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26.04.2024 à 01:13

Aya Nakamura et Gazo sacrés aux Flammes, les trophées du rap

FRANCE 24

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Aya Nakamura et Gazo ont été consacrés, respectivement, artiste féminine et artiste masculin de l'année aux Flammes, trophées du rap et de ses courants, jeudi soir à Paris. Ces récompenses sont nées en réaction aux Victoires de la Musique, qui ont pendant longtemps snobé ces styles musicaux.
Aya Nakamura et Gazo ont été consacrés, respectivement, artiste féminine et artiste masculin de l'année aux Flammes, trophées du rap et de ses courants, jeudi soir à Paris. Ces récompenses sont nées en réaction aux Victoires de la Musique, qui ont pendant longtemps snobé ces styles musicaux.

25.04.2024 à 23:57

Foot: Cinq choses à savoir sur Arne Slot, en discussion avec Liverpool

FRANCE24

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. Fan de Guardiola En trois saisons à la tête de Feyenoord (son deuxième club après avoir dirigé AZ Alkmaar), Slot s'est bâti la réputation d'un entraîneur audacieux, adepte d'un football spectaculaire mais efficace, capable de hausser le niveau de ses jeunes joueurs à l'image de son modèle... Pep Guardiola. "Les joueurs sont toujours très bons sous les ordres du manager de City alors qu'ils semblaient moins performants avec leurs coaches précédents", avait notamment indiqué Slot, 45 ans, au journal Algemeen Dagblad fin 2023. Récemment, la presse britannique l'a déjà surnommé Slot le "Pep Guardiola néerlandais" en raison de son style offensif très pressant, très apprécié des fans de Feyenoord. A la différence de Guardiola, Slot évolue cependant toujours avec un véritable numéro 9 et ne modifie jamais son schéma en 4-2-3-1 . Courir plus que l'adversaire Arne Slot a acquis la réputation d'un manager insistant sur l'impact physique de ses joueurs. "Au Feyenoord, je dis à mes joueurs: vous devez vous créer quatre fois plus d'occasions que votre adversaire et travailler deux fois plus dur", avait-il déclaré au Algemeen Dagblad. "Dans tous les matches que nous avons gagnés cette saison, nous voyons dans les données que nous avons couru 20 ou 30% de plus que l'adversaire. Dans les matches que nous n'avons pas gagnés, nous n'avons couru que trois ou six pour cent de plus. . Courtisé par Tottenham et Leeds Liverpool n'est pas le seul club de Premier League à s'être intéressé au coach néerlandais. En mai 2023, lorsque Tottenham était à la recherche d'un successeur à l'Italien Paolo Conte, les Spurs avaient été proches de le recruter. Slot avait alors préféré signer un nouveau contrat avec Feyenoord "ne s'estimant pas prêt pour l'Angleterre", avait indiqué l'agence de presse ANP. Un an plus tôt il avait aussi été cité à Leeds. "Le facteur décisif a été de jouer la Ligue des champions avec Feyenoord. D'un point de vue privé, rester à Rotterdam était à l'époque la meilleure option pour mon bien-être", avait déclaré Slot. La campagne de Feyenoord en Ligue des champions avait démarré en fanfare avec une victoire 2-0 à domicile contre le Celtic Glasgow, mais deux défaites contre l'Atlético de Madrid avaient scellé le sort du club, troisième du groupe E. . Liverpool devrait verser 10 MEUR Selon le magazine néerlandais Voetbal International, Slot fait partie de l'écurie de Rafaela Pimenta et cette ancienne avocate brésilienne réclamerait 10 millions d'euros à Liverpool pour racheter le contrat de son protégé, lié jusqu'au 30 juin 2026 avec Feyenoord. . Joueur modeste mais avec une passe à son nom Méconnu en Europe jusqu'à ces derniers jours, Arne Slot l'a aussi été au plat pays avant de prendre la direction de Feyenoord. Il fut un joueur moyen révélé au PEC Zwolle (où il a fini sa carrière après des passages à Breda et au Sparta Rotterdam). Réputé bon technicien mais peu combatif. "Beaucoup de gens pensaient qu'Arne était paresseux et flegmatique", a récemment déclaré son ancien entraîneur Jan Everse à la chaîne publique NOS. Ce dernier décrit son style de jeu comme "soyeux" et cultivé". Et, aux Pays-Bas, le futur coach de Liverpool a donné son nom à un geste technique la "Arne pass", une feinte en décalage vers l'arrière pour mieux lancer un ailier.
Texte intégral (578 mots)
. Fan de Guardiola En trois saisons à la tête de Feyenoord (son deuxième club après avoir dirigé AZ Alkmaar), Slot s'est bâti la réputation d'un entraîneur audacieux, adepte d'un football spectaculaire mais efficace, capable de hausser le niveau de ses jeunes joueurs à l'image de son modèle... Pep Guardiola. "Les joueurs sont toujours très bons sous les ordres du manager de City alors qu'ils semblaient moins performants avec leurs coaches précédents", avait notamment indiqué Slot, 45 ans, au journal Algemeen Dagblad fin 2023. Récemment, la presse britannique l'a déjà surnommé Slot le "Pep Guardiola néerlandais" en raison de son style offensif très pressant, très apprécié des fans de Feyenoord. A la différence de Guardiola, Slot évolue cependant toujours avec un véritable numéro 9 et ne modifie jamais son schéma en 4-2-3-1 . Courir plus que l'adversaire Arne Slot a acquis la réputation d'un manager insistant sur l'impact physique de ses joueurs. "Au Feyenoord, je dis à mes joueurs: vous devez vous créer quatre fois plus d'occasions que votre adversaire et travailler deux fois plus dur", avait-il déclaré au Algemeen Dagblad. "Dans tous les matches que nous avons gagnés cette saison, nous voyons dans les données que nous avons couru 20 ou 30% de plus que l'adversaire. Dans les matches que nous n'avons pas gagnés, nous n'avons couru que trois ou six pour cent de plus. . Courtisé par Tottenham et Leeds Liverpool n'est pas le seul club de Premier League à s'être intéressé au coach néerlandais. En mai 2023, lorsque Tottenham était à la recherche d'un successeur à l'Italien Paolo Conte, les Spurs avaient été proches de le recruter. Slot avait alors préféré signer un nouveau contrat avec Feyenoord "ne s'estimant pas prêt pour l'Angleterre", avait indiqué l'agence de presse ANP. Un an plus tôt il avait aussi été cité à Leeds. "Le facteur décisif a été de jouer la Ligue des champions avec Feyenoord. D'un point de vue privé, rester à Rotterdam était à l'époque la meilleure option pour mon bien-être", avait déclaré Slot. La campagne de Feyenoord en Ligue des champions avait démarré en fanfare avec une victoire 2-0 à domicile contre le Celtic Glasgow, mais deux défaites contre l'Atlético de Madrid avaient scellé le sort du club, troisième du groupe E. . Liverpool devrait verser 10 MEUR Selon le magazine néerlandais Voetbal International, Slot fait partie de l'écurie de Rafaela Pimenta et cette ancienne avocate brésilienne réclamerait 10 millions d'euros à Liverpool pour racheter le contrat de son protégé, lié jusqu'au 30 juin 2026 avec Feyenoord. . Joueur modeste mais avec une passe à son nom Méconnu en Europe jusqu'à ces derniers jours, Arne Slot l'a aussi été au plat pays avant de prendre la direction de Feyenoord. Il fut un joueur moyen révélé au PEC Zwolle (où il a fini sa carrière après des passages à Breda et au Sparta Rotterdam). Réputé bon technicien mais peu combatif. "Beaucoup de gens pensaient qu'Arne était paresseux et flegmatique", a récemment déclaré son ancien entraîneur Jan Everse à la chaîne publique NOS. Ce dernier décrit son style de jeu comme "soyeux" et cultivé". Et, aux Pays-Bas, le futur coach de Liverpool a donné son nom à un geste technique la "Arne pass", une feinte en décalage vers l'arrière pour mieux lancer un ailier.

25.04.2024 à 23:49

"Tous les moyens sont bons" : la Chine poursuit l'autonomie "technologique et économique"

FRANCE24

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Nicolas Arpagian, Vice-Président du cabinet HeadMind Partners, spécialiste en cybersécurité, évoque "la concrétisation du plan China 2025" par laquelle les autorités chinoises "ont déterminé une liste des domaines technologiques notamment qui doit permettre à la Chine d'être autonome". La Chine tous azimuts ! Et "tous les moyens sont bons".
Texte intégral (578 mots)
Nicolas Arpagian, Vice-Président du cabinet HeadMind Partners, spécialiste en cybersécurité, évoque "la concrétisation du plan China 2025" par laquelle les autorités chinoises "ont déterminé une liste des domaines technologiques notamment qui doit permettre à la Chine d'être autonome". La Chine tous azimuts ! Et "tous les moyens sont bons".

25.04.2024 à 23:39

Dette de la France : les agences de notation vont rendre leur verdict

FRANCE 24

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Moody's et Fitch doivent se prononcer, vendredi, sur la note de la dette souveraine de la France. L'agence de notation S&P se prononcera à son tour le 31 mai. Ces évaluations interviennent après que Bercy a revu à la hausse ses prévisions de déficit pour 2024.
Texte intégral (578 mots)
Moody's et Fitch doivent se prononcer, vendredi, sur la note de la dette souveraine de la France. L'agence de notation S&P se prononcera à son tour le 31 mai. Ces évaluations interviennent après que Bercy a revu à la hausse ses prévisions de déficit pour 2024.

25.04.2024 à 23:17

Wall Street finit en baisse, plombée par Meta et la faible croissance américaine

FRANCE24

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Le Dow Jones a reculé de 0,98%, l'indice Nasdaq a abandonné 0,64% et l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,46%. Pour Angelo Kourkafas, d'Edard Jones, les résultats de Meta, mercredi après Bourse, ont donné le la à la séance de jeudi. Le géant des réseaux sociaux a dépassé les projections du marché au premier trimestre, mais les opérateurs ont surtout retenu les prévisions du deuxième trimestre, considérées comme timorées. Par ailleurs, le relèvement de la fourchette d'investissements pour l'exercice en cours a également déplu et le titre a plongé de 10,56%. Le PDG Mark Zuckerberg a indiqué que le groupe de Menlo Park entendait faire de gros efforts financiers pour développer ses propres outils et modèles d'intelligence artificielle (IA). "Les prévisions de Meta pour le deuxième trimestre font redouter aux investisseurs que les dépenses consacrées à l'IA amputent aussi les bénéfices d'autres actions technologiques", a expliqué, dans une note, Matthew Weller, de Forex.com. "Les attentes du marché sont si élevées pour la tech, que l'on assiste à un ajustement des valorisations", a commenté Angelo Kourkafas. Le léger manque d'allant de Meta a aussi pénalisé ses grands rivaux de l'IA, Microsoft (-2,45%) et Alphabet (-1,97%), qui publiaient leurs résultats après Bourse. Déja déstabilisée, la place new-yorkaise a franchement vacillé après que le département du Commerce a annoncé que la croissance n'avait atteint que 1,6% en rythme annualisé au premier trimestre, alors que les économistes attendaient 2,5%. Pire, les éléments relatifs aux prix dans le rapport de jeudi ont montré une accélération de l'inflation, avec un taux de 3,7% contre 3,4% annoncé, en rythme annualisé. "La combinaison d'une croissance bien en deçà des projections et d'un indice de prix au-dessus fait planner le spectre de la stagflation", situation économique redoutée, qui conjuge activité économique anémique et hausses de prix importantes, a résumé, dans une note, José Torres, d'Interactive Brokers. Mais après avoir frôlé le K.-O., Wall Street a recoupé une bonne partie de ses pertes en fin de séance. "Les détails (du rapport sur la croissance) sont meilleurs que ne le laisse penser le chiffre principal", a indiqué Angelo Kourkafas. La croissance de base, c'est-à-dire hors dépenses publiques, exportations et variation des stocks, a atteint 2,8%, un niveau beaucoup plus élevé que le chiffre global. "L'économie ralentit, mais pas autant que l'on pourrait le croire en regardant à la surface des choses", a insisté Angelo Kourkafas. Bien qu'ayant fait état d'une forte demande pour l'informatique à distance (cloud) et l'IA, IBM (-8,25%) a manqué la cible sur son chiffre d'affaires du premier trimestre et était également sanctionné. Le groupe d'Armonk (Etat de New York) a par ailleurs annoncé, mercredi après Bourse, l'acquisition du spécialiste du cloud HashiCorp, pour 6,4 milliards de dollars. Bien qu'introduit lors d'une séance mouvementée, le spécialiste de cybersécurité Rubrik a brillé pour ses débuts en Bourse (+15,62%). Le groupe de Palo Alto, dont Microsoft est actionnaire, a levé quelque 752 millions de dollars lors de cette opération. Ailleurs à la cote, Caterpillar a dérapé (-7,02%), après avoir indiqué une décélération de la demande, en particulier dans le secteur de la construction. Le titre d'American Airlines a pris 1,51%, malgré une perte plus lourde qu'espéré sur les trois premiers mois de l'année. Le directeur financier, Devon May, a indiqué que les réservations estivales dépassaient celles de l'an dernier. Son concurrent Southwest a lui piqué du nez (-6,96%), après avoir également dévoilé une perte plus importante que prévu et annoncé des mesures visant à s'ajuster à un plus faible nombre d'appareils livrés par Boeing, notamment la suppression de quatre dessertes.
Texte intégral (640 mots)
Le Dow Jones a reculé de 0,98%, l'indice Nasdaq a abandonné 0,64% et l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,46%. Pour Angelo Kourkafas, d'Edard Jones, les résultats de Meta, mercredi après Bourse, ont donné le la à la séance de jeudi. Le géant des réseaux sociaux a dépassé les projections du marché au premier trimestre, mais les opérateurs ont surtout retenu les prévisions du deuxième trimestre, considérées comme timorées. Par ailleurs, le relèvement de la fourchette d'investissements pour l'exercice en cours a également déplu et le titre a plongé de 10,56%. Le PDG Mark Zuckerberg a indiqué que le groupe de Menlo Park entendait faire de gros efforts financiers pour développer ses propres outils et modèles d'intelligence artificielle (IA). "Les prévisions de Meta pour le deuxième trimestre font redouter aux investisseurs que les dépenses consacrées à l'IA amputent aussi les bénéfices d'autres actions technologiques", a expliqué, dans une note, Matthew Weller, de Forex.com. "Les attentes du marché sont si élevées pour la tech, que l'on assiste à un ajustement des valorisations", a commenté Angelo Kourkafas. Le léger manque d'allant de Meta a aussi pénalisé ses grands rivaux de l'IA, Microsoft (-2,45%) et Alphabet (-1,97%), qui publiaient leurs résultats après Bourse. Déja déstabilisée, la place new-yorkaise a franchement vacillé après que le département du Commerce a annoncé que la croissance n'avait atteint que 1,6% en rythme annualisé au premier trimestre, alors que les économistes attendaient 2,5%. Pire, les éléments relatifs aux prix dans le rapport de jeudi ont montré une accélération de l'inflation, avec un taux de 3,7% contre 3,4% annoncé, en rythme annualisé. "La combinaison d'une croissance bien en deçà des projections et d'un indice de prix au-dessus fait planner le spectre de la stagflation", situation économique redoutée, qui conjuge activité économique anémique et hausses de prix importantes, a résumé, dans une note, José Torres, d'Interactive Brokers. Mais après avoir frôlé le K.-O., Wall Street a recoupé une bonne partie de ses pertes en fin de séance. "Les détails (du rapport sur la croissance) sont meilleurs que ne le laisse penser le chiffre principal", a indiqué Angelo Kourkafas. La croissance de base, c'est-à-dire hors dépenses publiques, exportations et variation des stocks, a atteint 2,8%, un niveau beaucoup plus élevé que le chiffre global. "L'économie ralentit, mais pas autant que l'on pourrait le croire en regardant à la surface des choses", a insisté Angelo Kourkafas. Bien qu'ayant fait état d'une forte demande pour l'informatique à distance (cloud) et l'IA, IBM (-8,25%) a manqué la cible sur son chiffre d'affaires du premier trimestre et était également sanctionné. Le groupe d'Armonk (Etat de New York) a par ailleurs annoncé, mercredi après Bourse, l'acquisition du spécialiste du cloud HashiCorp, pour 6,4 milliards de dollars. Bien qu'introduit lors d'une séance mouvementée, le spécialiste de cybersécurité Rubrik a brillé pour ses débuts en Bourse (+15,62%). Le groupe de Palo Alto, dont Microsoft est actionnaire, a levé quelque 752 millions de dollars lors de cette opération. Ailleurs à la cote, Caterpillar a dérapé (-7,02%), après avoir indiqué une décélération de la demande, en particulier dans le secteur de la construction. Le titre d'American Airlines a pris 1,51%, malgré une perte plus lourde qu'espéré sur les trois premiers mois de l'année. Le directeur financier, Devon May, a indiqué que les réservations estivales dépassaient celles de l'an dernier. Son concurrent Southwest a lui piqué du nez (-6,96%), après avoir également dévoilé une perte plus importante que prévu et annoncé des mesures visant à s'ajuster à un plus faible nombre d'appareils livrés par Boeing, notamment la suppression de quatre dessertes.

25.04.2024 à 23:11

Angleterre: Manchester City revient à un point d'Arsenal

FRANCE24

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Pour la 35e journée, dimanche City se déplacera à Nottingham (17e) et Arsenal jouera à Tottenham (5e). Mais les Citizens, champions en titre, ont leur destin entre leurs mains puisqu'ils doivent encore jouer leur rencontre en retard de la 34e journée sur le terrain de Tottenham (5e) le 14 mai. Un match reporté en raison de leur demi-finale de Coupe d'Angleterre remportée samedi dernier contre Chelsea (1-0). "C'est un bon résultat pour nous, vraiment un bon résultat", a commenté Pep Guardiola. "Nous savons que les marges sont très serrées. Nous devons gagner tous les matches. A chaque match, on se rapproche", a ajouté l'entraîneur espagnol de Manchester City. Mais le coach catalan refuse de s'enflammer: "Ce qui est arrivé à Liverpool, avec deux défaites de suite, ça peut arriver à Arsenal, ça peut nous arriver." A Brighton, onzième du classement, les Mancuniens encore privés de leur buteur Erling Haaland, blessé, ont ouvert la marque par Kevin De Bruyne, d'une tête en pleine lucarne sur un centre de Kyle Walker (17e). Doublé de Foden Neuf minutes plus tard, Phil Foden a doublé le score sur coup franc à l'entrée de la surface, détourné dans son but par le milieu de terrain allemand Pascal Gross (26e). Un but tout de même attribué à l'international anglais. Foden, encore lui, a écœuré un peu plus des joueurs de Brighton ultra dominés en profitant d'une erreur de relance de l'Argentin Valentin Barco pour placer une frappe à ras de terre qui a trompé le gardien Jason Steele (34e). En seconde période, alors que le jeu s'était quelque peu équilibré, le champion du monde argentin Julian Alvarez a clos la marque de près, après une percée musclée de Walker (62e). Tenant du titre éliminé cette saison en quart de finale de la Ligue des champions aux tirs au but par le Real Madrid, Manchester City jouera la finale de la Coupe d'Angleterre contre son voisin et rival Manchester United le 25 mai à Wembley. Là encore, City est tenant du titre après son triplé historique de la saison dernière. Brighton, éliminé en 8e de finale de la Ligue Europa par l'AS Rome, en est désormais à cinq matches de championnat sans victoire (trois défaites, deux nuls).
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Pour la 35e journée, dimanche City se déplacera à Nottingham (17e) et Arsenal jouera à Tottenham (5e). Mais les Citizens, champions en titre, ont leur destin entre leurs mains puisqu'ils doivent encore jouer leur rencontre en retard de la 34e journée sur le terrain de Tottenham (5e) le 14 mai. Un match reporté en raison de leur demi-finale de Coupe d'Angleterre remportée samedi dernier contre Chelsea (1-0). "C'est un bon résultat pour nous, vraiment un bon résultat", a commenté Pep Guardiola. "Nous savons que les marges sont très serrées. Nous devons gagner tous les matches. A chaque match, on se rapproche", a ajouté l'entraîneur espagnol de Manchester City. Mais le coach catalan refuse de s'enflammer: "Ce qui est arrivé à Liverpool, avec deux défaites de suite, ça peut arriver à Arsenal, ça peut nous arriver." A Brighton, onzième du classement, les Mancuniens encore privés de leur buteur Erling Haaland, blessé, ont ouvert la marque par Kevin De Bruyne, d'une tête en pleine lucarne sur un centre de Kyle Walker (17e). Doublé de Foden Neuf minutes plus tard, Phil Foden a doublé le score sur coup franc à l'entrée de la surface, détourné dans son but par le milieu de terrain allemand Pascal Gross (26e). Un but tout de même attribué à l'international anglais. Foden, encore lui, a écœuré un peu plus des joueurs de Brighton ultra dominés en profitant d'une erreur de relance de l'Argentin Valentin Barco pour placer une frappe à ras de terre qui a trompé le gardien Jason Steele (34e). En seconde période, alors que le jeu s'était quelque peu équilibré, le champion du monde argentin Julian Alvarez a clos la marque de près, après une percée musclée de Walker (62e). Tenant du titre éliminé cette saison en quart de finale de la Ligue des champions aux tirs au but par le Real Madrid, Manchester City jouera la finale de la Coupe d'Angleterre contre son voisin et rival Manchester United le 25 mai à Wembley. Là encore, City est tenant du titre après son triplé historique de la saison dernière. Brighton, éliminé en 8e de finale de la Ligue Europa par l'AS Rome, en est désormais à cinq matches de championnat sans victoire (trois défaites, deux nuls).

25.04.2024 à 23:03

Bientôt un an de détention provisoire pour un policier qui vendait des fichiers confidentiels

FRANCE24

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Mercredi, une juge des libertés et de la détention parisienne a prolongé le mandat de dépôt criminel de K. C., 32 ans, mis en examen et incarcéré depuis le 5 mai 2023 pour au moins 16 infractions dont faux en écriture publique, corruption, escroquerie, violation du secret professionnel ou accès illégal à des systèmes de données étatiques. L'affaire commence début 2023 après un signalement de la plateforme Pharos concernant un compte Telegram qui vend des faux documents d'identité ou des consultations de fichiers de police. Après une rapide enquête confiée à la police des polices (IGPN) et à l'Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM), M. A., soupçonné d'être cet administrateur du compte, est interpellé le 2 mai 2023. Celui qui conteste la plupart des faits et qui est toujours détenu a obtenu récemment l'annulation d'une partie de la procédure par la cour d'appel de Paris, concernant des données obtenues via SnapChat, selon son avocat Me Philippe Ohayon. Il a fait appel de son maintien en détention que "plus rien ne justifie". Quelques milliers d'euros K. C. est interpellé le lendemain. Jusqu'alors, il officiait le jour au commissariat du XIIe arrondissement parisien. La nuit, ce brigadier consultait des canaux Telegram. Dans l'un d'entre eux, un administrateur annonce chercher un fonctionnaire de police capable de consulter des fichiers. A l'audience publique mercredi, l'avocate de K. C., Me Roxane Best, a souligné les difficultés alors rencontrées par son client: "Il vient d'avoir un troisième enfant, un prêt pour l'achat de la maison, une épouse en congé parental". Et d'après l'enquête et ses propres aveux, une sévère addiction aux jeux. Il accepte donc contre rémunération d'éplucher divers fichiers: immatriculation des véhicules (SIV), personnes recherchées (FPR), antécédents judiciaires (TAJ)... Ses consultations, multipliées par sept entre 2020 et 2022, lui rapportent environ 10.000 euros, et clignotent dans plusieurs procédures judiciaires, comme à Nanterre, dans la messagerie Signal d'un protagoniste-clé d'un trafic de stupéfiants international, ou à Marseille. Après son incarcération en mai 2023, K. C. dépose une demande visant à un placement sous bracelet électronique. Rejet. Puis une demande de mise en liberté. Refus. A l'audience à laquelle l'AFP assistait, la procureure a demandé qu'il reste en prison, "pour empêcher la concertation frauduleuse avec les complices" - l'un d'entre eux reste à identifier -, mais aussi pour "prévenir le renouvellement de l'infraction" ainsi que "mettre fin au trouble" provoqué par ces "faits qui portent atteinte à la confiance en l'Etat". "Régime spécial" Me Roxane Best a évoqué de son côté sa "colère" et son "incompréhension" : "On se heurte à un mur dans cette instruction. Aucune demande n'est acceptée, alors que dès la garde à vue", son client "reconnaît tout", y compris "la gravité des faits". L'avocate a balayé le risque d'une concertation, alors que "tout ce qu'il a dit a été retrouvé dans son téléphone ou son ordinateur", tout autant que celui d'une nouvelle infraction : "Il est suspendu, il va être radié, il sait que c'est fini. Comment va-t-il faire" sans accès aux fichiers de police ? Au moment où les autorités s'alarment de la corruption de "basse intensité" dans la police française, l'avocate s'est étonnée du "régime spécial" d'une détention exceptionnellement longue pour ce type de clients, en comparaison par exemple des quatre mois et demi à l'écart du policier mis en examen pour l'homicide de Nahel en juin 2023. Cet été, une telle mesure concernant un policier accusé de violences à Marseille avait déclenché une fronde inédite dans certains commissariats. Le fonctionnaire avait été libéré après 40 jours. K. C., vêtu d'un jean, d'une micro-doudoune noire, barbe bien taillée sur un visage assez sévère, a lui répété mercredi ses "regrets" et son absence de "discernement". "Ca fait un an que je réfléchis à ce que j'ai fait", a-t-il souligné, avant de repartir à la prison de la Santé. Son avocate a fait appel.
Texte intégral (690 mots)
Mercredi, une juge des libertés et de la détention parisienne a prolongé le mandat de dépôt criminel de K. C., 32 ans, mis en examen et incarcéré depuis le 5 mai 2023 pour au moins 16 infractions dont faux en écriture publique, corruption, escroquerie, violation du secret professionnel ou accès illégal à des systèmes de données étatiques. L'affaire commence début 2023 après un signalement de la plateforme Pharos concernant un compte Telegram qui vend des faux documents d'identité ou des consultations de fichiers de police. Après une rapide enquête confiée à la police des polices (IGPN) et à l'Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM), M. A., soupçonné d'être cet administrateur du compte, est interpellé le 2 mai 2023. Celui qui conteste la plupart des faits et qui est toujours détenu a obtenu récemment l'annulation d'une partie de la procédure par la cour d'appel de Paris, concernant des données obtenues via SnapChat, selon son avocat Me Philippe Ohayon. Il a fait appel de son maintien en détention que "plus rien ne justifie". Quelques milliers d'euros K. C. est interpellé le lendemain. Jusqu'alors, il officiait le jour au commissariat du XIIe arrondissement parisien. La nuit, ce brigadier consultait des canaux Telegram. Dans l'un d'entre eux, un administrateur annonce chercher un fonctionnaire de police capable de consulter des fichiers. A l'audience publique mercredi, l'avocate de K. C., Me Roxane Best, a souligné les difficultés alors rencontrées par son client: "Il vient d'avoir un troisième enfant, un prêt pour l'achat de la maison, une épouse en congé parental". Et d'après l'enquête et ses propres aveux, une sévère addiction aux jeux. Il accepte donc contre rémunération d'éplucher divers fichiers: immatriculation des véhicules (SIV), personnes recherchées (FPR), antécédents judiciaires (TAJ)... Ses consultations, multipliées par sept entre 2020 et 2022, lui rapportent environ 10.000 euros, et clignotent dans plusieurs procédures judiciaires, comme à Nanterre, dans la messagerie Signal d'un protagoniste-clé d'un trafic de stupéfiants international, ou à Marseille. Après son incarcération en mai 2023, K. C. dépose une demande visant à un placement sous bracelet électronique. Rejet. Puis une demande de mise en liberté. Refus. A l'audience à laquelle l'AFP assistait, la procureure a demandé qu'il reste en prison, "pour empêcher la concertation frauduleuse avec les complices" - l'un d'entre eux reste à identifier -, mais aussi pour "prévenir le renouvellement de l'infraction" ainsi que "mettre fin au trouble" provoqué par ces "faits qui portent atteinte à la confiance en l'Etat". "Régime spécial" Me Roxane Best a évoqué de son côté sa "colère" et son "incompréhension" : "On se heurte à un mur dans cette instruction. Aucune demande n'est acceptée, alors que dès la garde à vue", son client "reconnaît tout", y compris "la gravité des faits". L'avocate a balayé le risque d'une concertation, alors que "tout ce qu'il a dit a été retrouvé dans son téléphone ou son ordinateur", tout autant que celui d'une nouvelle infraction : "Il est suspendu, il va être radié, il sait que c'est fini. Comment va-t-il faire" sans accès aux fichiers de police ? Au moment où les autorités s'alarment de la corruption de "basse intensité" dans la police française, l'avocate s'est étonnée du "régime spécial" d'une détention exceptionnellement longue pour ce type de clients, en comparaison par exemple des quatre mois et demi à l'écart du policier mis en examen pour l'homicide de Nahel en juin 2023. Cet été, une telle mesure concernant un policier accusé de violences à Marseille avait déclenché une fronde inédite dans certains commissariats. Le fonctionnaire avait été libéré après 40 jours. K. C., vêtu d'un jean, d'une micro-doudoune noire, barbe bien taillée sur un visage assez sévère, a lui répété mercredi ses "regrets" et son absence de "discernement". "Ca fait un an que je réfléchis à ce que j'ai fait", a-t-il souligné, avant de repartir à la prison de la Santé. Son avocate a fait appel.

25.04.2024 à 23:03

Microsoft fait mieux que prévu au premier trimestre, y compris sur le cloud

FRANCE24

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Le bénéfice net ressort en hausse de 20%, à 21,9 milliards de dollars, et à 2,94 dollars rapporté par action, indicateur de référence à Wall Street, soit au-dessus des 2,82 dollars qu'attendaient en moyenne les analystes. La société de Redmond (Etat du Washington) a profité du dynamisme du cloud, scruté par les investisseurs qui s'inquiètent d'un possible ralentissement, alors que Meta a publié, mercredi, une prévision jugée décevante pour le trimestre en cours. La division Intelligent Cloud, qui réunit les activités de centres de données, serveurs et logiciels utilisables à distance, a vu son chiffre d'affaires bondir de 26%, le rythme le plus rapide depuis deux ans. Cette branche pèse désormais quelque 43% des revenus de Microsoft, qui s'éloigne chaque jour un peu plus de son modèle historique, qui reposait uniquement sur le système d'exploitation Windows et sa suite logicielle. "La voie vers la monétisation de l'IA est la plus claire pour Microsoft", en comparaison avec ses grands rivaux Alphabet, Meta ou Amazon, a réagi Sophie Lund-Yates, d'Hargreaves Lansdown, dans une note, "Le groupe retire déjà les dividendes de ses milliards d'investissement dans des technologies telles que ChatGPT et Dall-E qui offrent une capacité de création et une utilisation hyper-personnalisée" aux usagers des produits Microsoft, a ajouté Jeremy Goldman, du cabinet eMarketer. Ce dernier a ainsi capitalisé sur son investissement dans OpenAI, dont l'interface d'IA générative ChatGPT a bousculé le monde de l'informatique, fin 2022, et qu'il a intégré dans beaucoup de ses produits et services. Microsoft a aussi généré de la croissance dans ses deux autres divisions majeures, les services aux professionnels (+12%) et l'informatique personnelle (+17%), qui comprend Windows, les appareils et la console XBox. Les ventes de contenus et services liés à cette dernière se sont envolés (+62%), grâce à l'intégration de l'éditeur de jeux vidéos Activision Blizzard. Au total, le chiffre d'affaires se monte à 61,9 milliards de dollars, en progression de 17% sur un an. Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse, l'action Microsoft gagnait près de 5%.
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Le bénéfice net ressort en hausse de 20%, à 21,9 milliards de dollars, et à 2,94 dollars rapporté par action, indicateur de référence à Wall Street, soit au-dessus des 2,82 dollars qu'attendaient en moyenne les analystes. La société de Redmond (Etat du Washington) a profité du dynamisme du cloud, scruté par les investisseurs qui s'inquiètent d'un possible ralentissement, alors que Meta a publié, mercredi, une prévision jugée décevante pour le trimestre en cours. La division Intelligent Cloud, qui réunit les activités de centres de données, serveurs et logiciels utilisables à distance, a vu son chiffre d'affaires bondir de 26%, le rythme le plus rapide depuis deux ans. Cette branche pèse désormais quelque 43% des revenus de Microsoft, qui s'éloigne chaque jour un peu plus de son modèle historique, qui reposait uniquement sur le système d'exploitation Windows et sa suite logicielle. "La voie vers la monétisation de l'IA est la plus claire pour Microsoft", en comparaison avec ses grands rivaux Alphabet, Meta ou Amazon, a réagi Sophie Lund-Yates, d'Hargreaves Lansdown, dans une note, "Le groupe retire déjà les dividendes de ses milliards d'investissement dans des technologies telles que ChatGPT et Dall-E qui offrent une capacité de création et une utilisation hyper-personnalisée" aux usagers des produits Microsoft, a ajouté Jeremy Goldman, du cabinet eMarketer. Ce dernier a ainsi capitalisé sur son investissement dans OpenAI, dont l'interface d'IA générative ChatGPT a bousculé le monde de l'informatique, fin 2022, et qu'il a intégré dans beaucoup de ses produits et services. Microsoft a aussi généré de la croissance dans ses deux autres divisions majeures, les services aux professionnels (+12%) et l'informatique personnelle (+17%), qui comprend Windows, les appareils et la console XBox. Les ventes de contenus et services liés à cette dernière se sont envolés (+62%), grâce à l'intégration de l'éditeur de jeux vidéos Activision Blizzard. Au total, le chiffre d'affaires se monte à 61,9 milliards de dollars, en progression de 17% sur un an. Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse, l'action Microsoft gagnait près de 5%.

25.04.2024 à 23:02

"Il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte" face à la Russie, estime le chef de l'Otan

FRANCE 24

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Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, a appelé jeudi les alliés de l'Ukraine à respecter leurs engagements en matière de livraisons d'armes et "à le faire rapidement". Lauréat d'une récompense qui lui a été remise à Berlin, il a insisté sur le fait qu'il n'était pas trop tard pour aider l'Ukraine à l'emporter face à la Russie.
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Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, a appelé jeudi les alliés de l'Ukraine à respecter leurs engagements en matière de livraisons d'armes et "à le faire rapidement". Lauréat d'une récompense qui lui a été remise à Berlin, il a insisté sur le fait qu'il n'était pas trop tard pour aider l'Ukraine à l'emporter face à la Russie.

25.04.2024 à 22:55

Google et Microsoft assurent que les investissements massifs dans l'IA riment avec bénéfices

FRANCE24

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Alphabet, la maison mère de Google, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 80 milliards de dollars au premier trimestre, dont elle a dégagé 23,7 milliards de bénéfice net (+57%). Son cloud se porte particulièrement bien: le bénéfice opérationnel de la branche d'informatique à distance est ressorti à 900 millions - plus du triple d'il y a un an. Microsoft a de son côté rapporté près de 22 milliards de dollars de profits de janvier à mars, en hausse de 20%. Sa division Intelligent Cloud (centres de données, serveurs et logiciels à distance), a vu ses revenus bondir de 26%, son rythme le plus rapide depuis deux ans. Mais le marché guettait surtout des signes que les investissements des deux géants américains dans l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant) commencent à porter leurs fruits. Mercredi, leur voisin et concurrent Meta (Facebook, Instagram) a déçu Wall Street, même s'il a doublé ses profits, en annonçant des dépenses plus élevées dans l'IA, qui mettront plusieurs années à se transformer en bénéfices. "Nous avons des trajectoires claires vers la monétisation de l'IA grâce à la publicité, au cloud et aux abonnements", a assuré Sundar Pichai, patron d'Alphabet, lors d'une conférence aux analystes jeudi. "La monétisation suit" Depuis le succès fin 2022 de ChatGPT - conçu par OpenAI, allié de Microsoft - les géants des technologies déploient à très grande vitesse des outils d'IA générative, pour les particuliers et pour les entreprises. En tête, Microsoft et Google multiplient les annonces de nouveaux modèles de langage, d'assistants d'IA toujours plus perfectionnés et de nouveaux investissements dans les puces, les serveurs ou les start-up partenaires. "Nous avons commencé à intégrer des aperçus de réponses générées par l'IA en haut des résultats de recherche", a par exemple déclaré Sundar Pichai jeudi. Ces aperçus - des réponses directes et rédigées aux questions des internautes - "permettent aux gens d'accéder à de nouvelles informations et de poser des questions plus complexes", a-t-il détaillé. "D'après nos tests, les personnes qui s'en servent utilisent plus notre moteur de recherche et font part d'une plus grande satisfaction". Comme Meta et Microsoft, le dirigeant a eu de nombreuses questions d'analystes sur l'évolution des dépenses dans l'IA. Il a indiqué que quand un nouveau produit "fonctionne bien, la monétisation suit" et promis que l'entreprise continuait "à gérer la croissance des effectifs et à renforcer les équipes sur les domaines les plus prioritaires". Alphabet a supprimé 12.000 postes début 2023, et remercié quelques centaines d'employés cette année. Augmentation des dépenses Microsoft fait de son côté face à une "demande un peu plus élevée dans l'IA que ses capacités actuelles", a noté Amy Hood, la directrice financière du groupe informatique. Elle a reconnu que "les dépenses d'investissement allaient augmenter de façon significative", à cause des besoins en infrastructures de cloud et d'IA, mais a dit s'attendre à une amélioration de deux points des marges de la société sur son année fiscale 2024. "La voie vers la monétisation de l'IA" pour Microsoft "est la plus claire", en comparaison avec Alphabet, Meta ou Amazon, estime Sophie Lund-Yates, d'Hargreaves Lansdown, dans une note. "Le groupe retire déjà les dividendes de ses milliards d'investissement dans des technologies telles que ChatGPT et Dall-E qui offrent une capacité de création et une utilisation hyper-personnalisée" aux usagers des produits Microsoft, a abondé Jeremy Goldman, de Emarketer. Dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse, l'action Microsoft gagnait près de 5%. Celle d'Alphabet prenait plus de 12%, encouragée par l'annonce du versement d'un dividende. "Les choses se présentent bien pour Google", a réagi Evelyn Mitchell-Wolf, de Emarketer. "Il est évident que les percées de Google dans l'IA aident son cloud, qui est un moteur de croissance". "Et YouTube a bénéficié des investissements dans le sport en direct, une meilleure gestion du problème de blocage des publicités et une meilleure monétisation des Shorts", les vidéos courtes et divertissantes copiées sur TikTok, a ajouté l'analyste. Les revenus de la plateforme de vidéos ont grimpé de 20% sur un an, à plus de 8 milliards de dollars.
Texte intégral (743 mots)
Alphabet, la maison mère de Google, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 80 milliards de dollars au premier trimestre, dont elle a dégagé 23,7 milliards de bénéfice net (+57%). Son cloud se porte particulièrement bien: le bénéfice opérationnel de la branche d'informatique à distance est ressorti à 900 millions - plus du triple d'il y a un an. Microsoft a de son côté rapporté près de 22 milliards de dollars de profits de janvier à mars, en hausse de 20%. Sa division Intelligent Cloud (centres de données, serveurs et logiciels à distance), a vu ses revenus bondir de 26%, son rythme le plus rapide depuis deux ans. Mais le marché guettait surtout des signes que les investissements des deux géants américains dans l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant) commencent à porter leurs fruits. Mercredi, leur voisin et concurrent Meta (Facebook, Instagram) a déçu Wall Street, même s'il a doublé ses profits, en annonçant des dépenses plus élevées dans l'IA, qui mettront plusieurs années à se transformer en bénéfices. "Nous avons des trajectoires claires vers la monétisation de l'IA grâce à la publicité, au cloud et aux abonnements", a assuré Sundar Pichai, patron d'Alphabet, lors d'une conférence aux analystes jeudi. "La monétisation suit" Depuis le succès fin 2022 de ChatGPT - conçu par OpenAI, allié de Microsoft - les géants des technologies déploient à très grande vitesse des outils d'IA générative, pour les particuliers et pour les entreprises. En tête, Microsoft et Google multiplient les annonces de nouveaux modèles de langage, d'assistants d'IA toujours plus perfectionnés et de nouveaux investissements dans les puces, les serveurs ou les start-up partenaires. "Nous avons commencé à intégrer des aperçus de réponses générées par l'IA en haut des résultats de recherche", a par exemple déclaré Sundar Pichai jeudi. Ces aperçus - des réponses directes et rédigées aux questions des internautes - "permettent aux gens d'accéder à de nouvelles informations et de poser des questions plus complexes", a-t-il détaillé. "D'après nos tests, les personnes qui s'en servent utilisent plus notre moteur de recherche et font part d'une plus grande satisfaction". Comme Meta et Microsoft, le dirigeant a eu de nombreuses questions d'analystes sur l'évolution des dépenses dans l'IA. Il a indiqué que quand un nouveau produit "fonctionne bien, la monétisation suit" et promis que l'entreprise continuait "à gérer la croissance des effectifs et à renforcer les équipes sur les domaines les plus prioritaires". Alphabet a supprimé 12.000 postes début 2023, et remercié quelques centaines d'employés cette année. Augmentation des dépenses Microsoft fait de son côté face à une "demande un peu plus élevée dans l'IA que ses capacités actuelles", a noté Amy Hood, la directrice financière du groupe informatique. Elle a reconnu que "les dépenses d'investissement allaient augmenter de façon significative", à cause des besoins en infrastructures de cloud et d'IA, mais a dit s'attendre à une amélioration de deux points des marges de la société sur son année fiscale 2024. "La voie vers la monétisation de l'IA" pour Microsoft "est la plus claire", en comparaison avec Alphabet, Meta ou Amazon, estime Sophie Lund-Yates, d'Hargreaves Lansdown, dans une note. "Le groupe retire déjà les dividendes de ses milliards d'investissement dans des technologies telles que ChatGPT et Dall-E qui offrent une capacité de création et une utilisation hyper-personnalisée" aux usagers des produits Microsoft, a abondé Jeremy Goldman, de Emarketer. Dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse, l'action Microsoft gagnait près de 5%. Celle d'Alphabet prenait plus de 12%, encouragée par l'annonce du versement d'un dividende. "Les choses se présentent bien pour Google", a réagi Evelyn Mitchell-Wolf, de Emarketer. "Il est évident que les percées de Google dans l'IA aident son cloud, qui est un moteur de croissance". "Et YouTube a bénéficié des investissements dans le sport en direct, une meilleure gestion du problème de blocage des publicités et une meilleure monétisation des Shorts", les vidéos courtes et divertissantes copiées sur TikTok, a ajouté l'analyste. Les revenus de la plateforme de vidéos ont grimpé de 20% sur un an, à plus de 8 milliards de dollars.

25.04.2024 à 22:43

La justice américaine annule l'une des condamnations d'Harvey Weinstein pour viol

FRANCE24

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Une cour d'appel de New York a annulé jeudi la condamnation pour viol et agression sexuelle de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020 dans cet Etat, et ordonné un nouveau procès, un revers pour le mouvement #MeToo.
Texte intégral (743 mots)
Une cour d'appel de New York a annulé jeudi la condamnation pour viol et agression sexuelle de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020 dans cet Etat, et ordonné un nouveau procès, un revers pour le mouvement #MeToo.

25.04.2024 à 22:37

Les Etats-Unis annoncent des limites d'émissions de CO2 pour les centrales à charbon

FRANCE24

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Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues et coûteuses. Il s'agit d'annonces "énormes" qui "nous font avancer dans notre combat contre la crise climatique", a déclaré Ali Zaidi, le conseiller climat du président démocrate candidat à sa réélection. "Le secteur énergétique a aujourd'hui davantage d'outils pour réduire sa pollution que jamais auparavant." La production d'électricité représente environ un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays, soit le deuxième secteur émetteur le plus important après les transports. Selon les nouvelles règles, les centrales à charbon qui prévoient de continuer à opérer après 2039 devront capter 90% de leur CO2 émis, à partir de 2032. Celles prévoyant de fermer d'ici 2039 -- environ la moitié des centrales à charbon du pays, selon le gouvernement -- devront elles capter 16% de leurs émissions, d'ici 2030. Enfin, celles mises à la retraite avant 2032 sont exemptées de toute limite. Les nouvelles centrales à gaz fonctionnant à haute capacité devront elles aussi s'équiper pour capter 90% de leur CO2 d'ici 2032. La réglementation avait été proposée il y a un an par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), et après une consultation publique obligatoire, elle est désormais finalisée -- non sans plusieurs changements. La réglementation finale ne couvre plus les centrales à gaz déjà existantes, qui doivent désormais faire l'objet d'une norme séparée. Et la date à laquelle les centrales à charbon devront capter 90% de leur CO2 a été repoussée de 2030 à 2032. "Historique" Il n'existait jusqu'ici pas de norme fédérale limitant les émissions des centrales à charbon déjà existantes. Ces dernières représentent pourtant la plus grosse source d'émissions du secteur énergétique, selon l'EPA. La réglementation doit permettre d'empêcher l'émission de près de 1,4 milliard de tonnes de CO2 d'ici 2047, soit l'équivalent des émissions annuelles de 328 millions de voitures, a fait valoir l'EPA. Cette norme est l'un "des outils les plus efficaces jamais développés pour réduire les émissions nocives pour le climat du secteur énergétique", a réagi l'organisation Sierra Club. "C'est historique", le gouvernement de Joe Biden "en aura fait plus que n'importe quelle autre administration" pour le climat, a abondé auprès de l'AFP Margie Alt, directrice de la "Climate action campaign", coalition regroupant une dizaine d'organisations environnementales. Aucune technologie n'est imposée aux entreprises pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions, mais l'EPA avance que la meilleure option sera le captage et stockage de CO2 (CCS), qui permet de l'emprisonner au lieu de le relâcher dans l'atmosphère. Il n'existe pourtant pour le moment dans le monde qu'environ 40 sites de captage de CO2 pour des processus industriels ou la génération d'électricité, selon l'Agence internationale de l'énergie. Pour l'organisation 350.org, ces technologies n'ont pas encore fait leur preuve, et c'est plutôt le nombre de ces centrales qui devrait être réduit. "Des représentants de plusieurs compagnies électriques ont indiqué que le CCS est une technologie viable pour le secteur énergétique aujourd'hui", a toutefois assuré le patron de l'EPA, Michael Regan, en rappelant les crédits d'impôts accordés pour ces techniques par une récente loi climatique (IRA). Réglementation "extrême" Selon l'élu républicain du Texas Chip Roy, l'EPA "est en train de tuer la production fiable d'électricité". Le groupe America's Power, qui représente l'industrie du charbon, a qualifié la nouvelle norme d'"extrême et illégale". Elle pourrait être contestée en justice, et Donald Trump avait déjà annoncé son intention de revenir dessus s'il est élu président en novembre. L'EPA a par ailleurs annoncé jeudi trois autres réglementations concernant les centrales à charbon, pour réduire leurs émissions de métaux toxiques (mercure, nickel...), la pollution de leurs rejets dans l'eau et des cendres de charbon. Une quantité importante de centrales à charbon a fermé durant la dernière décennie aux Etats-Unis. En parallèle, la production électrique via l'énergie solaire et éolienne, mais aussi celle des centrales à gaz, a augmenté. En 2023, environ 60% de la production électrique des Etats-Unis provenait de centrales à gaz (43%) ou à charbon (16%), selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie, suivies par les énergies renouvelables (21%), et le nucléaire (18%).
Texte intégral (740 mots)
Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues et coûteuses. Il s'agit d'annonces "énormes" qui "nous font avancer dans notre combat contre la crise climatique", a déclaré Ali Zaidi, le conseiller climat du président démocrate candidat à sa réélection. "Le secteur énergétique a aujourd'hui davantage d'outils pour réduire sa pollution que jamais auparavant." La production d'électricité représente environ un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays, soit le deuxième secteur émetteur le plus important après les transports. Selon les nouvelles règles, les centrales à charbon qui prévoient de continuer à opérer après 2039 devront capter 90% de leur CO2 émis, à partir de 2032. Celles prévoyant de fermer d'ici 2039 -- environ la moitié des centrales à charbon du pays, selon le gouvernement -- devront elles capter 16% de leurs émissions, d'ici 2030. Enfin, celles mises à la retraite avant 2032 sont exemptées de toute limite. Les nouvelles centrales à gaz fonctionnant à haute capacité devront elles aussi s'équiper pour capter 90% de leur CO2 d'ici 2032. La réglementation avait été proposée il y a un an par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), et après une consultation publique obligatoire, elle est désormais finalisée -- non sans plusieurs changements. La réglementation finale ne couvre plus les centrales à gaz déjà existantes, qui doivent désormais faire l'objet d'une norme séparée. Et la date à laquelle les centrales à charbon devront capter 90% de leur CO2 a été repoussée de 2030 à 2032. "Historique" Il n'existait jusqu'ici pas de norme fédérale limitant les émissions des centrales à charbon déjà existantes. Ces dernières représentent pourtant la plus grosse source d'émissions du secteur énergétique, selon l'EPA. La réglementation doit permettre d'empêcher l'émission de près de 1,4 milliard de tonnes de CO2 d'ici 2047, soit l'équivalent des émissions annuelles de 328 millions de voitures, a fait valoir l'EPA. Cette norme est l'un "des outils les plus efficaces jamais développés pour réduire les émissions nocives pour le climat du secteur énergétique", a réagi l'organisation Sierra Club. "C'est historique", le gouvernement de Joe Biden "en aura fait plus que n'importe quelle autre administration" pour le climat, a abondé auprès de l'AFP Margie Alt, directrice de la "Climate action campaign", coalition regroupant une dizaine d'organisations environnementales. Aucune technologie n'est imposée aux entreprises pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions, mais l'EPA avance que la meilleure option sera le captage et stockage de CO2 (CCS), qui permet de l'emprisonner au lieu de le relâcher dans l'atmosphère. Il n'existe pourtant pour le moment dans le monde qu'environ 40 sites de captage de CO2 pour des processus industriels ou la génération d'électricité, selon l'Agence internationale de l'énergie. Pour l'organisation 350.org, ces technologies n'ont pas encore fait leur preuve, et c'est plutôt le nombre de ces centrales qui devrait être réduit. "Des représentants de plusieurs compagnies électriques ont indiqué que le CCS est une technologie viable pour le secteur énergétique aujourd'hui", a toutefois assuré le patron de l'EPA, Michael Regan, en rappelant les crédits d'impôts accordés pour ces techniques par une récente loi climatique (IRA). Réglementation "extrême" Selon l'élu républicain du Texas Chip Roy, l'EPA "est en train de tuer la production fiable d'électricité". Le groupe America's Power, qui représente l'industrie du charbon, a qualifié la nouvelle norme d'"extrême et illégale". Elle pourrait être contestée en justice, et Donald Trump avait déjà annoncé son intention de revenir dessus s'il est élu président en novembre. L'EPA a par ailleurs annoncé jeudi trois autres réglementations concernant les centrales à charbon, pour réduire leurs émissions de métaux toxiques (mercure, nickel...), la pollution de leurs rejets dans l'eau et des cendres de charbon. Une quantité importante de centrales à charbon a fermé durant la dernière décennie aux Etats-Unis. En parallèle, la production électrique via l'énergie solaire et éolienne, mais aussi celle des centrales à gaz, a augmenté. En 2023, environ 60% de la production électrique des Etats-Unis provenait de centrales à gaz (43%) ou à charbon (16%), selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie, suivies par les énergies renouvelables (21%), et le nucléaire (18%).

25.04.2024 à 21:47

F1: L'ingénieur Adrian Newey va quitter l'écurie Red Bull (médias)

FRANCE24

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Le site spécialisé Motorsport.com rapporte de son côté que Newey aurait annoncé aux dirigeants de l'écurie sa décision de quitter l'écurie à la fin de la saison. Contacté par l'AFP, un porte-parole de Red Bull a indiqué qu'"Adrian est sous contrat au moins jusqu'à fin 2025 et nous ne sommes pas au courant qu'il rejoigne une autre équipe". Considéré comme l'un des plus grands ingénieurs de la F1, Newey, âgé de 65 ans, travaille pour Red Bull depuis 2006. Il a conçu les monoplaces qui ont apporté à l'écurie basée à Milton Keynes six titres de champion du monde des constructeurs entre 2010 et 2023 et sept titres pilotes avec Sebastian Vettel (de 2010 à 2013) puis Max Verstappen (de 2021 à 2023). Le Britannique avait auparavant travaillé pour les écuries Williams et McLaren. Red Bull est agitée par une polémique depuis que Christian Horner, son patron historique, a été accusé par une employée de l'écurie de "comportement inapproprié". Le 28 février, une enquête interne menée par un avocat extérieur désigné par Red Bull blanchit Horner, qui a toujours protesté de son innocence et accueille avec satisfaction cette décision qui intervient juste avant le premier Grand Prix de la saison à Bahreïn. L'employée à l'origine des accusations a été suspendue de ses fonctions au sein de l'équipe le 7 mars mais aurait été réintégrée depuis. La BBC avait affirmé mi-mars qu'elle avait saisi la Fédération internationale de l'automobile (FIA) de l'affaire. Exploser Le père de Max Verstappen, Jos, lui-même ancien pilote de F1, a estimé début mars que Red Bull allait "exploser" si Horner, 50 ans dont 19 à la tête de l'écurie, restait à son poste. L'affaire, révélée début février, n'a pas eu de répercussion sur les performances en course des Red Bull. Après cinq Grands Prix courus cette saison, l'écurie domine largement le championnat du monde des constructeurs avec 195 points contre 151 pour son dauphin, Ferrari. Au classement des pilotes, Verstappen, vainqueur à quatre reprises déjà cette saison, fait la course en tête avec 110 points, devant son coéquipier mexicain Sergio Perez (85 pts). Mais Max Verstappen a lui-même apporté il y a quelques semaines apporté son soutien à Helmut Marko, un autre responsable influent de Red Bull, dont les relations avec Christian Horner passent pour ne pas être bonnes. Motorsport affirme aussi qu'Adrian Newey aurait reçu une très grosse offre d'Aston Martin et rappelle que d'autres rumeurs ont évoqué son passage chez Ferrari alors que l'ingénieur britannique a été aperçu récemment non loin du siège de celle-ci à Maranello en Italie. "Si toutes les personnes qui vont faire des essais au Mugello (un circuit situé non loin de Maranello, NDLR) signent chez Ferrari, il va falloir qu'on achète un bus pour aller sur les circuits", a répondu avec humour le chef de l'écurie italienne, le Français Frédéric Vasseur, vendredi dernier à l'AFP.
Texte intégral (507 mots)
Le site spécialisé Motorsport.com rapporte de son côté que Newey aurait annoncé aux dirigeants de l'écurie sa décision de quitter l'écurie à la fin de la saison. Contacté par l'AFP, un porte-parole de Red Bull a indiqué qu'"Adrian est sous contrat au moins jusqu'à fin 2025 et nous ne sommes pas au courant qu'il rejoigne une autre équipe". Considéré comme l'un des plus grands ingénieurs de la F1, Newey, âgé de 65 ans, travaille pour Red Bull depuis 2006. Il a conçu les monoplaces qui ont apporté à l'écurie basée à Milton Keynes six titres de champion du monde des constructeurs entre 2010 et 2023 et sept titres pilotes avec Sebastian Vettel (de 2010 à 2013) puis Max Verstappen (de 2021 à 2023). Le Britannique avait auparavant travaillé pour les écuries Williams et McLaren. Red Bull est agitée par une polémique depuis que Christian Horner, son patron historique, a été accusé par une employée de l'écurie de "comportement inapproprié". Le 28 février, une enquête interne menée par un avocat extérieur désigné par Red Bull blanchit Horner, qui a toujours protesté de son innocence et accueille avec satisfaction cette décision qui intervient juste avant le premier Grand Prix de la saison à Bahreïn. L'employée à l'origine des accusations a été suspendue de ses fonctions au sein de l'équipe le 7 mars mais aurait été réintégrée depuis. La BBC avait affirmé mi-mars qu'elle avait saisi la Fédération internationale de l'automobile (FIA) de l'affaire. Exploser Le père de Max Verstappen, Jos, lui-même ancien pilote de F1, a estimé début mars que Red Bull allait "exploser" si Horner, 50 ans dont 19 à la tête de l'écurie, restait à son poste. L'affaire, révélée début février, n'a pas eu de répercussion sur les performances en course des Red Bull. Après cinq Grands Prix courus cette saison, l'écurie domine largement le championnat du monde des constructeurs avec 195 points contre 151 pour son dauphin, Ferrari. Au classement des pilotes, Verstappen, vainqueur à quatre reprises déjà cette saison, fait la course en tête avec 110 points, devant son coéquipier mexicain Sergio Perez (85 pts). Mais Max Verstappen a lui-même apporté il y a quelques semaines apporté son soutien à Helmut Marko, un autre responsable influent de Red Bull, dont les relations avec Christian Horner passent pour ne pas être bonnes. Motorsport affirme aussi qu'Adrian Newey aurait reçu une très grosse offre d'Aston Martin et rappelle que d'autres rumeurs ont évoqué son passage chez Ferrari alors que l'ingénieur britannique a été aperçu récemment non loin du siège de celle-ci à Maranello en Italie. "Si toutes les personnes qui vont faire des essais au Mugello (un circuit situé non loin de Maranello, NDLR) signent chez Ferrari, il va falloir qu'on achète un bus pour aller sur les circuits", a répondu avec humour le chef de l'écurie italienne, le Français Frédéric Vasseur, vendredi dernier à l'AFP.

25.04.2024 à 21:35

L'écologiste Marie Toussaint juge que la "politique" de Macron place l'Europe en danger de mort

FRANCE24

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Le jugeant "complice", voire "auteur" des "reculs environnementaux", elle a asséné: "Oui Monsieur Macron, l'Europe peut mourir: si on continue à appliquer la politique que vous appelez de vos vœux, ce mix de libéralisme naïf, d'inconséquence écologique, et de démolition des protections sociales". Elle répondait au chef de l'Etat qui avait dressé jeudi matin lors d'un discours fleuve à la Sorbonne un portrait alarmiste de l'UE, qui pourrait, selon lui, "mourir d'elle-même". "La puissance dont vous parlez ne peut se bâtir sur la poursuite de chimères productivistes qui nous mènent à notre perte", a-t-elle asséné devant près de 400 militants et sympathisants. "Nos discours disent une chose. Mais nos achats en disent une autre. Au seul premier trimestre 2024, la France a acheté 600 millions d’euros de gaz naturel liquéfié russe, notamment à travers les contrats noués par TotalEnergies", a-t-elle rappelé, et "l’an passé, nous avons envoyé deux fois plus d’argent à Vladimir Poutine pour son gaz qu’à l’Ukraine pour sa défense". Estimant "qu'il n'est plus temps de faire des grands discours repeints en vert", elle a affirmé que les Ecologistes étaient "le camp du grand sursaut", face "au grand recul". Un peu plus tôt, l'eurodéputée a chanté, en allemand et en français, l'hymne européen "L'ode à la joie", en compagnie des maires écologistes de Strasbourg Jeanne Barseghian, Besançon Anne Vignot et Grenoble Eric Piolle, de nombreux parlementaires, et de la cheffe de file de la campagne des Verts européens, l'Allemande Terry Reintke. A un mois et demi de l'élection, Marie Toussaint est créditée de 6 à 8% des intentions de vote, loin du score de 13,4% de Yannick Jadot en 2019. Il va falloir "convaincre que le dérèglement climatique conditionne toutes les politiques que nous devons mettre en œuvre" et "seules les écologistes proposent des solutions à la hauteur des crises que nous vivons", a-t-elle affirmé. "On n'a pas attendu 2024 pour parler de puissance écoloqique, nous n'avons pas attendu la guerre pour dire que les énergies renouvelables c'était la paix", a aussi insisté la coprésidente du Parti vert européen, Mélanie Vogel, défendant la nécessité d'"une Europe fédérale", face au "risque fasciste".
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Le jugeant "complice", voire "auteur" des "reculs environnementaux", elle a asséné: "Oui Monsieur Macron, l'Europe peut mourir: si on continue à appliquer la politique que vous appelez de vos vœux, ce mix de libéralisme naïf, d'inconséquence écologique, et de démolition des protections sociales". Elle répondait au chef de l'Etat qui avait dressé jeudi matin lors d'un discours fleuve à la Sorbonne un portrait alarmiste de l'UE, qui pourrait, selon lui, "mourir d'elle-même". "La puissance dont vous parlez ne peut se bâtir sur la poursuite de chimères productivistes qui nous mènent à notre perte", a-t-elle asséné devant près de 400 militants et sympathisants. "Nos discours disent une chose. Mais nos achats en disent une autre. Au seul premier trimestre 2024, la France a acheté 600 millions d’euros de gaz naturel liquéfié russe, notamment à travers les contrats noués par TotalEnergies", a-t-elle rappelé, et "l’an passé, nous avons envoyé deux fois plus d’argent à Vladimir Poutine pour son gaz qu’à l’Ukraine pour sa défense". Estimant "qu'il n'est plus temps de faire des grands discours repeints en vert", elle a affirmé que les Ecologistes étaient "le camp du grand sursaut", face "au grand recul". Un peu plus tôt, l'eurodéputée a chanté, en allemand et en français, l'hymne européen "L'ode à la joie", en compagnie des maires écologistes de Strasbourg Jeanne Barseghian, Besançon Anne Vignot et Grenoble Eric Piolle, de nombreux parlementaires, et de la cheffe de file de la campagne des Verts européens, l'Allemande Terry Reintke. A un mois et demi de l'élection, Marie Toussaint est créditée de 6 à 8% des intentions de vote, loin du score de 13,4% de Yannick Jadot en 2019. Il va falloir "convaincre que le dérèglement climatique conditionne toutes les politiques que nous devons mettre en œuvre" et "seules les écologistes proposent des solutions à la hauteur des crises que nous vivons", a-t-elle affirmé. "On n'a pas attendu 2024 pour parler de puissance écoloqique, nous n'avons pas attendu la guerre pour dire que les énergies renouvelables c'était la paix", a aussi insisté la coprésidente du Parti vert européen, Mélanie Vogel, défendant la nécessité d'"une Europe fédérale", face au "risque fasciste".

25.04.2024 à 21:21

Washington accorde 6,1 milliards de dollars à Micron pour deux usines de semi-conducteurs

FRANCE24

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Une nouvelle dont s'est félicité le président américain Joe Biden, en visite jeudi à Syracuse, dans le nord de l'Etat de New York, là où le groupe prévoit de développer deux usines, avec à la clé la promesse de plusieurs dizaines de milliers d'emplois. "Lors de la pandémie, la fermeture des usines de semi-conducteurs à l'étranger a été la cause d'un tiers de l'inflation en 2021, à cause de l'allongement des délais d'attente. Il est hors de question que je nous laisse être vulnérables à l'avenir, nous allons les fabriquer ici aux Etats-Unis ensemble", a insisté le président américain lors d'un discours sur place. Ces subventions doivent venir soutenir un premier investissement de 50 milliards de dollars mené par Micron dans ces deux Etats, d'ici à 2030, qui montera à 125 milliards de dollars dans les vingt prochaines années, a précisé la Maison-Blanche dans un communiqué. Le département du Commerce pourrait, par ailleurs, accorder jusqu'à 7,5 milliards de dollars supplémentaires à Micron, sous forme de prêts. A terme, les nouvelles usines devraient permettre la création de 70.000 emplois, avec "des dizaines de milliers d'emplois indirects", assure la présidence américaine, qui présente les investissements de Micron comme étant "les plus importants investissements privés de l'histoire" dans l'Etat de New York et l'Idaho. "Elles produiront les processeurs de pointe les plus puissants et les plus sophistiqués au monde", a insisté le président Biden "ils sont essentiels pour les technologies émergentes et alimenteront l'économie de demain, avec l'intelligence artificielle et les communications avancées". "Protéger notre sécurité économique" "Nous sommes heureux de réaliser ces investissements significatifs aux Etats-Unis, qui permettront la création de nombreux emplois de haute technologie", a déclaré le PDG de Micron, Sanjey Mehrotra, cité dans un communiqué du département du Commerce. "Avec cet investissement, nous travaillons à réaliser l'un des principaux objectifs du président Biden, relocaliser le développement et la production des semi-conducteurs les plus avancés, qui sont essentiels pour maintenir notre primauté sur l'intelligence artificielle et protéger notre sécurité économique et nationale", a dit de son côté la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, également citée dans le communiqué. Le "Chips and Science Act", qui date de l'été 2022, prévoit 52,7 milliards de dollars pour relancer la production de semi-conducteurs aux Etats-Unis, avec l'idée que l'argent public serve de tremplin pour des investissements privés. Le gouvernement américain a d'ores et déjà annoncé plusieurs subventions importantes à destination de grands groupes produisant des semi-conducteurs et prévoyant d'installer des usines aux Etats-Unis. Le géant sud-coréen Samsung s'est ainsi vu accorder, le 15 avril, 6,4 milliards de dollars afin de produire des puces électroniques de pointe au Texas. Le numéro un mondial des semi-conducteurs, le groupe taïwanais TSMC, s'est lui engagé à construire une troisième usine en Arizona, recevant pour sa part jusqu'à 6,6 milliards de dollars de financement Fin mars, le groupe américain Intel a reçu un paquet d'aides et de subventions d'un montant total de près de 20 milliards de dollars pour augmenter la production de ses semi-conducteurs, alors que l'entreprise prévoit notamment d'agrandir ses installations en Arizona, dans l'Ohio, au Nouveau-Mexique et dans l'Oregon.
Texte intégral (548 mots)
Une nouvelle dont s'est félicité le président américain Joe Biden, en visite jeudi à Syracuse, dans le nord de l'Etat de New York, là où le groupe prévoit de développer deux usines, avec à la clé la promesse de plusieurs dizaines de milliers d'emplois. "Lors de la pandémie, la fermeture des usines de semi-conducteurs à l'étranger a été la cause d'un tiers de l'inflation en 2021, à cause de l'allongement des délais d'attente. Il est hors de question que je nous laisse être vulnérables à l'avenir, nous allons les fabriquer ici aux Etats-Unis ensemble", a insisté le président américain lors d'un discours sur place. Ces subventions doivent venir soutenir un premier investissement de 50 milliards de dollars mené par Micron dans ces deux Etats, d'ici à 2030, qui montera à 125 milliards de dollars dans les vingt prochaines années, a précisé la Maison-Blanche dans un communiqué. Le département du Commerce pourrait, par ailleurs, accorder jusqu'à 7,5 milliards de dollars supplémentaires à Micron, sous forme de prêts. A terme, les nouvelles usines devraient permettre la création de 70.000 emplois, avec "des dizaines de milliers d'emplois indirects", assure la présidence américaine, qui présente les investissements de Micron comme étant "les plus importants investissements privés de l'histoire" dans l'Etat de New York et l'Idaho. "Elles produiront les processeurs de pointe les plus puissants et les plus sophistiqués au monde", a insisté le président Biden "ils sont essentiels pour les technologies émergentes et alimenteront l'économie de demain, avec l'intelligence artificielle et les communications avancées". "Protéger notre sécurité économique" "Nous sommes heureux de réaliser ces investissements significatifs aux Etats-Unis, qui permettront la création de nombreux emplois de haute technologie", a déclaré le PDG de Micron, Sanjey Mehrotra, cité dans un communiqué du département du Commerce. "Avec cet investissement, nous travaillons à réaliser l'un des principaux objectifs du président Biden, relocaliser le développement et la production des semi-conducteurs les plus avancés, qui sont essentiels pour maintenir notre primauté sur l'intelligence artificielle et protéger notre sécurité économique et nationale", a dit de son côté la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, également citée dans le communiqué. Le "Chips and Science Act", qui date de l'été 2022, prévoit 52,7 milliards de dollars pour relancer la production de semi-conducteurs aux Etats-Unis, avec l'idée que l'argent public serve de tremplin pour des investissements privés. Le gouvernement américain a d'ores et déjà annoncé plusieurs subventions importantes à destination de grands groupes produisant des semi-conducteurs et prévoyant d'installer des usines aux Etats-Unis. Le géant sud-coréen Samsung s'est ainsi vu accorder, le 15 avril, 6,4 milliards de dollars afin de produire des puces électroniques de pointe au Texas. Le numéro un mondial des semi-conducteurs, le groupe taïwanais TSMC, s'est lui engagé à construire une troisième usine en Arizona, recevant pour sa part jusqu'à 6,6 milliards de dollars de financement Fin mars, le groupe américain Intel a reçu un paquet d'aides et de subventions d'un montant total de près de 20 milliards de dollars pour augmenter la production de ses semi-conducteurs, alors que l'entreprise prévoit notamment d'agrandir ses installations en Arizona, dans l'Ohio, au Nouveau-Mexique et dans l'Oregon.
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