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17.12.2025 à 11:56

"Un coup d’État en France" : croyant à une fake news, un président africain inquiet contacte Macron

FRANCE 24
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Un président africain a envoyé dimanche un message à Emmanuel Macron après avoir cru à une fausse information sur Facebook, qui annonçait un coup d'État en France. Le réseau social a de son côté refusé de retirer le contenu, malgré le signalement du chef de l'État.
Un président africain a envoyé dimanche un message à Emmanuel Macron après avoir cru à une fausse information sur Facebook, qui annonçait un coup d'État en France. Le réseau social a de son côté refusé de retirer le contenu, malgré le signalement du chef de l'État.

17.12.2025 à 11:51

Zone euro : l'inflation ressort inchangée en novembre, à la veille de la réunion de la BCE

FRANCE24
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Le bureau de statistiques européen a révisé mercredi à la baisse son estimation initiale, dévoilée début décembre, qui faisait état d'une légère remontée de l'inflation au mois de novembre, à 2,2% sur un an. La révision s'explique principalement par des hausses de prix légèrement moins élevées qu'initialement estimé pour les produits alimentaires non transformés et les biens industriels (hors énergie). L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent. Cette deuxième estimation d'Eurostat a de quoi conforter les attentes des économistes, alors que la BCE se réunit jeudi pour passer en revue ses taux d'intérêt. Ils tablaient déjà globalement sur un maintien des taux directeurs de l'institution monétaire, qui devrait prolonger la longue pause démarrée cet été, avec un taux de dépôt resté fixé à 2% depuis juillet. Cette pause fait suite à une phase de baisse des taux d'un an qui avait accompagné le reflux de l'inflation en Europe. Au sein de la zone euro, l'inflation s'est en effet très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine. C'est ce mouvement d'apaisement généralisé de l'inflation, qui est revenue autour du niveau de 2% visé par la BCE, qui a incité cette dernière la BCE à réduire ses taux directeurs à huit reprises, entre juin 2024 et juin 2025.
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Le bureau de statistiques européen a révisé mercredi à la baisse son estimation initiale, dévoilée début décembre, qui faisait état d'une légère remontée de l'inflation au mois de novembre, à 2,2% sur un an. La révision s'explique principalement par des hausses de prix légèrement moins élevées qu'initialement estimé pour les produits alimentaires non transformés et les biens industriels (hors énergie). L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent. Cette deuxième estimation d'Eurostat a de quoi conforter les attentes des économistes, alors que la BCE se réunit jeudi pour passer en revue ses taux d'intérêt. Ils tablaient déjà globalement sur un maintien des taux directeurs de l'institution monétaire, qui devrait prolonger la longue pause démarrée cet été, avec un taux de dépôt resté fixé à 2% depuis juillet. Cette pause fait suite à une phase de baisse des taux d'un an qui avait accompagné le reflux de l'inflation en Europe. Au sein de la zone euro, l'inflation s'est en effet très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine. C'est ce mouvement d'apaisement généralisé de l'inflation, qui est revenue autour du niveau de 2% visé par la BCE, qui a incité cette dernière la BCE à réduire ses taux directeurs à huit reprises, entre juin 2024 et juin 2025.

17.12.2025 à 11:08

La grève des agents du Louvre reconduite "à l'unanimité"

FRANCE24
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17.12.2025 à 11:03

Taxe carbone: l'UE aménage son dispositif pour les engrais face à la crise agricole

FRANCE24
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"Vu la crise agricole, les difficultés que peut rencontrer le milieu, nous avons pris une disposition extraordinaire sur les engrais pour limiter l'augmentation des prix et qu'il n'y ait pas d'impact pour les agriculteurs au moment de l'achat et du stockage de l'engrais importé", a souligné le commissaire européen Stéphane Séjourné, lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Dans le détail, l'exécutif européen appliquera aux engrais une majoration très faible (de 1%) aux "valeurs par défaut", qui servent à calculer les émissions de CO2 d'un secteur. C'est une exception par rapport aux autres produits concernés par ce mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (acier, aluminium, ciment, électricité et hydrogène), soumis à une valeur par défaut de 10% en 2026, 20% en 2027, et 30% en 2028. "Les conséquences sur les prix des engrais importés seront donc extrêmement faibles", insiste la Commission, mentionnant une hausse de 7%, répartie entre l'exportateur, l'importateur, les intermédiaires et les agriculteurs. L'Union européenne a toutefois rappelé l'objectif de son mécanisme d'ajustement carbone aux frontières: éviter aux producteurs européens une concurrence déloyale d'entreprises qui ne sont pas soumises aux mêmes règles environnementales à l'étranger. Le secteur européen des engrais bénéficiera d'ailleurs d’un soutien de l'UE via un Fonds temporaire pour la décarbonation. Les céréaliers avaient réclamé d'exclure les engrais importés du dispositif de taxe carbone européenne, redoutant une explosion des prix des intrants. Ils dénonçaient une "double peine", alors qu'une taxe est déjà imposée aux engrais importés de Russie depuis juillet, pour priver Moscou d'une manne qui finance sa guerre en Ukraine.
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"Vu la crise agricole, les difficultés que peut rencontrer le milieu, nous avons pris une disposition extraordinaire sur les engrais pour limiter l'augmentation des prix et qu'il n'y ait pas d'impact pour les agriculteurs au moment de l'achat et du stockage de l'engrais importé", a souligné le commissaire européen Stéphane Séjourné, lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Dans le détail, l'exécutif européen appliquera aux engrais une majoration très faible (de 1%) aux "valeurs par défaut", qui servent à calculer les émissions de CO2 d'un secteur. C'est une exception par rapport aux autres produits concernés par ce mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (acier, aluminium, ciment, électricité et hydrogène), soumis à une valeur par défaut de 10% en 2026, 20% en 2027, et 30% en 2028. "Les conséquences sur les prix des engrais importés seront donc extrêmement faibles", insiste la Commission, mentionnant une hausse de 7%, répartie entre l'exportateur, l'importateur, les intermédiaires et les agriculteurs. L'Union européenne a toutefois rappelé l'objectif de son mécanisme d'ajustement carbone aux frontières: éviter aux producteurs européens une concurrence déloyale d'entreprises qui ne sont pas soumises aux mêmes règles environnementales à l'étranger. Le secteur européen des engrais bénéficiera d'ailleurs d’un soutien de l'UE via un Fonds temporaire pour la décarbonation. Les céréaliers avaient réclamé d'exclure les engrais importés du dispositif de taxe carbone européenne, redoutant une explosion des prix des intrants. Ils dénonçaient une "double peine", alors qu'une taxe est déjà imposée aux engrais importés de Russie depuis juillet, pour priver Moscou d'une manne qui finance sa guerre en Ukraine.

17.12.2025 à 10:54

Les salariés du Louvre votent la reconduction de la grève, ouverture partielle du musée

FRANCE 24
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Les salariés du Louvre ont décidé dans la matinée de poursuivre la grève débutée lundi et qui avait forcé le plus célèbre musée du monde à fermer ses portes. La direction du Louvre annonce une ouverture partielle du musée, malgré la grève.
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Les salariés du Louvre ont décidé dans la matinée de poursuivre la grève débutée lundi et qui avait forcé le plus célèbre musée du monde à fermer ses portes. La direction du Louvre annonce une ouverture partielle du musée, malgré la grève.

17.12.2025 à 10:41

La Bourse de Paris atone, entre emploi et inflation américaine

FRANCE24
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Vers 10H15 heure de Paris, l'indice vedette CAC 40 prenait 0,12%, soit un gain de 9,62 points, pour s'établir à 8.115,78 points. L'indice avait cédé 0,21% mardi, pour s'établir à 8.106,16 points. "Les marchés financiers dans leur ensemble sont restés sans direction claire, un rapport sur l'emploi américain très attendu n'ayant finalement que peu influencé les marchés", commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group. Selon le département du Travail, le taux de chômage est remonté à 4,6% en novembre, au plus haut depuis quatre ans. En revanche, 64.000 créations d'emplois ont été relevées le mois dernier, mieux que ce qu'attendaient les analystes. Le rapport, retardé par la paralysie budgétaire ("shutdown") qui a frappé les Etats-Unis au début de l'automne, indique également que l'économie américaine a perdu 105.000 emplois en octobre. "L'attention se tourne désormais vers les chiffres de l'inflation américaine attendus jeudi, dernier élément majeur entrant dans les calculs de fin d'année de la Fed", la Réserve fédérale américaine, explique Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote. "Une inflation plus faible donnerait à la Fed davantage de marge de manœuvre. D'ici là, la conviction des marchés devrait rester limitée", poursuit l'analyste. Pernod Ricard à plat Pernod Ricard a annoncé mardi la vente de ses marques de vins effervescents aux Etats-Unis - sous les marques Mumm Sparkling California, Mumm Napa et DVX - au groupe californien Trinchero, sans préciser le montant de la transaction. Celle-ci, qui doit être finalisée au printemps 2026, "ne concerne pas la marque de champagne G.H. Mumm, ni les autres activités internationales de Mumm dans le vin effervescent", précise le groupe de vins et spiritueux dans un communiqué. Le titre perdait 0,34% à 76,64 euros. Feu vert chez Crédit Agricole Eric Vial, le nouveau président de la Fédération nationale du Crédit Agricole, l'instance "politique" du groupe qui chapeaute les différentes caisses régionales, présidera également le conseil d'administration de la "banque centrale" du groupe, Casa, a-t-elle indiqué mardi. Le marché a bien réagit à l'annonce, le titre prenant 0,49% à 17,33 euros.
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Vers 10H15 heure de Paris, l'indice vedette CAC 40 prenait 0,12%, soit un gain de 9,62 points, pour s'établir à 8.115,78 points. L'indice avait cédé 0,21% mardi, pour s'établir à 8.106,16 points. "Les marchés financiers dans leur ensemble sont restés sans direction claire, un rapport sur l'emploi américain très attendu n'ayant finalement que peu influencé les marchés", commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group. Selon le département du Travail, le taux de chômage est remonté à 4,6% en novembre, au plus haut depuis quatre ans. En revanche, 64.000 créations d'emplois ont été relevées le mois dernier, mieux que ce qu'attendaient les analystes. Le rapport, retardé par la paralysie budgétaire ("shutdown") qui a frappé les Etats-Unis au début de l'automne, indique également que l'économie américaine a perdu 105.000 emplois en octobre. "L'attention se tourne désormais vers les chiffres de l'inflation américaine attendus jeudi, dernier élément majeur entrant dans les calculs de fin d'année de la Fed", la Réserve fédérale américaine, explique Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote. "Une inflation plus faible donnerait à la Fed davantage de marge de manœuvre. D'ici là, la conviction des marchés devrait rester limitée", poursuit l'analyste. Pernod Ricard à plat Pernod Ricard a annoncé mardi la vente de ses marques de vins effervescents aux Etats-Unis - sous les marques Mumm Sparkling California, Mumm Napa et DVX - au groupe californien Trinchero, sans préciser le montant de la transaction. Celle-ci, qui doit être finalisée au printemps 2026, "ne concerne pas la marque de champagne G.H. Mumm, ni les autres activités internationales de Mumm dans le vin effervescent", précise le groupe de vins et spiritueux dans un communiqué. Le titre perdait 0,34% à 76,64 euros. Feu vert chez Crédit Agricole Eric Vial, le nouveau président de la Fédération nationale du Crédit Agricole, l'instance "politique" du groupe qui chapeaute les différentes caisses régionales, présidera également le conseil d'administration de la "banque centrale" du groupe, Casa, a-t-elle indiqué mardi. Le marché a bien réagit à l'annonce, le titre prenant 0,49% à 17,33 euros.

17.12.2025 à 10:27

Municipales à Paris: vers un accord historique à gauche dès le premier tour

FRANCE24
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Les 2.500 adhérents écologistes parisiens sont invités à voter mercredi pour cet accord. "C'est nouveau, c'est vraiment quelque chose d'historique pour nous", a déclaré sur franceinfo le candidat écologiste David Belliard. Si socialistes et écologistes gouvernent ensemble la capitale depuis 2001, ils n'avaient encore jamais mené campagne commune dès le premier tour. Cet accord, qui prévoit le désistement de David Belliard et de son homologue communiste Ian Brossat, sera soumis au vote des trois formations politiques. "Ce soir, dans la nuit, on connaîtra la réponse et (...) dès demain (jeudi) moi je suis prêt, dans toutes les configurations, à continuer la campagne", a ajouté M. Belliard. "Quand une droite extrémisée menace, nous avons le devoir d'unir nos forces", a posté sur X Ian Brossat, rappelant que la candidate potentielle de Reconquête, Sarah Knafo, a jugé "naturelle" une alliance avec Rachida Dati. "Enormes" enjeux Interrogé sur la possibilité d'une union au second tour avec LFI, David Belliard s'est dit favorable à une "candidature unique à gauche". "On est dans une élection difficile, dans laquelle il y a des enjeux (...) énormes pour Paris (...) Et nous avons face à nous une droite qui est une droite populiste, affairiste, qui aujourd'hui est très brutale", a-t-il souligné. Selon l'accord consulté par l'AFP, les partenaires s'engagent "à tout faire pour qu'il n'y ait qu'une seule liste de gauche au second tour", excluant toute alliance avec le candidat Horizons soutenu par Renaissance Pierre-Yves Bournazel. "La situation politique se clarifie à Paris. Il y a désormais un bloc de gauche très à gauche et un bloc de droite très à droite", a réagi ce dernier sur X. Initialement annoncée pour octobre, cette alliance à gauche, qui devrait également associer Place publique et possiblement L'Après (ex-LFI), est le fruit de plus de trois mois de tractations serrées. "Si un accord historique comme celui-ci n'avait jamais été réalisé auparavant c'est d'abord parce que c'est difficile et parfois douloureux. Cela implique que certains sortent des listes", glisse une source socialiste. Les discussions achoppaient notamment sur la place des écologistes en lice pour le Conseil de Paris dans un contexte de changement de mode de scrutin. Une réforme vivement critiquée par l'exécutif sortant, qui y voit une manoeuvre visant à faire gagner la droite. Selon l'accord, 36 écologistes seraient éligibles contre 28 élus actuellement. "Coût" politique Source de profondes crispations chez les militants socialistes, les écologistes ont également obtenu que David Belliard soit tête de liste dans le XIe arrondissement, où fut élu Léon Blum et où l'est l'actuelle maire socialiste Anne Hidalgo. Une troisième mairie verte en plus de celles du XIIe et du XIVe qu'ils administrent déjà. Revendiquant leur rôle central dans la transformation de l'espace public, de l'essor des pistes cyclables aux "rues aux écoles", les écologistes conditionnaient de fait leur retrait à l'obtention de concessions significatives. Parmi les "marqueurs communs" figurent la revalorisation du périscolaire, un service de garde d'enfant universel, l'objectif de 40% de logement public (dont 30% de logement social), ou encore la poursuite de la piétonnisation et du verdissement de la ville. Parmi les points de divergence, l'avenir du Parc des Princes. "C'est un rassemblement historique qui a un coût très important pour les socialistes", reconnaît une source à gauche, pour qui les écologistes en sortiront "renforcés" alors qu'ils "reculent partout en France". "Avec cette liste d'union il y aura un effet vote utile (...) Ca va forcément ouvrir une dynamique", estime-t-on de même source. A l'instar de Paris, la plupart des grandes villes dirigées par la gauche ont franchi le pas d'une alliance dès le premier tour. Mais certains écologistes refusent l'accord. "Se ranger derrière les socialistes dès le départ, c'est installer une confrontation artificielle avec LFI entre deux gauches irréconciliables", déclare à l'AFP le conseiller de Paris écologiste Emile Meunier. Le jeu politique parisien est plus ouvert que jamais. Samedi, un sondage Ipsos pour Le Parisien créditait de 32% des voix au premier tour la gauche unie hors LFI, talonnée par Rachida Dati (27%), soutenue par le MoDem. Pierre-Yves Bournazel est lui estimé à 14%, contre 13% pour Sophia Chikirou (LFI). A l'extrême droite, la liste du RN de Thierry Mariani est créditée de 7%, ex-aequo avec celle de Sarah Knafo.
Texte intégral (723 mots)
Les 2.500 adhérents écologistes parisiens sont invités à voter mercredi pour cet accord. "C'est nouveau, c'est vraiment quelque chose d'historique pour nous", a déclaré sur franceinfo le candidat écologiste David Belliard. Si socialistes et écologistes gouvernent ensemble la capitale depuis 2001, ils n'avaient encore jamais mené campagne commune dès le premier tour. Cet accord, qui prévoit le désistement de David Belliard et de son homologue communiste Ian Brossat, sera soumis au vote des trois formations politiques. "Ce soir, dans la nuit, on connaîtra la réponse et (...) dès demain (jeudi) moi je suis prêt, dans toutes les configurations, à continuer la campagne", a ajouté M. Belliard. "Quand une droite extrémisée menace, nous avons le devoir d'unir nos forces", a posté sur X Ian Brossat, rappelant que la candidate potentielle de Reconquête, Sarah Knafo, a jugé "naturelle" une alliance avec Rachida Dati. "Enormes" enjeux Interrogé sur la possibilité d'une union au second tour avec LFI, David Belliard s'est dit favorable à une "candidature unique à gauche". "On est dans une élection difficile, dans laquelle il y a des enjeux (...) énormes pour Paris (...) Et nous avons face à nous une droite qui est une droite populiste, affairiste, qui aujourd'hui est très brutale", a-t-il souligné. Selon l'accord consulté par l'AFP, les partenaires s'engagent "à tout faire pour qu'il n'y ait qu'une seule liste de gauche au second tour", excluant toute alliance avec le candidat Horizons soutenu par Renaissance Pierre-Yves Bournazel. "La situation politique se clarifie à Paris. Il y a désormais un bloc de gauche très à gauche et un bloc de droite très à droite", a réagi ce dernier sur X. Initialement annoncée pour octobre, cette alliance à gauche, qui devrait également associer Place publique et possiblement L'Après (ex-LFI), est le fruit de plus de trois mois de tractations serrées. "Si un accord historique comme celui-ci n'avait jamais été réalisé auparavant c'est d'abord parce que c'est difficile et parfois douloureux. Cela implique que certains sortent des listes", glisse une source socialiste. Les discussions achoppaient notamment sur la place des écologistes en lice pour le Conseil de Paris dans un contexte de changement de mode de scrutin. Une réforme vivement critiquée par l'exécutif sortant, qui y voit une manoeuvre visant à faire gagner la droite. Selon l'accord, 36 écologistes seraient éligibles contre 28 élus actuellement. "Coût" politique Source de profondes crispations chez les militants socialistes, les écologistes ont également obtenu que David Belliard soit tête de liste dans le XIe arrondissement, où fut élu Léon Blum et où l'est l'actuelle maire socialiste Anne Hidalgo. Une troisième mairie verte en plus de celles du XIIe et du XIVe qu'ils administrent déjà. Revendiquant leur rôle central dans la transformation de l'espace public, de l'essor des pistes cyclables aux "rues aux écoles", les écologistes conditionnaient de fait leur retrait à l'obtention de concessions significatives. Parmi les "marqueurs communs" figurent la revalorisation du périscolaire, un service de garde d'enfant universel, l'objectif de 40% de logement public (dont 30% de logement social), ou encore la poursuite de la piétonnisation et du verdissement de la ville. Parmi les points de divergence, l'avenir du Parc des Princes. "C'est un rassemblement historique qui a un coût très important pour les socialistes", reconnaît une source à gauche, pour qui les écologistes en sortiront "renforcés" alors qu'ils "reculent partout en France". "Avec cette liste d'union il y aura un effet vote utile (...) Ca va forcément ouvrir une dynamique", estime-t-on de même source. A l'instar de Paris, la plupart des grandes villes dirigées par la gauche ont franchi le pas d'une alliance dès le premier tour. Mais certains écologistes refusent l'accord. "Se ranger derrière les socialistes dès le départ, c'est installer une confrontation artificielle avec LFI entre deux gauches irréconciliables", déclare à l'AFP le conseiller de Paris écologiste Emile Meunier. Le jeu politique parisien est plus ouvert que jamais. Samedi, un sondage Ipsos pour Le Parisien créditait de 32% des voix au premier tour la gauche unie hors LFI, talonnée par Rachida Dati (27%), soutenue par le MoDem. Pierre-Yves Bournazel est lui estimé à 14%, contre 13% pour Sophia Chikirou (LFI). A l'extrême droite, la liste du RN de Thierry Mariani est créditée de 7%, ex-aequo avec celle de Sarah Knafo.

17.12.2025 à 10:21

Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest, appel à "l'apaisement" de Genevard

FRANCE24
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Mercredi matin, dans l'Aude, une trentaine de tracteurs, drapeaux des Jeunes agriculteurs et de la Confédération paysanne flottant au vent et emmenant avec eux des bennes chargées, ont emprunté l'autoroute A61 à Narbonne, pour rallier Carcassonne, à 70 km de là, où trois autres cortèges ont convergé vers la préfecture, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Notre confiance envers les services de l'État a été rompue. Mercosur, PAC, rémunération, taxe carbone, gestion de l'eau: tous les ans, on subit des problèmes de plus en plus gros. Y'en a marre", ont déclaré des représentants des Jeunes agriculteurs. L'A61 est déjà bloquée depuis mardi en direction de Toulouse au niveau de Villefranche-de-Lauragais, en Haute-Garonne. "On a dormi sur place et on continue, on change rien", a déclaré à l'AFP Dorian Biffi, membre des Jeunes agriculteurs 31. "On est pas là que pour la DNC, il y a tout le reste: le Mercosur, la taxe engrais et la PAC 2027", a-t-il poursuivi. Depuis mardi, ils empêchent également, au même endroit, la circulation des trains entre Toulouse et Narbonne, sur l'axe Bordeaux-Marseille. "Aucune prévision de reprise des circulations n'est envisagée", selon SNCF Voyageurs. "A l'approche de Noël" Chaque jour, de nouvelles mobilisations surviennent, notamment dans le Sud-Ouest, où à Carbonne des agriculteurs ont passé une cinquième nuit sur l'autoroute A64 et où l'A20, l'A63, et l'A89 sont bloquées par endroits. Le ministère de l'Intérieur a relevé mardi 75 actions sur le territoire, contre 45 la veille et 27 dimanche. Mercredi matin, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard a appelé "l'apaisement à l'approche de Noël" face aux manifestations et blocages routiers qui perdurent, alors que les agriculteurs ont fait part de leur intention de rester au-delà des fêtes "s'il le faut". Mardi soir, elle a précisé que 750.000 bovins seraient vaccinés "dans les semaines qui viennent" dans le Sud-Ouest: une proposition qui ne convainc pas certains syndicats comme la Coordination rurale, la Confédération paysanne, ou plus localement en Occitanie, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs. "Le gouvernement joue du violon en ce moment. Ils restent sur leur position, qui est l'abattage total. Nous, on est contre", a rappelé Mathieu Vinel, producteur de céréales présent mardi soir sur un barrage sur l'A20 au sud de Cahors (Lot), où une quarantaine de personnes ont dormi sur place selon la CR 46. Le préfet du Gers, Alain Castanier, a annoncé mercredi qu'il déposerait une plainte après que "de nombreux déchets et du lisier" ont été déversés, dans la nuit, devant et sur la préfecture à Auch. Il a condamné des "exactions inacceptables". "Pas assez" "On prend la bonne direction, mais ce n'est pas assez", a estimé sur le blocage de l'A63 Vincent Collineau, éleveur à Monségur et coprésident de la CR 33, qui craint de ne pas "trouver des vaches" pour repeupler si son troupeau devait être abattu. Depuis l'apparition de la maladie en juin en Savoie, l'État tente de contenir la propagation du virus en se basant sur "trois piliers": l'abattage systématique dès la détection d'un cas, la vaccination dans la zone concernée et la restriction de mouvements des bovins. Mardi, Annie Genevard a annoncé une extension de la zone vaccinale, qui concernait jusqu'ici huit départements du Sud-Ouest, à l'Hérault et au Tarn. La campagne de vaccination va mobiliser des vétérinaires de toute la France et de tous horizons (de l'État, libéraux, retraités, militaires), a-t-elle précisé. Au total, 114 foyers de DNC ont été recensés en France depuis juin, dont 26 en Occitanie. La ministre a évoqué un foyer supplémentaire sur RTL mercredi matin, son cabinet précisant que ce cas avait été localisé dans les Pyrénées orientales et que le troupeau de deux vaches a été abattu mardi. Plus de 3.300 bêtes ont été euthanasiées sur un cheptel de quelque 16 millions de bovins. bur-kal-mdz-bdu/chv/abx
Texte intégral (672 mots)
Mercredi matin, dans l'Aude, une trentaine de tracteurs, drapeaux des Jeunes agriculteurs et de la Confédération paysanne flottant au vent et emmenant avec eux des bennes chargées, ont emprunté l'autoroute A61 à Narbonne, pour rallier Carcassonne, à 70 km de là, où trois autres cortèges ont convergé vers la préfecture, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Notre confiance envers les services de l'État a été rompue. Mercosur, PAC, rémunération, taxe carbone, gestion de l'eau: tous les ans, on subit des problèmes de plus en plus gros. Y'en a marre", ont déclaré des représentants des Jeunes agriculteurs. L'A61 est déjà bloquée depuis mardi en direction de Toulouse au niveau de Villefranche-de-Lauragais, en Haute-Garonne. "On a dormi sur place et on continue, on change rien", a déclaré à l'AFP Dorian Biffi, membre des Jeunes agriculteurs 31. "On est pas là que pour la DNC, il y a tout le reste: le Mercosur, la taxe engrais et la PAC 2027", a-t-il poursuivi. Depuis mardi, ils empêchent également, au même endroit, la circulation des trains entre Toulouse et Narbonne, sur l'axe Bordeaux-Marseille. "Aucune prévision de reprise des circulations n'est envisagée", selon SNCF Voyageurs. "A l'approche de Noël" Chaque jour, de nouvelles mobilisations surviennent, notamment dans le Sud-Ouest, où à Carbonne des agriculteurs ont passé une cinquième nuit sur l'autoroute A64 et où l'A20, l'A63, et l'A89 sont bloquées par endroits. Le ministère de l'Intérieur a relevé mardi 75 actions sur le territoire, contre 45 la veille et 27 dimanche. Mercredi matin, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard a appelé "l'apaisement à l'approche de Noël" face aux manifestations et blocages routiers qui perdurent, alors que les agriculteurs ont fait part de leur intention de rester au-delà des fêtes "s'il le faut". Mardi soir, elle a précisé que 750.000 bovins seraient vaccinés "dans les semaines qui viennent" dans le Sud-Ouest: une proposition qui ne convainc pas certains syndicats comme la Coordination rurale, la Confédération paysanne, ou plus localement en Occitanie, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs. "Le gouvernement joue du violon en ce moment. Ils restent sur leur position, qui est l'abattage total. Nous, on est contre", a rappelé Mathieu Vinel, producteur de céréales présent mardi soir sur un barrage sur l'A20 au sud de Cahors (Lot), où une quarantaine de personnes ont dormi sur place selon la CR 46. Le préfet du Gers, Alain Castanier, a annoncé mercredi qu'il déposerait une plainte après que "de nombreux déchets et du lisier" ont été déversés, dans la nuit, devant et sur la préfecture à Auch. Il a condamné des "exactions inacceptables". "Pas assez" "On prend la bonne direction, mais ce n'est pas assez", a estimé sur le blocage de l'A63 Vincent Collineau, éleveur à Monségur et coprésident de la CR 33, qui craint de ne pas "trouver des vaches" pour repeupler si son troupeau devait être abattu. Depuis l'apparition de la maladie en juin en Savoie, l'État tente de contenir la propagation du virus en se basant sur "trois piliers": l'abattage systématique dès la détection d'un cas, la vaccination dans la zone concernée et la restriction de mouvements des bovins. Mardi, Annie Genevard a annoncé une extension de la zone vaccinale, qui concernait jusqu'ici huit départements du Sud-Ouest, à l'Hérault et au Tarn. La campagne de vaccination va mobiliser des vétérinaires de toute la France et de tous horizons (de l'État, libéraux, retraités, militaires), a-t-elle précisé. Au total, 114 foyers de DNC ont été recensés en France depuis juin, dont 26 en Occitanie. La ministre a évoqué un foyer supplémentaire sur RTL mercredi matin, son cabinet précisant que ce cas avait été localisé dans les Pyrénées orientales et que le troupeau de deux vaches a été abattu mardi. Plus de 3.300 bêtes ont été euthanasiées sur un cheptel de quelque 16 millions de bovins. bur-kal-mdz-bdu/chv/abx

17.12.2025 à 10:17

Ukraine : proche d'un accord ?

Raphael KAHANE
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Les Occidentaux font montre d'optimisme alors que la Russie déplore le rôle des Européens dans la négociation. On va plus loin avec Zyad Limam et Bruno Daroux.
Texte intégral (672 mots)
Les Occidentaux font montre d'optimisme alors que la Russie déplore le rôle des Européens dans la négociation. On va plus loin avec Zyad Limam et Bruno Daroux.

17.12.2025 à 10:12

Australie : antisémitisme sans frontière

Raphael KAHANE
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Un nouveau massacre antisémite endeuille la communauté juive, cette fois en Australie sur la plage de Bondi Beach à Sydney. On va plus loin avec Niagalé Bagayoko et Bruno Daroux.
Texte intégral (672 mots)
Un nouveau massacre antisémite endeuille la communauté juive, cette fois en Australie sur la plage de Bondi Beach à Sydney. On va plus loin avec Niagalé Bagayoko et Bruno Daroux.

17.12.2025 à 10:03

"Innocence" : un film sur les enfants enrôlés dans l'armée en Israël

FRANCE24
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Les enfants enrôlés dans l'armée en Israël : c'est le thème du documentaire "Innocence" de Guy Davidi, qui était notre invité ce dimanche 14 décembre.
Texte intégral (672 mots)
Les enfants enrôlés dans l'armée en Israël : c'est le thème du documentaire "Innocence" de Guy Davidi, qui était notre invité ce dimanche 14 décembre.

17.12.2025 à 09:59

L'Australie commence à enterrer les victimes de l'attentat antisémite sur la plage de Sydney

FRANCE 24
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Les cérémonies d'obsèques des victimes de l'attaque antisémite de Sydney ont débuté mercredi matin en Australie. Un important dispositif policier a été mis en place.
Texte intégral (672 mots)
Les cérémonies d'obsèques des victimes de l'attaque antisémite de Sydney ont débuté mercredi matin en Australie. Un important dispositif policier a été mis en place.

17.12.2025 à 09:51

Jordan Bardella, 30 ans, l'âge des doutes

FRANCE24
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La machine tourne à plein régime. Chaque week-end, des séances de dédicaces aux six coins de l'Hexagone. Bonjour, autographe, selfie: 30 secondes, au suivant. La semaine, entre réunions au siège parisien du Rassemblement national et sessions européennes à Bruxelles ou Strasbourg, le meilleur espoir masculin de l'extrême droite française enchaîne les passages télé. Au rythme de deux émissions hebdomadaires en moyenne depuis la sortie de son dernier livre fin octobre. A la longue, la machine s'enraye. Comme samedi soir sur le plateau de "Quelle Epoque!" sur France 2, quand il cale et se répète sur Nicolas Sarkozy, puis Donald Trump: "Où est-ce qu'il trouve toute cette énergie?". Erreur d'inattention, sanction immédiate: "Au secours le cirage de pompes", lâche, assassine, l'ex-ministre devenue chroniqueuse Roselyne Bachelot, assise à ses côtés. Pas à son avantage dans cette courte séquence - devenue virale - Jordan Bardella touche une limite de sa communication perpétuelle. Deux jours plus tôt déjà, face à un panel de Français sur BFMTV, il avait peiné à convaincre l'assistance sur son programme économique et sa position sur l'Ukraine. Comme un avant-goût de ce qui l'attend s'il doit remplacer au pied levé une Marine Le Pen empêchée de concourir à la présidentielle. Un doute s'instille: et s'il n'était pas prêt? Ses adversaires s'engouffrent dans la brèche, lui dressent un procès en amateurisme. Xavier Bertrand le premier, qui juge "creux" et "pas capable de diriger le pays" celui qui, "du haut de ses 30 ans" n'a "pas travaillé ses dossiers" et "ne connaît rien à la vie". "On ne s'improvise pas" à l'Elysée "sans avoir géré ni des grandes collectivités ni des entreprises", tacle à son tour Bruno Retailleau. "Tenir la pression" Bien plus inquiet, un socialiste de premier rang constate que "Bardella apparaît comme une feuille blanche pour toute une série d'acteurs à droite". Mais "la réalité c'est que tout glisse sur lui", se désole ce ténor qui prédit à la gauche "le combat le plus difficile de (son) existence". Pour l'heure, le champion de l'opinion pour la présidentielle de 2027 se contente de parer les attaques. Fort d'une avance considérable, il dénonce "une forme de mépris social" venant de "certaines élites médiatiques et politiques" contre la réussite d'un gamin de banlieue, sans autre diplôme que le bac. A ceux qui le voient trop haut, trop tôt, il réplique qu'il préfère ça "plutôt qu'on vienne (lui) dire dans quelques années que c'est trop tard". L'air grave, il confesse son "sentiment de faire à 30 ans ce qu'on fait normalement à 50 ans dans la vie" et d'être "écrasé par le poids des responsabilités". Derrière lui, le Rassemblement national serre les rangs. "Evidemment qu'il a de l'expérience", affirme son porte-parole Aleksandar Nikolic, convaincu que les deux campagnes européennes victorieuses du patron du parti à la flamme "montrent qu'il est capable de tenir la pression à un niveau très élevé". "Il se prépare sérieusement, jusqu'ici il n'a pas fait d'erreur", abonde un député, qui reconnaît toutefois que "l'âge est évidemment quelque chose qu'il faudra qu'on travaille". A sa décharge, "pour l'instant c'est un président de parti, donc il est beaucoup dans l'équilibre" vis-à-vis de Marine Le Pen et de leurs lieutenants respectifs, mais "à partir du moment où il sera candidat, il pourra être plus tranché", ajoute cet élu expérimenté. Un autre cadre trépigne presque de le voir exprimer son plein potentiel. "Ce qui fait un bon politique, c'est d'être connecté aux gens. Jordan sait de quoi il faut parler et quand il faut en parler". Quitte à rendre coup pour coup à ses détracteurs, selon ce responsable : "Il faut être plus en offensif qu'en défensif. On n'a pas de leçons à recevoir de ces gens. Il faut marteler leur bilan, il faut les défoncer".
Texte intégral (671 mots)
La machine tourne à plein régime. Chaque week-end, des séances de dédicaces aux six coins de l'Hexagone. Bonjour, autographe, selfie: 30 secondes, au suivant. La semaine, entre réunions au siège parisien du Rassemblement national et sessions européennes à Bruxelles ou Strasbourg, le meilleur espoir masculin de l'extrême droite française enchaîne les passages télé. Au rythme de deux émissions hebdomadaires en moyenne depuis la sortie de son dernier livre fin octobre. A la longue, la machine s'enraye. Comme samedi soir sur le plateau de "Quelle Epoque!" sur France 2, quand il cale et se répète sur Nicolas Sarkozy, puis Donald Trump: "Où est-ce qu'il trouve toute cette énergie?". Erreur d'inattention, sanction immédiate: "Au secours le cirage de pompes", lâche, assassine, l'ex-ministre devenue chroniqueuse Roselyne Bachelot, assise à ses côtés. Pas à son avantage dans cette courte séquence - devenue virale - Jordan Bardella touche une limite de sa communication perpétuelle. Deux jours plus tôt déjà, face à un panel de Français sur BFMTV, il avait peiné à convaincre l'assistance sur son programme économique et sa position sur l'Ukraine. Comme un avant-goût de ce qui l'attend s'il doit remplacer au pied levé une Marine Le Pen empêchée de concourir à la présidentielle. Un doute s'instille: et s'il n'était pas prêt? Ses adversaires s'engouffrent dans la brèche, lui dressent un procès en amateurisme. Xavier Bertrand le premier, qui juge "creux" et "pas capable de diriger le pays" celui qui, "du haut de ses 30 ans" n'a "pas travaillé ses dossiers" et "ne connaît rien à la vie". "On ne s'improvise pas" à l'Elysée "sans avoir géré ni des grandes collectivités ni des entreprises", tacle à son tour Bruno Retailleau. "Tenir la pression" Bien plus inquiet, un socialiste de premier rang constate que "Bardella apparaît comme une feuille blanche pour toute une série d'acteurs à droite". Mais "la réalité c'est que tout glisse sur lui", se désole ce ténor qui prédit à la gauche "le combat le plus difficile de (son) existence". Pour l'heure, le champion de l'opinion pour la présidentielle de 2027 se contente de parer les attaques. Fort d'une avance considérable, il dénonce "une forme de mépris social" venant de "certaines élites médiatiques et politiques" contre la réussite d'un gamin de banlieue, sans autre diplôme que le bac. A ceux qui le voient trop haut, trop tôt, il réplique qu'il préfère ça "plutôt qu'on vienne (lui) dire dans quelques années que c'est trop tard". L'air grave, il confesse son "sentiment de faire à 30 ans ce qu'on fait normalement à 50 ans dans la vie" et d'être "écrasé par le poids des responsabilités". Derrière lui, le Rassemblement national serre les rangs. "Evidemment qu'il a de l'expérience", affirme son porte-parole Aleksandar Nikolic, convaincu que les deux campagnes européennes victorieuses du patron du parti à la flamme "montrent qu'il est capable de tenir la pression à un niveau très élevé". "Il se prépare sérieusement, jusqu'ici il n'a pas fait d'erreur", abonde un député, qui reconnaît toutefois que "l'âge est évidemment quelque chose qu'il faudra qu'on travaille". A sa décharge, "pour l'instant c'est un président de parti, donc il est beaucoup dans l'équilibre" vis-à-vis de Marine Le Pen et de leurs lieutenants respectifs, mais "à partir du moment où il sera candidat, il pourra être plus tranché", ajoute cet élu expérimenté. Un autre cadre trépigne presque de le voir exprimer son plein potentiel. "Ce qui fait un bon politique, c'est d'être connecté aux gens. Jordan sait de quoi il faut parler et quand il faut en parler". Quitte à rendre coup pour coup à ses détracteurs, selon ce responsable : "Il faut être plus en offensif qu'en défensif. On n'a pas de leçons à recevoir de ces gens. Il faut marteler leur bilan, il faut les défoncer".

17.12.2025 à 09:47

Australie: la communauté juive, bouleversée et en colère, enterre "le Rabbin de Bondi"

FRANCE24
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Celui qui était connu sous le nom de "Rabbin de Bondi" a été abattu dimanche sur la plage du même nom, lors de l'attentat le plus meurtrier en Australie depuis des décennies. Les proches et les membres de la communauté ont laissé échapper des sanglots quand le corbillard transportant le corps de M. Schlanger, 41 ans, est arrivé et que son cercueil, recouvert d'un velours noir orné de l'étoile de David, a été déposé. David Deitz, homme d'affaires de 69 ans, qui connaissait M. Schlanger "depuis très, très longtemps", explique à l'AFP que le rabbin a eu "une influence positive sur beaucoup de gens". "C'est un choc pour l'Australie de voir un tel événement se produire ici. Ce n'est pas dans la nature des Australiens", poursuit-il. Une forte présence sécuritaire a été mobilisée lors des obsèques, avec des policiers alignés dans la rue fermée au public. Dans un pays considéré depuis longtemps comme un refuge, et qui abrite environ 2.500 survivants de la Shoah, le massacre de dimanche a instillé le doute quant à la politique de Canberra contre l'antisémitisme. En 2021, le nombre de juifs australiens était estimé à 117.000. "Ils auraient pu nous écouter" Mme Segal a été la première nommée à ce poste après une série d'attaques antisémites à Melbourne et à Sydney, au début de la guerre d'Israël dans la bande de Gaza. Au cours des 12 mois suivant l’attaque du Hamas en Israel du 7 octobre 2023 qui a déclenché cette guerre, les incidents de nature antisémite en Australie ont augmenté de 316%, dépassant les 2.000, dit-elle. "Nous devrions pouvoir être qui nous sommes sans avoir peur", a déclaré Brett Ackerman, un analyste de données âgé de 37 ans. La colère gagne certains membres de la communauté qui estiment que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte. "Ils auraient pu nous écouter" se désole M. Ackerman. Pour lui, l'attaque n'était "pas une surprise". A côté de lui, le rabbin Yossi Friedman acquiesce. "Le message était clair depuis un peu plus de deux ans", soutient-il. "Est-ce que nous nous sentons en sécurité? Pour être honnête, pas vraiment." "Nous pensions être en sécurité. Nos grands-parents et arrière-grands-parents étaient des survivants de la Shoah, et beaucoup d’entre eux sont venus ici pour échapper à la haine et au sang versé, aux pogroms, à la persécution (...) et c'est ce qu'on retrouve ici", observe-t-il. -"Problème de société"- Le Premier ministre Anthony Albanese a dénoncé l'attaque de Bondi comme un acte terroriste antisémite de "pure méchanceté" perpétré par des hommes inspirés par l’idéologie jihadiste du groupe État islamique. Mais il a rejeté les critiques selon lesquelles son gouvernement n'avait pas réagi suffisamment à l'appel de Mme Segal. Le Premier ministre a souligné que son gouvernement avait pénalisé les discours de haine et interdit le salut nazi et les symboles haineux, entre autres. Depuis la fusillade, M. Albanese mène une initiative conjointe entre le gouvernement central et les Etats d'Australie en faveur d’un contrôle plus strict des armes à feu. L'assaillant le plus âgé possédait six armes dûment enregistrées. Mais pour l'écrivain Danny Gingef, 66 ans, "la réforme des armes à feu est une diversion totale par rapport au vrai problème, qui est la haine, il faut identifier la haine là où elle commence". Au départ du cercueil, les spectateurs ont entonné des chants en hébreu. Submergés par l’émotion, certains se sont effondrés dans les bras de leurs proches, à peine capables de tenir debout. "Je sens que ces dernières années, les Juifs ont été en état d’alerte maximale", dit M. Gingef. Il se sent triste et en colère, et fait référence aux "marches de la haine" où il a vu des manifestants porter des drapeaux du Hezbollah. Pour lui, il n’y a pas "beaucoup plus que nous puissions faire" sans le soutien des autorités et d’autres groupes. "L’antisémitisme n’est pas un problème que les Juifs doivent résoudre, c’est un problème de société".
Texte intégral (723 mots)
Celui qui était connu sous le nom de "Rabbin de Bondi" a été abattu dimanche sur la plage du même nom, lors de l'attentat le plus meurtrier en Australie depuis des décennies. Les proches et les membres de la communauté ont laissé échapper des sanglots quand le corbillard transportant le corps de M. Schlanger, 41 ans, est arrivé et que son cercueil, recouvert d'un velours noir orné de l'étoile de David, a été déposé. David Deitz, homme d'affaires de 69 ans, qui connaissait M. Schlanger "depuis très, très longtemps", explique à l'AFP que le rabbin a eu "une influence positive sur beaucoup de gens". "C'est un choc pour l'Australie de voir un tel événement se produire ici. Ce n'est pas dans la nature des Australiens", poursuit-il. Une forte présence sécuritaire a été mobilisée lors des obsèques, avec des policiers alignés dans la rue fermée au public. Dans un pays considéré depuis longtemps comme un refuge, et qui abrite environ 2.500 survivants de la Shoah, le massacre de dimanche a instillé le doute quant à la politique de Canberra contre l'antisémitisme. En 2021, le nombre de juifs australiens était estimé à 117.000. "Ils auraient pu nous écouter" Mme Segal a été la première nommée à ce poste après une série d'attaques antisémites à Melbourne et à Sydney, au début de la guerre d'Israël dans la bande de Gaza. Au cours des 12 mois suivant l’attaque du Hamas en Israel du 7 octobre 2023 qui a déclenché cette guerre, les incidents de nature antisémite en Australie ont augmenté de 316%, dépassant les 2.000, dit-elle. "Nous devrions pouvoir être qui nous sommes sans avoir peur", a déclaré Brett Ackerman, un analyste de données âgé de 37 ans. La colère gagne certains membres de la communauté qui estiment que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte. "Ils auraient pu nous écouter" se désole M. Ackerman. Pour lui, l'attaque n'était "pas une surprise". A côté de lui, le rabbin Yossi Friedman acquiesce. "Le message était clair depuis un peu plus de deux ans", soutient-il. "Est-ce que nous nous sentons en sécurité? Pour être honnête, pas vraiment." "Nous pensions être en sécurité. Nos grands-parents et arrière-grands-parents étaient des survivants de la Shoah, et beaucoup d’entre eux sont venus ici pour échapper à la haine et au sang versé, aux pogroms, à la persécution (...) et c'est ce qu'on retrouve ici", observe-t-il. -"Problème de société"- Le Premier ministre Anthony Albanese a dénoncé l'attaque de Bondi comme un acte terroriste antisémite de "pure méchanceté" perpétré par des hommes inspirés par l’idéologie jihadiste du groupe État islamique. Mais il a rejeté les critiques selon lesquelles son gouvernement n'avait pas réagi suffisamment à l'appel de Mme Segal. Le Premier ministre a souligné que son gouvernement avait pénalisé les discours de haine et interdit le salut nazi et les symboles haineux, entre autres. Depuis la fusillade, M. Albanese mène une initiative conjointe entre le gouvernement central et les Etats d'Australie en faveur d’un contrôle plus strict des armes à feu. L'assaillant le plus âgé possédait six armes dûment enregistrées. Mais pour l'écrivain Danny Gingef, 66 ans, "la réforme des armes à feu est une diversion totale par rapport au vrai problème, qui est la haine, il faut identifier la haine là où elle commence". Au départ du cercueil, les spectateurs ont entonné des chants en hébreu. Submergés par l’émotion, certains se sont effondrés dans les bras de leurs proches, à peine capables de tenir debout. "Je sens que ces dernières années, les Juifs ont été en état d’alerte maximale", dit M. Gingef. Il se sent triste et en colère, et fait référence aux "marches de la haine" où il a vu des manifestants porter des drapeaux du Hezbollah. Pour lui, il n’y a pas "beaucoup plus que nous puissions faire" sans le soutien des autorités et d’autres groupes. "L’antisémitisme n’est pas un problème que les Juifs doivent résoudre, c’est un problème de société".

17.12.2025 à 09:23

Attaque informatique au ministère de l'Intérieur : des "dizaines de fiches" sensibles volées

FRANCE 24
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Selon le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, "quelques dizaines de fiches" confidentielles dont "des fichiers importants" ont été consultés par les cyberpirates qui ont attaqué le ministère de l'Intérieur. Le Traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) et le Fichier des personnes recherchées (FPR) ont notamment été visités lors de cet incident. 
Texte intégral (723 mots)
Selon le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, "quelques dizaines de fiches" confidentielles dont "des fichiers importants" ont été consultés par les cyberpirates qui ont attaqué le ministère de l'Intérieur. Le Traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) et le Fichier des personnes recherchées (FPR) ont notamment été visités lors de cet incident. 
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