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08.12.2025 à 23:59

Feu vert de Trump à l'exportation de puces Nvidia vers la Chine

FRANCE24
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Ce dernier a indiqué, sur son réseau Truth Social, que Nvidia reverserait à l'Etat américain 25% du chiffre d'affaires des ventes de ces processeurs graphiques (GPU), très recherchés pour le développement de l'intelligence artificielle (IA). L'agrément porte sur les puces H200, de la gamme Hopper, Nvidia ayant lancé, fin 2024, une nouvelle ligne plus performante, la Blackwell. Il ne s'agit donc pas des produits les plus avancés du groupe américain. Les exportations de puces américaines vers la Chine sont un sujet de tension depuis plusieurs années, l'ex-président Joe Biden puis son successeur Donald Trump craignant, en particulier, qu'elles ne soient utilisées à des fins militaires. Dès 2022, le gouvernement Biden avait mis en place des restrictions à l'export. Nvidia y avait remédié en concevant un processeur graphique moins puissant, le H20, afin de satisfaire aux limites imposées par les Etats-Unis et pouvoir ainsi accéder au marché chinois. En avril, le gouvernement Trump avait interdit l'exportation de ces H20 avant de conclure un accord avec Nvidia et de réautoriser la vente de ces puces à la Chine, moyennant le versement d'une commission de 15% à l'Etat américain. Mais les autorités chinoises ont alors enjoint les industriels du pays à ne pas acheter ces puces, préférant privilégier le développement et l'utilisation de matériel chinois. Nvidia n'a réalisé que 50 millions de dollars de chiffre d'affaires en Chine au troisième trimestre et ne projetait, jusqu'ici, aucun revenu provenant de ce marché pour le trimestre en cours. En vertu de l'accord annoncé lundi par Donald Trump, le groupe pourra désormais proposer ses processeurs graphiques à des "clients autorisés" en Chine. "Le gouvernement Biden a forcé nos belles entreprises à fabriquer des produits +dégradés+ dont personne ne voulait", a commenté le président américain sur Truth Social, "une très mauvais idée qui a ralenti l'innovation et pénalisé les travailleurs américains." Le président américain cherche à limiter les bénéfices que peuvent tirer les entreprises chinoises de la technologie américaine mais entend, dans le même temps, en faire un standard dominant au plan mondial, ce qui nécessite d'autoriser son exportation. L'ancien promoteur immobilier a ainsi précisé lundi que les concurrents de Nvidia AMD et Intel auraient, eux aussi, la possibilité de s'adresser au marché chinois. Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse de New York, l'action Nvidia gagnait plus de 2%.

08.12.2025 à 23:52

Donald Trump donne son feu vert à l'exportation de puces Nvidia vers la Chine

FRANCE 24
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Le président américain Donald Trump a annoncé lundi avoir autorisé, selon des conditions ne mettant pas en péril la sécurité nationale selon lui, l'exportation par Nvidia de ses puces H200 vers la Chine et d'autres pays. Nvidia devra reverser à l'État américain 25 % du chiffre d'affaires des ventes de ces processeurs graphiques très recherchés pour le développement de l'IA.
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Le président américain Donald Trump a annoncé lundi avoir autorisé, selon des conditions ne mettant pas en péril la sécurité nationale selon lui, l'exportation par Nvidia de ses puces H200 vers la Chine et d'autres pays. Nvidia devra reverser à l'État américain 25 % du chiffre d'affaires des ventes de ces processeurs graphiques très recherchés pour le développement de l'IA.

08.12.2025 à 23:35

Mondial de hand: un de chute pour les Bleues, qui retrouveront le Danemark en quarts

FRANCE24
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Les championnes du monde en titre, déjà qualifiées avant ce match pour la première place du groupe III, terminent derrière les Néerlandaises (10 pts contre 8), qui affronteront les Hongroises. Les Bleues retrouveront donc elles mercredi les Danoises, qui les avaient éliminées en demi-finales de la dernière compétition (24-22). Si elles franchissent cette étape, elles seront opposées en demi-finales à l'Allemagne ou au Brésil, alors qu'un succès les auraient placées dans la moitié de tableau de l'épouvantail norvégien... "Je ne savais pas", a affirmé Sébastien Gardillou, au sujet de l'impossibilité de retrouver la Norvège avant une éventuelle finale. Le sélectionneur a par ailleurs relativisé la portée de cette défaite lors du premier test depuis le début de la compétition. "Rien ne m'inquiète, rien ne m'agace", a-t-il déclaré, estimant que son équipe avait "grillé" son joker, "ça fait partie de l'apprentissage en général". "Ça me pique" "Ne doutez pas qu'elles vont se remettre en question et faire mieux contre le Danemark. Je suis convaincu de notre compétence collective, de notre capacité à renverser les montagnes", a ajouté Gardillou. Tamara Horacek, capitaine d'une équipe de France privée de cinq cadres, a elle été vexée par ce premier revers après cinq succès contre des adversaires de seconde zone: "Personnellement ça me pique, je connais mes coéquipières, elles sont piquées aussi." Il jette une interrogation sur la suite du parcours, et pour aller le plus loin possible les Bleues devront régler la mire offensivement (23/41 au tir dont 1/3 à 6 mètres et 3/8 sur les ailes), après avoir beaucoup trop buté sur la gardienne Yara Ten Holte (14 arrêts sur 35 tirs, 40% de réussite) et "une défense à plat bien organisée". "Il faut faire attention parce que ça fait deux matchs (avec le précédent contre l'Argentine, NDLR) où on a beaucoup d'échecs au niveau du tir", a ainsi souligné Horacek. "Force est de constater qu'on a toujours les mêmes carences dans le duel tireur-gardien, mais ça fait partie du +game+ (jeu)", a de son côté déclaré Gardillou, se référant aux deux défaites de l'Euro-2024, face aux Danoises puis aux Hongroises. Sako retarde l'échéance Les Bleues n'ont jamais été dans le coup offensivement (1-5, 6e), chauffant Ten Holte dès le début, commettant de nombreuses pertes de balles (Kanor, 9e, Grandveau, 10e et 13e) et échouant le plus souvent à trouver des espaces dans la défense compacte néerlandaise, notamment avec les pivots. Les tentatives, pour y remédier, de jeu à sept contre six ou à deux pivots (avec Pauletta Foppa en arrière droite) ont eu peu d'effet. Et les Bleues n'ont dû qu'à la vista et aux tirs en appuis de Tamara Horacek (6/8 à la mi-temps), seule de la base arrière à parvenir à trouver la faille, aux 11 arrêts d'Hatadou Sako (parade devant Zoé Sprengers sur une balle de -4, 26e) et à une défense bien en place de ne rentrer qu'avec un but de retard à la pause (13-14). Mais Sako a baissé de pied en seconde période (quatre arrêts, 15/36 au final), qu'Horacek a essentiellement regardée du banc, un choix de Gardillou. Et les Françaises ont d'abord échoué à faire fructifier (1-1) quatre minutes d'affilée en supériorité numérique en début de seconde période (36e-40e) avant de connaître un trou d'air aux alentours de la 45e minute (19-24, 51e) duquel elles ne se sont jamais relevées.
Texte intégral (604 mots)
Les championnes du monde en titre, déjà qualifiées avant ce match pour la première place du groupe III, terminent derrière les Néerlandaises (10 pts contre 8), qui affronteront les Hongroises. Les Bleues retrouveront donc elles mercredi les Danoises, qui les avaient éliminées en demi-finales de la dernière compétition (24-22). Si elles franchissent cette étape, elles seront opposées en demi-finales à l'Allemagne ou au Brésil, alors qu'un succès les auraient placées dans la moitié de tableau de l'épouvantail norvégien... "Je ne savais pas", a affirmé Sébastien Gardillou, au sujet de l'impossibilité de retrouver la Norvège avant une éventuelle finale. Le sélectionneur a par ailleurs relativisé la portée de cette défaite lors du premier test depuis le début de la compétition. "Rien ne m'inquiète, rien ne m'agace", a-t-il déclaré, estimant que son équipe avait "grillé" son joker, "ça fait partie de l'apprentissage en général". "Ça me pique" "Ne doutez pas qu'elles vont se remettre en question et faire mieux contre le Danemark. Je suis convaincu de notre compétence collective, de notre capacité à renverser les montagnes", a ajouté Gardillou. Tamara Horacek, capitaine d'une équipe de France privée de cinq cadres, a elle été vexée par ce premier revers après cinq succès contre des adversaires de seconde zone: "Personnellement ça me pique, je connais mes coéquipières, elles sont piquées aussi." Il jette une interrogation sur la suite du parcours, et pour aller le plus loin possible les Bleues devront régler la mire offensivement (23/41 au tir dont 1/3 à 6 mètres et 3/8 sur les ailes), après avoir beaucoup trop buté sur la gardienne Yara Ten Holte (14 arrêts sur 35 tirs, 40% de réussite) et "une défense à plat bien organisée". "Il faut faire attention parce que ça fait deux matchs (avec le précédent contre l'Argentine, NDLR) où on a beaucoup d'échecs au niveau du tir", a ainsi souligné Horacek. "Force est de constater qu'on a toujours les mêmes carences dans le duel tireur-gardien, mais ça fait partie du +game+ (jeu)", a de son côté déclaré Gardillou, se référant aux deux défaites de l'Euro-2024, face aux Danoises puis aux Hongroises. Sako retarde l'échéance Les Bleues n'ont jamais été dans le coup offensivement (1-5, 6e), chauffant Ten Holte dès le début, commettant de nombreuses pertes de balles (Kanor, 9e, Grandveau, 10e et 13e) et échouant le plus souvent à trouver des espaces dans la défense compacte néerlandaise, notamment avec les pivots. Les tentatives, pour y remédier, de jeu à sept contre six ou à deux pivots (avec Pauletta Foppa en arrière droite) ont eu peu d'effet. Et les Bleues n'ont dû qu'à la vista et aux tirs en appuis de Tamara Horacek (6/8 à la mi-temps), seule de la base arrière à parvenir à trouver la faille, aux 11 arrêts d'Hatadou Sako (parade devant Zoé Sprengers sur une balle de -4, 26e) et à une défense bien en place de ne rentrer qu'avec un but de retard à la pause (13-14). Mais Sako a baissé de pied en seconde période (quatre arrêts, 15/36 au final), qu'Horacek a essentiellement regardée du banc, un choix de Gardillou. Et les Françaises ont d'abord échoué à faire fructifier (1-1) quatre minutes d'affilée en supériorité numérique en début de seconde période (36e-40e) avant de connaître un trou d'air aux alentours de la 45e minute (19-24, 51e) duquel elles ne se sont jamais relevées.

08.12.2025 à 22:41

Wall Street marque le pas avant la Fed

FRANCE24
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Le Dow Jones a lâché 0,45%, l'indice Nasdaq a reculé de 0,14% et l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,35%. "Il s'agit simplement d'une pause avant la réunion de la Fed", qui débutera mardi et se terminera le lendemain, commente auprès de l'AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Ces dernières semaines, les indices de la place américaine ont été poussés par la perspective d'une nouvelle détente de taux pour cette dernière réunion de l'année. "Il ne fait pratiquement aucun doute que la Fed va baisser ses taux mercredi", relève Art Hogan. Selon l'outil de veille CME FedWatch, les investisseurs anticipent massivement une troisième détente consécutive, qui ramènerait les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. Pour M. Hogan, "ce qui sera probablement plus important, c'est le ton adopté par la Fed, (...) le résumé de ses projections économiques et la conférence de presse" de son président Jerome Powell mercredi à l'issue de la réunion. Tout cela pourrait "aider les investisseurs à se faire une idée de la politique accommodante, ou non, que la banque centrale américaine est susceptible de mener à l'avenir", note David Morrison, de Trade Nation. Les responsables de la Fed semblent être divisés sur la marche à suivre dans les prochains mois. Trois camps se dessinent: les partisans d'un statu quo, ceux qui ont laissé planer le doute et les défenseurs d'un desserrement monétaire. Les baisses de taux sont généralement bien accueillies par Wall Street car elles sont de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se tendait vers 21H20 GMT, à 4,17%, contre 4,13% à la clôture vendredi. Côté indicateurs, la place new-yorkaise gardera un oeil sur la publication du rapport JOLTS mardi concernant les offres d'emploi en octobre, des données retardées à cause de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") qui a touché les Etats-Unis du 1er octobre au 12 novembre. Au tableau des valeurs, le groupe de télévision et de cinéma Paramount Skydance (+9,02% à 14,57 dollars) a été récompensé pour sa nouvelle proposition d'acquisition de son concurrent Warner Bros Discovery (WBD), valorisé 108,4 milliards de dollars. Cette contre-offre a été lancée trois jours après l'annonce d'un accord de rachat entre WBD (+4,41% à 27,23 dollars) et Netflix (-3,44% à 96,79 dollars). A la différence de Netflix, qui ne propose de racheter, pour l'essentiel, que le studio Warner Bros et la plateforme de vidéo à la demande HBO Max, Paramount Skydance veut, lui, acquérir l'ensemble de WBD, y compris son portefeuille de chaînes de télévision, selon un communiqué. La société Confluent a de son côté été propulsée (+29,08% à 29,87 dollars) après l'annonce lundi de son rachat par le groupe informatique IBM (+0,40% à 309,18 dollars) pour 11 milliards de dollars. Avec cette transaction, qui devrait être finalisée d'ici mi-2026, IBM indique vouloir accélérer le déploiement d'intelligences artificielles (IA) agentiques auprès des entreprises. Le concepteur de puces informatiques Marvell Technology a été décroché (-6,99% à 92,00 dollars) suite à des informations de presse selon lesquelles le géant Microsoft pourrait changer de fournisseur et opter pour les produits de Broadcom (+2,78% à 401,10 dollars).
Texte intégral (551 mots)
Le Dow Jones a lâché 0,45%, l'indice Nasdaq a reculé de 0,14% et l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,35%. "Il s'agit simplement d'une pause avant la réunion de la Fed", qui débutera mardi et se terminera le lendemain, commente auprès de l'AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Ces dernières semaines, les indices de la place américaine ont été poussés par la perspective d'une nouvelle détente de taux pour cette dernière réunion de l'année. "Il ne fait pratiquement aucun doute que la Fed va baisser ses taux mercredi", relève Art Hogan. Selon l'outil de veille CME FedWatch, les investisseurs anticipent massivement une troisième détente consécutive, qui ramènerait les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. Pour M. Hogan, "ce qui sera probablement plus important, c'est le ton adopté par la Fed, (...) le résumé de ses projections économiques et la conférence de presse" de son président Jerome Powell mercredi à l'issue de la réunion. Tout cela pourrait "aider les investisseurs à se faire une idée de la politique accommodante, ou non, que la banque centrale américaine est susceptible de mener à l'avenir", note David Morrison, de Trade Nation. Les responsables de la Fed semblent être divisés sur la marche à suivre dans les prochains mois. Trois camps se dessinent: les partisans d'un statu quo, ceux qui ont laissé planer le doute et les défenseurs d'un desserrement monétaire. Les baisses de taux sont généralement bien accueillies par Wall Street car elles sont de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se tendait vers 21H20 GMT, à 4,17%, contre 4,13% à la clôture vendredi. Côté indicateurs, la place new-yorkaise gardera un oeil sur la publication du rapport JOLTS mardi concernant les offres d'emploi en octobre, des données retardées à cause de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") qui a touché les Etats-Unis du 1er octobre au 12 novembre. Au tableau des valeurs, le groupe de télévision et de cinéma Paramount Skydance (+9,02% à 14,57 dollars) a été récompensé pour sa nouvelle proposition d'acquisition de son concurrent Warner Bros Discovery (WBD), valorisé 108,4 milliards de dollars. Cette contre-offre a été lancée trois jours après l'annonce d'un accord de rachat entre WBD (+4,41% à 27,23 dollars) et Netflix (-3,44% à 96,79 dollars). A la différence de Netflix, qui ne propose de racheter, pour l'essentiel, que le studio Warner Bros et la plateforme de vidéo à la demande HBO Max, Paramount Skydance veut, lui, acquérir l'ensemble de WBD, y compris son portefeuille de chaînes de télévision, selon un communiqué. La société Confluent a de son côté été propulsée (+29,08% à 29,87 dollars) après l'annonce lundi de son rachat par le groupe informatique IBM (+0,40% à 309,18 dollars) pour 11 milliards de dollars. Avec cette transaction, qui devrait être finalisée d'ici mi-2026, IBM indique vouloir accélérer le déploiement d'intelligences artificielles (IA) agentiques auprès des entreprises. Le concepteur de puces informatiques Marvell Technology a été décroché (-6,99% à 92,00 dollars) suite à des informations de presse selon lesquelles le géant Microsoft pourrait changer de fournisseur et opter pour les produits de Broadcom (+2,78% à 401,10 dollars).

08.12.2025 à 22:40

Coup d'Etat déjoué au Bénin: plusieurs morts, des putschistes toujours en cavale

Célia CARACENA
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Plusieurs personnes sont mortes au Bénin dans la tentative de coup d'Etat déjouée dimanche, a annoncé lundi le gouvernement à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire. Dimanche, de "violents affrontements" ont opposé les mutins et la garde républicaine à la résidence du président Patrice Talon, faisant "des victimes des deux côtés". C'est pour éviter des "affrontements à l'arme lourde" que la décision a été prise de faire des frappes ciblées et que le Bénin a été aidé par le Nigeria. 
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Plusieurs personnes sont mortes au Bénin dans la tentative de coup d'Etat déjouée dimanche, a annoncé lundi le gouvernement à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire. Dimanche, de "violents affrontements" ont opposé les mutins et la garde républicaine à la résidence du président Patrice Talon, faisant "des victimes des deux côtés". C'est pour éviter des "affrontements à l'arme lourde" que la décision a été prise de faire des frappes ciblées et que le Bénin a été aidé par le Nigeria. 

08.12.2025 à 22:33

Nobel: la famille de Machado et des chefs d'État à Oslo pour célébrer la lauréate

FRANCE24
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Bête noire du président Nicolas Maduro, Mme Machado doit normalement recevoir sa prestigieuse récompense mercredi et tenir une conférence de presse la veille à 13H00 (12H00 GMT), mais cette visite --probable-- dans la capitale norvégienne est entourée de mystères. Et d'une sécurité renforcée. A quelques heures du début du programme, on ignore encore si l'opposante de 58 ans, qui vit dans la clandestinité au Venezuela depuis août 2024, est arrivée dans le pays scandinave. Rencontrée par une journaliste de l'AFP à l'aéroport d'Oslo où elle venait d'arriver, la mère de la lauréate a dit espérer que sa fille soit aussi à Oslo cette semaine, sans pouvoir le confirmer. "Tous les jours, je prie le rosaire, je demande à Dieu le Père, à la Vierge, aux deux ensemble, pour que nous ayons Maria Corina demain", a dit Corina Parisca de Machado, qui assure ne pas avoir vu sa fille depuis un an. "Et si nous ne l'avons pas (parmi nous) demain, c'est que telle est la volonté de Dieu", a ajouté l'octogénaire. Malgré sa popularité, Mme Machado a été empêchée de se présenter à la présidentielle de juillet 2024 où Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, a été proclamé vainqueur. L'opposition, les États-Unis et une partie de la communauté internationale ne reconnaissent pas ces résultats. Le mois dernier, le procureur général du Venezuela a dit à l'AFP que Mme Machado serait considérée comme "fugitive" si elle quittait son pays pour recevoir son Nobel. "En étant hors du Venezuela et faisant l'objet de nombreuses enquêtes pénales, elle est considérée comme fugitive", a déclaré Tarek William Saab, précisant que Mme Machado était accusée par la justice vénézuélienne d'"actes de conspiration, d'incitation à la haine et de terrorisme". Le ministre de l'Intérieur vénézuélien Diosdado Cabello a déclaré lundi ne "rien" savoir sur le voyage annoncé: "Concernant Oslo, je ne sais pas, nous n'en savons rien, nous ne participons pas à cette enchère, c'est une enchère, que le meilleur enchérisseur l'emporte", a-t-il ironisé annonçant "une grande marche" au Venezuela le même jour que la cérémonie. L'opposante s'est vu attribuer le prix Nobel de la paix le 10 octobre pour ses efforts en faveur d'une transition démocratique au Venezuela. Elle a confirmé qu'elle viendrait en personne recevoir son prix, a indiqué samedi à l'AFP le directeur de l'Institut Nobel, Kristian Berg Harpviken. "Caramba!" Que sa fille remporte le Nobel? "Je ne l'aurais jamais imaginé. J'avais entendu et lu qu'on l'avait proposée. J'ai pensé: 'Caramba! Quel jour merveilleux ce serait", a aussi relaté Corina Parisca de Machado. D'autres membres de la famille, y compris la sœur et la fille de Maria Corina Machado, sont également à Oslo. Plusieurs dirigeants d'Amérique latine, dont le président argentin Javier Milei --qui, à l'instar de Mme Machado, partage largement les idées de Donald Trump--, sont attendus à la cérémonie mercredi dans l'Hôtel de ville d'Oslo. Également rencontré lundi dans la capitale norvégienne, le président du Panama, José Raul Mulino, a indiqué avoir entendu que l'opposante y viendrait "bientôt". Il a expliqué à l'AFP que sa présence visait "à adresser de chaleureuses félicitations à cette héroïne de la démocratie, au peuple vénézuélien combatif" avec l'espoir de "rétablir le plus rapidement possible la démocratie au Venezuela". Lieu de villégiature traditionnel des lauréats Nobel, le Grand Hôtel à Oslo est entouré d'un important dispositif policier, ont constaté des journalistes de l'AFP. Ce Nobel survient alors que les États-Unis ont mis en place un important dispositif militaire dans les Caraïbes et lancé des frappes mortelles sur des bateaux présentés comme se livrant à du trafic de drogue. Donald Trump souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frapper le territoire vénézuélien.
Texte intégral (669 mots)
Bête noire du président Nicolas Maduro, Mme Machado doit normalement recevoir sa prestigieuse récompense mercredi et tenir une conférence de presse la veille à 13H00 (12H00 GMT), mais cette visite --probable-- dans la capitale norvégienne est entourée de mystères. Et d'une sécurité renforcée. A quelques heures du début du programme, on ignore encore si l'opposante de 58 ans, qui vit dans la clandestinité au Venezuela depuis août 2024, est arrivée dans le pays scandinave. Rencontrée par une journaliste de l'AFP à l'aéroport d'Oslo où elle venait d'arriver, la mère de la lauréate a dit espérer que sa fille soit aussi à Oslo cette semaine, sans pouvoir le confirmer. "Tous les jours, je prie le rosaire, je demande à Dieu le Père, à la Vierge, aux deux ensemble, pour que nous ayons Maria Corina demain", a dit Corina Parisca de Machado, qui assure ne pas avoir vu sa fille depuis un an. "Et si nous ne l'avons pas (parmi nous) demain, c'est que telle est la volonté de Dieu", a ajouté l'octogénaire. Malgré sa popularité, Mme Machado a été empêchée de se présenter à la présidentielle de juillet 2024 où Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, a été proclamé vainqueur. L'opposition, les États-Unis et une partie de la communauté internationale ne reconnaissent pas ces résultats. Le mois dernier, le procureur général du Venezuela a dit à l'AFP que Mme Machado serait considérée comme "fugitive" si elle quittait son pays pour recevoir son Nobel. "En étant hors du Venezuela et faisant l'objet de nombreuses enquêtes pénales, elle est considérée comme fugitive", a déclaré Tarek William Saab, précisant que Mme Machado était accusée par la justice vénézuélienne d'"actes de conspiration, d'incitation à la haine et de terrorisme". Le ministre de l'Intérieur vénézuélien Diosdado Cabello a déclaré lundi ne "rien" savoir sur le voyage annoncé: "Concernant Oslo, je ne sais pas, nous n'en savons rien, nous ne participons pas à cette enchère, c'est une enchère, que le meilleur enchérisseur l'emporte", a-t-il ironisé annonçant "une grande marche" au Venezuela le même jour que la cérémonie. L'opposante s'est vu attribuer le prix Nobel de la paix le 10 octobre pour ses efforts en faveur d'une transition démocratique au Venezuela. Elle a confirmé qu'elle viendrait en personne recevoir son prix, a indiqué samedi à l'AFP le directeur de l'Institut Nobel, Kristian Berg Harpviken. "Caramba!" Que sa fille remporte le Nobel? "Je ne l'aurais jamais imaginé. J'avais entendu et lu qu'on l'avait proposée. J'ai pensé: 'Caramba! Quel jour merveilleux ce serait", a aussi relaté Corina Parisca de Machado. D'autres membres de la famille, y compris la sœur et la fille de Maria Corina Machado, sont également à Oslo. Plusieurs dirigeants d'Amérique latine, dont le président argentin Javier Milei --qui, à l'instar de Mme Machado, partage largement les idées de Donald Trump--, sont attendus à la cérémonie mercredi dans l'Hôtel de ville d'Oslo. Également rencontré lundi dans la capitale norvégienne, le président du Panama, José Raul Mulino, a indiqué avoir entendu que l'opposante y viendrait "bientôt". Il a expliqué à l'AFP que sa présence visait "à adresser de chaleureuses félicitations à cette héroïne de la démocratie, au peuple vénézuélien combatif" avec l'espoir de "rétablir le plus rapidement possible la démocratie au Venezuela". Lieu de villégiature traditionnel des lauréats Nobel, le Grand Hôtel à Oslo est entouré d'un important dispositif policier, ont constaté des journalistes de l'AFP. Ce Nobel survient alors que les États-Unis ont mis en place un important dispositif militaire dans les Caraïbes et lancé des frappes mortelles sur des bateaux présentés comme se livrant à du trafic de drogue. Donald Trump souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frapper le territoire vénézuélien.

08.12.2025 à 22:23

Trump annonce 12 milliards de dollars d'aide pour les agriculteurs américains, frappés par ses droits de douane

FRANCE24
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"Nous allons prendre une petite partie des centaines de milliards de dollars que nous recevons grâce aux droits de douane pour la donner à nos agriculteurs et leur offrir un soutien économique", a déclaré Donald Trump lors d'une table ronde à la Maison Blanche, avec à ses côtés le secrétaire au Trésor Scott Bessent et la ministre de l'Agriculture Brooke Rollins. Nombre d'agriculteurs américains, base politique d'importance pour le milliardaire américain, ont été directement touchés par sa politique protectionniste avec la chute des achats chinois de soja américain, mesure de rétorsion décidée par Pékin face aux nouveaux droits de douane américains. En renforçant la trésorerie des agriculteurs américains, le plan dévoilé lundi doit leur permettre d'"améliorer leur sécurité" financière en attendant notamment que les accords commerciaux "ouvrent de nouveaux marchés", selon la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly, dans une déclaration transmise à l'AFP. L'essentiel du plan -- 11 milliards sur 12 -- va être déboursé en un seul versement aux agriculteurs qui mènent des cultures. Il doit aussi leur permettre de financer leurs semis pour l'année prochaine. La ministre de l'Agriculture en a profité pour annoncer la levée de "restrictions environnementales" qui visaient jusqu'ici les constructeurs d'équipements agricoles, des régulations qui, selon elle, "ne servaient à rien si ce n'est rendre les équipements nettement plus chers et plus difficiles à utiliser". En échange de cette réforme, le gouvernement attend des fabricants qu'ils "abaissent leur prix", a prévenu Mme Rollins. Autant d'éléments qui, avec les accords commerciaux signés ou espérés, doivent permettre de soutenir l'agriculture américaine l'année prochaine, a assuré le président américain. Soja "Cela commence à prendre une bonne tournure", s'est félicité M. Trump, citant notamment "les quantités immenses de soja que la Chine achète", que le président américain a estimé à "40 milliards de dollars". Pékin s'est en effet engagé cet automne à acquérir plusieurs millions de tonnes de soja américain, dans le cadre des négociations commerciales visant à atténuer les tensions économiques entre les deux premières puissances économiques mondiales. Une promesse que la Chine n'a jusqu'ici que partiellement tenu, selon les analystes, alors que Pékin pourrait se tourner vers l'Amérique du Sud. Outre la Chine, Donald Trump a rappelé l'engagement du Japon de se fournir en matières agricoles, dont du riz et du soja, pour un total de huit milliards de dollars. Le président américain avait annoncé à plusieurs reprises son intention de venir en aide au secteur agricole qui souffre particulièrement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, mais également de la concurrence accrue d'autres pays, Argentine et Brésil notamment pour les producteurs de soja. La Chine a cette année fortement limité ses achats de produits agricoles américains en représailles des droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits chinois et les restrictions d'exportations américaines vers la Chine sur les produits de haute technologie. Les agriculteurs américains sont par ailleurs confrontés à une forte hausse des prix de leurs intrants combinée à une stagnation, ou une baisse, de ceux de leurs produits. Une partie de la hausse des coûts s'explique également par les droits de douane imposés par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, notamment ceux visant les engrais, le bois de construction ou encore les véhicules et pièces de rechange. L'aide dévoilée lundi pourra être demandée par les agriculteurs d'ici la fin de l'année pour un versement d'ici fin février, selon la ministre.
Texte intégral (629 mots)
"Nous allons prendre une petite partie des centaines de milliards de dollars que nous recevons grâce aux droits de douane pour la donner à nos agriculteurs et leur offrir un soutien économique", a déclaré Donald Trump lors d'une table ronde à la Maison Blanche, avec à ses côtés le secrétaire au Trésor Scott Bessent et la ministre de l'Agriculture Brooke Rollins. Nombre d'agriculteurs américains, base politique d'importance pour le milliardaire américain, ont été directement touchés par sa politique protectionniste avec la chute des achats chinois de soja américain, mesure de rétorsion décidée par Pékin face aux nouveaux droits de douane américains. En renforçant la trésorerie des agriculteurs américains, le plan dévoilé lundi doit leur permettre d'"améliorer leur sécurité" financière en attendant notamment que les accords commerciaux "ouvrent de nouveaux marchés", selon la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly, dans une déclaration transmise à l'AFP. L'essentiel du plan -- 11 milliards sur 12 -- va être déboursé en un seul versement aux agriculteurs qui mènent des cultures. Il doit aussi leur permettre de financer leurs semis pour l'année prochaine. La ministre de l'Agriculture en a profité pour annoncer la levée de "restrictions environnementales" qui visaient jusqu'ici les constructeurs d'équipements agricoles, des régulations qui, selon elle, "ne servaient à rien si ce n'est rendre les équipements nettement plus chers et plus difficiles à utiliser". En échange de cette réforme, le gouvernement attend des fabricants qu'ils "abaissent leur prix", a prévenu Mme Rollins. Autant d'éléments qui, avec les accords commerciaux signés ou espérés, doivent permettre de soutenir l'agriculture américaine l'année prochaine, a assuré le président américain. Soja "Cela commence à prendre une bonne tournure", s'est félicité M. Trump, citant notamment "les quantités immenses de soja que la Chine achète", que le président américain a estimé à "40 milliards de dollars". Pékin s'est en effet engagé cet automne à acquérir plusieurs millions de tonnes de soja américain, dans le cadre des négociations commerciales visant à atténuer les tensions économiques entre les deux premières puissances économiques mondiales. Une promesse que la Chine n'a jusqu'ici que partiellement tenu, selon les analystes, alors que Pékin pourrait se tourner vers l'Amérique du Sud. Outre la Chine, Donald Trump a rappelé l'engagement du Japon de se fournir en matières agricoles, dont du riz et du soja, pour un total de huit milliards de dollars. Le président américain avait annoncé à plusieurs reprises son intention de venir en aide au secteur agricole qui souffre particulièrement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, mais également de la concurrence accrue d'autres pays, Argentine et Brésil notamment pour les producteurs de soja. La Chine a cette année fortement limité ses achats de produits agricoles américains en représailles des droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits chinois et les restrictions d'exportations américaines vers la Chine sur les produits de haute technologie. Les agriculteurs américains sont par ailleurs confrontés à une forte hausse des prix de leurs intrants combinée à une stagnation, ou une baisse, de ceux de leurs produits. Une partie de la hausse des coûts s'explique également par les droits de douane imposés par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, notamment ceux visant les engrais, le bois de construction ou encore les véhicules et pièces de rechange. L'aide dévoilée lundi pourra être demandée par les agriculteurs d'ici la fin de l'année pour un versement d'ici fin février, selon la ministre.

08.12.2025 à 22:04

Bénin : un coup d'état manqué entouré d'infox

Anthony SAINT-LÉGER
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Alors que le calme est revenu au Bénin, Info ou Intox s'intéresse à la vague de désinformation qui a entouré le coup d'état manqué de dimanche.
Texte intégral (629 mots)
Alors que le calme est revenu au Bénin, Info ou Intox s'intéresse à la vague de désinformation qui a entouré le coup d'état manqué de dimanche.

08.12.2025 à 21:07

La Croatie commande 18 canons Caesar à la France et va moderniser ses Rafale

FRANCE24
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"Nous sommes très contents des dynamiques dans la défense", a-t-il dit devant la presse après un entretien avec le président français Emmanuel Macron à l'Elysée. Les gouvernements des deux pays ont signé un accord confirmant la commande de 18 Caesar. Le ministère croate de la Défense avait annoncé début novembre à l'AFP cet achat pour un montant de 320 millions d'euros. L'acquisition va être réalisée "en s'appuyant sur le nouvel instrument européen Safe dédié au financement de la base industrielle et technologique de défense européenne", a souligné Emmanuel Macron. "C'est une concrétisation éloquente de ce pour quoi nous nous sommes battus ces derniers mois au niveau européen", a-t-il ajouté au sujet de l'effort de réarmement du vieux continent et de la volonté française qu'il s'appuie sur des équipements européens. Par ailleurs, une lettre d'intention a été signée "pour engager avec notre accompagnement un travail pour moderniser" les douze Rafale du constructeur Dassault acquis par Zagreb, "au standard technologique équivalent à celui en cours au sein de notre armée de l'air et de l'espace", a dit le président français. Les deux pays membres de l'Union européenne et de l'Otan ont enfin signé un plan d'action triennal 2026-2028 pour la "consolidation" de leur partenariat stratégique conclu en 2021, a-t-il annoncé. Il a rappelé qu'entre 2021 et 2024, les échanges commerciaux entre les deux Etats avaient progressé de 40%, et les investissements des entreprises françaises en Croatie avaient quasiment triplé.
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"Nous sommes très contents des dynamiques dans la défense", a-t-il dit devant la presse après un entretien avec le président français Emmanuel Macron à l'Elysée. Les gouvernements des deux pays ont signé un accord confirmant la commande de 18 Caesar. Le ministère croate de la Défense avait annoncé début novembre à l'AFP cet achat pour un montant de 320 millions d'euros. L'acquisition va être réalisée "en s'appuyant sur le nouvel instrument européen Safe dédié au financement de la base industrielle et technologique de défense européenne", a souligné Emmanuel Macron. "C'est une concrétisation éloquente de ce pour quoi nous nous sommes battus ces derniers mois au niveau européen", a-t-il ajouté au sujet de l'effort de réarmement du vieux continent et de la volonté française qu'il s'appuie sur des équipements européens. Par ailleurs, une lettre d'intention a été signée "pour engager avec notre accompagnement un travail pour moderniser" les douze Rafale du constructeur Dassault acquis par Zagreb, "au standard technologique équivalent à celui en cours au sein de notre armée de l'air et de l'espace", a dit le président français. Les deux pays membres de l'Union européenne et de l'Otan ont enfin signé un plan d'action triennal 2026-2028 pour la "consolidation" de leur partenariat stratégique conclu en 2021, a-t-il annoncé. Il a rappelé qu'entre 2021 et 2024, les échanges commerciaux entre les deux Etats avaient progressé de 40%, et les investissements des entreprises françaises en Croatie avaient quasiment triplé.

08.12.2025 à 21:05

La base militaire de Creil survolée par des drones fin novembre (armée)

FRANCE24
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Confirmant en partie une information de la revue Air et Cosmos, une porte-parole de l'AAE a indiqué à l'AFP que "la présence de plusieurs drones est avérée" dans la nuit du 26 novembre au-dessus de cette base qui abrite des notamment des installations techniques de la DRM, un des principaux services de renseignement français. "Tout lien avec des provocations étrangères est à ce stade prématuré", a ajouté cette source. Plusieurs potentiels survols de drones au-dessus d'infrastructures critiques ont été signalées en Europe ces dernières semaines, et certains responsables politiques ont accusé la Russie de se livrer à ces actions de guerre hybride. Des survols ont aussi été signalés au-dessus de sites militaires en France. Le 26 novembre, face à la présence avérée des drones, les militaires chargés de la protection du site de Creil ont tiré avec des armes de calibre 12, à canon lisse et à faible portée, selon Air et Cosmos, une information confirmée par une source sécuritaire à l'AFP. L'AAE n'a pas confirmé ces tirs. Un hélicoptère avec un équipage spécialisé dans la lutte antidrones a été ensuite dépêché sur place, mais les drones avaient disparu, selon l'AAE. Selon Air et Cosmos, six drones ont été signalés simultanément, un chiffre qui n'a pas été confirmé. Cette base interarmées "sensible n'a subi aucune dégradation et reste pleinement opérationnelle pour l'ensemble de ses missions", a ajouté l'AAE, précisant qu'une plainte a été déposée et qu'une enquête est en cours. C'est le deuxième site particulièrement sensible à être survolé par des drones en quelques jours, après la base de l'Île Longue en Bretagne, qui abrite les sous-marins de la dissuasion nucléaire française, jeudi dernier, là encore sans qu'un lien puisse être établi avec la Russie. La source sécuritaire a dit à l'AFP qu'il était trop tôt pour savoir si ces survols sont organisés ou s'il s'agit d'un phénomène de mimétisme consécutif à la publicité donnée à ces survols. A Creil, les militaires ont eu des soupçons sur la présence de drones au-dessus de la base durant les nuits des 28 et 30 novembre mais "les conditions météo (nuit, brouillard épais, plafond bas) n’étaient pas propices à une levée de doute irréfutable", a indiqué l'AAE, soulignant la proximité de l'aéroport de Roissy et la présence d'avions de ligne. Plusieurs sources militaires ou sécuritaires interrogées ces dernières semaines par l'AFP ont insisté sur le potentiel risque d'emballement psychologique autour des signalements de drones en Europe, soulignant l'immense difficulté d'identifier un drone dans le ciel la nuit par un témoin ne disposant pas de matériels de détection spécifique.
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Confirmant en partie une information de la revue Air et Cosmos, une porte-parole de l'AAE a indiqué à l'AFP que "la présence de plusieurs drones est avérée" dans la nuit du 26 novembre au-dessus de cette base qui abrite des notamment des installations techniques de la DRM, un des principaux services de renseignement français. "Tout lien avec des provocations étrangères est à ce stade prématuré", a ajouté cette source. Plusieurs potentiels survols de drones au-dessus d'infrastructures critiques ont été signalées en Europe ces dernières semaines, et certains responsables politiques ont accusé la Russie de se livrer à ces actions de guerre hybride. Des survols ont aussi été signalés au-dessus de sites militaires en France. Le 26 novembre, face à la présence avérée des drones, les militaires chargés de la protection du site de Creil ont tiré avec des armes de calibre 12, à canon lisse et à faible portée, selon Air et Cosmos, une information confirmée par une source sécuritaire à l'AFP. L'AAE n'a pas confirmé ces tirs. Un hélicoptère avec un équipage spécialisé dans la lutte antidrones a été ensuite dépêché sur place, mais les drones avaient disparu, selon l'AAE. Selon Air et Cosmos, six drones ont été signalés simultanément, un chiffre qui n'a pas été confirmé. Cette base interarmées "sensible n'a subi aucune dégradation et reste pleinement opérationnelle pour l'ensemble de ses missions", a ajouté l'AAE, précisant qu'une plainte a été déposée et qu'une enquête est en cours. C'est le deuxième site particulièrement sensible à être survolé par des drones en quelques jours, après la base de l'Île Longue en Bretagne, qui abrite les sous-marins de la dissuasion nucléaire française, jeudi dernier, là encore sans qu'un lien puisse être établi avec la Russie. La source sécuritaire a dit à l'AFP qu'il était trop tôt pour savoir si ces survols sont organisés ou s'il s'agit d'un phénomène de mimétisme consécutif à la publicité donnée à ces survols. A Creil, les militaires ont eu des soupçons sur la présence de drones au-dessus de la base durant les nuits des 28 et 30 novembre mais "les conditions météo (nuit, brouillard épais, plafond bas) n’étaient pas propices à une levée de doute irréfutable", a indiqué l'AAE, soulignant la proximité de l'aéroport de Roissy et la présence d'avions de ligne. Plusieurs sources militaires ou sécuritaires interrogées ces dernières semaines par l'AFP ont insisté sur le potentiel risque d'emballement psychologique autour des signalements de drones en Europe, soulignant l'immense difficulté d'identifier un drone dans le ciel la nuit par un témoin ne disposant pas de matériels de détection spécifique.

08.12.2025 à 21:01

Bronchiolite: une quinzaine de bébés transférés d'Ile-de-France dans d'autres régions

FRANCE24
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En Île-de-France, il a fallu transférer 14 bébés en réanimation vers d'autres régions faute de lits, selon des informations de France Inter lundi matin. "Nous avons 36 lits dans ce service, et 36 lits occupés, pleins", a notamment exposé à la radio Naïm Ouldali, pédiatre à l’hôpital Robert Debré à Paris. Dans une mise au point, l'Agence régionale de santé a précisé dans l'après-midi que "16 enfants ont été concernés par un transfert vers un hôpital hors Île-de-France" depuis mi-octobre, deux de ces transferts ayant été effectués ce week-end. "Parmi ces 16 transferts, six ne sont pas liés aux tensions sur les places d’hospitalisation en Île-de-France mais répondaient à une problématique non médicale de rapprochement avec le domicile des parents, notamment dans le Val d’Oise et dans les Yvelines", a notamment indiqué l'ARS. Et, selon son communiqué, "les 10 autres cas de transferts peuvent être effectivement attribués à une tension locale sur l’offre mais pas nécessairement à une saturation des services à l’échelle régionale". "Dans ces cas de tensions locales, en particulier dans les départements de la grande couronne, un transfert en proximité dans un établissement d’une région limitrophe peut s’avérer plus pertinent et confortable pour les parents qu’un transfert dans un autre département francilien", selon l'agence. La ministre de la Santé Stéphanie Rist a également affirmé lundi sur BFMTV qu'"il y a des transferts d'enfants entre services souvent dus à des rapprochements familiaux, souvent pour que l'enfant soit pris en charge au plus près d'où il habite". Mais "on surveille évidemment de très près l'état des services", a-t-elle assuré. L’Île-de-France, en alerte épidémique pour la bronchiolite pour la sixième semaine, a enregistré une augmentation hebdomadaire des passages aux urgences de 7,4% pour les moins de 2 ans et de 9,7% pour les moins de 1 an entre le 24 et le 30 novembre. L'ARS a cependant pointé "un infléchissement" pour les moins de 2 ans depuis fin novembre. Deux traitements immunisants sont désormais disponibles contre la bronchiolite: l'Abrysvo (Pfizer), vaccin administré à la mère avant la naissance du bébé, et le Beyfortus (AstraZeneca/Sanofi), traitement donné au nourrisson pendant ses premiers mois. Mais "la grosse majorité des parents dont les enfants sont hospitalisés pour une bronchiolite à VRS ne sont pas au courant de l’existence de ces produits-là", selon Naïm Oualdali.
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En Île-de-France, il a fallu transférer 14 bébés en réanimation vers d'autres régions faute de lits, selon des informations de France Inter lundi matin. "Nous avons 36 lits dans ce service, et 36 lits occupés, pleins", a notamment exposé à la radio Naïm Ouldali, pédiatre à l’hôpital Robert Debré à Paris. Dans une mise au point, l'Agence régionale de santé a précisé dans l'après-midi que "16 enfants ont été concernés par un transfert vers un hôpital hors Île-de-France" depuis mi-octobre, deux de ces transferts ayant été effectués ce week-end. "Parmi ces 16 transferts, six ne sont pas liés aux tensions sur les places d’hospitalisation en Île-de-France mais répondaient à une problématique non médicale de rapprochement avec le domicile des parents, notamment dans le Val d’Oise et dans les Yvelines", a notamment indiqué l'ARS. Et, selon son communiqué, "les 10 autres cas de transferts peuvent être effectivement attribués à une tension locale sur l’offre mais pas nécessairement à une saturation des services à l’échelle régionale". "Dans ces cas de tensions locales, en particulier dans les départements de la grande couronne, un transfert en proximité dans un établissement d’une région limitrophe peut s’avérer plus pertinent et confortable pour les parents qu’un transfert dans un autre département francilien", selon l'agence. La ministre de la Santé Stéphanie Rist a également affirmé lundi sur BFMTV qu'"il y a des transferts d'enfants entre services souvent dus à des rapprochements familiaux, souvent pour que l'enfant soit pris en charge au plus près d'où il habite". Mais "on surveille évidemment de très près l'état des services", a-t-elle assuré. L’Île-de-France, en alerte épidémique pour la bronchiolite pour la sixième semaine, a enregistré une augmentation hebdomadaire des passages aux urgences de 7,4% pour les moins de 2 ans et de 9,7% pour les moins de 1 an entre le 24 et le 30 novembre. L'ARS a cependant pointé "un infléchissement" pour les moins de 2 ans depuis fin novembre. Deux traitements immunisants sont désormais disponibles contre la bronchiolite: l'Abrysvo (Pfizer), vaccin administré à la mère avant la naissance du bébé, et le Beyfortus (AstraZeneca/Sanofi), traitement donné au nourrisson pendant ses premiers mois. Mais "la grosse majorité des parents dont les enfants sont hospitalisés pour une bronchiolite à VRS ne sont pas au courant de l’existence de ces produits-là", selon Naïm Oualdali.

08.12.2025 à 20:48

Bénin : les images de l'intervention du Nigeria contre les putschistes

Les Observateurs
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La tentative de coup d'État au Bénin contre le président Patrice Talon a été mise en échec ce dimanche par la réaction de l'armée béninoise, mais également grâce à l'action du Nigéria voisin. Comme le montrent des vidéos partagées par des témoins, l'armée de l'air nigériane est intervenue contre les putschistes.
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La tentative de coup d'État au Bénin contre le président Patrice Talon a été mise en échec ce dimanche par la réaction de l'armée béninoise, mais également grâce à l'action du Nigéria voisin. Comme le montrent des vidéos partagées par des témoins, l'armée de l'air nigériane est intervenue contre les putschistes.

08.12.2025 à 20:23

Arte reconduit à sa tête Bruno Patino pour cinq ans

FRANCE24
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Réuni lundi, le Conseil de surveillance d'Arte France "s'est prononcé à l'unanimité" pour maintenir M. Patino, "suivant ainsi la préconisation d'un comité ad hoc constitué en octobre afin de dresser le bilan du mandat écoulé et d'examiner les orientations stratégiques proposées pour l'avenir", a indiqué la chaîne dans un communiqué. Le président du Conseil, l'essayiste Bernard-Henri Lévy, a expliqué que la "reconduction de Bruno Patino et de ses équipes permettra de poursuivre l'ensemble des dynamiques insufflées à Arte ces dernières années", qu'il s'agisse "d'européaniser les offres de la chaîne, de faire monter en puissance sa plateforme arte.tv ou d'élargir les publics et l'empreinte d'Arte, notamment auprès des jeunes générations". Bruno Patino, 60 ans, avait été nommé en 2020 à la tête de la chaîne, diffusée depuis 1992. Disponible en sept langues, elle souhaite proposer des "œuvres non formatées", "en phase avec l'époque". Bruno Patino est un fin connaisseur de l'audiovisuel public puisqu'il a été directeur de France Culture et numéro 2 de France Télévisions. Il est aussi passé par les quotidiens Le Monde et InfoMatin, Canal+ et Hachette Livre. Il est aussi l'auteur de plusieurs essais, dont "La civilisation du poisson rouge : petit traité sur le marché de l'attention" (Grasset). Les dirigeants français et allemands d'Arte ont récemment affiché leur ambition de faire de la chaîne une véritable plateforme européenne, qui fonctionnerait en réseau et offrirait une alternative européenne aux plateformes américaines. Bruno Patino a été reconduit par un conseil composé de 15 membres parmi lesquels trois représentants des salariés et trois personnalités représentant l'État ou nommées sur proposition de ce dernier.
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Réuni lundi, le Conseil de surveillance d'Arte France "s'est prononcé à l'unanimité" pour maintenir M. Patino, "suivant ainsi la préconisation d'un comité ad hoc constitué en octobre afin de dresser le bilan du mandat écoulé et d'examiner les orientations stratégiques proposées pour l'avenir", a indiqué la chaîne dans un communiqué. Le président du Conseil, l'essayiste Bernard-Henri Lévy, a expliqué que la "reconduction de Bruno Patino et de ses équipes permettra de poursuivre l'ensemble des dynamiques insufflées à Arte ces dernières années", qu'il s'agisse "d'européaniser les offres de la chaîne, de faire monter en puissance sa plateforme arte.tv ou d'élargir les publics et l'empreinte d'Arte, notamment auprès des jeunes générations". Bruno Patino, 60 ans, avait été nommé en 2020 à la tête de la chaîne, diffusée depuis 1992. Disponible en sept langues, elle souhaite proposer des "œuvres non formatées", "en phase avec l'époque". Bruno Patino est un fin connaisseur de l'audiovisuel public puisqu'il a été directeur de France Culture et numéro 2 de France Télévisions. Il est aussi passé par les quotidiens Le Monde et InfoMatin, Canal+ et Hachette Livre. Il est aussi l'auteur de plusieurs essais, dont "La civilisation du poisson rouge : petit traité sur le marché de l'attention" (Grasset). Les dirigeants français et allemands d'Arte ont récemment affiché leur ambition de faire de la chaîne une véritable plateforme européenne, qui fonctionnerait en réseau et offrirait une alternative européenne aux plateformes américaines. Bruno Patino a été reconduit par un conseil composé de 15 membres parmi lesquels trois représentants des salariés et trois personnalités représentant l'État ou nommées sur proposition de ce dernier.

08.12.2025 à 20:16

Europe - Etats-Unis : la rupture ?

Stéphanie ANTOINE
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Le Président du Conseil européen, Antonio Costa, dénonce des tentatives d'ingérence des États-Unis dans la politique européenne. Déclaration faite en réaction à la publication par la Maison Blanche vendredi dernier de la nouvelle stratégie de sécurité américaine. Un document de 33 pages, ou les Etats-Unis actent une rupture historique avec la politique américaine mise en œuvre depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
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Le Président du Conseil européen, Antonio Costa, dénonce des tentatives d'ingérence des États-Unis dans la politique européenne. Déclaration faite en réaction à la publication par la Maison Blanche vendredi dernier de la nouvelle stratégie de sécurité américaine. Un document de 33 pages, ou les Etats-Unis actent une rupture historique avec la politique américaine mise en œuvre depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

08.12.2025 à 20:15

Condamné dans une affaire de marchés publics, le maire de Tarbes bientôt destitué

FRANCE24
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Cette dernière peine étant assortie d'une mesure d'exécution provisoire, le préfet des Hautes-Pyrénées prendra prochainement un arrêté actant sa démission d'office. Une amende de 75.000 euros a également été prononcée. L'élu de 81 ans, en poste depuis 2001, avait annoncé qu'il ne briguerait pas sa succession en 2026 mais il comptait figurer sur la liste conduite par Michel Garnier, un de ses proches, et semblait vouloir conserver la présidence de l'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées. "Je prends acte. Je suis surpris, déçu", a réagi Gérard Trémège, interrogé par l'AFP après le prononcé du jugement, dont il peut faire appel. "Je vais y réfléchir", a-t-il ajouté sur ce point. Poursuivi pour favoritisme et prise illégale d'intérêt, il avait comparu mi-novembre avec neuf autres prévenus - cinq anciens cadres administratifs de la ville de Tarbes, un architecte et trois entrepreneurs locaux. Selon l'accusation, l'édile avait mis au point un "système" pour "avantager des proches" en leur accordant des marchés publics malgré des candidatures "aux dossiers incomplets" et à des tarifs souvent supérieurs à ceux du marché, ou en leur cédant des terrains municipaux à prix réduits. Au procès, Gérard Trémège avait nié les faits, admettant avoir commis des "erreurs" mais jamais de façon délibérée, expliquant avoir privilégié "des entreprises du territoire" sans chercher "d'intérêt personnel", et dénonçant un dossier "orchestré" contre lui. Une peine de trois ans de prison dont un ferme, aménageable sous la forme d'une détention à domicile avec bracelet électronique, assortie de cinq ans d'inéligibilité et de 75.000 euros d'amende, avait alors été requise par le procureur de Pau qui avait imputé au maire des "dysfonctionnements majeurs". Prévu initialement lundi, un conseil municipal se tiendra le 15 décembre pour élire le nouveau maire de Tarbes. Gérard Trémège a également été conseiller régional de Midi-Pyrénées, puis d'Occitanie, de 2004 à 2021, et député des Hautes-Pyrénées de 1986 à 1988 puis de 1993 à 1995. Parmi les autres peines prononcées par le tribunal, un ancien directeur général des services de la commune a été condamné à neuf mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende, un ex-chef de service municipal et un architecte à six mois de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende, un chef d'entreprise à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende. Deux autres dirigeants d'entreprises ont été relaxés, tandis que trois ex-chefs de services municipaux ont bénéficié d'une dispense de peine.
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Cette dernière peine étant assortie d'une mesure d'exécution provisoire, le préfet des Hautes-Pyrénées prendra prochainement un arrêté actant sa démission d'office. Une amende de 75.000 euros a également été prononcée. L'élu de 81 ans, en poste depuis 2001, avait annoncé qu'il ne briguerait pas sa succession en 2026 mais il comptait figurer sur la liste conduite par Michel Garnier, un de ses proches, et semblait vouloir conserver la présidence de l'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées. "Je prends acte. Je suis surpris, déçu", a réagi Gérard Trémège, interrogé par l'AFP après le prononcé du jugement, dont il peut faire appel. "Je vais y réfléchir", a-t-il ajouté sur ce point. Poursuivi pour favoritisme et prise illégale d'intérêt, il avait comparu mi-novembre avec neuf autres prévenus - cinq anciens cadres administratifs de la ville de Tarbes, un architecte et trois entrepreneurs locaux. Selon l'accusation, l'édile avait mis au point un "système" pour "avantager des proches" en leur accordant des marchés publics malgré des candidatures "aux dossiers incomplets" et à des tarifs souvent supérieurs à ceux du marché, ou en leur cédant des terrains municipaux à prix réduits. Au procès, Gérard Trémège avait nié les faits, admettant avoir commis des "erreurs" mais jamais de façon délibérée, expliquant avoir privilégié "des entreprises du territoire" sans chercher "d'intérêt personnel", et dénonçant un dossier "orchestré" contre lui. Une peine de trois ans de prison dont un ferme, aménageable sous la forme d'une détention à domicile avec bracelet électronique, assortie de cinq ans d'inéligibilité et de 75.000 euros d'amende, avait alors été requise par le procureur de Pau qui avait imputé au maire des "dysfonctionnements majeurs". Prévu initialement lundi, un conseil municipal se tiendra le 15 décembre pour élire le nouveau maire de Tarbes. Gérard Trémège a également été conseiller régional de Midi-Pyrénées, puis d'Occitanie, de 2004 à 2021, et député des Hautes-Pyrénées de 1986 à 1988 puis de 1993 à 1995. Parmi les autres peines prononcées par le tribunal, un ancien directeur général des services de la commune a été condamné à neuf mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende, un ex-chef de service municipal et un architecte à six mois de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende, un chef d'entreprise à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende. Deux autres dirigeants d'entreprises ont été relaxés, tandis que trois ex-chefs de services municipaux ont bénéficié d'une dispense de peine.
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