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17.09.2024 à 03:33

🔴 En direct : le retour des Israéliens dans le Nord est désormais un but de guerre, dit Netanyahu

FRANCE 24

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi que le retour des habitants du nord du pays, qu'ils ont fui en raison des tirs transfrontaliers quasi-quotidiens du mouvement islamiste libanais Hezbollah, figurait désormais parmi les buts de guerre de son gouvernement. Suivez notre direct.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi que le retour des habitants du nord du pays, qu'ils ont fui en raison des tirs transfrontaliers quasi-quotidiens du mouvement islamiste libanais Hezbollah, figurait désormais parmi les buts de guerre de son gouvernement. Suivez notre direct.

17.09.2024 à 02:55

Le Secret Service, le service de sécurité américain qui n'a pas droit à l'erreur

FRANCE24

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- Fragilisé par la tentative d'assassinat de juillet - Le 13 juillet, l'ex-président et candidat républicain à la Maison Blanche, en meeting à Butler, en Pennsylvanie (nord-est), échappe de peu aux balles d'un tireur. Dix jours après, la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, démissionne après avoir assumé la responsabilité du "plus important échec opérationnel" de son agence "depuis des décennies". Au moins cinq de ses agents sont placés en congé d'office. Mais ni ces mesures disciplinaires ni les enquêtes à la fois interne et indépendante engagées pour tirer les leçons du fiasco ne désarment les critiques, notamment sur le fait que le bâtiment où le tireur avait pris position se trouvait dans le "périmètre extérieur" du meeting, sous la responsabilité de la police locale et non du Secret Service. Donald Trump a salué l'action du Secret Service dimanche sur son terrain de golf de Palm Beach, en Floride, où selon les précisions lundi de son directeur par intérim, Ronald Rowe, le suspect a été repéré et visé par un agent avant même d'être en position de tirer sur l'ex-président. Mais ses alliés républicains déplorent le fait que son dispositif de sécurité n'ait pas été élevé au niveau dont bénéficie un président en exercice. "Il y a eu DEUX tentatives d'assassinat contre M. Trump. Le Secret Service doit élever son niveau de protection à ses capacités MAXIMALES — y compris en élargissant le périmètre" de sécurité autour de lui, a affirmé sur X le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, Steve Scalise. Mais le directeur par intérim a assuré lundi qu'après l'assassinat manqué du 13 juillet, sur instruction du président sortant Joe Biden, le Secret Service avait encore "renforcé" son dispositif autour de Donald Trump comme de son adversaire démocrate Kamala Harris, le portant au "plus haut niveau". Ronald Rowe a mentionné la présence dimanche notamment de contre-tireurs d'élite, d'équipes de contre-assaut et de drones. "Le succès est obligatoire tous les jours, nous ne pouvons pas échouer", a-t-il souligné, évoquant des "conversations difficiles" avec le Congrès pour obtenir les moyens nécessaires. Auparavant, le président Biden a réclamé "davantage d'aide" pour le Secret Service, notamment "plus de personnel", appelant le Congrès à débloquer des moyens supplémentaires. Protection à vie des deux têtes de l'exécutif Le Secret Service assure la protection à vie des présidents et vice-présidents, en exercice, après leur mandat, ou les principaux candidats à ces fonctions, leur famille, et les enfants des ex-présidents jusqu'à l'âge de 16 ans. Seuls le président et le vice-président sont obligés d'accepter cette protection. Quant aux ex-présidents et à leurs conjoints, le niveau de protection, et en conséquence le nombre d'agents qui leur sont assignés, varie en fonction de l'évaluation de la menace par le Secret Service. Mais il tend généralement à diminuer au fil du temps. Le Secret Service veille également à la sécurité des chefs d'Etat et de gouvernement étrangers en visite officielle ou lors de grands événements nationaux ou internationaux aux Etats-Unis. Origine, missions et effectifs Le Secret Service compte quelque 3.200 agents spéciaux, connus dans le monde entier pour leurs lunettes noires, leurs oreillettes et leurs costumes sombres, 1.300 personnels en uniforme, ainsi que plus de 2.000 fonctionnaires techniques ou administratifs. Créé à l'origine pour lutter contre la fausse monnaie, il a été chargé, à la suite de l'assassinat du président William McKinley en 1901, de la protection du président, du vice-président et de leurs familles, aux Etats-Unis comme à l'étranger. Conformément à sa vocation première, il protège le système financier et monétaire américain face aux fraudes financières et électroniques, à la contrefaçon de monnaie ou de cartes bancaires. Dépendant du département du Trésor depuis sa création en 1865, le Secret Service est passé en 2003 sous la responsabilité du ministère de la Sécurité intérieure (DHS).
Texte intégral (694 mots)
- Fragilisé par la tentative d'assassinat de juillet - Le 13 juillet, l'ex-président et candidat républicain à la Maison Blanche, en meeting à Butler, en Pennsylvanie (nord-est), échappe de peu aux balles d'un tireur. Dix jours après, la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, démissionne après avoir assumé la responsabilité du "plus important échec opérationnel" de son agence "depuis des décennies". Au moins cinq de ses agents sont placés en congé d'office. Mais ni ces mesures disciplinaires ni les enquêtes à la fois interne et indépendante engagées pour tirer les leçons du fiasco ne désarment les critiques, notamment sur le fait que le bâtiment où le tireur avait pris position se trouvait dans le "périmètre extérieur" du meeting, sous la responsabilité de la police locale et non du Secret Service. Donald Trump a salué l'action du Secret Service dimanche sur son terrain de golf de Palm Beach, en Floride, où selon les précisions lundi de son directeur par intérim, Ronald Rowe, le suspect a été repéré et visé par un agent avant même d'être en position de tirer sur l'ex-président. Mais ses alliés républicains déplorent le fait que son dispositif de sécurité n'ait pas été élevé au niveau dont bénéficie un président en exercice. "Il y a eu DEUX tentatives d'assassinat contre M. Trump. Le Secret Service doit élever son niveau de protection à ses capacités MAXIMALES — y compris en élargissant le périmètre" de sécurité autour de lui, a affirmé sur X le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, Steve Scalise. Mais le directeur par intérim a assuré lundi qu'après l'assassinat manqué du 13 juillet, sur instruction du président sortant Joe Biden, le Secret Service avait encore "renforcé" son dispositif autour de Donald Trump comme de son adversaire démocrate Kamala Harris, le portant au "plus haut niveau". Ronald Rowe a mentionné la présence dimanche notamment de contre-tireurs d'élite, d'équipes de contre-assaut et de drones. "Le succès est obligatoire tous les jours, nous ne pouvons pas échouer", a-t-il souligné, évoquant des "conversations difficiles" avec le Congrès pour obtenir les moyens nécessaires. Auparavant, le président Biden a réclamé "davantage d'aide" pour le Secret Service, notamment "plus de personnel", appelant le Congrès à débloquer des moyens supplémentaires. Protection à vie des deux têtes de l'exécutif Le Secret Service assure la protection à vie des présidents et vice-présidents, en exercice, après leur mandat, ou les principaux candidats à ces fonctions, leur famille, et les enfants des ex-présidents jusqu'à l'âge de 16 ans. Seuls le président et le vice-président sont obligés d'accepter cette protection. Quant aux ex-présidents et à leurs conjoints, le niveau de protection, et en conséquence le nombre d'agents qui leur sont assignés, varie en fonction de l'évaluation de la menace par le Secret Service. Mais il tend généralement à diminuer au fil du temps. Le Secret Service veille également à la sécurité des chefs d'Etat et de gouvernement étrangers en visite officielle ou lors de grands événements nationaux ou internationaux aux Etats-Unis. Origine, missions et effectifs Le Secret Service compte quelque 3.200 agents spéciaux, connus dans le monde entier pour leurs lunettes noires, leurs oreillettes et leurs costumes sombres, 1.300 personnels en uniforme, ainsi que plus de 2.000 fonctionnaires techniques ou administratifs. Créé à l'origine pour lutter contre la fausse monnaie, il a été chargé, à la suite de l'assassinat du président William McKinley en 1901, de la protection du président, du vice-président et de leurs familles, aux Etats-Unis comme à l'étranger. Conformément à sa vocation première, il protège le système financier et monétaire américain face aux fraudes financières et électroniques, à la contrefaçon de monnaie ou de cartes bancaires. Dépendant du département du Trésor depuis sa création en 1865, le Secret Service est passé en 2003 sous la responsabilité du ministère de la Sécurité intérieure (DHS).

17.09.2024 à 02:55

Intel repousse ses projets d'usine en Allemagne et en Pologne, camouflet pour l'Europe

FRANCE24

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Si le projet n'est pas annulé, c'est un camouflet pour l'Allemagne, qui a promis près de dix milliards d'euros de subventions pour attirer le géant des microprocesseurs à Magdebourg (centre-est). Le chantier n'avait pas encore commencé, alors qu'Intel avait initialement annoncé le début des travaux pour le premier semestre 2023. Le retard avait été justifié par des surcoûts liés à l'inflation. La subvention du gouvernement allemand représentait environ un tiers du coût du projet, estimé à 30 milliards d'euros. "Les fonds dont Intel n'a pas besoin doivent être réservés au traitement des problèmes financiers du budget fédéral", a réagi, dans un message posté sur X (ex-Twitter), le ministre allemand des Finances, Christian Lindner. "Toute autre option ne relèverait pas d'une politique responsable." Quant au site polonais, situé à Wroclaw (sud-ouest), Intel s'était engagé à y investir jusqu'à 4,6 milliards de dollars avec, à la clé, la création de 2.000 emplois directs. Le groupe a justifié le gel des deux sites par ses prévisions d'évolution de la demande, sans donner plus de précisions. Plus tôt cette année, l'entreprise américaine avait déjà ajourné la mise en chantier d'un nouveau centre de recherche et développement en France et gelé un projet d'usine en Italie. Dans l'immédiat, le groupe entend s'appuyer en Europe sur son usine de Leixlip, dans la banlieue de Dublin (Irlande), a-t-il précisé dans un communiqué publié lundi. Ce revirement en Europe contraste avec le développement industriel d'Intel aux Etats-Unis, soutenu à bout de bras par le gouvernement américain, qui a débloqué, en mars, une enveloppe de 20 milliards de dollars de subventions pour permettre au groupe d'augmenter sa production. Les autorités fédérales américaines comptent sur l'utilisation de ces fonds pour développer ou construire des usines en Arizona, dans l'Ohio, au Nouveau-Mexique et en Oregon, ce qui pourrait créer jusqu'à 30.000 emplois. L'entreprise doit investir, de son côté, quelque 100 milliards de dollars dans son pays d'origine. Course à l'IA "Le temps est venu de passer d'une période d'investissement accéléré à une cadence plus normale" et "à un plan d'investissement plus flexible et efficient", a indiqué Intel, l'un des plus anciens acteurs du secteur. L'entreprise a massivement investi, ces derniers mois, dans des machines EUV ("extreme ultraviolet") du Néerlandais ASML, qui permettent de fabriquer les puces les plus avancées. Intel cherche ainsi à rattraper son retard sur le créneau des microprocesseurs adaptés au développement de l'intelligence artificielle (IA) générative. A la différence de la plupart de ses grands concurrents, Nvidia en tête, le groupe fabrique lui-même une proportion importante de ses puces. Le directeur général Pat Gelsinger, qui a pris les commandes d'Intel en février 2021, a même poussé le développement d'une activité de prestataire, qui consiste à produire des semi-conducteurs pour d'autres entreprises. Mais cette division a accumulé les pertes ces derniers mois, à hauteur de plusieurs milliards de dollars, au point que le groupe a annoncé lundi qu'il allait faire de cette activité dite de fonderie une filiale séparée. Cette initiative pourrait notamment permettre, selon l'entreprise, de faire entrer d'autres investisseurs au capital de cette nouvelle filiale. Pour certains analystes, il s'agit d'une première étape avant la scission pure et simple en société indépendante. La société n'a pas pour autant renoncé à la fonderie, comme en témoigne l'annonce, lundi, d'un partenariat qui verra Intel collaborer avec Amazon Web Services (AWS), division d'informatique à distance d'Amazon, pour concevoir et fabriquer une puce dédiée à l'IA. Wall Street a bien réagi à la communication d'Intel. Le titre gagnait 7,89% dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse de New York. Les difficultés d'Intel l'ont conduit à annoncer, début août, un grand plan social incluant le licenciement de 15% de ses effectifs, soit environ 18.000 personnes, pour réduire ses dépenses de 10 milliards de dollars. Avant même l'avènement de l'IA générative, l'ancien fleuron de l'innovation américaine était déjà fragilisé depuis plusieurs années, accumulant les retards pour le lancement de ses nouvelles puces. Lundi toujours, Intel a dévoilé un nouveau contrat de fourniture de puces ultrasécurisées au ministère américain de la Défense, pour un montant qui pourrait atteindre trois milliards de dollars.
Texte intégral (737 mots)
Si le projet n'est pas annulé, c'est un camouflet pour l'Allemagne, qui a promis près de dix milliards d'euros de subventions pour attirer le géant des microprocesseurs à Magdebourg (centre-est). Le chantier n'avait pas encore commencé, alors qu'Intel avait initialement annoncé le début des travaux pour le premier semestre 2023. Le retard avait été justifié par des surcoûts liés à l'inflation. La subvention du gouvernement allemand représentait environ un tiers du coût du projet, estimé à 30 milliards d'euros. "Les fonds dont Intel n'a pas besoin doivent être réservés au traitement des problèmes financiers du budget fédéral", a réagi, dans un message posté sur X (ex-Twitter), le ministre allemand des Finances, Christian Lindner. "Toute autre option ne relèverait pas d'une politique responsable." Quant au site polonais, situé à Wroclaw (sud-ouest), Intel s'était engagé à y investir jusqu'à 4,6 milliards de dollars avec, à la clé, la création de 2.000 emplois directs. Le groupe a justifié le gel des deux sites par ses prévisions d'évolution de la demande, sans donner plus de précisions. Plus tôt cette année, l'entreprise américaine avait déjà ajourné la mise en chantier d'un nouveau centre de recherche et développement en France et gelé un projet d'usine en Italie. Dans l'immédiat, le groupe entend s'appuyer en Europe sur son usine de Leixlip, dans la banlieue de Dublin (Irlande), a-t-il précisé dans un communiqué publié lundi. Ce revirement en Europe contraste avec le développement industriel d'Intel aux Etats-Unis, soutenu à bout de bras par le gouvernement américain, qui a débloqué, en mars, une enveloppe de 20 milliards de dollars de subventions pour permettre au groupe d'augmenter sa production. Les autorités fédérales américaines comptent sur l'utilisation de ces fonds pour développer ou construire des usines en Arizona, dans l'Ohio, au Nouveau-Mexique et en Oregon, ce qui pourrait créer jusqu'à 30.000 emplois. L'entreprise doit investir, de son côté, quelque 100 milliards de dollars dans son pays d'origine. Course à l'IA "Le temps est venu de passer d'une période d'investissement accéléré à une cadence plus normale" et "à un plan d'investissement plus flexible et efficient", a indiqué Intel, l'un des plus anciens acteurs du secteur. L'entreprise a massivement investi, ces derniers mois, dans des machines EUV ("extreme ultraviolet") du Néerlandais ASML, qui permettent de fabriquer les puces les plus avancées. Intel cherche ainsi à rattraper son retard sur le créneau des microprocesseurs adaptés au développement de l'intelligence artificielle (IA) générative. A la différence de la plupart de ses grands concurrents, Nvidia en tête, le groupe fabrique lui-même une proportion importante de ses puces. Le directeur général Pat Gelsinger, qui a pris les commandes d'Intel en février 2021, a même poussé le développement d'une activité de prestataire, qui consiste à produire des semi-conducteurs pour d'autres entreprises. Mais cette division a accumulé les pertes ces derniers mois, à hauteur de plusieurs milliards de dollars, au point que le groupe a annoncé lundi qu'il allait faire de cette activité dite de fonderie une filiale séparée. Cette initiative pourrait notamment permettre, selon l'entreprise, de faire entrer d'autres investisseurs au capital de cette nouvelle filiale. Pour certains analystes, il s'agit d'une première étape avant la scission pure et simple en société indépendante. La société n'a pas pour autant renoncé à la fonderie, comme en témoigne l'annonce, lundi, d'un partenariat qui verra Intel collaborer avec Amazon Web Services (AWS), division d'informatique à distance d'Amazon, pour concevoir et fabriquer une puce dédiée à l'IA. Wall Street a bien réagi à la communication d'Intel. Le titre gagnait 7,89% dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse de New York. Les difficultés d'Intel l'ont conduit à annoncer, début août, un grand plan social incluant le licenciement de 15% de ses effectifs, soit environ 18.000 personnes, pour réduire ses dépenses de 10 milliards de dollars. Avant même l'avènement de l'IA générative, l'ancien fleuron de l'innovation américaine était déjà fragilisé depuis plusieurs années, accumulant les retards pour le lancement de ses nouvelles puces. Lundi toujours, Intel a dévoilé un nouveau contrat de fourniture de puces ultrasécurisées au ministère américain de la Défense, pour un montant qui pourrait atteindre trois milliards de dollars.

17.09.2024 à 01:41

L'audience des Emmy Awards rebondit avec la victoire historique de "Shogun"

FRANCE24

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Environ 6,87 millions de téléspectateurs ont suivi dimanche soir le triomphe de la série "Shogun", qui a battu un record en remportant 18 trophées lors de cet équivalent des Oscars pour la télévision américaine. Cette fresque sur le Japon du 17e siècle est entrée dans l'histoire, en devenant la première série non anglophone à remporter le prix de la meilleure série dramatique, récompense reine de la soirée. L'amélioration des chiffres d'audience est un soulagement pour les Emmy Awards, qui luttent depuis plusieurs années contre le désintérêt grandissant des téléspectateurs. "La diffusion des 76e Emmy Awards sur ABC a enregistré la plus forte audience globale de la cérémonie en trois ans", s'est félicitée la chaîne américaine. Les acteurs Eugene et Dan Levy, qui ont présenté la soirée, ont été plutôt salués par la critique pour leur prestation sans accroc, marquée par leur dynamique père-fils et leurs blagues sur le décalage entre les générations. Mais les Emmy Awards restent malgré tout à la peine. Jusqu'en 2018, la cérémonie réunissait régulièrement plus de 10 millions de téléspectateurs devant le poste. La pandémie, qui a forcé l'organisation à élaborer une cérémonie où les stars confinées recevaient leur prix chez elles, a fait chuter l'audience. Depuis, les Emmys ont du mal à s'en remettre. Les grèves des acteurs et scénaristes, qui ont paralysé Hollywood l'an dernier, ont provoqué le report de l'édition 2023 à janvier dernier. Parachutée au milieu de la saison des récompenses, juste après les Golden Globes, la 75e cérémonie avait été regardée par seulement 4,46 millions de personnes, un plus bas historique. Très loin de leur âge d'or, toutes les grandes cérémonies de remises de prix américaines sont confrontées à un certain désintérêt du grand public, notamment des plus jeunes, qui passent plus de temps sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de streaming que devant la télévision. Mais dans le monde post-pandémie, les Oscars et les Golden Globes ont vu leurs chiffres d'audience rebondir un peu, contrairement aux Emmy Awards. Outre le triomphe de "Shogun", la cérémonie de dimanche a réservé une petite surprise: la série de HBO "Hacks" a remporté le prix de la meilleure comédie, en devançant l'ultra favori "The Bear". Côté mini-séries, c'est le phénomène Netflix "Mon petit renne" qui l'a emporté.
Lire plus (443 mots)
Environ 6,87 millions de téléspectateurs ont suivi dimanche soir le triomphe de la série "Shogun", qui a battu un record en remportant 18 trophées lors de cet équivalent des Oscars pour la télévision américaine. Cette fresque sur le Japon du 17e siècle est entrée dans l'histoire, en devenant la première série non anglophone à remporter le prix de la meilleure série dramatique, récompense reine de la soirée. L'amélioration des chiffres d'audience est un soulagement pour les Emmy Awards, qui luttent depuis plusieurs années contre le désintérêt grandissant des téléspectateurs. "La diffusion des 76e Emmy Awards sur ABC a enregistré la plus forte audience globale de la cérémonie en trois ans", s'est félicitée la chaîne américaine. Les acteurs Eugene et Dan Levy, qui ont présenté la soirée, ont été plutôt salués par la critique pour leur prestation sans accroc, marquée par leur dynamique père-fils et leurs blagues sur le décalage entre les générations. Mais les Emmy Awards restent malgré tout à la peine. Jusqu'en 2018, la cérémonie réunissait régulièrement plus de 10 millions de téléspectateurs devant le poste. La pandémie, qui a forcé l'organisation à élaborer une cérémonie où les stars confinées recevaient leur prix chez elles, a fait chuter l'audience. Depuis, les Emmys ont du mal à s'en remettre. Les grèves des acteurs et scénaristes, qui ont paralysé Hollywood l'an dernier, ont provoqué le report de l'édition 2023 à janvier dernier. Parachutée au milieu de la saison des récompenses, juste après les Golden Globes, la 75e cérémonie avait été regardée par seulement 4,46 millions de personnes, un plus bas historique. Très loin de leur âge d'or, toutes les grandes cérémonies de remises de prix américaines sont confrontées à un certain désintérêt du grand public, notamment des plus jeunes, qui passent plus de temps sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de streaming que devant la télévision. Mais dans le monde post-pandémie, les Oscars et les Golden Globes ont vu leurs chiffres d'audience rebondir un peu, contrairement aux Emmy Awards. Outre le triomphe de "Shogun", la cérémonie de dimanche a réservé une petite surprise: la série de HBO "Hacks" a remporté le prix de la meilleure comédie, en devançant l'ultra favori "The Bear". Côté mini-séries, c'est le phénomène Netflix "Mon petit renne" qui l'a emporté.

17.09.2024 à 01:27

Restrictions à l'avortement aux États-Unis : une femme meurt faute de soins en Géorgie

FRANCE 24

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Selon un article du média ProPublica publié lundi, une Américaine qui avait pris la pilule abortive est décédée des suites d'une "septicémie aiguë" dans un hôpital de Géorgie car les médecins n'ont pas pu lui procurer les soins dont elle avait besoin en raison des restrictions liées à l'avortement dans cet État. Il s'agit du premier décès officiellement décrété "évitable" lié à un avortement aux États-Unis.
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Selon un article du média ProPublica publié lundi, une Américaine qui avait pris la pilule abortive est décédée des suites d'une "septicémie aiguë" dans un hôpital de Géorgie car les médecins n'ont pas pu lui procurer les soins dont elle avait besoin en raison des restrictions liées à l'avortement dans cet État. Il s'agit du premier décès officiellement décrété "évitable" lié à un avortement aux États-Unis.

17.09.2024 à 00:32

Un feu ravage une réserve de Brasilia, le plus grand incendie dans la capitale brésilienne en 2024

FRANCE 24

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Un feu de grande ampleur a gagné, dimanche, la réserve naturelle de la capitale brésilienne, consumant 1 200 hectares. Lundi, il a recouvert la ville d'un épais nuage de fumée. Face à une pandémie d'incendies, le gouvernement brésilien réfléchit à de nouvelles mesures.
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Un feu de grande ampleur a gagné, dimanche, la réserve naturelle de la capitale brésilienne, consumant 1 200 hectares. Lundi, il a recouvert la ville d'un épais nuage de fumée. Face à une pandémie d'incendies, le gouvernement brésilien réfléchit à de nouvelles mesures.

17.09.2024 à 00:32

Un feu ravage une réserve de Brasilia, le plus grand incendie dans la capitale brésilienne en 2024

FRANCE24

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Un feu de grande ampleur a gagné, dimanche, la réserve naturelle de la capitale brésilienne, consumant 1 200 hectares. Lundi, il a recouvert la ville d'un épais nuage de fumée. Face à une pandémie d'incendies, le gouvernement brésilien réfléchit à de nouvelles mesures.
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Un feu de grande ampleur a gagné, dimanche, la réserve naturelle de la capitale brésilienne, consumant 1 200 hectares. Lundi, il a recouvert la ville d'un épais nuage de fumée. Face à une pandémie d'incendies, le gouvernement brésilien réfléchit à de nouvelles mesures.

17.09.2024 à 00:15

Les garde-côtes américains dévoilent leur enquête sur l'implosion du submersible Titan

FRANCE24

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Ce petit submersible de 6,5 mètres de long, de l'entreprise américaine OceanGate Expeditions, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ. Une vaste opération de secours ultra médiatisée avait été engagée pour sauver les cinq passagers de l'engin, censé disposer de réserves d'oxygène pour environ quatre jours. Mais le submersible avait, peu après sa plongée, été détruit par une "implosion catastrophique" tuant les cinq hommes sur le coup, dont le scientifique français de 77 ans Pierre-Henri Nargeolet, surnommé "M. Titanic". Les autres personnes décédées à 400 miles au large du Canada sont le patron d'OceanGate Expeditions, Stockton Rush, 61 ans, Shahzada Dawood, homme d'affaires pakistano-britannique de 48 ans et son fils de 19 ans Suleman, ainsi qu'un explorateur britannique de 68 ans, Hamish Harding. Des "restes humains présumés" avaient été découverts quelques jours après parmi les débris du Titan, par 4.000 mètres de fond et à 500 mètres du Titanic, selon les garde-côtes américains qui ont ensuite enquêté pendant 15 mois sur cet accident hors normes. Cette enquête a pour "objectif d'identifier toute preuve d'erreurs matérielles (dans la construction ou le design) qui auraient pu causer l'accident, afin d'en tirer des recommandations adéquates et d'éviter que de tels accidents ne se reproduisent", ont écrit les garde-côtes dans un dossier de presse dimanche. Ils ont tenu une conférence à Charleston, en Caroline du Sud, à la veille de l'ouverture lundi de deux semaines d'audiences publiques de leur commission d'enquête dans un tribunal de cet Etat du sud-est. Ce sont des audiences techniques et non un procès pénal ou civil. D'après le New York Times, qui a assisté aux premiers débats, un ingénieur licencié d'OceanGate en 2019, Tony Nissen, a témoigné qu'il était à l'époque sous pression du patron de l'entreprise, Stockton Rush, pour mentir et affirmer que le submersible était totalement sûr malgré des essais inquiétants. "Ce sera OK", lui aurait répondu Stockton Rush à propos de la solidité de la coque. Dans la foulée de l'accident, une polémique avait éclaté sur de possibles négligences d'OceanGate Expeditions, relevées par l'ingénieur Nissen, notamment sur le hublot qui ne pouvait techniquement pas résister à de telles profondeurs.
Lire plus (412 mots)
Ce petit submersible de 6,5 mètres de long, de l'entreprise américaine OceanGate Expeditions, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ. Une vaste opération de secours ultra médiatisée avait été engagée pour sauver les cinq passagers de l'engin, censé disposer de réserves d'oxygène pour environ quatre jours. Mais le submersible avait, peu après sa plongée, été détruit par une "implosion catastrophique" tuant les cinq hommes sur le coup, dont le scientifique français de 77 ans Pierre-Henri Nargeolet, surnommé "M. Titanic". Les autres personnes décédées à 400 miles au large du Canada sont le patron d'OceanGate Expeditions, Stockton Rush, 61 ans, Shahzada Dawood, homme d'affaires pakistano-britannique de 48 ans et son fils de 19 ans Suleman, ainsi qu'un explorateur britannique de 68 ans, Hamish Harding. Des "restes humains présumés" avaient été découverts quelques jours après parmi les débris du Titan, par 4.000 mètres de fond et à 500 mètres du Titanic, selon les garde-côtes américains qui ont ensuite enquêté pendant 15 mois sur cet accident hors normes. Cette enquête a pour "objectif d'identifier toute preuve d'erreurs matérielles (dans la construction ou le design) qui auraient pu causer l'accident, afin d'en tirer des recommandations adéquates et d'éviter que de tels accidents ne se reproduisent", ont écrit les garde-côtes dans un dossier de presse dimanche. Ils ont tenu une conférence à Charleston, en Caroline du Sud, à la veille de l'ouverture lundi de deux semaines d'audiences publiques de leur commission d'enquête dans un tribunal de cet Etat du sud-est. Ce sont des audiences techniques et non un procès pénal ou civil. D'après le New York Times, qui a assisté aux premiers débats, un ingénieur licencié d'OceanGate en 2019, Tony Nissen, a témoigné qu'il était à l'époque sous pression du patron de l'entreprise, Stockton Rush, pour mentir et affirmer que le submersible était totalement sûr malgré des essais inquiétants. "Ce sera OK", lui aurait répondu Stockton Rush à propos de la solidité de la coque. Dans la foulée de l'accident, une polémique avait éclaté sur de possibles négligences d'OceanGate Expeditions, relevées par l'ingénieur Nissen, notamment sur le hublot qui ne pouvait techniquement pas résister à de telles profondeurs.

17.09.2024 à 00:05

C1: Lille à Lisbonne dans la peau du petit face au Sporting

FRANCE24

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Après avoir tant couru après la prestigieuse et si lucrative compétition toute la saison dernière, ratant de peu la qualification directe, puis avoir tremblé jusqu'au bout du barrage d'accession à Prague face au Slavia, les Lillois vont pouvoir goûter aux joutes européennes, leur hymne, leurs étoiles. Mais le club nordiste ne sera favori de ce premier match au Stade José-Alvalade, loin de là. Les Lillois débarquent dans la capitale portugaise avec dans leurs valises quelques doutes nés de leurs trois dernières rencontres, toutes conclues par des défaites. Il y a d'abord eu ce match joué à contresens à Prague (défaite 2-1 sans effet sur leur présence en C1). Fébriles mentalement de bout en bout, les Dogues ont vu leur objectif glisser unementre leurs pattes, avant de le rattraper de justesse. Puis le Losc est tombé à domicile face au Paris SG (3-1), ce qui est loin d'être honteux au vu de la forme du champion en titre et de son effectif bien supérieur. Mais les joueurs de Bruno Genesio ont offert au PSG ce match en commettant trois erreurs défensives coupables. "Repartir de l'avant" Pire, ils ont failli vendredi à Saint-Étienne (1-0), pourtant dernier de Ligue 1 avant la rencontre, en jouant une partition inefficace, imprécise, insuffisante. "J'ai honte", a même dit le président du club Olivier Létang, évoquant des "attitudes inadmissibles" dans un "coup de gueule" surprenant au vu du début de saison tout de même convenable de son club, huitième au classement. "Ce n'est pas la manière des manières d'arriver ici, concède le gardien Lucas Chevalier. C'est fait. On va s'abattre sur notre sort ? Non, ce n'est que le début de la saison. Les gens ont été surpris et déçus de nous. Il y a cette envie de repartir de l'avant." Lille arrive donc à Lisbonne dans une dynamique négative, très loin de la forme éclatante de son premier adversaire européen. En tête du championnat portugais, le Sporting réussit un début de saison canon avec cinq victoires en autant de rencontres, 19 buts marqués et seulement deux encaissés. Les Lisboètes ont frappé un grand coup en remportant le choc contre Porto (2-0) le 31 août. Gare à Gyökeres Dans cette équipe, un joueur crève l'écran: le buteur suédois Viktor Gyökeres, irrésistible sur la scène nationale. Le joueur de 26 ans a déjà inscrit huit buts en cinq matches, au point où "il est en train de devenir un des meilleurs avant-centres d'Europe" selon Bruno Genesio. "Le Sporting est favori", selon l'entraîneur, avant d'énumérer ses qualités: "Un entraîneur qui a de l'expérience, qui fait bien jouer son équipe, avec une organisation très précise défensivement et offensivement." En face, Lille est toujours privé de plusieurs joueurs majeurs, dont le milieu de terrain Hakon Haraldsson, blessé pour plusieurs mois et si précieux dans la création offensive des siens. En son absence, des individualités vont devoir compenser, mais c'est le groupe lillois dans sa globalité qui doit élever son niveau de jeu. D'autant que ce premier match de C1 précède un triptyque diabolique, avec la venue au Stade Pierre-Mauroy du Real Madrid, tenant du titre, un déplacement dans la capitale espagnole pour affronter l'Atlético, autre grand d'Espagne, puis la réception de la Juventus Turin. Une raison supplémentaire, s'il en fallait une, de vouloir ouvrir d'emblée un compteur de points qui pourrait bien rester bloqué dans les prochaines semaines.
Texte intégral (614 mots)
Après avoir tant couru après la prestigieuse et si lucrative compétition toute la saison dernière, ratant de peu la qualification directe, puis avoir tremblé jusqu'au bout du barrage d'accession à Prague face au Slavia, les Lillois vont pouvoir goûter aux joutes européennes, leur hymne, leurs étoiles. Mais le club nordiste ne sera favori de ce premier match au Stade José-Alvalade, loin de là. Les Lillois débarquent dans la capitale portugaise avec dans leurs valises quelques doutes nés de leurs trois dernières rencontres, toutes conclues par des défaites. Il y a d'abord eu ce match joué à contresens à Prague (défaite 2-1 sans effet sur leur présence en C1). Fébriles mentalement de bout en bout, les Dogues ont vu leur objectif glisser unementre leurs pattes, avant de le rattraper de justesse. Puis le Losc est tombé à domicile face au Paris SG (3-1), ce qui est loin d'être honteux au vu de la forme du champion en titre et de son effectif bien supérieur. Mais les joueurs de Bruno Genesio ont offert au PSG ce match en commettant trois erreurs défensives coupables. "Repartir de l'avant" Pire, ils ont failli vendredi à Saint-Étienne (1-0), pourtant dernier de Ligue 1 avant la rencontre, en jouant une partition inefficace, imprécise, insuffisante. "J'ai honte", a même dit le président du club Olivier Létang, évoquant des "attitudes inadmissibles" dans un "coup de gueule" surprenant au vu du début de saison tout de même convenable de son club, huitième au classement. "Ce n'est pas la manière des manières d'arriver ici, concède le gardien Lucas Chevalier. C'est fait. On va s'abattre sur notre sort ? Non, ce n'est que le début de la saison. Les gens ont été surpris et déçus de nous. Il y a cette envie de repartir de l'avant." Lille arrive donc à Lisbonne dans une dynamique négative, très loin de la forme éclatante de son premier adversaire européen. En tête du championnat portugais, le Sporting réussit un début de saison canon avec cinq victoires en autant de rencontres, 19 buts marqués et seulement deux encaissés. Les Lisboètes ont frappé un grand coup en remportant le choc contre Porto (2-0) le 31 août. Gare à Gyökeres Dans cette équipe, un joueur crève l'écran: le buteur suédois Viktor Gyökeres, irrésistible sur la scène nationale. Le joueur de 26 ans a déjà inscrit huit buts en cinq matches, au point où "il est en train de devenir un des meilleurs avant-centres d'Europe" selon Bruno Genesio. "Le Sporting est favori", selon l'entraîneur, avant d'énumérer ses qualités: "Un entraîneur qui a de l'expérience, qui fait bien jouer son équipe, avec une organisation très précise défensivement et offensivement." En face, Lille est toujours privé de plusieurs joueurs majeurs, dont le milieu de terrain Hakon Haraldsson, blessé pour plusieurs mois et si précieux dans la création offensive des siens. En son absence, des individualités vont devoir compenser, mais c'est le groupe lillois dans sa globalité qui doit élever son niveau de jeu. D'autant que ce premier match de C1 précède un triptyque diabolique, avec la venue au Stade Pierre-Mauroy du Real Madrid, tenant du titre, un déplacement dans la capitale espagnole pour affronter l'Atlético, autre grand d'Espagne, puis la réception de la Juventus Turin. Une raison supplémentaire, s'il en fallait une, de vouloir ouvrir d'emblée un compteur de points qui pourrait bien rester bloqué dans les prochaines semaines.

16.09.2024 à 23:31

Le jihadiste Peter Cherif, figure française d’Al-Qaïda, jugé devant les assises de Paris

FRANCE24

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Le jihadiste Peter Cherif a voulu se "donner une image d'homme respectable" au premier jour de son procès devant les assises de Paris, explique la correspondante, Marie. Le vétéran français du jihad, soupçonné notamment d'avoir joué un rôle auprès de l'un des assaillants du journal satirique Charlie Hebdo en 2015, a contesté lundi les faits qui lui étaient reprochés.
Texte intégral (614 mots)
Le jihadiste Peter Cherif a voulu se "donner une image d'homme respectable" au premier jour de son procès devant les assises de Paris, explique la correspondante, Marie. Le vétéran français du jihad, soupçonné notamment d'avoir joué un rôle auprès de l'un des assaillants du journal satirique Charlie Hebdo en 2015, a contesté lundi les faits qui lui étaient reprochés.

16.09.2024 à 23:24

Keir Starmer loue la politique migratoire de son homologue d'extrême droite Giorgia Meloni

FRANCE24

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Au lendemain d'un nouveau naufrage meurtrier de migrants dans la Manche, le Premier ministre britannique Keir Starmer a fait l'éloge en Italie de la politique migratoire de son homologue d'extrême droite Giorgia Meloni. Il a salué à Rome les "progrès remarquables" accomplis dans la lutte contre l'immigration clandestine, sujet à l'origine de violentes émeutes au Royaume-Uni.
Texte intégral (614 mots)
Au lendemain d'un nouveau naufrage meurtrier de migrants dans la Manche, le Premier ministre britannique Keir Starmer a fait l'éloge en Italie de la politique migratoire de son homologue d'extrême droite Giorgia Meloni. Il a salué à Rome les "progrès remarquables" accomplis dans la lutte contre l'immigration clandestine, sujet à l'origine de violentes émeutes au Royaume-Uni.

16.09.2024 à 23:01

Wall Street termine partagée, mais le Dow Jones signe un nouveau record

FRANCE24

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Le Dow Jones (+0,55%) n'en a pas moins enregistré un nouveau record en clôture, tandis que l'indice Nasdaq a cédé 0,52% et que l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,13%. Le dernier plus haut de l'indice phare new-yorkais datait du 30 août. "Le marché reste houleux", a commenté Angelo Kourkafas, d'Edward Jones, les investisseurs ayant déjà le regard braqué sur la réunion de la Fed. Fait inhabituel, opérateurs et économistes n'ont pas une vision claire de la décision que s'apprête à prendre l'institution, hésitant entre une baisse du taux directeur d'un demi-point et un quart de point. Depuis 2001, la Réserve fédérale a opté pour un demi-point cinq fois et une seule fois pour un quart de point. Les intervenants attribuent une probabilité de 63% au scénario comprenant un demi-point, contre seulement 30% il y a encore une semaine. "La cible d'inflation est en vue" (à 2%), et si "l'économie ralentit, elle ne dérape pas", rétorquent à ceux qui parient sur une coupe d'un demi-point les analystes de High Frequency Economics, lesquels plaident pour un quart de point seulement. Une baisse d'un quart de point risquerait de prendre Wall Street à rebrousse-poil et d'entraîner une réaction négative à court terme, prévient Angelo Kourkafas, mais "tant que l'économie parvient à éviter la récession, cela devrait être positif pour les actions". Le marché obligataire prenait acte d'une possible baisse d'un demi-point, et le rendement des emprunts d'Etat américains tombait à 3,55% contre 3,58% vendredi en clôture. Dans ce climat volatil, les investisseurs n'en ont pas pour autant déserté le marché. "On a vu des rotations de portefeuilles", en particulier vers des valeurs de l'économie traditionnelle, ce qui a permis au Dow Jones de décrocher un nouveau sommet historique. Les valeurs bancaires ont notamment été plébiscitées, profitant aussi de la perspective du début d'un assouplissement monétaire de la Fed, qui va contracter les taux à courts termes et améliorer leurs marges. Goldman Sachs (+1,29%), JPMorgan Chase (+1,73%) et Citigroup (+1,25%) ont ainsi fini dans le vert. Les valeurs industrielles ont aussi été recherchées, à l'instar de 3M (+1,07%), Dow (+0,55%) ou Honeywell (+0,26%). Le domaine de la santé a aussi été à l'honneur, à l'image des labortaoires Merck (+2,49%) et Pfizer (+2,73%). Le grand perdant de ce mouvement a été le secteur des semi-conducteurs, à l'image de Nvidia (-1,95%), Broadcom (-2,19%) et Micron (-4,43%). Exception notable, Intel (+6,36%), soutenu par l'annonce d'un contrat avec le gouvernement américain d'un montant pouvant aller jusqu'à 3 milliards de dollars. Le Nasdaq a également été touché par le fléchissement d'Apple (-2,78%), de loin la première pondération de l'indice avec quasiment 9% de l'ensemble. Les opérateurs s'en sont pris au titre à la pomme après la publication de plusieurs notes d'analystes selon lesquels le rythme des commandes du nouvel iPhone 16 est moins soutenu que lors du lancement de l'iPhone 15, l'an dernier. Disney (+1,44%) a bénéficié de l'accord de diffusion passé avec l'opérateur satellite DirecTV, après deux semaines de blocage. Les chaînes du groupe de divertissement vont de nouveau être accessibles aux plus de 11 millions d'abonnés du bouquet satellite.
Texte intégral (523 mots)
Le Dow Jones (+0,55%) n'en a pas moins enregistré un nouveau record en clôture, tandis que l'indice Nasdaq a cédé 0,52% et que l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,13%. Le dernier plus haut de l'indice phare new-yorkais datait du 30 août. "Le marché reste houleux", a commenté Angelo Kourkafas, d'Edward Jones, les investisseurs ayant déjà le regard braqué sur la réunion de la Fed. Fait inhabituel, opérateurs et économistes n'ont pas une vision claire de la décision que s'apprête à prendre l'institution, hésitant entre une baisse du taux directeur d'un demi-point et un quart de point. Depuis 2001, la Réserve fédérale a opté pour un demi-point cinq fois et une seule fois pour un quart de point. Les intervenants attribuent une probabilité de 63% au scénario comprenant un demi-point, contre seulement 30% il y a encore une semaine. "La cible d'inflation est en vue" (à 2%), et si "l'économie ralentit, elle ne dérape pas", rétorquent à ceux qui parient sur une coupe d'un demi-point les analystes de High Frequency Economics, lesquels plaident pour un quart de point seulement. Une baisse d'un quart de point risquerait de prendre Wall Street à rebrousse-poil et d'entraîner une réaction négative à court terme, prévient Angelo Kourkafas, mais "tant que l'économie parvient à éviter la récession, cela devrait être positif pour les actions". Le marché obligataire prenait acte d'une possible baisse d'un demi-point, et le rendement des emprunts d'Etat américains tombait à 3,55% contre 3,58% vendredi en clôture. Dans ce climat volatil, les investisseurs n'en ont pas pour autant déserté le marché. "On a vu des rotations de portefeuilles", en particulier vers des valeurs de l'économie traditionnelle, ce qui a permis au Dow Jones de décrocher un nouveau sommet historique. Les valeurs bancaires ont notamment été plébiscitées, profitant aussi de la perspective du début d'un assouplissement monétaire de la Fed, qui va contracter les taux à courts termes et améliorer leurs marges. Goldman Sachs (+1,29%), JPMorgan Chase (+1,73%) et Citigroup (+1,25%) ont ainsi fini dans le vert. Les valeurs industrielles ont aussi été recherchées, à l'instar de 3M (+1,07%), Dow (+0,55%) ou Honeywell (+0,26%). Le domaine de la santé a aussi été à l'honneur, à l'image des labortaoires Merck (+2,49%) et Pfizer (+2,73%). Le grand perdant de ce mouvement a été le secteur des semi-conducteurs, à l'image de Nvidia (-1,95%), Broadcom (-2,19%) et Micron (-4,43%). Exception notable, Intel (+6,36%), soutenu par l'annonce d'un contrat avec le gouvernement américain d'un montant pouvant aller jusqu'à 3 milliards de dollars. Le Nasdaq a également été touché par le fléchissement d'Apple (-2,78%), de loin la première pondération de l'indice avec quasiment 9% de l'ensemble. Les opérateurs s'en sont pris au titre à la pomme après la publication de plusieurs notes d'analystes selon lesquels le rythme des commandes du nouvel iPhone 16 est moins soutenu que lors du lancement de l'iPhone 15, l'an dernier. Disney (+1,44%) a bénéficié de l'accord de diffusion passé avec l'opérateur satellite DirecTV, après deux semaines de blocage. Les chaînes du groupe de divertissement vont de nouveau être accessibles aux plus de 11 millions d'abonnés du bouquet satellite.

16.09.2024 à 22:17

Wall Street termine partagée, mais le Dow Jones signe un nouveau record

FRANCE24

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Le Dow Jones (+0,55%) n'en a pas moins enregistré un nouveau record en clôture, tandis que l'indice Nasdaq a cédé 0,52% et que l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,13%.
Texte intégral (523 mots)
Le Dow Jones (+0,55%) n'en a pas moins enregistré un nouveau record en clôture, tandis que l'indice Nasdaq a cédé 0,52% et que l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,13%.

16.09.2024 à 22:07

Destitution de Macron : les députés PS n'empêcheront pas l'examen du texte, mais voteront contre

FRANCE 24

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Alors que les députés LFI ont déposé une résolution visant à enclencher une procédure de destitution du président de la République, les députés PS ont décidé lundi qu'ils voteraient contre son adoption à l'Assemblée nationale, tout en permettant l'examen du texte en commission.
Texte intégral (523 mots)
Alors que les députés LFI ont déposé une résolution visant à enclencher une procédure de destitution du président de la République, les députés PS ont décidé lundi qu'ils voteraient contre son adoption à l'Assemblée nationale, tout en permettant l'examen du texte en commission.

16.09.2024 à 19:51

La succession de l'empire Murdoch se joue devant un tribunal du Nevada

FRANCE24

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Malgré la demande d'une coalition de médias américains incluant le New York Times, qui a révélé l'affaire, CNN et la radio publique NPR, les audiences se dérouleront à huis clos devant un commissaire aux successions d'un tribunal de Reno, dans l'Etat de l'ouest américain. Au centre de cette bataille, le projet de Rupert Murdoch, 93 ans, de modifier les termes du trust familial pour confier le contrôle de son empire, dont les groupes News Corporation et Fox Corporation, présents aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Australie, à son fils aîné Lachlan après sa mort. Dans un scenario digne de la série "Succession", en partie inspirée par l'histoire de la famille, trois autres enfants de Rupert Murdoch, James, Prudence et Elisabeth, ont contesté ce projet, car le trust prévoyait à l'origine des droits de vote égaux pour les quatre descendants. Pour de nombreux observateurs, l'affaire aura de lourdes implications sur l'avenir de l'empire laissé par Rupert Murdoch, accusé d'avoir, via certains de ses journaux et de ses télévisions, favorisé la montée des populismes dans les pays anglo-saxons, symbolisés par le Brexit au Royaume-Uni et l'ascension de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en 2016. Lachlan Murdoch est réputé plus proche de la ligne conservatrice de son père, qui lui a déjà passé la main à l'automne 2023 pour diriger News Corp et Fox Corporation, tandis que ses trois frères et soeurs sont réputés plus centristes. Ainsi, James Murdoch, qui avait quitté News Corp en 2020, a officiellement apporté son soutien à la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris. D'après le New York Times, qui a eu accès à des extraits du dossier, les avocats de Rupert Murdoch "ont fait valoir qu'il essayait de protéger James, Elisabeth et Prudence en s'assurant qu'ils ne seraient pas en mesure de modérer la politique de Fox ou de perturber ses opérations par des luttes incessantes pour la direction", écrit le quotidien. Dans une décision préliminaire, le commissaire aux successions ne s'est pas opposé à une modification du trust, mais il doit entendre cette semaine les arguments de toutes les parties. Il fera ensuite ses recommandations. News Corp, qui pèse plus de dix milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2023, est présent dans l'édition avec HarperCollins et dans les médias aux Etats-Unis (The Wall Street Journal, Dow Jones, New York Post), au Royaume-Uni (The Sun, The Times) et en Australie (The Australian). Fox Corporation est la maison mère de Fox News.
Lire plus (434 mots)
Malgré la demande d'une coalition de médias américains incluant le New York Times, qui a révélé l'affaire, CNN et la radio publique NPR, les audiences se dérouleront à huis clos devant un commissaire aux successions d'un tribunal de Reno, dans l'Etat de l'ouest américain. Au centre de cette bataille, le projet de Rupert Murdoch, 93 ans, de modifier les termes du trust familial pour confier le contrôle de son empire, dont les groupes News Corporation et Fox Corporation, présents aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Australie, à son fils aîné Lachlan après sa mort. Dans un scenario digne de la série "Succession", en partie inspirée par l'histoire de la famille, trois autres enfants de Rupert Murdoch, James, Prudence et Elisabeth, ont contesté ce projet, car le trust prévoyait à l'origine des droits de vote égaux pour les quatre descendants. Pour de nombreux observateurs, l'affaire aura de lourdes implications sur l'avenir de l'empire laissé par Rupert Murdoch, accusé d'avoir, via certains de ses journaux et de ses télévisions, favorisé la montée des populismes dans les pays anglo-saxons, symbolisés par le Brexit au Royaume-Uni et l'ascension de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en 2016. Lachlan Murdoch est réputé plus proche de la ligne conservatrice de son père, qui lui a déjà passé la main à l'automne 2023 pour diriger News Corp et Fox Corporation, tandis que ses trois frères et soeurs sont réputés plus centristes. Ainsi, James Murdoch, qui avait quitté News Corp en 2020, a officiellement apporté son soutien à la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris. D'après le New York Times, qui a eu accès à des extraits du dossier, les avocats de Rupert Murdoch "ont fait valoir qu'il essayait de protéger James, Elisabeth et Prudence en s'assurant qu'ils ne seraient pas en mesure de modérer la politique de Fox ou de perturber ses opérations par des luttes incessantes pour la direction", écrit le quotidien. Dans une décision préliminaire, le commissaire aux successions ne s'est pas opposé à une modification du trust, mais il doit entendre cette semaine les arguments de toutes les parties. Il fera ensuite ses recommandations. News Corp, qui pèse plus de dix milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2023, est présent dans l'édition avec HarperCollins et dans les médias aux Etats-Unis (The Wall Street Journal, Dow Jones, New York Post), au Royaume-Uni (The Sun, The Times) et en Australie (The Australian). Fox Corporation est la maison mère de Fox News.
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