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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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16.12.2025 à 05:49

Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre

FRANCE24
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Dimanche soir, Sajid et Naveed Akram, un père et son fils, ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes sur la foule rassemblée sur la plage de Bondi pour la fête juive de Hanouka. Les autorités ont qualifié l'attentat d'antisémite mais n'avaient jusque-là donné que peu de détails sur les motivations des assaillants. Mardi, Anthony Albanese a fourni de premières indications laissant penser que les deux hommes s'étaient radicalisés avant l'attentat. "Il semblerait que cela ait été motivé par l'idéologie de l'Etat islamique" (EI) a déclaré le chef du gouvernement à la chaîne nationale ABC. Bombes artisanales Le véhicule retrouvé près de la plage de Bondi était immatriculé au nom du fils et contenait "deux drapeaux de l'Etat islamique confectionnés à la main" et des engins explosifs improvisés, a délcaré mardi Mal Lanyon, responsable de la police de Nouvelle-Galles-du-Sud. Le groupe jihadiste EI a contrôlé de vastes territoires en Irak et en Syrie, avant d'être défait en 2019, mais a toujours des cellules dormantes de combattants dans le pays. M. Lanyon a précisé que la police enquêtait sur un voyage aux Philippines effectué par le père et le fils, un mois avant les faits. "Les raisons pour lesquelles ils sont allés aux Philippines, l'objectif de ce déplacement et les lieux qu'ils ont visités font actuellement l'objet d’une enquête". Le sud de l'archipel notamment abrite des foyers extrémistes, dont certains ont été liés à des attentats djihadistes. Les autorités australiennes font face à des questions croissantes sur le fait de savoir si elles auraient pu empêcher une telle attaque. Selon M. Albanese, le plus jeune assaillant, Naveed Akram, 24 ans, avait fait l'objet de vérifications des renseignements australiens en 2019, sans paraître constituer à l'époque de menace immédiate. "Il a attiré leur attention en raison de ses relations avec d'autres", "deux des personnes avec lesquelles il était associé ont été inculpées et sont allées en prison, mais il n'a pas été considéré à l'époque comme un potentiel suspect", a rapporté M. Albanese. Le jour de l'attaque, l'homme a dit à sa mère qu'il partait en ville pour pêcher, selon des médias. Les autorités pensent qu'il s'est en fait retranché dans un appartement de location avec son père pour préparer l’attaque. Armés de fusils, ils ont criblé la plage de balles pendant dix minutes avant que la police n'abatte Sajid, âgé de 50 ans. Arrêté par la police et grièvement blessé, Naveed se trouve lui, dans le coma à l'hôpital, sous la surveillance des forces de l'ordre. Le Premier ministre s'est rendu mardi au chevet d'Ahmed Al Ahmed, un vendeur de fruit qui a réussi a arraché le fusil d'un des assaillants. "Nous sommes un pays courageux. Ahmed al Ahmed incarne ce que notre pays a de meilleur", souligne M. Albanese. Grièvement blessé, et cloué au lit et avec des tubes dans le nez, M. Ahmed a brièvement remercié en arabe les personnes qui lui souhaitent du bien dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux mardi matin "Prendre les mesures adéquates" Nombre de dirigeants mondiaux ont condamné avec force cet attentat qui a tué 15 personnes âgées de 10 ans à 87 ans, dont un Français de 27 ans, Dan Elkayam, un rabbin de 41 ans, Eli Schlanger et Alex Kleytman, un survivant de la Shoah né en Ukraine. Pour le dirigeant israélien Benjamin Netanyahu, la décision australienne de reconnaitre la Palestine plus tôt cette année a mis de "l'huile sur le feu de l'antisémitisme". Le gouvernement a "échoué à prendre des mesures adéquates pour protéger la communauté juive" a déclaré à l'AFP le président de l'Australian jewish association. Les chefs des Etats et territoires d'Australie se sont réunis lundi pour convenir du renforcement de la "législation sur les armes à feu", qui a permis au père Sajid Akram de posséder six armes.. Le pays n'avait pas été frappé par une telle tuerie depuis le massacre de Port Arthur en 1996, qui avait fait 35 victimes en Tasmanie, au sud de l'Australie. L'attentat avait été suivi d'un programme de rachat d'armes et de nouvelles restrictions sur les armes semi-automatiques.

16.12.2025 à 05:27

Macron de retour à Marseille en pleine "guerre" contre le narcotrafic

FRANCE24
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Le chef de l'Etat entame sa visite à 12H00 par un échange avec les lecteurs du quotidien La Provence sur la "démocratie à l'épreuve des réseaux sociaux", qu'il veut interdire aux jeunes de moins de 15 ou 16 ans. Ce sera le cinquième du genre depuis un mois, après Toulouse, Arras, Mirecourt et Saint-Malo. Il inaugurera ensuite un commissariat ainsi que l’agrandissement de la prison des Baumettes alors que Marseille est en première ligne dans la lutte contre le narcotrafic et les règlements de compte sanglants qui l'accompagnent. L'exécutif a promis une bataille sans merci en la matière, semblable à celle menée contre le terrorisme, après l'assassinat retentissant le 13 novembre à Marseille du jeune Mehdi Kessaci, tué sans doute pour faire taire son frère Amine, militant anti-drogue. L'assassinat a tétanisé la ville, où les narchomicides s'enchaînent d'ordinaire dans une certaine indifférence, et frappé les esprits dans le reste de l'hexagone, gagné aussi peu à peu par la multiplication des faits criminels liés au narcotrafic. "C'est une guerre que nous menons", martèle le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. "L'Etat gagnera cette nouvelle bataille", promet Emmanuel Macron. "Point de bascule" En retrait des enjeux de politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, le chef de l'Etat a pris les devants en revanche sur ce sujet. Il a réuni à deux reprises ministres et acteurs concernés à l'Elysée depuis l'assassinat de Mehdi Kessaci. Amine Kessaci refuse pour sa part de voir dans la mort de son frère un "point de bascule" dans l'engrenage mortel du narcotrafic. "Le point de bascule c'est lorsque la police de proximité a déserté les quartiers sur décision de Nicolas Sarkozy, c'est lorsqu'on a décidé de ne plus investir dans le social", a-t-il déploré lundi sur BFM TV. L'Elysée n'a pas précisé si le président le rencontrerait, de même que la famille d'Abderrahim, 15 ans, dont le corps a été retrouvé calciné fin novembre, qui a émis le souhait de le voir. Depuis janvier, 17 personnes sont mortes dans des violences liées au trafic de drogue dans les Bouches-du-Rhône, selon un décompte de l’AFP, un chiffre en baisse par rapport à 2024 (24 morts) et surtout 2023 (50 morts). Outre le travail des autorités, les observateurs relèvent la prédominance de la DZ Mafia sur Marseille, une situation qui suscite de fait moins de violences entre groupes concurrents. "Désinvolte" Emmanuel Macron fera aussi le point sur le plan "Marseille en grand", qu'il a lancé en grande pompe en 2021 pour aider la cité phocéenne à rattraper ses retards, avec cinq milliards d'engagements de l'Etat à la clé. La Cour des comptes a dénoncé en octobre 2024 un suivi "indigent" et un "défaut de cohérence" de cette initiative, destinée à rénover les écoles insalubres, développer les transports en commun, réduire la fracture géographique et sociale entre quartiers nord et sud et renforcer les effectifs de police. "Nul ne peut nier que les choses bougent et que l'Etat est au rendez-vous avec constance et sans tergiverser", a répliqué le chef de l'Etat à la veille de sa visite, dans La Tribune Dimanche. Les deux-tiers des crédits sont désormais engagés, assure l'Elysée, citant la livraison de 15 écoles, des projets en cours sur 86 autres ou l'arrivée de 350 policiers supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône. Le chef de l'Etat visitera aussi le chantier d'extension de la gare Saint-Charles, un investissement de 3,6 milliards d'euros avec gare souterraine, espaces végétalisés, jardins et zones piétonnes. Le maire divers gauche de Marseille Benoît Payan attend pour sa part des "annonces fortes" durant la visite. Le président "ne peut pas venir les mains dans les poches", a-t-il lancé, de quoi irriter fortement en haut-lieu, à trois mois des municipales. "Désinvolte, grotesque et ingrat", a répliqué auprès de l'AFP un haut-fonctionnaire en lien avec le plan Marseille en grand, en relevant qu'"aucune ville n'a reçu autant".

16.12.2025 à 05:15

Washington frappe trois navires liés au "narcotrafic", faisant au moins huit morts

FRANCE 24
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Les États-Unis ont attaqué, lundi, trois navires qui "transitaient le long de routes connues du narcotrafic dans l'est du Pacifique et étaient impliqués dans le narcotrafic", selon l'armée américaine qui indique la mort de huit "narco-terroristes" dans ces opérations. Les frappes de ce type ont fait plus de 95 morts depuis septembre.
Texte intégral (682 mots)
Les États-Unis ont attaqué, lundi, trois navires qui "transitaient le long de routes connues du narcotrafic dans l'est du Pacifique et étaient impliqués dans le narcotrafic", selon l'armée américaine qui indique la mort de huit "narco-terroristes" dans ces opérations. Les frappes de ce type ont fait plus de 95 morts depuis septembre.

16.12.2025 à 05:05

Automobile: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035

FRANCE24
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L'industrie automobile européenne est "en danger de mort", avait lancé en mars le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, qui va présenter à Strasbourg des mesures de soutien au secteur, avec plusieurs autres membres de l'exécutif européen. Les constructeurs du Vieux Continent sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s'envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs. Résultat, depuis des mois, la pression monte sur l'UE pour qu'elle revienne sur une mesure emblématique du grand "Pacte vert européen", adoptée lors du premier mandat d'Ursula von der Leyen à Bruxelles : l'interdiction de vendre des voitures neuves non-électriques (modèles hybrides compris), à partir de 2035. Selon l'influent élu allemand Manfred Weber, leader de la droite (PPE) au Parlement européen, Bruxelles va remplacer cet objectif par une obligation, pour les constructeurs, de réduire de 90% les émissions de CO2 de leurs flottes. Concrètement, les voitures hybrides rechargeables ou celles munies de prolongateurs d'autonomie resteraient autorisées dans des proportions limitées. Une source au sein de la Commission a confirmé à l'AFP ce nouveau principe. Cependant, des responsables de l'exécutif européen ont incité ces derniers jours à la prudence, la décision ne devant être actée que mardi par la Commission, et faisant l'objet d'intenses manœuvres de la part des Etats membres. "Il y a une demande claire de plus de flexibilité sur les objectifs de CO2", souligne Paula Pinho, porte-parole de la Commission, assurant que Bruxelles "cherche un équilibre". D'un côté, un bloc d'Etats qui comprend notamment l'Allemagne, l'Italie et la Pologne, défend becs et ongles la "neutralité technologique", c'est-à-dire l'autorisation après 2035 des véhicules roulant à l'essence ou au diesel, en misant sur des innovations technologiques qui permettraient de réduire fortement les émissions de CO2. L'Italie défend aussi les biocarburants (ou agrocarburants), une alternative aux carburants pétroliers. Mais leur bilan en termes de gaz à effet de serre est très décrié. Un soutien aux batteries A l'inverse, la France et l'Espagne appellent l'UE à dévier le moins possible de l'objectif 2035. Selon eux, revenir sur l'interdiction des véhicules à moteur thermique saperait les lourds investissements des constructeurs pour se convertir au tout-électrique. Et cela risquerait d'étouffer la filière européenne des batteries pour voitures électriques, en pleine éclosion. La Commission doit d'ailleurs dévoiler mardi, outre la révision de l'objectif 2035, de nouvelles mesures pour aider ce secteur naissant, ainsi qu'un plan sur le "verdissement" des flottes professionnelles. La France milite aussi pour la "préférence européenne", c'est-à-dire l'obligation pour les industriels qui bénéficient d'aides publiques de se fournir en composants "made in Europe". Une façon de soutenir toute la chaîne des équipementiers et sous-traitants. "L'Europe doit d'abord récompenser les constructeurs automobiles qui vont faire le choix d'acheter des composants fabriqués sur son sol", a plaidé jeudi la ministre française de la Transition écologique Monique Barbut. Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". Un projet annoncé en septembre par Ursula von der Leyen, "pour ne pas laisser la Chine et d'autres conquérir ce marché". "Nos demandes ne sont pas des souhaits facultatifs, ce sont des exigences essentielles pour maintenir la rentabilité du secteur, préserver les emplois, financer la décarbonation et rester compétitifs face à une concurrence mondiale féroce", a résumé Sigrid de Vries, dirigeante de l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA). L'ONG environnementale T&E prévient au contraire que ralentir l'électrification du secteur serait "une erreur stratégique", qui creuserait encore plus le retard des Européens par rapport à la concurrence asiatique. "Si les constructeurs obtiennent des concessions, j'espère qu'au moins ils arrêteront de polluer le débat" autour des véhicules électriques, a déclaré son directeur William Todts.
Texte intégral (669 mots)
L'industrie automobile européenne est "en danger de mort", avait lancé en mars le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, qui va présenter à Strasbourg des mesures de soutien au secteur, avec plusieurs autres membres de l'exécutif européen. Les constructeurs du Vieux Continent sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s'envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs. Résultat, depuis des mois, la pression monte sur l'UE pour qu'elle revienne sur une mesure emblématique du grand "Pacte vert européen", adoptée lors du premier mandat d'Ursula von der Leyen à Bruxelles : l'interdiction de vendre des voitures neuves non-électriques (modèles hybrides compris), à partir de 2035. Selon l'influent élu allemand Manfred Weber, leader de la droite (PPE) au Parlement européen, Bruxelles va remplacer cet objectif par une obligation, pour les constructeurs, de réduire de 90% les émissions de CO2 de leurs flottes. Concrètement, les voitures hybrides rechargeables ou celles munies de prolongateurs d'autonomie resteraient autorisées dans des proportions limitées. Une source au sein de la Commission a confirmé à l'AFP ce nouveau principe. Cependant, des responsables de l'exécutif européen ont incité ces derniers jours à la prudence, la décision ne devant être actée que mardi par la Commission, et faisant l'objet d'intenses manœuvres de la part des Etats membres. "Il y a une demande claire de plus de flexibilité sur les objectifs de CO2", souligne Paula Pinho, porte-parole de la Commission, assurant que Bruxelles "cherche un équilibre". D'un côté, un bloc d'Etats qui comprend notamment l'Allemagne, l'Italie et la Pologne, défend becs et ongles la "neutralité technologique", c'est-à-dire l'autorisation après 2035 des véhicules roulant à l'essence ou au diesel, en misant sur des innovations technologiques qui permettraient de réduire fortement les émissions de CO2. L'Italie défend aussi les biocarburants (ou agrocarburants), une alternative aux carburants pétroliers. Mais leur bilan en termes de gaz à effet de serre est très décrié. Un soutien aux batteries A l'inverse, la France et l'Espagne appellent l'UE à dévier le moins possible de l'objectif 2035. Selon eux, revenir sur l'interdiction des véhicules à moteur thermique saperait les lourds investissements des constructeurs pour se convertir au tout-électrique. Et cela risquerait d'étouffer la filière européenne des batteries pour voitures électriques, en pleine éclosion. La Commission doit d'ailleurs dévoiler mardi, outre la révision de l'objectif 2035, de nouvelles mesures pour aider ce secteur naissant, ainsi qu'un plan sur le "verdissement" des flottes professionnelles. La France milite aussi pour la "préférence européenne", c'est-à-dire l'obligation pour les industriels qui bénéficient d'aides publiques de se fournir en composants "made in Europe". Une façon de soutenir toute la chaîne des équipementiers et sous-traitants. "L'Europe doit d'abord récompenser les constructeurs automobiles qui vont faire le choix d'acheter des composants fabriqués sur son sol", a plaidé jeudi la ministre française de la Transition écologique Monique Barbut. Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". Un projet annoncé en septembre par Ursula von der Leyen, "pour ne pas laisser la Chine et d'autres conquérir ce marché". "Nos demandes ne sont pas des souhaits facultatifs, ce sont des exigences essentielles pour maintenir la rentabilité du secteur, préserver les emplois, financer la décarbonation et rester compétitifs face à une concurrence mondiale féroce", a résumé Sigrid de Vries, dirigeante de l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA). L'ONG environnementale T&E prévient au contraire que ralentir l'électrification du secteur serait "une erreur stratégique", qui creuserait encore plus le retard des Européens par rapport à la concurrence asiatique. "Si les constructeurs obtiennent des concessions, j'espère qu'au moins ils arrêteront de polluer le débat" autour des véhicules électriques, a déclaré son directeur William Todts.

16.12.2025 à 05:03

Ultime vote sur le budget de la Sécu à l'Assemblée, tractations sous tension sur celui de l'Etat

FRANCE24
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Alors qu'approche la date butoir du 31 décembre, l'heure est aux dernières tractations pour les parlementaires, au terme de longues semaines de débats. Tous les yeux sont désormais braqués sur le projet de loi de finances (PLF), avec des négociations décisives jusqu'au week-end. Il y a une semaine pourtant, beaucoup doutaient d'une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, la loi de financement de la Sécurité sociale, qui doit notamment acter la suspension de la réforme des retraites. Pour le PS, qui a érigé cette mesure en condition de sa non-censure, l'étape doit marquer le succès de sa stratégie de négociation avec l'exécutif, à rebours du reste de la gauche. Et pour le Premier ministre, elle couronnerait au moins temporairement sa méthode du compromis. Après un dernier passage express au Sénat vendredi, le texte revient mardi dans l'hémicycle, où les députés devront renouveler le scrutin serré de la semaine dernière (247 voix contre 234), à haut risque en l'absence de majorité et de 49.3. Les socialistes, quoique dans l'opposition, avaient consenti à massivement voter pour. Hésitant jusqu'au dernier moment à voter contre, les Ecologistes s'étaient en majorité abstenus. Et malgré les consignes d'abstention de leur parti, 18 députés LR et 9 Horizons l'avaient soutenu. Au gouvernement, une issue semblable est attendue mardi, même s'il "faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de démobilisation" dans l'hémicycle, concède un ministre. Les syndicats FO et CGT ont appelé à des rassemblements devant l'Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations. Le texte prévoit par ailleurs la création d'un nouveau congé de naissance, ou d'un "réseau France santé" voulu par M. Lecornu pour l'accès aux soins. Le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés, qui ont supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l'exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales. Le déficit anticipé pour la Sécurité sociale est de 19,4 milliards d'euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d'euros des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu. Négociations députés-sénateurs Des transferts qui contribuent à compliquer l'équation pour le budget de l'Etat, où ils doivent être compensés. La copie du budget de l'Etat adoptée lundi au Sénat, qui a peiné à trouver des économies significatives dans les dépenses, porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l'objectif à 5%. Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres. L'Assemblée avait massivement rejeté le texte en première lecture. Les négociations avant et pendant la CMP porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements. "Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", insiste le chef des Républicains Bruno Retailleau. Même si l'ancien socle commun, majoritaire au sein de la CMP, trouve un accord, il faudra encore qu'il puisse être adopté la semaine prochaine à l'Assemblée. Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s'abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre. Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s'assurant d'une non-censure dans la foulée -- comme le plaident l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne ou l'ex-président François Hollande -- ou se résoudre à une loi spéciale, avec une reprise des négociations en janvier. Une dernière option loin de remporter l'enthousiasme général. "Il faut que ça s'arrête cette séquence budgétaire", estime un cadre socialiste. "On connaît toutes les données du problème. Si le compromis est possible, alors il faut qu'il ait lieu maintenant."
Texte intégral (712 mots)
Alors qu'approche la date butoir du 31 décembre, l'heure est aux dernières tractations pour les parlementaires, au terme de longues semaines de débats. Tous les yeux sont désormais braqués sur le projet de loi de finances (PLF), avec des négociations décisives jusqu'au week-end. Il y a une semaine pourtant, beaucoup doutaient d'une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, la loi de financement de la Sécurité sociale, qui doit notamment acter la suspension de la réforme des retraites. Pour le PS, qui a érigé cette mesure en condition de sa non-censure, l'étape doit marquer le succès de sa stratégie de négociation avec l'exécutif, à rebours du reste de la gauche. Et pour le Premier ministre, elle couronnerait au moins temporairement sa méthode du compromis. Après un dernier passage express au Sénat vendredi, le texte revient mardi dans l'hémicycle, où les députés devront renouveler le scrutin serré de la semaine dernière (247 voix contre 234), à haut risque en l'absence de majorité et de 49.3. Les socialistes, quoique dans l'opposition, avaient consenti à massivement voter pour. Hésitant jusqu'au dernier moment à voter contre, les Ecologistes s'étaient en majorité abstenus. Et malgré les consignes d'abstention de leur parti, 18 députés LR et 9 Horizons l'avaient soutenu. Au gouvernement, une issue semblable est attendue mardi, même s'il "faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de démobilisation" dans l'hémicycle, concède un ministre. Les syndicats FO et CGT ont appelé à des rassemblements devant l'Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations. Le texte prévoit par ailleurs la création d'un nouveau congé de naissance, ou d'un "réseau France santé" voulu par M. Lecornu pour l'accès aux soins. Le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés, qui ont supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l'exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales. Le déficit anticipé pour la Sécurité sociale est de 19,4 milliards d'euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d'euros des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu. Négociations députés-sénateurs Des transferts qui contribuent à compliquer l'équation pour le budget de l'Etat, où ils doivent être compensés. La copie du budget de l'Etat adoptée lundi au Sénat, qui a peiné à trouver des économies significatives dans les dépenses, porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l'objectif à 5%. Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres. L'Assemblée avait massivement rejeté le texte en première lecture. Les négociations avant et pendant la CMP porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements. "Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", insiste le chef des Républicains Bruno Retailleau. Même si l'ancien socle commun, majoritaire au sein de la CMP, trouve un accord, il faudra encore qu'il puisse être adopté la semaine prochaine à l'Assemblée. Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s'abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre. Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s'assurant d'une non-censure dans la foulée -- comme le plaident l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne ou l'ex-président François Hollande -- ou se résoudre à une loi spéciale, avec une reprise des négociations en janvier. Une dernière option loin de remporter l'enthousiasme général. "Il faut que ça s'arrête cette séquence budgétaire", estime un cadre socialiste. "On connaît toutes les données du problème. Si le compromis est possible, alors il faut qu'il ait lieu maintenant."

16.12.2025 à 04:43

L'Europe s'attaque à la crise du logement

FRANCE24
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Les statistiques sont vertigineuses. Près de 1,3 million de personnes vivent sans abri dans l'UE -- soit deux fois la population du Luxembourg. Au cours des 15 dernières années, le prix des logements a augmenté de 60%. Celui des locations a lui grimpé de près de 30%, selon l'institut européen des statistiques. "Pour bien trop d'Européens aujourd'hui, se loger est devenu une source d'angoisse", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Afin de tenter d'endiguer cette crise, qui frappe l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne, ses équipes ont élaboré un "plan pour le logement abordable", qui sera présenté mardi après-midi. - "Engouement" - Pourquoi avoir tant attendu pour agir sur ce dossier? Le logement ne fait en principe pas partie des compétences de l'Union européenne comme le sont l'agriculture, l'immigration ou le commerce: il revient aux Etats membres d'agir directement. Mais la gauche pousse pour que l'Europe se saisisse malgré tout du problème. "Nous défendons cette cause depuis des années, mais nous avons eu du mal à la placer au cœur de la politique européenne", assure l'eurodéputée socialiste Irene Tinagli. Pour l'élue italienne, cette crise "est répandue à travers tout le continent" et loin d'affecter uniquement les centre-villes des métropoles européennes. A la tête de la Commission logement du Parlement européen, elle assure d'ailleurs avoir rencontré une ribambelle de maires européens réclamant que la Commission prenne le dossier à bras le corps. Face à ces sollicitations répétées, Bruxelles a donc concocté la toute première stratégie européenne sur le logement. "Nous avons nous-mêmes été surpris par l'engouement autour de ce dossier", confie une source au sein de la Commission. Encadrer les locations de courte durée Selon une ébauche du plan consultée par l'AFP, l'exécutif européen prévoit de présenter une loi pour encadrer les locations de courte durée, du type Airbnb, notamment dans les grandes villes touristiques, où de nombreux habitants leur reprochent de contribuer à la flambée des loyers. La crise est particulièrement marquée en Espagne, pays qui a accueilli en 2024 un nombre record de visiteurs. Cette proposition de loi pourrait entre autres inclure un plafonnement du nombre de nuitées autorisées. Bruxelles veut également dynamiser le secteur de la construction. "L'idée n'est pas de proposer un texte exigeant que chaque Etat membre construise tant de maisons qui coûtent maximum tant d'euros", explique cette source au sein de l'exécutif européen. Mais plutôt de contrer les pénuries de main d'œuvre via un grand programme de formation d'apprentis et de modifier certaines normes environnementales afin d'accélérer la délivrance de permis de construire. La Commission estime que le continent aura besoin de plus de deux millions de logements par an pour répondre à la demande actuelle. Elle souhaite également faciliter les investissements des Etats membres dans ce secteur et mobiliser le secteur privé. Selon ses calculs, jusqu'à 375 milliards d'euros pourraient être mobilisés à cet effet d'ici 2029.
Texte intégral (527 mots)
Les statistiques sont vertigineuses. Près de 1,3 million de personnes vivent sans abri dans l'UE -- soit deux fois la population du Luxembourg. Au cours des 15 dernières années, le prix des logements a augmenté de 60%. Celui des locations a lui grimpé de près de 30%, selon l'institut européen des statistiques. "Pour bien trop d'Européens aujourd'hui, se loger est devenu une source d'angoisse", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Afin de tenter d'endiguer cette crise, qui frappe l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne, ses équipes ont élaboré un "plan pour le logement abordable", qui sera présenté mardi après-midi. - "Engouement" - Pourquoi avoir tant attendu pour agir sur ce dossier? Le logement ne fait en principe pas partie des compétences de l'Union européenne comme le sont l'agriculture, l'immigration ou le commerce: il revient aux Etats membres d'agir directement. Mais la gauche pousse pour que l'Europe se saisisse malgré tout du problème. "Nous défendons cette cause depuis des années, mais nous avons eu du mal à la placer au cœur de la politique européenne", assure l'eurodéputée socialiste Irene Tinagli. Pour l'élue italienne, cette crise "est répandue à travers tout le continent" et loin d'affecter uniquement les centre-villes des métropoles européennes. A la tête de la Commission logement du Parlement européen, elle assure d'ailleurs avoir rencontré une ribambelle de maires européens réclamant que la Commission prenne le dossier à bras le corps. Face à ces sollicitations répétées, Bruxelles a donc concocté la toute première stratégie européenne sur le logement. "Nous avons nous-mêmes été surpris par l'engouement autour de ce dossier", confie une source au sein de la Commission. Encadrer les locations de courte durée Selon une ébauche du plan consultée par l'AFP, l'exécutif européen prévoit de présenter une loi pour encadrer les locations de courte durée, du type Airbnb, notamment dans les grandes villes touristiques, où de nombreux habitants leur reprochent de contribuer à la flambée des loyers. La crise est particulièrement marquée en Espagne, pays qui a accueilli en 2024 un nombre record de visiteurs. Cette proposition de loi pourrait entre autres inclure un plafonnement du nombre de nuitées autorisées. Bruxelles veut également dynamiser le secteur de la construction. "L'idée n'est pas de proposer un texte exigeant que chaque Etat membre construise tant de maisons qui coûtent maximum tant d'euros", explique cette source au sein de l'exécutif européen. Mais plutôt de contrer les pénuries de main d'œuvre via un grand programme de formation d'apprentis et de modifier certaines normes environnementales afin d'accélérer la délivrance de permis de construire. La Commission estime que le continent aura besoin de plus de deux millions de logements par an pour répondre à la demande actuelle. Elle souhaite également faciliter les investissements des Etats membres dans ce secteur et mobiliser le secteur privé. Selon ses calculs, jusqu'à 375 milliards d'euros pourraient être mobilisés à cet effet d'ici 2029.

16.12.2025 à 04:41

L'accusation requiert au procès de Lafarge pour financement du terrorisme

FRANCE24
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Au terme de quatre semaines de débats, et après les plaidoiries des parties civiles, les deux représentantes du parquet national antiterroriste (Pnat) vont prendre leurs réquisitions à l'encontre des prévenus, jugés pour financement d'entreprises terroristes et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales. Avec Lafarge, avalé en 2015 par le groupe suisse Holcim, comparaissent à Paris l'ancien PDG du cimentier français Bruno Lafont, cinq ex-responsables de la chaîne opérationnelle ou de la chaîne de sûreté de l'entreprise et deux intermédiaires syriens, dont l'un, central dans le dossier, vit à l'étranger et ne s'est pas présenté au procès. Il est visé par un mandat d'arrêt international. Lafarge est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes rebelles jihadistes - dont certains, comme l'EI et Jabhat al-Nosra, ont été classés comme "terroristes" - afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, dans le nord de la Syrie. Cette usine avait ouvert en 2010 avec un investissement de 680 millions d'euros. Alors que les autres multinationales avaient quitté le pays en 2012, Lafarge n'a évacué cette année-là que ses employés de nationalité étrangère, et maintenu l'activité de ses salariés syriens jusqu'en septembre 2014, date à laquelle le groupe EI a pris le contrôle de l'usine. La société, qui a déjà accepté de payer une amende de 778 millions de dollars aux Etats-Unis dans le cadre d'un accord de plaider-coupable, risque cette fois-ci jusqu'à 1,125 million d'euros d'amende pour le financement du terrorisme. Pour la violation d'embargo, l'amende encourue est nettement plus lourde, allant jusqu'à 10 fois le montant de l'infraction qui sera retenu in fine par la justice. Les personnes physiques risquent de leur côté dix ans d'emprisonnement et 225.000 euros d'amende pour le financement du terrorisme. Pendant le procès, divers courriels et compte-rendus échangés entre les différents protagonistes, dont certains sont accablants, ont été méticuleusement examinés par le tribunal correctionnel. - Ligne de défense malmenée - Les prévenus ont expliqué avoir été l'objet de "racket" de la part des différentes factions armées qui encerclaient l'usine, et y avoir cédé, pensant que la situation ne durerait pas aussi longtemps. "Soit on se faisait taxer - c'était pas nouveau, ce système est généralisé au niveau de la Syrie - soit on fermait", a ainsi déclaré Christian Herrault, ancien directeur général adjoint de la multinationale. La thèse de la défense, selon laquelle les autorités françaises - la diplomatie et les services de renseignement - approuvaient la présence de Lafarge en Syrie et étaient au courant des versements aux jihadistes, s'est dégonflée à l'audience. La société faisait effectivement remonter en haut lieu des informations du terrain, ont témoigné plusieurs personnes, dont l'ancien directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, qui avait été mis en examen dans le dossier avant de bénéficier d'un non-lieu. Mais cela ne signifiait pas que les autorités savaient que le groupe finançait les groupes armés, et qu'elles lui avaient donné un "blanc-seing", ont déclaré ces témoins. Dans leurs plaidoiries vendredi, les avocats des parties civiles ont dénoncé le cynisme des prévenus, qui ont choisi de maintenir l'activité "coûte que coûte", au détriment de la sécurité des salariés, qui devaient franchir, la peur au ventre, les checkpoints tenus par les rebelles pour rejoindre l'usine. La position de l'ex-patron Bruno Lafont, affirmant ne pas avoir été au courant des versements illicites, a été notamment critiquée. "Lorsqu'on est aux commandes, on est responsable, diriger une grande multinationale ça oblige, on a des milliers de personnes sous sa hiérarchie", a observé Me Julie Février, avocate de l'ONG Sherpa. "On ne peut pas sérieusement croire que quand la guerre éclate (...), on ne surveille pas ce qui se passe près de l'usine" et "qu'on est tenus à l'écart des confidences", a-t-elle estimé. Après les réquisitions, ce sera au tour des avocats de la défense de plaider, jusqu'au 19 décembre. Délibéré attendu en 2026.
Texte intégral (713 mots)
Au terme de quatre semaines de débats, et après les plaidoiries des parties civiles, les deux représentantes du parquet national antiterroriste (Pnat) vont prendre leurs réquisitions à l'encontre des prévenus, jugés pour financement d'entreprises terroristes et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales. Avec Lafarge, avalé en 2015 par le groupe suisse Holcim, comparaissent à Paris l'ancien PDG du cimentier français Bruno Lafont, cinq ex-responsables de la chaîne opérationnelle ou de la chaîne de sûreté de l'entreprise et deux intermédiaires syriens, dont l'un, central dans le dossier, vit à l'étranger et ne s'est pas présenté au procès. Il est visé par un mandat d'arrêt international. Lafarge est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes rebelles jihadistes - dont certains, comme l'EI et Jabhat al-Nosra, ont été classés comme "terroristes" - afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, dans le nord de la Syrie. Cette usine avait ouvert en 2010 avec un investissement de 680 millions d'euros. Alors que les autres multinationales avaient quitté le pays en 2012, Lafarge n'a évacué cette année-là que ses employés de nationalité étrangère, et maintenu l'activité de ses salariés syriens jusqu'en septembre 2014, date à laquelle le groupe EI a pris le contrôle de l'usine. La société, qui a déjà accepté de payer une amende de 778 millions de dollars aux Etats-Unis dans le cadre d'un accord de plaider-coupable, risque cette fois-ci jusqu'à 1,125 million d'euros d'amende pour le financement du terrorisme. Pour la violation d'embargo, l'amende encourue est nettement plus lourde, allant jusqu'à 10 fois le montant de l'infraction qui sera retenu in fine par la justice. Les personnes physiques risquent de leur côté dix ans d'emprisonnement et 225.000 euros d'amende pour le financement du terrorisme. Pendant le procès, divers courriels et compte-rendus échangés entre les différents protagonistes, dont certains sont accablants, ont été méticuleusement examinés par le tribunal correctionnel. - Ligne de défense malmenée - Les prévenus ont expliqué avoir été l'objet de "racket" de la part des différentes factions armées qui encerclaient l'usine, et y avoir cédé, pensant que la situation ne durerait pas aussi longtemps. "Soit on se faisait taxer - c'était pas nouveau, ce système est généralisé au niveau de la Syrie - soit on fermait", a ainsi déclaré Christian Herrault, ancien directeur général adjoint de la multinationale. La thèse de la défense, selon laquelle les autorités françaises - la diplomatie et les services de renseignement - approuvaient la présence de Lafarge en Syrie et étaient au courant des versements aux jihadistes, s'est dégonflée à l'audience. La société faisait effectivement remonter en haut lieu des informations du terrain, ont témoigné plusieurs personnes, dont l'ancien directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, qui avait été mis en examen dans le dossier avant de bénéficier d'un non-lieu. Mais cela ne signifiait pas que les autorités savaient que le groupe finançait les groupes armés, et qu'elles lui avaient donné un "blanc-seing", ont déclaré ces témoins. Dans leurs plaidoiries vendredi, les avocats des parties civiles ont dénoncé le cynisme des prévenus, qui ont choisi de maintenir l'activité "coûte que coûte", au détriment de la sécurité des salariés, qui devaient franchir, la peur au ventre, les checkpoints tenus par les rebelles pour rejoindre l'usine. La position de l'ex-patron Bruno Lafont, affirmant ne pas avoir été au courant des versements illicites, a été notamment critiquée. "Lorsqu'on est aux commandes, on est responsable, diriger une grande multinationale ça oblige, on a des milliers de personnes sous sa hiérarchie", a observé Me Julie Février, avocate de l'ONG Sherpa. "On ne peut pas sérieusement croire que quand la guerre éclate (...), on ne surveille pas ce qui se passe près de l'usine" et "qu'on est tenus à l'écart des confidences", a-t-elle estimé. Après les réquisitions, ce sera au tour des avocats de la défense de plaider, jusqu'au 19 décembre. Délibéré attendu en 2026.

16.12.2025 à 04:27

Entre Mbappé et le PSG, les prud'hommes tranchent un litige à plusieurs centaines de millions d'euros

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Car les quatre conseillers prud'homaux pourraient décider de renvoyer l'affaire à une audience ultérieure pour bénéficier du renfort d'un juge professionnel - sans même parler de l'appel que ne manquerait pas d'interjeter chacune des deux parties en cas de défaite. Le dossier est complexe, ultra médiatisé avec deux parties qui demandent des sommes colossales pour réparation de leur préjudice présumé. Au départ, c'est Kylian Mbappé qui, après avoir cherché en vain à obtenir devant les instances sportives 55 millions de salaires et primes impayés à la fin de son contrat à l'été 2024, a assigné le PSG devant les prud'hommes. Lors de l'audience du 17 novembre, les conseils du capitaine des Bleus ont exigé 263 millions d'euros au PSG, sur la base notamment d'une requalification de son contrat de CDD (contrat à durée déterminée) en CDI (à durée indéterminée). Ils ont dénoncé entre autres un licenciement sans cause (44,6 millions d'euros), un harcèlement moral et du travail dissimulé (deux fois 37,5 millions d'euros) ou encore l'exécution déloyale du contrat de travail (19 millions d'euros). Pour sa part, le club de la capitale, conscient que le droit du travail français protège les salariés, a opté pour une stratégie de contre-attaque en demandant un total de 440 millions d'euros à son ancien buteur, désormais au Real Madrid. Institution Le club s'appuie sur l'existence établie, selon lui, d'un accord verbal entre les deux parties à l'été 2023 pour que le joueur, appelé à partir libre - c'est-à-dire sans indemnité de transfert pour le PSG - ne lèse pas financièrement son employeur "après l’investissement exceptionnel consenti". Il réclame 180 millions d'euros pour ce qu'il estime être une dissimulation par le joueur de cet accord, 180 millions supplémentaires pour la perte de chance de le transférer, 60 millions pour mauvaise foi dans l'exécution de l'accord et 20 millions de préjudice à l'image. Après des tentatives de conciliation, il s'agit désormais de protéger l'institution face à un comportement du joueur jugé déloyal, explique un proche de la direction du PSG. Le club s'est félicité le week-end dernier que la cour d'appel ait rejeté un pourvoi de Mbappé contre l'annulation de la saisie conservatoire des 55 millions d'euros pratiquée sur les comptes du PSG. En face, les avocats de la star de l'équipe de France et du Real Madrid soulignent que "M. Mbappé ne formule aucune demande exceptionnelle et sollicite uniquement l’application du droit du travail, comme tout salarié". Le litige empoisonne les relations entre les deux parties depuis deux ans et demi. L'attaquant, au PSG depuis l'été 2017, avait été mis à l'écart du groupe professionnel au début de la saison 2023-2024 par le PSG car il voulait aller au terme de son contrat sans le prolonger. Un choix qui privait le club parisien d'une juteuse indemnité de transfert. Mbappé avait finalement été réintégré après la première journée du championnat. Mais à l'annonce aux dirigeants, en février 2024, de la confirmation de son départ à venir, la relation s'est encore un peu plus refroidie. Le départ du meilleur buteur de l'histoire du club avait eu lieu au printemps, sans faste et autre évènement public que l'organisation, par les "ultras" de la tribune Auteuil, d'un hommage de quelques minutes après un match.
Texte intégral (568 mots)
Car les quatre conseillers prud'homaux pourraient décider de renvoyer l'affaire à une audience ultérieure pour bénéficier du renfort d'un juge professionnel - sans même parler de l'appel que ne manquerait pas d'interjeter chacune des deux parties en cas de défaite. Le dossier est complexe, ultra médiatisé avec deux parties qui demandent des sommes colossales pour réparation de leur préjudice présumé. Au départ, c'est Kylian Mbappé qui, après avoir cherché en vain à obtenir devant les instances sportives 55 millions de salaires et primes impayés à la fin de son contrat à l'été 2024, a assigné le PSG devant les prud'hommes. Lors de l'audience du 17 novembre, les conseils du capitaine des Bleus ont exigé 263 millions d'euros au PSG, sur la base notamment d'une requalification de son contrat de CDD (contrat à durée déterminée) en CDI (à durée indéterminée). Ils ont dénoncé entre autres un licenciement sans cause (44,6 millions d'euros), un harcèlement moral et du travail dissimulé (deux fois 37,5 millions d'euros) ou encore l'exécution déloyale du contrat de travail (19 millions d'euros). Pour sa part, le club de la capitale, conscient que le droit du travail français protège les salariés, a opté pour une stratégie de contre-attaque en demandant un total de 440 millions d'euros à son ancien buteur, désormais au Real Madrid. Institution Le club s'appuie sur l'existence établie, selon lui, d'un accord verbal entre les deux parties à l'été 2023 pour que le joueur, appelé à partir libre - c'est-à-dire sans indemnité de transfert pour le PSG - ne lèse pas financièrement son employeur "après l’investissement exceptionnel consenti". Il réclame 180 millions d'euros pour ce qu'il estime être une dissimulation par le joueur de cet accord, 180 millions supplémentaires pour la perte de chance de le transférer, 60 millions pour mauvaise foi dans l'exécution de l'accord et 20 millions de préjudice à l'image. Après des tentatives de conciliation, il s'agit désormais de protéger l'institution face à un comportement du joueur jugé déloyal, explique un proche de la direction du PSG. Le club s'est félicité le week-end dernier que la cour d'appel ait rejeté un pourvoi de Mbappé contre l'annulation de la saisie conservatoire des 55 millions d'euros pratiquée sur les comptes du PSG. En face, les avocats de la star de l'équipe de France et du Real Madrid soulignent que "M. Mbappé ne formule aucune demande exceptionnelle et sollicite uniquement l’application du droit du travail, comme tout salarié". Le litige empoisonne les relations entre les deux parties depuis deux ans et demi. L'attaquant, au PSG depuis l'été 2017, avait été mis à l'écart du groupe professionnel au début de la saison 2023-2024 par le PSG car il voulait aller au terme de son contrat sans le prolonger. Un choix qui privait le club parisien d'une juteuse indemnité de transfert. Mbappé avait finalement été réintégré après la première journée du championnat. Mais à l'annonce aux dirigeants, en février 2024, de la confirmation de son départ à venir, la relation s'est encore un peu plus refroidie. Le départ du meilleur buteur de l'histoire du club avait eu lieu au printemps, sans faste et autre évènement public que l'organisation, par les "ultras" de la tribune Auteuil, d'un hommage de quelques minutes après un match.

16.12.2025 à 04:19

Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC dans une plainte pour diffamation

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La plainte, déposée devant un tribunal fédéral à Miami par le président américain et consultée par l'AFP, demande "des dommages et intérêts d'un montant minimum de 5 milliards de dollars" pour chacun des deux chefs d'accusation: diffamation et violation d'une loi de Floride sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales. "Ils ont littéralement mis des mots dans ma bouche", s'est plaint le milliardaire de 79 ans lundi, devant la presse. Il y a quelques semaines, le président américain avait affirmé qu'il réclamerait "entre un et cinq milliards de dollars" à la BBC. Le groupe audiovisuel britannique, dont l'audience et la réputation dépassent les frontières du Royaume-Uni, est dans la tourmente depuis des révélations sur son magazine phare d'information "Panorama". Ce dernier a diffusé, juste avant la présidentielle américaine de 2024, des extraits distincts d'un discours de Donald Trump du 6 janvier 2021 montés de telle façon que le républicain semble appeler explicitement ses partisans à attaquer le Capitole à Washington. Des centaines de ses partisans, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut ce jour-là le sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden. "La BBC, autrefois respectée et aujourd'hui discréditée, a diffamé le président Trump en modifiant intentionnellement, malicieusement et de manière trompeuse son discours dans le but flagrant d'interférer dans l'élection présidentielle de 2024", a dénoncé lundi un porte-parole des avocats du républicain contacté par l'AFP. "La BBC a depuis longtemps l'habitude de tromper son public dans sa couverture du président Trump, au service de son programme politique de gauche", a-t-il ajouté. Lettre d'excuses Au Royaume-Uni, la controverse a relancé le brûlant débat sur le fonctionnement de l'audiovisuel public et son impartialité, alors que le groupe a déjà été bousculé ces dernières années par plusieurs polémiques et scandales. L'affaire a poussé à la démission son directeur général Tim Davie et sa patronne de l'information Deborah Turness. Le président de la BBC Samir Shah a pour sa part envoyé une lettre d'excuses à Donald Trump, sans réussir à l'apaiser. Il a toutefois rejeté les accusations du président américain, et s'est dit déterminé à contester toute plainte pour diffamation. La plainte de Donald Trump estime que, malgré ses excuses, la BBC "n'a manifesté ni véritables remords pour ses agissements ni entrepris de réformes institutionnelles significatives afin d'empêcher de futurs abus journalistiques". Le président américain a lancé ou menacé de lancer des plaintes contre plusieurs groupes de médias aux Etats-Unis, dont certains ont versé de coquettes sommes pour mettre fin aux poursuites. Depuis son retour au pouvoir, il a fait entrer à la Maison Blanche de nombreux créateurs de contenus et influenceurs qui lui sont favorables, tout en multipliant les insultes contre des journalistes issus de médias traditionnels. L'un de ces nouveaux venus invités par le gouvernement Trump est la chaîne conservatrice britannique GB News, proche du chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage.
Texte intégral (538 mots)
La plainte, déposée devant un tribunal fédéral à Miami par le président américain et consultée par l'AFP, demande "des dommages et intérêts d'un montant minimum de 5 milliards de dollars" pour chacun des deux chefs d'accusation: diffamation et violation d'une loi de Floride sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales. "Ils ont littéralement mis des mots dans ma bouche", s'est plaint le milliardaire de 79 ans lundi, devant la presse. Il y a quelques semaines, le président américain avait affirmé qu'il réclamerait "entre un et cinq milliards de dollars" à la BBC. Le groupe audiovisuel britannique, dont l'audience et la réputation dépassent les frontières du Royaume-Uni, est dans la tourmente depuis des révélations sur son magazine phare d'information "Panorama". Ce dernier a diffusé, juste avant la présidentielle américaine de 2024, des extraits distincts d'un discours de Donald Trump du 6 janvier 2021 montés de telle façon que le républicain semble appeler explicitement ses partisans à attaquer le Capitole à Washington. Des centaines de ses partisans, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut ce jour-là le sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden. "La BBC, autrefois respectée et aujourd'hui discréditée, a diffamé le président Trump en modifiant intentionnellement, malicieusement et de manière trompeuse son discours dans le but flagrant d'interférer dans l'élection présidentielle de 2024", a dénoncé lundi un porte-parole des avocats du républicain contacté par l'AFP. "La BBC a depuis longtemps l'habitude de tromper son public dans sa couverture du président Trump, au service de son programme politique de gauche", a-t-il ajouté. Lettre d'excuses Au Royaume-Uni, la controverse a relancé le brûlant débat sur le fonctionnement de l'audiovisuel public et son impartialité, alors que le groupe a déjà été bousculé ces dernières années par plusieurs polémiques et scandales. L'affaire a poussé à la démission son directeur général Tim Davie et sa patronne de l'information Deborah Turness. Le président de la BBC Samir Shah a pour sa part envoyé une lettre d'excuses à Donald Trump, sans réussir à l'apaiser. Il a toutefois rejeté les accusations du président américain, et s'est dit déterminé à contester toute plainte pour diffamation. La plainte de Donald Trump estime que, malgré ses excuses, la BBC "n'a manifesté ni véritables remords pour ses agissements ni entrepris de réformes institutionnelles significatives afin d'empêcher de futurs abus journalistiques". Le président américain a lancé ou menacé de lancer des plaintes contre plusieurs groupes de médias aux Etats-Unis, dont certains ont versé de coquettes sommes pour mettre fin aux poursuites. Depuis son retour au pouvoir, il a fait entrer à la Maison Blanche de nombreux créateurs de contenus et influenceurs qui lui sont favorables, tout en multipliant les insultes contre des journalistes issus de médias traditionnels. L'un de ces nouveaux venus invités par le gouvernement Trump est la chaîne conservatrice britannique GB News, proche du chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage.

16.12.2025 à 03:43

Montage trompeur : Donald Trump poursuit la BBC pour 10 milliards de dollars

FRANCE 24
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Donald Trump a déposé une plainte lundi en Floride contre la BBC, lui réclamant 10 milliards de dollars pour diffamation et violation d'une loi sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales. Le président américain accuse la chaîne britannique d'avoir réalisé un montage vidéo trompeur de lui, avant la présidentielle de 2024.
Texte intégral (538 mots)
Donald Trump a déposé une plainte lundi en Floride contre la BBC, lui réclamant 10 milliards de dollars pour diffamation et violation d'une loi sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales. Le président américain accuse la chaîne britannique d'avoir réalisé un montage vidéo trompeur de lui, avant la présidentielle de 2024.

16.12.2025 à 02:32

Nick Reiner arrêté pour le meurtre de ses parents

FRANCE24
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Le fils du cinéaste américain de renom Rob Reiner a été rapidement identifié comme un suspect pour les meurtres de son père et de sa mère dans leur maison de Los Angeles. Nick Reiner a été arrêté, puis placé en détention, dans la soirée de dimanche. Loïc Pialat, le correspondant de France 24 à Los Angeles, évoque un homme qui vivait chez ses parents, avec des problèmes d'addiction et de santé mentale.
Lire plus (81 mots)
Le fils du cinéaste américain de renom Rob Reiner a été rapidement identifié comme un suspect pour les meurtres de son père et de sa mère dans leur maison de Los Angeles. Nick Reiner a été arrêté, puis placé en détention, dans la soirée de dimanche. Loïc Pialat, le correspondant de France 24 à Los Angeles, évoque un homme qui vivait chez ses parents, avec des problèmes d'addiction et de santé mentale.

16.12.2025 à 01:44

L'enquête se poursuit sur la fusillade de Sydney, "motivée par l'idéologie de l'État islamique"

FRANCE 24
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Le Premier ministre australien a déclaré, mardi, que les deux assaillants de l'attaque à Sydney, qui a fait 15 morts, s'étaient radicalisés avant la fusillade. "Il semblerait qu'elle ait été motivée par l'idéologie de l'État islamique", a appuyé Anthony Albanese. Deux drapeaux de l'État islamique ont été retrouvés dans leur véhicule, rapporte la police.
Lire plus (81 mots)
Le Premier ministre australien a déclaré, mardi, que les deux assaillants de l'attaque à Sydney, qui a fait 15 morts, s'étaient radicalisés avant la fusillade. "Il semblerait qu'elle ait été motivée par l'idéologie de l'État islamique", a appuyé Anthony Albanese. Deux drapeaux de l'État islamique ont été retrouvés dans leur véhicule, rapporte la police.

16.12.2025 à 00:44

Polémique "sales connes" : Brigitte Macron "désolée" si elle a "blessé les femmes victimes"

FRANCE 24
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En qualifiant de "sales connes" des militantes féministes lors d'un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, la Première dame s'est attirée de vives critiques. Réagissant pour la première fois à la polémique, Brigitte Macron se dit "désolée" si elle a "blessé les femmes victimes", tout en ajoutant "ne pas regretter".
Lire plus (81 mots)
En qualifiant de "sales connes" des militantes féministes lors d'un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, la Première dame s'est attirée de vives critiques. Réagissant pour la première fois à la polémique, Brigitte Macron se dit "désolée" si elle a "blessé les femmes victimes", tout en ajoutant "ne pas regretter".

16.12.2025 à 00:22

La France est-elle toujours une puissance agricole ?

Cécile GALLUCCIO
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Plus de 110 foyers de dermatose nodulaire contagieuse ont été détectés en France depuis juin et un peu plus de 3 000 bovins ont été euthanasiés conformément à la réglementation européenne. De quoi fragiliser un peu plus la France en tant que puissance agricole.
Lire plus (81 mots)
Plus de 110 foyers de dermatose nodulaire contagieuse ont été détectés en France depuis juin et un peu plus de 3 000 bovins ont été euthanasiés conformément à la réglementation européenne. De quoi fragiliser un peu plus la France en tant que puissance agricole.

16.12.2025 à 00:17

CAN : "On n'a pas peur" prévient le sélectionneur des Comores Stefano Cusin face au Maroc

FRANCE24
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La Coupe d'Afrique des nations va se dérouler du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, pays hôte et grand favori du tournoi. Le match d'ouverture ce dimanche oppose justement les Lions de l'Atlas aux Comores qui dispute la CAN pour la deuxième fois de son histoire. Le sélectionneur des Comores Stefano Cusin "n'a pas peur" mais se sent motivé par la perspective d'affronter le Maroc à domicile qui aura la pression du favori. Il s'est confié sur France 24 avant le début de la compétition.
Lire plus (91 mots)
La Coupe d'Afrique des nations va se dérouler du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, pays hôte et grand favori du tournoi. Le match d'ouverture ce dimanche oppose justement les Lions de l'Atlas aux Comores qui dispute la CAN pour la deuxième fois de son histoire. Le sélectionneur des Comores Stefano Cusin "n'a pas peur" mais se sent motivé par la perspective d'affronter le Maroc à domicile qui aura la pression du favori. Il s'est confié sur France 24 avant le début de la compétition.
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