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02.12.2025 à 22:45

Israël annonce avoir reçu les restes présumés d'un des deux derniers otages de Gaza

FRANCE 24
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La police israélienne a annoncé mardi avoir reçu les restes présumés d'un des deux derniers otages de Gaza. Ils doivent être examinés par des médecins légistes en vue d'une identification. 
La police israélienne a annoncé mardi avoir reçu les restes présumés d'un des deux derniers otages de Gaza. Ils doivent être examinés par des médecins légistes en vue d'une identification. 

02.12.2025 à 22:35

Wall Street parvient à rebondir et termine en hausse

FRANCE24
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Le Dow Jones a avancé de 0,39%, l'indice Nasdaq a gagné 0,59% et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,25%. "L'appétit pour le risque reprend aujourd'hui à Wall Street et les actions se remettent de leur chute de lundi", résume Jose Torres, d'Interactive Brokers. Les opérateurs procèdent à des "achats à bon compte", note pour sa part Patrick O'Hare, de Briefing.com. Après leur recul la veille, les "Sept Magnifiques", surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont quasiment tous terminé dans le vert, à l'instar de Nvidia (+0,86%), Alphabet (+0,29%), Apple (+1,09%) ou Meta (+0,97%). Les valeurs associées au secteur des cryptomonnaies se sont aussi reprises, en même temps que le bitcoin, comme les plateformes d'échange Coinbase (+1,32% à 263,26 dollars) et Robinhood (+2,20% à 125,95 dollars). Côté macroéconomique, "l'enthousiasme suscité par la perspective d'une baisse des taux de la Fed (Réserve fédérale américaine) pourrait évoluer cette semaine, alors que les participants vont analyser de nouvelles données au cours des trois prochains jours", estime Jose Torres. Pour le moment, une baisse des taux d'un quart de point est largement anticipée par les acteurs du marché à l'issue du prochain rendez-vous de l'institution monétaire, les 9 et 10 décembre. La place new-yorkaise attend mercredi le rapport mensuel sur les créations d'emplois dans le secteur privé pour novembre puis, vendredi, l'inflation pour le mois de septembre (indice PCE). La publication de plusieurs indices américains clés a été retardée en raison de la paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché les Etats-Unis. Les investisseurs veulent aussi "avoir un aperçu des perspectives de la Fed pour 2026", remarque M. Torres. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se détendait légèrement à 4,08% vers 21H15 GMT, contre 4,09% à la clôture lundi. Au tableau des valeurs, l'avionneur Boeing s'est envolé (+10,13% à 205,35 dollars) après que son directeur financier, Jay Malave, a confirmé mardi lors d'une conférence les anticipations opérationnelles et financières évoquées par le patron du groupe ces dernières semaines. Le fabricant de puces électroniques Intel a brillé (+8,65% à 43,47 dollars) suite à des rumeurs selon lesquelles l'entreprise pourrait fabriquer les puces de la série M d'Apple pour certains de ses appareils dès 2027. Le géant américain des cafés Starbucks est parvenu à garder la tête hors de l'eau (+0,34% à 85,20 dollars) après avoir accepté de payer près de 39 millions de dollars dans le cadre d'un accord avec la ville de New York pour "plus d'un demi-million d'infractions" au droit local du travail depuis 2021. L'opérateur de services d'informatique à distance (cloud) Snowflake a été recherché (+3,12% à 259,85 dollars) avant la publication de ses résultats trimestriels mercredi. L'action du groupe a bondi de plus de 50% en un an.
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Le Dow Jones a avancé de 0,39%, l'indice Nasdaq a gagné 0,59% et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,25%. "L'appétit pour le risque reprend aujourd'hui à Wall Street et les actions se remettent de leur chute de lundi", résume Jose Torres, d'Interactive Brokers. Les opérateurs procèdent à des "achats à bon compte", note pour sa part Patrick O'Hare, de Briefing.com. Après leur recul la veille, les "Sept Magnifiques", surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont quasiment tous terminé dans le vert, à l'instar de Nvidia (+0,86%), Alphabet (+0,29%), Apple (+1,09%) ou Meta (+0,97%). Les valeurs associées au secteur des cryptomonnaies se sont aussi reprises, en même temps que le bitcoin, comme les plateformes d'échange Coinbase (+1,32% à 263,26 dollars) et Robinhood (+2,20% à 125,95 dollars). Côté macroéconomique, "l'enthousiasme suscité par la perspective d'une baisse des taux de la Fed (Réserve fédérale américaine) pourrait évoluer cette semaine, alors que les participants vont analyser de nouvelles données au cours des trois prochains jours", estime Jose Torres. Pour le moment, une baisse des taux d'un quart de point est largement anticipée par les acteurs du marché à l'issue du prochain rendez-vous de l'institution monétaire, les 9 et 10 décembre. La place new-yorkaise attend mercredi le rapport mensuel sur les créations d'emplois dans le secteur privé pour novembre puis, vendredi, l'inflation pour le mois de septembre (indice PCE). La publication de plusieurs indices américains clés a été retardée en raison de la paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché les Etats-Unis. Les investisseurs veulent aussi "avoir un aperçu des perspectives de la Fed pour 2026", remarque M. Torres. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se détendait légèrement à 4,08% vers 21H15 GMT, contre 4,09% à la clôture lundi. Au tableau des valeurs, l'avionneur Boeing s'est envolé (+10,13% à 205,35 dollars) après que son directeur financier, Jay Malave, a confirmé mardi lors d'une conférence les anticipations opérationnelles et financières évoquées par le patron du groupe ces dernières semaines. Le fabricant de puces électroniques Intel a brillé (+8,65% à 43,47 dollars) suite à des rumeurs selon lesquelles l'entreprise pourrait fabriquer les puces de la série M d'Apple pour certains de ses appareils dès 2027. Le géant américain des cafés Starbucks est parvenu à garder la tête hors de l'eau (+0,34% à 85,20 dollars) après avoir accepté de payer près de 39 millions de dollars dans le cadre d'un accord avec la ville de New York pour "plus d'un demi-million d'infractions" au droit local du travail depuis 2021. L'opérateur de services d'informatique à distance (cloud) Snowflake a été recherché (+3,12% à 259,85 dollars) avant la publication de ses résultats trimestriels mercredi. L'action du groupe a bondi de plus de 50% en un an.

02.12.2025 à 22:32

Tunisie : arrestation du célèbre opposant et avocat Ayachi Hammami

Célia CARACENA
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 L'avocat tunisien Ayachi Hammami, célèbre figure de l'opposition de gauche, condamné vendredi en appel à cinq ans de prison dans le méga-procès de "complot contre la sûreté de l'Etat", a été arrêté mardi. Militant des droits humains sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali, cet opposant avait vu sa peine réduite de 8 à 5 ans. Il avait comparu libre, aux côtés d'opposants et personnalités accusés de "complot contre la sûreté de l'Etat" et "adhésion à un groupe terroriste". 
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 L'avocat tunisien Ayachi Hammami, célèbre figure de l'opposition de gauche, condamné vendredi en appel à cinq ans de prison dans le méga-procès de "complot contre la sûreté de l'Etat", a été arrêté mardi. Militant des droits humains sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali, cet opposant avait vu sa peine réduite de 8 à 5 ans. Il avait comparu libre, aux côtés d'opposants et personnalités accusés de "complot contre la sûreté de l'Etat" et "adhésion à un groupe terroriste". 

02.12.2025 à 22:29

Trump laisse entendre que son conseiller Kevin Hassett est favori pour présider la Fed

FRANCE24
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"Je crois que le potentiel président de la Fed est là aussi (...) potentiel (...) je peux vous dire que c'est quelqu'un de respecté. Merci Kevin", a déclaré le chef de l'Etat au début d'un évènement à la Maison Blanche. Son principal conseiller économique Kevin Hassett était dans la salle. Le sexagénaire était cité depuis plusieurs jours comme favori pour prendre la suite de Jerome Powell, quand le mandat de ce dernier prendra fin en mai. Plus tôt dans la journée, Donald Trump a affirmé qu'il annoncerait "probablement en début d'année prochaine" le nom de la personne qu'il veut voir au sommet de la Réserve fédérale, la banque centrale la plus influente au monde, à laquelle il réclame sans cesse des taux d'intérêt plus bas. "Nous avons probablement étudié dix (candidats) et il en reste un" en lice, a-t-il complété. Il a aussi répété qu'il avait proposé le poste à son secrétaire au Trésor Scott Bessent mais que celui-ci "n'en veut pas". Le choix de Donald Trump devra être validé par le Sénat à majorité républicaine. L'exécutif planche depuis plusieurs mois sur cette nomination hautement sensible sur les plans politique et financier. Le ministre Bessent avait affirmé la semaine dernière, à la télévision économique CNBC, qu'il y avait "de fortes chances que le président fasse une annonce avant Noël". Un autre conseiller à la Fed Docteur en économie, Kevin Hassett est un défenseur inlassable, dans les médias, des politiques de Donald Trump, qui a promis un "nouvel âge d'or" aux Américains, tout en chahutant entreprises et consommateurs en relevant fortement les taxes sur les produits importés. Si sa loyauté à Donald Trump lui ouvre les portes de la Fed, Kevin Hassett devra convaincre le reste de la classe politique et les investisseurs qu'il ne laissera pas filer l'inflation et qu'il est en mesure de préserver l'indépendance d'une institution qu'il a contribué à éreinter ces derniers mois. Si sa nomination est confirmée, le processus qui s'ouvrira au Sénat s'annonce houleux. Les démocrates ont récemment tenté de faire barrage - en vain - à la nomination à la Fed d'un autre conseiller économique de Donald Trump, Stephen Miran, qu'ils ont décrit comme un "laquais" du président. Devenu gouverneur en septembre, Stephen Miran plaide pour des baisses de taux très fortes, se distinguant nettement des autres responsables. Le mandat de Jerome Powell prend fin en mai. Donald Trump a tenté en vain d'accélérer son départ, en multipliant insultes et récriminations à l'égard de celui qu'il avait propulsé au sommet de la Réserve fédérale au cours de son premier mandat à la Maison Blanche. Depuis, le chef d'Etat dit regretter amèrement ce choix, la Fed maintenant les taux d'intérêt à un niveau trop élevé à son goût.
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"Je crois que le potentiel président de la Fed est là aussi (...) potentiel (...) je peux vous dire que c'est quelqu'un de respecté. Merci Kevin", a déclaré le chef de l'Etat au début d'un évènement à la Maison Blanche. Son principal conseiller économique Kevin Hassett était dans la salle. Le sexagénaire était cité depuis plusieurs jours comme favori pour prendre la suite de Jerome Powell, quand le mandat de ce dernier prendra fin en mai. Plus tôt dans la journée, Donald Trump a affirmé qu'il annoncerait "probablement en début d'année prochaine" le nom de la personne qu'il veut voir au sommet de la Réserve fédérale, la banque centrale la plus influente au monde, à laquelle il réclame sans cesse des taux d'intérêt plus bas. "Nous avons probablement étudié dix (candidats) et il en reste un" en lice, a-t-il complété. Il a aussi répété qu'il avait proposé le poste à son secrétaire au Trésor Scott Bessent mais que celui-ci "n'en veut pas". Le choix de Donald Trump devra être validé par le Sénat à majorité républicaine. L'exécutif planche depuis plusieurs mois sur cette nomination hautement sensible sur les plans politique et financier. Le ministre Bessent avait affirmé la semaine dernière, à la télévision économique CNBC, qu'il y avait "de fortes chances que le président fasse une annonce avant Noël". Un autre conseiller à la Fed Docteur en économie, Kevin Hassett est un défenseur inlassable, dans les médias, des politiques de Donald Trump, qui a promis un "nouvel âge d'or" aux Américains, tout en chahutant entreprises et consommateurs en relevant fortement les taxes sur les produits importés. Si sa loyauté à Donald Trump lui ouvre les portes de la Fed, Kevin Hassett devra convaincre le reste de la classe politique et les investisseurs qu'il ne laissera pas filer l'inflation et qu'il est en mesure de préserver l'indépendance d'une institution qu'il a contribué à éreinter ces derniers mois. Si sa nomination est confirmée, le processus qui s'ouvrira au Sénat s'annonce houleux. Les démocrates ont récemment tenté de faire barrage - en vain - à la nomination à la Fed d'un autre conseiller économique de Donald Trump, Stephen Miran, qu'ils ont décrit comme un "laquais" du président. Devenu gouverneur en septembre, Stephen Miran plaide pour des baisses de taux très fortes, se distinguant nettement des autres responsables. Le mandat de Jerome Powell prend fin en mai. Donald Trump a tenté en vain d'accélérer son départ, en multipliant insultes et récriminations à l'égard de celui qu'il avait propulsé au sommet de la Réserve fédérale au cours de son premier mandat à la Maison Blanche. Depuis, le chef d'Etat dit regretter amèrement ce choix, la Fed maintenant les taux d'intérêt à un niveau trop élevé à son goût.

02.12.2025 à 22:15

Le suspect de l'attentat contre deux militaires à Washington plaide non coupable

FRANCE24
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Rahmanullah Lakanwal, un Afghan de 29 ans, blessé lors de son arrestation sur les lieux de l'attaque le 26 novembre, a plaidé non coupable lors d'une audience en visioconférence avec l'aide d'un interprète en langue pachtoune, l'une des plus parlées en Afghanistan, précisent plusieurs médias américains. Il est poursuivi pour assassinat, agression armée avec intention de tuer et utilisation d'une arme pour commettre des actes de violence. Le juge a ordonné son maintien en détention sans possibilité de libération sous caution et fixé la prochaine audience au 14 janvier. Il a crié "Allah akbar" ("Dieu est le plus grand" en arabe) lorsqu'il a ouvert le feu, selon un des militaires présents, cité dans des documents judiciaires publiés mardi. Le mobile de l'attaque n'a pas encore été élucidé. Mais Rahmanullah Lakanwal, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l'armée américaine en Afghanistan, a traversé le pays en voiture de l'Etat de Washington (nord-ouest), où il habitait avec sa famille, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est. "Nous pensons qu'il s'est radicalisé depuis qu'il est ici dans ce pays", a déclaré dimanche la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, sans fournir d'éléments substantiels sur ses motivations. Le gouvernement demandera la peine capitale La procureure de Washington, Jeanine Pirro, avait annoncé vendredi qu'il serait notamment inculpé d'assassinat après le décès d'une des deux victimes, Sarah Beckstrom, 20 ans. L'autre, Andrew Wolfe, 24 ans, grièvement blessé, est en voie de rétablissement, a déclaré mardi la ministre de la Justice, Pam Bondi, expliquant qu'elle s'est rendue à l'hôpital avec ses parents la veille. L'administration Trump a annoncé son intention de requérir la peine capitale contre le meurtrier présumé. Une polémique a éclaté entre républicains et démocrates à la suite de l'attentat au sujet de l'accueil aux Etats-Unis de Rahmanullah Lakanwal en septembre 2021, moins d'un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan sous la présidence de Joe Biden. Cet ex-membre d'une unité spéciale des forces afghanes, qui avait servi aux côtés de soldats américains, a bénéficié d'une vaste opération d'évacuation des Afghans ayant collaboré avec les Etats-Unis contre les talibans. Sa demande d'asile, déposée sous Joe Biden, a été approuvée en avril 2025 sous Donald Trump. Un autre Afghan arrivé aux Etats-Unis en septembre 2021, Nasir Tawhedi, avait été arrêté en octobre 2024 en Oklahoma (sud) pour un projet d'attentat le jour de l'élection présidentielle américaine. Il a plaidé coupable en juin 2025. Selon le département d'Etat, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux Etats-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans. Depuis l'attaque de Washington, Donald Trump a ordonné à son administration de geler toute décision sur l'octroi de l'asile aux Etats-Unis, et de réexaminer les "cartes vertes" - accordant le titre de résident permanent dans le pays - délivrées aux ressortissants de 19 pays, dont l'Afghanistan, l'Iran, Haïti et le Venezuela. Le gouvernement envisage par ailleurs d'allonger la liste des pays dont les ressortissants ne seront plus autorisés à entrer aux Etats-Unis, actuellement au nombre de 12, a indiqué lundi soir Mme Noem, sans préciser quels pays supplémentaires seraient visés.
Texte intégral (569 mots)
Rahmanullah Lakanwal, un Afghan de 29 ans, blessé lors de son arrestation sur les lieux de l'attaque le 26 novembre, a plaidé non coupable lors d'une audience en visioconférence avec l'aide d'un interprète en langue pachtoune, l'une des plus parlées en Afghanistan, précisent plusieurs médias américains. Il est poursuivi pour assassinat, agression armée avec intention de tuer et utilisation d'une arme pour commettre des actes de violence. Le juge a ordonné son maintien en détention sans possibilité de libération sous caution et fixé la prochaine audience au 14 janvier. Il a crié "Allah akbar" ("Dieu est le plus grand" en arabe) lorsqu'il a ouvert le feu, selon un des militaires présents, cité dans des documents judiciaires publiés mardi. Le mobile de l'attaque n'a pas encore été élucidé. Mais Rahmanullah Lakanwal, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l'armée américaine en Afghanistan, a traversé le pays en voiture de l'Etat de Washington (nord-ouest), où il habitait avec sa famille, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est. "Nous pensons qu'il s'est radicalisé depuis qu'il est ici dans ce pays", a déclaré dimanche la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, sans fournir d'éléments substantiels sur ses motivations. Le gouvernement demandera la peine capitale La procureure de Washington, Jeanine Pirro, avait annoncé vendredi qu'il serait notamment inculpé d'assassinat après le décès d'une des deux victimes, Sarah Beckstrom, 20 ans. L'autre, Andrew Wolfe, 24 ans, grièvement blessé, est en voie de rétablissement, a déclaré mardi la ministre de la Justice, Pam Bondi, expliquant qu'elle s'est rendue à l'hôpital avec ses parents la veille. L'administration Trump a annoncé son intention de requérir la peine capitale contre le meurtrier présumé. Une polémique a éclaté entre républicains et démocrates à la suite de l'attentat au sujet de l'accueil aux Etats-Unis de Rahmanullah Lakanwal en septembre 2021, moins d'un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan sous la présidence de Joe Biden. Cet ex-membre d'une unité spéciale des forces afghanes, qui avait servi aux côtés de soldats américains, a bénéficié d'une vaste opération d'évacuation des Afghans ayant collaboré avec les Etats-Unis contre les talibans. Sa demande d'asile, déposée sous Joe Biden, a été approuvée en avril 2025 sous Donald Trump. Un autre Afghan arrivé aux Etats-Unis en septembre 2021, Nasir Tawhedi, avait été arrêté en octobre 2024 en Oklahoma (sud) pour un projet d'attentat le jour de l'élection présidentielle américaine. Il a plaidé coupable en juin 2025. Selon le département d'Etat, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux Etats-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans. Depuis l'attaque de Washington, Donald Trump a ordonné à son administration de geler toute décision sur l'octroi de l'asile aux Etats-Unis, et de réexaminer les "cartes vertes" - accordant le titre de résident permanent dans le pays - délivrées aux ressortissants de 19 pays, dont l'Afghanistan, l'Iran, Haïti et le Venezuela. Le gouvernement envisage par ailleurs d'allonger la liste des pays dont les ressortissants ne seront plus autorisés à entrer aux Etats-Unis, actuellement au nombre de 12, a indiqué lundi soir Mme Noem, sans préciser quels pays supplémentaires seraient visés.

02.12.2025 à 22:05

Washington ne fait "que commencer" à couler des embarcations du narcotrafic, dit le chef du Pentagone

FRANCE24
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L'administration du président Donald Trump est critiquée pour ses frappes en mer des Caraïbes et dans le Pacifique mais particulièrement pour une opération au cours de laquelle les forces américaines ont lancé une seconde salve contre un navire déjà touché, tuant des survivants. La Maison Blanche et Pete Hegseth ont cherché à prendre de la distance par rapport à cette seconde frappe, qualifiée par des élus de crime de guerre, en rejetant la responsabilité sur l'amiral qui supervisait directement l'opération. Les Etats-Unis "ne font que commencer à frapper des bateaux de narcos et à envoyer des narcoterroristes au fond de l'océan", a déclaré Pete Hegseth à la Maison Blanche, lors d'un conseil des ministres ouvert à la presse. "Nous avons connu une petite pause parce qu'il est compliqué de trouver des bateaux à frapper en ce moment", a-t-il ironisé. Au total, onze personnes avaient péri dans la double frappe américaine menée début septembre dans les eaux internationales. Mais la polémique a pris de l'ampleur la semaine dernière, lorsque le Washington Post a révélé que deux survivants de la première frappe, qui s'accrochaient désespérément à leur bateau en flammes, avaient été tués dans une seconde frappe autorisée par le ministre de la Défense. "Je n'ai personnellement pas vu de survivants (...), car (l'embarcation) était en feu", a affirmé le chef du Pentagone. Il a déclaré avoir assisté à la première frappe mais ne pas avoir été présent quand la décision d'effectuer la seconde frappe a été prise. "Comme vous pouvez l'imaginer, au ministère de la Guerre, nous avons beaucoup de choses à faire, donc je ne suis pas resté pendant une heure ou deux, ou qu'importe", a-t-il assuré, utilisant le nouveau nom donné par l'administration Trump au ministère de la Défense. Après avoir nié l'existence de cette seconde frappe, la Maison Blanche l'a confirmée et défendue, déclarant qu'il s'agissait "de la bonne décision afin de couler le bateau et d'éliminer la menace". Réitérant son soutien à l'amiral Frank Bradley, Pete Hegseth a également insisté sur l'existence d'un "brouillard de guerre" qui complique la prise de décision dans les affaires militaires. "Indices" d'exécutions "extrajudiciaires" Plus tôt mardi, la porte-parole du Pentagone, Kingsley Wilson, a affirmé que les frappes étaient "légales à la fois en vertu du droit américain et du droit international", ajoutant que toutes les actions étaient "conformes au droit des conflit armés". Depuis août, les Etats-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes, au nom de la lutte contre le narcotrafic. Washington vise en particulier le Venezuela, accusant son président Nicolas Maduro de diriger un cartel. Depuis début septembre, les Etats-Unis ont mené des frappes contre plus de 20 navires dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue, ce qui conduit des experts et l'ONU à remettre en question la légalité des opérations. Le ministère américain de la Justice affirme que ces opérations sont légales, mais le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a dit relever de "solides indices" d'exécutions "extrajudiciaires".
Texte intégral (563 mots)
L'administration du président Donald Trump est critiquée pour ses frappes en mer des Caraïbes et dans le Pacifique mais particulièrement pour une opération au cours de laquelle les forces américaines ont lancé une seconde salve contre un navire déjà touché, tuant des survivants. La Maison Blanche et Pete Hegseth ont cherché à prendre de la distance par rapport à cette seconde frappe, qualifiée par des élus de crime de guerre, en rejetant la responsabilité sur l'amiral qui supervisait directement l'opération. Les Etats-Unis "ne font que commencer à frapper des bateaux de narcos et à envoyer des narcoterroristes au fond de l'océan", a déclaré Pete Hegseth à la Maison Blanche, lors d'un conseil des ministres ouvert à la presse. "Nous avons connu une petite pause parce qu'il est compliqué de trouver des bateaux à frapper en ce moment", a-t-il ironisé. Au total, onze personnes avaient péri dans la double frappe américaine menée début septembre dans les eaux internationales. Mais la polémique a pris de l'ampleur la semaine dernière, lorsque le Washington Post a révélé que deux survivants de la première frappe, qui s'accrochaient désespérément à leur bateau en flammes, avaient été tués dans une seconde frappe autorisée par le ministre de la Défense. "Je n'ai personnellement pas vu de survivants (...), car (l'embarcation) était en feu", a affirmé le chef du Pentagone. Il a déclaré avoir assisté à la première frappe mais ne pas avoir été présent quand la décision d'effectuer la seconde frappe a été prise. "Comme vous pouvez l'imaginer, au ministère de la Guerre, nous avons beaucoup de choses à faire, donc je ne suis pas resté pendant une heure ou deux, ou qu'importe", a-t-il assuré, utilisant le nouveau nom donné par l'administration Trump au ministère de la Défense. Après avoir nié l'existence de cette seconde frappe, la Maison Blanche l'a confirmée et défendue, déclarant qu'il s'agissait "de la bonne décision afin de couler le bateau et d'éliminer la menace". Réitérant son soutien à l'amiral Frank Bradley, Pete Hegseth a également insisté sur l'existence d'un "brouillard de guerre" qui complique la prise de décision dans les affaires militaires. "Indices" d'exécutions "extrajudiciaires" Plus tôt mardi, la porte-parole du Pentagone, Kingsley Wilson, a affirmé que les frappes étaient "légales à la fois en vertu du droit américain et du droit international", ajoutant que toutes les actions étaient "conformes au droit des conflit armés". Depuis août, les Etats-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes, au nom de la lutte contre le narcotrafic. Washington vise en particulier le Venezuela, accusant son président Nicolas Maduro de diriger un cartel. Depuis début septembre, les Etats-Unis ont mené des frappes contre plus de 20 navires dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue, ce qui conduit des experts et l'ONU à remettre en question la légalité des opérations. Le ministère américain de la Justice affirme que ces opérations sont légales, mais le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a dit relever de "solides indices" d'exécutions "extrajudiciaires".

02.12.2025 à 21:49

Ligue des nations: les Bleues accrochent la 3e place, malgré un nul en Suède

FRANCE24
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Cela a été difficile et les Bleues ont bien failli enchaîner une nouvelle déception. Mais c'est bien sur une note positive que les Tricolores terminent donc l'année 2025, après les déceptions de l'élimination en quart de finale de l'Euro (1-1, tab 6-5) et de celle en demi-finale de Ligue des nations (1-0, 2-2). Les deux fois contre l'Allemagne, qui s'est inclinée mardi (3-0, 0-0) face à l'Espagne en finale, faisant le doublé après avoir déjà remporté la Ligue des nations en 2024. Alors qu'elles avaient le match en main et menaient tranquillement d'un but, les Bleues se sont de nouveau effondrées en encaissant deux buts dans les dix dernières minutes (84e, 90+2), laissant présager le pire. Elles ont craqué dans le temps additionnel, pas assez sérieuses défensivement avec des marquages trop passifs coup sur coup, sachant qu'elles étaient jusque-là plus convaincantes que lors du succès à Reims. Mais les Bleues de Laurent Bonadei ont tenu et eu la ressource mentale pour inscrire le but décisif en seconde période de la prolongation (106e): Perle Morroni, qui faisait son retour en bleu, a trouvé dans la profondeur Kelly Gago, qui venait de rentrer dix minutes avant. L'attaquante d'Everton a trompé la gardienne d'une frappe croisée, sur une de ses premières occasions. De Almeida et Mateo en vue Visiblement pas satisfait de la prestation de ses joueuses au match aller et devant faire avec les douleurs de certaines joueuses notamment aux adducteurs, Laurent Bonadei a aligné une équipe avec six changements, notamment sans la défenseuse Maëlle Lakrar, ni Delphine Cascarino ni Sandy Baltimore et en alignant l'attaquante Clara Mateo dans l'axe et Elisa De Almeida. Un choix payant car les deux joueuses ont été essentielles mardi soir malgré la fin de match brouillonne des Françaises, qui ont été plus appliquées et plus justes techniquement que lors de la première manche. Laissée sur le banc à Reims, la défenseuse du PSG Elisa De Almeida - qui traverse une période compliquée en club avec prestations et résultats décevants -, a été l'une des Françaises la plus dangereuse: une reprise (7e), une seconde sur le poteau (14e), servie les deux fois par Sakina Karchaoui, encore indispensable. De Almeida a aussi été décisive en défense, comme sur ce tacle salvateur (62e), ce retour (34e) et ce contre en fin de match sur une frappe qui filait dans le but (84e). Mais c'est surtout l'attaquante du PFC Clara Mateo, pas alignée vendredi dernier, qui a été décisive, souvent intelligemment placée mardi soir. Après avoir tenté plusieurs fois sans succès en première période (3e, 22e, 23e), elle a trompé la gardienne suédoise, jaillissant parfaitement devant le but après avoir été servie par Kadidiatou Diani (58e), son 10e but en 44 sélections. Hormis sur un lob (9e) et sur un coup franc de Kosovare Asllani, les Suédoises ont moins gêné les coéquipières de Griedge Mbock qu'il y a quatre jours, mais ont été beaucoup plus efficaces en fin de match quand elles ont accéléré, profitant des espaces laissés par les Bleues. Mais les Bleues terminent finalement assez bien cette année 2025 avec cette troisième place de la Ligue des nations, avant de se tourner vers les éliminatoires de la Coupe du monde 2027 dès le printemps.
Texte intégral (582 mots)
Cela a été difficile et les Bleues ont bien failli enchaîner une nouvelle déception. Mais c'est bien sur une note positive que les Tricolores terminent donc l'année 2025, après les déceptions de l'élimination en quart de finale de l'Euro (1-1, tab 6-5) et de celle en demi-finale de Ligue des nations (1-0, 2-2). Les deux fois contre l'Allemagne, qui s'est inclinée mardi (3-0, 0-0) face à l'Espagne en finale, faisant le doublé après avoir déjà remporté la Ligue des nations en 2024. Alors qu'elles avaient le match en main et menaient tranquillement d'un but, les Bleues se sont de nouveau effondrées en encaissant deux buts dans les dix dernières minutes (84e, 90+2), laissant présager le pire. Elles ont craqué dans le temps additionnel, pas assez sérieuses défensivement avec des marquages trop passifs coup sur coup, sachant qu'elles étaient jusque-là plus convaincantes que lors du succès à Reims. Mais les Bleues de Laurent Bonadei ont tenu et eu la ressource mentale pour inscrire le but décisif en seconde période de la prolongation (106e): Perle Morroni, qui faisait son retour en bleu, a trouvé dans la profondeur Kelly Gago, qui venait de rentrer dix minutes avant. L'attaquante d'Everton a trompé la gardienne d'une frappe croisée, sur une de ses premières occasions. De Almeida et Mateo en vue Visiblement pas satisfait de la prestation de ses joueuses au match aller et devant faire avec les douleurs de certaines joueuses notamment aux adducteurs, Laurent Bonadei a aligné une équipe avec six changements, notamment sans la défenseuse Maëlle Lakrar, ni Delphine Cascarino ni Sandy Baltimore et en alignant l'attaquante Clara Mateo dans l'axe et Elisa De Almeida. Un choix payant car les deux joueuses ont été essentielles mardi soir malgré la fin de match brouillonne des Françaises, qui ont été plus appliquées et plus justes techniquement que lors de la première manche. Laissée sur le banc à Reims, la défenseuse du PSG Elisa De Almeida - qui traverse une période compliquée en club avec prestations et résultats décevants -, a été l'une des Françaises la plus dangereuse: une reprise (7e), une seconde sur le poteau (14e), servie les deux fois par Sakina Karchaoui, encore indispensable. De Almeida a aussi été décisive en défense, comme sur ce tacle salvateur (62e), ce retour (34e) et ce contre en fin de match sur une frappe qui filait dans le but (84e). Mais c'est surtout l'attaquante du PFC Clara Mateo, pas alignée vendredi dernier, qui a été décisive, souvent intelligemment placée mardi soir. Après avoir tenté plusieurs fois sans succès en première période (3e, 22e, 23e), elle a trompé la gardienne suédoise, jaillissant parfaitement devant le but après avoir été servie par Kadidiatou Diani (58e), son 10e but en 44 sélections. Hormis sur un lob (9e) et sur un coup franc de Kosovare Asllani, les Suédoises ont moins gêné les coéquipières de Griedge Mbock qu'il y a quatre jours, mais ont été beaucoup plus efficaces en fin de match quand elles ont accéléré, profitant des espaces laissés par les Bleues. Mais les Bleues terminent finalement assez bien cette année 2025 avec cette troisième place de la Ligue des nations, avant de se tourner vers les éliminatoires de la Coupe du monde 2027 dès le printemps.

02.12.2025 à 21:47

Tunisie : le célèbre opposant et avocat Ayachi Hammami arrêté

FRANCE 24
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Condamné vendredi en appel à cinq ans de prison dans le méga-procès de "complot contre la sûreté de l'État", l'avocat tunisien Ayachi Hammami, âgé de 65 ans et célèbre figure de l'opposition de gauche, a été arrêté mardi, a indiqué à l'AFP son avocat.
Texte intégral (582 mots)
Condamné vendredi en appel à cinq ans de prison dans le méga-procès de "complot contre la sûreté de l'État", l'avocat tunisien Ayachi Hammami, âgé de 65 ans et célèbre figure de l'opposition de gauche, a été arrêté mardi, a indiqué à l'AFP son avocat.

02.12.2025 à 21:19

Trump désignera le prochain président de la Fed "probablement" début 2026

FRANCE24
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"Nous annoncerons probablement en début d'année prochaine qui pourra devenir le nouveau président de la Fed", a déclaré M. Trump en conseil des ministres. Il a aussi répété qu'il avait proposé le poste à son secrétaire au Trésor Scott Bessent mais que celui-ci "n'en veut pas". Le choix de Donald Trump devra être validé par le Sénat à majorité républicaine. La mention d'une annonce en 2026 semble constituer un nouveau report de cette nomination stratégique, sur laquelle l'exécutif planche depuis plusieurs mois. Le ministre Bessent avait affirmé la semaine dernière, à la télévision économique CNBC, qu'il y avait "de fortes chances que le président fasse une annonce avant Noël". Et M. Trump a dit dimanche à la presse qu'il savait déjà qui il allait désigner, sans plus de précisions. "Nous avons probablement étudié dix (candidats) et il en reste un" en lice, a-t-il complété mardi. Son principal conseiller économique, Kevin Hassett, fait actuellement figure de favori. Si sa loyauté à Donald Trump lui ouvre les portes de la Fed, le docteur en économie devra convaincre le reste de la classe politique et les investisseurs qu'il ne laissera pas filer l'inflation et qu'il est mesure de préserver l'indépendance d'une institution qu'il a contribué à éreinter ces derniers mois. Le mandat de Jerome Powell prend fin en mai. Donald Trump a tenté en vain d'accélérer son départ, en multipliant insultes et récriminations à l'égard de celui qu'il avait propulsé au sommet de la Réserve fédérale au cours de son premier mandat à la Maison Blanche. Depuis, le chef d'Etat dit regretter amèrement ce choix, la Fed maintenant les taux d'intérêt à un niveau trop élevé à son goût.
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"Nous annoncerons probablement en début d'année prochaine qui pourra devenir le nouveau président de la Fed", a déclaré M. Trump en conseil des ministres. Il a aussi répété qu'il avait proposé le poste à son secrétaire au Trésor Scott Bessent mais que celui-ci "n'en veut pas". Le choix de Donald Trump devra être validé par le Sénat à majorité républicaine. La mention d'une annonce en 2026 semble constituer un nouveau report de cette nomination stratégique, sur laquelle l'exécutif planche depuis plusieurs mois. Le ministre Bessent avait affirmé la semaine dernière, à la télévision économique CNBC, qu'il y avait "de fortes chances que le président fasse une annonce avant Noël". Et M. Trump a dit dimanche à la presse qu'il savait déjà qui il allait désigner, sans plus de précisions. "Nous avons probablement étudié dix (candidats) et il en reste un" en lice, a-t-il complété mardi. Son principal conseiller économique, Kevin Hassett, fait actuellement figure de favori. Si sa loyauté à Donald Trump lui ouvre les portes de la Fed, le docteur en économie devra convaincre le reste de la classe politique et les investisseurs qu'il ne laissera pas filer l'inflation et qu'il est mesure de préserver l'indépendance d'une institution qu'il a contribué à éreinter ces derniers mois. Le mandat de Jerome Powell prend fin en mai. Donald Trump a tenté en vain d'accélérer son départ, en multipliant insultes et récriminations à l'égard de celui qu'il avait propulsé au sommet de la Réserve fédérale au cours de son premier mandat à la Maison Blanche. Depuis, le chef d'Etat dit regretter amèrement ce choix, la Fed maintenant les taux d'intérêt à un niveau trop élevé à son goût.

02.12.2025 à 20:55

Ligue des nations: Claudia Pina permet à l'Espagne de conserver son bien

FRANCE24
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A l'aller, les joueuses de Sonia Bermudez, nommée à la tête de la sélection espagnole après la finale perdue contre l'Angleterre à l'Euro-2025, avaient plié mais n'avaient pas rompu (0-0), face aux multiples occasions pour les Allemandes, sur la pelouse du Fritz-Walter-Stadion de Kaiserslautern (sud de l'Allemagne). Mardi soir, devant plus de 55.000 spectateurs (55.843) dont le Roi d'Espagne Felipe VI, c'est Claudia Pina qui a délivré son équipe peu après l'heure de jeu, avec un doublé en l'espace d'un quart d'heure. A la 61e minute, venue de son aile droite, la joueuse du FC Barcelone a trouvé en appui Mariona Caldentey, qui lui a remis en retrait. Pina a ensuite assuré sa frappe du plat du pied droit, pour tromper la gardienne de but allemande Ann-Katrin Berger. Quelques minutes plus tôt, Pina avait effectué un retour décisif pour empêcher la frappe de l'Allemande Nicole Anyomi, seule à huit mètres du but espagnol mais dont le contrôle trop approximatif a permis à Pina de revenir. Sans Bonmati Sept minutes après l'ouverture du score, Vicky Lopez s'est jouée de la défense centrale allemande, avec une superbe frappe du pied gauche dans le petit filet opposé de Berger, qui n'a rien pu faire. A l'entame du dernier quart d'heure, Pina a récupéré au milieu de terrain une relance de Janina Minge, a remonté la balle sur près de 35 mètres puis a déclenché une somptueuse frappe à l'entrée de la surface de réparation, le ballon allant se loger en pleine lucarne. Les Espagnoles étaient privées pour cette finale retour de leur triple lauréate du Ballon d'Or, Aitana Bonmati (2023, 2024, 2025), victime à l'entraînement dimanche d'une fracture du péroné gauche et qui sera absente pour cinq mois. Elles remportent la Ligue des nations pour la deuxième fois en autant d'éditions. Fin février 2024, elles avaient battu la France en finale (2-0), qui se jouaient à l'époque sur un match. Tombeuses de la France en demi-finales (3-2 au cumul aller-retour) de cette Ligue des nations, les coéquipières de Guilia Gwinn pourront regretter les nombreuses occasions manquées en finale aller, face aux Espagnoles qui les avaient privées de finale à l'Euro-2025, au bout de la prolongation sur un but de Bonmati (1-0, 112e).
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A l'aller, les joueuses de Sonia Bermudez, nommée à la tête de la sélection espagnole après la finale perdue contre l'Angleterre à l'Euro-2025, avaient plié mais n'avaient pas rompu (0-0), face aux multiples occasions pour les Allemandes, sur la pelouse du Fritz-Walter-Stadion de Kaiserslautern (sud de l'Allemagne). Mardi soir, devant plus de 55.000 spectateurs (55.843) dont le Roi d'Espagne Felipe VI, c'est Claudia Pina qui a délivré son équipe peu après l'heure de jeu, avec un doublé en l'espace d'un quart d'heure. A la 61e minute, venue de son aile droite, la joueuse du FC Barcelone a trouvé en appui Mariona Caldentey, qui lui a remis en retrait. Pina a ensuite assuré sa frappe du plat du pied droit, pour tromper la gardienne de but allemande Ann-Katrin Berger. Quelques minutes plus tôt, Pina avait effectué un retour décisif pour empêcher la frappe de l'Allemande Nicole Anyomi, seule à huit mètres du but espagnol mais dont le contrôle trop approximatif a permis à Pina de revenir. Sans Bonmati Sept minutes après l'ouverture du score, Vicky Lopez s'est jouée de la défense centrale allemande, avec une superbe frappe du pied gauche dans le petit filet opposé de Berger, qui n'a rien pu faire. A l'entame du dernier quart d'heure, Pina a récupéré au milieu de terrain une relance de Janina Minge, a remonté la balle sur près de 35 mètres puis a déclenché une somptueuse frappe à l'entrée de la surface de réparation, le ballon allant se loger en pleine lucarne. Les Espagnoles étaient privées pour cette finale retour de leur triple lauréate du Ballon d'Or, Aitana Bonmati (2023, 2024, 2025), victime à l'entraînement dimanche d'une fracture du péroné gauche et qui sera absente pour cinq mois. Elles remportent la Ligue des nations pour la deuxième fois en autant d'éditions. Fin février 2024, elles avaient battu la France en finale (2-0), qui se jouaient à l'époque sur un match. Tombeuses de la France en demi-finales (3-2 au cumul aller-retour) de cette Ligue des nations, les coéquipières de Guilia Gwinn pourront regretter les nombreuses occasions manquées en finale aller, face aux Espagnoles qui les avaient privées de finale à l'Euro-2025, au bout de la prolongation sur un but de Bonmati (1-0, 112e).

02.12.2025 à 20:39

L'ex-président du Honduras Hernandez, narcotrafiquant gracié par Trump

FRANCE24
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Une grâce à contre-courant du déploiement militaire actuel de Washington dans les Caraïbes, dans le cadre d'opérations antidrogue visant particulièrement le Venezuela. Celui qui s'était présenté pendant ses huit années à la présidence du Honduras (2014-2022) comme un champion de la lutte contre les trafiquants de drogue avait été reconnu définitivement coupable en mars 2022 par la justice américaine de trafic de drogue international. Mais la volonté de Trump de s'immiscer dans la présidentielle au Honduras lui a été bénéfique. Le milliardaire américain, qui multiplie les faits d'ingérence dans les affaires intérieures de pays alliés ou non, en particulier dans une Amérique latine considérée chasse gardée, a pesé de tout son poids pour faire élire le candidat du Parti national (PN) de M. Hernandez : l'homme d'affaires Nasry Asfura, 67 ans. Son plan n'est pas encore couronné de succès. Selon le dépouillement en cours, M. Asfura est au coude-à-coude avec un autre candidat de droite, Salvador Nasralla, 72 ans, dont Trump avait estimé qu'il ne pouvait pas avoir "confiance" en lui. Innocent ? Celui que ses compatriotes surnomment "JOH", en référence à ses initiales, avait été élu pour un premier mandat de quatre ans en 2014. Il était alors devenu à 45 ans le président le plus jeune du Honduras, un des pays les plus pauvres d'Amérique centrale, et le plus violent du monde hors zone de guerre. "JOH", aujourd'hui âgé 57 ans, s'est vanté pendant son mandat d'avoir divisé par deux le taux d'homicides en combattant les gangs, les "maras", et en extradant vers les Etats-Unis des dizaines de narcotrafiquants. M. Hernandez a été reconnu coupable en 2022 d'avoir participé et protégé un réseau qui a expédié plus de 500 tonnes de cocaïne aux États-Unis entre 2004 et 2022. En retour, il aurait reçu des millions de dollars des cartels, dont celui de Sinaloa dirigé par le célèbre narcotrafiquant mexicain Joaquin "Chapo" Guzman, condamné à la prison à vie aux États-Unis. Selon les procureurs américains, pendant la présidence de "JOH", le Honduras était devenu une "super autoroute" par laquelle passait une grande partie du trafic de drogue de la Colombie vers les États-Unis. Lors du procès, Un témoin a affirmé avoir entendu l'ancien président se vanter qu'il allait "mettre la drogue dans le nez des gringos" et qu'ils ne s'en rendraient "même pas compte" "Je suis innocent, je suis victime d'une vengeance et d'un complot", s'était défendu JOH dans une lettre manuscrite rédigée en prison destinée aux membres de la Cour suprême de justice qui le déboutera finalement de son ultime recours. Fraude Juan Orlando Hernandez est né le 28 octobre 1968 dans une famille de la classe moyenne rurale de l'ouest du pays. Il y a détenu des entreprises agricoles, un hôtel, une radio et une chaîne de télévision. Physique athlétique, cheveux poivre et sel et large sourire, il a fait ses classes dans un lycée militaire, d'où il est sorti sous-lieutenant de réserve dans l'infanterie. Diplômé de droit au Honduras, "JOH" a aussi obtenu à New York en 1995 un master en administration publique. Il s'est marié avec une avocate, avec qui il a eu quatre enfants. En 1998, il a fait son entrée en politique en étant élu député. En 2009, il soutient le coup d'Etat politico-militaire contre le président Manuel Zelaya, le mari de la présidente sortante de gauche, et est élu à la présidence du Parlement. En 2014, il devient le chef d'Etat puis est réélu en 2018. Une réélection, entachée de soupçons de fraude qui sera contestée par d'importantes manifestations populaires durement réprimées.
Texte intégral (635 mots)
Une grâce à contre-courant du déploiement militaire actuel de Washington dans les Caraïbes, dans le cadre d'opérations antidrogue visant particulièrement le Venezuela. Celui qui s'était présenté pendant ses huit années à la présidence du Honduras (2014-2022) comme un champion de la lutte contre les trafiquants de drogue avait été reconnu définitivement coupable en mars 2022 par la justice américaine de trafic de drogue international. Mais la volonté de Trump de s'immiscer dans la présidentielle au Honduras lui a été bénéfique. Le milliardaire américain, qui multiplie les faits d'ingérence dans les affaires intérieures de pays alliés ou non, en particulier dans une Amérique latine considérée chasse gardée, a pesé de tout son poids pour faire élire le candidat du Parti national (PN) de M. Hernandez : l'homme d'affaires Nasry Asfura, 67 ans. Son plan n'est pas encore couronné de succès. Selon le dépouillement en cours, M. Asfura est au coude-à-coude avec un autre candidat de droite, Salvador Nasralla, 72 ans, dont Trump avait estimé qu'il ne pouvait pas avoir "confiance" en lui. Innocent ? Celui que ses compatriotes surnomment "JOH", en référence à ses initiales, avait été élu pour un premier mandat de quatre ans en 2014. Il était alors devenu à 45 ans le président le plus jeune du Honduras, un des pays les plus pauvres d'Amérique centrale, et le plus violent du monde hors zone de guerre. "JOH", aujourd'hui âgé 57 ans, s'est vanté pendant son mandat d'avoir divisé par deux le taux d'homicides en combattant les gangs, les "maras", et en extradant vers les Etats-Unis des dizaines de narcotrafiquants. M. Hernandez a été reconnu coupable en 2022 d'avoir participé et protégé un réseau qui a expédié plus de 500 tonnes de cocaïne aux États-Unis entre 2004 et 2022. En retour, il aurait reçu des millions de dollars des cartels, dont celui de Sinaloa dirigé par le célèbre narcotrafiquant mexicain Joaquin "Chapo" Guzman, condamné à la prison à vie aux États-Unis. Selon les procureurs américains, pendant la présidence de "JOH", le Honduras était devenu une "super autoroute" par laquelle passait une grande partie du trafic de drogue de la Colombie vers les États-Unis. Lors du procès, Un témoin a affirmé avoir entendu l'ancien président se vanter qu'il allait "mettre la drogue dans le nez des gringos" et qu'ils ne s'en rendraient "même pas compte" "Je suis innocent, je suis victime d'une vengeance et d'un complot", s'était défendu JOH dans une lettre manuscrite rédigée en prison destinée aux membres de la Cour suprême de justice qui le déboutera finalement de son ultime recours. Fraude Juan Orlando Hernandez est né le 28 octobre 1968 dans une famille de la classe moyenne rurale de l'ouest du pays. Il y a détenu des entreprises agricoles, un hôtel, une radio et une chaîne de télévision. Physique athlétique, cheveux poivre et sel et large sourire, il a fait ses classes dans un lycée militaire, d'où il est sorti sous-lieutenant de réserve dans l'infanterie. Diplômé de droit au Honduras, "JOH" a aussi obtenu à New York en 1995 un master en administration publique. Il s'est marié avec une avocate, avec qui il a eu quatre enfants. En 1998, il a fait son entrée en politique en étant élu député. En 2009, il soutient le coup d'Etat politico-militaire contre le président Manuel Zelaya, le mari de la présidente sortante de gauche, et est élu à la présidence du Parlement. En 2014, il devient le chef d'Etat puis est réélu en 2018. Une réélection, entachée de soupçons de fraude qui sera contestée par d'importantes manifestations populaires durement réprimées.

02.12.2025 à 20:39

Casse du Louvre: le quatrième membre présumé du commando placé en détention provisoire

FRANCE24
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Présenté comme le dernier membre du commando, il avait été arrêté mardi dernier sur un chantier à Laval, avant d'être mis en examen vendredi par les juges d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en récidive. "Nous interjetons appel de ce placement en détention que nous contestons", ont déclaré à l'AFP ses avocates, dénonçant le placement à l'isolement de leur client à Fresnes (Val-de-Marne), une prison "où la dignité humaine est tous les jours en péril". "Le but de l'instruction, c'est de réunir des preuves et pour le moment aucun élément ne permet de dire qu'il était sur place", ont ajouté Mes Ménya Arab-Tigrine et Farida Cagniard. L'homme âgé de 39 ans est originaire de Seine-Saint-Denis et a déjà été condamné à six reprises pour diverses infractions comme proxénétisme, conduite sans permis et recel de vol, délit pour lequel il avait été condamné à deux mois d'emprisonnement avec sursis en 2010, avait expliqué la procureure de Paris, Laure Beccuau après sa mise en examen. Avant ce dernier coup de filet, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne ainsi que ceux de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels avaient pu interpeller, en deux mouvements, trois des quatre membres présumés de l'équipe de cambrioleurs, qui ont aussi été mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs. Parmi les suspects, deux sont soupçonnés d'avoir pénétré le 19 octobre dans la galerie d'Apollon tandis que les deux autres -dont celui placé en détention ce mardi- étaient restés à l'extérieur, avant de prendre la fuite tous ensemble. Une cinquième personne, une femme de 38 ans, compagne de l'un des suspects, est, elle, poursuivie pour complicité mais a pu obtenir sa libération sous contrôle judiciaire. Les malfaiteurs avaient agi en plein jour, encagoulés, munis d'un monte-charge de déménageurs et armés de disqueuses. Un mois après ce casse spectaculaire, les bijoux, estimés à 88 millions d'euros, sont toujours dans la nature. Tout comme les commanditaires.
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Présenté comme le dernier membre du commando, il avait été arrêté mardi dernier sur un chantier à Laval, avant d'être mis en examen vendredi par les juges d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en récidive. "Nous interjetons appel de ce placement en détention que nous contestons", ont déclaré à l'AFP ses avocates, dénonçant le placement à l'isolement de leur client à Fresnes (Val-de-Marne), une prison "où la dignité humaine est tous les jours en péril". "Le but de l'instruction, c'est de réunir des preuves et pour le moment aucun élément ne permet de dire qu'il était sur place", ont ajouté Mes Ménya Arab-Tigrine et Farida Cagniard. L'homme âgé de 39 ans est originaire de Seine-Saint-Denis et a déjà été condamné à six reprises pour diverses infractions comme proxénétisme, conduite sans permis et recel de vol, délit pour lequel il avait été condamné à deux mois d'emprisonnement avec sursis en 2010, avait expliqué la procureure de Paris, Laure Beccuau après sa mise en examen. Avant ce dernier coup de filet, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne ainsi que ceux de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels avaient pu interpeller, en deux mouvements, trois des quatre membres présumés de l'équipe de cambrioleurs, qui ont aussi été mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs. Parmi les suspects, deux sont soupçonnés d'avoir pénétré le 19 octobre dans la galerie d'Apollon tandis que les deux autres -dont celui placé en détention ce mardi- étaient restés à l'extérieur, avant de prendre la fuite tous ensemble. Une cinquième personne, une femme de 38 ans, compagne de l'un des suspects, est, elle, poursuivie pour complicité mais a pu obtenir sa libération sous contrôle judiciaire. Les malfaiteurs avaient agi en plein jour, encagoulés, munis d'un monte-charge de déménageurs et armés de disqueuses. Un mois après ce casse spectaculaire, les bijoux, estimés à 88 millions d'euros, sont toujours dans la nature. Tout comme les commanditaires.

02.12.2025 à 20:14

Ukraine : la paix selon Poutine ?

Stéphanie ANTOINE
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L'émissaire américain S. Witkoff et le gendre de D. Trump, J. Kushner, ont rencontré le président russe V. Poutine ce mardi 2 décembre à Moscou pour lui présenter le plan de paix sur l'Ukraine, une version revisitée après des discussions avec la délégation ukrainienne à Miami. V. Zelensky a accusé la Russie d'utiliser ces négociations pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou alors que Poutine, lui, accuse les Européens de vouloir empêcher les efforts américains pour la paix. 
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L'émissaire américain S. Witkoff et le gendre de D. Trump, J. Kushner, ont rencontré le président russe V. Poutine ce mardi 2 décembre à Moscou pour lui présenter le plan de paix sur l'Ukraine, une version revisitée après des discussions avec la délégation ukrainienne à Miami. V. Zelensky a accusé la Russie d'utiliser ces négociations pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou alors que Poutine, lui, accuse les Européens de vouloir empêcher les efforts américains pour la paix. 

02.12.2025 à 20:07

Au procès pour tentative d’escroquerie contre TotalEnergies, l’ombre de "Dédé la Sardine"

FRANCE24
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André Guelfi est présenté par la défense comme le personnage central de ce dossier complexe où sept personnes sont soupçonnées d'avoir participé à la mise en place d'un tribunal arbitral frauduleux visant à soutirer plus de 22 milliards de dollars (environ 19 milliards d'euros) à la multinationale à la fin des années 2000. Décédé en 2016 à 97 ans, André Guelfi n'a jamais été entendu dans le cadre de l'enquête, ouverte en 2011 après une plainte de TotalEnergies. Une situation "problématique et préjudiciable", a déploré Cédric Labrousse, conseil de l'un des mis en cause, l'avocat et ancien président du tribunal de commerce de Paris Jean-Pierre Mattei. La présidente, Céline Ballerini, lui a assuré que ces éléments seraient "pris en compte" par le tribunal. Pilote de course Décrivant un "parcours étonnant", Mme Ballerini a rappelé que M. Guelfi se targuait d'avoir été "successivement ou simultanément pilote de course automobile, exportateur de poisson au Maroc (d'où son surnom, NDLR) et patron de la marque Le Coq Sportif". Dans son autobiographie, l'homme d'affaires affirmait avoir aidé à faire élire l'Espagnol Juan Antonio Samaranch à la tête du Comité international olympique et contribué à l'organisation des Jeux olympiques de Moscou en 1980. Il s'est rapproché, dans les années 1990, du groupe Elf (acquis plus tard par l'actuel TotalEnergies), alors dirigé par Loïk Le Floch-Prigent, pour agir comme intermédiaire dans plusieurs pays de l'ex-URSS. A cette même période, en 1992, Elf signe, via l'une de ses filiales aujourd'hui liquidée, un contrat d'exploration de gisements d'hydrocarbures avec les régions russes de Saratov et de Volgograd (sud-ouest du pays) et la société de droit russe Interneft. Ce contrat, soumis à des conditions suspensives et dont la caducité a été confirmée par plusieurs décisions de justice, n'est jamais entré en vigueur. Dix-sept ans plus tard, à l'été 2009, les régions russes et Interneft réclament que TotalEnergies leur verse environ 22 milliards de dollars, arguant que le groupe n'avait pas honoré ses engagements. M. Guelfi est soupçonné d'avoir, à l'appui d'une société de droit chypriote, cherché à mettre en place une procédure d'arbitrage dont le but était d'extorquer le montant pharaonique à TotalEnergies. Plusieurs années avant la constitution de ce tribunal arbitral, "Dédé la Sardine" avait été l'une des figures majeures du procès Elf. Il a été condamné en 2005 en appel à 18 mois de prison pour son rôle dans le détournement de fonds du groupe pétrolier. Vacances en Corse En l'absence d'André Guelfi, le tribunal correctionnel se penche depuis lundi sur le rôle exact des sept personnes jugées. Trois d'entre elles sont les membres du tribunal arbitral, dont faisait partie Jean-Pierre Mattei qui devait agir pour le compte de la filiale d'Elf. Il comparaît pour corruption passive par arbitre international et tentative d'escroquerie en bande organisée. Dans son ordonnance de renvoi, le magistrat instructeur rappelle que MM. Mattei et Guelfi se connaissaient avant la constitution du tribunal arbitral et avaient passé des vacances en Corse. Également prévenus, les avocats Olivier Pardo et Xavier Cazottes, qui sont intervenus pour les parties russes, sont eux jugés, en plus des faits d'escroquerie, pour corruption active d'arbitre international et corruption active d'une personne chargée d'une mission de service public, en l'occurrence l'administrateur judiciaire Charles-Henri Carboni. Ce dernier se voit reproché d'avoir désigné M. Mattei tout en étant au courant de sa proximité avec M. Guelfi, ce qu'il conteste. L'avocat François Binet, ancien prestataire de TotalEnergies, est poursuivi pour tentative d'escroquerie. L'ordonnance de renvoi évoque son "double jeu" visant à rester à la fois proche de l'entreprise et de M. Mattei qu'il connaissait. Le procès doit s'achever le 19 décembre.
Texte intégral (623 mots)
André Guelfi est présenté par la défense comme le personnage central de ce dossier complexe où sept personnes sont soupçonnées d'avoir participé à la mise en place d'un tribunal arbitral frauduleux visant à soutirer plus de 22 milliards de dollars (environ 19 milliards d'euros) à la multinationale à la fin des années 2000. Décédé en 2016 à 97 ans, André Guelfi n'a jamais été entendu dans le cadre de l'enquête, ouverte en 2011 après une plainte de TotalEnergies. Une situation "problématique et préjudiciable", a déploré Cédric Labrousse, conseil de l'un des mis en cause, l'avocat et ancien président du tribunal de commerce de Paris Jean-Pierre Mattei. La présidente, Céline Ballerini, lui a assuré que ces éléments seraient "pris en compte" par le tribunal. Pilote de course Décrivant un "parcours étonnant", Mme Ballerini a rappelé que M. Guelfi se targuait d'avoir été "successivement ou simultanément pilote de course automobile, exportateur de poisson au Maroc (d'où son surnom, NDLR) et patron de la marque Le Coq Sportif". Dans son autobiographie, l'homme d'affaires affirmait avoir aidé à faire élire l'Espagnol Juan Antonio Samaranch à la tête du Comité international olympique et contribué à l'organisation des Jeux olympiques de Moscou en 1980. Il s'est rapproché, dans les années 1990, du groupe Elf (acquis plus tard par l'actuel TotalEnergies), alors dirigé par Loïk Le Floch-Prigent, pour agir comme intermédiaire dans plusieurs pays de l'ex-URSS. A cette même période, en 1992, Elf signe, via l'une de ses filiales aujourd'hui liquidée, un contrat d'exploration de gisements d'hydrocarbures avec les régions russes de Saratov et de Volgograd (sud-ouest du pays) et la société de droit russe Interneft. Ce contrat, soumis à des conditions suspensives et dont la caducité a été confirmée par plusieurs décisions de justice, n'est jamais entré en vigueur. Dix-sept ans plus tard, à l'été 2009, les régions russes et Interneft réclament que TotalEnergies leur verse environ 22 milliards de dollars, arguant que le groupe n'avait pas honoré ses engagements. M. Guelfi est soupçonné d'avoir, à l'appui d'une société de droit chypriote, cherché à mettre en place une procédure d'arbitrage dont le but était d'extorquer le montant pharaonique à TotalEnergies. Plusieurs années avant la constitution de ce tribunal arbitral, "Dédé la Sardine" avait été l'une des figures majeures du procès Elf. Il a été condamné en 2005 en appel à 18 mois de prison pour son rôle dans le détournement de fonds du groupe pétrolier. Vacances en Corse En l'absence d'André Guelfi, le tribunal correctionnel se penche depuis lundi sur le rôle exact des sept personnes jugées. Trois d'entre elles sont les membres du tribunal arbitral, dont faisait partie Jean-Pierre Mattei qui devait agir pour le compte de la filiale d'Elf. Il comparaît pour corruption passive par arbitre international et tentative d'escroquerie en bande organisée. Dans son ordonnance de renvoi, le magistrat instructeur rappelle que MM. Mattei et Guelfi se connaissaient avant la constitution du tribunal arbitral et avaient passé des vacances en Corse. Également prévenus, les avocats Olivier Pardo et Xavier Cazottes, qui sont intervenus pour les parties russes, sont eux jugés, en plus des faits d'escroquerie, pour corruption active d'arbitre international et corruption active d'une personne chargée d'une mission de service public, en l'occurrence l'administrateur judiciaire Charles-Henri Carboni. Ce dernier se voit reproché d'avoir désigné M. Mattei tout en étant au courant de sa proximité avec M. Guelfi, ce qu'il conteste. L'avocat François Binet, ancien prestataire de TotalEnergies, est poursuivi pour tentative d'escroquerie. L'ordonnance de renvoi évoque son "double jeu" visant à rester à la fois proche de l'entreprise et de M. Mattei qu'il connaissait. Le procès doit s'achever le 19 décembre.

02.12.2025 à 19:49

Wauquiez retoqué par la justice sur la coupe d'une subvention régionale en 2021

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La Région "fait évidemment appel de cette décision", a réagi l'institution dans un communiqué, "et appelle la préfecture à interdire la tenue de ce festival". La Région avait initialement accordé des subventions "pour le fonctionnement du centre culturel, la formation des bénévoles et la construction d'une salle de spectacle", rappelle le tribunal administratif de Lyon dans un communiqué. En 2021, une vidéo promotionnelle du festival "Lyon Antifa Fest" montrait deux rappeurs tenant "des propos insultants contre les forces de l'ordre", poursuit le tribunal. Dans la foulée, le président de la Région Laurent Wauquiez, aujourd'hui chef des députés LR, avait annoncé par voie de presse supprimer les subventions du centre culturel, qui proposait une salle à la location pour le festival. Or, note le tribunal dans son jugement, le centre culturel n'était pas l'organisateur et s'est désolidarisé des propos tenus. De plus, au moment de la vidéo, l'organisation de l'édition à venir du festival "n'était qu'à l'état de projet" et aucun contrat de location n'avait été signé en 2021. Le tribunal estime donc que la région a commis une faute et doit verser les sommes dues, pour un total de plus de 272.000 euros. La Région avait "le devoir de suspendre tout versement à ce lieu qui héberge et donc tolère que soient diffusés" des propos "intolérables à l'encontre des forces de l'ordre", a répondu mardi l'institution. Elle relève par ailleurs que "le ministère de la Culture a souhaité retirer la possibilité d'accéder à ce même festival via le Pass culture", une décision que la Région "a salué". En octobre, le tribunal administratif avait déjà ordonné à la région de verser à un théâtre une subvention de 149.000 euros dont la suppression en 2023 avait déclenché un tollé sur la politique culturelle de Laurent Wauquiez.
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La Région "fait évidemment appel de cette décision", a réagi l'institution dans un communiqué, "et appelle la préfecture à interdire la tenue de ce festival". La Région avait initialement accordé des subventions "pour le fonctionnement du centre culturel, la formation des bénévoles et la construction d'une salle de spectacle", rappelle le tribunal administratif de Lyon dans un communiqué. En 2021, une vidéo promotionnelle du festival "Lyon Antifa Fest" montrait deux rappeurs tenant "des propos insultants contre les forces de l'ordre", poursuit le tribunal. Dans la foulée, le président de la Région Laurent Wauquiez, aujourd'hui chef des députés LR, avait annoncé par voie de presse supprimer les subventions du centre culturel, qui proposait une salle à la location pour le festival. Or, note le tribunal dans son jugement, le centre culturel n'était pas l'organisateur et s'est désolidarisé des propos tenus. De plus, au moment de la vidéo, l'organisation de l'édition à venir du festival "n'était qu'à l'état de projet" et aucun contrat de location n'avait été signé en 2021. Le tribunal estime donc que la région a commis une faute et doit verser les sommes dues, pour un total de plus de 272.000 euros. La Région avait "le devoir de suspendre tout versement à ce lieu qui héberge et donc tolère que soient diffusés" des propos "intolérables à l'encontre des forces de l'ordre", a répondu mardi l'institution. Elle relève par ailleurs que "le ministère de la Culture a souhaité retirer la possibilité d'accéder à ce même festival via le Pass culture", une décision que la Région "a salué". En octobre, le tribunal administratif avait déjà ordonné à la région de verser à un théâtre une subvention de 149.000 euros dont la suppression en 2023 avait déclenché un tollé sur la politique culturelle de Laurent Wauquiez.
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