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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

02.12.2025 à 17:49

Le Sénégal commémore le massacre de Thiaroye en 1944

FRANCE24
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Le Sénégal a commémoré ce lundi 1er décembre le quatre-vingtième anniversaire du massacre de Thiaroye en 1944. Dépôt de gerbes de fleurs et cérémonie solennelle au menu, présidée par le Président Bassirou Diomaye Faye en présence du Président gambien Adama Barrow et de représentants de 17 pays africains d'où sont originaires les tirailleurs. Correspondance à Dakar d'Elimane Ndao, suivi de notre invité Karfa Diallo, président de l'association Mémoires et Partages

02.12.2025 à 17:49

Profanation de la tombe de Robert Badinter: un homme de 23 ans en garde à vue

FRANCE24
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"Il est actuellement entendu sur les infractions de profanation de sépulture et dégradation du bien d'autrui", a précisé le parquet qui communiquera "à l'issue de la garde à vue" du suspect. Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort en France, était entré au Panthéon le 9 octobre, quelques heures après la profanation de sa sépulture à Bagneux (Hauts-de-Seine). Le ministère public avait immédiatement ouvert une enquête préliminaire, confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, pour des faits punis d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende. Selon une source policière, les mots "Eternelle est leur reconnaissance, les assassins, les pédos, les violeurs, la REPUBLIQUE le (Robert Badinter, NDLR) sanctifient" avaient été tagués à la peinture bleue sur la pierre tombale de l'ancien avocat, décédé en février 2024 à l'âge de 95 ans. La tombe, qui n'a pas subi de dégât matériel, avait été rapidement nettoyée par les services de la ville de Paris. "Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire", avait réagi Emmanuel Macron. "La République est toujours plus forte que la haine", avait encore écrit le chef de l'Etat dans un message publié sur X.

02.12.2025 à 17:49

Les Bourses européennes terminent indécises

FRANCE24
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La Bourse de Paris a perdu 0,28%, Londres est restée à l'équilibre (-0,01%), quand Francfort a gagné 0,51% et Milan 0,22%.
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La Bourse de Paris a perdu 0,28%, Londres est restée à l'équilibre (-0,01%), quand Francfort a gagné 0,51% et Milan 0,22%.

02.12.2025 à 17:35

Budget de la Sécu : l'examen du texte revient devant les députés

FRANCE24
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Un acte 2 décisif : les députés planchent à nouveau sur le projet de budget de la Sécurité sociale, à l'avenir très incertain, avec encore de multiples compromis à trouver. Décryptage avec Flore Simon, chroniqueuse politique France 24
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Un acte 2 décisif : les députés planchent à nouveau sur le projet de budget de la Sécurité sociale, à l'avenir très incertain, avec encore de multiples compromis à trouver. Décryptage avec Flore Simon, chroniqueuse politique France 24

02.12.2025 à 17:34

Attaques contre la "flotte fantôme" russe : la guerre en Ukraine s’étend-elle jusqu’au Sénégal ?

Sébastian SEIBT
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Un cargo turc lié aux intérêts russes a été lourdement endommagé par plusieurs explosions au large du Sénégal. Si Kiev n’a pas revendiqué l’opération, le modus operandi rappelle les attaques menées ces derniers mois contre des navires de la "flotte fantôme" russe, faisant planer le doute sur une extension discrète de la guerre en Ukraine jusqu’aux côtes ouest-africaines.
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Un cargo turc lié aux intérêts russes a été lourdement endommagé par plusieurs explosions au large du Sénégal. Si Kiev n’a pas revendiqué l’opération, le modus operandi rappelle les attaques menées ces derniers mois contre des navires de la "flotte fantôme" russe, faisant planer le doute sur une extension discrète de la guerre en Ukraine jusqu’aux côtes ouest-africaines.

02.12.2025 à 17:33

L'Egypte réclame le retour du buste de la reine Néfertiti, exposé à Berlin

FRANCE24
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Le buste de la reine Néfertiti exposé au Neues Museum de Berlin fait l'objet d'un contentieux. Les Egyptiens réclament son retour, suite notamment à l'ouverture d'un grand musée aux pieds des pyramides de Gizeh. Reportage Anne Mailliet, Mathilde Delvigne
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Le buste de la reine Néfertiti exposé au Neues Museum de Berlin fait l'objet d'un contentieux. Les Egyptiens réclament son retour, suite notamment à l'ouverture d'un grand musée aux pieds des pyramides de Gizeh. Reportage Anne Mailliet, Mathilde Delvigne

02.12.2025 à 17:31

Des fuites dans l'administration Trump suite à une discordance interne sur la politique étrangère

FRANCE24
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Des discordances internes américaines provoquent des fuites internes à l'administration Trump, en réaction à la politique étrangère du président américain. Explications de Matthieu Mabin, correspondant France 24 à Washington
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Des discordances internes américaines provoquent des fuites internes à l'administration Trump, en réaction à la politique étrangère du président américain. Explications de Matthieu Mabin, correspondant France 24 à Washington

02.12.2025 à 17:29

Lybie : l'art de la sellerie traditionnelle

FRANCE24
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En Lybie, l'art de la sellerie traditionnelle et des chevaux harnachés par des artisans passionnés de moins en moins nombreux. Récit de Clémence Waller
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En Lybie, l'art de la sellerie traditionnelle et des chevaux harnachés par des artisans passionnés de moins en moins nombreux. Récit de Clémence Waller

02.12.2025 à 17:28

France : deux adolescents écroués pour soupçons d'attaque antisémite

FRANCE24
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Deux mineurs ont été mis en examen à Paris et écroués pour un projet d'attaque "antisémite". Les deux adolescents sont mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes".
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Deux mineurs ont été mis en examen à Paris et écroués pour un projet d'attaque "antisémite". Les deux adolescents sont mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes".

02.12.2025 à 17:27

"Viens me tuer": l'appel des jeunes fourmis malades pour sauver la colonie

FRANCE24
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Les fourmilières sont un "terrain parfait pour que se répande une épidémie avec ces milliers de fourmis rampant les unes sur les autres", explique à l'AFP Erika Dawson, écologue comportementale à l'Institut Science et Technologie d'Autriche et autrice principale de cette étude publiée dans Nature Communications. Quand les adultes sont atteints d'une maladie qui pourrait se répandre, elles quittent la fourmilière pour mourir seules. Mais les jeunes - les chrysalides - sont encore dans leur cocon et ne peuvent se distancier socialement. Les scientifiques savaient déjà que quand ces chrysalides en sont au stade terminal, elles diffusent une certaine odeur. Les adultes se rassemblent alors autour, enlèvent le cocon, et "mordent dans les chrysalides pour y diffuser un poison", explique Erika Dawson. Ce poison agit comme un désinfectant, et tue le pathogène comme la chrysalide. A travers leur étude, les scientifiques ont cherché à savoir si les chrysalides étaient actives dans cette démarche, avec un message du type "eh ! viens me tuer", image la chercheuse. Ils ont d'abord isolé l'odeur émise par une chrysalide malade de la famille des petites fourmis noires de jardin (Lasius neglectus), et l'ont introduite dans une couvée saine de laboratoire: les fourmis travailleuses sont quand même venues les détruire. Puis l'équipe a prouvé que les chrysalides malades ne produisaient cette odeur qu'à proximité des fourmis adultes, prouvant ainsi qu'il s'agissait "d'une signalisation altruiste de leur maladie", selon l'étude. Leur étude a également montré que cette attitude altruiste ne concernait pas les reines à l'état de chrysalide. Si celles-ci sont malades, elles ne le signalent pas à la communauté. "Nous avons découvert que les reines à l'état de chrysalide ont un bien meilleur système immunitaire que les travailleuses. Elles sont donc capables de combattre l'infection et nous pensons que c'est la raison pour laquelle elles ne se signalent pas", explique la chercheuse.
Lire plus (322 mots)
Les fourmilières sont un "terrain parfait pour que se répande une épidémie avec ces milliers de fourmis rampant les unes sur les autres", explique à l'AFP Erika Dawson, écologue comportementale à l'Institut Science et Technologie d'Autriche et autrice principale de cette étude publiée dans Nature Communications. Quand les adultes sont atteints d'une maladie qui pourrait se répandre, elles quittent la fourmilière pour mourir seules. Mais les jeunes - les chrysalides - sont encore dans leur cocon et ne peuvent se distancier socialement. Les scientifiques savaient déjà que quand ces chrysalides en sont au stade terminal, elles diffusent une certaine odeur. Les adultes se rassemblent alors autour, enlèvent le cocon, et "mordent dans les chrysalides pour y diffuser un poison", explique Erika Dawson. Ce poison agit comme un désinfectant, et tue le pathogène comme la chrysalide. A travers leur étude, les scientifiques ont cherché à savoir si les chrysalides étaient actives dans cette démarche, avec un message du type "eh ! viens me tuer", image la chercheuse. Ils ont d'abord isolé l'odeur émise par une chrysalide malade de la famille des petites fourmis noires de jardin (Lasius neglectus), et l'ont introduite dans une couvée saine de laboratoire: les fourmis travailleuses sont quand même venues les détruire. Puis l'équipe a prouvé que les chrysalides malades ne produisaient cette odeur qu'à proximité des fourmis adultes, prouvant ainsi qu'il s'agissait "d'une signalisation altruiste de leur maladie", selon l'étude. Leur étude a également montré que cette attitude altruiste ne concernait pas les reines à l'état de chrysalide. Si celles-ci sont malades, elles ne le signalent pas à la communauté. "Nous avons découvert que les reines à l'état de chrysalide ont un bien meilleur système immunitaire que les travailleuses. Elles sont donc capables de combattre l'infection et nous pensons que c'est la raison pour laquelle elles ne se signalent pas", explique la chercheuse.

02.12.2025 à 17:25

Guerre en Ukraine : la délégation américaine arrivée à Moscou pour rencontrer Poutine

FRANCE24
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Steve Witkoff, homme d'affaires très proche de Donald Trump, est arrivé à Moscou pour s'entretenir avec le président russe Vladimir Poutine qui, plus de trois ans après l'invasion russe de l'Ukraine, se montre intransigeant. Explications avec notre invitée Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique et spécialiste de la Russie
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Steve Witkoff, homme d'affaires très proche de Donald Trump, est arrivé à Moscou pour s'entretenir avec le président russe Vladimir Poutine qui, plus de trois ans après l'invasion russe de l'Ukraine, se montre intransigeant. Explications avec notre invitée Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique et spécialiste de la Russie

02.12.2025 à 17:23

Football : le sélectionneur du Cameroun limogé à 20 jours de la CAN

FRANCE24
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Le sélectionneur belge du Cameroun Marc Brys a été limogé par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), réunie en comité d'urgence, qui a nommé à sa place David Pagou, à 20 jours du début de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) au Maroc. Explications par Benoit Perrochais, chef du service des sports de France 24
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Le sélectionneur belge du Cameroun Marc Brys a été limogé par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), réunie en comité d'urgence, qui a nommé à sa place David Pagou, à 20 jours du début de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) au Maroc. Explications par Benoit Perrochais, chef du service des sports de France 24

02.12.2025 à 17:15

L'économie allemande traverse "sa crise la plus profonde" de l'après-guerre, selon les industriels

FRANCE24
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Le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait au mieux connaître une année de stagnation en 2025, après deux ans de récession, tandis que le chancelier Friedrich Merz semble peiner à trouver la recette pour mener des réformes et donner confiance aux entreprises. "L'économie allemande est en chute libre et pourtant le gouvernement ne réagit pas avec la détermination nécessaire", a dénoncé dans un communiqué Peter Leibinger, président de la Fédération des industries allemandes (BDI). Le communiqué de cette organisation patronale est pour le moins alarmiste et critique du chancelier Merz, un conservateur allié aux sociaux-démocrates au sein d'une coalition gouvernementale assez impopulaire, arrivée au pouvoir au printemps, après des élections législatives marquées par l'essor de l'extrême droite. "Nous attendons cette année une chute de la production de 2%, la production industrielle sera donc en recul pour la 4e année consécutive. Ce n'est pas un trou d'air conjoncturel, mais un décrochage structurel", martèle le BDI, appelant les autorités à un "tournant dans la politique économique, avec des priorités claires pour la compétitivité et la croissance". Longtemps une exception dans une Europe désindustrialisée, l'Allemagne a profité d'une insolente bonne santé économique dans les années 2010, grâce à un modèle fondé sur l'exportation de produits à haute valeur ajoutée sortant d'usines tournant à plein régime à l'aide du gaz russe bon marché. Trop-plein de règles Mais la pandémie de Covid-19, l'envolée du coût de l'énergie après l'invasion russe de l'Ukraine, un manque d'innovation, la concurrence chinoise et désormais les taxes douanières américaines sont venus éroder ses fondations, transformant peu à peu la première économie européenne en homme malade du continent. Le chancelier Merz a promis cet automne une série de réformes et un toilettage bureaucratique en Allemagne comme en Europe, répondant à une revendication des entreprises qui jugent les règlementations trop complexes, y voyant un frein à l'innovation et un moteur de coûts. "Nous avons trop d'exigences réglementaires", abonde dans une réaction à l'AFP Brian Fürderer, patron de Microqore Medical, un fabricant d'équipements chirurgicaux. Pour cet entrepreneur, le processus allant de "la certification à la mise sur le marché d'un produit prend beaucoup trop de temps et est beaucoup trop compliqué". M. Fürderer regrette également que les Allemands soient "toujours dépendants de marques étrangères" dans les domaines clés comme l'IA ou les logiciels. La semaine dernière au Parlement, Friedrich Merz a défendu son action, énumérant les réformes adoptées comme la baisse de la fiscalité des entreprises ou la tarification de l'électricité. Mais pour les industriels, ça ne va pas assez vite. "Réformes structurelles" "Chaque mois sans réformes structurelles résolues coûtera encore des emplois", juge le BDI. La transformation de l'industrie allemande met l'emploi sous pression: l'automobile a perdu 6,3% de ses effectifs en un an, soit 48.700 postes, la métallurgie 2,6% depuis un an et plus de 11% depuis 2019, détaille le BDI dans un rapport publié mardi. Dans l'automobile, Volkswagen prévoit ainsi la suppression de 35.000 emplois d'ici 2030, soit 29% de ses effectifs en Allemagne. La fédération de l'industrie chimique et pharmaceutique a déjà alerté sur un niveau de production au plus bas depuis 30 ans dans la chimie. À l'inverse, l'industrie de l'armement, dopée par des investissements massifs, fait figure de bouée de sauvetage pour le gouvernement, qui a appelé mardi à une coopération renforcée entre secteurs. "Nous avons besoin d'un réseau plus solide entre l'industrie civile et celle de la défense", a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius. La ministre de l'Économie, Katherina Reiche, a souligné de possibles synergies technologiques, notamment avec l'automobile, qui possède des compétences "nécessaires de toute urgence" à la défense.
Texte intégral (662 mots)
Le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait au mieux connaître une année de stagnation en 2025, après deux ans de récession, tandis que le chancelier Friedrich Merz semble peiner à trouver la recette pour mener des réformes et donner confiance aux entreprises. "L'économie allemande est en chute libre et pourtant le gouvernement ne réagit pas avec la détermination nécessaire", a dénoncé dans un communiqué Peter Leibinger, président de la Fédération des industries allemandes (BDI). Le communiqué de cette organisation patronale est pour le moins alarmiste et critique du chancelier Merz, un conservateur allié aux sociaux-démocrates au sein d'une coalition gouvernementale assez impopulaire, arrivée au pouvoir au printemps, après des élections législatives marquées par l'essor de l'extrême droite. "Nous attendons cette année une chute de la production de 2%, la production industrielle sera donc en recul pour la 4e année consécutive. Ce n'est pas un trou d'air conjoncturel, mais un décrochage structurel", martèle le BDI, appelant les autorités à un "tournant dans la politique économique, avec des priorités claires pour la compétitivité et la croissance". Longtemps une exception dans une Europe désindustrialisée, l'Allemagne a profité d'une insolente bonne santé économique dans les années 2010, grâce à un modèle fondé sur l'exportation de produits à haute valeur ajoutée sortant d'usines tournant à plein régime à l'aide du gaz russe bon marché. Trop-plein de règles Mais la pandémie de Covid-19, l'envolée du coût de l'énergie après l'invasion russe de l'Ukraine, un manque d'innovation, la concurrence chinoise et désormais les taxes douanières américaines sont venus éroder ses fondations, transformant peu à peu la première économie européenne en homme malade du continent. Le chancelier Merz a promis cet automne une série de réformes et un toilettage bureaucratique en Allemagne comme en Europe, répondant à une revendication des entreprises qui jugent les règlementations trop complexes, y voyant un frein à l'innovation et un moteur de coûts. "Nous avons trop d'exigences réglementaires", abonde dans une réaction à l'AFP Brian Fürderer, patron de Microqore Medical, un fabricant d'équipements chirurgicaux. Pour cet entrepreneur, le processus allant de "la certification à la mise sur le marché d'un produit prend beaucoup trop de temps et est beaucoup trop compliqué". M. Fürderer regrette également que les Allemands soient "toujours dépendants de marques étrangères" dans les domaines clés comme l'IA ou les logiciels. La semaine dernière au Parlement, Friedrich Merz a défendu son action, énumérant les réformes adoptées comme la baisse de la fiscalité des entreprises ou la tarification de l'électricité. Mais pour les industriels, ça ne va pas assez vite. "Réformes structurelles" "Chaque mois sans réformes structurelles résolues coûtera encore des emplois", juge le BDI. La transformation de l'industrie allemande met l'emploi sous pression: l'automobile a perdu 6,3% de ses effectifs en un an, soit 48.700 postes, la métallurgie 2,6% depuis un an et plus de 11% depuis 2019, détaille le BDI dans un rapport publié mardi. Dans l'automobile, Volkswagen prévoit ainsi la suppression de 35.000 emplois d'ici 2030, soit 29% de ses effectifs en Allemagne. La fédération de l'industrie chimique et pharmaceutique a déjà alerté sur un niveau de production au plus bas depuis 30 ans dans la chimie. À l'inverse, l'industrie de l'armement, dopée par des investissements massifs, fait figure de bouée de sauvetage pour le gouvernement, qui a appelé mardi à une coopération renforcée entre secteurs. "Nous avons besoin d'un réseau plus solide entre l'industrie civile et celle de la défense", a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius. La ministre de l'Économie, Katherina Reiche, a souligné de possibles synergies technologiques, notamment avec l'automobile, qui possède des compétences "nécessaires de toute urgence" à la défense.

02.12.2025 à 17:06

"Dites-lui que je l'aime" : Romane Bohringer face aux blessures de l'enfance

Louise DUPONT
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Comment raconter une mère absente, une enfance cabossée, des souvenirs qui se dérobent ? Dans "Dites-lui que je l'aime", Romane Bohringer adapte le récit de la députée Clémentine Autain, tout en y mêlant sa propre histoire, celle d'une fille marquée par l'abandon et le silence. Un film hybride, sensible et lumineux, qui interroge la maternité, la transmission et la manière dont la création peut protéger autant qu'elle dévoile.
Lire plus (82 mots)
Comment raconter une mère absente, une enfance cabossée, des souvenirs qui se dérobent ? Dans "Dites-lui que je l'aime", Romane Bohringer adapte le récit de la députée Clémentine Autain, tout en y mêlant sa propre histoire, celle d'une fille marquée par l'abandon et le silence. Un film hybride, sensible et lumineux, qui interroge la maternité, la transmission et la manière dont la création peut protéger autant qu'elle dévoile.

02.12.2025 à 17:03

Le Français Isack Hadjar, nouveau coéquipier de Verstappen chez Red Bull

FRANCE24
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Cette promotion, attendue de longue date et officialisée mardi, consacre le talent indéniable du pilote de 21 ans qui, en seulement une saison au plus haut niveau au sein de Racing Bulls, l'écurie soeur de Red Bull, a confirmé les promesses entrevues durant sa formation au sein du groupe frappé du taureau rouge. Il remplacera le Japonais Yuki Tsunoda, rétrogradé au rang de pilote de réserve, a indiqué Red Bull. Le baquet qu'il laissera vacant chez Racing Bulls sera occupé par le débutant britannique Arvid Lindblad, 18 ans. "Après tout le travail acharné depuis que j'ai rejoint l'équipe junior (de Red Bull), c'est une incroyable récompense. J'ai connu beaucoup de hauts et de bas dans ma carrière, et ils ont continué à croire en moi et à me pousser", a déclaré Hadjar, cité dans le communiqué de l'écurie. "Durant sa première saison en F1, Isack a fait preuve d'une grande maturité et il a prouvé qu'il apprenait vite. Plus important encore, il a montré sa vitesse, ce qui est la qualité numéro 1 dans ce sport", a complété le manager principal de Red Bull, le Français Laurent Mekies. Podium Actuellement 10e du championnat avec 51 points, Hadjar a inscrit des points lors de dix des 23 GP qu'il a disputés. Chose rare pour un pilote de son expérience, dans une monoplace abonnée au ventre mou, il a décroché la troisième place fin août aux Pays-Bas, devenant le plus jeune Français à monter sur un podium de F1. Ses performances en ont fait le favori pour succéder à Tsunoda, en sursis pour ses résultats décevants (15e avec 33 pts), d'autant qu'il connaît la maison Red Bull sur le bout des gants: Red Bull l'a repéré lorsqu'il était encore adolescent, et l'a soutenu depuis. En 2026, Isack Hadjar deviendra le septième coéquipier de l'ogre Verstappen depuis 2016, après Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, ou encore Liam Lawson, remercié sans ménagement plus tôt cette année. Pendant que le Néerlandais s'imposait comme le meilleur pilote de la grille, ses coéquipiers successifs ont tous souffert au volant d'une monoplace pensée et conçue pour le style de pilotage de "Mad Max". Et dans un contexte de forte pression du résultat, Red Bull a eu tendance à ne pas leur donner le temps de s'intégrer. Interrogé sur ce baquet parfois qualifié de "maudit" en marge du Grand Prix du Qatar, Hadjar expliquait la semaine dernière à l'AFP qu'il ne comptait "pas arriver en mode +Ce n'est arrivé qu'aux autres pilotes, moi je me sens invincible, je vais y aller et ça va bien se passer." "Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute, surtout quand on voit l'écart de performance entre les deux voitures qui est énorme", admettait-il. Timing "parfait" Mais partager l'affiche avec le Néerlandais demeure une "opportunité de fou", s'enthousiasmait-il dans le même temps. Le parcours de Verstappen, autre modèle de précocité, rappelle le sien. Le Néerlandais avait été promu chez Red Bull à seulement 18 ans au cours de la saison 2016 après des débuts convaincants avec Toro Rosso, l'un des anciens noms de Racing Bull. Depuis, il écrase toute concurrence et c'est l'écurie tout entière qui est à son service. Il demeure en course pour un 5e titre de champion du monde consécutif, mais avec douze points de retard sur le leader Lando Norris (McLaren) avant le dernier GP de la saison, dimanche à Abou Dhabi, les chances qu'il soit détrôné demeurent élevées. 2026, année d'une éventuelle reconquête pour le nouveau tandem ? "A partir de 2026, on part d'une feuille blanche", a déjà expliqué Hadjar puisque la F1 inaugurera la saison prochaine un nouveau règlement technique qui modifiera en profondeur les voitures. "Le timing serait alors idéal car il n'y aura pas eu encore l'effet Verstappen sur la voiture", a-t-il estimé.
Texte intégral (686 mots)
Cette promotion, attendue de longue date et officialisée mardi, consacre le talent indéniable du pilote de 21 ans qui, en seulement une saison au plus haut niveau au sein de Racing Bulls, l'écurie soeur de Red Bull, a confirmé les promesses entrevues durant sa formation au sein du groupe frappé du taureau rouge. Il remplacera le Japonais Yuki Tsunoda, rétrogradé au rang de pilote de réserve, a indiqué Red Bull. Le baquet qu'il laissera vacant chez Racing Bulls sera occupé par le débutant britannique Arvid Lindblad, 18 ans. "Après tout le travail acharné depuis que j'ai rejoint l'équipe junior (de Red Bull), c'est une incroyable récompense. J'ai connu beaucoup de hauts et de bas dans ma carrière, et ils ont continué à croire en moi et à me pousser", a déclaré Hadjar, cité dans le communiqué de l'écurie. "Durant sa première saison en F1, Isack a fait preuve d'une grande maturité et il a prouvé qu'il apprenait vite. Plus important encore, il a montré sa vitesse, ce qui est la qualité numéro 1 dans ce sport", a complété le manager principal de Red Bull, le Français Laurent Mekies. Podium Actuellement 10e du championnat avec 51 points, Hadjar a inscrit des points lors de dix des 23 GP qu'il a disputés. Chose rare pour un pilote de son expérience, dans une monoplace abonnée au ventre mou, il a décroché la troisième place fin août aux Pays-Bas, devenant le plus jeune Français à monter sur un podium de F1. Ses performances en ont fait le favori pour succéder à Tsunoda, en sursis pour ses résultats décevants (15e avec 33 pts), d'autant qu'il connaît la maison Red Bull sur le bout des gants: Red Bull l'a repéré lorsqu'il était encore adolescent, et l'a soutenu depuis. En 2026, Isack Hadjar deviendra le septième coéquipier de l'ogre Verstappen depuis 2016, après Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, ou encore Liam Lawson, remercié sans ménagement plus tôt cette année. Pendant que le Néerlandais s'imposait comme le meilleur pilote de la grille, ses coéquipiers successifs ont tous souffert au volant d'une monoplace pensée et conçue pour le style de pilotage de "Mad Max". Et dans un contexte de forte pression du résultat, Red Bull a eu tendance à ne pas leur donner le temps de s'intégrer. Interrogé sur ce baquet parfois qualifié de "maudit" en marge du Grand Prix du Qatar, Hadjar expliquait la semaine dernière à l'AFP qu'il ne comptait "pas arriver en mode +Ce n'est arrivé qu'aux autres pilotes, moi je me sens invincible, je vais y aller et ça va bien se passer." "Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute, surtout quand on voit l'écart de performance entre les deux voitures qui est énorme", admettait-il. Timing "parfait" Mais partager l'affiche avec le Néerlandais demeure une "opportunité de fou", s'enthousiasmait-il dans le même temps. Le parcours de Verstappen, autre modèle de précocité, rappelle le sien. Le Néerlandais avait été promu chez Red Bull à seulement 18 ans au cours de la saison 2016 après des débuts convaincants avec Toro Rosso, l'un des anciens noms de Racing Bull. Depuis, il écrase toute concurrence et c'est l'écurie tout entière qui est à son service. Il demeure en course pour un 5e titre de champion du monde consécutif, mais avec douze points de retard sur le leader Lando Norris (McLaren) avant le dernier GP de la saison, dimanche à Abou Dhabi, les chances qu'il soit détrôné demeurent élevées. 2026, année d'une éventuelle reconquête pour le nouveau tandem ? "A partir de 2026, on part d'une feuille blanche", a déjà expliqué Hadjar puisque la F1 inaugurera la saison prochaine un nouveau règlement technique qui modifiera en profondeur les voitures. "Le timing serait alors idéal car il n'y aura pas eu encore l'effet Verstappen sur la voiture", a-t-il estimé.
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