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26.11.2025 à 01:43

Brésil: Bolsonaro commence à purger ses 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat

FRANCE24
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L'ancien chef de l'Etat (2019-2022), 70 ans, avait durant son mandat défié les institutions de la plus grande démocratie d'Amérique latine. Hors-jeu politiquement à moins d'un an de la présidentielle de 2026, il se retrouve incarcéré dans une petite cellule équipée d'un climatiseur, d'une télévision et d'un mini-réfrigérateur. La Cour suprême a considéré que tous ses recours étaient épuisés, une thèse contestée par la défense. L'avocat Paulo Cunha Bueno a annoncé sur le réseau social X que la défense allait "présenter dans les délais prévus le recours qu'elle juge approprié", après le rejet d'un premier appel courant novembre. Pour purger sa peine, il va demeurer dans le même complexe de la police fédérale de Brasilia où il se trouve depuis ce week-end, selon la décision rendue mardi par le juge Alexandre de Moraes, chargé du dossier. Il échappe donc à l'opprobre et aux rigueurs d'un centre pénitentiaire comme celui de Papuda, également dans la capitale, où de nombreuses personnalités politiques ont été incarcérées. En septembre, la Cour suprême l'a déclaré coupable d'avoir été le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" après la victoire du président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, lors du scrutin d'octobre 2022. Selon l'accusation, ce projet de coup d'Etat, qui prévoyait jusqu'à l'assassinat de Lula, n'a pas été concrétisé en raison du manque de soutien du haut commandement militaire. "Dévasté psychologiquement" Selon le juge Moraes, M. Bolsonaro a tenté samedi de brûler son bracelet électronique dans l'espoir de s'échapper à la faveur d'une manifestation prévue par ses partisans près de chez lui. Le magistrat soulignait la proximité de l'ambassade des Etats-Unis, suggérant qu'il aurait pu chercher à s'y réfugier. Jair Bolsonaro est un allié de Donald Trump. Dénonçant une "chasse aux sorcières" contre lui, le président américain a infligé en représailles une surtaxe punitive au Brésil. Mais il l'a allégée considérablement après une rencontre avec Lula en octobre. Pour expliquer l'épisode du bracelet électronique, la défense de l'ancien chef d'Etat a décrit un "état de confusion mentale" dû à la prise de médicaments. L'intéressé a nié toute intention de fuir. "Il est indigné (...) face à la persécution dont il fait l'objet. S'il lui arrive quelque chose, on sait qui est responsable", a lancé mardi matin son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro, après une visite à son père. Il est "dévasté psychologiquement" et "mange peu", a raconté Carlos Bolsonaro, un autre de ses fils. Sa famille estime que l'ex-président n'est pas en mesure de supporter la détention: il souffre notamment de graves séquelles d'un attentat à l'arme blanche subi en 2018. Sa défense souhaite qu'il retourne en résidence surveillée. Droite sans champion Cinq de ses anciens collaborateurs, parmi lesquels plusieurs généraux et ex-ministres, ont également commencé mardi à purger leurs peines de 19 à 26 ans de prison. L'ex-chef des renseignements, Alexandre Ramagem, condamné à 16 ans de prison, a été déclaré "fugitif" après avoir récemment fui aux États-Unis. Jair Bolsonaro est le quatrième ancien président brésilien à se retrouver incarcéré depuis la fin de la dictature militaire (1964-1985). Le cas le plus récent est Fernando Collor (1990-1992). En mai, la Cour suprême l'a autorisé à purger à domicile sa peine de plus de huit ans de réclusion pour corruption, pour raisons de santé. Condamné pour corruption, Lula est resté pour sa part 580 jours incarcéré en 2018-2019. En 2021, ses condamnations ont été annulées pour vice de forme. La chute du leader incontesté du camp conservateur laisse les siens sans champion désigné pour la présidentielle de 2026 face à Lula, qui à 80 ans a déjà dit qu'il briguerait un quatrième mandat.

26.11.2025 à 00:06

Avant Thanksgiving, Donald Trump pardonne les dindes mais insulte ses adversaires politiques

FRANCE 24
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Lors de la cérémonie traditionnelle de pardon des dindes de Thanksgiving à la Maison Blanche, mardi, le président américain Donald Trump s'en est pris de façon violente à ses adversaires démocrates, de Nancy Pelosi à Joe Biden en passant par JB Pritzker.
Texte intégral (670 mots)
Lors de la cérémonie traditionnelle de pardon des dindes de Thanksgiving à la Maison Blanche, mardi, le président américain Donald Trump s'en est pris de façon violente à ses adversaires démocrates, de Nancy Pelosi à Joe Biden en passant par JB Pritzker.

25.11.2025 à 23:47

Le financement des associations féministes a baissé de 31,6 millions € en 2025

Laure MANENT
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Alors que les parlementaires continuent de plancher sur le projet de budget 2026 en France, les associations alertent sur le manque de subventions publiques sur leurs activités, en particulier les associations féministes. Entre 2024 et 2025, leur financement s'est vu amputer de près de 32 millions €, soit 15% de baisse en une année. Mais sans argent public, les missions de ces organisations sont menacées et elles aident moins de monde : 6258 femmes et enfants n'ont pas pu être accompagnés en 2025 par rapport à l'année précédente. Les membres des équipes doivent consacrer une partie de leur temps et énergie à rechercher d'autres financements, alors que depuis #MeToo et la libération de la parole des victimes qui s'en est suivie, l'activité des associations féministes a beaucoup augmenté, sans que les fonds suivent. Pour le Collectif féministe contre le viol, les appels à leur plateforme d'écoute ont ainsi bondi de 25% entre 2018 et 2019. Et quand ce ne sont pas les financements qui reculent, ce sont leurs modalités d'attribution, comme l'explique Tiffany Coisnard de l'AVFT : les financements de l'association européenne de lutte contre les violences faites aux femmes au travail percevaient leurs subventions pour des durées de trois ans ; cela a été ramené à un an, hypothéquant leur capacité à embaucher ou à accompagner les victimes dans de longues procédures judiciaires et administratives. 
Lire plus (226 mots)
Alors que les parlementaires continuent de plancher sur le projet de budget 2026 en France, les associations alertent sur le manque de subventions publiques sur leurs activités, en particulier les associations féministes. Entre 2024 et 2025, leur financement s'est vu amputer de près de 32 millions €, soit 15% de baisse en une année. Mais sans argent public, les missions de ces organisations sont menacées et elles aident moins de monde : 6258 femmes et enfants n'ont pas pu être accompagnés en 2025 par rapport à l'année précédente. Les membres des équipes doivent consacrer une partie de leur temps et énergie à rechercher d'autres financements, alors que depuis #MeToo et la libération de la parole des victimes qui s'en est suivie, l'activité des associations féministes a beaucoup augmenté, sans que les fonds suivent. Pour le Collectif féministe contre le viol, les appels à leur plateforme d'écoute ont ainsi bondi de 25% entre 2018 et 2019. Et quand ce ne sont pas les financements qui reculent, ce sont leurs modalités d'attribution, comme l'explique Tiffany Coisnard de l'AVFT : les financements de l'association européenne de lutte contre les violences faites aux femmes au travail percevaient leurs subventions pour des durées de trois ans ; cela a été ramené à un an, hypothéquant leur capacité à embaucher ou à accompagner les victimes dans de longues procédures judiciaires et administratives. 

25.11.2025 à 23:27

Ligue des Champions : en battant Newcastle, l'OM préserve ses chances de qualification

FRANCE 24
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L'Olympique de Marseille a renversé Newcastle 2-1 et s'est replacé dans la course à la qualification pour les phases finales, lors de la 5e journée de Ligue des champions mardi.
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L'Olympique de Marseille a renversé Newcastle 2-1 et s'est replacé dans la course à la qualification pour les phases finales, lors de la 5e journée de Ligue des champions mardi.

25.11.2025 à 23:19

Ligue des champions: le City de Guardiola se prend les pieds dans le tapis contre Leverkusen

FRANCE24
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Avec ce revers, les Citizens restent à 10 points au classement, avant de se déplacer dans deux semaines sur la pelouse du Real Madrid. De son côté, Leverkusen engrange trois points importants dans la course aux barrages, avec désormais huit unités au compteur. Trois jours après la défaite contre Newcastle (2-1) en championnat, Pep Guardiola a estimé mardi qu'il avait besoin de "jambes fraîches" pour affronter le Bayer Leverkusen mardi soir à l'Etihad Stadium. Il a ainsi laissé sur le banc la quasi totalité de ses habituels titulaires, notamment Erling Haaland, Phil Foden, Jérémy Doku ou Gianluigi Donnarumma. Dix changements, "c'était peut-être un peu trop, mais quand on joue tous les deux, trois ou quatre jours...", a réagi Pep Guardiola après la rencontre au micro du diffuseur TNT Sports. "Ce n'était pas la performance que nous avions imaginée. Peut-être que je vais en prendre l'entière responsabilité, mais je pense toujours que les joueurs qui ont commencé le match sont exceptionnels", a ajouté l'entraîneur des Citizens. La première période proposée par son équipe B a été de piètre qualité, ne faisant pas grand-chose du ballon que le Bayer Leverkusen lui a volontairement laissé. Nathan Aké a certes buté en début de rencontre (5e) sur Mark Flekken, le gardien du vice-champion d'Allemagne 2025 arrivé à l'été. Mais à part ça, les hommes de Kasper Hjulmand n'ont pas eu à trembler. Et sur l'une de leurs rares occasions, ils ont ouvert le score à la 23e minute. Sur un contre initié par l'Anglais Jarell Quansah, Malik Tillman a trouvé dans la profondeur Ibrahim Maza, dont le centre dévié par Christian Kofane a été repris par le capitaine de Leverkusen Alejandro Grimaldo, d'une frappe de l'extérieur du pied gauche très appliquée. Haaland en échec Maza a failli ruiner la bonne première période tactique de Leverkusen dans la dernière minute en perdant la balle à 30 mètres de son but face à Nico Gonzalez, mais Tijani Reijnders a perdu son duel avec Flekken. Dès le début de la seconde période, Guardiola a décidé de faire rentrer Foden, Nico O'Reilly et Doku, pour mettre plus de pression sur le but de Leverkusen. Mais c'est bien le Werkself (le "onze de l'usine", surnom de l'équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer) qui a doublé la mise sur une nouvelle contre-attaque parfaitement lancée par Tillman. L'international américain a trouvé Grimaldo dans la profondeur, et l'Espagnol s'est arraché pour éviter la touche. En retrait, Maza a centré et Patrik Schick a devancé de la tête le défenseur de City Nathan Aké pour inscrire son huitième but de la saison, le deuxième en Ligue des champions après celui de la victoire contre le Benfica Lisbonne il y a trois semaines. Guardiola s'est alors agité en bord de touche, et a lancé ses deux dernières cartouches, Haaland et Rayan Cherki, pour la dernière demi-heure de jeu. Le Norvégien s'est procuré une première grosse occasion une dizaine de minutes plus tard, mais Flekken, l'un des héros de la soirée pour Leverkusen, a brillamment remporté son duel dans la surface. Quatre minutes plus tard, Haaland n'a pas cadré sa tentative de reprise en pivot. Les vingt dernières minutes se sont résumées à un siège devant le but de Leverkusen, mais Manchester City a éprouvé toutes les difficultés à se procurer des occasions franches, face à une défense héroïque de Leverkusen, repoussant les assauts mancuniens. "Nous avons eu besoin de beaucoup de caractère, de beaucoup de combativité et de détermination", a souligné Quansah après la rencontre au micro du diffuseur TNT Sports.
Texte intégral (639 mots)
Avec ce revers, les Citizens restent à 10 points au classement, avant de se déplacer dans deux semaines sur la pelouse du Real Madrid. De son côté, Leverkusen engrange trois points importants dans la course aux barrages, avec désormais huit unités au compteur. Trois jours après la défaite contre Newcastle (2-1) en championnat, Pep Guardiola a estimé mardi qu'il avait besoin de "jambes fraîches" pour affronter le Bayer Leverkusen mardi soir à l'Etihad Stadium. Il a ainsi laissé sur le banc la quasi totalité de ses habituels titulaires, notamment Erling Haaland, Phil Foden, Jérémy Doku ou Gianluigi Donnarumma. Dix changements, "c'était peut-être un peu trop, mais quand on joue tous les deux, trois ou quatre jours...", a réagi Pep Guardiola après la rencontre au micro du diffuseur TNT Sports. "Ce n'était pas la performance que nous avions imaginée. Peut-être que je vais en prendre l'entière responsabilité, mais je pense toujours que les joueurs qui ont commencé le match sont exceptionnels", a ajouté l'entraîneur des Citizens. La première période proposée par son équipe B a été de piètre qualité, ne faisant pas grand-chose du ballon que le Bayer Leverkusen lui a volontairement laissé. Nathan Aké a certes buté en début de rencontre (5e) sur Mark Flekken, le gardien du vice-champion d'Allemagne 2025 arrivé à l'été. Mais à part ça, les hommes de Kasper Hjulmand n'ont pas eu à trembler. Et sur l'une de leurs rares occasions, ils ont ouvert le score à la 23e minute. Sur un contre initié par l'Anglais Jarell Quansah, Malik Tillman a trouvé dans la profondeur Ibrahim Maza, dont le centre dévié par Christian Kofane a été repris par le capitaine de Leverkusen Alejandro Grimaldo, d'une frappe de l'extérieur du pied gauche très appliquée. Haaland en échec Maza a failli ruiner la bonne première période tactique de Leverkusen dans la dernière minute en perdant la balle à 30 mètres de son but face à Nico Gonzalez, mais Tijani Reijnders a perdu son duel avec Flekken. Dès le début de la seconde période, Guardiola a décidé de faire rentrer Foden, Nico O'Reilly et Doku, pour mettre plus de pression sur le but de Leverkusen. Mais c'est bien le Werkself (le "onze de l'usine", surnom de l'équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer) qui a doublé la mise sur une nouvelle contre-attaque parfaitement lancée par Tillman. L'international américain a trouvé Grimaldo dans la profondeur, et l'Espagnol s'est arraché pour éviter la touche. En retrait, Maza a centré et Patrik Schick a devancé de la tête le défenseur de City Nathan Aké pour inscrire son huitième but de la saison, le deuxième en Ligue des champions après celui de la victoire contre le Benfica Lisbonne il y a trois semaines. Guardiola s'est alors agité en bord de touche, et a lancé ses deux dernières cartouches, Haaland et Rayan Cherki, pour la dernière demi-heure de jeu. Le Norvégien s'est procuré une première grosse occasion une dizaine de minutes plus tard, mais Flekken, l'un des héros de la soirée pour Leverkusen, a brillamment remporté son duel dans la surface. Quatre minutes plus tard, Haaland n'a pas cadré sa tentative de reprise en pivot. Les vingt dernières minutes se sont résumées à un siège devant le but de Leverkusen, mais Manchester City a éprouvé toutes les difficultés à se procurer des occasions franches, face à une défense héroïque de Leverkusen, repoussant les assauts mancuniens. "Nous avons eu besoin de beaucoup de caractère, de beaucoup de combativité et de détermination", a souligné Quansah après la rencontre au micro du diffuseur TNT Sports.

25.11.2025 à 23:11

Ligue des champions: Chelsea et Estevao donnent une leçon au Barça

FRANCE24
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Il faisait un temps à ne pas mettre un défenseur du Barça dehors, à Londres. Jules Koundé a marqué contre son camp (27e, 1-0), Ronald Araujo a été exclu (45e) et toute l'arrière-garde a souffert devant Estevao, buteur fantastique (55e, 2-0). Les Blues ont mis l'intensité et la créativité demandées pour ce type de sommet, dans le sillage du phénomène brésilien de 18 ans, étourdissant dans ses dribbles et très juste dans ses choix. L'ailier droit arrivé cet été de Palmeiras était scruté de près pour le duel à distance livré avec Yamal, même âge et même poste, et il l'a remporté haut la main. "Je n'ai vraiment pas de mots pour résumer ce que je ressens en ce moment. C'était vraiment une soirée parfaite", a résumé, tout sourire, l'attaquant au micro d'Amazon Prime. Le premier but n'est pas venu de ses arabesques, mais d'un corner qu'il a tiré rapidement pour prendre la défense de court. Le latéral gauche Marc Cucurella, venu à son soutien, a tiré fort vers le but, Pedro Neto a finalement dévié et Koundé s'est emmêlé les pinceaux (27e, 1-0). Les filets avaient déjà tremblé deux fois avant, et les entraîneurs des deux camps également, sur des buts invalidés ou des grosses occasions vendangées. Une main d'un partenaire (5e) puis un hors-jeu (22e) ont privé le milieu de Chelsea, Enzo Maresca, de deux buts. Au rayon des ratés, il y a eu le tir dévissé de Neto après une superbe passe d'Estevao (24e) et, côté Barça, le loupé de Ferran Torres devant Robert Sanchez (6e). Dominés, les Espagnols ont en outre été abandonnés par leur capitaine uruguayen Araujo, averti pour contestation, puis renvoyé au vestiaire après un tacle très en retard et très appuyé sur Cucurella (44e). Deux crochets, un pétard Cela a rendu la vie plus facile à Chelsea, jamais vraiment menacé derrière, et toujours aussi entreprenant devant, à onze contre dix. Estevao en a profité pour signer sa soirée d'un bijou alliant finesse et puissance: un crochet extérieur puis un crochet intérieur, du pied gauche, pour effacer deux défenseurs, puis un pétard du droit sous la barre transversale (55e, 2-0). "Tout s'est passé très vite, c'est arrivé avant même que je m'en rende compte. J'ai juste trouvé un peu d'espace, je me suis faufilé et puis j'ai marqué ce but", a-t-il commenté. "C'est un moment tellement spécial pour moi dans ma carrière. J'espère en marquer beaucoup d'autres". Entré un quart d'heure plus tôt, l'avant-centre Liam Delap s'est lui aussi joint à la fête sur un service parfait de Fernandez, à la limite du hors-jeu (73e, 3-0). Les sorties ensuite de Yamal et Estevao, à quelques secondes d'intervalle, ont résumé la soirée: l'Espagnol a rejoint le banc en boudant, moqué par le public londonien, quand le Brésilien a eu le droit à une ovation bien méritée. Les Blues se sont offerts la tête d'un cador européen, eux qui étaient tombés face au Bayern Munich au début de la campagne, et peuvent regarder la suite avec sérénité, même s'ils auront deux déplacements compliqués à négocier en Italie, contre l'Atalanta et Naples. Barcelone aura un programme a priori plus aisé, avec Francfort et Copenhague à la maison, ainsi qu'un déplacement au Slavia Prague. En attendant, le club blaugrana n'a récolté que sept points en cinq rencontres, un total peu conforme à son standing et ses aspirations.
Texte intégral (612 mots)
Il faisait un temps à ne pas mettre un défenseur du Barça dehors, à Londres. Jules Koundé a marqué contre son camp (27e, 1-0), Ronald Araujo a été exclu (45e) et toute l'arrière-garde a souffert devant Estevao, buteur fantastique (55e, 2-0). Les Blues ont mis l'intensité et la créativité demandées pour ce type de sommet, dans le sillage du phénomène brésilien de 18 ans, étourdissant dans ses dribbles et très juste dans ses choix. L'ailier droit arrivé cet été de Palmeiras était scruté de près pour le duel à distance livré avec Yamal, même âge et même poste, et il l'a remporté haut la main. "Je n'ai vraiment pas de mots pour résumer ce que je ressens en ce moment. C'était vraiment une soirée parfaite", a résumé, tout sourire, l'attaquant au micro d'Amazon Prime. Le premier but n'est pas venu de ses arabesques, mais d'un corner qu'il a tiré rapidement pour prendre la défense de court. Le latéral gauche Marc Cucurella, venu à son soutien, a tiré fort vers le but, Pedro Neto a finalement dévié et Koundé s'est emmêlé les pinceaux (27e, 1-0). Les filets avaient déjà tremblé deux fois avant, et les entraîneurs des deux camps également, sur des buts invalidés ou des grosses occasions vendangées. Une main d'un partenaire (5e) puis un hors-jeu (22e) ont privé le milieu de Chelsea, Enzo Maresca, de deux buts. Au rayon des ratés, il y a eu le tir dévissé de Neto après une superbe passe d'Estevao (24e) et, côté Barça, le loupé de Ferran Torres devant Robert Sanchez (6e). Dominés, les Espagnols ont en outre été abandonnés par leur capitaine uruguayen Araujo, averti pour contestation, puis renvoyé au vestiaire après un tacle très en retard et très appuyé sur Cucurella (44e). Deux crochets, un pétard Cela a rendu la vie plus facile à Chelsea, jamais vraiment menacé derrière, et toujours aussi entreprenant devant, à onze contre dix. Estevao en a profité pour signer sa soirée d'un bijou alliant finesse et puissance: un crochet extérieur puis un crochet intérieur, du pied gauche, pour effacer deux défenseurs, puis un pétard du droit sous la barre transversale (55e, 2-0). "Tout s'est passé très vite, c'est arrivé avant même que je m'en rende compte. J'ai juste trouvé un peu d'espace, je me suis faufilé et puis j'ai marqué ce but", a-t-il commenté. "C'est un moment tellement spécial pour moi dans ma carrière. J'espère en marquer beaucoup d'autres". Entré un quart d'heure plus tôt, l'avant-centre Liam Delap s'est lui aussi joint à la fête sur un service parfait de Fernandez, à la limite du hors-jeu (73e, 3-0). Les sorties ensuite de Yamal et Estevao, à quelques secondes d'intervalle, ont résumé la soirée: l'Espagnol a rejoint le banc en boudant, moqué par le public londonien, quand le Brésilien a eu le droit à une ovation bien méritée. Les Blues se sont offerts la tête d'un cador européen, eux qui étaient tombés face au Bayern Munich au début de la campagne, et peuvent regarder la suite avec sérénité, même s'ils auront deux déplacements compliqués à négocier en Italie, contre l'Atalanta et Naples. Barcelone aura un programme a priori plus aisé, avec Francfort et Copenhague à la maison, ainsi qu'un déplacement au Slavia Prague. En attendant, le club blaugrana n'a récolté que sept points en cinq rencontres, un total peu conforme à son standing et ses aspirations.

25.11.2025 à 23:05

Soudan: Washington appelle les parties à accepter la proposition de trêve sans conditions

Célia CARACENA
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L'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, a affirmé qu'aucune des deux parties en guerre au Soudan n'avait accepté la proposition de cessez-le-feu soumise par Washington au nom des médiateurs, exhortant les deux camps à donner leur accord à cette trêve.  "Nous appelons les deux parties à accepter la trêve humanitaire telle que présentée sans conditions préalables", a-t-il déclaré à Abou Dhabi. Le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, a qualifié la proposition d' "inacceptable".
Lire plus (82 mots)
L'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, a affirmé qu'aucune des deux parties en guerre au Soudan n'avait accepté la proposition de cessez-le-feu soumise par Washington au nom des médiateurs, exhortant les deux camps à donner leur accord à cette trêve.  "Nous appelons les deux parties à accepter la trêve humanitaire telle que présentée sans conditions préalables", a-t-il déclaré à Abou Dhabi. Le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, a qualifié la proposition d' "inacceptable".

25.11.2025 à 22:59

Violences faites aux femmes : les mythes de la propagande masculiniste débunkés

Maya YATAGHENE
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A l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Info/Intox debunke plusieurs mythes utilisés pour servir la propagande misogyne. Y a-t-il autant d’hommes victimes de violences conjugales que de femmes ? Le terme féminicide est-il inutile ? Les chiffres des plaintes de viol sont-ils basés sur des mensonges ? Est-il réellement plus difficile d’être un homme qu’une femme aujourd’hui ?
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A l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Info/Intox debunke plusieurs mythes utilisés pour servir la propagande misogyne. Y a-t-il autant d’hommes victimes de violences conjugales que de femmes ? Le terme féminicide est-il inutile ? Les chiffres des plaintes de viol sont-ils basés sur des mensonges ? Est-il réellement plus difficile d’être un homme qu’une femme aujourd’hui ?

25.11.2025 à 22:37

Wall Street termine en hausse, convaincue d'une baisse des taux de la Fed

FRANCE24
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Le Dow Jones a pris 1,43%, l'indice Nasdaq a avancé de 0,67% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,91%. Les indicateurs économiques du jour "ont contribué à renforcer les attentes sur une baisse des taux d'intérêt" de la Fed, résume auprès de l'AFP Angelo Kourkafas, d'Edward Jones. Une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises, d'où l'optimisme de Wall Street. Selon les données dévoilées par le département américain du Travail, l'indice des prix à la production (PPI) a progressé de 0,3% sur un mois en septembre. De leur côté, les ventes au détail ont connu une hausse mensuelle en septembre de 0,2%, moins rapide qu'au mois d'août et légèrement plus faible que le consensus du marché. Ces chiffres, dont la publication avait été décalée du fait de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, sont "un peu datés", reconnaît toutefois M. Kourkafas. Mais ils viennent s'ajouter aux propos de plusieurs membres de la Réserve fédérale, qui ont plaidé pour la poursuite de la politique d'assouplissement monétaire. Désormais, les investisseurs s'attendent majoritairement à une baisse d'un quart de point lors de la réunion de la Fed des 9 et 10 décembre, ramenant les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. Ils étaient une minorité la semaine passée. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se détendait à 4,00% vers 21H15 GMT, contre 4,02% lundi en clôture. Côté entreprises, "les acteurs du marché tentent d'être un peu plus sélectifs dans le domaine de l'intelligence artificielle, car la concurrence semble s'intensifier", remarque Angelo Kourkafas. L'action du géant des puces électroniques Nvidia a reculé de 2,59% à 177,82 dollars, minée par des informations de presse selon lesquelles Meta (Facebook, Instagram) envisagerait d'utiliser des puces de Google pour son informatique à distance (cloud). Le titre a accusé une baisse de plus de 16% depuis son plus haut niveau historique en séance, enregistré fin octobre. Autre grand nom du secteur, Advanced Micro Devices (AMD) a aussi trébuché (-4,15% à 206,13 dollars). Alphabet (maison mère de Google) a pour sa part atteint un nouveau record, pour la deuxième séance d'affilée, gagnant 1,53% à 323,44 dollars. L'enseigne de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch était en orbite (+37,59% à 90,27 dollars), profitant de performances financières meilleures qu'escompté pour le troisième trimestre, notamment grâce à sa marque Hollister. Le groupe de grande distribution électronique Best Buy a été recherché (+5,34% à 79,66 dollars) après avoir publié des résultats au-dessus des attentes et révisé ses prévisions à la hausse avant la période des fêtes. La semaine à Wall Street sera tronquée par un jour férié (Thanksgiving), jeudi, et la séance de vendredi sera quant à elle amputée de trois heures.
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Le Dow Jones a pris 1,43%, l'indice Nasdaq a avancé de 0,67% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,91%. Les indicateurs économiques du jour "ont contribué à renforcer les attentes sur une baisse des taux d'intérêt" de la Fed, résume auprès de l'AFP Angelo Kourkafas, d'Edward Jones. Une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises, d'où l'optimisme de Wall Street. Selon les données dévoilées par le département américain du Travail, l'indice des prix à la production (PPI) a progressé de 0,3% sur un mois en septembre. De leur côté, les ventes au détail ont connu une hausse mensuelle en septembre de 0,2%, moins rapide qu'au mois d'août et légèrement plus faible que le consensus du marché. Ces chiffres, dont la publication avait été décalée du fait de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, sont "un peu datés", reconnaît toutefois M. Kourkafas. Mais ils viennent s'ajouter aux propos de plusieurs membres de la Réserve fédérale, qui ont plaidé pour la poursuite de la politique d'assouplissement monétaire. Désormais, les investisseurs s'attendent majoritairement à une baisse d'un quart de point lors de la réunion de la Fed des 9 et 10 décembre, ramenant les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. Ils étaient une minorité la semaine passée. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se détendait à 4,00% vers 21H15 GMT, contre 4,02% lundi en clôture. Côté entreprises, "les acteurs du marché tentent d'être un peu plus sélectifs dans le domaine de l'intelligence artificielle, car la concurrence semble s'intensifier", remarque Angelo Kourkafas. L'action du géant des puces électroniques Nvidia a reculé de 2,59% à 177,82 dollars, minée par des informations de presse selon lesquelles Meta (Facebook, Instagram) envisagerait d'utiliser des puces de Google pour son informatique à distance (cloud). Le titre a accusé une baisse de plus de 16% depuis son plus haut niveau historique en séance, enregistré fin octobre. Autre grand nom du secteur, Advanced Micro Devices (AMD) a aussi trébuché (-4,15% à 206,13 dollars). Alphabet (maison mère de Google) a pour sa part atteint un nouveau record, pour la deuxième séance d'affilée, gagnant 1,53% à 323,44 dollars. L'enseigne de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch était en orbite (+37,59% à 90,27 dollars), profitant de performances financières meilleures qu'escompté pour le troisième trimestre, notamment grâce à sa marque Hollister. Le groupe de grande distribution électronique Best Buy a été recherché (+5,34% à 79,66 dollars) après avoir publié des résultats au-dessus des attentes et révisé ses prévisions à la hausse avant la période des fêtes. La semaine à Wall Street sera tronquée par un jour férié (Thanksgiving), jeudi, et la séance de vendredi sera quant à elle amputée de trois heures.

25.11.2025 à 22:26

Espionnage et ingérence au profit de la Russie : trois personnes écrouées à Paris

FRANCE 24
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Trois personnes ont été mises en examen et écrouées à Paris dans le cadre d'une enquête sur la fondatrice franco-russe d'une association suspectée d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie, a appris l'AFP auprès du parquet de Paris.
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Trois personnes ont été mises en examen et écrouées à Paris dans le cadre d'une enquête sur la fondatrice franco-russe d'une association suspectée d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie, a appris l'AFP auprès du parquet de Paris.

25.11.2025 à 22:03

Plan de paix pour l'Ukraine : d'accord sur quoi ?

Anthony SAINT-LÉGER
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Une fois de plus Donald Trump affiche, sur la fin de la guerre en Ukraine, un certain optimisme. Le président des Etats-Unis, d'annoncer qu'un accord entre Kiev et Moscou est proche tout en reconnaissant que subsistent des différends. Parallèlement, Emmanuel Macron qui réunissait la Coalition des Volontaires, se veut plus prudent et ne voit pas de volonté russe pour un cessez-le-feu.
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Une fois de plus Donald Trump affiche, sur la fin de la guerre en Ukraine, un certain optimisme. Le président des Etats-Unis, d'annoncer qu'un accord entre Kiev et Moscou est proche tout en reconnaissant que subsistent des différends. Parallèlement, Emmanuel Macron qui réunissait la Coalition des Volontaires, se veut plus prudent et ne voit pas de volonté russe pour un cessez-le-feu.

25.11.2025 à 21:53

Accord entre la plateforme de musique IA Suno et Warner pour rémunérer les artistes

FRANCE24
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L'accord, annoncé conjointement mardi par les deux groupes, met, par ailleurs, fin au contentieux qui opposait Warner à Suno, le premier accusant le second devant la justice civile américaine d'avoir puisé dans ses catalogues sans autorisation et sans contrepartie financière. Le grand rival de Suno, Udio, avait initié cette nouvelle phase de la musique IA et enterré, il y a quelques semaines, la hache de guerre avec Universal Music Group et Warner, deux des trois éditeurs les plus puissants au monde, avec Sony Music Group. Ce développement devrait contribuer à faire évoluer le modèle économique de la musique IA pour y intégrer musiciens, chanteurs et ayants droit, qui s'inquiètaient de se voir privés d'une partie de leurs droits d'auteurs. Dans le cadre de la convention conclue avec WMG, Suno s'est engagé à remplacer, en 2026, son modèle d'IA existant par de nouvelles moutures, qui tiendront compte de l'accord de licence. La plateforme offrira désormais aux artistes et aux ayants droits de choisir s'ils permettent l'utilisation de leur musique, de leur nom, de l'image et de leur voix par les utilisateurs du site. Contacté pour savoir si les nouveaux modèles d'IA ne seraient développés qu'avec de la musique d'artistes et d'ayants droit ayant accepté, la start-up de Cambridge (Massachusetts) n'a pas donné suite. Robert Kyncl, patron de Warner Music Group cité dans le communiqué, a salué "une victoire pour la communauté des créateurs, qui va bénéficier à tous". "Suno se développe rapidement, tant en nombre d'utilisateurs qu'en termes de chiffre d'affaires", a souligné le dirigeant, pour qui l'accord est l'occasion de "définir des modèles qui augmentent les revenus et proposent aux fans de nouvelles interactions". Suno connaît, de fait, une croissance très soutenue et atteint, fin octobre, 150 millions de dollars de chiffre d'affaires en rythme annuel. Mi-novembre, l'entreprise a levé 250 millions d'argent frais auprès d'investisseurs, parmi lesquels le géant des puces Nvidia, lors d'une augmentation de capital qui valorisait Suno 2,45 milliards de dollars. Le partenariat dévoilé mardi prévoit, par ailleurs, que Suno acquiert Songkick, site qui référence les concerts à venir et était jusqu'ici filiale de WMG.
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L'accord, annoncé conjointement mardi par les deux groupes, met, par ailleurs, fin au contentieux qui opposait Warner à Suno, le premier accusant le second devant la justice civile américaine d'avoir puisé dans ses catalogues sans autorisation et sans contrepartie financière. Le grand rival de Suno, Udio, avait initié cette nouvelle phase de la musique IA et enterré, il y a quelques semaines, la hache de guerre avec Universal Music Group et Warner, deux des trois éditeurs les plus puissants au monde, avec Sony Music Group. Ce développement devrait contribuer à faire évoluer le modèle économique de la musique IA pour y intégrer musiciens, chanteurs et ayants droit, qui s'inquiètaient de se voir privés d'une partie de leurs droits d'auteurs. Dans le cadre de la convention conclue avec WMG, Suno s'est engagé à remplacer, en 2026, son modèle d'IA existant par de nouvelles moutures, qui tiendront compte de l'accord de licence. La plateforme offrira désormais aux artistes et aux ayants droits de choisir s'ils permettent l'utilisation de leur musique, de leur nom, de l'image et de leur voix par les utilisateurs du site. Contacté pour savoir si les nouveaux modèles d'IA ne seraient développés qu'avec de la musique d'artistes et d'ayants droit ayant accepté, la start-up de Cambridge (Massachusetts) n'a pas donné suite. Robert Kyncl, patron de Warner Music Group cité dans le communiqué, a salué "une victoire pour la communauté des créateurs, qui va bénéficier à tous". "Suno se développe rapidement, tant en nombre d'utilisateurs qu'en termes de chiffre d'affaires", a souligné le dirigeant, pour qui l'accord est l'occasion de "définir des modèles qui augmentent les revenus et proposent aux fans de nouvelles interactions". Suno connaît, de fait, une croissance très soutenue et atteint, fin octobre, 150 millions de dollars de chiffre d'affaires en rythme annuel. Mi-novembre, l'entreprise a levé 250 millions d'argent frais auprès d'investisseurs, parmi lesquels le géant des puces Nvidia, lors d'une augmentation de capital qui valorisait Suno 2,45 milliards de dollars. Le partenariat dévoilé mardi prévoit, par ailleurs, que Suno acquiert Songkick, site qui référence les concerts à venir et était jusqu'ici filiale de WMG.

25.11.2025 à 21:47

Syrie: manifestations dans les régions alaouites après des violences contre cette communauté

FRANCE24
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Il s'agit du plus important mouvement de protestation de cette communauté, une branche de l'islam chiite dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, depuis qu'une coalition islamiste a pris le pouvoir à Damas il y a près d'un an. Cette minorité est la cible d'attaques depuis la chute d'Assad et des centaines de personnes avaient été tuées dans un massacre en mars dernier dans la région. "Le peuple syrien est uni", "Au monde entier, écoutez-nous, les alaouites ne plieront pas", ont scandé les manifestants sur une place du centre de la ville côtière de Lattaquié. Les forces de sécurité déployées dans la ville ne sont pas intervenues, selon un correspondant de l'AFP. "Nous voulons le départ des factions armées de la région, la justice pour nos martyrs de la côte et la libération des prisonniers parmi nos enfants, nous ignorons de quoi ils sont accusés", a affirmé Joumana, une avocate de 58 ans qui n'a pas donné son nom. Des rassemblements ont également eu lieu dans d'autres localités, dont Jablé, où des centaines de personnes se sont rassemblées sur une place, brandissant des banderoles réclamant notamment la "libération des prisonniers". Des échauffourées ont opposé les participants à une contre-manifestation de partisans des autorités et des coups de feu ont été entendus, d'après l'AFP. Quelques personnes ont été légèrement blessées. Plus tard dans la journée, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, a affirmé que des personnes avaient vandalisé des propriétés alaouites et insulté des membres de la communauté à Lattaquié. "Inacceptable" Ces manifestations répondaient à un appel lancé sur les réseaux sociaux par le "Conseil supérieur islamique alaouite". Elles interviennent après une flambée de violence dans la ville multiconfessionnelle de Homs (centre), déclenchée dimanche par le meurtre d'un couple de Bédouins sunnites, imputé à des alaouites à cause de graffitis à caractère confessionnel trouvés sur les lieux. Des Bédouins avaient ensuite vandalisé des habitations et des commerces dans les quartiers alaouites, avant que les autorités n'imposent un couvre-feu pour ramener le calme. La police a assuré lundi qu'il s'agissait d'un "acte criminel sans caractère confessionnel". "Ce qui s'est produit à Homs est inacceptable. S'il y a des problèmes, nous n'en sommes pas responsables", a affirmé Mona, une manifestante de 25 ans, à Lattaquié. "Nous réclamons la liberté et la sécurité, l'arrêt des tueries et des enlèvements. Nous voulons le fédéralisme pour la côte syrienne", a-t-elle ajouté. L'OSDH a recensé 42 manifestations dans différentes localités. Il a précisé que 9.000 anciens militaires, en majorité alaouites, qui s'étaient rendus au autorités, étaient toujours détenus. En mars, des massacres sur le littoral ont fait plus de 1.700 morts, essentiellement des alaouites, après des affrontements entre forces de sécurité et partisans de Bachar al-Assad, selon l'OSDH. Une commission nationale d'enquête a recensé au moins 1.426 morts, pour la plupart des civils. Une commission d'enquête de l'ONU a conclu en août que les violences étaient "généralisées et systématiques" et pouvaient, dans certains cas, constituer des "crimes de guerre". La prise du pouvoir par des islamistes a renforcé les craintes des minorités syriennes. En juillet, la province à majorité druze de Soueida avait été le théâtre de violences intercommunautaires qui avaient fait plus de 2.000 morts, d'après l'OSDH. str-mam-at-lg/anr
Texte intégral (591 mots)
Il s'agit du plus important mouvement de protestation de cette communauté, une branche de l'islam chiite dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, depuis qu'une coalition islamiste a pris le pouvoir à Damas il y a près d'un an. Cette minorité est la cible d'attaques depuis la chute d'Assad et des centaines de personnes avaient été tuées dans un massacre en mars dernier dans la région. "Le peuple syrien est uni", "Au monde entier, écoutez-nous, les alaouites ne plieront pas", ont scandé les manifestants sur une place du centre de la ville côtière de Lattaquié. Les forces de sécurité déployées dans la ville ne sont pas intervenues, selon un correspondant de l'AFP. "Nous voulons le départ des factions armées de la région, la justice pour nos martyrs de la côte et la libération des prisonniers parmi nos enfants, nous ignorons de quoi ils sont accusés", a affirmé Joumana, une avocate de 58 ans qui n'a pas donné son nom. Des rassemblements ont également eu lieu dans d'autres localités, dont Jablé, où des centaines de personnes se sont rassemblées sur une place, brandissant des banderoles réclamant notamment la "libération des prisonniers". Des échauffourées ont opposé les participants à une contre-manifestation de partisans des autorités et des coups de feu ont été entendus, d'après l'AFP. Quelques personnes ont été légèrement blessées. Plus tard dans la journée, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, a affirmé que des personnes avaient vandalisé des propriétés alaouites et insulté des membres de la communauté à Lattaquié. "Inacceptable" Ces manifestations répondaient à un appel lancé sur les réseaux sociaux par le "Conseil supérieur islamique alaouite". Elles interviennent après une flambée de violence dans la ville multiconfessionnelle de Homs (centre), déclenchée dimanche par le meurtre d'un couple de Bédouins sunnites, imputé à des alaouites à cause de graffitis à caractère confessionnel trouvés sur les lieux. Des Bédouins avaient ensuite vandalisé des habitations et des commerces dans les quartiers alaouites, avant que les autorités n'imposent un couvre-feu pour ramener le calme. La police a assuré lundi qu'il s'agissait d'un "acte criminel sans caractère confessionnel". "Ce qui s'est produit à Homs est inacceptable. S'il y a des problèmes, nous n'en sommes pas responsables", a affirmé Mona, une manifestante de 25 ans, à Lattaquié. "Nous réclamons la liberté et la sécurité, l'arrêt des tueries et des enlèvements. Nous voulons le fédéralisme pour la côte syrienne", a-t-elle ajouté. L'OSDH a recensé 42 manifestations dans différentes localités. Il a précisé que 9.000 anciens militaires, en majorité alaouites, qui s'étaient rendus au autorités, étaient toujours détenus. En mars, des massacres sur le littoral ont fait plus de 1.700 morts, essentiellement des alaouites, après des affrontements entre forces de sécurité et partisans de Bachar al-Assad, selon l'OSDH. Une commission nationale d'enquête a recensé au moins 1.426 morts, pour la plupart des civils. Une commission d'enquête de l'ONU a conclu en août que les violences étaient "généralisées et systématiques" et pouvaient, dans certains cas, constituer des "crimes de guerre". La prise du pouvoir par des islamistes a renforcé les craintes des minorités syriennes. En juillet, la province à majorité druze de Soueida avait été le théâtre de violences intercommunautaires qui avaient fait plus de 2.000 morts, d'après l'OSDH. str-mam-at-lg/anr

25.11.2025 à 21:33

L'ex-ministre Delphine Batho candidate à la présidentielle pour conjurer la "rikikisation" de l'écologie

FRANCE24
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"J’ai décidé de me porter candidate à l’élection présidentielle", a dit celle qui fut ministre de l'Ecologie de l'ex-président socialiste François Hollande en 2012-2013, dans cet entretien mis en ligne mardi soir. L'ancienne socialiste âgée de 52 ans, aujourd'hui présidente du parti Génération écologie, justifie sa décision par la volonté des Ecologistes de Marine Tondelier de rejoindre une future primaire de la gauche. Selon elle, ils "ont franchi un Rubicon, actant qu’il n’y aurait pas de bulletin écologiste au premier tour". "Ce n'est pas une affaire de personne, mais un choix visant à reconstruire en France une écologie capable de gouverner. Si d'autres personnalités écologistes sont prêtes à rompre avec la logique de disparition, nous sommes tout à fait ouverts et favorables à ce qu’il y ait une primaire entre écologistes", a ajouté la députée des Deux-Sèvres. Elle avait déjà été candidate malheureuse à la primaire écologiste en vue de la présidentielle de 2022. "L'écologie est en voie de +rikikisation+, si j'ose dire. Elle est en passe de devenir un satellite de l'extrême gauche", a-t-elle déploré. La patronne des Écologistes Marine Tondelier a aussi déclaré sa candidature, mais pour porter les couleurs de son parti à une primaire de la gauche que plusieurs forces tentent d'organiser. "Je suis opposée à cette primaire", a martelé Delphine Batho, jugeant que "le discours unitaire est un cache-misère" qui "cache un vide, et dans ce vide, il y a beaucoup d'ambiguïtés".
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"J’ai décidé de me porter candidate à l’élection présidentielle", a dit celle qui fut ministre de l'Ecologie de l'ex-président socialiste François Hollande en 2012-2013, dans cet entretien mis en ligne mardi soir. L'ancienne socialiste âgée de 52 ans, aujourd'hui présidente du parti Génération écologie, justifie sa décision par la volonté des Ecologistes de Marine Tondelier de rejoindre une future primaire de la gauche. Selon elle, ils "ont franchi un Rubicon, actant qu’il n’y aurait pas de bulletin écologiste au premier tour". "Ce n'est pas une affaire de personne, mais un choix visant à reconstruire en France une écologie capable de gouverner. Si d'autres personnalités écologistes sont prêtes à rompre avec la logique de disparition, nous sommes tout à fait ouverts et favorables à ce qu’il y ait une primaire entre écologistes", a ajouté la députée des Deux-Sèvres. Elle avait déjà été candidate malheureuse à la primaire écologiste en vue de la présidentielle de 2022. "L'écologie est en voie de +rikikisation+, si j'ose dire. Elle est en passe de devenir un satellite de l'extrême gauche", a-t-elle déploré. La patronne des Écologistes Marine Tondelier a aussi déclaré sa candidature, mais pour porter les couleurs de son parti à une primaire de la gauche que plusieurs forces tentent d'organiser. "Je suis opposée à cette primaire", a martelé Delphine Batho, jugeant que "le discours unitaire est un cache-misère" qui "cache un vide, et dans ce vide, il y a beaucoup d'ambiguïtés".

25.11.2025 à 21:16

Mondial 2026 : les chapeaux et les modalités du tirage au sort publiés par la Fifa

FRANCE 24
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La Fifa a dévoilé mardi les quatre chapeaux dans lesquels seront placés les noms des 48 qualifiés, ainsi que les modalités du tirage au sort du Mondial 2026 de football organisé au Mexique, au Canada et aux États-Unis, qui aura lieu le 5 décembre à Washington.
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La Fifa a dévoilé mardi les quatre chapeaux dans lesquels seront placés les noms des 48 qualifiés, ainsi que les modalités du tirage au sort du Mondial 2026 de football organisé au Mexique, au Canada et aux États-Unis, qui aura lieu le 5 décembre à Washington.
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