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23.11.2025 à 16:25

Donald Trump fustige l'Ukraine pour son manque de "gratitude" à l'égard des États-Unis

FRANCE 24
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Le président américain, Donald Trump, a accusé, dimanche, les dirigeants ukrainiens de ne faire preuve "d'aucune gratitude" envers les États-Unis alors qu'il tente d'imposer un accord pour mettre fin au conflit avec la Russie. Ce plan est contesté par Kiev et ses alliés européens.
Le président américain, Donald Trump, a accusé, dimanche, les dirigeants ukrainiens de ne faire preuve "d'aucune gratitude" envers les États-Unis alors qu'il tente d'imposer un accord pour mettre fin au conflit avec la Russie. Ce plan est contesté par Kiev et ses alliés européens.

23.11.2025 à 16:09

Roussel (PCF) veut 60.000 policiers et douaniers de plus pour mener la guerre au narcotrafic

FRANCE24
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Le chef des communistes s'exprimait lors d'un grand meeting de son parti à Marseille, une des villes les plus touchées par ce fléau. La veille, une marche blanche y avait eu lieu après l'assassinat de Mehdi Kessaci, frère du militant anti-drogue Amine Kessaci. "Il est possible et même indispensable d'embaucher 60.000 agents de police, enquêteurs, douaniers pour mener ce combat sans merci", a-t-il déclaré, chiffrant sa proposition à 2,5 milliards d'euros "dès maintenant". "Voilà ce que nous exigeons de la République", a-t-il dit. Fabien Roussel a réaffirmé son soutien sans réserve aux forces de l'ordre, se démarquant des positions souvent exprimées par la France insoumise (LFI). "Jamais nous ne dirons +tout le monde déteste la police+; nous, nous les soutenons et nous voulons des gardiens de la paix au service du peuple, pour le peuple et avec le peuple", a-t-il dit. Il a opposé "cette guerre que nous sommes prêts à mener et sans transiger" aux menaces de conflit en Europe récemment brandies par le chef d'Etat major des armées, le général Fabien Mandon. "Jamais nous ne voterons des crédits militaires et les pleins pouvoirs à des dirigeants prêts à envoyer nos enfants se faire tuer pour des guerres qui ne sont pas les nôtres", a lancé Fabien Roussel, renvoyant dos à dos le "nationalisme de Poutine" et "ceux qui voudraient nous faire entrer en guerre contre le peuple russe". Le général Mandon, un proche du président Emmanuel Macron, avait prévenu mardi dernier devant le Congrès des maires que la France devait restaurer sa "force d'âme" et "accepter de perdre ses enfants" en cas de conflit en Europe. Au cours de ce meeting à Marseille, Fabien Roussel a également évoqué les prochaines élections municipales des 15 et 22 mars, et plaidé pour une "union dans la clarté et la confiance" à gauche. Il s'est engagé à ce que les communistes ne conduisent "aucune liste de division contre des maires sortants, socialistes, écologistes ou insoumis".
Lire plus (341 mots)
Le chef des communistes s'exprimait lors d'un grand meeting de son parti à Marseille, une des villes les plus touchées par ce fléau. La veille, une marche blanche y avait eu lieu après l'assassinat de Mehdi Kessaci, frère du militant anti-drogue Amine Kessaci. "Il est possible et même indispensable d'embaucher 60.000 agents de police, enquêteurs, douaniers pour mener ce combat sans merci", a-t-il déclaré, chiffrant sa proposition à 2,5 milliards d'euros "dès maintenant". "Voilà ce que nous exigeons de la République", a-t-il dit. Fabien Roussel a réaffirmé son soutien sans réserve aux forces de l'ordre, se démarquant des positions souvent exprimées par la France insoumise (LFI). "Jamais nous ne dirons +tout le monde déteste la police+; nous, nous les soutenons et nous voulons des gardiens de la paix au service du peuple, pour le peuple et avec le peuple", a-t-il dit. Il a opposé "cette guerre que nous sommes prêts à mener et sans transiger" aux menaces de conflit en Europe récemment brandies par le chef d'Etat major des armées, le général Fabien Mandon. "Jamais nous ne voterons des crédits militaires et les pleins pouvoirs à des dirigeants prêts à envoyer nos enfants se faire tuer pour des guerres qui ne sont pas les nôtres", a lancé Fabien Roussel, renvoyant dos à dos le "nationalisme de Poutine" et "ceux qui voudraient nous faire entrer en guerre contre le peuple russe". Le général Mandon, un proche du président Emmanuel Macron, avait prévenu mardi dernier devant le Congrès des maires que la France devait restaurer sa "force d'âme" et "accepter de perdre ses enfants" en cas de conflit en Europe. Au cours de ce meeting à Marseille, Fabien Roussel a également évoqué les prochaines élections municipales des 15 et 22 mars, et plaidé pour une "union dans la clarté et la confiance" à gauche. Il s'est engagé à ce que les communistes ne conduisent "aucune liste de division contre des maires sortants, socialistes, écologistes ou insoumis".

23.11.2025 à 16:01

Ski: Mikaela Shiffrin toujours sans rivale à Gurgl

FRANCE24
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Il s'agit seulement du deuxième slalom de l'hiver mais les mots semblent déjà manquer pour décrire la domination totale de l'Américaine dans la discipline. Après sa démonstration la semaine dernière à Levi en Finlande, où elle s'était imposée avec plus d'une seconde et demi d'avance pour le premier slalom de l'hiver, Mikaela Shiffrin a enfoncé le clou en Autriche. En première manche dimanche, elle avait déjà signé le meilleur temps mais n'avait pas encore tout à fait écrasé la course. Derrière elle, l'Albanaise Lara Colturi n'avait que trois dixièmes de retard et les Suissesses Camille Rast et Wendy Holdener étaient elles aussi sous la demi-seconde. "Je pense que je peux m'améliorer en seconde manche, mais toutes mes concurrentes aussi", estimait alors Shiffrin, soulignant des conditions de neige "étranges", entre une piste glacée sur le haut du tracé puis des neiges plus agressives en bas. "Nerveuse" "Pour être honnête, je suis un peu nerveuse pour la suite", avouait-elle. "Mais j'ai un plan." En seconde manche, tout paraissait encore possible après les prestations de Camille Rast et de Lara Colturi, qui ont effectué des manches solides et semblaient être à la bataille. Mais Mikaela Shiffrin s'est alors élancée et le public autrichien a compris dès les premières courbes qu'il assistait à du grand Shiffrin. Techniquement impeccable, elle a repris du temps à tous les intermédiaires pour signer, chose rare quand on referme le portillon, le meilleur temps de la seconde manche. Les trois petits dixièmes d'avance de la première manche se sont transformés en un matelas de plus d'une seconde à l'arrivée. "Il a fallu pousser fort sur les skis mais c'était vraiment une bonne manche. Ce n'était pas facile, il fallait y aller à fond", a réagi l'Américaine au micro de la Fédération internationale de ski (FIS). Avec Mikaela Shiffrin en tête devant Lara Colturi (+ 1.23) et la championne du monde Camille Rast (+ 1.41), le podium est exactement le même que l'hiver dernier, quand le slalom de Gurgl avait fait son apparition dans le calendrier de la Coupe du monde de ski féminine. A 30 ans, Shiffrin signe sa 103e victoire en Coupe du monde et améliore encore le record absolu de succès sur le circuit qu'elle détient depuis 2023. Il s'agit de sa 66e victoire en slalom, sa discipline de prédilection. Avec sa 4e place lors du géant d'ouverture à Sölden fin octobre puis ses deux victoires à Levi et à Gurgl, elle conserve la tête provisoire du classement général de la Coupe du monde. Lara Colturi, déjà 2e à Levi la semaine dernière, confirme à 19 ans seulement son excellent début de saison. Quant à Camille Rast, la championne du monde retrouve enfin le podium après des mois plombés par des problèmes de hanche. Côté Françaises, Marion Chevrier, 25e de la première manche, a réalisé une belle seconde manche pour remonter à la 15e place (+3.66). Marie Lamure termine 23e (+5.01). La Coupe du monde de ski se poursuit à partir du 27 novembre avec l'étape de Copper Mountain, aux Etats-Unis.
Texte intégral (535 mots)
Il s'agit seulement du deuxième slalom de l'hiver mais les mots semblent déjà manquer pour décrire la domination totale de l'Américaine dans la discipline. Après sa démonstration la semaine dernière à Levi en Finlande, où elle s'était imposée avec plus d'une seconde et demi d'avance pour le premier slalom de l'hiver, Mikaela Shiffrin a enfoncé le clou en Autriche. En première manche dimanche, elle avait déjà signé le meilleur temps mais n'avait pas encore tout à fait écrasé la course. Derrière elle, l'Albanaise Lara Colturi n'avait que trois dixièmes de retard et les Suissesses Camille Rast et Wendy Holdener étaient elles aussi sous la demi-seconde. "Je pense que je peux m'améliorer en seconde manche, mais toutes mes concurrentes aussi", estimait alors Shiffrin, soulignant des conditions de neige "étranges", entre une piste glacée sur le haut du tracé puis des neiges plus agressives en bas. "Nerveuse" "Pour être honnête, je suis un peu nerveuse pour la suite", avouait-elle. "Mais j'ai un plan." En seconde manche, tout paraissait encore possible après les prestations de Camille Rast et de Lara Colturi, qui ont effectué des manches solides et semblaient être à la bataille. Mais Mikaela Shiffrin s'est alors élancée et le public autrichien a compris dès les premières courbes qu'il assistait à du grand Shiffrin. Techniquement impeccable, elle a repris du temps à tous les intermédiaires pour signer, chose rare quand on referme le portillon, le meilleur temps de la seconde manche. Les trois petits dixièmes d'avance de la première manche se sont transformés en un matelas de plus d'une seconde à l'arrivée. "Il a fallu pousser fort sur les skis mais c'était vraiment une bonne manche. Ce n'était pas facile, il fallait y aller à fond", a réagi l'Américaine au micro de la Fédération internationale de ski (FIS). Avec Mikaela Shiffrin en tête devant Lara Colturi (+ 1.23) et la championne du monde Camille Rast (+ 1.41), le podium est exactement le même que l'hiver dernier, quand le slalom de Gurgl avait fait son apparition dans le calendrier de la Coupe du monde de ski féminine. A 30 ans, Shiffrin signe sa 103e victoire en Coupe du monde et améliore encore le record absolu de succès sur le circuit qu'elle détient depuis 2023. Il s'agit de sa 66e victoire en slalom, sa discipline de prédilection. Avec sa 4e place lors du géant d'ouverture à Sölden fin octobre puis ses deux victoires à Levi et à Gurgl, elle conserve la tête provisoire du classement général de la Coupe du monde. Lara Colturi, déjà 2e à Levi la semaine dernière, confirme à 19 ans seulement son excellent début de saison. Quant à Camille Rast, la championne du monde retrouve enfin le podium après des mois plombés par des problèmes de hanche. Côté Françaises, Marion Chevrier, 25e de la première manche, a réalisé une belle seconde manche pour remonter à la 15e place (+3.66). Marie Lamure termine 23e (+5.01). La Coupe du monde de ski se poursuit à partir du 27 novembre avec l'étape de Copper Mountain, aux Etats-Unis.

23.11.2025 à 15:47

Vers l'instauration d'un service militaire volontaire en France

FRANCE24
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La date de jeudi est envisagée pour des annonces présidentielles, sans que cela soit confirmé officiellement, selon des sources concordantes. "Dans le monde où nous vivons fait d'incertitudes, d'une montée des tensions, si nous voulons véritablement être en sécurité, il faut dissuader l'autre de venir (…) La France doit continuer d'être une nation forte avec une armée forte mais avec aussi une capacité de sursaut collectif", a affirmé samedi le chef de l'Etat, en marge du G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Si les pays scandinaves ou les Baltes, voisins du géant russe, ont maintenu ou rétabli ces dernières années le service militaire obligatoire, la France a elle suspendu la conscription en 1997, sous la présidence de Jacques Chirac. "De nombreux voisins en Europe sont en train de réintroduire un service national", a fait valoir samedi sur France 5 le chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, estimant que cela faisait partie d'"éléments qui sont à observer dans notre pays". Emmanuel Macron avait introduit cette idée de service volontaire le 13 juillet, devant un parterre de hauts gradés. Face à une Europe "mise en danger" par la "menace durable" de la Russie, "il faut une nation capable de tenir, d'être mobilisée", avait-il estimé. Outre des "efforts sur notre réserve", il faut aussi "donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d'autres modalités, au sein de nos armées", avait-il souligné en promettant des "décisions en ce sens à l'automne". Interrogé par l'AFP, le ministère des Armées n'a pas souhaité s'exprimer sur les contours de ce service et sa durée, tout comme son coût. Il y a des "travaux en ce sens", a simplement indiqué Alice Rufo, ministre déléguée aux Armées dimanche sur France Info. "Les arbitrages n'ont pas été rendus", a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Jusqu'à 50.000 jeunes par an Différents scénarios envisagent un volume de 10.000 à 50.000 personnes par an, selon plusieurs sources proches du dossier. D'après plusieurs médias français, la durée envisagée de ce service volontaire serait de 10 mois et serait rémunéré à hauteur de plusieurs centaines d'euros. Selon la Revue nationale stratégique 2025, un document qui résume les ambitions de la France en matière de politique de défense et de sécurité, la mise en place d'un service militaire volontaire "rénové" viserait à "renforcer la cohésion nationale" et à "créer un réservoir de personnes mobilisables en cas de crise". Les armées françaises comptent environ 200.000 militaires d'active et 47.000 réservistes, et doivent passer à respectivement 210.000 et 80.000 personnes en 2030. La mobilisation sur la base du volontariat d'une partie d'une classe d'âge pourrait servir à répondre aux besoins d'"acquérir la masse" nécessaire pour tenir dans la durée en cas de conflit, estimait cet été le général Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre. L'idée est saluée par une partie de la classe politique française. "Tout ce qui peut participer à l'esprit de défense, à la résilience nationale et à exprimer le sentiment patriotique qui sommeille dans la population est positif", a commenté dans la Tribune dimanche le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, Cédric Perrin (Les Républicains). A l'extrême droite, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella s'est dit mercredi sur X "favorable" au rétablissement d'un service sous les drapeaux "en commençant par un service militaire ouvert aux volontaires". Patrick Kanner, le président du groupe socialiste au Sénat, reste plus circonspect. "Je suis très prudent en la matière (...) Je crois à l'armée de métier aujourd'hui. Après, si les jeunes veulent s'engager pour la nation, naturellement, j'y suis favorable", a-t-il confié dimanche à France 3. Les arbitrages attendus promettent aussi de concerner l'avenir incertain du service national universel (SNU) destiné aux mineurs de 15 à 17 ans. Ce service civil, lancé en 2019 et dont les crédits ont été depuis rabotés, n'a jamais trouvé son rythme de croisière. Il consistait essentiellement en un stage de cohésion de deux semaines.
Texte intégral (718 mots)
La date de jeudi est envisagée pour des annonces présidentielles, sans que cela soit confirmé officiellement, selon des sources concordantes. "Dans le monde où nous vivons fait d'incertitudes, d'une montée des tensions, si nous voulons véritablement être en sécurité, il faut dissuader l'autre de venir (…) La France doit continuer d'être une nation forte avec une armée forte mais avec aussi une capacité de sursaut collectif", a affirmé samedi le chef de l'Etat, en marge du G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Si les pays scandinaves ou les Baltes, voisins du géant russe, ont maintenu ou rétabli ces dernières années le service militaire obligatoire, la France a elle suspendu la conscription en 1997, sous la présidence de Jacques Chirac. "De nombreux voisins en Europe sont en train de réintroduire un service national", a fait valoir samedi sur France 5 le chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, estimant que cela faisait partie d'"éléments qui sont à observer dans notre pays". Emmanuel Macron avait introduit cette idée de service volontaire le 13 juillet, devant un parterre de hauts gradés. Face à une Europe "mise en danger" par la "menace durable" de la Russie, "il faut une nation capable de tenir, d'être mobilisée", avait-il estimé. Outre des "efforts sur notre réserve", il faut aussi "donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d'autres modalités, au sein de nos armées", avait-il souligné en promettant des "décisions en ce sens à l'automne". Interrogé par l'AFP, le ministère des Armées n'a pas souhaité s'exprimer sur les contours de ce service et sa durée, tout comme son coût. Il y a des "travaux en ce sens", a simplement indiqué Alice Rufo, ministre déléguée aux Armées dimanche sur France Info. "Les arbitrages n'ont pas été rendus", a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Jusqu'à 50.000 jeunes par an Différents scénarios envisagent un volume de 10.000 à 50.000 personnes par an, selon plusieurs sources proches du dossier. D'après plusieurs médias français, la durée envisagée de ce service volontaire serait de 10 mois et serait rémunéré à hauteur de plusieurs centaines d'euros. Selon la Revue nationale stratégique 2025, un document qui résume les ambitions de la France en matière de politique de défense et de sécurité, la mise en place d'un service militaire volontaire "rénové" viserait à "renforcer la cohésion nationale" et à "créer un réservoir de personnes mobilisables en cas de crise". Les armées françaises comptent environ 200.000 militaires d'active et 47.000 réservistes, et doivent passer à respectivement 210.000 et 80.000 personnes en 2030. La mobilisation sur la base du volontariat d'une partie d'une classe d'âge pourrait servir à répondre aux besoins d'"acquérir la masse" nécessaire pour tenir dans la durée en cas de conflit, estimait cet été le général Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre. L'idée est saluée par une partie de la classe politique française. "Tout ce qui peut participer à l'esprit de défense, à la résilience nationale et à exprimer le sentiment patriotique qui sommeille dans la population est positif", a commenté dans la Tribune dimanche le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, Cédric Perrin (Les Républicains). A l'extrême droite, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella s'est dit mercredi sur X "favorable" au rétablissement d'un service sous les drapeaux "en commençant par un service militaire ouvert aux volontaires". Patrick Kanner, le président du groupe socialiste au Sénat, reste plus circonspect. "Je suis très prudent en la matière (...) Je crois à l'armée de métier aujourd'hui. Après, si les jeunes veulent s'engager pour la nation, naturellement, j'y suis favorable", a-t-il confié dimanche à France 3. Les arbitrages attendus promettent aussi de concerner l'avenir incertain du service national universel (SNU) destiné aux mineurs de 15 à 17 ans. Ce service civil, lancé en 2019 et dont les crédits ont été depuis rabotés, n'a jamais trouvé son rythme de croisière. Il consistait essentiellement en un stage de cohésion de deux semaines.

23.11.2025 à 15:01

Après une frappe meurtrière à Beyrouth, Israël dit avoir visé un haut cadre du Hezbollah

FRANCE 24
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Israël a annoncé avoir mené, dimanche, une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth visant "le chef d'état-major" du Hezbollah pro-iranien. Cette attaque a fait au moins un mort et 21 blessés, selon un premier bilan du ministère libanais de la Santé.
Texte intégral (718 mots)
Israël a annoncé avoir mené, dimanche, une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth visant "le chef d'état-major" du Hezbollah pro-iranien. Cette attaque a fait au moins un mort et 21 blessés, selon un premier bilan du ministère libanais de la Santé.

23.11.2025 à 14:51

À l'issue du G20 en Afrique du Sud, les dirigeants vantent les vertus du multilatéralisme

FRANCE 24
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Le sommet du G20 s'est achevé, dimanche, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Les dirigeants présents ont vanté les bienfaits du multilatéralisme, tout en reconnaissant qu'il doit s'adapter à un monde toujours plus divisé que ce soit par les guerres, les rivalités géopolitiques et le protectionnisme.
Texte intégral (718 mots)
Le sommet du G20 s'est achevé, dimanche, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Les dirigeants présents ont vanté les bienfaits du multilatéralisme, tout en reconnaissant qu'il doit s'adapter à un monde toujours plus divisé que ce soit par les guerres, les rivalités géopolitiques et le protectionnisme.

23.11.2025 à 14:23

De "fluide impur" à espoir face à l'endométriose : une collecte inédite de sang des règles en France

Bahar MAKOOI
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Longtemps considéré comme simple déchet, le sang menstruel recèle en réalité des informations uniques sur la santé des femmes. Une étude inédite à Paris vise à l'analyser pour mieux comprendre l’endométriose, améliorer le diagnostique et ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques adaptées aux patientes.
Texte intégral (718 mots)
Longtemps considéré comme simple déchet, le sang menstruel recèle en réalité des informations uniques sur la santé des femmes. Une étude inédite à Paris vise à l'analyser pour mieux comprendre l’endométriose, améliorer le diagnostique et ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques adaptées aux patientes.

23.11.2025 à 14:01

"La fragilité" politique et budgétaire française élément "d'insécurité" pour l'Europe, selon Hollande

FRANCE24
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Dans un entretien au Monde portant sur la guerre en Ukraine, et le plan controversé du président américain Donald Trump pour mettre fin au conflit, l'ancien chef de l'Etat était interrogé sur la situation politique française. "Dans ce contexte, la fragilité de la France est un élément d'insécurité supplémentaire pour l'Europe", a-t-il alerté, estimant que si elle "veut participer au réarmement, il faut qu’elle ait un budget de la défense voté dans le cadre de la loi de finances", c'est-à-dire dans le budget de l'Etat pour 2026. Si l'adoption d'un nouveau budget échoue au Parlement, et que le gouvernement passe par une "loi spéciale" pour assurer la continuité de l'Etat, "ce sont les dépenses de l'année précédente qui vaudront, et les 6 milliards d'euros prévus pour améliorer notre capacité de défense ne seront pas là", a mis en garde le responsable socialiste. Redevenu député de Corrèze, François Hollande tisse un lien entre "l'état de notre démocratie", "la force de notre défense et la crédibilité de notre sécurité". "C'est la raison pour laquelle Trump et Poutine poussent les extrêmes droites en Europe pour nous affaiblir et nous neutraliser", a-t-il ajouté. Concernant le plan de Donald Trump, François Hollande estime qu'il équivaut dans son état actuel à "la capitulation de l'Ukraine" mais aussi à "la relégation de l'Europe sous la tutelle d'un condominium russo-américain". Regrettant l'absence "d'incarnation politique" en Europe, il appelle toutefois les Européens à "corriger le plan s’il est encore amendable" et à "dire qu'ils vont livrer autant d’armes que possible" à l'Ukraine. Salué par le président russe Vladimir Poutine, le projet américain reprend plusieurs exigences clés de Moscou: que l'Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à intégrer l'Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.
Lire plus (339 mots)
Dans un entretien au Monde portant sur la guerre en Ukraine, et le plan controversé du président américain Donald Trump pour mettre fin au conflit, l'ancien chef de l'Etat était interrogé sur la situation politique française. "Dans ce contexte, la fragilité de la France est un élément d'insécurité supplémentaire pour l'Europe", a-t-il alerté, estimant que si elle "veut participer au réarmement, il faut qu’elle ait un budget de la défense voté dans le cadre de la loi de finances", c'est-à-dire dans le budget de l'Etat pour 2026. Si l'adoption d'un nouveau budget échoue au Parlement, et que le gouvernement passe par une "loi spéciale" pour assurer la continuité de l'Etat, "ce sont les dépenses de l'année précédente qui vaudront, et les 6 milliards d'euros prévus pour améliorer notre capacité de défense ne seront pas là", a mis en garde le responsable socialiste. Redevenu député de Corrèze, François Hollande tisse un lien entre "l'état de notre démocratie", "la force de notre défense et la crédibilité de notre sécurité". "C'est la raison pour laquelle Trump et Poutine poussent les extrêmes droites en Europe pour nous affaiblir et nous neutraliser", a-t-il ajouté. Concernant le plan de Donald Trump, François Hollande estime qu'il équivaut dans son état actuel à "la capitulation de l'Ukraine" mais aussi à "la relégation de l'Europe sous la tutelle d'un condominium russo-américain". Regrettant l'absence "d'incarnation politique" en Europe, il appelle toutefois les Européens à "corriger le plan s’il est encore amendable" et à "dire qu'ils vont livrer autant d’armes que possible" à l'Ukraine. Salué par le président russe Vladimir Poutine, le projet américain reprend plusieurs exigences clés de Moscou: que l'Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à intégrer l'Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.

23.11.2025 à 14:00

Négociations sur l'Ukraine en Suisse : Trump se ouvert à discuter

FRANCE24
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Emmanuelle Chaze, correspondante à Kiev,, analyse la situation.
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Emmanuelle Chaze, correspondante à Kiev,, analyse la situation.

23.11.2025 à 13:55

Le gouvernement slovène organise un référendum sur le suicide assisté

FRANCE24
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La Slovénie, qui organise dimanche un référendum sur le suicide assisté, légalisé en juillet par le Parlement, est le dernier pays en date à avoir légiféré sur la question en Europe.
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La Slovénie, qui organise dimanche un référendum sur le suicide assisté, légalisé en juillet par le Parlement, est le dernier pays en date à avoir légiféré sur la question en Europe.

23.11.2025 à 13:53

COP30 : pas de consensus sur le plan de sortie des énergies fossiles

FRANCE24
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Pierre Cannet, responsable des affaires publiques et politiques mondiales de ClientEarth, est notre invité.
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Pierre Cannet, responsable des affaires publiques et politiques mondiales de ClientEarth, est notre invité.

23.11.2025 à 13:51

Le "livret de crise" Taïwanais pour se préparer à toutes les hypothèses

FRANCE24
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Le "livret de crise" Taïwanais : 32 pages pour se préparer à toutes les hypothèses. 
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Le "livret de crise" Taïwanais : 32 pages pour se préparer à toutes les hypothèses. 

23.11.2025 à 13:21

Des propositions citoyennes pour remettre les "temps de l'enfant" au coeur de la société

FRANCE24
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Ces propositions, portant notamment sur les rythmes scolaires avec le souhait de cinq jours d'école dès l'élémentaire ou des cours démarrant plus tard au collège et lycée, ont été adoptées à 119 voix (deux contre, quatre abstentions) en clôture des travaux de la Convention citoyenne réunie au Conseil économique, social et environnemental (Cese). "Nous allons rester vigilants" sur leur application, a conclu Patrick, l'un des 133 citoyens qui ont planché régulièrement depuis juin à la demande du précédent gouvernement Bayrou. Le constat de ces femmes et hommes âgés de 19 à 83 ans, sélectionnés pour refléter la diversité de la population (milieu urbain, rural, régions, etc) puis tirés au sort, est qu'"aujourd'hui, l'organisation des temps n'est pas construite pour les enfants, mais en fonction des contraintes professionnelles, des parents et des besoins économiques", a résumé Kenza Occansey, vice-président du Cese. "Vous avez fait un travail qui comptera pour notre société", leur a-t-il déclaré dimanche. Parmi les propositions: établir cinq jours d'école "pleins" par semaine dès l'élémentaire, pour mieux étaler les apprentissages. Car les "rythmes scolaires sont inadaptés aux rythmes biologiques des enfants", constate le rapport, les enfants subissant "un modèle de société valorisant la productivité et la performance", avec des temps libres "de plus en plus rares" et une omniprésence des écrans aux "conséquences majeures sur leur santé, leurs apprentissages, leur développement" . Deux zones de vacances? Le sujet est sensible: la réforme de 2013-2014, qui avait relevé la semaine de quatre jours à quatre jours et demi, fut abandonnée dès 2017 dans la plupart des écoles. Aujourd'hui 90% des communes fonctionnent sur quatre jours. Mais ce fonctionnement "entraîne des journées trop denses" et "des irrégularités dans les heures de coucher et de lever", déplorent les citoyens. Si un tiers souhaitaient raccourcir les vacances, pour alléger les journées de classe, la majorité a opté pour le maintien des 16 semaines actuelles: huit l'été et huit en petites vacances. Mais ils plaident pour un regroupement des vacances de février et de Pâques sur deux zones, contre trois actuellement, avec une semaine partagée pour "permettre à tout le territoire d’avoir des vacances en commun en particulier les enfants de familles séparées habitant des zones différentes". Ceci afin de se rapprocher d'une "alternance de sept semaines de cours, deux semaines de vacances", "préconisée par les chronobiologistes". De quoi faire réagir les professionnels du tourisme. Dans l'entourage du ministre du Tourisme Serge Papin, on se dit d'ailleurs "franchement défavorable" à cette proposition. "Alors que le tourisme est un secteur qui va bien ce n'est pas le moment de fragiliser tout ça", selon cette source. Le rapport des citoyens s'inspire notamment des travaux d'un panel de 20 adolescents, dont il a retenu l'idée de consacrer les matinées aux cours théoriques et les après-midis aux enseignements plus pratiques. Puis, à 15h30, place aux activités extrascolaires, artistiques, sportives, puis à des devoirs allégés. Quelle suite? Au collège et lycée, les cours ne devraient pas commencer avant 09h00, préconise le rapport. La ministre déléguée au Numérique, Anne Le Henanff, s'est félicitée pour sa part du soutien apporté par le rapport à une majorité numérique à 15 ans. Cela "prouve que cette proposition n’est pas une lubie d’interdiction, ni une volonté arbitraire du gouvernement, mais une demande forte et structurée portée par la société civile elle-même", a-t-elle déclaré à l'AFP. Et maintenant, quelle suite étant donné que le gouvernement a changé? Le rapport doit être prochainement remis à l'exécutif, puis présenté aux parlementaires et élus locaux. Selon M. Occansey, "Matignon a passé la consigne aux différents ministères concernés" (Education, Santé, Ville, Culture, etc…), de rédiger une note sur la faisabilité des propositions du rapport, "sous deux semaines". Venue dimanche, la Haut Commissaire à l'Enfance Sarah El-Haïry a salué la "trajectoire" fixée, un "appel à ce que chacun prenne sa part, dans ce que nous devons à nos enfants", sans évoquer d'engagement concret après cette Convention, troisième du nom après celles consacrées au climat et à la fin de vie. Participer aux réflexions "m'a enrichie énormément", affirme en tout cas la jeune Fatima, de Noisy-le-Grand, tandis que Souldine, venu de Mayotte, a "réalisé qu'on pouvait améliorer un tas de choses en France".
Texte intégral (765 mots)
Ces propositions, portant notamment sur les rythmes scolaires avec le souhait de cinq jours d'école dès l'élémentaire ou des cours démarrant plus tard au collège et lycée, ont été adoptées à 119 voix (deux contre, quatre abstentions) en clôture des travaux de la Convention citoyenne réunie au Conseil économique, social et environnemental (Cese). "Nous allons rester vigilants" sur leur application, a conclu Patrick, l'un des 133 citoyens qui ont planché régulièrement depuis juin à la demande du précédent gouvernement Bayrou. Le constat de ces femmes et hommes âgés de 19 à 83 ans, sélectionnés pour refléter la diversité de la population (milieu urbain, rural, régions, etc) puis tirés au sort, est qu'"aujourd'hui, l'organisation des temps n'est pas construite pour les enfants, mais en fonction des contraintes professionnelles, des parents et des besoins économiques", a résumé Kenza Occansey, vice-président du Cese. "Vous avez fait un travail qui comptera pour notre société", leur a-t-il déclaré dimanche. Parmi les propositions: établir cinq jours d'école "pleins" par semaine dès l'élémentaire, pour mieux étaler les apprentissages. Car les "rythmes scolaires sont inadaptés aux rythmes biologiques des enfants", constate le rapport, les enfants subissant "un modèle de société valorisant la productivité et la performance", avec des temps libres "de plus en plus rares" et une omniprésence des écrans aux "conséquences majeures sur leur santé, leurs apprentissages, leur développement" . Deux zones de vacances? Le sujet est sensible: la réforme de 2013-2014, qui avait relevé la semaine de quatre jours à quatre jours et demi, fut abandonnée dès 2017 dans la plupart des écoles. Aujourd'hui 90% des communes fonctionnent sur quatre jours. Mais ce fonctionnement "entraîne des journées trop denses" et "des irrégularités dans les heures de coucher et de lever", déplorent les citoyens. Si un tiers souhaitaient raccourcir les vacances, pour alléger les journées de classe, la majorité a opté pour le maintien des 16 semaines actuelles: huit l'été et huit en petites vacances. Mais ils plaident pour un regroupement des vacances de février et de Pâques sur deux zones, contre trois actuellement, avec une semaine partagée pour "permettre à tout le territoire d’avoir des vacances en commun en particulier les enfants de familles séparées habitant des zones différentes". Ceci afin de se rapprocher d'une "alternance de sept semaines de cours, deux semaines de vacances", "préconisée par les chronobiologistes". De quoi faire réagir les professionnels du tourisme. Dans l'entourage du ministre du Tourisme Serge Papin, on se dit d'ailleurs "franchement défavorable" à cette proposition. "Alors que le tourisme est un secteur qui va bien ce n'est pas le moment de fragiliser tout ça", selon cette source. Le rapport des citoyens s'inspire notamment des travaux d'un panel de 20 adolescents, dont il a retenu l'idée de consacrer les matinées aux cours théoriques et les après-midis aux enseignements plus pratiques. Puis, à 15h30, place aux activités extrascolaires, artistiques, sportives, puis à des devoirs allégés. Quelle suite? Au collège et lycée, les cours ne devraient pas commencer avant 09h00, préconise le rapport. La ministre déléguée au Numérique, Anne Le Henanff, s'est félicitée pour sa part du soutien apporté par le rapport à une majorité numérique à 15 ans. Cela "prouve que cette proposition n’est pas une lubie d’interdiction, ni une volonté arbitraire du gouvernement, mais une demande forte et structurée portée par la société civile elle-même", a-t-elle déclaré à l'AFP. Et maintenant, quelle suite étant donné que le gouvernement a changé? Le rapport doit être prochainement remis à l'exécutif, puis présenté aux parlementaires et élus locaux. Selon M. Occansey, "Matignon a passé la consigne aux différents ministères concernés" (Education, Santé, Ville, Culture, etc…), de rédiger une note sur la faisabilité des propositions du rapport, "sous deux semaines". Venue dimanche, la Haut Commissaire à l'Enfance Sarah El-Haïry a salué la "trajectoire" fixée, un "appel à ce que chacun prenne sa part, dans ce que nous devons à nos enfants", sans évoquer d'engagement concret après cette Convention, troisième du nom après celles consacrées au climat et à la fin de vie. Participer aux réflexions "m'a enrichie énormément", affirme en tout cas la jeune Fatima, de Noisy-le-Grand, tandis que Souldine, venu de Mayotte, a "réalisé qu'on pouvait améliorer un tas de choses en France".

23.11.2025 à 12:55

Boualem Sansal s’exprimera ce soir pour la première fois depuis sa libération

FRANCE 24
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L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, après un an de prison, s'exprimera pour la première fois depuis sa libération, dimanche soir, dans le journal de 20 h de France 2.
Texte intégral (765 mots)
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, après un an de prison, s'exprimera pour la première fois depuis sa libération, dimanche soir, dans le journal de 20 h de France 2.

23.11.2025 à 12:35

New York entre stupeur et optimisme prudent après la rencontre Trump-Mamdani

FRANCE24
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"C'était étrange", rapporte à l'AFP Megan, habitante de 27 ans, en évoquant l'échange chaleureux la veille à la Maison Blanche entre le président républicain et le jeune élu démocrate après des semaines d'invectives mutuelles, "communiste" contre "despote". "Trump aime les gagnants" et "il est facilement sous le charme", ce qui explique probablement son changement de ton juge son amie Lupe, 31 ans. Sympathisantes du nouveau maire, les deux s'affichent toutefois prudentes: le président "peut changer d'avis demain, il est instable". "J'étais très heureux de voir ça, c'est une excellente chose pour la ville !", se réjouit un habitant de Manhattan, octogénaire, qui choisit de ne pas donner son nom. "Le gouvernement fédéral contrôle des milliards de dollars qu'il peut partager avec New York et nous avons besoin de cet argent", justifie-t-il. Durant toute la campagne, Donald Trump a menacé de couper les fonds fédéraux à la ville et d'y envoyer la Garde nationale, comme il l'a fait dans d'autres villes démocrates. La promesse désormais d'"aider" Zohran Mamdani dans sa tâche est donc un soulagement pour beaucoup. "Plus nous pouvons éviter de choses néfastes pour notre ville mieux c’est, et il faut créditer le maire élu pour cela", a déclaré sur Spectrum News Jumaane Williams, défenseur des citoyens au sein de la municipalité, un élu démocrate, qui lui aussi a jugé "vraiment surprenante" la tonalité de l'échange. Identification Du côté des partisans du président certains ont également fait part de leur soulagement. "Je suis content que (Trump) se soit réconcilié avec le maire élu Mamdani (...) Nous sommes là pour servir la ville et offrir une vie meilleure à nos enfants", s'est enthousiasmé John Catsimatidis, milliardaire new-yorkais et généreux soutien financier de Donald Trump Nicole Malliotakis, représentante républicaine de New York, a déclaré sur Fox News avoir trouvé les deux hommes "un peu trop complices...". "Mais ils ont semblé trouver un terrain d'entente", s'est elle aussi réjouie, même si elle doute que les deux partagent la même "vision" sur le pouvoir d'achat. Figure influente des milieux d'affaires de la ville, Cathy Wylde a salué après la rencontre "un début très prometteur" pour le nouveau maire, "de bonne augure pour sa relation future avec les dirigeants d’entreprise de la ville". Beaucoup jugent toutefois que la main tendue par Donald Trump à son jeune opposant est teintée d'opportunisme et tient à la mauvaise passe qu'il traverse, peinant à sortir du tumulte de l'affaire Epstein, avec des sondages médiocres à moins d'un an des élections de mi-mandat. "C'est un bon jour pour Mamdani, et pour Trump c'est vraiment le signe qu'il s'accroche à tout ce qu'il peut à ce stade, essayant de trouver n'importe quel moyen de sortir de sa situation", a lancé l'ancien maire de New York (2014-2021) Bill de Blasio sur CBS. Comme si la victoire éclatante de Zohran Mamdani le 4 novembre pouvait un peu déteindre sur lui, juge auprès de l'AFP Costas Panagopoulos, professeur en sciences politiques à la Northeastern University. "Trump s'identifie probablement au statut d'outsider de Mamdani et à sa victoire inattendue, malgré leurs différences idéologiques et programmatiques", dit-il.
Texte intégral (544 mots)
"C'était étrange", rapporte à l'AFP Megan, habitante de 27 ans, en évoquant l'échange chaleureux la veille à la Maison Blanche entre le président républicain et le jeune élu démocrate après des semaines d'invectives mutuelles, "communiste" contre "despote". "Trump aime les gagnants" et "il est facilement sous le charme", ce qui explique probablement son changement de ton juge son amie Lupe, 31 ans. Sympathisantes du nouveau maire, les deux s'affichent toutefois prudentes: le président "peut changer d'avis demain, il est instable". "J'étais très heureux de voir ça, c'est une excellente chose pour la ville !", se réjouit un habitant de Manhattan, octogénaire, qui choisit de ne pas donner son nom. "Le gouvernement fédéral contrôle des milliards de dollars qu'il peut partager avec New York et nous avons besoin de cet argent", justifie-t-il. Durant toute la campagne, Donald Trump a menacé de couper les fonds fédéraux à la ville et d'y envoyer la Garde nationale, comme il l'a fait dans d'autres villes démocrates. La promesse désormais d'"aider" Zohran Mamdani dans sa tâche est donc un soulagement pour beaucoup. "Plus nous pouvons éviter de choses néfastes pour notre ville mieux c’est, et il faut créditer le maire élu pour cela", a déclaré sur Spectrum News Jumaane Williams, défenseur des citoyens au sein de la municipalité, un élu démocrate, qui lui aussi a jugé "vraiment surprenante" la tonalité de l'échange. Identification Du côté des partisans du président certains ont également fait part de leur soulagement. "Je suis content que (Trump) se soit réconcilié avec le maire élu Mamdani (...) Nous sommes là pour servir la ville et offrir une vie meilleure à nos enfants", s'est enthousiasmé John Catsimatidis, milliardaire new-yorkais et généreux soutien financier de Donald Trump Nicole Malliotakis, représentante républicaine de New York, a déclaré sur Fox News avoir trouvé les deux hommes "un peu trop complices...". "Mais ils ont semblé trouver un terrain d'entente", s'est elle aussi réjouie, même si elle doute que les deux partagent la même "vision" sur le pouvoir d'achat. Figure influente des milieux d'affaires de la ville, Cathy Wylde a salué après la rencontre "un début très prometteur" pour le nouveau maire, "de bonne augure pour sa relation future avec les dirigeants d’entreprise de la ville". Beaucoup jugent toutefois que la main tendue par Donald Trump à son jeune opposant est teintée d'opportunisme et tient à la mauvaise passe qu'il traverse, peinant à sortir du tumulte de l'affaire Epstein, avec des sondages médiocres à moins d'un an des élections de mi-mandat. "C'est un bon jour pour Mamdani, et pour Trump c'est vraiment le signe qu'il s'accroche à tout ce qu'il peut à ce stade, essayant de trouver n'importe quel moyen de sortir de sa situation", a lancé l'ancien maire de New York (2014-2021) Bill de Blasio sur CBS. Comme si la victoire éclatante de Zohran Mamdani le 4 novembre pouvait un peu déteindre sur lui, juge auprès de l'AFP Costas Panagopoulos, professeur en sciences politiques à la Northeastern University. "Trump s'identifie probablement au statut d'outsider de Mamdani et à sa victoire inattendue, malgré leurs différences idéologiques et programmatiques", dit-il.
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