et devenu un établissement public industriel et commercial (EPIC) en 1990, pourrait coûter 8 millions d'euros, selon une annexe au PLF. En 2024, son déficit a atteint 719.000 euros pour un chiffre d'affaires d'11,6 millions d'euros, selon Lionel Maugain, délégué du SNME CFDT à l'INC. Son magazine, qui vient d'inaugurer une nouvelle formule, compte quelque 80.000 abonnés et 20.000 à 30.000 exemplaires vendus en kiosque chaque mois, d'après M. Maugain.

09.12.2025 à 19:34

Tentative de coup d'État au Bénin : l'intervention du Nigeria saluée

FRANCE24
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La tentative de coup d'État au Bénin de dimanche 7 décembre a finalement été déjouée, et le Nigeria a joué un rôle dans l'opération. Notre correspondant Moïse Gomis nous en dit plus.
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La tentative de coup d'État au Bénin de dimanche 7 décembre a finalement été déjouée, et le Nigeria a joué un rôle dans l'opération. Notre correspondant Moïse Gomis nous en dit plus.

09.12.2025 à 19:32

Thaïlande-Cambodge : la reprise des combats, un revers pour Trump

FRANCE24
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Malgré les appels internationaux à la désescalade, les affrontements se sont étendus mardi 9 décembre le long de la frontière contestée entre la Thaïlande et le Cambodge, où le bilan total s'élève à dix morts et près de 150.000 déplacés.
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Malgré les appels internationaux à la désescalade, les affrontements se sont étendus mardi 9 décembre le long de la frontière contestée entre la Thaïlande et le Cambodge, où le bilan total s'élève à dix morts et près de 150.000 déplacés.

09.12.2025 à 19:30

Lynx et flamants roses vont mieux en France, d'autres espèces moins bien, dit le WWF

FRANCE24
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Le lynx ou le flamant rose sont parmi les espèces animales protégées qui se "portent mieux" qu'au siècle dernier en France, tandis que d'autres espèces restent très menacées, indique l'organisation WWF dans un rapport mardi 9 décembre.
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Le lynx ou le flamant rose sont parmi les espèces animales protégées qui se "portent mieux" qu'au siècle dernier en France, tandis que d'autres espèces restent très menacées, indique l'organisation WWF dans un rapport mardi 9 décembre.

09.12.2025 à 19:29

Tentative de coup d'État au Bénin : "des victimes des deux côtés" selon le gouvernement

FRANCE24
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Ce dimanche matin, un groupe de militaires béninois a annoncé à la télévision nationale la destitution du président Patrice Talon, la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières. Toutefois, quelques heures après cette déclaration, les forces loyalistes ont repris le contrôle de la situation, mettant fin à la tentative de coup d’État. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fermement condamné cet acte. En fin de journée, le président Talon a pris la parole pour rassurer la population, affirmant que la situation était désormais sous contrôle. Il a néanmoins précisé que les auteurs de la mutinerie étaient toujours en fuite et que plusieurs personnes avaient été enlevées pendant les affrontements. Les autorités poursuivent leurs investigations pour retrouver les responsables de cette tentative de déstabilisation.
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Ce dimanche matin, un groupe de militaires béninois a annoncé à la télévision nationale la destitution du président Patrice Talon, la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières. Toutefois, quelques heures après cette déclaration, les forces loyalistes ont repris le contrôle de la situation, mettant fin à la tentative de coup d’État. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fermement condamné cet acte. En fin de journée, le président Talon a pris la parole pour rassurer la population, affirmant que la situation était désormais sous contrôle. Il a néanmoins précisé que les auteurs de la mutinerie étaient toujours en fuite et que plusieurs personnes avaient été enlevées pendant les affrontements. Les autorités poursuivent leurs investigations pour retrouver les responsables de cette tentative de déstabilisation.

09.12.2025 à 19:24

Netflix-Paramount : Warner Bros sous le feu des enchères

FRANCE24
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Le rôle de Jared Kushner dans le financement de l'offre de 108 milliards de dollars de Paramount pour Warner Bros Discovery fait s'immiscer les intérêts de la famille Trump dans l'une des plus âpres batailles médiatiques depuis des années, soulevant plusieurs questions sur l'influence potentielle du président.
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Le rôle de Jared Kushner dans le financement de l'offre de 108 milliards de dollars de Paramount pour Warner Bros Discovery fait s'immiscer les intérêts de la famille Trump dans l'une des plus âpres batailles médiatiques depuis des années, soulevant plusieurs questions sur l'influence potentielle du président.

09.12.2025 à 19:23

F1: Marko, la fin d'une ère chez Red Bull

FRANCE24
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L'influent Autrichien disposait pourtant d'un contrat courant jusqu'à fin 2026, mais il a été poussé vers la sortie par Red Bull, déterminé à ouvrir un nouveau chapitre pour la saison prochaine qui sera marquée par un important changement technique pour les monoplaces. "Après plus de 20 ans en tant que conseiller sport automobile de Red Bull, Helmut Marko a décidé de se retirer à la fin de l'année 2025... Il a été l'un des architectes clés de l'ère de Red Bull en Formule 1 et également du programme junior", écrit Red Bull dans un bref communiqué. Son sort a été scellé lundi lors d'une réunion des dirigeants de Red Bull à Abou Dhabi, où le quadruple champion du monde en titre néerlandais Max Verstappen avait cédé sa couronne au Britannique Lando Norris (McLaren) pour seulement deux points. Mardi, il a expliqué dans le communiqué de Red Bull que la défaite de son protégé à Abou Dhabi avait précipité son départ: "Manquer de peu le championnat du monde cette saison m'a profondément marqué et m'a clairement fait comprendre que c'était le bon moment pour moi, personnellement, de mettre fin à ce chapitre très long, intense et fructueux". Proche de Dietrich Mateschitz, le co-fondateur de la marque de boissons énergisantes Red Bull qui avait créé l'écurie en rachetant Jaguar fin 2004, Helmut Marko était un des piliers de l'équipe depuis son arrivée sur la grille de la F1 début 2005. Père Fouettard L'Autrichien était l'un des acteurs les plus craints de la Formule 1 en raison de son rôle de chasseur de jeunes talents pour Red Bull, son jugement ayant pu porter un pilote au pinacle ou bien détruire sa carrière. S'il a découvert et couvé l'Allemand Sebastien Vettel et le Néerlandais Max Verstappen, qui sont devenus tous les deux quadruples champions du monde, il a évincé sans ménagement de nombreux pilotes, dont certains ne sont jamais revenus en F1. Récemment, c'est lui qui avait recruté le Français Isack Hadjar en 2021 et permis son arrivée en F1 cette année chez Racing Bulls, la seconde écurie de la galaxie Red Bull. Auteur d'une première saison solide et soutenu par l'influent conseiller autrichien, le Parisien a été choisi pour devenir le nouveau coéquipier de +Mad Max+ en 2026. Marko aura contribué aux 130 victoires, 8 titres pilotes et 6 couronnes constructeurs décrochées par Red Bull en 21 saisons de F1. "Je suis impliqué dans le sport automobile depuis six décennies désormais, et les plus de 20 années passées chez Red Bull ont été une aventure extraordinaire et pleine de succès. C'est une époque formidable que j'ai pu aider à façonner et que j'ai pu partager avec tant de gens talentueux. Tout ce que nous avons construit et accompli ensemble m'emplit de fierté", a-t-il commenté. Avant d'être le Père Fouettard du paddock, Helmut Marko avait été un bon pilote, remportant notamment les 24 Heures du Mans 1971 au volant d'une Porsche 917. Il a également disputé huit Grands Prix de F1 avant que sa prometteuse carrière ne s'arrête net au GP de France 1972 disputé sur le circuit de Charade après avoir perdu un oeil lorsqu'une pierre a transpercé la visière de son casque. Avec le départ de l'Autrichien, c'est un nouveau pilier de l'équipe autrichienne qui s'en va. En moins de deux ans, l'écurie a perdu la plupart de ses figures historiques. L'ingénieur Adrian Newey, l'un des meilleurs de l'histoire de la F1, avait en effet décidé de quitter le navire au printemps 2024, puis le directeur sportif Jonathan Wheatley l'avait imité à l'été 2024. Enfin, le patron historique Christian Horner avait été limogé en plein milieu de la saison 2025, plus d'un an après avoir été blanchi de "comportement inapproprié" envers une salariée de Red Bull.
Texte intégral (654 mots)
L'influent Autrichien disposait pourtant d'un contrat courant jusqu'à fin 2026, mais il a été poussé vers la sortie par Red Bull, déterminé à ouvrir un nouveau chapitre pour la saison prochaine qui sera marquée par un important changement technique pour les monoplaces. "Après plus de 20 ans en tant que conseiller sport automobile de Red Bull, Helmut Marko a décidé de se retirer à la fin de l'année 2025... Il a été l'un des architectes clés de l'ère de Red Bull en Formule 1 et également du programme junior", écrit Red Bull dans un bref communiqué. Son sort a été scellé lundi lors d'une réunion des dirigeants de Red Bull à Abou Dhabi, où le quadruple champion du monde en titre néerlandais Max Verstappen avait cédé sa couronne au Britannique Lando Norris (McLaren) pour seulement deux points. Mardi, il a expliqué dans le communiqué de Red Bull que la défaite de son protégé à Abou Dhabi avait précipité son départ: "Manquer de peu le championnat du monde cette saison m'a profondément marqué et m'a clairement fait comprendre que c'était le bon moment pour moi, personnellement, de mettre fin à ce chapitre très long, intense et fructueux". Proche de Dietrich Mateschitz, le co-fondateur de la marque de boissons énergisantes Red Bull qui avait créé l'écurie en rachetant Jaguar fin 2004, Helmut Marko était un des piliers de l'équipe depuis son arrivée sur la grille de la F1 début 2005. Père Fouettard L'Autrichien était l'un des acteurs les plus craints de la Formule 1 en raison de son rôle de chasseur de jeunes talents pour Red Bull, son jugement ayant pu porter un pilote au pinacle ou bien détruire sa carrière. S'il a découvert et couvé l'Allemand Sebastien Vettel et le Néerlandais Max Verstappen, qui sont devenus tous les deux quadruples champions du monde, il a évincé sans ménagement de nombreux pilotes, dont certains ne sont jamais revenus en F1. Récemment, c'est lui qui avait recruté le Français Isack Hadjar en 2021 et permis son arrivée en F1 cette année chez Racing Bulls, la seconde écurie de la galaxie Red Bull. Auteur d'une première saison solide et soutenu par l'influent conseiller autrichien, le Parisien a été choisi pour devenir le nouveau coéquipier de +Mad Max+ en 2026. Marko aura contribué aux 130 victoires, 8 titres pilotes et 6 couronnes constructeurs décrochées par Red Bull en 21 saisons de F1. "Je suis impliqué dans le sport automobile depuis six décennies désormais, et les plus de 20 années passées chez Red Bull ont été une aventure extraordinaire et pleine de succès. C'est une époque formidable que j'ai pu aider à façonner et que j'ai pu partager avec tant de gens talentueux. Tout ce que nous avons construit et accompli ensemble m'emplit de fierté", a-t-il commenté. Avant d'être le Père Fouettard du paddock, Helmut Marko avait été un bon pilote, remportant notamment les 24 Heures du Mans 1971 au volant d'une Porsche 917. Il a également disputé huit Grands Prix de F1 avant que sa prometteuse carrière ne s'arrête net au GP de France 1972 disputé sur le circuit de Charade après avoir perdu un oeil lorsqu'une pierre a transpercé la visière de son casque. Avec le départ de l'Autrichien, c'est un nouveau pilier de l'équipe autrichienne qui s'en va. En moins de deux ans, l'écurie a perdu la plupart de ses figures historiques. L'ingénieur Adrian Newey, l'un des meilleurs de l'histoire de la F1, avait en effet décidé de quitter le navire au printemps 2024, puis le directeur sportif Jonathan Wheatley l'avait imité à l'été 2024. Enfin, le patron historique Christian Horner avait été limogé en plein milieu de la saison 2025, plus d'un an après avoir été blanchi de "comportement inapproprié" envers une salariée de Red Bull.

09.12.2025 à 19:18

RD Congo : une maison d'artistes ouvre au quartier UPN

FRANCE24
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L’artiste Géraldine Tobe a inauguré sa maison des artistes dans le quartier UPN, un secteur populaire et très éloigné du centre-ville. Son objectif : rendre l’art et la culture accessibles à tous. Pour cette ouverture, une exposition d’un collectif de femmes designers plonge les visiteurs entre cabinet de curiosités et salon de coiffure au design affirmé.
Texte intégral (654 mots)
L’artiste Géraldine Tobe a inauguré sa maison des artistes dans le quartier UPN, un secteur populaire et très éloigné du centre-ville. Son objectif : rendre l’art et la culture accessibles à tous. Pour cette ouverture, une exposition d’un collectif de femmes designers plonge les visiteurs entre cabinet de curiosités et salon de coiffure au design affirmé.

09.12.2025 à 19:05

Budget de la Sécu: l'Assemblée approuve une hausse des dépenses d'assurance maladie de 3%

FRANCE24
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259 députés ont voté pour un amendement du gouvernement en ce sens, contre 64. Les écologistes, dont le gouvernement recherche l'abstention sur l'ensemble du texte, ont voté pour, tout comme le PS, les macronistes et LR. La hausse traduit notamment l'engagement du gouvernement à ne pas augmenter les franchises médicales (le reste à charge dû par les patients, par exemple sur les boîtes de médicaments) et une mesure pour soutenir le système sanitaire dans les Outre-mer. Seuls les députés insoumis et un député Horizons ont voté contre. L'alliance Rassemblement national-UDR, tout comme la majorité du groupe Horizons, se sont abstenus. Le projet de loi initial du gouvernement comportait une hausse de l'Ondam de 1,6%. Durant les débats parlementaires le gouvernement avait déjà proposé de porter cet objectif à +2%, avec une rallonge d'un milliard d'euros, dont 850 millions pour les hôpitaux. La nouvelle hausse, précisément de 3,08% selon le rapporteur Thibault Bazin (LR), acte elle notamment "la volonté du Parlement de ne pas augmenter les participations forfaitaires et franchises", selon l'exposé des motifs de l'amendement. Le gouvernement envisageait initialement de doubler le montant de ces franchises, ce qui était censé rapporter 2,3 milliards d'euros, et était pris en compte dans les tableaux d'équilibres financiers du projet de budget de la Sécu. "Nous voterons pour cet amendement. Mais nous ne sommes pas dupes. Cet amendement ne prévoit pas un euro de plus pour l'hôpital public", a déclaré le député du groupe écologiste Hendrik Davi. Matignon a annoncé dans la foulée dans un communiqué qu'"un comité de suivi parlementaire de l'Ondam sera(it) installé sous la présidence des ministres chargés de la Santé et des Comptes publics". "Les parlementaires seront pleinement associés, en totale transparence, au suivi de l'exécution des dépenses votées", a fait valoir le communiqué. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a souligné que cet Ondam actait "8 milliards (d'euros) de plus entre 2025 et 2026 pour le système de santé", dont 3,6 milliards d'euros pour les établissements de santé.
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259 députés ont voté pour un amendement du gouvernement en ce sens, contre 64. Les écologistes, dont le gouvernement recherche l'abstention sur l'ensemble du texte, ont voté pour, tout comme le PS, les macronistes et LR. La hausse traduit notamment l'engagement du gouvernement à ne pas augmenter les franchises médicales (le reste à charge dû par les patients, par exemple sur les boîtes de médicaments) et une mesure pour soutenir le système sanitaire dans les Outre-mer. Seuls les députés insoumis et un député Horizons ont voté contre. L'alliance Rassemblement national-UDR, tout comme la majorité du groupe Horizons, se sont abstenus. Le projet de loi initial du gouvernement comportait une hausse de l'Ondam de 1,6%. Durant les débats parlementaires le gouvernement avait déjà proposé de porter cet objectif à +2%, avec une rallonge d'un milliard d'euros, dont 850 millions pour les hôpitaux. La nouvelle hausse, précisément de 3,08% selon le rapporteur Thibault Bazin (LR), acte elle notamment "la volonté du Parlement de ne pas augmenter les participations forfaitaires et franchises", selon l'exposé des motifs de l'amendement. Le gouvernement envisageait initialement de doubler le montant de ces franchises, ce qui était censé rapporter 2,3 milliards d'euros, et était pris en compte dans les tableaux d'équilibres financiers du projet de budget de la Sécu. "Nous voterons pour cet amendement. Mais nous ne sommes pas dupes. Cet amendement ne prévoit pas un euro de plus pour l'hôpital public", a déclaré le député du groupe écologiste Hendrik Davi. Matignon a annoncé dans la foulée dans un communiqué qu'"un comité de suivi parlementaire de l'Ondam sera(it) installé sous la présidence des ministres chargés de la Santé et des Comptes publics". "Les parlementaires seront pleinement associés, en totale transparence, au suivi de l'exécution des dépenses votées", a fait valoir le communiqué. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a souligné que cet Ondam actait "8 milliards (d'euros) de plus entre 2025 et 2026 pour le système de santé", dont 3,6 milliards d'euros pour les établissements de santé.

09.12.2025 à 19:03

Australie : l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans entre en vigueur

FRANCE24
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Les moins de 16 ans n'ont plus le droit d'utiliser Instagram, Snapchat ou encore TikTok en Australie, une première mondiale.
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Les moins de 16 ans n'ont plus le droit d'utiliser Instagram, Snapchat ou encore TikTok en Australie, une première mondiale.

09.12.2025 à 19:03

Budget de la Sécu: le gouvernement fait marche arrière sur les tarifs médicaux

FRANCE24
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Dans sa version initiale, l'article 24 du projet de budget de la Sécu visait à permettre à l'Assurance maladie de revoir unilatéralement certains tarifs médicaux quand une situation de rentabilité excessive était constatée. Des spécialités comme la radiothérapie, l'imagerie, la dialyse ou la néphrologie en particulier étaient visées. Après un premier rejet de l'article dans l'hémicycle vendredi, l'exécutif avait rédigé une nouvelle version du texte, proposée mardi aux députés en deuxième délibération, et ne contenant selon la ministre de la Santé Stéphanie Rist "aucune décision unilatérale" de l'Assurance maladie. Cette nouvelle version de l'article prévoyait que "les professionnels de santé, leurs représentants syndicaux travaillent avec l'Assurance maladie pour cibler les rentes excessives", et "proposent des mesures" pour les diminuer, avait expliqué en début d'après-midi Mme Rist. En cas d'échec des négociations, la décision aurait été renvoyée à un arbitre. Mais mardi après-midi, l'article 24 a de nouveau échaudé les rangs de la droite. "La rédaction ne nous convient pas, je vous l'ai déjà dit (...). Je recommande chaudement que vous retiriez votre seconde délibération", c'est "une question de respect par rapport au vote qui a déjà eu lieu", a lancé le patron du groupe LR Laurent Wauquiez. "Vous ne ferez pas les équilibres de l'Assurance maladie en le faisant contre notre médecine libérale, dont on a besoin", a-t-il ajouté. "Nous n'acceptons pas que la médecine libérale, que les médecins, que le système de liberté médicale qui constitue notre pilier porteur de notre système de santé, soit aujourd'hui remis en cause", a aussi critiqué Éric Ciotti (UDR). À l'inverse, le député écologiste Hendrik Davi a déploré que les ambitions de l'article aient été "revues à la baisse par le gouvernement", mais annoncé l'intention de son groupe de voter pour. "Il n'est pas question avec cet article d'aller contre les professionnels, d'aller contre le parlement. Je pensais que cet amendement était le compromis des débats. Il était tard vendredi, j'ai peut-être, j'ai sûrement mal compris", a répondu la ministre Stéphanie Rist, choisissant de retirer l'amendement du débat et de "continuer à travailler" sur le sujet dans un autre cadre. Retiré par l'exécutif, l'amendement a finalement été repris par les écologistes mais rejeté par l'Assemblée nationale (322 voix contre, 111 pour). L'article 24 était l'une des principales raisons du mouvement de grève prévu par tous les syndicats de médecins libéraux à partir du 5 janvier prochain.
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Dans sa version initiale, l'article 24 du projet de budget de la Sécu visait à permettre à l'Assurance maladie de revoir unilatéralement certains tarifs médicaux quand une situation de rentabilité excessive était constatée. Des spécialités comme la radiothérapie, l'imagerie, la dialyse ou la néphrologie en particulier étaient visées. Après un premier rejet de l'article dans l'hémicycle vendredi, l'exécutif avait rédigé une nouvelle version du texte, proposée mardi aux députés en deuxième délibération, et ne contenant selon la ministre de la Santé Stéphanie Rist "aucune décision unilatérale" de l'Assurance maladie. Cette nouvelle version de l'article prévoyait que "les professionnels de santé, leurs représentants syndicaux travaillent avec l'Assurance maladie pour cibler les rentes excessives", et "proposent des mesures" pour les diminuer, avait expliqué en début d'après-midi Mme Rist. En cas d'échec des négociations, la décision aurait été renvoyée à un arbitre. Mais mardi après-midi, l'article 24 a de nouveau échaudé les rangs de la droite. "La rédaction ne nous convient pas, je vous l'ai déjà dit (...). Je recommande chaudement que vous retiriez votre seconde délibération", c'est "une question de respect par rapport au vote qui a déjà eu lieu", a lancé le patron du groupe LR Laurent Wauquiez. "Vous ne ferez pas les équilibres de l'Assurance maladie en le faisant contre notre médecine libérale, dont on a besoin", a-t-il ajouté. "Nous n'acceptons pas que la médecine libérale, que les médecins, que le système de liberté médicale qui constitue notre pilier porteur de notre système de santé, soit aujourd'hui remis en cause", a aussi critiqué Éric Ciotti (UDR). À l'inverse, le député écologiste Hendrik Davi a déploré que les ambitions de l'article aient été "revues à la baisse par le gouvernement", mais annoncé l'intention de son groupe de voter pour. "Il n'est pas question avec cet article d'aller contre les professionnels, d'aller contre le parlement. Je pensais que cet amendement était le compromis des débats. Il était tard vendredi, j'ai peut-être, j'ai sûrement mal compris", a répondu la ministre Stéphanie Rist, choisissant de retirer l'amendement du débat et de "continuer à travailler" sur le sujet dans un autre cadre. Retiré par l'exécutif, l'amendement a finalement été repris par les écologistes mais rejeté par l'Assemblée nationale (322 voix contre, 111 pour). L'article 24 était l'une des principales raisons du mouvement de grève prévu par tous les syndicats de médecins libéraux à partir du 5 janvier prochain.

09.12.2025 à 19:02

France : il y a 120 ans naissait la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État

FRANCE24
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Il y a 120 ans, les députés français prenaient la décision de séparer l'Église et l'État. Retour sur l'histoire de la laïcité française, avec Adel Gastel.
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Il y a 120 ans, les députés français prenaient la décision de séparer l'Église et l'État. Retour sur l'histoire de la laïcité française, avec Adel Gastel.

09.12.2025 à 19:01

Devant les assises du Var, Asma, "brûlée à l'intérieur" par son ex-mari

FRANCE24
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Elle a 42 ans, le visage rond enserré dans un voile noir, un pull marron et un pantalon noir, un gant de contention à la main gauche. Elle s'exprime en arabe, d'une voix douce mais décidée, assistée d'un interprète, s'interrompant parfois pour verser une larme ou reprendre son souffle. Elle a tenu à montrer à la cour des photos d'elle "avant", jeune femme aux longs cheveux noirs, maquillée et souriante, posant à côté de Nabil, un cousin éloigné de cinq ans son cadet, cuisinier à Nice, visiblement radieux. C'était un mariage arrangé entre cousins éloignés, que l'un comme l'autre était libre de refuser, assure-t-elle. Elle vivait avec sa famille en Tunisie, travaillait dans une usine de fabrication d'aiguilles médicales et était heureuse. Mais Nabil lui a plu. Et puis, il vivait en France. Après quelques mois d'attente, elle obtient son visa pour le rejoindre en mai 2021. Mais elle a vite déchanté, violemment prise en grippe par sa belle-mère et ses belles-soeurs. Et Nabil "n'était plus la même personne qu'en Tunisie". Il buvait tous les jours, rentrait très tard du travail, se montrait agressif et insultant, ne s'intéressait à elle qu'au lit et laissait sa mère la traiter "comme une bonne". Mais elle n'envisage pas de partir: "Je voulais que ce mariage réussisse (...). Je voulais avoir des enfants, fonder un foyer". Le soir du 13 août 2021, une nouvelle dispute a éclaté au sein du couple au retour de la plage. Nabil l'a menacée avec un couteau, puis quand elle est allée boire un verre d'eau à la cuisine, il a versé un liquide sur elle. A proximité de la gazinière, tout s'est enflammé et elle s'est enfuie dans les escaliers de l'immeuble. "Une mort-vivante" "C'est une brûlure que personne ne peut imaginer", a-t-elle raconté. Les jurés ont pu écouter l'enregistrement d'un appel à la police: sur fond des cris de douleur d'Asma, une voisine décrit une femme en feu, poursuivie par son mari armé d'un couteau. Asma n'a que des souvenirs confus: "Je criais, je criais. En bas il y avait beaucoup de monde. J'étais toute nue. Des gens ont enlevé leur foulard pour essayer de me couvrir. Je leur criais de verser de l'eau sur moi". Transportée par hélicoptère au service des grands brûlés de Marseille, elle a passé plusieurs semaines dans le coma, avant des mois d'hospitalisation puis de rééducation. "J'aurais voulu mourir", a-t-elle témoigné. "Ce que j'aimais en moi c'était mon corps, mes cheveux". Si son visage est épargné, son corps est brûlé à 29%, dans le dos et sur le côté gauche. Les oreilles sont brûlées, la tête couverte de plaques. "Je me gratte tout le temps, je dors avec des médicaments, je souris avec des médicaments". "Partout dans le monde, des gens rêvent de venir en France. Mais je n'ai vu de la France que les hôpitaux, les salles d'opération, les kinés, les assistantes sociales. Je suis une morte-vivante". "Quand je suis habillée, les gens qui me voient pensent que je vais bien alors qu'à l'intérieur, je suis brûlée", a-t-elle expliqué. Et depuis quatre ans, elle est "habitée par la peur" que son ex-belle-famille vienne l'achever. Condamné à la perpétuité lors du premier procès en décembre 2024 devant les assises des Alpes-Maritimes, Nabil a toujours contesté les faits, assurant que sa femme était insatisfaite de leur mariage et qu'elle avait fait une tentative de suicide par immolation, alors qu'il était parti en voiture après la dispute. Mais son téléphone bornait dans le quartier au moment des faits et un expert a témoigné que les zones du corps touchées étaient incompatibles avec une auto-immolation. Le verdict est attendu vendredi. (*prénom d'emprunt)
Texte intégral (651 mots)
Elle a 42 ans, le visage rond enserré dans un voile noir, un pull marron et un pantalon noir, un gant de contention à la main gauche. Elle s'exprime en arabe, d'une voix douce mais décidée, assistée d'un interprète, s'interrompant parfois pour verser une larme ou reprendre son souffle. Elle a tenu à montrer à la cour des photos d'elle "avant", jeune femme aux longs cheveux noirs, maquillée et souriante, posant à côté de Nabil, un cousin éloigné de cinq ans son cadet, cuisinier à Nice, visiblement radieux. C'était un mariage arrangé entre cousins éloignés, que l'un comme l'autre était libre de refuser, assure-t-elle. Elle vivait avec sa famille en Tunisie, travaillait dans une usine de fabrication d'aiguilles médicales et était heureuse. Mais Nabil lui a plu. Et puis, il vivait en France. Après quelques mois d'attente, elle obtient son visa pour le rejoindre en mai 2021. Mais elle a vite déchanté, violemment prise en grippe par sa belle-mère et ses belles-soeurs. Et Nabil "n'était plus la même personne qu'en Tunisie". Il buvait tous les jours, rentrait très tard du travail, se montrait agressif et insultant, ne s'intéressait à elle qu'au lit et laissait sa mère la traiter "comme une bonne". Mais elle n'envisage pas de partir: "Je voulais que ce mariage réussisse (...). Je voulais avoir des enfants, fonder un foyer". Le soir du 13 août 2021, une nouvelle dispute a éclaté au sein du couple au retour de la plage. Nabil l'a menacée avec un couteau, puis quand elle est allée boire un verre d'eau à la cuisine, il a versé un liquide sur elle. A proximité de la gazinière, tout s'est enflammé et elle s'est enfuie dans les escaliers de l'immeuble. "Une mort-vivante" "C'est une brûlure que personne ne peut imaginer", a-t-elle raconté. Les jurés ont pu écouter l'enregistrement d'un appel à la police: sur fond des cris de douleur d'Asma, une voisine décrit une femme en feu, poursuivie par son mari armé d'un couteau. Asma n'a que des souvenirs confus: "Je criais, je criais. En bas il y avait beaucoup de monde. J'étais toute nue. Des gens ont enlevé leur foulard pour essayer de me couvrir. Je leur criais de verser de l'eau sur moi". Transportée par hélicoptère au service des grands brûlés de Marseille, elle a passé plusieurs semaines dans le coma, avant des mois d'hospitalisation puis de rééducation. "J'aurais voulu mourir", a-t-elle témoigné. "Ce que j'aimais en moi c'était mon corps, mes cheveux". Si son visage est épargné, son corps est brûlé à 29%, dans le dos et sur le côté gauche. Les oreilles sont brûlées, la tête couverte de plaques. "Je me gratte tout le temps, je dors avec des médicaments, je souris avec des médicaments". "Partout dans le monde, des gens rêvent de venir en France. Mais je n'ai vu de la France que les hôpitaux, les salles d'opération, les kinés, les assistantes sociales. Je suis une morte-vivante". "Quand je suis habillée, les gens qui me voient pensent que je vais bien alors qu'à l'intérieur, je suis brûlée", a-t-elle expliqué. Et depuis quatre ans, elle est "habitée par la peur" que son ex-belle-famille vienne l'achever. Condamné à la perpétuité lors du premier procès en décembre 2024 devant les assises des Alpes-Maritimes, Nabil a toujours contesté les faits, assurant que sa femme était insatisfaite de leur mariage et qu'elle avait fait une tentative de suicide par immolation, alors qu'il était parti en voiture après la dispute. Mais son téléphone bornait dans le quartier au moment des faits et un expert a témoigné que les zones du corps touchées étaient incompatibles avec une auto-immolation. Le verdict est attendu vendredi. (*prénom d'emprunt)

09.12.2025 à 18:57

Contrôle de France Télé: la Cour des comptes réaffirme son indépendance

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La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci sera auditionnée mercredi par les députés de la commission d'enquête sur la "neutralité" et "le financement de l'audiovisuel public". En septembre, un rapport de la Cour des comptes a mis en évidence une "situation financière critique" à France Télé, imposant "sans délai des réformes structurelles". Le député Charles Alloncle, rapporteur de la commission d'enquête parlementaire, a auditionné jeudi dernier plusieurs magistrats à l'origine de ce rapport. Il a cherché à savoir si sa publication avait été retardée afin de permettre la reconduction de Delphine Ernotte Cunci pour un troisième mandat à la tête de France Télévisions en mai dernier. Les magistrats ont récusé cette idée assurant qu'il n'y avait pas eu de "décalage" dans le temps. M. Alloncle a aussi demandé à plusieurs reprises si le secrétaire général de France Télé avait pu demander par mail un tel report. "Après s’en être assurés, les quatre magistrats auditionnés affirment, de manière catégorique, ne pas avoir reçu un tel courriel", répond la Cour des comptes dans un communiqué mardi. "L’équipe de contrôle n’a reçu aucune pression d’aucune sorte pour modifier le cours de son instruction" et "en tout état de cause, et contrairement à ce qui était insinué, la réception d’un tel courriel aurait été sans incidence", poursuit la Cour. "Le renouvellement de la présidente de France Télévisions est intervenu alors que l’instruction du rapport n’en était qu’à un stade provisoire", relève-t-elle. La Cour dénonce en outre un message sur le réseau social X du député Alloncle, mettant en cause directement le président de chambre auditionné. De "tels procédés" sont "de nature à jeter une suspicion sur l’impartialité de magistrats assermentés et sur l’indépendance de la Cour des comptes, qui est une valeur cardinale de l’institution", conclut la Cour.
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La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci sera auditionnée mercredi par les députés de la commission d'enquête sur la "neutralité" et "le financement de l'audiovisuel public". En septembre, un rapport de la Cour des comptes a mis en évidence une "situation financière critique" à France Télé, imposant "sans délai des réformes structurelles". Le député Charles Alloncle, rapporteur de la commission d'enquête parlementaire, a auditionné jeudi dernier plusieurs magistrats à l'origine de ce rapport. Il a cherché à savoir si sa publication avait été retardée afin de permettre la reconduction de Delphine Ernotte Cunci pour un troisième mandat à la tête de France Télévisions en mai dernier. Les magistrats ont récusé cette idée assurant qu'il n'y avait pas eu de "décalage" dans le temps. M. Alloncle a aussi demandé à plusieurs reprises si le secrétaire général de France Télé avait pu demander par mail un tel report. "Après s’en être assurés, les quatre magistrats auditionnés affirment, de manière catégorique, ne pas avoir reçu un tel courriel", répond la Cour des comptes dans un communiqué mardi. "L’équipe de contrôle n’a reçu aucune pression d’aucune sorte pour modifier le cours de son instruction" et "en tout état de cause, et contrairement à ce qui était insinué, la réception d’un tel courriel aurait été sans incidence", poursuit la Cour. "Le renouvellement de la présidente de France Télévisions est intervenu alors que l’instruction du rapport n’en était qu’à un stade provisoire", relève-t-elle. La Cour dénonce en outre un message sur le réseau social X du député Alloncle, mettant en cause directement le président de chambre auditionné. De "tels procédés" sont "de nature à jeter une suspicion sur l’impartialité de magistrats assermentés et sur l’indépendance de la Cour des comptes, qui est une valeur cardinale de l’institution", conclut la Cour.
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