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20.11.2025 à 08:36

Emmanuel Macron en Afrique pour tourner la page des revers français au Sahel

Grégoire SAUVAGE
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Le président français, Emmanuel Macron, débute, jeudi, à l'île Maurice une tournée africaine qui le conduira aussi en Afrique du Sud, au Gabon et en Angola. Quatre destinations qui témoignent d'une réorientation de la diplomatie française après le retrait forcé du Sahel.
Le président français, Emmanuel Macron, débute, jeudi, à l'île Maurice une tournée africaine qui le conduira aussi en Afrique du Sud, au Gabon et en Angola. Quatre destinations qui témoignent d'une réorientation de la diplomatie française après le retrait forcé du Sahel.

20.11.2025 à 08:27

La comète qui fascine les scientifiques... et affole les réseaux

FRANCE24
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De la superstar à une élue du Congrès américain en passant par d'éminentes figures complotistes, diverses voix s'interrogent sur le fait qu'il s'agisse non pas d'une comète naturelle mais... d'un vaisseau alien. Bien que contredite par la Nasa, qui a dévoilé mercredi de nouvelles images de l'objet, cette théorie alimentée par un chercheur de la très renommée université Harvard et par de fausses images générées par l'intelligence artificielle, a vite gagné en popularité. "C'est incroyable de voir à quel point les gens se sont impliqués" dans ce débat, sourit Thomas Puzia, astrophysicien à la tête de l'observatoire chilien ayant détecté 3I/ATLAS. Mais "c'est très dangereux et d'une certaine façon trompeur de faire passer ces spéculations avant le processus scientifique", prévient-il auprès de l'AFP, dans une critique à peine voilée à son confrère qui martèle depuis des semaines qu'on ne peut écarter la piste extraterrestre. "Tous les faits, sans exception, indiquent qu'il s'agit d'un objet normal provenant de l'espace interstellaire. Cela le rend très exceptionnel, certes, mais il n'y a rien que nous ne puissions pas expliquer par la physique et l'astrophysique", balaie M. Puzia. Milliards d'années Depuis sa détection en juillet, cet objet qui est seulement le 3e interstellaire, c'est-à-dire étranger à notre système solaire, à jamais avoir été détecté n'en finit pas de susciter des remous. L'affaire rappelle le débat qui avait agité la communauté scientifique en 2017 au moment du passage d'un autre mystérieux bolide interstellaire, Oumuamua. Déjà à l'époque, Avi Loeb, professeur à Harvard, avait soutenu la piste d'un vaisseau extraterrestre, une thèse controversée qu'il avait ensuite défendue dans un livre. Insistant cette fois aussi sur l'existence d'"anomalies", il accuse ses pairs de manquer d'ouverture d'esprit. "Évidemment que cela pourrait être naturel (...) mais nous devons envisager la possibilité que ce soit (d'origine) technologique, car si c'est le cas, les implications pour l'humanité seront énormes", insiste-t-il auprès de l'AFP. "Nous souhaitons vivement trouver des signes de vie dans l'univers (...) mais 3I/ATLAS est une comète", a répliqué mercredi Amit Kshatriya, haut responsable de la Nasa, lors d'une conférence de presse. "Cela ressemble et se comporte comme une comète." En dépit des démentis, la théorie continue de gagner en popularité, au grand dam de ceux qui l'étudient. Cette comète offre un "aperçu sans précédent d'un système extrasolaire qui est potentiellement plus ancien de plusieurs milliards d'années que notre propre système solaire (...) et tout cela est complètement balayé par ce débat sur les ovnis", déplore ainsi Thomas Puzia. "Frissons" Car s'il y a bien un point sur lequel tous s'accordent, c'est qu'Atlas n'a rien d'ordinaire. La comète recèle bien des mystères, notamment sur son origine et composition exacte, que les scientifiques espèrent percer grâce à des observations dans les semaines à venir, quand elle se rapprochera de la Terre. Ce petit corps solide composé de roche et de glace venu des confins de l'espace pourrait nous aider à mieux comprendre comment "les planètes peuvent se former" ou encore "comment la vie peut apparaître autour d'autres étoiles dans la Voie lactée, à différentes époques de la galaxie", insiste le chercheur. "C'est une fenêtre sur un passé lointain, si lointain" qu'il pourrait même précéder "la formation de notre Terre et de notre Soleil", abonde Tom Statler, scientifique de la Nasa, disant "en avoir des frissons". Contrairement aux deux premiers objets interstellaires détectés par le passé et n'ayant été que brièvement étudiés, les astronomes ont par ailleurs eu cette fois des mois pour observer 3I/ATLAS. Et ils espèrent qu'il ne s'agit là que d'un début, grâce à l'amélioration croissante des moyens d'observation et de détection. "Nous devrions pouvoir en trouver à présent beaucoup plus chaque année", se réjouit ainsi auprès de l'AFP Darryl Seligman de l'université d'Etat du Michigan.
Texte intégral (687 mots)
De la superstar à une élue du Congrès américain en passant par d'éminentes figures complotistes, diverses voix s'interrogent sur le fait qu'il s'agisse non pas d'une comète naturelle mais... d'un vaisseau alien. Bien que contredite par la Nasa, qui a dévoilé mercredi de nouvelles images de l'objet, cette théorie alimentée par un chercheur de la très renommée université Harvard et par de fausses images générées par l'intelligence artificielle, a vite gagné en popularité. "C'est incroyable de voir à quel point les gens se sont impliqués" dans ce débat, sourit Thomas Puzia, astrophysicien à la tête de l'observatoire chilien ayant détecté 3I/ATLAS. Mais "c'est très dangereux et d'une certaine façon trompeur de faire passer ces spéculations avant le processus scientifique", prévient-il auprès de l'AFP, dans une critique à peine voilée à son confrère qui martèle depuis des semaines qu'on ne peut écarter la piste extraterrestre. "Tous les faits, sans exception, indiquent qu'il s'agit d'un objet normal provenant de l'espace interstellaire. Cela le rend très exceptionnel, certes, mais il n'y a rien que nous ne puissions pas expliquer par la physique et l'astrophysique", balaie M. Puzia. Milliards d'années Depuis sa détection en juillet, cet objet qui est seulement le 3e interstellaire, c'est-à-dire étranger à notre système solaire, à jamais avoir été détecté n'en finit pas de susciter des remous. L'affaire rappelle le débat qui avait agité la communauté scientifique en 2017 au moment du passage d'un autre mystérieux bolide interstellaire, Oumuamua. Déjà à l'époque, Avi Loeb, professeur à Harvard, avait soutenu la piste d'un vaisseau extraterrestre, une thèse controversée qu'il avait ensuite défendue dans un livre. Insistant cette fois aussi sur l'existence d'"anomalies", il accuse ses pairs de manquer d'ouverture d'esprit. "Évidemment que cela pourrait être naturel (...) mais nous devons envisager la possibilité que ce soit (d'origine) technologique, car si c'est le cas, les implications pour l'humanité seront énormes", insiste-t-il auprès de l'AFP. "Nous souhaitons vivement trouver des signes de vie dans l'univers (...) mais 3I/ATLAS est une comète", a répliqué mercredi Amit Kshatriya, haut responsable de la Nasa, lors d'une conférence de presse. "Cela ressemble et se comporte comme une comète." En dépit des démentis, la théorie continue de gagner en popularité, au grand dam de ceux qui l'étudient. Cette comète offre un "aperçu sans précédent d'un système extrasolaire qui est potentiellement plus ancien de plusieurs milliards d'années que notre propre système solaire (...) et tout cela est complètement balayé par ce débat sur les ovnis", déplore ainsi Thomas Puzia. "Frissons" Car s'il y a bien un point sur lequel tous s'accordent, c'est qu'Atlas n'a rien d'ordinaire. La comète recèle bien des mystères, notamment sur son origine et composition exacte, que les scientifiques espèrent percer grâce à des observations dans les semaines à venir, quand elle se rapprochera de la Terre. Ce petit corps solide composé de roche et de glace venu des confins de l'espace pourrait nous aider à mieux comprendre comment "les planètes peuvent se former" ou encore "comment la vie peut apparaître autour d'autres étoiles dans la Voie lactée, à différentes époques de la galaxie", insiste le chercheur. "C'est une fenêtre sur un passé lointain, si lointain" qu'il pourrait même précéder "la formation de notre Terre et de notre Soleil", abonde Tom Statler, scientifique de la Nasa, disant "en avoir des frissons". Contrairement aux deux premiers objets interstellaires détectés par le passé et n'ayant été que brièvement étudiés, les astronomes ont par ailleurs eu cette fois des mois pour observer 3I/ATLAS. Et ils espèrent qu'il ne s'agit là que d'un début, grâce à l'amélioration croissante des moyens d'observation et de détection. "Nous devrions pouvoir en trouver à présent beaucoup plus chaque année", se réjouit ainsi auprès de l'AFP Darryl Seligman de l'université d'Etat du Michigan.

20.11.2025 à 08:19

L'Australie cède la COP31 à la Turquie mais veut en mener les négociations

FRANCE24
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L'Australie a finalement cédé et s'est dite prête lors d'une réunion à Belem, au Brésil, à ce que la Turquie accueille la prochaine conférence sur le climat des Nations unies. Un accord était nécessaire car selon les règles des COP, un consensus est requis pour désigner les pays-hôtes. Mais l'Australie réclame la présidence des négociations durant l'année 2026, un partage des tâches qui serait très inhabituel. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a défendu "une grande victoire pour l'Australie comme pour la Turquie", sur la chaîne ABC. De son côté, Chris Bowen, ministre australien du climat, a admis des "concessions importantes" de la part des deux pays. En novembre 2026, les dizaines de milliers de participants de la conférence climatique de l'ONU prendraient donc la direction d'Antalya, station balnéaire courue de la côte méditerranéenne. Chaque année en janvier, la Turquie y organise un Forum diplomatique qui sert de vitrine du "soft power" qu'Ankara entend déployer sur tous les continents. La traditionnelle conférence pré-COP aurait lieu dans le Pacifique, que l'Australie voulait impliquer dès le départ et dont les îles sont particulièrement menacées par la montée des eaux et les catastrophes liées au changement climatique. Insuffisant pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a dénoncé la décision de son voisin. "Nous sommes tous mécontents. Et déçus que cela se termine de cette façon", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Justin Tkatchenko à l'AFP. Une nouvelle réunion doit être organisée cette semaine pour entériner tout accord. Engagements insuffisants Un membre de la délégation turque a de son côté indiqué à l'AFP qu'un accord n'avait "pas encore" été scellé. Toute décision devra être entérinée par consensus des près de 200 pays réunis au Brésil cette semaine à la COP30. La Turquie a ratifié son adhésion à l'accord de Paris sur le climat fin 2021, et les analystes jugent sévèrement ses engagements climatiques. Elle s'est engagée à la neutralité carbone d'ici 2053, trois ans après les pays européens, mais sa feuille de route actuelle est jugée "insuffisante de façon critique" par Climate Action Tracker. Le pays ne prévoit pas de baisse des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2035, seulement une croissance plus faible de ces émissions par rapport à la trajectoire actuelle. Pour le pays dirigé par Recep Tayyip Erdogan, cette attribution marque la victoire d'une diplomatie offensive en marge des puissances occidentales, de la Mer Noire à Gaza et à la Corne de l'Afrique. Recep Tayyip Erdogan s'est notamment posé en médiateur dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine. La Turquie a aussi joué les médiateurs entre l'Ethiopie et la Somalie, et soutient l'armée régulière au Soudan face aux paramilitaires. Récemment, elle a également accueilli à Istanbul des négociations entre le Pakistan et l'Afghanistan en vue d'un cessez-le-feu, sans succès. Embarras Les conférences climatiques de l'ONU sont organisées à tour de rôle parmi cinq blocs régionaux qui doivent désigner par consensus en leur sein le pays-hôte, ce qui a déjà occasionné des bras de fer, mais rarement d'une telle ampleur. Pour cette année, le Brésil avait été choisi au nom des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes. La COP a déjà désigné l'Ethiopie pour l'Afrique en 2027. Mais les blocages persistaient pour 2026, au sein du groupe "Europe de l'ouest et aux autres Etats", qui comprend les pays européens, la Turquie, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande. L'Australie avait le soutien d'une grande majorité des pays du groupe mais la Turquie refusait de s'avouer vaincue. Elle avait proposé de coprésider le sommet, ce que l'Australie avait refusé. Si aucun pays ne cédait, la COP31 aurait par défaut pris place en Allemagne, où se situe le siège de l'ONU Climat.
Texte intégral (680 mots)
L'Australie a finalement cédé et s'est dite prête lors d'une réunion à Belem, au Brésil, à ce que la Turquie accueille la prochaine conférence sur le climat des Nations unies. Un accord était nécessaire car selon les règles des COP, un consensus est requis pour désigner les pays-hôtes. Mais l'Australie réclame la présidence des négociations durant l'année 2026, un partage des tâches qui serait très inhabituel. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a défendu "une grande victoire pour l'Australie comme pour la Turquie", sur la chaîne ABC. De son côté, Chris Bowen, ministre australien du climat, a admis des "concessions importantes" de la part des deux pays. En novembre 2026, les dizaines de milliers de participants de la conférence climatique de l'ONU prendraient donc la direction d'Antalya, station balnéaire courue de la côte méditerranéenne. Chaque année en janvier, la Turquie y organise un Forum diplomatique qui sert de vitrine du "soft power" qu'Ankara entend déployer sur tous les continents. La traditionnelle conférence pré-COP aurait lieu dans le Pacifique, que l'Australie voulait impliquer dès le départ et dont les îles sont particulièrement menacées par la montée des eaux et les catastrophes liées au changement climatique. Insuffisant pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a dénoncé la décision de son voisin. "Nous sommes tous mécontents. Et déçus que cela se termine de cette façon", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Justin Tkatchenko à l'AFP. Une nouvelle réunion doit être organisée cette semaine pour entériner tout accord. Engagements insuffisants Un membre de la délégation turque a de son côté indiqué à l'AFP qu'un accord n'avait "pas encore" été scellé. Toute décision devra être entérinée par consensus des près de 200 pays réunis au Brésil cette semaine à la COP30. La Turquie a ratifié son adhésion à l'accord de Paris sur le climat fin 2021, et les analystes jugent sévèrement ses engagements climatiques. Elle s'est engagée à la neutralité carbone d'ici 2053, trois ans après les pays européens, mais sa feuille de route actuelle est jugée "insuffisante de façon critique" par Climate Action Tracker. Le pays ne prévoit pas de baisse des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2035, seulement une croissance plus faible de ces émissions par rapport à la trajectoire actuelle. Pour le pays dirigé par Recep Tayyip Erdogan, cette attribution marque la victoire d'une diplomatie offensive en marge des puissances occidentales, de la Mer Noire à Gaza et à la Corne de l'Afrique. Recep Tayyip Erdogan s'est notamment posé en médiateur dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine. La Turquie a aussi joué les médiateurs entre l'Ethiopie et la Somalie, et soutient l'armée régulière au Soudan face aux paramilitaires. Récemment, elle a également accueilli à Istanbul des négociations entre le Pakistan et l'Afghanistan en vue d'un cessez-le-feu, sans succès. Embarras Les conférences climatiques de l'ONU sont organisées à tour de rôle parmi cinq blocs régionaux qui doivent désigner par consensus en leur sein le pays-hôte, ce qui a déjà occasionné des bras de fer, mais rarement d'une telle ampleur. Pour cette année, le Brésil avait été choisi au nom des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes. La COP a déjà désigné l'Ethiopie pour l'Afrique en 2027. Mais les blocages persistaient pour 2026, au sein du groupe "Europe de l'ouest et aux autres Etats", qui comprend les pays européens, la Turquie, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande. L'Australie avait le soutien d'une grande majorité des pays du groupe mais la Turquie refusait de s'avouer vaincue. Elle avait proposé de coprésider le sommet, ce que l'Australie avait refusé. Si aucun pays ne cédait, la COP31 aurait par défaut pris place en Allemagne, où se situe le siège de l'ONU Climat.

20.11.2025 à 08:19

F1: Norris veut se rapprocher de son rêve mondial à Las Vegas

FRANCE24
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Intouchable lors des deux dernières manches au Mexique et au Brésil, l'Anglais, qui vient de fêter ses 26 ans, arrive en pleine confiance dans la capitale du jeu où le sprint final de la saison sera lancé à l'occasion de la première course d'un triptyque comprenant aussi le Qatar et Abou Dhabi lors des deux prochaines semaines. "Les courses à Las Vegas ont été difficiles pour l'équipe par le passé, mais cela ne veut pas dire qu'on ne va pas tout donner pour extraire le maximum de performance de la voiture. Je me sens très bien et motivé. Je suis prêt pour ce dernier coup de collier", a déclaré Norris. Alors qu'il ne reste que trois Grands Prix et une course sprint au programme, soit au maximum 83 points à récolter, l'Anglais, qui compte 24 longueurs d'avance sur Piastri, est en position de force pour aller chercher sa première couronne. Un an après avoir vu le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) être sacré sur le célèbre +Strip+, Norris pourrait bien prendre sa revanche dans le Nevada, même s'il ne peut pas être titré ce week-end quoi qu'il arrive. Après avoir dominé son voisin de garage lors des six derniers Grands Prix, l'Anglais reste toutefois prudent et a affirmé après sa victoire à Interlagos "ne pas y penser" (au titre, ndlr) car "le chemin est encore long". Piastri, solide leader du championnat fin août mais qui s'est effondré depuis, n'a pas le droit à l'erreur à Las Vegas et se retrouve avec le couteau sous la gorge. S'il ne bat pas son coéquipier ce week-end, il verra ses dernières chances de remporter le championnat quasiment réduites à néant. "Je me concentre sur ma performance afin de réaliser un bon week-end et de maximiser toutes les opportunités qui se présenteront", a sobrement commenté le natif de Melbourne. Verstappen n'a "rien à perdre" Relégué à 49 points de Norris, Verstappen semble désormais écarté de la course au titre malgré sa superbe remontée à Sao Paulo, où il a terminé troisième après s'être élancé de la voie des stands. Couronné pour la 4e fois à Las Vegas l'an passé, +Mad Max+ visera un nouveau bon résultat dans les rues de "Sin City" (la ville du péché) et jouera à fond son rôle d'arbitre. "Comme au Brésil, on ne va pas baisser les bras et on va essayer d'être performant et de continuer à pousser jusqu'au bout car nous n'avons rien à perdre", a souligné le Néerlandais. Mercedes également pourrait venir jouer les trouble-fêtes et s'immiscer dans le duel entre les pilotes McLaren: vainqueur à Las Vegas la saison dernière, le Britannique George Russell devrait être un adversaire redoutable. Et la fraîcheur attendue dans le Nevada pourrait aider les Flèches d'argent, très à l'aise dans ces conditions cette saison. Dix jours après avoir été critiqués par le président de Ferrari, John Elkann, qui les a exhortés à se "concentrer sur leur pilotage et à moins parler", Charles Leclerc et Lewis Hamilton tenteront de récupérer la deuxième place au classement des constructeurs perdue au Brésil. Côté français, le rookie Isack Hadjar (Racing Bulls), pressenti pour devenir le nouveau coéquipier de Verstappen chez Red Bull l'an prochain, aura pour objectif de défendre sa dixième place au championnat, voire de s'emparer de la neuvième position détenue par l'Allemand Nico Hülkenberg (Sauber). Requinqué par les deux points inscrits à Interlagos (un lors de la course sprint et un lors du GP), Pierre Gasly (Alpine) essaiera de créer la surprise, comme l'an passé où il avait décroché la troisième place sur la grille. Enfin, Esteban Ocon (Haas), qui reste sur deux courses intéressantes au Mexique (9e) et au Brésil (12e après être parti dernier), aura à coeur de se mettre en valeur sur les terres de son écurie.
Texte intégral (670 mots)
Intouchable lors des deux dernières manches au Mexique et au Brésil, l'Anglais, qui vient de fêter ses 26 ans, arrive en pleine confiance dans la capitale du jeu où le sprint final de la saison sera lancé à l'occasion de la première course d'un triptyque comprenant aussi le Qatar et Abou Dhabi lors des deux prochaines semaines. "Les courses à Las Vegas ont été difficiles pour l'équipe par le passé, mais cela ne veut pas dire qu'on ne va pas tout donner pour extraire le maximum de performance de la voiture. Je me sens très bien et motivé. Je suis prêt pour ce dernier coup de collier", a déclaré Norris. Alors qu'il ne reste que trois Grands Prix et une course sprint au programme, soit au maximum 83 points à récolter, l'Anglais, qui compte 24 longueurs d'avance sur Piastri, est en position de force pour aller chercher sa première couronne. Un an après avoir vu le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) être sacré sur le célèbre +Strip+, Norris pourrait bien prendre sa revanche dans le Nevada, même s'il ne peut pas être titré ce week-end quoi qu'il arrive. Après avoir dominé son voisin de garage lors des six derniers Grands Prix, l'Anglais reste toutefois prudent et a affirmé après sa victoire à Interlagos "ne pas y penser" (au titre, ndlr) car "le chemin est encore long". Piastri, solide leader du championnat fin août mais qui s'est effondré depuis, n'a pas le droit à l'erreur à Las Vegas et se retrouve avec le couteau sous la gorge. S'il ne bat pas son coéquipier ce week-end, il verra ses dernières chances de remporter le championnat quasiment réduites à néant. "Je me concentre sur ma performance afin de réaliser un bon week-end et de maximiser toutes les opportunités qui se présenteront", a sobrement commenté le natif de Melbourne. Verstappen n'a "rien à perdre" Relégué à 49 points de Norris, Verstappen semble désormais écarté de la course au titre malgré sa superbe remontée à Sao Paulo, où il a terminé troisième après s'être élancé de la voie des stands. Couronné pour la 4e fois à Las Vegas l'an passé, +Mad Max+ visera un nouveau bon résultat dans les rues de "Sin City" (la ville du péché) et jouera à fond son rôle d'arbitre. "Comme au Brésil, on ne va pas baisser les bras et on va essayer d'être performant et de continuer à pousser jusqu'au bout car nous n'avons rien à perdre", a souligné le Néerlandais. Mercedes également pourrait venir jouer les trouble-fêtes et s'immiscer dans le duel entre les pilotes McLaren: vainqueur à Las Vegas la saison dernière, le Britannique George Russell devrait être un adversaire redoutable. Et la fraîcheur attendue dans le Nevada pourrait aider les Flèches d'argent, très à l'aise dans ces conditions cette saison. Dix jours après avoir été critiqués par le président de Ferrari, John Elkann, qui les a exhortés à se "concentrer sur leur pilotage et à moins parler", Charles Leclerc et Lewis Hamilton tenteront de récupérer la deuxième place au classement des constructeurs perdue au Brésil. Côté français, le rookie Isack Hadjar (Racing Bulls), pressenti pour devenir le nouveau coéquipier de Verstappen chez Red Bull l'an prochain, aura pour objectif de défendre sa dixième place au championnat, voire de s'emparer de la neuvième position détenue par l'Allemand Nico Hülkenberg (Sauber). Requinqué par les deux points inscrits à Interlagos (un lors de la course sprint et un lors du GP), Pierre Gasly (Alpine) essaiera de créer la surprise, comme l'an passé où il avait décroché la troisième place sur la grille. Enfin, Esteban Ocon (Haas), qui reste sur deux courses intéressantes au Mexique (9e) et au Brésil (12e après être parti dernier), aura à coeur de se mettre en valeur sur les terres de son écurie.

20.11.2025 à 08:19

NBA: les Rockets prennent le meilleur sur les Cavaliers, le Thunder sur sa lancée

FRANCE24
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. Sengun porte Houston A domicile, le pivot turc Alperen Sengun (28 points, 11 rebonds et sept passes) a été l'élément décisif du succès de Houston sur Cleveland (114-104). Son équipier Kevin Durant a été plus discret qu'à l'accoutumée, avec 20 points en 37 minutes, et c'est le remplaçant Aaron Holiday qui a permis aux locaux de résister au retour des Cavs. Le frère de Jrue et Justin a réussi 14 de ses 19 points dans le dernier quart-temps. En face, De'Andre Hunter a mené Cleveland avec 25 points, et Donovan Mitchell a marqué 19 de ses 21 points dans le quatrième quart-temps. Le meilleur défenseur de la NBA la saison passée Evan Mobley (18 points) n'a pas réussi à contenir Sengun. "Je ne recule jamais devant personne", a déclaré celui-ci. "Peu importe qu'il s'agisse du meilleur défenseur de la ligue ou de n'importe qui d'autre." Cette cinquième victoire d'affilée permet à la franchise texane d'occuper solidement la troisième place de la Conférence Ouest, juste derrière Denver. Cleveland est quatrième à l'Est. . OKC maître chez lui Oklahoma City a signé un septième succès en autant de matches à la maison cette saison sans devoir s'employer face à Sacramento (113-99). Le MVP en titre Shai Gilgeous-Alexander a marqué 33 points et capté huit rebonds, permettant au Thunder d'enchaîner une septième victoire consécutive contre des Kings qui enchaînent eux un septième revers d'affilée. "SGA" est sur une série de 88 matches de suite à plus de 20 points. Le pivot Chet Holmgren a ajouté 21 points et sept rebonds pour le Thunder. Symbole de l'attaque famélique des Kings, les All Star DeMar DeRozan, Zach LaVine et Russel Westbrook n'ont inscrit à eux trois que 32 points. L'escouade dirigée par Doug Christie était privée de son meilleur joueur, le Lituanien Domantas Sabonis, pour des douleurs au genou gauche. . La surprise Watson Malgré un début de match en dents de scie, Denver s'est imposé (125-118) chez les Pelicans, à la Nouvelle-Orléans, ce qui permet aux Nuggets d'afficher un bilan de 11 victoires pour 3 défaites. Nikola Jokic a porté une nouvelle fois la formation du Colorado avec 28 points, 11 rebonds et 12 passes — son neuvième triple-double de la saison. La surprise est venue de son partenaire Peyton Watson, auteur de 32 points et 12 rebonds, soit le meilleur total de sa carrière dans ces deux catégories de statistiques. L'ailier de 23 ans s'est notamment illustré avec cinq paniers à trois points réussis. Pour les Pelicans, battus pour la septième fois de rang, le pivot rookie Derik Queen a inscrit 30 points, là aussi le meilleur total de sa carrière, tandis que le N.1 de la draft 2019 Zion Williamson, de retour après huit matches d'absence, a apporté 14 points en 29 minutes.
Lire plus (468 mots)
. Sengun porte Houston A domicile, le pivot turc Alperen Sengun (28 points, 11 rebonds et sept passes) a été l'élément décisif du succès de Houston sur Cleveland (114-104). Son équipier Kevin Durant a été plus discret qu'à l'accoutumée, avec 20 points en 37 minutes, et c'est le remplaçant Aaron Holiday qui a permis aux locaux de résister au retour des Cavs. Le frère de Jrue et Justin a réussi 14 de ses 19 points dans le dernier quart-temps. En face, De'Andre Hunter a mené Cleveland avec 25 points, et Donovan Mitchell a marqué 19 de ses 21 points dans le quatrième quart-temps. Le meilleur défenseur de la NBA la saison passée Evan Mobley (18 points) n'a pas réussi à contenir Sengun. "Je ne recule jamais devant personne", a déclaré celui-ci. "Peu importe qu'il s'agisse du meilleur défenseur de la ligue ou de n'importe qui d'autre." Cette cinquième victoire d'affilée permet à la franchise texane d'occuper solidement la troisième place de la Conférence Ouest, juste derrière Denver. Cleveland est quatrième à l'Est. . OKC maître chez lui Oklahoma City a signé un septième succès en autant de matches à la maison cette saison sans devoir s'employer face à Sacramento (113-99). Le MVP en titre Shai Gilgeous-Alexander a marqué 33 points et capté huit rebonds, permettant au Thunder d'enchaîner une septième victoire consécutive contre des Kings qui enchaînent eux un septième revers d'affilée. "SGA" est sur une série de 88 matches de suite à plus de 20 points. Le pivot Chet Holmgren a ajouté 21 points et sept rebonds pour le Thunder. Symbole de l'attaque famélique des Kings, les All Star DeMar DeRozan, Zach LaVine et Russel Westbrook n'ont inscrit à eux trois que 32 points. L'escouade dirigée par Doug Christie était privée de son meilleur joueur, le Lituanien Domantas Sabonis, pour des douleurs au genou gauche. . La surprise Watson Malgré un début de match en dents de scie, Denver s'est imposé (125-118) chez les Pelicans, à la Nouvelle-Orléans, ce qui permet aux Nuggets d'afficher un bilan de 11 victoires pour 3 défaites. Nikola Jokic a porté une nouvelle fois la formation du Colorado avec 28 points, 11 rebonds et 12 passes — son neuvième triple-double de la saison. La surprise est venue de son partenaire Peyton Watson, auteur de 32 points et 12 rebonds, soit le meilleur total de sa carrière dans ces deux catégories de statistiques. L'ailier de 23 ans s'est notamment illustré avec cinq paniers à trois points réussis. Pour les Pelicans, battus pour la septième fois de rang, le pivot rookie Derik Queen a inscrit 30 points, là aussi le meilleur total de sa carrière, tandis que le N.1 de la draft 2019 Zion Williamson, de retour après huit matches d'absence, a apporté 14 points en 29 minutes.

20.11.2025 à 08:13

Ligue des champions féminine: le PSG sous pression avant d'accueillir le Bayern Munich

FRANCE24
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Zéro point. A mi-parcours de la phase de ligue, le bilan des demi-finalistes de la saison 2024-2025 est famélique. Les Parisiennes ont enchaîné trois défaites contre les cadors Wolfsburg (4-0), le Real Madrid (2-1) et Manchester United (2-1) et stagnent dans le fond de classement de Ligue des champions. Raccrocher le wagon des huitièmes En conférence de presse, Paulo César, entraîneur du PSG, n'a pas minimisé l'urgence de la situation : "Il faut que l’on ait des points, il faut que l’on gagne, il faut des résultats." D'un point de vue comptable, il y a encore la place: la réception d'un Bayern solide et expérimenté (8e) s'annonce disputée, mais celle de l'OH Louvain et un déplacement à Lisbonne contre le Benfica semblent sur le papier plus accessibles. Autant de points devenus indispensables pour raccrocher le wagon des barragistes (de la 5e à la 12e place) et ne pas raviver le souvenir de leur élimination précoce la saison passée. Quatre points séparent pour le moment le PSG des deux derniers qualifiés (Valerenga Fotball Damer et OH Louvain). "On n'a pas peur, le destin est entre nos mains. On a juste une petite pression parce qu’on est compétitrices et qu’on veut aller le plus loin possible", assure Elisa De Almeida, cadre de la défense parisienne. Montée en puissance Les Parisiennes ont des raisons d'espérer un second souffle dans la compétition. En championnat, le PSG "nouvelle génération" (moyenne d'âge de 23,8 ans), reste sur une série de quatre victoires de rang et à trois longueurs des leaders lyonnaises. En Europe, la superbe frappe du pied gauche d'Olga Carmona dans la lucarne de Manchester, qui n'avait jusqu'alors pris aucun but, a montré le chemin aux Parisiennes, bien plus en vue offensivement. "J'ai confiance en mes joueuses" martèle à chaque conférence Paulo César. Sur une ligne de crête, le technicien s'en remet à l'état d'esprit du groupe. "Pour l’instant, il est bon. On verra demain", prophétise Elisa De Almeida.
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Zéro point. A mi-parcours de la phase de ligue, le bilan des demi-finalistes de la saison 2024-2025 est famélique. Les Parisiennes ont enchaîné trois défaites contre les cadors Wolfsburg (4-0), le Real Madrid (2-1) et Manchester United (2-1) et stagnent dans le fond de classement de Ligue des champions. Raccrocher le wagon des huitièmes En conférence de presse, Paulo César, entraîneur du PSG, n'a pas minimisé l'urgence de la situation : "Il faut que l’on ait des points, il faut que l’on gagne, il faut des résultats." D'un point de vue comptable, il y a encore la place: la réception d'un Bayern solide et expérimenté (8e) s'annonce disputée, mais celle de l'OH Louvain et un déplacement à Lisbonne contre le Benfica semblent sur le papier plus accessibles. Autant de points devenus indispensables pour raccrocher le wagon des barragistes (de la 5e à la 12e place) et ne pas raviver le souvenir de leur élimination précoce la saison passée. Quatre points séparent pour le moment le PSG des deux derniers qualifiés (Valerenga Fotball Damer et OH Louvain). "On n'a pas peur, le destin est entre nos mains. On a juste une petite pression parce qu’on est compétitrices et qu’on veut aller le plus loin possible", assure Elisa De Almeida, cadre de la défense parisienne. Montée en puissance Les Parisiennes ont des raisons d'espérer un second souffle dans la compétition. En championnat, le PSG "nouvelle génération" (moyenne d'âge de 23,8 ans), reste sur une série de quatre victoires de rang et à trois longueurs des leaders lyonnaises. En Europe, la superbe frappe du pied gauche d'Olga Carmona dans la lucarne de Manchester, qui n'avait jusqu'alors pris aucun but, a montré le chemin aux Parisiennes, bien plus en vue offensivement. "J'ai confiance en mes joueuses" martèle à chaque conférence Paulo César. Sur une ligne de crête, le technicien s'en remet à l'état d'esprit du groupe. "Pour l’instant, il est bon. On verra demain", prophétise Elisa De Almeida.

20.11.2025 à 08:13

XV de France: continuité en vue contre l'Australie

FRANCE24
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La composition d'équipe, qui sera dévoilée jeudi en fin de matinée, mettra notamment en avant d'entrée en troisième ligne une triplette Jelonch-Alldritt-Ollivon, plus vue depuis le quart de finale du Mondial-2023 perdu d'un point contre l'Afrique du Sud (29-28), selon les deux entraînements de la semaine ouverts à la presse. Blessures ou méforme avaient mis en danger le statut de ces trois joueurs cadres depuis deux ans, mais les matches de l'automne et les absences de certains de leurs concurrents les ont remis au centre du jeu. Un des plus convaincants contre l'Afrique du Sud début novembre (défaite 32-17), Anthony Jelonch est un des rares avants, avec le talonneur Julien Marchand et le pilier Régis Montagne, à enchaîner trois titularisations. Ecarté lors du premier match, Grégory Alldritt était lui revenu contre les Fidji, et l'absence de Mickaël Guillard, blessé à une épaule, a réduit les choix alternatifs du sélectionneur pour ce troisième test. Ollivon a été pour sa part désigné homme du match contre les Fidji pour sa première rencontre en équipe de France en deuxième ligne. Face à l'Australie, "le grand Charles" devrait reculer cette fois d'un cran pour retrouver son poste de prédilection en troisième ligne, ce qui pousse sur le banc le polyvalent Oscar Jegou, utilisé en tant que centre pour pallier les commotions de Pierre-Louis Barassi et d'Emilien Gailleton face aux Fidjiens. Et le flanker rochelais, qui a dû écourter son entraînement mercredi, pourrait même se retrouver hors des 23 au bénéfice du Bayonnais Esteban Capilla. Laurent Sempéré, l'entraîneur-adjoint chargé notamment de la touche, a souligné mardi à Marcoussis qu'Ollivon avait réussi un "excellent retour". "Il avait un rôle central dans notre organisation en touche en assumant la responsabilité d'annoncer nos propres touches -- et il a été très efficace dans ce registre -- tout en ayant la responsabilité de notre défense en touche qui nous a rapporté cinq ballons. Charles a apporté en plus son abattage, sa défense, ses couvertures, sa capacité à porter le ballon", a-t-il détaillé. Gourgues remplaçant Le reste des avants est proche de l'équipe type -- en prenant en compte des nombreux absents pour cette fenêtre internationale (Atonio, Mauvaka, Cros) --, avec le retour de la paire Flament-Meafou en deuxième ligne et le maintien en première ligne de Jean-Baptiste Gros, Julien Marchand et Régis Montagne, le trio aligné contre les Fidji. "De l'extérieur, j'ai eu l'impression qu'on ne se régalait pas vraiment sur le terrain" contre les Fidji, a décrit Thibaud Flament en conférence de presse mercredi. "C'est ce dont on a, entre autres, parlé en début de semaine: prendre du plaisir, se lâcher, oser, tenter, faire preuve de panache, aller attaquer, se régaler." Les lignes arrières sont elles quasi inchangées par rapport aux Fidji avec la reconduction de la charnière Lucu-Ntamack, pourtant pas forcément à son avantage samedi, tout comme le triangle arrière avec Thomas Ramos en fond de terrain et Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey sur les ailes. Et le seul changement, dans la paire de centres, est forcé, avec le forfait de Pierre-Louis Barassi, pas remis d'une commotion. Sans surprise c'est Gaël Fickou, laissé au repos pour le deuxième match, qui fait son retour, pour accompagner Nicolas Depoortere. Bien qu'ayant fait les entraînements apparemment normalement dans la semaine, le Palois Emilien Gailleton, remplaçant puis sorti touché contre les Fidji après seulement un quart d'heure, ne figure pas dans les 23, déclassé par le Toulousain Kalvin Gourgues, révélation du début de saison en Top 14 et qui devrait connaître sa première sélection en sortie de banc contre l'Australie. La composition probable du XV de France contre l'Australie, samedi (21h10) au Stade de France: Ramos - Penaud, Depoortere, Fickou, Bielle-Biarrey - (o) Ntamack, (m) Lucu - Ollivon, Alldritt, Jelonch - Meafou, Flament - Montagne, Marchand, Gros Remplaçants: Lamothe, Neti, Laclayat, Auradou, Taofifenua, Jegou ou Capilla, Jauneau, Gourgues
Texte intégral (694 mots)
La composition d'équipe, qui sera dévoilée jeudi en fin de matinée, mettra notamment en avant d'entrée en troisième ligne une triplette Jelonch-Alldritt-Ollivon, plus vue depuis le quart de finale du Mondial-2023 perdu d'un point contre l'Afrique du Sud (29-28), selon les deux entraînements de la semaine ouverts à la presse. Blessures ou méforme avaient mis en danger le statut de ces trois joueurs cadres depuis deux ans, mais les matches de l'automne et les absences de certains de leurs concurrents les ont remis au centre du jeu. Un des plus convaincants contre l'Afrique du Sud début novembre (défaite 32-17), Anthony Jelonch est un des rares avants, avec le talonneur Julien Marchand et le pilier Régis Montagne, à enchaîner trois titularisations. Ecarté lors du premier match, Grégory Alldritt était lui revenu contre les Fidji, et l'absence de Mickaël Guillard, blessé à une épaule, a réduit les choix alternatifs du sélectionneur pour ce troisième test. Ollivon a été pour sa part désigné homme du match contre les Fidji pour sa première rencontre en équipe de France en deuxième ligne. Face à l'Australie, "le grand Charles" devrait reculer cette fois d'un cran pour retrouver son poste de prédilection en troisième ligne, ce qui pousse sur le banc le polyvalent Oscar Jegou, utilisé en tant que centre pour pallier les commotions de Pierre-Louis Barassi et d'Emilien Gailleton face aux Fidjiens. Et le flanker rochelais, qui a dû écourter son entraînement mercredi, pourrait même se retrouver hors des 23 au bénéfice du Bayonnais Esteban Capilla. Laurent Sempéré, l'entraîneur-adjoint chargé notamment de la touche, a souligné mardi à Marcoussis qu'Ollivon avait réussi un "excellent retour". "Il avait un rôle central dans notre organisation en touche en assumant la responsabilité d'annoncer nos propres touches -- et il a été très efficace dans ce registre -- tout en ayant la responsabilité de notre défense en touche qui nous a rapporté cinq ballons. Charles a apporté en plus son abattage, sa défense, ses couvertures, sa capacité à porter le ballon", a-t-il détaillé. Gourgues remplaçant Le reste des avants est proche de l'équipe type -- en prenant en compte des nombreux absents pour cette fenêtre internationale (Atonio, Mauvaka, Cros) --, avec le retour de la paire Flament-Meafou en deuxième ligne et le maintien en première ligne de Jean-Baptiste Gros, Julien Marchand et Régis Montagne, le trio aligné contre les Fidji. "De l'extérieur, j'ai eu l'impression qu'on ne se régalait pas vraiment sur le terrain" contre les Fidji, a décrit Thibaud Flament en conférence de presse mercredi. "C'est ce dont on a, entre autres, parlé en début de semaine: prendre du plaisir, se lâcher, oser, tenter, faire preuve de panache, aller attaquer, se régaler." Les lignes arrières sont elles quasi inchangées par rapport aux Fidji avec la reconduction de la charnière Lucu-Ntamack, pourtant pas forcément à son avantage samedi, tout comme le triangle arrière avec Thomas Ramos en fond de terrain et Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey sur les ailes. Et le seul changement, dans la paire de centres, est forcé, avec le forfait de Pierre-Louis Barassi, pas remis d'une commotion. Sans surprise c'est Gaël Fickou, laissé au repos pour le deuxième match, qui fait son retour, pour accompagner Nicolas Depoortere. Bien qu'ayant fait les entraînements apparemment normalement dans la semaine, le Palois Emilien Gailleton, remplaçant puis sorti touché contre les Fidji après seulement un quart d'heure, ne figure pas dans les 23, déclassé par le Toulousain Kalvin Gourgues, révélation du début de saison en Top 14 et qui devrait connaître sa première sélection en sortie de banc contre l'Australie. La composition probable du XV de France contre l'Australie, samedi (21h10) au Stade de France: Ramos - Penaud, Depoortere, Fickou, Bielle-Biarrey - (o) Ntamack, (m) Lucu - Ollivon, Alldritt, Jelonch - Meafou, Flament - Montagne, Marchand, Gros Remplaçants: Lamothe, Neti, Laclayat, Auradou, Taofifenua, Jegou ou Capilla, Jauneau, Gourgues

20.11.2025 à 08:07

Lecornu veut rassurer les maires, inquiets pour leurs finances et leur pouvoir

FRANCE24
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Le locataire de Matignon et ancien maire de Vernon, dans l'Eure, doit présenter en décembre un projet de loi qui vise à simplifier et "renforcer le pouvoir local" en clarifiant les compétences entre l'Etat et les différentes collectivités. Il s'agit non seulement de "décentraliser des compétences" mais aussi "des responsabilités, avec des moyens budgétaires et fiscaux, et des libertés, y compris normatives", selon Sébastien Lecornu. L'Association des maires de France, qui fédère la quasi-totalité des quelque 35.000 communes du pays, milite depuis toujours pour un renforcement des pouvoirs locaux, après la suppression de presque tous les leviers fiscaux propres aux communes. Le président de l'AMF, David Lisnard, demande notamment que les maires puissent disposer d'un pouvoir réglementaire local qui "oxygènerait tout", selon lui. En guise de bonne foi, l'AMF réclame un moratoire "sur toutes les contraintes nouvelles s'appliquant aux collectivités". L’association défend également le principe de subsidiarité par lequel une politique est mise en oeuvre par la collectivité la plus directement concernée et, à défaut, par l’échelon immédiatement supérieur. Mais David Lisnard se fait peu d'illusions sur le projet du gouvernement. "Dans un contexte où l'État est totalement affamé financièrement, où il n'y a pas de majorité parlementaire, où il n'y a pas une immense lisibilité dans les travaux gouvernementaux et de l'Assemblée nationale, quelle peut être une ambition de réorganisation profonde des pouvoirs publics?", demande le maire Les Républicains de Cannes (Alpes maritimes). "Mirage" Même s'il reconnaît que Sébastien Lecornu, élu local et issu du même parti que lui, "connait nos réalités". Le chef du gouvernement a de son côté souligné leur "très bonne réunion de travail" la semaine dernière, et rappelé avoir écrit aux maires dès son arrivée pour leur dire sa volonté de faire "circuler le pouvoir". A quatre mois des élections municipales, Sébastien Lecornu, qui a déjà lâché du lest aux régions et aux départements, pourrait également desserrer l'étau financier sur les communes. Le Premier ministre promet de travailler avec le Sénat à des "solutions", en espérant comme eux la "stabilité" politique. Les maires sont vent debout contre leur mise à contribution de 4,7 milliards d'euros dans le prochain budget, soit deux fois plus que l'an dernier. La facture monterait même à 7,5 milliards, selon l'AMF. Une "purge massive", dénonce André Laignel (PS), numéro deux de l'AMF, mais à rebours de la Cour des comptes, qui évoquait en juin une "situation financière favorable" malgré des signaux rouges. Il ne croit pas non plus à la décentralisation promise, un "mirage", alors qu'"on n'est même pas en état de voter un budget pour la France". Autre préoccupation des maires, l'insécurité liée au trafic de drogues, devenue un thème majeur de la campagne des municipales, et encore davantage depuis l'assassinat du frère d'un militant très engagé contre le narcotrafic à Marseille. Ces deux dernières années, les associations d'élus n'ont cessé d'alerter sur ce fléau qui touche près de huit communes sur dix. Or les maires, très sollicités à ce sujet par leurs habitants, "ont très peu de pouvoir" sur cette compétence "régalienne", pointe David Lisnard. Ils s'équipent en caméras, arment leur police, mais beaucoup s'avouent démunis, voire inquiets pour leur propre sécurité.
Texte intégral (591 mots)
Le locataire de Matignon et ancien maire de Vernon, dans l'Eure, doit présenter en décembre un projet de loi qui vise à simplifier et "renforcer le pouvoir local" en clarifiant les compétences entre l'Etat et les différentes collectivités. Il s'agit non seulement de "décentraliser des compétences" mais aussi "des responsabilités, avec des moyens budgétaires et fiscaux, et des libertés, y compris normatives", selon Sébastien Lecornu. L'Association des maires de France, qui fédère la quasi-totalité des quelque 35.000 communes du pays, milite depuis toujours pour un renforcement des pouvoirs locaux, après la suppression de presque tous les leviers fiscaux propres aux communes. Le président de l'AMF, David Lisnard, demande notamment que les maires puissent disposer d'un pouvoir réglementaire local qui "oxygènerait tout", selon lui. En guise de bonne foi, l'AMF réclame un moratoire "sur toutes les contraintes nouvelles s'appliquant aux collectivités". L’association défend également le principe de subsidiarité par lequel une politique est mise en oeuvre par la collectivité la plus directement concernée et, à défaut, par l’échelon immédiatement supérieur. Mais David Lisnard se fait peu d'illusions sur le projet du gouvernement. "Dans un contexte où l'État est totalement affamé financièrement, où il n'y a pas de majorité parlementaire, où il n'y a pas une immense lisibilité dans les travaux gouvernementaux et de l'Assemblée nationale, quelle peut être une ambition de réorganisation profonde des pouvoirs publics?", demande le maire Les Républicains de Cannes (Alpes maritimes). "Mirage" Même s'il reconnaît que Sébastien Lecornu, élu local et issu du même parti que lui, "connait nos réalités". Le chef du gouvernement a de son côté souligné leur "très bonne réunion de travail" la semaine dernière, et rappelé avoir écrit aux maires dès son arrivée pour leur dire sa volonté de faire "circuler le pouvoir". A quatre mois des élections municipales, Sébastien Lecornu, qui a déjà lâché du lest aux régions et aux départements, pourrait également desserrer l'étau financier sur les communes. Le Premier ministre promet de travailler avec le Sénat à des "solutions", en espérant comme eux la "stabilité" politique. Les maires sont vent debout contre leur mise à contribution de 4,7 milliards d'euros dans le prochain budget, soit deux fois plus que l'an dernier. La facture monterait même à 7,5 milliards, selon l'AMF. Une "purge massive", dénonce André Laignel (PS), numéro deux de l'AMF, mais à rebours de la Cour des comptes, qui évoquait en juin une "situation financière favorable" malgré des signaux rouges. Il ne croit pas non plus à la décentralisation promise, un "mirage", alors qu'"on n'est même pas en état de voter un budget pour la France". Autre préoccupation des maires, l'insécurité liée au trafic de drogues, devenue un thème majeur de la campagne des municipales, et encore davantage depuis l'assassinat du frère d'un militant très engagé contre le narcotrafic à Marseille. Ces deux dernières années, les associations d'élus n'ont cessé d'alerter sur ce fléau qui touche près de huit communes sur dix. Or les maires, très sollicités à ce sujet par leurs habitants, "ont très peu de pouvoir" sur cette compétence "régalienne", pointe David Lisnard. Ils s'équipent en caméras, arment leur police, mais beaucoup s'avouent démunis, voire inquiets pour leur propre sécurité.

20.11.2025 à 08:03

Nvidia affiche toujours une croissance insolente, la demande "continue d'accélérer"

FRANCE24
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Le bénéfice net pour le trimestre clôturé fin octobre a bondi de 65% sur un an, à 31,9 milliards de dollars, selon un communiqué publié mercredi, un chiffre salué à Wall Street, où l'action du groupe était en hausse de près de 4% dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, indicateur le plus suivi par les investisseurs, le bénéfice ressort à 1,30 dollar, contre 1,26 attendu par les analystes. Inconnu du grand public il y a trois ans, Nvidia est devenu l'un des symboles de la révolution de l'intelligence artificielle générative, car ses processeurs graphiques, aussi appelés GPU, sont considérés comme un matériau indispensable au développement de l'IA. Alors que les craintes d'une bulle autour de l'IA se sont accentuées ces dernières semaines, les déclarations du directeur général de Nvidia, Jensen Huang, étaient attendues impatiemment par les marchés. Le sexagénaire a assuré que les ventes de la Blackwell, sa puce la plus performante pour les applications IA et l'informatique à distance (cloud), étaient "hors norme" et que les GPU destinés au cloud étaient "tous vendus". "La demande de capacités de calcul continue d'accélérer", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué. "L'IA se répand partout et peut tout faire." Le chiffre d'affaires a progressé, au total, de 62% par rapport à la même période de l'an dernier, à 57 milliards de dollars. "Nvidia répond aux énormes attentes" du marché, a commenté Matt Britzman, analyste d'Hargreaves Lansdown. "Monstrueux" Et Nvidia ne voit pas son élan ralentir, tablant sur une croissance de 65% de ses revenus pour le trimestre en cours, un rythme sensiblement supérieur à ce qu'anticipent les analystes, Matt Britzman le qualifiant de "monstrueux". Le groupe de Santa Clara (Californie) annonce aussi une marge brute comprise entre 74,8% et 75,0%, toujours pour le quatrième trimestre (clôturé fin janvier) soit un niveau plus vu depuis cinq trimestres. "On parle beaucoup de bulle IA", a dit Jensen Huang lors de la conférence téléphonique de présentation de résultats. "De là où nous sommes, nous voyons quelque chose de différent. (...) Nvidia est un accélérateur sans égal." "Ces résultats et les prévisions sont énormes", ont commenté les analystes de Wedbush Securities, pour qui "ils devraient relancer l'appétit des investisseurs pour le secteur technologique jusqu'à la fin de l'année." Outre les inquiétudes relatives à la surévaluation de l'écosystème IA, des observateurs s'interrogent sur la propension de la société californienne à rester au-dessus du lot dans un contexte de montée en puissance de la concurrence. Le rival américain AMD se positionne de façon plus agressive sur les GPU, tandis que Google vient de mettre en ligne son nouveau modèle d'IA générative Gemini 3, développé uniquement grâce à ses propres puces, les Tensor Processing Units (TPU). Lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats, la directrice financière de Nvidia, Colette Kress, a expliqué que l'entreprise s'attendait à tirer environ 500 milliards de dollars de chiffre d'affaires de la vente de ses processeurs Blackwell et Rubin (la nouvelle génération annoncée pour fin 2026) sur les années calendaires 2025 et 2026. Cela signifie que l'entreprise prévoit des revenus d'environ 350 milliards de dollars sur 14 mois de novembre 2025 à fin 2026. La directrice financière a même averti que ce nombre allait "croître". "L'éventail" de Nvidia en matière de produits IA et cloud "est sous-estimé", considère Matt Britzman. "Même si ses rivaux peuvent offrir des éléments du système, il sera difficile de proposer une solution intégrale comme la leur." L'ascension de la firme américaine est d'autant plus remarquable qu'elle est désormais privée, de facto, de ventes en Chine, un marché majeur pour Nvidia il y a encore quelques mois, du fait de restrictions à l'exportation. L'entreprise n'a réalisé que 50 millions de dollars de chiffre d'affaires en Chine au troisième trimestre et ne projette aucun revenu venu de ce marché pour le trimestre en cours.
Texte intégral (696 mots)
Le bénéfice net pour le trimestre clôturé fin octobre a bondi de 65% sur un an, à 31,9 milliards de dollars, selon un communiqué publié mercredi, un chiffre salué à Wall Street, où l'action du groupe était en hausse de près de 4% dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, indicateur le plus suivi par les investisseurs, le bénéfice ressort à 1,30 dollar, contre 1,26 attendu par les analystes. Inconnu du grand public il y a trois ans, Nvidia est devenu l'un des symboles de la révolution de l'intelligence artificielle générative, car ses processeurs graphiques, aussi appelés GPU, sont considérés comme un matériau indispensable au développement de l'IA. Alors que les craintes d'une bulle autour de l'IA se sont accentuées ces dernières semaines, les déclarations du directeur général de Nvidia, Jensen Huang, étaient attendues impatiemment par les marchés. Le sexagénaire a assuré que les ventes de la Blackwell, sa puce la plus performante pour les applications IA et l'informatique à distance (cloud), étaient "hors norme" et que les GPU destinés au cloud étaient "tous vendus". "La demande de capacités de calcul continue d'accélérer", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué. "L'IA se répand partout et peut tout faire." Le chiffre d'affaires a progressé, au total, de 62% par rapport à la même période de l'an dernier, à 57 milliards de dollars. "Nvidia répond aux énormes attentes" du marché, a commenté Matt Britzman, analyste d'Hargreaves Lansdown. "Monstrueux" Et Nvidia ne voit pas son élan ralentir, tablant sur une croissance de 65% de ses revenus pour le trimestre en cours, un rythme sensiblement supérieur à ce qu'anticipent les analystes, Matt Britzman le qualifiant de "monstrueux". Le groupe de Santa Clara (Californie) annonce aussi une marge brute comprise entre 74,8% et 75,0%, toujours pour le quatrième trimestre (clôturé fin janvier) soit un niveau plus vu depuis cinq trimestres. "On parle beaucoup de bulle IA", a dit Jensen Huang lors de la conférence téléphonique de présentation de résultats. "De là où nous sommes, nous voyons quelque chose de différent. (...) Nvidia est un accélérateur sans égal." "Ces résultats et les prévisions sont énormes", ont commenté les analystes de Wedbush Securities, pour qui "ils devraient relancer l'appétit des investisseurs pour le secteur technologique jusqu'à la fin de l'année." Outre les inquiétudes relatives à la surévaluation de l'écosystème IA, des observateurs s'interrogent sur la propension de la société californienne à rester au-dessus du lot dans un contexte de montée en puissance de la concurrence. Le rival américain AMD se positionne de façon plus agressive sur les GPU, tandis que Google vient de mettre en ligne son nouveau modèle d'IA générative Gemini 3, développé uniquement grâce à ses propres puces, les Tensor Processing Units (TPU). Lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats, la directrice financière de Nvidia, Colette Kress, a expliqué que l'entreprise s'attendait à tirer environ 500 milliards de dollars de chiffre d'affaires de la vente de ses processeurs Blackwell et Rubin (la nouvelle génération annoncée pour fin 2026) sur les années calendaires 2025 et 2026. Cela signifie que l'entreprise prévoit des revenus d'environ 350 milliards de dollars sur 14 mois de novembre 2025 à fin 2026. La directrice financière a même averti que ce nombre allait "croître". "L'éventail" de Nvidia en matière de produits IA et cloud "est sous-estimé", considère Matt Britzman. "Même si ses rivaux peuvent offrir des éléments du système, il sera difficile de proposer une solution intégrale comme la leur." L'ascension de la firme américaine est d'autant plus remarquable qu'elle est désormais privée, de facto, de ventes en Chine, un marché majeur pour Nvidia il y a encore quelques mois, du fait de restrictions à l'exportation. L'entreprise n'a réalisé que 50 millions de dollars de chiffre d'affaires en Chine au troisième trimestre et ne projette aucun revenu venu de ce marché pour le trimestre en cours.

20.11.2025 à 07:41

Gaza: 27 morts dans des frappes israéliennes, Israël et le Hamas s'accusent de violer la trêve

FRANCE24
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Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre. "Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer", déplore auprès de l'AFP Ahraf Abu Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire. "Il n'y a aucun espoir pour la vie à Gaza", se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, évoquant le bruit des explosions, la fumée, les gens qui courent et les sirènes des ambulances. "Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts" pour permettre à la population de fuir, a confié Noha Fathi, déplacée dans le sud de la bande de Gaza. Selon la Défense civile de la bande de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, quatorze personnes ont été tuées mercredi à Gaza-ville, et 13 dans la région de Khan Younès. Deux hôpitaux contactés par l'AFP ont confirmé ce bilan. "Escalade dangereuse" L'armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza" en riposte à des tirs "en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès". Ces tirs n'ont fait aucun blessé a précisé l'armée mais constituent "une violation de l'accord de cessez-le-feu". Rejetant une "piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais", le Hamas a dénoncé une "escalade dangereuse" et appelé les Etats-Unis à "exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu". Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. La trêve a déjà été marquée par plusieurs accès de violences dans le territoire palestinien dévasté par plus de deux ans d'hostilités déclenchées par l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, plus de 300 Palestiniens ont été tués par des frappes ou des tirs israéliens selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas. L'armée israélienne affirme ne frapper qu'en riposte à des violations de la trêve. Les raids israéliens les plus meurtriers ont tué, le 29 octobre, plus de cent Gazaouis, selon la Défense civile et des données recueillies par l'AFP auprès de cinq hôpitaux. Selon la Défense civile, qui ne fait jamais état de combattants tués, les bombardements de mercredi ont notamment tué un couple et ses trois enfants à Gaza-ville, et deux mineurs à Khan Younès. Deuxième phase ? Le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, est apparu dans une vidéo exhibant les corps de trois jeunes enfants. L'accord de cessez-le-feu a permis dans sa première phase le retour des vingt derniers otages vivants du 7-Octobre, en échange de la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, et le retour de 25 corps d'otages morts, sur 28 que le Hamas s'est engagé à rendre. Israël réclame leur remise, en accusant de retard le mouvement islamiste, qui invoque la difficulté de les retrouver dans un territoire noyé sous des tonnes de décombres. La mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump n'a pas encore été approuvée. Elle prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire et le déploiement d'une force internationale de stabilisation. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution pour endosser ce plan Trump, mais le Hamas, écarté de tout rôle dans la gouvernance du territoire et qui refuse de désarmer aux conditions posées par Israël, a dénoncé un texte qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien. L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Plus de 69.500 Palestiniens ont été tués par la campagne militaire israélienne de représailles, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.
Texte intégral (827 mots)
Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre. "Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer", déplore auprès de l'AFP Ahraf Abu Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire. "Il n'y a aucun espoir pour la vie à Gaza", se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, évoquant le bruit des explosions, la fumée, les gens qui courent et les sirènes des ambulances. "Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts" pour permettre à la population de fuir, a confié Noha Fathi, déplacée dans le sud de la bande de Gaza. Selon la Défense civile de la bande de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, quatorze personnes ont été tuées mercredi à Gaza-ville, et 13 dans la région de Khan Younès. Deux hôpitaux contactés par l'AFP ont confirmé ce bilan. "Escalade dangereuse" L'armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza" en riposte à des tirs "en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès". Ces tirs n'ont fait aucun blessé a précisé l'armée mais constituent "une violation de l'accord de cessez-le-feu". Rejetant une "piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais", le Hamas a dénoncé une "escalade dangereuse" et appelé les Etats-Unis à "exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu". Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. La trêve a déjà été marquée par plusieurs accès de violences dans le territoire palestinien dévasté par plus de deux ans d'hostilités déclenchées par l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, plus de 300 Palestiniens ont été tués par des frappes ou des tirs israéliens selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas. L'armée israélienne affirme ne frapper qu'en riposte à des violations de la trêve. Les raids israéliens les plus meurtriers ont tué, le 29 octobre, plus de cent Gazaouis, selon la Défense civile et des données recueillies par l'AFP auprès de cinq hôpitaux. Selon la Défense civile, qui ne fait jamais état de combattants tués, les bombardements de mercredi ont notamment tué un couple et ses trois enfants à Gaza-ville, et deux mineurs à Khan Younès. Deuxième phase ? Le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, est apparu dans une vidéo exhibant les corps de trois jeunes enfants. L'accord de cessez-le-feu a permis dans sa première phase le retour des vingt derniers otages vivants du 7-Octobre, en échange de la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, et le retour de 25 corps d'otages morts, sur 28 que le Hamas s'est engagé à rendre. Israël réclame leur remise, en accusant de retard le mouvement islamiste, qui invoque la difficulté de les retrouver dans un territoire noyé sous des tonnes de décombres. La mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump n'a pas encore été approuvée. Elle prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire et le déploiement d'une force internationale de stabilisation. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution pour endosser ce plan Trump, mais le Hamas, écarté de tout rôle dans la gouvernance du territoire et qui refuse de désarmer aux conditions posées par Israël, a dénoncé un texte qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien. L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Plus de 69.500 Palestiniens ont été tués par la campagne militaire israélienne de représailles, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.

20.11.2025 à 07:18

Procès de Nuremberg : un album inédit exhumé des archives révèle les coulisses d’une justice pionnière

Stéphanie TROUILLARD
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Il y a quatre-vingts ans, le 20 novembre 1945, le procès des principaux criminels de guerre nazis s’ouvrait à Nuremberg. Un album de photos inédites, exhumé des archives du mémorial d’Izieu, dévoile aujourd’hui les coulisses de cette audience historique et les innovations techniques qui ont marqué la naissance de la justice pénale internationale.
Texte intégral (827 mots)
Il y a quatre-vingts ans, le 20 novembre 1945, le procès des principaux criminels de guerre nazis s’ouvrait à Nuremberg. Un album de photos inédites, exhumé des archives du mémorial d’Izieu, dévoile aujourd’hui les coulisses de cette audience historique et les innovations techniques qui ont marqué la naissance de la justice pénale internationale.

20.11.2025 à 04:49

Marseille attend des "actes" de Darmanin et Nuñez pour faire face au narcobanditisme

FRANCE24
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Gérald Darmanin et Laurent Nuñez, ex-préfet de police des Bouches-du-Rhône, passeront la journée dans la deuxième ville de France auprès des magistrats et des enquêteurs en première ligne dans ce combat. Ils doivent aussi échanger en début d'après-midi avec la famille Kessaci. "Arrêtons tous ces discours, arrêtons tous ces effets d'annonce": "maintenant, juste place à l'action", a lancé mercredi Amine Kessaci, qui avait perdu un autre frère en 2020 dans un narchomicide. "Je ne sais pas comment ma famille va se tenir après ça, mais je veux dire juste une seule chose: protégeons celles et ceux qui se sont levés, protégeons celles et ceux qui sont les visages de la République", a ajouté ce militant anti-drogue, qui vit sous protection policière depuis la fin août, sur France 2. L'assassinat en plein jour de son petit frère, qui voulait devenir policier, a tétanisé la ville. La justice étudie la piste d'"un crime d'intimidation" visant Amine. Mais ce dernier a prévenu qu'il ne se tairait pas et a appelé à descendre dans la rue samedi pour une marche blanche. Comme le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, qui a invité ses administrés à ne "pas avoir peur". Mais dans les milieux associatifs, dans les médias et dans les couloirs du palais de justice, la peur est bien là. Des magistrats plaident pour une anonymisation dans les procédures concernant des narcotrafiquants, comme la DZ Mafia, qui n'hésitent pas à recruter des adolescents sur les réseaux sociaux pour leur demander d'exécuter "un contrat" pour quelques milliers d'euros seulement. "La lutte contre la criminalité organisée est de plus en plus dure. Le climat se tend, va crescendo (...) La lutte n'est pas perdue mais elle est difficile et loin d'être gagnée", confie à l'AFP une source judiciaire. Au tribunal judiciaire de Marseille, tout le monde se souvient de la soufflante reçue de la part de l'ex-garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en mars 2024. Il leur avait reproché leur défaitisme: une juge d'instruction avait dit devant une commission parlementaire craindre "que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille". Mardi, lors d'une réunion d'urgence à l'Elysée, le président Emmanuel Macron a appelé à adopter face au narcotrafic la même approche que contre "le terrorisme". Sur cette stratégie, des détails sont attendus jeudi. - 500 dossiers à juger - Le candidat Rassemblement national à la mairie de Marseille, Franck Allisio, a appelé à la mise en place de l'état d'urgence. "L'état d'urgence, ça ne vous démantèle pas des points de deal, ça ne démantèle pas des réseaux, ce n’est pas ce qui vous améliore la sécurité dans les quartiers", "ce n'est pas le travail de long terme", estime au contraire une source gouvernementale. Benoît Payan réclame lui "encore plus" de moyens. "On n'a rien trouvé de mieux que de supprimer la préfecture de police à Marseille", tacle-t-il, interrogé par l'AFP et "si on avait plus d'effectifs de policiers judiciaires, de magistrats, peut-être que ça serait différent". "Il faut s'attaquer à tous les niveaux de la chaîne, du chef de réseau international au consommateur", a déclaré de son côté Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Gérald Darmanin a dit avoir réclamé aux Emirats l'extradition d'"une quinzaine" de narcotrafiquants présumés. La juridiction marseillaise, troisième de France après Paris et Bobigny, a été renforcée ces dernières années avec aujourd'hui 143 magistrats du siège et 60 au parquet, soit légèrement moins qu'à Bobigny. A la cour d'appel d'Aix-en-Provence, 500 procédures criminelles sont en attente de jugement. Parmi elles, le dossier des assassins présumés de Brahim, le grand frère d'Amine, tué en 2020 avec deux autres jeunes hommes. Mais l’embolie judiciaire est telle que des dates de procès n'ont toujours pas été fixées même si ce dossier "fera l'objet d'un audiencement prioritaire", promet-on. san-so-dac-are/dac/dch/alh
Texte intégral (700 mots)
Gérald Darmanin et Laurent Nuñez, ex-préfet de police des Bouches-du-Rhône, passeront la journée dans la deuxième ville de France auprès des magistrats et des enquêteurs en première ligne dans ce combat. Ils doivent aussi échanger en début d'après-midi avec la famille Kessaci. "Arrêtons tous ces discours, arrêtons tous ces effets d'annonce": "maintenant, juste place à l'action", a lancé mercredi Amine Kessaci, qui avait perdu un autre frère en 2020 dans un narchomicide. "Je ne sais pas comment ma famille va se tenir après ça, mais je veux dire juste une seule chose: protégeons celles et ceux qui se sont levés, protégeons celles et ceux qui sont les visages de la République", a ajouté ce militant anti-drogue, qui vit sous protection policière depuis la fin août, sur France 2. L'assassinat en plein jour de son petit frère, qui voulait devenir policier, a tétanisé la ville. La justice étudie la piste d'"un crime d'intimidation" visant Amine. Mais ce dernier a prévenu qu'il ne se tairait pas et a appelé à descendre dans la rue samedi pour une marche blanche. Comme le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, qui a invité ses administrés à ne "pas avoir peur". Mais dans les milieux associatifs, dans les médias et dans les couloirs du palais de justice, la peur est bien là. Des magistrats plaident pour une anonymisation dans les procédures concernant des narcotrafiquants, comme la DZ Mafia, qui n'hésitent pas à recruter des adolescents sur les réseaux sociaux pour leur demander d'exécuter "un contrat" pour quelques milliers d'euros seulement. "La lutte contre la criminalité organisée est de plus en plus dure. Le climat se tend, va crescendo (...) La lutte n'est pas perdue mais elle est difficile et loin d'être gagnée", confie à l'AFP une source judiciaire. Au tribunal judiciaire de Marseille, tout le monde se souvient de la soufflante reçue de la part de l'ex-garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en mars 2024. Il leur avait reproché leur défaitisme: une juge d'instruction avait dit devant une commission parlementaire craindre "que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille". Mardi, lors d'une réunion d'urgence à l'Elysée, le président Emmanuel Macron a appelé à adopter face au narcotrafic la même approche que contre "le terrorisme". Sur cette stratégie, des détails sont attendus jeudi. - 500 dossiers à juger - Le candidat Rassemblement national à la mairie de Marseille, Franck Allisio, a appelé à la mise en place de l'état d'urgence. "L'état d'urgence, ça ne vous démantèle pas des points de deal, ça ne démantèle pas des réseaux, ce n’est pas ce qui vous améliore la sécurité dans les quartiers", "ce n'est pas le travail de long terme", estime au contraire une source gouvernementale. Benoît Payan réclame lui "encore plus" de moyens. "On n'a rien trouvé de mieux que de supprimer la préfecture de police à Marseille", tacle-t-il, interrogé par l'AFP et "si on avait plus d'effectifs de policiers judiciaires, de magistrats, peut-être que ça serait différent". "Il faut s'attaquer à tous les niveaux de la chaîne, du chef de réseau international au consommateur", a déclaré de son côté Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Gérald Darmanin a dit avoir réclamé aux Emirats l'extradition d'"une quinzaine" de narcotrafiquants présumés. La juridiction marseillaise, troisième de France après Paris et Bobigny, a été renforcée ces dernières années avec aujourd'hui 143 magistrats du siège et 60 au parquet, soit légèrement moins qu'à Bobigny. A la cour d'appel d'Aix-en-Provence, 500 procédures criminelles sont en attente de jugement. Parmi elles, le dossier des assassins présumés de Brahim, le grand frère d'Amine, tué en 2020 avec deux autres jeunes hommes. Mais l’embolie judiciaire est telle que des dates de procès n'ont toujours pas été fixées même si ce dossier "fera l'objet d'un audiencement prioritaire", promet-on. san-so-dac-are/dac/dch/alh

20.11.2025 à 04:43

Macron attendu à l'île Maurice, première étape d'une tournée africaine

FRANCE24
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Le président français est attendu vers 13H00 locales (09H00 GMT) à Port-Louis, capitale de Maurice, voisine du territoire ultramarin français de la Réunion et synonyme de "success story" économique dans l'océan Indien, avec son PIB par habitant supérieur à 10.000 dollars, selon la Banque mondiale. Il se rendra ensuite en Afrique du Sud, qui accueille samedi et dimanche le sommet du G20, puis au Gabon où il rencontrera le nouveau président Brice Clotaire Oligui Nguema, deux ans après le coup d'Etat qui a mis fin à la dynastie des Bongo, et en Angola pour un sommet Union africaine-Union européenne. L'île Maurice, qui compte un peu plus de 1,2 millions d'habitants, jadis centrée sur la canne à sucre, s'est imposée comme un modèle de diversification économique vers le tourisme et les services financiers même si les fragilités s'accumulent ces dernières années. "C’est un pays qui est sorti en 30 ans de la pauvreté pour être aujourd'hui aux portes des pays à revenus élevés", "une success story dans laquelle les entreprises françaises et les Français prennent toute leur part", relève la présidence française. Au coeur de l'Océan indien Cette ancienne colonie française puis britannique, devenue indépendante en 1968, garde une solide tradition francophone même si l'anglais y est la langue officielle. Quelque 15.000 ressortissants français y résident, selon l'Elysée. Emmanuel Macron, qui rencontrera jeudi soir le Premier ministre Navin Ramgolaam en tête-à-tête, ambitionne de rehausser une relation politique un peu distendue plus de 30 ans après la dernière visite d'un président français, François Mitterrand, en 1993. Un rendez-vous d'autant plus bienvenu que le pays voisin, Madagascar, vient de connaître un coup d'Etat ayant ravivé le ressentiment contre l'ancienne puissance coloniale française. L'exfiltration par Paris de l'ex-président Andry Rajoelina, annoncée par RFI, a indigné de nombreux Malgaches. Le chef de l'Etat entend aussi réaffirmer la présence française dans le sud-ouest de l'océan Indien face aux ambitions croissantes de la Chine, la Russie et l'Inde en s'associant aux Etats de la région, notamment en matière de sécurité maritime. Emmanuel Macron et Navin Ramgoolam se rendront vendredi sur un bâtiment de la Marine française, le Champlain, qui participe à des opérations de surveillance avec les gardes-côte mauriciens dans un contexte de trafics (drogue, pêche illicite, migrations illégales) accrus dans la zone. L'Agence Française de Développement (AFD) doit de son côté signer des accords pour sécuriser le réseau électrique mauricien face aux aléas climatiques de plus en plus violents que connaît l'île et moderniser le secteur de l'eau. Ouagadougou A chaque étape de sa tournée, le président va "promouvoir des solutions économiques dans un partenariat gagnant-gagnant au service de nos entreprises, au service des Français, au service des pays africains", assure l'Elysée. Les entreprises françaises espèrent ainsi participer à la diversification de l'économie gabonaise, jusqu'ici largement centrée sur le pétrole, notamment dans l'exploitation de minerais, selon Paris. En Afrique du sud, Emmanuel Macron assistera au lancement d'un conseil d'affaires franco-sud-africain sur le modèle de celui qui existe déjà au Nigeria. Mais cette nouvelle politique africaine, gravée dans le marbre lors du discours présidentiel de Ouagadougou en 2017 et marquée par la volonté de se distancier de l'héritage de la France coloniale (la "Françafrique"), peine à se concrétiser. La volonté de se tourner vers l'Afrique anglophone est souvent mal perçue par les pays francophones du continent. Tout comme celle de s'adresser directement à la jeunesse et à la société civile, sans convier de chefs d'Etat africains, comme lors du sommet Afrique-France de 2021 à Montpellier. Des postures mal comprises, voire jugées paternalistes au moment où l'armée française, engagée dans une opération antijihadiste, était boutée hors du Sahel face à la montée du sentiment antifrançais. Parallèlement, la part des échanges franco-africains a reculé dans le commerce africain global.
Texte intégral (693 mots)
Le président français est attendu vers 13H00 locales (09H00 GMT) à Port-Louis, capitale de Maurice, voisine du territoire ultramarin français de la Réunion et synonyme de "success story" économique dans l'océan Indien, avec son PIB par habitant supérieur à 10.000 dollars, selon la Banque mondiale. Il se rendra ensuite en Afrique du Sud, qui accueille samedi et dimanche le sommet du G20, puis au Gabon où il rencontrera le nouveau président Brice Clotaire Oligui Nguema, deux ans après le coup d'Etat qui a mis fin à la dynastie des Bongo, et en Angola pour un sommet Union africaine-Union européenne. L'île Maurice, qui compte un peu plus de 1,2 millions d'habitants, jadis centrée sur la canne à sucre, s'est imposée comme un modèle de diversification économique vers le tourisme et les services financiers même si les fragilités s'accumulent ces dernières années. "C’est un pays qui est sorti en 30 ans de la pauvreté pour être aujourd'hui aux portes des pays à revenus élevés", "une success story dans laquelle les entreprises françaises et les Français prennent toute leur part", relève la présidence française. Au coeur de l'Océan indien Cette ancienne colonie française puis britannique, devenue indépendante en 1968, garde une solide tradition francophone même si l'anglais y est la langue officielle. Quelque 15.000 ressortissants français y résident, selon l'Elysée. Emmanuel Macron, qui rencontrera jeudi soir le Premier ministre Navin Ramgolaam en tête-à-tête, ambitionne de rehausser une relation politique un peu distendue plus de 30 ans après la dernière visite d'un président français, François Mitterrand, en 1993. Un rendez-vous d'autant plus bienvenu que le pays voisin, Madagascar, vient de connaître un coup d'Etat ayant ravivé le ressentiment contre l'ancienne puissance coloniale française. L'exfiltration par Paris de l'ex-président Andry Rajoelina, annoncée par RFI, a indigné de nombreux Malgaches. Le chef de l'Etat entend aussi réaffirmer la présence française dans le sud-ouest de l'océan Indien face aux ambitions croissantes de la Chine, la Russie et l'Inde en s'associant aux Etats de la région, notamment en matière de sécurité maritime. Emmanuel Macron et Navin Ramgoolam se rendront vendredi sur un bâtiment de la Marine française, le Champlain, qui participe à des opérations de surveillance avec les gardes-côte mauriciens dans un contexte de trafics (drogue, pêche illicite, migrations illégales) accrus dans la zone. L'Agence Française de Développement (AFD) doit de son côté signer des accords pour sécuriser le réseau électrique mauricien face aux aléas climatiques de plus en plus violents que connaît l'île et moderniser le secteur de l'eau. Ouagadougou A chaque étape de sa tournée, le président va "promouvoir des solutions économiques dans un partenariat gagnant-gagnant au service de nos entreprises, au service des Français, au service des pays africains", assure l'Elysée. Les entreprises françaises espèrent ainsi participer à la diversification de l'économie gabonaise, jusqu'ici largement centrée sur le pétrole, notamment dans l'exploitation de minerais, selon Paris. En Afrique du sud, Emmanuel Macron assistera au lancement d'un conseil d'affaires franco-sud-africain sur le modèle de celui qui existe déjà au Nigeria. Mais cette nouvelle politique africaine, gravée dans le marbre lors du discours présidentiel de Ouagadougou en 2017 et marquée par la volonté de se distancier de l'héritage de la France coloniale (la "Françafrique"), peine à se concrétiser. La volonté de se tourner vers l'Afrique anglophone est souvent mal perçue par les pays francophones du continent. Tout comme celle de s'adresser directement à la jeunesse et à la société civile, sans convier de chefs d'Etat africains, comme lors du sommet Afrique-France de 2021 à Montpellier. Des postures mal comprises, voire jugées paternalistes au moment où l'armée française, engagée dans une opération antijihadiste, était boutée hors du Sahel face à la montée du sentiment antifrançais. Parallèlement, la part des échanges franco-africains a reculé dans le commerce africain global.

20.11.2025 à 04:39

Shein, Temu... Les députés français votent pour taxer les "petits colis" d'origine extra-européenne

FRANCE 24
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L'Assemblée nationale a approuvé mercredi la mise en place d'une taxe de deux euros ciblant les "petits colis" d'une valeur inférieure à 150 euros d'origine extra-européenne, qui servira à financer les dispositifs pour contrôler ces produits.
Texte intégral (693 mots)
L'Assemblée nationale a approuvé mercredi la mise en place d'une taxe de deux euros ciblant les "petits colis" d'une valeur inférieure à 150 euros d'origine extra-européenne, qui servira à financer les dispositifs pour contrôler ces produits.

20.11.2025 à 04:35

L’Australie et la Turquie tombent d’accord pour organiser la COP31 à Antalya

FRANCE 24
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L'Australie et la Turquie ont réussi mercredi à trouver un compromis au sujet de l'organisation de la prochaine COP. Selon un accord qui doit encore être entériné, en novembre 2026, les dizaines de milliers de participants de la conférence climatique de l’ONU vont prendre la direction d’Antalya. La traditionnelle conférence pré-COP aura elle lieu dans le Pacifique, l'Australie réclamant la présidence des négociations.
Texte intégral (693 mots)
L'Australie et la Turquie ont réussi mercredi à trouver un compromis au sujet de l'organisation de la prochaine COP. Selon un accord qui doit encore être entériné, en novembre 2026, les dizaines de milliers de participants de la conférence climatique de l’ONU vont prendre la direction d’Antalya. La traditionnelle conférence pré-COP aura elle lieu dans le Pacifique, l'Australie réclamant la présidence des négociations.
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