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18.11.2025 à 11:51

Tennis: Alcaraz forfait, la Coupe Davis privée d'une nouvelle tête d'affiche

FRANCE24
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"Je suis vraiment désolé d'annoncer que je ne pourrai pas jouer", a écrit sur son compte X la principale tête d'affiche du "Final 8" de la compétition, expliquant souffrir d'un "oedème (...) à la jambe droite". Le sextuple vainqueur en Grand Chelem s'est blessé dimanche lors de la finale du Masters de Turin, qu'il a perdue en deux sets contre son grand rival Jannik Sinner (2e). Après le match, l'Espagnol s'était cependant montré rassurant quant à la gravité de sa blessure. "Pour être honnête, ça ne m'a pas trop affecté, je pouvais courir, je pouvais me battre sur toutes les balles. Évidemment, j'y ai pensé parfois, mais ce n'est pas parce que j'ai ressenti quelque chose à mon ischio-jambier que j'ai perdu", avait insisté le N.1 mondial. Selon un communiqué de la Fédération espagnole de tennis (RFET), Alcaraz a rejoint lundi ses équipiers à Bologne, où il a passé des examens médicaux qui ont révélé "une surcharge musculaire importante avec un oedème marqué dans l'ischio-jambier de sa jambe droite". Il "rentrera dès mardi en Espagne", a précisé la RFET. Sans Sinner, Musetti et Davidovich Sa saison s'achève ainsi sur un bilan de huit titres, dont Roland-Garros et l'US Open. "J'ai toujours dit qu'il n'y avait rien de plus grand que de jouer pour l'Espagne et je me réjouissais vraiment" de partir en quête d'un septième titre espagnol en Coupe Davis, a assuré Alcaraz sur X. Malgré cette déclaration d'amour à la Coupe Davis, le forfait du patron du circuit est un revers de plus pour les organisateurs de la compétition, sous le feu des critiques depuis l'abandon en 2019 du format historique de la compétition et l'introduction d'une phase finale à huit équipes. Pour cette première édition de la phase finale en terres italiennes, les deux meilleurs joueurs transalpins manquent en effet à l'appel. Si le forfait du quadruple vainqueur de Grand Chelem Jannik Sinner était officiel depuis octobre, celui de son compatriote Lorenzo Musetti (8e) a été annoncé en dernière minute. Après son élimination au Masters de Turin, le N.2 italien a invoqué sa "condition physique" et l'arrivée imminente de son deuxième enfant pour justifier son absence à Bologne. "Exhibition" Le joueur le mieux classé - et seul membre du top 10 - à Bologne sera le N.3 mondial Alexander Zverev, qui a qualifié la compétition d'"exhibition qu'on a appelée Coupe Davis". Le Hambourgeois a enfoncé le clou en affirmant que sa présence à Bologne n'était due qu'aux suppliques de ses équipiers vieillissants, inquiets de voir leurs chances de soulever le Saladier d'argent s'amenuiser au fur et à mesure qu'ils prennent de l'âge. Mauvaise affaire pour les organisateurs de la Coupe Davis et les tifosi en quête de frissons, le forfait d'Alcaraz fera sans doute le bonheur de la redoutable sélection tchèque, que l'Espagne affronte jeudi en quarts de finale. Le capitaine Tomas Berdych aura l'embarras du choix pour les deux matches de simple, puisque Jiri Lehecka (17e), Jakub Mensik (19e) et Tomas Machac (32e) sont eux bien présents. Dans le camp espagnol, David Ferrer a convoqué Jaume Munar (36e), Pablo Carreno (89e), Pedro Martinez (95e), et le spécialiste du double Marcel Granollers. Mais pas le 14e mondial Alejandro Davidovich, à qui le capitaine ibère reproche son forfait de dernière minute au second tour des qualifications de la Coupe Davis en septembre. Une absence de plus qui risque de peser lourd à Bologne.

18.11.2025 à 11:49

Les civelles en danger, un marché opaque qui profite aux gangs haïtiens

FRANCE24
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Appelées zangi ou tizangi en créole haïtien, les civelles, jeunes poissons ressemblant à de petits vermicelles, dérivent chaque année depuis la mer des Sargasses, dans l'Atlantique nord, jusqu'aux côtes de l'île d'Hispaniola que se partagent Haïti et la République dominicaine, remontant les rivières où elles grandiront et vivront jusqu'à leur retour en mer pour se reproduire. Alors que le commerce international de l'anguille européenne est strictement contrôlé depuis 2009 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), celui de l'anguille américaine ne l'est pas. Cette dernière est pourtant classée "en danger" sur la liste rouge de l'Union internationale de conservation de la nature, résultat notamment de la surpêche de ce poisson que les éleveurs ne peuvent pas reproduire en captivité. Les civelles sont ainsi principalement utilisées pour alimenter les fermes d'élevage dans des pays d'Asie où l'anguille est une spécialité gastronomique très prisée. "Secteur mafieux" Selon la Cites, Haïti et la République dominicaine sont "devenus des exportateurs clés" de civelles américaines ces dernières années. Pour les protéger, mais aussi empêcher que des anguilles européennes, impossibles à différencier des autres à l'oeil nu, continuent à être expédiées vers l'Asie sous de fausses étiquettes, l'Union européenne et le Panama veulent que la Cites restreigne le commerce de toutes les anguilles. Si cette décision est prise lors d'une réunion qui commencera le 24 novembre en Ouzbékistan, "il est certain qu'elle va pénaliser plusieurs acteurs, les exportateurs, notamment, les petits pêcheurs pauvres et vulnérables" en Haïti, explique à l'AFP le ministre haïtien des ressources naturelles Vernet Joseph. Il assure que pour protéger l'espèce, son pays -qui n'est pas partie à la Cites- a mis en place une "approche sobre", en réduisant "de manière significative et régulière le prélèvement global", tout en reconnaissant le manque d'informations sur l'état de l'espèce. A Haïti, le secteur de la civelle, entièrement tourné vers l'export, n'est pas "organisé" et ne communique pas de "données claires et fiables, que ce soit au niveau des exploitants ou du gouvernement", dit à l'AFP un militant écologiste sous le couvert de l'anonymat. "C'est un secteur mafieux". "De plus en plus d'éléments montrent que des Haïtiens font partie d'un réseau criminel plus large lié au trafic lucratif d'anguilles, opérant en Haïti et au delà", alertait en début d'année Ghada Waly, patronne de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, évoquant l'implication de "personnalités politiques et économiques puissantes". Depuis, les experts de l'ONU chargés de surveiller les sanctions contre les gangs haïtiens ont enquêté auprès des pêcheurs, intermédiaires, douaniers, compagnies aériennes... Leur rapport publié en octobre décrit l'"opacité" d'un secteur "peu réglementé" qui crée "un environnement idéal pour les criminels". De nuit, les pieds dans l'eau Le gouvernement octroie certes des licences d'exportation, mais le manque de contrôle permet le blanchiment d'argent, l'extorsion par les gangs qui "taxent" pêcheurs et transporteurs, et permet l'ajout dans les cargaisons d'autres marchandises, illégales, dans un pays qui sert notamment de transit à la cocaïne, expliquent ces experts. Et cette opacité empêche d'avoir des données fiables sur les quantités exportées, insistent-ils, évoquant uniquement le chiffre de 800 tonnes de "capacité" d'exportation annuelle communiqué par le gouvernement en 2019. Un volume susceptible de générer des profits considérables. Selon le rapport, le prix à l'exportation d'un gramme de civelles haïtiennes (7 à 10 individus) tourne en effet entre 3,6 et 4,5 dollars. Mais les pêcheurs ne sont payés que 0,5 à 1,5 dollar par kilo. Un revenu toutefois conséquent dans un pays en crise. Alors de l'automne au printemps, les pêcheurs "passent douze heures dans des conditions difficiles, pieds nus dans l'eau à l'embouchure des rivières, de 18h00 au lever du soleil, sans équipement approprié", raconte le militant écologiste. Pour attraper les minuscules poissons translucides, ils utilisent le plus souvent des "cahiers", outils artisanaux faits d'une moustiquaire tendue sur un cadre de bois. Le rapport cite un pêcheur anonyme de Bas-Limbé qui raconte le "chacun pour soi" dans cette activité provoquant régulièrement des noyades. "Mieux vaudrait fermer la pêche de l'anguille et aider ces pêcheurs à avoir le matériel pour attraper d'autres espèces en mer", plaide le militant écologiste.

18.11.2025 à 11:49

Réunion d'urgence à l'Elysée sur la lutte contre le narcotrafic après plusieurs faits divers

FRANCE24
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Plusieurs responsables politiques ont appelé mardi matin l'exécutif à passer de la parole aux actes sur un fléau qui devient un thème majeur des élections municipales de mars prochain. Seront notamment à l'Elysée le Premier ministre Sébastien Lecornu, les ministres Gérald Darmanin (Justice), Laurent Nuñez (Intérieur), Jean-Noël Barrot (Affaires étrangères) et Amélie de Montchalin (Comptes publics). Le procureur de Marseille Nicolas Bessone, le directeur général de la police nationale et celui de la police judiciaire seront également présents. Jeudi, le frère du militant écologiste Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, a été abattu par balle à Marseille. Le procureur Bessone n'a pas exclu un assassinat d'avertissement. Selon une source proche du dossier, le chef de l'Etat a lui-même téléphoné au militant écologiste, dont un autre frère, Brahim, avait aussi été tué en 2020. Par ailleurs à Grenoble, un jeune adolescent a été touché dans la nuit de samedi à dimanche par trois balles près d'un point de vente de drogue, et est toujours dans le coma lundi. Ses agresseurs sont en fuite. Parquet spécialisé Cette réunion au sommet doit porter, selon l'Elysée, sur la "mise en œuvre" et "la montée en puissance" de la loi narcotrafic, qui a été promulguée en juin. Celle-ci prévoit "l'installation du parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) qui sera officiellement créé le 1er janvier prochain", précise l'Elysée. Ce nouveau parquet sera compétent sur les dossiers les plus graves et complexes en matière de crime organisé, sur le modèle du parquet national antiterroriste (Pnat) et du parquet national financier (PNF). La magistrate Vanessa Perrée, dont Gérald Darmanin a proposé la nomination pour prendre la tête du futur Pnaco, sera également présente à la réunion mardi. Le ministre de la Justice avait défendu au Parlement la loi sur le narcotrafic, qui comprenait aussi des mesures répressives, des outils pour les enquêteurs, et la création de quartiers de haute sécurité dans des prisons pour y placer à l'isolement les narcotrafiquants les plus dangereux. Gérald Darmanin a estimé la semaine dernière que le drame survenu à Marseille constituait "un point de bascule effrayant qui doit faire prendre conscience du danger de cette mafia du narcobanditisme à l'ensemble de la société française". Un thème des municipales A quatre mois des municipales, le thème s'invite dans la campagne électorale. Le candidat RN à la mairie de Marseille, Franck Allisio, a ainsi réclamé "l'état d'urgence à Marseille", une mesure qui donne davantage de pouvoir aux préfets pour interdire certains rassemblements ou décider de perquisitions administratives. Selon son entourage, la réunion à l'Elysée pourrait aborder la question de la protection des candidats aux municipales. Et sur X, Marine Le Pen a appelé "l'exécutif à se ressaisir" face aux "gangs qui ensanglantent la France". Le thème devrait aussi être abordé au congrès de l'Association des maires de France (AMF) cette semaine à Paris. La loi narcotrafic est "une bonne loi" mais "au delà des affichages ou des réunions d'urgence, ce qu'il faut maintenant, c'est l'exécution des choses", a réclamé son président David Lisnard sur BFMTV/RMC. L'AMF avait déjà organisé une table ronde sur le narcotrafic l'année dernière car "cette réalité nous la vivons dans les grandes villes, les villes moyennes mais aussi les villages", a souligné le maire LR de Cannes. Une priorité partagée par des élus de tous bords. "C'est un véritable fléau", a reconnu sur RTL le secrétaire national du Parti communiste et maire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) Fabien Roussel. "Mais ce n'est pas la police municipale qui pourra lutter contre les narcotrafiquants. Si Emmanuel Macron sort de cette réunion avec un communiqué de presse, mais sans aucun moyen d'urgence dédié aux services de l'Etat, c'est du vent", a-t-il prévenu.

18.11.2025 à 11:21

Le producteur nigérian P.Priime prêt à dénicher les stars de l'afrobeats de demain

FRANCE24
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"Je commence à apprendre à faire de la guitare, donc je la ramène partout avec moi. Je pense que c'est important dans l'industrie de ne pas rester sur ses acquis, de toujours tendre l'oreille et d'apprendre ", explique en souriant le célèbre producteur et beatmaker nigérian juste avant l'enregistrement d'une émission de télé-crochet destinée à dénicher "la star de demain de l'afrobeats". À seulement 23 ans, P.Priime est considéré comme une figure phare de l'afrobeats, un des genres musicaux les plus populaires au monde, que les Grammy Awards ont une nouvelle fois mis à l'honneur cette année avec la nomination de plusieurs superstars nigérianes - Burna Boy, Davido, Wizkid, Ayra Starr et Omah Lay - pour la cérémonie qui se déroulera à Los Angeles (Etats-Unis) en février. L'afrobeats, qui fusionne rythmes africains traditionnels et sonorités pop contemporaines, puise ses racines dans le Nigeria des années 1970, sous l'influence de Fela Kuti (1938-1997), considéré comme le père de l'afrobeat (sans "s", genre musical issu quant à lui d'un mélange de musique traditionnelle nigériane, de jazz et de funk). Pour P. Priime, le succès mondial de ce style de musique tient au "rythme" des chansons. "L'afrobeats donne envie d'être heureux et de bouger son corps. Donc nous misons sur ça et si on continue de le faire, je ne m'inquiète pas pour l'avenir de la musique nigériane ", déclare-t-il, confortablement assis sur un large canapé. Talent précoce Né et élevé à Lagos, le prodige de l'afrobeats baigne dans la musique depuis l'enfance. " J'ai grandi à l'église, où je jouais de la batterie et du piano et faisais partie de la chorale. J'ai toujours aimé la musique depuis tout petit ", se souvient P.Priime. Son père, comptable et propriétaire d'une école, et sa mère, gérante d'une boutique d'alimentation, ont soutenu son inclination musicale dès le début. " Mon frère, passionné de hip-hop, m'a aussi installé un studio. Je suis devenu DJ et il m'a beaucoup encouragé ", raconte-t-il avec nostalgie. Son talent a été repéré très tôt. À 17 ans, il se fait connaître avec la production de "Gelato", un chanson de DJ Cuppy en duo avec le chanteur et rappeur Zlatan Ibile. Rapidement, son travail séduit le grand public, l'industrie nigériane et la critique internationale, avec des projets récompensés aux Headies et aux All Africa Music Awards. Il a également coproduit l'album "Made in Lagos" de Wizkid, nommé aux Grammy Awards en 2022. Son parcours s'est affiné grâce à la Sarz Academy, un programme lancé par le producteur Sarz pour former de jeunes talents nigérians à la production moderne. "Sarz a remarqué mon oreille très développée et ma rapidité de travail", indique-t-il. - "Next Afrobeats Star" - P.Priime a déjà produit plusieurs tubes de grands noms de la scène nigériane, comme Rema ("March Am ", "Azaman " ou encore "Villain "), Burna Boy ("Alone ", de la bande-son de Black Panther: Wakanda Forever de 2022), et CKay et PinkPantheress ("Anya Mmiri"). " Je me connecte plus facilement avec des artistes qui improvisent ou écrivent spontanément, c'est ainsi que je crée ma musique", confie le jeune homme à la silhouette élancée. Ce jour-là, il se prépare à participer à l'enregistrement d'un épisode de "Next Afrobeats Star", une nouvelle émission nigériane dédiée à la révélation de nouveaux talents, où il est membre du jury aux côtés de Sarz, Andre Vibez et Puffy Tee, tous producteurs et acteurs clés de l'industrie musicale nigériane. Des milliers de candidats ont postulé à ce programme, 48 ont franchi les étapes d'audition, et un seul remportera un contrat musical de 100.000 dollars offert par l'agence de distribution ONErpm en fin d'année. P.Priime estime que le programme est un véritable tremplin pour l'industrie. "On ne sait jamais qui regarde, sur scène ou à la maison. Don Jazzy (fondateur du label Marvin records) pourrait vous regarder depuis chez lui. Même le prochain P.Priime pourrait regarder et se dire +Je veux travailler avec lui un jour+", déclare-t-il. Pour réussir, les artistes doivent avoir confiance en eux et dans leur équipe et surtout transmettre leur authenticité à travers leur musique, selon lui. "La plus grande erreur serait de se contenter d'imiter ceux qui ont déjà trouvé leur place dans une industrie en pleine expansion", préconise le jeune producteur.

18.11.2025 à 11:09

Pêche, cannabis et cocaïne: dans les ports français, le poison de la drogue

FRANCE24
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Sur l'île d'Oléron, Matthieu Guérit, 32 ans, est l'un des rares marins pêcheurs à parler ouvertement de ce sujet "sensible" mais reconnu par la profession "comme une réalité". Dans la cabine exiguë de son chalutier amarré au port de Boyardville, il livre sans fard son passé d'ancien consommateur, des premiers "pétards", pour faire "l'ado rebelle" au lycée maritime, à sa "très forte dépendance" au cannabis, avec prise "occasionnelle" de cocaïne. Ses rares consommations en mer sont stoppées net par la "paranoïa" et les "crises d'angoisse", dès que le bateau "roule un peu trop", car "ça peut vite mal tourner". Mais le jeune matelot côtoie alors des collègues "cocaïnomanes", "défonçés en cachette au Subutex" ou "bourrés au vin de cuisine, parce qu'il ne restait plus rien". C'est grâce au soutien de son "entourage" et à la confiance d'un patron à la "discipline militaire" que lui a pu sortir la tête de l'eau. Aujourd'hui armateur, ce pêcheur d'encornets, seiches et céteaux conserve de ces années une "difficulté à faire confiance" quand il n'est pas à la barre, sur une île "où tout le monde se connaît et où tu sais qui en prend et qui n'en prend pas". Accidents mortels Au port de la Cotinière, un camion de l'association Tremplin 17, financé par l'Agence régionale de santé, s'installe "discrètement" pour recevoir et accompagner des marins concernés. "Réussir à dire non, c'est parfois très compliqué", note Alice Parvery, éducatrice spécialisée qui les aide, avec un infirmier, à travailler "l'affirmation de soi". "La drogue, c'est un vrai fléau qui génère des accidents et des problèmes de cohabitation à bord", reconnaît Philippe Micheau, président du comité départemental des pêches en Charente-Maritime. Selon le ministère de la Mer, la pêche est l'activité nautique professionnelle "la plus accidentogène", avec en moyenne "10 cas mortels par an". En mai dernier, la mort d'un enfant de huit ans, percuté par un bateau alors qu'il faisait du dériveur devant le Cercle de voile d'Arcachon (Gironde), a fortement marqué les esprits. Mis en examen pour homicide involontaire aggravé, le pêcheur a admis avoir consommé cocaïne et cannabis, dans un cadre festif selon lui, la veille de l'accident. La profession est aujourd'hui l'une des plus dépistées, un test positif pouvant remettre en cause l'aptitude à la navigation. En 2024, 68.000 tests urinaires ont été réalisés sur des marins: "près de 3%" étaient positifs au cannabis, "0,6% à la cocaïne", selon la direction du service de santé des gens de mer (SSGM). "Trompe-l'œil" Des chiffres "en trompe-l'œil" pour marins et professionnels de santé, qui décrivent des stratagèmes de "triche" et "d'abstinence" pour ne pas se faire repérer. Un rapport d'analyse de 2013 du laboratoire universitaire lyonnais UMRESTTE portant sur 1.000 marins pêcheurs d'Aquitaine et de Charente-Maritime avait montré que 46% des moins de 35 ans étaient positifs au cannabis et 8% des moins de 25 ans à la cocaïne. Pour mieux évaluer les consommations, à l'heure où la poudre blanche afflue sur le pays, le ministère lancera début 2026 une vaste enquête épidémiologique. Besoin de vigilance, isolement social, stress lié à la météo, aux avaries et accidents du travail: autant de raisons possibles d'expliquer la prise de substances addictives. La pêche au large serait plus touchée que la côtière, les bateaux fileyeurs davantage que les chalutiers. "A bord, le temps est long. Vous n'avez pas toujours la télé. C'est souvent chacun dans sa couchette, on ne joue plus aux cartes. Avant, on buvait du pinard et on fumait des clopes, aujourd'hui on prend de la drogue", décrit un ex-médecin du SSGM, pour qui l'addiction majeure demeure "l'alcool". "Au cul du bateau" Les marins sont aussi la "cible" des dealers qui "connaissent les horaires d'arrivée de certains navires" et démarchent "au cul du bateau", pointe le ministère. "La drogue, c'est avant tout une dérive de la société qui s'impose en mer, pas une béquille pour supporter les conditions de travail", assure le président du syndicat des professionnels de la pêche artisanale (Synadepa), Johnny Wahl, résumant le sentiment général des marins interrogés par l'AFP. Au lycée maritime de La Rochelle, Marion Briaud, intervenante à Tremplin 17, prévient d'emblée les élèves: "Vous entrez dans un milieu où il y a de fortes chances que certains d'entre vous voient des collègues ou des patrons consommer de la cocaïne". "Un matelot drogué sur mon bateau, moi je le fous à l'eau", s'agace un armateur local. Craignant d'être "stigmatisés", d'aucuns assurent de leur "vigilance" malgré la pénurie de main d'œuvre car en cas d'accident, "il en va de leur entière responsabilité". "On n'est ni des médecins, ni des policiers ou douaniers", soupire Franck Lalande, un armateur arcachonnais. "Nous n'avons pas le pouvoir de faire des contrôles à bord", abonde Johnny Wahl. "Un matelot drogué, ça ne se voit pas forcément sur sa gueule, et on ne fouille pas les sacs", ajoute le pêcheur oléronnais qui regrette qu'en cas de tests positifs, "aucune information ne soit communiquée aux armateurs".

18.11.2025 à 11:08

Narcotrafic : Emmanuel Macron convoque une réunion à l'Élysée après plusieurs faits divers

FRANCE 24
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Emmanuel Macron a convoqué mardi à l'Élysée, en présence du Premier ministre Sébastien Lecornu et de plusieurs ministres, une réunion "sur la mise en œuvre de la loi narcotrafic" et "la situation à Marseille", après plusieurs faits divers dramatiques en France ces derniers jours.
Texte intégral (891 mots)
Emmanuel Macron a convoqué mardi à l'Élysée, en présence du Premier ministre Sébastien Lecornu et de plusieurs ministres, une réunion "sur la mise en œuvre de la loi narcotrafic" et "la situation à Marseille", après plusieurs faits divers dramatiques en France ces derniers jours.

18.11.2025 à 11:05

La Bourse de Paris flanche face à l'aversion au risque

FRANCE24
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Vers 10H30 heure de Paris, l'indice CAC 40 perdait 1,34% soit 109,16 points, pour s'établir à 8.009,86 points. L'indice vedette de la Bourse de Paris avait reculé de 0,63% lundi, terminant à 8.119,02 points. "Il semble que nous ayons affaire à un vaste événement de liquidation, les actions (étant) vendues en bloc" mardi, commente Neil Wilson, analyste de Saxo Markets. "Les indices européens enregistrent pour l'instant de lourdes pertes", relève Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB, les places européennes dévissant de concert. "Plusieurs facteurs influencent actuellement les marchés", explique-t-elle, "notamment les craintes concernant la valorisation des actions technologiques liées à l'IA, les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance économique américaine et le risque que la Fed ne réduise pas les taux suffisamment rapidement". Les marchés vont accueillir cette semaine une série d'indicateurs américains, dont la publication a été retardée par la fermeture des services publics ("shutdown") aux Etats-Unis du 1er octobre au 12 novembre, dont jeudi le rapport sur l'emploi en septembre. L'attention se focalisera également mercredi après la clôture de Wall Street sur les résultats du troisième trimestre (exercice décalé 2025-2026) du géant des puces Nvidia, dans un contexte d'inquiétudes grandissantes autour des valorisations du secteur. Amundi voit rouge Le premier gestionnaire d'actif européen Amundi s'attend à un ralentissement de la croissance annuelle de ses bénéfices d'ici 2028, en raison des incertitudes sur l'avenir de son partenariat avec UniCredit en Italie, l'un de ses principaux marchés. "Sur la période récente, Amundi a réalisé une croissance de son résultat (net, ndlr) de plus de 5% par an. Le contexte actuel (...) nous conduit à nous engager sur un rythme plus mesuré", a admis lundi Nicolas Calcoen, directeur général délégué d'Amundi, lors d'une conférence de presse pour la présentation de son plan stratégique pluriannuel qui court jusqu'en 2028. Le titre Amundi cédait 1,73% à 65,45 euros vers 10H30 heure de Paris. TotalEnergies visé par une plainte Le géant des hydrocarbures TotalEnergies est visé à Paris par une plainte pour "complicité de crimes de guerre, torture et disparitions forcées" au Mozambique, sur le site de son projet gazier en voie d'être relancé et qui était alors à l'arrêt, a appris mardi l'AFP de l'ONG allemande European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR). L'action TotalEnergies perdait 1,61% à 55,62 euros.
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Vers 10H30 heure de Paris, l'indice CAC 40 perdait 1,34% soit 109,16 points, pour s'établir à 8.009,86 points. L'indice vedette de la Bourse de Paris avait reculé de 0,63% lundi, terminant à 8.119,02 points. "Il semble que nous ayons affaire à un vaste événement de liquidation, les actions (étant) vendues en bloc" mardi, commente Neil Wilson, analyste de Saxo Markets. "Les indices européens enregistrent pour l'instant de lourdes pertes", relève Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB, les places européennes dévissant de concert. "Plusieurs facteurs influencent actuellement les marchés", explique-t-elle, "notamment les craintes concernant la valorisation des actions technologiques liées à l'IA, les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance économique américaine et le risque que la Fed ne réduise pas les taux suffisamment rapidement". Les marchés vont accueillir cette semaine une série d'indicateurs américains, dont la publication a été retardée par la fermeture des services publics ("shutdown") aux Etats-Unis du 1er octobre au 12 novembre, dont jeudi le rapport sur l'emploi en septembre. L'attention se focalisera également mercredi après la clôture de Wall Street sur les résultats du troisième trimestre (exercice décalé 2025-2026) du géant des puces Nvidia, dans un contexte d'inquiétudes grandissantes autour des valorisations du secteur. Amundi voit rouge Le premier gestionnaire d'actif européen Amundi s'attend à un ralentissement de la croissance annuelle de ses bénéfices d'ici 2028, en raison des incertitudes sur l'avenir de son partenariat avec UniCredit en Italie, l'un de ses principaux marchés. "Sur la période récente, Amundi a réalisé une croissance de son résultat (net, ndlr) de plus de 5% par an. Le contexte actuel (...) nous conduit à nous engager sur un rythme plus mesuré", a admis lundi Nicolas Calcoen, directeur général délégué d'Amundi, lors d'une conférence de presse pour la présentation de son plan stratégique pluriannuel qui court jusqu'en 2028. Le titre Amundi cédait 1,73% à 65,45 euros vers 10H30 heure de Paris. TotalEnergies visé par une plainte Le géant des hydrocarbures TotalEnergies est visé à Paris par une plainte pour "complicité de crimes de guerre, torture et disparitions forcées" au Mozambique, sur le site de son projet gazier en voie d'être relancé et qui était alors à l'arrêt, a appris mardi l'AFP de l'ONG allemande European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR). L'action TotalEnergies perdait 1,61% à 55,62 euros.

18.11.2025 à 10:49

Dans son dernier film, Gianfranco Rosi en contemplateur de la frénésie napolitaine

FRANCE24
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Le travail de Gianfranco Rosi est ce que la culture contemporaine du divertissement n'est pas: lent, nuancé, contemplatif. Ce parti pris artistique l'a mené au sommet du cinéma européen avec un Lion d'or remporté à la Mostra de Venise en 2013 et l'Ours d'or à Berlin en 2016, deux des prix les plus prestigieux du septième art après la Palme d'or à Cannes. "Il y a des gens qui disent: +comment peut-on donner un Lion d'or à quelqu'un qui n'a jamais dirigé un acteur?+", a-t-il confié à l'AFP. "Cette séparation (entre fiction et documentaire) n'est pas importante pour moi. Ce dont je me sens le plus proche, c'est du cinéma", affirme-t-il. Son dernier travail, "Pompei, Sotto le Nuvole" (Sous les nuages), est un portrait du port italien de Naples, brut et authentique. Il porte la marque de fabrique du cinéma de Gianfranco Rosi, 61 ans, qui croit en "l'immersion" et part souvent vivre seul sur le lieu de ses films, sans scénario, avec seulement une vague idée de ce qu'il compte capturer. Temps long Pour son dernier travail, il a passé trois ans à Naples, errant, rencontrant des gens, filmant sans relâche, trouvant les personnages dont les vies forment le cœur de ce festin visuel de près de deux heures. "Je suis un réalisateur qui ne rentre pas chez lui le soir pour dormir. Je suis toujours sur place", explique-t-il. Pour "Sacro GRA", qui lui a valu le Lion d'or, il a passé deux ans à vivre dans une camionnette à la périphérie de Rome, gagnant lentement la confiance de ses sujets: un conducteur d'ambulance, un éleveur d'anguilles, un aristocrate déchu, des prostituées. "Notturno", sorti en 2020, a vu Rosi passer plus de trois ans aux frontières de l'Irak et de la Syrie, documentant l'impact du groupe État islamique. Son premier film "Boatman", sur un batelier du Gange en Inde, a pris cinq ans pour être achevé. "Le temps est mon plus grand investissement", confie-t-il. "Travailler seul me permet d'attendre le bon moment, de créer une certaine intimité avec les personnes que je rencontre, et me permet d'attendre la bonne lumière", défend le cinéaste. Gianfranco Rosi méprise l'apparence de nombreux documentaires modernes — caméra à la main, ton urgent et grave — préférant un point de vue statique, avec un objectif fixe. Il ne mène aucune interview à l'écran, ne fait aucune narration, et se limite strictement à diriger ses sujets pour s'assurer que son travail reste presque entièrement observationnel. Méditation "Sous les nuages", prix spécial du jury à la dernière Mostra, capture des moments de vie de personnages non connectés entre eux à Naples: un enseignant après l'école, un opérateur de centre d'appel des pompiers, un marin, des archéologues, dont les vies sont révélées par petites touches. Les clichés de la vie napolitaine comme la mafia et le football sont soigneusement évités. "Il y a toujours un stéréotype très fort sur Naples", explique Rosi. "Je voulais me débarrasser de tout ce qui appartient à l'imaginaire collectif", poursuit-il. Le long-métrage est une méditation sur le temps qui relie le volcan du Vésuve surplombant la ville à son passé romain enfoui et à son présent souvent chaotique. "Le film, pour moi, est une réflexion sur la complexité de Naples et sur l'histoire, sur le poids du passé, et en quelque sorte sur le temps suspendu", ajoute Gianfranco Rosi. Tourné en noir et blanc, il est accompagné de la musique du compositeur Britannique Daniel Blumberg, oscarisé pour la bande originale de "The Brutalist".
Texte intégral (612 mots)
Le travail de Gianfranco Rosi est ce que la culture contemporaine du divertissement n'est pas: lent, nuancé, contemplatif. Ce parti pris artistique l'a mené au sommet du cinéma européen avec un Lion d'or remporté à la Mostra de Venise en 2013 et l'Ours d'or à Berlin en 2016, deux des prix les plus prestigieux du septième art après la Palme d'or à Cannes. "Il y a des gens qui disent: +comment peut-on donner un Lion d'or à quelqu'un qui n'a jamais dirigé un acteur?+", a-t-il confié à l'AFP. "Cette séparation (entre fiction et documentaire) n'est pas importante pour moi. Ce dont je me sens le plus proche, c'est du cinéma", affirme-t-il. Son dernier travail, "Pompei, Sotto le Nuvole" (Sous les nuages), est un portrait du port italien de Naples, brut et authentique. Il porte la marque de fabrique du cinéma de Gianfranco Rosi, 61 ans, qui croit en "l'immersion" et part souvent vivre seul sur le lieu de ses films, sans scénario, avec seulement une vague idée de ce qu'il compte capturer. Temps long Pour son dernier travail, il a passé trois ans à Naples, errant, rencontrant des gens, filmant sans relâche, trouvant les personnages dont les vies forment le cœur de ce festin visuel de près de deux heures. "Je suis un réalisateur qui ne rentre pas chez lui le soir pour dormir. Je suis toujours sur place", explique-t-il. Pour "Sacro GRA", qui lui a valu le Lion d'or, il a passé deux ans à vivre dans une camionnette à la périphérie de Rome, gagnant lentement la confiance de ses sujets: un conducteur d'ambulance, un éleveur d'anguilles, un aristocrate déchu, des prostituées. "Notturno", sorti en 2020, a vu Rosi passer plus de trois ans aux frontières de l'Irak et de la Syrie, documentant l'impact du groupe État islamique. Son premier film "Boatman", sur un batelier du Gange en Inde, a pris cinq ans pour être achevé. "Le temps est mon plus grand investissement", confie-t-il. "Travailler seul me permet d'attendre le bon moment, de créer une certaine intimité avec les personnes que je rencontre, et me permet d'attendre la bonne lumière", défend le cinéaste. Gianfranco Rosi méprise l'apparence de nombreux documentaires modernes — caméra à la main, ton urgent et grave — préférant un point de vue statique, avec un objectif fixe. Il ne mène aucune interview à l'écran, ne fait aucune narration, et se limite strictement à diriger ses sujets pour s'assurer que son travail reste presque entièrement observationnel. Méditation "Sous les nuages", prix spécial du jury à la dernière Mostra, capture des moments de vie de personnages non connectés entre eux à Naples: un enseignant après l'école, un opérateur de centre d'appel des pompiers, un marin, des archéologues, dont les vies sont révélées par petites touches. Les clichés de la vie napolitaine comme la mafia et le football sont soigneusement évités. "Il y a toujours un stéréotype très fort sur Naples", explique Rosi. "Je voulais me débarrasser de tout ce qui appartient à l'imaginaire collectif", poursuit-il. Le long-métrage est une méditation sur le temps qui relie le volcan du Vésuve surplombant la ville à son passé romain enfoui et à son présent souvent chaotique. "Le film, pour moi, est une réflexion sur la complexité de Naples et sur l'histoire, sur le poids du passé, et en quelque sorte sur le temps suspendu", ajoute Gianfranco Rosi. Tourné en noir et blanc, il est accompagné de la musique du compositeur Britannique Daniel Blumberg, oscarisé pour la bande originale de "The Brutalist".

18.11.2025 à 10:44

L'intelligence artificielle, menace ou opportunité ?

Ali LAIDI
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Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle générative ? On nous dit que l’IA pourrait détruire des millions d'emplois... Mais ce n’est pas le pire. Pour certains, l’IA pourrait changer la nature humaine. Alors que faut-il garder dans cette technologie, que faut-il abandonner ? 
Texte intégral (612 mots)
Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle générative ? On nous dit que l’IA pourrait détruire des millions d'emplois... Mais ce n’est pas le pire. Pour certains, l’IA pourrait changer la nature humaine. Alors que faut-il garder dans cette technologie, que faut-il abandonner ? 

18.11.2025 à 10:43

Coupe Davis: le N.1 mondial Carlos Alcaraz blessé et forfait

FRANCE24
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"Je suis vraiment désolé d'annoncer que je ne pourrai pas jouer", a écrit sur son compte X la principale tête d'affiche du "Final 8" de la compétition, expliquant souffrir d'un "oedème (...) à la jambe droite" deux jours après la finale du Masters de Turin perdue contre son grand rival Jannik Sinner (2e), durant laquelle il avait contracté cette blessure. Selon un communiqué de la Fédération espagnole de tennis (RFET), le N.1 mondial a rejoint lundi ses équipiers à Bologne, où il a passé des examens médicaux qui ont révélé "une surcharge musculaire importante avec un oedème marqué dans l'ischio-jambier de sa jambe droite". Alcaraz, dont la saison s'achève ainsi sur un bilan de huit titres dont deux Grand Chelem, "rentrera dès mardi en Espagne", a précisé la RFET. Son forfait est un coup dur pour les organisateurs de la Coupe Davis, déjà privés des deux meilleurs joueurs italiens (le 2e mondial Jannik Sinner et le 8e Lorenzo Musetti) pour cette première édition de la phase finale en terres italiennes, après plusieurs années où elle s'est disputée à Malaga. Le joueur le mieux classé - et seul membre du top 10 - à Bologne sera le N.3 mondial Alexander Zverev. En l'absence d'Alcaraz, l'équipe d'Espagne sera emmenée par Jaume Munar (36e). Le capitaine David Ferrer a également sélectionné Pablo Carreno (89e) et Pedro Martinez (95e), et le spécialiste du double Marcel Granollers. La République tchèque comptera elle sur Jiri Lehecka (17e), Jakub Mensik (19e) ou Tomas Machac (32e) en simple.
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"Je suis vraiment désolé d'annoncer que je ne pourrai pas jouer", a écrit sur son compte X la principale tête d'affiche du "Final 8" de la compétition, expliquant souffrir d'un "oedème (...) à la jambe droite" deux jours après la finale du Masters de Turin perdue contre son grand rival Jannik Sinner (2e), durant laquelle il avait contracté cette blessure. Selon un communiqué de la Fédération espagnole de tennis (RFET), le N.1 mondial a rejoint lundi ses équipiers à Bologne, où il a passé des examens médicaux qui ont révélé "une surcharge musculaire importante avec un oedème marqué dans l'ischio-jambier de sa jambe droite". Alcaraz, dont la saison s'achève ainsi sur un bilan de huit titres dont deux Grand Chelem, "rentrera dès mardi en Espagne", a précisé la RFET. Son forfait est un coup dur pour les organisateurs de la Coupe Davis, déjà privés des deux meilleurs joueurs italiens (le 2e mondial Jannik Sinner et le 8e Lorenzo Musetti) pour cette première édition de la phase finale en terres italiennes, après plusieurs années où elle s'est disputée à Malaga. Le joueur le mieux classé - et seul membre du top 10 - à Bologne sera le N.3 mondial Alexander Zverev. En l'absence d'Alcaraz, l'équipe d'Espagne sera emmenée par Jaume Munar (36e). Le capitaine David Ferrer a également sélectionné Pablo Carreno (89e) et Pedro Martinez (95e), et le spécialiste du double Marcel Granollers. La République tchèque comptera elle sur Jiri Lehecka (17e), Jakub Mensik (19e) ou Tomas Machac (32e) en simple.

18.11.2025 à 10:43

Coût de dépollution de l'eau: les collectivités en première ligne, alerte l'UFC-Que Choisir

FRANCE24
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Lors du Salon des maires de France qui s'ouvre mardi, la question du coût de la gestion de l'eau sera dans toutes les têtes, en témoignent les nombreuses conférences et tables au programme. La part des réseaux où l'eau potable est conforme à la réglementation est en recul, selon une étude de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir dévoilée mardi. "Seulement 85% des réseaux sont conformes à l'ensemble des critères réglementaires, soit un recul de 10 points par rapport à la précédente enquête de 2021", s'inquiète l'étude, basée sur les résultats de 30 millions d'analyses réalisées pour le compte des agences régionales de santé (ARS). Or, lorsque la limite de qualité (0,1 microgramme par litre pour un pesticide, 0,5 pour l'ensemble des pesticides détectés), est dépassée, l'eau est alors déclarée "non conforme", et le gestionnaire de la distribution de l'eau "a alors l'obligation de prendre des mesures pour rétablir la conformité de l'eau dans les meilleurs délais", souligne l'UFC-Que Choisir. Se basant sur des données de l'Insee, elle estime que ces contaminations "commencent déjà à se répercuter sur le prix de l'eau", le prix moyen du mètre cube ayant "augmenté de 16%" ces 30 derniers mois, "alors qu'il était particulièrement stable depuis les 10 années précédentes". Une étude publiée fin 2024, financée en partie par le ministère de la Transition écologique, estimait à 13 milliards d'euros les dépenses supplémentaires qu'il faudrait engager chaque année pour la politique de l'eau, dont 5 milliards rien que pour les coûts environnementaux. Cette dégradation depuis 2021, provoquée essentiellement par les pollutions aux pesticides, n'est pas due à une évolution des pratiques agricoles, mais "essentiellement" à la "détection de nouveaux métabolites (molécules issues de la dégradation) de pesticides par les ARS depuis 2023", note l'association. Autre enseignement de l'étude, alors que jusqu'ici les dépassements de la norme sur les pesticides "ne concernaient que de petites communes rurales", désormais des villes comme Reims, Beauvais, Caen, La Rochelle ou Calais sont également touchées. "Est-ce-que je peux continuer à boire mon eau ? La réponse est oui, dans la très grande majorité des cas", déclare à l'AFP Olivier Andrault, chargé de mission Alimentation et Nutrition à l'UFC-Que Choisir. Il rappelle que les valeurs réglementaires qui sont ici dépassées, ont été fixées "très, très bas en application du principe de précaution", et que les seuils de dangerosité de l'eau "sont en général beaucoup, beaucoup plus haut". "Abandonnés" par l'Etat Mais le coût de la dépollution risque de s'accentuer. Les techniques classiques de dépollution par charbon actif sont inefficaces sur les nouveaux métabolites, ainsi que sur de nombreux "polluants éternels" ou PFAS (pour substances per- et polyfluoroalkylées), dont certains seront recherchés systématiquement à compter du 1er janvier 2026. Une interrogation qui vient en écho des inquiétudes des maires de villages des Ardennes et de la Meuse, qui se disent "abandonnés" par l'État, après la découverte l'été dernier de taux record de "polluants éternels" dans l'eau du robinet. L'UFC-Que Choisir demande notamment un "renforcement des procédures d'autorisation des pesticides", des "mesures préventives de protection des captages" et "une aide ciblée aux petites communes grâce à un relèvement de la redevance pour pollution diffuse" acquittée par les agriculteurs. Un dossier que l'ancienne ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait indiqué souhaiter rouvrir, quelques mois avant la démission du gouvernement dont elle faisait partie.
Texte intégral (613 mots)
Lors du Salon des maires de France qui s'ouvre mardi, la question du coût de la gestion de l'eau sera dans toutes les têtes, en témoignent les nombreuses conférences et tables au programme. La part des réseaux où l'eau potable est conforme à la réglementation est en recul, selon une étude de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir dévoilée mardi. "Seulement 85% des réseaux sont conformes à l'ensemble des critères réglementaires, soit un recul de 10 points par rapport à la précédente enquête de 2021", s'inquiète l'étude, basée sur les résultats de 30 millions d'analyses réalisées pour le compte des agences régionales de santé (ARS). Or, lorsque la limite de qualité (0,1 microgramme par litre pour un pesticide, 0,5 pour l'ensemble des pesticides détectés), est dépassée, l'eau est alors déclarée "non conforme", et le gestionnaire de la distribution de l'eau "a alors l'obligation de prendre des mesures pour rétablir la conformité de l'eau dans les meilleurs délais", souligne l'UFC-Que Choisir. Se basant sur des données de l'Insee, elle estime que ces contaminations "commencent déjà à se répercuter sur le prix de l'eau", le prix moyen du mètre cube ayant "augmenté de 16%" ces 30 derniers mois, "alors qu'il était particulièrement stable depuis les 10 années précédentes". Une étude publiée fin 2024, financée en partie par le ministère de la Transition écologique, estimait à 13 milliards d'euros les dépenses supplémentaires qu'il faudrait engager chaque année pour la politique de l'eau, dont 5 milliards rien que pour les coûts environnementaux. Cette dégradation depuis 2021, provoquée essentiellement par les pollutions aux pesticides, n'est pas due à une évolution des pratiques agricoles, mais "essentiellement" à la "détection de nouveaux métabolites (molécules issues de la dégradation) de pesticides par les ARS depuis 2023", note l'association. Autre enseignement de l'étude, alors que jusqu'ici les dépassements de la norme sur les pesticides "ne concernaient que de petites communes rurales", désormais des villes comme Reims, Beauvais, Caen, La Rochelle ou Calais sont également touchées. "Est-ce-que je peux continuer à boire mon eau ? La réponse est oui, dans la très grande majorité des cas", déclare à l'AFP Olivier Andrault, chargé de mission Alimentation et Nutrition à l'UFC-Que Choisir. Il rappelle que les valeurs réglementaires qui sont ici dépassées, ont été fixées "très, très bas en application du principe de précaution", et que les seuils de dangerosité de l'eau "sont en général beaucoup, beaucoup plus haut". "Abandonnés" par l'Etat Mais le coût de la dépollution risque de s'accentuer. Les techniques classiques de dépollution par charbon actif sont inefficaces sur les nouveaux métabolites, ainsi que sur de nombreux "polluants éternels" ou PFAS (pour substances per- et polyfluoroalkylées), dont certains seront recherchés systématiquement à compter du 1er janvier 2026. Une interrogation qui vient en écho des inquiétudes des maires de villages des Ardennes et de la Meuse, qui se disent "abandonnés" par l'État, après la découverte l'été dernier de taux record de "polluants éternels" dans l'eau du robinet. L'UFC-Que Choisir demande notamment un "renforcement des procédures d'autorisation des pesticides", des "mesures préventives de protection des captages" et "une aide ciblée aux petites communes grâce à un relèvement de la redevance pour pollution diffuse" acquittée par les agriculteurs. Un dossier que l'ancienne ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait indiqué souhaiter rouvrir, quelques mois avant la démission du gouvernement dont elle faisait partie.

18.11.2025 à 10:42

Chine : le boom du recyclage des batteries de voitures électriques

Eudeline BOISHULT
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Avec la première génération de véhicules électriques arrivant en fin de vie, la Chine est confrontée à un nouveau problème : comment recycler et réutiliser les milliers de batteries issues des véhicules électriques ? Nos correspondants, Eudeline Boishult et Jan Camenzind Broomby, sont allés constater sur le terrain la deuxième vie de ces batteries électriques.
Texte intégral (613 mots)
Avec la première génération de véhicules électriques arrivant en fin de vie, la Chine est confrontée à un nouveau problème : comment recycler et réutiliser les milliers de batteries issues des véhicules électriques ? Nos correspondants, Eudeline Boishult et Jan Camenzind Broomby, sont allés constater sur le terrain la deuxième vie de ces batteries électriques.

18.11.2025 à 10:37

Reprise d'industrie en difficulté: la difficile équation du bon repreneur

FRANCE24
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Le dossier Novasco en donne un exemple criant: un an seulement après avoir repris l'aciériste anciennement nommé Ascométal, le fonds britannique Greybull se retrouve voué aux gémonies par le gouvernement. Le ministre délégué chargé de l'Industrie Sébastien Martin a annoncé lundi son intention de "saisir les tribunaux" contre le fonds, alors que l'aciériste s'apprête à changer une nouvelle fois de mains avec à la clé la fermeture de plusieurs sites industriels et 500 emplois supprimés. "Quand vous êtes dans une situation critique, si n'importe qui passe par là et fait une proposition, vous regardez", synthétise un bon connaisseur de l'industrie auprès de l'AFP. Ce n'est pas le premier fleuron historique à devoir se mettre sous la protection du tribunal de commerce. Concurrence internationale, inflation des coûts ou érosion des recettes... Les causes sont diverses, les conséquences se ressemblent souvent: emplois supprimés, grogne locale, sentiment d'abandon. "Un emploi industriel, c'est trois emplois induits dans la région. Les caméras, les politiques, tout le monde s'en mêle et il devient compliqué d'étudier sereinement les offres" de reprise, poursuit la source. Incertitudes inévitables A charge au tribunal de commerce de s'assurer de la crédibilité d'un candidat à la reprise. Il prend au préalable les avis des administrateurs judiciaires, des mandataires judiciaires qui représentent les intérêts des créanciers, du ministère public et des représentants des salariés. "Qu'il y ait des incertitudes sur la capacité d'un repreneur à faire face à ses obligations, c'est inhérent au monde de l'entreprise", observe auprès de l'AFP l'avocat spécialisé dans le redressement d'entreprise, Jean-François Puget. Trois critères doivent en pratique guider les choix, poursuit cet associé du cabinet Cornet Vincent Ségurel: "la poursuite pérenne de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi, l'apurement du passif". "Il faut regarder l'historique de l'éventuel repreneur, percevoir sa compréhension intime du métier et des savoir-faire" et bien sûr "évaluer sa solidité financière", estime auprès de l'AFP Stéphane Gorce, président de la Société des Ingénieurs Arts & Métiers et bon connaisseur du monde de l'industrie. Se pose en outre la question délicate de l'éventuel passage sous pavillon étranger d'un fleuron national. Mais le candidat idéal ne se présente pas toujours. "Quel investisseur aujourd'hui va mettre 200 millions d'euros pour remettre sur pied un outil industriel" comme Novasco, alors que "les usines de sidérurgie européennes tournent à moins de 65% de leur capacité" et que le plan acier européen devant protéger la filière de la concurrence étrangère n'est, à date, "ni validé ni a fortiori mis en œuvre", déplore Bruno Jacquemin, délégué général de A3M (extraction minière, métallurgie, sidérurgie et recyclage des métaux). Liquidation parfois préférable "Si aucun repreneur n'apparaît vraiment viable, on voit de plus en plus des tribunaux qui préfèrent liquider plutôt que continuer avec un énième" acheteur, observe Me Puget. Un temps candidats à la reprise de Novasco, deux repreneurs en série d'industriels, ACI Groupe et Europlasma, ont vu leur étoile pâlir dernièrement. Le premier, créé en 2019 par Philippe Rivière et Patrice Rives, a demandé fin septembre son placement en redressement judiciaire à Lyon, décision qui a poussé le ministre de l'Economie Roland Lescure à commander un "audit" sur cet acteur qui emploie 1.600 salariés. Le second a fait l'objet d'un droit d'alerte économique du CSE d'une des entreprises reprises, Fonderie de Bretagne. Dans la foulée, le cabinet de Sébastien Martin a annoncé un comité de suivi pour s'assurer que le repreneur tienne les engagements prononcés à la barre du tribunal de commerce.
Texte intégral (639 mots)
Le dossier Novasco en donne un exemple criant: un an seulement après avoir repris l'aciériste anciennement nommé Ascométal, le fonds britannique Greybull se retrouve voué aux gémonies par le gouvernement. Le ministre délégué chargé de l'Industrie Sébastien Martin a annoncé lundi son intention de "saisir les tribunaux" contre le fonds, alors que l'aciériste s'apprête à changer une nouvelle fois de mains avec à la clé la fermeture de plusieurs sites industriels et 500 emplois supprimés. "Quand vous êtes dans une situation critique, si n'importe qui passe par là et fait une proposition, vous regardez", synthétise un bon connaisseur de l'industrie auprès de l'AFP. Ce n'est pas le premier fleuron historique à devoir se mettre sous la protection du tribunal de commerce. Concurrence internationale, inflation des coûts ou érosion des recettes... Les causes sont diverses, les conséquences se ressemblent souvent: emplois supprimés, grogne locale, sentiment d'abandon. "Un emploi industriel, c'est trois emplois induits dans la région. Les caméras, les politiques, tout le monde s'en mêle et il devient compliqué d'étudier sereinement les offres" de reprise, poursuit la source. Incertitudes inévitables A charge au tribunal de commerce de s'assurer de la crédibilité d'un candidat à la reprise. Il prend au préalable les avis des administrateurs judiciaires, des mandataires judiciaires qui représentent les intérêts des créanciers, du ministère public et des représentants des salariés. "Qu'il y ait des incertitudes sur la capacité d'un repreneur à faire face à ses obligations, c'est inhérent au monde de l'entreprise", observe auprès de l'AFP l'avocat spécialisé dans le redressement d'entreprise, Jean-François Puget. Trois critères doivent en pratique guider les choix, poursuit cet associé du cabinet Cornet Vincent Ségurel: "la poursuite pérenne de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi, l'apurement du passif". "Il faut regarder l'historique de l'éventuel repreneur, percevoir sa compréhension intime du métier et des savoir-faire" et bien sûr "évaluer sa solidité financière", estime auprès de l'AFP Stéphane Gorce, président de la Société des Ingénieurs Arts & Métiers et bon connaisseur du monde de l'industrie. Se pose en outre la question délicate de l'éventuel passage sous pavillon étranger d'un fleuron national. Mais le candidat idéal ne se présente pas toujours. "Quel investisseur aujourd'hui va mettre 200 millions d'euros pour remettre sur pied un outil industriel" comme Novasco, alors que "les usines de sidérurgie européennes tournent à moins de 65% de leur capacité" et que le plan acier européen devant protéger la filière de la concurrence étrangère n'est, à date, "ni validé ni a fortiori mis en œuvre", déplore Bruno Jacquemin, délégué général de A3M (extraction minière, métallurgie, sidérurgie et recyclage des métaux). Liquidation parfois préférable "Si aucun repreneur n'apparaît vraiment viable, on voit de plus en plus des tribunaux qui préfèrent liquider plutôt que continuer avec un énième" acheteur, observe Me Puget. Un temps candidats à la reprise de Novasco, deux repreneurs en série d'industriels, ACI Groupe et Europlasma, ont vu leur étoile pâlir dernièrement. Le premier, créé en 2019 par Philippe Rivière et Patrice Rives, a demandé fin septembre son placement en redressement judiciaire à Lyon, décision qui a poussé le ministre de l'Economie Roland Lescure à commander un "audit" sur cet acteur qui emploie 1.600 salariés. Le second a fait l'objet d'un droit d'alerte économique du CSE d'une des entreprises reprises, Fonderie de Bretagne. Dans la foulée, le cabinet de Sébastien Martin a annoncé un comité de suivi pour s'assurer que le repreneur tienne les engagements prononcés à la barre du tribunal de commerce.

18.11.2025 à 10:33

Milipol 2025 : le marché de la sécurité mondiale explose

Christophe DANSETTE
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Le salon Milipol, grand-messe mondiale de la sécurité intérieure, a été inauguré ce mardi par le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, à Villepinte. Plus de 1 200 exposants, 175 délégations étatiques et 32 000 visiteurs sont attendus jusqu'à vendredi pour une édition record, portée par un marché mondial en plein boom.
Texte intégral (639 mots)
Le salon Milipol, grand-messe mondiale de la sécurité intérieure, a été inauguré ce mardi par le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, à Villepinte. Plus de 1 200 exposants, 175 délégations étatiques et 32 000 visiteurs sont attendus jusqu'à vendredi pour une édition record, portée par un marché mondial en plein boom.

18.11.2025 à 10:31

"Le cliché de l'année" : l'incroyable photographie d'un saut en chute libre aligné avec le soleil

Jules BOITEAU
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À la Une de la presse ce mardi 18 novembre 2025, les réactions dans la presse américaine à la première visite du prince saoudien aux États-Unis depuis l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Deux enquêtes sur le piège du narcotrafic pour les mineurs en France. De nouvelles recherches scientifiques pour comprendre pourquoi les humains utilisent plus leur main droite que leur main gauche. Et enfin, la photo de l'année : un incroyable cliché d'un saut en chute libre aligné avec le soleil.
Lire plus (84 mots)
À la Une de la presse ce mardi 18 novembre 2025, les réactions dans la presse américaine à la première visite du prince saoudien aux États-Unis depuis l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Deux enquêtes sur le piège du narcotrafic pour les mineurs en France. De nouvelles recherches scientifiques pour comprendre pourquoi les humains utilisent plus leur main droite que leur main gauche. Et enfin, la photo de l'année : un incroyable cliché d'un saut en chute libre aligné avec le soleil.
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