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22.11.2025 à 17:47

En Amazonie, le monde adopte un accord a minima sur la coopération pour le climat

FRANCE24
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"La science a prévalu, le multilatéralisme à gagné", a déclaré avant même l'adoption le président brésilien Lula depuis Johannesburg. Le président brésilien de la conférence André Correa do Lago a fait adopter le texte par consensus lors de la séance de clôture, au lendemain de la fin prévue du sommet. La décision célèbre l'accord de Paris et la coopération climatique. Mais il n'appelle à accélérer l'action que de façon "volontaire", et ne fait qu'une référence indirecte à la sortie des énergies fossiles, en rappelant le consensus de la COP28 à Dubaï, et sans écrire les mots explicitement. Ce qui est loin du plan un temps réclamé par plus de 80 pays européens, latino-américains ou insulaires. "Nous devons le soutenir car, au moins, il nous emmène dans la bonne direction", a déclaré auparavant le commissaire européen au climat Wopke Hoesktra après une nuit de négociations et une réunion de coordination avec les Vingt-Sept. "Nous n'allons pas cacher que nous aurions préféré davantage, et plus d'ambition sur tout". La ministre française Monique Barbut a ajouté que les Européens avaient préféré accepter ce texte en raison du "procès qui était fait aux Européens, qui était de dire qu'une des raisons pour lesquelles on s'opposait à ce texte, c'était parce qu'on ne voulait pas payer de l'argent pour les pays les plus pauvres." Le chef de la délégation chinoise, Li Gao, a salué un "succès dans une situation très difficile". En 2023, les pays s'étaient engagés à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques", pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Depuis, les pays qui produisent ou dépendent des énergies fossiles repoussent toutes les tentatives de répéter ce signal dans le cadre multilatéral. L'analyste Li Shuo, de l'Asia Society à Washington, voit dans ce résultat un nouveau "point d'inflexion dans la politique climatique mondiale". "Alors que l’ambition climatique nationale ralentit, les négociations internationales sont désormais limitées par une volonté politique en déclin. Lorsque les États-Unis se retirent, les autres acteurs deviennent prudents et indécis", déclare-t-il à Belem. La combustion du pétrole, du gaz et du charbon sont largement responsables du réchauffement planétaire. Des pays comme la Russie, l'Arabie saoudite ou l'Inde ont été désignés par la France comme menant le camp du refus, mais ils ne sont pas seuls. Une partie du monde en développement n'avait pas comme priorité la bataille contre les fossiles en arrivant au Brésil il y a deux semaines. Pour eux, les financements sont plus urgents, et la COP30 leur livre un petit gain. Le texte de compromis prévoit un triplement de l'aide financière pour l'adaptation des pays en développement à l'horizon 2035, par rapport à l'objectif actuel de 40 milliards par an. Ces pays expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n'ont pas les moyens de passer aux énergies renouvelables demain, ou tout simplement d'adapter leurs villes ou leurs agricultures à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins. Mais est-ce assez? "Pas vraiment. Mais les négociations intergouvernementales travaillent sur le plus petit dénominateur commun. Mais notre combat continue", dit à l'AFP un négociateur du Bangladesh. Européens isolés L'accord prévoit d'instituer un "dialogue" sur le commerce mondial, une première dans les négociations climatiques. La Chine, qui mène la fronde des pays émergents contre les taxes carbone aux frontières, en avait fait sa priorité. La présidence brésilienne aura jusqu'au bout refusé d'inclure dans son texte la création d'une "feuille de route" sur la sortie des énergies fossiles, pourtant prônée par le président brésilien Lula lui-même sur place. L'UE avait brandi vendredi la perspective de partir de Belem "sans accord". Cela aurait signé un échec retentissant pour l'hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l'une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l'Amazonie. Mais les Européens se seraient retrouvés "isolés", selon le membre d'une délégation d'un des 27. Ces derniers n'ont pas voulu apparaître comme responsables d'une catastrophe diplomatique au moment où ils cherchent à maintenir en vie le régime climatique mondial. "Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu'on n'arrive pas à nous mettre d'accord", avait prévenu le président de la COP30, le diplomate brésilien André Corrêa do Lago. Les pays doivent maintenant adopter lors d'une séance de clôture ce texte.

22.11.2025 à 17:37

Un appareil photo Leica ayant appartenu au pape François adjugé 6,5 millions d'euros

FRANCE24
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Le modèle "M-A" mécanique avait été mis aux enchères avec une estimation de 60.000 à 70.000 euros, indique la société Leica dans un communiqué. Il s'agit de la troisième plus importante enchère pour un appareil de la légendaire marque allemande, après la vente d'un prototype datant de 1923, vendu pour 14,4 millions d'euros en juin 2022, et un autre prototype de la même année adjugé en juin dernier pour 7,2 millions d'euros. L'appareil vendu samedi avait été offert au pape François par la marque légendaire de Wetzlar (ouest) en 2024. Le boitier et l'objectif portent le numéro de série 5000000, Leica donnant des numéros ronds aux "modèles spéciaux remis à des personnalités d'exception", explique dans un communiqué Alexander Sedlak, responsable des ventes aux enchères chez Leica. Après la réception de l'appareil, le pape avait décidé de le mettre aux enchères pour des œuvres caritatives. La vente a été légèrement retardée par son décès en avril. L'identité de l'acquéreur n'a pas été révélée au terme d'une des enchères "les plus passionnantes de notre histoire", selon M.Sedlak. Lors de cette vente aux enchères, un autre appareil désigné "M3", offert par le président allemand Theodor Heuss à la reine Elizabeth II en 1958, a été vendu 156.000 euros, légèrement au-dessus de son estimation, selon le communiqué.

22.11.2025 à 17:35

Violences faites aux femmes: la colère face à un phénomène qui perdure

FRANCE24
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"On est en 2025, est-ce qu'il est encore normal de compter nos mortes?" a dénoncé juste avant le départ de la manifestation parisienne Sylvaine Grévin, présidente de la Fédération nationale des victimes de féminicides qui a perdu sa sœur en 2017. À Paris, plusieurs milliers de manifestants - 50.000 selon les organisateurs, les chiffres de la préfecture n'étant pas encore connus - ont défilé dans un froid glacial à l'appel du collectif "Grève féministe", qui regroupe une soixantaine d'organisations. À Bordeaux, les manifestants étaient au total 1.300 sur deux rassemblements selon la préfecture, tandis qu'à Lille ils étaient environ 300, avec partout la couleur violette symbole du féminisme. "On a le droit à la vie, on a le droit au bonheur, on a le droit à l'amour, passionnel et pas obsessionnel (...) On a le droit d'être aimée sans être violentée", a indiqué à Lille Juliette, étudiante de 20 ans. "Il faut une vraie volonté politique comme en Espagne où les mouvements féministes ont vraiment été entendus, alors que le pays revenait de loin avec 40 ans de franquisme", a déclaré à Bordeaux Dolores Perez, 70 ans. "Là-bas, les féminicides font les premiers titres des journaux télévisés", a pointé cette retraitée de l’Education nationale, qui vit six mois de l’année de l'autre côté des Pyrénées. Les associations à l'origine des manifestations réclament l'adoption d'une loi-cadre intégrale contre les violences, un budget de 3 milliards d’euros pour la mettre en œuvre. Elles demandent également l'effectivité des séances d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars) dans les établissements scolaires ou encore l'arrêt de la baisse des financements des associations qui accompagnent les victimes. - "Réels moyens financiers" - L'annonce d'une prochaine loi par Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes, est accueillie avec scepticisme ou méfiance par les associations qui demandent "de réels moyens financiers" pour accompagner le texte. "On sait que c'est une récupération politique. C'est bien beau d'annoncer des mesures autour de dates importantes, comme le 25 novembre (NDLR, la journée internationale contre les violences faites aux femmes), quand on voit que les politiques publiques pour lutter contre les violences de genre depuis des années ne sont pas mises en place", a estimé dans le cortège parisien Yelena Mandengué, membres de #Noustoutes. Le budget de l’État actuellement en discussion au Parlement, "s'il était adopté, se traduirait par des reculs massifs pour les droits des femmes, parce que de nombreuses associations verraient leurs crédits remis en cause", a averti de son côté Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, venue défiler à Paris en compagnie notamment de Marilyse Léon, son homologue de la CFDT, et de Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires. Selon les derniers chiffres officiels publiés jeudi par la Mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof), le nombre de féminicides conjugaux a augmenté de 11% entre 2023 et 2024 avec 107 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Une femme est victime toutes les deux minutes de viol, tentative de viol ou d'agression sexuelle et toutes les 23 secondes de harcèlement sexuel, d'exhibition sexuelle ou d'envoi non sollicité de contenus à caractère sexuel, selon la Miprof. La Fondation des femmes estime à 2,6 milliards par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes, et sexuelles en France, "soit 0,5% du budget de l’État". mep-kal-ldf-lby/alu/abl

22.11.2025 à 17:30

Lutte contre le narcotrafic : la France face un fléau de grande ampleur

Nabia MAKHLOUFI
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Dans votre magazine cette semaine, l’appel d’Amine Kessaci à marcher en nombre à Marseille, à Paris, Lyon Grenoble et ailleurs : "Plus il y aura du monde à la marche, et plus nos vies seront protégées". Le Militant Ecologiste, très engagé contre le narcotrafic a perdu un deuxième frère, Mehdi, assassiné en pleine rue. Un meurtre qui a replacé au cœur du débat public la lutte contre le crime organisé. Christophe Bouqet, co-auteur de "Narcotrafic, le poison de l'Europe" (aux éditions La Découverte) était notre invité »

22.11.2025 à 17:16

Ukrainiens, Américains et Européens en Suisse pour discuter du plan de Trump

FRANCE 24
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Des responsables ukrainiens, américains et européens doivent se retrouver dimanche en Suisse pour discuter du plan de Donald Trump visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, ont annoncé samedi des sources concordantes. Kiev, qui a jusqu'au 27 novembre pour donner sa réponse, craint d'être poussé à une capitulation face à la Russie.
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Des responsables ukrainiens, américains et européens doivent se retrouver dimanche en Suisse pour discuter du plan de Donald Trump visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, ont annoncé samedi des sources concordantes. Kiev, qui a jusqu'au 27 novembre pour donner sa réponse, craint d'être poussé à une capitulation face à la Russie.

22.11.2025 à 16:55

Narcotrafic: "Il faut que ça s'arrête" lance la mère de Mehdi Kessaci

FRANCE24
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"Mon coeur est déchiré. Je suis inconsolable. Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir avant elle", a lancé cette femme toute vêtue de blanc, devant plus de 6.200 personnes rassemblées pour rendre hommage à Mehdi, tué le 13 novembre. "Je demande au gouvernement de prendre la mesure de tout ce qui se passe", a-t-elle dit, arborant une photo de Mehdi sur son tee-shirt. "Il faut que ça s'arrête, pour toutes les familles frappées par ce fléau", a-t-elle poursuivi. Elle s'exprimait peu après son arrivée au rassemblement, sur un rond-point de Marseille où son fils Mehdi, 20 ans, a été assassiné par deux hommes en moto. Elle était accompagnée de ses proches et notamment de l'un de ses autres enfants Amine, militant écologiste et anti-drogue de 22 ans. Placé depuis plusieurs mois sous protection policière, sa présence au rassemblement n'avait pas été confirmée jusqu'aux derniers instants. "Je demande la justice pour Mehdi. Je demande la justice pour Brahim, mon autre frère assassiné. Je demande la justice pour toutes les victimes. Je demande la sécurité pour ma famille", a lancé Amine. En décembre 2020, Brahim avait été tué dans un triple homicide. Son corps avait été retrouvé calciné dans une voiture. Et alors que l'ex-sénateur socialiste Jérôme Durain --un des initiateurs de la loi contre le narcotrafic-- a demandé qu'il soit décoré de la Légion d'honneur, Amine Kessaci a dit que sa "poitrine (était) trop lourde de douleur pour recevoir une quelconque décoration". "Je ne cherche aucun honneur", a-t-il dit. "Ce sont les mamans des quartiers qui méritent une décoration pour leur courage, leur dignité, leur combat de chaque jour." Ces derniers jours le militant a enchaîné les interventions médiatiques, exprimant son sentiment de "culpabilité" vis-à-vis de la mort de Mehdi, appelant à plus d'action face au narcotrafic. "Depuis des années nous alertons, nous parlons parce que nous savons que le silence tue. Chacun des reculs des institutions a favorisé l'avancée du narcotrafic", a-t-il dit samedi. "Bien sûr, nous avons besoin de policiers et de sécurité. Bien sûr, il faut renforcer les moyens de la lutte contre le narcotrafic. Mais nous avons besoin de justice sociale, d'engagement de l'État et des collectivités, de soutien aux associations qui font le boulot tous les jours avec très peu de moyens."
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"Mon coeur est déchiré. Je suis inconsolable. Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir avant elle", a lancé cette femme toute vêtue de blanc, devant plus de 6.200 personnes rassemblées pour rendre hommage à Mehdi, tué le 13 novembre. "Je demande au gouvernement de prendre la mesure de tout ce qui se passe", a-t-elle dit, arborant une photo de Mehdi sur son tee-shirt. "Il faut que ça s'arrête, pour toutes les familles frappées par ce fléau", a-t-elle poursuivi. Elle s'exprimait peu après son arrivée au rassemblement, sur un rond-point de Marseille où son fils Mehdi, 20 ans, a été assassiné par deux hommes en moto. Elle était accompagnée de ses proches et notamment de l'un de ses autres enfants Amine, militant écologiste et anti-drogue de 22 ans. Placé depuis plusieurs mois sous protection policière, sa présence au rassemblement n'avait pas été confirmée jusqu'aux derniers instants. "Je demande la justice pour Mehdi. Je demande la justice pour Brahim, mon autre frère assassiné. Je demande la justice pour toutes les victimes. Je demande la sécurité pour ma famille", a lancé Amine. En décembre 2020, Brahim avait été tué dans un triple homicide. Son corps avait été retrouvé calciné dans une voiture. Et alors que l'ex-sénateur socialiste Jérôme Durain --un des initiateurs de la loi contre le narcotrafic-- a demandé qu'il soit décoré de la Légion d'honneur, Amine Kessaci a dit que sa "poitrine (était) trop lourde de douleur pour recevoir une quelconque décoration". "Je ne cherche aucun honneur", a-t-il dit. "Ce sont les mamans des quartiers qui méritent une décoration pour leur courage, leur dignité, leur combat de chaque jour." Ces derniers jours le militant a enchaîné les interventions médiatiques, exprimant son sentiment de "culpabilité" vis-à-vis de la mort de Mehdi, appelant à plus d'action face au narcotrafic. "Depuis des années nous alertons, nous parlons parce que nous savons que le silence tue. Chacun des reculs des institutions a favorisé l'avancée du narcotrafic", a-t-il dit samedi. "Bien sûr, nous avons besoin de policiers et de sécurité. Bien sûr, il faut renforcer les moyens de la lutte contre le narcotrafic. Mais nous avons besoin de justice sociale, d'engagement de l'État et des collectivités, de soutien aux associations qui font le boulot tous les jours avec très peu de moyens."

22.11.2025 à 16:43

Ukrainiens, Américains et Européens vont discuter en Suisse du plan de Trump

FRANCE24
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Ce plan en 28 points est vu avec une grande inquiétude à Kiev puisqu'il reprend plusieurs exigences clés de la Russie, à savoir que l'Ukraine lui cède des territoires, accepte une réduction de la taille de son armée et renonce à intégrer l'Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé vendredi ce plan, que Donald Trump et Vladimir Poutine le pressent d'accepter, assurant qu'il allait proposer des "alternatives" aux Américains. Selon une source interrogée par l'AFP, le conseiller à la Sécurité nationale du président français Emmanuel Macron "ira demain à Genève avec ses collègues du +E3+ (Allemagne, France, Royaume-uni)" pour discuter "avec les Etats-Unis, l'+E3+ et les Ukrainiens". Le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Roustem Oumerov, a lui aussi annoncé samedi sur Facebook de prochaines "consultations entre de hauts responsables ukrainiens et américains sur les paramètres possibles d'un futur accord de paix" avec Moscou. M. Zelensky a de son côté signé un décret formant la délégation qui sera chargée de participer aux pourparlers avec Washington, et dans le futur avec Moscou. Celle-ci sera menée par son bras droit, le chef de la présidence Andriï Iermak, et comprendra entre autres M. Oumerov, les chefs des services de sécurité et de renseignement et le chef d'état-major. Soit une délégation essentiellement militaire. Inquiétude européenne au G20 Donald Trump a donné jusqu'au 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, à M. Zelensky pour donner sa réponse aux solutions proposées. "Il faudra bien que (ce plan, NDLR) lui plaise, et si cela ne lui plaît pas, alors, vous savez, ils n'auront qu'à continuer à se battre", a lancé le dirigeant américain devant les caméras de télévision. Vladimir Poutine a de son côté estimé vendredi que le texte américain "pouvait servir de base à un règlement pacifique définitif" du conflit lancé en 2022. Il s'est dit prêt à une "discussion approfondie de tous les détails" du texte élaboré par Washington. En cas de refus ukrainien, il a menacé de poursuivre les conquêtes territoriales sur le front, où son armée a l'avantage. Face à la double pression américaine et russe, Volodymyr Zelensky a aussi entamé des consultations avec ses principaux alliés en Europe. Réunis au sommet du G20 à Johannesbourg, 11 pays principalement européens ont estimé dans une déclaration que le plan américain "requerra du travail supplémentaire", craignant qu'il ne laisse l'Ukraine "vulnérable à de futures attaques". "Les grandes puissances ne peuvent décider par-dessus la tête des pays concernés", a plaidé de son côté le chancelier allemand Friedrich Merz, soulignant que "selon l'issue de ce conflit, la sécurité de l'Europe sera affectée". "Illusion" de victoire Le vice-président américain JD Vance a réagi aux critiques visant ce plan, affirmant qu'elles "reposaient soit sur une mauvaise compréhension du cadre, soit sur une interprétation erronée de certaines réalités cruciales sur le terrain". Des médias, dont l'AFP, ont publié ces propositions américaines qui reprennent plusieurs demandes formulées par le Kremlin de longue date, à un moment où la présidence ukrainienne est déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de M. Zelensky, où l'armée est en recul sur le front et où la population est soumise à des coupures de courant d'ampleur en raison des frappes russes. Selon le texte américain, les deux régions du bassin minier et industriel du Donbass, Donetsk et Lougansk (est), ainsi que la Crimée annexée en 2014, seraient "reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis", et Moscou recevrait d'autres territoires ukrainiens qui sont encore aujourd'hui sous le contrôle de Kiev. La Russie verrait également son isolement à l'égard du monde occidental prendre fin avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions, ainsi que son souhait d'éloigner à jamais Kiev de l'Alliance atlantique entériné dans la Constitution ukrainienne. Kiev devrait limiter son armée à 600.000 militaires et se contenter d'une protection par des avions de combats européens basés en Pologne, tandis que l'Otan s'engagerait à ne pas stationner de troupes en Ukraine. Selon un responsable américain, le plan comprend cependant des garanties de sécurité de la part de Washington et de ses alliés européens équivalentes à celles de l'Otan en cas de future attaque.
Texte intégral (776 mots)
Ce plan en 28 points est vu avec une grande inquiétude à Kiev puisqu'il reprend plusieurs exigences clés de la Russie, à savoir que l'Ukraine lui cède des territoires, accepte une réduction de la taille de son armée et renonce à intégrer l'Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé vendredi ce plan, que Donald Trump et Vladimir Poutine le pressent d'accepter, assurant qu'il allait proposer des "alternatives" aux Américains. Selon une source interrogée par l'AFP, le conseiller à la Sécurité nationale du président français Emmanuel Macron "ira demain à Genève avec ses collègues du +E3+ (Allemagne, France, Royaume-uni)" pour discuter "avec les Etats-Unis, l'+E3+ et les Ukrainiens". Le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Roustem Oumerov, a lui aussi annoncé samedi sur Facebook de prochaines "consultations entre de hauts responsables ukrainiens et américains sur les paramètres possibles d'un futur accord de paix" avec Moscou. M. Zelensky a de son côté signé un décret formant la délégation qui sera chargée de participer aux pourparlers avec Washington, et dans le futur avec Moscou. Celle-ci sera menée par son bras droit, le chef de la présidence Andriï Iermak, et comprendra entre autres M. Oumerov, les chefs des services de sécurité et de renseignement et le chef d'état-major. Soit une délégation essentiellement militaire. Inquiétude européenne au G20 Donald Trump a donné jusqu'au 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, à M. Zelensky pour donner sa réponse aux solutions proposées. "Il faudra bien que (ce plan, NDLR) lui plaise, et si cela ne lui plaît pas, alors, vous savez, ils n'auront qu'à continuer à se battre", a lancé le dirigeant américain devant les caméras de télévision. Vladimir Poutine a de son côté estimé vendredi que le texte américain "pouvait servir de base à un règlement pacifique définitif" du conflit lancé en 2022. Il s'est dit prêt à une "discussion approfondie de tous les détails" du texte élaboré par Washington. En cas de refus ukrainien, il a menacé de poursuivre les conquêtes territoriales sur le front, où son armée a l'avantage. Face à la double pression américaine et russe, Volodymyr Zelensky a aussi entamé des consultations avec ses principaux alliés en Europe. Réunis au sommet du G20 à Johannesbourg, 11 pays principalement européens ont estimé dans une déclaration que le plan américain "requerra du travail supplémentaire", craignant qu'il ne laisse l'Ukraine "vulnérable à de futures attaques". "Les grandes puissances ne peuvent décider par-dessus la tête des pays concernés", a plaidé de son côté le chancelier allemand Friedrich Merz, soulignant que "selon l'issue de ce conflit, la sécurité de l'Europe sera affectée". "Illusion" de victoire Le vice-président américain JD Vance a réagi aux critiques visant ce plan, affirmant qu'elles "reposaient soit sur une mauvaise compréhension du cadre, soit sur une interprétation erronée de certaines réalités cruciales sur le terrain". Des médias, dont l'AFP, ont publié ces propositions américaines qui reprennent plusieurs demandes formulées par le Kremlin de longue date, à un moment où la présidence ukrainienne est déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de M. Zelensky, où l'armée est en recul sur le front et où la population est soumise à des coupures de courant d'ampleur en raison des frappes russes. Selon le texte américain, les deux régions du bassin minier et industriel du Donbass, Donetsk et Lougansk (est), ainsi que la Crimée annexée en 2014, seraient "reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis", et Moscou recevrait d'autres territoires ukrainiens qui sont encore aujourd'hui sous le contrôle de Kiev. La Russie verrait également son isolement à l'égard du monde occidental prendre fin avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions, ainsi que son souhait d'éloigner à jamais Kiev de l'Alliance atlantique entériné dans la Constitution ukrainienne. Kiev devrait limiter son armée à 600.000 militaires et se contenter d'une protection par des avions de combats européens basés en Pologne, tandis que l'Otan s'engagerait à ne pas stationner de troupes en Ukraine. Selon un responsable américain, le plan comprend cependant des garanties de sécurité de la part de Washington et de ses alliés européens équivalentes à celles de l'Otan en cas de future attaque.

22.11.2025 à 16:41

Coupe Davis: Zverev force l'Espagne au double décisif en demi-finales

FRANCE24
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Après la victoire 7-6 (7/2), 7-6 (7/5) du Hambourgeois, les deux sélections se départageront au double décisif. Le vainqueur du duel défiera dimanche en finale les doubles tenants du titre italiens, qui disputent pour la première fois la phase finale de Coupe Davis sur leurs terres, après plusieurs éditions à Malaga (Espagne). En début de journée, le N.2 allemand Jan-Lennard Struff (84e) avait subi la loi de Pablo Carreno (89e), vainqueur 6-4, 7-6 (8/6) après avoir été mené 6/1 dans le tie-break du deuxième set. "Ca ne fait pas plaisir de mener 6/1 et de perdre ensuite 8/6", a reconnu Struff en conférence de presse. "Mais ce sont des choses qui arrivent. Le match s'est joué sur de petits détails et j'ai été un peu malchanceux", a estimé le perdant. A 6/1 pour Struff, "je pensais déjà au troisième set", a assuré Pablo Carreno. Mais "j'ai essayé de rester calme et de me battre" pour arracher malgré tout la deuxième manche, a-t-il ajouté. Dans le deuxième simple, Zverev et Munar ont chacun concédé une fois leur service dans la première manche, conclue au tie-break. Une grosse accélération en coup droit de l'Allemand et une faute directe de Munar ont condamné l'Espagnol dans le jeu décisif. Après un nouvel échange de breaks dans le deuxième set, les deux joueurs se sont encore départagés au tie-break. Zverev a profité des nombreuses fautes directes en coup droit de son adversaire pour le remporter 7/5 et gagner la partie en un peu moins de deux heures. Selon les compositions d'équipes provisoires, dévoilées avant le début de la demi-finale, le double décisif devrait opposer la paire ibère Marcel Granollers/Pedro Martinez à Kevin Krawietz et Tim Puetz. Triple lauréate de la compétition, l'Allemagne est en quête à Bologne d'une première finale depuis 1993 en Coupe Davis. L'Espagne vise elle une première finale depuis 2019, année de son sixième -- et dernier à ce jour -- Saladier d'argent.
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Après la victoire 7-6 (7/2), 7-6 (7/5) du Hambourgeois, les deux sélections se départageront au double décisif. Le vainqueur du duel défiera dimanche en finale les doubles tenants du titre italiens, qui disputent pour la première fois la phase finale de Coupe Davis sur leurs terres, après plusieurs éditions à Malaga (Espagne). En début de journée, le N.2 allemand Jan-Lennard Struff (84e) avait subi la loi de Pablo Carreno (89e), vainqueur 6-4, 7-6 (8/6) après avoir été mené 6/1 dans le tie-break du deuxième set. "Ca ne fait pas plaisir de mener 6/1 et de perdre ensuite 8/6", a reconnu Struff en conférence de presse. "Mais ce sont des choses qui arrivent. Le match s'est joué sur de petits détails et j'ai été un peu malchanceux", a estimé le perdant. A 6/1 pour Struff, "je pensais déjà au troisième set", a assuré Pablo Carreno. Mais "j'ai essayé de rester calme et de me battre" pour arracher malgré tout la deuxième manche, a-t-il ajouté. Dans le deuxième simple, Zverev et Munar ont chacun concédé une fois leur service dans la première manche, conclue au tie-break. Une grosse accélération en coup droit de l'Allemand et une faute directe de Munar ont condamné l'Espagnol dans le jeu décisif. Après un nouvel échange de breaks dans le deuxième set, les deux joueurs se sont encore départagés au tie-break. Zverev a profité des nombreuses fautes directes en coup droit de son adversaire pour le remporter 7/5 et gagner la partie en un peu moins de deux heures. Selon les compositions d'équipes provisoires, dévoilées avant le début de la demi-finale, le double décisif devrait opposer la paire ibère Marcel Granollers/Pedro Martinez à Kevin Krawietz et Tim Puetz. Triple lauréate de la compétition, l'Allemagne est en quête à Bologne d'une première finale depuis 1993 en Coupe Davis. L'Espagne vise elle une première finale depuis 2019, année de son sixième -- et dernier à ce jour -- Saladier d'argent.

22.11.2025 à 16:33

Le Grand Canal de Venise teint en vert par des militants écologistes

FRANCE24
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Des militants du groupe ont versé une teinture, qu'ils ont assuré inoffensive pour l'environnement, dans des canaux, rivières, lacs et fontaines de dix villes italiennes pour dénoncer "les effets massifs de l'effondrement climatique". La teinture verte a été déversée dans le fleuve Pô à Turin, le fleuve Reno à Bologne, le fleuve Tara à Tarente, ainsi que dans des fontaines à Padoue et Gênes, a indiqué le groupe d'activistes. La célèbre militante suédoise Greta Thunberg était présente à la manifestation "Stop Ecocide" à Venise, où des manifestants entièrement vêtus de rouge, le visage voilé, ont défilé lentement à travers la foule des touristes. "Le sommet mondial le plus important pour définir des accords politiques internationaux visant à contrer l'effondrement climatique et social touche à sa fin, et une fois de plus cette année, l'Italie a été parmi les pays bloquant les propositions les plus ambitieuses", a déclaré Paola, une militante citée (sans son nom de famille) par Extinction Rebellion dans un communiqué. Après deux semaines de négociations entre près de 200 pays, et une ultime nuit de négociations à Belem, les nations se préparent à adopter un texte modeste préparé par la présidence brésilienne du sommet. Les Européens se sont résignés à accepter un accord face au front des pays émergents et pétroliers. L'enjeu des discussions de Belem était de parvenir à un accord qui ouvre la voie à des réductions plus rapides des émissions responsables du réchauffement climatique, à l'origine de phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes.
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Des militants du groupe ont versé une teinture, qu'ils ont assuré inoffensive pour l'environnement, dans des canaux, rivières, lacs et fontaines de dix villes italiennes pour dénoncer "les effets massifs de l'effondrement climatique". La teinture verte a été déversée dans le fleuve Pô à Turin, le fleuve Reno à Bologne, le fleuve Tara à Tarente, ainsi que dans des fontaines à Padoue et Gênes, a indiqué le groupe d'activistes. La célèbre militante suédoise Greta Thunberg était présente à la manifestation "Stop Ecocide" à Venise, où des manifestants entièrement vêtus de rouge, le visage voilé, ont défilé lentement à travers la foule des touristes. "Le sommet mondial le plus important pour définir des accords politiques internationaux visant à contrer l'effondrement climatique et social touche à sa fin, et une fois de plus cette année, l'Italie a été parmi les pays bloquant les propositions les plus ambitieuses", a déclaré Paola, une militante citée (sans son nom de famille) par Extinction Rebellion dans un communiqué. Après deux semaines de négociations entre près de 200 pays, et une ultime nuit de négociations à Belem, les nations se préparent à adopter un texte modeste préparé par la présidence brésilienne du sommet. Les Européens se sont résignés à accepter un accord face au front des pays émergents et pétroliers. L'enjeu des discussions de Belem était de parvenir à un accord qui ouvre la voie à des réductions plus rapides des émissions responsables du réchauffement climatique, à l'origine de phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes.

22.11.2025 à 16:20

"Justice pour Medhi" : hommage au frère Kessaci tué à Marseille

FRANCE24
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Hendrik Davi, Député de Marseille, groupe Ecologiste et Social, est notre invité.
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Hendrik Davi, Député de Marseille, groupe Ecologiste et Social, est notre invité.

22.11.2025 à 16:09

Après New York, l'aile gauche du Parti démocrate s'empare de Seattle avec Katie Wilson

Bahar MAKOOI
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La ville de Seattle a une nouvelle maire : Katie Wilson, une activiste démocrate à tendance socialiste. Elle l'a emporté face au maire sortant, un démocrate centriste. Comme Zohran Mamdani à New York, la nouvelle venue en politique a fait campagne sur la crise du logement et l'accroissement des inégalités. Ce nouveau succès de la gauche irrite au plus haut point Donald Trump
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La ville de Seattle a une nouvelle maire : Katie Wilson, une activiste démocrate à tendance socialiste. Elle l'a emporté face au maire sortant, un démocrate centriste. Comme Zohran Mamdani à New York, la nouvelle venue en politique a fait campagne sur la crise du logement et l'accroissement des inégalités. Ce nouveau succès de la gauche irrite au plus haut point Donald Trump

22.11.2025 à 16:07

Hommage à Mehdi Kessaci : "Justice pour Mehdi, 20 ans, mort pour rien"

FRANCE24
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Le rassemblement sous haute sécurité en hommage à Mehdi Kessaci a débuté à Marseille samedi avec plusieurs centaines de personnes et une kyrielle de personnalités politiques de tous bords, déterminées à "faire bloc" face au narcobanditisme. 
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Le rassemblement sous haute sécurité en hommage à Mehdi Kessaci a débuté à Marseille samedi avec plusieurs centaines de personnes et une kyrielle de personnalités politiques de tous bords, déterminées à "faire bloc" face au narcobanditisme. 

22.11.2025 à 16:03

La COP30 conclue par un accord qui passe sous silence les énergies fossiles

FRANCE 24
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Les pays réunis pour la COP30 au Brésil ont adopté par consensus, samedi, un accord sans plan de sortie des énergies fossiles réclamée par les Européens et leurs alliés. Le texte appelle également à tripler les financements pour l'adaptation climatique des pays en développement sur les dix prochaines années, une de leurs demandes pressantes.
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Les pays réunis pour la COP30 au Brésil ont adopté par consensus, samedi, un accord sans plan de sortie des énergies fossiles réclamée par les Européens et leurs alliés. Le texte appelle également à tripler les financements pour l'adaptation climatique des pays en développement sur les dix prochaines années, une de leurs demandes pressantes.

22.11.2025 à 16:01

Ski: journée "folle" à Gurgl, Paco Rassat décroche sa première victoire en Coupe du monde

FRANCE24
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Peu de gens auraient parié sur un tel scénario samedi dans la petite station du Tyrol. Mais dès la première manche, les spectateurs ont compris qu'ils assistaient à une course folle où toutes les cartes semblaient avoir été rebattues. Peut-être à cause d'un tracé sans grande difficulté, peut-être à cause des mouvements de terrain dûs aux récentes chutes de neige qui ont pénalisé les premiers skieurs, une vingtaine d'athlètes ont réussi à se placer dès la première manche dans la bataille pour le podium, à moins d'une seconde de la tête de course. Parmi eux, Paco Rassat, qui n'avait jamais fait mieux qu'une 6e place sur le circuit, dimanche dernier à Levi en Finlande, pointait à la 14e place à 85 centièmes du leader norvégien Atle Lie McGrath. Un bon résultat vu son dossard 21, mais pas suffisant pour sérieusement penser à la gagne. Remontada Sauf qu'en deuxième manche, quand tous les cadors partaient à la faute, Paco Rassat a lui volé sur la piste, réalisant une manche de référence pour couper la ligne avec une avance provisoire de 70 centièmes. "J'ai vraiment pris un pied fou à skier cette deuxième manche", a-t-il raconté aux journalistes français, joints par téléphone après la course. "Quand j'ai vu la lumière verte s'allumer avec 70 centièmes d'avance, c'était complètement dingue. Je ne pensais pas faire une manche de ce calibre-là." Installé sur le "hot seat" réservé au leader provisoire, il a ensuite regardé patiemment tous ses concurrents mais aucun n'a réussi à le rattraper. Quand il a compris qu'il était a minima sur le podium, le skieur au tempérament plutôt calme a fondu en larmes - tout comme ses parents présents dans le public - avant de serrer dans ses bras son coéquipier Victor Muffat-Jeandet (7e). Puis le Finlandais Eduard Hallberg est sorti de piste et Atle Lie McGrath a fait une grosse faute qui lui a coûté la victoire, et c'est donc Paco Rassat qui l'a emporté à la surprise générale, devant le Belge Armand Marchant (+ 7 centièmes) et McGrath (+ 9 centièmes). "J'ai du mal à me rendre compte de ce qu'il vient de se passer. Il y a beaucoup de fierté, il y a beaucoup d'émotions", a estimé Paco Rassat, particulièrement touché par la présence de ses parents samedi. "On est une famille d'amoureux du ski et qu'ils soient là aujourd'hui pour mon premier podium, pour ma première victoire, c'est fou pour nous tous. Mon papa est moniteur, ma maman est pisteur secouriste, donc l'hiver, ils ne peuvent pas trop se déplacer. Il y a eu des larmes des deux côtés", a-t-il assuré. "Continuité" Originaire des Aillons dans le massif des Bauges, Paco Rassat a grandi skis aux pieds mais ne s'était encore jamais permis de rêver sérieusement à un succès mondial, lui qui n'a jamais percé dans ses jeunes années et qui est longtemps resté dans l'ombre des leaders français. L'hiver dernier, malgré une préparation estivale tronquée en raison d'une opération au dos, il avait quand même signé son premier top-10 en Coupe du monde (9e à Wengen). Et la semaine dernière avec sa 6e place à Levi, il avait montré qu'il faudrait désormais le compter parmi les prétendants aux podiums. Il devient samedi le 17e Français (hommes) à remporter une victoire en slalom en Coupe du monde de ski et prend même provisoirement la tête du classement général de la Coupe du monde, avant le lancement de la saison de vitesse la semaine prochaine. Lors du prochain slalom de Coupe du monde, prévu à Val d'Isère le 14 décembre, Paco Rassat s'élancera avec le dossard rouge du leader du classement de la spécialité, une première pour lui. "Je n'ai jamais porté le moindre dossard de leader de ma vie, que ce soit en courses régionales, en courses jeunes, en Coupe d'Europe. Je n'ai jamais porté ce dossard et je vais porter celui de la Coupe du Monde, en France. C'est un sentiment particulier et j'ai hâte d'en profiter et de m'exprimer à fond devant nos supporters." La Coupe du monde de ski se poursuit dimanche à Gurgl avec le slalom femmes.
Texte intégral (731 mots)
Peu de gens auraient parié sur un tel scénario samedi dans la petite station du Tyrol. Mais dès la première manche, les spectateurs ont compris qu'ils assistaient à une course folle où toutes les cartes semblaient avoir été rebattues. Peut-être à cause d'un tracé sans grande difficulté, peut-être à cause des mouvements de terrain dûs aux récentes chutes de neige qui ont pénalisé les premiers skieurs, une vingtaine d'athlètes ont réussi à se placer dès la première manche dans la bataille pour le podium, à moins d'une seconde de la tête de course. Parmi eux, Paco Rassat, qui n'avait jamais fait mieux qu'une 6e place sur le circuit, dimanche dernier à Levi en Finlande, pointait à la 14e place à 85 centièmes du leader norvégien Atle Lie McGrath. Un bon résultat vu son dossard 21, mais pas suffisant pour sérieusement penser à la gagne. Remontada Sauf qu'en deuxième manche, quand tous les cadors partaient à la faute, Paco Rassat a lui volé sur la piste, réalisant une manche de référence pour couper la ligne avec une avance provisoire de 70 centièmes. "J'ai vraiment pris un pied fou à skier cette deuxième manche", a-t-il raconté aux journalistes français, joints par téléphone après la course. "Quand j'ai vu la lumière verte s'allumer avec 70 centièmes d'avance, c'était complètement dingue. Je ne pensais pas faire une manche de ce calibre-là." Installé sur le "hot seat" réservé au leader provisoire, il a ensuite regardé patiemment tous ses concurrents mais aucun n'a réussi à le rattraper. Quand il a compris qu'il était a minima sur le podium, le skieur au tempérament plutôt calme a fondu en larmes - tout comme ses parents présents dans le public - avant de serrer dans ses bras son coéquipier Victor Muffat-Jeandet (7e). Puis le Finlandais Eduard Hallberg est sorti de piste et Atle Lie McGrath a fait une grosse faute qui lui a coûté la victoire, et c'est donc Paco Rassat qui l'a emporté à la surprise générale, devant le Belge Armand Marchant (+ 7 centièmes) et McGrath (+ 9 centièmes). "J'ai du mal à me rendre compte de ce qu'il vient de se passer. Il y a beaucoup de fierté, il y a beaucoup d'émotions", a estimé Paco Rassat, particulièrement touché par la présence de ses parents samedi. "On est une famille d'amoureux du ski et qu'ils soient là aujourd'hui pour mon premier podium, pour ma première victoire, c'est fou pour nous tous. Mon papa est moniteur, ma maman est pisteur secouriste, donc l'hiver, ils ne peuvent pas trop se déplacer. Il y a eu des larmes des deux côtés", a-t-il assuré. "Continuité" Originaire des Aillons dans le massif des Bauges, Paco Rassat a grandi skis aux pieds mais ne s'était encore jamais permis de rêver sérieusement à un succès mondial, lui qui n'a jamais percé dans ses jeunes années et qui est longtemps resté dans l'ombre des leaders français. L'hiver dernier, malgré une préparation estivale tronquée en raison d'une opération au dos, il avait quand même signé son premier top-10 en Coupe du monde (9e à Wengen). Et la semaine dernière avec sa 6e place à Levi, il avait montré qu'il faudrait désormais le compter parmi les prétendants aux podiums. Il devient samedi le 17e Français (hommes) à remporter une victoire en slalom en Coupe du monde de ski et prend même provisoirement la tête du classement général de la Coupe du monde, avant le lancement de la saison de vitesse la semaine prochaine. Lors du prochain slalom de Coupe du monde, prévu à Val d'Isère le 14 décembre, Paco Rassat s'élancera avec le dossard rouge du leader du classement de la spécialité, une première pour lui. "Je n'ai jamais porté le moindre dossard de leader de ma vie, que ce soit en courses régionales, en courses jeunes, en Coupe d'Europe. Je n'ai jamais porté ce dossard et je vais porter celui de la Coupe du Monde, en France. C'est un sentiment particulier et j'ai hâte d'en profiter et de m'exprimer à fond devant nos supporters." La Coupe du monde de ski se poursuit dimanche à Gurgl avec le slalom femmes.

22.11.2025 à 15:44

Sommet du G20 : une déclaration adoptée malgré le boycott américain

FRANCE24
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a mis en avant "la valeur" du multilatéralisme comme moyen de résoudre les défis mondiaux, à l'ouverture d'un sommet du G20 samedi à Johannesburg boycotté par Donald Trump.
Texte intégral (731 mots)
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a mis en avant "la valeur" du multilatéralisme comme moyen de résoudre les défis mondiaux, à l'ouverture d'un sommet du G20 samedi à Johannesburg boycotté par Donald Trump.
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