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27.11.2025 à 20:30

Les européens : les "moutons" de Trump ?

Stéphanie ANTOINE
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Stéphanie Antoine s’entretient avec Richard Werly au sujet de son livre, "Cette Amérique qui nous déteste", qui propose une analyse de la relation entre les Américains et les Européens. L’auteur y raconte son dernier voyage aux États-Unis, lorsqu’il a sillonné le pays en camping-car à la rencontre d’Américains trumpistes.
Stéphanie Antoine s’entretient avec Richard Werly au sujet de son livre, "Cette Amérique qui nous déteste", qui propose une analyse de la relation entre les Américains et les Européens. L’auteur y raconte son dernier voyage aux États-Unis, lorsqu’il a sillonné le pays en camping-car à la rencontre d’Américains trumpistes.

27.11.2025 à 20:21

Service volontaire : sera-t-il utile ?

Stéphanie ANTOINE
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Faut-il rétablir le service militaire en France ? Emmanuel Macron a tranché pour un service national volontaire de 10 mois avec l’objectif de mobiliser 50 000 jeunes en 2035. Purement militaire, il sera censé répondre aux besoins des armées face aux menaces russes et aux risques accrus de guerre. Ce service national sera lancé progressivement dès l'été prochain. Depuis quelques années de nombreux pays européens rétablissent ce service. La guerre en Ukraine semble l'accélérer.
Lire plus (82 mots)
Faut-il rétablir le service militaire en France ? Emmanuel Macron a tranché pour un service national volontaire de 10 mois avec l’objectif de mobiliser 50 000 jeunes en 2035. Purement militaire, il sera censé répondre aux besoins des armées face aux menaces russes et aux risques accrus de guerre. Ce service national sera lancé progressivement dès l'été prochain. Depuis quelques années de nombreux pays européens rétablissent ce service. La guerre en Ukraine semble l'accélérer.

27.11.2025 à 20:20

Liban : pourquoi le Hezbollah ne riposte pas aux frappes israéliennes

Marc DAOU
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Un an jour pour jour après le cessez-le-feu conclu entre l’État hébreu et le Hezbollah, l’armée israélienne garde le contrôle de cinq positions dans le sud du Liban et poursuit ses frappes contre le parti pro-iranien. Le 23 novembre, elle a éliminé son "chef d'état-major" dans la banlieue sud de Beyrouth. Affaibli militairement et sous pression pour désarmer, le Hezbollah se retient jusqu'à présent de riposter. Décryptage.
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Un an jour pour jour après le cessez-le-feu conclu entre l’État hébreu et le Hezbollah, l’armée israélienne garde le contrôle de cinq positions dans le sud du Liban et poursuit ses frappes contre le parti pro-iranien. Le 23 novembre, elle a éliminé son "chef d'état-major" dans la banlieue sud de Beyrouth. Affaibli militairement et sous pression pour désarmer, le Hezbollah se retient jusqu'à présent de riposter. Décryptage.

27.11.2025 à 20:15

Amanda Lear, en français pour la première fois dans son dernier album

FRANCE24
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Avec "Looking Back", la chanteuse et comédienne qui avait été la muse de Salvador Dalí et icône disco depuis "Follow Me", son tube planétaire de 1978, chante de sa voix grave et de son timbre mystérieux les amours qui finissent et les rendez-vous manqués. "Les chansons d'amour qui riment avec toujours, ça m'énerve!", confie-t-elle à l'AFP, lors d'une rencontre pour évoquer cet opus, déjà disponible. REPONSE: "J'ai toujours voulu étonner. Je m'ennuie très vite et j'aime être où on ne m'attend pas. Ca fait des années que j'avais envie de chanter des chansons en français. C'est grâce à la récente publicité Chanel qui utilise mon tube +Follow Me+. Ma maison de disques a décidé de me dépoussiérer en acceptant enfin cet album en français. J'ai demandé à de jeunes auteurs de m'écrire des textes, comme Pierre Lapointe, Sacha Rudy et Patxi Garat." R: "A mon âge (Après avoir longtemps entretenu le mystère sur sa date de naissance, l'artiste revendique désormais celle du 18 novembre 1946, NDLR), je ne voulais pas des chansons d'amour +gnan gnan+ qui riment avec toujours. J'ai préféré regarder en arrière et penser à toutes ces rencontres, tous ces amants, tous ces rendez-vous ratés, ces histoires d'amour d'une nuit... Sans tristesse, juste un peu de mélancolie... Je chante aussi +J'ai la mémoire qui flanche+ car certains amours ne sont bons qu'à oublier! Avec ce disque, je ne suis pas l'Amanda triomphante avec tous les hommes à mes pieds. Ca m'est arrivé aussi qu'on me pose des lapins..." R: "Pourquoi pas un concert façon cabaret, un peu intimiste. J'aime assez ce côté chanteuse réaliste. Ca arrivera peut-être, mais vu mon espérance de vie, à 79 ans... Pour moi, l'âge, c'est juste un numéro, même si parfois on est rappelé au bon souvenir de la vieillesse. Le secret pour avoir la pêche, c'est la curiosité. Si vous vous ratatinez dans votre sofa en regardant +Des chiffres et des lettres+, c'est foutu. La retraite, ce n'est pas pour moi!" R: "J'ai envie d'autre chose que le théâtre de boulevard. J'ai proposé à Florian Zeller de m'écrire une pièce sur la fin de vie. Je suis membre de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Charles Aznavour m'avait proposé une comédie musicale mettant en scène une grande actrice racontant sa vie et balançant des horreurs sur ses copines. Je viens de tourner à Lisbonne dans le prochain film de Ruben Alves. Je ne fais pas de plan de carrière. Comme dans le poème d'Aragon, je dirai malgré tout que cette vie fut belle." R: "Ça ne m'a jamais dérangée. Les artistes ont besoin qu'on parle d'eux. Il faut du mystère... Cela suscite de la curiosité. Plus on en parlait, plus ça me rendait intéressante. Comme disait Oscar Wilde, la pire des choses, c'est que l'on ne parle pas de vous... L'essentiel, c'est qu'on parle de moi! Aujourd'hui, on voit des +trans+ partout. La mode est à la +transvestigation+, Brigitte Macron, Michelle Obama et même Lady Gaga en sont victimes à leur tour. C'est insensé que Mme Macron soit obligée de se justifier devant la justice américaine. Je n'aurais pas fait de procès et d'ailleurs, je n'en ai jamais fait. Plus on se révolte, plus on se rebelle et plus la rumeur s'emballe."
Texte intégral (583 mots)
Avec "Looking Back", la chanteuse et comédienne qui avait été la muse de Salvador Dalí et icône disco depuis "Follow Me", son tube planétaire de 1978, chante de sa voix grave et de son timbre mystérieux les amours qui finissent et les rendez-vous manqués. "Les chansons d'amour qui riment avec toujours, ça m'énerve!", confie-t-elle à l'AFP, lors d'une rencontre pour évoquer cet opus, déjà disponible. REPONSE: "J'ai toujours voulu étonner. Je m'ennuie très vite et j'aime être où on ne m'attend pas. Ca fait des années que j'avais envie de chanter des chansons en français. C'est grâce à la récente publicité Chanel qui utilise mon tube +Follow Me+. Ma maison de disques a décidé de me dépoussiérer en acceptant enfin cet album en français. J'ai demandé à de jeunes auteurs de m'écrire des textes, comme Pierre Lapointe, Sacha Rudy et Patxi Garat." R: "A mon âge (Après avoir longtemps entretenu le mystère sur sa date de naissance, l'artiste revendique désormais celle du 18 novembre 1946, NDLR), je ne voulais pas des chansons d'amour +gnan gnan+ qui riment avec toujours. J'ai préféré regarder en arrière et penser à toutes ces rencontres, tous ces amants, tous ces rendez-vous ratés, ces histoires d'amour d'une nuit... Sans tristesse, juste un peu de mélancolie... Je chante aussi +J'ai la mémoire qui flanche+ car certains amours ne sont bons qu'à oublier! Avec ce disque, je ne suis pas l'Amanda triomphante avec tous les hommes à mes pieds. Ca m'est arrivé aussi qu'on me pose des lapins..." R: "Pourquoi pas un concert façon cabaret, un peu intimiste. J'aime assez ce côté chanteuse réaliste. Ca arrivera peut-être, mais vu mon espérance de vie, à 79 ans... Pour moi, l'âge, c'est juste un numéro, même si parfois on est rappelé au bon souvenir de la vieillesse. Le secret pour avoir la pêche, c'est la curiosité. Si vous vous ratatinez dans votre sofa en regardant +Des chiffres et des lettres+, c'est foutu. La retraite, ce n'est pas pour moi!" R: "J'ai envie d'autre chose que le théâtre de boulevard. J'ai proposé à Florian Zeller de m'écrire une pièce sur la fin de vie. Je suis membre de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Charles Aznavour m'avait proposé une comédie musicale mettant en scène une grande actrice racontant sa vie et balançant des horreurs sur ses copines. Je viens de tourner à Lisbonne dans le prochain film de Ruben Alves. Je ne fais pas de plan de carrière. Comme dans le poème d'Aragon, je dirai malgré tout que cette vie fut belle." R: "Ça ne m'a jamais dérangée. Les artistes ont besoin qu'on parle d'eux. Il faut du mystère... Cela suscite de la curiosité. Plus on en parlait, plus ça me rendait intéressante. Comme disait Oscar Wilde, la pire des choses, c'est que l'on ne parle pas de vous... L'essentiel, c'est qu'on parle de moi! Aujourd'hui, on voit des +trans+ partout. La mode est à la +transvestigation+, Brigitte Macron, Michelle Obama et même Lady Gaga en sont victimes à leur tour. C'est insensé que Mme Macron soit obligée de se justifier devant la justice américaine. Je n'aurais pas fait de procès et d'ailleurs, je n'en ai jamais fait. Plus on se révolte, plus on se rebelle et plus la rumeur s'emballe."

27.11.2025 à 20:01

"Gen Z", révolte de la jeunesse à contagion internationale

FRANCE24
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Jusqu'ici, l'expression "Gen Z" servait surtout, en Occident notamment, à décrire une génération née entre la fin des années 1990 et la fin des années 2000, parfois décrite comme apolitique et dont les manières déconcertaient ses aînés dans le monde universitaire ou professionnel. Elle désigne désormais des mouvements éruptifs de jeunes frustrés par les inégalités qui ont, en quelques semaines d'été et d'automne, multiplié les manifestations et ébranlé des gouvernements sur trois continents où la jeunesse est nombreuse (Afrique, où près de 60% de la population a moins de 25 ans selon l'ONU, Asie, Amérique latine). Et marqué l'actualité internationale en faisant chuter deux d'entre eux, au Népal et à Madagsacar. La révolte des jeunes dans l'histoire des sociétés n'est pas une nouveauté, jusqu'à celles de ces dernières décennies (mouvement des Indignés en Espagne, printemps arabes...). Mais celle estampillée "Gen Z", nom popularisé pour la première fois dans des manifestations l'an dernier au Kenya, apparaît novatrice à plusieurs niveaux. D'abord par sa vitesse de diffusion via des appels à manifester relayés sur Discord, Instagram ou Tiktok qui ont dopé les mobilisations en temps réel, portées au départ par une jeunesse hyperconnecté, très active à défaut d'être majoritaire, puis étendues à d'autres catégories. Ensuite par son aspiration à dépasser les revendications locales pour devenir "le nouveau visage revendiqué d'une révolte mondiale et générationnelle", explique Cécile Van de Velde, sociologue spécialiste de la jeunesse et professeure à l'Université de Montréal. Du local au global Une unité portée par l'appellation "Gen Z", déclinée en variantes locales, et un emblème devenu commun: le drapeau de tête mort à chapeau de paille de One Piece, série manga japonaise au succès planétaire, que les journalistes de l'AFP ont vu flotter cette année en manifestation dans plus d'une dizaine de pays, brandis par ces mouvements spontanés. "J'ai grandi avec One Piece, comme la grande majorité de la Gen Z, donc c'est devenu un symbole pour nous", a expliqué à l'AFP "Kai", 26 ans, un manifestant malgache anonyme, en soulignant le "message" évident porté par cet emblème pirate: la lutte contre les "gouvernements qui oppriment". La révolte de Madagascar a suivi de peu celle au Népal. "Le Népal a ouvert la voie. On a vu ce qu'il s'est passé, le drapeau levé, les liens ont été faits avec One Piece. Et on s'est dit: c'est bon, ras-le-bol", a témoigné à l'AFP Elliot Randriamandrato, un des porte-paroles du mouvement. Au départ, les étincelles étaient des revendications bien locales: les bas salaires, le chômage et les violences policières en Indonésie, la corruption des élites et l'interdiction des réseaux sociaux au Népal, les coupures d'eau et d'électricité à Madagascar, les inégalités dans l'éducation et la santé au Maroc, la criminalité et la crise politique permanente au Pérou, les nouvelles taxes au Kenya... "Dans les déclencheurs des mobilisations, il y a d'abord la volonté des jeunes de défendre des biens communs essentiels, leur refus d'être dépossédés de manière très concrète d'éléments de survie de base: santé, sécurité, représentation politique", explique Mme Van de Velde. "Mais ces revendications locales montrent des aspirations très communes contre la spoliation et les abus des Etats, et de l'oligarchie économique et politique qui les dirigent", ajoute-t-elle. Résultats mitigés Mais avec quelle efficacité? Les résultats restent jusqu'ici très inaboutis. A Madagascar, l'armée a pris le pouvoir après la fuite du président et a nommé un gouvernement faisant la part belle au sérail politique, qui rebute la Gen Z. A l'inverse au Népal, les activistes ont choisi la Première ministre intérimaire, l'ex-cheffe de la Cour suprême Sushila Karki, désignée après un vote sur la plateforme Discord. Elle a depuis nommé une commission pour faire la lumière sur la mort de jeunes tués lors des manifestations. Au Maroc, les manifestants ont obtenu quelques mesures de modernisation de la vie publique et des efforts budgétaires, avec notamment la création et la rénovation d'hôpitaux. Après ces quelques mois de révoltes échevelées, les mobilisations se sont pour l'heure taries. Et si des noyaux de militants "Gen Z" sont organisés, leur caractère spontané, horizontal et peu structuré, ainsi que leur absence de leadership, ne leur permet pas pour l'heure de proposer un projet politique au-delà des revendications initiales. La répression policière massive et parfois meurtrière des manifestations a également empêché ces mouvements d'aller plus avant. Fin octobre, plus de 2.400 personnes, dont plus de 1.400 placées en détention, faisaient l'objet de poursuites à la suite des manifestations au Maroc. Au Népal, "on est dans la deuxième phase du mouvement" qui mène jusqu'aux élections prévue mars 2026, a expliqué à l'AFP un des manifestants, Yujan Rajbhandari. Quelques figures ont émergé mais elles n'ont pas rejoint le gouvernement. Le mouvement, qui continue à cibler la corruption, sensibilise désormais à l'inscription sur les listes électorales, sur le terrain comme en ligne. Yujan Rajbhandari le promet: "On n'arrêtera pas." burs-clv-emd/fal/hba
Texte intégral (904 mots)
Jusqu'ici, l'expression "Gen Z" servait surtout, en Occident notamment, à décrire une génération née entre la fin des années 1990 et la fin des années 2000, parfois décrite comme apolitique et dont les manières déconcertaient ses aînés dans le monde universitaire ou professionnel. Elle désigne désormais des mouvements éruptifs de jeunes frustrés par les inégalités qui ont, en quelques semaines d'été et d'automne, multiplié les manifestations et ébranlé des gouvernements sur trois continents où la jeunesse est nombreuse (Afrique, où près de 60% de la population a moins de 25 ans selon l'ONU, Asie, Amérique latine). Et marqué l'actualité internationale en faisant chuter deux d'entre eux, au Népal et à Madagsacar. La révolte des jeunes dans l'histoire des sociétés n'est pas une nouveauté, jusqu'à celles de ces dernières décennies (mouvement des Indignés en Espagne, printemps arabes...). Mais celle estampillée "Gen Z", nom popularisé pour la première fois dans des manifestations l'an dernier au Kenya, apparaît novatrice à plusieurs niveaux. D'abord par sa vitesse de diffusion via des appels à manifester relayés sur Discord, Instagram ou Tiktok qui ont dopé les mobilisations en temps réel, portées au départ par une jeunesse hyperconnecté, très active à défaut d'être majoritaire, puis étendues à d'autres catégories. Ensuite par son aspiration à dépasser les revendications locales pour devenir "le nouveau visage revendiqué d'une révolte mondiale et générationnelle", explique Cécile Van de Velde, sociologue spécialiste de la jeunesse et professeure à l'Université de Montréal. Du local au global Une unité portée par l'appellation "Gen Z", déclinée en variantes locales, et un emblème devenu commun: le drapeau de tête mort à chapeau de paille de One Piece, série manga japonaise au succès planétaire, que les journalistes de l'AFP ont vu flotter cette année en manifestation dans plus d'une dizaine de pays, brandis par ces mouvements spontanés. "J'ai grandi avec One Piece, comme la grande majorité de la Gen Z, donc c'est devenu un symbole pour nous", a expliqué à l'AFP "Kai", 26 ans, un manifestant malgache anonyme, en soulignant le "message" évident porté par cet emblème pirate: la lutte contre les "gouvernements qui oppriment". La révolte de Madagascar a suivi de peu celle au Népal. "Le Népal a ouvert la voie. On a vu ce qu'il s'est passé, le drapeau levé, les liens ont été faits avec One Piece. Et on s'est dit: c'est bon, ras-le-bol", a témoigné à l'AFP Elliot Randriamandrato, un des porte-paroles du mouvement. Au départ, les étincelles étaient des revendications bien locales: les bas salaires, le chômage et les violences policières en Indonésie, la corruption des élites et l'interdiction des réseaux sociaux au Népal, les coupures d'eau et d'électricité à Madagascar, les inégalités dans l'éducation et la santé au Maroc, la criminalité et la crise politique permanente au Pérou, les nouvelles taxes au Kenya... "Dans les déclencheurs des mobilisations, il y a d'abord la volonté des jeunes de défendre des biens communs essentiels, leur refus d'être dépossédés de manière très concrète d'éléments de survie de base: santé, sécurité, représentation politique", explique Mme Van de Velde. "Mais ces revendications locales montrent des aspirations très communes contre la spoliation et les abus des Etats, et de l'oligarchie économique et politique qui les dirigent", ajoute-t-elle. Résultats mitigés Mais avec quelle efficacité? Les résultats restent jusqu'ici très inaboutis. A Madagascar, l'armée a pris le pouvoir après la fuite du président et a nommé un gouvernement faisant la part belle au sérail politique, qui rebute la Gen Z. A l'inverse au Népal, les activistes ont choisi la Première ministre intérimaire, l'ex-cheffe de la Cour suprême Sushila Karki, désignée après un vote sur la plateforme Discord. Elle a depuis nommé une commission pour faire la lumière sur la mort de jeunes tués lors des manifestations. Au Maroc, les manifestants ont obtenu quelques mesures de modernisation de la vie publique et des efforts budgétaires, avec notamment la création et la rénovation d'hôpitaux. Après ces quelques mois de révoltes échevelées, les mobilisations se sont pour l'heure taries. Et si des noyaux de militants "Gen Z" sont organisés, leur caractère spontané, horizontal et peu structuré, ainsi que leur absence de leadership, ne leur permet pas pour l'heure de proposer un projet politique au-delà des revendications initiales. La répression policière massive et parfois meurtrière des manifestations a également empêché ces mouvements d'aller plus avant. Fin octobre, plus de 2.400 personnes, dont plus de 1.400 placées en détention, faisaient l'objet de poursuites à la suite des manifestations au Maroc. Au Népal, "on est dans la deuxième phase du mouvement" qui mène jusqu'aux élections prévue mars 2026, a expliqué à l'AFP un des manifestants, Yujan Rajbhandari. Quelques figures ont émergé mais elles n'ont pas rejoint le gouvernement. Le mouvement, qui continue à cibler la corruption, sensibilise désormais à l'inscription sur les listes électorales, sur le terrain comme en ligne. Yujan Rajbhandari le promet: "On n'arrêtera pas." burs-clv-emd/fal/hba

27.11.2025 à 19:55

Transports en Ile-de-France: le Navigo mensuel passera à 90,80 euros (+ 2 euros) en 2026

FRANCE24
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La hausse sera donc de 2,30% et devra d'abord être validée par le conseil d'administration d'IDFM le 10 décembre, ce qui est généralement le cas. Le ticket à l'unité, pour le métro, le train et le RER, passera à 2,55 euros, contre 2,50 jusqu'à présent. Si on l'achète via la carte Navigo Liberté +, le prix sera de 2,04 euros (contre 1,99 aujourd'hui). Le Navigo annuel toutes zones passera au prix de 998,80 euros, contre 976,80 euros actuellement. "Conformément à l'engagement" pris en 2023 par Valérie Pécresse, présidente de la Région et du conseil d'administration de IDFM, "un bouclier tarifaire qui limite la hausse du passe Navigo a été mis en place", avec une hausse du prix qui ne peut pas dépasser l'inflation plus 1%, indique le communiqué de IDFM. Le réseau de transports publics en Ile-de-France "s'agrandit et se modernise" (prolongement du RER E, des lignes 4, 11, 12 et 14 du métro, nouvelles lignes de tramway ou prolongement etc.), ce qui représente "un coût important", ajoute IDFM. Car "l'augmentation de la taille du réseau induit une hausse des coûts d'exploitation et de fonctionnement". "L'objectif, pour Ile-de-France Mobilités, est de répartir" cette hausse "sur l'ensemble des acteurs", tels que l'Etat, les collectivités, les entreprises et les usagers "de manière équitable". Les employeurs payent de 50 à 100% du Navigo de leurs salariés. "Sans les contributions des collectivités et des entreprises, le vrai prix du passe Navigo (mensuel) serait de 280 euros", selon IDFM.
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La hausse sera donc de 2,30% et devra d'abord être validée par le conseil d'administration d'IDFM le 10 décembre, ce qui est généralement le cas. Le ticket à l'unité, pour le métro, le train et le RER, passera à 2,55 euros, contre 2,50 jusqu'à présent. Si on l'achète via la carte Navigo Liberté +, le prix sera de 2,04 euros (contre 1,99 aujourd'hui). Le Navigo annuel toutes zones passera au prix de 998,80 euros, contre 976,80 euros actuellement. "Conformément à l'engagement" pris en 2023 par Valérie Pécresse, présidente de la Région et du conseil d'administration de IDFM, "un bouclier tarifaire qui limite la hausse du passe Navigo a été mis en place", avec une hausse du prix qui ne peut pas dépasser l'inflation plus 1%, indique le communiqué de IDFM. Le réseau de transports publics en Ile-de-France "s'agrandit et se modernise" (prolongement du RER E, des lignes 4, 11, 12 et 14 du métro, nouvelles lignes de tramway ou prolongement etc.), ce qui représente "un coût important", ajoute IDFM. Car "l'augmentation de la taille du réseau induit une hausse des coûts d'exploitation et de fonctionnement". "L'objectif, pour Ile-de-France Mobilités, est de répartir" cette hausse "sur l'ensemble des acteurs", tels que l'Etat, les collectivités, les entreprises et les usagers "de manière équitable". Les employeurs payent de 50 à 100% du Navigo de leurs salariés. "Sans les contributions des collectivités et des entreprises, le vrai prix du passe Navigo (mensuel) serait de 280 euros", selon IDFM.

27.11.2025 à 19:55

La SNCF lance un TGV Lyon-Bordeaux via l'Ile-de-France, le Massif central se rebiffe

FRANCE24
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"Nous ouvrirons une liaison Lyon-Bordeaux au plus tard mi-2027 avec des arrêts prévus à Massy en Ile-de-France, Saint-Pierre des Corps près de Tours, Poitiers et Angoulême", a déclaré à la presse Jérôme Laffon, directeur Ouigo au sein de SNCF Voyageurs, lors de la présentation à la presse des nouvelles offres Ouigo. "D'ici 2030, nous allons avoir 30% de rames en plus, 30% de places de plus et 30% de voyageurs en plus sur le réseau Ouigo" a ajouté Alain Krakovitch, directeur des trains TGV et Intercités au sein de SNCF Voyageurs. Pour y parvenir, Ouigo va recycler et rénover les rames de TGV qui vont être sorties de la flotte Inoui et remplacées par des rames neuves. Ouigo devrait ainsi pouvoir compter sur 50 rames contre 38 actuellement. Ce qui permettra d'autres nouveautés sur le réseau Ouigo en 2026: une liaison quotidienne va être lancée entre Paris et Hendaye, via Bordeaux, Dax, Bayonne, et Biarritz à partir du 14 décembre. Paris-Rennes s'étoffera d'un troisième aller-retour à grande vitesse ainsi que Paris-Montpellier via Lyon-Saint-Exupery. Un million de voyageurs Le lancement du Lyon-Bordeaux, qui évite le tracé en ligne droite via le Massif Central, est difficilement accepté par les élus et voyageurs de cette région. "Ce que nous voulons, c'est l'installation d'un train Intercités (non TGV) qui passe par les voies existantes entre Lyon et Bordeaux, et permettrait d'irriguer beaucoup d'autres villes" délaissées du Massif Central, a déclaré jeudi à l'AFP Marc Goutteroze, président du collectif Aurail qui regroupe une vingtaine d'associations de défense du ferroviaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, "du lac Léman à la Corrèze". "Poitiers, Tours et Angoulême dans le centre ouest du pays, bénéficieront de la nouvelle ligne" Lyon-Bordeaux, note-t-il, mais "la diagonale du vide" reste vide, regrette-t-il. "Il n'y a même plus de liaison régulière entre Clermont-Ferrand et Saint-Etienne, et aucune desserte non plus entre Saint-Etienne et Limoges", critique M. Goutteroze. Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a estimé jeudi soir que le "déclassement" de l'Auvergne "n'est plus tolérable" et demandé que l'Etat "joue à nouveau son rôle de planificateur". La SNCF vise un million de voyageurs sur le TGV Lyon-Bordeaux à terme, en prenant des passagers aussi bien à l'aérien qu'aux bus ou aux voitures, avec "un billet sur deux à moins de 30 euros", a dit M. Laffon. Le PDG de la SNCF Jean Castex soutient le projet. "Il faut le faire parce que cela répond à une demande", a-t-il expliqué à l'AFP en début de semaine, en marge d'un déplacement à Sète (Hérault). "Tiers-monde ferroviaire" "Et en même temps, il faut aussi améliorer la desserte" ferroviaire "du Massif central" a-t-il ajouté, reconnaissant les problèmes récurrents de pannes de locomotives hors d'âge et de retards géants dont souffre la liaison Paris-Clermont depuis des années. "Pour moi la priorité, c'est le Paris-Clermont, je me rendrai sur place bientôt", a promis l'ancien Premier ministre. La mauvaise desserte ferroviaire du centre de la France a été dénoncée par le PDG du groupe Michelin dont le siège est à Clermont-Ferrand, Florent Menegaux: il s'en est ému début 2025 devant une commission du Sénat en estimant que la ville fait partir du "tiers-monde en matière ferroviaire". "C'est un vrai handicap d'être obligé de prendre la voiture (...) quand le train est aléatoire dans ses horaires", a-t-il ajouté le 9 novembre sur France 3. Pour recréer une liaison transversale Lyon-Bordeaux sous forme d'un train dit "d'équilibre du territoire" (TET ou Intercités), "il faut poser la question à l'autorité organisatrice qui est l'État", a pointé Jean Castex, lors de son bref entretien avec l'AFP. "Si l'État dit +faites-le+, nous le faisons tout de suite", a-t-il poursuivi. Un train Intercités Lyon-Bordeaux passant par l'Auvergne et le Limousin a existé jusqu'en 2014, avant d'être abandonné pour raisons financières. En 2019, une coopérative ferroviaire avait lancé un projet, mais a dû y renoncer.
Texte intégral (677 mots)
"Nous ouvrirons une liaison Lyon-Bordeaux au plus tard mi-2027 avec des arrêts prévus à Massy en Ile-de-France, Saint-Pierre des Corps près de Tours, Poitiers et Angoulême", a déclaré à la presse Jérôme Laffon, directeur Ouigo au sein de SNCF Voyageurs, lors de la présentation à la presse des nouvelles offres Ouigo. "D'ici 2030, nous allons avoir 30% de rames en plus, 30% de places de plus et 30% de voyageurs en plus sur le réseau Ouigo" a ajouté Alain Krakovitch, directeur des trains TGV et Intercités au sein de SNCF Voyageurs. Pour y parvenir, Ouigo va recycler et rénover les rames de TGV qui vont être sorties de la flotte Inoui et remplacées par des rames neuves. Ouigo devrait ainsi pouvoir compter sur 50 rames contre 38 actuellement. Ce qui permettra d'autres nouveautés sur le réseau Ouigo en 2026: une liaison quotidienne va être lancée entre Paris et Hendaye, via Bordeaux, Dax, Bayonne, et Biarritz à partir du 14 décembre. Paris-Rennes s'étoffera d'un troisième aller-retour à grande vitesse ainsi que Paris-Montpellier via Lyon-Saint-Exupery. Un million de voyageurs Le lancement du Lyon-Bordeaux, qui évite le tracé en ligne droite via le Massif Central, est difficilement accepté par les élus et voyageurs de cette région. "Ce que nous voulons, c'est l'installation d'un train Intercités (non TGV) qui passe par les voies existantes entre Lyon et Bordeaux, et permettrait d'irriguer beaucoup d'autres villes" délaissées du Massif Central, a déclaré jeudi à l'AFP Marc Goutteroze, président du collectif Aurail qui regroupe une vingtaine d'associations de défense du ferroviaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, "du lac Léman à la Corrèze". "Poitiers, Tours et Angoulême dans le centre ouest du pays, bénéficieront de la nouvelle ligne" Lyon-Bordeaux, note-t-il, mais "la diagonale du vide" reste vide, regrette-t-il. "Il n'y a même plus de liaison régulière entre Clermont-Ferrand et Saint-Etienne, et aucune desserte non plus entre Saint-Etienne et Limoges", critique M. Goutteroze. Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a estimé jeudi soir que le "déclassement" de l'Auvergne "n'est plus tolérable" et demandé que l'Etat "joue à nouveau son rôle de planificateur". La SNCF vise un million de voyageurs sur le TGV Lyon-Bordeaux à terme, en prenant des passagers aussi bien à l'aérien qu'aux bus ou aux voitures, avec "un billet sur deux à moins de 30 euros", a dit M. Laffon. Le PDG de la SNCF Jean Castex soutient le projet. "Il faut le faire parce que cela répond à une demande", a-t-il expliqué à l'AFP en début de semaine, en marge d'un déplacement à Sète (Hérault). "Tiers-monde ferroviaire" "Et en même temps, il faut aussi améliorer la desserte" ferroviaire "du Massif central" a-t-il ajouté, reconnaissant les problèmes récurrents de pannes de locomotives hors d'âge et de retards géants dont souffre la liaison Paris-Clermont depuis des années. "Pour moi la priorité, c'est le Paris-Clermont, je me rendrai sur place bientôt", a promis l'ancien Premier ministre. La mauvaise desserte ferroviaire du centre de la France a été dénoncée par le PDG du groupe Michelin dont le siège est à Clermont-Ferrand, Florent Menegaux: il s'en est ému début 2025 devant une commission du Sénat en estimant que la ville fait partir du "tiers-monde en matière ferroviaire". "C'est un vrai handicap d'être obligé de prendre la voiture (...) quand le train est aléatoire dans ses horaires", a-t-il ajouté le 9 novembre sur France 3. Pour recréer une liaison transversale Lyon-Bordeaux sous forme d'un train dit "d'équilibre du territoire" (TET ou Intercités), "il faut poser la question à l'autorité organisatrice qui est l'État", a pointé Jean Castex, lors de son bref entretien avec l'AFP. "Si l'État dit +faites-le+, nous le faisons tout de suite", a-t-il poursuivi. Un train Intercités Lyon-Bordeaux passant par l'Auvergne et le Limousin a existé jusqu'en 2014, avant d'être abandonné pour raisons financières. En 2019, une coopérative ferroviaire avait lancé un projet, mais a dû y renoncer.

27.11.2025 à 19:47

Le Louvre augmente de 45% son prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens

FRANCE24
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A partir du 14 janvier, les ressortissants hors Espace économique européen (EEE qui comprend Union européenne, Islande, Liechtenstein, Norvège) devront s'acquitter de 32 euros pour déambuler dans les 73.000 m2 du Louvre, soit 10 euros de plus que le prix d'entrée actuel. Approuvée jeudi par le conseil d'administration du Louvre, cette hausse s'appliquera notamment aux Américains, qui forment le premier contingent de visiteurs étrangers, mais aussi aux Chinois qui se classent troisième, selon le bilan d'activité 2024 du musée. D'après ce document, le Louvre a accueilli 8,7 millions de personnes l'an dernier, dont 69% d'étrangers. Dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre, le Louvre espère tirer de cette hausse "15 à 20 millions d'euros" par an de recettes supplémentaires, qui seront allouées aux "problèmes structurels" du musée, a précisé à l'AFP l'établissement. Selon un récent rapport de la Cour des comptes, le Louvre fait face "à un mur d'investissements qu'il n'est pas en mesure de financer", faute notamment "de hiérarchisation de ses nombreux projets". Le cambriolage du 19 octobre a par ailleurs mis en évidence "un sous-équipement des dispositifs de sécurité", selon l'enquête administrative lancée après ce vol de joyaux de la Couronne. Cette hausse tarifaire avait été proposée en janvier par la ministre de la Culture Rachida Dati, qui assurait vouloir être "innovante" pour dégager de nouvelles ressources après l'alerte lancée par la présidente du Louvre, Laurence des Cars, sur la vétusté de l'établissement. "Les conditions de visite et de travail ne sont pas à la hauteur du Louvre", avait alors déclaré la ministre, ajoutant que les fonds générés par cette hausse iraient notamment au financement du vaste projet du président Emmanuel Macron de rénovation du Louvre, évalué par la Cour des comptes à plus d'un milliard d'euros. Le prix du billet d'entrée du Louvre était déjà passé de 17 à 22 euros en janvier 2024 pour l'ensemble des visiteurs. "Surcroît de travail" Au nom de "l'universalisme" du Louvre et "d'un égal accès" à ses collections, les syndicats ont unanimement critiqué le renchérissement du prix d'entrée pour les non-Européens. "L’argument de la réhabilitation du bâtiment pour justifier l’anéantissement de deux siècles d’universalisme au Louvre ne nous convainc pas", a estimé le syndicat SUD. Selon la CGT, cette grille tarifaire va conduire les résidents hors de l’EEE à "payer le prix fort, consacrant le désengagement de l’Etat, pour visiter un musée délabré". "Le public ciblé vivra cela comme une discrimination", selon Valérie Baud, déléguée CFDT. Les organisations syndicales, qui dénoncent régulièrement des problèmes de sous-effectifs, s'inquiètent également de la charge supplémentaire que cette nouvelle grille fera peser sur les agents, qui seront chargés de contrôler la nationalité des visiteurs. "Nous n’oublions pas le surcroît de travail que cela va engendrer pour les équipes", s'inquiète SUD. Dans son récent rapport sur le Louvre, la Cour des comptes allait dans un sens similaire en précisant que la solution envisagée était d'appliquer "par défaut" le tarif le plus élevé, charge aux ressortissants européens de justifier de leur lieu de résidence. "Ce qui implique un nombre important de personnes à contrôler", soulignait la Cour. D'autres grands lieux touristiques français devront eux aussi s'adapter. Selon Rachida Dati, une grille tarifaire différenciée sera ainsi en vigueur en 2026 dans "l’ensemble des opérateurs culturels nationaux". Cité par la ministre, le Château de Versailles précise à l'AFP envisager notamment d'augmenter de trois euros le prix des visites individuelles pour les résidents hors EEE. Ce changement de grille, qui pourrait rapporter quelque 9,3 millions d'euros, n'a toutefois pas encore été approuvé en conseil d'administration. Autre site touristique évoqué par la ministre, le musée d'Orsay précise à l'AFP ne pas prévoir de changement tarifaire à ce stade.
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A partir du 14 janvier, les ressortissants hors Espace économique européen (EEE qui comprend Union européenne, Islande, Liechtenstein, Norvège) devront s'acquitter de 32 euros pour déambuler dans les 73.000 m2 du Louvre, soit 10 euros de plus que le prix d'entrée actuel. Approuvée jeudi par le conseil d'administration du Louvre, cette hausse s'appliquera notamment aux Américains, qui forment le premier contingent de visiteurs étrangers, mais aussi aux Chinois qui se classent troisième, selon le bilan d'activité 2024 du musée. D'après ce document, le Louvre a accueilli 8,7 millions de personnes l'an dernier, dont 69% d'étrangers. Dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre, le Louvre espère tirer de cette hausse "15 à 20 millions d'euros" par an de recettes supplémentaires, qui seront allouées aux "problèmes structurels" du musée, a précisé à l'AFP l'établissement. Selon un récent rapport de la Cour des comptes, le Louvre fait face "à un mur d'investissements qu'il n'est pas en mesure de financer", faute notamment "de hiérarchisation de ses nombreux projets". Le cambriolage du 19 octobre a par ailleurs mis en évidence "un sous-équipement des dispositifs de sécurité", selon l'enquête administrative lancée après ce vol de joyaux de la Couronne. Cette hausse tarifaire avait été proposée en janvier par la ministre de la Culture Rachida Dati, qui assurait vouloir être "innovante" pour dégager de nouvelles ressources après l'alerte lancée par la présidente du Louvre, Laurence des Cars, sur la vétusté de l'établissement. "Les conditions de visite et de travail ne sont pas à la hauteur du Louvre", avait alors déclaré la ministre, ajoutant que les fonds générés par cette hausse iraient notamment au financement du vaste projet du président Emmanuel Macron de rénovation du Louvre, évalué par la Cour des comptes à plus d'un milliard d'euros. Le prix du billet d'entrée du Louvre était déjà passé de 17 à 22 euros en janvier 2024 pour l'ensemble des visiteurs. "Surcroît de travail" Au nom de "l'universalisme" du Louvre et "d'un égal accès" à ses collections, les syndicats ont unanimement critiqué le renchérissement du prix d'entrée pour les non-Européens. "L’argument de la réhabilitation du bâtiment pour justifier l’anéantissement de deux siècles d’universalisme au Louvre ne nous convainc pas", a estimé le syndicat SUD. Selon la CGT, cette grille tarifaire va conduire les résidents hors de l’EEE à "payer le prix fort, consacrant le désengagement de l’Etat, pour visiter un musée délabré". "Le public ciblé vivra cela comme une discrimination", selon Valérie Baud, déléguée CFDT. Les organisations syndicales, qui dénoncent régulièrement des problèmes de sous-effectifs, s'inquiètent également de la charge supplémentaire que cette nouvelle grille fera peser sur les agents, qui seront chargés de contrôler la nationalité des visiteurs. "Nous n’oublions pas le surcroît de travail que cela va engendrer pour les équipes", s'inquiète SUD. Dans son récent rapport sur le Louvre, la Cour des comptes allait dans un sens similaire en précisant que la solution envisagée était d'appliquer "par défaut" le tarif le plus élevé, charge aux ressortissants européens de justifier de leur lieu de résidence. "Ce qui implique un nombre important de personnes à contrôler", soulignait la Cour. D'autres grands lieux touristiques français devront eux aussi s'adapter. Selon Rachida Dati, une grille tarifaire différenciée sera ainsi en vigueur en 2026 dans "l’ensemble des opérateurs culturels nationaux". Cité par la ministre, le Château de Versailles précise à l'AFP envisager notamment d'augmenter de trois euros le prix des visites individuelles pour les résidents hors EEE. Ce changement de grille, qui pourrait rapporter quelque 9,3 millions d'euros, n'a toutefois pas encore été approuvé en conseil d'administration. Autre site touristique évoqué par la ministre, le musée d'Orsay précise à l'AFP ne pas prévoir de changement tarifaire à ce stade.

27.11.2025 à 19:43

L'Union Européenne recule sur la lutte contre la déforestation importée

Audrey RACINE
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Les eurodéputés de droite et d'extrême-droite ont voté pour repousser d'un an l'entrée en vigueur du règlement sur la déforestation importée. Le texte visait à freiner la déforestation en interdisant l'importation dans l'Union Européenne de produits issus de zones déforestées après 2020. C'est la deuxième fois en un mois que le PPE s'allie à l'extrême-droite pour mettre des dispositions du pacte vert européen en échec.
Texte intégral (675 mots)
Les eurodéputés de droite et d'extrême-droite ont voté pour repousser d'un an l'entrée en vigueur du règlement sur la déforestation importée. Le texte visait à freiner la déforestation en interdisant l'importation dans l'Union Européenne de produits issus de zones déforestées après 2020. C'est la deuxième fois en un mois que le PPE s'allie à l'extrême-droite pour mettre des dispositions du pacte vert européen en échec.

27.11.2025 à 19:25

Avec Vanessa Paradis, "c'était le bonheur", dit Johnny Depp

FRANCE24
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"Je n'ai que des souvenirs incroyables de cette période. Pendant ses tournées, j'avais le temps d'être père", a-t-il expliqué lors d'un interview à Tokyo. "Vanessa faisait ses concerts, vous savez, différentes tournées. J'ai pu être juste papa pendant tout ce temps", a expliqué l'acteur, âgé de 62 ans. "D'où le nom de son album, +Bliss+" ("Bonheur" en anglais, ndlr), sorti en 2000. "C'était le bonheur", a-t-il lancé. Au Japon, l'acteur est venu inaugurer une exposition intitulée "A Bunch of Stuff", regroupant une soixantaine de ses œuvres - dessins, peintures, photos - réalisées sur trois décennies, après sa première à New York. "Je ne prétends être rien d'autre qu'une personne qui peint, tout au plus. Je ne suis même pas vraiment peintre", a-t-il déclaré. Lors de cet entretien dont les questions ont dû être approuvées en amont, Johnny Depp a assuré, en référence à son processus de création: "Ce qui m'enthousiasme aujourd'hui, ce qui me donne une sorte de décharge électrique, c'est ce qui me surprend". "Jouer est une forme d'expression, la musique aussi, et la peinture, le dessin, la création, tout cela est essentiel", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "C'est mon seul véritable besoin permanent. Sinon, mon cerveau explose". Au Royaume-Uni en 2022, des œuvres de Johnny Depp issues de sa première collection "Friends and Heroes" avaient été vendues en quelques heures, selon la maison d'art Castle Fine Art. L'acteur, qui est aussi musicien, avait empoché trois millions de livres sterling (3,5 millions d'euros à l'époque) et vendu 780 tirages par le biais des 37 galeries de la maison d'art, selon les médias. Après avoir réalisé en 2024 le biopic du peintre italien Amedeo Modigliani, intitulé "Modi", Johnny Depp figure au casting des films "Day Drinker" et "Ebenezer", attendus en 2026. Confronté à des accusations de violences conjugales qui ont abouti à deux procès, l'un perdu au Royaume-Uni contre le tabloïd The Sun, l'autre remporté aux Etats-Unis contre son ex-épouse Amber heard, Johnny Depp avait été écarté du casting de la série de films "Les Animaux fantastiques". Il avait ensuite fait son retour au cinéma dans "Jeanne du Barry", qui avait ouvert le festival de Cannes 2023. Après ces procès qui ont cristallisé certains débats du mouvement #MeToo, Johnny Depp reste une figure controversée pour beaucoup, notamment aux États-Unis.
Lire plus (407 mots)
"Je n'ai que des souvenirs incroyables de cette période. Pendant ses tournées, j'avais le temps d'être père", a-t-il expliqué lors d'un interview à Tokyo. "Vanessa faisait ses concerts, vous savez, différentes tournées. J'ai pu être juste papa pendant tout ce temps", a expliqué l'acteur, âgé de 62 ans. "D'où le nom de son album, +Bliss+" ("Bonheur" en anglais, ndlr), sorti en 2000. "C'était le bonheur", a-t-il lancé. Au Japon, l'acteur est venu inaugurer une exposition intitulée "A Bunch of Stuff", regroupant une soixantaine de ses œuvres - dessins, peintures, photos - réalisées sur trois décennies, après sa première à New York. "Je ne prétends être rien d'autre qu'une personne qui peint, tout au plus. Je ne suis même pas vraiment peintre", a-t-il déclaré. Lors de cet entretien dont les questions ont dû être approuvées en amont, Johnny Depp a assuré, en référence à son processus de création: "Ce qui m'enthousiasme aujourd'hui, ce qui me donne une sorte de décharge électrique, c'est ce qui me surprend". "Jouer est une forme d'expression, la musique aussi, et la peinture, le dessin, la création, tout cela est essentiel", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "C'est mon seul véritable besoin permanent. Sinon, mon cerveau explose". Au Royaume-Uni en 2022, des œuvres de Johnny Depp issues de sa première collection "Friends and Heroes" avaient été vendues en quelques heures, selon la maison d'art Castle Fine Art. L'acteur, qui est aussi musicien, avait empoché trois millions de livres sterling (3,5 millions d'euros à l'époque) et vendu 780 tirages par le biais des 37 galeries de la maison d'art, selon les médias. Après avoir réalisé en 2024 le biopic du peintre italien Amedeo Modigliani, intitulé "Modi", Johnny Depp figure au casting des films "Day Drinker" et "Ebenezer", attendus en 2026. Confronté à des accusations de violences conjugales qui ont abouti à deux procès, l'un perdu au Royaume-Uni contre le tabloïd The Sun, l'autre remporté aux Etats-Unis contre son ex-épouse Amber heard, Johnny Depp avait été écarté du casting de la série de films "Les Animaux fantastiques". Il avait ensuite fait son retour au cinéma dans "Jeanne du Barry", qui avait ouvert le festival de Cannes 2023. Après ces procès qui ont cristallisé certains débats du mouvement #MeToo, Johnny Depp reste une figure controversée pour beaucoup, notamment aux États-Unis.

27.11.2025 à 19:01

Le groupe d'experts sur le Smic recommande une hausse de 1,4%, sans coup de pouce

FRANCE24
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Cette revalorisation automatique "devrait conduire à une hausse autour de 1,4% au 1er janvier 2026, soit au-dessus de l'inflation attendue (proche de 1%)", expliquent ces experts dans un communiqué accompagnant la remise de leur rapport annuel au gouvernement et aux partenaires sociaux. "Compte tenu du ralentissement du marché du travail, du niveau élevé du Smic par rapport au salaire médian et du coût très important des exonérations" de charges patronales sur les bas salaires, ils recommandent de "ne pas aller au-delà de la revalorisation automatique prévue par le Code du travail". Depuis sa création en 2008, ce groupe d'experts n'a jamais préconisé de coup de pouce. Si le Premier ministre suit ses recommandations, le Smic, aujourd'hui à 1.426,30 euros net par mois (1.801,80 euros brut), augmentera d'un peu moins de 20 euros net par mois. "Vingt euros de plus, ce n'est pas suffisant. Avec l'augmentation de l'électricité, des courses alimentaires...", a réagi Noémie, auxiliaire de crèche à Orléans. "On prend toujours, mais ça me fera juste deux boîtes de lait, en plus, par mois", a-t-elle calculé. - "20 euros, c'est nul" - Pour Mehdi, vendeur polyvalent dans une gare parisienne, "20 euros, c'est nul!" Avec un Smic, "il faut espérer qu'il n'y ait pas de coup dur", confie-t-il. Quand son lave-linge l'a lâché, "il a fallu se priver" pour le remplacer. Chaque 1er janvier, le Smic est indexé à l'inflation constatée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus et revalorisé de la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier et employé. Au-delà de cette évolution mécanique, le gouvernement peut donner un coup de pouce, mais le dernier remonte à juillet 2012, au lendemain de l'élection de François Hollande à l'Elysée. Pour la CFDT, un coup de pouce aurait été "bienvenu" cette année. La CGT revendique, elle, un Smic à 2.000 euros brut. Après avoir consulté ce rapport, les partenaires sociaux donnent un avis, mais c'est le Premier ministre qui fixe le niveau du Smic au 1er janvier. Au 1er novembre 2024, environ 2,2 millions de salariés du secteur privé étaient rémunérés au Smic, soit 12,4% d'entre eux, selon les données du ministère du Travail. Les experts arguent que "le Smic aura progressé plus vite que les prix en cumul sur les cinq dernières années", alors que "de nombreux salaires supérieurs au Smic n'ont pas encore récupéré la totalité de leur pouvoir d'achat d'avant la période inflationniste, entraînant une compression significative de la structure salariale". Grève pour les salaires "Le Smic doit être un point de départ dans la carrière et permettre d'accéder à des emplois mieux rémunérés", souligne le président du groupe d'experts, Stéphane Carcillo, notant que la France est le pays de l'Union européenne où le salaire minimum se rapproche le plus du salaire médian (2.183 euros net dans le secteur privé en 2023). Pour éviter l'effet "trappe à bas salaires", les experts souhaiteraient ramener progressivement le plafond ouvrant droit à des exonérations de cotisations patronales à deux Smic. En septembre, le gouvernement a déjà décidé de le ramener à 3 Smic, contre 3,3 auparavant. La mesure souhaitée par les experts permettrait, selon eux, d'économiser 6 milliards d'euros sur les allègements de cotisations, qui coûtent aujourd'hui environ 75 milliards d'euros par an. Ces économies pourraient, par exemple, être redirigées vers la prime d'activité. Le rapport pointe également le poids dans les revenus des personnes modestes avec enfants des aides versés par les communes, départements ou régions, dont les montants n'ont pas toujours suivi l'inflation. Il recommande d'en faire un suivi plus fin pour faciliter, "le cas échéant", leur revalorisation. "La préoccupation première de la population, ce sont les salaires", estime le secrétaire confédéral de la CGT, Thomas Vacheron, pour qui il faut "supprimer ce groupe d'experts de la non-augmentation du Smic". Le 2 décembre prochain, la CGT, Solidaires et la FSU appellent à faire grève et manifester pour les salaires.
Texte intégral (681 mots)
Cette revalorisation automatique "devrait conduire à une hausse autour de 1,4% au 1er janvier 2026, soit au-dessus de l'inflation attendue (proche de 1%)", expliquent ces experts dans un communiqué accompagnant la remise de leur rapport annuel au gouvernement et aux partenaires sociaux. "Compte tenu du ralentissement du marché du travail, du niveau élevé du Smic par rapport au salaire médian et du coût très important des exonérations" de charges patronales sur les bas salaires, ils recommandent de "ne pas aller au-delà de la revalorisation automatique prévue par le Code du travail". Depuis sa création en 2008, ce groupe d'experts n'a jamais préconisé de coup de pouce. Si le Premier ministre suit ses recommandations, le Smic, aujourd'hui à 1.426,30 euros net par mois (1.801,80 euros brut), augmentera d'un peu moins de 20 euros net par mois. "Vingt euros de plus, ce n'est pas suffisant. Avec l'augmentation de l'électricité, des courses alimentaires...", a réagi Noémie, auxiliaire de crèche à Orléans. "On prend toujours, mais ça me fera juste deux boîtes de lait, en plus, par mois", a-t-elle calculé. - "20 euros, c'est nul" - Pour Mehdi, vendeur polyvalent dans une gare parisienne, "20 euros, c'est nul!" Avec un Smic, "il faut espérer qu'il n'y ait pas de coup dur", confie-t-il. Quand son lave-linge l'a lâché, "il a fallu se priver" pour le remplacer. Chaque 1er janvier, le Smic est indexé à l'inflation constatée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus et revalorisé de la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier et employé. Au-delà de cette évolution mécanique, le gouvernement peut donner un coup de pouce, mais le dernier remonte à juillet 2012, au lendemain de l'élection de François Hollande à l'Elysée. Pour la CFDT, un coup de pouce aurait été "bienvenu" cette année. La CGT revendique, elle, un Smic à 2.000 euros brut. Après avoir consulté ce rapport, les partenaires sociaux donnent un avis, mais c'est le Premier ministre qui fixe le niveau du Smic au 1er janvier. Au 1er novembre 2024, environ 2,2 millions de salariés du secteur privé étaient rémunérés au Smic, soit 12,4% d'entre eux, selon les données du ministère du Travail. Les experts arguent que "le Smic aura progressé plus vite que les prix en cumul sur les cinq dernières années", alors que "de nombreux salaires supérieurs au Smic n'ont pas encore récupéré la totalité de leur pouvoir d'achat d'avant la période inflationniste, entraînant une compression significative de la structure salariale". Grève pour les salaires "Le Smic doit être un point de départ dans la carrière et permettre d'accéder à des emplois mieux rémunérés", souligne le président du groupe d'experts, Stéphane Carcillo, notant que la France est le pays de l'Union européenne où le salaire minimum se rapproche le plus du salaire médian (2.183 euros net dans le secteur privé en 2023). Pour éviter l'effet "trappe à bas salaires", les experts souhaiteraient ramener progressivement le plafond ouvrant droit à des exonérations de cotisations patronales à deux Smic. En septembre, le gouvernement a déjà décidé de le ramener à 3 Smic, contre 3,3 auparavant. La mesure souhaitée par les experts permettrait, selon eux, d'économiser 6 milliards d'euros sur les allègements de cotisations, qui coûtent aujourd'hui environ 75 milliards d'euros par an. Ces économies pourraient, par exemple, être redirigées vers la prime d'activité. Le rapport pointe également le poids dans les revenus des personnes modestes avec enfants des aides versés par les communes, départements ou régions, dont les montants n'ont pas toujours suivi l'inflation. Il recommande d'en faire un suivi plus fin pour faciliter, "le cas échéant", leur revalorisation. "La préoccupation première de la population, ce sont les salaires", estime le secrétaire confédéral de la CGT, Thomas Vacheron, pour qui il faut "supprimer ce groupe d'experts de la non-augmentation du Smic". Le 2 décembre prochain, la CGT, Solidaires et la FSU appellent à faire grève et manifester pour les salaires.

27.11.2025 à 18:51

La Bourse de Paris termine à l'équilibre à l'issue d'une séance calme

FRANCE24
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L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en légère hausse de 3,04 points et s'est établi à 8.099,47 points à la clôture. Mercredi, il avait pris 0,88%, clôturant à 8.096,43 points. Cette journée a été "particulièrement calme parce que les marchés sont fermés pour Thanksgiving" aux Etats-Unis, a souligné Amélie Derambure, gérante de portefeuille diversifié chez Amundi, décrivant un marché parisien "positivement orienté mais sans grosse variation". Elle a noté comme facteur de soutien "une baisse attendue des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) mi-décembre" et "les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine". Une pluie d'indicateurs économiques aux Etats-Unis avaient musclé les anticipations d'une prochaine baisse de taux de la banque centrale américaine (Fed) d'un quart de point, lors de sa réunion des 9 et 10 décembre. Dernier en date: le Livre beige de la Fed, enquête régulière basée sur les remontées d'acteurs économiques, a montré mercredi que le marché de l'emploi se dégradait aux Etats-Unis, ce qui lui donne à la Fed une marge de manœuvre pour assouplir sa politique monétaire afin de soutenir l'activité. Trigano s'envole Le fabricant français de véhicules de loisirs Trigano, leader européen du camping-car (marques Chausson, Challenger, Adria...), a terminé en très forte hausse de 15,97%, à 171,40 euros. Le groupe avait publié mercredi un bénéfice et un chiffre d'affaires en recul sur son exercice décalé 2024-2025. Toutefois, ces résultats sont "globalement en ligne avec les attentes" et ont mis en exergue "une excellente génération de flux de trésorerie", ont relevé les analystes d'Oddo BHF dans une note. Côté perspectives, Trigano a prévu d'augmenter "de façon progressive ses productions" au premier semestre 2026 et a aussi noté une "bonne progression de ses carnets de commandes".
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L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en légère hausse de 3,04 points et s'est établi à 8.099,47 points à la clôture. Mercredi, il avait pris 0,88%, clôturant à 8.096,43 points. Cette journée a été "particulièrement calme parce que les marchés sont fermés pour Thanksgiving" aux Etats-Unis, a souligné Amélie Derambure, gérante de portefeuille diversifié chez Amundi, décrivant un marché parisien "positivement orienté mais sans grosse variation". Elle a noté comme facteur de soutien "une baisse attendue des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) mi-décembre" et "les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine". Une pluie d'indicateurs économiques aux Etats-Unis avaient musclé les anticipations d'une prochaine baisse de taux de la banque centrale américaine (Fed) d'un quart de point, lors de sa réunion des 9 et 10 décembre. Dernier en date: le Livre beige de la Fed, enquête régulière basée sur les remontées d'acteurs économiques, a montré mercredi que le marché de l'emploi se dégradait aux Etats-Unis, ce qui lui donne à la Fed une marge de manœuvre pour assouplir sa politique monétaire afin de soutenir l'activité. Trigano s'envole Le fabricant français de véhicules de loisirs Trigano, leader européen du camping-car (marques Chausson, Challenger, Adria...), a terminé en très forte hausse de 15,97%, à 171,40 euros. Le groupe avait publié mercredi un bénéfice et un chiffre d'affaires en recul sur son exercice décalé 2024-2025. Toutefois, ces résultats sont "globalement en ligne avec les attentes" et ont mis en exergue "une excellente génération de flux de trésorerie", ont relevé les analystes d'Oddo BHF dans une note. Côté perspectives, Trigano a prévu d'augmenter "de façon progressive ses productions" au premier semestre 2026 et a aussi noté une "bonne progression de ses carnets de commandes".

27.11.2025 à 18:48

Les défis de nos démocraties vus par deux philosophes

Roselyne FEBVRE
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Emmanuel Macron instaure un service militaire volontaire. Face aux périls et aux risques accrus de conflit, le chef de l’État veut mobiliser les jeunes. Est-ce le sens du collectif qui se réinvite ou la peur et l’idée qu’une guerre est inévitable ? La Russie n’est pas la seule menace : la perte de valeurs communes, la fragmentation des sociétés mais aussi la technologie, les réseaux sociaux et la tentation du repli identitaire sont autant de défis pour les démocraties européennes. 
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Emmanuel Macron instaure un service militaire volontaire. Face aux périls et aux risques accrus de conflit, le chef de l’État veut mobiliser les jeunes. Est-ce le sens du collectif qui se réinvite ou la peur et l’idée qu’une guerre est inévitable ? La Russie n’est pas la seule menace : la perte de valeurs communes, la fragmentation des sociétés mais aussi la technologie, les réseaux sociaux et la tentation du repli identitaire sont autant de défis pour les démocraties européennes. 

27.11.2025 à 18:37

Avec une scie à métaux et des draps: deux détenus s'évadent de la prison de Dijon

FRANCE24
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La double évasion a été constatée jeudi à 07H00 lors des contrôles effectués dans le quartier disciplinaire de la petite maison d'arrêt proche du centre-ville, selon l'administration pénitentiaire. Les deux hommes se sont évadés après avoir "vraisemblablement scié des barreaux" et ont "pris la fuite à l'aide de draps", a précisé le procureur de Dijon dans un communiqué. "Ils ont utilisé des lames de scie à l'ancienne, manuelles", a précisé Ahmed Saih, délégué FO Justice à la prison de Dijon. Il s'agit de deux détenus en détention provisoire: l'un, âgé de 32 ans, "pour des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe", selon le procureur Olivier Caracotch. Ce trentenaire a laissé un écrit dans sa cellule "évoquant les faits qui lui sont reprochés et un délai d'incarcération qu'ils considère comme +déjà trop long+", a indiqué le procureur. L'autre, un homme de 19 ans, avait été mis en examen pour "des faits de tentative d'assassinat et association de malfaiteurs", selon la même source. Incarcéré à de "très nombreuses reprises alors qu'il était mineur", il est "dans le registre de la criminalité organisée" et est soupçonné d'avoir participé à "un règlement de comptes sur fond de narcotrafic" à Montbéliard, après avoir été recruté, avec deux autres hommes, pour exécuter un "contrat criminel". "Une centaine de fonctionnaires de police" ont été mobilisés à la poursuite des évadés, a précisé le parquet de Dijon. Le syndicaliste Ahmed Saih se dit "pas surpris" par la double évasion. "On le dénonce depuis de longs mois, notamment sur les lames de scie découvertes au sein de l'établissement", a-t-il ajouté à la presse devant la maison d'arrêt. Outre "des moyens humains", afin de permettre d'effectuer plus de fouilles, le syndicaliste réclame aussi "du matériel, des brouilleurs de téléphones, de drones, des caillebotis qui ne se font pas scier en une nuit...". Une prison de 1853 "Cette maison d'arrêt est ancienne et date de 1853", rappelle la députée socialiste de Dijon Océane Godard, qui devait initialement visiter la prison ce jeudi après-midi pour justement se rendre compte de sa surpopulation, une visite reportée. Cet établissement vétuste compte 311 détenus pour 180 places, soit un taux d’occupation de 173% selon le ministère de la Justice. Il figure parmi les six établissements pénitentiaires qui doivent bénéficier d'un plan "zéro portable" annoncé vendredi par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Dans le cadre de ce plan, 6,34 millions d'euros doivent être alloués à la maison d'arrêt de Dijon. Installation de caillebotis aux fenêtres, couverture des cours de promenade, dispositifs anti-drones... : "ces travaux débuteront dans les prochains jours" dans la prison dijonnaise, a promis le ministre dans un communiqué. "La prison est très dure ici", témoigne auprès de l'AFP un détenu libéré ce jeudi matin après huit mois d'incarcération. "On était à trois dans une cellule: deux sur des lits superposés et un qui dormait par terre", ajoute-t-il devant la porte de l'établissement sans vouloir donner son nom. Le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84.862 au 1er octobre 2025, pour 62.501 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 135,8% qui classe la France parmi les plus mauvais élèves en Europe, derrière la Slovénie et Chypre. La double évasion dijonnaise intervient quelques jours après la fuite, lors d'une sortie collective, le 14 novembre, d'un détenu de la prison de Rennes-Vézin. Ce dernier a été retrouvé et interpellé jeudi à Nantes.
Texte intégral (615 mots)
La double évasion a été constatée jeudi à 07H00 lors des contrôles effectués dans le quartier disciplinaire de la petite maison d'arrêt proche du centre-ville, selon l'administration pénitentiaire. Les deux hommes se sont évadés après avoir "vraisemblablement scié des barreaux" et ont "pris la fuite à l'aide de draps", a précisé le procureur de Dijon dans un communiqué. "Ils ont utilisé des lames de scie à l'ancienne, manuelles", a précisé Ahmed Saih, délégué FO Justice à la prison de Dijon. Il s'agit de deux détenus en détention provisoire: l'un, âgé de 32 ans, "pour des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe", selon le procureur Olivier Caracotch. Ce trentenaire a laissé un écrit dans sa cellule "évoquant les faits qui lui sont reprochés et un délai d'incarcération qu'ils considère comme +déjà trop long+", a indiqué le procureur. L'autre, un homme de 19 ans, avait été mis en examen pour "des faits de tentative d'assassinat et association de malfaiteurs", selon la même source. Incarcéré à de "très nombreuses reprises alors qu'il était mineur", il est "dans le registre de la criminalité organisée" et est soupçonné d'avoir participé à "un règlement de comptes sur fond de narcotrafic" à Montbéliard, après avoir été recruté, avec deux autres hommes, pour exécuter un "contrat criminel". "Une centaine de fonctionnaires de police" ont été mobilisés à la poursuite des évadés, a précisé le parquet de Dijon. Le syndicaliste Ahmed Saih se dit "pas surpris" par la double évasion. "On le dénonce depuis de longs mois, notamment sur les lames de scie découvertes au sein de l'établissement", a-t-il ajouté à la presse devant la maison d'arrêt. Outre "des moyens humains", afin de permettre d'effectuer plus de fouilles, le syndicaliste réclame aussi "du matériel, des brouilleurs de téléphones, de drones, des caillebotis qui ne se font pas scier en une nuit...". Une prison de 1853 "Cette maison d'arrêt est ancienne et date de 1853", rappelle la députée socialiste de Dijon Océane Godard, qui devait initialement visiter la prison ce jeudi après-midi pour justement se rendre compte de sa surpopulation, une visite reportée. Cet établissement vétuste compte 311 détenus pour 180 places, soit un taux d’occupation de 173% selon le ministère de la Justice. Il figure parmi les six établissements pénitentiaires qui doivent bénéficier d'un plan "zéro portable" annoncé vendredi par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Dans le cadre de ce plan, 6,34 millions d'euros doivent être alloués à la maison d'arrêt de Dijon. Installation de caillebotis aux fenêtres, couverture des cours de promenade, dispositifs anti-drones... : "ces travaux débuteront dans les prochains jours" dans la prison dijonnaise, a promis le ministre dans un communiqué. "La prison est très dure ici", témoigne auprès de l'AFP un détenu libéré ce jeudi matin après huit mois d'incarcération. "On était à trois dans une cellule: deux sur des lits superposés et un qui dormait par terre", ajoute-t-il devant la porte de l'établissement sans vouloir donner son nom. Le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84.862 au 1er octobre 2025, pour 62.501 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 135,8% qui classe la France parmi les plus mauvais élèves en Europe, derrière la Slovénie et Chypre. La double évasion dijonnaise intervient quelques jours après la fuite, lors d'une sortie collective, le 14 novembre, d'un détenu de la prison de Rennes-Vézin. Ce dernier a été retrouvé et interpellé jeudi à Nantes.

27.11.2025 à 18:19

Frappes israéliennes au Liban le jour de l'anniversaire du cessez-le-feu

FRANCE24
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"Il y a peu, l'armée israélienne a frappé et démantelé des infrastructures terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones dans le sud du Liban", a écrit l'armée dans un communiqué, disant avoir aussi visé "plusieurs sites de lancement où des armes du Hezbollah étaient stockées" et avoir "touché des postes militaires utilisés par des membres du Hezbollah pour mener des attaques (...)". L'agence de presse d'Etat libanaise ANI a fait état de son côté d'une série de "raids aériens israéliens sur Al-Mahmoudiya et Al-Jarmak dans la région de Jezzine", dans le sud du pays. Et un photographe de l'AFP a vu des colonnes de fumée s'échapper de différents villages du Liban du Sud après des frappes israéliennes. L'accord prévoyait notamment un retrait de l'armée israélienne du sud du Liban au 18 février 2025, mais depuis cette date, les militaires israéliens maintiennent des positions dans cette zone et continuent de mener des frappes meurtrières dans le pays, disant cibler le Hezbollah. Ces frappes se sont intensifiées ces dernières semaines avec entre autres celle dimanche ayant tué le chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai, dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement islamiste soutenu par l'Iran, ennemi actuel d'Israël. Jeudi, l'armée israélienne a nié avoir violé la trêve par ces nouvelles frappes, affirmant plutôt agir "conformément aux termes du cessez-le-feu en contrant les tentatives du Hezbollah de se reconstruire et de se réarmer, et en intervenant avec fermeté pour éliminer toute menace pesant sur les civils israéliens". "Guerre d'usure" En vertu de l'accord de cessez-le-feu, l'armée libanaise doit aussi démanteler la présence militaire du Hezbollah sur une bande d'une trentaine de kilomètres entre la frontière avec Israël et le fleuve Litani, plus au nord. L'armée a soumis un plan au gouvernement, dans lequel elle s'engage à accomplir cette tâche titanesque, avant de procéder par étapes sur le reste du territoire libanais. Mais les Etats-Unis et Israël accusent les autorités libanaises de tarder, face à la ferme opposition du Hezbollah. Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré jeudi que son pays se trouvait dans "une guerre d'usure unilatérale qui s'intensifie". Critiquant le Hezbollah qui affirme que son armement aide à la dissuasion face à Israël, il a affirmé que "ces armes n'ont protégé ni les dirigeants du Hezbollah, ni le peuple libanais et ses biens". Le ministre israélien de la Défense Israël Katz avait, lui, averti qu'il n'y aura "pas de calme" au Liban sans sécurité pour son pays. "Nous ne permettrons aucune menace contre les habitants du nord (d'Israël, ndlr), et une pression maximale continuera à être exercée et même s'intensifiera", avait-il déclaré lors d'une intervention devant le parlement israélien, avançant pour preuve "l'élimination" dimanche du chef militaire du Hezbollah. Le président libanais Joseph Aoun avait dès mercredi rejeté les "allégations israéliennes qui portent atteinte au rôle de l'armée", "remettent en question son travail sur le terrain", et ne "reposent sur aucune preuve tangible." Jeudi, M. Aoun a rencontré Jeanine Hennis-Plasschaert, coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, pour qui "l'incertitude demeure" un an après le cessez-le-feu. "Pour trop de Libanais, le conflit se poursuit — quoique à une intensité moindre. Et il n'y a pas besoin d'une boule de cristal pour comprendre que tant que le statu quo actuel persistera, le spectre de futures hostilités continuera de planer", a-t-elle prévenu.
Texte intégral (612 mots)
"Il y a peu, l'armée israélienne a frappé et démantelé des infrastructures terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones dans le sud du Liban", a écrit l'armée dans un communiqué, disant avoir aussi visé "plusieurs sites de lancement où des armes du Hezbollah étaient stockées" et avoir "touché des postes militaires utilisés par des membres du Hezbollah pour mener des attaques (...)". L'agence de presse d'Etat libanaise ANI a fait état de son côté d'une série de "raids aériens israéliens sur Al-Mahmoudiya et Al-Jarmak dans la région de Jezzine", dans le sud du pays. Et un photographe de l'AFP a vu des colonnes de fumée s'échapper de différents villages du Liban du Sud après des frappes israéliennes. L'accord prévoyait notamment un retrait de l'armée israélienne du sud du Liban au 18 février 2025, mais depuis cette date, les militaires israéliens maintiennent des positions dans cette zone et continuent de mener des frappes meurtrières dans le pays, disant cibler le Hezbollah. Ces frappes se sont intensifiées ces dernières semaines avec entre autres celle dimanche ayant tué le chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai, dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement islamiste soutenu par l'Iran, ennemi actuel d'Israël. Jeudi, l'armée israélienne a nié avoir violé la trêve par ces nouvelles frappes, affirmant plutôt agir "conformément aux termes du cessez-le-feu en contrant les tentatives du Hezbollah de se reconstruire et de se réarmer, et en intervenant avec fermeté pour éliminer toute menace pesant sur les civils israéliens". "Guerre d'usure" En vertu de l'accord de cessez-le-feu, l'armée libanaise doit aussi démanteler la présence militaire du Hezbollah sur une bande d'une trentaine de kilomètres entre la frontière avec Israël et le fleuve Litani, plus au nord. L'armée a soumis un plan au gouvernement, dans lequel elle s'engage à accomplir cette tâche titanesque, avant de procéder par étapes sur le reste du territoire libanais. Mais les Etats-Unis et Israël accusent les autorités libanaises de tarder, face à la ferme opposition du Hezbollah. Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré jeudi que son pays se trouvait dans "une guerre d'usure unilatérale qui s'intensifie". Critiquant le Hezbollah qui affirme que son armement aide à la dissuasion face à Israël, il a affirmé que "ces armes n'ont protégé ni les dirigeants du Hezbollah, ni le peuple libanais et ses biens". Le ministre israélien de la Défense Israël Katz avait, lui, averti qu'il n'y aura "pas de calme" au Liban sans sécurité pour son pays. "Nous ne permettrons aucune menace contre les habitants du nord (d'Israël, ndlr), et une pression maximale continuera à être exercée et même s'intensifiera", avait-il déclaré lors d'une intervention devant le parlement israélien, avançant pour preuve "l'élimination" dimanche du chef militaire du Hezbollah. Le président libanais Joseph Aoun avait dès mercredi rejeté les "allégations israéliennes qui portent atteinte au rôle de l'armée", "remettent en question son travail sur le terrain", et ne "reposent sur aucune preuve tangible." Jeudi, M. Aoun a rencontré Jeanine Hennis-Plasschaert, coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, pour qui "l'incertitude demeure" un an après le cessez-le-feu. "Pour trop de Libanais, le conflit se poursuit — quoique à une intensité moindre. Et il n'y a pas besoin d'une boule de cristal pour comprendre que tant que le statu quo actuel persistera, le spectre de futures hostilités continuera de planer", a-t-elle prévenu.
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