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04.07.2025 à 04:23

Droits de douane : Donald Trump prévoit d’avertir ses partenaires commerciaux dès vendredi

FRANCE 24
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À quelques jours du rétablissement de droits de douane punitifs visant plusieurs dizaines de pays, Donald Trump a annoncé jeudi son intention d’envoyer des lettres aux partenaires commerciaux des États-Unis pour les informer des surtaxes à venir. Une manière, selon lui, "plus simple" d’imposer ses conditions. 
À quelques jours du rétablissement de droits de douane punitifs visant plusieurs dizaines de pays, Donald Trump a annoncé jeudi son intention d’envoyer des lettres aux partenaires commerciaux des États-Unis pour les informer des surtaxes à venir. Une manière, selon lui, "plus simple" d’imposer ses conditions. 

04.07.2025 à 04:13

Bac: bientôt l'heure du verdict pour les lycéens de terminale

FRANCE24
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A la mi-journée, à partir de 11H30 dans certaines académies (Bordeaux, Limoges, Nantes, Normandie, Rennes, Poitiers), mais principalement 12H00 (Paris, Versailles, Créteil, Orléans-Tours), les lycéens de terminale des filières générale, technologique et professionnelle pourront consulter leurs résultats. Ils les découvriront à 12H30 à Strasbourg, Amiens, Dijon ou Lille, ou encore à 13H00 à Aix-Marseille, Toulouse ou Lyon. Les résultats seront disponibles comme chaque année en ligne ou sur des panneaux d'affichage dans la cour de leur établissement. A Paris, Marius ira consulter les siens "à l'ancienne" dans son lycée, où un barbecue sera ensuite organisé pour les élèves de terminale. "Je pense qu'il y en a plein qui vont d'abord regarder les résultats chez eux avant de venir. Moi, je me garde la surprise", dit ce lycéen, qui pense avoir "plutôt bien" réussi les épreuves. Fiona, en terminale générale à Strasbourg, déjà partie loin de chez elle pour travailler sur une plage à Nice, appellera sa mère pour découvrir les résultats avec elle au téléphone. "Ça va être un soulagement de se dire que ce sera enfin les vacances, parce que le poids du bac sera passé", explique-t-elle. Elle se dit "un peu stressée" mais uniquement "pour la mention", qu'elle espère la meilleure possible. Beaucoup de lycéens savent que leur bac est déjà quasiment assuré. La pression est moindre qu'avant, en raison notamment du contrôle continu, qui représente 40% de la note. Les épreuves dites terminales (français écrit et oral, passé en classe de première, épreuves de spécialité, philosophie et grand oral passés en terminale) comptent, elles, pour 60%. "Toujours une fierté" Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L'an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%. Le bac reste nécessaire pour entamer des études supérieures. Mais nombre de candidats connaissent déjà leur orientation pour l'an prochain, car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac. La phase d'admission principale de la plateforme se terminera le 10 juillet. "Le fait d'avoir les résultats Parcoursup avant de passer le bac, ça retire quand même une partie de l'enjeu. Mais ça sera toujours une fierté d'avoir le bac", explique Fiona. Elle sait déjà qu'elle ira à Paris, à Dauphine, en licence de Sciences des organisations, et attend ses résultats du bac pour "faire sa réelle inscription". Pour cette édition, 720.806 candidats étaient inscrits, dont plus de la moitié pour le bac général (386.135 élèves), 145.930 pour le bac technologique et 188.741 pour le bac professionnel. Les épreuves se sont concentrées entre le 16 juin pour la philosophie et le 2 juillet pour les dernières épreuves du grand oral. Pour les élèves qui n'auront pas leur bac, les épreuves de rattrapage du baccalauréat général et technologique se dérouleront jusqu'au mercredi 9 juillet inclus. Cette année, le postulant le plus jeune, inscrit en candidat libre, est âgé de huit ans, une précocité inédite. Le plus âgé a 78 ans.
Texte intégral (552 mots)
A la mi-journée, à partir de 11H30 dans certaines académies (Bordeaux, Limoges, Nantes, Normandie, Rennes, Poitiers), mais principalement 12H00 (Paris, Versailles, Créteil, Orléans-Tours), les lycéens de terminale des filières générale, technologique et professionnelle pourront consulter leurs résultats. Ils les découvriront à 12H30 à Strasbourg, Amiens, Dijon ou Lille, ou encore à 13H00 à Aix-Marseille, Toulouse ou Lyon. Les résultats seront disponibles comme chaque année en ligne ou sur des panneaux d'affichage dans la cour de leur établissement. A Paris, Marius ira consulter les siens "à l'ancienne" dans son lycée, où un barbecue sera ensuite organisé pour les élèves de terminale. "Je pense qu'il y en a plein qui vont d'abord regarder les résultats chez eux avant de venir. Moi, je me garde la surprise", dit ce lycéen, qui pense avoir "plutôt bien" réussi les épreuves. Fiona, en terminale générale à Strasbourg, déjà partie loin de chez elle pour travailler sur une plage à Nice, appellera sa mère pour découvrir les résultats avec elle au téléphone. "Ça va être un soulagement de se dire que ce sera enfin les vacances, parce que le poids du bac sera passé", explique-t-elle. Elle se dit "un peu stressée" mais uniquement "pour la mention", qu'elle espère la meilleure possible. Beaucoup de lycéens savent que leur bac est déjà quasiment assuré. La pression est moindre qu'avant, en raison notamment du contrôle continu, qui représente 40% de la note. Les épreuves dites terminales (français écrit et oral, passé en classe de première, épreuves de spécialité, philosophie et grand oral passés en terminale) comptent, elles, pour 60%. "Toujours une fierté" Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L'an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%. Le bac reste nécessaire pour entamer des études supérieures. Mais nombre de candidats connaissent déjà leur orientation pour l'an prochain, car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac. La phase d'admission principale de la plateforme se terminera le 10 juillet. "Le fait d'avoir les résultats Parcoursup avant de passer le bac, ça retire quand même une partie de l'enjeu. Mais ça sera toujours une fierté d'avoir le bac", explique Fiona. Elle sait déjà qu'elle ira à Paris, à Dauphine, en licence de Sciences des organisations, et attend ses résultats du bac pour "faire sa réelle inscription". Pour cette édition, 720.806 candidats étaient inscrits, dont plus de la moitié pour le bac général (386.135 élèves), 145.930 pour le bac technologique et 188.741 pour le bac professionnel. Les épreuves se sont concentrées entre le 16 juin pour la philosophie et le 2 juillet pour les dernières épreuves du grand oral. Pour les élèves qui n'auront pas leur bac, les épreuves de rattrapage du baccalauréat général et technologique se dérouleront jusqu'au mercredi 9 juillet inclus. Cette année, le postulant le plus jeune, inscrit en candidat libre, est âgé de huit ans, une précocité inédite. Le plus âgé a 78 ans.

04.07.2025 à 04:11

Deuxième journée de grève de contrôleurs aériens, en pleins grands départs

FRANCE24
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Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées jeudi en France et en Europe par ce mouvement social, déclenché par deux syndicats minoritaires qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail et des effectifs plus importants. La Direction générale de l'aviation civile a chiffré à 933 le nombre de vols supprimés jeudi au départ ou à l'arrivée de la France, soit environ 10% des vols initialement prévus. Localement, ces taux ont été bien plus élevés: 50% à Nice, troisième aéroport français, et 25% à Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, où transitent 350.000 personnes par jour au total en période estivale. Vendredi, jour de grands départs, la situation sera encore plus tendue dans les aéroports parisiens, puisque la DGAC a demandé aux compagnies de réduire leurs programmes de vols de 40%. Le Premier ministre François Bayrou a jugé cette grève "choquante". "C'est prendre en otage les Français que de choisir le jour où tout le monde part en vacances pour faire une grève du contrôle aérien", a-t-il affirmé jeudi soir sur BFMTV. "Intolérable" Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières nationales, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu'en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, "affectant presque 300.000 passagers" sur le Vieux continent. "Cette grève est intolérable. Le contrôle aérien français est déjà responsable des retards parmi les pires en Europe, et maintenant, les agissements d'une minorité d'aiguilleurs du ciel français vont perturber les projets de vacances de milliers de personnes en France et en Europe", a affirmé la directrice générale d'A4E, Ourania Georgoutsakou. Selon la DGAC, le taux de grévistes s'est établi à 26,2% jeudi, 272 contrôleurs ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service. Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l'Usac-CGT (16%). Toute la journée de jeudi, des vols maintenus ont accusé d'importants retards, en particulier à Nice et Marseille. A4E a chiffré à "quasiment 500.000 minutes" cumulées jeudi les retards en Europe, sur près de 33.000 trajets commerciaux, de nombreux avions empruntant l'espace aérien français sans forcément atterrir dans le pays. La première compagnie aérienne européenne, Ryanair, a annoncé jeudi avoir dû annuler 400 vols, affectant 70.000 passagers. Son patron Michael O'Leary, familier des coups d'éclat, a dénoncé une situation provoquée "par un faible nombre de contrôleurs aériens français participant à des grèves récréatives" et exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à réformer le contrôle aérien en Europe, où à défaut, à démissionner. Air France a confirmé avoir été "contrainte d'adapter son programme de vols", sans préciser le nombre d'annulations, mais souligné que son réseau long-courrier n'avait pas été affecté jeudi. La grève fait perdre "des millions d'euros" aux compagnies aériennes, a prévenu jeudi le ministre des Transports Philippe Tabarot, en répétant ne pas vouloir céder aux demandes "inacceptables" des syndicats. "Management toxique" Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. Parmi les griefs de l'Unsa-Icna: "un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l'été", des outils obsolètes et "un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés". Le premier syndicat d'aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60% des voix), n'a pas appelé à la grève.
Texte intégral (693 mots)
Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées jeudi en France et en Europe par ce mouvement social, déclenché par deux syndicats minoritaires qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail et des effectifs plus importants. La Direction générale de l'aviation civile a chiffré à 933 le nombre de vols supprimés jeudi au départ ou à l'arrivée de la France, soit environ 10% des vols initialement prévus. Localement, ces taux ont été bien plus élevés: 50% à Nice, troisième aéroport français, et 25% à Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, où transitent 350.000 personnes par jour au total en période estivale. Vendredi, jour de grands départs, la situation sera encore plus tendue dans les aéroports parisiens, puisque la DGAC a demandé aux compagnies de réduire leurs programmes de vols de 40%. Le Premier ministre François Bayrou a jugé cette grève "choquante". "C'est prendre en otage les Français que de choisir le jour où tout le monde part en vacances pour faire une grève du contrôle aérien", a-t-il affirmé jeudi soir sur BFMTV. "Intolérable" Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières nationales, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu'en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, "affectant presque 300.000 passagers" sur le Vieux continent. "Cette grève est intolérable. Le contrôle aérien français est déjà responsable des retards parmi les pires en Europe, et maintenant, les agissements d'une minorité d'aiguilleurs du ciel français vont perturber les projets de vacances de milliers de personnes en France et en Europe", a affirmé la directrice générale d'A4E, Ourania Georgoutsakou. Selon la DGAC, le taux de grévistes s'est établi à 26,2% jeudi, 272 contrôleurs ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service. Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l'Usac-CGT (16%). Toute la journée de jeudi, des vols maintenus ont accusé d'importants retards, en particulier à Nice et Marseille. A4E a chiffré à "quasiment 500.000 minutes" cumulées jeudi les retards en Europe, sur près de 33.000 trajets commerciaux, de nombreux avions empruntant l'espace aérien français sans forcément atterrir dans le pays. La première compagnie aérienne européenne, Ryanair, a annoncé jeudi avoir dû annuler 400 vols, affectant 70.000 passagers. Son patron Michael O'Leary, familier des coups d'éclat, a dénoncé une situation provoquée "par un faible nombre de contrôleurs aériens français participant à des grèves récréatives" et exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à réformer le contrôle aérien en Europe, où à défaut, à démissionner. Air France a confirmé avoir été "contrainte d'adapter son programme de vols", sans préciser le nombre d'annulations, mais souligné que son réseau long-courrier n'avait pas été affecté jeudi. La grève fait perdre "des millions d'euros" aux compagnies aériennes, a prévenu jeudi le ministre des Transports Philippe Tabarot, en répétant ne pas vouloir céder aux demandes "inacceptables" des syndicats. "Management toxique" Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. Parmi les griefs de l'Unsa-Icna: "un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l'été", des outils obsolètes et "un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés". Le premier syndicat d'aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60% des voix), n'a pas appelé à la grève.

04.07.2025 à 04:07

Trump va promulguer sa loi budgétaire XXL pour la fête nationale

FRANCE24
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Le dirigeant américain avais mis la pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa "grande et belle loi", comme il l'a baptisée, avant le 4 juillet. La loi a été définitivement votée jeudi, juste à temps. Jamais avare de mises en scène spectaculaires, le milliardaire américain va maintenant associer sa victoire législative, pièce maîtresse du programme de son second mandat, à une grande fête à la Maison Blanche pour célébrer les 249 ans de l'indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Donald Trump a annoncé qu'une cérémonie de signature se tiendrait à la Maison Blanche à partir de 16H00 locales (20H00 GMT), en présence des parlementaires. "Ensemble, nous célébrerons l'indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d'or", a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi. L'adoption du projet de loi est le dernier d'une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l'Iran et Israël après des frappes sur des sites nucléaires iraniens, accord sur les dépenses de l'Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l'exécutif. Elle confirme aussi son emprise sur le Parti républicain et, pour l'heure, sur la politique américaine en général. Jeudi soir, lors d'un meeting dans l'Iowa (centre), Donald Trump a savouré sa victoire. "Il n'y a pas de plus beau cadeau d'anniversaire pour l'Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l'Amérique", a-t-il lancé à la foule. L'ancien magnat de l'immobilier a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes de son parti et des électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n'affaiblisse les aides à la santé et à la protection sociale. La cérémonie de signature aura lieu "le 4 juillet, comme le président l'a toujours dit et espéré", a souligné jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Un B-2, le type d'avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin, et des avions de chasse effectueront une parade aérienne au-dessus de la Maison Blanche pour l'occasion, tandis que certains pilotes qui ont mené l'opération militaire en Iran seront présents lors de la cérémonie. Coupes dans la santé Donald Trump a fait adopter le projet de loi malgré des doutes au sein de son parti et l'opposition bruyante de son ancien allié, le milliardaire Elon Musk. Après le Sénat, qui l'avait approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants a adopté définitivement ce texte par 218 voix contre 214, un vote très serré, précédé de multiples pressions et tractations. Pour compenser le creusement de la dette publique, la nouvelle loi réduira le programme fédéral d'aide alimentaire et imposera d'importantes coupes au Medicaid, régime d'assurance santé pour les Américains à revenus modestes, les plus importantes depuis son lancement dans les années 1960. Selon certaines estimations, jusqu'à 17 millions de personnes pourraient perdre leur couverture d'assurance santé et des dizaines d'hôpitaux ruraux pourraient fermer leurs portes. Les démocrates espèrent que le mécontentement provoqué par les conséquences de la loi les aidera à renverser la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat de 2026. Il s'agira pour eux de montrer qu'il s'agit d'une énorme redistribution de richesses des Américains les plus pauvres vers les plus riches.
Texte intégral (610 mots)
Le dirigeant américain avais mis la pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa "grande et belle loi", comme il l'a baptisée, avant le 4 juillet. La loi a été définitivement votée jeudi, juste à temps. Jamais avare de mises en scène spectaculaires, le milliardaire américain va maintenant associer sa victoire législative, pièce maîtresse du programme de son second mandat, à une grande fête à la Maison Blanche pour célébrer les 249 ans de l'indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Donald Trump a annoncé qu'une cérémonie de signature se tiendrait à la Maison Blanche à partir de 16H00 locales (20H00 GMT), en présence des parlementaires. "Ensemble, nous célébrerons l'indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d'or", a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi. L'adoption du projet de loi est le dernier d'une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l'Iran et Israël après des frappes sur des sites nucléaires iraniens, accord sur les dépenses de l'Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l'exécutif. Elle confirme aussi son emprise sur le Parti républicain et, pour l'heure, sur la politique américaine en général. Jeudi soir, lors d'un meeting dans l'Iowa (centre), Donald Trump a savouré sa victoire. "Il n'y a pas de plus beau cadeau d'anniversaire pour l'Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l'Amérique", a-t-il lancé à la foule. L'ancien magnat de l'immobilier a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes de son parti et des électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n'affaiblisse les aides à la santé et à la protection sociale. La cérémonie de signature aura lieu "le 4 juillet, comme le président l'a toujours dit et espéré", a souligné jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Un B-2, le type d'avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin, et des avions de chasse effectueront une parade aérienne au-dessus de la Maison Blanche pour l'occasion, tandis que certains pilotes qui ont mené l'opération militaire en Iran seront présents lors de la cérémonie. Coupes dans la santé Donald Trump a fait adopter le projet de loi malgré des doutes au sein de son parti et l'opposition bruyante de son ancien allié, le milliardaire Elon Musk. Après le Sénat, qui l'avait approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants a adopté définitivement ce texte par 218 voix contre 214, un vote très serré, précédé de multiples pressions et tractations. Pour compenser le creusement de la dette publique, la nouvelle loi réduira le programme fédéral d'aide alimentaire et imposera d'importantes coupes au Medicaid, régime d'assurance santé pour les Américains à revenus modestes, les plus importantes depuis son lancement dans les années 1960. Selon certaines estimations, jusqu'à 17 millions de personnes pourraient perdre leur couverture d'assurance santé et des dizaines d'hôpitaux ruraux pourraient fermer leurs portes. Les démocrates espèrent que le mécontentement provoqué par les conséquences de la loi les aidera à renverser la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat de 2026. Il s'agira pour eux de montrer qu'il s'agit d'une énorme redistribution de richesses des Américains les plus pauvres vers les plus riches.

04.07.2025 à 03:53

Californie : les pompiers tentent de contenir le Madre Fire, le plus gros incendie de l'année dans l'État

FRANCE 24
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Plus de 300 pompiers tentent de contenir le Madre Fire, le plus grand incendie de l’année en Californie. En 24 heures, il a déjà ravagé plus de 200 km². Alors que la saison s’annonce particulièrement dangereuse, les autorités locales dénoncent les coupes budgétaires de Donald Trump dans les agences fédérales chargées de la gestion des catastrophes.
Texte intégral (610 mots)
Plus de 300 pompiers tentent de contenir le Madre Fire, le plus grand incendie de l’année en Californie. En 24 heures, il a déjà ravagé plus de 200 km². Alors que la saison s’annonce particulièrement dangereuse, les autorités locales dénoncent les coupes budgétaires de Donald Trump dans les agences fédérales chargées de la gestion des catastrophes.

04.07.2025 à 00:33

Accusations de complot contre Gustavo Petro : les relations entre Washington et Bogota se dégradent

FRANCE 24
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Les États-Unis et la Colombie ont rappelé jeudi leurs représentants diplomatiques respectifs pour consultations. Cette nouvelle passe d'armes entre les deux pays survient alors que Gustavo Petro, le premier président colombien de gauche, a accusé en juin dernier les États-Unis et des "personnes d'extrême droite" de préparer un projet de coup d'État contre lui. 
Texte intégral (610 mots)
Les États-Unis et la Colombie ont rappelé jeudi leurs représentants diplomatiques respectifs pour consultations. Cette nouvelle passe d'armes entre les deux pays survient alors que Gustavo Petro, le premier président colombien de gauche, a accusé en juin dernier les États-Unis et des "personnes d'extrême droite" de préparer un projet de coup d'État contre lui. 

03.07.2025 à 23:42

Afghanistan : la Russie devient le premier pays à reconnaître l'Émirat islamique des Taliban

FRANCE 24
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Moscou a officiellement reconnu jeudi l'Émirat islamique instauré par les Taliban en Afghanistan en 2021. La Russie est le premier pays du monde à franchir ce pas, une décision qualifiée de "courageuse" par Kaboul.
Texte intégral (610 mots)
Moscou a officiellement reconnu jeudi l'Émirat islamique instauré par les Taliban en Afghanistan en 2021. La Russie est le premier pays du monde à franchir ce pas, une décision qualifiée de "courageuse" par Kaboul.

03.07.2025 à 22:13

La maire de Strasbourg Jeanne Barseghian candidate à sa réélection

FRANCE24
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"J'ai voulu confirmer cette envie que j'ai de me représenter comme maire pour un second mandat même si je ne vais pas rentrer en campagne tout de suite", a déclaré Mme Barseghian à l'AFP. L'annonce a été faite jeudi lors d'une soirée organisée par les groupes de la majorité municipale "autour du bilan de ces cinq dernières années", qui "a été l'occasion de rappeler les réalisations qui ont été menées et aussi l'importance de continuer à se battre pour faire face à l'urgence écologique et sociale", a-t-elle expliqué, confirmant une information du journal local les Dernières nouvelles d'Alsace. Parmi les projets qu'elle souhaite poursuivre, la maire a cité la relance du projet d'extension du tramway vers le nord, après le rejet du premier projet par la commission d'enquête publique; la transformation d'ampleur de la gare, ou encore la vaste rénovation de l'opéra, au coût estimé à 120 millions d'euros. "Je constate aussi les besoins qui sont criants en matière d'urgence climatique, on l'a vu encore ces derniers jours avec la canicule, il faut qu'on accélère sur la rénovation des logements, la rénovation des bâtiments publics, autant de choses qui me motivent à aller de l'avant", a-t-elle ajouté. En 2020, Jeanne Barseghian est devenue à l'âge de 39 ans la première écologiste à diriger la capitale alsacienne, succédant au socialiste Roland Ries. Alors qu'elle conduit aujourd'hui une majorité plurielle, Jeanne Barseghian se dit "convaincue qu'un rassemblement des forces de gauche écologiste et citoyenne fait sens à Strasbourg". "Je plaide pour un rassemblement large et qui prenne aussi en compte la dimension citoyenne" a indiqué Mme Barseghian. Ses opposants politiques se sont empressés de réagir, à l'instar du coprésident du groupe Centristes et Progressistes, Pierre Jakubowicz, qui a fustigé son bilan "qui aura dégradé le vivre ensemble, la qualité et le cadre de vie, la solidarité et la sécurité, le rayonnement et l'attractivité de Strasbourg". "En annonçant sa candidature, la maire de Strasbourg offre aux Strasbourgeois l'occasion d'exprimer, par les urnes, le désaveu massif d'un mandat marqué par l'inaction, les divisions et les renoncements", tacle pour sa part Renaissance dans un communiqué.
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"J'ai voulu confirmer cette envie que j'ai de me représenter comme maire pour un second mandat même si je ne vais pas rentrer en campagne tout de suite", a déclaré Mme Barseghian à l'AFP. L'annonce a été faite jeudi lors d'une soirée organisée par les groupes de la majorité municipale "autour du bilan de ces cinq dernières années", qui "a été l'occasion de rappeler les réalisations qui ont été menées et aussi l'importance de continuer à se battre pour faire face à l'urgence écologique et sociale", a-t-elle expliqué, confirmant une information du journal local les Dernières nouvelles d'Alsace. Parmi les projets qu'elle souhaite poursuivre, la maire a cité la relance du projet d'extension du tramway vers le nord, après le rejet du premier projet par la commission d'enquête publique; la transformation d'ampleur de la gare, ou encore la vaste rénovation de l'opéra, au coût estimé à 120 millions d'euros. "Je constate aussi les besoins qui sont criants en matière d'urgence climatique, on l'a vu encore ces derniers jours avec la canicule, il faut qu'on accélère sur la rénovation des logements, la rénovation des bâtiments publics, autant de choses qui me motivent à aller de l'avant", a-t-elle ajouté. En 2020, Jeanne Barseghian est devenue à l'âge de 39 ans la première écologiste à diriger la capitale alsacienne, succédant au socialiste Roland Ries. Alors qu'elle conduit aujourd'hui une majorité plurielle, Jeanne Barseghian se dit "convaincue qu'un rassemblement des forces de gauche écologiste et citoyenne fait sens à Strasbourg". "Je plaide pour un rassemblement large et qui prenne aussi en compte la dimension citoyenne" a indiqué Mme Barseghian. Ses opposants politiques se sont empressés de réagir, à l'instar du coprésident du groupe Centristes et Progressistes, Pierre Jakubowicz, qui a fustigé son bilan "qui aura dégradé le vivre ensemble, la qualité et le cadre de vie, la solidarité et la sécurité, le rayonnement et l'attractivité de Strasbourg". "En annonçant sa candidature, la maire de Strasbourg offre aux Strasbourgeois l'occasion d'exprimer, par les urnes, le désaveu massif d'un mandat marqué par l'inaction, les divisions et les renoncements", tacle pour sa part Renaissance dans un communiqué.

03.07.2025 à 21:49

L'idée d'un organisme européen de lutte contre l'ingérence étrangère doit faire son chemin

FRANCE24
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"On a beaucoup de sollicitations d'Etats membres de l'Union européenne mais aussi de pays à l'extérieur pour qu'on les accompagne, pour qu'on les conseille", dit-il dans un entretien avec l'AFP. L'idée d'un "Viginum européen" avait été évoquée l'an passé par l'actuelle présidente de la Commission européenne Ursula Van der Leyen. "Quand on parle de manipulation de l'information, (...) chaque pays a une perception différente de cette menace et, d'ailleurs, ne la nomme pas de la même manière", observe Marc-Antoine Brillant. "On a un intérêt, au niveau européen, à se doter d'une grammaire commune, qui permet notamment de s'entendre sur la menace que l'on souhaite traiter ensemble". Quatre ans après sa création, Viginum peut contribuer à la réflexion : "Comment (...) interagir ensemble, partager de la connaissance sur la menace et, peut-être, (...) agir de manière conjointe, beaucoup plus forte contre les acteurs étrangers de la manipulation de l'information ?" Car les chiffres parlent d'eux-mêmes. En 2022, Viginum a détecté quelque 170 cas d'ingérences numériques étrangères contre les intérêts français. "En 2023, on était autour de 230 phénomènes et, pour 2024, on approche des 300 phénomènes", explique le directeur. "Peut-être que les agents de Viginum sont meilleurs chaque année dans la détection, c'est fortement probable, mais je crois aussi que l'activité (...) malveillante étrangère est beaucoup plus intense (...) à la faveur de conflits armés persistants", dit-il, citant "la guerre d'agression de la Russie en Ukraine, les événements au Proche et Moyen-Orient, des zones de tension d'Afrique et dans la région Indo-Pacifique". Les acteurs "très agressifs" contre les intérêts français restent la Russie et l'Azerbaïdjan mais d'autres acteurs étrangers sont aussi à la manoeuvre, dit-il sans citer davantage de pays. Influence contre ingérence "La position singulière de la France (...) dont la parole porte à l'international en fait (...) une cible de choix", relève-t-il. Et au Sahel, malgré le départ des militaires français, la France n'est pas moins épargnée, un "héritage" de son passé colonialiste. Face à l'ingérence étrangère "dissimulée, cachée", face à des acteurs qui manipulent l'information "avec des moyens clandestins et illégaux", Paris assume d'opposer "l'influence" française jugée "positive", celle qui promeut ses valeurs et ses intérêts "vers des audiences étrangères". "Le rôle d'une démocratie, c'est de mettre de la lumière sur ceux qui veulent rester tapis dans l'ombre", juge-t-il. Pour ce faire, Viginum et ses 60 agents doivent anticiper et s'adapter sans cesse aux nouvelles formes de menaces comme "la montée en puissance du rôle des influenceurs qui, aujourd'hui, peuvent être utilisés de manière dissimulée, finalement instrumentalisée un peu contre eux-mêmes, pour diffuser des contenus de propagande, des contenus clivants" sur des thématiques de société. Il y a "une nécessité vitale de rester à l'état de l'art", qui passe par une meilleure maîtrise de "toutes les technologies d'intelligence artificielle générative, qui, aujourd'hui, sont un usage croissant par les acteurs étrangers de la manipulation de l'information", souligne-t-il également. Et cela passe "par une meilleure connaissance, un meilleur suivi des différents modes opératoires informationnels qui sont, aujourd'hui, prépositionnés dans notre débat public". Création d'une académie Marc-Antoine Brillant a en ligne de mire l'élection présidentielle en France de 2027, avec le risque d'une action étrangère en vue d'influer sur l'opinion. Cette menace est d'autant plus crédible que la fragmentation de l'opinion publique, sa défiance vis-à-vis de la classe politique et des médias traditionnels créent "un terrain propice aux manipulations de l'information et aux tentatives de déstabilisation". Pour mieux sensibiliser le public, "on porte (...) l'ambition de créer, en début d'année prochaine, une académie de la lutte contre les manipulations de l'information" au sein de Viginum. Celle-ci proposera notamment "une offre de formation au profit d'un grand nombre d'acteurs qui nous demandent aujourd'hui des choses assez simples sur des techniques de recherche en source ouverte, pour (...) détecter par eux-mêmes demain des manipulations de l'information". "Cette lutte, c'est l'affaire de tous", dit-il. Et pour qu'on soit tous acteurs, Viginum a un rôle de transmettre sa connaissance, de transmettre son savoir. Ce sera l'objet de cette académie".
Texte intégral (738 mots)
"On a beaucoup de sollicitations d'Etats membres de l'Union européenne mais aussi de pays à l'extérieur pour qu'on les accompagne, pour qu'on les conseille", dit-il dans un entretien avec l'AFP. L'idée d'un "Viginum européen" avait été évoquée l'an passé par l'actuelle présidente de la Commission européenne Ursula Van der Leyen. "Quand on parle de manipulation de l'information, (...) chaque pays a une perception différente de cette menace et, d'ailleurs, ne la nomme pas de la même manière", observe Marc-Antoine Brillant. "On a un intérêt, au niveau européen, à se doter d'une grammaire commune, qui permet notamment de s'entendre sur la menace que l'on souhaite traiter ensemble". Quatre ans après sa création, Viginum peut contribuer à la réflexion : "Comment (...) interagir ensemble, partager de la connaissance sur la menace et, peut-être, (...) agir de manière conjointe, beaucoup plus forte contre les acteurs étrangers de la manipulation de l'information ?" Car les chiffres parlent d'eux-mêmes. En 2022, Viginum a détecté quelque 170 cas d'ingérences numériques étrangères contre les intérêts français. "En 2023, on était autour de 230 phénomènes et, pour 2024, on approche des 300 phénomènes", explique le directeur. "Peut-être que les agents de Viginum sont meilleurs chaque année dans la détection, c'est fortement probable, mais je crois aussi que l'activité (...) malveillante étrangère est beaucoup plus intense (...) à la faveur de conflits armés persistants", dit-il, citant "la guerre d'agression de la Russie en Ukraine, les événements au Proche et Moyen-Orient, des zones de tension d'Afrique et dans la région Indo-Pacifique". Les acteurs "très agressifs" contre les intérêts français restent la Russie et l'Azerbaïdjan mais d'autres acteurs étrangers sont aussi à la manoeuvre, dit-il sans citer davantage de pays. Influence contre ingérence "La position singulière de la France (...) dont la parole porte à l'international en fait (...) une cible de choix", relève-t-il. Et au Sahel, malgré le départ des militaires français, la France n'est pas moins épargnée, un "héritage" de son passé colonialiste. Face à l'ingérence étrangère "dissimulée, cachée", face à des acteurs qui manipulent l'information "avec des moyens clandestins et illégaux", Paris assume d'opposer "l'influence" française jugée "positive", celle qui promeut ses valeurs et ses intérêts "vers des audiences étrangères". "Le rôle d'une démocratie, c'est de mettre de la lumière sur ceux qui veulent rester tapis dans l'ombre", juge-t-il. Pour ce faire, Viginum et ses 60 agents doivent anticiper et s'adapter sans cesse aux nouvelles formes de menaces comme "la montée en puissance du rôle des influenceurs qui, aujourd'hui, peuvent être utilisés de manière dissimulée, finalement instrumentalisée un peu contre eux-mêmes, pour diffuser des contenus de propagande, des contenus clivants" sur des thématiques de société. Il y a "une nécessité vitale de rester à l'état de l'art", qui passe par une meilleure maîtrise de "toutes les technologies d'intelligence artificielle générative, qui, aujourd'hui, sont un usage croissant par les acteurs étrangers de la manipulation de l'information", souligne-t-il également. Et cela passe "par une meilleure connaissance, un meilleur suivi des différents modes opératoires informationnels qui sont, aujourd'hui, prépositionnés dans notre débat public". Création d'une académie Marc-Antoine Brillant a en ligne de mire l'élection présidentielle en France de 2027, avec le risque d'une action étrangère en vue d'influer sur l'opinion. Cette menace est d'autant plus crédible que la fragmentation de l'opinion publique, sa défiance vis-à-vis de la classe politique et des médias traditionnels créent "un terrain propice aux manipulations de l'information et aux tentatives de déstabilisation". Pour mieux sensibiliser le public, "on porte (...) l'ambition de créer, en début d'année prochaine, une académie de la lutte contre les manipulations de l'information" au sein de Viginum. Celle-ci proposera notamment "une offre de formation au profit d'un grand nombre d'acteurs qui nous demandent aujourd'hui des choses assez simples sur des techniques de recherche en source ouverte, pour (...) détecter par eux-mêmes demain des manipulations de l'information". "Cette lutte, c'est l'affaire de tous", dit-il. Et pour qu'on soit tous acteurs, Viginum a un rôle de transmettre sa connaissance, de transmettre son savoir. Ce sera l'objet de cette académie".

03.07.2025 à 21:39

Finances publiques: les grandes entreprises (Afep) appellent à "agir maintenant"

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Le Premier ministre François Bayrou a annoncé jeudi sur BFMTV qu'il présenterait son plan de redressement des finances publiques et ses orientations budgétaires le mardi 15 juillet. Pour réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et à 4,6% en 2026, le gouvernement ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d'euros dans le cadre du projet de budget pour 2026. "Oui, la situation des finances publiques est difficile et oui, il va falloir réagir. Et c'est encore possible", a déclaré Patricia Barbizet, la présidente de l'Association française des entreprises privées lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence. "On est à un moment charnière. Je pense que c'est vraiment maintenant qu'il faut agir, peut-être la dernière chance", a-t-elle ajouté. François Bayrou a dit qu'il présenterait le 15 juillet les moyens d'un plan sur "quatre ans", visant à "revenir (...) à un certain équilibre des finances publiques" afin qu'on "touche le point où la dette n'augmente plus". Il a estimé possible d'y arriver en 2029, l'objectif du gouvernement étant de ramener le déficit public sous le seuil de 3% du PIB à cet horizon. Evoquant les enjeux environnementaux, concurrentiels, technologiques ou démographiques, la présidente de l'Afep a estimé que "la France ne peut pas s'exonérer et passer à côté de ces défis". "Or, notre situation budgétaire ne répond plus à ces besoins", a-t-elle développé, appelant à investir, innover et travailler davantage dans le pays. Pour elle, "il faut cesser d'augmenter les impôts" car "on a la fiscalité comme les dépenses les plus élevées". Il faut "un cadrage simple et lisible" sans changer "les règles toutes les dix minutes". "La défiance des ménages et des investisseurs s'installe, et c'est un risque de crise supplémentaire. Nous devons donc redonner de la crédibilité, de la stabilité aux finances publiques", a-t-elle insisté. L'Afep indique que ses entreprises emploient 12% des salariés du secteur privé en France et représentent 15% de son PIB marchand.
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Le Premier ministre François Bayrou a annoncé jeudi sur BFMTV qu'il présenterait son plan de redressement des finances publiques et ses orientations budgétaires le mardi 15 juillet. Pour réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et à 4,6% en 2026, le gouvernement ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d'euros dans le cadre du projet de budget pour 2026. "Oui, la situation des finances publiques est difficile et oui, il va falloir réagir. Et c'est encore possible", a déclaré Patricia Barbizet, la présidente de l'Association française des entreprises privées lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence. "On est à un moment charnière. Je pense que c'est vraiment maintenant qu'il faut agir, peut-être la dernière chance", a-t-elle ajouté. François Bayrou a dit qu'il présenterait le 15 juillet les moyens d'un plan sur "quatre ans", visant à "revenir (...) à un certain équilibre des finances publiques" afin qu'on "touche le point où la dette n'augmente plus". Il a estimé possible d'y arriver en 2029, l'objectif du gouvernement étant de ramener le déficit public sous le seuil de 3% du PIB à cet horizon. Evoquant les enjeux environnementaux, concurrentiels, technologiques ou démographiques, la présidente de l'Afep a estimé que "la France ne peut pas s'exonérer et passer à côté de ces défis". "Or, notre situation budgétaire ne répond plus à ces besoins", a-t-elle développé, appelant à investir, innover et travailler davantage dans le pays. Pour elle, "il faut cesser d'augmenter les impôts" car "on a la fiscalité comme les dépenses les plus élevées". Il faut "un cadrage simple et lisible" sans changer "les règles toutes les dix minutes". "La défiance des ménages et des investisseurs s'installe, et c'est un risque de crise supplémentaire. Nous devons donc redonner de la crédibilité, de la stabilité aux finances publiques", a-t-elle insisté. L'Afep indique que ses entreprises emploient 12% des salariés du secteur privé en France et représentent 15% de son PIB marchand.

03.07.2025 à 21:29

Anne-Sophie Lapix sur M6: une longue interview le dimanche soir

FRANCE24
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La journaliste a présenté le 26 juin son dernier 20H00 sur France 2, au terme de huit saisons sur la chaîne publique. Elle a été recrutée par M6 et RTL, qui appartiennent au même groupe. "Cette interview durera une quinzaine de minutes et sera diffusée après le JT du soir, vers 20H20", a indiqué la journaliste. Ses invités seront des personnalités qui marquent l'actualité, quelle qu'elle soit, politique, économique, sociale, culturelle, sportive, etc. Anne-Sophie Lapix devrait par ailleurs présenter des émissions en soirée "consacrées à des débats sociétaux, d'actualité, qui pourraient revenir tous les mois". Sur RTL, son émission sera quotidienne, sur la tranche de 18 à 20H00, ce qui lui fait succéder à Yves Calvi. "Je suis très emballée à l'idée de faire de la radio (...) C'est un média, celui de l'agilité et de la réactivité, que je n'ai encore jamais tenté", a-t-elle déclaré au Figaro.
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La journaliste a présenté le 26 juin son dernier 20H00 sur France 2, au terme de huit saisons sur la chaîne publique. Elle a été recrutée par M6 et RTL, qui appartiennent au même groupe. "Cette interview durera une quinzaine de minutes et sera diffusée après le JT du soir, vers 20H20", a indiqué la journaliste. Ses invités seront des personnalités qui marquent l'actualité, quelle qu'elle soit, politique, économique, sociale, culturelle, sportive, etc. Anne-Sophie Lapix devrait par ailleurs présenter des émissions en soirée "consacrées à des débats sociétaux, d'actualité, qui pourraient revenir tous les mois". Sur RTL, son émission sera quotidienne, sur la tranche de 18 à 20H00, ce qui lui fait succéder à Yves Calvi. "Je suis très emballée à l'idée de faire de la radio (...) C'est un média, celui de l'agilité et de la réactivité, que je n'ai encore jamais tenté", a-t-elle déclaré au Figaro.

03.07.2025 à 21:27

"Inquiétude": le Crif organise son 39e dîner annuel sur fond de montée de l'antisémitisme

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"Cette année encore, pour les Français juifs, l’heure est à l’inquiétude", a affirmé Yonathan Arfi, le président du Crif, en déplorant un "déferlement d’antisémitisme depuis le 7-Octobre". Entre janvier et mai 2025, un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes), selon le ministère de l'Intérieur. C'est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013. Face à ce phénomène, le Premier ministre a assuré que "le garde des Sceaux transmettra prochainement à tous les parquets de France une circulaire, précisant les méthodes qui permettent de débusquer l'antisémitisme" en s'appuyant notamment "sur la définition donnée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste". Quant à l'école, le gouvernement souhaite "que soit intégré au programme d'Histoire une étude approfondie des mouvements d'émancipation nationale au Moyen Orient", a ajouté M. Bayrou. Parmi les autres invités se trouvaient plusieurs ministres et le président du Sénat Gérard Larcher. Dans un discours aux accents très politiques, M. Arfi avait précédemment remercié les pouvoirs publics qui "veillent à mettre à jour notre arsenal législatif" face à l'antisémitisme et toutes les haines. Mercredi, le Parlement a adopté une proposition de loi visant à lutter contre l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur, et des assises de lutte contre l'antisémitisme ont été lancées en 2024. Mais le patron du Crif s'en est aussi pris aux élus "qui choisissent d’attiser le feu" par des "outrances" et "raccourcis coupables". Parmi eux, "il en est un au populisme mondain et à la faconde inimitable", a-t-il ajouté, assurant que "Dominique de Villepin est devenu un Mélenchon des beaux quartiers". "Légitimité" M. Arfi, récemment réélu pour trois ans, a réitéré ses critiques envers le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon qui "rédui(t) Gaza à un slogan électoral", et sa promesse de "rendre résiduelle l’influence politique de La France insoumise". Revenant sur la guerre entre Israël et l'Iran, il a aussi déploré "les positions erratiques de certaines diplomaties européennes" dont "celle de notre pays". Il a ainsi regretté que malgré "son soutien aux frappes contre la menace nucléaire iranienne", le gouvernement français ait fait condamner l'accès au stand israélien au salon aéronautique du Bourget en juin. François Bayrou avait alors déclaré que la situation à Gaza, "moralement inacceptable", imposait de marquer "réprobation" et "distance". Invoquant une "intimité avec l'âme juive au sein de l'âme française", le Premier ministre a estimé que "cela n'empêche pas d'exprimer les inquiétudes, les soucis et les désaccords que nous avons avec le gouvernement israélien, comme à propos de la situation humanitaire à Gaza". Sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, évoquée par le président de la République Emmanuel Macron, M. Arfi s'est interrogé: "Pourquoi (...) risquer d’offrir à une organisation terroriste l’opportunité de revendiquer une victoire symbolique ?". M. Bayrou a assuré qu'"il ne pourra pas y avoir au Proche Orient d'équilibre fondé sur le droit tant qu'Israël ne sera pas reconnu par ses voisins dans sa légitimité à vivre, et prémuni contre le feu nucléaire de ceux qui n'ont cessé de proclamer leur unique intention de le détruire". Et "il ne pourra pas y avoir de paix durable au Proche Orient, qui passe pour la France par une solution à deux États, sans cessez-le-feu, condamnation absolue du 7-Octobre et libération de tous les otages", a-t-il ajouté. Le 7 octobre 2023 a vu une attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclaré en représailles une guerre pour " anéantir " le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza.
Texte intégral (645 mots)
"Cette année encore, pour les Français juifs, l’heure est à l’inquiétude", a affirmé Yonathan Arfi, le président du Crif, en déplorant un "déferlement d’antisémitisme depuis le 7-Octobre". Entre janvier et mai 2025, un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes), selon le ministère de l'Intérieur. C'est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013. Face à ce phénomène, le Premier ministre a assuré que "le garde des Sceaux transmettra prochainement à tous les parquets de France une circulaire, précisant les méthodes qui permettent de débusquer l'antisémitisme" en s'appuyant notamment "sur la définition donnée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste". Quant à l'école, le gouvernement souhaite "que soit intégré au programme d'Histoire une étude approfondie des mouvements d'émancipation nationale au Moyen Orient", a ajouté M. Bayrou. Parmi les autres invités se trouvaient plusieurs ministres et le président du Sénat Gérard Larcher. Dans un discours aux accents très politiques, M. Arfi avait précédemment remercié les pouvoirs publics qui "veillent à mettre à jour notre arsenal législatif" face à l'antisémitisme et toutes les haines. Mercredi, le Parlement a adopté une proposition de loi visant à lutter contre l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur, et des assises de lutte contre l'antisémitisme ont été lancées en 2024. Mais le patron du Crif s'en est aussi pris aux élus "qui choisissent d’attiser le feu" par des "outrances" et "raccourcis coupables". Parmi eux, "il en est un au populisme mondain et à la faconde inimitable", a-t-il ajouté, assurant que "Dominique de Villepin est devenu un Mélenchon des beaux quartiers". "Légitimité" M. Arfi, récemment réélu pour trois ans, a réitéré ses critiques envers le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon qui "rédui(t) Gaza à un slogan électoral", et sa promesse de "rendre résiduelle l’influence politique de La France insoumise". Revenant sur la guerre entre Israël et l'Iran, il a aussi déploré "les positions erratiques de certaines diplomaties européennes" dont "celle de notre pays". Il a ainsi regretté que malgré "son soutien aux frappes contre la menace nucléaire iranienne", le gouvernement français ait fait condamner l'accès au stand israélien au salon aéronautique du Bourget en juin. François Bayrou avait alors déclaré que la situation à Gaza, "moralement inacceptable", imposait de marquer "réprobation" et "distance". Invoquant une "intimité avec l'âme juive au sein de l'âme française", le Premier ministre a estimé que "cela n'empêche pas d'exprimer les inquiétudes, les soucis et les désaccords que nous avons avec le gouvernement israélien, comme à propos de la situation humanitaire à Gaza". Sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, évoquée par le président de la République Emmanuel Macron, M. Arfi s'est interrogé: "Pourquoi (...) risquer d’offrir à une organisation terroriste l’opportunité de revendiquer une victoire symbolique ?". M. Bayrou a assuré qu'"il ne pourra pas y avoir au Proche Orient d'équilibre fondé sur le droit tant qu'Israël ne sera pas reconnu par ses voisins dans sa légitimité à vivre, et prémuni contre le feu nucléaire de ceux qui n'ont cessé de proclamer leur unique intention de le détruire". Et "il ne pourra pas y avoir de paix durable au Proche Orient, qui passe pour la France par une solution à deux États, sans cessez-le-feu, condamnation absolue du 7-Octobre et libération de tous les otages", a-t-il ajouté. Le 7 octobre 2023 a vu une attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclaré en représailles une guerre pour " anéantir " le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza.

03.07.2025 à 20:53

ASAP Rocky renonce à deux gros festivals, Pukkelpop et Rock en Seine

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"Kid Cudi rejoint la programmation de Rock en Seine en remplacement d'ASAP Rocky qui ne pourra pas assurer sa venue à Rock en Seine cet été, en raison de circonstances indépendantes de notre volonté", a annoncé dans un communiqué jeudi le festival qui se tient chaque été à Saint-Cloud, près de Paris. Ce concert était programmé le 21 août. Mercredi, Pukkelpop, festival qui a lieu à Hasselt (nord-est de la Belgique), avait annoncé qu'ASAP Rocky renonçait à son concert prévu le 16 août. "Malheureusement Asap Rocky a annulé son concert à Pukkelpop", indiquaient les organisateurs sur Instagram, sans préciser la raison. Il est remplacé par un autre rappeur américain, Macklemore. Le concert d'ASAP Rocky dans un des autres grands festivals musicaux européens d'été, Sziget, à Budapest, est toujours prévu le 8 août. ASAP Rocky, 36 ans, conjoint de la chanteuse de Rihanna, était à Paris pour le défilé Dior du 27 juin, puis à une avant-première de cinéma à Bruxelles le lendemain.
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"Kid Cudi rejoint la programmation de Rock en Seine en remplacement d'ASAP Rocky qui ne pourra pas assurer sa venue à Rock en Seine cet été, en raison de circonstances indépendantes de notre volonté", a annoncé dans un communiqué jeudi le festival qui se tient chaque été à Saint-Cloud, près de Paris. Ce concert était programmé le 21 août. Mercredi, Pukkelpop, festival qui a lieu à Hasselt (nord-est de la Belgique), avait annoncé qu'ASAP Rocky renonçait à son concert prévu le 16 août. "Malheureusement Asap Rocky a annulé son concert à Pukkelpop", indiquaient les organisateurs sur Instagram, sans préciser la raison. Il est remplacé par un autre rappeur américain, Macklemore. Le concert d'ASAP Rocky dans un des autres grands festivals musicaux européens d'été, Sziget, à Budapest, est toujours prévu le 8 août. ASAP Rocky, 36 ans, conjoint de la chanteuse de Rihanna, était à Paris pour le défilé Dior du 27 juin, puis à une avant-première de cinéma à Bruxelles le lendemain.

03.07.2025 à 20:51

Le Congrès américain adopte la loi budgétaire "Big Beautiful Bill", victoire majeure pour Trump

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Donald Trump a remporté jeudi 3 juillet la première victoire législative majeure de son second mandat après l'adoption au forceps par le Congrès américain de son grand projet de loi budgétaire, clé de voûte de son programme économique. La promulgation aura lieu vendredi, jour de la fête nationale américaine.
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Donald Trump a remporté jeudi 3 juillet la première victoire législative majeure de son second mandat après l'adoption au forceps par le Congrès américain de son grand projet de loi budgétaire, clé de voûte de son programme économique. La promulgation aura lieu vendredi, jour de la fête nationale américaine.

03.07.2025 à 20:29

Tour de France : malgré des frictions, Pogacar a "beaucoup de respect" pour Vingegaard

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"J'ai beaucoup de respect pour Jonas", a déclaré le Slovène jeudi à deux jours du départ de la 112e édition à Lille, lorsqu'il a été interrogé en conférence de presse sur un passage dans la saison trois de la série Netflix consacrée au Tour de France qui vient d'être mise en ligne. On l'y entend lancer un sonore "Fuck you" au Danois qui avait refusé de collaborer lors de leur échappée commune avec Remco Evenepoel pendant l'étape des chemins blancs en 2024. "Ce n'était pas très sympa mais dans le feu de l'action, on dit parfois des choses qu'on regrette après. Ça arrive tout le temps dans le peloton", a expliqué le champion du monde. "Il y a eu beaucoup de tension l'année dernière entre UAE et Visma (leurs équipes respectives, NDLR). Mais il y a beaucoup de respect entre nous. On donne tout sur le terrain mais après l'étape on se tape dans la main", a-t-il ajouté. Pogacar et Vingegaard ont remporté à eux deux les cinq dernières éditions du Tour, et le Slovène mène 3-2, s'étant imposé en 2020, 2021 et 2024, le Danois en 2022 et 2023. "Notre rivalité a été très intense et je m'attends à plus ou moins la même chose cette année. Il a l'air en bonne forme, ce sera sympa à suivre pour les gens devant leur télé et le long de la route", a insisté Pogacar. "Jonas est un des meilleurs grimpeurs du monde sur les longues montées, voire le meilleur. Sur le chrono, il a parfois été meilleur que moi, parfois c'était moi. Il faut voir comment ça se passe cette année. J'espère répondre aux attentes." Après sa victoire mi-juin au Critérium du Dauphiné, Pogacar a peaufiné sa forme en stage d'altitude à Isola 2000 avant de passer "quatre jours et demi à la maison". "C'était cool de retrouver une vie un peu plus normale avant que tout ce bazar ne commence", a-t-il souligné. La vie sous un microscope, il dit s'y être habitué. "Les gens ont leur avis, peu importe ce que vous dites ou ce que vous faites. On ne peut pas plaire à tout le monde et c'était difficile pour moi au début. Mais depuis que j'ai arrêté de suivre les médias et que je suis moins sur les réseaux sociaux, ma vie s'est améliorée", a-t-il dit. Le Slovène, qui est âgé de 26 ans, se méfie de la première semaine qui sera "l'une des plus intenses et nerveuses de l'année où on peut facilement perdre le Tour" mais y voit aussi "des opportunités" pour déjà s'illustrer.
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"J'ai beaucoup de respect pour Jonas", a déclaré le Slovène jeudi à deux jours du départ de la 112e édition à Lille, lorsqu'il a été interrogé en conférence de presse sur un passage dans la saison trois de la série Netflix consacrée au Tour de France qui vient d'être mise en ligne. On l'y entend lancer un sonore "Fuck you" au Danois qui avait refusé de collaborer lors de leur échappée commune avec Remco Evenepoel pendant l'étape des chemins blancs en 2024. "Ce n'était pas très sympa mais dans le feu de l'action, on dit parfois des choses qu'on regrette après. Ça arrive tout le temps dans le peloton", a expliqué le champion du monde. "Il y a eu beaucoup de tension l'année dernière entre UAE et Visma (leurs équipes respectives, NDLR). Mais il y a beaucoup de respect entre nous. On donne tout sur le terrain mais après l'étape on se tape dans la main", a-t-il ajouté. Pogacar et Vingegaard ont remporté à eux deux les cinq dernières éditions du Tour, et le Slovène mène 3-2, s'étant imposé en 2020, 2021 et 2024, le Danois en 2022 et 2023. "Notre rivalité a été très intense et je m'attends à plus ou moins la même chose cette année. Il a l'air en bonne forme, ce sera sympa à suivre pour les gens devant leur télé et le long de la route", a insisté Pogacar. "Jonas est un des meilleurs grimpeurs du monde sur les longues montées, voire le meilleur. Sur le chrono, il a parfois été meilleur que moi, parfois c'était moi. Il faut voir comment ça se passe cette année. J'espère répondre aux attentes." Après sa victoire mi-juin au Critérium du Dauphiné, Pogacar a peaufiné sa forme en stage d'altitude à Isola 2000 avant de passer "quatre jours et demi à la maison". "C'était cool de retrouver une vie un peu plus normale avant que tout ce bazar ne commence", a-t-il souligné. La vie sous un microscope, il dit s'y être habitué. "Les gens ont leur avis, peu importe ce que vous dites ou ce que vous faites. On ne peut pas plaire à tout le monde et c'était difficile pour moi au début. Mais depuis que j'ai arrêté de suivre les médias et que je suis moins sur les réseaux sociaux, ma vie s'est améliorée", a-t-il dit. Le Slovène, qui est âgé de 26 ans, se méfie de la première semaine qui sera "l'une des plus intenses et nerveuses de l'année où on peut facilement perdre le Tour" mais y voit aussi "des opportunités" pour déjà s'illustrer.
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