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19.11.2025 à 17:55

COP30 à Belém : les autochtones, les grands oubliés ?

FRANCE24
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Aujourd'hui dans "Derrière l'image", une photographie de personnes de la population autochtone à la COP30 à Belém, au Brésil. Nous en parlons avec Gabrielle Maréchaux, journaliste chez The Conversation France.
Aujourd'hui dans "Derrière l'image", une photographie de personnes de la population autochtone à la COP30 à Belém, au Brésil. Nous en parlons avec Gabrielle Maréchaux, journaliste chez The Conversation France.

19.11.2025 à 17:54

Pourquoi tout le monde veut mettre la main sur l’agent russe Yaroslav Mikhailov ?

Sébastian SEIBT
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La Russie et plusieurs pays occidentaux veulent obtenir l’extradition d’Azerbaïdjan de Yaroslav Mikhailov, ex-criminel russe. Tous les services secrets occidentaux voudraient l’interroger car il est susceptible de détenir des informations sur les réseaux utilisés par la Russie pour leur guerre hybride en Europe. Et Moscou veut éviter à tout prix d’éventuelles révélations explosives.
La Russie et plusieurs pays occidentaux veulent obtenir l’extradition d’Azerbaïdjan de Yaroslav Mikhailov, ex-criminel russe. Tous les services secrets occidentaux voudraient l’interroger car il est susceptible de détenir des informations sur les réseaux utilisés par la Russie pour leur guerre hybride en Europe. Et Moscou veut éviter à tout prix d’éventuelles révélations explosives.

19.11.2025 à 17:53

Chine : l'accès aux toilettes, une question de santé publique

FRANCE24
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Il y a dix ans, le président Xi Jinping avait décidé une "révolution des toilettes". Où en est-on aujourd'hui ? Focus de nos correspondants.
Il y a dix ans, le président Xi Jinping avait décidé une "révolution des toilettes". Où en est-on aujourd'hui ? Focus de nos correspondants.

19.11.2025 à 17:51

Benjamin Netanyahu se rend sur le plateau du Golan syrien et provoque la colère de Damas

FRANCE 24
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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est rendu, mercredi, auprès des troupes déployées en Syrie, de l'autre côté de la ligne de démarcation entre les deux pays toujours en guerre. De son côté, Damas a dénoncé une "violation" de sa souveraineté, accusant Israël d'empiéter sur une zone tampon censée séparer les forces des deux États.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est rendu, mercredi, auprès des troupes déployées en Syrie, de l'autre côté de la ligne de démarcation entre les deux pays toujours en guerre. De son côté, Damas a dénoncé une "violation" de sa souveraineté, accusant Israël d'empiéter sur une zone tampon censée séparer les forces des deux États.

19.11.2025 à 17:49

Pour remettre le Louvre aux normes, "il faudrait presque le fermer", selon Rachida Dati

FRANCE24
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Au lendemain de l'annonce de la fermeture d'une galerie du musée du Louvre en raison d'une "fragilité" de l'édifice, la ministre de la Culture Rachida Dati a estimé mardi 18 novembre que, "pour le remettre totalement aux normes et totalement d'aplomb, il faudrait presque le fermer".
Au lendemain de l'annonce de la fermeture d'une galerie du musée du Louvre en raison d'une "fragilité" de l'édifice, la ministre de la Culture Rachida Dati a estimé mardi 18 novembre que, "pour le remettre totalement aux normes et totalement d'aplomb, il faudrait presque le fermer".

19.11.2025 à 17:48

Nicki Minaj rejoint la croisade contestée de Trump sur les chrétiens du Nigeria

FRANCE24
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La superstar du rap Nicki Minaj a rejoint mardi 18 novembre la campagne de Donald Trump affirmant que les chrétiens sont persécutés au Nigeria, une thèse contestée par les autorités du pays.
La superstar du rap Nicki Minaj a rejoint mardi 18 novembre la campagne de Donald Trump affirmant que les chrétiens sont persécutés au Nigeria, une thèse contestée par les autorités du pays.

19.11.2025 à 17:47

L’Union européenne, trop dépendante du marché chinois ?

FRANCE24
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L'Europe est le premier importateur mondial de produits chinois. Nous en parlons avec notre invité Rémy Bourgeot, économiste, ingénieur et chercheur associé à l'Iris.
L'Europe est le premier importateur mondial de produits chinois. Nous en parlons avec notre invité Rémy Bourgeot, économiste, ingénieur et chercheur associé à l'Iris.

19.11.2025 à 17:45

L'armée israélienne mène des frappes au Sud-Liban

FRANCE24
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L'armée israélienne a mené mercredi 19 novembre des frappes aériennes intenses sur deux villages du Sud-Liban après avoir émis des ordres d'évacuation, ont rapporté des témoins.
L'armée israélienne a mené mercredi 19 novembre des frappes aériennes intenses sur deux villages du Sud-Liban après avoir émis des ordres d'évacuation, ont rapporté des témoins.

19.11.2025 à 17:43

Pékin-Washington : la guerre froide continue malgré la rencontre entre les présidents

FRANCE24
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C’est l’ennemi numéro un de Donald Trump : la Chine affirme haut et fort vouloir devenir la première puissance mondiale. Donald Trump ne l’entend pas de cette oreille. Une rencontre entre les présidents des deux pays a permis d’éviter une nouvelle escalade. Nous en parlons avec notre correspondant Matthieu Mabin.
C’est l’ennemi numéro un de Donald Trump : la Chine affirme haut et fort vouloir devenir la première puissance mondiale. Donald Trump ne l’entend pas de cette oreille. Une rencontre entre les présidents des deux pays a permis d’éviter une nouvelle escalade. Nous en parlons avec notre correspondant Matthieu Mabin.

19.11.2025 à 17:37

Affaire Epstein: le flou persiste à Washington, malgré une loi de "transparence"

FRANCE24
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Le texte voté mardi au Congrès donne un mois au ministère de la Justice pour rendre disponible l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, sur sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et sur toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires liées. Le suicide de Jeffrey Epstein dans sa cellule a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles ce financier -- aux vastes relations dans les milieux politiques, d'affaires, et du divertissement -- aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes. Récemment, il a répété n'avoir "rien à voir avec Jeffrey Epstein", assurant qu'il avait "viré" le financier de Mar-a-Lago, son luxueux club en Floride, parce que c'était "un pervers malade". "Diversion" Figures de la jet-set new-yorkaise, les deux hommes d'affaires furent proches à partir de la fin des années 1980 jusqu'à leur brouille au début des années 2000, et avant que les poursuites ne soient lancées quelques années plus tard contre le financier, accusé d'avoir organisé un réseau d'exploitation sexuelle de jeunes filles mineures. Le président américain, qui n'a jamais été accusé par la justice dans cette affaire, s'est opposé depuis des mois à la proposition de loi de "transparence dans le dossier Epstein", et a exercé de fortes pressions sur les élus républicains qui la soutenaient. Dimanche, alors qu'il devenait évident que le texte serait adopté sans encombre au Congrès, Donald Trump avait publiquement fait volte-face. Le président avait dit désormais le soutenir, tout en soulignant que cette législation ne devait pas constituer une "diversion" de ses succès politiques. La proposition de loi a été finalement adoptée mardi à 427 voix pour et 1 contre à la Chambre, et le Sénat a utilisé une procédure particulière pour l'approuver sans débat et à l'unanimité. Donald Trump doit maintenant apposer sa signature pour promulgation, et enclencher ainsi le compte à rebours de 30 jours. "Nous n'avons rien à cacher", a lancé récemment le président en pointant du doigt l'opposition. "Tous ses amis étaient démocrates", a-t-il dit à propos de Jeffrey Epstein. Rétention La semaine dernière, il a ainsi ordonné à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, d'ouvrir une enquête sur la relation entre le financier et certaines personnalités démocrates, dont l'ex-président Bill Clinton. Or la législation adoptée par le Congrès autorise le ministère de la Justice à retenir ou caviarder les documents visés sous certaines conditions, notamment pour préserver l'intimité de victimes ou en raison d'"une enquête ou de poursuites fédérales en cours". L'élu républicain Thomas Massie, l'un des auteurs de la proposition de loi et fréquent critique de Donald Trump, a dit craindre que ces enquêtes soient "un écran de fumée" et une "tentative de la dernière chance pour empêcher la publication du dossier Epstein". Il a cependant souligné mercredi sur X que selon les termes de sa législation, la rétention de documents en raison d'une enquête doit être "étroitement ajustée et temporaire". Ex-alliée de Donald Trump, l'élue républicaine Marjorie Taylor Greene avait affirmé mardi que le "vrai test" viendrait après le Congrès, et consistera à attendre de voir si le gouvernement publiera bien les documents.
Texte intégral (585 mots)
Le texte voté mardi au Congrès donne un mois au ministère de la Justice pour rendre disponible l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, sur sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et sur toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires liées. Le suicide de Jeffrey Epstein dans sa cellule a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles ce financier -- aux vastes relations dans les milieux politiques, d'affaires, et du divertissement -- aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes. Récemment, il a répété n'avoir "rien à voir avec Jeffrey Epstein", assurant qu'il avait "viré" le financier de Mar-a-Lago, son luxueux club en Floride, parce que c'était "un pervers malade". "Diversion" Figures de la jet-set new-yorkaise, les deux hommes d'affaires furent proches à partir de la fin des années 1980 jusqu'à leur brouille au début des années 2000, et avant que les poursuites ne soient lancées quelques années plus tard contre le financier, accusé d'avoir organisé un réseau d'exploitation sexuelle de jeunes filles mineures. Le président américain, qui n'a jamais été accusé par la justice dans cette affaire, s'est opposé depuis des mois à la proposition de loi de "transparence dans le dossier Epstein", et a exercé de fortes pressions sur les élus républicains qui la soutenaient. Dimanche, alors qu'il devenait évident que le texte serait adopté sans encombre au Congrès, Donald Trump avait publiquement fait volte-face. Le président avait dit désormais le soutenir, tout en soulignant que cette législation ne devait pas constituer une "diversion" de ses succès politiques. La proposition de loi a été finalement adoptée mardi à 427 voix pour et 1 contre à la Chambre, et le Sénat a utilisé une procédure particulière pour l'approuver sans débat et à l'unanimité. Donald Trump doit maintenant apposer sa signature pour promulgation, et enclencher ainsi le compte à rebours de 30 jours. "Nous n'avons rien à cacher", a lancé récemment le président en pointant du doigt l'opposition. "Tous ses amis étaient démocrates", a-t-il dit à propos de Jeffrey Epstein. Rétention La semaine dernière, il a ainsi ordonné à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, d'ouvrir une enquête sur la relation entre le financier et certaines personnalités démocrates, dont l'ex-président Bill Clinton. Or la législation adoptée par le Congrès autorise le ministère de la Justice à retenir ou caviarder les documents visés sous certaines conditions, notamment pour préserver l'intimité de victimes ou en raison d'"une enquête ou de poursuites fédérales en cours". L'élu républicain Thomas Massie, l'un des auteurs de la proposition de loi et fréquent critique de Donald Trump, a dit craindre que ces enquêtes soient "un écran de fumée" et une "tentative de la dernière chance pour empêcher la publication du dossier Epstein". Il a cependant souligné mercredi sur X que selon les termes de sa législation, la rétention de documents en raison d'une enquête doit être "étroitement ajustée et temporaire". Ex-alliée de Donald Trump, l'élue républicaine Marjorie Taylor Greene avait affirmé mardi que le "vrai test" viendrait après le Congrès, et consistera à attendre de voir si le gouvernement publiera bien les documents.

19.11.2025 à 17:35

Mondial-2026: Curaçao, l'invité surprise

FRANCE24
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. Le Petit Poucet du Mondial Avec une superficie de 444 km² pour un peu moins de 160.000 habitants, l'île du sud des Caraïbes située au nord du Venezuela a déjà marqué l'histoire avant même le début de la compétition en devenant le plus petit territoire à obtenir son billet pour une Coupe du monde. Etat autonome depuis 2010 et la dissolution de la Fédération des Antilles néerlandaises mais appartenant toujours aux Pays-Bas, Curaçao dispose de sa propre Constitution, d'un gouvernement, d'un Premier ministre et d'un Parlement local. Il peut surtout s'appuyer sur des ressources très importantes liées au tourisme et aux services financiers. Curaçao est d'ailleurs considéré comme un paradis fiscal par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). . Une influence oranje Occupé par les Néerlandais à partir du XVIIe siècle, Curaçao est logiquement sous très forte influence batave. Tous les joueurs de l'équipe sont nés aux Pays-Bas et le onze aligné lors du nul ramené de Jamaïque (0-0), qui a envoyé mercredi Curaçao à la Coupe du monde, était même composé à 100% de bi-nationaux. Pour compléter le tableau, le sélectionneur n'est autre que Dick Advocaat, célèbre technicien "oranje". Après avoir sondé sans succès les célèbres Guus Hiddink et Louis van Gaal, la Fédération a jeté son dévolu sur le vétéran de 78 ans, arrivé en 2024 et qui a dirigé à trois reprises son pays. Advocaat, véritable globe-trotter avec des expériences en Ecosse, Allemagne, Emirats Arabes Unis, Corée du sud, Russie, Belgique, Serbie, Angleterre, Turquie et Irak, va ainsi connaître en 2026 sa 3e phase finale de Mondial après 1994 à la tête des Pays-Bas et 2006 avec les Sud-Coréens. Il n'a par contre pas pu assister à la qualification historique de ses troupes puisqu'il était retourné en Europe en raison d'une urgence familiale. . Un parcours sans faute Sous la houlette d'Advocaat, Curaçao est devenu une petite équipe qui monte doucement mais sûrement au sein de la Concacaf, la Confédération d'Amérique du nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes. 82e au classement Fifa, la sélection, dont le principal fait d'armes avait été jusqu'ici un quart de finale de Gold Cup en 2019, a effectué un parcours sans faute au cours de sa campagne qualificative en étant invaincue en 10 matches (7 victoires, 3 nuls). L'équipe ne compte logiquement aucun élément d'envergure mais ils ont tous été formés aux Pays-Bas et la plupart évolue en Eredivisie (1re division néerlandaise). "Tout commence par un rêve, puis il faut croire en ce rêve. Il faut transformer cette croyance en un plan et élaborer ce plan. C'est ce que nous avons fait", a témoigné l'un des adjoints d'Advocaat, Dean Gorré, ex-joueur de l'Ajax Amsterdam et du Feyenoord Rotterdam. Reste à savoir comment Curaçao survivra au tournoi planétaire. Placée dans le 4e chapeau pour le tirage au sort du 5 décembre à Washington, la Familia Azul, le surnom de la sélection, risque de souffrir au 1er tour contre des adversaires d'un tout autre calibre que ceux croisés jusqu'ici durant sa courte existence. . La fête... aux Pays-Bas Si la capitale Willemstad a exulté au coup de sifflet final de la rencontre en Jamaïque, l'accession de Curaçao au Mondial a également été particulièrement suivie aux Pays-Bas où vit une importante diaspora. 700 personnes étaient par exemple réunies dans une salle de spectacle de Rotterdam, selon le quotidien de Volkskrant. "C'est indescriptible. Quand on découvre l'histoire de l'île, et celle de mes ancêtres qui ont connu l'esclavage, on comprend à quel point ce fut une lutte constante. Pourtant, nous avons tant de beautés: la nature, la culture, les gens et le sport", a témoigné Giovanka Martina, 39 ans, citée par le journal. Le roi des Pays-Bas Willem-Alexander et la reine Máxima se sont eux fendus d'un message sur X. "C'est fantastique que deux pays du Royaume aillent disputer le titre mondial cet été. Nous félicitons fièrement Curaçao", ont-ils écrit sur le réseau social.
Texte intégral (706 mots)
. Le Petit Poucet du Mondial Avec une superficie de 444 km² pour un peu moins de 160.000 habitants, l'île du sud des Caraïbes située au nord du Venezuela a déjà marqué l'histoire avant même le début de la compétition en devenant le plus petit territoire à obtenir son billet pour une Coupe du monde. Etat autonome depuis 2010 et la dissolution de la Fédération des Antilles néerlandaises mais appartenant toujours aux Pays-Bas, Curaçao dispose de sa propre Constitution, d'un gouvernement, d'un Premier ministre et d'un Parlement local. Il peut surtout s'appuyer sur des ressources très importantes liées au tourisme et aux services financiers. Curaçao est d'ailleurs considéré comme un paradis fiscal par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). . Une influence oranje Occupé par les Néerlandais à partir du XVIIe siècle, Curaçao est logiquement sous très forte influence batave. Tous les joueurs de l'équipe sont nés aux Pays-Bas et le onze aligné lors du nul ramené de Jamaïque (0-0), qui a envoyé mercredi Curaçao à la Coupe du monde, était même composé à 100% de bi-nationaux. Pour compléter le tableau, le sélectionneur n'est autre que Dick Advocaat, célèbre technicien "oranje". Après avoir sondé sans succès les célèbres Guus Hiddink et Louis van Gaal, la Fédération a jeté son dévolu sur le vétéran de 78 ans, arrivé en 2024 et qui a dirigé à trois reprises son pays. Advocaat, véritable globe-trotter avec des expériences en Ecosse, Allemagne, Emirats Arabes Unis, Corée du sud, Russie, Belgique, Serbie, Angleterre, Turquie et Irak, va ainsi connaître en 2026 sa 3e phase finale de Mondial après 1994 à la tête des Pays-Bas et 2006 avec les Sud-Coréens. Il n'a par contre pas pu assister à la qualification historique de ses troupes puisqu'il était retourné en Europe en raison d'une urgence familiale. . Un parcours sans faute Sous la houlette d'Advocaat, Curaçao est devenu une petite équipe qui monte doucement mais sûrement au sein de la Concacaf, la Confédération d'Amérique du nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes. 82e au classement Fifa, la sélection, dont le principal fait d'armes avait été jusqu'ici un quart de finale de Gold Cup en 2019, a effectué un parcours sans faute au cours de sa campagne qualificative en étant invaincue en 10 matches (7 victoires, 3 nuls). L'équipe ne compte logiquement aucun élément d'envergure mais ils ont tous été formés aux Pays-Bas et la plupart évolue en Eredivisie (1re division néerlandaise). "Tout commence par un rêve, puis il faut croire en ce rêve. Il faut transformer cette croyance en un plan et élaborer ce plan. C'est ce que nous avons fait", a témoigné l'un des adjoints d'Advocaat, Dean Gorré, ex-joueur de l'Ajax Amsterdam et du Feyenoord Rotterdam. Reste à savoir comment Curaçao survivra au tournoi planétaire. Placée dans le 4e chapeau pour le tirage au sort du 5 décembre à Washington, la Familia Azul, le surnom de la sélection, risque de souffrir au 1er tour contre des adversaires d'un tout autre calibre que ceux croisés jusqu'ici durant sa courte existence. . La fête... aux Pays-Bas Si la capitale Willemstad a exulté au coup de sifflet final de la rencontre en Jamaïque, l'accession de Curaçao au Mondial a également été particulièrement suivie aux Pays-Bas où vit une importante diaspora. 700 personnes étaient par exemple réunies dans une salle de spectacle de Rotterdam, selon le quotidien de Volkskrant. "C'est indescriptible. Quand on découvre l'histoire de l'île, et celle de mes ancêtres qui ont connu l'esclavage, on comprend à quel point ce fut une lutte constante. Pourtant, nous avons tant de beautés: la nature, la culture, les gens et le sport", a témoigné Giovanka Martina, 39 ans, citée par le journal. Le roi des Pays-Bas Willem-Alexander et la reine Máxima se sont eux fendus d'un message sur X. "C'est fantastique que deux pays du Royaume aillent disputer le titre mondial cet été. Nous félicitons fièrement Curaçao", ont-ils écrit sur le réseau social.

19.11.2025 à 17:35

Après la suspension de la vente de la Pascaline, objectif trésor national

FRANCE24
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Plusieurs scientifiques de renom s'étaient mobilisés depuis début septembre et l'annonce par la prestigieuse société Christie's de la mise aux enchères de cette machine à calculer construite en 1642 par Blaise Pascal. Tribune dans le journal Le Monde, pétition en ligne puis, en dernier lieu, action en justice devant le tribunal administratif de Paris: les opposants ont multiplié les actions pour faire entendre leur position. La victoire judiciaire obtenue mardi - la suspension de l'exportation de cette machine à l'étranger - a poussé son propriétaire privé à demander à Christie's de suspendre la vente qui était prévue ce mercredi "dans l'attente du jugement définitif (sur le fond) de la justice administrative", indique Christie's dans son communiqué. "Nous sommes très heureux et très soulagés de cette décision", confie à l'AFP Jean-Michel Bismut, mathématicien membre de l'Académie des Sciences, lauréat du Shaw Prize in Mathematics 2021, professeur émérite à l'Université Paris-Saclay et qui était l'un des requérants au même titre que plusieurs professeurs et associations. "Autoriser la sortie de territoire de la Pascaline venait d'une mauvaise appréciation de la valeur patrimoniale de l'objet. L’ordonnance de référé assure son maintien sur le territoire, c'est un répit de six mois à un an avant le jugement au fond", explique-t-il. La suite n'est désormais plus de leur ressort. Les requérants espèrent que le ministère de la Culture va profiter de ce délai pour réviser sa position et lancer une procédure de classement de la Pascaline comme trésor national, qui permettrait aux collections publiques et aux mécènes de réunir les fonds pour l'acquérir et la maintenir en France. "Ce n'est pas nous qui pouvons lancer la procédure. L'initiative en revient au ministère de la Culture", explique M. Bismut. "commande particulière" "Il pourrait même l'initier aujourd'hui même. Ce serait une façon de sortir par le haut de la présente situation que nous déplorons", ajoute-t-il. Estimée entre deux et trois millions d'euros, la machine mise aux enchères est la propriété d'un particulier. Dans le monde, il n'en existe plus que huit de cette époque, à laquelle s'ajoute une neuvième réalisée peu après. Six d'entre elles sont conservées en France, dans des musées, et deux autres en Allemagne. Mais celle qui était proposée à la vente est l'unique Pascaline d'arpentage qui permet de calculer les pieds, les toises et les pouces. Deux autres types de Pascaline existent, certaines destinées au calcul de décimales, d'autres pour des opérations comptables, notamment monétaires. Devant le tribunal administratif, mardi, des chercheurs avaient exprimé leur stupéfaction de ne pas avoir été mis au courant de cette vente avant d'avoir pu lancer une procédure pour qu'elle soit classée trésor national. "Cette machine a dû répondre à une commande particulière faite à Pascal", avait détaillé Laurence Plazenet, présidente de la Société des amis de Port-Royal, évoquant Vauban, Artus de Roannez ou les frères Perrault, tous proches du roi Louis XIV. Ils avaient expliqué n'avoir d'autre choix que de déposer un référé suspension du certificat d’exportation délivré par le ministère de la Culture en mai dernier. C'est ce certificat que la justice a décidé de suspendre, avant donc que Christie's ne renonce à la vente. "Au regard de sa valeur historique et scientifique", cette machine à calculer est selon le tribunal "susceptible d’être qualifiée de trésor national", avait statué la juridiction. Le ministère de la Culture avait lui précisé que, conformément à la procédure habituelle, deux experts - l'un du Centre national des arts et métiers et l'autre du musée du Louvre - avaient donné leur accord pour la délivrance du certificat.
Texte intégral (657 mots)
Plusieurs scientifiques de renom s'étaient mobilisés depuis début septembre et l'annonce par la prestigieuse société Christie's de la mise aux enchères de cette machine à calculer construite en 1642 par Blaise Pascal. Tribune dans le journal Le Monde, pétition en ligne puis, en dernier lieu, action en justice devant le tribunal administratif de Paris: les opposants ont multiplié les actions pour faire entendre leur position. La victoire judiciaire obtenue mardi - la suspension de l'exportation de cette machine à l'étranger - a poussé son propriétaire privé à demander à Christie's de suspendre la vente qui était prévue ce mercredi "dans l'attente du jugement définitif (sur le fond) de la justice administrative", indique Christie's dans son communiqué. "Nous sommes très heureux et très soulagés de cette décision", confie à l'AFP Jean-Michel Bismut, mathématicien membre de l'Académie des Sciences, lauréat du Shaw Prize in Mathematics 2021, professeur émérite à l'Université Paris-Saclay et qui était l'un des requérants au même titre que plusieurs professeurs et associations. "Autoriser la sortie de territoire de la Pascaline venait d'une mauvaise appréciation de la valeur patrimoniale de l'objet. L’ordonnance de référé assure son maintien sur le territoire, c'est un répit de six mois à un an avant le jugement au fond", explique-t-il. La suite n'est désormais plus de leur ressort. Les requérants espèrent que le ministère de la Culture va profiter de ce délai pour réviser sa position et lancer une procédure de classement de la Pascaline comme trésor national, qui permettrait aux collections publiques et aux mécènes de réunir les fonds pour l'acquérir et la maintenir en France. "Ce n'est pas nous qui pouvons lancer la procédure. L'initiative en revient au ministère de la Culture", explique M. Bismut. "commande particulière" "Il pourrait même l'initier aujourd'hui même. Ce serait une façon de sortir par le haut de la présente situation que nous déplorons", ajoute-t-il. Estimée entre deux et trois millions d'euros, la machine mise aux enchères est la propriété d'un particulier. Dans le monde, il n'en existe plus que huit de cette époque, à laquelle s'ajoute une neuvième réalisée peu après. Six d'entre elles sont conservées en France, dans des musées, et deux autres en Allemagne. Mais celle qui était proposée à la vente est l'unique Pascaline d'arpentage qui permet de calculer les pieds, les toises et les pouces. Deux autres types de Pascaline existent, certaines destinées au calcul de décimales, d'autres pour des opérations comptables, notamment monétaires. Devant le tribunal administratif, mardi, des chercheurs avaient exprimé leur stupéfaction de ne pas avoir été mis au courant de cette vente avant d'avoir pu lancer une procédure pour qu'elle soit classée trésor national. "Cette machine a dû répondre à une commande particulière faite à Pascal", avait détaillé Laurence Plazenet, présidente de la Société des amis de Port-Royal, évoquant Vauban, Artus de Roannez ou les frères Perrault, tous proches du roi Louis XIV. Ils avaient expliqué n'avoir d'autre choix que de déposer un référé suspension du certificat d’exportation délivré par le ministère de la Culture en mai dernier. C'est ce certificat que la justice a décidé de suspendre, avant donc que Christie's ne renonce à la vente. "Au regard de sa valeur historique et scientifique", cette machine à calculer est selon le tribunal "susceptible d’être qualifiée de trésor national", avait statué la juridiction. Le ministère de la Culture avait lui précisé que, conformément à la procédure habituelle, deux experts - l'un du Centre national des arts et métiers et l'autre du musée du Louvre - avaient donné leur accord pour la délivrance du certificat.

19.11.2025 à 17:31

Santé: l'épidémie de bronchiolite gagne la Normandie

FRANCE24
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Après une brève stabilisation probablement liée aux vacances scolaires de la Toussaint, la bronchiolite, le plus souvent causée par le virus respiratoire syncytial (VRS), s'est remise à gagner du terrain lors de la semaine achevée dimanche 16 novembre, selon le point hebdomadaire de Santé publique France. Après la région parisienne, déjà touchée depuis fin octobre par l'épidémie, "la Normandie passait en épidémie" à ce moment, a noté SpF. D'autres régions devraient suivre: Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Hauts-de-France et Pays de la Loire sont déjà considérées en pré-épidémie. Si elle est généralement sans gravité, la bronchiolite est susceptible de provoquer des complications chez les nourrissons et de les conduire à l'hôpital, en particulier quand ils ont moins d'un an et, plus encore, quand ils sont âgés de seulement quelques mois. Du 10 au 16 novembre, 1.736 enfants de moins d'un an sont ainsi passés aux urgences pour bronchiolite, et 504 ont été hospitalisés ensuite, selon l'agence sanitaire. Deux traitements immunisants sont désormais disponibles: l'Abrysvo de Pfizer, un vaccin administré directement à la mère avant la naissance du bébé, et le Beyfortus d'AstraZeneca et Sanofi, un traitement donné au nourrisson pendant ses premiers mois d'existence. Les pédiatres français ont, toutefois, regretté au début du mois que trop peu d'enfants aient reçu le Beyfortus. Selon la Société française de pédiatrie, moins d'un bébé éligible sur deux s'était alors vu administrer ce traitement, qui n'est que partiellement remboursé par la Sécurité sociale. Quant aux autres grandes épidémies hivernales, celle de grippe n'est pas encore déclarée mais montre de premiers frémissements. La semaine dernière, "une légère augmentation des indicateurs était observée en ville, plus particulièrement chez les 0-18 ans", a remarqué Santé publique France. "Le taux de positivité était en nette augmentation et le plus élevé dans cette classe d'âge, marquant un début de circulation des virus grippaux dans cette population", a-t-elle pointé. Le Covid, après quelques signes de reprise à la rentrée de septembre, apparaît de nouveau sur une pente descendante, avec une baisse de la "plupart des indicateurs", en médecine de ville comme à l'hôpital.
Lire plus (386 mots)
Après une brève stabilisation probablement liée aux vacances scolaires de la Toussaint, la bronchiolite, le plus souvent causée par le virus respiratoire syncytial (VRS), s'est remise à gagner du terrain lors de la semaine achevée dimanche 16 novembre, selon le point hebdomadaire de Santé publique France. Après la région parisienne, déjà touchée depuis fin octobre par l'épidémie, "la Normandie passait en épidémie" à ce moment, a noté SpF. D'autres régions devraient suivre: Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Hauts-de-France et Pays de la Loire sont déjà considérées en pré-épidémie. Si elle est généralement sans gravité, la bronchiolite est susceptible de provoquer des complications chez les nourrissons et de les conduire à l'hôpital, en particulier quand ils ont moins d'un an et, plus encore, quand ils sont âgés de seulement quelques mois. Du 10 au 16 novembre, 1.736 enfants de moins d'un an sont ainsi passés aux urgences pour bronchiolite, et 504 ont été hospitalisés ensuite, selon l'agence sanitaire. Deux traitements immunisants sont désormais disponibles: l'Abrysvo de Pfizer, un vaccin administré directement à la mère avant la naissance du bébé, et le Beyfortus d'AstraZeneca et Sanofi, un traitement donné au nourrisson pendant ses premiers mois d'existence. Les pédiatres français ont, toutefois, regretté au début du mois que trop peu d'enfants aient reçu le Beyfortus. Selon la Société française de pédiatrie, moins d'un bébé éligible sur deux s'était alors vu administrer ce traitement, qui n'est que partiellement remboursé par la Sécurité sociale. Quant aux autres grandes épidémies hivernales, celle de grippe n'est pas encore déclarée mais montre de premiers frémissements. La semaine dernière, "une légère augmentation des indicateurs était observée en ville, plus particulièrement chez les 0-18 ans", a remarqué Santé publique France. "Le taux de positivité était en nette augmentation et le plus élevé dans cette classe d'âge, marquant un début de circulation des virus grippaux dans cette population", a-t-elle pointé. Le Covid, après quelques signes de reprise à la rentrée de septembre, apparaît de nouveau sur une pente descendante, avec une baisse de la "plupart des indicateurs", en médecine de ville comme à l'hôpital.

19.11.2025 à 17:14

Un tableau de Klimt devient la 2e oeuvre la plus chère jamais vendue aux enchères

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Un portrait peint par l'Autrichien Gustav Klimt, vendu 236,4 millions de dollars (204 millions d'euros) par Sotheby's mardi à New York, est devenu la deuxième œuvre la plus chère jamais adjugée aux enchères.
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Un portrait peint par l'Autrichien Gustav Klimt, vendu 236,4 millions de dollars (204 millions d'euros) par Sotheby's mardi à New York, est devenu la deuxième œuvre la plus chère jamais adjugée aux enchères.

19.11.2025 à 17:11

La Pologne va fermer le dernier consulat russe dans le pays après un sabotage

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La Pologne a annoncé mercredi 19 novembre qu'elle allait fermer le dernier consulat russe encore en activité à Gdansk (nord), après le sabotage d'une voie ferrée vers l'Ukraine, attribué par Varsovie à la Russie.
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La Pologne a annoncé mercredi 19 novembre qu'elle allait fermer le dernier consulat russe encore en activité à Gdansk (nord), après le sabotage d'une voie ferrée vers l'Ukraine, attribué par Varsovie à la Russie.
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