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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 14 dernières parutions

29.12.2025 à 07:25

Le Maroc veut rassurer, duel décisif Mali - Comores : les enjeux du groupe A de la CAN 2025

FRANCE 24
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Le groupe A inaugure la dernière journée des phases de poules de la CAN 2025, lundi à 20 h (heure de Paris), avec deux matches simultanés. À Rabat, le Maroc veut valider son ticket pour les huitièmes de finale face à la Zambie, tandis que le Mali va tenter de se qualifier face aux Comores à Casablanca. France 24 fait le point sur les enjeux pour chaque sélection.
Le groupe A inaugure la dernière journée des phases de poules de la CAN 2025, lundi à 20 h (heure de Paris), avec deux matches simultanés. À Rabat, le Maroc veut valider son ticket pour les huitièmes de finale face à la Zambie, tandis que le Mali va tenter de se qualifier face aux Comores à Casablanca. France 24 fait le point sur les enjeux pour chaque sélection.

29.12.2025 à 07:24

CAN 2025 : l'Égypte veut confirmer, l'Afrique du Sud oublier les polémiques et l'Angola s'accrocher

Romain HOUEIX
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Derrière l'Égypte, assurée de terminer en tête du groupe B, tout est encore possible. L'Afrique du Sud ne devra pas trembler face aux Zimbabwe, lundi, pour se qualifier en huitièmes de finale de la CAN 2025, tandis que l'Angola veut créer l'exploit contre les Pharaons pour continuer l'aventure.
Derrière l'Égypte, assurée de terminer en tête du groupe B, tout est encore possible. L'Afrique du Sud ne devra pas trembler face aux Zimbabwe, lundi, pour se qualifier en huitièmes de finale de la CAN 2025, tandis que l'Angola veut créer l'exploit contre les Pharaons pour continuer l'aventure.

29.12.2025 à 07:19

Achraf Hakimi va rejouer avec le Maroc contre la Zambie

L'Equipe TV
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Le capitaine de l'équipe du Maroc va faire son grand retour pour le dernier match de la phase de groupes contre la Zambie, lundi soir à Rabat. Achraf Hakimi était absent des terrains depuis début novembre à cause d'une blessure à la cheville.
Le capitaine de l'équipe du Maroc va faire son grand retour pour le dernier match de la phase de groupes contre la Zambie, lundi soir à Rabat. Achraf Hakimi était absent des terrains depuis début novembre à cause d'une blessure à la cheville.

29.12.2025 à 07:15

2025, l’année où le paysage politique français a été redessiné

Romain BRUNET
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Inéligibilité de Marine Le Pen, chute de François Bayrou, virage du Parti socialiste, contestation d'Emmanuel Macron par ses héritiers : en 2025, la vie politique française a été particulièrement dense et animée. Retour sur les séquences qui ont rebattu les cartes avant 2027.
Inéligibilité de Marine Le Pen, chute de François Bayrou, virage du Parti socialiste, contestation d'Emmanuel Macron par ses héritiers : en 2025, la vie politique française a été particulièrement dense et animée. Retour sur les séquences qui ont rebattu les cartes avant 2027.

29.12.2025 à 07:00

Comores - Mali en direct : quitte ou double pour les Aigles, suivez le dénouement du groupe A

Louis CHAHUNEAU
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Les Cœlacanthes des Comores sont opposés aux Aigles du Mali lors de la dernière journée du groupe A de la CAN 2025, lundi à 20 h (heure de Paris), au stade Mohamed V de Casablanca. Le Mali jouera sa place en huitièmes de finale. Suivez notre direct commenté minute par minute.
Les Cœlacanthes des Comores sont opposés aux Aigles du Mali lors de la dernière journée du groupe A de la CAN 2025, lundi à 20 h (heure de Paris), au stade Mohamed V de Casablanca. Le Mali jouera sa place en huitièmes de finale. Suivez notre direct commenté minute par minute.

29.12.2025 à 07:00

Maroc - Zambie en direct : objectif première place du groupe A pour les Lions de l'Atlas

RFI
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Les Chipolopolos de Zambie affrontent les Lions de l'Atlas du Maroc lors de la dernière journée du groupe A de la CAN 2025, lundi à 20 h (heure de Paris), au stade Moulay Abdellah de Rabat. Un match décisif à suivre grâce au direct commenté de nos confrères de RFI.
Les Chipolopolos de Zambie affrontent les Lions de l'Atlas du Maroc lors de la dernière journée du groupe A de la CAN 2025, lundi à 20 h (heure de Paris), au stade Moulay Abdellah de Rabat. Un match décisif à suivre grâce au direct commenté de nos confrères de RFI.

29.12.2025 à 06:53

Guerre en Ukraine en direct : Macron annonce une réunion des alliés de Kiev début janvier à Paris

FRANCE 24
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Après la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump dimanche en Floride, le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi une réunion des alliés de Kiev à Paris début janvier autour des garanties de sécurité pour l'Ukraine dans le cadre d'un accord de paix avec la Russie. Suivez les derniers développements en direct.
Après la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump dimanche en Floride, le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi une réunion des alliés de Kiev à Paris début janvier autour des garanties de sécurité pour l'Ukraine dans le cadre d'un accord de paix avec la Russie. Suivez les derniers développements en direct.

29.12.2025 à 06:30

Zimbabwe - Afrique du Sud en direct : les Bafana Bafana n'ont plus le droit à l'erreur

RFI
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Les Warriors du Zimbabwe affrontent les Bafana Bafana d'Afrique du Sud lors de la dernière journée du groupe B de la CAN 2025, lundi à 17 h (heure de Paris), au Grand Stade de Marrakech. Un match décisif à suivre grâce au direct commenté de nos confrères de RFI.
Les Warriors du Zimbabwe affrontent les Bafana Bafana d'Afrique du Sud lors de la dernière journée du groupe B de la CAN 2025, lundi à 17 h (heure de Paris), au Grand Stade de Marrakech. Un match décisif à suivre grâce au direct commenté de nos confrères de RFI.

29.12.2025 à 06:30

Égypte - Angola en direct : les Palancas Negras en quête d'exploit, suivez l'issue du groupe B

Louis CHAHUNEAU
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Les Pharaons d'Égypte, déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la CAN 2025, disputent face à l'Angola dernier match du groupe B, lundi à 17h au Grand Stade d'Agadir. Assurés également de terminer en tête du groupe ils peuvent aborder ce match comme une préparation à la phase finale. Pour les Palancas Negras, il faudra réaliser un exploit pour tenter d'atteindre les huitièmes.
Les Pharaons d'Égypte, déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la CAN 2025, disputent face à l'Angola dernier match du groupe B, lundi à 17h au Grand Stade d'Agadir. Assurés également de terminer en tête du groupe ils peuvent aborder ce match comme une préparation à la phase finale. Pour les Palancas Negras, il faudra réaliser un exploit pour tenter d'atteindre les huitièmes.

29.12.2025 à 06:23

Trump reçoit Netanyahu pour parler de l'avenir de la trêve à Gaza

FRANCE24
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Nucléaire iranien, Syrie, désarmement du Hezbollah libanais... Les sujets majeurs ne manquent pas pour la cinquième rencontre entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de M. Trump il y a près d'un an. Mais elle intervient surtout alors que Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du cessez-le-feu, en vigueur depuis octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Cette étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation. Selon la Maison Blanche, M. Trump doit recevoir le dirigeant israélien à 13H00 (18H00 GMT) dans sa résidence Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, où il passe les fêtes et a déjà reçu dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky au sujet de l'invasion russe. Dernier otage Succès majeur de la première année de son mandat, la trêve à Gaza, prévue par un plan de paix supervisé par M. Trump, a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Mais le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées. L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le gendre du président, Jared Kushner, ont pour cela reçu des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie, médiateurs dans ce conflit, en décembre à Miami. Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violations. Avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël réclame la restitution du corps d'un dernier otage retenu à Gaza. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent. Le moment de la rencontre est "extrêmement important", a estimé Gershon Baskin, militant pacifiste israélien et médiateur informel impliqué depuis plus de dix ans dans la libération d'otages. "Il faut que débute la deuxième phase. Il y a même du retard, je pense que les Américains en sont conscients, parce que le Hamas a eu trop de temps pour rétablir sa présence", a-t-il ajouté. "Les Américains ne veulent certainement pas que cette situation perdure". D'après le média américain Axios, citant des responsables de la Maison Blanche, Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza. Selon la même source, Donald Trump souhaite réunir un nouveau "comité de la paix" en charge de superviser ce gouvernement transitoire lors du forum de Davos en janvier en Suisse. "Guerre totale" L'analyste Yossi Mekelberg note "de plus en plus de signaux illustrant la frustration de l'administration américaine vis-à-vis de Netanyahu". "La question est de savoir ce qu'elle va faire à ce sujet", ajoute ce spécialiste du Moyen-Orient au cercle de réflexion Chatham House de Londres. Quant au Premier ministre israélien, il devrait mettre l'accent sur l'Iran, redoutant une reconstruction de son programme nucléaire et de ses capacités militaires en termes de missiles balistiques. En juin, les deux ennemis s'étaient livrés une guerre de 12 jours, déclenchée par des frappes israéliennes visant notamment des sites nucléaires iraniens. Les Etats-Unis étaient intervenus, avec des frappes similaires. L'Iran avait répliqué avec des attaques de drones et de missiles. Dans un entretien publié samedi, le président iranien Massoud Pezeshkian a encore estimé que les Etats-Unis, Israël ainsi que les Européens menaient une "guerre totale" contre la République islamique. A l'approche des législatives de l'automne 2026, la rencontre avec M. Trump sera l'occasion pour le dirigeant israélien de concentrer les regards sur l'Iran, et ainsi de détourner l'attention "des difficultés qui l'attendent à domicile", en période électorale, estime Yossi Mekelberg. Avec lui, "tout est lié à son maintien au pouvoir".
Texte intégral (692 mots)
Nucléaire iranien, Syrie, désarmement du Hezbollah libanais... Les sujets majeurs ne manquent pas pour la cinquième rencontre entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de M. Trump il y a près d'un an. Mais elle intervient surtout alors que Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du cessez-le-feu, en vigueur depuis octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Cette étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation. Selon la Maison Blanche, M. Trump doit recevoir le dirigeant israélien à 13H00 (18H00 GMT) dans sa résidence Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, où il passe les fêtes et a déjà reçu dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky au sujet de l'invasion russe. Dernier otage Succès majeur de la première année de son mandat, la trêve à Gaza, prévue par un plan de paix supervisé par M. Trump, a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Mais le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées. L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le gendre du président, Jared Kushner, ont pour cela reçu des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie, médiateurs dans ce conflit, en décembre à Miami. Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violations. Avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël réclame la restitution du corps d'un dernier otage retenu à Gaza. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent. Le moment de la rencontre est "extrêmement important", a estimé Gershon Baskin, militant pacifiste israélien et médiateur informel impliqué depuis plus de dix ans dans la libération d'otages. "Il faut que débute la deuxième phase. Il y a même du retard, je pense que les Américains en sont conscients, parce que le Hamas a eu trop de temps pour rétablir sa présence", a-t-il ajouté. "Les Américains ne veulent certainement pas que cette situation perdure". D'après le média américain Axios, citant des responsables de la Maison Blanche, Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza. Selon la même source, Donald Trump souhaite réunir un nouveau "comité de la paix" en charge de superviser ce gouvernement transitoire lors du forum de Davos en janvier en Suisse. "Guerre totale" L'analyste Yossi Mekelberg note "de plus en plus de signaux illustrant la frustration de l'administration américaine vis-à-vis de Netanyahu". "La question est de savoir ce qu'elle va faire à ce sujet", ajoute ce spécialiste du Moyen-Orient au cercle de réflexion Chatham House de Londres. Quant au Premier ministre israélien, il devrait mettre l'accent sur l'Iran, redoutant une reconstruction de son programme nucléaire et de ses capacités militaires en termes de missiles balistiques. En juin, les deux ennemis s'étaient livrés une guerre de 12 jours, déclenchée par des frappes israéliennes visant notamment des sites nucléaires iraniens. Les Etats-Unis étaient intervenus, avec des frappes similaires. L'Iran avait répliqué avec des attaques de drones et de missiles. Dans un entretien publié samedi, le président iranien Massoud Pezeshkian a encore estimé que les Etats-Unis, Israël ainsi que les Européens menaient une "guerre totale" contre la République islamique. A l'approche des législatives de l'automne 2026, la rencontre avec M. Trump sera l'occasion pour le dirigeant israélien de concentrer les regards sur l'Iran, et ainsi de détourner l'attention "des difficultés qui l'attendent à domicile", en période électorale, estime Yossi Mekelberg. Avec lui, "tout est lié à son maintien au pouvoir".

29.12.2025 à 06:21

La Chine entame des exercices militaires "majeurs" autour de Taïwan

FRANCE24
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L'armée chinoise "utilise des destroyers, des frégates, des chasseurs, des bombardiers et des drones" dans le cadre de ces exercices, qui comprennent "des tirs à munitions réelles sur des cibles maritimes au nord et au sud-ouest de Taïwan", a détaillé son commandement pour la zone dans un communiqué vers 11H40 (03H40 GMT). De son côté, Taïwan a dit déployer les "forces appropriées", ajoutant que ses troupes avaient "mené un exercice de riposte rapide". Pékin considère Taïwan comme faisant partie de son territoire et menace de recourir à la force militaire pour s'en emparer. Les tensions dans le détroit ont été ravivées par une vente d'armes massive des Etats-Unis à Taipei mi-décembre, la deuxième depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, pour 11,1 milliards de dollars au total, soit le montant le plus important depuis 2001. La Chine a répondu la semaine dernière par des sanctions à 20 entreprises américaines de défense. Cette démonstration de force à grande échelle intervient également après des semaines de dispute diplomatique entre Pékin et Tokyo au sujet de l'île, la Première ministre japonaise Sanae Takaichi ayant laissé entendre en novembre que son pays pourrait intervenir militairement en cas d'attaque contre Taïwan. Une déclaration qui a suscité l'ire de la Chine. "Sérieux avertissement" "À partir du 29 décembre, le Commandement des zones orientales de l'APL (armée chinoise) déploie ses troupes de l'Armée de terre, de la Marine, de l'Armée de l'air et de la Force des missiles pour mener des exercices militaires conjoints baptisés +Mission Justice 2025+", avait expliqué en début de matinée un communiqué du colonel-major Shi Yi, porte-parole du Commandement chinois. Les forces de Pékin se focaliseront sur "les patrouilles de préparation au combat air-mer, la saisie conjointe de la supériorité globale, le blocus de ports et zones clés, ainsi que la dissuasion multidimensionnelle", a précisé le militaire. Dans un communiqué séparé, une carte montre cinq zones autour de Taïwan où des "tirs à munition réelles vont être organisés" de 08H00 à 18H00 mardi (00H00 à 10H00 GMT). "Pour des raisons de sécurité, il est conseillé à tout navire ou avion non concerné de ne pas pénétrer dans les eaux et l'espace aérien susmentionnés", est-il précisé. "En réponse au mépris des autorités chinoises pour le droit international et à leur utilisation de l'intimidation militaire pour menacer les pays voisins, Taïwan exprime sa ferme condamnation", a réagi la porte-parole de la présidence de Taïwan, Karen Kuo. Les garde-côtes de l'île ont, de leur côté, détecté quatre navires de leurs homologues chinois près des eaux au large des côtes nord et est de Taïwan aujourd'hui (lundi)", ajoutant avoir" immédiatement déployé des navires pour se prépositionner dans les zones concernées en réponse", et "envoyé des unités de soutien supplémentaires". Les exercices de cette semaine sont "un sérieux avertissement adressé aux forces séparatistes de +l'indépendance de Taïwan+, et ils constituent une action légitime et nécessaire pour préserver la souveraineté et l'unité nationale de la Chine", a estimé Shi Yi. Des navires chinois devraient "s'approcher de l'île de Taïwan à très courte distance en provenance de différentes directions", a-t-il poursuivi. Les précédents exercices impliquant des exercices à tirs réels autour de Taïwan remontaient à avril, des manoeuvres surprises condamnées par Taipei.
Texte intégral (604 mots)
L'armée chinoise "utilise des destroyers, des frégates, des chasseurs, des bombardiers et des drones" dans le cadre de ces exercices, qui comprennent "des tirs à munitions réelles sur des cibles maritimes au nord et au sud-ouest de Taïwan", a détaillé son commandement pour la zone dans un communiqué vers 11H40 (03H40 GMT). De son côté, Taïwan a dit déployer les "forces appropriées", ajoutant que ses troupes avaient "mené un exercice de riposte rapide". Pékin considère Taïwan comme faisant partie de son territoire et menace de recourir à la force militaire pour s'en emparer. Les tensions dans le détroit ont été ravivées par une vente d'armes massive des Etats-Unis à Taipei mi-décembre, la deuxième depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, pour 11,1 milliards de dollars au total, soit le montant le plus important depuis 2001. La Chine a répondu la semaine dernière par des sanctions à 20 entreprises américaines de défense. Cette démonstration de force à grande échelle intervient également après des semaines de dispute diplomatique entre Pékin et Tokyo au sujet de l'île, la Première ministre japonaise Sanae Takaichi ayant laissé entendre en novembre que son pays pourrait intervenir militairement en cas d'attaque contre Taïwan. Une déclaration qui a suscité l'ire de la Chine. "Sérieux avertissement" "À partir du 29 décembre, le Commandement des zones orientales de l'APL (armée chinoise) déploie ses troupes de l'Armée de terre, de la Marine, de l'Armée de l'air et de la Force des missiles pour mener des exercices militaires conjoints baptisés +Mission Justice 2025+", avait expliqué en début de matinée un communiqué du colonel-major Shi Yi, porte-parole du Commandement chinois. Les forces de Pékin se focaliseront sur "les patrouilles de préparation au combat air-mer, la saisie conjointe de la supériorité globale, le blocus de ports et zones clés, ainsi que la dissuasion multidimensionnelle", a précisé le militaire. Dans un communiqué séparé, une carte montre cinq zones autour de Taïwan où des "tirs à munition réelles vont être organisés" de 08H00 à 18H00 mardi (00H00 à 10H00 GMT). "Pour des raisons de sécurité, il est conseillé à tout navire ou avion non concerné de ne pas pénétrer dans les eaux et l'espace aérien susmentionnés", est-il précisé. "En réponse au mépris des autorités chinoises pour le droit international et à leur utilisation de l'intimidation militaire pour menacer les pays voisins, Taïwan exprime sa ferme condamnation", a réagi la porte-parole de la présidence de Taïwan, Karen Kuo. Les garde-côtes de l'île ont, de leur côté, détecté quatre navires de leurs homologues chinois près des eaux au large des côtes nord et est de Taïwan aujourd'hui (lundi)", ajoutant avoir" immédiatement déployé des navires pour se prépositionner dans les zones concernées en réponse", et "envoyé des unités de soutien supplémentaires". Les exercices de cette semaine sont "un sérieux avertissement adressé aux forces séparatistes de +l'indépendance de Taïwan+, et ils constituent une action légitime et nécessaire pour préserver la souveraineté et l'unité nationale de la Chine", a estimé Shi Yi. Des navires chinois devraient "s'approcher de l'île de Taïwan à très courte distance en provenance de différentes directions", a-t-il poursuivi. Les précédents exercices impliquant des exercices à tirs réels autour de Taïwan remontaient à avril, des manoeuvres surprises condamnées par Taipei.

29.12.2025 à 05:29

Mexique: au moins 13 morts et 98 blessés dans un déraillement

FRANCE24
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"La locomotive principale a déraillé", a annoncé dans un communiqué la Marine mexicaine, qui opère cette ligne ferroviaire, précisant que "139 personnes sont hors de danger, 98 blessées (...) et malheureusement 13 personnes ont perdu la vie". Formé de deux locomotives et de quatre wagons de passagers, le train était parti de Salina Cruz, sur la côte Pacifique, et devait rallier Coatzacoalcos, dans l'Etat du Veracruz, donnant sur le golfe du Mexique. Ce train est appelé "Corridor interocéanique de l'isthme de Tehuantepec", reliant la façade atlantique à l'océan Pacifique et transportant généralement marchandises et passagers. La ligne avait été inaugurée en 2023. Il s'agit de l'un des projets d'infrastructures les plus importants du gouvernement de l'ancien président Andrés Manuel López Obrador (2018-2024), dans le cadre d'une stratégie visant à stimuler le développement économique du sud-est du Mexique. Enquêtes déclenchées Sa successeure, Claudia Sheinbaum, a indiqué que les blessés avaient été conduits à l'hôpital. "J'ai donné des instructions pour que le secrétaire à la Marine et le sous-secrétaire aux Droits humains du ministère de l'Intérieur se rendent sur place et s'occupent personnellement des familles", a-t-elle déclaré. La Marine a indiqué travailler avec les autorités de transport pour "déterminer les causes" de l'accident et rétablir le fonctionnement de la voie ferrée. "Les agents ministériels du parquet fédéral d'Oaxaca, ainsi que les experts et les policiers, coordonnent leurs efforts avec les autorités fédérales et étatiques pour mener les enquêtes nécessaires", a ajouté de son côté la procureure générale Ernestina Godoy, sur X. Le 20 décembre, sur cette même ligne, un train avait percuté un camion de marchandises qui tentait de franchir le passage à niveau, dans l'Etat du Chiapas (sud), sans faire de victime.
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"La locomotive principale a déraillé", a annoncé dans un communiqué la Marine mexicaine, qui opère cette ligne ferroviaire, précisant que "139 personnes sont hors de danger, 98 blessées (...) et malheureusement 13 personnes ont perdu la vie". Formé de deux locomotives et de quatre wagons de passagers, le train était parti de Salina Cruz, sur la côte Pacifique, et devait rallier Coatzacoalcos, dans l'Etat du Veracruz, donnant sur le golfe du Mexique. Ce train est appelé "Corridor interocéanique de l'isthme de Tehuantepec", reliant la façade atlantique à l'océan Pacifique et transportant généralement marchandises et passagers. La ligne avait été inaugurée en 2023. Il s'agit de l'un des projets d'infrastructures les plus importants du gouvernement de l'ancien président Andrés Manuel López Obrador (2018-2024), dans le cadre d'une stratégie visant à stimuler le développement économique du sud-est du Mexique. Enquêtes déclenchées Sa successeure, Claudia Sheinbaum, a indiqué que les blessés avaient été conduits à l'hôpital. "J'ai donné des instructions pour que le secrétaire à la Marine et le sous-secrétaire aux Droits humains du ministère de l'Intérieur se rendent sur place et s'occupent personnellement des familles", a-t-elle déclaré. La Marine a indiqué travailler avec les autorités de transport pour "déterminer les causes" de l'accident et rétablir le fonctionnement de la voie ferrée. "Les agents ministériels du parquet fédéral d'Oaxaca, ainsi que les experts et les policiers, coordonnent leurs efforts avec les autorités fédérales et étatiques pour mener les enquêtes nécessaires", a ajouté de son côté la procureure générale Ernestina Godoy, sur X. Le 20 décembre, sur cette même ligne, un train avait percuté un camion de marchandises qui tentait de franchir le passage à niveau, dans l'Etat du Chiapas (sud), sans faire de victime.

29.12.2025 à 05:13

Sans grand suspense, le Chinois BYD va détrôner Tesla en 2025 sur le tout-électrique

FRANCE24
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Les deux groupes doivent publier prochainement leurs ventes annuelles mais, au vu de leurs dernières publications, BYD a pris une telle avance qu'il paraît quasiment impossible que Tesla ait pu combler l'écart. A fin novembre, le groupe de Shenzhen - qui fabrique aussi des hybrides - avait vendu 2.066.002 véhicules entièrement électriques, devenant le premier à franchir ce seuil. De son côté, Tesla cumulait 1.217.902 véhicules à fin septembre. Le groupe américain a profité au troisième trimestre d'un appel d'air lié à l'arrêt d'un crédit d'impôt aux Etats-Unis, incitant de nombreux acheteurs à anticiper leur acquisition. Ses livraisons mondiales ont bondi de 7% sur un an (497.099 véhicules). Mais les experts ont rapidement pronostiqué une contraction au trimestre suivant. Le consensus des analystes de FactSet ressort à 449.000 au quatrième trimestre (-9,48% sur un an), et à 1,65 million pour 2025 (-7,66%). Une prévision annuelle bien inférieure au niveau réel de BYD au 30 novembre. Le fossé pourrait même être plus large puisque les analystes de Deutsche Bank tablent sur 405.000 véhicules Tesla livrés au quatrième trimestre et ceux d'UBS anticipent 415.000 véhicules. Des prévisions abaissées récemment. Deutsche Bank a mis en avant les ventes plus faibles qu'attendu en Amérique du Nord (-33%), en Europe (-34%) et, dans une moindre mesure, en Chine (-10%). TD Cowen montre davantage d'optimisme (429.000 véhicules) mais le trimestre a été "un peu délicat", avec l'expiration du crédit d'impôt, ce qui complique les modélisations, relève l'analyste Itay Michaeli, à l'AFP. "Les livraisons de Tesla vont montrer des signes de faiblesse au quatrième trimestre", a indiqué à l'AFP Dan Ives, directeur chez Wedbush Securities. "Un total de 420.000 (véhicules) devrait être un chiffre suffisant pour illustrer la stabilité de la demande tandis que les marchés sont focalisés sur le lancement de l'autonomie en 2026", a-t-il poursuivi. Difficile transition Les ventes du groupe d'Austin (Texas) ont également pâti d'une lenteur imprévue de la transition électrique, d'une concurrence croissante mais aussi de décisions du président Donald Trump, climatosceptique, depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Sans oublier la proximité d'Elon Musk, patron de Tesla, avec M. Trump, pendant la campagne et après son investiture, qui a terni l'image de la marque et provoqué manifestations, dégradations et appels au boycott. Les ventes ont plongé, et continuent de plonger, en particulier en Europe. Dans le même temps, son principal rival chinois a maintenu sa trajectoire fulgurante même si la rentabilité sur ses terres a souffert de la prudence des consommateurs. Pour cette raison, il s'active à s'ancrer à l'international. BYD "est l'un des pionniers dans l'installation à l'étranger de capacités de production et d'approvisionnement pour véhicules électriques", a expliqué à l'AFP Jing Yang, directrice pour l'Asie-Pacifique de Fitch Ratings. Et "cette diversification géographique va probablement l'aider à naviguer dans un environnement de plus en plus compliqué en matière de droits de douane", a-t-elle ajouté. Le président américain a instauré des droits de douane sur les importations du monde entier, avec des niveaux supérieurs pour les produits chinois, pouvant aller jusqu'à près de 150% pour les véhicules électriques (EV). Les concurrents des constructeurs chinois dénoncent régulièrement un secteur hautement subventionné par Pékin, leur permettant d'atténuer leurs prix et de conquérir des parts de marché. Pour M. Michaeli, l'année 2026 pour l'EV sera celle de la conduite autonome (FSD) et l'avenir de Tesla dépendra de sa capacité à effectuer ce virage avec succès. Ses ventes devraient atteindre 1,98 million, estime TD Cowen. Mais le consensus atteint 1,86 million. "S'ils réussissent (le FSD), cela va doper la demande pour leurs véhicules", souligne M. Michaeli, s'attendant aussi au lancement de nouveaux produits (semi-remorque Semi, une potentielle version SUV du pick-up Cybertruck). Le Cybercab, pour son service de robotaxi en déploiement à Austin, doit entrer en production en avril, et la commercialisation des versions meilleur marché des Model 3 et Y - annoncées début octobre - devrait aussi stimuler les ventes.
Texte intégral (684 mots)
Les deux groupes doivent publier prochainement leurs ventes annuelles mais, au vu de leurs dernières publications, BYD a pris une telle avance qu'il paraît quasiment impossible que Tesla ait pu combler l'écart. A fin novembre, le groupe de Shenzhen - qui fabrique aussi des hybrides - avait vendu 2.066.002 véhicules entièrement électriques, devenant le premier à franchir ce seuil. De son côté, Tesla cumulait 1.217.902 véhicules à fin septembre. Le groupe américain a profité au troisième trimestre d'un appel d'air lié à l'arrêt d'un crédit d'impôt aux Etats-Unis, incitant de nombreux acheteurs à anticiper leur acquisition. Ses livraisons mondiales ont bondi de 7% sur un an (497.099 véhicules). Mais les experts ont rapidement pronostiqué une contraction au trimestre suivant. Le consensus des analystes de FactSet ressort à 449.000 au quatrième trimestre (-9,48% sur un an), et à 1,65 million pour 2025 (-7,66%). Une prévision annuelle bien inférieure au niveau réel de BYD au 30 novembre. Le fossé pourrait même être plus large puisque les analystes de Deutsche Bank tablent sur 405.000 véhicules Tesla livrés au quatrième trimestre et ceux d'UBS anticipent 415.000 véhicules. Des prévisions abaissées récemment. Deutsche Bank a mis en avant les ventes plus faibles qu'attendu en Amérique du Nord (-33%), en Europe (-34%) et, dans une moindre mesure, en Chine (-10%). TD Cowen montre davantage d'optimisme (429.000 véhicules) mais le trimestre a été "un peu délicat", avec l'expiration du crédit d'impôt, ce qui complique les modélisations, relève l'analyste Itay Michaeli, à l'AFP. "Les livraisons de Tesla vont montrer des signes de faiblesse au quatrième trimestre", a indiqué à l'AFP Dan Ives, directeur chez Wedbush Securities. "Un total de 420.000 (véhicules) devrait être un chiffre suffisant pour illustrer la stabilité de la demande tandis que les marchés sont focalisés sur le lancement de l'autonomie en 2026", a-t-il poursuivi. Difficile transition Les ventes du groupe d'Austin (Texas) ont également pâti d'une lenteur imprévue de la transition électrique, d'une concurrence croissante mais aussi de décisions du président Donald Trump, climatosceptique, depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Sans oublier la proximité d'Elon Musk, patron de Tesla, avec M. Trump, pendant la campagne et après son investiture, qui a terni l'image de la marque et provoqué manifestations, dégradations et appels au boycott. Les ventes ont plongé, et continuent de plonger, en particulier en Europe. Dans le même temps, son principal rival chinois a maintenu sa trajectoire fulgurante même si la rentabilité sur ses terres a souffert de la prudence des consommateurs. Pour cette raison, il s'active à s'ancrer à l'international. BYD "est l'un des pionniers dans l'installation à l'étranger de capacités de production et d'approvisionnement pour véhicules électriques", a expliqué à l'AFP Jing Yang, directrice pour l'Asie-Pacifique de Fitch Ratings. Et "cette diversification géographique va probablement l'aider à naviguer dans un environnement de plus en plus compliqué en matière de droits de douane", a-t-elle ajouté. Le président américain a instauré des droits de douane sur les importations du monde entier, avec des niveaux supérieurs pour les produits chinois, pouvant aller jusqu'à près de 150% pour les véhicules électriques (EV). Les concurrents des constructeurs chinois dénoncent régulièrement un secteur hautement subventionné par Pékin, leur permettant d'atténuer leurs prix et de conquérir des parts de marché. Pour M. Michaeli, l'année 2026 pour l'EV sera celle de la conduite autonome (FSD) et l'avenir de Tesla dépendra de sa capacité à effectuer ce virage avec succès. Ses ventes devraient atteindre 1,98 million, estime TD Cowen. Mais le consensus atteint 1,86 million. "S'ils réussissent (le FSD), cela va doper la demande pour leurs véhicules", souligne M. Michaeli, s'attendant aussi au lancement de nouveaux produits (semi-remorque Semi, une potentielle version SUV du pick-up Cybertruck). Le Cybercab, pour son service de robotaxi en déploiement à Austin, doit entrer en production en avril, et la commercialisation des versions meilleur marché des Model 3 et Y - annoncées début octobre - devrait aussi stimuler les ventes.

29.12.2025 à 05:05

Mamdani, figure anti-Trump, s'installe jeudi à la mairie de New York

FRANCE24
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Prise de fonction festive Zohran Mamdani prêtera serment juste après minuit devant une intime, la procureure générale de New York Letitia James, ennemie personnelle de Donald Trump, qu'elle a poursuivi en justice et lequel a en retour récemment tenté de la faire inculper. Une cérémonie devant l'hôtel de ville, présidée par la figure de la gauche américaine Bernie Sanders, et une fête de quartier sont ensuite prévues à la mi-journée. Un événement festif qui fait écho à "l'un des messages principaux" que l'élu a martelé durant sa campagne, à savoir que "New York est une ville formidable dans laquelle on aime vivre", analyse pour l'AFP Lincoln Mitchell, professeur de sciences politiques à l'université Columbia. Chantiers politiques Le futur maire, socialiste revendiqué dans un pays où ce mot est associé à l'extrême gauche, a bâti son programme autour du coût de la vie, prohibitif dans la mégalopole aux 8,5 millions d'habitants. Son prédécesseur, Eric Adams, s'est toutefois employé à en compliquer une mesure phare, le gel des loyers de plus d'un million d'appartements, en nommant ou renommant plusieurs proches au comité chargé d'en décider. Les modalités des autres promesses de Zohran Mamdani (construction de 200.000 logements abordables, garde d'enfants accessible à tous, supermarchés publics aux prix bas, gratuité des bus) ne sont pas encore connues. Bon point pour lui: il affiche d'excellentes relations avec Kathy Hochul, la gouverneure démocrate de l'Etat de New York, au niveau duquel sont avalisées de nombreuses mesures municipales, notamment les hausses d'impôts qu'il envisage. Opposition à Trump Contre toute attente, après une campagne acrimonieuse, la rencontre entre Donald Trump et Zohran Mamdani fin novembre a été cordiale. L'élection passée, "les résultats comptent davantage que les symboles", observe John Kane, enseignant à la New York University. Le futur maire "a judicieusement cherché un terrain d'entente avec Trump: refaire de New York une ville où il fait bon vivre". Avec la présence accrue de la police de l'immigration dans la ville, difficile de dire combien de temps ce réchauffement durera. Les électeurs "attendent réellement" que leur 111e maire (ou 112e, selon les décomptes) s'oppose fortement à la politique de Donald Trump, rappelle Lincoln Mitchell. Publics à rassurer A 34 ans, Zohran Mamdani est l'un des plus jeunes maires de New York, ayant eu avant cela comme unique mandat celui de représentant de quartier à l'Assemblée de l'Etat. Critiqué pour son manque d'expérience, l'élu s'entoure de collaborateurs aguerris, certains issus de précédentes mandatures ou même de l'administration de l'ex-président Joe Biden. Il a aussi ouvert le dialogue, avant même son élection, avec les milieux d'affaires, dont certains prévoyaient un exode massif des riches New-Yorkais... qui ne s'est pour l'instant pas réalisé, ont affirmé plusieurs dirigeants du secteur immobilier ces dernières semaines. Défenseur de la cause palestinienne, ce musulman d'origine indienne doit aussi continuer de donner des gages à la communauté juive. Récemment, une de ses recrues a démissionné après la découverte de tweets antisémites qu'elle avait postés dans sa jeunesse. "Figure culturelle" "Le maire de New York est (presque) toujours une figure culturelle", relève enfin Lincoln Mitchell. Brève incursion dans le rap, cours d'improvisation à Manhattan, équipe de foot à Brooklyn, costumes "d'entrée de gamme (...) pour un trentenaire qui cherche à être pris au sérieux", dixit le New York Times... La presse décortique le personnage. Son épouse Rama Duwaji, illustratrice d'origine syrienne, rencontre le même engouement. Son compte Instagram a gagné plus d'un million d'abonnés depuis novembre, selon les statistiques de Social Blade. En Une de la publication du New York Magazine consacrée à la mode et à la culture, The Cut, elle a récemment dit ne pas être une "politicienne" mais "un soutien pour Z", le surnom de Zohran Mamdani et vouloir utiliser son rôle de Première dame de New York "du mieux possible en tant qu'artiste".
Texte intégral (676 mots)
Prise de fonction festive Zohran Mamdani prêtera serment juste après minuit devant une intime, la procureure générale de New York Letitia James, ennemie personnelle de Donald Trump, qu'elle a poursuivi en justice et lequel a en retour récemment tenté de la faire inculper. Une cérémonie devant l'hôtel de ville, présidée par la figure de la gauche américaine Bernie Sanders, et une fête de quartier sont ensuite prévues à la mi-journée. Un événement festif qui fait écho à "l'un des messages principaux" que l'élu a martelé durant sa campagne, à savoir que "New York est une ville formidable dans laquelle on aime vivre", analyse pour l'AFP Lincoln Mitchell, professeur de sciences politiques à l'université Columbia. Chantiers politiques Le futur maire, socialiste revendiqué dans un pays où ce mot est associé à l'extrême gauche, a bâti son programme autour du coût de la vie, prohibitif dans la mégalopole aux 8,5 millions d'habitants. Son prédécesseur, Eric Adams, s'est toutefois employé à en compliquer une mesure phare, le gel des loyers de plus d'un million d'appartements, en nommant ou renommant plusieurs proches au comité chargé d'en décider. Les modalités des autres promesses de Zohran Mamdani (construction de 200.000 logements abordables, garde d'enfants accessible à tous, supermarchés publics aux prix bas, gratuité des bus) ne sont pas encore connues. Bon point pour lui: il affiche d'excellentes relations avec Kathy Hochul, la gouverneure démocrate de l'Etat de New York, au niveau duquel sont avalisées de nombreuses mesures municipales, notamment les hausses d'impôts qu'il envisage. Opposition à Trump Contre toute attente, après une campagne acrimonieuse, la rencontre entre Donald Trump et Zohran Mamdani fin novembre a été cordiale. L'élection passée, "les résultats comptent davantage que les symboles", observe John Kane, enseignant à la New York University. Le futur maire "a judicieusement cherché un terrain d'entente avec Trump: refaire de New York une ville où il fait bon vivre". Avec la présence accrue de la police de l'immigration dans la ville, difficile de dire combien de temps ce réchauffement durera. Les électeurs "attendent réellement" que leur 111e maire (ou 112e, selon les décomptes) s'oppose fortement à la politique de Donald Trump, rappelle Lincoln Mitchell. Publics à rassurer A 34 ans, Zohran Mamdani est l'un des plus jeunes maires de New York, ayant eu avant cela comme unique mandat celui de représentant de quartier à l'Assemblée de l'Etat. Critiqué pour son manque d'expérience, l'élu s'entoure de collaborateurs aguerris, certains issus de précédentes mandatures ou même de l'administration de l'ex-président Joe Biden. Il a aussi ouvert le dialogue, avant même son élection, avec les milieux d'affaires, dont certains prévoyaient un exode massif des riches New-Yorkais... qui ne s'est pour l'instant pas réalisé, ont affirmé plusieurs dirigeants du secteur immobilier ces dernières semaines. Défenseur de la cause palestinienne, ce musulman d'origine indienne doit aussi continuer de donner des gages à la communauté juive. Récemment, une de ses recrues a démissionné après la découverte de tweets antisémites qu'elle avait postés dans sa jeunesse. "Figure culturelle" "Le maire de New York est (presque) toujours une figure culturelle", relève enfin Lincoln Mitchell. Brève incursion dans le rap, cours d'improvisation à Manhattan, équipe de foot à Brooklyn, costumes "d'entrée de gamme (...) pour un trentenaire qui cherche à être pris au sérieux", dixit le New York Times... La presse décortique le personnage. Son épouse Rama Duwaji, illustratrice d'origine syrienne, rencontre le même engouement. Son compte Instagram a gagné plus d'un million d'abonnés depuis novembre, selon les statistiques de Social Blade. En Une de la publication du New York Magazine consacrée à la mode et à la culture, The Cut, elle a récemment dit ne pas être une "politicienne" mais "un soutien pour Z", le surnom de Zohran Mamdani et vouloir utiliser son rôle de Première dame de New York "du mieux possible en tant qu'artiste".
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