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16.11.2025 à 08:04

Mexique : 120 blessés lors d’un rassemblement contre la politique sécuritaire du gouvernement

FRANCE 24
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Des heurts ont éclaté samedi à Mexico en marge d’un vaste rassemblement dénonçant la politique sécuritaire face aux violences des cartels. Une centaine de policiers et une vingtaine de manifestants ont été blessés, selon les autorités, après des affrontements devant le palais présidentiel.
Des heurts ont éclaté samedi à Mexico en marge d’un vaste rassemblement dénonçant la politique sécuritaire face aux violences des cartels. Une centaine de policiers et une vingtaine de manifestants ont été blessés, selon les autorités, après des affrontements devant le palais présidentiel.

16.11.2025 à 07:51

MMA: Benoît Saint Denis foudroie Dariush en 16 secondes

FRANCE24
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Relevé d'un low-kick de Dariush, l'ancien membre des forces spéciales à lâché un terrible crochet du gauche sur son premier enchaînement aux poings, envoyant l'Américain de 36 ans à plat ventre, alors que l'horloge avait à peine commencé à décompter. Sous la clameur du public, "BSD" a ensuite grimpé sur la cage pour réclamer une chance de ceinture, qu'il a mimée des mains en célébrant son succès expéditif. Le Français de 29 ans continue sur sa belle lancée en 2025 après sa victoire avec la manière contre Mauricio Ruffy en septembre à l'UFC Paris, et devrait logiquement intégrer le Top 10 des -70 kg. Dariush, 9e mondial avant ce combat et ancien du Top 5, s'annonçait pourtant comme un adversaire coriace pour Saint Denis, dont c'était la deuxième sortie en moins de deux mois.
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Relevé d'un low-kick de Dariush, l'ancien membre des forces spéciales à lâché un terrible crochet du gauche sur son premier enchaînement aux poings, envoyant l'Américain de 36 ans à plat ventre, alors que l'horloge avait à peine commencé à décompter. Sous la clameur du public, "BSD" a ensuite grimpé sur la cage pour réclamer une chance de ceinture, qu'il a mimée des mains en célébrant son succès expéditif. Le Français de 29 ans continue sur sa belle lancée en 2025 après sa victoire avec la manière contre Mauricio Ruffy en septembre à l'UFC Paris, et devrait logiquement intégrer le Top 10 des -70 kg. Dariush, 9e mondial avant ce combat et ancien du Top 5, s'annonçait pourtant comme un adversaire coriace pour Saint Denis, dont c'était la deuxième sortie en moins de deux mois.

16.11.2025 à 07:43

Patinage: Aymoz remporte le Skate America, Miura et Kahara sacrés en couples

FRANCE24
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"C'était tellement difficile", a reconnu Aymoz, 28 ans. "Après le Skate Canada, je voulais tellement abandonner, et aujourd'hui je suis là, et c'est tellement beau d'être en compétition avec mes amis", a-t-il néanmoins savouré. Le Tricolore, sept fois sur le podium mais jamais sacré avant cette compétition, a récolté 159,97 pts pour son programme libre, ponctué de deux quadruples sauts — dont un en déséquilibre — et deux triples axels, cumulant 253,53 pts au total. Il devance le vice-champion du monde kazakhstanais Mikhail Shaidorov, troisième après le programme court mais le meilleur en libre, avec 161,42 pts (251,09 pts au total) malgré deux chutes. Le Japonais Kazuki Tomono, qui avait abordé le programme libre en tête, est tombé sur deux quadruples sauts et a manqué la réception d'un triple axel, sanctionnés d'un score de 149,80 pts qui le laisse troisième, avec 245,57 pts. Ses compatriotes champions du monde Riku Miura et Ryuichi Kihara ont, eux, remporté la compétition en couple. Leaders du programme court, les Géorgiens Anastasiia Metelkina et Luka Berulava ont chuté lors du programme libre. Miura et Kihara, qui ont remporté leur deuxième titre mondial à Boston en mars après celui décroché en 2023, remportent leur deuxième Grand Prix de la saison, suivant le Grand Prix de France en octobre à Angers. Leur victoire à Lake Placid les qualifie pour la finale du Grand Prix à Nagoya (Japon), le mois prochain, avant les Jeux olympiques d'hiver de Milan-Cortina en février. La Japonaise Rinka Watanabe (74,35 points) a pris un petit avantage chez les femmes en remportant le programme court devant la championne du monde américaine Alysa Liu (73,73 points). En danse, les Américains Madison Chock et Evan Bates ont dominé le programme court (84,77 pts). Avec 7,35 points d'avance sur les Canadiens Marjorie LaJoie et Zachary Lagha, ils peuvent espérer égaler le record de cinq victoires dans le Skate America. Deux des trois duos français en lice son bien placés à l'issue du programme court: Evgeniia Lopareva et Geoffrey Brissaud sont troisièmes (76,72) juste devant Loïcia Demougeot et Théo Le Mercier quatrièmes (73,47 pts). Classement final hommes: 1. Kevin Aymoz (FRA) 253,53 pts (93,56+159,97) 2. Mikhail Shaidorov (KAZ) 251,09 (89,67+161,42) 3. Kazuki Tomono (JPN) 245,57 (95,77+149,80) 4. Jason Brown (USA) 239,59 (82,69+156,90) 5. Daniel Grassi (ITA) 236,44 (83,68+152,76) ... Classement final couples: 1. Riku Miura - Ryuichi Kihara (JPN) 215,99 pts (74,42+141,57) 2. Anastasiia Metelkina - Luka Berulava (GEO) 195,73 (78,83+116,90) 3. Kelly Ann Laurin - Loucas Ethier (CAN) 182,87 (61,29+121,58) 4. Emily Chan - Spencer Akira Howe (USA) 180,02 (61,51+118,51) 5. Annika Hocke - Robert Kunkel (GER) 176,56 (68,26+108,30) ... Programme court femmes: 1. Rinka Watanabe (JPN) 74,35 pts 2. Alysa Liu (USA) 73,73 3. Lara Naki Gutmann (ITA) 69,69 4. Anastasiia Gubanova (GEO) 68,07 5. Chaeyeon Kim (KOR) 67,28 ... Programme court danse: 1. Madison Chock - Evan Bates (USA) 84,77 pts 2. Marjorie LaJoie et Zachary Lagha (CAN) 77,42 3. Evgeniia Lopareva - Geoffrey Brissaud (FRA) 76,72 4. Loïcia Demougeot - Théo Le Mercier (FRA) 73,47 5. Christina Carreira - Anthony Ponomarenko (USA) 72,74 ...
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"C'était tellement difficile", a reconnu Aymoz, 28 ans. "Après le Skate Canada, je voulais tellement abandonner, et aujourd'hui je suis là, et c'est tellement beau d'être en compétition avec mes amis", a-t-il néanmoins savouré. Le Tricolore, sept fois sur le podium mais jamais sacré avant cette compétition, a récolté 159,97 pts pour son programme libre, ponctué de deux quadruples sauts — dont un en déséquilibre — et deux triples axels, cumulant 253,53 pts au total. Il devance le vice-champion du monde kazakhstanais Mikhail Shaidorov, troisième après le programme court mais le meilleur en libre, avec 161,42 pts (251,09 pts au total) malgré deux chutes. Le Japonais Kazuki Tomono, qui avait abordé le programme libre en tête, est tombé sur deux quadruples sauts et a manqué la réception d'un triple axel, sanctionnés d'un score de 149,80 pts qui le laisse troisième, avec 245,57 pts. Ses compatriotes champions du monde Riku Miura et Ryuichi Kihara ont, eux, remporté la compétition en couple. Leaders du programme court, les Géorgiens Anastasiia Metelkina et Luka Berulava ont chuté lors du programme libre. Miura et Kihara, qui ont remporté leur deuxième titre mondial à Boston en mars après celui décroché en 2023, remportent leur deuxième Grand Prix de la saison, suivant le Grand Prix de France en octobre à Angers. Leur victoire à Lake Placid les qualifie pour la finale du Grand Prix à Nagoya (Japon), le mois prochain, avant les Jeux olympiques d'hiver de Milan-Cortina en février. La Japonaise Rinka Watanabe (74,35 points) a pris un petit avantage chez les femmes en remportant le programme court devant la championne du monde américaine Alysa Liu (73,73 points). En danse, les Américains Madison Chock et Evan Bates ont dominé le programme court (84,77 pts). Avec 7,35 points d'avance sur les Canadiens Marjorie LaJoie et Zachary Lagha, ils peuvent espérer égaler le record de cinq victoires dans le Skate America. Deux des trois duos français en lice son bien placés à l'issue du programme court: Evgeniia Lopareva et Geoffrey Brissaud sont troisièmes (76,72) juste devant Loïcia Demougeot et Théo Le Mercier quatrièmes (73,47 pts). Classement final hommes: 1. Kevin Aymoz (FRA) 253,53 pts (93,56+159,97) 2. Mikhail Shaidorov (KAZ) 251,09 (89,67+161,42) 3. Kazuki Tomono (JPN) 245,57 (95,77+149,80) 4. Jason Brown (USA) 239,59 (82,69+156,90) 5. Daniel Grassi (ITA) 236,44 (83,68+152,76) ... Classement final couples: 1. Riku Miura - Ryuichi Kihara (JPN) 215,99 pts (74,42+141,57) 2. Anastasiia Metelkina - Luka Berulava (GEO) 195,73 (78,83+116,90) 3. Kelly Ann Laurin - Loucas Ethier (CAN) 182,87 (61,29+121,58) 4. Emily Chan - Spencer Akira Howe (USA) 180,02 (61,51+118,51) 5. Annika Hocke - Robert Kunkel (GER) 176,56 (68,26+108,30) ... Programme court femmes: 1. Rinka Watanabe (JPN) 74,35 pts 2. Alysa Liu (USA) 73,73 3. Lara Naki Gutmann (ITA) 69,69 4. Anastasiia Gubanova (GEO) 68,07 5. Chaeyeon Kim (KOR) 67,28 ... Programme court danse: 1. Madison Chock - Evan Bates (USA) 84,77 pts 2. Marjorie LaJoie et Zachary Lagha (CAN) 77,42 3. Evgeniia Lopareva - Geoffrey Brissaud (FRA) 76,72 4. Loïcia Demougeot - Théo Le Mercier (FRA) 73,47 5. Christina Carreira - Anthony Ponomarenko (USA) 72,74 ...

16.11.2025 à 07:23

Le Français Camilo Castro détenu au Venezuela depuis juin a été libéré, annonce Emmanuel Macron

FRANCE 24
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Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche la libération du Français Camilo Castro, détenu au Venezuela depuis fin juin. Ce professeur de yoga de 41 ans avait disparu le 26 juin au poste-frontière de Paraguachon, séparant le Venezuela de la Colombie, où il réside.
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Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche la libération du Français Camilo Castro, détenu au Venezuela depuis fin juin. Ce professeur de yoga de 41 ans avait disparu le 26 juin au poste-frontière de Paraguachon, séparant le Venezuela de la Colombie, où il réside.

16.11.2025 à 06:48

Cameroun : Annick Kamgang, autrice d’une BD sur les traces d'un père disparu et d'une guerre oubliée

Bahar MAKOOI
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Dans son roman graphique, Annick Kamgang remonte le fil d'un passé familial douloureux. De retour au Cameroun, elle part sur les traces de son père, au parcours façonné par la guerre d'indépendance et son engagement panafricaniste. Son enquête plonge dans les zones d’ombre d’un épisode longtemps occulté, celui de la guerre menée par la France contre les Camerounais entre 1955 et 1971.
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Dans son roman graphique, Annick Kamgang remonte le fil d'un passé familial douloureux. De retour au Cameroun, elle part sur les traces de son père, au parcours façonné par la guerre d'indépendance et son engagement panafricaniste. Son enquête plonge dans les zones d’ombre d’un épisode longtemps occulté, celui de la guerre menée par la France contre les Camerounais entre 1955 et 1971.

16.11.2025 à 05:19

Vins: les enchères de Beaune sous de fâcheux auspices

FRANCE24
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"Oui, on est dans un climat mondial tendu": Anne-Laure Helfrich, directrice marketing des Grands Chais de France, est bien obligée de reconnaître que, cette année, les acheteurs "sont un peu plus méfiants". Le groupe, premier exportateur français de vins, avait acquis l'an dernier à Beaune 33 fûts pour le compte de ses clients, soit plus d'un million d'euros. "Mais cette année, on fait face à une déconsommation d'alcool. Des clients nous disent que, cette fois, ils n'achèteront peut-être pas un fût entier", dit-elle à l'AFP. "Je ne pense pas qu'on ait des records ce dimanche", lâche Mme Helfrich, confirmant la fin de la flambée des prix qui avait atteint son pic en 2022, avec 29 millions d'euros de recettes. Cette année-là, 802 "pièces" (un fût de 288 bouteilles de 75 cl) avaient été offertes aux enchères, contre 539 ce dimanche. Les adjudications devraient donc rester sages, par ailleurs freinées par la hausse des droits de douane américains. Le péril n'est pas en la demeure car "on s'adresse à des collectionneurs capables de mettre beaucoup d'argent", souligne Marie-Anne Ginoux, directrice générale de Sotheby's France, opérateur de la vente. Mais, pour éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier, la maison d'enchères opère une diversification tous azimuts. Cette année, six nouvelles villes seront ainsi au programme des 24 dégustations organisées pour attiser l'appétit des acheteurs: Abou Dhabi, Bangkok, Copenhague, Jakarta, Madrid et Sao Paulo. "Des collectionneurs internationaux, du Brésil, du Mexique ou encore de Taïwan prévoient de faire le voyage pour assister à la vente", se félicite Mme Ginoux. Des acheteurs de 32 pays Ainsi, plus de 700 acheteurs potentiels de 32 pays se presseront, dimanche dès 14h30, sous les Halles de la "capitale" des vins de Bourgogne, Beaune (Côte d'Or), face à l'Hôtel-Dieu médiéval aux tuiles vernissées, berceau des Hospices créés au XVe siècle. Les enchères, Graal des plus grands connaisseurs de vins du monde entier, se tournent en particulier vers les marchés émergents de l'Asie, à l'heure où l'économie chinoise ralentit. "La Corée du Sud, la Thaïlande, le Vietnam et l'Inde ont un énorme potentiel", souligne auprès de l'AFP la Sud-Coréenne Jeannie Cho Lee, dont l'embauche récente en tant que consultante de Sotheby's pour les Hospices témoigne du formidable boom de l'Asie. "Les exportations de bourgognes ont bondi en Asie, en particulier en Chine où elles ont triplé de 2017 à 2024, alors que celles de bordeaux ont été divisées par deux depuis 2010-2012", souligne Jeannie Cho Lee. L'essoufflement de la Chine pèse ainsi plus sur les bordeaux: "les riches Chinois ont des stocks de bordeaux mais moins de bourgognes, or ils doivent obligatoirement en avoir dans leur cave", explique Gina Hu, acheteuse à Beaune pour le compte de Chinois. Vitrine mondiale du luxe, la vente est aussi un grand rendez-vous de la charité puisque les recettes vont à des Hospices qui gèrent toujours un établissement de santé d'un millier de lits. Ne recevant aucun argent public pour leurs infrastructures, ils comptent sur les dons attribués depuis des siècles, en majorité sous la forme de vignes, d'où leur surnom d'"hôpital-vigneron". Outre cette œuvre principale, les enchères réservent chaque année une pièce dite "de charité" à une autre cause. Cette fois, ce sera au profit de l'association EHCO (Enfance et Handicap en Côte d'Or) et de l'Institut Robert-Debré du Cerveau de l'Enfant. L'adjudication de ce fût est traditionnellement le clou des enchères: son record a été établi en 2022 à 810.000 euros, soit environ 2.800 euros la bouteille. Quatre stars, le DJ Martin Solveig, le réalisateur Cédric Klapisch et les acteurs Vincent Lacoste et Alice Taglioni auront pour mission de pousser cette enchère.
Texte intégral (646 mots)
"Oui, on est dans un climat mondial tendu": Anne-Laure Helfrich, directrice marketing des Grands Chais de France, est bien obligée de reconnaître que, cette année, les acheteurs "sont un peu plus méfiants". Le groupe, premier exportateur français de vins, avait acquis l'an dernier à Beaune 33 fûts pour le compte de ses clients, soit plus d'un million d'euros. "Mais cette année, on fait face à une déconsommation d'alcool. Des clients nous disent que, cette fois, ils n'achèteront peut-être pas un fût entier", dit-elle à l'AFP. "Je ne pense pas qu'on ait des records ce dimanche", lâche Mme Helfrich, confirmant la fin de la flambée des prix qui avait atteint son pic en 2022, avec 29 millions d'euros de recettes. Cette année-là, 802 "pièces" (un fût de 288 bouteilles de 75 cl) avaient été offertes aux enchères, contre 539 ce dimanche. Les adjudications devraient donc rester sages, par ailleurs freinées par la hausse des droits de douane américains. Le péril n'est pas en la demeure car "on s'adresse à des collectionneurs capables de mettre beaucoup d'argent", souligne Marie-Anne Ginoux, directrice générale de Sotheby's France, opérateur de la vente. Mais, pour éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier, la maison d'enchères opère une diversification tous azimuts. Cette année, six nouvelles villes seront ainsi au programme des 24 dégustations organisées pour attiser l'appétit des acheteurs: Abou Dhabi, Bangkok, Copenhague, Jakarta, Madrid et Sao Paulo. "Des collectionneurs internationaux, du Brésil, du Mexique ou encore de Taïwan prévoient de faire le voyage pour assister à la vente", se félicite Mme Ginoux. Des acheteurs de 32 pays Ainsi, plus de 700 acheteurs potentiels de 32 pays se presseront, dimanche dès 14h30, sous les Halles de la "capitale" des vins de Bourgogne, Beaune (Côte d'Or), face à l'Hôtel-Dieu médiéval aux tuiles vernissées, berceau des Hospices créés au XVe siècle. Les enchères, Graal des plus grands connaisseurs de vins du monde entier, se tournent en particulier vers les marchés émergents de l'Asie, à l'heure où l'économie chinoise ralentit. "La Corée du Sud, la Thaïlande, le Vietnam et l'Inde ont un énorme potentiel", souligne auprès de l'AFP la Sud-Coréenne Jeannie Cho Lee, dont l'embauche récente en tant que consultante de Sotheby's pour les Hospices témoigne du formidable boom de l'Asie. "Les exportations de bourgognes ont bondi en Asie, en particulier en Chine où elles ont triplé de 2017 à 2024, alors que celles de bordeaux ont été divisées par deux depuis 2010-2012", souligne Jeannie Cho Lee. L'essoufflement de la Chine pèse ainsi plus sur les bordeaux: "les riches Chinois ont des stocks de bordeaux mais moins de bourgognes, or ils doivent obligatoirement en avoir dans leur cave", explique Gina Hu, acheteuse à Beaune pour le compte de Chinois. Vitrine mondiale du luxe, la vente est aussi un grand rendez-vous de la charité puisque les recettes vont à des Hospices qui gèrent toujours un établissement de santé d'un millier de lits. Ne recevant aucun argent public pour leurs infrastructures, ils comptent sur les dons attribués depuis des siècles, en majorité sous la forme de vignes, d'où leur surnom d'"hôpital-vigneron". Outre cette œuvre principale, les enchères réservent chaque année une pièce dite "de charité" à une autre cause. Cette fois, ce sera au profit de l'association EHCO (Enfance et Handicap en Côte d'Or) et de l'Institut Robert-Debré du Cerveau de l'Enfant. L'adjudication de ce fût est traditionnellement le clou des enchères: son record a été établi en 2022 à 810.000 euros, soit environ 2.800 euros la bouteille. Quatre stars, le DJ Martin Solveig, le réalisateur Cédric Klapisch et les acteurs Vincent Lacoste et Alice Taglioni auront pour mission de pousser cette enchère.

16.11.2025 à 05:01

Raphaël Glucksmann et Bernard Cazeneuve s'affichent pour rassembler la social-démocratie en vue de 2027

FRANCE24
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Alors que la gauche "unitaire", du PS aux Ecologistes, s'est réunie la veille à Trappes pour défendre une candidature commune à gauche, la sphère social-démocrate veut également affirmer ses ambitions pour 2027. Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS en 2022 après l'alliance du parti à la rose avec La France insoumise et fondé son mouvement "La Convention", a rassemblé autour de lui l'ancien président socialiste François Hollande, la présidente PS d'Occitanie Carole Delga, et surtout celui qui a la faveur des sondages à gauche pour 2027, le leader de Place publique Raphaël Glucksmann. "Bernard Cazeneuve les réunit en leur disant +rassemblons-nous+ mais pas +choisissons notre candidat+", explique le député David Habib, député Liot et ex-socialiste, membre de La Convention. Tous ont en commun le refus d'une primaire de la gauche et une aversion pour le parti de Jean-Luc Mélenchon, qui prépare plus que jamais sa quatrième campagne présidentielle et tient le même jour un meeting près de Tours. Pas question toutefois pour l'ancien Premier ministre de profiter de l'occasion pour se déclarer lui-même candidat, mais plutôt de poser les jalons d'un "programme de fond pour la France", avec plusieurs tables rondes au programme. C'est "l'amorce d'un rassemblement que l'on cherche depuis quelque temps et qui me parait indispensable" face à une probable "union des droites", se réjouit le député Liot Harold Huwart, "ravi que des ponts s'organisent" entre Raphaël Glucksmann et Bernard Cazeneuve. Car jusqu'à présent, le premier s'était tenu éloigné de l'ancien Premier ministre. Celui-ci avait pourtant lancé à plusieurs reprises un appel au rassemblement des sociaux-démocrates, proposant de fusionner son mouvement avec Place publique. Une invitation restée lettre morte. Dimanche, "ça bouge" mais la fusion n'est "pas à l'ordre du jour", tempère l'entourage de Raphaël Glucksmann. "Au lendemain des municipales, la présidentielle va commencer, il va y avoir le début de construction des rapports de force. Aujourd'hui, la temporalité c'est de montrer qu'il y a un espace qui se construit. On est dans le temps d'affirmation qui doit précéder toute éventuelle déclaration", ajoute le même proche de l'eurodéputé. Raphaël Glucksmann veut incarner "une offre politique nouvelle" mais aussi s'ancrer politiquement en "embrassant l'héritage politique" de la social-démocratie, explique-t-on pour justifier sa présence. "Héritier" "Cette histoire, qu'on le veuille ou non, Hollande ou Cazeneuve en font partie. Raphaël Glucksmann ne veut pas être réduit à ça mais ne veut pas l'effacer non plus. Il se considère comme un héritier mais un héritier qui a aussi un droit d'inventaire", ajoute ce responsable de Place publique. Dans l'entourage de Bernard Cazeneuve, on présente l'événement comme un "rassemblement de tous les républicains, sur des valeurs communes", et on insiste sur la volonté de mettre "une pression sur chacun des responsables politiques" présents, à commencer par Raphaël Glucksmann. "Penser que l'un d'entre eux peut l'emporter sans le soutien des autres est une hérésie", martèle David Habib. L'eurodéputé n'a pas que des supporters parmi les proches de Bernard Cazeneuve: "Il n'est pas là dans les moments compliqués. On ne l'a pas entendu sur le budget, il a un mal de chien à entrer dans le combat politique national. C’est un problème quand on veut être président de la République", pointe le patron du Parti radical de gauche Guillaume Lacroix. Pour les représentant de la gauche unitaire, réunis samedi à Trappes, Raphaël Glucksmann devrait rejoindre leur primaire en vue d'une candidature commune pour 2027, plutôt que de s'arrimer à Bernard Cazeneuve. "Ca dit quelque chose de sa ligne. Il n'a pas choisi le cœur de la gauche", critique la députée Clémentine Autain, qui siège au sein du groupe écologiste. Olivier Faure, le patron des socialistes, avec qui Place publique entretient une relation privilégiée, concède, sous forme de critique déguisée, qu'il a "le droit de vouloir incarner ce qu'il veut, si ça lui convient le mieux".
Texte intégral (693 mots)
Alors que la gauche "unitaire", du PS aux Ecologistes, s'est réunie la veille à Trappes pour défendre une candidature commune à gauche, la sphère social-démocrate veut également affirmer ses ambitions pour 2027. Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS en 2022 après l'alliance du parti à la rose avec La France insoumise et fondé son mouvement "La Convention", a rassemblé autour de lui l'ancien président socialiste François Hollande, la présidente PS d'Occitanie Carole Delga, et surtout celui qui a la faveur des sondages à gauche pour 2027, le leader de Place publique Raphaël Glucksmann. "Bernard Cazeneuve les réunit en leur disant +rassemblons-nous+ mais pas +choisissons notre candidat+", explique le député David Habib, député Liot et ex-socialiste, membre de La Convention. Tous ont en commun le refus d'une primaire de la gauche et une aversion pour le parti de Jean-Luc Mélenchon, qui prépare plus que jamais sa quatrième campagne présidentielle et tient le même jour un meeting près de Tours. Pas question toutefois pour l'ancien Premier ministre de profiter de l'occasion pour se déclarer lui-même candidat, mais plutôt de poser les jalons d'un "programme de fond pour la France", avec plusieurs tables rondes au programme. C'est "l'amorce d'un rassemblement que l'on cherche depuis quelque temps et qui me parait indispensable" face à une probable "union des droites", se réjouit le député Liot Harold Huwart, "ravi que des ponts s'organisent" entre Raphaël Glucksmann et Bernard Cazeneuve. Car jusqu'à présent, le premier s'était tenu éloigné de l'ancien Premier ministre. Celui-ci avait pourtant lancé à plusieurs reprises un appel au rassemblement des sociaux-démocrates, proposant de fusionner son mouvement avec Place publique. Une invitation restée lettre morte. Dimanche, "ça bouge" mais la fusion n'est "pas à l'ordre du jour", tempère l'entourage de Raphaël Glucksmann. "Au lendemain des municipales, la présidentielle va commencer, il va y avoir le début de construction des rapports de force. Aujourd'hui, la temporalité c'est de montrer qu'il y a un espace qui se construit. On est dans le temps d'affirmation qui doit précéder toute éventuelle déclaration", ajoute le même proche de l'eurodéputé. Raphaël Glucksmann veut incarner "une offre politique nouvelle" mais aussi s'ancrer politiquement en "embrassant l'héritage politique" de la social-démocratie, explique-t-on pour justifier sa présence. "Héritier" "Cette histoire, qu'on le veuille ou non, Hollande ou Cazeneuve en font partie. Raphaël Glucksmann ne veut pas être réduit à ça mais ne veut pas l'effacer non plus. Il se considère comme un héritier mais un héritier qui a aussi un droit d'inventaire", ajoute ce responsable de Place publique. Dans l'entourage de Bernard Cazeneuve, on présente l'événement comme un "rassemblement de tous les républicains, sur des valeurs communes", et on insiste sur la volonté de mettre "une pression sur chacun des responsables politiques" présents, à commencer par Raphaël Glucksmann. "Penser que l'un d'entre eux peut l'emporter sans le soutien des autres est une hérésie", martèle David Habib. L'eurodéputé n'a pas que des supporters parmi les proches de Bernard Cazeneuve: "Il n'est pas là dans les moments compliqués. On ne l'a pas entendu sur le budget, il a un mal de chien à entrer dans le combat politique national. C’est un problème quand on veut être président de la République", pointe le patron du Parti radical de gauche Guillaume Lacroix. Pour les représentant de la gauche unitaire, réunis samedi à Trappes, Raphaël Glucksmann devrait rejoindre leur primaire en vue d'une candidature commune pour 2027, plutôt que de s'arrimer à Bernard Cazeneuve. "Ca dit quelque chose de sa ligne. Il n'a pas choisi le cœur de la gauche", critique la députée Clémentine Autain, qui siège au sein du groupe écologiste. Olivier Faure, le patron des socialistes, avec qui Place publique entretient une relation privilégiée, concède, sous forme de critique déguisée, qu'il a "le droit de vouloir incarner ce qu'il veut, si ça lui convient le mieux".

16.11.2025 à 00:27

Face à l'extrême-droite, Londres annonce une vaste réforme pour dissuader les migrants

FRANCE24
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"Ce pays a une fière tradition d'accueil des personnes fuyant le danger, mais notre générosité attire les migrants illégaux à travers la Manche", a déclaré la ministre de l'Intérieur Shabana Mahmood, citée dans un communiqué de son ministère. Deux mesures phares ont été annoncées par des communiqués du ministère de Mme Mahmood, en attendant la présentation de son plan détaillé prévue devant le Parlement lundi. Le gouvernement va d'abord réduire la protection accordée aux réfugiés, qui seront "forcés de rentrer dans leur pays d'origine dès qu'il sera jugé sûr". "Un +billet en or+ a fait grimper les demandes d'asile au Royaume-Uni, poussant les gens à traverser l'Europe, via des pays sûrs, pour monter à bord d'embarcations de fortune", a indiqué la ministre. "Je vais mettre fin à ce ticket en or". "Grâce à des conditions bien plus généreuses au Royaume-Uni", les réfugiés peuvent actuellement demander à s'installer définitivement, sans frais, après cinq ans au Royaume-Uni, "sans avoir contribué" au pays, a souligné son ministère. Le nouveau système réduira la durée de leur séjour de cinq ans à 30 mois, et multipliera par quatre, de cinq à 20 ans, le délai nécessaire pour demander à devenir résident permanent, a-t-il précisé. Les réfugiés qui souhaitent devenir résidents permanents plus vite "devront travailler ou étudier", a-t-il encore ajouté. L'autre mesure phare est la suppression de l'accès automatique aux aides sociales - logement, allocations financières - pour les demandeurs d'asile. Le gouvernement veut supprimer ces aides "pour ceux qui ont le droit de travailler et qui peuvent subvenir à leurs besoins, mais choisissent de ne pas le faire, ou pour ceux qui enfreignent la loi", selon le communiqué. - Manifestations Arrivé au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement de Keir Starmer est sous pression quasi-quotidienne pour freiner les arrivées de migrants et restreindre leurs droits. Depuis plusieurs mois, il est largement devancé dans les sondages par le parti Reform de Nigel Farage, qui a fait de la question des migrants son sujet principal. Cet été, de nombreuses manifestations ont eu lieu devant des hôtels hébergeant des demandeurs d'asile et une manifestation organisée par l'extrême droite à Londres mi-septembre a réuni jusqu'à 150.000 personnes selon la police. Dans ce contexte, le gouvernement travailliste a promis de faire baisser le nombre de migrants qui traversent la Manche à bord d'embarcations de fortune. Sans succès pour l'instant. Depuis le 1er janvier, 39.292 personnes ont débarqué sur les côtes anglaises à l'issue de cette périlleuse traversée, un chiffre qui dépasse le total de l'année 2024 (36.816). Par ailleurs, les demandes d’asile ont augmenté de 18% en 2024 au Royaume-Uni, alors qu'elles baissaient de 13% dans l'ensemble de l'Union européenne sur la même période, selon les chiffres du gouvernement. Plus de 400.000 demandes ont été enregistrées depuis 2021, contre 150.000 sur la période 2011-2015, toujours selon les chiffres officiels. Modèle danois Le ministère a souligné s'être inspiré de l'exemple danois pour ces réformes. Ce pays scandinave de 6 millions d'habitants, dirigé par les sociaux-démocrates depuis 2019, défend une politique stricte en matière de droit d'asile. Les réfugiés y obtiennent ainsi un permis de séjour, généralement de deux ans renouvelable, mais sont encouragés à prendre le chemin du retour dès que les autorités estiment que le besoin de protection a disparu. Le regroupement familial y est aussi soumis à des exigences strictes, dont des tests de langue pour les nouveaux arrivants. Au Royaume-Uni, la restriction de la protection des réfugiés était une mesure jusqu'ici défendue par Nigel Farage, qui avait annoncé qu'en cas d'arrivée au pouvoir, il obligerait les migrants - y compris ceux déjà régularisés - à demander un visa tous les cinq ans. Mais la gauche du parti travailliste s'était dite opposée à de telles restrictions, et avait prévenu que le parti, au plus bas dans les sondages, y perdrait de nombreux électeurs.
Texte intégral (692 mots)
"Ce pays a une fière tradition d'accueil des personnes fuyant le danger, mais notre générosité attire les migrants illégaux à travers la Manche", a déclaré la ministre de l'Intérieur Shabana Mahmood, citée dans un communiqué de son ministère. Deux mesures phares ont été annoncées par des communiqués du ministère de Mme Mahmood, en attendant la présentation de son plan détaillé prévue devant le Parlement lundi. Le gouvernement va d'abord réduire la protection accordée aux réfugiés, qui seront "forcés de rentrer dans leur pays d'origine dès qu'il sera jugé sûr". "Un +billet en or+ a fait grimper les demandes d'asile au Royaume-Uni, poussant les gens à traverser l'Europe, via des pays sûrs, pour monter à bord d'embarcations de fortune", a indiqué la ministre. "Je vais mettre fin à ce ticket en or". "Grâce à des conditions bien plus généreuses au Royaume-Uni", les réfugiés peuvent actuellement demander à s'installer définitivement, sans frais, après cinq ans au Royaume-Uni, "sans avoir contribué" au pays, a souligné son ministère. Le nouveau système réduira la durée de leur séjour de cinq ans à 30 mois, et multipliera par quatre, de cinq à 20 ans, le délai nécessaire pour demander à devenir résident permanent, a-t-il précisé. Les réfugiés qui souhaitent devenir résidents permanents plus vite "devront travailler ou étudier", a-t-il encore ajouté. L'autre mesure phare est la suppression de l'accès automatique aux aides sociales - logement, allocations financières - pour les demandeurs d'asile. Le gouvernement veut supprimer ces aides "pour ceux qui ont le droit de travailler et qui peuvent subvenir à leurs besoins, mais choisissent de ne pas le faire, ou pour ceux qui enfreignent la loi", selon le communiqué. - Manifestations Arrivé au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement de Keir Starmer est sous pression quasi-quotidienne pour freiner les arrivées de migrants et restreindre leurs droits. Depuis plusieurs mois, il est largement devancé dans les sondages par le parti Reform de Nigel Farage, qui a fait de la question des migrants son sujet principal. Cet été, de nombreuses manifestations ont eu lieu devant des hôtels hébergeant des demandeurs d'asile et une manifestation organisée par l'extrême droite à Londres mi-septembre a réuni jusqu'à 150.000 personnes selon la police. Dans ce contexte, le gouvernement travailliste a promis de faire baisser le nombre de migrants qui traversent la Manche à bord d'embarcations de fortune. Sans succès pour l'instant. Depuis le 1er janvier, 39.292 personnes ont débarqué sur les côtes anglaises à l'issue de cette périlleuse traversée, un chiffre qui dépasse le total de l'année 2024 (36.816). Par ailleurs, les demandes d’asile ont augmenté de 18% en 2024 au Royaume-Uni, alors qu'elles baissaient de 13% dans l'ensemble de l'Union européenne sur la même période, selon les chiffres du gouvernement. Plus de 400.000 demandes ont été enregistrées depuis 2021, contre 150.000 sur la période 2011-2015, toujours selon les chiffres officiels. Modèle danois Le ministère a souligné s'être inspiré de l'exemple danois pour ces réformes. Ce pays scandinave de 6 millions d'habitants, dirigé par les sociaux-démocrates depuis 2019, défend une politique stricte en matière de droit d'asile. Les réfugiés y obtiennent ainsi un permis de séjour, généralement de deux ans renouvelable, mais sont encouragés à prendre le chemin du retour dès que les autorités estiment que le besoin de protection a disparu. Le regroupement familial y est aussi soumis à des exigences strictes, dont des tests de langue pour les nouveaux arrivants. Au Royaume-Uni, la restriction de la protection des réfugiés était une mesure jusqu'ici défendue par Nigel Farage, qui avait annoncé qu'en cas d'arrivée au pouvoir, il obligerait les migrants - y compris ceux déjà régularisés - à demander un visa tous les cinq ans. Mais la gauche du parti travailliste s'était dite opposée à de telles restrictions, et avait prévenu que le parti, au plus bas dans les sondages, y perdrait de nombreux électeurs.

15.11.2025 à 23:25

Foot: la sélection palestinienne "en mission" pour la paix à Bilbao

FRANCE24
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Il ne pouvait y avoir qu'un vainqueur. Et il est, sportivement, assez logique de voir la sélection basque, composée majoritairement de joueurs évoluant en première division espagnole, s'imposer. Mais les deux équipes, unies par une quête d'indépendance encore inassouvie, ont célébré côte à côte, en se tenant par les épaules,sur la pelouse de San Mamés, devant plus de 50.000 spectateurs. Et la soirée, riche en émotions, s'est terminée comme elle avait commencée, avec un message clair: le Pays basque soutient et soutiendra toujours la Palestine. Avant le coup d'envoi, un bandeau circulant sur les panneaux publicitaires de l'antre de l'Athletic Bilbao résumait la quête de la sélection palestinienne, qu'une équipe de l'AFP a suivi dans sa préparation de cette rencontre symbolique: "Dignité, liberté, paix". "C'est difficile d'entraîner lorsque votre mère vit dans une tente de fortune. Je viens de Gaza. Nous avons perdu près de 200 personnes dans ma famille. Ma maison a été détruite", confiait le sélectionneur Ehab Abou Jazarà l'AFP. "Mais représenter la Palestine est le plus grand honneur qui soit". Contrairement à leur coach, la plupart des joueurs sélectionnés n’ont jamais mis les pieds dans la bande de Gaza. Ils jouent au Qatar, au Chili, en Islande, ou aux États-Unis. Mais ils sont les représentants du petit territoire dévasté par deux ans de guerre, déclenchée en réponse aux attaques sanglantes perpétrées par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023. "Vivre avec dignité" Depuis, plus de championnat, plus aucun club ne fonctionne, et des centaines de sportifs ont été blessés ou tués, dont le plus célèbre joueur du pays, Suleiman Al-Obeid, 41 ans, surnommé le "Pelé palestinien". "Dès le premier jour, ils ont pris pour cible le sport. Ils ont détruit toutes les infrastructures à Gaza, 289 au total", accuse le président de la Fédération palestinienne de football Jibril Rajoub à l'AFP. "1.100 athlètes, employés, entraîneurs et arbitres ont été tués, dont notre capitaine (Al-Obeid). Des milliers ont été blessés, des centaines d'autres sont portés disparus. (...) Israël devrait être sanctionné", affirme le dirigeant de 72 ans, également secrétaire général du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Ehab Abu Jazar, keffieh autour du cou, poursuit. "Nous sommes ici en mission. Pour délivrer un message au monde entier: le peuple palestinien mérite de vivre avec dignité". "Il faut mettre fin à l'occupation, mettre fin à cette guerre et à ce génocide. La mort continue de frapper à Gaza, la famine aussi. Et il n'y a aucun abri", assure-t-il, malgré le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre. Il espère, comme ses joueurs, que ce match dont tous les bénéfices seront reversés à Médecins sans frontières permettra d'accentuer "la pression" sur la communauté internationale pour une paix durable et la reconnaissance de l'Etat de Palestine. "Toujours se relever" "C'est le plus important: donner une voix aux Palestiniens qui n'en ont pas, et rassembler des fonds pour aider les associations humanitaires. Cet argent va beaucoup aider, notamment à reconstruire des hôpitaux, à acheminer des médicaments, etc.", assure Yaser Hamed, né à Bilbao, formé à l'Athletic Club et qui évolue au Qatar. Le défenseur, qui parle basque et espagnol, s'estime "chanceux" de pouvoir continuer à vivre de sa passion "alors que certains Palestiniens meurent de faim". "Cela te fait savourer chaque assiette, et toutes les petites choses dont les gens ne se rendent pas compte au quotidien", affirme-t-il. "Nous avons cette responsabilité de donner un peu de joie à nos compatriotes qui souffrent. Il faut que tout cela cesse et que la Palestine soit enfin libre". Son coéquipier Ahmad Alqaq, né aux États-Unis de parents palestiniens, veut croire que les rencontres contre la sélection basque et la sélection catalane, mardi à Barcelone, pourront "ouvrir les yeux du monde" sur la situation humanitaire à Gaza. "Nous ne sommes pas des politiques, mais en tant que joueurs nous donnons aux gens quelque chose à quoi s'accrocher. Avec tout ce qu'ils traversent, cela leur donne une lueur d'espoir", explique l'ailier de 23 ans. Même si le résultat est une défaite, comme face à la Malaisie ou l'Algérie, en octobre? "On s'en remettra. C'est dans nos gènes de toujours se relever lorsque l'on tombe".
Texte intégral (743 mots)
Il ne pouvait y avoir qu'un vainqueur. Et il est, sportivement, assez logique de voir la sélection basque, composée majoritairement de joueurs évoluant en première division espagnole, s'imposer. Mais les deux équipes, unies par une quête d'indépendance encore inassouvie, ont célébré côte à côte, en se tenant par les épaules,sur la pelouse de San Mamés, devant plus de 50.000 spectateurs. Et la soirée, riche en émotions, s'est terminée comme elle avait commencée, avec un message clair: le Pays basque soutient et soutiendra toujours la Palestine. Avant le coup d'envoi, un bandeau circulant sur les panneaux publicitaires de l'antre de l'Athletic Bilbao résumait la quête de la sélection palestinienne, qu'une équipe de l'AFP a suivi dans sa préparation de cette rencontre symbolique: "Dignité, liberté, paix". "C'est difficile d'entraîner lorsque votre mère vit dans une tente de fortune. Je viens de Gaza. Nous avons perdu près de 200 personnes dans ma famille. Ma maison a été détruite", confiait le sélectionneur Ehab Abou Jazarà l'AFP. "Mais représenter la Palestine est le plus grand honneur qui soit". Contrairement à leur coach, la plupart des joueurs sélectionnés n’ont jamais mis les pieds dans la bande de Gaza. Ils jouent au Qatar, au Chili, en Islande, ou aux États-Unis. Mais ils sont les représentants du petit territoire dévasté par deux ans de guerre, déclenchée en réponse aux attaques sanglantes perpétrées par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023. "Vivre avec dignité" Depuis, plus de championnat, plus aucun club ne fonctionne, et des centaines de sportifs ont été blessés ou tués, dont le plus célèbre joueur du pays, Suleiman Al-Obeid, 41 ans, surnommé le "Pelé palestinien". "Dès le premier jour, ils ont pris pour cible le sport. Ils ont détruit toutes les infrastructures à Gaza, 289 au total", accuse le président de la Fédération palestinienne de football Jibril Rajoub à l'AFP. "1.100 athlètes, employés, entraîneurs et arbitres ont été tués, dont notre capitaine (Al-Obeid). Des milliers ont été blessés, des centaines d'autres sont portés disparus. (...) Israël devrait être sanctionné", affirme le dirigeant de 72 ans, également secrétaire général du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Ehab Abu Jazar, keffieh autour du cou, poursuit. "Nous sommes ici en mission. Pour délivrer un message au monde entier: le peuple palestinien mérite de vivre avec dignité". "Il faut mettre fin à l'occupation, mettre fin à cette guerre et à ce génocide. La mort continue de frapper à Gaza, la famine aussi. Et il n'y a aucun abri", assure-t-il, malgré le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre. Il espère, comme ses joueurs, que ce match dont tous les bénéfices seront reversés à Médecins sans frontières permettra d'accentuer "la pression" sur la communauté internationale pour une paix durable et la reconnaissance de l'Etat de Palestine. "Toujours se relever" "C'est le plus important: donner une voix aux Palestiniens qui n'en ont pas, et rassembler des fonds pour aider les associations humanitaires. Cet argent va beaucoup aider, notamment à reconstruire des hôpitaux, à acheminer des médicaments, etc.", assure Yaser Hamed, né à Bilbao, formé à l'Athletic Club et qui évolue au Qatar. Le défenseur, qui parle basque et espagnol, s'estime "chanceux" de pouvoir continuer à vivre de sa passion "alors que certains Palestiniens meurent de faim". "Cela te fait savourer chaque assiette, et toutes les petites choses dont les gens ne se rendent pas compte au quotidien", affirme-t-il. "Nous avons cette responsabilité de donner un peu de joie à nos compatriotes qui souffrent. Il faut que tout cela cesse et que la Palestine soit enfin libre". Son coéquipier Ahmad Alqaq, né aux États-Unis de parents palestiniens, veut croire que les rencontres contre la sélection basque et la sélection catalane, mardi à Barcelone, pourront "ouvrir les yeux du monde" sur la situation humanitaire à Gaza. "Nous ne sommes pas des politiques, mais en tant que joueurs nous donnons aux gens quelque chose à quoi s'accrocher. Avec tout ce qu'ils traversent, cela leur donne une lueur d'espoir", explique l'ailier de 23 ans. Même si le résultat est une défaite, comme face à la Malaisie ou l'Algérie, en octobre? "On s'en remettra. C'est dans nos gènes de toujours se relever lorsque l'on tombe".

15.11.2025 à 23:21

Rugby : le XV de France s'impose sans briller contre les Fidji

FRANCE 24
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Le XV de France s’est imposé samedi à Bordeaux face aux Fidji (34-21), une semaine après sa défaite contre l’Afrique du Sud. Cette victoire met fin à une série de quatre revers, sans toutefois dissiper les incertitudes autour d’une équipe encore en difficulté dans le jeu.
Texte intégral (743 mots)
Le XV de France s’est imposé samedi à Bordeaux face aux Fidji (34-21), une semaine après sa défaite contre l’Afrique du Sud. Cette victoire met fin à une série de quatre revers, sans toutefois dissiper les incertitudes autour d’une équipe encore en difficulté dans le jeu.

15.11.2025 à 22:49

Accord cadre signé entre la RDC et le M23, les négociations sur le fond se poursuivent

Fatimata WANE
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Un accord-cadre a été signé à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, sous médiation qatarienne. Ce texte, centré sur le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, marque une étape vers une paix attendue depuis plus de trois ans. Mais sur le terrain, la tension reste vive. Les négociations doivent se poursuivre sur des points cruciaux, dont la restauration de l’autorité de l’Etat dans les zones passées sous contrôle rebelle et des déplacés.
Lire plus (85 mots)
Un accord-cadre a été signé à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, sous médiation qatarienne. Ce texte, centré sur le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, marque une étape vers une paix attendue depuis plus de trois ans. Mais sur le terrain, la tension reste vive. Les négociations doivent se poursuivre sur des points cruciaux, dont la restauration de l’autorité de l’Etat dans les zones passées sous contrôle rebelle et des déplacés.

15.11.2025 à 22:45

Israël dit que les Gazaouis débarqués en Afrique du Sud devaient être accueillis par un "pays tiers"

FRANCE 24
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Alors que le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé vendredi à la presse que son pays comptait élucider les circonstances de l'arrivée "mystérieuse" de 153 Palestiniens à l'aéroport de Johannesburg à bord d'un vol en provenance de Nairobi, Israël a indiqué samedi que ceux-ci devaient être accueillis par un "pays tiers".
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Alors que le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé vendredi à la presse que son pays comptait élucider les circonstances de l'arrivée "mystérieuse" de 153 Palestiniens à l'aéroport de Johannesburg à bord d'un vol en provenance de Nairobi, Israël a indiqué samedi que ceux-ci devaient être accueillis par un "pays tiers".

15.11.2025 à 22:31

Masters ATP: Sinner-Alcaraz, la finale logique et rêvée

FRANCE24
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L'édition 2025 des Finales ATP aura son épilogue de rêve entre les deux joueurs qui ont survolé 2025, qui se sont partagés les quatre titres du Grand Chelem (Open d'Australie et Wimbledon pour Sinner, Roland-Garros et US Open pour Alcaraz) et même les huit derniers titres majeurs. Grands favoris de leur demi-finale respective, Alcaraz et Sinner n'ont pas fait de détails face aux deux invités surprise du dernier carré, le Canadien Felix Auger-Aliassime, 8e mondial, et l'Australien Alex De Minaur (7e). Alcaraz n'a laissé que six jeux à son adversaire (6-2, 6-4), un de plus que les sept perdus par Sinner face à De Minaur, saoulé de coups (7-5, 6-2). Pour la première fois de sa carrière, "Carlitos" qui avait été éliminé dès la phase de poules l'an dernier, peut prétendre au titre suprême de "maître". Après une alerte lors de son deuxième match où il a été bousculé par l'Américain Taylor Fritz 6-7 (2/7), 7-5, 6-3, le Murcien semble avoir pris ses aises à l'Inalpi Arena. Il a écoeuré Auger-Aliassime sans réponses face à la puissance et la précision des coups droits de l'Espagnol qui s'est imposé en une heure et 24 minutes de jeu. "Cette finale va être très, très difficile. Chaque fois qu'on s'affronte, on hausse vraiment notre niveau de jeu", s'est réjoui Alcaraz qui mène par dix victoires à cinq face à Sinner. Mais pour décrocher son neuvième titre de l'année, le 25e de sa carrière à 22 ans, l'Espagnol va devoir faire tomber une montagne. 30e victoire de suite Les statistiques de Sinner, qui va participer à sa troisième finale du Masters ATP consécutive, donnent en effet le tournis. Le tenant du titre a enchaîné contre De Minaur qu'il a battu pour la treizième fois en autant de confrontations, une 30e victoire de suite sur dur indoor, sa surface de prédilection, soit la cinquième plus longue série de l'histoire. Il a aussi signé sa neuvième victoire de suite dans un match du Masters ATP où il n'a plus perdu un set depuis sa défaite en finale de l'édition 2023 contre le Serbe Novak Djokovic. "Ca a été un match très difficile", a-t-il assuré en dépit de l'évidence, comme après chacun de ses matches cette semaine à Turin. "Je suis super content de finir ma saison sur une finale, après une année qui a été incroyable pour moi. C'est le genre de match que j'adore, cela me permet de voir où j'en suis vraiment", a insisté Sinner, suspendu trois mois en début d'année pour des contrôles positifs à un anabolisant. Sinner qui vise une 24e titre, un sixième cette année, tient l'occasion parfaite de remettre les points sur les i face à son grand rival qui a remporté quatre de leurs cinq duels de l'année, à chaque fois en finale. Seule certitude de cette finale indécise entre les deux meilleurs joueurs de la planète, elle sera le dernier match en 2025 de Sinner qui, contrairement à Alcaraz ou à l'Allemand Alexander Zverev (3e), a renoncé à disputer la Coupe Davis, à partir de mardi à Bologne, dont l'Italie est pourtant la double tenante du titre.
Texte intégral (546 mots)
L'édition 2025 des Finales ATP aura son épilogue de rêve entre les deux joueurs qui ont survolé 2025, qui se sont partagés les quatre titres du Grand Chelem (Open d'Australie et Wimbledon pour Sinner, Roland-Garros et US Open pour Alcaraz) et même les huit derniers titres majeurs. Grands favoris de leur demi-finale respective, Alcaraz et Sinner n'ont pas fait de détails face aux deux invités surprise du dernier carré, le Canadien Felix Auger-Aliassime, 8e mondial, et l'Australien Alex De Minaur (7e). Alcaraz n'a laissé que six jeux à son adversaire (6-2, 6-4), un de plus que les sept perdus par Sinner face à De Minaur, saoulé de coups (7-5, 6-2). Pour la première fois de sa carrière, "Carlitos" qui avait été éliminé dès la phase de poules l'an dernier, peut prétendre au titre suprême de "maître". Après une alerte lors de son deuxième match où il a été bousculé par l'Américain Taylor Fritz 6-7 (2/7), 7-5, 6-3, le Murcien semble avoir pris ses aises à l'Inalpi Arena. Il a écoeuré Auger-Aliassime sans réponses face à la puissance et la précision des coups droits de l'Espagnol qui s'est imposé en une heure et 24 minutes de jeu. "Cette finale va être très, très difficile. Chaque fois qu'on s'affronte, on hausse vraiment notre niveau de jeu", s'est réjoui Alcaraz qui mène par dix victoires à cinq face à Sinner. Mais pour décrocher son neuvième titre de l'année, le 25e de sa carrière à 22 ans, l'Espagnol va devoir faire tomber une montagne. 30e victoire de suite Les statistiques de Sinner, qui va participer à sa troisième finale du Masters ATP consécutive, donnent en effet le tournis. Le tenant du titre a enchaîné contre De Minaur qu'il a battu pour la treizième fois en autant de confrontations, une 30e victoire de suite sur dur indoor, sa surface de prédilection, soit la cinquième plus longue série de l'histoire. Il a aussi signé sa neuvième victoire de suite dans un match du Masters ATP où il n'a plus perdu un set depuis sa défaite en finale de l'édition 2023 contre le Serbe Novak Djokovic. "Ca a été un match très difficile", a-t-il assuré en dépit de l'évidence, comme après chacun de ses matches cette semaine à Turin. "Je suis super content de finir ma saison sur une finale, après une année qui a été incroyable pour moi. C'est le genre de match que j'adore, cela me permet de voir où j'en suis vraiment", a insisté Sinner, suspendu trois mois en début d'année pour des contrôles positifs à un anabolisant. Sinner qui vise une 24e titre, un sixième cette année, tient l'occasion parfaite de remettre les points sur les i face à son grand rival qui a remporté quatre de leurs cinq duels de l'année, à chaque fois en finale. Seule certitude de cette finale indécise entre les deux meilleurs joueurs de la planète, elle sera le dernier match en 2025 de Sinner qui, contrairement à Alcaraz ou à l'Allemand Alexander Zverev (3e), a renoncé à disputer la Coupe Davis, à partir de mardi à Bologne, dont l'Italie est pourtant la double tenante du titre.

15.11.2025 à 21:37

Souleymane Bachir Diagne: "nous n'avons jamais eu autant besoin d'être une seule et même humanité"

Achren VERDIAN
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En ces temps tourmentés, avec une multiplication des conflits, un déclin du multilatéralisme, des replis identitaires, comment continuer à faire humanité ensemble? Quelles sont les valeurs universelles qui peuvent nous réunir? Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne, penseur de l'universalisme, auteur de l'essai "Les Universels du Louvre" (co-édition Albin Michel/Musée du Louvre, novembre 2025) était l'Invité d'Au Cœur de l'Info.
Texte intégral (546 mots)
En ces temps tourmentés, avec une multiplication des conflits, un déclin du multilatéralisme, des replis identitaires, comment continuer à faire humanité ensemble? Quelles sont les valeurs universelles qui peuvent nous réunir? Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne, penseur de l'universalisme, auteur de l'essai "Les Universels du Louvre" (co-édition Albin Michel/Musée du Louvre, novembre 2025) était l'Invité d'Au Cœur de l'Info.

15.11.2025 à 20:50

Manifestations dans toute la France contre les violences faites aux enfants et aux adolescents

FRANCE 24
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Quelques centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris contre les violences faites aux enfants et aux adolescents, à l’appel de 77 organisations. À l’approche de la Journée internationale des droits de l’enfant, des rassemblements similaires ont eu lieu dans une quarantaine de villes en France ainsi qu’à Bruxelles.
Texte intégral (546 mots)
Quelques centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris contre les violences faites aux enfants et aux adolescents, à l’appel de 77 organisations. À l’approche de la Journée internationale des droits de l’enfant, des rassemblements similaires ont eu lieu dans une quarantaine de villes en France ainsi qu’à Bruxelles.
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