Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

20.08.2025 à 08:45

Dans les quartiers Nord de Marseille, des mères renouent avec la mer

FRANCE24
img
Une appréhension qu'elle surmonte progressivement avec les cours de natation dispensés par une association des quartiers Nord. Un moyen pour cette maman de "protéger ses minots" et s'amuser. "Mon fils s'est déjà noyé une fois (la noyade n'est pas forcément mortelle, NDLR), je me suis dit qu'il fallait que j'apprenne à nager pour pouvoir le sauver", confie la mère de cinq enfants. Ce jour-là, Karima, 49 ans, participe avec onze autres femmes à son cours hebdomadaire de natation dans une piscine d'eau de mer à l'Estaque, un quartier du nord de la cité phocéenne. Ce stage gratuit est proposé par l'association Le Grand Bleu, créée en 2000, avec pour objectif "d'aider les Marseillais à se réapproprier la mer". "On se dit qu'avec ses 57 kilomètres de façade maritime tous les Marseillais doivent savoir nager. Mais ce n'est pas le cas", constate son fondateur Brahim Timricht. Car si en France un enfant sur deux en moyenne ne sait pas nager, le ratio grimpe à trois sur quatre à Marseille. Et l'écart se creuse encore un peu plus dans les quartiers défavorisés de la deuxième ville de France, en déficit d'équipements publics avec six piscines municipales seulement ouvertes actuellement, selon le site web de la mairie. Mais apprendre à nager est un enjeu de santé publique. Avec 702 noyades dont 193 mortelles du 1er juin au 23 juillet 2025, soit +45% sur un an, la France connaît un été funeste. Parmi les victimes, 27 enfants et adolescents (15 en 2024) sont décédés. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur dénombre le plus grand nombre de noyades, 174, dont 18 mortelles. "Savoir nager, c'est savoir se sauver", souligne le responsable du Grand Bleu. Au départ de l'association, les cours étaient destinés aux enfants et adolescents puis est venu "le tour de leurs mamans", en 2020. "Ce sont des cours ouverts à tous les adultes mais aucun papa ne vient", constate Brahim Timricht. "La peur est derrière moi" Avec ce nouveau public, les instructeurs ont dû réajuster les exercices. "Un enfant a confiance en l'adulte mais elles (les mamans) vont devoir acquérir petit à petit la confiance du maître-nageur", explique Lucas Foehrle, un des encadrants. "Bien souvent, ces femmes ont des appréhensions liées au passé, des histoires à chaque fois avec l'eau et donc on va devoir les accompagner, leur faire apprécier le milieu et l'effort physique", ajoute le maître-nageur. Il a fallu aussi franchir quelques obstacles avant que les mamans et jeunes femmes des quartiers populaires puissent s'épanouir dans la pratique d'activités nautiques. La barrière du maillot de bain, la garde d'enfant et l'accès au bord de mer depuis ces quartiers mal desservis sont autant de freins. A Marseille, la fracture territoriale influe aussi sur l'apprentissage de la natation. Dans le Sud, où se concentrent les quartiers résidentiels aisés et le littoral attractif, "les adultes et enfants savent mieux nager", affirme le directeur du Grand Bleu. "Quand on a des maisons avec des piscines, on peut se payer des cours particuliers, dans le Nord, non, ce sont des barres d'immeubles", observe l'éducateur sportif. "On est là pour réduire ces inégalités". A 64 ans, Malika Medibouri vient "tout juste d'apprendre à nager". "L'argent est une barrière, le loisir passe en second plan", reconnaît la retraitée. "C'est le bonheur d'apprendre à nager, on se sent libre", déclare la Marseillaise au sourire lumineux. Comme elle, Nadia Hamada, 60 ans, qui entame son deuxième été consécutif d'apprentissage, n'hésite plus à plonger dans le grand bassin de la base nautique de Corbière qui s'ouvre sur la mer Méditerranée. Son amie tâtonne encore sur le rebord. "Ça fait du bien de nager. Liberté totale !", se délecte cette mère de six enfants, originaire de Frais-Vallon, un quartier de grands ensembles du 13e arrondissement dans le Nord-Est de Marseille. "Si tu sais nager, tu as confiance. Tu es sûre que tu vas au fond (loin du bord). Tu es sûre que tu vas y arriver tout seule. Mais si tu ne sais pas nager, il y a toujours la peur. Et aujourd'hui la peur est derrière moi", se réjouit Nadia Hamada qui pratique désormais le kayak et le paddle en mer.

20.08.2025 à 08:39

Israël approuve le plan pour prendre Gaza-ville et rappelle 60 000 réservistes

FRANCE 24
img
Le ministre israélien de la Défense a approuvé le plan pour la prise de la ville de Gaza par l'armée, et ordonné le rappel de 60 000 réservistes pour prendre part à l'opération, a-t-on appris mercredi auprès de son ministère.
Texte intégral (722 mots)
Le ministre israélien de la Défense a approuvé le plan pour la prise de la ville de Gaza par l'armée, et ordonné le rappel de 60 000 réservistes pour prendre part à l'opération, a-t-on appris mercredi auprès de son ministère.

20.08.2025 à 08:32

En Afghanistan, un accident d'autocar transportant des migrants fait au moins 76 morts

FRANCE 24
img
Une collision entre un autocar transportant des migrants de retour d'Iran, un camion et une moto a fait 76 morts dont 19 enfants, dans l'ouest de l'Afghanistan, mardi, selon un nouveau bilan des autorités locales. Un accident qui survient sur fond d'une campagne massive d'expulsions lancée par Téhéran contre les quatre millions d'Afghans sans-papiers sur son sol.
Texte intégral (722 mots)
Une collision entre un autocar transportant des migrants de retour d'Iran, un camion et une moto a fait 76 morts dont 19 enfants, dans l'ouest de l'Afghanistan, mardi, selon un nouveau bilan des autorités locales. Un accident qui survient sur fond d'une campagne massive d'expulsions lancée par Téhéran contre les quatre millions d'Afghans sans-papiers sur son sol.

20.08.2025 à 08:21

La mousson fait encore 20 morts au Pakistan, les pluies gagnent le Sud

FRANCE24
img
Jeudi dernier, le nord du pays avait été ravagé par des pluies torrentielles qui ont fait plus de 350 morts dans la seule province montagneuse du Kyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l'Afghanistan. Alors que les secours y sont toujours mobilisés pour extraire des dizaines de corps ensevelis sous la boue et les rochers qui ont dévalé des montagnes pour écraser les villages des vallées, la pluie a gagné le Sud. Dix personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi à Karachi, mégalopole de plus de 20 millions d'habitants, où l'eau reflue désormais. La moitié des victimes ont été frappées d'électrocution et la plupart des autres sont mortes écrasées sous les murs ou les toits de leur maison qui se sont affaissés sous le poids de l'eau qu'aucune gouttière n'évacuait. Car quel que soit le niveau des précipitations -- celles de mardi n'étaient pas exceptionnelles -- la capitale économique se retrouve noyée sous les eaux. A la moindre pluie, les canalisations sont débordées par des torrents d'eau. Le centre météorologique pakistanais prévient déjà que les pluies vont durer dans le sud: il a placé en alerte toutes les équipes de secours concernées jusqu'à vendredi soir dans les provinces du Sindh, où se trouve Karachi, et au Baloutchistan voisin. "Enfants terrorisés" Dans le Nord, l'Autorité nationale de gestion des catastrophes estime que "l'épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu'à samedi". "Et un autre est attendu à la fin du mois", ajoute-t-elle, dans un pays où les 255 millions d'habitants voient les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplier sous l'effet du changement climatique. Depuis le début de la mousson fin juin, les autorités ont recensé près de 750 morts et un millier de blessés. Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur -- typique de la mousson d'été -- reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d'épidémies, alors que l'eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan. C'est pour éviter ce scénario catastrophe que les secouristes, appuyés par l'armée, continuent de déblayer les décombres dans le district de Buner, le plus durement touché il y a près d'une semaine. De nouveau mercredi, dix corps ont été retrouvés et identifiés au Khyber-Pakhtunkhwa, selon les autorités. Le colonel Irfan Afridi, lui, s'active à aider les survivants. "Nous avons monté des camps de soutien" dans différents districts et "des unités mobiles" qui "apportent une aide médicale gratuite, des rations de nourriture et des tentes", affirme-t-il à l'AFP. L'une des soignants mobilisés, Anjoum Anwar, essaie surtout de rassurer des familles qui ont tout perdu en quelques minutes. "Les enfants sont terrorisés, ils disent que la peur les empêche de dormir la nuit et tout le monde est inquiet après ces pluies qui ont détruit notre région", assure-t-elle.
Texte intégral (509 mots)
Jeudi dernier, le nord du pays avait été ravagé par des pluies torrentielles qui ont fait plus de 350 morts dans la seule province montagneuse du Kyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l'Afghanistan. Alors que les secours y sont toujours mobilisés pour extraire des dizaines de corps ensevelis sous la boue et les rochers qui ont dévalé des montagnes pour écraser les villages des vallées, la pluie a gagné le Sud. Dix personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi à Karachi, mégalopole de plus de 20 millions d'habitants, où l'eau reflue désormais. La moitié des victimes ont été frappées d'électrocution et la plupart des autres sont mortes écrasées sous les murs ou les toits de leur maison qui se sont affaissés sous le poids de l'eau qu'aucune gouttière n'évacuait. Car quel que soit le niveau des précipitations -- celles de mardi n'étaient pas exceptionnelles -- la capitale économique se retrouve noyée sous les eaux. A la moindre pluie, les canalisations sont débordées par des torrents d'eau. Le centre météorologique pakistanais prévient déjà que les pluies vont durer dans le sud: il a placé en alerte toutes les équipes de secours concernées jusqu'à vendredi soir dans les provinces du Sindh, où se trouve Karachi, et au Baloutchistan voisin. "Enfants terrorisés" Dans le Nord, l'Autorité nationale de gestion des catastrophes estime que "l'épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu'à samedi". "Et un autre est attendu à la fin du mois", ajoute-t-elle, dans un pays où les 255 millions d'habitants voient les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplier sous l'effet du changement climatique. Depuis le début de la mousson fin juin, les autorités ont recensé près de 750 morts et un millier de blessés. Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur -- typique de la mousson d'été -- reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d'épidémies, alors que l'eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan. C'est pour éviter ce scénario catastrophe que les secouristes, appuyés par l'armée, continuent de déblayer les décombres dans le district de Buner, le plus durement touché il y a près d'une semaine. De nouveau mercredi, dix corps ont été retrouvés et identifiés au Khyber-Pakhtunkhwa, selon les autorités. Le colonel Irfan Afridi, lui, s'active à aider les survivants. "Nous avons monté des camps de soutien" dans différents districts et "des unités mobiles" qui "apportent une aide médicale gratuite, des rations de nourriture et des tentes", affirme-t-il à l'AFP. L'une des soignants mobilisés, Anjoum Anwar, essaie surtout de rassurer des familles qui ont tout perdu en quelques minutes. "Les enfants sont terrorisés, ils disent que la peur les empêche de dormir la nuit et tout le monde est inquiet après ces pluies qui ont détruit notre région", assure-t-elle.

20.08.2025 à 08:17

Trump demande à la justice d'enquêter dans tout le pays contre les musées "woke"

FRANCE24
img
"Les musées de Washington, mais aussi à travers tout le pays, sont pour l'essentiel les derniers restes du +wokisme+", a dénoncé le président sur son réseau Truth Social. "J'ai donné instruction à mes procureurs de passer en revue (la politique des) musées et de commencer exactement le même processus suivi avec les universités, où d'immenses avancées ont été réalisées", a ajouté le milliardaire conservateur. "Ce pays ne peut pas être +woke+ car le WOKISME EST FINI", a-t-il proclamé. La Maison Blanche avait annoncé la semaine dernière dans un courrier à l'institution qui gère une vingtaine de musées publics de Washington, la Smithsonian Institution, que le gouvernement allait mener un examen approfondi pour s'assurer de leur "alignement" avec la vision de l'Histoire des Etats-Unis prônée par Donald Trump, fondée sur la "vérité et la raison". "La Smithsonian est HORS DE CONTRÔLE", a encore tonné Donald Trump, déplorant que les musées de la capitale fédérale présentent selon lui une image "horrible de notre pays, (notamment) sur les méfaits de l'esclavage (...) et rien sur sa réussite et son éclat". Le président américain a signé en mars dernier un décret visant à reprendre le contrôle du contenu des musées de la Smithsonian, qu'il avait déjà accusés de "révisionnisme historique" et d'"endoctrinement idéologique" racial, notamment sous ses prédécesseurs et ennemis politiques Barack Obama (2009-2017) et Joe Biden (2021-2025). Le gouvernement américain a justifié ces mesures contre les musées - qui touchent aussi le centre culturel de Washington, le Kennedy Center - par les festivités du 250e anniversaire de l'indépendance des Etats-Unis en 2026. Donald Trump s'est engagé depuis sept mois dans une rapide reprise en main d'institutions culturelles et éducatives sur lesquelles il a une influence, des musées aux universités, afin de les expurger de ce qu'il considère être des idées progressistes en faveur des minorités. Les terme anglais "woke" et "wokisme" sont empruntés aux luttes afro-américaines, dont la signification est "être éveillé" aux injustices. Ils ont été récupérés et détournés de manière péjorative par des dirigeants et mouvements conservateurs en Europe et aux Etats-Unis, pour dénoncer ce qu'ils jugent être des dérives du militantisme en matière de lutte pour les minorités et contre des injustices sociales et climatiques.
Lire plus (420 mots)
"Les musées de Washington, mais aussi à travers tout le pays, sont pour l'essentiel les derniers restes du +wokisme+", a dénoncé le président sur son réseau Truth Social. "J'ai donné instruction à mes procureurs de passer en revue (la politique des) musées et de commencer exactement le même processus suivi avec les universités, où d'immenses avancées ont été réalisées", a ajouté le milliardaire conservateur. "Ce pays ne peut pas être +woke+ car le WOKISME EST FINI", a-t-il proclamé. La Maison Blanche avait annoncé la semaine dernière dans un courrier à l'institution qui gère une vingtaine de musées publics de Washington, la Smithsonian Institution, que le gouvernement allait mener un examen approfondi pour s'assurer de leur "alignement" avec la vision de l'Histoire des Etats-Unis prônée par Donald Trump, fondée sur la "vérité et la raison". "La Smithsonian est HORS DE CONTRÔLE", a encore tonné Donald Trump, déplorant que les musées de la capitale fédérale présentent selon lui une image "horrible de notre pays, (notamment) sur les méfaits de l'esclavage (...) et rien sur sa réussite et son éclat". Le président américain a signé en mars dernier un décret visant à reprendre le contrôle du contenu des musées de la Smithsonian, qu'il avait déjà accusés de "révisionnisme historique" et d'"endoctrinement idéologique" racial, notamment sous ses prédécesseurs et ennemis politiques Barack Obama (2009-2017) et Joe Biden (2021-2025). Le gouvernement américain a justifié ces mesures contre les musées - qui touchent aussi le centre culturel de Washington, le Kennedy Center - par les festivités du 250e anniversaire de l'indépendance des Etats-Unis en 2026. Donald Trump s'est engagé depuis sept mois dans une rapide reprise en main d'institutions culturelles et éducatives sur lesquelles il a une influence, des musées aux universités, afin de les expurger de ce qu'il considère être des idées progressistes en faveur des minorités. Les terme anglais "woke" et "wokisme" sont empruntés aux luttes afro-américaines, dont la signification est "être éveillé" aux injustices. Ils ont été récupérés et détournés de manière péjorative par des dirigeants et mouvements conservateurs en Europe et aux Etats-Unis, pour dénoncer ce qu'ils jugent être des dérives du militantisme en matière de lutte pour les minorités et contre des injustices sociales et climatiques.

20.08.2025 à 08:09

Colombie: l'assignation à résidence de l'ex-président Uribe levée

FRANCE24
img
M. Uribe, 73 ans, qui a gouverné le pays entre 2002 et 2010, a été condamné en août à 12 ans d'assignation à résidence dans la municipalité de Rionegro, à environ 30 kilomètres de sa ville natale, Medellin (nord-ouest). Alvaro Uribe avait été reconnu coupable d'avoir tenté de faire pression sur des témoins pour éviter d'être associé aux milices d'extrême droite ayant livré une guerre sanglante aux guérillas, dans le premier procès visant un ancien président colombien. Il était également poursuivi pour fraude procédurale. La juge en charge du procès avait décidé que sa peine devait entrer "immédiatement" en vigueur afin de l'empêcher de tenter de s'y "soustraire" en quittant son pays. Mais la Cour supérieure de Bogota a jugé que les "critères" de la juge pour "justifier la nécessité" de l'assignation à résidence "étaient vagues, indéterminés et imprécis". "Merci à Dieu, merci à tous mes compatriotes pour leurs marques de solidarité", s'est réjoui l'ancien président sur le réseau social X, "je consacrerai chaque minute de ma liberté à la liberté de la Colombie". De son côté, l'actuel président Gustavo Petro a soulevé des interrogations quant à une possible ingérence des Etats-Unis dans l'affaire Uribe et a dénoncé une "énorme" pression exercée sur la justice. "Je ne comprends pas comment Uribe peut être libre (...) Est-ce cela la justice ?", a blâmé le premier président de gauche de l'histoire de la Colombie lors d'une réunion avec ses ministres retransmise à la télévision. Nombreux rebondissements Lorsque la condamnation de M. Uribe a été rendue publique, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait dénoncé une "instrumentalisation du pouvoir judiciaire colombien par des juges radicaux". Alvaro Uribe, un vieil allié de Washington, avait alors appelé des milliers de personnes à descendre dans la rue pour défendre son innocence. L'enquête contre Alvaro Uribe a connu de nombreux rebondissements, plusieurs procureurs généraux ayant cherché à classer l'affaire. M. Uribe avait accusé en 2012 devant la Cour suprême le sénateur de gauche Ivan Cepeda d'avoir ourdi un complot pour le lier à tort à des groupes paramilitaires impliqués dans le long conflit armé colombien. Cette juridiction a décidé de ne pas poursuivre M. Cepeda et s'est plutôt penchée sur les accusations pesant sur M. Uribe, soupçonné d'avoir contacté d'anciens combattants emprisonnés pour qu'ils donnent de faux témoignages en sa faveur. Cette décision de justice apparaît comme la partie émergée de l'iceberg alors que d'autres enquêtes sont en cours sur les liens de l'ex-chef de l'Etat avec des escadrons d'extrême droite, responsables de nombreux crimes contre des civils pendant le conflit armé. Alvaro Uribe demeure une figure clé de la scène politique en Colombie, où il exerce une grande influence sur la droite, reléguée dans l'opposition depuis que Gustavo Petro a pris ses fonctions en 2022.
Lire plus (498 mots)
M. Uribe, 73 ans, qui a gouverné le pays entre 2002 et 2010, a été condamné en août à 12 ans d'assignation à résidence dans la municipalité de Rionegro, à environ 30 kilomètres de sa ville natale, Medellin (nord-ouest). Alvaro Uribe avait été reconnu coupable d'avoir tenté de faire pression sur des témoins pour éviter d'être associé aux milices d'extrême droite ayant livré une guerre sanglante aux guérillas, dans le premier procès visant un ancien président colombien. Il était également poursuivi pour fraude procédurale. La juge en charge du procès avait décidé que sa peine devait entrer "immédiatement" en vigueur afin de l'empêcher de tenter de s'y "soustraire" en quittant son pays. Mais la Cour supérieure de Bogota a jugé que les "critères" de la juge pour "justifier la nécessité" de l'assignation à résidence "étaient vagues, indéterminés et imprécis". "Merci à Dieu, merci à tous mes compatriotes pour leurs marques de solidarité", s'est réjoui l'ancien président sur le réseau social X, "je consacrerai chaque minute de ma liberté à la liberté de la Colombie". De son côté, l'actuel président Gustavo Petro a soulevé des interrogations quant à une possible ingérence des Etats-Unis dans l'affaire Uribe et a dénoncé une "énorme" pression exercée sur la justice. "Je ne comprends pas comment Uribe peut être libre (...) Est-ce cela la justice ?", a blâmé le premier président de gauche de l'histoire de la Colombie lors d'une réunion avec ses ministres retransmise à la télévision. Nombreux rebondissements Lorsque la condamnation de M. Uribe a été rendue publique, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait dénoncé une "instrumentalisation du pouvoir judiciaire colombien par des juges radicaux". Alvaro Uribe, un vieil allié de Washington, avait alors appelé des milliers de personnes à descendre dans la rue pour défendre son innocence. L'enquête contre Alvaro Uribe a connu de nombreux rebondissements, plusieurs procureurs généraux ayant cherché à classer l'affaire. M. Uribe avait accusé en 2012 devant la Cour suprême le sénateur de gauche Ivan Cepeda d'avoir ourdi un complot pour le lier à tort à des groupes paramilitaires impliqués dans le long conflit armé colombien. Cette juridiction a décidé de ne pas poursuivre M. Cepeda et s'est plutôt penchée sur les accusations pesant sur M. Uribe, soupçonné d'avoir contacté d'anciens combattants emprisonnés pour qu'ils donnent de faux témoignages en sa faveur. Cette décision de justice apparaît comme la partie émergée de l'iceberg alors que d'autres enquêtes sont en cours sur les liens de l'ex-chef de l'Etat avec des escadrons d'extrême droite, responsables de nombreux crimes contre des civils pendant le conflit armé. Alvaro Uribe demeure une figure clé de la scène politique en Colombie, où il exerce une grande influence sur la droite, reléguée dans l'opposition depuis que Gustavo Petro a pris ses fonctions en 2022.

20.08.2025 à 08:01

Cyclisme: Vauquelin opéré à une jambe, durée d'indisponibilité non précisée

FRANCE24
img
"Après des examens complémentaires, Kévin Vauquelin a été opéré à Lyon (...) d'une lésion de la membrane interosseuse tibio-fibulaire", a indiqué sa formation française dans un bulletin médical publié mardi soir sur les réseaux sociaux. "Son temps d'indisponibilité sera communiqué ultérieurement", a-t-elle ajouté. Septième du dernier Tour de France, dont il fut l'une des principales attractions, le coureur de 24 ans s'est dans la foulée fracturé un os d'une cheville à l'occasion d'un "accident domestique" -en descendant des escaliers avec une valise. Son équipe avait annoncé le 29 juillet dans un communiqué que le Normand s'était fracturé "l'extrémité distale de la fibula", sans donner là aussi de précisions sur la durée de son indisponibilité. Il était question, à l'époque, d'une convalescence de six à huit semaines, peut-être un peu moins s'agissant d'un sportif de haut niveau. L'annonce de son opération rend incertaine sa participation aux courses de fin de saison, notamment les Mondiaux prévus au Rwanda (21 au 28 septembre).
Lire plus (172 mots)
"Après des examens complémentaires, Kévin Vauquelin a été opéré à Lyon (...) d'une lésion de la membrane interosseuse tibio-fibulaire", a indiqué sa formation française dans un bulletin médical publié mardi soir sur les réseaux sociaux. "Son temps d'indisponibilité sera communiqué ultérieurement", a-t-elle ajouté. Septième du dernier Tour de France, dont il fut l'une des principales attractions, le coureur de 24 ans s'est dans la foulée fracturé un os d'une cheville à l'occasion d'un "accident domestique" -en descendant des escaliers avec une valise. Son équipe avait annoncé le 29 juillet dans un communiqué que le Normand s'était fracturé "l'extrémité distale de la fibula", sans donner là aussi de précisions sur la durée de son indisponibilité. Il était question, à l'époque, d'une convalescence de six à huit semaines, peut-être un peu moins s'agissant d'un sportif de haut niveau. L'annonce de son opération rend incertaine sa participation aux courses de fin de saison, notamment les Mondiaux prévus au Rwanda (21 au 28 septembre).

20.08.2025 à 07:52

Ukraine en direct : réunion des chefs d'état-major des armées de l'Otan mercredi

FRANCE 24
img
Dans la région d'Odessa, une frappe massive de drones russes a provoqué un incendie sur une site de carburant. Les chefs d’état-major des 32 armées de l’Otan doivent se réunir en visioconférence mercredi pour évoquer les garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec Moscou. Suivez notre direct.
Lire plus (172 mots)
Dans la région d'Odessa, une frappe massive de drones russes a provoqué un incendie sur une site de carburant. Les chefs d’état-major des 32 armées de l’Otan doivent se réunir en visioconférence mercredi pour évoquer les garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec Moscou. Suivez notre direct.

20.08.2025 à 07:51

Mondial de rugby: cinq joueuses à suivre pendant la compétition

FRANCE24
img
. Jorja Miller (Nouvelle-Zélande): la puissance ravageuse Les défenses qui n'auront d'yeux que sur les ailes pour la star néo-zélandaise Portia Woodman-Wickliffe risquent d'avoir des problèmes au centre du terrain avec la troisième ligne Jorja Miller. La joueuse de 21 ans vient du rugby à VII, où elle a gagné l'or olympique à Paris avant de passer à XV en vue du Mondial. La transition se passe à merveille à en juger par l'efficacité de ses charges lors du match contre l'Australie en juillet: elle a marqué un essai après avoir récupéré la balle lors d'un renvoi d'en-but et franchi en force toute la défense australienne. Elle fait partie des raisons pour lesquelles la Nouvelle-Zélande reste un prétendant sérieux au titre mondial malgré trois années décevantes depuis leur dernier sacre. . Ellie Kildunne (Angleterre), marqueuse en série Meilleure joueuse du monde en 2024, l'arrière de 25 ans sera encore une pièce maitresse pour permettre aux Anglaises de remporter une troisième couronne mondiale. Elle est une finisseuse hors pair (41 essais en 53 sélections), profitant de sa vitesse mais aussi de la lecture des espaces pour trouver des brèches dans les défenses. Son année 2025 a été perturbée par une blessure aux ischio-jambiers qui l'a notamment privée du dernier match du Tournoi contre la France. Elle est revenue lors de la dernière rencontre de préparation des "Red Roses" et montera sans doute en puissance au fil de la compétition. "Parfois, il peut être 21h00 et, soudain, je pense à une nouvelle combinaison et je me dis que je dois envoyer un message à l'entraîneur, car j'en suis obsédée", a-t-elle raconté lors d'une interview à l'AFP. . Pauline Bourdon Sansus (France), imprévisible demi de mêlée La demi de mêlée est le facteur X du XV de France depuis de nombreuses années. Leader sur le terrain comme en dehors, la joueuse la plus capée des 32 Bleues (66 sélections à 29 ans) est capable de réveiller l'attaque, sonnant par exemple la révolte lors du dernier match du Tournoi contre l'Angleterre. Elle manquera la première rencontre face à l'Italie, ce qui ne l'empêche pas de donner de la voix lors de chaque entraînement des Bleues. "On a besoin de ces cadres qui, des fois, impulsent et guident les plus jeunes", a notamment salué la co-capitaine Marine Ménager. Le site spécialisé Rugbypass l'a désignée début août comme la deuxième meilleure joueuse du monde en 2025. . Aoife Wafer (Irlande), troisième ligne de combat La troisième ligne irlandaise de 22 ans symbolise la montée en puissance de son pays, capable de battre la Nouvelle-Zélande en 2024, d'accrocher la France et pendant une mi-temps l'Angleterre lors du Tournoi 2025. La joueuse au casque rouge -une habitude née dans l'enfance pour cacher ses cheveux et faire en sorte que les garçons jouent sans retenue contre elle lors des matches- a marqué quatre essais lors du dernier Tournoi, dont elle a été désignée meilleure joueuse. Durant l'épreuve, c'est aussi la joueuse qui a fait le plus de courses ballon en main, et a dominé 17 défenseuses, deuxième plus haut total pour une avant. . Ilona Maher (Etats-Unis), engagées hors et sur les terrains L'Américaine de 29 ans est la personnalité du rugby la plus suivie sur les réseaux sociaux (plus de 8 millions d'abonnés), après avoir explosé tous les compteurs lors des Jeux de Paris, où elle a remporté la médaille de bronze avec les Etats-Unis en rugby à VII. Mais il ne faut pas résumer la centre à une influenceuse: sur le terrain, sa puissance et son sens du placement seront bien utiles pour que les Etats-Unis, premières championnes du monde de l'histoire à XV (en 1991), aillent loin dans la compétition. Repassée à XV après les Jeux, elle a joué plusieurs mois en Angleterre, à Bristol, avant d'être retenue avec les "Women Eagles".
Texte intégral (675 mots)
. Jorja Miller (Nouvelle-Zélande): la puissance ravageuse Les défenses qui n'auront d'yeux que sur les ailes pour la star néo-zélandaise Portia Woodman-Wickliffe risquent d'avoir des problèmes au centre du terrain avec la troisième ligne Jorja Miller. La joueuse de 21 ans vient du rugby à VII, où elle a gagné l'or olympique à Paris avant de passer à XV en vue du Mondial. La transition se passe à merveille à en juger par l'efficacité de ses charges lors du match contre l'Australie en juillet: elle a marqué un essai après avoir récupéré la balle lors d'un renvoi d'en-but et franchi en force toute la défense australienne. Elle fait partie des raisons pour lesquelles la Nouvelle-Zélande reste un prétendant sérieux au titre mondial malgré trois années décevantes depuis leur dernier sacre. . Ellie Kildunne (Angleterre), marqueuse en série Meilleure joueuse du monde en 2024, l'arrière de 25 ans sera encore une pièce maitresse pour permettre aux Anglaises de remporter une troisième couronne mondiale. Elle est une finisseuse hors pair (41 essais en 53 sélections), profitant de sa vitesse mais aussi de la lecture des espaces pour trouver des brèches dans les défenses. Son année 2025 a été perturbée par une blessure aux ischio-jambiers qui l'a notamment privée du dernier match du Tournoi contre la France. Elle est revenue lors de la dernière rencontre de préparation des "Red Roses" et montera sans doute en puissance au fil de la compétition. "Parfois, il peut être 21h00 et, soudain, je pense à une nouvelle combinaison et je me dis que je dois envoyer un message à l'entraîneur, car j'en suis obsédée", a-t-elle raconté lors d'une interview à l'AFP. . Pauline Bourdon Sansus (France), imprévisible demi de mêlée La demi de mêlée est le facteur X du XV de France depuis de nombreuses années. Leader sur le terrain comme en dehors, la joueuse la plus capée des 32 Bleues (66 sélections à 29 ans) est capable de réveiller l'attaque, sonnant par exemple la révolte lors du dernier match du Tournoi contre l'Angleterre. Elle manquera la première rencontre face à l'Italie, ce qui ne l'empêche pas de donner de la voix lors de chaque entraînement des Bleues. "On a besoin de ces cadres qui, des fois, impulsent et guident les plus jeunes", a notamment salué la co-capitaine Marine Ménager. Le site spécialisé Rugbypass l'a désignée début août comme la deuxième meilleure joueuse du monde en 2025. . Aoife Wafer (Irlande), troisième ligne de combat La troisième ligne irlandaise de 22 ans symbolise la montée en puissance de son pays, capable de battre la Nouvelle-Zélande en 2024, d'accrocher la France et pendant une mi-temps l'Angleterre lors du Tournoi 2025. La joueuse au casque rouge -une habitude née dans l'enfance pour cacher ses cheveux et faire en sorte que les garçons jouent sans retenue contre elle lors des matches- a marqué quatre essais lors du dernier Tournoi, dont elle a été désignée meilleure joueuse. Durant l'épreuve, c'est aussi la joueuse qui a fait le plus de courses ballon en main, et a dominé 17 défenseuses, deuxième plus haut total pour une avant. . Ilona Maher (Etats-Unis), engagées hors et sur les terrains L'Américaine de 29 ans est la personnalité du rugby la plus suivie sur les réseaux sociaux (plus de 8 millions d'abonnés), après avoir explosé tous les compteurs lors des Jeux de Paris, où elle a remporté la médaille de bronze avec les Etats-Unis en rugby à VII. Mais il ne faut pas résumer la centre à une influenceuse: sur le terrain, sa puissance et son sens du placement seront bien utiles pour que les Etats-Unis, premières championnes du monde de l'histoire à XV (en 1991), aillent loin dans la compétition. Repassée à XV après les Jeux, elle a joué plusieurs mois en Angleterre, à Bristol, avant d'être retenue avec les "Women Eagles".

20.08.2025 à 07:51

Athlétisme: Avant les Mondiaux, Lyles enchaîne à Lausanne mais sans Thompson

FRANCE24
img
La confrontation entre les deux hommes devait être l'attraction du meeting suisse, cinq jours après les retrouvailles entre le champion olympique et son dauphin. Samedi à Chorzow, Thompson avait pris sa revanche en l'emportant en 9 sec 87 face à Lyles (9.90). Mais "Kishane Thompson ne courra pas le 100 m" mercredi, ont annoncé lundi les organisateurs du meeting de Lausanne dans un communiqué. A moins d'un mois des Mondiaux, le meilleur performeur mondial de l'année "souffre d'une gêne au tibia depuis le week-end dernier en Silésie". Sans lui, le 100 m au programme perd donc un peu de sa saveur, même si Lyles compte toujours en profiter pour monter en puissance avant les Mondiaux, lui qui a été ralenti au printemps par des blessures. Samedi en Pologne, l'Américain champion du monde en titre est enfin passé sous les dix secondes (9.90) cette saison, malgré un départ catastrophique qu'il a réussi à combler grâce à une impressionnante fin de course, sans toutefois rattraper Thompson (9.87) . "Je prends confiance. Plus je cours, plus je progresse, je pense qu'on va avoir une belle course à Lausanne", a annoncé Lyles. Sans Thompson, Lyles devra quand même se méfier, entre autres, de son compatriote Courtney Lindsey et du Jamaïcain Oblique Seville. Wanyonyi et Hodgkinson face au chrono Autres "belles courses" au programme mercredi, les 800 mètres hommes et femmes peuvent faire trembler le chrono. Côté hommes, le champion olympique Emmanuel Wanyonyi tentera d'abaisser sa meilleure marque mondiale de l'année (1:41.44) pour se rapprocher de son record personnel (1:41.11) établi l'année dernière justement à Lausanne, et pourquoi pas du record du monde de la distance (1:40.91). Chez les femmes, la championne olympique britannique Keely Hodgkinson peut elle aussi aller encore plus vite après sa rentrée supersonique en Silésie samedi. Après plus d'un an sans compétition en raison de blessures, Hodgkinson a explosé dès sa reprise en Pologne la meilleure performance mondiale de l'année en courant en 1 min 54 sec 74, tout proche de son record personnel. "Il fallait que je cours vite car je n'ai pas beaucoup de course avant Tokyo, seulement ici (en Pologne) et Lausanne. Il faut que je sois rapide", avait-elle soufflé à l'arrivée. Sa principale adversaire mercredi sera sa partenaire d'entraînement Georgia Bell, médaillée de bronze sur 1.500 m à Paris et également redoutable sur 800 m. La course marquera aussi la reprise de Rénelle Lamote. Cinquième du 800 m des Jeux de Paris, la Française a été embêtée au printemps par des pépins physiques et n'a plus couru en compétition depuis septembre 2024. Côté Français, le récent champion de France du 110 mètres haies Just Kwaou-Mathey fera partie des favoris pour l'emporter à Lausanne. Passé pour la première fois sous les 13 secondes (12.99) à Talence début août, il fera notamment face mercredi à l'Américain Cordell Tinch, meilleur performeur mondial de l'année (12.87).
Lire plus (487 mots)
La confrontation entre les deux hommes devait être l'attraction du meeting suisse, cinq jours après les retrouvailles entre le champion olympique et son dauphin. Samedi à Chorzow, Thompson avait pris sa revanche en l'emportant en 9 sec 87 face à Lyles (9.90). Mais "Kishane Thompson ne courra pas le 100 m" mercredi, ont annoncé lundi les organisateurs du meeting de Lausanne dans un communiqué. A moins d'un mois des Mondiaux, le meilleur performeur mondial de l'année "souffre d'une gêne au tibia depuis le week-end dernier en Silésie". Sans lui, le 100 m au programme perd donc un peu de sa saveur, même si Lyles compte toujours en profiter pour monter en puissance avant les Mondiaux, lui qui a été ralenti au printemps par des blessures. Samedi en Pologne, l'Américain champion du monde en titre est enfin passé sous les dix secondes (9.90) cette saison, malgré un départ catastrophique qu'il a réussi à combler grâce à une impressionnante fin de course, sans toutefois rattraper Thompson (9.87) . "Je prends confiance. Plus je cours, plus je progresse, je pense qu'on va avoir une belle course à Lausanne", a annoncé Lyles. Sans Thompson, Lyles devra quand même se méfier, entre autres, de son compatriote Courtney Lindsey et du Jamaïcain Oblique Seville. Wanyonyi et Hodgkinson face au chrono Autres "belles courses" au programme mercredi, les 800 mètres hommes et femmes peuvent faire trembler le chrono. Côté hommes, le champion olympique Emmanuel Wanyonyi tentera d'abaisser sa meilleure marque mondiale de l'année (1:41.44) pour se rapprocher de son record personnel (1:41.11) établi l'année dernière justement à Lausanne, et pourquoi pas du record du monde de la distance (1:40.91). Chez les femmes, la championne olympique britannique Keely Hodgkinson peut elle aussi aller encore plus vite après sa rentrée supersonique en Silésie samedi. Après plus d'un an sans compétition en raison de blessures, Hodgkinson a explosé dès sa reprise en Pologne la meilleure performance mondiale de l'année en courant en 1 min 54 sec 74, tout proche de son record personnel. "Il fallait que je cours vite car je n'ai pas beaucoup de course avant Tokyo, seulement ici (en Pologne) et Lausanne. Il faut que je sois rapide", avait-elle soufflé à l'arrivée. Sa principale adversaire mercredi sera sa partenaire d'entraînement Georgia Bell, médaillée de bronze sur 1.500 m à Paris et également redoutable sur 800 m. La course marquera aussi la reprise de Rénelle Lamote. Cinquième du 800 m des Jeux de Paris, la Française a été embêtée au printemps par des pépins physiques et n'a plus couru en compétition depuis septembre 2024. Côté Français, le récent champion de France du 110 mètres haies Just Kwaou-Mathey fera partie des favoris pour l'emporter à Lausanne. Passé pour la première fois sous les 13 secondes (12.99) à Talence début août, il fera notamment face mercredi à l'Américain Cordell Tinch, meilleur performeur mondial de l'année (12.87).

20.08.2025 à 07:49

IA: Google signe un partenariat avec l'agence australienne AAP

FRANCE24
img
Le montant de l'accord entre le géant américain de la tech et l'agence australienne n'a pas été dévoilé. "Nous sommes ravis de nous associer avec Google afin que notre travail journalistique serve de mécanisme pour garantir la rapidité et la justesse de l'information que fournissent ses produits", a salué Emma Cowdroy, la directrice générale de l'agence fondée il y a 90 ans. "Cela témoigne clairement de notre réputation de média d'information de premier plan et fiable." Nic Hopkins, responsable local des partenariats de Google en matière d'informations, s'est félicité d'un accord qui permettra d'apporter "des informations en temps réel pour améliorer les réponses" fournies par Gemini. De plus en plus de contrats sont passés entre des médias et des acteurs du secteur de l'IA générative soucieux d'accroître la pertinence des réponses apportées aux questions posées par les utilisateurs. Mi-janvier, l'Agence France-Presse (AFP) a conclu un partenariat avec la start-up française Mistral pour lui permettre d'intégrer ses dépêches dans les réponses données par son agent conversationnel. Des médias ont par ailleurs intenté des poursuites contre des acteurs de l'IA pour leur emploi présumé de contenus protégés par le droit d'auteur.
Lire plus (223 mots)
Le montant de l'accord entre le géant américain de la tech et l'agence australienne n'a pas été dévoilé. "Nous sommes ravis de nous associer avec Google afin que notre travail journalistique serve de mécanisme pour garantir la rapidité et la justesse de l'information que fournissent ses produits", a salué Emma Cowdroy, la directrice générale de l'agence fondée il y a 90 ans. "Cela témoigne clairement de notre réputation de média d'information de premier plan et fiable." Nic Hopkins, responsable local des partenariats de Google en matière d'informations, s'est félicité d'un accord qui permettra d'apporter "des informations en temps réel pour améliorer les réponses" fournies par Gemini. De plus en plus de contrats sont passés entre des médias et des acteurs du secteur de l'IA générative soucieux d'accroître la pertinence des réponses apportées aux questions posées par les utilisateurs. Mi-janvier, l'Agence France-Presse (AFP) a conclu un partenariat avec la start-up française Mistral pour lui permettre d'intégrer ses dépêches dans les réponses données par son agent conversationnel. Des médias ont par ailleurs intenté des poursuites contre des acteurs de l'IA pour leur emploi présumé de contenus protégés par le droit d'auteur.

20.08.2025 à 07:27

"Le wokisme c'est fini" : Donald Trump ordonne une enquête sur les musées

FRANCE 24
img
Le président américain a annoncé mardi avoir demandé à la justice d'enquêter dans tout le pays sur des musées qu'il accuse d'être "woke", notamment ceux concernant l'histoire de l'esclavage. La Maison Blanche avait annoncé la semaine précédente qu'un examen approfondi serait mené pour s'assurer de leur "alignement" avec la vision de l'Histoire des États-Unis prônée par Donald Trump.
Lire plus (223 mots)
Le président américain a annoncé mardi avoir demandé à la justice d'enquêter dans tout le pays sur des musées qu'il accuse d'être "woke", notamment ceux concernant l'histoire de l'esclavage. La Maison Blanche avait annoncé la semaine précédente qu'un examen approfondi serait mené pour s'assurer de leur "alignement" avec la vision de l'Histoire des États-Unis prônée par Donald Trump.

20.08.2025 à 07:08

Israël confronté à une émigration inédite : "Nous avons perdu l'espoir de changer notre pays"

Sophian AUBIN
img
Depuis l'attaque du 7-Octobre et le déclenchement de la guerre à Gaza, Israël fait face à une émigration accrue. Parmi celles et ceux qui choisissent l'exil, des militants de gauche, las de la guerre, inquiets de la dérive illibérale de leur pays. Ils se sont confiés à France 24.
Lire plus (223 mots)
Depuis l'attaque du 7-Octobre et le déclenchement de la guerre à Gaza, Israël fait face à une émigration accrue. Parmi celles et ceux qui choisissent l'exil, des militants de gauche, las de la guerre, inquiets de la dérive illibérale de leur pays. Ils se sont confiés à France 24.

20.08.2025 à 04:17

Costumes drag et "Good luck, Babe!": l'extravagante Chappell Roan ouvre Rock en Seine

FRANCE24
img
"Pink pony club", "Good luck, Babe !", "Hot to go !" ou encore "The subway" sorti début août sont dans la besace de Chappell Roan, à mi-chemin entre phénomène pop et créature incandescente sortie d'un conte fantastique. Ses tenues de scène sont pensées dans les moindres détails, du costume au maquillage et perruques: body scintillant de majorette, cosplay de la statue de la Liberté, armure façon Jeanne d'Arc... En 2024 au festival Coachella, aux Etats-Unis, l'artiste caméléon a fait son entrée avec des ailes géantes de papillon dans le dos. Et au plus intimiste Tiny Desk concert (14 millions de vues sur YouTube), les traces de rouge à lèvres sur ses dents ne sont pas un simple accident. Chappell Roan multiplie les références à l'art du drag mais aussi à l'esthétique "camp". Ce terme anglais, pourtant venu du verbe français se camper (poser de façon théâtrale), évoque une attitude exubérante, où le kitsch et l'excès sont recherchés, sans jamais se départir de l'humour. Cette excentricité qui fleure la provoc' a d'ailleurs inspiré sa chanson "Kink is karma". L'univers burlesque de Chappell Roan séduit ses fans, qui voient en elle un nouvel emblème de la communauté LGBT+. "On a voulu la booker assez tôt parce qu'on sentait qu'il y avait un phénomène fou autour de cette artiste qui vient du Missouri, du Midwest, un territoire qui n'est pas forcément le plus attendu quand on attend la nouvelle pop star américaine", souligne Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine. "Sa trajectoire ascendante a fait évoluer la manière dont on l'a perçue et vue dans la programmation", explique-t-il, ajoutant que d'une artiste parmi d'autres, la chanteuse avait été finalement positionnée en ouverture du festival prévu jusqu'à dimanche. Princesse du Midwest Née le 19 février 1998, Kayleigh Rose Amstutz de son vrai nom a grandi au sein d'une famille forgée par les traditions chrétiennes conservatrices. Elle apprend à jouer du piano et chante à l'église. Les débuts de sa carrière en tant que Chappell Roan, nom de scène en hommage à son grand-père, datent de 2017 avec l'EP "School Nights". Mais sa maison de disques de l'époque ne croit pas en elle. L'artiste fait finalement de Chappell Roan un personnage émancipateur. "A mes 21 ans, je suis allée dans un club gay pour la première fois et ça a changé ma vie", avait-elle retracé dans une interview au média en ligne Konbini. "Pink pony club" (2020) est un hommage au fait de se sentir libre et en sécurité dans des lieux fréquentés par la communauté queer. Son premier album, "The rise and fall of a Midwest princess" (2023), qui retrace son parcours jusqu'à Los Angeles pour faire carrière, lui ouvre les portes du succès. Nommée six fois aux Grammy Awards en février, elle est sacrée révélation musicale de l'année. Dans ses chansons, l'artiste ouvertement lesbienne raconte ses histoires de cœur. "Good luck, Babe !" parle "du fait d'être amoureuse d'une fille mais tu ne peux pas car ses parents veulent qu'elle aime un garçon", a-t-elle explicité sur TikTok. Très présente sur ce réseau social, elle s'exprime aussi sur la santé mentale, sans tabou. Dans une vidéo, elle révèle avoir été diagnostiquée d'un trouble bipolaire. Dans une autre, elle s'adresse à ses fans pour leur demander de respecter sa vie privée. "Je m'en fous si vous pensez que je suis égoïste car je dis non à une photo, un moment ensemble ou un câlin", balance-t-elle. Ce soir, Chappell Roan doit partager l'affiche avec d'autres artistes féminines ou groupes menés par une chanteuse parmi lesquels London Grammar, Suki Waterhouse et la touche punk française Théa.
Texte intégral (657 mots)
"Pink pony club", "Good luck, Babe !", "Hot to go !" ou encore "The subway" sorti début août sont dans la besace de Chappell Roan, à mi-chemin entre phénomène pop et créature incandescente sortie d'un conte fantastique. Ses tenues de scène sont pensées dans les moindres détails, du costume au maquillage et perruques: body scintillant de majorette, cosplay de la statue de la Liberté, armure façon Jeanne d'Arc... En 2024 au festival Coachella, aux Etats-Unis, l'artiste caméléon a fait son entrée avec des ailes géantes de papillon dans le dos. Et au plus intimiste Tiny Desk concert (14 millions de vues sur YouTube), les traces de rouge à lèvres sur ses dents ne sont pas un simple accident. Chappell Roan multiplie les références à l'art du drag mais aussi à l'esthétique "camp". Ce terme anglais, pourtant venu du verbe français se camper (poser de façon théâtrale), évoque une attitude exubérante, où le kitsch et l'excès sont recherchés, sans jamais se départir de l'humour. Cette excentricité qui fleure la provoc' a d'ailleurs inspiré sa chanson "Kink is karma". L'univers burlesque de Chappell Roan séduit ses fans, qui voient en elle un nouvel emblème de la communauté LGBT+. "On a voulu la booker assez tôt parce qu'on sentait qu'il y avait un phénomène fou autour de cette artiste qui vient du Missouri, du Midwest, un territoire qui n'est pas forcément le plus attendu quand on attend la nouvelle pop star américaine", souligne Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine. "Sa trajectoire ascendante a fait évoluer la manière dont on l'a perçue et vue dans la programmation", explique-t-il, ajoutant que d'une artiste parmi d'autres, la chanteuse avait été finalement positionnée en ouverture du festival prévu jusqu'à dimanche. Princesse du Midwest Née le 19 février 1998, Kayleigh Rose Amstutz de son vrai nom a grandi au sein d'une famille forgée par les traditions chrétiennes conservatrices. Elle apprend à jouer du piano et chante à l'église. Les débuts de sa carrière en tant que Chappell Roan, nom de scène en hommage à son grand-père, datent de 2017 avec l'EP "School Nights". Mais sa maison de disques de l'époque ne croit pas en elle. L'artiste fait finalement de Chappell Roan un personnage émancipateur. "A mes 21 ans, je suis allée dans un club gay pour la première fois et ça a changé ma vie", avait-elle retracé dans une interview au média en ligne Konbini. "Pink pony club" (2020) est un hommage au fait de se sentir libre et en sécurité dans des lieux fréquentés par la communauté queer. Son premier album, "The rise and fall of a Midwest princess" (2023), qui retrace son parcours jusqu'à Los Angeles pour faire carrière, lui ouvre les portes du succès. Nommée six fois aux Grammy Awards en février, elle est sacrée révélation musicale de l'année. Dans ses chansons, l'artiste ouvertement lesbienne raconte ses histoires de cœur. "Good luck, Babe !" parle "du fait d'être amoureuse d'une fille mais tu ne peux pas car ses parents veulent qu'elle aime un garçon", a-t-elle explicité sur TikTok. Très présente sur ce réseau social, elle s'exprime aussi sur la santé mentale, sans tabou. Dans une vidéo, elle révèle avoir été diagnostiquée d'un trouble bipolaire. Dans une autre, elle s'adresse à ses fans pour leur demander de respecter sa vie privée. "Je m'en fous si vous pensez que je suis égoïste car je dis non à une photo, un moment ensemble ou un câlin", balance-t-elle. Ce soir, Chappell Roan doit partager l'affiche avec d'autres artistes féminines ou groupes menés par une chanteuse parmi lesquels London Grammar, Suki Waterhouse et la touche punk française Théa.

20.08.2025 à 04:11

Mo Chara de Kneecap comparaît à Londres, accusé de soutien au Hezbollah

FRANCE 24
img
Le rappeur Mo Chara du trio nord-irlandais Kneecap, accusé d'avoir arboré un drapeau du mouvement Hezbollah lors d'un concert, comparaît mercredi devant un tribunal londonien pour "infraction terroriste". Le groupe est attendu au festival Rock-en-Seine cette semaine.
Texte intégral (657 mots)
Le rappeur Mo Chara du trio nord-irlandais Kneecap, accusé d'avoir arboré un drapeau du mouvement Hezbollah lors d'un concert, comparaît mercredi devant un tribunal londonien pour "infraction terroriste". Le groupe est attendu au festival Rock-en-Seine cette semaine.
15 / 15

 

TOUTES LES SOURCES
 
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞