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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

13.12.2025 à 23:07

Champions Cup: Toulouse sombre en deuxième période et s'incline à Glasgow

FRANCE24
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Les sextuples champions d'Europe ont sans doute déjà dit adieu à la première place de la poule, que les Ecossais, déjà vainqueurs avec bonus offensif lors du premier match chez les Anglais de Sale sont en position idéale pour occuper. Déjà deuxièmes de leur groupe la saison passée malgré quatre victoires, les Toulousain s'étaient inclinés en demi-finales contre l'Union Bordeaux-Bègles, futur champion. C'est leur première défaite en phase de groupes depuis 2022, après 13 victoires consécutives. Et pourtant, tout allait pour le mieux à la pause, avec un 21-0 grâce à trois essais, le premier inscrit par Antoine Dupont pour sa première titularisation depuis sa grave blessure à un genou le 8 mars. Mais cet écart était en trompe-l'oeil, les Rouge et Noir jouant avec le vent dans le dos et les Ecossais ne parvenant pas à sortir de leur terrain. Le changement de camp après la pause a inversé le rapport de forces et transformé les Ecossais, soudain beaucoup plus mobiles et efficaces. Les Toulousains ont alors vraiment affronter la franchise capable de gagner le championat URC en 2024, ou d'atteindre les quarts de finale de la Champions Cup l'an passé. Le premier essai de Josh Mc Kay après dix minutes, à la suite d'une série de temps de jeu ou le ballon à circuler sur toute la largeur du terrain, n'a pas inquiété outre mesure. Mais ces premiers points ont accentué la pression des Ecossais sur Toulouse, qui s'est progressivement liquéfié. Gregor Brown, après un gros travail des avants puis le centre international écossais Sione Tuipulotu ont remis les deux équipes à égalité après autour de l'heure de jeu (21-21, 65). Quinze minutes à tenir étaient de trop pour les Toulousains qui ont cédé une nouvelle fois avec un essai de Gregor Hiddleston après un ballon porté à dix minutes de la fin. Antoine Dupont est sorti peu de temps après, mais rien n'a changé pour les Toulousains, toujours aussi incapables de porter le danger dans le camps adverse. Ils repartent seulement avec le point de bonus défensif, et sont à égalité au classement avec les Anglais des Saracens et de Sale, leurs prochains adversaires en janvier.

13.12.2025 à 22:35

Bénin : marche de soutien au pouvoir à Cotonou

Kalidou SY
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Des centaines de jeunes se sont rassemblés ce samedi à Cotonou au Bénin pour dénoncer la tentative de coup d'état de dimanche dernier. Dans le même temps, côté politique, l'enquête avance alors que les présumés responsables sont toujours recherchés.
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Des centaines de jeunes se sont rassemblés ce samedi à Cotonou au Bénin pour dénoncer la tentative de coup d'état de dimanche dernier. Dans le même temps, côté politique, l'enquête avance alors que les présumés responsables sont toujours recherchés.

13.12.2025 à 22:33

Former des femmes aux métiers de la mine en Guinée

FRANCE24
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En Guinée, comme dans la majorité des métiers les femmes sont peu nombreuses dans le secteur de la mine où elles ne représentent que 15 % de la main-d’œuvre formelle selon le Ministère guinéen des mines. Mariama Daff, fondatrice et présidente de l'ONG Forces des Femmes était l'invitée du journal de l'Afrique. Elle a pour objectif de former plus de femmes aux métiers de la mine en Guinée .
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En Guinée, comme dans la majorité des métiers les femmes sont peu nombreuses dans le secteur de la mine où elles ne représentent que 15 % de la main-d’œuvre formelle selon le Ministère guinéen des mines. Mariama Daff, fondatrice et présidente de l'ONG Forces des Femmes était l'invitée du journal de l'Afrique. Elle a pour objectif de former plus de femmes aux métiers de la mine en Guinée .

13.12.2025 à 22:23

El-Mouhoub Mouhoud: "il n'y aura pas de souveraineté technologique sans une université forte"

Achren VERDIAN
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Des montagnes de la Kabylie à la Direction de l'Université Paris Sciences et Lettres, l'économiste spécialiste de la mondialisation El-Mouhoub Mouhoud retrace dans son dernier ouvrage, "Le Prénom" (éditions du Seuil), une histoire personnelle, familiale et sociale de l'immigration algérienne en France. Il s'exprime aussi sur les défis de l'enseignement supérieur et de la recherche en France, ainsi que sur les relations tourmentées entre la France et l'Algérie.
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Des montagnes de la Kabylie à la Direction de l'Université Paris Sciences et Lettres, l'économiste spécialiste de la mondialisation El-Mouhoub Mouhoud retrace dans son dernier ouvrage, "Le Prénom" (éditions du Seuil), une histoire personnelle, familiale et sociale de l'immigration algérienne en France. Il s'exprime aussi sur les défis de l'enseignement supérieur et de la recherche en France, ainsi que sur les relations tourmentées entre la France et l'Algérie.

13.12.2025 à 22:21

Soudan : six Casques bleus tués dans une frappe sur un camp de l'ONU

FRANCE 24
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Six Casques bleus originaires du Bangladesh ont été tués samedi dans une attaque de drones dans une ville du sud du Soudan assiégée par les paramilitaires, a indiqué la force de maintien de la paix de l'ONU dans la région.
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Six Casques bleus originaires du Bangladesh ont été tués samedi dans une attaque de drones dans une ville du sud du Soudan assiégée par les paramilitaires, a indiqué la force de maintien de la paix de l'ONU dans la région.

13.12.2025 à 21:17

Ligue 1: le PSG triomphe avec peine de Metz grâce à ses "titis" et Doué

FRANCE24
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Avec une deuxième victoire consécutive en réaction au revers à Monaco il y a deux semaines (1-0), le PSG émarge à 36 points, deux devant Lens qui reçoit dimanche un Nice en crise (17h15). Metz reste lanterne rouge avec 11 unités, mais peut s'enorgueillir d'avoir fait trembler le géant hexagonal. Ce déplacement lorrain était sans aucun doute le match le moins important de la semaine pour le PSG, trois jours après la Ligue des champions à Bilbao (0-0) et quatre avant la finale de la Coupe intercontinentale. Le PSG a pour la première fois l'occasion de remporter ce trophée et c'est donc tout naturellement que l'entraîneur Luis Enrique avait fait tourner son équipe samedi, en faisant notamment confiance en attaque aux jeunes du centre de formation Quentin Ndjantou et Ibrahim Mbaye. La titularisation de Matvey Safonov dans les buts répondait peut-être aussi à cette logique, mais une récompense ou même une promotion pour son intérim réussi avec la blessure de Lucas Chevalier, de retour dans le groupe, ne sont pas à exclure. Après deux "clean sheets", Safonov a encaissé deux buts. Le premier était évitable dans la mesure où il a été dupé par les tentatives messines lors d'un centre mal dégagé et n'a pu se relever à temps pour sortir la belle frappe lointaine de Jessy Deminguet (42e). Doué "golden boy" Il a revanche réalisé un arrêt important sur une frappe déviée, quand le public poussait fort pour l'égalisation (62e). Et c'est sur l'action d'après que Désiré Doué, lancé seul en profondeur, a semblé tuer le suspense (63e) - avant le joli but de Giorgi Tistaishvili (81e). Une belle manière pour le "golden boy" de la finale de la Ligue des champions de se relancer après deux blessures consécutives en début de saison. Le PSG pensait avoir fait le break dès la première mi-temps. Le trio d'attaque formé des jeunes Mbaye et Ndjantou et de Gonçalo Ramos a bien tenu son rôle. Ramos a parfaitement repris un centre de Lee qui venait de combiner avec Mbaye sur corner (31). Et le même Mbaye a réussi un joli raid sur le flanc gauche avant d'adresser une passe au cordeau pour Ndjantou, qui s'est bien jeté pour conclure (39e). Globalement les deux "titis" ont livré une performance prometteuse, eux qui statistiquement sont encore discrets mais s'insèrent dans la rotation sans démériter. Ibrahim Mbaye s'est trompé plusieurs fois au moment d'aborder la surface de réparation, comme lorsqu'il a choisi la passe plutôt que le tir plus logique (49e), ce qui a rendu fou Luis Enrique dans sa zone technique, mais ses 17 ans sont un bon alibi... Et Mbaye a aussi trouvé la barre dans un angle fermé (71e), une semaine après son premier but de la saison à Rennes. Néanmoins Paris s'est fait peur dans un stade en fusion lors du but de Tsitaischvili, et c'est avec soulagement qu'il a vu l'arbitre Romain Lissorgue siffler la fin de la rencontre, et des vagues messines sur son but. Signe d'une certaine nervosité, Luis Enrique avait fait sortir Mbaye pour un défenseur, Lucas Beraldo...
Texte intégral (546 mots)
Avec une deuxième victoire consécutive en réaction au revers à Monaco il y a deux semaines (1-0), le PSG émarge à 36 points, deux devant Lens qui reçoit dimanche un Nice en crise (17h15). Metz reste lanterne rouge avec 11 unités, mais peut s'enorgueillir d'avoir fait trembler le géant hexagonal. Ce déplacement lorrain était sans aucun doute le match le moins important de la semaine pour le PSG, trois jours après la Ligue des champions à Bilbao (0-0) et quatre avant la finale de la Coupe intercontinentale. Le PSG a pour la première fois l'occasion de remporter ce trophée et c'est donc tout naturellement que l'entraîneur Luis Enrique avait fait tourner son équipe samedi, en faisant notamment confiance en attaque aux jeunes du centre de formation Quentin Ndjantou et Ibrahim Mbaye. La titularisation de Matvey Safonov dans les buts répondait peut-être aussi à cette logique, mais une récompense ou même une promotion pour son intérim réussi avec la blessure de Lucas Chevalier, de retour dans le groupe, ne sont pas à exclure. Après deux "clean sheets", Safonov a encaissé deux buts. Le premier était évitable dans la mesure où il a été dupé par les tentatives messines lors d'un centre mal dégagé et n'a pu se relever à temps pour sortir la belle frappe lointaine de Jessy Deminguet (42e). Doué "golden boy" Il a revanche réalisé un arrêt important sur une frappe déviée, quand le public poussait fort pour l'égalisation (62e). Et c'est sur l'action d'après que Désiré Doué, lancé seul en profondeur, a semblé tuer le suspense (63e) - avant le joli but de Giorgi Tistaishvili (81e). Une belle manière pour le "golden boy" de la finale de la Ligue des champions de se relancer après deux blessures consécutives en début de saison. Le PSG pensait avoir fait le break dès la première mi-temps. Le trio d'attaque formé des jeunes Mbaye et Ndjantou et de Gonçalo Ramos a bien tenu son rôle. Ramos a parfaitement repris un centre de Lee qui venait de combiner avec Mbaye sur corner (31). Et le même Mbaye a réussi un joli raid sur le flanc gauche avant d'adresser une passe au cordeau pour Ndjantou, qui s'est bien jeté pour conclure (39e). Globalement les deux "titis" ont livré une performance prometteuse, eux qui statistiquement sont encore discrets mais s'insèrent dans la rotation sans démériter. Ibrahim Mbaye s'est trompé plusieurs fois au moment d'aborder la surface de réparation, comme lorsqu'il a choisi la passe plutôt que le tir plus logique (49e), ce qui a rendu fou Luis Enrique dans sa zone technique, mais ses 17 ans sont un bon alibi... Et Mbaye a aussi trouvé la barre dans un angle fermé (71e), une semaine après son premier but de la saison à Rennes. Néanmoins Paris s'est fait peur dans un stade en fusion lors du but de Tsitaischvili, et c'est avec soulagement qu'il a vu l'arbitre Romain Lissorgue siffler la fin de la rencontre, et des vagues messines sur son but. Signe d'une certaine nervosité, Luis Enrique avait fait sortir Mbaye pour un défenseur, Lucas Beraldo...

13.12.2025 à 21:15

Léger rebond de popularité pour le Premier ministre, selon un sondage

FRANCE24
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Le deal avec le PS profite au Premier ministre, qui voit sa popularité progresser de 4 points à 29% - contre 58% d'opinions défavorables (-2 points). Dans le détail, sa cote progresse étonnamment surtout chez les sympathisants LFI (+8) et RN (+7), tandis qu'elle décroche nettement chez ceux de droite (LR-UDI, -11) et macronistes (Renaissance-Modem-Horizons, -6). Un "chassé-croisé cohérent" avec l'action de M. Lecornu, analyse pour l'hebdomadaire Brice Teinturier, directeur délégué général d'Ipsos BVA, qui observe que le chef du gouvernement "donne des gages à la gauche qui, logiquement, ne plaisent pas à son camp". Pendant ce temps, Emmanuel Macron reste englué dans son impopularité, avec seulement 18% d'opinions favorables (-1 point), à un tout petit point de son plus bas historique atteint en septembre. Aucune personnalité ne tire son épingle du jeu ce mois-ci parmi ses "successeurs potentiels", tous en baisse ou au même niveau qu'en novembre. C'est notamment le cas pour les deux favoris Jordan Bardella et Marine Le Pen, dont respectivement 33% et 30% des sondés seraient "satisfaits" de l'élection à l'Elysée, soit quatre et trois points de moins que dans le précédent sondage. Le recul est encore plus marqué pour Edouard Philippe, qui perd six points à 18%, tandis que Bruno Retailleau abandonne quatre points à 17%, et Jean-Luc Mélenchon deux points à 13%. Ce sondage, qui comme toute enquête d'opinion est une photographie du moment sans valeur prédictive, a été réalisé en ligne du 10 au 12 décembre auprès d'un échantillon de 1.000 Français représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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Le deal avec le PS profite au Premier ministre, qui voit sa popularité progresser de 4 points à 29% - contre 58% d'opinions défavorables (-2 points). Dans le détail, sa cote progresse étonnamment surtout chez les sympathisants LFI (+8) et RN (+7), tandis qu'elle décroche nettement chez ceux de droite (LR-UDI, -11) et macronistes (Renaissance-Modem-Horizons, -6). Un "chassé-croisé cohérent" avec l'action de M. Lecornu, analyse pour l'hebdomadaire Brice Teinturier, directeur délégué général d'Ipsos BVA, qui observe que le chef du gouvernement "donne des gages à la gauche qui, logiquement, ne plaisent pas à son camp". Pendant ce temps, Emmanuel Macron reste englué dans son impopularité, avec seulement 18% d'opinions favorables (-1 point), à un tout petit point de son plus bas historique atteint en septembre. Aucune personnalité ne tire son épingle du jeu ce mois-ci parmi ses "successeurs potentiels", tous en baisse ou au même niveau qu'en novembre. C'est notamment le cas pour les deux favoris Jordan Bardella et Marine Le Pen, dont respectivement 33% et 30% des sondés seraient "satisfaits" de l'élection à l'Elysée, soit quatre et trois points de moins que dans le précédent sondage. Le recul est encore plus marqué pour Edouard Philippe, qui perd six points à 18%, tandis que Bruno Retailleau abandonne quatre points à 17%, et Jean-Luc Mélenchon deux points à 13%. Ce sondage, qui comme toute enquête d'opinion est une photographie du moment sans valeur prédictive, a été réalisé en ligne du 10 au 12 décembre auprès d'un échantillon de 1.000 Français représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

13.12.2025 à 21:09

Espagne: le Barça creuse l'écart et met le Real sous pression

FRANCE24
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Les Barcelonais enchaînent un septième succès de rang en Liga avec cette victoire contre le club de Pampelune qui a eu du mal à se dessiner tant la domination des Blaugrana a longtemps été stérile. Les crochets de Lamine Yamal et Raphinha, les tirs lointains de Pedri (19e) ou Marcus Rashford sur coup franc (47e) ont fait souffrir une défense d'Osasuna solide et bien regroupée devant son gardien Sergio Herrera, auteur de plusieurs arrêts déterminants face à Rashford (48e) et Yamal (81e). En première période, les Navarrais ont concédé un but sur une reprise de la tête de Ferran Torres logée avec finesse dans la lucarne, mais annulée pour une position de hors-jeu. Le deuxième meilleur buteur de Liga (11 buts derrière les 16 de Kylian Mbappé), auteur d'un triplé la semaine passée face au Betis, est resté muet. C'est finalement un doublé de Raphinha (70e et 86e), d'abord à la conclusion d'une contre-attaque supersonique initiée par Pedri, puis sur un ballon récupéré après une déviation adverse, qui a délivré les Catalans. Le Real en plein doute Invaincu depuis le 25 novembre toutes compétitions confondues, avec une défaite contre Chelsea (3-0) en Ligue des champions, Barcelone impose un rythme effréné au Real Madrid (2e, 36 pts) et à Villarreal (3e, 35 pts). Les deux poursuivants devront s'imposer dimanche, respectivement à Alavès et Levante, s'ils ne veulent pas voir les Blaugrana s'envoler. "C'est bénéfique de mettre la pression sur les autres, car eux aussi doivent gagner", a commenté Hansi Flick en conférence de presse d'après-match. "Pour moi, l'essentiel est de gagner des matches et de poursuivre sur notre bonne lancée", a ajouté l'entraîneur allemand. Le Real Madrid se déplacera dimanche soir (21H00) au Pays Basque en plein doute. Menacé après deux défaites de suite au Santiago Bernabéu, l'entraîneur Xabi Alonso est dans l'obligation de s’imposer contre Alavés pour espérer conserver son poste. Un mauvais résultat combiné à un succès de Villarreal pourrait coûter leur place de dauphin aux Merengue et les placer sous la menace de l'Atlético Madrid (4e, 34 pts), vainqueur samedi contre Valence (2-1) avec un but décisif d'Antoine Griezmann.
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Les Barcelonais enchaînent un septième succès de rang en Liga avec cette victoire contre le club de Pampelune qui a eu du mal à se dessiner tant la domination des Blaugrana a longtemps été stérile. Les crochets de Lamine Yamal et Raphinha, les tirs lointains de Pedri (19e) ou Marcus Rashford sur coup franc (47e) ont fait souffrir une défense d'Osasuna solide et bien regroupée devant son gardien Sergio Herrera, auteur de plusieurs arrêts déterminants face à Rashford (48e) et Yamal (81e). En première période, les Navarrais ont concédé un but sur une reprise de la tête de Ferran Torres logée avec finesse dans la lucarne, mais annulée pour une position de hors-jeu. Le deuxième meilleur buteur de Liga (11 buts derrière les 16 de Kylian Mbappé), auteur d'un triplé la semaine passée face au Betis, est resté muet. C'est finalement un doublé de Raphinha (70e et 86e), d'abord à la conclusion d'une contre-attaque supersonique initiée par Pedri, puis sur un ballon récupéré après une déviation adverse, qui a délivré les Catalans. Le Real en plein doute Invaincu depuis le 25 novembre toutes compétitions confondues, avec une défaite contre Chelsea (3-0) en Ligue des champions, Barcelone impose un rythme effréné au Real Madrid (2e, 36 pts) et à Villarreal (3e, 35 pts). Les deux poursuivants devront s'imposer dimanche, respectivement à Alavès et Levante, s'ils ne veulent pas voir les Blaugrana s'envoler. "C'est bénéfique de mettre la pression sur les autres, car eux aussi doivent gagner", a commenté Hansi Flick en conférence de presse d'après-match. "Pour moi, l'essentiel est de gagner des matches et de poursuivre sur notre bonne lancée", a ajouté l'entraîneur allemand. Le Real Madrid se déplacera dimanche soir (21H00) au Pays Basque en plein doute. Menacé après deux défaites de suite au Santiago Bernabéu, l'entraîneur Xabi Alonso est dans l'obligation de s’imposer contre Alavés pour espérer conserver son poste. Un mauvais résultat combiné à un succès de Villarreal pourrait coûter leur place de dauphin aux Merengue et les placer sous la menace de l'Atlético Madrid (4e, 34 pts), vainqueur samedi contre Valence (2-1) avec un but décisif d'Antoine Griezmann.

13.12.2025 à 21:07

Théophile Dufresne : "les images qu'on voit en IA manquent vraiment de supplément d'âme"

Achren VERDIAN
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C'est un carton sur les réseaux sociaux, 100% made in France: la publicité de Noël de l'enseigne Intermarché, réalisée par le studio d'animation français Illogic Studios. Elle met en scène un loup "mal-aimé", qui cuisine des légumes pour se faire accepter des autres animaux et partager un repas de fête. Un succès réalisé sans intelligence artificielle, à l'heure où nombre d'enseignes y recourent déjà pour leurs publicités. Théophile Dufresne, co-fondateur d'Illogic Studios, était notre invité.
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C'est un carton sur les réseaux sociaux, 100% made in France: la publicité de Noël de l'enseigne Intermarché, réalisée par le studio d'animation français Illogic Studios. Elle met en scène un loup "mal-aimé", qui cuisine des légumes pour se faire accepter des autres animaux et partager un repas de fête. Un succès réalisé sans intelligence artificielle, à l'heure où nombre d'enseignes y recourent déjà pour leurs publicités. Théophile Dufresne, co-fondateur d'Illogic Studios, était notre invité.

13.12.2025 à 20:57

Municipales à Paris: la gauche unie, sans LFI, devant Dati au 1er tour selon un sondage

FRANCE24
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Quatre listes sont en mesure de se qualifier au second tour en mars 2026, pouvant donner lieu à une quadrangulaire, selon ce sondage publié samedi. Une liste d'alliance menée par Emmanuel Grégoire, soutenue par les Ecologistes et le Parti communiste, qui est actuellement en négociation, remporterait 32% des suffrages au premier tour du scrutin, devant la liste de la candidate des LR Rachida Dati, soutenue par le MoDem, qui en recueillerait 27%. Dans un sondage Ifop paru en novembre, la ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement distanciait, avec le même score, son concurrent socialiste, ex-premier adjoint à la maire sortante Anne Hidalgo, donné alors à seulement entre 20 à 22% en fonction des différentes stratégies d'union à gauche. Selon l'enquête d'Ipsos, la liste de Rachida Dati devance nettement celle du candidat Horizons Pierre-Yves Bournazel, soutenue par Renaissance, créditée de 14% des intentions de vote. Sophia Chikirou, tête de liste LFI, est donnée à 13%. Une fusion de la liste LFI avec le PS semble exclue, Sophia Chikirou ayant déclaré fin novembre qu'il "ne faut pas qu'un socialiste soit maire de Paris", tandis qu'Emmanuel Grégoire a toujours écarté des discussions avec la députée insoumise. Si les socialistes et les écologistes se présentaient séparément, Emmanuel Grégoire (20%) devancerait le candidat écologiste David Belliard (14%). Rachida Dati virerait alors en tête à l'issue du premier tour, à 27% toujours. Socialistes et écologistes sont engagés depuis plus de trois mois dans de difficiles négociations sur une union dès le premier tour, ce qui serait une première depuis que la gauche dirige la capitale. Un accord est néanmoins annoncé comme proche. Au coeur des discussions: le nombre de conseillers de Paris, les futurs postes d'adjoints à l'Hôtel de Ville et surtout les mairies d'arrondissements, le PS ayant selon plusieurs sources proposé aux Ecologistes de leur céder une de leurs mairies s'ils acceptaient de se joindre à Emmanuel Grégoire. A l'extrême droite, la liste du RN de Thierry Mariani est créditée de 7% des intentions de vote, ex aequo avec celle de Sarah Knafo, candidate potentielle mais non encore déclarée du parti d'Eric Zemmour Reconquête. Le sondage a été réalisé en ligne du 5 au 12 décembre sur un échantillon de 849 habitants de Paris, représentatif de la population parisienne inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas).
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Quatre listes sont en mesure de se qualifier au second tour en mars 2026, pouvant donner lieu à une quadrangulaire, selon ce sondage publié samedi. Une liste d'alliance menée par Emmanuel Grégoire, soutenue par les Ecologistes et le Parti communiste, qui est actuellement en négociation, remporterait 32% des suffrages au premier tour du scrutin, devant la liste de la candidate des LR Rachida Dati, soutenue par le MoDem, qui en recueillerait 27%. Dans un sondage Ifop paru en novembre, la ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement distanciait, avec le même score, son concurrent socialiste, ex-premier adjoint à la maire sortante Anne Hidalgo, donné alors à seulement entre 20 à 22% en fonction des différentes stratégies d'union à gauche. Selon l'enquête d'Ipsos, la liste de Rachida Dati devance nettement celle du candidat Horizons Pierre-Yves Bournazel, soutenue par Renaissance, créditée de 14% des intentions de vote. Sophia Chikirou, tête de liste LFI, est donnée à 13%. Une fusion de la liste LFI avec le PS semble exclue, Sophia Chikirou ayant déclaré fin novembre qu'il "ne faut pas qu'un socialiste soit maire de Paris", tandis qu'Emmanuel Grégoire a toujours écarté des discussions avec la députée insoumise. Si les socialistes et les écologistes se présentaient séparément, Emmanuel Grégoire (20%) devancerait le candidat écologiste David Belliard (14%). Rachida Dati virerait alors en tête à l'issue du premier tour, à 27% toujours. Socialistes et écologistes sont engagés depuis plus de trois mois dans de difficiles négociations sur une union dès le premier tour, ce qui serait une première depuis que la gauche dirige la capitale. Un accord est néanmoins annoncé comme proche. Au coeur des discussions: le nombre de conseillers de Paris, les futurs postes d'adjoints à l'Hôtel de Ville et surtout les mairies d'arrondissements, le PS ayant selon plusieurs sources proposé aux Ecologistes de leur céder une de leurs mairies s'ils acceptaient de se joindre à Emmanuel Grégoire. A l'extrême droite, la liste du RN de Thierry Mariani est créditée de 7% des intentions de vote, ex aequo avec celle de Sarah Knafo, candidate potentielle mais non encore déclarée du parti d'Eric Zemmour Reconquête. Le sondage a été réalisé en ligne du 5 au 12 décembre sur un échantillon de 849 habitants de Paris, représentatif de la population parisienne inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas).

13.12.2025 à 18:59

Un collège de Dijon fermé pour plusieurs mois après un incendie vraisemblablement criminel

FRANCE24
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L'incendie est survenu vers 1H00 du matin au collège Champollion dans le quartier des Grésilles, classé prioritaire, a précisé le procureur Olivier Caracotch. L'origine volontaire est "très vraisemblable" selon le magistrat, qui rapporte "plusieurs départs de feu concomitants". Une enquête pour "dégradations volontaires par incendie" a été ouverte. Le préfet de Côte d'Or Paul Mourier a de son côté fait part de sa "conviction très claire" d'un "lien entre le narcotrafic qui gangrène ce quartier (...) et cet incendie", évoquant une "action de représailles par rapport à l'action de l'État" qui lutte contre le trafic de drogue, lors d'une conférence de presse devant l'établissement. "Il appartient à la justice de le déterminer", a-t-il précisé. Selon le récit du préfet, "c'est un commando de quatre personnes qui, aux alentours d'une heure du matin, a envahi une partie des bâtiments". Il a décrit une "action préparée" et une "volonté déterminée de détruire le plus possible". Des "bouteilles de produits inflammables" ont été retrouvées sur place, a-t-il précisé. "indignation et colère" Début mars, dans ce même quartier, la médiathèque avait été touchée par un incendie criminel. "Dans le cadre de cette action globale, il y a des tentatives (...) de toucher atteinte aux symboles de la République", a déclaré Paul Mourier. Le ministre de l'Education Edouard Geffray a promis "la plus grande fermeté" contre les auteurs. "Porter atteinte à un établissement scolaire, c'est vouloir détruire ce qui permet à chacun de se construire: c'est s'attaquer à l'avenir de nos enfants et au cœur de notre pacte républicain", a déploré le ministre dans une publication sur X, apportant son soutien à la communauté éducative et indiquant qu'il se rendrait sur place lundi. "On éprouve tous le même sentiment d'indignation et de colère", a déclaré le président du conseil départemental François Sauvadet, également présent à la conférence de presse, aux côtés de la maire de Dijon et de la rectrice d'académie. "Il va y avoir plusieurs mois de travaux, vu l'ampleur des dégâts", a-t-il expliqué, avec pour objectif d'être "prêts pour la rentrée de l'année prochaine". Rentrée de septembre Le rez-de-chaussée a été particulièrement touché et la fumée s'est propagée dans les étages du bâtiment visé. Les installations électriques, qui avaient fait l'objet de travaux récents, ont été atteintes, rendant impossible l'accueil des collégiens dans d'autres bâtiments intacts de l'établissement, qui accueille 490 élèves en temps normal. "Nous sommes tous bouleversés", a confié la principale du collège Catherine Cloâtre, soulignant la "mobilisation" pour trouver une solution à l'accueil des collégiens. Le département a recensé les places disponibles dans d'autres établissements. "On attend, je pense qu'ils n'auront pas d'école la semaine prochaine", avance avec hésitation une quadragénaire parent d'élève venue devant les grilles en entendant la nouvelle. "C'est une agression en soi, pour des élèves qui n'ont rien demandé, et les profs non plus", souffle-t-elle avec beaucoup d'émotion dans la voix. "Je suis écoeurée", dit de son côté une professeure d'EPS. Elle vient d'apprendre que le collège ne rouvrira probablement pas avant la prochaine rentrée de septembre. "Je ne sais pas ce qu'on va faire dans les six mois qui arrivent". La section dijonnaise du syndicat SNPDEN-UNSA des chefs d'établissements a dénoncé "une nouvelle attaque grave contre l'Education nationale" dans le quartier des Grésilles et réclamé "tous les moyens efficaces"pour préserver les établissements.
Texte intégral (629 mots)
L'incendie est survenu vers 1H00 du matin au collège Champollion dans le quartier des Grésilles, classé prioritaire, a précisé le procureur Olivier Caracotch. L'origine volontaire est "très vraisemblable" selon le magistrat, qui rapporte "plusieurs départs de feu concomitants". Une enquête pour "dégradations volontaires par incendie" a été ouverte. Le préfet de Côte d'Or Paul Mourier a de son côté fait part de sa "conviction très claire" d'un "lien entre le narcotrafic qui gangrène ce quartier (...) et cet incendie", évoquant une "action de représailles par rapport à l'action de l'État" qui lutte contre le trafic de drogue, lors d'une conférence de presse devant l'établissement. "Il appartient à la justice de le déterminer", a-t-il précisé. Selon le récit du préfet, "c'est un commando de quatre personnes qui, aux alentours d'une heure du matin, a envahi une partie des bâtiments". Il a décrit une "action préparée" et une "volonté déterminée de détruire le plus possible". Des "bouteilles de produits inflammables" ont été retrouvées sur place, a-t-il précisé. "indignation et colère" Début mars, dans ce même quartier, la médiathèque avait été touchée par un incendie criminel. "Dans le cadre de cette action globale, il y a des tentatives (...) de toucher atteinte aux symboles de la République", a déclaré Paul Mourier. Le ministre de l'Education Edouard Geffray a promis "la plus grande fermeté" contre les auteurs. "Porter atteinte à un établissement scolaire, c'est vouloir détruire ce qui permet à chacun de se construire: c'est s'attaquer à l'avenir de nos enfants et au cœur de notre pacte républicain", a déploré le ministre dans une publication sur X, apportant son soutien à la communauté éducative et indiquant qu'il se rendrait sur place lundi. "On éprouve tous le même sentiment d'indignation et de colère", a déclaré le président du conseil départemental François Sauvadet, également présent à la conférence de presse, aux côtés de la maire de Dijon et de la rectrice d'académie. "Il va y avoir plusieurs mois de travaux, vu l'ampleur des dégâts", a-t-il expliqué, avec pour objectif d'être "prêts pour la rentrée de l'année prochaine". Rentrée de septembre Le rez-de-chaussée a été particulièrement touché et la fumée s'est propagée dans les étages du bâtiment visé. Les installations électriques, qui avaient fait l'objet de travaux récents, ont été atteintes, rendant impossible l'accueil des collégiens dans d'autres bâtiments intacts de l'établissement, qui accueille 490 élèves en temps normal. "Nous sommes tous bouleversés", a confié la principale du collège Catherine Cloâtre, soulignant la "mobilisation" pour trouver une solution à l'accueil des collégiens. Le département a recensé les places disponibles dans d'autres établissements. "On attend, je pense qu'ils n'auront pas d'école la semaine prochaine", avance avec hésitation une quadragénaire parent d'élève venue devant les grilles en entendant la nouvelle. "C'est une agression en soi, pour des élèves qui n'ont rien demandé, et les profs non plus", souffle-t-elle avec beaucoup d'émotion dans la voix. "Je suis écoeurée", dit de son côté une professeure d'EPS. Elle vient d'apprendre que le collège ne rouvrira probablement pas avant la prochaine rentrée de septembre. "Je ne sais pas ce qu'on va faire dans les six mois qui arrivent". La section dijonnaise du syndicat SNPDEN-UNSA des chefs d'établissements a dénoncé "une nouvelle attaque grave contre l'Education nationale" dans le quartier des Grésilles et réclamé "tous les moyens efficaces"pour préserver les établissements.

13.12.2025 à 18:58

Syrie : trois Américains, dont deux soldats, abattus par un "tireur isolé de l'EI"

FRANCE 24
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Deux soldats et un civil américains, membres d'une délégation commune, ont été tués samedi en Syrie à la suite d'une "embuscade par un tireur isolé" de l'organisation État islamique, a annoncé l'armée américaine. Donald Trump a aussitôt promis que les États-Unis riposteraient à cette attaque.
Texte intégral (629 mots)
Deux soldats et un civil américains, membres d'une délégation commune, ont été tués samedi en Syrie à la suite d'une "embuscade par un tireur isolé" de l'organisation État islamique, a annoncé l'armée américaine. Donald Trump a aussitôt promis que les États-Unis riposteraient à cette attaque.

13.12.2025 à 18:35

Cyclisme: sur la liste de Noël de Pogacar, un 5e Tour, Milan-Sanremo et Paris-Roubaix

FRANCE24
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Comme tous les ans à la même époque, deux semaines avant Noël, l'ogre slovène a convoqué les médias dans le sud-est de l'Espagne pour donner les grands axes de sa saison à venir, dans un gigantesque hôtel des hauteurs de Benidorm, station balnéaire bétonnée de la Costa Blanca. Il a d'abord convié les caméras à le suivre dans la matinée lors d'une sortie d'entraînement avec ses coéquipiers d'UAE, avant de donner une conférence de presse en fin d'après-midi devant plusieurs dizaines de journalistes. D'excellente humeur, il a déclaré: "Les années passent si vite, il n'y aura peut-être pas le temps de tout faire. Mais je commence à réaliser qu'on est en train d'accomplir quelque chose de grand." De fait, le Slovène de 27 ans marche, après deux dernières saisons exceptionnelles, plus que jamais dans les pas d'Eddy Merckx, auquel il compte bien disputer le statut de plus grand coureur de tous les temps. Pour cela, il y a encore quelques passages obligés à valider. A ce titre, égaler le record du "cannibale", de Jacques Anquetil, Bernard Hinault et Miguel Indurain en remportant un cinquième Tour de France ressemble à une étape incontournable. Roubaix mon amour "Le Tour, c'est tout simplement la plus grande course du monde", valide "Pogi", conscient de la puissance de la grande affaire de juillet, même s'il cultive une relation d'amour-haine avec l'épreuve qu'il a terminée l'été dernier avec une grosse fatigue mentale et une douleur à un genou. Pour préparer au mieux la Grande Boucle, où il sera accompagné par Isaac del Toro à la place de Joao Almeida, il fera l'impasse sur le Giro et innovera en participant pour la première fois aux Tours de Romandie (28 avril–3 mai) et de Suisse (15-21 juin). Mais ce qui l'occupe en tout premier lieu, ce sont bien les classiques du printemps, son terrain de jeu préféré où "tout se concentre sur une journée". "Si je pouvais choisir entre une victoire à Roubaix et sur le Tour, je choisirais Roubaix car j'ai déjà gagné quatre fois le Tour. Il y a une plus grande différence entre 0 et 1 qu'entre 4 et 5", a insisté le leader d'UAE. L'Enfer du nord, dont il a reconnu quelques secteurs pavés mercredi dernier, et Milan-Sanremo sont les deux derniers Monuments, soit les cinq plus grandes classiques du calendrier, qui manquent à son formidable palmarès. Il les abordera avec une ambition maximale en 2026, tout comme trois autres classiques qu'il a déjà remportées à de multiples reprises: les Strade Bianche -sa première course de la saison le 8 mars seulement-, le Tour de Flandres et Liège-Bastogne-Liège. "Il peut encore progresser" "Si je gagne Sanremo et Roubaix, j'aurai plus ou moins tout gagné mais il y aurait toujours quelques courses où je ne suis jamais allé, et je n'ai pas gagné la Vuelta encore", a-t-il rappelé. Le Tour d'Espagne n'est pas à son programme à ce stade. "Tout est ouvert jusqu'à la clôture des inscriptions", a-t-il cependant souligné, sachant que les programmes de décembre sont souvent chamboulés. Mais les Mondiaux de Montréal en septembre et le Tour de Lombardie en octobre seront certainement au menu d'une saison qui risque d'être une nouvelle fois placée sous le signe du Slovène. Dans son entourage, on en est convaincu. "Il peut encore progresser, même si ça ne sera sans doute pas de manière aussi spectaculaire que depuis deux ans", a estimé son entraîneur Javier Sola, louant ses "facultés de récupération uniques au monde". La principale interrogation réside dans la fraîcheur mentale du phénomène et sa motivation. "Combien de temps il va garder cette envie encore? On ne sait pas, il faut attendre et voir", a lâché Jeroen Swart, le directeur de la performance du Team UAE, décrivant un coureur qu'on voit "toutes les trois générations".
Texte intégral (672 mots)
Comme tous les ans à la même époque, deux semaines avant Noël, l'ogre slovène a convoqué les médias dans le sud-est de l'Espagne pour donner les grands axes de sa saison à venir, dans un gigantesque hôtel des hauteurs de Benidorm, station balnéaire bétonnée de la Costa Blanca. Il a d'abord convié les caméras à le suivre dans la matinée lors d'une sortie d'entraînement avec ses coéquipiers d'UAE, avant de donner une conférence de presse en fin d'après-midi devant plusieurs dizaines de journalistes. D'excellente humeur, il a déclaré: "Les années passent si vite, il n'y aura peut-être pas le temps de tout faire. Mais je commence à réaliser qu'on est en train d'accomplir quelque chose de grand." De fait, le Slovène de 27 ans marche, après deux dernières saisons exceptionnelles, plus que jamais dans les pas d'Eddy Merckx, auquel il compte bien disputer le statut de plus grand coureur de tous les temps. Pour cela, il y a encore quelques passages obligés à valider. A ce titre, égaler le record du "cannibale", de Jacques Anquetil, Bernard Hinault et Miguel Indurain en remportant un cinquième Tour de France ressemble à une étape incontournable. Roubaix mon amour "Le Tour, c'est tout simplement la plus grande course du monde", valide "Pogi", conscient de la puissance de la grande affaire de juillet, même s'il cultive une relation d'amour-haine avec l'épreuve qu'il a terminée l'été dernier avec une grosse fatigue mentale et une douleur à un genou. Pour préparer au mieux la Grande Boucle, où il sera accompagné par Isaac del Toro à la place de Joao Almeida, il fera l'impasse sur le Giro et innovera en participant pour la première fois aux Tours de Romandie (28 avril–3 mai) et de Suisse (15-21 juin). Mais ce qui l'occupe en tout premier lieu, ce sont bien les classiques du printemps, son terrain de jeu préféré où "tout se concentre sur une journée". "Si je pouvais choisir entre une victoire à Roubaix et sur le Tour, je choisirais Roubaix car j'ai déjà gagné quatre fois le Tour. Il y a une plus grande différence entre 0 et 1 qu'entre 4 et 5", a insisté le leader d'UAE. L'Enfer du nord, dont il a reconnu quelques secteurs pavés mercredi dernier, et Milan-Sanremo sont les deux derniers Monuments, soit les cinq plus grandes classiques du calendrier, qui manquent à son formidable palmarès. Il les abordera avec une ambition maximale en 2026, tout comme trois autres classiques qu'il a déjà remportées à de multiples reprises: les Strade Bianche -sa première course de la saison le 8 mars seulement-, le Tour de Flandres et Liège-Bastogne-Liège. "Il peut encore progresser" "Si je gagne Sanremo et Roubaix, j'aurai plus ou moins tout gagné mais il y aurait toujours quelques courses où je ne suis jamais allé, et je n'ai pas gagné la Vuelta encore", a-t-il rappelé. Le Tour d'Espagne n'est pas à son programme à ce stade. "Tout est ouvert jusqu'à la clôture des inscriptions", a-t-il cependant souligné, sachant que les programmes de décembre sont souvent chamboulés. Mais les Mondiaux de Montréal en septembre et le Tour de Lombardie en octobre seront certainement au menu d'une saison qui risque d'être une nouvelle fois placée sous le signe du Slovène. Dans son entourage, on en est convaincu. "Il peut encore progresser, même si ça ne sera sans doute pas de manière aussi spectaculaire que depuis deux ans", a estimé son entraîneur Javier Sola, louant ses "facultés de récupération uniques au monde". La principale interrogation réside dans la fraîcheur mentale du phénomène et sa motivation. "Combien de temps il va garder cette envie encore? On ne sait pas, il faut attendre et voir", a lâché Jeroen Swart, le directeur de la performance du Team UAE, décrivant un coureur qu'on voit "toutes les trois générations".

13.12.2025 à 18:31

Angleterre: Liverpool et Salah en paix, Arsenal s'en sort très bien

FRANCE24
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Le leader Arsenal a quant à lui arraché la victoire in extremis grâce à deux buts contre son camp de Wolverhampton (2-1) tandis que Chelsea s'est relancé à domicile aux dépens d'Everton (2-0). Mais les regards étaient tournés vers Liverpool où la performance heureuse des Reds donne de l'air à l'entraîneur Arne Slot, pris en sandwich entre une longue crise sportive et un incident diplomatique à la résonance mondiale. Le Néerlandais, dont le nom a été chanté en fin de rencontre, a été affaibli par six défaites en sept rencontres de championnat, puis par le coup de gueule de son attaquant vedette, frustré d'avoir disputé les trois suivantes (une victoire et deux nuls) comme remplaçant. L'Egyptien avait exprimé son mal-être à grands cris, évoquant un club qui l'a "jeté en pâture" et un entraîneur avec qui il n'a "plus aucune relation". Ce dernier l'a écarté pour le déplacement à l'Inter Milan (victoire 1-0), mardi, il l'a réintégré quatre jours après et l'a même lancé au cours de la première période après la blessure de Joe Gomez. Les deux hommes ont discuté vendredi et le contenu restera privé, a déclaré Slot, "mais je crois que les actes parlent plus fort que ce qui a été dit. Il était de nouveau dans le groupe et, quand j'ai dû faire mon premier changement, je l'ai fait entrer", a-t-il développé. Les supporters ont applaudi l'ailier quand il a foulé la pelouse d'Anfield et ont chanté en son honneur pendant une rencontre qu'il a conclue avec du déchet, certes, mais avec une passe décisive, aussi. Son corner a trouvé la tête de Hugo Ekitiké (60e, 2-0), déjà buteur 46 secondes après le coup d'envoi sur un bel enchaînement contrôle-volée (1re, 1-0). Ekitiké et Gusto brillent L'attaquant français s'est offert un deuxième doublé en une semaine, après celui contre Leeds (3-3), en plus d'avoir réussi une prestation très complète, à la fois offensivement et défensivement. "Je m'éclate vraiment ici. J'ai de super coéquipiers, un bon staff, des supporters formidables. Ils me donnent tellement d'amour que j'essaie de le leur rendre", a déclaré le buteur de 23 ans à la BBC. Les Reds prennent la sixième place en attendant les autres matches de la 16e journée et peuvent regarder le futur proche avec plus de sérénité: Salah va partir à la Coupe d'Afrique des nations, et les matches à suivre s'annoncent abordables face à Tottenham, Wolverhampton, Leeds et Fulham. En milieu d'après-midi, Chelsea a mis derrière lui une série de trois matches sans victoire en Premier League, à domicile contre Everton (2-0). Le défenseur français Malo Gusto a été un des grands artisans du succès avec une passe décisive pour Cole Palmer (21e, 1-0) puis un but au bout d'une contre-attaque qu'il a lui-même lancée (45e+1, 2-0). Petite victoire d'Arsenal Cette victoire à Stamford Bridge permet aux Blues de retrouver la quatrième place, au moins provisoirement. Il tombe au bon moment pour l'équipe d'Enzo Maresca, au ralenti depuis deux semaines en championnat, battue mardi chez l'Atalanta Bergame en Ligue des champions et bientôt confrontée à un calendrier très relevé (Newcastle, Aston Villa, Bournemouth et Manchester City en Premier League). En fin de journée, le leader Arsenal s'est fait peur contre la lanterne rouge Wolverhampton (2-1), coulée par deux buts contre son camp, dont le dernier dans le temps additionnel. Ce pâle succès permet malgré tout aux Gunners de prend cinq points d'avance sur Manchester City (2e, 31 pts), avant le déplacement de leur dauphin dimanche sur le terrain de Crystal Palace (5e, 26 pts). Les Londoniens ont cadré leur premier tir à la 68e minute, ils ont subi une égalisation à la 90e et s'en sont sortis sur deux "own goals" inscrits par le gardien Sam Johnstone (70e) et le défenseur Yerson Mosquera (90e+4).
Texte intégral (671 mots)
Le leader Arsenal a quant à lui arraché la victoire in extremis grâce à deux buts contre son camp de Wolverhampton (2-1) tandis que Chelsea s'est relancé à domicile aux dépens d'Everton (2-0). Mais les regards étaient tournés vers Liverpool où la performance heureuse des Reds donne de l'air à l'entraîneur Arne Slot, pris en sandwich entre une longue crise sportive et un incident diplomatique à la résonance mondiale. Le Néerlandais, dont le nom a été chanté en fin de rencontre, a été affaibli par six défaites en sept rencontres de championnat, puis par le coup de gueule de son attaquant vedette, frustré d'avoir disputé les trois suivantes (une victoire et deux nuls) comme remplaçant. L'Egyptien avait exprimé son mal-être à grands cris, évoquant un club qui l'a "jeté en pâture" et un entraîneur avec qui il n'a "plus aucune relation". Ce dernier l'a écarté pour le déplacement à l'Inter Milan (victoire 1-0), mardi, il l'a réintégré quatre jours après et l'a même lancé au cours de la première période après la blessure de Joe Gomez. Les deux hommes ont discuté vendredi et le contenu restera privé, a déclaré Slot, "mais je crois que les actes parlent plus fort que ce qui a été dit. Il était de nouveau dans le groupe et, quand j'ai dû faire mon premier changement, je l'ai fait entrer", a-t-il développé. Les supporters ont applaudi l'ailier quand il a foulé la pelouse d'Anfield et ont chanté en son honneur pendant une rencontre qu'il a conclue avec du déchet, certes, mais avec une passe décisive, aussi. Son corner a trouvé la tête de Hugo Ekitiké (60e, 2-0), déjà buteur 46 secondes après le coup d'envoi sur un bel enchaînement contrôle-volée (1re, 1-0). Ekitiké et Gusto brillent L'attaquant français s'est offert un deuxième doublé en une semaine, après celui contre Leeds (3-3), en plus d'avoir réussi une prestation très complète, à la fois offensivement et défensivement. "Je m'éclate vraiment ici. J'ai de super coéquipiers, un bon staff, des supporters formidables. Ils me donnent tellement d'amour que j'essaie de le leur rendre", a déclaré le buteur de 23 ans à la BBC. Les Reds prennent la sixième place en attendant les autres matches de la 16e journée et peuvent regarder le futur proche avec plus de sérénité: Salah va partir à la Coupe d'Afrique des nations, et les matches à suivre s'annoncent abordables face à Tottenham, Wolverhampton, Leeds et Fulham. En milieu d'après-midi, Chelsea a mis derrière lui une série de trois matches sans victoire en Premier League, à domicile contre Everton (2-0). Le défenseur français Malo Gusto a été un des grands artisans du succès avec une passe décisive pour Cole Palmer (21e, 1-0) puis un but au bout d'une contre-attaque qu'il a lui-même lancée (45e+1, 2-0). Petite victoire d'Arsenal Cette victoire à Stamford Bridge permet aux Blues de retrouver la quatrième place, au moins provisoirement. Il tombe au bon moment pour l'équipe d'Enzo Maresca, au ralenti depuis deux semaines en championnat, battue mardi chez l'Atalanta Bergame en Ligue des champions et bientôt confrontée à un calendrier très relevé (Newcastle, Aston Villa, Bournemouth et Manchester City en Premier League). En fin de journée, le leader Arsenal s'est fait peur contre la lanterne rouge Wolverhampton (2-1), coulée par deux buts contre son camp, dont le dernier dans le temps additionnel. Ce pâle succès permet malgré tout aux Gunners de prend cinq points d'avance sur Manchester City (2e, 31 pts), avant le déplacement de leur dauphin dimanche sur le terrain de Crystal Palace (5e, 26 pts). Les Londoniens ont cadré leur premier tir à la 68e minute, ils ont subi une égalisation à la 90e et s'en sont sortis sur deux "own goals" inscrits par le gardien Sam Johnstone (70e) et le défenseur Yerson Mosquera (90e+4).

13.12.2025 à 18:22

CAN 2025 : l'Algérie avec Mahrez, Amoura et Zidane... Petkovic dévoile enfin sa liste

FRANCE 24
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Le sélectionneur de l'Algérie, Vladimir Petković, a officialisé samedi la liste des 28 joueurs retenus pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations au Maroc, qui débute dans une semaine. 
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Le sélectionneur de l'Algérie, Vladimir Petković, a officialisé samedi la liste des 28 joueurs retenus pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations au Maroc, qui débute dans une semaine. 
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