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11.12.2025 à 22:43

OpenAI lance un nouveau modèle pour défendre son trône face à Google

FRANCE24
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Ce lancement intervient alors que le patron d'OpenAI, Sam Altman, avait demandé, dans un message d'"alerte rouge" à ses équipes début décembre, de recentrer en urgence les ressources sur ChatGPT, le produit phare de l'entreprise de San Francisco. La directrice des applications d'OpenAI, Fidji Simo, a confirmé dans un point presse jeudi que cette "alerte rouge" avait permis "une augmentation des ressources allouées à ChatGPT" et été "utile" pour finaliser GPT-5.2. Mais elle a contesté l'idée que la sortie de GPT-5.2 avait été avancée en raison de ce climat d'urgence, selon le média Wired. OpenAI présente cette nouvelle itération, qui se décline en plusieurs modèles (instantané, raisonnement, professionnel), comme sa version la plus performante à ce jour. L'entreprise revendique des progrès notables en matière de raisonnement, de création de présentation, de perception des images, de gestion d'une série de tâche et de code informatique. OpenAI assure que la version "Thinking" commet 38% d'erreurs factuelles (ou "hallucinations") en moins que la précédente. Ces améliorations visent à endiguer les avancées de la concurrence, comme le modèle Claude d'Anthropic, moins connu du grand public mais réputé parmi les professionnels, et la percée de Google. Vidéo payantes Le géant de la recherche en ligne a lancé en novembre son modèle Gemini 3 et revendiqué plus de 650 millions d'utilisateurs mensuels pour son assistant. De son côté, OpenAI affirme que 800 millions d'internautes utilisent ChatGPT chaque semaine. A la différence de Google, qui dégage des milliards de dollars de trésorerie chaque trimestre grâce à son activité ancienne, essentiellement publicitaire, OpenAI perd lui de l'argent chaque mois et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029. Son patron Sam Altman s'est toutefois voulu rassurant jeudi sur la chaîne américaine CNBC. "Nous sommes confiants dans notre capacité à continuer de stimuler la croissance des revenus pour répondre à cette montée en puissance du calcul", a-t-il déclaré. OpenAI s'est en effet engagé à acquérir, sur huit ans, pour 1.400 milliards de dollars de capacités informatiques supplémentaires, autrement dit pour acheter des millions de puces, construire les centres pour les faire fonctionner et assurer l'électrification et le refroidissement de ces structures. Ces montants colossaux suscitent des interrogations croissantes, vu l'écart avec les revenus actuels d'OpenAI. L'entreprise devrait atteindre fin 2025 un chiffre d'affaires annualisé d'au moins 20 milliards de dollars, avait déclaré début novembre Sam Altman, promettant "plusieurs centaines de milliards d'ici 2030". "Sans cette montée en puissance du calcul, bien sûr, nous ne pouvons pas stimuler la croissance des revenus, mais nous voyons bien plus de raisons d'être optimistes que pessimistes", a-t-il assuré jeudi. Le dirigeant a également noté qu'OpenAI facturait désormais les utilisateurs pour la génération de vidéos via son outil Sora. "Les utilisateurs n'ont manifesté aucune réticence à payer pour générer des vidéos qu'ils aiment", a assuré Sam Altman. Sam Altman avait par ailleurs annoncé en octobre un assouplissement à partir de décembre des restrictions de ChatGPT pour permettre les conversations érotiques pour les adultes. Fidji Simo a indiqué à la presse qu'elle s'attendait à voir ce "mode adulte" finalement disponible au premier trimestre 2026, l'entreprise souhaitant mieux prédire l'âge des utilisateurs avant d'introduire cette fonctionnalité.

11.12.2025 à 22:31

Enquête ouverte sur des menaces visant les serveurs de messagerie du ministère de l'Intérieur

FRANCE24
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Beauvau a dit avoir "découvert l'existence d'activités suspectes visant des serveurs de messagerie". "L'identification de l'origine et l'ampleur exacte de ces actions sont en cours d'analyse", a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur. "Sans délai, des mesures ont été mises en œuvre par les services compétents afin de circonscrire la menace" et "plusieurs actions" ont été "conduites sur l'infrastructure réseau et par une élévation des règles et pratiques de sécurité informatique", a-t-on ajouté. Les faits ont été signalés à la procureure de Paris, Laure Beccuau, et une enquête a été ouverte, selon le ministère. Les investigations ont été confiées à l'Office anticybercriminalité (Ofac), d'après BFMTV. "L'évolution de la situation est attentivement suivie par les autorités et services compétents", a précisé la place Beauvau, qui "bénéficie du soutien" de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). "Dans ce contexte, le ministère de l'Intérieur a décidé de renforcer ses mesures de cybersécurité, notamment par l'analyse proactive des serveurs et des boîtes de messagerie, la mise en œuvre systématique de la double authentification, et rappelle à l'ensemble de ses agents les règles et usages indispensables de l'hygiène numérique", a-t-on détaillé.

11.12.2025 à 22:21

Wall Street: nouveaux records du Dow Jones et du S&P 500, le Nasdaq recule

FRANCE24
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L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 0,25%, tandis que le Dow Jones (+1,34%) et l'indice élargi S&P 500 (+0,21%) ont tous les deux atteint des nouveaux records en clôture, respectivement à 48.704,01 et 6.901,00 points.
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L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 0,25%, tandis que le Dow Jones (+1,34%) et l'indice élargi S&P 500 (+0,21%) ont tous les deux atteint des nouveaux records en clôture, respectivement à 48.704,01 et 6.901,00 points.

11.12.2025 à 22:19

Assassinat de l'avocat Sollacaro: 30 ans de prison pour le tireur

FRANCE24
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Le verdict est tombé au terme d'un procès hors norme, débuté le 3 novembre et tenu à huis clos. Le commanditaire présumé du crime et chef présumé de la bande criminelle corse dite du "Petit Bar", Jacques Santoni, n'a pas été jugé pendant ce procès, pour raisons de santé. Après plus de neuf heures de délibérations, André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l'ancien bâtonnier du barreau d'Ajaccio le 16 octobre 2012, a été reconnu coupable de tous les chefs d'accusations et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans. Son avocat a immédiatement annoncé son intention de faire appel. "Ce que je retiens, c'est la déclaration de culpabilité", a déclaré de son côté Me Philippe Soussi, l'un des avocats de la famille d'Antoine Sollacaro, à la sortie de la salle d'audience. "La justice est passée. C'est un moment important, ce soir, pour la famille. Et c'est aussi un moment historique, parce que ça fait 13 ans qu'on attend ce procès", a-t-il souligné. La veuve et les enfants d'Antoine Sollacaro ne se sont pas exprimés. L'avocat avait été tué de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu'il venait d'acheter son journal, comme tous les matins dans la même station-service d'Ajaccio. L'assassinat du défenseur d'Yvan Colonna, ou de l'ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni reconverti dans les affaires et lié au grand banditisme, avait été qualifié "d'onde de choc" par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice. Rivalité Le cas de Jacques Santoni, commanditaire présumé du crime, qui aurait été commis sur fond de rivalité entre le "clan" Orsoni et la bande du "Petit Bar", poursuivi pour complicité d'assassinat et association de malfaiteurs, avait été disjoint dès le début du procès et renvoyé à une audience ultérieure. Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n'avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n'est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille. Considéré par les enquêteurs comme "proche lieutenant" de Jacques Santoni et poursuivi pour association de malfaiteurs en récidive, Mickaël Ettori, en fuite depuis 2020, a été condamné à 15 ans de prison en son absence. L'accusation reposait principalement sur les déclarations du premier repenti de France, Patrick Giovanonni, petite main de la bande du "Petit Bar", selon qui Jacques Santoni avait dit après l'assassinat de Me Sollacaro: "C'est nous qui avons tapé." Lui-même poursuivi pour association de malfaiteurs dans une autre tentative d'assassinat jointe au procès Sollacaro, il a comparu masqué et a été condamné à cinq de prison avec sursis. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a jugé le verdict " parfaitement normal". "C'est un honnête homme qui s'est présenté à la cour, qui a évidemment honte de ce à quoi il a participé, mais qui n'a pas honte de ce qu'il a dit et qui n'a pas honte du virage qu'il a pris." "La manière même dont a été prononcé ce verdict est révélatrice des conditions dans lesquelles ce procès s'est déroulé à l'abri des regards. Ce verdict qui n'honore pas la justice sera frappé d'appel", a au contraire estimé Me Bruno Rebstock, l'un des avocats d'André Bachiolelli. Mardi, les deux avocats généraux avaient réclamé la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté contre André Bacchiolelli, 12 ans de prison contre Mickaël Ettori et cinq années avec sursis contre Patrick Giovanonni.
Texte intégral (600 mots)
Le verdict est tombé au terme d'un procès hors norme, débuté le 3 novembre et tenu à huis clos. Le commanditaire présumé du crime et chef présumé de la bande criminelle corse dite du "Petit Bar", Jacques Santoni, n'a pas été jugé pendant ce procès, pour raisons de santé. Après plus de neuf heures de délibérations, André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l'ancien bâtonnier du barreau d'Ajaccio le 16 octobre 2012, a été reconnu coupable de tous les chefs d'accusations et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans. Son avocat a immédiatement annoncé son intention de faire appel. "Ce que je retiens, c'est la déclaration de culpabilité", a déclaré de son côté Me Philippe Soussi, l'un des avocats de la famille d'Antoine Sollacaro, à la sortie de la salle d'audience. "La justice est passée. C'est un moment important, ce soir, pour la famille. Et c'est aussi un moment historique, parce que ça fait 13 ans qu'on attend ce procès", a-t-il souligné. La veuve et les enfants d'Antoine Sollacaro ne se sont pas exprimés. L'avocat avait été tué de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu'il venait d'acheter son journal, comme tous les matins dans la même station-service d'Ajaccio. L'assassinat du défenseur d'Yvan Colonna, ou de l'ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni reconverti dans les affaires et lié au grand banditisme, avait été qualifié "d'onde de choc" par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice. Rivalité Le cas de Jacques Santoni, commanditaire présumé du crime, qui aurait été commis sur fond de rivalité entre le "clan" Orsoni et la bande du "Petit Bar", poursuivi pour complicité d'assassinat et association de malfaiteurs, avait été disjoint dès le début du procès et renvoyé à une audience ultérieure. Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n'avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n'est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille. Considéré par les enquêteurs comme "proche lieutenant" de Jacques Santoni et poursuivi pour association de malfaiteurs en récidive, Mickaël Ettori, en fuite depuis 2020, a été condamné à 15 ans de prison en son absence. L'accusation reposait principalement sur les déclarations du premier repenti de France, Patrick Giovanonni, petite main de la bande du "Petit Bar", selon qui Jacques Santoni avait dit après l'assassinat de Me Sollacaro: "C'est nous qui avons tapé." Lui-même poursuivi pour association de malfaiteurs dans une autre tentative d'assassinat jointe au procès Sollacaro, il a comparu masqué et a été condamné à cinq de prison avec sursis. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a jugé le verdict " parfaitement normal". "C'est un honnête homme qui s'est présenté à la cour, qui a évidemment honte de ce à quoi il a participé, mais qui n'a pas honte de ce qu'il a dit et qui n'a pas honte du virage qu'il a pris." "La manière même dont a été prononcé ce verdict est révélatrice des conditions dans lesquelles ce procès s'est déroulé à l'abri des regards. Ce verdict qui n'honore pas la justice sera frappé d'appel", a au contraire estimé Me Bruno Rebstock, l'un des avocats d'André Bachiolelli. Mardi, les deux avocats généraux avaient réclamé la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté contre André Bacchiolelli, 12 ans de prison contre Mickaël Ettori et cinq années avec sursis contre Patrick Giovanonni.

11.12.2025 à 22:17

Washington s'impatiente et demande toujours de grandes concessions à l'Ukraine

FRANCE24
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Donald Trump s'est dit pour sa part "extrêmement frustré" par les deux camps, a rapporté jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, soulignant qu'il voulait à présent "des actes" pour mettre fin à la guerre. L'administration de Donald Trump a proposé il y a près de trois semaines un plan visant à résoudre bientôt quatre ans de guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022. Ce texte est depuis discuté séparément par les Russes et les Ukrainiens avec les Américains. Selon M. Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine. En échange, l'armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud). Les régions de Donetsk, contrôlée à plus de 80% par la Russie, et celle voisine de Lougansk, presque totalement sous son contrôle, sont l'objectif prioritaire du Kremlin en Ukraine. Moscou revendique depuis 2022 leur annexion, tout comme celle de deux autres régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, que les forces russes occupent partiellement. Quant aux garanties de sécurité promises à l'Ukraine, Volodymyr Zelensky a indiqué avoir eu "une discussion constructive et approfondie avec l'équipe américaine" à ce sujet. "Élection" ou "référendum" M. Zelensky a assuré que dans tous les cas, une "élection" ou un "référendum" sera nécessaire en Ukraine pour trancher sur les questions territoriales. Mardi, il s'était dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité du scrutin pouvait être assuré par les Etats-Unis, avec les Européens. Mercredi, deux responsables ukrainiens avaient confirmé à l'AFP que Kiev avait remis aux Etats-Unis sa version mise à jour de ce plan, à un moment où le président américain redit son impatience face à Kiev et aux Européens. "Le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre, et il en a assez des réunions qui n'ont d'autre but que de se réunir", a déclaré à la presse Karoline Leavitt. "Il ne veut plus des paroles. Il veut des actes. Il veut que cette guerre prenne fin", a-t-elle poursuivi. Le président ukrainien a confirmé jeudi que les Etats-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n'a pas été rendue publique. Un texte divisé en quatre partie a également été soumis au Kremlin lors d'un voyage de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou la semaine dernière. Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. Dans ce contexte, une note positive a été l'annonce que les 27 pays de l'Union européenne ont levé un obstacle clé à l'utilisation en faveur de l'Ukraine des avoirs gelés russes en Europe, en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé jeudi la présidence danoise de l'UE. 300 drones en Russie A Kiev, au moins un membre de la garde nationale ukrainienne a été tué et quatre autres personnes blessées, dont deux policiers, dans l'explosion de deux engins piégés jeudi, a indiqué le parquet local qui évoque un "attentat". Sur le terrain, l'armée russe a revendiqué jeudi la capture de la ville de Siversk, dans la région de Donetsk (est), l'un des derniers verrous qui l'empêchait d'approcher les grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, à une trentaine de kilomètres plus à l'ouest. Une annonce démentie par le commandement des troupes ukrainiennes du front oriental, évoquant des "petits groupes" de militaires russes qui "tentent de s'infiltrer à Siversk". La Russie a revendiqué ces dernières semaines la conquête de plusieurs positions d'importance sur le front. La "coalition des volontaires", qui rassemble des soutiens de Kiev, s'est par ailleurs réunie jeudi en visioconférence au sujet du plan de Washington. "Il s'agit d'un moment charnière pour l’Ukraine, son peuple et la sécurité que nous partageons tous dans l’ensemble de la région euro-atlantique", a indiqué le bureau du Premier ministre britannique, après la réunion, dans un communiqué.
Texte intégral (794 mots)
Donald Trump s'est dit pour sa part "extrêmement frustré" par les deux camps, a rapporté jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, soulignant qu'il voulait à présent "des actes" pour mettre fin à la guerre. L'administration de Donald Trump a proposé il y a près de trois semaines un plan visant à résoudre bientôt quatre ans de guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022. Ce texte est depuis discuté séparément par les Russes et les Ukrainiens avec les Américains. Selon M. Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine. En échange, l'armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud). Les régions de Donetsk, contrôlée à plus de 80% par la Russie, et celle voisine de Lougansk, presque totalement sous son contrôle, sont l'objectif prioritaire du Kremlin en Ukraine. Moscou revendique depuis 2022 leur annexion, tout comme celle de deux autres régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, que les forces russes occupent partiellement. Quant aux garanties de sécurité promises à l'Ukraine, Volodymyr Zelensky a indiqué avoir eu "une discussion constructive et approfondie avec l'équipe américaine" à ce sujet. "Élection" ou "référendum" M. Zelensky a assuré que dans tous les cas, une "élection" ou un "référendum" sera nécessaire en Ukraine pour trancher sur les questions territoriales. Mardi, il s'était dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité du scrutin pouvait être assuré par les Etats-Unis, avec les Européens. Mercredi, deux responsables ukrainiens avaient confirmé à l'AFP que Kiev avait remis aux Etats-Unis sa version mise à jour de ce plan, à un moment où le président américain redit son impatience face à Kiev et aux Européens. "Le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre, et il en a assez des réunions qui n'ont d'autre but que de se réunir", a déclaré à la presse Karoline Leavitt. "Il ne veut plus des paroles. Il veut des actes. Il veut que cette guerre prenne fin", a-t-elle poursuivi. Le président ukrainien a confirmé jeudi que les Etats-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n'a pas été rendue publique. Un texte divisé en quatre partie a également été soumis au Kremlin lors d'un voyage de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou la semaine dernière. Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. Dans ce contexte, une note positive a été l'annonce que les 27 pays de l'Union européenne ont levé un obstacle clé à l'utilisation en faveur de l'Ukraine des avoirs gelés russes en Europe, en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé jeudi la présidence danoise de l'UE. 300 drones en Russie A Kiev, au moins un membre de la garde nationale ukrainienne a été tué et quatre autres personnes blessées, dont deux policiers, dans l'explosion de deux engins piégés jeudi, a indiqué le parquet local qui évoque un "attentat". Sur le terrain, l'armée russe a revendiqué jeudi la capture de la ville de Siversk, dans la région de Donetsk (est), l'un des derniers verrous qui l'empêchait d'approcher les grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, à une trentaine de kilomètres plus à l'ouest. Une annonce démentie par le commandement des troupes ukrainiennes du front oriental, évoquant des "petits groupes" de militaires russes qui "tentent de s'infiltrer à Siversk". La Russie a revendiqué ces dernières semaines la conquête de plusieurs positions d'importance sur le front. La "coalition des volontaires", qui rassemble des soutiens de Kiev, s'est par ailleurs réunie jeudi en visioconférence au sujet du plan de Washington. "Il s'agit d'un moment charnière pour l’Ukraine, son peuple et la sécurité que nous partageons tous dans l’ensemble de la région euro-atlantique", a indiqué le bureau du Premier ministre britannique, après la réunion, dans un communiqué.

11.12.2025 à 22:09

"Grand âge" : un plan, de nombreuses attentes et une inconnue

FRANCE24
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Que prévoit le plan? Ce plan "doit permettre de définir" les réponses à apporter aux "personnes en perte d'autonomie", a souligné la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées Charlotte Parmentier-Lecocq mercredi au Sénat. Il s'agira également d'aborder "les mesures de financement, puisque cela réinterroge complètement la solidarité intergénérationnelle et intragénérationnelle pour notre pays", a-t-elle ajouté. A travers ce plan, il sera question de "repenser l'habitat, l'accompagnement, l'aide à domicile, la prévention, la santé, etc.", a détaillé son cabinet, et d'avoir un état des lieux des besoins d'ici à 2050 département par département. Précision de taille, le plan ouvrira le débat sur les scénarios de financement du grand âge sur le long terme - qui financera les dépenses de demain? quelle prise en charge individuelle? Quelle solidarité entre les retraités ? - mais ne prévoit pas de trancher la question. Quel est le contexte? Ce plan intervient dans un contexte de vieillissement de la population française. Début 2024, les plus de 60 ans représentaient plus d'une personne sur quatre (27,7%) contre 19,6% en 1994. Les plus de 75 ans devraient quant à eux passer de 10,4% de la population à 16,4% en 2050, selon l'Insee. Le nombre de personnes âgées en situation de perte d'autonomie - ayant besoin d'aide pour s'habiller, se laver, manger, se déplacer ou étant sujettes à une altération des fonctions mentales - suit la même trajectoire. Leur nombre devrait atteindre près de 4 millions en 2050, contre un peu plus de deux millions en 2015. En 2021, la Cour des comptes avait tiré la sonnette d'alarme, appelant les pouvoirs publics à agir pour rattraper le retard de la France en matière de vieillissement en bonne santé. Les magistrats financiers avaient notamment pointé une dispersion des acteurs de la prévention et des interventions concurrentes. Quid de la loi "grand âge"? Depuis des décennies, les acteurs du secteur réclament une loi "grand âge" de programmation pluriannuelle, à l'image de ce qui se fait notamment pour les armées, seule à même à leurs yeux de répondre aux enjeux. Mais cette loi est devenue l'arlésienne de la présidence Macron - qui l'avait promise au début de son premier quinquennat mais qui n'a in fine jamais vu le jour, se heurtant à la question notamment financière. Or le temps presse, martèlent les spécialistes. Le coût de la dépendance des personnes âgées est évalué à 30 milliards d'euros - soit 1,4 point du PIB - chaque année en moyenne. Avec le nombre croissant de personnes âgées, le coût global devrait sans surprise s'envoler dans les prochaines décennies. Selon une étude de la Drees de 2017, la dépense publique devrait augmenter très fortement d’ici à 2060 pour atteindre 2,07 points de PIB, et la dépense totale doublerait quant à elle presque, à 2,78 points de PIB. Qu'en disent les acteurs du secteur? Principal syndicat des Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, ndlr) privés, le Synerpa dit "accueillir avec attention" l'annonce de ce plan grand âge mais prévient qu'il attend "désormais des mesures fortes". Parmi ces mesures, figurent "la simplification des procédures et de la réglementation, une loi de programmation budgétaire pour avoir une visibilité pluriannuelle des financements, ainsi que le respect du principe d’équité de traitement entre tous les différents statuts", liste son président Jean-Christophe Amarantinis. "Ce plan doit également prendre en compte l'urgence du chantier de l'attractivité des métiers", prévient-il. De son côté, la Fédération des entreprises de services à la personne (FESP) se dit "plutôt très optimiste", saluant "l'investissement" de Charlotte Parmentier-Lecocq sur la question. Elle pointe toutefois "beaucoup d'inconnues", notamment budgétaires. Or "s'il n'y a pas plus de ressources, on n'aura pas véritablement de politique de l'autonomie", indique Catherine Lopez, directrice générale de la Fédération. "Une véritable politique de l'autonomie, ça veut dire qu'il faut avoir des financements et qu'il faut programmer des choses sur du moyen et plus long terme". Autre crainte, "l'articulation de ce plan avec le projet de loi sur la décentralisation" dont les grands axes seront dévoilés le 17 décembre. La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) "doit garder un rôle central et conserver un budget conséquent", insiste-t-elle.
Texte intégral (736 mots)
Que prévoit le plan? Ce plan "doit permettre de définir" les réponses à apporter aux "personnes en perte d'autonomie", a souligné la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées Charlotte Parmentier-Lecocq mercredi au Sénat. Il s'agira également d'aborder "les mesures de financement, puisque cela réinterroge complètement la solidarité intergénérationnelle et intragénérationnelle pour notre pays", a-t-elle ajouté. A travers ce plan, il sera question de "repenser l'habitat, l'accompagnement, l'aide à domicile, la prévention, la santé, etc.", a détaillé son cabinet, et d'avoir un état des lieux des besoins d'ici à 2050 département par département. Précision de taille, le plan ouvrira le débat sur les scénarios de financement du grand âge sur le long terme - qui financera les dépenses de demain? quelle prise en charge individuelle? Quelle solidarité entre les retraités ? - mais ne prévoit pas de trancher la question. Quel est le contexte? Ce plan intervient dans un contexte de vieillissement de la population française. Début 2024, les plus de 60 ans représentaient plus d'une personne sur quatre (27,7%) contre 19,6% en 1994. Les plus de 75 ans devraient quant à eux passer de 10,4% de la population à 16,4% en 2050, selon l'Insee. Le nombre de personnes âgées en situation de perte d'autonomie - ayant besoin d'aide pour s'habiller, se laver, manger, se déplacer ou étant sujettes à une altération des fonctions mentales - suit la même trajectoire. Leur nombre devrait atteindre près de 4 millions en 2050, contre un peu plus de deux millions en 2015. En 2021, la Cour des comptes avait tiré la sonnette d'alarme, appelant les pouvoirs publics à agir pour rattraper le retard de la France en matière de vieillissement en bonne santé. Les magistrats financiers avaient notamment pointé une dispersion des acteurs de la prévention et des interventions concurrentes. Quid de la loi "grand âge"? Depuis des décennies, les acteurs du secteur réclament une loi "grand âge" de programmation pluriannuelle, à l'image de ce qui se fait notamment pour les armées, seule à même à leurs yeux de répondre aux enjeux. Mais cette loi est devenue l'arlésienne de la présidence Macron - qui l'avait promise au début de son premier quinquennat mais qui n'a in fine jamais vu le jour, se heurtant à la question notamment financière. Or le temps presse, martèlent les spécialistes. Le coût de la dépendance des personnes âgées est évalué à 30 milliards d'euros - soit 1,4 point du PIB - chaque année en moyenne. Avec le nombre croissant de personnes âgées, le coût global devrait sans surprise s'envoler dans les prochaines décennies. Selon une étude de la Drees de 2017, la dépense publique devrait augmenter très fortement d’ici à 2060 pour atteindre 2,07 points de PIB, et la dépense totale doublerait quant à elle presque, à 2,78 points de PIB. Qu'en disent les acteurs du secteur? Principal syndicat des Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, ndlr) privés, le Synerpa dit "accueillir avec attention" l'annonce de ce plan grand âge mais prévient qu'il attend "désormais des mesures fortes". Parmi ces mesures, figurent "la simplification des procédures et de la réglementation, une loi de programmation budgétaire pour avoir une visibilité pluriannuelle des financements, ainsi que le respect du principe d’équité de traitement entre tous les différents statuts", liste son président Jean-Christophe Amarantinis. "Ce plan doit également prendre en compte l'urgence du chantier de l'attractivité des métiers", prévient-il. De son côté, la Fédération des entreprises de services à la personne (FESP) se dit "plutôt très optimiste", saluant "l'investissement" de Charlotte Parmentier-Lecocq sur la question. Elle pointe toutefois "beaucoup d'inconnues", notamment budgétaires. Or "s'il n'y a pas plus de ressources, on n'aura pas véritablement de politique de l'autonomie", indique Catherine Lopez, directrice générale de la Fédération. "Une véritable politique de l'autonomie, ça veut dire qu'il faut avoir des financements et qu'il faut programmer des choses sur du moyen et plus long terme". Autre crainte, "l'articulation de ce plan avec le projet de loi sur la décentralisation" dont les grands axes seront dévoilés le 17 décembre. La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) "doit garder un rôle central et conserver un budget conséquent", insiste-t-elle.

11.12.2025 à 22:07

Poupées à caractère pédopornographique achetées en ligne: deux suspects jugés en 2026

FRANCE24
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"Une vingtaine d'acheteurs de ces poupées pédopornographiques sur les plateformes Shein et AliExpress", ont été interpellés mercredi lors "d'une opération d'interpellations simultanées en différents points du territoire national", a indiqué jeudi le parquet de Paris dans un communiqué. Agés d'une vingtaine d'année à près de 70 ans, "sept étaient connus pour des faits sur des mineurs", a précisé à l'AFP Aurélie Besançon, cheffe de l'Office mineurs (Ofmin). "Comme pour les affaires de pédocriminalité antérieures, il n'y a pas de profil type", a relevé la commissaire. A l'issue de sa garde à vue, un homme né en 1959, inconnu des services, a été présenté au parquet d'Annecy jeudi, a indiqué à l'AFP la procureure Lise Bonnet. Il sera jugé le 21 janvier par le tribunal correctionnel pour acquisition et détention de l'image ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pédopornographique, a-t-elle précisé. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant le procès. Dans le ressort du tribunal de Cambrai (Nord), un homme de 27 ans a été interpellé et déféré jeudi, a indiqué la procureure Ingrid Gorgen. La poupée n'a pas été retrouvée lors de la perquisition, mais les enquêteurs ont découvert des images pédopornographiques générées via l'intelligence artificielle. L'homme, inconnu des services judiciaires, a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès prévu le 28 avril, a ajouté la procureure, précisant qu'il a été déféré des chefs d’"acquisition et de détention d'images ou de représentations d'un mineur présentant un caractère pornographique". Un homme interpellé mercredi dans la Nièvre a également été placé en garde à vue, mais "la perquisition n'a pas permis de découvrir d'objets dont la détention serait incriminée", selon le parquet de Nevers, et sa garde à vue a été levée. Début novembre, la Répression des fraudes (DGCCRF) avait signalé à la justice la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique par le géant de l'e-commerce asiatique Shein. Le parquet de Paris avait ensuite ouvert quatre enquêtes, confiées à l'Ofmin, pour la vente de produits illégaux sur les plateformes Shein, AliExpress, Temu et Wish. Avec une soixantaine d'enquêteurs et seize services de police territoriaux, "nous avons mis en œuvre l'ensemble des moyens d'investigation à notre disposition", dont "les échanges avec les plateformes", pour identifier les acheteurs, a relaté Aurélie Besançon. Pour la cheffe de l'Ofmin, "cette affaire permet de rappeler l'illégalité de ces produits, de leur vente et de leur acquisition. Ce sont des représentations sexuelles d'enfants, parfois très jeunes, à des fins sexuelles". "L'argument que l'on a pu entendre parfois de +ventes libres+ par ces sites comme paravent à la connaissance de cette illégalité n'est pas audible", a considéré la commissaire. Les parquets des lieux de résidence des suspects -Orléans, Mulhouse, Nice, Lorient, Verdun, Lille et Chambéry, entre autres- sont désormais saisis des enquêtes pour l'acquisition de poupées sexuelles à l'allure enfantine. Le parquet de Paris reste, lui, chargé des investigations "relatives aux plateformes et aux conditions dans lesquelles elles ont pu ne pas verrouiller l'accès aux mineurs à ces contenus ou diffuser des images ou représentations de mineurs à caractère pornographique", a-t-il indiqué. bur-ahe-cnp-mk/bfa/dro
Texte intégral (571 mots)
"Une vingtaine d'acheteurs de ces poupées pédopornographiques sur les plateformes Shein et AliExpress", ont été interpellés mercredi lors "d'une opération d'interpellations simultanées en différents points du territoire national", a indiqué jeudi le parquet de Paris dans un communiqué. Agés d'une vingtaine d'année à près de 70 ans, "sept étaient connus pour des faits sur des mineurs", a précisé à l'AFP Aurélie Besançon, cheffe de l'Office mineurs (Ofmin). "Comme pour les affaires de pédocriminalité antérieures, il n'y a pas de profil type", a relevé la commissaire. A l'issue de sa garde à vue, un homme né en 1959, inconnu des services, a été présenté au parquet d'Annecy jeudi, a indiqué à l'AFP la procureure Lise Bonnet. Il sera jugé le 21 janvier par le tribunal correctionnel pour acquisition et détention de l'image ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pédopornographique, a-t-elle précisé. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant le procès. Dans le ressort du tribunal de Cambrai (Nord), un homme de 27 ans a été interpellé et déféré jeudi, a indiqué la procureure Ingrid Gorgen. La poupée n'a pas été retrouvée lors de la perquisition, mais les enquêteurs ont découvert des images pédopornographiques générées via l'intelligence artificielle. L'homme, inconnu des services judiciaires, a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès prévu le 28 avril, a ajouté la procureure, précisant qu'il a été déféré des chefs d’"acquisition et de détention d'images ou de représentations d'un mineur présentant un caractère pornographique". Un homme interpellé mercredi dans la Nièvre a également été placé en garde à vue, mais "la perquisition n'a pas permis de découvrir d'objets dont la détention serait incriminée", selon le parquet de Nevers, et sa garde à vue a été levée. Début novembre, la Répression des fraudes (DGCCRF) avait signalé à la justice la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique par le géant de l'e-commerce asiatique Shein. Le parquet de Paris avait ensuite ouvert quatre enquêtes, confiées à l'Ofmin, pour la vente de produits illégaux sur les plateformes Shein, AliExpress, Temu et Wish. Avec une soixantaine d'enquêteurs et seize services de police territoriaux, "nous avons mis en œuvre l'ensemble des moyens d'investigation à notre disposition", dont "les échanges avec les plateformes", pour identifier les acheteurs, a relaté Aurélie Besançon. Pour la cheffe de l'Ofmin, "cette affaire permet de rappeler l'illégalité de ces produits, de leur vente et de leur acquisition. Ce sont des représentations sexuelles d'enfants, parfois très jeunes, à des fins sexuelles". "L'argument que l'on a pu entendre parfois de +ventes libres+ par ces sites comme paravent à la connaissance de cette illégalité n'est pas audible", a considéré la commissaire. Les parquets des lieux de résidence des suspects -Orléans, Mulhouse, Nice, Lorient, Verdun, Lille et Chambéry, entre autres- sont désormais saisis des enquêtes pour l'acquisition de poupées sexuelles à l'allure enfantine. Le parquet de Paris reste, lui, chargé des investigations "relatives aux plateformes et aux conditions dans lesquelles elles ont pu ne pas verrouiller l'accès aux mineurs à ces contenus ou diffuser des images ou représentations de mineurs à caractère pornographique", a-t-il indiqué. bur-ahe-cnp-mk/bfa/dro

11.12.2025 à 22:05

Rapatriement de jeunes Français de Syrie: l'Etat sommé de revoir sa copie

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"C'est une victoire, mais une victoire arrachée à l'ignominie", a déclaré à l'AFP Marie Dosé, l'avocate des trois hommes pour lesquels la France devra revoir sa copie. Youssef B., Adem C. et Amza B., âgés de 22 et 23 ans, avaient 11 et 12 ans quand leurs parents les ont emmenés en Syrie, décidés à rejoindre l'organisation Etat islamique (EI). A la chute du "califat", il y a six ans, ils ont été enfermés dans des camps tenus par les forces kurdes, où ils ont atteint la majorité. Leurs demandes de rapatriement avaient toutes été rejetées en 2024 par le ministère des Affaires étrangères français, qui avait invoqué "la situation sur place, particulièrement complexe et dangereuse" rendant "les opérations de rapatriement extrêmement difficiles à mener". Lors de l'audience fin novembre devant le tribunal administratif de Paris, leur avocate avait évoqué l'urgence de rapatrier ces jeunes "qui n'ont rien choisi" et qui sont enfermés depuis des années dans des camps tenus par les Kurdes. L'un d'eux, Youssef B., originaire de Strasbourg, présente selon elle des blessures multiples sur tout le corps et notamment à la tête. "Il est handicapé", a expliqué Marie Dosé, qui l'a rencontré dans le camp d'Orkesh en février 2024. Adem C. est lui grièvement blessé à la jambe et ne bénéficie actuellement d'aucun soin. Le troisième requérant, Amza B., se trouve en ce moment emprisonné en Irak, transféré cet été, ce que son avocate déplore avoir appris seulement "lors de l'audience". "Nous sommes allés en Irak voir les femmes et les hommes retenus là-bas, nous savons dans quelles conditions ils sont détenus. Amza va nécessairement périr dans ces geôles-là", s'est indigné Marie Dosé auprès de l'AFP, rappelant que son client est aveugle de l’œil gauche, blessé à l'épaule et à la tête, et "tombe régulièrement dans les pommes". La France a aujourd'hui deux mois pour réexaminer la demande de rapatriement de ces trois jeunes adultes. Le tribunal administratif ne s'est en revanche pas estimé compétent pour évaluer les demandes de rapatriement de deux autres prisonniers des camps syriens. "Il s'agit de garçons qui ont grandi en France mais qui ne sont pas Français", a regretté leur avocate.
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"C'est une victoire, mais une victoire arrachée à l'ignominie", a déclaré à l'AFP Marie Dosé, l'avocate des trois hommes pour lesquels la France devra revoir sa copie. Youssef B., Adem C. et Amza B., âgés de 22 et 23 ans, avaient 11 et 12 ans quand leurs parents les ont emmenés en Syrie, décidés à rejoindre l'organisation Etat islamique (EI). A la chute du "califat", il y a six ans, ils ont été enfermés dans des camps tenus par les forces kurdes, où ils ont atteint la majorité. Leurs demandes de rapatriement avaient toutes été rejetées en 2024 par le ministère des Affaires étrangères français, qui avait invoqué "la situation sur place, particulièrement complexe et dangereuse" rendant "les opérations de rapatriement extrêmement difficiles à mener". Lors de l'audience fin novembre devant le tribunal administratif de Paris, leur avocate avait évoqué l'urgence de rapatrier ces jeunes "qui n'ont rien choisi" et qui sont enfermés depuis des années dans des camps tenus par les Kurdes. L'un d'eux, Youssef B., originaire de Strasbourg, présente selon elle des blessures multiples sur tout le corps et notamment à la tête. "Il est handicapé", a expliqué Marie Dosé, qui l'a rencontré dans le camp d'Orkesh en février 2024. Adem C. est lui grièvement blessé à la jambe et ne bénéficie actuellement d'aucun soin. Le troisième requérant, Amza B., se trouve en ce moment emprisonné en Irak, transféré cet été, ce que son avocate déplore avoir appris seulement "lors de l'audience". "Nous sommes allés en Irak voir les femmes et les hommes retenus là-bas, nous savons dans quelles conditions ils sont détenus. Amza va nécessairement périr dans ces geôles-là", s'est indigné Marie Dosé auprès de l'AFP, rappelant que son client est aveugle de l’œil gauche, blessé à l'épaule et à la tête, et "tombe régulièrement dans les pommes". La France a aujourd'hui deux mois pour réexaminer la demande de rapatriement de ces trois jeunes adultes. Le tribunal administratif ne s'est en revanche pas estimé compétent pour évaluer les demandes de rapatriement de deux autres prisonniers des camps syriens. "Il s'agit de garçons qui ont grandi en France mais qui ne sont pas Français", a regretté leur avocate.

11.12.2025 à 21:55

Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

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"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde. "L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans. "Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza. Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne. Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN. Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions. "Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.
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"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde. "L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans. "Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza. Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne. Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN. Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions. "Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.

11.12.2025 à 21:51

Santé des Français: les grands enseignements d'une vaste enquête

FRANCE24
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Une vaste photographie L'agence Santé publique France actualise régulièrement, depuis une trentaine d'année, un "baromètre" de la santé des Français. L'édition actuelle a été réalisée en 2024 à partir d'environ 35.000 questionnaires auprès des 18-79 ans. "Cette photographie n'a jamais été aussi précise", a déclaré, lors d'une conférence de presse, Yann Le Strat, directeur scientifique de Santé publique France, évoquant à la fois des "nouvelles encourageantes" et de "grands défis". Principal enseignement de ce baromètre, les inégalités sociales influent beaucoup sur la situation des Français en matière de santé. En témoigne, le chiffre sur la proportion de personnes se jugeant en bonne santé: elles sont deux sur trois en général, mais ne sont plus que la moitié chez les personnes en difficulté financière. La plupart du temps, les problèmes de santé - diabète, hypertension... - sont ainsi plus importants pour les plus pauvres et les moins diplômés. Dans de rares cas, comme la consommation excessive d'alcool et la sédentarité, la situation est en revanche défavorable chez les personnes favorisées. Le tabagisme, la bonne nouvelle Point positif important, selon M. Le Strat: la baisse du tabagisme. Ce n'est pas une surprise, l'agence ayant déjà communiqué dessus en novembre, mais moins d'une personne interrogée sur cinq fume au quotidien. C'est le premier recul depuis la crise du Covid-19, qui avait vu un rebond de la tendance, mais tout le monde n'est pas égal face à la situation. La consommation quotidienne de tabac monte à 30% chez les personnes en difficultés financières. Reste que "la lutte contre le tabagisme (...) a permis de réduire de 4 millions le nombre de fumeurs en dix ans", se félicite Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France, en introduction du baromètre. Climat et santé mentale inquiètent "Les impacts directs du climat sont désormais des enjeux de santé publique à part entière", souligne M. Le Strat. Quatre Français sur cinq disent avoir été confrontés à un événement climatique dit "extrême", ce qui inclut surtout les canicules. Et 40% des personnes interrogées affirment avoir souffert "physiquement" de ces événements. Quant à la santé mentale, décrétée grande cause nationale cette année et prolongée pour 2026 par le gouvernement, le sujet reste majeur. En 2024, "16% des adultes ont vécu un épisode dépressif caractérisé (et) un adulte sur 20 a eu des pensées suicidaires", explique Jean-Baptiste Richard, responsable des enquêtes chez Santé publique France. Là encore, les inégalités sont marquées, avec une plus grande proportion chez les femmes, les jeunes ou les personnes en difficulté financière. Mais les hommes sont défavorisés sur un point. Chez les dépressifs, ils sont bien plus nombreux (53,9%) à se dire sans prise en charge thérapeutique que chez les femmes (37,9%). Facteur important pour la santé mentale, le sommeil des Français est souvent perturbé. Ils dorment environ sept heures et demie par nuit - dans les clous des recommandations - mais un tiers se disent victimes d'insomnies, en particulier les femmes de plus de 50 ans. Des connaissances à améliorer Sur de grands sujets de santé, les Français restent insuffisamment informés. Certes, un grand nombre - environ 80% - des personnes interrogées se disent favorables à la vaccination. Mais la baisse est frappante par rapport au début des années 2000 - 90% -, une tendance générale quel que soit le niveau social. Cet indicateur recouvre par ailleurs des réalités différentes selon les vaccins. Celui contre le Covid-19 reste l'objet d'une défiance sans égale, avec un quart de personnes réticentes, alors que les vaccins sont considérés comme sûrs et efficaces par les autorités sanitaires sur la base de données provenant de milliards de vaccinations dans le monde. Quant à la résistance aux antibiotiques, le sujet reste mal appréhendé par de nombreux Français. Deux personnes sur cinq disent ne jamais avoir entendu parler de cette problématique qui constitue pourtant un enjeu majeur de santé publique à travers le monde. La même proportion ignore que les antibiotiques sont inefficaces contre la grippe, un chiffre préoccupant dans un contexte où les autorités sanitaires promeuvent de longue date une consommation raisonnée de ces médicaments.
Texte intégral (741 mots)
Une vaste photographie L'agence Santé publique France actualise régulièrement, depuis une trentaine d'année, un "baromètre" de la santé des Français. L'édition actuelle a été réalisée en 2024 à partir d'environ 35.000 questionnaires auprès des 18-79 ans. "Cette photographie n'a jamais été aussi précise", a déclaré, lors d'une conférence de presse, Yann Le Strat, directeur scientifique de Santé publique France, évoquant à la fois des "nouvelles encourageantes" et de "grands défis". Principal enseignement de ce baromètre, les inégalités sociales influent beaucoup sur la situation des Français en matière de santé. En témoigne, le chiffre sur la proportion de personnes se jugeant en bonne santé: elles sont deux sur trois en général, mais ne sont plus que la moitié chez les personnes en difficulté financière. La plupart du temps, les problèmes de santé - diabète, hypertension... - sont ainsi plus importants pour les plus pauvres et les moins diplômés. Dans de rares cas, comme la consommation excessive d'alcool et la sédentarité, la situation est en revanche défavorable chez les personnes favorisées. Le tabagisme, la bonne nouvelle Point positif important, selon M. Le Strat: la baisse du tabagisme. Ce n'est pas une surprise, l'agence ayant déjà communiqué dessus en novembre, mais moins d'une personne interrogée sur cinq fume au quotidien. C'est le premier recul depuis la crise du Covid-19, qui avait vu un rebond de la tendance, mais tout le monde n'est pas égal face à la situation. La consommation quotidienne de tabac monte à 30% chez les personnes en difficultés financières. Reste que "la lutte contre le tabagisme (...) a permis de réduire de 4 millions le nombre de fumeurs en dix ans", se félicite Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France, en introduction du baromètre. Climat et santé mentale inquiètent "Les impacts directs du climat sont désormais des enjeux de santé publique à part entière", souligne M. Le Strat. Quatre Français sur cinq disent avoir été confrontés à un événement climatique dit "extrême", ce qui inclut surtout les canicules. Et 40% des personnes interrogées affirment avoir souffert "physiquement" de ces événements. Quant à la santé mentale, décrétée grande cause nationale cette année et prolongée pour 2026 par le gouvernement, le sujet reste majeur. En 2024, "16% des adultes ont vécu un épisode dépressif caractérisé (et) un adulte sur 20 a eu des pensées suicidaires", explique Jean-Baptiste Richard, responsable des enquêtes chez Santé publique France. Là encore, les inégalités sont marquées, avec une plus grande proportion chez les femmes, les jeunes ou les personnes en difficulté financière. Mais les hommes sont défavorisés sur un point. Chez les dépressifs, ils sont bien plus nombreux (53,9%) à se dire sans prise en charge thérapeutique que chez les femmes (37,9%). Facteur important pour la santé mentale, le sommeil des Français est souvent perturbé. Ils dorment environ sept heures et demie par nuit - dans les clous des recommandations - mais un tiers se disent victimes d'insomnies, en particulier les femmes de plus de 50 ans. Des connaissances à améliorer Sur de grands sujets de santé, les Français restent insuffisamment informés. Certes, un grand nombre - environ 80% - des personnes interrogées se disent favorables à la vaccination. Mais la baisse est frappante par rapport au début des années 2000 - 90% -, une tendance générale quel que soit le niveau social. Cet indicateur recouvre par ailleurs des réalités différentes selon les vaccins. Celui contre le Covid-19 reste l'objet d'une défiance sans égale, avec un quart de personnes réticentes, alors que les vaccins sont considérés comme sûrs et efficaces par les autorités sanitaires sur la base de données provenant de milliards de vaccinations dans le monde. Quant à la résistance aux antibiotiques, le sujet reste mal appréhendé par de nombreux Français. Deux personnes sur cinq disent ne jamais avoir entendu parler de cette problématique qui constitue pourtant un enjeu majeur de santé publique à travers le monde. La même proportion ignore que les antibiotiques sont inefficaces contre la grippe, un chiffre préoccupant dans un contexte où les autorités sanitaires promeuvent de longue date une consommation raisonnée de ces médicaments.

11.12.2025 à 21:46

Guerre en Ukraine : quelles sont les concessions demandées à Volodymyr Zelensky ?

FRANCE 24
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Le président ukrainien a déclaré jeudi que les États-Unis continuaient de demander d'importantes concessions dans le cadre d'un plan de paix pour l'Ukraine. Les deux principales concernent le retrait de ses troupes du Donbass, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Texte intégral (741 mots)
Le président ukrainien a déclaré jeudi que les États-Unis continuaient de demander d'importantes concessions dans le cadre d'un plan de paix pour l'Ukraine. Les deux principales concernent le retrait de ses troupes du Donbass, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia.

11.12.2025 à 21:19

Ligue Europa: Nice, officiellement éliminé, s'enfonce dans la crise

FRANCE24
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A ce rythme-là, le désamour entre l'OGC Nice et son public ne se dissipera pas avant longtemps. Cette équipe détient désormais le nouveau record de défaites consécutives du club. Alors que se profile un déplacement à Lens, leader de L1, dimanche. Le précédent record datait de 2013. Claude Puel était entraîneur et la série ne comptait que des matches de Ligue 1. Dernier de C3 avec zéro point (six défaites en six journées), Nice a aussi allongé sa série catastrophique en Coupe d'Europe avec une 18e rencontre sans victoire. Alors que l'appel au boycott a été largement suivi puisque l'Allianz Riviera ne comptait pas plus de 4.000 spectateurs (contre les 12.169 annoncés par le club), soit deux fois moins que contre Angers (0-1), les Aiglons n'ont rien offert pour "recoller les morceaux", comme l'avait demandé le président Fabrice Bocquet dimanche soir. Avec en tête le déplacement à Lens, Franck Haise avait effectué huit changements dans son onze de départ. Seuls Melvin Bard, Tom Louchet et Ali Abdi étaient titulaires contre Angers. Mais cela n'a rien changé. La première période a été catastrophique. Au-delà du niveau collectif désespérant, les attitudes ont été extrêmement éloignées de ce que requiert un match de Ligue Europa, une rencontre professionnelle, tout simplement. Avec 133 passes effectuées en 45 minutes, soit trois fois moins que les Portugais, avec 32% de possession, l'équipe niçoise, amorphe, a été dominée à tous les niveaux, à l'image de Kojo Oppong, loin du marquage sur le pivot d'Amine El Ouazzani, auteur d'une frappe à côté (17e) ou coupable d'une grossière faute sur Pau Victor, qui lui a valu un avertissement (37e). Mais encore une fois cette saison, c'est Melvin Bard, capitaine désorienté, qui a été à l'origine du but encaissé. Il a relancé directement sur Bright Arrey-Mbi, qui a développé une action d'école, conclue par Victor (0-1, 28e). Heureusement pour eux, après la pause, les Niçois ont été plus combatifs. Mais ni Kevin Carlos (53e), ni Isak Jansson (59e) n'ont été assez précis. Les entrées de Mendy, Clauss, sifflé à chaque prise de balle, Diop, Vanhoutte et Cho n'y ont rien changé. Comme un symbole, ce dernier, seul à dix mètres des buts adverses, a trouvé le moyen de frapper quatre mètres au-dessus (82e). Sorti sans gloire en Ligue Europa, désormais, Nice doit assurer son maintien en Ligue 1.
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A ce rythme-là, le désamour entre l'OGC Nice et son public ne se dissipera pas avant longtemps. Cette équipe détient désormais le nouveau record de défaites consécutives du club. Alors que se profile un déplacement à Lens, leader de L1, dimanche. Le précédent record datait de 2013. Claude Puel était entraîneur et la série ne comptait que des matches de Ligue 1. Dernier de C3 avec zéro point (six défaites en six journées), Nice a aussi allongé sa série catastrophique en Coupe d'Europe avec une 18e rencontre sans victoire. Alors que l'appel au boycott a été largement suivi puisque l'Allianz Riviera ne comptait pas plus de 4.000 spectateurs (contre les 12.169 annoncés par le club), soit deux fois moins que contre Angers (0-1), les Aiglons n'ont rien offert pour "recoller les morceaux", comme l'avait demandé le président Fabrice Bocquet dimanche soir. Avec en tête le déplacement à Lens, Franck Haise avait effectué huit changements dans son onze de départ. Seuls Melvin Bard, Tom Louchet et Ali Abdi étaient titulaires contre Angers. Mais cela n'a rien changé. La première période a été catastrophique. Au-delà du niveau collectif désespérant, les attitudes ont été extrêmement éloignées de ce que requiert un match de Ligue Europa, une rencontre professionnelle, tout simplement. Avec 133 passes effectuées en 45 minutes, soit trois fois moins que les Portugais, avec 32% de possession, l'équipe niçoise, amorphe, a été dominée à tous les niveaux, à l'image de Kojo Oppong, loin du marquage sur le pivot d'Amine El Ouazzani, auteur d'une frappe à côté (17e) ou coupable d'une grossière faute sur Pau Victor, qui lui a valu un avertissement (37e). Mais encore une fois cette saison, c'est Melvin Bard, capitaine désorienté, qui a été à l'origine du but encaissé. Il a relancé directement sur Bright Arrey-Mbi, qui a développé une action d'école, conclue par Victor (0-1, 28e). Heureusement pour eux, après la pause, les Niçois ont été plus combatifs. Mais ni Kevin Carlos (53e), ni Isak Jansson (59e) n'ont été assez précis. Les entrées de Mendy, Clauss, sifflé à chaque prise de balle, Diop, Vanhoutte et Cho n'y ont rien changé. Comme un symbole, ce dernier, seul à dix mètres des buts adverses, a trouvé le moyen de frapper quatre mètres au-dessus (82e). Sorti sans gloire en Ligue Europa, désormais, Nice doit assurer son maintien en Ligue 1.

11.12.2025 à 21:03

Ligue Europa: réduit à dix, Lille chute (1-0) à Berne

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Avec ce troisième revers en six rencontres européennes, les Dogues chutent de la 11e à la 16e position, avec 9 points, tandis que les Young Boys remontent de la 26e à la 19e et s'offrent la première victoire de leur histoire face à un club français. Les hommes de Bruno Genesio interrompent de surcroît leur série de quatre succès consécutifs, après avoir pourtant dominé la première demi-heure avec des tentatives de Bouaddi (5e), Olivier Giroud (9e) puis Benjamin André (26e). Mais sur une offensive bernoise, l'international espoir de 18 ans - si brillant en octobre lors de la victoire contre l'AS Rome (1-0) - a ceinturé Alan Virginius dans la surface (33e): expulsion, pénalty, puis carton jaune pour contestation contre Olivier Giroud. Berke Özer a par deux fois sauvé les siens, en se couchant sur le tir trop écrasé de Chris Bedia avant de repousser la reprise à bout portant de Virginius (35e), avant que les Dogues n'entretiennent l'espoir en début de seconde période. Mais Giroud n'a pas suffisamment appuyé sa Madjer (55e), Perraud a dévissé son tir sur une belle contre-attaque (59e), et Lille a fini par craquer sur une chevauchée à gauche de Virginius, reprise au premier poteau par Darian Males (1-0, 61e). Plusieurs centaines de supporters lillois avaient fait le déplacement dans la capitale suisse, alors que la rencontre n'était pas retransmise en France en raison de la présence sur le maillot bernois d'un sponsor dont la publicité est interdite par la législation française. La rencontre a été précédée de légers incidents pendant le cortège des visiteurs vers le Stade Wankdorf: la police cantonale a expliqué sur X avoir dû "utiliser brièvement des balles en caoutchouc" alors que des "engins pyrotechniques" avaient été lancés sur ses agents, sans faire de blessés.
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Avec ce troisième revers en six rencontres européennes, les Dogues chutent de la 11e à la 16e position, avec 9 points, tandis que les Young Boys remontent de la 26e à la 19e et s'offrent la première victoire de leur histoire face à un club français. Les hommes de Bruno Genesio interrompent de surcroît leur série de quatre succès consécutifs, après avoir pourtant dominé la première demi-heure avec des tentatives de Bouaddi (5e), Olivier Giroud (9e) puis Benjamin André (26e). Mais sur une offensive bernoise, l'international espoir de 18 ans - si brillant en octobre lors de la victoire contre l'AS Rome (1-0) - a ceinturé Alan Virginius dans la surface (33e): expulsion, pénalty, puis carton jaune pour contestation contre Olivier Giroud. Berke Özer a par deux fois sauvé les siens, en se couchant sur le tir trop écrasé de Chris Bedia avant de repousser la reprise à bout portant de Virginius (35e), avant que les Dogues n'entretiennent l'espoir en début de seconde période. Mais Giroud n'a pas suffisamment appuyé sa Madjer (55e), Perraud a dévissé son tir sur une belle contre-attaque (59e), et Lille a fini par craquer sur une chevauchée à gauche de Virginius, reprise au premier poteau par Darian Males (1-0, 61e). Plusieurs centaines de supporters lillois avaient fait le déplacement dans la capitale suisse, alors que la rencontre n'était pas retransmise en France en raison de la présence sur le maillot bernois d'un sponsor dont la publicité est interdite par la législation française. La rencontre a été précédée de légers incidents pendant le cortège des visiteurs vers le Stade Wankdorf: la police cantonale a expliqué sur X avoir dû "utiliser brièvement des balles en caoutchouc" alors que des "engins pyrotechniques" avaient été lancés sur ses agents, sans faire de blessés.

11.12.2025 à 20:58

Présidentielle au Chili : l'inquiétude des migrants face à la probable victoire de l'extrême droite

Barbara GABEL
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À quelques jours du second tour de la présidentielle chilienne, prévu dimanche, les étrangers en situation irrégulière s'inquiètent des promesses d'expulsions massives portées par le candidat d'extrême droite José Antonio Kast, grand favori du scrutin. Entre tensions à la frontière, discours sécuritaire et incertitude politique, le climat se tend. 
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À quelques jours du second tour de la présidentielle chilienne, prévu dimanche, les étrangers en situation irrégulière s'inquiètent des promesses d'expulsions massives portées par le candidat d'extrême droite José Antonio Kast, grand favori du scrutin. Entre tensions à la frontière, discours sécuritaire et incertitude politique, le climat se tend. 

11.12.2025 à 20:53

OpenAI lance un nouveau modèle pour défendre son trône face à Google

FRANCE24
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Ce lancement intervient alors que le patron d'OpenAI, Sam Altman, avait demandé, dans un message d'"alerte rouge" à ses équipes début décembre, de recentrer en urgence les ressources sur ChatGPT, le produit phare de l'entreprise de San Francisco. La directrice des applications d'OpenAI, Fidji Simo, a confirmé dans un point presse jeudi que cette "alerte rouge" avait permis "une augmentation des ressources allouées à ChatGPT" et été "utile" pour finaliser GPT-5.2. Mais elle a contesté l'idée que la sortie de GPT-5.2 avait été avancée en raison de ce climat d'urgence, selon le média Wired. OpenAI présente cette nouvelle itération, qui se décline en plusieurs modèles (instantané, raisonnement, professionnel), comme sa version la plus performante à ce jour. L'entreprise revendique des progrès notables en matière de raisonnement, de création de présentation, de perception des images, de gestion d'une série de tâche et de code informatique. OpenAI assure que la version "Thinking" commet 38% d'erreurs factuelles (ou "hallucinations") en moins que la précédente. Ces améliorations visent à endiguer les avancées de la concurrence, comme le modèle Claude d'Anthropic, moins connu du grand public mais réputé parmi les professionnels, et la percée de Google. Le géant de la recherche en ligne a lancé en novembre son modèle Gemini 3 et revendiqué plus de 650 millions d'utilisateurs mensuels pour son assistant. De son côté, OpenAI affirme que 800 millions d'internautes utilisent ChatGPT chaque semaine. A la différence de Google, qui dégage des milliards de dollars de trésorerie chaque trimestre grâce à son activité ancienne, essentiellement publicitaire, OpenAI perd lui de l'argent chaque mois et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029. Sam Altman avait annoncé en octobre un assouplissement à partir de décembre des restrictions de ChatGPT pour permettre les conversations érotiques pour les adultes. Fidji Simo a indiqué à la presse qu'elle s'attendait à voir ce "mode adulte" finalement disponible au premier trimestre 2026, l'entreprise souhaitant mieux prédire l'âge des utilisateurs avant d'introduire cette fonctionnalité.
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Ce lancement intervient alors que le patron d'OpenAI, Sam Altman, avait demandé, dans un message d'"alerte rouge" à ses équipes début décembre, de recentrer en urgence les ressources sur ChatGPT, le produit phare de l'entreprise de San Francisco. La directrice des applications d'OpenAI, Fidji Simo, a confirmé dans un point presse jeudi que cette "alerte rouge" avait permis "une augmentation des ressources allouées à ChatGPT" et été "utile" pour finaliser GPT-5.2. Mais elle a contesté l'idée que la sortie de GPT-5.2 avait été avancée en raison de ce climat d'urgence, selon le média Wired. OpenAI présente cette nouvelle itération, qui se décline en plusieurs modèles (instantané, raisonnement, professionnel), comme sa version la plus performante à ce jour. L'entreprise revendique des progrès notables en matière de raisonnement, de création de présentation, de perception des images, de gestion d'une série de tâche et de code informatique. OpenAI assure que la version "Thinking" commet 38% d'erreurs factuelles (ou "hallucinations") en moins que la précédente. Ces améliorations visent à endiguer les avancées de la concurrence, comme le modèle Claude d'Anthropic, moins connu du grand public mais réputé parmi les professionnels, et la percée de Google. Le géant de la recherche en ligne a lancé en novembre son modèle Gemini 3 et revendiqué plus de 650 millions d'utilisateurs mensuels pour son assistant. De son côté, OpenAI affirme que 800 millions d'internautes utilisent ChatGPT chaque semaine. A la différence de Google, qui dégage des milliards de dollars de trésorerie chaque trimestre grâce à son activité ancienne, essentiellement publicitaire, OpenAI perd lui de l'argent chaque mois et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029. Sam Altman avait annoncé en octobre un assouplissement à partir de décembre des restrictions de ChatGPT pour permettre les conversations érotiques pour les adultes. Fidji Simo a indiqué à la presse qu'elle s'attendait à voir ce "mode adulte" finalement disponible au premier trimestre 2026, l'entreprise souhaitant mieux prédire l'âge des utilisateurs avant d'introduire cette fonctionnalité.
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