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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

01.12.2025 à 22:29

Wall Street termine en baisse après des données économiques moroses

FRANCE24
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Le Dow Jones a perdu 0,90%, l'indice Nasdaq a reculé de 0,38% et l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,53%. "On observe des prises de bénéfices après le fort rebond de la semaine dernière", explique Patrick O'Hare, de Briefing.com. "Le marché a dû digérer une mauvaise surprise", à savoir "un rapport sur l'activité manufacturière plus faible que prévu", ajoute auprès de l'AFP Christopher Low, de FHN Financial. Publié lundi, l'indice basé sur les réponses d'un panel d'entreprises s'est établi à 48,2%, marquant le neuvième mois de contraction de l'activité à la suite (50 étant la limite entre contraction et expansion). C'est moins que ce que pronostiquaient les analystes, selon le consensus publié par MarketWatch. "Les fabricants affirment que les droits de douane" de l'administration américaine "constituent un frein pour leur secteur", relève Bill Adams, de Comerica Bank. "Le secteur manufacturier devrait se trouver dans une position plus solide à mesure que (...) la demande mondiale reprend, dans un contexte de légère baisse des taux d'intérêt (aux Etats-Unis, ndlr) et d'un dollar plus faible", estime toutefois Oren Klachkin, de Nationwide. La probabilité attribuée par les opérateurs à une baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) à l'issue de sa prochaine réunion, les 9 et 10 décembre, reste autour de 85%. Toujours côté indicateurs, les acteurs du marché attendent désormais le rapport mensuel sur les créations d'emplois dans le secteur privé pour novembre, publié mercredi. Vendredi, ils surveilleront l'indice des prix à la consommation PCE pour le mois de septembre, décalé à cause de la paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours aux Etats-Unis. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se tendait nettement vers 21H10 GMT, à 4,09%, contre 4,01% à la clôture vendredi. A la cote, les valeurs associées au secteur des cryptomonnaies ont franchement pâti de la glissade du bitcoin, à l'image des plateformes d'échange Coinbase (-4,76%) et Robinhood (-4,09%) ou du "mineur" (créateur de monnaie numérique) Riot Platforms (-4,03%). La séance a aussi été marquée par "la faiblesse des actions à très forte capitalisation", constate Patrick O'Hare, comme Meta (-1,08%), Alphabet (-1,65%) ou Broadcom (-4,19%). Plusieurs sociétés pharmaceutiques spécialisées dans les vaccins ont aussi reculé après la fuite d'un document attribué à un haut responsable américain et appelant à réviser le processus d'approbation des vaccins aux Etats-Unis. Le laboratoire Moderna, à l'origine de l'un des premiers vaccins contre le Covid-19, a chuté de 7,01% à 24,16 dollars. La société BioNTech a perdu 5,58%, tandis que Novavax a chuté de 5,11%. Après une ouverture en baisse, le géant des puces Nvidia a finalement terminé dans le vert (+1,65% à 179,92 dollars). Le groupe a annoncé lundi l'achat pour 2 milliards de dollars d'actions de Synopsys, spécialisé dans le développement de logiciels pour l'industrie des semi-conducteurs. Cette transaction s'inscrit dans le cadre d'un partenariat stratégique visant à accélérer le développement de systèmes dans les domaines de l'informatique et de l'intelligence artificielle (IA).

01.12.2025 à 22:21

Le Français Thibault Gonzales sacré champion du monde de pâté-croûte

FRANCE24
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Thibault Gonzales, gérant de la boucherie-charcuterie l'Espace Gourmand, à Thuir, dans les Pyrénées-Orientales, a remporté cette 16e édition avec son "Pâté-Croûte façon Vannier, porc Kintoa, canard fermier". "J'ai fait en sorte que ce soit un pâté-croûte qui soit à la portée de tout le monde, au goût de tout le monde avec du croquant, du fondant, en mettant l'accent sur des matières premières de qualité", a expliqué le gagnant de 41 ans. Avec ce mets confectionné à base de poitrine de porc basque, de magret de foie gras de canard des Landes et de ris de veau, M. Gonzales a également remporté le Prix de la Confrérie. "C'est la première fois que ça arrive, il a fait l'unanimité", s'est enthousiasmée Audrey Merle, cofondatrice de la Confrérie du Pâté-Croûte, qui organise chaque année l'évènement. Le co-fondateur du Championnat, Arnaud Bernollin, qui faisait partie du jury, s'est dit "ravi que le prix revienne en France, surtout que c'est une petite maison, qui travaille en famille". Depuis plusieurs années, Français et Japonais se disputent les premières places du classement. L'an dernier, la première et la deuxième places avaient été ravies par des chefs japonais, Taiki Mano et Seigo Ishimoto, qui avaient tous deux proposé des saveurs audacieuses comme le cognac et le citron yuzu. Les éditions 2019, 2021 et 2022 avaient également été remportées par des chefs japonais, "excellents techniciens" qui brillent par "leur rigueur, leur précision, le souci du détail", selon Audrey Merle, cofondatrice de la Confrérie. Le deuxième prix 2025 a été attribué à Jonathan Dudek, responsable cuisine de la charcuterie Arnaud Nicolas à Paris, qui a remporté le Championnat de France le mois dernier.

01.12.2025 à 22:07

Pour les enfants, un téléphone est une "arme", avertit la mère d'un Australien harcelé en ligne

FRANCE24
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A partir du 10 décembre, TikTok, Instagram, Snapchat, Facebook ou encore Twitch seront interdits aux moins de 16 ans en Australie. Les plateformes risquent jusqu'à 32 millions de dollars d'amende en cas de manquement. Le fils de Mia Bannister, Ollie, a mis fin à ses jours à tout juste 14 ans. Harcelé, il était aussi exposé sur des applications comme TikTok, Snapchat et YouTube à des contenus qui ont favorisé son anorexie. "C'était mon meilleur ami", "il était tout pour moi", dit à l'AFP sa maman, le nom de son fils tatoué sur l'avant-bras. Si la nouvelle loi avait été mise en place il y a un an, elle aurait empêché la mort d'Ollie, avance-t-elle, soulignant le rôle néfaste des "plateformes et de leurs contenus non filtrés, non vérifiés". En donnant un téléphone à leurs enfants, les parents "leur donnent la pire arme qui soit", affirme Mme Bannister. Sites "pas conçus pour les enfants" Environ 97% des adolescents sondés par l'association Mission Australia disent consulter quotidiennement les réseaux sociaux, et près de la moitié au moins trois heures. Ceux qui y passent moins de trois heures expliquent se sentir mieux, et avoir de meilleures relations sociales, selon cette étude portant sur plus de 10.000 jeunes de 15 à 19 ans. Avec sa loi, le gouvernement australien espère changer les habitudes des enfants sur internet, même si des questions subsistent quant à ses modalités d'application par les plateformes. D'autant que les entreprises de la tech ont critiqué un texte jugé vague. Pour l'instant, Discord, Pinterest, Roblox, Lego Play ou encore WhatsApp doivent échapper à la mesure. Mais les autorités australiennes se réservent le droit de contraindre toutes les plateformes à bloquer l'accès aux moins de 16 ans. Des experts avertissent toutefois que la nouvelle loi pourrait être inefficace, voire les conduire à se replier sur des plateformes moins connues et encore plus risquées. "On sait que, souvent, les interdictions généralisés ne marchent pas", rappelle à l'AFP Catherine Page Jeffery, spécialiste des médias et de la communication à l'Université de Sydney. "Au lieu d'exclure les jeunes, je préférerais voir de plus importantes obligations de sécurité être imposées aux plateformes", ajoute-t-elle, car "beaucoup" de ces sites "n'ont pas été conçus pour les enfants". Compétences Pour de nombreux jeunes dorénavant, les réseaux sociaux peuvent être essentiels à la constitution de leur identité et à l'acquisition de compétences précieuses. Danse, mannequinat, collaboration avec des marques: Ava Chanel Jones, 12 ans, partage ainsi de nombreux contenus sur Instagram, une passion née lors de la pandémie de Covid-19, à laquelle elle s'adonne avec sa mère, Zoe. Totalisant plus de 11.400 abonnés, la jeune influenceuse touche un revenu mensuel de Meta, maison mère de la plateforme. Elle a lancé sa propre gamme de vêtements et des marques lui envoient gratuitement des produits. Elle utilise aussi Instagram pour parler à ses amis - mais pas aux inconnus, leurs messages atterrissant dans un dossier caché surveillé par sa mère. "C'est ma responsabilité de la protéger du mieux que je peux lorsqu'elle est sur les réseaux sociaux", explique Zoe, selon qui sa fille développe "des compétences" en utilisant les réseaux. Mais à partir du 10 décembre, entrée en vigueur de la loi oblige, Ava pourrait perdre l'accès à son propre compte. Préoccupée, sa mère a donc modifié ses paramètres dans l'espoir de voir perdurer son activité. La commissaire australienne à la sécurité en ligne, Julie Inman Grant, est pour sa part convaincue que l'interdiction aux moins de 16 ans est une "solution vraiment puissante" pour lutter contre le harcèlement en ligne. Tout en reconnaissant que le remède miracle n'existe pas. En parallèle, Mia Bannister a fondé une association et partage l'histoire de son fils Ollie. Elle donne des informations sur la nouvelle loi et les troubles alimentaires qui touchent les jeunes garçons. "Je le fais pour lui et je le fais pour tous les autres enfants: les enfants disparus et ceux que nous tous allons sauver", dit-elle.

01.12.2025 à 21:46

L'identité de France 24 à nouveau usurpée

Anthony SAINT-LÉGER
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Une fois de plus l'identité de France 24 a été usurpée. Un compte TikTok a largement propagé des vidéos aux contenus faux et sensationnalistes devenus pour certains très viraux.
Texte intégral (686 mots)
Une fois de plus l'identité de France 24 a été usurpée. Un compte TikTok a largement propagé des vidéos aux contenus faux et sensationnalistes devenus pour certains très viraux.

01.12.2025 à 21:27

Géorgie: enquête après des accusations de la BBC sur l'usage d'une "arme chimique" contre des manifestants

FRANCE24
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Selon le média britannique, les autorités géorgiennes auraient utilisé "une arme chimique datant de la Première Guerre mondiale", un gaz incapacitant appelé camite, qui provoque brûlures, toux et vomissements. Les services de sécurité géorgiens ont indiqué avoir ouvert une enquête afin de déterminer "sur quelles informations la BBC s'est appuyée" et d'évaluer "la pertinence et la crédibilité de ces informations". La BBC a indiqué de son côté dans un communiqué transmis à l'AFP que son reportage "comprend des preuves provenant de multiples sources tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays", dont des "témoignages directs des manifestants, de plusieurs lanceurs d'alerte, d'experts des Nations unies et d'experts en Géorgie, ainsi que d'une étude médicale et de documents et rapports écrits". "Ce reportage est clairement d'intérêt public et les preuves recueillies sont présentées de manière claire au public", a assuré la chaîne. La Géorgie est plongée dans une crise politique depuis les élections législatives de l'année dernière, remportées par le parti au pouvoir Rêve géorgien mais contestées par l'opposition pro-européenne. L'opposition organise depuis un an des manifestations qui ont rassemblé jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de personnes, mais sans réussir à faire changer de cap le pouvoir, accusé de dérive autoritaire et de vouloir se rapprocher de la Russie au dépends de l'UE. Le gouvernement accuse de son côté l'opposition de vouloir prendre le pouvoir par la force et de pousser le pays à une confrontation avec Moscou. Lors de certaines manifestations, la police a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule. Des ONG ont dénoncé des mauvais traitements infligés aux protestataires.
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Selon le média britannique, les autorités géorgiennes auraient utilisé "une arme chimique datant de la Première Guerre mondiale", un gaz incapacitant appelé camite, qui provoque brûlures, toux et vomissements. Les services de sécurité géorgiens ont indiqué avoir ouvert une enquête afin de déterminer "sur quelles informations la BBC s'est appuyée" et d'évaluer "la pertinence et la crédibilité de ces informations". La BBC a indiqué de son côté dans un communiqué transmis à l'AFP que son reportage "comprend des preuves provenant de multiples sources tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays", dont des "témoignages directs des manifestants, de plusieurs lanceurs d'alerte, d'experts des Nations unies et d'experts en Géorgie, ainsi que d'une étude médicale et de documents et rapports écrits". "Ce reportage est clairement d'intérêt public et les preuves recueillies sont présentées de manière claire au public", a assuré la chaîne. La Géorgie est plongée dans une crise politique depuis les élections législatives de l'année dernière, remportées par le parti au pouvoir Rêve géorgien mais contestées par l'opposition pro-européenne. L'opposition organise depuis un an des manifestations qui ont rassemblé jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de personnes, mais sans réussir à faire changer de cap le pouvoir, accusé de dérive autoritaire et de vouloir se rapprocher de la Russie au dépends de l'UE. Le gouvernement accuse de son côté l'opposition de vouloir prendre le pouvoir par la force et de pousser le pays à une confrontation avec Moscou. Lors de certaines manifestations, la police a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule. Des ONG ont dénoncé des mauvais traitements infligés aux protestataires.

01.12.2025 à 20:50

Budget 2026 : un compromis à portée de main ?

Stéphanie ANTOINE
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La version du budget transmise par le Sénat s’éloigne nettement de celle adoptée à l’Assemblée nationale : les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, pourtant exigée par les socialistes. Ils ont également supprimé la hausse de la CSG sur les revenus du capital, une mesure de recettes obtenue par les députés socialistes. Dans ces conditions, comment les socialistes pourraient-ils encore soutenir le texte ? Les explications avec Jean Petaux, politologue.
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La version du budget transmise par le Sénat s’éloigne nettement de celle adoptée à l’Assemblée nationale : les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, pourtant exigée par les socialistes. Ils ont également supprimé la hausse de la CSG sur les revenus du capital, une mesure de recettes obtenue par les députés socialistes. Dans ces conditions, comment les socialistes pourraient-ils encore soutenir le texte ? Les explications avec Jean Petaux, politologue.

01.12.2025 à 20:39

CAN 2025 : sélectionneur limogé, stars exclues... Le Cameroun dévoile sa surprenante liste

Romain HOUEIX
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Le Cameroun a dévoilé lundi la liste des 28 Lions indomptables amenés à disputer la CAN 2025 au Maroc. Coup de tonnerre, la fédération camerounaise de football (Fecafoot), à la tête de laquelle Samuel Eto'o vient d'être réélu, a décidé de se séparer du sélectionneur, Marc Brys, à 20 jours du début de la compétition. Et le coup de balai inclut également le gardien Onana et le buteur Vincent Aboubakar.
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Le Cameroun a dévoilé lundi la liste des 28 Lions indomptables amenés à disputer la CAN 2025 au Maroc. Coup de tonnerre, la fédération camerounaise de football (Fecafoot), à la tête de laquelle Samuel Eto'o vient d'être réélu, a décidé de se séparer du sélectionneur, Marc Brys, à 20 jours du début de la compétition. Et le coup de balai inclut également le gardien Onana et le buteur Vincent Aboubakar.

01.12.2025 à 20:37

L'OMS recommande les médicaments GLP-1 pour lutter contre l'obésité

FRANCE24
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On les connaît sous le nom d'Ozempic, Wegovy, Mounjaro... Apparus voici une dizaine d'années, ces médicaments ont d'abord fait leurs preuves face au diabète et, depuis peu, pour favoriser la perte de poids chez les personnes obèses. Ils sont dénommés GLP-1 parce qu'ils reproduisent l'action de cette hormone, à la fois impliquée dans la sécrétion d'insuline et dans la sensation de satiété, via des mécanismes cérébraux. L'OMS a publié lundi pour la première fois des directives sur la manière dont ces médicaments peuvent aider les personnes obèses à surmonter ce grave problème de santé. Selon des chiffres de l'organisation, plus de 3,7 millions de personnes sont décédées en 2022 de maladies liées au surpoids ou à l'obésité. C'est davantage que la somme des victimes des trois principales maladies infectieuses mortelles (le paludisme, la tuberculose et le sida). Sans action forte, le nombre de personnes souffrant d'obésité dans le monde pourrait doubler d'ici 2030. "L'obésité est un des défis les plus graves de notre temps", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse au siège de l'agence à Genève. "Ces nouveaux médicaments sont un puissant outil clinique qui donne espoir à des millions de personnes", a-t-il affirmé. Pas une "solution miracle" Selon les directives de l'OMS, ces médicaments GLP-1 peuvent être utilisés chez les adultes, à l'exception des femmes enceintes, "pour le traitement à long terme de l'obésité", qui correspond à un IMC de 30 ou plus. L'OMS souligne toutefois que sa recommandation est "conditionnelle" (et non pas "forte"), car davantage de données sont nécessaires, entre autres, concernant l'"efficacité et l'innocuité" des traitements sur le long terme. Elle insiste aussi sur le fait que ces médicaments ne peuvent pas, à eux seuls, changer la donne face à l'obésité, une "maladie chronique complexe" qui peut notamment "accroître le risque de diabète de type 2 et de cardiopathie" et augmenter "le risque de survenue de certains cancers". L'OMS appelle à proposer aux personnes prenant ces médicaments des mesures "comportementales intensives", basées notamment sur une alimentation saine et de l'activité physique. Elle appelle aussi, plus globalement, à la mise en œuvre de "politiques robustes" pour promouvoir la santé et prévenir l'obésité", et à favoriser le dépistage ciblé auprès des personnes à risque élevé. "On ne peut pas considérer ces médicaments comme une solution miracle", a dit à l'AFP Jeremy Farrar, sous-directeur général de l'OMS chargé de la promotion de la santé, de la prévention et de la lutte contre les maladies. "Mais ils vont clairement devenir un élément très important d'une approche intégrée de l'obésité", a-t-il estimé, assurant que leur impact sur la réduction du nombre de personnes obèses, sur le diabète mais aussi sur les maladies cardiovasculaires et d'autres peut être "majeur". "Accès équitable" "Il y a une possibilité que nous puissions infléchir cette trajectoire épidémiologique de l'obésité", a jugé Francesca Celletti, conseillère principale de l'OMS sur l'obésité, auprès de l'AFP. "L'épidémie d'obésité" a également d'importantes incidences économiques, selon l'OMS, qui estime que si rien n'est fait, les coûts mondiaux du surpoids et de l'obésité devraient atteindre 3.000 milliards de dollars par an d'ici à 2030. "Si nous ne modifions pas d'une manière ou d'une autre la courbe, la pression sur les systèmes de santé deviendra intenable", a alerté M. Farrar. Les prix exorbitants des médicaments GLP-1 ont toutefois suscité des inquiétudes quant à leur disponibilité dans les pays les plus pauvres. Les patients diabétiques, pour lesquels les médicaments ont été initialement développés, ont également connu des pénuries. "Notre inquiétude principale est celle d'un accès équitable", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Sans action concertée, ces médicaments pourraient contribuer à élargir le fossé entre riches et pauvres, entre pays et entre habitants d'un même pays".
Texte intégral (685 mots)
On les connaît sous le nom d'Ozempic, Wegovy, Mounjaro... Apparus voici une dizaine d'années, ces médicaments ont d'abord fait leurs preuves face au diabète et, depuis peu, pour favoriser la perte de poids chez les personnes obèses. Ils sont dénommés GLP-1 parce qu'ils reproduisent l'action de cette hormone, à la fois impliquée dans la sécrétion d'insuline et dans la sensation de satiété, via des mécanismes cérébraux. L'OMS a publié lundi pour la première fois des directives sur la manière dont ces médicaments peuvent aider les personnes obèses à surmonter ce grave problème de santé. Selon des chiffres de l'organisation, plus de 3,7 millions de personnes sont décédées en 2022 de maladies liées au surpoids ou à l'obésité. C'est davantage que la somme des victimes des trois principales maladies infectieuses mortelles (le paludisme, la tuberculose et le sida). Sans action forte, le nombre de personnes souffrant d'obésité dans le monde pourrait doubler d'ici 2030. "L'obésité est un des défis les plus graves de notre temps", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse au siège de l'agence à Genève. "Ces nouveaux médicaments sont un puissant outil clinique qui donne espoir à des millions de personnes", a-t-il affirmé. Pas une "solution miracle" Selon les directives de l'OMS, ces médicaments GLP-1 peuvent être utilisés chez les adultes, à l'exception des femmes enceintes, "pour le traitement à long terme de l'obésité", qui correspond à un IMC de 30 ou plus. L'OMS souligne toutefois que sa recommandation est "conditionnelle" (et non pas "forte"), car davantage de données sont nécessaires, entre autres, concernant l'"efficacité et l'innocuité" des traitements sur le long terme. Elle insiste aussi sur le fait que ces médicaments ne peuvent pas, à eux seuls, changer la donne face à l'obésité, une "maladie chronique complexe" qui peut notamment "accroître le risque de diabète de type 2 et de cardiopathie" et augmenter "le risque de survenue de certains cancers". L'OMS appelle à proposer aux personnes prenant ces médicaments des mesures "comportementales intensives", basées notamment sur une alimentation saine et de l'activité physique. Elle appelle aussi, plus globalement, à la mise en œuvre de "politiques robustes" pour promouvoir la santé et prévenir l'obésité", et à favoriser le dépistage ciblé auprès des personnes à risque élevé. "On ne peut pas considérer ces médicaments comme une solution miracle", a dit à l'AFP Jeremy Farrar, sous-directeur général de l'OMS chargé de la promotion de la santé, de la prévention et de la lutte contre les maladies. "Mais ils vont clairement devenir un élément très important d'une approche intégrée de l'obésité", a-t-il estimé, assurant que leur impact sur la réduction du nombre de personnes obèses, sur le diabète mais aussi sur les maladies cardiovasculaires et d'autres peut être "majeur". "Accès équitable" "Il y a une possibilité que nous puissions infléchir cette trajectoire épidémiologique de l'obésité", a jugé Francesca Celletti, conseillère principale de l'OMS sur l'obésité, auprès de l'AFP. "L'épidémie d'obésité" a également d'importantes incidences économiques, selon l'OMS, qui estime que si rien n'est fait, les coûts mondiaux du surpoids et de l'obésité devraient atteindre 3.000 milliards de dollars par an d'ici à 2030. "Si nous ne modifions pas d'une manière ou d'une autre la courbe, la pression sur les systèmes de santé deviendra intenable", a alerté M. Farrar. Les prix exorbitants des médicaments GLP-1 ont toutefois suscité des inquiétudes quant à leur disponibilité dans les pays les plus pauvres. Les patients diabétiques, pour lesquels les médicaments ont été initialement développés, ont également connu des pénuries. "Notre inquiétude principale est celle d'un accès équitable", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Sans action concertée, ces médicaments pourraient contribuer à élargir le fossé entre riches et pauvres, entre pays et entre habitants d'un même pays".

01.12.2025 à 20:33

L'Ukraine a-t-elle son mot à dire ?

Stéphanie ANTOINE
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Volodymyr Zelensky a été reçu à l’Élysée aujourd'hui par Emmanuel Macron alors que des discussions diplomatiques se poursuivent entre Américains, Ukrainiens et émissaires proches de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. Le Président français a réaffirmé son soutien à l’Ukraine, tandis que Zelensky fait face à la pression militaire russe et à un scandale de corruption qui a entrainé la démission de son bras droit. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine.
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Volodymyr Zelensky a été reçu à l’Élysée aujourd'hui par Emmanuel Macron alors que des discussions diplomatiques se poursuivent entre Américains, Ukrainiens et émissaires proches de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. Le Président français a réaffirmé son soutien à l’Ukraine, tandis que Zelensky fait face à la pression militaire russe et à un scandale de corruption qui a entrainé la démission de son bras droit. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine.

01.12.2025 à 20:23

Accueilli avec ferveur au Liban, le pape Léon XIV appelle à construire "un avenir de paix"

FRANCE 24
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Au deuxième jour de sa visite au Liban, Léon XIV a porté un message d'espoir et d'unité aux Libanais lundi, à l'occasion d'une rencontre interreligieuse dans ce pays multiconfessionnel et d'un discours aux jeunes et au clergé. Le chef de l'Église catholique avait commencé sa journée par une visite à Annaya, où il s'est recueilli devant la tombe de Saint Charbel Makhlouf.
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Au deuxième jour de sa visite au Liban, Léon XIV a porté un message d'espoir et d'unité aux Libanais lundi, à l'occasion d'une rencontre interreligieuse dans ce pays multiconfessionnel et d'un discours aux jeunes et au clergé. Le chef de l'Église catholique avait commencé sa journée par une visite à Annaya, où il s'est recueilli devant la tombe de Saint Charbel Makhlouf.

01.12.2025 à 20:13

Pour la Cour des comptes, la réponse budgétaire au pic d'inflation de 2022-2023 a creusé le déficit

FRANCE24
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Pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de l'euro en 2002, l'inflation a été supérieure à 5% sur un an entre mars 2022 et septembre 2023. Alors que les effets budgétaires de l'inflation sont "habituellement favorables à court terme" (notamment sur les recettes fiscales), le déficit public de la France s'est creusé à 6,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2021, avant une amélioration en 2022 à 4,7% du PIB, puis une nouvelle dégradation à 5,4% du PIB en 2023. Une situation qui s'explique essentiellement par une importante reprise de la demande combinée à une "congestion des chaînes logistiques" au lendemain de la crise sanitaire, ainsi que par les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment d'un choc d'offre sur les prix de l'énergie, détaillent les Sages de la rue Cambon. Le déficit public s'est dégradé de 47 milliards d'euros en 2023, en comparaison avec une situation de référence retenue par Cour des comptes où croissance et inflation auraient poursuivi les tendances observées entre 2013 et 2021. Selon l'institution, cette situation est "presque intégralement imputable" à l'ampleur et à la durée des mesures prises pour faire face à la hausse des prix (38 milliards d'euros en 2022 et 43 milliards d'euros en 2023). "Subventionnement de certains prix, indexation sur l'inflation des prestations sociales, limitation des effets de l'inflation sur l'impôt sur le revenu et hausse des rémunérations des fonctionnaires", ont permis de "limiter l'inflation ressentie" par les ménages, mais ont bénéficié à l'ensemble de la population sans ciblage sur les "ménages les plus exposés". La Cour pointe en particulier les "subventions énergétiques", largement attribuées aux ménages et aux entreprises, "à l'opposé du consensus économique". Le maintien de certaines mesures énergétiques exceptionnelles ont notamment contribué à poursuivre le creusement du déficit public en 2024, peut-on lire. Cette réponse française n'était toutefois pas isolée en Europe, relève les auteurs. Mais la politique budgétaire française s'est "écartée des préconisations" de l'Europe qui recommandait une "+intervention d'urgence+" et des "+mesures exceptionnelles ciblées et limitées dans le temps+", peut-on lire.
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Pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de l'euro en 2002, l'inflation a été supérieure à 5% sur un an entre mars 2022 et septembre 2023. Alors que les effets budgétaires de l'inflation sont "habituellement favorables à court terme" (notamment sur les recettes fiscales), le déficit public de la France s'est creusé à 6,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2021, avant une amélioration en 2022 à 4,7% du PIB, puis une nouvelle dégradation à 5,4% du PIB en 2023. Une situation qui s'explique essentiellement par une importante reprise de la demande combinée à une "congestion des chaînes logistiques" au lendemain de la crise sanitaire, ainsi que par les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment d'un choc d'offre sur les prix de l'énergie, détaillent les Sages de la rue Cambon. Le déficit public s'est dégradé de 47 milliards d'euros en 2023, en comparaison avec une situation de référence retenue par Cour des comptes où croissance et inflation auraient poursuivi les tendances observées entre 2013 et 2021. Selon l'institution, cette situation est "presque intégralement imputable" à l'ampleur et à la durée des mesures prises pour faire face à la hausse des prix (38 milliards d'euros en 2022 et 43 milliards d'euros en 2023). "Subventionnement de certains prix, indexation sur l'inflation des prestations sociales, limitation des effets de l'inflation sur l'impôt sur le revenu et hausse des rémunérations des fonctionnaires", ont permis de "limiter l'inflation ressentie" par les ménages, mais ont bénéficié à l'ensemble de la population sans ciblage sur les "ménages les plus exposés". La Cour pointe en particulier les "subventions énergétiques", largement attribuées aux ménages et aux entreprises, "à l'opposé du consensus économique". Le maintien de certaines mesures énergétiques exceptionnelles ont notamment contribué à poursuivre le creusement du déficit public en 2024, peut-on lire. Cette réponse française n'était toutefois pas isolée en Europe, relève les auteurs. Mais la politique budgétaire française s'est "écartée des préconisations" de l'Europe qui recommandait une "+intervention d'urgence+" et des "+mesures exceptionnelles ciblées et limitées dans le temps+", peut-on lire.

01.12.2025 à 20:07

La justice donne une nouvelle vie au concepteur du coeur artificiel Carmat

FRANCE24
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Le tribunal des affaires économiques de Versailles "ordonne la cession de la SA Carmat au profit de la SAS Carmat", nouvelle entité privée qui prendra la suite de l'activité comme le proposait le président du conseil d'administration et actionnaire Pierre Bastid dans son offre déposée en novembre. Sur le volet social, "ce seront 39 salariés qui seront licenciés pour motif économique", l'offre de reprise portant sur 88 des 127 salariés début décembre, selon la décision dont l'AFP a eu copie. Le pronostic vital de la société, qui fabrique des coeurs artificiels pour des patients en attente d'une transplantation cardiaque, était engagé depuis son placement en redressement judiciaire début juillet. Carmat avait fait l'objet en août d'une première offre de reprise présentée par Pierre Bastid, actionnaire à hauteur de 17%, mais celle-ci avait été jugée irrecevable fin septembre, l'homme d'affaires n'ayant pas réussi à temps à mobiliser les fonds pour tenir les engagements de son plan de reprise. Mi-octobre, le tribunal avait accordé un délai supplémentaire. M. Bastid avait été le seul à déposer une nouvelle offre, associé à la holding de la famille Ligresti, Santé Holding, autre actionnaire historique de Carmat. Douche froide pour les petits porteurs L'année 2026 sera cruciale pour le nouveau Carmat: "Il faut remettre la machine en marche" après près de 6 mois de mise en veille et "il faut remotiver les fournisseurs", a indiqué à l'AFP Pierre Bastid. Il va chercher également à obtenir les accords de remboursement par la Sécurité sociale et poursuivre les études pour obtenir un accès au marché américain. A moyen terme, il vise "l'atteinte de l'équilibre économique" à horizon 2030/31, disant envisager à plus long terme de "construire un acteur +medtech+ de la cardiologie en France et pourquoi pas en Europe". L'entreprise implantée dans des Yvelines avait également suscité l'intérêt d'Alpha Blue Ocean, un family-office installé à Dubaï et aux Bahamas, selon M. Bastid. Du côté des petits porteurs en revanche, c'est "la douche froide" : "nous sommes étonnés que la même équipe" reprenne le flambeau, a déclaré à l'AFP le président de l'association des actionnaires minoritaires de Carmat (Aamidca), Nadir Ressad, qui a évalué à "un million d'euros" les pertes cumulées sur ses investissements depuis l'entrée en Bourse de Carmat en 2010. L'association, qui se sent "lésée", "n'exclut pas une action en justice" pour défendre ses intérêts, a-t-il ajouté, tout en soulignant que certains de ses 60 membres envisagent malgré tout de "participer à un investissement dans le Carmat 2", qui ne sera plus cotée en Bourse. Fondée en 2008, Carmat dont le nom combine celui de son inventeur médical Alain Carpentier, chirurgien cardiaque, et de l'entreprise Matra Defense, est l'une des rares sociétés au monde à développer un coeur artificiel entier. Le développement de sa prothèse qui imite la forme et la fonction d'un cœur naturel avait suscité un fort engouement. Tout comme une première implantation réussie en 2013. Mais il aura fallu attendre fin 2020 pour que ce coeur bionique obtienne sa certification européenne, en tant que "pont à la transplantation", c'est-à-dire pour les patients en insuffisance cardiaque terminale en attente d'une greffe du myocarde. Ce feu vert a permis une première vente en juillet 2021 pour un patient en Italie. L'aventure a ensuite connu plusieurs revers: le décès prématuré du cinquième patient implanté a entraîné la suspension des essais cliniques entre novembre 2016 et mai 2017, suivie de deux autres décès liés à des dysfonctionnements qui ont conduit Carmat à suspendre volontairement les implantations entre fin 2021 et octobre 2022 pour améliorer le dispositif. Au total, 122 patients ont été greffés avec ce coeur artificiel.
Texte intégral (631 mots)
Le tribunal des affaires économiques de Versailles "ordonne la cession de la SA Carmat au profit de la SAS Carmat", nouvelle entité privée qui prendra la suite de l'activité comme le proposait le président du conseil d'administration et actionnaire Pierre Bastid dans son offre déposée en novembre. Sur le volet social, "ce seront 39 salariés qui seront licenciés pour motif économique", l'offre de reprise portant sur 88 des 127 salariés début décembre, selon la décision dont l'AFP a eu copie. Le pronostic vital de la société, qui fabrique des coeurs artificiels pour des patients en attente d'une transplantation cardiaque, était engagé depuis son placement en redressement judiciaire début juillet. Carmat avait fait l'objet en août d'une première offre de reprise présentée par Pierre Bastid, actionnaire à hauteur de 17%, mais celle-ci avait été jugée irrecevable fin septembre, l'homme d'affaires n'ayant pas réussi à temps à mobiliser les fonds pour tenir les engagements de son plan de reprise. Mi-octobre, le tribunal avait accordé un délai supplémentaire. M. Bastid avait été le seul à déposer une nouvelle offre, associé à la holding de la famille Ligresti, Santé Holding, autre actionnaire historique de Carmat. Douche froide pour les petits porteurs L'année 2026 sera cruciale pour le nouveau Carmat: "Il faut remettre la machine en marche" après près de 6 mois de mise en veille et "il faut remotiver les fournisseurs", a indiqué à l'AFP Pierre Bastid. Il va chercher également à obtenir les accords de remboursement par la Sécurité sociale et poursuivre les études pour obtenir un accès au marché américain. A moyen terme, il vise "l'atteinte de l'équilibre économique" à horizon 2030/31, disant envisager à plus long terme de "construire un acteur +medtech+ de la cardiologie en France et pourquoi pas en Europe". L'entreprise implantée dans des Yvelines avait également suscité l'intérêt d'Alpha Blue Ocean, un family-office installé à Dubaï et aux Bahamas, selon M. Bastid. Du côté des petits porteurs en revanche, c'est "la douche froide" : "nous sommes étonnés que la même équipe" reprenne le flambeau, a déclaré à l'AFP le président de l'association des actionnaires minoritaires de Carmat (Aamidca), Nadir Ressad, qui a évalué à "un million d'euros" les pertes cumulées sur ses investissements depuis l'entrée en Bourse de Carmat en 2010. L'association, qui se sent "lésée", "n'exclut pas une action en justice" pour défendre ses intérêts, a-t-il ajouté, tout en soulignant que certains de ses 60 membres envisagent malgré tout de "participer à un investissement dans le Carmat 2", qui ne sera plus cotée en Bourse. Fondée en 2008, Carmat dont le nom combine celui de son inventeur médical Alain Carpentier, chirurgien cardiaque, et de l'entreprise Matra Defense, est l'une des rares sociétés au monde à développer un coeur artificiel entier. Le développement de sa prothèse qui imite la forme et la fonction d'un cœur naturel avait suscité un fort engouement. Tout comme une première implantation réussie en 2013. Mais il aura fallu attendre fin 2020 pour que ce coeur bionique obtienne sa certification européenne, en tant que "pont à la transplantation", c'est-à-dire pour les patients en insuffisance cardiaque terminale en attente d'une greffe du myocarde. Ce feu vert a permis une première vente en juillet 2021 pour un patient en Italie. L'aventure a ensuite connu plusieurs revers: le décès prématuré du cinquième patient implanté a entraîné la suspension des essais cliniques entre novembre 2016 et mai 2017, suivie de deux autres décès liés à des dysfonctionnements qui ont conduit Carmat à suspendre volontairement les implantations entre fin 2021 et octobre 2022 pour améliorer le dispositif. Au total, 122 patients ont été greffés avec ce coeur artificiel.

01.12.2025 à 19:51

Vol au Louvre: la galerie d'Apollon n'était pas un "point de vigilance", selon sa présidente

FRANCE24
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"Pour moi, c'était un dossier clos, la galerie d'Apollon", a déclaré Laurence des Cars. Au moment de sa prise de poste fin 2021, "on me dit que s'il y a une chose sur laquelle on peut être totalement rassuré, ce sont les joyaux de la Couronne", avec "trois nouvelles vitrines solides" remplacées lors de rénovations en 2018-2019, a-t-elle poursuivi. "Ce dossier ne m'a pas été signalé comme un point de vigilance". Révélé par Le Monde, un audit réalisé par le joaillier Van Cleef & Arpels pour le musée avait, dès 2018, décrit avec précision la faille potentielle que représentait le balcon emprunté lors du vol de bijoux, avec un mode opératoire correspondant à celui utilisé par les malfaiteurs. "Cet audit, je l'ai découvert le 23 octobre, quatre jours après le vol, après ma demande de la remontée de toutes les interventions sur 25 ans dans la galerie d'Apollon", a assuré Mme des Cars au Parisien. Les bijoux demeurent toujours introuvables, mais la directrice s'est dite "optimiste" sur l'issue de l'enquête. "Avec le recul, on mesure que des fragilités structurelles subsistaient. Je comprends que cela interroge", a-t-elle également reconnu, expliquant avoir eu à traiter "beaucoup d'autres dossiers urgents" à son arrivée, dans un établissement vétuste. Début novembre, la Cour des comptes avait estimé que le musée le plus visité au monde avait "privilégié les opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité. Laurence des Cars a annoncé en novembre l'installation de 100 caméras aux abords du musée d'ici fin 2026 et d'un "poste avancé mobile de la police nationale" pour protéger le musée pendant les périodes d'affluence. Pour financer sa modernisation, le conseil d'administration du Louvre a approuvé jeudi une hausse de 45% du prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens, soit un billet à 32 euros, à compter de 2026. "Les visiteurs internationaux, notamment les Américains qui sont la première nationalité (de visiteurs étrangers, NDLR), comprennent très bien qu'ils contribuent ainsi à protéger un patrimoine universel. C'est une manière d'aider le Louvre", a estimé lundi Mme des Cars.
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"Pour moi, c'était un dossier clos, la galerie d'Apollon", a déclaré Laurence des Cars. Au moment de sa prise de poste fin 2021, "on me dit que s'il y a une chose sur laquelle on peut être totalement rassuré, ce sont les joyaux de la Couronne", avec "trois nouvelles vitrines solides" remplacées lors de rénovations en 2018-2019, a-t-elle poursuivi. "Ce dossier ne m'a pas été signalé comme un point de vigilance". Révélé par Le Monde, un audit réalisé par le joaillier Van Cleef & Arpels pour le musée avait, dès 2018, décrit avec précision la faille potentielle que représentait le balcon emprunté lors du vol de bijoux, avec un mode opératoire correspondant à celui utilisé par les malfaiteurs. "Cet audit, je l'ai découvert le 23 octobre, quatre jours après le vol, après ma demande de la remontée de toutes les interventions sur 25 ans dans la galerie d'Apollon", a assuré Mme des Cars au Parisien. Les bijoux demeurent toujours introuvables, mais la directrice s'est dite "optimiste" sur l'issue de l'enquête. "Avec le recul, on mesure que des fragilités structurelles subsistaient. Je comprends que cela interroge", a-t-elle également reconnu, expliquant avoir eu à traiter "beaucoup d'autres dossiers urgents" à son arrivée, dans un établissement vétuste. Début novembre, la Cour des comptes avait estimé que le musée le plus visité au monde avait "privilégié les opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité. Laurence des Cars a annoncé en novembre l'installation de 100 caméras aux abords du musée d'ici fin 2026 et d'un "poste avancé mobile de la police nationale" pour protéger le musée pendant les périodes d'affluence. Pour financer sa modernisation, le conseil d'administration du Louvre a approuvé jeudi une hausse de 45% du prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens, soit un billet à 32 euros, à compter de 2026. "Les visiteurs internationaux, notamment les Américains qui sont la première nationalité (de visiteurs étrangers, NDLR), comprennent très bien qu'ils contribuent ainsi à protéger un patrimoine universel. C'est une manière d'aider le Louvre", a estimé lundi Mme des Cars.

01.12.2025 à 19:43

CAN 2025 : la liste de la RD Congo, avec les héros Fayulu et Mbemba, mais sans Wissa

Romain HOUEIX
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La RD Congo de Sébastien Desabre a révélé la liste des 26 joueurs qui défendront les couleurs des Léopards lors de la CAN 2025. Portés par ses cadres Mbemba, Bakambu et Mpasi et récents vainqueurs du tournoi de barrages africains pour le Mondial 2026, les Congolais arrivent au Maroc avec de hautes ambitions. Le Sénégal et l'ensemble du groupe D est prévenu !
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La RD Congo de Sébastien Desabre a révélé la liste des 26 joueurs qui défendront les couleurs des Léopards lors de la CAN 2025. Portés par ses cadres Mbemba, Bakambu et Mpasi et récents vainqueurs du tournoi de barrages africains pour le Mondial 2026, les Congolais arrivent au Maroc avec de hautes ambitions. Le Sénégal et l'ensemble du groupe D est prévenu !

01.12.2025 à 19:13

Le cinéaste iranien Jafar Panahi condamné par contumace à un an de prison

FRANCE24
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Cette peine est assortie d'une interdiction de voyager de deux ans et d'adhésion à tout groupe politique ou social, a précisé Me Mostafa Nili, ajoutant avoir l'intention de faire appel. Il n'a pas donné de détails sur la nature exacte des charges reprochées à son client, qui se trouve actuellement à l'étranger. Le réalisateur de 65 ans avait remporté la prestigieuse récompense au festival de Cannes en mai dernier pour son film "Un simple accident". Après des années sans pouvoir sortir d'Iran, Jafar Panahi, figure de la Nouvelle vague du cinéma iranien multiprimée à l'international, avait pu faire le déplacement dans un festival pour la première fois en 15 ans. Il a effectué ces dernières semaines une tournée aux Etats-Unis pour promouvoir son long-métrage, choisi pour représenter la France aux Oscars. Réalisé clandestinement, "Un simple accident", où un tortionnaire de la République islamique se retrouve aux mains de ses anciens prisonniers, a failli ne jamais aboutir. Le tournage a été interrompu par la police, avant d'être bouclé à la va-vite quelques semaines plus tard. "J'ai 65 ans, je n'ai jamais écouté la censure, ce n'est pas maintenant que je vais commencer à le faire", avait-il lancé dans une interview accordée à l'AFP en septembre. Emprisonné deux fois Car Panahi ne s'est jamais résolu à l'exil, préférant rester dans son pays envers et contre tout, pour scruter dans ses oeuvres les injustices sociales ou la place des femmes. Parmi ses films les plus acclamés figure "Taxi Téhéran", tourné depuis l'intérieur d'un taxi, pour lequel il a reçu l'Ours d'or à la Berlinale en 2015. Les conservateurs iraniens avaient fulminé. Le Festival de Cannes le soutient et lui offre une tribune depuis ses débuts : son premier long-métrage, "Le Ballon blanc", avait reçu la Caméra d'or en 1995. Son amour du cinéma, ce fils d'artisan, né à Téhéran le 11 juillet 1960 et ayant grandi dans les quartiers pauvres de la capitale, l'a plusieurs fois payé de sa liberté: il a été incarcéré à deux reprises, 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération. Alors que certains de ses soutiens craignaient des difficultés à son retour à Téhéran en mai, Jafar Panahi avait été acclamé par des admirateurs, sans être inquiété. Cet accueil contrastait avec la froide réaction des médias d'État iraniens et des dirigeants du pouvoir à cette première Palme d'or iranienne depuis "Le goût de la cerise" en 1997, du défunt Abbas Kiarostami. L'an dernier, la récompense avait échappé à un autre Iranien dissident, Mohammad Rasoulof, qui avait dû se contenter d'un prix spécial et est resté ensuite en exil après une condamnation pour "collusion contre la sécurité nationale".
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Cette peine est assortie d'une interdiction de voyager de deux ans et d'adhésion à tout groupe politique ou social, a précisé Me Mostafa Nili, ajoutant avoir l'intention de faire appel. Il n'a pas donné de détails sur la nature exacte des charges reprochées à son client, qui se trouve actuellement à l'étranger. Le réalisateur de 65 ans avait remporté la prestigieuse récompense au festival de Cannes en mai dernier pour son film "Un simple accident". Après des années sans pouvoir sortir d'Iran, Jafar Panahi, figure de la Nouvelle vague du cinéma iranien multiprimée à l'international, avait pu faire le déplacement dans un festival pour la première fois en 15 ans. Il a effectué ces dernières semaines une tournée aux Etats-Unis pour promouvoir son long-métrage, choisi pour représenter la France aux Oscars. Réalisé clandestinement, "Un simple accident", où un tortionnaire de la République islamique se retrouve aux mains de ses anciens prisonniers, a failli ne jamais aboutir. Le tournage a été interrompu par la police, avant d'être bouclé à la va-vite quelques semaines plus tard. "J'ai 65 ans, je n'ai jamais écouté la censure, ce n'est pas maintenant que je vais commencer à le faire", avait-il lancé dans une interview accordée à l'AFP en septembre. Emprisonné deux fois Car Panahi ne s'est jamais résolu à l'exil, préférant rester dans son pays envers et contre tout, pour scruter dans ses oeuvres les injustices sociales ou la place des femmes. Parmi ses films les plus acclamés figure "Taxi Téhéran", tourné depuis l'intérieur d'un taxi, pour lequel il a reçu l'Ours d'or à la Berlinale en 2015. Les conservateurs iraniens avaient fulminé. Le Festival de Cannes le soutient et lui offre une tribune depuis ses débuts : son premier long-métrage, "Le Ballon blanc", avait reçu la Caméra d'or en 1995. Son amour du cinéma, ce fils d'artisan, né à Téhéran le 11 juillet 1960 et ayant grandi dans les quartiers pauvres de la capitale, l'a plusieurs fois payé de sa liberté: il a été incarcéré à deux reprises, 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération. Alors que certains de ses soutiens craignaient des difficultés à son retour à Téhéran en mai, Jafar Panahi avait été acclamé par des admirateurs, sans être inquiété. Cet accueil contrastait avec la froide réaction des médias d'État iraniens et des dirigeants du pouvoir à cette première Palme d'or iranienne depuis "Le goût de la cerise" en 1997, du défunt Abbas Kiarostami. L'an dernier, la récompense avait échappé à un autre Iranien dissident, Mohammad Rasoulof, qui avait dû se contenter d'un prix spécial et est resté ensuite en exil après une condamnation pour "collusion contre la sécurité nationale".
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