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▸ les 15 dernières parutions

30.10.2024 à 05:29

Joe Biden au cœur d'une polémique après ses propos sur les partisans de Donald Trump

FRANCE 24

Le président américain Joe Biden est accusé par les républicains d'avoir manqué de respect aux partisans de Donald Trump en les qualifiants d'"ordures" mardi, à l'occasion d'un appel vidéo avec un groupe d'électeurs hispaniques. 

30.10.2024 à 05:23

Le Botswana élit son président et Parlement, continuité probable

FRANCE24

La campagne a connu un regain de vitalité ces dernières semaines grâce aux efforts de l'ex-chef d'Etat Ian Khama pour nuire au sortant Mokgweetsi Masisi, qu'il avait lui-même désigné et dont le premier mandat a été marqué par une économie en berne, très dépendante du diamant. La croissance devrait ralentir à 1% en 2024, contre 2,7% en 2023, selon la Banque mondiale. Le chômage atteint 27%, et jusqu'à 38% chez les jeunes. L'éloquent président Mokgweetsi Masisi, 63 ans, brigue un second mandat face à une opposition divisée, dans ce pays largement désertique qui ne compte que 2,6 millions d'habitants. Face à lui, l'opposition est menée par une coalition de gauche, l'Umbrella for Democratic Change (UDC), dirigé par Duma Boko, 54 ans, avocat des droits humains. Mais ses chances de peser ont chuté quand ses deux principaux partenaires de l'opposition - le Botswana Congress Party (BCP) et le Botswana Patriotic Front (BPF) - ont décidé de présenter leurs propres candidats à la présidence. Lors d'un dernier meeting de campagne mardi, devant plusieurs centaines de partisans en rouge rassemblés à la nuit tombée dans la capitale, le président Masisi a affiché sa confiance: "En 2019, j'avais tout raflé à Gaborone. Cette fois-ci je vais confirmer!" Dès 06H30 (05H30 GMT), les électeurs sont appelés à s'exprimer dans un système uninominal à un tour qui requiert le plus grand nombre de sièges pour l'emporter, et non 50%. Le parti avec le plus grand nombre de députés formera un gouvernement dirigé par le candidat à la présidence. Victoire "évidente" Le charismatique Ian Khama, 71 ans, est revenu d'exil il y a six semaines, dans l'espoir de réparer ce qu'il a qualifié d'"erreur" en cédant sa place en 2018 à Mokgweetsi Masisi. S'il ne peut se représenter, après avoir déjà fait deux mandats, il soutient principalement le BPF, et a tenu des meetings qui ont rassemblé de larges foules. Le BPF a été fondé par ses partisans lorsqu'il a quitté avec éclat le parti au pouvoir quelques mois après l'entrée en fonction de M. Masisi, qui avait remporté 52% des voix à la présidentielle de 2019. Si le rôle de M. Khama ne doit pas être sous-estimé, son influence est limitée à quelques districts, dont le centre, où il est chef de tribu, soulignent les analystes. M. Masisi devrait l'emporter, selon les experts. Son parti, le Botswana Democratic Party (BDP), est le seul à avoir gouverné depuis l'indépendance de la Grande-Bretagne en 1966. "Le chemin du BDP vers la victoire semble non seulement probable mais de plus en plus évident", écrivait mardi le journal indépendant Mmegi. Sous M. Masisi, la croissance a souffert de l'affaiblissement de la demande de diamants - sa principale source de revenus - face à la concurrence des brillants de synthèse. "Le gouvernement continue de dépenser de manière excessive, malgré la baisse des revenus. On va vers la crise", estime Zibani Maundeni, politologue à l'université du Botswana. "Les citoyens ont l'impression de ne pas profiter pleinement des richesses minières du pays", note Tendai Mbanje, chercheur au Centre africain pour la gouvernance, bien que ces revenus aient permis à l'Etat de construire écoles, hôpitaux et infrastructures modernes et continuent à financer l'éducation et la santé.

30.10.2024 à 05:11

Jacques Audiard, "terrifié" par la course aux Oscars pour "Emilia Perez"

FRANCE24

"Je suis terrifié", avoue le cinéaste à l'AFP, lors d'une journée où il enchaîne les entretiens à Los Angeles, avant la sortie du film dans les salles américaines vendredi. "Le succès de masse a quelque chose d'inquiétant, ce n'est pas ta vie réelle." A 72 ans, le réalisateur va multiplier les allers-retours entre la France et les Etats-Unis dans les prochains mois. Car Netflix, qui a acheté son dixième long-métrage pour le diffuser à partir du 13 novembre en streaming, compte le soumettre dans les catégories générales (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice, etc.), bien au-delà de la course pour l'Oscar du meilleur film international. Après Telluride et Toronto, l'artiste projette "Emilia Pérez" en ouverture du festival américain du film français (TAFFF) à Los Angeles mardi. La campagne s'annonce bien plus intense qu'en 2010, lorsque son film "Un Prophète" avait été nominé pour l'Oscar du meilleur film international. "C'est comme si tu passais d'une compétition de province à une compétition olympique", lâche le dandy parisien, foulard noué autour du cou et chemise léopard sous son costume bleu. "Révélation" Prix du jury à Cannes, son film inclassable raconte le repentir de Manitas. Ce puissant baron mexicain de la drogue, au sommet de la pyramide machiste, orchestre sa disparition pour réaliser son aspiration profonde: devenir une femme, Emilia. Enfin libre d'être elle-même, l'ex-criminelle monte une association d'aide aux victimes du narcotrafic. Elle renoue aussi avec sa femme et ses enfants, qui la croient morte, en se faisant passer pour une parente éloignée. Grâce à ce double rôle, l'actrice transgenre Karla Sofía Gascón est entrée dans l'histoire de Cannes en remportant le prix d'interprétation féminine, avec les autres comédiennes du film, Zoe Saldaña, Selena Gomez et Adriana Paz. C'est la rencontre avec cette Espagnole et son vécu singulier, marqué par sa transition à 46 ans, qui a permis à Jacques Audiard de réorienter son film, en vieillissant ses personnages. Le rôle-titre, initialement écrit pour une personne de 30 ans, n'avait pas assez souffert pour être crédible, explique-t-il. "J'avais beau faire des essais, ça ne marchait pas", raconte-t-il. "Et quand elle arrive, (...) c'est la révélation. La Vierge se dresse devant moi, c'est une évidence." "Quand tu fais une transition à 46 ans, j'ose même pas imaginer ce que ça a été avant", ajoute-t-il. "Quelle a été sa vie et sa douleur?" Cette épiphanie l'a poussé à remodeler son héroïne transgenre, inspirée par la lecture du roman "Ecoute" de Boris Razon. Et pourrait permettre à Karla Sofía Gascón de devenir la première actrice transgenre à être nominée pour un Oscar. "Kitsch" revendiqué D'abord écrit sous la forme d'un opéra, "Emilia Pérez" est un "drame musical" à la croisée de nombreux genres: narco-thriller, telenovela, film LGBT... Un grand mélange qui paraissait "évident" à Jacques Audiard, pour pouvoir épouser la transition et les multiples facettes du personnage principal. Le cinéaste revendique même un certain "kitsch" libérateur pour aborder avec "insolence" les enjeux de société évoqués dans le film. Comme lorsque des chœurs entonnent en plein hôpital le refrain "Rhinoplastie ! Vaginoplastie !" "Il fallait qu'il absorbe tout, c'est un film qui doit être gênant", insiste-t-il. "On va chanter sur des trucs qui sont improbables." Cette prise de risque débouche sur une œuvre surprenante, que la presse américaine dépeint déjà en favori des Oscars, bien avant les nominations attendues en janvier. Avec ce film "encensé par la critique", Netflix "détient peut-être cette année la combinaison gagnante" pour l'Oscar du meilleur film, soulignait la semaine dernière le magazine Variety. Un éventuel sacre couronnerait la carrière de ce réalisateur déjà multi-primé, dont le cinéma affectionne les personnages différents ou minorés. "Dheepan", Palme d'Or en 2015, suivait l'exil de Tamouls en banlieue parisienne ; "De rouille et d'os", chroniquait la reconstruction d'une dresseuse d'orque amputée par son protégé ; et "Un Prophète" plongeait dans la violence de l'univers carcéral. "Je suis curieux", résume Jacques Audiard. "Je m'intéresse aux gens qu'on a du mal à qualifier, qu'on ne sait pas nommer."
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