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11.11.2025 à 20:12

Le Mali va-t-il résister au djihadisme ?

Stéphanie ANTOINE
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Au Mali, le JNIM - un groupe affilié à Al-Qaida au Sahel - vise massivement les convois d’essence qui approvisionnent les villes maliennes. De nombreux pays ont annoncé le retrait de leur personnel non essentiel du Mali. La France, elle, a recommandé à ses ressortissants de quitter temporairement le pays dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles.
Au Mali, le JNIM - un groupe affilié à Al-Qaida au Sahel - vise massivement les convois d’essence qui approvisionnent les villes maliennes. De nombreux pays ont annoncé le retrait de leur personnel non essentiel du Mali. La France, elle, a recommandé à ses ressortissants de quitter temporairement le pays dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles.

11.11.2025 à 20:01

Masters ATP: Alcaraz entrevoit le dernier carré et le trône de N.1 mondial

FRANCE24
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Un an après y avoir mordu la poussière dès la phase de groupes, "Carlitos", 22 ans, est passé tout près d'un nouveau KO à l'Inalpi Arena. Mené une manche à zéro, frustré par son incapacité à contrer son adversaire américain qu'il avait toujours battu, sauf lors de la dernière Laver Cup, l'Espagnol a dû batailler pendant quatorze minutes et repousser plusieurs balles de break pour remporter le cinquième jeu de la deuxième manche. Alcaraz, vainqueur de huit titres cette saison, dont Roland-Garros et l'US Open, a fêté son impeccable volée gagnante comme s'il avait remporté le match. Et dans les faits, même s'il a fallu attendre la fin du set pour qu'il fasse la différence et égalise à une manche partout, ce jeu a permis à l'Espagnol de prendre irrémédiablement l'ascendant. Fritz, jusque là souverain sur sa mise à jeu (14 aces, 75% de premiers balles), a commencé à piocher physiquement, avant de perdre complétement le fil dans un troisième set à sens unique où il a perdu sa mise en jeu à deux reprises. "J'ai eu l'occasion de remporter ce match dans le deuxième set et je n'ai pas réussi en profiter, j'ai eu ma chance, c'est tout ce je peux demander, mais cela n'enlève pas le sentiment de frustration", a reconnu Fritz, demi-finaliste du "tournoi des maîtres" en 2022 et finaliste l'an dernier. "Soulagé plus qu'heureux" "Vers la fin du premier set, j'ai commencé à sentir que mon genou commençait à me poser problème, mais ce n'est que dans le troisième set que cela m'a vraiment impacté", a poursuivi l'Américain, en proie à des problèmes récurrents de tendinite depuis presqu'un an. De son côté, Alcaraz a conscience d'être passé tout près de la défaite. "C'était un match très serré, je n'ai pas bien servi au début alors que Taylor faisait tout très bien. Je suis soulagé plus qu'heureux, car je ne me sentais pas aussi bien que lors de mon premier match ici", a-t-il avoué. "Le positif à retenir, c'est que j'ai trouvé le moyen de me sortir d'une mauvaise situation", a souligné le Murcien qui restait sur une élimination d'entrée au Masters 1000 de Paris. Il y a d'autres aspects positifs à cette victoire. Vainqueur pour son entrée en lice dimanche de l'Australien Alex De Minaur, Alcaraz a fait un grand pas vers la qualification pour les demi-finales. Si De Minaur (7e) bat l'Italien Lorenzo Musetti (8e), il sera qualifié dès ce mardi soir. Dans ce cas, son dernier match de poules, contre Musetti jeudi, ne sera pas dénué d'enjeu: s'il bat l'Italien, il sera assuré de terminer l'année dans le trône de N.1 mondial pour la deuxième fois de sa carrière après 2022. Il pourra alors aborder le dernier carré l'esprit libéré pour affronter possiblement en finale son dauphin et grand rival, le tenant du titre Jannik Sinner, qui sera opposé mercredi en soirée à l'Allemand Alexander Zverev (3e).
Texte intégral (510 mots)
Un an après y avoir mordu la poussière dès la phase de groupes, "Carlitos", 22 ans, est passé tout près d'un nouveau KO à l'Inalpi Arena. Mené une manche à zéro, frustré par son incapacité à contrer son adversaire américain qu'il avait toujours battu, sauf lors de la dernière Laver Cup, l'Espagnol a dû batailler pendant quatorze minutes et repousser plusieurs balles de break pour remporter le cinquième jeu de la deuxième manche. Alcaraz, vainqueur de huit titres cette saison, dont Roland-Garros et l'US Open, a fêté son impeccable volée gagnante comme s'il avait remporté le match. Et dans les faits, même s'il a fallu attendre la fin du set pour qu'il fasse la différence et égalise à une manche partout, ce jeu a permis à l'Espagnol de prendre irrémédiablement l'ascendant. Fritz, jusque là souverain sur sa mise à jeu (14 aces, 75% de premiers balles), a commencé à piocher physiquement, avant de perdre complétement le fil dans un troisième set à sens unique où il a perdu sa mise en jeu à deux reprises. "J'ai eu l'occasion de remporter ce match dans le deuxième set et je n'ai pas réussi en profiter, j'ai eu ma chance, c'est tout ce je peux demander, mais cela n'enlève pas le sentiment de frustration", a reconnu Fritz, demi-finaliste du "tournoi des maîtres" en 2022 et finaliste l'an dernier. "Soulagé plus qu'heureux" "Vers la fin du premier set, j'ai commencé à sentir que mon genou commençait à me poser problème, mais ce n'est que dans le troisième set que cela m'a vraiment impacté", a poursuivi l'Américain, en proie à des problèmes récurrents de tendinite depuis presqu'un an. De son côté, Alcaraz a conscience d'être passé tout près de la défaite. "C'était un match très serré, je n'ai pas bien servi au début alors que Taylor faisait tout très bien. Je suis soulagé plus qu'heureux, car je ne me sentais pas aussi bien que lors de mon premier match ici", a-t-il avoué. "Le positif à retenir, c'est que j'ai trouvé le moyen de me sortir d'une mauvaise situation", a souligné le Murcien qui restait sur une élimination d'entrée au Masters 1000 de Paris. Il y a d'autres aspects positifs à cette victoire. Vainqueur pour son entrée en lice dimanche de l'Australien Alex De Minaur, Alcaraz a fait un grand pas vers la qualification pour les demi-finales. Si De Minaur (7e) bat l'Italien Lorenzo Musetti (8e), il sera qualifié dès ce mardi soir. Dans ce cas, son dernier match de poules, contre Musetti jeudi, ne sera pas dénué d'enjeu: s'il bat l'Italien, il sera assuré de terminer l'année dans le trône de N.1 mondial pour la deuxième fois de sa carrière après 2022. Il pourra alors aborder le dernier carré l'esprit libéré pour affronter possiblement en finale son dauphin et grand rival, le tenant du titre Jannik Sinner, qui sera opposé mercredi en soirée à l'Allemand Alexander Zverev (3e).

11.11.2025 à 19:53

Rencontre Macron-Abbas : le président palestinien s'engage à organiser des élections

FRANCE 24
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Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est engagé mardi à mener des réformes, dont la tenue d'élections, lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron à l'Élysée. Le chef de l'État a quant à lui assuré que les projets d'annexion israéliens constituaient une "ligne rouge".  
Texte intégral (510 mots)
Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est engagé mardi à mener des réformes, dont la tenue d'élections, lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron à l'Élysée. Le chef de l'État a quant à lui assuré que les projets d'annexion israéliens constituaient une "ligne rouge".  

11.11.2025 à 19:14

Soudan : le responsable humanitaire de l'ONU salue des "discussions constructives"

FRANCE 24
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Le chef des opérations humanitaires de l'ONU a salué mardi des "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhane. Fin octobre, le gouvernement soudanais avait expulsé les deux principaux responsables du Programme alimentaire mondial de l'ONU, sans aucune explication. 
Texte intégral (510 mots)
Le chef des opérations humanitaires de l'ONU a salué mardi des "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhane. Fin octobre, le gouvernement soudanais avait expulsé les deux principaux responsables du Programme alimentaire mondial de l'ONU, sans aucune explication. 

11.11.2025 à 18:57

Retraites : la CFDT appelle les députés à voter la suspension de la réforme

FRANCE24
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"La CFDT, en tant que première organisation représentative des travailleuses et des travailleurs, vous demande d’entendre leurs voix en votant en faveur de la suspension de la réforme des retraites de 2023", écrit Mme léon dans un courrier adressé aux députés. Elle estime qu'"en donnant ce mercredi le premier coup d’arrêt à un décalage de l’âge légal de départ à 64 ans, jamais discuté en tant que tel au sein de l’Hémicycle", les députés enverraient "un signal d’écoute et de compréhension" à "l'ensemble du monde du travail". L'article sur la suspension de la réforme de 2023, condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu pour les socialistes, sera examiné mercredi peu après 15H00, pour qu'un maximum de députés soient présents. La CFDT "s’engage à s’investir pleinement dans le débat qui aura lieu d’ici l’élection présidentielle de 2027 pour éclairer chacun et chacune sur les enjeux sociaux et financiers d’une réforme qu’il faudra nécessairement entreprendre et permettre à tous d’exprimer son choix en conscience", poursuit Mme Léon. La responsable syndicale souligne que la future conférence Travail et Retraites "donnera sens" à cette supsension en permettant de "poser les enjeux ensemble, différemment", en sortant des "postures idéologiques". Lancée le 4 novembre, cette conférence sociale a été marqué par le départ de la première organisation patronale, le Medef, et l'accueil positif de la CFDT, satisfaite que le débat sur les pensions soit lié à celui sur le travail et l'emploi. La CGT a, elle, invité les parlementaires à voter contre la suspension, comme l'ont rapporté plusieurs sources concordantes.
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"La CFDT, en tant que première organisation représentative des travailleuses et des travailleurs, vous demande d’entendre leurs voix en votant en faveur de la suspension de la réforme des retraites de 2023", écrit Mme léon dans un courrier adressé aux députés. Elle estime qu'"en donnant ce mercredi le premier coup d’arrêt à un décalage de l’âge légal de départ à 64 ans, jamais discuté en tant que tel au sein de l’Hémicycle", les députés enverraient "un signal d’écoute et de compréhension" à "l'ensemble du monde du travail". L'article sur la suspension de la réforme de 2023, condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu pour les socialistes, sera examiné mercredi peu après 15H00, pour qu'un maximum de députés soient présents. La CFDT "s’engage à s’investir pleinement dans le débat qui aura lieu d’ici l’élection présidentielle de 2027 pour éclairer chacun et chacune sur les enjeux sociaux et financiers d’une réforme qu’il faudra nécessairement entreprendre et permettre à tous d’exprimer son choix en conscience", poursuit Mme Léon. La responsable syndicale souligne que la future conférence Travail et Retraites "donnera sens" à cette supsension en permettant de "poser les enjeux ensemble, différemment", en sortant des "postures idéologiques". Lancée le 4 novembre, cette conférence sociale a été marqué par le départ de la première organisation patronale, le Medef, et l'accueil positif de la CFDT, satisfaite que le débat sur les pensions soit lié à celui sur le travail et l'emploi. La CGT a, elle, invité les parlementaires à voter contre la suspension, comme l'ont rapporté plusieurs sources concordantes.

11.11.2025 à 18:41

La Bourse de Paris poussée par les espoirs de fin de paralysie budgétaire aux Etats-Unis

FRANCE24
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L'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, soit un gain de 100,72 points, à 8.156,23 points. Lundi, il avait gagné 1,32% à 8.055,51 points. Le CAC 40 n'est désormais plus qu'à une centaine de points de son record absolu en séance (8.271,48 points le 21 octobre) et quelques dizaines de point du record en clôture (8.258,86 points le 21 octobre également). La course aux records a également repris à Madrid, l'indice vedette Ibex touchant un nouveau sommet historique en séance comme en clôture, dépassant momentanément les 16.400 points, ainsi qu'à Londres, où le FTSE 100 a atteint un nouveau record en clôture comme en séance, dépassant temporairement les 9.900 points. Pour Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group, "l'adoption d'un projet de loi de financement à court terme lundi soir, mettant fin au plus long +shutdown+ de l'histoire des États-Unis" soutient les marchés d'actions. Le texte, une fois approuvé par la Chambre des représentants, lèverait en effet la paralysie budgétaire après plus de 40 jours de "shutdown". La proposition de loi doit désormais être débattue et adoptée à partir de mercredi à la Chambre des représentants, avant d'atterrir sur le bureau de Donald Trump pour une promulgation qui mettrait officiellement fin à la paralysie d'une partie de l'Etat fédéral. "Ainsi, si tout se passe bien, le +shutdown+ pourrait être terminé d'ici la fin de la semaine", explique Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB. "Une fois le +shutdown+ terminé, l'attention pourrait se tourner vers le flot de données économiques qui doit être publié", rappelle Kathleen Brooks. Un certain nombre de publications économiques officielles ont en effet été retardées par la paralysie budgétaire. Le luxe rassuré Le secteur du luxe a grimpé à la Bourse de Paris mardi, Hermes gagnant 3,69 euros à 2.163 euros l'action, LVMH prenant 2,43% à 632,90 euros et enfin Kering montant de 2,00% à 316,65 euros le titre. La perspective d'une résolution imminente du "shutdown" aux Etats-Unis a profité au secteur, relançant les attentes de consommation américaine.
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L'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, soit un gain de 100,72 points, à 8.156,23 points. Lundi, il avait gagné 1,32% à 8.055,51 points. Le CAC 40 n'est désormais plus qu'à une centaine de points de son record absolu en séance (8.271,48 points le 21 octobre) et quelques dizaines de point du record en clôture (8.258,86 points le 21 octobre également). La course aux records a également repris à Madrid, l'indice vedette Ibex touchant un nouveau sommet historique en séance comme en clôture, dépassant momentanément les 16.400 points, ainsi qu'à Londres, où le FTSE 100 a atteint un nouveau record en clôture comme en séance, dépassant temporairement les 9.900 points. Pour Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group, "l'adoption d'un projet de loi de financement à court terme lundi soir, mettant fin au plus long +shutdown+ de l'histoire des États-Unis" soutient les marchés d'actions. Le texte, une fois approuvé par la Chambre des représentants, lèverait en effet la paralysie budgétaire après plus de 40 jours de "shutdown". La proposition de loi doit désormais être débattue et adoptée à partir de mercredi à la Chambre des représentants, avant d'atterrir sur le bureau de Donald Trump pour une promulgation qui mettrait officiellement fin à la paralysie d'une partie de l'Etat fédéral. "Ainsi, si tout se passe bien, le +shutdown+ pourrait être terminé d'ici la fin de la semaine", explique Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB. "Une fois le +shutdown+ terminé, l'attention pourrait se tourner vers le flot de données économiques qui doit être publié", rappelle Kathleen Brooks. Un certain nombre de publications économiques officielles ont en effet été retardées par la paralysie budgétaire. Le luxe rassuré Le secteur du luxe a grimpé à la Bourse de Paris mardi, Hermes gagnant 3,69 euros à 2.163 euros l'action, LVMH prenant 2,43% à 632,90 euros et enfin Kering montant de 2,00% à 316,65 euros le titre. La perspective d'une résolution imminente du "shutdown" aux Etats-Unis a profité au secteur, relançant les attentes de consommation américaine.

11.11.2025 à 18:35

Equipe de France: Upamecano au sommet de son art

FRANCE24
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"Ca démarre fort!", sourit le crack du Bayern Munich quand la première question qu'on lui pose en conférence de presse, mardi à Clairefontaine, est de savoir s'il est "le meilleur défenseur du monde", mardi à Clairefontaine. "Je pense que je fais partie des meilleurs, mais il y a aussi William Saliba, Ibrahima Konaté", répond-il pour ne pas oublier ses coéquipiers en Bleu. "Je suis surtout entouré des meilleurs, que ce soit en équipe de France et au Bayern Munich", ajoute-t-il. Didier Deschamps admet n'être "pas forcément objectif", mais le Bavarois "fait partie des meilleurs défenseurs du monde", selon le sélectionneur qui énumère les qualités d'Upamecano: "vitesse, puissance dans le duel, intelligence". Personne n'a oublié la très forte impression laissée par "Upa" au public français, il y a une semaine, quand il a éteint l'attaque du Paris Saint-Germain en Ligue des champions (2-1 pour le Bayern). Il revient au Parc jeudi contre l'Ukraine pour "un match comme une finale". "On est à la maison, on va tout donner", promet-il. En cas de victoire, les Bleus seraient qualifiés pour la Coupe du monde 2026. Sinon il leur restera un dernier match en Azerbaïdjan dimanche pour s'assurer de disputer un huitième Mondial d'affilée, le deuxième pour Upamecano, un des plus expérimentés de ce jeune groupe avec 34 sélections (2 buts). "Maturité" Il faudra bien défendre face aux Ukrainiens, deuxièmes du groupe à trois longueurs des Français, comme l'ancien de Leipzig l'avait fait à l'aller lors de la victoire 2-0 à Wroclaw. Upamecano, qui n'a pas perdu une rencontre cette saison sous les maillots français et bavarois, se montre en ce moment sûr comme jamais. Il ne connaît plus ces petites sautes de concentration qui lui pourrissaient quelques parties. Comment a-t-il gommé ce petit défaut ? "Je sens que j'ai pris beaucoup, beaucoup de maturité, surtout. Je suis bien entouré par ma famille, et j'ai des coachs qui me mettent en confiance, en équipe de France ou au Bayern". "Dayot est très concentré, notait le gardien Mike Maignan en octobre, très dévoué, il donne beaucoup. Il fait partie des meilleurs défenseurs du monde, quand il est sur le terrain, il apporte beaucoup de stabilité à l'équipe". "Assurance" Il est devenu "un gage de sérénité et d'assurance, une valeur sûre", salue Deschamps. "Ca a mis un peu de temps avec nous pour arriver là où il est maintenant", poursuit le sélectionneur, qui estime qu'Upa était un peu freiné pour son intégration en Bleu "sur un plan plutôt émotionnel et psychologique. Et puis il a pu basculer du bon côté". Mais ses gros matches en défense, "il les faisait déjà avant d'être au Bayern, poursuit DD. L'attente, les exigences y sont plus élevées, mais le potentiel il l'avait. Le matérialiser, ça demande d'être tranquille, serein dans sa tête". Cela nécessite "aussi d'avoir ce sentiment de confiance qu'il n'avait peut-être pas forcément à tous les matchs et avec nous au début, continue le coach. Mais aujourd'hui, c'est le cas. Ce qui permet de dégager une force en tant que défenseur qui est assez impressionnante". Autre signe de maturité, le défenseur a aussi évité les questions pièges sur le mercato et l'éventuel intérêt du PSG. "Ca ne me dérange pas d'être en fin de contrat, le PSG est un très grand club, avec un super coach et des magnifiques joueurs, mais pour l'instant je n'ai pas la tête à ça, je me concentre sur le Bayern et l'équipe de France, la saison est encore longue". Mais elle peut prendre un virage décisif dès jeudi.
Texte intégral (642 mots)
"Ca démarre fort!", sourit le crack du Bayern Munich quand la première question qu'on lui pose en conférence de presse, mardi à Clairefontaine, est de savoir s'il est "le meilleur défenseur du monde", mardi à Clairefontaine. "Je pense que je fais partie des meilleurs, mais il y a aussi William Saliba, Ibrahima Konaté", répond-il pour ne pas oublier ses coéquipiers en Bleu. "Je suis surtout entouré des meilleurs, que ce soit en équipe de France et au Bayern Munich", ajoute-t-il. Didier Deschamps admet n'être "pas forcément objectif", mais le Bavarois "fait partie des meilleurs défenseurs du monde", selon le sélectionneur qui énumère les qualités d'Upamecano: "vitesse, puissance dans le duel, intelligence". Personne n'a oublié la très forte impression laissée par "Upa" au public français, il y a une semaine, quand il a éteint l'attaque du Paris Saint-Germain en Ligue des champions (2-1 pour le Bayern). Il revient au Parc jeudi contre l'Ukraine pour "un match comme une finale". "On est à la maison, on va tout donner", promet-il. En cas de victoire, les Bleus seraient qualifiés pour la Coupe du monde 2026. Sinon il leur restera un dernier match en Azerbaïdjan dimanche pour s'assurer de disputer un huitième Mondial d'affilée, le deuxième pour Upamecano, un des plus expérimentés de ce jeune groupe avec 34 sélections (2 buts). "Maturité" Il faudra bien défendre face aux Ukrainiens, deuxièmes du groupe à trois longueurs des Français, comme l'ancien de Leipzig l'avait fait à l'aller lors de la victoire 2-0 à Wroclaw. Upamecano, qui n'a pas perdu une rencontre cette saison sous les maillots français et bavarois, se montre en ce moment sûr comme jamais. Il ne connaît plus ces petites sautes de concentration qui lui pourrissaient quelques parties. Comment a-t-il gommé ce petit défaut ? "Je sens que j'ai pris beaucoup, beaucoup de maturité, surtout. Je suis bien entouré par ma famille, et j'ai des coachs qui me mettent en confiance, en équipe de France ou au Bayern". "Dayot est très concentré, notait le gardien Mike Maignan en octobre, très dévoué, il donne beaucoup. Il fait partie des meilleurs défenseurs du monde, quand il est sur le terrain, il apporte beaucoup de stabilité à l'équipe". "Assurance" Il est devenu "un gage de sérénité et d'assurance, une valeur sûre", salue Deschamps. "Ca a mis un peu de temps avec nous pour arriver là où il est maintenant", poursuit le sélectionneur, qui estime qu'Upa était un peu freiné pour son intégration en Bleu "sur un plan plutôt émotionnel et psychologique. Et puis il a pu basculer du bon côté". Mais ses gros matches en défense, "il les faisait déjà avant d'être au Bayern, poursuit DD. L'attente, les exigences y sont plus élevées, mais le potentiel il l'avait. Le matérialiser, ça demande d'être tranquille, serein dans sa tête". Cela nécessite "aussi d'avoir ce sentiment de confiance qu'il n'avait peut-être pas forcément à tous les matchs et avec nous au début, continue le coach. Mais aujourd'hui, c'est le cas. Ce qui permet de dégager une force en tant que défenseur qui est assez impressionnante". Autre signe de maturité, le défenseur a aussi évité les questions pièges sur le mercato et l'éventuel intérêt du PSG. "Ca ne me dérange pas d'être en fin de contrat, le PSG est un très grand club, avec un super coach et des magnifiques joueurs, mais pour l'instant je n'ai pas la tête à ça, je me concentre sur le Bayern et l'équipe de France, la saison est encore longue". Mais elle peut prendre un virage décisif dès jeudi.

11.11.2025 à 18:23

Absence des États-Unis à la COP30 : coup dur ou chance pour le climat ?

Noémie ROCHE
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La COP30 se déroule au Brésil, en l'absence des États-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième émetteur de gaz à effet de serre. Un événement inédit depuis 30 ans, lié à la politique climatosceptique de Donald Trump, qui pousse également les autres pays à abandonner leurs objectifs climatiques et à relancer les énergies fossiles. Sur place, l'absence de représentants de haut niveau américains est donc perçue comme une opportunité pour avancer, sans le blocage des Etats-Unis. 
Lire plus (83 mots)
La COP30 se déroule au Brésil, en l'absence des États-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième émetteur de gaz à effet de serre. Un événement inédit depuis 30 ans, lié à la politique climatosceptique de Donald Trump, qui pousse également les autres pays à abandonner leurs objectifs climatiques et à relancer les énergies fossiles. Sur place, l'absence de représentants de haut niveau américains est donc perçue comme une opportunité pour avancer, sans le blocage des Etats-Unis. 

11.11.2025 à 18:17

JO 2028 : le CIO va-t-il remettre en cause la participation des athlètes transgenres ?

Pauline ROUQUETTE
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Alors que les États-Unis, pays hôte des JO 2028, ont durci leurs règles sur la participation des femmes transgenres, le CIO prépare une décision qui pourrait, elle aussi, bouleverser les règles établies, et relancerait le débat sur l'inclusion dans le sport.
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Alors que les États-Unis, pays hôte des JO 2028, ont durci leurs règles sur la participation des femmes transgenres, le CIO prépare une décision qui pourrait, elle aussi, bouleverser les règles établies, et relancerait le débat sur l'inclusion dans le sport.

11.11.2025 à 18:17

L’Ukraine mise sur le Sting, un intercepteur à bas coût pour contrer les drones russes

Grégoire SAUVAGE
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Face à l'intensification des attaques de drones russes, Kiev développe depuis plusieurs mois des programmes d'intercepteurs bon marché fabriqués localement. Parmi les options disponibles, le Sting semble donné entière satisfaction. Selon son fabricant, le petit engin a déjà mis hors de combat plus d'un millier de drones de type Shahed en quatre mois. 
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Face à l'intensification des attaques de drones russes, Kiev développe depuis plusieurs mois des programmes d'intercepteurs bon marché fabriqués localement. Parmi les options disponibles, le Sting semble donné entière satisfaction. Selon son fabricant, le petit engin a déjà mis hors de combat plus d'un millier de drones de type Shahed en quatre mois. 

11.11.2025 à 18:09

A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Trump

FRANCE24
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"Donald Trump redouble d'imbécillité", a lancé Gavin Newsom à Belem, ville d'Amazonie brésilienne qui accueille la conférence de l'ONU sur le climat. En cause: la décision du président de quitter l'accord de Paris sur le climat prise à son retour à la Maison Blanche en janvier. Selon le gouverneur, virulent opposant à Trump considéré comme l'un des candidats les plus sérieux à la présidentielle de 2028, un président démocrate réintégrerait les États-Unis dans l'accord de Paris "sans hésitation", a-t-il affirmé, interrogé par l'AFP lors d'une visite dans la ville. "C'est un engagement moral, c'est un impératif économique, ce sont les deux à la fois", a poursuivi le gouverneur au cours d'une visite dans un centre dédié à la bioéconomie. En compagnie du gouverneur de l'État du Para, dont Belem est la capitale, il a goûté aux spécialités culinaires amazoniennes, jus d'açai et cupuaçu, un fruit local. "Trump est temporaire" "Trump est temporaire", a encore lancé mardi M. Newsom. Pour la première fois en 30 ans de COP, les États-Unis n'ont pas envoyé de délégation. Mais plusieurs participants sont satisfaits de l'absence de représentants du gouvernement fédéral qui auraient pu torpiller les efforts, comme durant les négociations sur la décarbonation des bateaux en octobre à l'Organisation maritime internationale (OMI). Plusieurs responsables locaux et régionaux américains viennent toutefois à Belem, dont le gouverneur de Californie et son homologue démocrate du Nouveau-Mexique, Michelle Lujan Grisham. "Nous sommes un partenaire stable et digne de confiance", a martelé M. Newsom. La Californie, qui serait la quatrième puissance économique mondiale si elle était un pays indépendant, est en pointe sur la transition écologique: une économie de 4.100 milliards de dollars alimentée aux deux tiers par des énergies propres. "La position de Trump est excessive", a dit à l'AFP Abe Assamoi, représentant de la Côte d'Ivoire à la COP, "parce qu'on sait que les changements climatiques sont une réalité". Le président américain, qui met au centre de son deuxième mandat l'exploitation pétrolière décomplexée, a annoncé le retrait des États-Unis de l'accord de Paris dès son retour au pouvoir, comme il l'avait fait lors de son premier mandat. Le retrait sera effectif en janvier 2026. Donald Trump a qualifié le changement climatique de "plus grande arnaque jamais menée" à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre. "L'absence des États-Unis ne compromet pas la COP", a souligné le Premier ministre portugais Luis Montenegro, interrogé en marge du sommet des dirigeants qui a précédé la COP la semaine dernière. Il souligne malgré tout que le pays, deuxième pollueur mondial, est "indispensable" pour avancer durablement. En l'absence de volonté au niveau fédéral, les États américains peuvent continuer à progresser sur l'accord de Paris, de l'avis de Champa Patel, directrice exécutive au Climate Group, une organisation internationale qui travaille avec les gouvernements régionaux en matière climatique, interrogée par l'AFP. Avec une limite sévère: ces régions n'ont pas de siège réservé lors des négociations entre pays. États et villes américaines Une analyse récente du Centre pour la Durabilité mondiale de l'Université de Maryland a conclu que si des États et des villes se mobilisaient - et si un président proclimat était élu en 2028 - les émissions américaines pourraient diminuer d'un peu plus de 50% d'ici 2035 par rapport au pic de 2005. Joe Biden s'était engagé à atteindre 61-66%. "Le président ne peut pas appuyer sur un interrupteur et tout arrêter", explique à l'AFP Nate Hultman, le chercheur qui a piloté le rapport. Il souligne l'autorité dont disposent les Etats américains en matière de politique énergétique et des bâtiments, et le contrôle des villes sur la gestion de déchets, les réductions d'émissions de méthane ou encore le transport public. La gouverneure du Nouveau-Mexique dirige de son côté un État qui est un producteur majeur de combustibles fossiles mais a poussé pour développer les renouvelables et réduire les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier.
Texte intégral (713 mots)
"Donald Trump redouble d'imbécillité", a lancé Gavin Newsom à Belem, ville d'Amazonie brésilienne qui accueille la conférence de l'ONU sur le climat. En cause: la décision du président de quitter l'accord de Paris sur le climat prise à son retour à la Maison Blanche en janvier. Selon le gouverneur, virulent opposant à Trump considéré comme l'un des candidats les plus sérieux à la présidentielle de 2028, un président démocrate réintégrerait les États-Unis dans l'accord de Paris "sans hésitation", a-t-il affirmé, interrogé par l'AFP lors d'une visite dans la ville. "C'est un engagement moral, c'est un impératif économique, ce sont les deux à la fois", a poursuivi le gouverneur au cours d'une visite dans un centre dédié à la bioéconomie. En compagnie du gouverneur de l'État du Para, dont Belem est la capitale, il a goûté aux spécialités culinaires amazoniennes, jus d'açai et cupuaçu, un fruit local. "Trump est temporaire" "Trump est temporaire", a encore lancé mardi M. Newsom. Pour la première fois en 30 ans de COP, les États-Unis n'ont pas envoyé de délégation. Mais plusieurs participants sont satisfaits de l'absence de représentants du gouvernement fédéral qui auraient pu torpiller les efforts, comme durant les négociations sur la décarbonation des bateaux en octobre à l'Organisation maritime internationale (OMI). Plusieurs responsables locaux et régionaux américains viennent toutefois à Belem, dont le gouverneur de Californie et son homologue démocrate du Nouveau-Mexique, Michelle Lujan Grisham. "Nous sommes un partenaire stable et digne de confiance", a martelé M. Newsom. La Californie, qui serait la quatrième puissance économique mondiale si elle était un pays indépendant, est en pointe sur la transition écologique: une économie de 4.100 milliards de dollars alimentée aux deux tiers par des énergies propres. "La position de Trump est excessive", a dit à l'AFP Abe Assamoi, représentant de la Côte d'Ivoire à la COP, "parce qu'on sait que les changements climatiques sont une réalité". Le président américain, qui met au centre de son deuxième mandat l'exploitation pétrolière décomplexée, a annoncé le retrait des États-Unis de l'accord de Paris dès son retour au pouvoir, comme il l'avait fait lors de son premier mandat. Le retrait sera effectif en janvier 2026. Donald Trump a qualifié le changement climatique de "plus grande arnaque jamais menée" à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre. "L'absence des États-Unis ne compromet pas la COP", a souligné le Premier ministre portugais Luis Montenegro, interrogé en marge du sommet des dirigeants qui a précédé la COP la semaine dernière. Il souligne malgré tout que le pays, deuxième pollueur mondial, est "indispensable" pour avancer durablement. En l'absence de volonté au niveau fédéral, les États américains peuvent continuer à progresser sur l'accord de Paris, de l'avis de Champa Patel, directrice exécutive au Climate Group, une organisation internationale qui travaille avec les gouvernements régionaux en matière climatique, interrogée par l'AFP. Avec une limite sévère: ces régions n'ont pas de siège réservé lors des négociations entre pays. États et villes américaines Une analyse récente du Centre pour la Durabilité mondiale de l'Université de Maryland a conclu que si des États et des villes se mobilisaient - et si un président proclimat était élu en 2028 - les émissions américaines pourraient diminuer d'un peu plus de 50% d'ici 2035 par rapport au pic de 2005. Joe Biden s'était engagé à atteindre 61-66%. "Le président ne peut pas appuyer sur un interrupteur et tout arrêter", explique à l'AFP Nate Hultman, le chercheur qui a piloté le rapport. Il souligne l'autorité dont disposent les Etats américains en matière de politique énergétique et des bâtiments, et le contrôle des villes sur la gestion de déchets, les réductions d'émissions de méthane ou encore le transport public. La gouverneure du Nouveau-Mexique dirige de son côté un État qui est un producteur majeur de combustibles fossiles mais a poussé pour développer les renouvelables et réduire les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier.

11.11.2025 à 17:59

Un diamant bleu vendu plus de 25 millions de dollars à Genève

FRANCE24
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Ce diamant bleu vif, qui "compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", selon Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie's, avait été estimé par la maison de vente à entre 20 et 30 millions de dollars. Il a été adjugé au marteau à 17,4 millions de Francs suisses, pour un prix final de 25.592.269 dollars avec les taxes, selon Christie's. La même pierre, alors connue sous le nom de "Zoe Diamond", avait été vendue pour 32,6 millions de dollars chez Sotheby’s à New York en 2014, établissant à l'époque des records mondiaux pour un diamant bleu et pour le prix au carat. La pierre a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de "Bunny" Lambert Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d’art américaine. La pierre était alors montée en pendentif. Bunny Mellon est notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy. Le prix le plus élevé jamais atteint par Christie's pour un diamant bleu vif a été établi à Genève en 2016 lorsque l'"Oppenheimer Blue" (14,62 carats) a été vendu pour 57,5 millions de dollars américains.
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Ce diamant bleu vif, qui "compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", selon Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie's, avait été estimé par la maison de vente à entre 20 et 30 millions de dollars. Il a été adjugé au marteau à 17,4 millions de Francs suisses, pour un prix final de 25.592.269 dollars avec les taxes, selon Christie's. La même pierre, alors connue sous le nom de "Zoe Diamond", avait été vendue pour 32,6 millions de dollars chez Sotheby’s à New York en 2014, établissant à l'époque des records mondiaux pour un diamant bleu et pour le prix au carat. La pierre a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de "Bunny" Lambert Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d’art américaine. La pierre était alors montée en pendentif. Bunny Mellon est notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy. Le prix le plus élevé jamais atteint par Christie's pour un diamant bleu vif a été établi à Genève en 2016 lorsque l'"Oppenheimer Blue" (14,62 carats) a été vendu pour 57,5 millions de dollars américains.

11.11.2025 à 17:53

Russie: une artiste de rue de 18 ans condamnée pour la troisième fois à de la prison

FRANCE24
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Les autorités russes ont adopté un arsenal législatif permettant de museler les voix critiquant l'offensive à grande échelle contre l'Ukraine lancée en février 2022, y compris pour de simples déclarations faites en privé ou des messages sur internet. Diana Loguinova, 18 ans, a adopté Naoko comme nom de scène. Elle avait été interpellée le 15 octobre avec deux membres de son groupe, StopTime, pour avoir chanté lors d'une performance de rue des morceaux de musiciens russes opposés à la politique du Kremlin. La peine de 13 jours de prison prononcée mardi est la troisième de suite que doit purger la jeune femme. Elle est prise dans ce que les défenseurs des droits humains surnomment "le carrousel", c'est-à-dire la condamnation à plusieurs courtes peines de prison d'affilée, une pratique destinée à effrayer et décourager les militants. Diana Loguinova avait été emprisonnée une première fois pour "troubles à l'ordre public", puis renvoyée devant le tribunal immédiatement à sa sortie et de nouveau en prison pour "discrédit" de l'armée russe. Elle a été condamnée une troisième fois mardi pour avoir organisé un "rassemblement de masse" sans y être autorisée, d'après une correspondante de l'AFP présente à l'audience. Son fiancé, qui est aussi guitariste du groupe, Alexandre Orlov, a écopé de la même série de condamnations. Il a écouté sa sentence assis dans le tribunal entre son avocate et un policier au visage masqué. L'arrestation des membres du groupe a créé une vague de solidarité sur TikTok et chez les musiciens de rue russes, pris eux aussi dans les mailles de la répression. Lundi, plusieurs médias indépendants ont fait part de la condamnation dans la ville de Perm, à environ 1.500 kilomètres de Saint-Pétersbourg, de Iékatérina Romanova, une chanteuse de vingt ans. Également connue sous le nom de Iékatérina Ostacheva, la jeune femme a été condamnée à 15 jours de prison après une performance en soutien à Diana Loguinova. Elle avait déjà été condamnée début novembre à sept jours de prison. Des milliers de personnes ont été arrêtées dans le cadre de la répression de toute critique envers l'offensive russe en Ukraine, certains écopant de lourdes peines de prison.
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Les autorités russes ont adopté un arsenal législatif permettant de museler les voix critiquant l'offensive à grande échelle contre l'Ukraine lancée en février 2022, y compris pour de simples déclarations faites en privé ou des messages sur internet. Diana Loguinova, 18 ans, a adopté Naoko comme nom de scène. Elle avait été interpellée le 15 octobre avec deux membres de son groupe, StopTime, pour avoir chanté lors d'une performance de rue des morceaux de musiciens russes opposés à la politique du Kremlin. La peine de 13 jours de prison prononcée mardi est la troisième de suite que doit purger la jeune femme. Elle est prise dans ce que les défenseurs des droits humains surnomment "le carrousel", c'est-à-dire la condamnation à plusieurs courtes peines de prison d'affilée, une pratique destinée à effrayer et décourager les militants. Diana Loguinova avait été emprisonnée une première fois pour "troubles à l'ordre public", puis renvoyée devant le tribunal immédiatement à sa sortie et de nouveau en prison pour "discrédit" de l'armée russe. Elle a été condamnée une troisième fois mardi pour avoir organisé un "rassemblement de masse" sans y être autorisée, d'après une correspondante de l'AFP présente à l'audience. Son fiancé, qui est aussi guitariste du groupe, Alexandre Orlov, a écopé de la même série de condamnations. Il a écouté sa sentence assis dans le tribunal entre son avocate et un policier au visage masqué. L'arrestation des membres du groupe a créé une vague de solidarité sur TikTok et chez les musiciens de rue russes, pris eux aussi dans les mailles de la répression. Lundi, plusieurs médias indépendants ont fait part de la condamnation dans la ville de Perm, à environ 1.500 kilomètres de Saint-Pétersbourg, de Iékatérina Romanova, une chanteuse de vingt ans. Également connue sous le nom de Iékatérina Ostacheva, la jeune femme a été condamnée à 15 jours de prison après une performance en soutien à Diana Loguinova. Elle avait déjà été condamnée début novembre à sept jours de prison. Des milliers de personnes ont été arrêtées dans le cadre de la répression de toute critique envers l'offensive russe en Ukraine, certains écopant de lourdes peines de prison.

11.11.2025 à 17:27

A Saint-Omer, des centaines de personnes rendent hommage à Mathis, tué par un automobiliste sous protoxyde d’azote

FRANCE24
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La marche blanche s'est élancée depuis un grand parc de la ville où Mathis avait ses habitudes, avant de cheminer en ville. Proches et anonymes, vêtus de blanc, certains portant des tee-shirts à l'effigie du jeune homme ou des vêtements qu'il avait lui-même créés, ont défilé dans le calme pour lui dire "un dernier au revoir". "Perdre notre meilleur ami à 19 ans, le soir d'Halloween, alors qu'il rentrait tranquillement d'une soirée où il s'était bien amusé, ce n'est pas normal", confie Tom, 20 ans, dans la foule. C'est "horrible que mon meilleur ami soit mort" à cause de quelqu'un "qui était sous protoxyde d'azote", poursuit-il. Comme d’autres participants, Tom souhaite que cette marche serve aussi d’alerte: "Cette consommation de protoxyde d'azote, ici, à Saint-Omer, on la voit aussi. Le week-end, on voit des jeunes qui font des ballons dans des voitures ou dans la rue". Cette consommation doit être "interdite", c'est aussi "pour mettre une pression sur ces politiques", estime-t-il. Un autre ami de la victime, Mathis, 18 ans, étudiant en école de commerce et présent le soir du drame, raconte avoir tenté avec ses amis de secourir la victime: "C'était terrifiant ce qui s'est passé ce soir-là". "Je me sens peut-être impuissant tout seul. Mais je pense qu'avec du monde et du soutien, on peut arriver à quelque chose et montrer que ce qui s'est passé ce soir-là, ce n'est pas normal", affirme-t-il. À l’issue de la marche, Emmanuel, le père de Mathis, habitant d'une commune voisine, a pris la parole au micro, ému : "Je voulais tous vous remercier, la famille, les amis, les inconnus (...) si ça peut nous aider à ce que la justice soit plus ferme, qu'il n'y ait plus de protoxyde d'azote, je ne veux pas qu'il y ait de nouveau Mathis qui s'en aille un jour". "Un fléau grandissant" Originaire d’Haïti, Mathis avait été adopté par un couple du Nord. Il travaillait dans un fast-food de la banlieue lilloise et préparait son bac en candidat libre. Sous le pseudo MPX, il écrivait aussi quelques textes de rap. À Lille, près du lieu du drame, de nombreux hommages lui ont déjà été rendus sous forme de messages et de fleurs attachés à un arbre. Les obsèques du jeune homme ont eu lieu lundi dans l'intimité familiale. Le 1er novembre, à 4H48 du matin, Mathis traversait une rue du centre-ville lorsqu’il a été percuté par un véhicule qui roulait à vive allure. Selon le procureur de Lille, Samuel Finielz, le conducteur, âgé de 31 ans, avait plusieurs fois refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers. L’enquête a aussi établi "une consommation de protoxyde d’azote contemporaine de la conduite". Quelques mètres après l'accident le mis en cause a tenté de fuir à pied avant d'être interpellé. Déjà connu pour des délits routiers, il a été mis en examen pour homicide routier aggravé et placé en détention provisoire. Il conteste avoir conduit le véhicule. Les parents de Mathis réclament la "sévérité" et une loi interdisant spécifiquement de conduire quand on a consommé du protoxyde d'azote. Ils demandent à rencontrer le ministre de la Justice Gérald Darmanin "pour lui faire des propositions concrètes". Aujourd’hui, il n’existe pas de loi "qui réprime la conduite après usage de protoxyde d’azote", déplore leur avocat Me Antoine Régley. Or, "c’est un fléau grandissant, extrêmement inquiétant" au volant, "certains conducteurs perdent la vue quelques secondes, d’autres se sentent invincibles". En mars dernier, le Sénat a voté la pénalisation de l'usage détourné du protoxyde d'azote ou "gaz hilarant", sans viser spécifiquement la conduite ni aller jusqu'à interdire totalement sa vente aux particuliers, comme l'avaient fait auparavant les députés. L'avenir de cette loi dépendra des négociations entre les deux chambres.
Texte intégral (661 mots)
La marche blanche s'est élancée depuis un grand parc de la ville où Mathis avait ses habitudes, avant de cheminer en ville. Proches et anonymes, vêtus de blanc, certains portant des tee-shirts à l'effigie du jeune homme ou des vêtements qu'il avait lui-même créés, ont défilé dans le calme pour lui dire "un dernier au revoir". "Perdre notre meilleur ami à 19 ans, le soir d'Halloween, alors qu'il rentrait tranquillement d'une soirée où il s'était bien amusé, ce n'est pas normal", confie Tom, 20 ans, dans la foule. C'est "horrible que mon meilleur ami soit mort" à cause de quelqu'un "qui était sous protoxyde d'azote", poursuit-il. Comme d’autres participants, Tom souhaite que cette marche serve aussi d’alerte: "Cette consommation de protoxyde d'azote, ici, à Saint-Omer, on la voit aussi. Le week-end, on voit des jeunes qui font des ballons dans des voitures ou dans la rue". Cette consommation doit être "interdite", c'est aussi "pour mettre une pression sur ces politiques", estime-t-il. Un autre ami de la victime, Mathis, 18 ans, étudiant en école de commerce et présent le soir du drame, raconte avoir tenté avec ses amis de secourir la victime: "C'était terrifiant ce qui s'est passé ce soir-là". "Je me sens peut-être impuissant tout seul. Mais je pense qu'avec du monde et du soutien, on peut arriver à quelque chose et montrer que ce qui s'est passé ce soir-là, ce n'est pas normal", affirme-t-il. À l’issue de la marche, Emmanuel, le père de Mathis, habitant d'une commune voisine, a pris la parole au micro, ému : "Je voulais tous vous remercier, la famille, les amis, les inconnus (...) si ça peut nous aider à ce que la justice soit plus ferme, qu'il n'y ait plus de protoxyde d'azote, je ne veux pas qu'il y ait de nouveau Mathis qui s'en aille un jour". "Un fléau grandissant" Originaire d’Haïti, Mathis avait été adopté par un couple du Nord. Il travaillait dans un fast-food de la banlieue lilloise et préparait son bac en candidat libre. Sous le pseudo MPX, il écrivait aussi quelques textes de rap. À Lille, près du lieu du drame, de nombreux hommages lui ont déjà été rendus sous forme de messages et de fleurs attachés à un arbre. Les obsèques du jeune homme ont eu lieu lundi dans l'intimité familiale. Le 1er novembre, à 4H48 du matin, Mathis traversait une rue du centre-ville lorsqu’il a été percuté par un véhicule qui roulait à vive allure. Selon le procureur de Lille, Samuel Finielz, le conducteur, âgé de 31 ans, avait plusieurs fois refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers. L’enquête a aussi établi "une consommation de protoxyde d’azote contemporaine de la conduite". Quelques mètres après l'accident le mis en cause a tenté de fuir à pied avant d'être interpellé. Déjà connu pour des délits routiers, il a été mis en examen pour homicide routier aggravé et placé en détention provisoire. Il conteste avoir conduit le véhicule. Les parents de Mathis réclament la "sévérité" et une loi interdisant spécifiquement de conduire quand on a consommé du protoxyde d'azote. Ils demandent à rencontrer le ministre de la Justice Gérald Darmanin "pour lui faire des propositions concrètes". Aujourd’hui, il n’existe pas de loi "qui réprime la conduite après usage de protoxyde d’azote", déplore leur avocat Me Antoine Régley. Or, "c’est un fléau grandissant, extrêmement inquiétant" au volant, "certains conducteurs perdent la vue quelques secondes, d’autres se sentent invincibles". En mars dernier, le Sénat a voté la pénalisation de l'usage détourné du protoxyde d'azote ou "gaz hilarant", sans viser spécifiquement la conduite ni aller jusqu'à interdire totalement sa vente aux particuliers, comme l'avaient fait auparavant les députés. L'avenir de cette loi dépendra des négociations entre les deux chambres.

11.11.2025 à 17:15

La Russie propose le dialogue à Washington après les propos de Trump sur les "essais nucléaires" secrets russes

FRANCE24
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Les efforts déployés par Donald Trump pour mettre fin au conflit en Ukraine, déclenché par Moscou en février 2022, sont au point mort. "Nous sommes prêts à discuter des soupçons que nos collègues américains ont soulevés quant au fait que nous serions secrètement en train de faire quelque chose profondément sous terre", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une rencontre avec des médias russes, retransmise sur les chaînes d'Etat. Dans la foulée, il a réfuté les accusations du président américain la semaine dernière, selon lesquelles la Russie et la Chine procéderaient à des essais nucléaires souterrains "sans en parler". Pékin avait très vite affirmé ne plus effectuer aucun essai nucléaire. "Jamais interdits" Le chef de la diplomatie russe a également expliqué que les États-Unis pouvaient vérifier si la Russie avait procédé à un essai d'ogive nucléaire grâce au système mondial de surveillance sismique. "Les autres essais, qu'ils soient subcritiques ou sans réaction nucléaire en chaîne, ou les essais de missiles porteurs, n'ont jamais été interdits", a-t-il ajouté. Aucune puissance n'a procédé officiellement à un essai nucléaire depuis trois décennies - à l'exception de la Corée du Nord (à six reprises entre 2006 et 2017). La Russie (alors Union soviétique) n'en a plus conduit depuis 1990 et la Chine depuis 1996. Mais de nombreux pays, Etats-Unis en tête, effectuent régulièrement des tests de vecteurs - missiles, sous-marins, avions de chasse ou autres. Washington est signataire du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (Tice). Procéder à une explosion nucléaire en constituerait une violation flagrante. Donald Trump a suscité vives inquiétude et protestations dans le monde entier quand il a annoncé avoir ordonné au Pentagone de "commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité" avec la Russie et la Chine. Depuis, il a réitéré son intention de reprendre les essais d'armes nucléaires, sans dire ce qu'il projetait exactement. Pas de "mélange" Interrogé mardi au sujet des déclarations de M. Trump sur les essais nucléaires, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a dit dans son briefing quotidien qu'"aucune explication n'(avait) été fournie par nos homologues américains". Le président américain avait porté ses accusations contre la Chine et la Russie après avoir reporté sine die une rencontre avec Vladimir Poutine, annoncée à Budapest, au sujet du règlement de la guerre en Ukraine. Mais, d'après Sergueï Lavrov, les deux dossiers n'ont aucun lien entre eux. "Je ne mélangerais pas la question des essais nucléaires avec celle du sommet de Budapest", a-t-il dit. Le ministre ayant exercé le plus long mandat de l'histoire russe moderne a néanmoins laissé la porte ouverte à un sommet entre les présidents russe et américain. "Nous sommes prêts à discuter avec nos collègues américains de la reprise des travaux préparatoires au sommet proposé entre les dirigeants de la Russie et des États-Unis", a-t-il expliqué. Il s'agissait de sa première apparition depuis que des spéculations ont fait surface ces derniers jours dans plusieurs médias étrangers évoquant une éventuelle disgrâce de Sergueï Lavrov, en absence prolongée de l'espace public. Le Kremlin avait d'ailleurs rassuré lundi en expliquant que "tout (allait) bien" avec M. Lavrov qui, à 75 ans, est depuis plus de 21 ans à la tête de la diplomatie russe.
Texte intégral (593 mots)
Les efforts déployés par Donald Trump pour mettre fin au conflit en Ukraine, déclenché par Moscou en février 2022, sont au point mort. "Nous sommes prêts à discuter des soupçons que nos collègues américains ont soulevés quant au fait que nous serions secrètement en train de faire quelque chose profondément sous terre", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une rencontre avec des médias russes, retransmise sur les chaînes d'Etat. Dans la foulée, il a réfuté les accusations du président américain la semaine dernière, selon lesquelles la Russie et la Chine procéderaient à des essais nucléaires souterrains "sans en parler". Pékin avait très vite affirmé ne plus effectuer aucun essai nucléaire. "Jamais interdits" Le chef de la diplomatie russe a également expliqué que les États-Unis pouvaient vérifier si la Russie avait procédé à un essai d'ogive nucléaire grâce au système mondial de surveillance sismique. "Les autres essais, qu'ils soient subcritiques ou sans réaction nucléaire en chaîne, ou les essais de missiles porteurs, n'ont jamais été interdits", a-t-il ajouté. Aucune puissance n'a procédé officiellement à un essai nucléaire depuis trois décennies - à l'exception de la Corée du Nord (à six reprises entre 2006 et 2017). La Russie (alors Union soviétique) n'en a plus conduit depuis 1990 et la Chine depuis 1996. Mais de nombreux pays, Etats-Unis en tête, effectuent régulièrement des tests de vecteurs - missiles, sous-marins, avions de chasse ou autres. Washington est signataire du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (Tice). Procéder à une explosion nucléaire en constituerait une violation flagrante. Donald Trump a suscité vives inquiétude et protestations dans le monde entier quand il a annoncé avoir ordonné au Pentagone de "commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité" avec la Russie et la Chine. Depuis, il a réitéré son intention de reprendre les essais d'armes nucléaires, sans dire ce qu'il projetait exactement. Pas de "mélange" Interrogé mardi au sujet des déclarations de M. Trump sur les essais nucléaires, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a dit dans son briefing quotidien qu'"aucune explication n'(avait) été fournie par nos homologues américains". Le président américain avait porté ses accusations contre la Chine et la Russie après avoir reporté sine die une rencontre avec Vladimir Poutine, annoncée à Budapest, au sujet du règlement de la guerre en Ukraine. Mais, d'après Sergueï Lavrov, les deux dossiers n'ont aucun lien entre eux. "Je ne mélangerais pas la question des essais nucléaires avec celle du sommet de Budapest", a-t-il dit. Le ministre ayant exercé le plus long mandat de l'histoire russe moderne a néanmoins laissé la porte ouverte à un sommet entre les présidents russe et américain. "Nous sommes prêts à discuter avec nos collègues américains de la reprise des travaux préparatoires au sommet proposé entre les dirigeants de la Russie et des États-Unis", a-t-il expliqué. Il s'agissait de sa première apparition depuis que des spéculations ont fait surface ces derniers jours dans plusieurs médias étrangers évoquant une éventuelle disgrâce de Sergueï Lavrov, en absence prolongée de l'espace public. Le Kremlin avait d'ailleurs rassuré lundi en expliquant que "tout (allait) bien" avec M. Lavrov qui, à 75 ans, est depuis plus de 21 ans à la tête de la diplomatie russe.
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