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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

31.12.2025 à 19:09

CAN-2025: un sans-faute sans trembler pour l'Algérie

FRANCE24
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Avec ce troisième succès en trois matches dans le groupe E de cette Coupe d'Afrique des nations, les Algériens consolident leur première place, devant le Burkina Faso et le Soudan également qualifiés. Ils joueront mardi (17H00), toujours à Rabat, leur huitième de finale contre la République démocratique du Congo. Mercredi, le sélectionneur suisse des Fennecs Vladimir Petkovic avait laissé au repos neuf titulaires dont le capitaine Riyad Mahrez, co-meilleur buteur de cette CAN avec trois buts, ou le gardien Luca Zidane, suppléé par le Caennais Anthony Mandrea. Traumatisme de 2023 Les remplaçants ont eu à coeur de se montrer dans un match qui ne manquait d'enjeu, les Algériens voulant effacer le traumatisme de leur défaite face au même adversaire (1-0) lors de la précédente CAN-2023, qu'ils avait quittée dès la phase de groupe. Cette fois, l'affaire a été pliée en moins d'un quart d'heure grâce à Zineddine Belaid de la tête sur corner (19e), Farès Chaïbi d'un coup de canon sous la barre (25e) et Ibrahim Maza encore de la tête pour son deuxième but dans cette édition (32e). Les Guinéens ont eu le mérite de ne pas se recroqueviller et d'offrir du jeu. Ils ont été récompensés dès le retour des vestiaires (50e) par un tir de 25 mètres dans la lucarne de Mandrea décoché par l'expérimenté Emilio Nsue, 36 ans. Un geste exceptionnel mais insuffisant pour ébranler la confiance des augures algériens. Qui rappelleront que c'est la troisième fois que les Fennecs bouclent un sans-faute durant la phase de groupe d'une CAN, après 1990 et 2019. Les deux seules éditions où ils ont soulevé le trophée à la fin.

31.12.2025 à 18:59

Datchas, résidences de luxe et palais secrets : l'empire immobilier de Poutine

Sébastian SEIBT
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Alors que les débats font rage pour savoir si l’Ukraine a bombardé ou non la résidence du président russe à Novgorod, l’ONG de lutte anticorruption d’Alexeï Navalny publie une longue enquête sur un nouveau "palais secret" de Vladimir Poutine en Crimée. Encore un ?
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Alors que les débats font rage pour savoir si l’Ukraine a bombardé ou non la résidence du président russe à Novgorod, l’ONG de lutte anticorruption d’Alexeï Navalny publie une longue enquête sur un nouveau "palais secret" de Vladimir Poutine en Crimée. Encore un ?

31.12.2025 à 18:58

CAN 2025 : le Burkina Faso sécurise sa 2e place, le Soudan jouera le Sénégal

Stéphanie TROUILLARD
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Déjà qualifié, le Burkina Faso a remporté son dernier match de phase de poules en dominant sans briller le Soudan (0-2). Deuxième au classement du groupe E, il affrontera le leader du groupe F étiqueté comme le "groupe de la mort", tandis que les Crocodiles du Nil rencontreront le Sénégal.
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Déjà qualifié, le Burkina Faso a remporté son dernier match de phase de poules en dominant sans briller le Soudan (0-2). Deuxième au classement du groupe E, il affrontera le leader du groupe F étiqueté comme le "groupe de la mort", tandis que les Crocodiles du Nil rencontreront le Sénégal.

31.12.2025 à 18:54

CAN 2025 : l'Algérie reçue 3 sur 3, ses remplaçants étrillent la Guinée équatoriale

Romain HOUEIX
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Sans forcer et sans faire jouer ses titulaires habituels, l'Algérie a éparpillé façon puzzle la Guinée équatoriale pour son dernier match de poule (3-1). La difficulté sera toute autre en huitièmes de finale contre la RD Congo.
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Sans forcer et sans faire jouer ses titulaires habituels, l'Algérie a éparpillé façon puzzle la Guinée équatoriale pour son dernier match de poule (3-1). La difficulté sera toute autre en huitièmes de finale contre la RD Congo.

31.12.2025 à 18:32

Iran : issue d'une vraie vidéo, l'image iconique d'un manifestant est partiellement modifiée par IA

Nathan GALLO
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L‘image d’un manifestant assis seul face à la police est devenue un symbole du mouvement contre le coût de la vie en Iran. Mais cette image, issue d'une vraie vidéo prise, a été modifiée et améliorée par intelligence artificielle.
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L‘image d’un manifestant assis seul face à la police est devenue un symbole du mouvement contre le coût de la vie en Iran. Mais cette image, issue d'une vraie vidéo prise, a été modifiée et améliorée par intelligence artificielle.

31.12.2025 à 18:29

Agressions au couteau dans le métro: des juges saisis pour tentative d'homicide

FRANCE24
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"Le 31 décembre 2025, le parquet a ouvert une information judiciaire du chef de tentative d'homicide, en récidive pour avoir déjà été condamné pour un délit puni de 10 ans d'emprisonnement", a détaillé le parquet. Vendredi après-midi, trois femmes ont été agressées au couteau sur la ligne 3 du métro, successivement aux stations République, Arts et Métiers puis Opéra, dans le centre de la capitale. Les victimes se sont vu reconnaître des incapacités totales de travail (ITT) de 2, 5, et 10 jours, selon le parquet. L'auteur présumé, un homme de 25 ans qui a pris la fuite après les agressions, a été identifié "grâce aux images de vidéosurveillance" et a ensuite été interpellé dans le Val-d'Oise, au nord de Paris, via "la géolocalisation de son téléphone portable", a expliqué le parquet vendredi soir. Sa garde à vue a été levée samedi, "ayant été considérée comme incompatible avec son état de santé", a précisé ce jour-là le parquet. L'homme a été hospitalisé en psychiatrie, a précisé le parquet mercredi. "Déjà connu pour destruction de biens sous l'emprise de stupéfiants", il a "été écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après avoir été condamné pénalement", avant d'être libéré en juillet, selon le ministère de l'Intérieur. Initialement présenté comme un ressortissant malien ayant fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), il dispose en réalité d'un passeport français mais n'en a jamais fait état lors des différentes procédures, selon le ministère. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a admis mardi un "dysfonctionnement" concernant le traitement de cet homme, considéré comme "en situation irrégulière" et placé un temps en centre de rétention administrative. Une autre agression s'est déroulée lundi sur la même ligne de métro: son auteur présumé est présenté ce mercredi en comparution immédiate pour vol aggravé avec violence et tentative d'extorsion avec violence ayant entraîné une incapacité n'excédant pas huit jours. Le parquet, qui a ouvert initialement une enquête pour tentative de meurtre, a expliqué mercredi que l'agresseur présumé, né en juillet 1999 en Roumanie, est sous curatelle. En état d'alcoolémie, il a été interpellé après avoir attaqué des usagers à la station Temple, dans le centre de Paris. Muni d'une tête de marteau, il a frappé une passagère au visage après qu'elle a refusé de lui "remettre tous ses effets" personnels, selon le parquet. L'exploitation de la vidéosurveillance a révélé la commission d'une autre agression quelques instants auparavant, au préjudice d'un mineur de 17 ans, d'après la même source. Une autre procédure a été jointe à celle-ci. Dimanche, à la station Palais Royal sur la ligne 7, une victime a reçu plus de 14 coups au visage, avant que l'agresseur ne s'empare de son téléphone. L'exploitation de la vidéosurveillance a permis l’identification du suspect, a expliqué le parquet.
Texte intégral (522 mots)
"Le 31 décembre 2025, le parquet a ouvert une information judiciaire du chef de tentative d'homicide, en récidive pour avoir déjà été condamné pour un délit puni de 10 ans d'emprisonnement", a détaillé le parquet. Vendredi après-midi, trois femmes ont été agressées au couteau sur la ligne 3 du métro, successivement aux stations République, Arts et Métiers puis Opéra, dans le centre de la capitale. Les victimes se sont vu reconnaître des incapacités totales de travail (ITT) de 2, 5, et 10 jours, selon le parquet. L'auteur présumé, un homme de 25 ans qui a pris la fuite après les agressions, a été identifié "grâce aux images de vidéosurveillance" et a ensuite été interpellé dans le Val-d'Oise, au nord de Paris, via "la géolocalisation de son téléphone portable", a expliqué le parquet vendredi soir. Sa garde à vue a été levée samedi, "ayant été considérée comme incompatible avec son état de santé", a précisé ce jour-là le parquet. L'homme a été hospitalisé en psychiatrie, a précisé le parquet mercredi. "Déjà connu pour destruction de biens sous l'emprise de stupéfiants", il a "été écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après avoir été condamné pénalement", avant d'être libéré en juillet, selon le ministère de l'Intérieur. Initialement présenté comme un ressortissant malien ayant fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), il dispose en réalité d'un passeport français mais n'en a jamais fait état lors des différentes procédures, selon le ministère. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a admis mardi un "dysfonctionnement" concernant le traitement de cet homme, considéré comme "en situation irrégulière" et placé un temps en centre de rétention administrative. Une autre agression s'est déroulée lundi sur la même ligne de métro: son auteur présumé est présenté ce mercredi en comparution immédiate pour vol aggravé avec violence et tentative d'extorsion avec violence ayant entraîné une incapacité n'excédant pas huit jours. Le parquet, qui a ouvert initialement une enquête pour tentative de meurtre, a expliqué mercredi que l'agresseur présumé, né en juillet 1999 en Roumanie, est sous curatelle. En état d'alcoolémie, il a été interpellé après avoir attaqué des usagers à la station Temple, dans le centre de Paris. Muni d'une tête de marteau, il a frappé une passagère au visage après qu'elle a refusé de lui "remettre tous ses effets" personnels, selon le parquet. L'exploitation de la vidéosurveillance a révélé la commission d'une autre agression quelques instants auparavant, au préjudice d'un mineur de 17 ans, d'après la même source. Une autre procédure a été jointe à celle-ci. Dimanche, à la station Palais Royal sur la ligne 7, une victime a reçu plus de 14 coups au visage, avant que l'agresseur ne s'empare de son téléphone. L'exploitation de la vidéosurveillance a permis l’identification du suspect, a expliqué le parquet.

31.12.2025 à 18:21

Nouvel An: Nuñez promet des interpellations immédiates en cas de problème

FRANCE24
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"Il y aura interpellations systématiques s'il devait y avoir des fauteurs de troubles (...) Tolérer aucun débordement, je tiens à le préciser, ça ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas. Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des gens qui vont tenter de commettre des violences urbaines", a déclaré le ministre de l'Intérieur devant plusieurs médias, dont l'AFP. "Ça veut surtout dire que l'instruction qui est donnée, c'est d'intervenir et d'aller au contact immédiatement. Les policiers et les gendarmes le feront avec beaucoup de fermeté, de détermination pour contenir ces éventuels troubles à l'ordre public", a-t-il prévenu. "S'il devait y avoir des incidents -la probabilité qu'il y en ait elle est quand même très forte puisque chaque année il y en a- nous interviendrons avec beaucoup, beaucoup de détermination: c'est vraiment ce que j'ai demandé aux préfets, qu'on intervienne et qu'on aille au contact, qu'on aille impacter les groupes à risque, de manière à ce que les troubles à l'ordre public cessent immédiatement. En tout cas le plus rapidement possible", a-t-il martelé. Le ministre de l'Intérieur a sillonné l'île-de-France, mercredi, au contact des forces de l'ordre engagées pour le passage à la nouvelle année: il s'est ainsi rendu dans le Val-d'Oise, à la brigade de gendarmerie de Domont avant d'aller visiter le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Villiers-le-Bel ou d'aller à la rencontre de celles et ceux qui effectuent des contrôles à la gare de Garges-Sarcelles. Sur des terres qu'il connaît bien, l'ancien préfet de police de Paris est ensuite allé en Seine-Saint-Denis pour échanger avec des policiers de Saint-Ouen. A chaque fois, son message était le même: "de la fermeté". La veille, dans une circulaire adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait réclamé "la plus grand fermeté", demandant aux parquets "de requérir de la prison ferme" en cas de violences contre les forces de l'ordre ainsi que "contre les femmes et les enfants". L'année dernière, environ 90.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés sur l'ensemble du territoire pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Au total, il y avait eu 984 véhicules incendiés, 420 interpellations et 310 gardes à vue.
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"Il y aura interpellations systématiques s'il devait y avoir des fauteurs de troubles (...) Tolérer aucun débordement, je tiens à le préciser, ça ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas. Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des gens qui vont tenter de commettre des violences urbaines", a déclaré le ministre de l'Intérieur devant plusieurs médias, dont l'AFP. "Ça veut surtout dire que l'instruction qui est donnée, c'est d'intervenir et d'aller au contact immédiatement. Les policiers et les gendarmes le feront avec beaucoup de fermeté, de détermination pour contenir ces éventuels troubles à l'ordre public", a-t-il prévenu. "S'il devait y avoir des incidents -la probabilité qu'il y en ait elle est quand même très forte puisque chaque année il y en a- nous interviendrons avec beaucoup, beaucoup de détermination: c'est vraiment ce que j'ai demandé aux préfets, qu'on intervienne et qu'on aille au contact, qu'on aille impacter les groupes à risque, de manière à ce que les troubles à l'ordre public cessent immédiatement. En tout cas le plus rapidement possible", a-t-il martelé. Le ministre de l'Intérieur a sillonné l'île-de-France, mercredi, au contact des forces de l'ordre engagées pour le passage à la nouvelle année: il s'est ainsi rendu dans le Val-d'Oise, à la brigade de gendarmerie de Domont avant d'aller visiter le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Villiers-le-Bel ou d'aller à la rencontre de celles et ceux qui effectuent des contrôles à la gare de Garges-Sarcelles. Sur des terres qu'il connaît bien, l'ancien préfet de police de Paris est ensuite allé en Seine-Saint-Denis pour échanger avec des policiers de Saint-Ouen. A chaque fois, son message était le même: "de la fermeté". La veille, dans une circulaire adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait réclamé "la plus grand fermeté", demandant aux parquets "de requérir de la prison ferme" en cas de violences contre les forces de l'ordre ainsi que "contre les femmes et les enfants". L'année dernière, environ 90.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés sur l'ensemble du territoire pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Au total, il y avait eu 984 véhicules incendiés, 420 interpellations et 310 gardes à vue.

31.12.2025 à 18:02

Irak : de l’argile sur les dunes pour freiner les tempêtes de sable

FRANCE24
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Au fin fond du désert dans le sud de l'Irak, des pelleteuses et des bulldozers répandent des couches d'argile humide sur les dunes pour tenter d'empêcher les tempêtes de sable dévastatrices qui se multiplient dans le pays. 
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Au fin fond du désert dans le sud de l'Irak, des pelleteuses et des bulldozers répandent des couches d'argile humide sur les dunes pour tenter d'empêcher les tempêtes de sable dévastatrices qui se multiplient dans le pays. 

31.12.2025 à 17:51

Ukraine: en banlieue de Kiev, le nouvel an au rythme des coupures de courant

FRANCE24
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Vendredi, des frappes massives russes ont plongé cette ville de la banlieue nord de Kiev dans le noir, "sans courant, sans chauffage et sans eau", résume l’esthéticienne d’une trentaine d’années, bonnet vissé sur la tête. "Nous étions toutes en stress total, mais nous sommes quand même allées travailler parce que nous avions des rendez-vous pour le nouvel an", explique Daria, qui assure que les dernières attaques ont "complètement détruit le système énergétique dans la région de Kiev". Depuis le début de son invasion de l’Ukraine en 2022, la Russie pilonne sans relâche les infrastructures électriques ukrainiennes avec drones et missiles. Mais ces derniers mois, avec l’arrivée des températures négatives, les attaques se sont intensifiées. "Cette année, c’était comme un effondrement", souffle Daria. "Nous avions déjà connu des coupures avant et nous nous étions un peu adaptés, mais ce qui s’est passé cette année était incroyable". Pour continuer à travailler et pouvoir éclairer son studio malgré les délestages, elle avait investi dans des batteries de secours. Mais les coupures constantes de la dernière semaine ont transformé son quotidien en "une sorte d'enfer". Et si l’électricité revient timidement dans la ville mercredi, pour le dernier jour de l'année, les interruptions durent plusieurs heures. "Si on ajoute les alertes aériennes et les frappes nocturnes, on est complètement désorienté", glisse-t-elle, les larmes aux yeux derrière ses larges lunettes. Panique Devant son salon, le manteau neigeux s’épaissit à mesure que les températures chutent. À l'intérieur, une cliente a affronté le froid pour se faire épiler les sourcils avant le réveillon, éclairée par une lampe sur batterie. Durant les coupures, les clientes éclairaient le studio avec leur téléphone pour que les esthéticiennes puissent continuer leur travail. "Il me semble que rien ne peut empêcher nos Ukrainiennes de venir se faire belles, peu importe ce qui se passe, combien d’heures on a dormi ou pas", dit Daria. "C’est comme si on se soutenait mutuellement". Dans la rue, les services de secours montent des tentes chauffées. Les immeubles du quartier gardent les stigmates des récentes attaques, de nombreuses fenêtres ont été remplacées par des planches, soufflées par les explosions de munitions russes. Car si Vychgorod a la chance d’avoir une vue imprenable sur le fleuve Dnipro, elle est aussi proche de la centrale hydroélectrique de Kiev, visée par les drones de Moscou. Daria se souvient du passage de l’un d’entre eux au-dessus de son studio : "Tout le monde a paniqué, les clientes avaient les yeux fermés", dit-elle, en décrivant un son "irréel" qui "déchire les oreilles et la tête". Un nouvel an "sans joie" Dans son petit café hipster, Andrii Galmiz se remet à peine de "l’enfer" des coupures de ces derniers jours qui ont considérablement affecté son travail. Grâce à des générateurs, il a pu continuer le service et avoir "du courant et internet, mais pas de chauffage". Un refuge pour les habitants du quartier qui venaient chez lui recharger lampes et téléphones. "Les gens venaient, se réchauffaient, travaillaient", explique le quadragénaire à la barbe blanche. "Il faut s’entraider". Deux jours plus tôt, ses vitres ont été soufflées par une nouvelle explosion qui a touché le garage d’un de ses amis à proximité, calcinant les voitures qui s’y trouvaient. Dans la rue, Néonila, qui n'a pas donné son nom de famille, se souvient de l’attaque qui a secoué la ville vendredi: "C’était une explosion si puissante... comme si c’était juste à côté". "Le plus effrayant, c'est quand la nuit tombe : on a peur de s’endormir au cas où il se passe quelque chose", confie cette retraitée. Aujourd’hui, elle s’est habituée à s’éclairer "à la bougie, avec la torche du téléphone" et s’apprête à passer le nouvel an "sans joie" au rythme des délestages. "Nous allons fêter ça à la maison, modestement, sans fioritures". Pour 2026, elle n’a qu’un seul souhait: "Qu’il y ait de la lumière. Puis tout le reste suivra". afptv-bur/blb/mm
Texte intégral (733 mots)
Vendredi, des frappes massives russes ont plongé cette ville de la banlieue nord de Kiev dans le noir, "sans courant, sans chauffage et sans eau", résume l’esthéticienne d’une trentaine d’années, bonnet vissé sur la tête. "Nous étions toutes en stress total, mais nous sommes quand même allées travailler parce que nous avions des rendez-vous pour le nouvel an", explique Daria, qui assure que les dernières attaques ont "complètement détruit le système énergétique dans la région de Kiev". Depuis le début de son invasion de l’Ukraine en 2022, la Russie pilonne sans relâche les infrastructures électriques ukrainiennes avec drones et missiles. Mais ces derniers mois, avec l’arrivée des températures négatives, les attaques se sont intensifiées. "Cette année, c’était comme un effondrement", souffle Daria. "Nous avions déjà connu des coupures avant et nous nous étions un peu adaptés, mais ce qui s’est passé cette année était incroyable". Pour continuer à travailler et pouvoir éclairer son studio malgré les délestages, elle avait investi dans des batteries de secours. Mais les coupures constantes de la dernière semaine ont transformé son quotidien en "une sorte d'enfer". Et si l’électricité revient timidement dans la ville mercredi, pour le dernier jour de l'année, les interruptions durent plusieurs heures. "Si on ajoute les alertes aériennes et les frappes nocturnes, on est complètement désorienté", glisse-t-elle, les larmes aux yeux derrière ses larges lunettes. Panique Devant son salon, le manteau neigeux s’épaissit à mesure que les températures chutent. À l'intérieur, une cliente a affronté le froid pour se faire épiler les sourcils avant le réveillon, éclairée par une lampe sur batterie. Durant les coupures, les clientes éclairaient le studio avec leur téléphone pour que les esthéticiennes puissent continuer leur travail. "Il me semble que rien ne peut empêcher nos Ukrainiennes de venir se faire belles, peu importe ce qui se passe, combien d’heures on a dormi ou pas", dit Daria. "C’est comme si on se soutenait mutuellement". Dans la rue, les services de secours montent des tentes chauffées. Les immeubles du quartier gardent les stigmates des récentes attaques, de nombreuses fenêtres ont été remplacées par des planches, soufflées par les explosions de munitions russes. Car si Vychgorod a la chance d’avoir une vue imprenable sur le fleuve Dnipro, elle est aussi proche de la centrale hydroélectrique de Kiev, visée par les drones de Moscou. Daria se souvient du passage de l’un d’entre eux au-dessus de son studio : "Tout le monde a paniqué, les clientes avaient les yeux fermés", dit-elle, en décrivant un son "irréel" qui "déchire les oreilles et la tête". Un nouvel an "sans joie" Dans son petit café hipster, Andrii Galmiz se remet à peine de "l’enfer" des coupures de ces derniers jours qui ont considérablement affecté son travail. Grâce à des générateurs, il a pu continuer le service et avoir "du courant et internet, mais pas de chauffage". Un refuge pour les habitants du quartier qui venaient chez lui recharger lampes et téléphones. "Les gens venaient, se réchauffaient, travaillaient", explique le quadragénaire à la barbe blanche. "Il faut s’entraider". Deux jours plus tôt, ses vitres ont été soufflées par une nouvelle explosion qui a touché le garage d’un de ses amis à proximité, calcinant les voitures qui s’y trouvaient. Dans la rue, Néonila, qui n'a pas donné son nom de famille, se souvient de l’attaque qui a secoué la ville vendredi: "C’était une explosion si puissante... comme si c’était juste à côté". "Le plus effrayant, c'est quand la nuit tombe : on a peur de s’endormir au cas où il se passe quelque chose", confie cette retraitée. Aujourd’hui, elle s’est habituée à s’éclairer "à la bougie, avec la torche du téléphone" et s’apprête à passer le nouvel an "sans joie" au rythme des délestages. "Nous allons fêter ça à la maison, modestement, sans fioritures". Pour 2026, elle n’a qu’un seul souhait: "Qu’il y ait de la lumière. Puis tout le reste suivra". afptv-bur/blb/mm

31.12.2025 à 17:35

Le dernier Astérix fait un carton: plus de 1,65 million d'albums vendus

FRANCE24
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"2025 a été une excellente année pour notre petit Gaulois", s'est félicité Céleste Surugue, directeur-général des Editions Albert René (groupe Hachette), auprès de l'AFP. Selon les données de l'institut de référence GFK communiquées par l'éditeur et révélées par Ouest-France, "Astérix en Lusitanie" termine l'année en tête des ventes avec 1,65 million d'albums au 28 décembre, en hausse de 2,2% par rapport à l'album précédent, "L'Iris blanc", sorti en 2023. Les ventes de l'album, qui a bénéficié d'une forte promotion, ont dépassé les 100.000 par semaine en décembre à l'approche de Noël. Au total, elles sont au plus haut depuis 20 ans, rejoignant celles du 33e album, "Le Ciel lui tombe sur la tête", publié en 2005. "Nous sommes très heureux. C'est une vraie satisfaction dans un marché de l'édition plutôt morose", a commenté Céleste Surugue. Il explique cette performance par "la qualité du travail des auteurs", le scénariste Fabcaro et le dessinateur Didier Conrad, mais aussi par "la popularité intacte de l'univers d'Astérix, auquel les Français sont très attachés". "Astérix en Lusitanie" transporte Astérix et Obélix dans le Portugal antique, où ils viennent au secours de Lusitaniens qui combattent les Romains. Au Portugal, l'album s'est écoulé à 150.000 exemplaires contre 30.000 en moyenne pour les albums précédents. "Il s'agit du plus fort lancement d'un livre dans l'histoire du pays", selon Céleste Surugue. Les ventes sont aussi en progression sur les marchés traditionnels d'Astérix, comme l'Allemagne ou l'Espagne. Le prochain album est attendu à l'automne 2027. En attendant, un film français d'animation, "Astérix: le royaume de Nubie", réalisé par Alexandre Heboyan, devrait sortir fin 2026. Cette année sera en outre celle du centenaire de la naissance de René Goscinny, co-créateur de "l'irréductible Gaulois" avec Albert Uderzo.
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"2025 a été une excellente année pour notre petit Gaulois", s'est félicité Céleste Surugue, directeur-général des Editions Albert René (groupe Hachette), auprès de l'AFP. Selon les données de l'institut de référence GFK communiquées par l'éditeur et révélées par Ouest-France, "Astérix en Lusitanie" termine l'année en tête des ventes avec 1,65 million d'albums au 28 décembre, en hausse de 2,2% par rapport à l'album précédent, "L'Iris blanc", sorti en 2023. Les ventes de l'album, qui a bénéficié d'une forte promotion, ont dépassé les 100.000 par semaine en décembre à l'approche de Noël. Au total, elles sont au plus haut depuis 20 ans, rejoignant celles du 33e album, "Le Ciel lui tombe sur la tête", publié en 2005. "Nous sommes très heureux. C'est une vraie satisfaction dans un marché de l'édition plutôt morose", a commenté Céleste Surugue. Il explique cette performance par "la qualité du travail des auteurs", le scénariste Fabcaro et le dessinateur Didier Conrad, mais aussi par "la popularité intacte de l'univers d'Astérix, auquel les Français sont très attachés". "Astérix en Lusitanie" transporte Astérix et Obélix dans le Portugal antique, où ils viennent au secours de Lusitaniens qui combattent les Romains. Au Portugal, l'album s'est écoulé à 150.000 exemplaires contre 30.000 en moyenne pour les albums précédents. "Il s'agit du plus fort lancement d'un livre dans l'histoire du pays", selon Céleste Surugue. Les ventes sont aussi en progression sur les marchés traditionnels d'Astérix, comme l'Allemagne ou l'Espagne. Le prochain album est attendu à l'automne 2027. En attendant, un film français d'animation, "Astérix: le royaume de Nubie", réalisé par Alexandre Heboyan, devrait sortir fin 2026. Cette année sera en outre celle du centenaire de la naissance de René Goscinny, co-créateur de "l'irréductible Gaulois" avec Albert Uderzo.

31.12.2025 à 17:33

Grippe: l'épidémie continue à progresser, pression accrue sur l'hôpital

FRANCE24
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Lors de la semaine achevée le 28 décembre, la grippe a progressé "dans l'ensemble des régions, toutes en épidémie", sauf La Réunion, a précisé l'agence sanitaire dans son point hebdomadaire. Cette aggravation de l'épidémie a entraîné une activité "d'intensité élevée" à l'hôpital avec 18.552 passages aux urgences (soit 5,2% du total, contre 4% la semaine d'avant), notamment pour prendre en charge des enfants de moins de 15 ans et des personnes de plus de 65 ans. La grippe a été à l'origine de 3.606 hospitalisations (soit 4,8% de l'ensemble, contre 3,4% la semaine précédente). En ville, l'épidémie grippale est en revanche globalement "modérée", avec des évolutions divergentes selon l'âge. Elle reflue chez les moins de 15 ans, "probablement en lien avec la période de congés scolaires", qui réduit les brassages, mais reste à un niveau d'"intensité élevée" chez les 65 ans et plus, selon SpF. Après une saison 2024-2025 sévère en matière de mortalité - plus de 17.000 décès -, l'agence sanitaire note une petite hausse du nombre de décès déclarés par certificat électronique faisant mention de la grippe: 4,1% (contre 2,7% la semaine précédente), proche du niveau des mêmes jours l'an dernier (3,9%). Ces décès, dans neuf cas sur dix, concernent des personnes âgées de 65 ans et plus, dont la couverture vaccinale était de 44,2% au 30 novembre contre 40,5% à la même période l'an dernier. "Il est probable que le recours aux soins pour grippe commence à diminuer dans les prochaines semaines dans la plupart des régions hexagonales, tout en restant à un niveau élevé", juge l'Institut Pasteur dans des modélisations hebdomadaires. L'Institut estime ainsi que l'épidémie pourrait avoir atteint son pic au cours de la dernière semaine de 2025 - le recul n'est pas suffisant pour le dire à ce stade -, "avec une probabilité supérieure ou égale à 50%". Mais "la possibilité d'une reprise de l'épidémie après les vacances de Noël, ou plus tard dans la saison hivernale, ne peut être exclue à ce stade", prévient l'Institut Pasteur. De son côté, l'épidémie de bronchiolite se poursuit dans l'Hexagone et a atteint la Corse. Mais le nombre de passages aux urgences a diminué et celui des hospitalisations est stable, par rapport à la semaine précédente.
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Lors de la semaine achevée le 28 décembre, la grippe a progressé "dans l'ensemble des régions, toutes en épidémie", sauf La Réunion, a précisé l'agence sanitaire dans son point hebdomadaire. Cette aggravation de l'épidémie a entraîné une activité "d'intensité élevée" à l'hôpital avec 18.552 passages aux urgences (soit 5,2% du total, contre 4% la semaine d'avant), notamment pour prendre en charge des enfants de moins de 15 ans et des personnes de plus de 65 ans. La grippe a été à l'origine de 3.606 hospitalisations (soit 4,8% de l'ensemble, contre 3,4% la semaine précédente). En ville, l'épidémie grippale est en revanche globalement "modérée", avec des évolutions divergentes selon l'âge. Elle reflue chez les moins de 15 ans, "probablement en lien avec la période de congés scolaires", qui réduit les brassages, mais reste à un niveau d'"intensité élevée" chez les 65 ans et plus, selon SpF. Après une saison 2024-2025 sévère en matière de mortalité - plus de 17.000 décès -, l'agence sanitaire note une petite hausse du nombre de décès déclarés par certificat électronique faisant mention de la grippe: 4,1% (contre 2,7% la semaine précédente), proche du niveau des mêmes jours l'an dernier (3,9%). Ces décès, dans neuf cas sur dix, concernent des personnes âgées de 65 ans et plus, dont la couverture vaccinale était de 44,2% au 30 novembre contre 40,5% à la même période l'an dernier. "Il est probable que le recours aux soins pour grippe commence à diminuer dans les prochaines semaines dans la plupart des régions hexagonales, tout en restant à un niveau élevé", juge l'Institut Pasteur dans des modélisations hebdomadaires. L'Institut estime ainsi que l'épidémie pourrait avoir atteint son pic au cours de la dernière semaine de 2025 - le recul n'est pas suffisant pour le dire à ce stade -, "avec une probabilité supérieure ou égale à 50%". Mais "la possibilité d'une reprise de l'épidémie après les vacances de Noël, ou plus tard dans la saison hivernale, ne peut être exclue à ce stade", prévient l'Institut Pasteur. De son côté, l'épidémie de bronchiolite se poursuit dans l'Hexagone et a atteint la Corse. Mais le nombre de passages aux urgences a diminué et celui des hospitalisations est stable, par rapport à la semaine précédente.

31.12.2025 à 16:36

CAN 2025 : le sort des groupes E et F scellé ce mercredi

FRANCE24
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Ce mercredi, deux matchs attendus au Maroc : Soudan-Burkina-Faso et Guinée équatoriale-Algérie. Des matchs pour le sport et le classement général puisque les 16 qualifiés pour les 8èmes sont déjà connus.
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Ce mercredi, deux matchs attendus au Maroc : Soudan-Burkina-Faso et Guinée équatoriale-Algérie. Des matchs pour le sport et le classement général puisque les 16 qualifiés pour les 8èmes sont déjà connus.

31.12.2025 à 16:13

Un record de 12 millions de visiteurs pour les monuments nationaux en 2025

FRANCE24
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"Après deux années consécutives de fréquentation supérieure à 11 millions de visiteurs, les monuments nationaux enregistrent un nouveau record de fréquentation en atteignant pour la première fois de leur histoire 12 millions de visiteurs", s'est félicité le CMN dans un communiqué. Les trois monuments les plus fréquentés ont été l'Arc de triomphe avec 1,85 million de visiteurs, l'abbaye du Mont-Saint-Michel (1,63 million) et la Sainte-Chapelle (1,33 million). Viennent ensuite le Panthéon, la Conciergerie, le château et les remparts de Carcassonne, l'Hôtel de la Marine et le château d'Angers. Le CMN est également en charge du nouveau parcours de visite des tours de Notre-Dame de Paris, qui ont accueilli 110.000 visiteurs depuis leur réouverture en septembre, six ans après l'incendie de la cathédrale du 15 avril 2019. Le Centre souligne l'intérêt croissant pour les tours et trésors des cathédrales: ceux d'Amiens ont enregistré une hausse de fréquentation de 95%, ceux de Chartres de 74% et ceux de Reims de 43%. Le CMN est l'établissement public chargé de la conservation, la restauration et l’animation de plus de 100 monuments historiques et jardins répartis dans toute la France.
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"Après deux années consécutives de fréquentation supérieure à 11 millions de visiteurs, les monuments nationaux enregistrent un nouveau record de fréquentation en atteignant pour la première fois de leur histoire 12 millions de visiteurs", s'est félicité le CMN dans un communiqué. Les trois monuments les plus fréquentés ont été l'Arc de triomphe avec 1,85 million de visiteurs, l'abbaye du Mont-Saint-Michel (1,63 million) et la Sainte-Chapelle (1,33 million). Viennent ensuite le Panthéon, la Conciergerie, le château et les remparts de Carcassonne, l'Hôtel de la Marine et le château d'Angers. Le CMN est également en charge du nouveau parcours de visite des tours de Notre-Dame de Paris, qui ont accueilli 110.000 visiteurs depuis leur réouverture en septembre, six ans après l'incendie de la cathédrale du 15 avril 2019. Le Centre souligne l'intérêt croissant pour les tours et trésors des cathédrales: ceux d'Amiens ont enregistré une hausse de fréquentation de 95%, ceux de Chartres de 74% et ceux de Reims de 43%. Le CMN est l'établissement public chargé de la conservation, la restauration et l’animation de plus de 100 monuments historiques et jardins répartis dans toute la France.

31.12.2025 à 16:07

Wall Street prête à conclure une année de forte progression

FRANCE24
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Vers 14H55 GMT, le Dow Jones reculait de 0,13%, le Nasdaq de 0,12% et le S&P 500 cédait 0,10%. Wall Street "continue de claudiquer vers la fin de l'année", notent les analystes de Briefing.com, évoquant une "activité peu inspirante" ces derniers jours, en l'absence de forte actualité. Ce manque de dynamisme cache toutefois une année très positive pour la place américaine. "Le S&P 500 aborde le dernier jour de cotation de l'année avec un rendement de 17,3% au 30 décembre, ce qui devrait marquer sa troisième année consécutive de gains supérieurs à 15%", relève Adam Turnquist, de LPL Financial. "Une telle série ne s'est produite que deux fois depuis 1928", ajoute l'analyste. Le dernier record du S&P 500 date du 24 décembre, tout comme celui de Dow Jones. Le Nasdaq a quant à lui clôturé sur un plus haut historique fin octobre. Le début d'année a été sans repos pour la place boursière, avec notamment le plongeon provoqué par l'annonce de l'instauration de substantiels droits de douane par Donald Trump en avril. Mais la Bourse de New York a rapidement repris pied et a ensuite avancé d'un pas soutenu, sans prendre ombrage des nouvelles menaces commerciales de Washington. Les investisseurs se sont concentrés sur la bonne santé de l'économie américaine, l'effet des droits de douane restant mesuré, et le nouveau cycle de baisse de taux déclenché par la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qui a offert des perspectives de bénéfices supplémentaires pour les entreprises. Seuls des doutes autour des niveaux de valorisation des grands noms de l'IA, et la possibilité de rentabiliser les investissements massifs des dernières années, ont provoqué des reculs ponctuels des cours. Côté indicateurs, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en deçà des attentes mercredi, passant sous le seuil symbolique des 200.000 demandes pour la deuxième fois de l'année. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans se tendait à 4,14% vers 14H55 GMT contre 4,12% à la clôture la veille. Au tableau des valeurs, le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC (+1,97% à 305,66 dollars) était recherché après avoir annoncé le lancement de la production de masse de puces ultra-performantes 2nm, qui ouvrent la voie à des performances accrues pour l'intelligence artificielle (IA). Principal fabricant mondial de semi-conducteurs, TSMC compte comme clients Nvidia ou encore Apple, qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir puces, serveurs et centre de données. La chaîne d'hôtellerie Hyatt Hotel (-1,30% à 161,53 dollars) reculait après avoir revu à la baisse ses prévisions pour l'année 2025, en raison d'une nouvelle estimation des dégâts causés par l'ouragan Melissa, l'un des plus puissants à avoir jamais balayé les Caraïbes. Le groupe s'attend notamment à ce que plusieurs de ses établissements en Jamaïque restent fermés jusqu'à fin 2026.
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Vers 14H55 GMT, le Dow Jones reculait de 0,13%, le Nasdaq de 0,12% et le S&P 500 cédait 0,10%. Wall Street "continue de claudiquer vers la fin de l'année", notent les analystes de Briefing.com, évoquant une "activité peu inspirante" ces derniers jours, en l'absence de forte actualité. Ce manque de dynamisme cache toutefois une année très positive pour la place américaine. "Le S&P 500 aborde le dernier jour de cotation de l'année avec un rendement de 17,3% au 30 décembre, ce qui devrait marquer sa troisième année consécutive de gains supérieurs à 15%", relève Adam Turnquist, de LPL Financial. "Une telle série ne s'est produite que deux fois depuis 1928", ajoute l'analyste. Le dernier record du S&P 500 date du 24 décembre, tout comme celui de Dow Jones. Le Nasdaq a quant à lui clôturé sur un plus haut historique fin octobre. Le début d'année a été sans repos pour la place boursière, avec notamment le plongeon provoqué par l'annonce de l'instauration de substantiels droits de douane par Donald Trump en avril. Mais la Bourse de New York a rapidement repris pied et a ensuite avancé d'un pas soutenu, sans prendre ombrage des nouvelles menaces commerciales de Washington. Les investisseurs se sont concentrés sur la bonne santé de l'économie américaine, l'effet des droits de douane restant mesuré, et le nouveau cycle de baisse de taux déclenché par la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qui a offert des perspectives de bénéfices supplémentaires pour les entreprises. Seuls des doutes autour des niveaux de valorisation des grands noms de l'IA, et la possibilité de rentabiliser les investissements massifs des dernières années, ont provoqué des reculs ponctuels des cours. Côté indicateurs, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en deçà des attentes mercredi, passant sous le seuil symbolique des 200.000 demandes pour la deuxième fois de l'année. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans se tendait à 4,14% vers 14H55 GMT contre 4,12% à la clôture la veille. Au tableau des valeurs, le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC (+1,97% à 305,66 dollars) était recherché après avoir annoncé le lancement de la production de masse de puces ultra-performantes 2nm, qui ouvrent la voie à des performances accrues pour l'intelligence artificielle (IA). Principal fabricant mondial de semi-conducteurs, TSMC compte comme clients Nvidia ou encore Apple, qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir puces, serveurs et centre de données. La chaîne d'hôtellerie Hyatt Hotel (-1,30% à 161,53 dollars) reculait après avoir revu à la baisse ses prévisions pour l'année 2025, en raison d'une nouvelle estimation des dégâts causés par l'ouragan Melissa, l'un des plus puissants à avoir jamais balayé les Caraïbes. Le groupe s'attend notamment à ce que plusieurs de ses établissements en Jamaïque restent fermés jusqu'à fin 2026.

31.12.2025 à 16:05

Le Nouvel An en images : une partie de la planète est déjà entrée en 2026

FRANCE 24
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Le Pacifique a ouvert le bal des célébrations du Nouvel An et la planète bascule petit à petit en 2026. Retour en images à travers le monde.
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Le Pacifique a ouvert le bal des célébrations du Nouvel An et la planète bascule petit à petit en 2026. Retour en images à travers le monde.
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