Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

06.12.2025 à 09:11

Nouvel affrontement entre l'Afghanistan et le Pakistan: au moins quatre civils tués

FRANCE24
img
Le bilan est de quatre civils tués et quatre blessés, a annoncé à l'AFP le gouverneur de la région afghane de Spin Boldak (sud de l'Afghanistan), Abdul Karim Jahad. Les autorités talibanes d'Afghanistan et le gouvernement du Pakistan se sont mutuellement accusés vendredi d'avoir ouvert le feu dans cette région frontalière. "Malheureusement, ce soir (vendredi, ndlr), la partie pakistanaise a commencé à attaquer l'Afghanistan à Kandahar, dans le district de Spin Boldak, et les forces de l'émirat islamique ont été forcées de riposter", a affirmé sur le réseau social X le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, sans autre détail. "Il y a peu de temps, le régime taliban afghan a eu recours à des tirs (sans qu'il n'y ait eu de) provocation" le long de la frontière, a écrit pour sa part, également sur X, le porte-parole du Premier ministre pakistanais, Mosharraf Zaidi. "Nos forces armées ont immédiatement réagi de manière appropriée et intense", a-t-il ajouté. D'après des habitants de la région contactés par l'AFP côté afghan, les échanges de tirs ont commencé vers 22H30 (18H00 GMT) et duré environ deux heures. Ali Mohammed Haqmal, le chef du département de l'Information de Kandahar, a lui aussi accusé le voisin pakistanais d'avoir déclenché les hostilités. Le Pakistan a utilisé de "l'artillerie légère et lourde", a-t-il déclaré à l'AFP, précisant que des tirs de mortier avaient touché des habitations de civils. Fin des tirs "Les affrontements ont cessé, les deux parties ont accepté d'y mettre fin", a-t-il ajouté dans la nuit. Un correspondant de l'AFP du côté pakistanais de la frontière, à Chaman, a entendu des tirs d'artillerie et des explosions. Les relations bilatérales, envenimées par des questions sécuritaires récurrentes, se sont fortement détériorées ces derniers mois jusqu'à se transformer à la mi-octobre en un affrontement armé d'une ampleur inédite qui a fait environ 70 morts. La fermeture de la frontière depuis le 12 octobre empêche les échanges commerciaux bilatéraux d'ordinaire importants entre ces deux pays. Une trêve avait été entérinée le 19 octobre après une médiation du Qatar et de la Turquie, mais elle n'a pas empêché des tirs près de la frontière, qui est fermée depuis le 12 octobre. Des négociations engagées en Turquie en vue de parvenir à un cessez-le-feu durable ont échoué début novembre. Le 25 novembre, Kaboul avait accusé le Pakistan d'avoir frappé des régions frontalières, faisant dix morts dont neuf enfants, ce qu'Islamabad avait démenti. Le Pakistan avait considéré le 28 novembre que le "cessez-le-feu ne tient plus", en raison, selon lui, "d'attaques majeures" de "groupes terroristes" soutenus selon lui par l'Afghanistan comme les talibans pakistanais (TTP). Ces tensions surviennent en outre alors que l'Inde, ennemi historique du Pakistan, se rapproche de Kaboul.

06.12.2025 à 08:19

Mondial-2026: groupe "difficile" pour le Brésil, dit Ancelotti

FRANCE24
img
"Le Maroc a été très bon lors de la dernière Coupe du Monde", en 2022, au Qatar, où il a atteint les demi-finales, tandis que la Seleçao a chuté en quarts, a affirmé le technicien italien à la chaîne brésilienne Sportv. "L'Ecosse a une équipe très solide, ce sera très difficile", a-t-il ajouté. Le Brésil jouera son premier match le 13 juin 2026, contre le Maroc, avant d'affronter les Haïtiens le 19, puis les Ecossais le 24. "Nous devons essayer de terminer à la première place du groupe. Il faut surtout bien préparer le premier match, qui sera très important", a affirmé Ancelotti. "Il faut penser à gagner les trois matches. Contre le Maroc d'abord, le plus difficile, aussi contre les deux autres adversaires. Il faut avoir confiance", a-t-il ajouté. Le Brésil affrontera la France et la Croatie lors de deux matches amicaux disputés aux Etats-Unis en mars. Carlo Ancelotti a par ailleurs été interrogé sur l'éventuelle présence de Neymar au Mondial. Tout en restant prudent, le technicien de 66 ans a néanmoins laissé la porte ouverte à un retour de l'attaquant de Santos, absent de la sélection depuis plus de deux ans. Ancelotti a souligné qu'il choisira son groupe seulement en mai, en fonction du niveau et de l’état de forme de chacun, y compris de la star de 33 ans. "Si Neymar mérite d'être au Mondial, s'il est bien et meilleur qu'un autre, il jouera", a-t-il insisté, assurant n'avoir "de dettes envers personne". Meilleur buteur de l'histoire de la Seleçao (79 buts), l'ancienne star du Barça et du PSG n'a plus joué avec le Brésil depuis une grave blessure au genou survenue le 17 octobre 2023. Le Brésil a vécu une période compliquée après le Mondial-2022, ayant vu défiler trois sélectionneurs avant l'arrivée d'Ancelotti en mai dernier. Lors des qualifications sud-américaines, les Brésiliens ont notamment subi une lourde défaite 4-1 face aux champions du monde argentins en mars. Le Maroc et l'Ecosse avaient déjà été adversaires du Brésil en phase de poules du Mondial-1998, en France, et la Seleçao l'avait emporté 3-0 et 2-1, respectivement. Et l'autre match aura une résonance particulière, le Brésil ayant mené de 2004 à 2017 la mission de Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah). En août 2004, la Seleçao avait joué un match amical historique à Port-au-Prince, remporté 6-0 avec des stars comme Ronaldo et Ronaldinho.

06.12.2025 à 08:03

Plusieurs civils tués dans un nouvel affrontement entre l'Afghanistan et le Pakistan

FRANCE 24
img
Des échanges de tirs entre l'Afghanistan et le Pakistan ont fait quatre morts civils dans une région transfrontalière. Les autorités talibanes d'Afghanistan et le gouvernement du Pakistan se sont mutuellement accusés vendredi d'avoir ouvert le feu. 
Lire plus (424 mots)
Des échanges de tirs entre l'Afghanistan et le Pakistan ont fait quatre morts civils dans une région transfrontalière. Les autorités talibanes d'Afghanistan et le gouvernement du Pakistan se sont mutuellement accusés vendredi d'avoir ouvert le feu. 

06.12.2025 à 07:53

Natation: Marchand explore de nouvelles disciplines à l'US Open

FRANCE24
img
Double champion du monde à Singapour cet été (200 et 400 m 4 nages), Marchand a pris la 3e place de la finale du 100 m papillon en 51 sec 20, à distance de son partenaire d'entraînement américain Shaine Casas, impressionnant en 50 sec 24 (9e nageur le plus rapide de l'histoire). Le Français a ainsi largement revisité un vieux record personnel (52.44 en 2022). Sur 100 m brasse, Marchand n'a pu se qualifier que pour la finale B, qu'il a remporté en 1 min 00 sec 56, soit un peu mieux que son chrono référence (1:00.59 aux JO de Paris en 2024, à mi-parcours de son 200 m brasse victorieux). Enfin, le Français a signé un modeste 56 sec 87 sur 100 m dos le matin en séries (il n'avait pas de chrono de référence), enchaînant ainsi cinq courses pour une longue journée de travail, dans la piscine où il s'entraîne au quotidien sous les ordres de Bob Bowman. Jeudi, Marchand avait remporté le 400 m nage libre, une nouvelle discipline qu'il essaie d'apprivoiser en prévision des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. Samedi, le Toulousain d'origine doit conclure ses trois journées de compétition en s'alignant sur 200 m papillon. La star canadienne Summer McIntosh, nouvelle partenaire d'entraînement de Marchand, s'est testée sur les mêmes disciplines vendredi, après avoir nagé le 2e chrono de l'histoire sur 400 m nage libre jeudi. La triple championne olympique de Paris a pris la 3e place du 100 m papillon (57.01), à distance de la recordwoman du monde américaine Gretchen Walsh (55.60). La Canadienne a aussi pris la 7e place du 100 m dos (1:01.62) et la 8e place de la finale B du 100 m brasse (1:12.02).
Lire plus (273 mots)
Double champion du monde à Singapour cet été (200 et 400 m 4 nages), Marchand a pris la 3e place de la finale du 100 m papillon en 51 sec 20, à distance de son partenaire d'entraînement américain Shaine Casas, impressionnant en 50 sec 24 (9e nageur le plus rapide de l'histoire). Le Français a ainsi largement revisité un vieux record personnel (52.44 en 2022). Sur 100 m brasse, Marchand n'a pu se qualifier que pour la finale B, qu'il a remporté en 1 min 00 sec 56, soit un peu mieux que son chrono référence (1:00.59 aux JO de Paris en 2024, à mi-parcours de son 200 m brasse victorieux). Enfin, le Français a signé un modeste 56 sec 87 sur 100 m dos le matin en séries (il n'avait pas de chrono de référence), enchaînant ainsi cinq courses pour une longue journée de travail, dans la piscine où il s'entraîne au quotidien sous les ordres de Bob Bowman. Jeudi, Marchand avait remporté le 400 m nage libre, une nouvelle discipline qu'il essaie d'apprivoiser en prévision des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. Samedi, le Toulousain d'origine doit conclure ses trois journées de compétition en s'alignant sur 200 m papillon. La star canadienne Summer McIntosh, nouvelle partenaire d'entraînement de Marchand, s'est testée sur les mêmes disciplines vendredi, après avoir nagé le 2e chrono de l'histoire sur 400 m nage libre jeudi. La triple championne olympique de Paris a pris la 3e place du 100 m papillon (57.01), à distance de la recordwoman du monde américaine Gretchen Walsh (55.60). La Canadienne a aussi pris la 7e place du 100 m dos (1:01.62) et la 8e place de la finale B du 100 m brasse (1:12.02).

06.12.2025 à 07:35

NBA: Boston domine des Lakers amoindris, Détroit et OKC solides

FRANCE24
img
. Boston gagne un match de gala Les Boston Celtics se sont imposés 126 à 105 face aux Los Angeles Lakers lors de ce classique NBA entre les deux franchises les plus titrées (18 pour Boston, 17 pour leurs rivaux). L'affiche avait toutefois perdu de sa superbe avec les forfaits de Luka Doncic, pour la naissance de son second enfant, et de LeBron James, pour gérer une sciatique et de l'arthrose au pied gauche. Si les Celtics font moins peur sans Jayson Tatum, blessé pour une longue durée (rupture d'un tendon d'Achille), ils ont largement dominé la rencontre dans le sillage de Jaylen Brown (30 points, 8 rebonds, 8 passes). . Detroit et OKC solides A l'issue d'une rencontre accrochée, les Detroit Pistons ont conforté leur place de leader à l'Est (18-5) avec un succès 122-116 sur les Portland Trail Blazers. Cade Cunningham a inscrit 29 points et distribué 9 passes face aux 35 points, 9 rebonds et 7 passes de Deni Avdija pour Portland. Largement en tête à l'Ouest, Oklahoma City (22-1), champion en titre, a terrassé Dallas 132-111 avec le procédé habituel, un début de match vaillant des adversaires, une accélération progressive entre les 2e et 3e quart-temps, puis une large victoire dans le sillage du métronomique MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (33 points). Le Thunder domine tellement son sujet que "SGA" n'a pas eu besoin, comme très souvent cette saison, de jouer lors du 4e quart-temps. Le Français Ousmane Dieng a participé avec 7 points. . Johnson, un triple-double... à la pause L'ailier-fort des Atlanta Hawks Jalen Johnson, aux responsabilités offensives grandies en l'absence de Trae Young, a réussi la prouesse de valider un triple-double avant la pause (11 points, 10 rebonds, 12 passes), finissant la rencontre avec 21 points, 18 rebonds et 16 passes. Une performance insuffisante alors que les Nuggets, menés de 18 points à la pause, se sont fâchés au retour des vestiaires, bien emmenés par leur totem serbe Nikola Jokic (40 points, 9 rebonds, 8 passes), impérial dans les deux dernières minutes alors que les deux formations se rendaient coup pour coup. Zaccharie Risacher a inscrit 9 points pour les Hawks. . San Antonio cède à Cleveland Engagés dans un road trip de 9 villes en 18 jours, les San Antonio Spurs, après deux succès, ont cédé sur le parquet des Cleveland Cavaliers (130-117). Les Cavs ont fait la différence lors du 3e quart-temps (44-19), avec 28 points au total de Donovan Mitchell face aux 28 de Devin Vassell. Les Spurs, désormais cinquièmes à l'Ouest (15-7), ont joué dans l'Ohio leur 10e match sans Victor Wembanyama, touché à un mollet. Son entraîneur Mitch Johnson avait expliqué que le Français pourrait revenir pendant le road trip, qui emmène les Texans à la Nouvelle-Orléans lundi puis à Los Angeles mercredi pour leur quart de finale de Coupe NBA contre les Lakers. . Le derby pour Orlando Après avoir gagné 6 fois sur ses 8 derniers matches, le Magic d'Orlando a remporté sur le fil le derby floridien face au Miami Heat 106 à 105. Franz Wagner a inscrit 32 points et Jalen Suggs (22 points) a été décisif en fin de rencontre, alors que Norman Powell (28 points) et Bam Adebayo (24 points, 15 rebonds) ont manqué des tirs pour la victoire. Le Magic est 4e à l'Est (15-9), le Heat 6e (14-10). . Salaün se montre Très peu utilisé cette saison et revenu dans le groupe depuis trois matches seulement après un long passage en G League, l'ailier-fort français Tidjane Salaün a battu son record de points avec 21 (6 sur 8 au tir) lors du succès des Charlotte Hornets à Toronto (111-86). Sidy Cissoko a lui marqué 8 points avec Portland, Batum 6 points avec les Los Angeles Clippers, encore battus à Memphis (107-98). Guerschon Yabusele a bien rentabilisé un maigre temps de jeu (9 min) avec 11 points pour un large succès des New York Knicks face au Utah Jazz (146-112).
Texte intégral (638 mots)
. Boston gagne un match de gala Les Boston Celtics se sont imposés 126 à 105 face aux Los Angeles Lakers lors de ce classique NBA entre les deux franchises les plus titrées (18 pour Boston, 17 pour leurs rivaux). L'affiche avait toutefois perdu de sa superbe avec les forfaits de Luka Doncic, pour la naissance de son second enfant, et de LeBron James, pour gérer une sciatique et de l'arthrose au pied gauche. Si les Celtics font moins peur sans Jayson Tatum, blessé pour une longue durée (rupture d'un tendon d'Achille), ils ont largement dominé la rencontre dans le sillage de Jaylen Brown (30 points, 8 rebonds, 8 passes). . Detroit et OKC solides A l'issue d'une rencontre accrochée, les Detroit Pistons ont conforté leur place de leader à l'Est (18-5) avec un succès 122-116 sur les Portland Trail Blazers. Cade Cunningham a inscrit 29 points et distribué 9 passes face aux 35 points, 9 rebonds et 7 passes de Deni Avdija pour Portland. Largement en tête à l'Ouest, Oklahoma City (22-1), champion en titre, a terrassé Dallas 132-111 avec le procédé habituel, un début de match vaillant des adversaires, une accélération progressive entre les 2e et 3e quart-temps, puis une large victoire dans le sillage du métronomique MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (33 points). Le Thunder domine tellement son sujet que "SGA" n'a pas eu besoin, comme très souvent cette saison, de jouer lors du 4e quart-temps. Le Français Ousmane Dieng a participé avec 7 points. . Johnson, un triple-double... à la pause L'ailier-fort des Atlanta Hawks Jalen Johnson, aux responsabilités offensives grandies en l'absence de Trae Young, a réussi la prouesse de valider un triple-double avant la pause (11 points, 10 rebonds, 12 passes), finissant la rencontre avec 21 points, 18 rebonds et 16 passes. Une performance insuffisante alors que les Nuggets, menés de 18 points à la pause, se sont fâchés au retour des vestiaires, bien emmenés par leur totem serbe Nikola Jokic (40 points, 9 rebonds, 8 passes), impérial dans les deux dernières minutes alors que les deux formations se rendaient coup pour coup. Zaccharie Risacher a inscrit 9 points pour les Hawks. . San Antonio cède à Cleveland Engagés dans un road trip de 9 villes en 18 jours, les San Antonio Spurs, après deux succès, ont cédé sur le parquet des Cleveland Cavaliers (130-117). Les Cavs ont fait la différence lors du 3e quart-temps (44-19), avec 28 points au total de Donovan Mitchell face aux 28 de Devin Vassell. Les Spurs, désormais cinquièmes à l'Ouest (15-7), ont joué dans l'Ohio leur 10e match sans Victor Wembanyama, touché à un mollet. Son entraîneur Mitch Johnson avait expliqué que le Français pourrait revenir pendant le road trip, qui emmène les Texans à la Nouvelle-Orléans lundi puis à Los Angeles mercredi pour leur quart de finale de Coupe NBA contre les Lakers. . Le derby pour Orlando Après avoir gagné 6 fois sur ses 8 derniers matches, le Magic d'Orlando a remporté sur le fil le derby floridien face au Miami Heat 106 à 105. Franz Wagner a inscrit 32 points et Jalen Suggs (22 points) a été décisif en fin de rencontre, alors que Norman Powell (28 points) et Bam Adebayo (24 points, 15 rebonds) ont manqué des tirs pour la victoire. Le Magic est 4e à l'Est (15-9), le Heat 6e (14-10). . Salaün se montre Très peu utilisé cette saison et revenu dans le groupe depuis trois matches seulement après un long passage en G League, l'ailier-fort français Tidjane Salaün a battu son record de points avec 21 (6 sur 8 au tir) lors du succès des Charlotte Hornets à Toronto (111-86). Sidy Cissoko a lui marqué 8 points avec Portland, Batum 6 points avec les Los Angeles Clippers, encore battus à Memphis (107-98). Guerschon Yabusele a bien rentabilisé un maigre temps de jeu (9 min) avec 11 points pour un large succès des New York Knicks face au Utah Jazz (146-112).

06.12.2025 à 07:17

Ligue 1: Une occasion de sortir de l'ombre pour Safonov au PSG ?

FRANCE24
img
Si c'est le cas, il s'agirait de la première titularisation de l'international russe dans les buts parisiens depuis le 24 mai et la victoire en finale de Coupe de France contre Reims (3-0). A moins que Luis Enrique ne décide de lancer le N.3 dans la hiérarchie, le jeune italien Renato Marin (19 ans), recruté l'été dernier. L'entraîneur espagnol a refusé de dévoiler ses plans après le forfait de Chevalier, touché à une cheville lors de la défaite à Monaco (1-0), qui a fait perdre la tête du classement à son équipe (PSG 2e). "Si c'est Renato ou lui (Safonov), ce sera une bonne option dans les buts", a esquivé Luis Enrique, vendredi en conférence de presse. Recruté en 2024 pour mettre Gianluigi Donnarumma en situation de concurrence, Safonov, 26 ans, n'a jusqu'ici récolté que des miettes. Les prestations décisives du champion d'Europe italien - parti à Manchester City - sur la route du premier sacre des Parisiens en Ligue des champions, puis l'arrivée de Lucas Chevalier comme N.1, l'ont relégué dans l'ombre. S'il a disputé la quasi-totalité des matches de Coupe de France la saison passée, l'ancien portier de Krasnodar n'a en revanche été titularisé que neuf fois en Ligue 1 et à deux reprises en C1. "Aider l'équipe" Le match au Parc des Princes face à Rennes, 5e au classement et invaincu depuis cinq matches, est peut-être l'occasion pour lui de s'illustrer, alors que Chevalier n'a pas été irréprochable jusqu'ici au point d'alimenter des critiques sur sa capacité à s'imposer durablement dans la cage parisienne. Depuis mai et son dernier match avec Paris, Safonov n'a joué qu'avec la sélection russe lors des rassemblements en septembre, en octobre et novembre, dont un match compliqué face au Pérou (1-1). Malgré tout, le Russe semble toujours convaincu qu'il a sa place dans les buts du PSG et qu'il mérite d'être mis en concurrence avec Chevalier, comme il l'affirmait dès son arrivée à Paris au sujet de Donnarumma. "Je serai prêt quand ils auront besoin de moi", disait-il dès le mois de septembre 2024, après avoir joué deux matches à cause d'une blessure de l'Italien. Décrit comme calme, drôle, ou peu sujet à la pression, Safonov est "prêt à tout pour aider l'équipe", explique une source, alors qu'il ne s'est quasiment jamais présenté devant les médias avec le PSG depuis son arrivée. "Il sera performant" Interrogé cette saison à plusieurs reprises sur la place de l'ancien joueur de Krasnodar à Paris, Luis Enrique n'a jamais répondu clairement, et toujours pas vendredi en conférence de presse. "Ce que je cherche, c'est de gérer de la meilleure des manières ce que je pense être le meilleur pour l'équipe. Personne n'a sa place assurée, cela dépend de ton niveau et de ce que l'on pense qui est le mieux pour nous", avait-il expliqué il y a quelques semaines. Jeudi lors de l'entrainement ouvert aux médias, Safonov - fan de maths, de jeux de société, de basket, de mythologie ou de billard russe - est apparu très concerné et a impressionné pendant l'exercice d'oppositions sur petit terrain. C'est "un très bon gardien" et "quelqu'un qui travaille énormément", a assuré jeudi son partenaire Désiré Doué. "Je suis sûr que lorsqu'il aura sa chance de pouvoir jouer et de s'exprimer sur le terrain, il le fera et il sera performant", a ajouté l'ailier des Bleus, actuellement blessé. Réponse samedi?
Texte intégral (593 mots)
Si c'est le cas, il s'agirait de la première titularisation de l'international russe dans les buts parisiens depuis le 24 mai et la victoire en finale de Coupe de France contre Reims (3-0). A moins que Luis Enrique ne décide de lancer le N.3 dans la hiérarchie, le jeune italien Renato Marin (19 ans), recruté l'été dernier. L'entraîneur espagnol a refusé de dévoiler ses plans après le forfait de Chevalier, touché à une cheville lors de la défaite à Monaco (1-0), qui a fait perdre la tête du classement à son équipe (PSG 2e). "Si c'est Renato ou lui (Safonov), ce sera une bonne option dans les buts", a esquivé Luis Enrique, vendredi en conférence de presse. Recruté en 2024 pour mettre Gianluigi Donnarumma en situation de concurrence, Safonov, 26 ans, n'a jusqu'ici récolté que des miettes. Les prestations décisives du champion d'Europe italien - parti à Manchester City - sur la route du premier sacre des Parisiens en Ligue des champions, puis l'arrivée de Lucas Chevalier comme N.1, l'ont relégué dans l'ombre. S'il a disputé la quasi-totalité des matches de Coupe de France la saison passée, l'ancien portier de Krasnodar n'a en revanche été titularisé que neuf fois en Ligue 1 et à deux reprises en C1. "Aider l'équipe" Le match au Parc des Princes face à Rennes, 5e au classement et invaincu depuis cinq matches, est peut-être l'occasion pour lui de s'illustrer, alors que Chevalier n'a pas été irréprochable jusqu'ici au point d'alimenter des critiques sur sa capacité à s'imposer durablement dans la cage parisienne. Depuis mai et son dernier match avec Paris, Safonov n'a joué qu'avec la sélection russe lors des rassemblements en septembre, en octobre et novembre, dont un match compliqué face au Pérou (1-1). Malgré tout, le Russe semble toujours convaincu qu'il a sa place dans les buts du PSG et qu'il mérite d'être mis en concurrence avec Chevalier, comme il l'affirmait dès son arrivée à Paris au sujet de Donnarumma. "Je serai prêt quand ils auront besoin de moi", disait-il dès le mois de septembre 2024, après avoir joué deux matches à cause d'une blessure de l'Italien. Décrit comme calme, drôle, ou peu sujet à la pression, Safonov est "prêt à tout pour aider l'équipe", explique une source, alors qu'il ne s'est quasiment jamais présenté devant les médias avec le PSG depuis son arrivée. "Il sera performant" Interrogé cette saison à plusieurs reprises sur la place de l'ancien joueur de Krasnodar à Paris, Luis Enrique n'a jamais répondu clairement, et toujours pas vendredi en conférence de presse. "Ce que je cherche, c'est de gérer de la meilleure des manières ce que je pense être le meilleur pour l'équipe. Personne n'a sa place assurée, cela dépend de ton niveau et de ce que l'on pense qui est le mieux pour nous", avait-il expliqué il y a quelques semaines. Jeudi lors de l'entrainement ouvert aux médias, Safonov - fan de maths, de jeux de société, de basket, de mythologie ou de billard russe - est apparu très concerné et a impressionné pendant l'exercice d'oppositions sur petit terrain. C'est "un très bon gardien" et "quelqu'un qui travaille énormément", a assuré jeudi son partenaire Désiré Doué. "Je suis sûr que lorsqu'il aura sa chance de pouvoir jouer et de s'exprimer sur le terrain, il le fera et il sera performant", a ajouté l'ailier des Bleus, actuellement blessé. Réponse samedi?

06.12.2025 à 07:07

Foot: Messi et Miami face à Müller et Vancouver pour un premier titre en MLS

FRANCE24
img
Au lendemain du tirage au sort du Mondial-2026, coorganisé par les Etats-Unis, la MLS ne pouvait rêver mieux qu'une affiche à 14h30 locales (20h30 à Paris) entre sa tête de gondole, Lionel Messi (38 ans), et la dernière star européenne à avoir rejoint le championnat, Thomas Müller (36 ans), débarqué en août au Canada. Le feu de Messi devant son public contre la glace de Müller, buteur allemand à sang-froid, soit un grand classique des hautes sphères du football qui a rarement tourné à l'avantage de l'octuple Ballon d'Or. L'Allemagne avait humilié l'Argentine 4-0 en quart de finale de la Coupe du monde 2010, avec un doublé de Müller, avant de la battre 1-0 en finale en 2014. En août 2020, le Bayern Munich avait anéanti 8-2 le FC Barcelone de Messi en quart de finale de la Ligue des champions, quelques années après une rare correction infligée par les Catalans aux Bavarois (3-0 en demi-finale de la C1 2014-2015). "Quoi de plus beau que de jouer contre le GOAT ("Greatest of all time", soit "le meilleur de tous les temps"), jouer contre Messi et le battre?", s'est demandé Müller, cette semaine dans sa newsletter mensuelle, lui qui est sorti 7 fois vainqueur de leurs 10 confrontations. "C'est une grande finale. Je voulais cette finale et nous y sommes", a-t-il aussi déclaré au diffuseur Apple TV, tout en tenant à souligner que ce n'était "pas Messi contre Müller". Les Vancouver Whitecaps, deuxièmes de la saison régulière à l'Ouest ont en effet su développer cette saison un jeu léché, profitant de l'apport de leur nouvel attaquant allemand en cours d'exercice (8 buts en 11 matches). Mais l'occasion semble trop belle pour l'Inter Miami, 3e de la saison régulière à l'Est et irrésistible depuis quelques semaines, dans le sillage de Messi, meilleur buteur du championnat (29 buts, puis 6 buts en play-offs) et d'un autre attaquant argentin, Tadeo Allende, déjà 8 buts en 5 matchs de phases finales. Aucun des deux clubs n'avait jamais accédé à la finale du championnat, remporté l'an dernier par le LA Galaxy.
Lire plus (354 mots)
Au lendemain du tirage au sort du Mondial-2026, coorganisé par les Etats-Unis, la MLS ne pouvait rêver mieux qu'une affiche à 14h30 locales (20h30 à Paris) entre sa tête de gondole, Lionel Messi (38 ans), et la dernière star européenne à avoir rejoint le championnat, Thomas Müller (36 ans), débarqué en août au Canada. Le feu de Messi devant son public contre la glace de Müller, buteur allemand à sang-froid, soit un grand classique des hautes sphères du football qui a rarement tourné à l'avantage de l'octuple Ballon d'Or. L'Allemagne avait humilié l'Argentine 4-0 en quart de finale de la Coupe du monde 2010, avec un doublé de Müller, avant de la battre 1-0 en finale en 2014. En août 2020, le Bayern Munich avait anéanti 8-2 le FC Barcelone de Messi en quart de finale de la Ligue des champions, quelques années après une rare correction infligée par les Catalans aux Bavarois (3-0 en demi-finale de la C1 2014-2015). "Quoi de plus beau que de jouer contre le GOAT ("Greatest of all time", soit "le meilleur de tous les temps"), jouer contre Messi et le battre?", s'est demandé Müller, cette semaine dans sa newsletter mensuelle, lui qui est sorti 7 fois vainqueur de leurs 10 confrontations. "C'est une grande finale. Je voulais cette finale et nous y sommes", a-t-il aussi déclaré au diffuseur Apple TV, tout en tenant à souligner que ce n'était "pas Messi contre Müller". Les Vancouver Whitecaps, deuxièmes de la saison régulière à l'Ouest ont en effet su développer cette saison un jeu léché, profitant de l'apport de leur nouvel attaquant allemand en cours d'exercice (8 buts en 11 matches). Mais l'occasion semble trop belle pour l'Inter Miami, 3e de la saison régulière à l'Est et irrésistible depuis quelques semaines, dans le sillage de Messi, meilleur buteur du championnat (29 buts, puis 6 buts en play-offs) et d'un autre attaquant argentin, Tadeo Allende, déjà 8 buts en 5 matchs de phases finales. Aucun des deux clubs n'avait jamais accédé à la finale du championnat, remporté l'an dernier par le LA Galaxy.

06.12.2025 à 07:06

Guerre en Ukraine en direct : "attaque massive" dans la région de Kiev, poursuite des discussions en Floride

FRANCE 24
img
La Russie "attaque massivement la région de Kiev avec des drones et des missiles", a écrit samedi matin sur Telegram le gouverneur régional Mykola Kalachnyk, qui a fait état de trois blessés. Alors que les discussions entre Ukrainiens et Américains se poursuivent en Floride, le département d'État américain a estimé que "tout progrès réel" vers la paix en Ukraine dépendra de la volonté de Moscou. Suivez notre direct.
Lire plus (80 mots)
La Russie "attaque massivement la région de Kiev avec des drones et des missiles", a écrit samedi matin sur Telegram le gouverneur régional Mykola Kalachnyk, qui a fait état de trois blessés. Alors que les discussions entre Ukrainiens et Américains se poursuivent en Floride, le département d'État américain a estimé que "tout progrès réel" vers la paix en Ukraine dépendra de la volonté de Moscou. Suivez notre direct.

06.12.2025 à 06:53

De nouvelles pluies torrentielles menacent le Sri Lanka et l'Indonésie, où la faim guette

FRANCE24
img
La série de tempêtes tropicales et de pluies de mousson qui s'est abattue sur cette région de l'Asie, provoquant des glissements de terrain et des crues soudaines a tué depuis la semaine dernière quelque 1.770 personnes en Indonésie, au Sri Lanka, en Malaisie, en Thaïlande et au Vietnam. Parmi elles, 883 personnes sont mortes à Sumatra, grande île de l'ouest de l'Indonésie, selon l'agence de gestion des catastrophes indonésienne samedi matin, où 520 autres sont portées disparues. Ce bilan pourrait être alourdi par la faim qui menace les villages et "zones (qui) restent inaccessibles dans les régions reculées d'Aceh", s'est inquiété Muzakir Manaf, le gouverneur de cette province "complètement détruite, du nord au sud, des routes à la mer". "Beaucoup de gens ont besoin de produits de première nécessité", a-t-il déclaré à la presse. "Les gens ne meurent pas à cause des inondations, mais à cause de la faim". D'après l'agence météorologique indonésienne, la pluie pourrait revenir samedi dans les provinces d'Aceh et du nord de Sumatra, où l'eau et la boue ont enseveli les maisons. "Trahi" Munawar Liza Zainal, habitant d'Aceh, se sent "trahi" par le gouvernement indonésien, qui n'a jusqu'à présent pas déclaré l'état de catastrophe nationale, malgré les pressions. "C'est une catastrophe extraordinaire qui doit être traitée avec des mesures extraordinaires", insiste l'homme auprès de l'AFP, frustré comme de nombreuses autres victimes. Selon certains analystes, Jakarta pourrait hésiter à déclarer l'état de catastrophe nationale, et donc à solliciter l'aide internationale qui traduirait son incapacité à faire face seule. Plus de deux millions de personnes, soit près de 10% de la population, ont été touchées. Les rescapés recevront jusqu'à dix millions de roupies (33.000 dollars) pour acquérir un terrain dans un endroit plus sûr et construire une nouvelle maison, a promis vendredi soir le ministère des Finances dans un communiqué. Le gouvernement offre également un million de roupies (3.300 dollars) à titre d'indemnisation aux proches de chaque personne décédée ou handicapée. Le Centre de gestion des catastrophes (DMC) a indiqué que plus de 71.000 maisons avaient été endommagées, et que de nouvelles précipitations sont attendues samedi. Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré examiner la demande du Sri Lanka visant à obtenir 200 millions de dollars supplémentaires, en plus de la tranche de 347 millions de dollars que le pays devait déjà recevoir ce mois-ci.
Lire plus (416 mots)
La série de tempêtes tropicales et de pluies de mousson qui s'est abattue sur cette région de l'Asie, provoquant des glissements de terrain et des crues soudaines a tué depuis la semaine dernière quelque 1.770 personnes en Indonésie, au Sri Lanka, en Malaisie, en Thaïlande et au Vietnam. Parmi elles, 883 personnes sont mortes à Sumatra, grande île de l'ouest de l'Indonésie, selon l'agence de gestion des catastrophes indonésienne samedi matin, où 520 autres sont portées disparues. Ce bilan pourrait être alourdi par la faim qui menace les villages et "zones (qui) restent inaccessibles dans les régions reculées d'Aceh", s'est inquiété Muzakir Manaf, le gouverneur de cette province "complètement détruite, du nord au sud, des routes à la mer". "Beaucoup de gens ont besoin de produits de première nécessité", a-t-il déclaré à la presse. "Les gens ne meurent pas à cause des inondations, mais à cause de la faim". D'après l'agence météorologique indonésienne, la pluie pourrait revenir samedi dans les provinces d'Aceh et du nord de Sumatra, où l'eau et la boue ont enseveli les maisons. "Trahi" Munawar Liza Zainal, habitant d'Aceh, se sent "trahi" par le gouvernement indonésien, qui n'a jusqu'à présent pas déclaré l'état de catastrophe nationale, malgré les pressions. "C'est une catastrophe extraordinaire qui doit être traitée avec des mesures extraordinaires", insiste l'homme auprès de l'AFP, frustré comme de nombreuses autres victimes. Selon certains analystes, Jakarta pourrait hésiter à déclarer l'état de catastrophe nationale, et donc à solliciter l'aide internationale qui traduirait son incapacité à faire face seule. Plus de deux millions de personnes, soit près de 10% de la population, ont été touchées. Les rescapés recevront jusqu'à dix millions de roupies (33.000 dollars) pour acquérir un terrain dans un endroit plus sûr et construire une nouvelle maison, a promis vendredi soir le ministère des Finances dans un communiqué. Le gouvernement offre également un million de roupies (3.300 dollars) à titre d'indemnisation aux proches de chaque personne décédée ou handicapée. Le Centre de gestion des catastrophes (DMC) a indiqué que plus de 71.000 maisons avaient été endommagées, et que de nouvelles précipitations sont attendues samedi. Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré examiner la demande du Sri Lanka visant à obtenir 200 millions de dollars supplémentaires, en plus de la tranche de 347 millions de dollars que le pays devait déjà recevoir ce mois-ci.

06.12.2025 à 06:41

Opération Colère de Dieu : quand les espions européens ont aidé le Mossad à tuer

Sébastian SEIBT
img
Des archives jusque-là confidentielles dévoilent la face cachée de l’opération Colère de Dieu, la campagne d’assassinats du Mossad après la prise d'otage de Munich en 1972. Un nouveau livre révèle comment des services de renseignement européens ont nourri, volontairement ou non, cette chasse aux membres du groupe terroriste palestinien "Septembre noir".
Lire plus (416 mots)
Des archives jusque-là confidentielles dévoilent la face cachée de l’opération Colère de Dieu, la campagne d’assassinats du Mossad après la prise d'otage de Munich en 1972. Un nouveau livre révèle comment des services de renseignement européens ont nourri, volontairement ou non, cette chasse aux membres du groupe terroriste palestinien "Septembre noir".

06.12.2025 à 04:41

Ukrainiens et Américains poursuivent leurs discussions en Floride

FRANCE24
img
"Les deux parties sont convenues que tout progrès réel vers un accord dépendait de la volonté de la Russie de s'engager sérieusement en faveur d'une paix durable, notamment par des mesures de désescalade et l'arrêt des tueries", a indiqué vendredi soir le département d'Etat en bouclant la deuxième journée de ces pourparlers. Il a précisé que les participants s'étaient "mis d'accord sur le cadre des arrangements de sécurité (..) et des capacités de dissuasion nécessaires pour maintenir une paix durable" en cas de règlement. Côté américain, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président, Jared Kushner, participent aux discussions près de Miami, la magapole de Floride (sud-est). Côté ukrainien, il s'agit du négociateur en chef Roustem Oumerov et du général Andreï Hnatov. Depuis la présentation du plan américain il y a bientôt trois semaines, plusieurs sessions de pourparlers ont eu lieu avec les Ukrainiens à Genève et en Floride pour tenter d'amender le texte en faveur de Kiev. Le document a aussi été présenté mardi au président Vladimir Poutine lors d'une visite à Moscou de Steve Witkoff et de Jared Kushner. Peu de détails ont filtré sur ce plan amendé, après qu'une version initiale a été perçue par Kiev et les Européens comme étant largement favorable à la Russie. Nouvelle attaque sur Kiev Dans son communiqué, le département d'Etat précise que les participants "ont discuté des résultats" de la réunion à Moscou et que M. Oumerov a réaffirmé que la priorité de l'Ukraine était de parvenir à un accord "qui protège son indépendance et sa souveraineté". Après la rencontre dans la capitale russe, le Kremlin a assuré que des progrès avaient été réalisés mais qu'il restait "beaucoup de travail" pour aboutir à un règlement du conflit déclenché par l'invasion russe de février 2022. Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a pour sa part jugé vendredi que la réunion de mardi à Moscou s'était déroulée dans une ambiance cordiale et s'est félicité de la participation de M. Kushner aux discussions. Le chef de l'Etat russe et M. Witkoff ont eu une "conversation véritablement amicale et ils se comprennent", a dit M. Ouchakov à la télévision d'État russe. "Une nouvelle personne nous a rejoints et je dirais qu'elle s'est révélée très utile", a-t-il ajouté à propos de Jared Kushner. Samedi à l'aube, la Russie "attaque massivement la région de Kiev avec des drones et des missiles", a écrit sur Telegram le gouverneur régional Mykola Kalachnyk, qui a fait état de trois blessés. Les autorités ont émis une alerte aérienne pour l'ensemble de l'Ukraine, à l'exception de la région de Zakarpattia dans l'extrême-ouest du pays. De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué que 116 drones ukrainiens avaient été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit. Vendredi, l'armée russe a poursuivi son avancée sur le front, revendiquant la prise de la localité de Bezimenné dans la région orientale de Donetsk, où se concentrent les combats. burs-roc/nr
Texte intégral (556 mots)
"Les deux parties sont convenues que tout progrès réel vers un accord dépendait de la volonté de la Russie de s'engager sérieusement en faveur d'une paix durable, notamment par des mesures de désescalade et l'arrêt des tueries", a indiqué vendredi soir le département d'Etat en bouclant la deuxième journée de ces pourparlers. Il a précisé que les participants s'étaient "mis d'accord sur le cadre des arrangements de sécurité (..) et des capacités de dissuasion nécessaires pour maintenir une paix durable" en cas de règlement. Côté américain, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président, Jared Kushner, participent aux discussions près de Miami, la magapole de Floride (sud-est). Côté ukrainien, il s'agit du négociateur en chef Roustem Oumerov et du général Andreï Hnatov. Depuis la présentation du plan américain il y a bientôt trois semaines, plusieurs sessions de pourparlers ont eu lieu avec les Ukrainiens à Genève et en Floride pour tenter d'amender le texte en faveur de Kiev. Le document a aussi été présenté mardi au président Vladimir Poutine lors d'une visite à Moscou de Steve Witkoff et de Jared Kushner. Peu de détails ont filtré sur ce plan amendé, après qu'une version initiale a été perçue par Kiev et les Européens comme étant largement favorable à la Russie. Nouvelle attaque sur Kiev Dans son communiqué, le département d'Etat précise que les participants "ont discuté des résultats" de la réunion à Moscou et que M. Oumerov a réaffirmé que la priorité de l'Ukraine était de parvenir à un accord "qui protège son indépendance et sa souveraineté". Après la rencontre dans la capitale russe, le Kremlin a assuré que des progrès avaient été réalisés mais qu'il restait "beaucoup de travail" pour aboutir à un règlement du conflit déclenché par l'invasion russe de février 2022. Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a pour sa part jugé vendredi que la réunion de mardi à Moscou s'était déroulée dans une ambiance cordiale et s'est félicité de la participation de M. Kushner aux discussions. Le chef de l'Etat russe et M. Witkoff ont eu une "conversation véritablement amicale et ils se comprennent", a dit M. Ouchakov à la télévision d'État russe. "Une nouvelle personne nous a rejoints et je dirais qu'elle s'est révélée très utile", a-t-il ajouté à propos de Jared Kushner. Samedi à l'aube, la Russie "attaque massivement la région de Kiev avec des drones et des missiles", a écrit sur Telegram le gouverneur régional Mykola Kalachnyk, qui a fait état de trois blessés. Les autorités ont émis une alerte aérienne pour l'ensemble de l'Ukraine, à l'exception de la région de Zakarpattia dans l'extrême-ouest du pays. De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué que 116 drones ukrainiens avaient été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit. Vendredi, l'armée russe a poursuivi son avancée sur le front, revendiquant la prise de la localité de Bezimenné dans la région orientale de Donetsk, où se concentrent les combats. burs-roc/nr

06.12.2025 à 04:41

Meurtres au fusil d'assaut à Stains: deux condamnés à 20 ans de réclusion, trois acquittés

FRANCE24
img
Au terme de huit heures de délibérations et d'un procès de plus de trois semaines à Bobigny, le verdict a été accueilli par des cris, menaces et insultes envers la cour, les avocates générales, des avocats... Dans la salle bondée, truffée de policiers armés, ont fusé des "bâtards" et des "vous n'avez pas de face". Ces contestations venaient des proches de Souleymane Care, 30 ans, et Moussa Baradji, 33 ans. Tous deux ont été condamnés à 20 ans de prison - avec peine de sûreté des deux tiers - pour les faits décrits par l'accusation comme "des exécutions préparées" ayant laissé deux morts et un rescapé. Les avocates générales avaient demandé bien plus: les condamnations de cinq accusés à 20 à 30 ans de réclusion et l'acquittement d'un seul. Tous les accusés contestaient avoir joué le moindre rôle dans les faits survenus vers minuit le 16 juillet 2019, quartier du Clos Saint-Lazare à Stains, quand un assaillant à l'arrière d'un scooter avait "rafalé" les occupants d'une Twingo. Bakari T., 27 ans était allé s'écrouler, mort, dans le hall de son immeuble. Son frère, Dembo, 24 ans, avait été blessé au mollet. Leur ami Soriba M., 26 ans, était décédé. "Humiliation lavée" Plusieurs des accusés avaient déjà été condamnés pour trafic de stupéfiants mais pas Souleymane Care, au casier quasiment vierge, présenté par l'accusation comme le probable tireur. Selon le réquisitoire, il aurait voulu se venger des deux frères T. - à la suite d'une "bagarre transformée en humiliation publique car filmée puis diffusée". Puis, avec Moussa Baradji, il aurait aussitôt fêté en boîte de nuit "l'humiliation lavée". Dans ses derniers mots à la cour, ce Français de parents mauritaniens avait dit faiblement: "On m'a demandé 30 ans (de prison requis). J'ai 30 ans..." Avant d'affirmer: "je ne suis pas un tueur, je n'ai jamais touché une arme". Ses avocats avaient plaidé que la nuit du crime, cet homme - qui disait vivre alors de "la revente au noir de véhicules" - passait une soirée "classique" pour lui, mangeant un kebab à Saint-Denis avant de finir en discothèque à Paris. Me Yann Le Bras avait jugé "complètement barjot" de lui attribuer le rôle du tireur sur scooter, invoquant la photographie du kebab envoyée de son téléphone dans une Mercedes, peu avant l'heure des meurtres. Cette enquête est "comme un arbre qui a commencé à pousser de travers", avait lancé Me Anouck Michelin, fustigeant les "askip" ("à ce qu'il paraît") du dossier. Moussa Baradji avait, lui, été reconnu, dans un premier temps, par ses proches sur des images de vidéosurveillance comme le conducteur d'une Mini Cooper - ayant en fait servi à exfiltrer les tueurs - et mis en cause anonymement. "L'enquête s'est trop nourrie de la rumeur et la rumeur s'est trop nourrie de l'enquête", avait plaidé son avocat, Me Joseph Hazan. Trois acquittements Le travail de la brigade criminelle sur la téléphonie et la vidéosurveillance avaient notamment permis d'identifier les voitures utilisées pour exfiltrer les auteurs, dont la Mini Cooper pleine de traces ADN et géolocalisable. Mais de nombreux avocats ont fustigé "des poussettes", consistant à "pousser quelqu'un sous les roues de la procédure pour l'impliquer" anonymement en début d'investigations. La cour a prononcé trois acquittements, dont celui de Mamadou D. Le parquet général avait conclu que sa culpabilité ne pouvait être établie faute de confrontation avec le témoin anonyme qui l'avait accusé d'avoir remis l'arme, mais qui n'a pu être localisé au moment du procès... Me Raphaël Chiche avait appelé à étendre ce raisonnement aux autres accusés mis en cause anonymement. La confrontation, "on en a été privés, c'est très exactement ce qui entache cette procédure d'iniquité", avait-t-il lancé. Après l'audience, Me Chiche serrait avec effusion son client, Valentin D.S., acquitté, lui qui avait été présenté tardivement comme le probable conducteur du scooter. Le condamné à la plus faible peine, trois ans, l'a été pour recel de la Mini Cooper dans son parking. La défense, qui avait décrit le défunt Bakari T. comme "un racketteur faisant peur", aura beaucoup rappelé ce que le rescapé avait lui-même admis: lui et son frère pouvaient se montrer violents et avaient "beaucoup d'ennemis dans la cité".
Texte intégral (746 mots)
Au terme de huit heures de délibérations et d'un procès de plus de trois semaines à Bobigny, le verdict a été accueilli par des cris, menaces et insultes envers la cour, les avocates générales, des avocats... Dans la salle bondée, truffée de policiers armés, ont fusé des "bâtards" et des "vous n'avez pas de face". Ces contestations venaient des proches de Souleymane Care, 30 ans, et Moussa Baradji, 33 ans. Tous deux ont été condamnés à 20 ans de prison - avec peine de sûreté des deux tiers - pour les faits décrits par l'accusation comme "des exécutions préparées" ayant laissé deux morts et un rescapé. Les avocates générales avaient demandé bien plus: les condamnations de cinq accusés à 20 à 30 ans de réclusion et l'acquittement d'un seul. Tous les accusés contestaient avoir joué le moindre rôle dans les faits survenus vers minuit le 16 juillet 2019, quartier du Clos Saint-Lazare à Stains, quand un assaillant à l'arrière d'un scooter avait "rafalé" les occupants d'une Twingo. Bakari T., 27 ans était allé s'écrouler, mort, dans le hall de son immeuble. Son frère, Dembo, 24 ans, avait été blessé au mollet. Leur ami Soriba M., 26 ans, était décédé. "Humiliation lavée" Plusieurs des accusés avaient déjà été condamnés pour trafic de stupéfiants mais pas Souleymane Care, au casier quasiment vierge, présenté par l'accusation comme le probable tireur. Selon le réquisitoire, il aurait voulu se venger des deux frères T. - à la suite d'une "bagarre transformée en humiliation publique car filmée puis diffusée". Puis, avec Moussa Baradji, il aurait aussitôt fêté en boîte de nuit "l'humiliation lavée". Dans ses derniers mots à la cour, ce Français de parents mauritaniens avait dit faiblement: "On m'a demandé 30 ans (de prison requis). J'ai 30 ans..." Avant d'affirmer: "je ne suis pas un tueur, je n'ai jamais touché une arme". Ses avocats avaient plaidé que la nuit du crime, cet homme - qui disait vivre alors de "la revente au noir de véhicules" - passait une soirée "classique" pour lui, mangeant un kebab à Saint-Denis avant de finir en discothèque à Paris. Me Yann Le Bras avait jugé "complètement barjot" de lui attribuer le rôle du tireur sur scooter, invoquant la photographie du kebab envoyée de son téléphone dans une Mercedes, peu avant l'heure des meurtres. Cette enquête est "comme un arbre qui a commencé à pousser de travers", avait lancé Me Anouck Michelin, fustigeant les "askip" ("à ce qu'il paraît") du dossier. Moussa Baradji avait, lui, été reconnu, dans un premier temps, par ses proches sur des images de vidéosurveillance comme le conducteur d'une Mini Cooper - ayant en fait servi à exfiltrer les tueurs - et mis en cause anonymement. "L'enquête s'est trop nourrie de la rumeur et la rumeur s'est trop nourrie de l'enquête", avait plaidé son avocat, Me Joseph Hazan. Trois acquittements Le travail de la brigade criminelle sur la téléphonie et la vidéosurveillance avaient notamment permis d'identifier les voitures utilisées pour exfiltrer les auteurs, dont la Mini Cooper pleine de traces ADN et géolocalisable. Mais de nombreux avocats ont fustigé "des poussettes", consistant à "pousser quelqu'un sous les roues de la procédure pour l'impliquer" anonymement en début d'investigations. La cour a prononcé trois acquittements, dont celui de Mamadou D. Le parquet général avait conclu que sa culpabilité ne pouvait être établie faute de confrontation avec le témoin anonyme qui l'avait accusé d'avoir remis l'arme, mais qui n'a pu être localisé au moment du procès... Me Raphaël Chiche avait appelé à étendre ce raisonnement aux autres accusés mis en cause anonymement. La confrontation, "on en a été privés, c'est très exactement ce qui entache cette procédure d'iniquité", avait-t-il lancé. Après l'audience, Me Chiche serrait avec effusion son client, Valentin D.S., acquitté, lui qui avait été présenté tardivement comme le probable conducteur du scooter. Le condamné à la plus faible peine, trois ans, l'a été pour recel de la Mini Cooper dans son parking. La défense, qui avait décrit le défunt Bakari T. comme "un racketteur faisant peur", aura beaucoup rappelé ce que le rescapé avait lui-même admis: lui et son frère pouvaient se montrer violents et avaient "beaucoup d'ennemis dans la cité".

06.12.2025 à 04:33

Merz en Israël pour renforcer la relation "particulière" avec Berlin

FRANCE24
img
Après une courte visite de deux heures à Aqaba, en Jordanie, où il rencontrera le roi Abdallah II, M. Merz passera une soirée et une journée à Jérusalem, où il doit s'entretenir dimanche avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Un événement notable vu l'isolement international de ce dernier, conséquence des deux ans d'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Malgré cela, "la relation germano-israélienne est intacte, étroite, empreinte de confiance", a affirmé vendredi Sebastian Hille, un porte-parole du chancelier. En raison de sa responsabilité historique dans la Shoah, l'Allemagne est l'un des plus grands soutiens d'Israël. Dimanche, Friedrich Merz doit aussi se rendre au mémorial Yad Vashem pour honorer la mémoire des victimes juives de l'Allemagne nazie. Mais, ces derniers mois, le ton de Berlin à l'égard d'Israël s'est durci à mesure que la situation humanitaire dans la bande de Gaza se détériorait de manière dramatique. En août, le chancelier allemand avait provoqué un petit séisme politique en décidant un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël, en réaction à l'intensification de l'offensive israélienne dans ce territoire palestinien. "Obstacle" à la paix La trêve dans la bande de Gaza a permis à l'Allemagne de lever cette sanction fin novembre. L'"importance particulière" des relations entre l'Allemagne et Israël "n'exclut pas de pouvoir également critiquer certains aspects" de la politique de M. Netanyahu, a souligné le porte-parole de M. Merz. Dimanche matin, le chancelier et le Premier ministre doivent évoquer les efforts pour aboutir à une deuxième phase du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, près de deux mois après son entrée en vigueur. Celui-ci reste très fragile, Israël et le Hamas s'accusant de façon quasi-quotidienne de le violer, ce qui augure mal de la réalisation du plan de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. Celle-ci a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, la journée la plus meurtrière qu'ait connue Israël, dont les représailles militaires sur la bande de Gaza ont fait des dizaines de milliers de morts. Et la situation reste explosive dans l'autre territoire palestinien, la Cisjordanie. Vendredi, Sebastian Hille a de nouveau condamné "l'augmentation massive de la violence des colons" et réitéré l'appel au gouvernement israélien à "cesser la construction de colonies". En août, l'annonce de l'embargo sur les armes avait déclenché une vive réaction du gouvernement Netanyahu, qui avait reproché à son allié traditionnel de "récompenser le terrorisme du Hamas". Quand il lui a annoncé sa décision au téléphone, "cela a vraiment chauffé", avait expliqué M. Merz sur la chaîne de télévision ARD. Mais Gil Shohat, le chef du bureau de Tel-Aviv de la Fondation Rosa-Luxemburg, proche du parti de gauche radicale Die Linke, n'y voit aujourd'hui qu'une "distanciation rhétorique", dans un entretien avec l'AFP. Mercredi, la mise en service par l'armée allemande de la première phase du bouclier antimissiles Arrow, déployé pour la première fois hors d'Israël, a montré que l'Allemagne comptait durablement sur ce pays pour sa sécurité. "Signal fatal" De même, Berlin a récemment souligné l'aide apportée par Israël pour l'amélioration de sa propre défense antidrones. Sur un tout autre terrain, la décision d'inclure Israël dans la prochaine édition de l'Eurovision, prise jeudi, a été chaleureusement accueillie en Allemagne, alors qu'elle a entraîné des boycotts de la part d'autres pays. Pour M. Shohat, le fait que M. Merz rende visite à Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerres et contre l'humanité dans la bande de Gaza, est un "signal fatal de normalisation dans une situation qui ne doit pas être normalisée". Immédiatement après sa victoire aux législatives, fin février, Friedrich Merz avait assuré que Benjamin Netanyahu pourrait effectuer un déplacement en Allemagne malgré le mandat d'arrêt de la CPI. Mais ce n'est "pas un sujet pour le moment", a récemment souligné la chancellerie. Désormais, Benjamin Netanyahu a de "grandes attentes" et espère un "signal de soutien continu" de Berlin, dit à l'AFP Michael Rimmel, le directeur à Jérusalem de la Fondation Konrad-Adenauer, étroitement affiliée aux chrétiens-démocrates (CDU) de M. Merz. De l'autre côté, les appels sans effet de Berlin ces derniers mois contrastent avec la "plus grande influence" de Donald Trump, seul capable de pousser Israël à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, note-t-il.
Texte intégral (786 mots)
Après une courte visite de deux heures à Aqaba, en Jordanie, où il rencontrera le roi Abdallah II, M. Merz passera une soirée et une journée à Jérusalem, où il doit s'entretenir dimanche avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Un événement notable vu l'isolement international de ce dernier, conséquence des deux ans d'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Malgré cela, "la relation germano-israélienne est intacte, étroite, empreinte de confiance", a affirmé vendredi Sebastian Hille, un porte-parole du chancelier. En raison de sa responsabilité historique dans la Shoah, l'Allemagne est l'un des plus grands soutiens d'Israël. Dimanche, Friedrich Merz doit aussi se rendre au mémorial Yad Vashem pour honorer la mémoire des victimes juives de l'Allemagne nazie. Mais, ces derniers mois, le ton de Berlin à l'égard d'Israël s'est durci à mesure que la situation humanitaire dans la bande de Gaza se détériorait de manière dramatique. En août, le chancelier allemand avait provoqué un petit séisme politique en décidant un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël, en réaction à l'intensification de l'offensive israélienne dans ce territoire palestinien. "Obstacle" à la paix La trêve dans la bande de Gaza a permis à l'Allemagne de lever cette sanction fin novembre. L'"importance particulière" des relations entre l'Allemagne et Israël "n'exclut pas de pouvoir également critiquer certains aspects" de la politique de M. Netanyahu, a souligné le porte-parole de M. Merz. Dimanche matin, le chancelier et le Premier ministre doivent évoquer les efforts pour aboutir à une deuxième phase du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, près de deux mois après son entrée en vigueur. Celui-ci reste très fragile, Israël et le Hamas s'accusant de façon quasi-quotidienne de le violer, ce qui augure mal de la réalisation du plan de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. Celle-ci a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, la journée la plus meurtrière qu'ait connue Israël, dont les représailles militaires sur la bande de Gaza ont fait des dizaines de milliers de morts. Et la situation reste explosive dans l'autre territoire palestinien, la Cisjordanie. Vendredi, Sebastian Hille a de nouveau condamné "l'augmentation massive de la violence des colons" et réitéré l'appel au gouvernement israélien à "cesser la construction de colonies". En août, l'annonce de l'embargo sur les armes avait déclenché une vive réaction du gouvernement Netanyahu, qui avait reproché à son allié traditionnel de "récompenser le terrorisme du Hamas". Quand il lui a annoncé sa décision au téléphone, "cela a vraiment chauffé", avait expliqué M. Merz sur la chaîne de télévision ARD. Mais Gil Shohat, le chef du bureau de Tel-Aviv de la Fondation Rosa-Luxemburg, proche du parti de gauche radicale Die Linke, n'y voit aujourd'hui qu'une "distanciation rhétorique", dans un entretien avec l'AFP. Mercredi, la mise en service par l'armée allemande de la première phase du bouclier antimissiles Arrow, déployé pour la première fois hors d'Israël, a montré que l'Allemagne comptait durablement sur ce pays pour sa sécurité. "Signal fatal" De même, Berlin a récemment souligné l'aide apportée par Israël pour l'amélioration de sa propre défense antidrones. Sur un tout autre terrain, la décision d'inclure Israël dans la prochaine édition de l'Eurovision, prise jeudi, a été chaleureusement accueillie en Allemagne, alors qu'elle a entraîné des boycotts de la part d'autres pays. Pour M. Shohat, le fait que M. Merz rende visite à Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerres et contre l'humanité dans la bande de Gaza, est un "signal fatal de normalisation dans une situation qui ne doit pas être normalisée". Immédiatement après sa victoire aux législatives, fin février, Friedrich Merz avait assuré que Benjamin Netanyahu pourrait effectuer un déplacement en Allemagne malgré le mandat d'arrêt de la CPI. Mais ce n'est "pas un sujet pour le moment", a récemment souligné la chancellerie. Désormais, Benjamin Netanyahu a de "grandes attentes" et espère un "signal de soutien continu" de Berlin, dit à l'AFP Michael Rimmel, le directeur à Jérusalem de la Fondation Konrad-Adenauer, étroitement affiliée aux chrétiens-démocrates (CDU) de M. Merz. De l'autre côté, les appels sans effet de Berlin ces derniers mois contrastent avec la "plus grande influence" de Donald Trump, seul capable de pousser Israël à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, note-t-il.

06.12.2025 à 04:15

Nigel Farage et son parti anti-immigration Reform UK à la conquête de l'Écosse

FRANCE 24
img
Le chef du parti britannique anti-immigration Reform UK, Nigel Farage, rassemble ses partisans samedi en Écosse, terre traditionnellement à gauche, où il espère reproduire sa percée nationale et mobiliser à cinq mois des élections locales au Parlement écossais.
Texte intégral (786 mots)
Le chef du parti britannique anti-immigration Reform UK, Nigel Farage, rassemble ses partisans samedi en Écosse, terre traditionnellement à gauche, où il espère reproduire sa percée nationale et mobiliser à cinq mois des élections locales au Parlement écossais.

06.12.2025 à 03:59

Miss France 2026: à Amiens, 30 prétendantes pour une couronne

FRANCE24
img
La cérémonie, sur le thème des voyages et à nouveau présentée par Jean-Pierre Foucault, 78 ans, s'ouvrira à 21H10 au Zénith d'Amiens, en direct sur TF1. Le traditionnel tableau régional mobilisera cette année la Garde républicaine. Les candidates issues des comités régionaux seront départagées par un vote mêlant public et jury, présidé cette année par la comédienne Michèle Bernier, entourée de Camille Cerf (Miss France 2015), de la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel, du journaliste Bruce Toussaint, de l'influenceuse Sally, et des humoristes Philippe Caverivière et Tom Villa. Côté règlement, 12 demi-finalistes seront désignées cette année, contre 15 auparavant. Les finalistes seront départagées à 50/50 par les téléspectateurs de TF1 et le jury. En cas d'égalité, le public tranchera. Selon Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, certaines expressions jugées datées, comme "pleine de charme" ou "charme à la française", seront désormais proscrites. "On parle "d'élégance, d'assurance, pas de sensualité forcée", a-t-il affirmé dans Le Parisien. Depuis plusieurs années, des associations féministes, dont Osez le féminisme!, réclament la suppression du concours, dénonçant une "société de la femme-objet". La gagnante succédera à la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, 35 ans, la plus âgée de l'histoire du concours. Victime de cyber-harcèlement en raison de son âge et de son origine, la Miss France 2025 avait un temps envisagé de renoncer à son titre. L'institution avait signalé à la justice "ces commentaires injurieux", qui "n'ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société". Cette édition introduit un accompagnement inédit: pour la première fois, Miss France sera épaulée par une ancienne lauréate, une mission confiée cette année à Camille Cerf. Les candidates de cette 96e élection affichent des profils variés. La doyenne, Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, 30 ans, est analyste financière, Miss Poitou-Charentes, Agathe Michelet, est chirurgienne-dentiste, Miss Nouvelle-Calédonie, Juliette Collet, 23 ans, ingénieure en gestion des risques naturels et technologiques. Les benjamines, Miss Bretagne, Ninon Crolas, élève infirmière, et Miss Roussillon, Déborah Adelin-Chabal, danseuse professionnelle et étudiante en espagnol, ont 18 ans. "Patrimoine télévisuel" Les critères d'admission ont été élargis ces dernières années: si la taille minimum demeure (1m70), l'élection est désormais ouverte à toutes les femmes majeures, sans limite d'âge, y compris mariées ou mères. Malgré les controverses, le programme continue d'attirer un large public: en 2024, l'émission avait réalisé 45% de part d'audience, souligne Rémi Faure, directeur des programmes de flux du groupe TF1. "Etre populaire, ce n'est pas être aimé partout. Il y a des polémiques, mais bad buzz is still buzz", observe la sémiologue et analyste des médias Virginie Spies. Selon elle, le succès tient autant à la dimension de divertissement qu'à l'ancrage historique du programme, "une madeleine de Proust" inscrite dans "notre patrimoine télévisuel". L'émission alimente les conversations, en famille, entre amis ou sur les réseaux. "On enterre souvent la télé en disant +c'est fini, maintenant il y a les réseaux+. Mais sur les réseaux, on regarde énormément d'extraits de télévision", ajoute Mme Spies, autrice de "Succès story, pourquoi les médias nous captivent?". "Ça nous dit de la culture populaire qu'on aime se rassembler". Pour elle, Miss France reflète aussi "une société de critères et de clichés", comme l'a montré l'élection de Miss France 2024, Eve Gilles, aux cheveux courts, "ça a été le sujet de l'année". "On est encore dans le règne de Barbie", estime l'analyste des médias. Le cabinet de conseil Avisia, spécialisé en data et intelligence artificielle, a mobilisé l'IA pour pronostiquer la lauréate. Selon son modèle de prédiction, Miss Nord-Pas-de-Calais, Lola Lacheré, 21 ans, étudiante en techniques de commercialisation et volleyeuse de haut niveau, aurait les plus fortes chances de décrocher l'écharpe. Le modèle de calcul croise des données hétérogènes: notoriété sur les réseaux sociaux, démographie des régions, composition du jury ou encore résultats des années précédentes.
Texte intégral (725 mots)
La cérémonie, sur le thème des voyages et à nouveau présentée par Jean-Pierre Foucault, 78 ans, s'ouvrira à 21H10 au Zénith d'Amiens, en direct sur TF1. Le traditionnel tableau régional mobilisera cette année la Garde républicaine. Les candidates issues des comités régionaux seront départagées par un vote mêlant public et jury, présidé cette année par la comédienne Michèle Bernier, entourée de Camille Cerf (Miss France 2015), de la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel, du journaliste Bruce Toussaint, de l'influenceuse Sally, et des humoristes Philippe Caverivière et Tom Villa. Côté règlement, 12 demi-finalistes seront désignées cette année, contre 15 auparavant. Les finalistes seront départagées à 50/50 par les téléspectateurs de TF1 et le jury. En cas d'égalité, le public tranchera. Selon Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, certaines expressions jugées datées, comme "pleine de charme" ou "charme à la française", seront désormais proscrites. "On parle "d'élégance, d'assurance, pas de sensualité forcée", a-t-il affirmé dans Le Parisien. Depuis plusieurs années, des associations féministes, dont Osez le féminisme!, réclament la suppression du concours, dénonçant une "société de la femme-objet". La gagnante succédera à la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, 35 ans, la plus âgée de l'histoire du concours. Victime de cyber-harcèlement en raison de son âge et de son origine, la Miss France 2025 avait un temps envisagé de renoncer à son titre. L'institution avait signalé à la justice "ces commentaires injurieux", qui "n'ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société". Cette édition introduit un accompagnement inédit: pour la première fois, Miss France sera épaulée par une ancienne lauréate, une mission confiée cette année à Camille Cerf. Les candidates de cette 96e élection affichent des profils variés. La doyenne, Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, 30 ans, est analyste financière, Miss Poitou-Charentes, Agathe Michelet, est chirurgienne-dentiste, Miss Nouvelle-Calédonie, Juliette Collet, 23 ans, ingénieure en gestion des risques naturels et technologiques. Les benjamines, Miss Bretagne, Ninon Crolas, élève infirmière, et Miss Roussillon, Déborah Adelin-Chabal, danseuse professionnelle et étudiante en espagnol, ont 18 ans. "Patrimoine télévisuel" Les critères d'admission ont été élargis ces dernières années: si la taille minimum demeure (1m70), l'élection est désormais ouverte à toutes les femmes majeures, sans limite d'âge, y compris mariées ou mères. Malgré les controverses, le programme continue d'attirer un large public: en 2024, l'émission avait réalisé 45% de part d'audience, souligne Rémi Faure, directeur des programmes de flux du groupe TF1. "Etre populaire, ce n'est pas être aimé partout. Il y a des polémiques, mais bad buzz is still buzz", observe la sémiologue et analyste des médias Virginie Spies. Selon elle, le succès tient autant à la dimension de divertissement qu'à l'ancrage historique du programme, "une madeleine de Proust" inscrite dans "notre patrimoine télévisuel". L'émission alimente les conversations, en famille, entre amis ou sur les réseaux. "On enterre souvent la télé en disant +c'est fini, maintenant il y a les réseaux+. Mais sur les réseaux, on regarde énormément d'extraits de télévision", ajoute Mme Spies, autrice de "Succès story, pourquoi les médias nous captivent?". "Ça nous dit de la culture populaire qu'on aime se rassembler". Pour elle, Miss France reflète aussi "une société de critères et de clichés", comme l'a montré l'élection de Miss France 2024, Eve Gilles, aux cheveux courts, "ça a été le sujet de l'année". "On est encore dans le règne de Barbie", estime l'analyste des médias. Le cabinet de conseil Avisia, spécialisé en data et intelligence artificielle, a mobilisé l'IA pour pronostiquer la lauréate. Selon son modèle de prédiction, Miss Nord-Pas-de-Calais, Lola Lacheré, 21 ans, étudiante en techniques de commercialisation et volleyeuse de haut niveau, aurait les plus fortes chances de décrocher l'écharpe. Le modèle de calcul croise des données hétérogènes: notoriété sur les réseaux sociaux, démographie des régions, composition du jury ou encore résultats des années précédentes.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.✝
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞