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14.12.2025 à 14:27

Le président ukrainien à Berlin pour des pourparlers avec Américains et Européens

FRANCE24
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Américains et Allemands n'ont rien dit de l'agenda, mais selon le tabloïd allemand Bild, Volodymyr Zelensky doit être reçu dimanche par le chancelier Friedrich Merz. Les émissaires américains, Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, sont également dans la capitale allemande, d'après le journal qui a publié des photos des deux responsables arrivant à l'hôtel Adlon, voisin de l'ambassade des Etats-Unis et de la porte de Brandebourg. La chancellerie et la représentation américaine, interrogées par L'AFP, ne se sont pas prononcées. Lors d'une conférence de presse en ligne dimanche, M. Zelensky a dit dimanche souhaiter convaincre les Etats-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front, et non la cession à Moscou de tout le Donbass, comme le réclame Moscou. Prêt au dialogue "Les parties restent sur leurs positions et tentent ensuite de résoudre tous les problèmes communs par voie diplomatique. Je sais que la Russie ne voit pas cela d'un bon œil et j'aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point", a-t-il affirmé. Kiev a toujours refusé ces concessions territoriales, M. Zelensky se bornant à évoquer cette semaine un éventuel référendum ou élection sur le sujet. Dimanche, il a dit ne pas avoir encore reçu de réponse américaine à la version du plan pour mettre fin au conflit, amendée cette semaine par Kiev et ses alliés européens. "Je serai prêt au dialogue qui va commencer aujourd'hui", a-t-il souligné. Il a réaffirmé que Kiev souhaitait des garanties de sécurité des Européens et de Washington pour dissuader la Russie de l'attaquer de nouveau. "Nous envisageons un plan-cadre en 20 points, qui se termine par un cessez-le-feu" et "aujourd'hui nous voulons être sûrs qu'il n'y aura pas de répétition de la guerre après un cessez-le-feu", a-t-il insisté. Il s'agirait d'un mécanisme inspiré de l'article 5 de l'Otan prévoyant une protection mutuelle des pays membres, sans adhésion formelle de l'Ukraine à l'Alliance atlantique, comme le demandait Kiev auparavant. "C'est déjà un compromis de notre part", a précisé M. Zelensky, car c'est une revendication majeure de Moscou. Alors que les hostilités se poursuivent, ajoutant de nouvelles victimes aux centaines de milliers de morts et de blessés qu'a fait la guerre, Donald Trump a affiché son impatience cette semaine concernant l'avancée des discussions autour de son plan de règlement du conflit déclenché par l'invasion russe de février 2022. Kiev et ses alliés européens veulent l'amender, le jugeant trop favorable à Moscou. M. Zelensky doit s'entretenir lundi à Berlin avec le chancelier Merz, son principal bailleur en Europe, et se rendre à un forum économique germano-ukrainien. Puis, ils seront rejoints par d'autres dirigeants européens. L'Europe veut peser L'Europe dit soutenir Kiev face à l'impatience de Donald Trump et aux demandes maximalistes de Moscou. Largement maintenue sur la touche par Washington, elle veut aussi peser sur les pourparlers, arguant que la sécurité européenne est en jeu et que la Russie est une menace continentale. L'Ukraine est pressée par Washington et Moscou de céder la partie du Donbass encore sous son contrôle, essentiellement dans la région de Donetsk. Il s'agirait d'y créer une "zone économique libre" ou une "zone démilitarisée". En échange, l'armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud) dont Moscou revendique l'annexion. La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n'a pas été rendue publique. Un texte a également été soumis à Moscou au Kremlin par l'émissaire américain Steve Witkoff. Ces échangent tendus interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. burs-alf/jpl/cpy

14.12.2025 à 14:11

Allemagne: les start-up de la défense réclament un virage technologique

FRANCE24
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Le chancelier Friedrich Merz a promis des centaines de milliards d'euros d'investissements afin de répondre à la fois à la menace russe, jugée évidente depuis l'invasion de l'Ukraine, et aux Etats-Unis qui ne veulent plus financer des pans entiers de la sécurité européenne. Pour les jeunes pousses de la tech, si le conflit en Ukraine a illustré une chose, c'est que le progrès technologique en matière de drones est devenu le nerf de la guerre. Que ce soit pour frapper, larguer des projectiles, ravitailler ou espionner, ces appareils autonomes et sans pilote sont relativement bon marché. Ils sont capables de détruire des systèmes adverses bien plus chers, en ne risquant que les vies de l'ennemi. Et leur efficacité et leur autonomie vont s'accroître avec les avancées de l'intelligence artificielle. Chez leurs fabricants, on espère que le gouvernement allemand va réaliser le caractère révolutionnaire de ces technologies, et les placer au centre de l'armée de demain. "Clairement, on a accordé une importance excessive aux systèmes traditionnels", assène auprès de l'AFP Gundbert Scherf, cofondateur de Helsing, start-up allemande lancée en 2021 qui livre des drones d'attaque à l'Ukraine. Aller plus vite "J'espère que les normes des dépenses vont changer, qu'on passera d'un ratio de 99% pour les systèmes traditionnels et 1% pour les systèmes autonomes, à quelque chose de plus équilibré", poursuit le responsable de la société dont la valeur a été estimé à 12 milliards d'euros. Stark, autre nouveau venu fondé l'an dernier, reconnaît un progrès mais pointe aussi les lenteurs actuelles. "L'approvisionnement (militaire) en Allemagne est en train de changer, et ça c'est vraiment positif", explique Josef Kranawetvogl, un haut responsable de Stark, qui compte parmi ses investisseurs le milliardaire controversé de la Silicon Valley, Peter Thiel, proche de Donald Trump. "Nous sommes très bons en Europe pour écrire des documents stratégiques, mais il nous faut plus de mise en oeuvre, on doit rester dans la course, on doit aller plus vite", dit-il. Face à ces nouveaux venus, on trouve les poids lourds de l'industrie de l'armement, qui emploient des dizaines de milliers de personnes et sont ancrés depuis des décennies dans le paysage politico-économique allemand. Le PDG de Rheinmetall, numéro un du secteur dont l'activité a été fortement stimulée avec la guerre en Ukraine, estime que le temps de l'armement traditionnel n'est pas révolu. Selon lui, il faudra de tout : des drones high-tech certes, que son groupe produit d'ailleurs, mais également beaucoup de chars, de canons, de munitions classiques. "Sans véhicules blindés, il est impossible de défendre un pays ou de repousser un agresseur", a jugé Armin Papperberger lors d'une rencontre récente avec des journalistes étrangers à laquelle un journaliste de l'AFP participait. Pour lui, une guerre impliquant l'Otan "serait très différente de ce qu'on voit actuellement en Ukraine". "Les drones y joueraient un rôle moins significatif qu'actuellement", se risque-t-il à prévoir. Côté gouvernement, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le ministre de la Défense a évoqué 10 milliards d'euros d'investissements dans les drones dans les prochaines années. Or, selon des documents auxquels le site Politico a eu accès, l'enveloppe des dépenses prévues pour 2024-2034 est de 377 milliards d'euros. Dont quelque 88 milliards pour des sociétés dans l'orbite de Rheinmettall. Un porte-parole du ministère allemand de la Défense n'a pas souhaité commenter ces chiffres, mais défend les armements traditionnels. Armes de la dernière guerre Pour lui, les drones sont "décisifs dans le combat", mais a eux seuls ils ne font pas la différence dans une guerre. "Les chars d'assaut, les transports de troupes blindés et les avions de combat seront toujours nécessaires", juge ce porte-parole, qui ne souhaite pas être identifié conformément à la politique de son ministère. Pour certains observateurs extérieurs, l'Allemagne risque de rater une révolution technologique, son armée ayant déjà connu son lot de scandales d'équipements obsolètes ou inadaptés. La "planification (des militaires) est à la traîne par rapport à l'essor inexorable des systèmes autonomes et sans pilote", ont récemment écrit l'historien britannique Niall Ferguson et Moritz Schularick, président de l'Institut IfW Kiel. Pour eux, l'Allemagne doit prendre garde à ne pas se retrouver avec "les armes de la dernière guerre, au lieu de celles de la prochaine".

14.12.2025 à 13:45

Super-G de Saint-Moritz: Miradoli deuxième, sur les talons de Robinson

FRANCE24
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Sur un tracé technique, tout en dévers et mouvements de terrain, la Haut-Savoyarde de 31 ans devance de 11/100es l'Italienne Sofia Goggia, déjà troisième de la descente samedi. Laura Gauché prend elle la cinquième place derrière l'Américaine Lindsey Vonn, à 38/100e de Robinson. A l'aise sur la "Corviglia", où elle avait terminé 6e vendredi de la première descente remportée par Lindsey Vonn, puis 15e samedi de la seconde, Miradoli confirme les promesses du printemps dernier après un hiver de doutes. "Je me sens super bien, c'est cool de commencer la saison de super-G comme ça", s'est réjouie la native de Samoëns, seule Bleue sur un podium de ski alpin de toute la saison dernière avec sa troisième place en mars dans le super-G de La Thuile (Italie). Premier sacre en super-G pour Robinson Miradoli, qui avait confié à l'AFP avoir un temps envisagé d'arrêter avant de retrouver l'envie de "s'éclater" à l'approche des JO de Milan Cortina (6-22 février), est passée tout près de décrocher un deuxième succès après le super-G de Lenzerheide en mars 2022. "Je suis quand même un peu "dég'" des huit centièmes", a-t-elle reconnu. "J'ai réussi à m'engager, mais je fais une petite faute en haut qui, je pense, me coûte la victoire". Dimanche matin, elle a profité des conditions météo parfaites pour prendre des risques, là où d'autres concurrentes dont Lindsey Vonn ont attaqué la piste plus prudemment - peut-être échaudées par le quart d'heure de retard pour raboter un saut trop prononcé, ou par la chute de l'Allemande Emma Aicher, victorieuse la veille en descente. "Après le passage des deux premières, je me suis dit +OK, on peut attaquer plus que prévu+", a expliqué la Française à Eurosport. Partie juste avant la Haut-Savoyarde, Alice Robinson a de son côté remporté sa première victoire en vitesse - et même son premier podium -, elle qui compte déjà à 24 ans six victoires en géant, dont deux cette saison. "Je cours en super-G depuis environ cinq ans et je n'avais encore jamais réussie à poser une vraie bonne manche du début à la fin, il manquait toujours des morceaux", a raconté la vice-championne du monde de géant à la chaîne suisse SRF. Shiffrin se teste Pour "enfin laisser filer les skis", ce phénomène de précocité, victorieuse dès 17 ans en Coupe du monde, a réussi à "combiner" les repérages pendant ses entraînements de descente et une sûreté dans les courbes née de sa confiance en géant. La dernière épreuve de l'étape grisonne marquait aussi le retour à la vitesse de Mikaëla Shiffrin pour la première fois depuis sa lourde chute en janvier 2024 dans la descente de Cortina (entorse au genou gauche). Pour ce test en vue des JO-2026 sur cette même piste de Cortina, la championne aux 104 couronnes en Coupe du monde a manqué la toute dernière porte après une manche où elle accusait moins d'une seconde de retard, en s'élançant avec le dossard 31. C'était aussi la première fois qu'elle croisait sur une course Lindsey Vonn, l'autre légende américaine aux 83 succès, depuis le super-G des Mondiaux d'Are en février 2019: Shiffrin l'avait remporté et Vonn était sortie de piste, quelques jours avant de mettre fin à sa première carrière. Impériale en slalom avec trois succès en trois courses cette saison, Mikaela Shiffrin conserve néanmoins la tête du classement général avec 64 points d'avance sur Alice Robinson.

14.12.2025 à 12:56

Australie en direct : l'attaque de la plage de Bondi considérée comme un acte "terroriste"

FRANCE 24
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L'attaque meurtrière par balles perpétrée dimanche par deux individus sur la célèbre plage de Bondi à Sydney visait la communauté juive, a déclaré le Premier ministre de l'État australien de Nouvelle-Galles-du-Sud. La fusillade, qui a fait au moins 12 morts, est considérée comme un acte "terroriste".
Texte intégral (621 mots)
L'attaque meurtrière par balles perpétrée dimanche par deux individus sur la célèbre plage de Bondi à Sydney visait la communauté juive, a déclaré le Premier ministre de l'État australien de Nouvelle-Galles-du-Sud. La fusillade, qui a fait au moins 12 morts, est considérée comme un acte "terroriste".

14.12.2025 à 12:49

Australie : la communauté juive en deuil après la fusillade à Sydney

FRANCE24
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Stéphane Amar, correspondant de France 24 à Jérusalem, fait le point sur les réactions à l'attaque qui a eu lieu sur la plage de Bondi, à Sydney. L'attaque visait la communauté juive, a déclaré le Premier ministre de l'État australien de Nouvelle-Galles-du-Sud, Chris Minns. Il s'agit d'un "acte terroriste", a ajouté le chef de la police de l'État, Mal Lanyon.
Texte intégral (621 mots)
Stéphane Amar, correspondant de France 24 à Jérusalem, fait le point sur les réactions à l'attaque qui a eu lieu sur la plage de Bondi, à Sydney. L'attaque visait la communauté juive, a déclaré le Premier ministre de l'État australien de Nouvelle-Galles-du-Sud, Chris Minns. Il s'agit d'un "acte terroriste", a ajouté le chef de la police de l'État, Mal Lanyon.

14.12.2025 à 12:31

Ski: Romane Miradoli deuxième du super-G de Saint-Moritz derrière Alice Robinson

FRANCE24
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Sur un tracé technique, tout en dévers et mouvements de terrain, la meilleure géantiste du début de saison devance de seulement 8/100es la Haut-Savoyarde de 31 ans, et de 19/100es l'Italienne Sofia Goggia. Laura Gauché prend elle la cinquième place derrière l'Américaine Lindsey Vonn. A l'aise sur la "Corviglia", où elle avait terminé 6e vendredi de la première descente remportée par Lindsey Vonn, puis 15e samedi de la seconde, Miradoli confirme les promesses du printemps dernier après un hiver de doutes. Troisième en mars du super-G de La Thuile (Italie), seule Bleue sur un podium de ski alpin de toute la saison dernière, la native de Samoëns avait confié à l'AFP avoir un temps envisagé d'arrêter, avant de retrouver l'envie de "s'éclater" à l'approche des JO de Milan-Cortina (6-22 février). Dimanche matin, elle a profité des conditions météo parfaites pour prendre des risques, là où d'autres concurrentes dont Lindsey Vonn ont attaqué la piste plus prudemment - peut-être échaudées par le quart d'heure de retard pour raboter un saut trop prononcé, ou par la chute de l'Allemande Emma Aicher, victorieuse la veille en descente. La dernière épreuve de l'étape grisonne marquait aussi le retour à la vitesse de Mikaëla Shiffrin pour la première fois depuis sa lourde chute en janvier 2024 dans la descente de Cortina (entorse au genou gauche). Pour ce test en vue des JO-2026 de Milan Cortina (6-22 février), la championne aux 104 couronnes en Coupe du monde a manqué la toute dernière porte après une manche où elle accusait moins d'une seconde de retard, en s'élançant avec le dossard 31.
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Sur un tracé technique, tout en dévers et mouvements de terrain, la meilleure géantiste du début de saison devance de seulement 8/100es la Haut-Savoyarde de 31 ans, et de 19/100es l'Italienne Sofia Goggia. Laura Gauché prend elle la cinquième place derrière l'Américaine Lindsey Vonn. A l'aise sur la "Corviglia", où elle avait terminé 6e vendredi de la première descente remportée par Lindsey Vonn, puis 15e samedi de la seconde, Miradoli confirme les promesses du printemps dernier après un hiver de doutes. Troisième en mars du super-G de La Thuile (Italie), seule Bleue sur un podium de ski alpin de toute la saison dernière, la native de Samoëns avait confié à l'AFP avoir un temps envisagé d'arrêter, avant de retrouver l'envie de "s'éclater" à l'approche des JO de Milan-Cortina (6-22 février). Dimanche matin, elle a profité des conditions météo parfaites pour prendre des risques, là où d'autres concurrentes dont Lindsey Vonn ont attaqué la piste plus prudemment - peut-être échaudées par le quart d'heure de retard pour raboter un saut trop prononcé, ou par la chute de l'Allemande Emma Aicher, victorieuse la veille en descente. La dernière épreuve de l'étape grisonne marquait aussi le retour à la vitesse de Mikaëla Shiffrin pour la première fois depuis sa lourde chute en janvier 2024 dans la descente de Cortina (entorse au genou gauche). Pour ce test en vue des JO-2026 de Milan Cortina (6-22 février), la championne aux 104 couronnes en Coupe du monde a manqué la toute dernière porte après une manche où elle accusait moins d'une seconde de retard, en s'élançant avec le dossard 31.

14.12.2025 à 12:17

Le plus ancien parti prodémocratie de Hong Kong annonce sa dissolution

FRANCE24
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"Nous avons officiellement annoncé la dissolution", a déclaré Lo Kin-hei, le dirigeant du Parti démocrate, fondé en 1994, lors d’une conférence de presse. "Ce processus a été achevé lors de la réunion de la commission spéciale qui vient de se tenir". "Collectivement, je crois que nous pouvons conclure que les activités du Parti démocrate prennent fin aujourd'hui", a souligné Lo Kin-hei, président du parti qui fut autrefois la force d'opposition la plus influente de la ville. "Nous sommes profondément reconnaissants envers tous les citoyens qui ont œuvré aux côtés du Parti démocrate ces 30 dernières années", a-t-il ajouté. Le parti s'était principalement attaché à définir les modalités d'élection du dirigeant et des législateurs de la ville au suffrage universel. "Je ne comprends pas pourquoi le Parti démocrate en est arrivé là", a affirmé l'ancienne dirigeante du parti, Emily Lau, aux journalistes à sa sortie de la réunion dimanche. Pékin a renforcé son emprise sur le centre financier chinois après les manifestations pro-démocratie massives, parfois violentes, de 2019. Après l'imposition de la loi sur la sécurité nationale, l'opposition politique de la ville s'est affaiblie, de nombreux militants pro-démocratie étant emprisonnés ou contraints à l'exil.
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"Nous avons officiellement annoncé la dissolution", a déclaré Lo Kin-hei, le dirigeant du Parti démocrate, fondé en 1994, lors d’une conférence de presse. "Ce processus a été achevé lors de la réunion de la commission spéciale qui vient de se tenir". "Collectivement, je crois que nous pouvons conclure que les activités du Parti démocrate prennent fin aujourd'hui", a souligné Lo Kin-hei, président du parti qui fut autrefois la force d'opposition la plus influente de la ville. "Nous sommes profondément reconnaissants envers tous les citoyens qui ont œuvré aux côtés du Parti démocrate ces 30 dernières années", a-t-il ajouté. Le parti s'était principalement attaché à définir les modalités d'élection du dirigeant et des législateurs de la ville au suffrage universel. "Je ne comprends pas pourquoi le Parti démocrate en est arrivé là", a affirmé l'ancienne dirigeante du parti, Emily Lau, aux journalistes à sa sortie de la réunion dimanche. Pékin a renforcé son emprise sur le centre financier chinois après les manifestations pro-démocratie massives, parfois violentes, de 2019. Après l'imposition de la loi sur la sécurité nationale, l'opposition politique de la ville s'est affaiblie, de nombreux militants pro-démocratie étant emprisonnés ou contraints à l'exil.

14.12.2025 à 12:05

Une attaque contre une fête juive fait 11 morts à Sydney

FRANCE24
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L'un des deux auteurs de l'attaque a en outre été tué et l'autre, blessé, se trouve dans un état critique, a indiqué la police de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud. "Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanouka", fête juive qui était célébrée à ce moment-là sur la plage, a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre de l'Etat, Chris Minns. Selon la police, l'attaque a eu lieu dimanche vers 18H45 (07H45 GMT) sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs. "Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant (...) dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans. "Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP un autre témoin, Timothy Brant-Coles, un touriste britannique. "Le mal s'est déchaîné sur la plage de Bondi au-delà de tout entendement", a affirmé le Premier ministre Australien Anthony Albanese, qui a salué les "héros" qui sont intervenus lors de l'attaque pour tenter de maîtriser les meurtriers. "Héros" Le Premier ministre de Nouvelle-Galles-du-Sud a notamment cité le cas d'un passant s'étant précipité sur un des attaquants et parvenant à lui arracher à mains nues son fusil. "Il s'agit d'une attaque ciblée contre les juifs australiens le premier jour de Hanouka, qui devrait être un jour de joie, une célébration de la foi - un acte malveillant, antisémite et terroriste qui a frappé le coeur de notre nation", a poursuivi M. Albanese. "Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens", a-t-il ajouté. Il s'agit d'une "tragédie, mais tout à fait prévisible", a dénoncé auprès de l'AFP le chef de l'Association juive d'Australie, Robert Gregory, ajoutant que le gouvernement australien "a été averti à maintes reprises, mais n'a pas pris les mesures adéquates pour protéger la communauté juive". Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant. La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage, ainsi que d'un fusil posé contre un tronc d'arbre. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson. Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante". "C'est le moment pour tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, de se serrer les coudes dans l'unité, la compassion et la solidarité", a ajouté cette organisation. "Du sang partout" Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sur X la "solidarité" de son pays "face à la brutale attaque terroriste (...) qui visait la communauté juive au début de Hanouka". La France "partage la douleur du peuple australien et continuera de lutter sans faiblesse contre la haine antisémite qui nous meurtrit tous, partout où elle frappe", a écrit sur X le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié l'attaque de "répugnante" sur X ajoutant que "le Royaume-Uni sera toujours aux côtés de l'Australie et de la communauté juive". "L'Europe est aux côtés de l'Australie et des communautés juives partout. Nous sommes unis contre la violence, l'antisémitisme et la haine", a écrit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Une série d'attaques antisémites a semé la peur parmi les communautés juives d'Australie depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui s'en est suivie à Gaza. Le gouvernement australien a accusé l'Iran d'être à l'origine de deux de ces attaques et a expulsé l'ambassadeur de Téhéran il y a près de quatre mois. Aucune victime n'avait été signalée lors de ces deux attaques.
Texte intégral (699 mots)
L'un des deux auteurs de l'attaque a en outre été tué et l'autre, blessé, se trouve dans un état critique, a indiqué la police de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud. "Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanouka", fête juive qui était célébrée à ce moment-là sur la plage, a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre de l'Etat, Chris Minns. Selon la police, l'attaque a eu lieu dimanche vers 18H45 (07H45 GMT) sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs. "Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant (...) dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans. "Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP un autre témoin, Timothy Brant-Coles, un touriste britannique. "Le mal s'est déchaîné sur la plage de Bondi au-delà de tout entendement", a affirmé le Premier ministre Australien Anthony Albanese, qui a salué les "héros" qui sont intervenus lors de l'attaque pour tenter de maîtriser les meurtriers. "Héros" Le Premier ministre de Nouvelle-Galles-du-Sud a notamment cité le cas d'un passant s'étant précipité sur un des attaquants et parvenant à lui arracher à mains nues son fusil. "Il s'agit d'une attaque ciblée contre les juifs australiens le premier jour de Hanouka, qui devrait être un jour de joie, une célébration de la foi - un acte malveillant, antisémite et terroriste qui a frappé le coeur de notre nation", a poursuivi M. Albanese. "Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens", a-t-il ajouté. Il s'agit d'une "tragédie, mais tout à fait prévisible", a dénoncé auprès de l'AFP le chef de l'Association juive d'Australie, Robert Gregory, ajoutant que le gouvernement australien "a été averti à maintes reprises, mais n'a pas pris les mesures adéquates pour protéger la communauté juive". Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant. La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage, ainsi que d'un fusil posé contre un tronc d'arbre. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson. Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante". "C'est le moment pour tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, de se serrer les coudes dans l'unité, la compassion et la solidarité", a ajouté cette organisation. "Du sang partout" Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sur X la "solidarité" de son pays "face à la brutale attaque terroriste (...) qui visait la communauté juive au début de Hanouka". La France "partage la douleur du peuple australien et continuera de lutter sans faiblesse contre la haine antisémite qui nous meurtrit tous, partout où elle frappe", a écrit sur X le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié l'attaque de "répugnante" sur X ajoutant que "le Royaume-Uni sera toujours aux côtés de l'Australie et de la communauté juive". "L'Europe est aux côtés de l'Australie et des communautés juives partout. Nous sommes unis contre la violence, l'antisémitisme et la haine", a écrit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Une série d'attaques antisémites a semé la peur parmi les communautés juives d'Australie depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui s'en est suivie à Gaza. Le gouvernement australien a accusé l'Iran d'être à l'origine de deux de ces attaques et a expulsé l'ambassadeur de Téhéran il y a près de quatre mois. Aucune victime n'avait été signalée lors de ces deux attaques.

14.12.2025 à 11:55

Dermatose: la présidente d'Occitanie Carole Delga en appelle à Lecornu

FRANCE24
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Dans une lettre ouverte, elle a estimé "qu'il [était] temps pour [M. Lecornu] d'intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays, seul à même d'apaiser les tensions qui ne cessent de s'aggraver dans de nombreux départements". Mme Delga a décrit dans son courrier "l'indignation et la colère" qui croissent "inexorablement face au désespoir d'un peuple. Elles sont à la mesure du choc ressenti par toute une profession et, au-delà, par la population, quant à la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire", martèle-t-elle. D'abord touchée dans les Pyrénées-Orientales par cette maladie, dont le premier foyer connu en France a été détecté en juin en Savoie, l'Occitanie compte désormais des cas dénombrés en Ariège, en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées. Mobilisés notamment à l'appel de la Coordination rurale et de la Confédération paysanne, opposées à l'abattage total des troupeaux où des cas sont détectés, des agriculteurs ont mené de nombreuses actions depuis jeudi, dont des blocages sur l'A64, l'A75 et plusieurs routes nationales. Sur le campement à Carbonne (Haute-Garonne) sur l'A64, une centaine d'agriculteurs rassemblés dimanche à la mi-journée, partagent entre deux bottes de taille de la daube de joues avec des pommes de terre au barbecue. Certains comme Cédric Baron, éleveur de bovins y ont passé la nuit: "Le programme pour nous c’est de rester ici", dit-il à l'AFP. "On a sept revendications, la dermatose c’est ce qui nous a tous fait bondir, mais ici à Carbonne il n’y a pas que des éleveurs, il y a aussi des céréaliers avec d’autres problématiques, donc on le sait, on ne lèvera pas le camp comme çà". A Séverac-d'Aveyron, sur l'A75, où une poignée d'agriculteurs a passé la nuit, beaucoup ont rejoint une manifestation à Millau, la sous-préfecture de ce département de l'Aveyron, avec le mot d'ordre "tous ensemble, pour sauver nos vaches et éleveurs". Dans le Tarn, une cinquantaine d'agriculteurs bloquent la nationale N88, où ils ont déversé du lisier à l'entrée de la rocade d'Albi, a constaté une correspondante de l'AFP. "Ce n'est pas normal qu'il y ait un abattage massif alors que des gens meurent de faim. La ministre doit remettre du bon sens", a estimé Gilles Albinet, 58 ans, exploitation de bovins à Arthès. "Nous sommes en guerre. Tant que l'Etat ne renoncera pas à l'abattage massif, on sera là", a quant à lui prévenu Cédric Nespoulos, 46 ans, producteur de bovins viande à Sérénac, bonnet de la Coordination rurale sur la tête. Avant d'ajouter: "On se battra ensuite contre le Mercosur." A Millau, une vingtaine de tracteurs très chargés déversent lisier, foin, pneus et ordures devant et dans la cour de la sous-préfecture de l'Aveyron, selon un photographe de l'AFP. Enfin, à Tarascon-sur-Ariège, une centaine d'agriculteurs bloquent le rond-point de Sabart, où la N20 poursuit sa route vers le Pas-de-la-Case et l'entrée en Andorre, a indiqué à l'AFP Sébastien Durand, président de la CR Ariège. Plusieurs associations de maires d'Ariège ont par ailleurs appelé à se rendre à Foix à midi lundi pour y remettre un courrier de doléance au préfet appelant notamment à modifier le protocole sanitaire de gestion de la DNC, a appris un correspondant de l'AFP. cor-vgr-chv-gm/mpm
Texte intégral (572 mots)
Dans une lettre ouverte, elle a estimé "qu'il [était] temps pour [M. Lecornu] d'intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays, seul à même d'apaiser les tensions qui ne cessent de s'aggraver dans de nombreux départements". Mme Delga a décrit dans son courrier "l'indignation et la colère" qui croissent "inexorablement face au désespoir d'un peuple. Elles sont à la mesure du choc ressenti par toute une profession et, au-delà, par la population, quant à la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire", martèle-t-elle. D'abord touchée dans les Pyrénées-Orientales par cette maladie, dont le premier foyer connu en France a été détecté en juin en Savoie, l'Occitanie compte désormais des cas dénombrés en Ariège, en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées. Mobilisés notamment à l'appel de la Coordination rurale et de la Confédération paysanne, opposées à l'abattage total des troupeaux où des cas sont détectés, des agriculteurs ont mené de nombreuses actions depuis jeudi, dont des blocages sur l'A64, l'A75 et plusieurs routes nationales. Sur le campement à Carbonne (Haute-Garonne) sur l'A64, une centaine d'agriculteurs rassemblés dimanche à la mi-journée, partagent entre deux bottes de taille de la daube de joues avec des pommes de terre au barbecue. Certains comme Cédric Baron, éleveur de bovins y ont passé la nuit: "Le programme pour nous c’est de rester ici", dit-il à l'AFP. "On a sept revendications, la dermatose c’est ce qui nous a tous fait bondir, mais ici à Carbonne il n’y a pas que des éleveurs, il y a aussi des céréaliers avec d’autres problématiques, donc on le sait, on ne lèvera pas le camp comme çà". A Séverac-d'Aveyron, sur l'A75, où une poignée d'agriculteurs a passé la nuit, beaucoup ont rejoint une manifestation à Millau, la sous-préfecture de ce département de l'Aveyron, avec le mot d'ordre "tous ensemble, pour sauver nos vaches et éleveurs". Dans le Tarn, une cinquantaine d'agriculteurs bloquent la nationale N88, où ils ont déversé du lisier à l'entrée de la rocade d'Albi, a constaté une correspondante de l'AFP. "Ce n'est pas normal qu'il y ait un abattage massif alors que des gens meurent de faim. La ministre doit remettre du bon sens", a estimé Gilles Albinet, 58 ans, exploitation de bovins à Arthès. "Nous sommes en guerre. Tant que l'Etat ne renoncera pas à l'abattage massif, on sera là", a quant à lui prévenu Cédric Nespoulos, 46 ans, producteur de bovins viande à Sérénac, bonnet de la Coordination rurale sur la tête. Avant d'ajouter: "On se battra ensuite contre le Mercosur." A Millau, une vingtaine de tracteurs très chargés déversent lisier, foin, pneus et ordures devant et dans la cour de la sous-préfecture de l'Aveyron, selon un photographe de l'AFP. Enfin, à Tarascon-sur-Ariège, une centaine d'agriculteurs bloquent le rond-point de Sabart, où la N20 poursuit sa route vers le Pas-de-la-Case et l'entrée en Andorre, a indiqué à l'AFP Sébastien Durand, président de la CR Ariège. Plusieurs associations de maires d'Ariège ont par ailleurs appelé à se rendre à Foix à midi lundi pour y remettre un courrier de doléance au préfet appelant notamment à modifier le protocole sanitaire de gestion de la DNC, a appris un correspondant de l'AFP. cor-vgr-chv-gm/mpm

14.12.2025 à 11:46

Salah fait son retour avec Liverpool avant de s'envoler pour la CAN

L'Equipe TV
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Pour son retour dans le groupe de Liverpool, Mohamed Salah est entré en jeu lors de la victoire contre Brighton et a délivré la passe décisive pour le deuxième but de l'attaquant français Hugo Ekitike. Arne Slot, qui avait écarté l'attaquant égyptien de l'équipe après une sortie médiatique incendiaire la semaine dernière, espère retrouver Salah au club en janvier après la CAN.
Texte intégral (572 mots)
Pour son retour dans le groupe de Liverpool, Mohamed Salah est entré en jeu lors de la victoire contre Brighton et a délivré la passe décisive pour le deuxième but de l'attaquant français Hugo Ekitike. Arne Slot, qui avait écarté l'attaquant égyptien de l'équipe après une sortie médiatique incendiaire la semaine dernière, espère retrouver Salah au club en janvier après la CAN.

14.12.2025 à 11:34

États-Unis : fusillade sur le campus de l'université Brown, deux morts

FRANCE24
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Des tirs sur le campus de l'université Brown, l'une des plus prestigieuses aux États-Unis, ont fait deux morts et neuf blessés samedi, tous des étudiants, ont annoncé les autorités locales, l'auteur étant toujours traqué dimanche par les forces de l'ordre.
Texte intégral (572 mots)
Des tirs sur le campus de l'université Brown, l'une des plus prestigieuses aux États-Unis, ont fait deux morts et neuf blessés samedi, tous des étudiants, ont annoncé les autorités locales, l'auteur étant toujours traqué dimanche par les forces de l'ordre.

14.12.2025 à 11:25

Dermatose: la pression monte dans le Sud-Ouest, à la veille d'une visite de Genevard

FRANCE24
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Sur l'A64, bloquée depuis vendredi soir par des dizaines de tracteurs sur plus d'une centaine de kilomètres du Pays basque à l'est de Tarbes, des agriculteurs ont installé des sapins de Noël en signe de leur volonté de durer. "On est partis pour passer les fêtes ici", "on ne lèvera pas le camp comme ça," a déclaré à l'AFP Cédric Baron, agriculteur-éleveur de bovins à Montoussin (Haute-Garonne), mobilisé à Carbonne, point de départ d'un précédent mouvement de protestation agricole en janvier 2024. "Nous sommes en guerre. Tant que l'Etat ne renoncera pas à l'abattage massif, on sera là", prévient Cédric Nespoulos, producteur de bovins viande, dans le Tarn où une cinquantaine d'agriculteurs bloquent la nationale N88 à l'entrée de la rocade d'Albi A Millau, une vingtaine de tracteurs ont déversé lisier, foin, pneus et ordures devant et dans la cour de la sous-préfecture de l'Aveyron, selon un photographe de l'AFP. D'autres agriculteurs se mobilisent près de Montpellier ou à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), en attendant de nouveaux appels au blocage en soirée à Bordeaux et en Dordogne. "Aucun foyer actif" Sur les barrages, beaucoup de militants se disent "choqués" par les images des gaz lacrymogènes utilisés par les gendarmes en milieu de semaine en Ariège pour disperser les éleveurs qui bloquaient aux vétérinaires l'accès à la ferme touchée par le premier cas de DNC dans cette partie du pays. "Quand il y a une bête malade, tout le monde est d'accord pour l'abattre, mais tuer des troupeaux entiers, alors qu'il faut des années pour monter une génétique et monter un troupeau, on est totalement contre", a déclaré à l'AFP Christophe Guénon, éleveur de vaches et maraîcher en bio, près de Bordeaux. La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, soutenue sur ce dossier par l'alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs, défend "un protocole qui a très bien fonctionné", depuis l'apparition du premier cas en France de cette maladie, en juin, en Savoie. Elle a assuré samedi au journal Sud Ouest qu'il n'y avait "aucun foyer actif de DNC sur le territoire français". Alors que M. Venteau estime que "c'est maintenant que la vaccination doit se décréter, sinon on va avoir un drame dans moins d'un mois" et "tout le sud de la Loire sera contaminé", la ministre a répondu dimanche sur Europe 1 que "le virus n'est pas aux portes de chaque élevage". Delga interpelle Lecornu Lundi, elle se rendra en Occitanie pour "assister aux débuts de la vaccination sur ce territoire" pour un million de bêtes, "parce que c'est le chemin pour lutter contre la maladie", mais le gouvernement reste très prudent quant à une possible généralisation de la vaccination. "Si on vaccinait tout le cheptel, ça placerait la France comme une zone à risque et donc ça ferait peser un risque économique sur toute la filière agricole", a plaidé dimanche Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l'Industrie, invité du "Grand Jury" RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a adressé dimanche une lettre ouverte au Premier ministre Sébastien Lecornu, jugeant "qu'il [était] temps pour [lui] d'intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays". Outre la gestion sanitaire de la crise actuelle, d'autres dossiers brûlants comme les accords commerciaux du Mercosur et la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne alimentent la colère des agriculteurs. kal-mla-gm-chv-vgr-dac/gf/er
Texte intégral (617 mots)
Sur l'A64, bloquée depuis vendredi soir par des dizaines de tracteurs sur plus d'une centaine de kilomètres du Pays basque à l'est de Tarbes, des agriculteurs ont installé des sapins de Noël en signe de leur volonté de durer. "On est partis pour passer les fêtes ici", "on ne lèvera pas le camp comme ça," a déclaré à l'AFP Cédric Baron, agriculteur-éleveur de bovins à Montoussin (Haute-Garonne), mobilisé à Carbonne, point de départ d'un précédent mouvement de protestation agricole en janvier 2024. "Nous sommes en guerre. Tant que l'Etat ne renoncera pas à l'abattage massif, on sera là", prévient Cédric Nespoulos, producteur de bovins viande, dans le Tarn où une cinquantaine d'agriculteurs bloquent la nationale N88 à l'entrée de la rocade d'Albi A Millau, une vingtaine de tracteurs ont déversé lisier, foin, pneus et ordures devant et dans la cour de la sous-préfecture de l'Aveyron, selon un photographe de l'AFP. D'autres agriculteurs se mobilisent près de Montpellier ou à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), en attendant de nouveaux appels au blocage en soirée à Bordeaux et en Dordogne. "Aucun foyer actif" Sur les barrages, beaucoup de militants se disent "choqués" par les images des gaz lacrymogènes utilisés par les gendarmes en milieu de semaine en Ariège pour disperser les éleveurs qui bloquaient aux vétérinaires l'accès à la ferme touchée par le premier cas de DNC dans cette partie du pays. "Quand il y a une bête malade, tout le monde est d'accord pour l'abattre, mais tuer des troupeaux entiers, alors qu'il faut des années pour monter une génétique et monter un troupeau, on est totalement contre", a déclaré à l'AFP Christophe Guénon, éleveur de vaches et maraîcher en bio, près de Bordeaux. La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, soutenue sur ce dossier par l'alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs, défend "un protocole qui a très bien fonctionné", depuis l'apparition du premier cas en France de cette maladie, en juin, en Savoie. Elle a assuré samedi au journal Sud Ouest qu'il n'y avait "aucun foyer actif de DNC sur le territoire français". Alors que M. Venteau estime que "c'est maintenant que la vaccination doit se décréter, sinon on va avoir un drame dans moins d'un mois" et "tout le sud de la Loire sera contaminé", la ministre a répondu dimanche sur Europe 1 que "le virus n'est pas aux portes de chaque élevage". Delga interpelle Lecornu Lundi, elle se rendra en Occitanie pour "assister aux débuts de la vaccination sur ce territoire" pour un million de bêtes, "parce que c'est le chemin pour lutter contre la maladie", mais le gouvernement reste très prudent quant à une possible généralisation de la vaccination. "Si on vaccinait tout le cheptel, ça placerait la France comme une zone à risque et donc ça ferait peser un risque économique sur toute la filière agricole", a plaidé dimanche Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l'Industrie, invité du "Grand Jury" RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a adressé dimanche une lettre ouverte au Premier ministre Sébastien Lecornu, jugeant "qu'il [était] temps pour [lui] d'intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays". Outre la gestion sanitaire de la crise actuelle, d'autres dossiers brûlants comme les accords commerciaux du Mercosur et la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne alimentent la colère des agriculteurs. kal-mla-gm-chv-vgr-dac/gf/er

14.12.2025 à 10:56

Australie : au moins dix morts dans la fusillade sur la plage de Bondi, à Sydney

FRANCE24
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Texte intégral (617 mots)

14.12.2025 à 10:52

Mayotte : un an après le passage du cyclone Chido

FRANCE24
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La ministre des Outre-mer Naïma Moutchou a entamé samedi une visite à Mayotte pour voir "tout ce qui a été fait, tout ce qu'il reste à faire" depuis le passage dévastateur du cyclone Chido sur le petit archipel de l'océan Indien, il y a un an. Le cyclone Chido, d'une intensité inédite à Mayotte, a touché l'île le 14 décembre 2024, faisant 40 morts et 41 disparus selon le bilan officiel.
Texte intégral (617 mots)
La ministre des Outre-mer Naïma Moutchou a entamé samedi une visite à Mayotte pour voir "tout ce qui a été fait, tout ce qu'il reste à faire" depuis le passage dévastateur du cyclone Chido sur le petit archipel de l'océan Indien, il y a un an. Le cyclone Chido, d'une intensité inédite à Mayotte, a touché l'île le 14 décembre 2024, faisant 40 morts et 41 disparus selon le bilan officiel.

14.12.2025 à 10:51

Guedj (PS) souhaite un budget avant le 31 décembre

FRANCE24
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"Je pense que c'est encore possible de pratiquer cette recherche de compromis. A la fin, si ce n'est pas possible, on en tirera les conséquences. Mais moi, je me refuse à dire que dès à présent, on est certain qu'on aura une loi spéciale", a déclaré le député. "C'est de la perte de temps (...) Et puis surtout en janvier, il faut à nouveau se mettre autour de la table pour examiner un budget. Qu'est-ce qui aura changé entre janvier et décembre ?", a poursuivi M. Guedj, chef de file de son groupe sur le budget de la Sécurité sociale, adopté en nouvelle lecture à l'Assemblée mardi. Le député assume sur ce point un "désaccord" avec le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui a affirmé vendredi dans Libération craindre qu'il ne soit pas possible "d'éviter une loi spéciale en fin d'année" avant de "reprendre le débat début 2026". Le Sénat doit adopter lundi une version profondément remaniée du budget de l'Etat, que l'Assemblée avait rejeté à la quasi unanimité en novembre. Une commission mixte paritaire réunissant sept députés et sept sénateurs doit ensuite se tenir vendredi, dans l'espoir de parvenir à une version de compromis qui pourrait être soumise à chacune des deux chambres le 23 décembre. "Regardons si pendant ces deux ou trois jours de discussion (...) il y a moyen de se mettre d'accord", dit M. Guedj, qui souhaite une augmentation des recettes fiscales, par exemple en regardant comment "on peut augmenter la taxe sur les holdings", ou en prolongeant la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises à hauteur de "huit milliards d'euros", son niveau de 2025. Le gouvernement a proposé de diviser par deux le rendement de cette surtaxe sur l'impôt sur les sociétés (IS) pour 2026, mais le Sénat l'a purement et simplement supprimée. Côté dépenses, M. Guedj s'oppose à la suppression de 4.000 postes dans l'Education nationale ou aux économies sur le "fonds vert" pour la transition énergétique. A l'inverse de M. Faure, qui exclut un vote "pour" des socialistes sur le budget, M. Guedj s'y est dit ouvert "à titre personnel", en fonction de ce qui sera "sur la table", même si "le plus probable en effet, c'est qu'on aille vers l'abstention". Invité de franceinfo TV, le président de l'UDI Hervé Marseille a lui aussi espéré l'adoption d'un budget "le plus rapidement possible", souhaitant que le gouvernement fasse usage de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour y parvenir. "Le 49.3, c'est la façon la plus simple pour tout le monde d'avoir un budget avant la fin de l'année", a-t-il dit. Le 49.3 permettrait l'adoption du budget à la condition que le PS s'engage à ne pas censurer le gouvernement, lui évitant d'avoir à se prononcer en faveur du texte.
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"Je pense que c'est encore possible de pratiquer cette recherche de compromis. A la fin, si ce n'est pas possible, on en tirera les conséquences. Mais moi, je me refuse à dire que dès à présent, on est certain qu'on aura une loi spéciale", a déclaré le député. "C'est de la perte de temps (...) Et puis surtout en janvier, il faut à nouveau se mettre autour de la table pour examiner un budget. Qu'est-ce qui aura changé entre janvier et décembre ?", a poursuivi M. Guedj, chef de file de son groupe sur le budget de la Sécurité sociale, adopté en nouvelle lecture à l'Assemblée mardi. Le député assume sur ce point un "désaccord" avec le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui a affirmé vendredi dans Libération craindre qu'il ne soit pas possible "d'éviter une loi spéciale en fin d'année" avant de "reprendre le débat début 2026". Le Sénat doit adopter lundi une version profondément remaniée du budget de l'Etat, que l'Assemblée avait rejeté à la quasi unanimité en novembre. Une commission mixte paritaire réunissant sept députés et sept sénateurs doit ensuite se tenir vendredi, dans l'espoir de parvenir à une version de compromis qui pourrait être soumise à chacune des deux chambres le 23 décembre. "Regardons si pendant ces deux ou trois jours de discussion (...) il y a moyen de se mettre d'accord", dit M. Guedj, qui souhaite une augmentation des recettes fiscales, par exemple en regardant comment "on peut augmenter la taxe sur les holdings", ou en prolongeant la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises à hauteur de "huit milliards d'euros", son niveau de 2025. Le gouvernement a proposé de diviser par deux le rendement de cette surtaxe sur l'impôt sur les sociétés (IS) pour 2026, mais le Sénat l'a purement et simplement supprimée. Côté dépenses, M. Guedj s'oppose à la suppression de 4.000 postes dans l'Education nationale ou aux économies sur le "fonds vert" pour la transition énergétique. A l'inverse de M. Faure, qui exclut un vote "pour" des socialistes sur le budget, M. Guedj s'y est dit ouvert "à titre personnel", en fonction de ce qui sera "sur la table", même si "le plus probable en effet, c'est qu'on aille vers l'abstention". Invité de franceinfo TV, le président de l'UDI Hervé Marseille a lui aussi espéré l'adoption d'un budget "le plus rapidement possible", souhaitant que le gouvernement fasse usage de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour y parvenir. "Le 49.3, c'est la façon la plus simple pour tout le monde d'avoir un budget avant la fin de l'année", a-t-il dit. Le 49.3 permettrait l'adoption du budget à la condition que le PS s'engage à ne pas censurer le gouvernement, lui évitant d'avoir à se prononcer en faveur du texte.
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