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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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05.12.2025 à 04:35

Shein et l'Etat se confrontent au tribunal sur la suspension de la plateforme

FRANCE24
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Une suspension pour trois mois et des garanties pour éviter la répétition des nuisances, voilà ce que réclame le gouvernement, qui reproche à la plateforme la vente de produits illégaux comme des poupées sexuelles d'apparence enfantine, des armes de catégorie A ou encore certains médicaments. L'audience au civil, initialement prévue le 26 novembre mais renvoyée au 5 décembre après demande de l'avocat de l'Etat, doit s'ouvrir à 13h30. La décision devrait être rendue dans les prochains jours. Le gouvernement base sa demande sur l'article 6-3 de la loi sur la confiance dans l'économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne. Le géant asiatique du commerce en ligne estime que la demande de suspension est disproportionnée et se base sur des informations "obsolètes" et "inexactes". Après la découverte des produits concernés, l'entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour les a retirés et a suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers (sa place de marché, ou "marketplace"), ainsi que celles des produits hors habillement. Lutte à l'échelle européenne Avec ces mesures, Shein avait échappé à une suspension administrative via une procédure pilotée par la Répression des fraudes (DGCCRF), service du ministère de l'Economie. Représenté en Europe par la société irlandaise ISSL (Infinite styles services co. Limited), la marque de mode ultra-éphémère assure renforcer ses contrôles en continu. Le parquet de Paris a déjà indiqué qu'il ne s'associerait pas à la demande de blocage du site Shein. La semaine dernière, avant le renvoi de l'audience, sa représentante avait indiqué qu'un blocage pour trois mois était "disproportionné au regard de la jurisprudence de la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme, NDLR), sous réserve de la justification à l'audience (de vendredi) de la cessation effective de toute vente illicite". La position du parquet ne préfigure en rien la décision du tribunal. S'il n'y a pas de blocage total du site, une suspension de la "marketplace" (déjà décidée temporairement par Shein) pourrait-elle être décidée ? Un contrôle par l'Arcom, le régulateur du numérique, pourrait-il être mis en place, comme le demande par ailleurs l'Etat ? Ce dernier a également assigné devant le tribunal les fournisseurs d'accès à internet (Bouygues, Free, Orange, SFR) afin de garantir le blocage de Shein si la justice en décide ainsi. Depuis le tollé suscité par la vente des poupées "à caractère pédopornographique" par Shein, l'exécutif a décidé de sévir contre les plateformes AliExpress ou Joom pour la vente de ces mêmes poupées. Le gouvernement a porté son combat au niveau européen. La Commission européenne a adressé une demande d'informations formelle à la plateforme, une procédure pouvant aboutir à l'ouverture d'une enquête.

05.12.2025 à 02:58

Les États-Unis frappent une nouvelle fois des narcotrafiquants présumés dans le Pacifique

FRANCE 24
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Au moins quatre personnes ont péri jeudi dans une nouvelle frappe de l'armée américaine contre un bateau de narcotrafiquants présumés dans le Pacifique. De plus en plus de voix s'élèvent contre ces frappes débutées en septembre, qui ont déjà fait des dizaines de morts et dont la légalité est remise en question par nombre d'experts. 
Texte intégral (513 mots)
Au moins quatre personnes ont péri jeudi dans une nouvelle frappe de l'armée américaine contre un bateau de narcotrafiquants présumés dans le Pacifique. De plus en plus de voix s'élèvent contre ces frappes débutées en septembre, qui ont déjà fait des dizaines de morts et dont la légalité est remise en question par nombre d'experts. 

05.12.2025 à 02:17

Emmanuel Macron achève sa visite en Chine sur une note plus détendue

FRANCE 24
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Le président français Emmanuel Macron retrouve vendredi son homologue chinois dans le Sichuan où il doit visiter un imposant barrage et système d'irrigation datant du IIIe siècle avant notre ère, tandis que son épouse Brigitte se rend au Centre de conservation des pandas géants de Chengdu.
Texte intégral (513 mots)
Le président français Emmanuel Macron retrouve vendredi son homologue chinois dans le Sichuan où il doit visiter un imposant barrage et système d'irrigation datant du IIIe siècle avant notre ère, tandis que son épouse Brigitte se rend au Centre de conservation des pandas géants de Chengdu.

05.12.2025 à 02:09

Le Venezuela isolé après la suspension des vols par les compagnies étrangères

FRANCE24
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Boliviana de Aviacion et Satena (Colombie) ont annulé jeudi leurs vols vers Caracas, tandis que Copa Airlines (Panama) a prolongé jusqu'au 12 décembre une interruption de ses opérations. Toutes ont invoqué des raisons de sûreté. Iberia, TAP, Avianca, GOL, Latam, Air Europa, Turkish Airlines et Plus Ultra avaient déjà suspendu leurs activités. Le Venezuela a accusé ces compagnies de "se joindre aux actions de terrorisme d'État" de Washington et a révoqué leurs permis d'exploitation. L'exode avait commencé avec un premier avertissement émis par le régulateur aéronautique américain, la FAA, qui avait exhorté les pilotes à "faire preuve d'une extrême prudence" en raison de "l'aggravation de la situation sécuritaire et de l'augmentation de l'activité militaire au Venezuela et dans ses environs". Le président Donald Trump a assorti cet avertissement d'un message sans équivoque sur son réseau social: "A toutes les compagnies aériennes, pilotes, narcotrafiquants et trafiquants d'êtres humains, veuillez considérer que l'espace aérien au-dessus et autour du Venezuela est entièrement fermé". L'espace aérien sous responsabilité du Venezuela, le FIR (région d'information de vol) de Maiquetia, couvre 1,2 million de kilomètres carrés, dont un grand espace maritime très proche du déploiement de navires de guerre américains dans les Caraïbes, ordonné par M. Trump depuis août pour lutter selon lui contre le trafic de drogue. Le plus grand porte-avions du monde, l'USS Gerald R. Ford, est accompagné d'une importante flotte de navires de guerre et d'avions de chasse. Le président vénézuélien Nicolas Maduro assure que le véritable objectif de ces manoeuvres est de le renverser et de s'emparer du pétrole du pays. Espace aérien bloqué ? L'annonce de Donald Trump n'est pas une interdiction formelle de voler, mais "c'est fermé dans la pratique", explique à l'AFP Oscar Palma, expert en sécurité et professeur à l'Université du Rosario en Colombie. "L'interdiction de l'espace aérien d'un ennemi passe par la capacité, la disponibilité et la volonté d'abattre tout aéronef qui le traverse", ajoute-t-il. Le président américain "est-il vraiment prêt à appliquer ce type de règles par la force? Nous avons des doutes, mais avec le gouvernement Trump, on ne sait jamais", dit-il. Les Etats-Unis ont bombardé une vingtaine de bateaux de narcotrafiquants présumés depuis septembre, avec un bilan de plus de 85 morts. L'administration Trump fait face, chez elle, à une polémique sur une deuxième frappe qui avait visé des hommes déjà à l'eau après une première frappe ayant détruit leur bateau. Qui vole ? L'aéroport de Maiquetia de Caracas avait prévu quatre départs et trois arrivées jeudi dans son terminal international: Curaçao, La Havane et Bogota, opérés par des compagnies aériennes nationales vénézuéliennes. Curieusement, la fermeture évoquée par M. Trump ne concerne pas les vols transportant des migrants expulsés par les Etats-Unis vers le Venezuela. L'un d'eux est arrivé mercredi, un autre est attendu vendredi. Ce n'est pas le premier exode des compagnies aériennes. En 2013, avec l'aggravation de la crise économique, les compagnies avaient cessé leurs opérations en raison des dettes de l'Etat vénézuélien à leur égard, qui atteignaient environ 3,8 milliards de dollars. L'activité dans le terminal des vols intérieurs reste normale, avec des centaines de passagers et environ 80 vols jeudi. Sur le site internet de suivi des vols Flightradar, peu d'avions apparaissent au-dessus du territoire vénézuélien, contrastant avec l'activité au-dessus des pays voisins. "C'est une question de précaution et de responsabilité", déclare un expert en sécurité vénézuélien qui préfère garder l'anonymat. Principe de précaution, pression des bailleurs des aéronefs utilisés par les compagnies aériennes, des assureurs et même des syndicats de pilotes et de personnel navigant: il est difficile selon lui pour les compagnies de voler quand un avis de ce type est émis. L'expert Oscar Palma écarte l'idée que les compagnies, qui ont des logiques commerciales, aient annulé leur vols de manière partisane comme le leur reproche Caracas. "Comprenant qu'il y a un risque dans la zone, ils disent qu'il vaut mieux éviter les problèmes", dit-il.
Texte intégral (722 mots)
Boliviana de Aviacion et Satena (Colombie) ont annulé jeudi leurs vols vers Caracas, tandis que Copa Airlines (Panama) a prolongé jusqu'au 12 décembre une interruption de ses opérations. Toutes ont invoqué des raisons de sûreté. Iberia, TAP, Avianca, GOL, Latam, Air Europa, Turkish Airlines et Plus Ultra avaient déjà suspendu leurs activités. Le Venezuela a accusé ces compagnies de "se joindre aux actions de terrorisme d'État" de Washington et a révoqué leurs permis d'exploitation. L'exode avait commencé avec un premier avertissement émis par le régulateur aéronautique américain, la FAA, qui avait exhorté les pilotes à "faire preuve d'une extrême prudence" en raison de "l'aggravation de la situation sécuritaire et de l'augmentation de l'activité militaire au Venezuela et dans ses environs". Le président Donald Trump a assorti cet avertissement d'un message sans équivoque sur son réseau social: "A toutes les compagnies aériennes, pilotes, narcotrafiquants et trafiquants d'êtres humains, veuillez considérer que l'espace aérien au-dessus et autour du Venezuela est entièrement fermé". L'espace aérien sous responsabilité du Venezuela, le FIR (région d'information de vol) de Maiquetia, couvre 1,2 million de kilomètres carrés, dont un grand espace maritime très proche du déploiement de navires de guerre américains dans les Caraïbes, ordonné par M. Trump depuis août pour lutter selon lui contre le trafic de drogue. Le plus grand porte-avions du monde, l'USS Gerald R. Ford, est accompagné d'une importante flotte de navires de guerre et d'avions de chasse. Le président vénézuélien Nicolas Maduro assure que le véritable objectif de ces manoeuvres est de le renverser et de s'emparer du pétrole du pays. Espace aérien bloqué ? L'annonce de Donald Trump n'est pas une interdiction formelle de voler, mais "c'est fermé dans la pratique", explique à l'AFP Oscar Palma, expert en sécurité et professeur à l'Université du Rosario en Colombie. "L'interdiction de l'espace aérien d'un ennemi passe par la capacité, la disponibilité et la volonté d'abattre tout aéronef qui le traverse", ajoute-t-il. Le président américain "est-il vraiment prêt à appliquer ce type de règles par la force? Nous avons des doutes, mais avec le gouvernement Trump, on ne sait jamais", dit-il. Les Etats-Unis ont bombardé une vingtaine de bateaux de narcotrafiquants présumés depuis septembre, avec un bilan de plus de 85 morts. L'administration Trump fait face, chez elle, à une polémique sur une deuxième frappe qui avait visé des hommes déjà à l'eau après une première frappe ayant détruit leur bateau. Qui vole ? L'aéroport de Maiquetia de Caracas avait prévu quatre départs et trois arrivées jeudi dans son terminal international: Curaçao, La Havane et Bogota, opérés par des compagnies aériennes nationales vénézuéliennes. Curieusement, la fermeture évoquée par M. Trump ne concerne pas les vols transportant des migrants expulsés par les Etats-Unis vers le Venezuela. L'un d'eux est arrivé mercredi, un autre est attendu vendredi. Ce n'est pas le premier exode des compagnies aériennes. En 2013, avec l'aggravation de la crise économique, les compagnies avaient cessé leurs opérations en raison des dettes de l'Etat vénézuélien à leur égard, qui atteignaient environ 3,8 milliards de dollars. L'activité dans le terminal des vols intérieurs reste normale, avec des centaines de passagers et environ 80 vols jeudi. Sur le site internet de suivi des vols Flightradar, peu d'avions apparaissent au-dessus du territoire vénézuélien, contrastant avec l'activité au-dessus des pays voisins. "C'est une question de précaution et de responsabilité", déclare un expert en sécurité vénézuélien qui préfère garder l'anonymat. Principe de précaution, pression des bailleurs des aéronefs utilisés par les compagnies aériennes, des assureurs et même des syndicats de pilotes et de personnel navigant: il est difficile selon lui pour les compagnies de voler quand un avis de ce type est émis. L'expert Oscar Palma écarte l'idée que les compagnies, qui ont des logiques commerciales, aient annulé leur vols de manière partisane comme le leur reproche Caracas. "Comprenant qu'il y a un risque dans la zone, ils disent qu'il vaut mieux éviter les problèmes", dit-il.

05.12.2025 à 01:11

Midterms 2026 : la Cour suprême valide la nouvelle carte électorale pro-républicaine du Texas

FRANCE 24
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Les juges de la Cour suprême américaine, par six voix contre trois, ont tranché : le Texas va pouvoir utiliser sa nouvelle carte électorale, redécoupée par les législateurs républicains afin de remporter plus de sièges lors des élections de mi-mandat en 2026.
Texte intégral (722 mots)
Les juges de la Cour suprême américaine, par six voix contre trois, ont tranché : le Texas va pouvoir utiliser sa nouvelle carte électorale, redécoupée par les législateurs républicains afin de remporter plus de sièges lors des élections de mi-mandat en 2026.

05.12.2025 à 00:26

Aux États-Unis, l'administration Trump réduit à 18 mois les permis de travail pour les immigrés

FRANCE 24
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De nombreuses catégories d'immigrés aux États-Unis, dont les réfugiés et les demandeurs d'asile, vont voir la durée de leur permis de travail diminuer de cinq ans à 18 mois, selon une décision de l'administration Trump annoncée jeudi. Objectif : s'assurer que ces travailleurs "ne menacent pas la sûreté publique ou ne font pas la promotion d'idéologies anti-américaines nocives".
Texte intégral (722 mots)
De nombreuses catégories d'immigrés aux États-Unis, dont les réfugiés et les demandeurs d'asile, vont voir la durée de leur permis de travail diminuer de cinq ans à 18 mois, selon une décision de l'administration Trump annoncée jeudi. Objectif : s'assurer que ces travailleurs "ne menacent pas la sûreté publique ou ne font pas la promotion d'idéologies anti-américaines nocives".

04.12.2025 à 23:25

RD Congo - Rwanda : l'accord de paix signé à Washington dans une ambiance glaciale

Célia CARACENA
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Donald Trump a présidé à Washington la signature d'un accord de paix avec ses homologues congolais et rwandais, parlant d'un "miracle" alors même que d'intenses combats se déroulent dans l'est de la RD Congo. Paul Kagame a salué sa médiation "pragmatique", tout en avertissant qu'il y aurait "des hauts et des bas" dans l'application de l'accord. Félix Tshisekedi a lui aussi remercié le républicain de 79 ans pour "le début d'un nouveau chemin", avertissant qu'il serait "exigeant" et "difficile".
Lire plus (86 mots)
Donald Trump a présidé à Washington la signature d'un accord de paix avec ses homologues congolais et rwandais, parlant d'un "miracle" alors même que d'intenses combats se déroulent dans l'est de la RD Congo. Paul Kagame a salué sa médiation "pragmatique", tout en avertissant qu'il y aurait "des hauts et des bas" dans l'application de l'accord. Félix Tshisekedi a lui aussi remercié le républicain de 79 ans pour "le début d'un nouveau chemin", avertissant qu'il serait "exigeant" et "difficile".

04.12.2025 à 22:35

Montchalin annonce ne plus tabler sur le doublement des franchises médicales

FRANCE24
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"Je ne passerai pas en force sur la question des franchises médicales", a également déclaré un peu plus tard le Premier ministre Sébastien Lecornu. Les compromis recherchés dans l'hémicycle de l'Assemblée peuvent "permettre de repousser un certain nombre de mesures qui étaient dans les textes initiaux du gouvernement, dont peut-être les franchises médicales, mais je souhaite qu'on puisse les compenser", a-t-il ensuite ajouté. Les franchises médicales sont le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les boîtes de médicaments. Les franchises sur ces dernières passeraient de 1 à 2 euros si elles étaient doublées. Mais "le gouvernement prend acte du fait que dans la majorité de ce pays, manifestement, cette proposition ne fait pas consensus et que donc elle ne peut être incluse dans nos projections financières", a déclaré Amélie de Montchalin. La mesure de doublement, censée rapporter 2,3 milliards, peut être prise par décret. Mais les recettes attendues sont prises en compte dans les équilibres financiers du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Or, les députés discutent âprement cette semaine lors d'une nouvelle lecture du texte pour contenir le déficit de la Sécu l'année prochaine. Après ces déclarations, le député socialiste Jérôme Guedj a demandé au gouvernement de s'engager clairement: "Aujourd'hui vous devez nous dire qu'il n'y aura pas de décret portant doublement des franchises médicales." Rallonge pour l'Ondam? Mme de Montchalin a également abordé jeudi soir le sujet brûlant de l'objectif national de dépenses d'Assurance maladie (Ondam). Elle a annoncé que le gouvernement souhaitait "potentiellement rehausser encore l'Ondam, qui, vous le savez aujourd'hui, est à à peu près plus 2%. Le gouvernement envisage potentiellement d'aller jusqu'à plus 2,5 %." "Mais pour ce faire", il faut "continuer à travailler à des économies", a-t-elle ajouté. La ministre a enfin annoncé que le gouvernement avait pris "la décision" de "compenser 2 milliards d'euros de plus d'exonérations d'allègement généraux". Ces allègements généraux de cotisations sociales sur les salaires visent à réduire le coût du travail. L'Etat peut compenser sur ses deniers ce manque à gagner pour la Sécurité sociale. "C'est une manière de considérer que les entreprises, par les allègements généraux, contribuent aux recettes de la Sécurité sociale", a fait valoir Amélie de Montchalin. Mais ces compensations "renvoient le problème vers le PLF", le budget de l'Etat, a noté plus tard M. Lecornu.
Lire plus (426 mots)
"Je ne passerai pas en force sur la question des franchises médicales", a également déclaré un peu plus tard le Premier ministre Sébastien Lecornu. Les compromis recherchés dans l'hémicycle de l'Assemblée peuvent "permettre de repousser un certain nombre de mesures qui étaient dans les textes initiaux du gouvernement, dont peut-être les franchises médicales, mais je souhaite qu'on puisse les compenser", a-t-il ensuite ajouté. Les franchises médicales sont le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les boîtes de médicaments. Les franchises sur ces dernières passeraient de 1 à 2 euros si elles étaient doublées. Mais "le gouvernement prend acte du fait que dans la majorité de ce pays, manifestement, cette proposition ne fait pas consensus et que donc elle ne peut être incluse dans nos projections financières", a déclaré Amélie de Montchalin. La mesure de doublement, censée rapporter 2,3 milliards, peut être prise par décret. Mais les recettes attendues sont prises en compte dans les équilibres financiers du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Or, les députés discutent âprement cette semaine lors d'une nouvelle lecture du texte pour contenir le déficit de la Sécu l'année prochaine. Après ces déclarations, le député socialiste Jérôme Guedj a demandé au gouvernement de s'engager clairement: "Aujourd'hui vous devez nous dire qu'il n'y aura pas de décret portant doublement des franchises médicales." Rallonge pour l'Ondam? Mme de Montchalin a également abordé jeudi soir le sujet brûlant de l'objectif national de dépenses d'Assurance maladie (Ondam). Elle a annoncé que le gouvernement souhaitait "potentiellement rehausser encore l'Ondam, qui, vous le savez aujourd'hui, est à à peu près plus 2%. Le gouvernement envisage potentiellement d'aller jusqu'à plus 2,5 %." "Mais pour ce faire", il faut "continuer à travailler à des économies", a-t-elle ajouté. La ministre a enfin annoncé que le gouvernement avait pris "la décision" de "compenser 2 milliards d'euros de plus d'exonérations d'allègement généraux". Ces allègements généraux de cotisations sociales sur les salaires visent à réduire le coût du travail. L'Etat peut compenser sur ses deniers ce manque à gagner pour la Sécurité sociale. "C'est une manière de considérer que les entreprises, par les allègements généraux, contribuent aux recettes de la Sécurité sociale", a fait valoir Amélie de Montchalin. Mais ces compensations "renvoient le problème vers le PLF", le budget de l'Etat, a noté plus tard M. Lecornu.

04.12.2025 à 22:21

Nouvelles discussions entre les émissaires de Trump et des responsables ukrainiens en Floride

FRANCE 24
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De retour de Moscou, où ils ont rencontré Vladimir Poutine mardi sans résultats apparents, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président américain Jared Kushner, doivent s'entretenir avec le principal négociateur ukrainien Roustem Oumerov, pour tenter de trouver une issue à la guerre lancée par la Russie.
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De retour de Moscou, où ils ont rencontré Vladimir Poutine mardi sans résultats apparents, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président américain Jared Kushner, doivent s'entretenir avec le principal négociateur ukrainien Roustem Oumerov, pour tenter de trouver une issue à la guerre lancée par la Russie.

04.12.2025 à 22:09

Wall Street termine sans grand entrain, attend la réunion de la Fed

FRANCE24
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Le Dow Jones a terminé proche de l'équilibre, ne lâchant que 0,07%, l'indice Nasdaq a pris 0,22% et l'indice élargi S&P 500 a grappillé 0,11%. "Les investisseurs tentent de comprendre comment interpréter les données sur l'emploi publiées aujourd'hui, (...) il règne une certaine confusion", explique à l'AFP Tom Cahill, de Ventura Wealth Management. Le marché a accueilli peu avant l'ouverture les inscriptions hebdomadaires au chômage, qui sont ressorties en deçà des attentes (à 191.000 contre 220.000 escomptées). Ces chiffres "ont chuté à un niveau pas vu depuis près de deux ans", remarque dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com. "Les inscriptions sont très faibles (...) et ne semblent pas aller dans le même sens que les chiffres récents" sur le marché du travail, notamment du secteur privé, aux Etats-Unis, note M. Cahill. La veille, les chiffres de l'emploi privé s'étaient, en effet, montrés décevants, ce qui avait renforcé les perspectives d'assouplissement monétaire de la Fed avant sa dernière réunion de l'année. Pour le moment, les investisseurs anticipent toujours massivement une nouvelle baisse des taux d'un quart de point le 10 décembre, ce qui constituerait la troisième détente consécutive. Est désormais attendu l'indice d'inflation PCE pour le mois de septembre, qui sera publié vendredi, retardé à cause de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché les Etats-Unis. "Le marché est en manque d'indicateur, il va donc analyser toutes les données possibles, même si elles arrivent tardivement", souligne Tom Cahill. L'enquête préliminaire de l'Université du Michigan sur la confiance de consommateurs en décembre sera aussi publiée vendredi. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se tendait nettement vers 21H10 GMT à 4,10%, contre 4,06% à la clôture mercredi. A la cote, Meta (Facebook, Instagram) a avancé (+3,43% à 661,53 dollars) après des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles l'entreprise devrait réduire jusqu'à 30% ses investissements dans le métavers, les univers virtuels érigés en priorité stratégique depuis quatre ans, alors que le groupe se recentre sur le développement de l'intelligence artificielle (IA). L'éditeur de logiciels américain Salesforce a pris 3,73% à 247,62 dollars, profitant de résultats trimestriels globalement supérieurs aux attentes. Alaska Air Group a finalement gardé la tête hors de l'eau (+4,34% à 47,34 dollars) après avoir annoncé que son bénéfice au quatrième trimestre sera négativement affecté par le "shutdown", par une panne de son service informatique fin octobre ainsi que par la hausse des prix du carburant. La chaîne de magasins d'articles à bas prix Dollar General a été propulsée (+13,94% à 125,21 dollars) suite à une révision à la hausse de ses prévisions financières pour l'année, après avoir enregistré une progression de ses bénéfices et de son chiffre d'affaires au troisième trimestre. L'opérateur de services d'informatique à distance (cloud) Snowflake a fondu (-11,37% à 234,88 dollars), pâtissant de prévisions en deçà des attentes, malgré des résultats encourageants au troisième trimestre.
Texte intégral (514 mots)
Le Dow Jones a terminé proche de l'équilibre, ne lâchant que 0,07%, l'indice Nasdaq a pris 0,22% et l'indice élargi S&P 500 a grappillé 0,11%. "Les investisseurs tentent de comprendre comment interpréter les données sur l'emploi publiées aujourd'hui, (...) il règne une certaine confusion", explique à l'AFP Tom Cahill, de Ventura Wealth Management. Le marché a accueilli peu avant l'ouverture les inscriptions hebdomadaires au chômage, qui sont ressorties en deçà des attentes (à 191.000 contre 220.000 escomptées). Ces chiffres "ont chuté à un niveau pas vu depuis près de deux ans", remarque dans une note Patrick O'Hare, de Briefing.com. "Les inscriptions sont très faibles (...) et ne semblent pas aller dans le même sens que les chiffres récents" sur le marché du travail, notamment du secteur privé, aux Etats-Unis, note M. Cahill. La veille, les chiffres de l'emploi privé s'étaient, en effet, montrés décevants, ce qui avait renforcé les perspectives d'assouplissement monétaire de la Fed avant sa dernière réunion de l'année. Pour le moment, les investisseurs anticipent toujours massivement une nouvelle baisse des taux d'un quart de point le 10 décembre, ce qui constituerait la troisième détente consécutive. Est désormais attendu l'indice d'inflation PCE pour le mois de septembre, qui sera publié vendredi, retardé à cause de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché les Etats-Unis. "Le marché est en manque d'indicateur, il va donc analyser toutes les données possibles, même si elles arrivent tardivement", souligne Tom Cahill. L'enquête préliminaire de l'Université du Michigan sur la confiance de consommateurs en décembre sera aussi publiée vendredi. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se tendait nettement vers 21H10 GMT à 4,10%, contre 4,06% à la clôture mercredi. A la cote, Meta (Facebook, Instagram) a avancé (+3,43% à 661,53 dollars) après des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles l'entreprise devrait réduire jusqu'à 30% ses investissements dans le métavers, les univers virtuels érigés en priorité stratégique depuis quatre ans, alors que le groupe se recentre sur le développement de l'intelligence artificielle (IA). L'éditeur de logiciels américain Salesforce a pris 3,73% à 247,62 dollars, profitant de résultats trimestriels globalement supérieurs aux attentes. Alaska Air Group a finalement gardé la tête hors de l'eau (+4,34% à 47,34 dollars) après avoir annoncé que son bénéfice au quatrième trimestre sera négativement affecté par le "shutdown", par une panne de son service informatique fin octobre ainsi que par la hausse des prix du carburant. La chaîne de magasins d'articles à bas prix Dollar General a été propulsée (+13,94% à 125,21 dollars) suite à une révision à la hausse de ses prévisions financières pour l'année, après avoir enregistré une progression de ses bénéfices et de son chiffre d'affaires au troisième trimestre. L'opérateur de services d'informatique à distance (cloud) Snowflake a fondu (-11,37% à 234,88 dollars), pâtissant de prévisions en deçà des attentes, malgré des résultats encourageants au troisième trimestre.

04.12.2025 à 22:05

Des puces électroniques contre les désertions dans l'armée ukrainienne ?

Anthony SAINT-LÉGER
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"Implanter des puces aux soldats ukrainiens afin d'éviter les désertions"… l’idée émanerait d’un militaire ukrainien selon une séquence vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Or, il s'agit d'un clip falsifié à l'aide de l'intelligence artificielle. Explications.
Texte intégral (514 mots)
"Implanter des puces aux soldats ukrainiens afin d'éviter les désertions"… l’idée émanerait d’un militaire ukrainien selon une séquence vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Or, il s'agit d'un clip falsifié à l'aide de l'intelligence artificielle. Explications.

04.12.2025 à 21:53

Pour sauver sa maternité, une commune du Cher vote une prime pour les futures mamans

FRANCE24
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Cette mesure vise notamment à sauver la maternité de la commune, située à 50 km au sud de Bourges, qui risque la fermeture car elle est passée sous le seuil des 300 accouchements par an fixé par la réglementation. En 2025, la prévision est de 226 accouchements. Une prime de 1.000 euros en bons cadeau, à dépenser chez 150 commerçants participants selon la municipalité, sera donc versée à partir du 1er janvier 2026 aux mères accouchant sur place. Cinq cents euros seront pris en charge par la municipalité et 500 par la communauté de communes. Le maire LR de la ville, Emmanuel Riotte, avait déjà vu sa proposition adoptée par la communauté de communes mercredi. Le maire espère notamment ramener vers la maternité des patientes du département et des environs qui se dirigent aujourd'hui vers des maternités plus importantes à Bourges, Montluçon ou Nevers. "On ne donne pas d'argent à une maman pour qu'elle fasse des bébés, on donne de l'argent à une maman enceinte qui déciderait de venir accoucher à Saint-Amand", a précisé M. Riotte à l'AFP. Le maire souhaite que cette incitation financière s'accompagne de "visites prénatales obligatoires". "Il serait complètement idiot qu'une maman parte de Bretagne à 05h00 du matin pour venir accoucher à 13h00 à Saint-Amand", insiste-t-il. 19.000 habitants vivent dans la communauté de communes autour de Saint-Amand-Montrond, dont la maternité compte parmi la vingtaine en France qui dérogent au seuil minimal de 300 accouchements par an fixé par la réglementation. L'initiative de la mairie a provoqué l'indignation de quatre syndicats de médecins (Snphare, Syngof, Snpeh et Samu Urgences de France) pour qui "le choix d'une maternité ne doit pas être influencé par la perspective d'une récompense purement financière" et qui mettent en garde contre des risques sanitaires en cas de complications. "Il est évident que les naissances compliquées devront être dirigées vers un établissement spécialisé, comme c'est le cas depuis des dizaines d'années", répond Emmanuel Riotte. La natalité ne cesse de reculer en France depuis 2010. Elle est passée de 832.799 à 663.000 en 2024, une baisse de 20%, selon les chiffres de l'Insee. Dans le Cher, ce recul atteint 30%, avec 2.374 naissances en 2024.
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Cette mesure vise notamment à sauver la maternité de la commune, située à 50 km au sud de Bourges, qui risque la fermeture car elle est passée sous le seuil des 300 accouchements par an fixé par la réglementation. En 2025, la prévision est de 226 accouchements. Une prime de 1.000 euros en bons cadeau, à dépenser chez 150 commerçants participants selon la municipalité, sera donc versée à partir du 1er janvier 2026 aux mères accouchant sur place. Cinq cents euros seront pris en charge par la municipalité et 500 par la communauté de communes. Le maire LR de la ville, Emmanuel Riotte, avait déjà vu sa proposition adoptée par la communauté de communes mercredi. Le maire espère notamment ramener vers la maternité des patientes du département et des environs qui se dirigent aujourd'hui vers des maternités plus importantes à Bourges, Montluçon ou Nevers. "On ne donne pas d'argent à une maman pour qu'elle fasse des bébés, on donne de l'argent à une maman enceinte qui déciderait de venir accoucher à Saint-Amand", a précisé M. Riotte à l'AFP. Le maire souhaite que cette incitation financière s'accompagne de "visites prénatales obligatoires". "Il serait complètement idiot qu'une maman parte de Bretagne à 05h00 du matin pour venir accoucher à 13h00 à Saint-Amand", insiste-t-il. 19.000 habitants vivent dans la communauté de communes autour de Saint-Amand-Montrond, dont la maternité compte parmi la vingtaine en France qui dérogent au seuil minimal de 300 accouchements par an fixé par la réglementation. L'initiative de la mairie a provoqué l'indignation de quatre syndicats de médecins (Snphare, Syngof, Snpeh et Samu Urgences de France) pour qui "le choix d'une maternité ne doit pas être influencé par la perspective d'une récompense purement financière" et qui mettent en garde contre des risques sanitaires en cas de complications. "Il est évident que les naissances compliquées devront être dirigées vers un établissement spécialisé, comme c'est le cas depuis des dizaines d'années", répond Emmanuel Riotte. La natalité ne cesse de reculer en France depuis 2010. Elle est passée de 832.799 à 663.000 en 2024, une baisse de 20%, selon les chiffres de l'Insee. Dans le Cher, ce recul atteint 30%, avec 2.374 naissances en 2024.

04.12.2025 à 21:25

Ski alpin: Odermatt repart de l'avant à Beaver Creek

FRANCE24
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Sorti dès la première manche du géant de Copper Mountain la semaine passée, une erreur très rare pour lui, Odermatt a vite rebondi avec un succès éclatant sur la "Birds of Prey", quelques kilomètres plus à l'ouest, après ses succès initiaux à Sölden (géant) et Copper Mountain (super-G). Le Suisse âgé de 28 ans, quadruple tenant du gros globe de cristal, a devancé l'Américain Ryan Cochran-Siegle (à 30/100) et le Norvégien Adrian Smiseth Sejersted (à 69/100). "Odi" a fait la différence sur le deuxième secteur de la piste, celui qui propose les virages les plus délicats, lors d'une descente amputée de sa partie basse, à cause du manque de neige hérité du mois de novembre. Après les températures trop chaudes, la météo continue de perturber cette étape du circuit mondial: les chutes de neige annoncées en fin de semaine ont poussé les organisateurs à avancer la descente à jeudi et le super-G à vendredi, avant le géant prévu dimanche. Peu importe les conditions, depuis quelques années Odermatt est le meilleur skieur du monde, lui qui a conquis son 48e succès sur le circuit, le 5e en descente, spécialité dont il est double tenant du petit globe et dans laquelle il avait été sacré champion du monde en 2023. Première à Beaver Creek Champion olympique du géant en 2022, Odermatt peut envisager une razzia sur les médailles aux Jeux de Milan-Cortina en février, en descente, super-G et en géant. Il a gagné jeudi pour la première fois en descente à Beaver Creek après deux deuxièmes places en 2022, derrière Aleksander Aamodt Kilde, et en 2024, derrière son coéquipier Justin Murisier. Odermatt pointe ainsi largement en tête du classement général en ce début d'hiver. Kilde a pris part jeudi à sa première descente depuis janvier 2024, après des opérations à un genou et à une épaule, pour une 11e place probante. Deuxième l'Américain Cochran-Siegle monte à 33 ans sur son quatrième podium, le premier à domicile, Sejersted obtenant lui son premier Top 3 en descente. Le Suisse Franjo Von Allmen, principal rival d'Odermatt en descente l'hiver dernier, a pris la 4e place à 85 centièmes de seconde. Meilleur Français, Nils Allègre a pris la 12e place (à 1.43), juste devant Maxence Muzaton (à 1.44). Parmi les derniers skieurs à s'élancer, le Slovène Rok Aznoh a lourdement chuté à pleine vitesse, semblant rester inconscient après un choc à la tête qui lui a fait perdre son casque, avant d'être évacué.
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Sorti dès la première manche du géant de Copper Mountain la semaine passée, une erreur très rare pour lui, Odermatt a vite rebondi avec un succès éclatant sur la "Birds of Prey", quelques kilomètres plus à l'ouest, après ses succès initiaux à Sölden (géant) et Copper Mountain (super-G). Le Suisse âgé de 28 ans, quadruple tenant du gros globe de cristal, a devancé l'Américain Ryan Cochran-Siegle (à 30/100) et le Norvégien Adrian Smiseth Sejersted (à 69/100). "Odi" a fait la différence sur le deuxième secteur de la piste, celui qui propose les virages les plus délicats, lors d'une descente amputée de sa partie basse, à cause du manque de neige hérité du mois de novembre. Après les températures trop chaudes, la météo continue de perturber cette étape du circuit mondial: les chutes de neige annoncées en fin de semaine ont poussé les organisateurs à avancer la descente à jeudi et le super-G à vendredi, avant le géant prévu dimanche. Peu importe les conditions, depuis quelques années Odermatt est le meilleur skieur du monde, lui qui a conquis son 48e succès sur le circuit, le 5e en descente, spécialité dont il est double tenant du petit globe et dans laquelle il avait été sacré champion du monde en 2023. Première à Beaver Creek Champion olympique du géant en 2022, Odermatt peut envisager une razzia sur les médailles aux Jeux de Milan-Cortina en février, en descente, super-G et en géant. Il a gagné jeudi pour la première fois en descente à Beaver Creek après deux deuxièmes places en 2022, derrière Aleksander Aamodt Kilde, et en 2024, derrière son coéquipier Justin Murisier. Odermatt pointe ainsi largement en tête du classement général en ce début d'hiver. Kilde a pris part jeudi à sa première descente depuis janvier 2024, après des opérations à un genou et à une épaule, pour une 11e place probante. Deuxième l'Américain Cochran-Siegle monte à 33 ans sur son quatrième podium, le premier à domicile, Sejersted obtenant lui son premier Top 3 en descente. Le Suisse Franjo Von Allmen, principal rival d'Odermatt en descente l'hiver dernier, a pris la 4e place à 85 centièmes de seconde. Meilleur Français, Nils Allègre a pris la 12e place (à 1.43), juste devant Maxence Muzaton (à 1.44). Parmi les derniers skieurs à s'élancer, le Slovène Rok Aznoh a lourdement chuté à pleine vitesse, semblant rester inconscient après un choc à la tête qui lui a fait perdre son casque, avant d'être évacué.

04.12.2025 à 21:17

Coup d'État factice en Guinée-Bissau ? Umaro Sissoco Embalo, un président déchu au cœur du soupçon

David RICH
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Ses opposants l’accusent d’avoir orchestré un faux coup d’État pour masquer sa défaite lors du scrutin présidentiel. Retour sur le parcours du président déchu de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, homme de réseaux accusé par ses détracteurs de dérives antidémocratiques dans son pays.
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Ses opposants l’accusent d’avoir orchestré un faux coup d’État pour masquer sa défaite lors du scrutin présidentiel. Retour sur le parcours du président déchu de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, homme de réseaux accusé par ses détracteurs de dérives antidémocratiques dans son pays.

04.12.2025 à 20:23

À Mayotte, les agents recenseurs toquent à toutes les portes

FRANCE24
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L'opération, lancée le 27 novembre, doit durer jusqu'au 10 janvier. Elle vise à actualiser les chiffres de la population après le passage du cyclone Chido, qui a bouleversé le bâti et déplacé des milliers de personnes en décembre 2024. Elle vise aussi à clore une polémique récurrente sur le nombre d'habitants du 101e département français: l'estimation officielle de 329.000 habitants au 1er janvier 2025 est régulièrement contestée par les élus mahorais, qui évoquent jusqu'à 500.000 habitants compte tenu de l'immigration irrégulière, avec pour conséquence des collectivités sous-dotées. Sitti Attoumane, elle, voit sa patience récompensée après plusieurs tentatives à la porte voisine. "C'est pour quoi ?", lance Moussoiena Saïd Hicham, l'habitant de l'appartement. Après s'être présentée, Sitti Attoumane entre dans le salon. Nom, prénom, date de naissance, situation familiale et professionnelle, caractéristiques du logement... Le questionnaire de l'Insee se déroule méthodiquement. "Quand les habitants sont là, ils répondent facilement", constate-t-elle, avant de repartir toquer à la porte suivante. Pour ceux qui ne répondent pas, elle repassera plus tard. "Le dimanche, ça fonctionne très bien", a-t-elle déjà remarqué. En cas d'absence prolongée ou de refus, les agents interrogent les voisins. Si aucun chiffre ne ressort, "on impute une valeur moyenne de la taille des familles à Mayotte" pour ne pas pénaliser les communes dont les dotations dépendent du nombre d'habitants, explique Bertrand Kauffmann, chef de projet à l'Insee pour le recensement 2025. Mais le cas reste rare: "A Mayotte, il n’y a que 4% des logements qu'on n'arrive pas à recenser", assure-t-il. Dans l'immeuble en face, Gagnante Kuli répond aux mêmes questions. Elle espère que les statistiques recueillies aideront les pouvoirs publics à mettre en place des politiques adaptées aux besoins. "C'est bien de savoir combien de gens sont sans logement, ça permet d'avoir une idée du nombre d'habitations à construire", explique-t-elle. Méfiance envers les gilets jaunes Dans un bidonville de M'gombani, la mission s'avère plus délicate. "Dès qu'ils voient des gens en gilet jaune, ils se renferment", constate Saandia Mdallah, coordinatrice et agente de la commune de Mamoudzou, l'expliquant par la situation irrégulière de certains habitants sans papiers craignant d'être expulsés. "On les rassure et on leur explique que ça ne consiste pas du tout en ça", assure-t-elle. Après avoir montré patte blanche, Sitti Attoumane reprend son questionnaire entre les cases en tôles, cette fois en shimaoré, l'une des langues de Mayotte: "Combien êtes vous à la maison ?", "De quelle nationalité êtes-vous ?", "Est-ce que vous avez au moins une pièce climatisée ?". Malgré les réticences, les habitants finissent souvent par coopérer. "Les questions ne m'ont pas dérangée (...). On m'a expliqué à quoi ça sert et je comprends", dit une femme qui souhaite rester anonyme. Les formulaires remplis, ils sont confiés aux coordinateurs. À Dembéni, commune voisine de Mamoudzou, ils s'empilent dans un bureau municipal. Anjili Abdou Langui les saisit dans un logiciel au fur et à mesure. "Après, l'Insee viendra les chercher et fera son analyse", explique-t-il, derrière son écran. Comme les 700 agents recenseurs et 80 coordinateurs déployés sur l'île, Anjili Abdou Langui est employé par une mairie. "Y'a pas mieux que de faire le travail nous-mêmes pour être convaincus de ce qui se fait sur le terrain", dit-il, estimant important que les communes participent au recensement avec l'Insee pour étouffer les polémiques sur la sous-estimation du nombre d'habitants. Pour assurer un chiffre le plus robuste possible, l'Insee a travaillé pendant neuf mois avec les communes et réalisé des enquêtes cartographiques sur l'ensemble des logements. Dix agents, dont cinq venus en renfort, épaulent ce travail. Une fois les données récoltées, il y aura "des phases de contrôle, de vérification (...) pour être sûr qu'on a oublié personne", précise Bertrand Kauffmann. Les premières estimations sont attendues à l'été 2026.
Texte intégral (671 mots)
L'opération, lancée le 27 novembre, doit durer jusqu'au 10 janvier. Elle vise à actualiser les chiffres de la population après le passage du cyclone Chido, qui a bouleversé le bâti et déplacé des milliers de personnes en décembre 2024. Elle vise aussi à clore une polémique récurrente sur le nombre d'habitants du 101e département français: l'estimation officielle de 329.000 habitants au 1er janvier 2025 est régulièrement contestée par les élus mahorais, qui évoquent jusqu'à 500.000 habitants compte tenu de l'immigration irrégulière, avec pour conséquence des collectivités sous-dotées. Sitti Attoumane, elle, voit sa patience récompensée après plusieurs tentatives à la porte voisine. "C'est pour quoi ?", lance Moussoiena Saïd Hicham, l'habitant de l'appartement. Après s'être présentée, Sitti Attoumane entre dans le salon. Nom, prénom, date de naissance, situation familiale et professionnelle, caractéristiques du logement... Le questionnaire de l'Insee se déroule méthodiquement. "Quand les habitants sont là, ils répondent facilement", constate-t-elle, avant de repartir toquer à la porte suivante. Pour ceux qui ne répondent pas, elle repassera plus tard. "Le dimanche, ça fonctionne très bien", a-t-elle déjà remarqué. En cas d'absence prolongée ou de refus, les agents interrogent les voisins. Si aucun chiffre ne ressort, "on impute une valeur moyenne de la taille des familles à Mayotte" pour ne pas pénaliser les communes dont les dotations dépendent du nombre d'habitants, explique Bertrand Kauffmann, chef de projet à l'Insee pour le recensement 2025. Mais le cas reste rare: "A Mayotte, il n’y a que 4% des logements qu'on n'arrive pas à recenser", assure-t-il. Dans l'immeuble en face, Gagnante Kuli répond aux mêmes questions. Elle espère que les statistiques recueillies aideront les pouvoirs publics à mettre en place des politiques adaptées aux besoins. "C'est bien de savoir combien de gens sont sans logement, ça permet d'avoir une idée du nombre d'habitations à construire", explique-t-elle. Méfiance envers les gilets jaunes Dans un bidonville de M'gombani, la mission s'avère plus délicate. "Dès qu'ils voient des gens en gilet jaune, ils se renferment", constate Saandia Mdallah, coordinatrice et agente de la commune de Mamoudzou, l'expliquant par la situation irrégulière de certains habitants sans papiers craignant d'être expulsés. "On les rassure et on leur explique que ça ne consiste pas du tout en ça", assure-t-elle. Après avoir montré patte blanche, Sitti Attoumane reprend son questionnaire entre les cases en tôles, cette fois en shimaoré, l'une des langues de Mayotte: "Combien êtes vous à la maison ?", "De quelle nationalité êtes-vous ?", "Est-ce que vous avez au moins une pièce climatisée ?". Malgré les réticences, les habitants finissent souvent par coopérer. "Les questions ne m'ont pas dérangée (...). On m'a expliqué à quoi ça sert et je comprends", dit une femme qui souhaite rester anonyme. Les formulaires remplis, ils sont confiés aux coordinateurs. À Dembéni, commune voisine de Mamoudzou, ils s'empilent dans un bureau municipal. Anjili Abdou Langui les saisit dans un logiciel au fur et à mesure. "Après, l'Insee viendra les chercher et fera son analyse", explique-t-il, derrière son écran. Comme les 700 agents recenseurs et 80 coordinateurs déployés sur l'île, Anjili Abdou Langui est employé par une mairie. "Y'a pas mieux que de faire le travail nous-mêmes pour être convaincus de ce qui se fait sur le terrain", dit-il, estimant important que les communes participent au recensement avec l'Insee pour étouffer les polémiques sur la sous-estimation du nombre d'habitants. Pour assurer un chiffre le plus robuste possible, l'Insee a travaillé pendant neuf mois avec les communes et réalisé des enquêtes cartographiques sur l'ensemble des logements. Dix agents, dont cinq venus en renfort, épaulent ce travail. Une fois les données récoltées, il y aura "des phases de contrôle, de vérification (...) pour être sûr qu'on a oublié personne", précise Bertrand Kauffmann. Les premières estimations sont attendues à l'été 2026.
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