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16.08.2025 à 00:53

🇦🇫 Afghanistan : depuis le retour au pouvoir des Taliban, les femmes privées de liberté

FRANCE24
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Le 15 août 2021, Kaboul tombait aux mains des Taliban et ils reprenaient le pouvoir en Afghanistan. Quatre ans plus tard, plus de 20 millions de femmes afghanes sont effacées de l’espace public. Réfugiée depuis quatre ans en France, la journaliste et écrivaine Mursal Sayas milite pour les droits des femmes dans son pays.
Le 15 août 2021, Kaboul tombait aux mains des Taliban et ils reprenaient le pouvoir en Afghanistan. Quatre ans plus tard, plus de 20 millions de femmes afghanes sont effacées de l’espace public. Réfugiée depuis quatre ans en France, la journaliste et écrivaine Mursal Sayas milite pour les droits des femmes dans son pays.

15.08.2025 à 23:21

Foot: Liverpool lance sa saison de Premier League en battant Bournemouth 4 à 2

FRANCE24
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Dans un Anfield empreint d'émotions où de nombreux hommages, dont une minute de silence, ont été rendus à l'attaquant portugais Diogo Jota, mort dans un accident de la route en juillet, les champions en titre ont offert une image séduisante, guidés entre autres par leur recrue française, Hugo Ekitiké, auteur de l'ouverture du score (37e). De quoi pour Arne Slot se féliciter d'un mercato très dispendieux cet été (334 millions d'euros dépensés). Bien en jambes et déjà buteur la semaine dernière face à Crystal Palace lors du Community Shield (défaite 3-2 aux tirs au but), le Français a inscrit son premier but à Anfield. Le Néerlandais Cody Gakpo a ensuite fait le break au retour des vestiaires (49e) avant qu'Antoine Semenyo ne redonne de l'espoir à Bournemouth au bout de deux contres (64e et 77e). Auparavant, l'international ghanéen avait été victime d'une insulte raciste en provenance d'un supporter des Reds lors d'une touche en première période (29e), poussant l'arbitre Anthony Taylor à interrompre la rencontre pendant quelques minutes. C'est l'Italien Federico Chiesa (88e), d'une reprise de volée au point de penalty, puis l'Égyptien Mohamed Salah (94e), en soliste, qui ont offert la victoire aux Reds. De quoi lancer idéalement la saison du "Pharaon", meilleur buteur de Premier League l'an dernier avec 29 buts. Cette première journée de championnat sera marquée dimanche par un derby londonien entre Chelsea, vainqueur de la Coupe du monde des clubs 2025, et Crystal Palace, avant le premier choc de la saison entre deux membres du "Big Six", Manchester United face à Arsenal.
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Dans un Anfield empreint d'émotions où de nombreux hommages, dont une minute de silence, ont été rendus à l'attaquant portugais Diogo Jota, mort dans un accident de la route en juillet, les champions en titre ont offert une image séduisante, guidés entre autres par leur recrue française, Hugo Ekitiké, auteur de l'ouverture du score (37e). De quoi pour Arne Slot se féliciter d'un mercato très dispendieux cet été (334 millions d'euros dépensés). Bien en jambes et déjà buteur la semaine dernière face à Crystal Palace lors du Community Shield (défaite 3-2 aux tirs au but), le Français a inscrit son premier but à Anfield. Le Néerlandais Cody Gakpo a ensuite fait le break au retour des vestiaires (49e) avant qu'Antoine Semenyo ne redonne de l'espoir à Bournemouth au bout de deux contres (64e et 77e). Auparavant, l'international ghanéen avait été victime d'une insulte raciste en provenance d'un supporter des Reds lors d'une touche en première période (29e), poussant l'arbitre Anthony Taylor à interrompre la rencontre pendant quelques minutes. C'est l'Italien Federico Chiesa (88e), d'une reprise de volée au point de penalty, puis l'Égyptien Mohamed Salah (94e), en soliste, qui ont offert la victoire aux Reds. De quoi lancer idéalement la saison du "Pharaon", meilleur buteur de Premier League l'an dernier avec 29 buts. Cette première journée de championnat sera marquée dimanche par un derby londonien entre Chelsea, vainqueur de la Coupe du monde des clubs 2025, et Crystal Palace, avant le premier choc de la saison entre deux membres du "Big Six", Manchester United face à Arsenal.

15.08.2025 à 23:21

L1: Marseille se fait surprendre par un Rennes à dix

FRANCE24
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Dominer n'est pas gagner, une leçon que Marseille a souvent médité l'an passé et qui restera son principal axe de progression cette saison où la Ligue des champions s'ajoutera à son programme. Avec un Mason Greenwood parfaitement muselé par son ancien coéquipier Quentin Merlin, les difficultés des Phocéens à changer de rythme et à créer des brèches dans les 30 derniers mètres adverses ont été criantes. Rennes, lui, sans jamais renoncer à essayer de faire mal à son adversaire, a su faire le dos rond pour frapper par le remplaçant Ludovic Blas, buteur dans la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée sur le terrain. Avec Conrad Egan-Riley et Agel Gomes titulaires, mais Pierre-Emerick Aubameyang et Timothy Weah sur le banc, Roberto de Zerbi avait privilégié les automatismes de la saison passée. Du côté de Rennes, le grand chambardement des derniers mois se manifestait par le fait que le seul joueur sur le terrain qui était rouge et noir l'an dernier à pareille époque était Amine Gouiri, aujourd'hui à l'OM. Habib Beye avait même joué à fond la carte du renouvellement en lançant trois recrues - Merlin, Przemislaw Frankowski et Valentin Rongier, fraîchement accueilli par le kop, mais capitaine malgré tout -, et deux joueurs prêtés la saison dernière, Fabian Rieder au milieu et Abdelhamid Aït Boudlal en défense, pour ses toutes premières minutes en Ligue 1. Marseille toujours trop stérile Malheureusement pour lui, le jeune défenseur marocain (18 ans), a été le héros malheureux de la première période en se faisant expulser peu après la demi-heure de jeu pour une semelle sur une cheville de Michael Murillo. Relativement équilibré jusque-là, malgré la forte domination marseillaise dans la possession du ballon, le match a ensuite été quasiment à sens unique. Ce scénario, apparemment idéal, a pourtant surtout mis en lumière les carences offensives marseillaises et une stérilité endémique dans l'utilisation du ballon qui est très pénalisante. Marseille s'est finalement créé fort peu d'occasions franches, surtout compte tenu de son potentiel offensif. Certes, le poteau a deux fois sauvé Brice Samba, sur une frappe d'Adrien Rabiot en toute fin de première période (45+5) et sur une tête de Murillo (58e). Le gardien international français s'est tout de même distingué sur une reprise aérienne de Leonardo Balerdi aux six mètres (66e) et une frappe à rebond de Gouiri (69e). Même l'entrée d'Aubameyang à la 63e, qui a poussé Gouiri de l'axe vers l'aile gauche, n'a pas rendu Marseille plus mordant. Sans un Rulli décisif pour préserver le 0-0 à deux reprises devant Moussa Al-Tamari (42e, 61e), les Bretons auraient même pu prendre les devants plus tôt. Mais c'est finalement une superbe ouverture de Merlin dans le dos de la défense marseillaise, qui a trouvé un magnifique appel de Blas pour permettre à l'attaquant de se présenter seul et tromper le portier argentin (1-0, 90+1), avant que Mohamadou Nagida, un autre entrant, ne rate même de peu le 2-0 cinq minutes plus tard.
Texte intégral (530 mots)
Dominer n'est pas gagner, une leçon que Marseille a souvent médité l'an passé et qui restera son principal axe de progression cette saison où la Ligue des champions s'ajoutera à son programme. Avec un Mason Greenwood parfaitement muselé par son ancien coéquipier Quentin Merlin, les difficultés des Phocéens à changer de rythme et à créer des brèches dans les 30 derniers mètres adverses ont été criantes. Rennes, lui, sans jamais renoncer à essayer de faire mal à son adversaire, a su faire le dos rond pour frapper par le remplaçant Ludovic Blas, buteur dans la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée sur le terrain. Avec Conrad Egan-Riley et Agel Gomes titulaires, mais Pierre-Emerick Aubameyang et Timothy Weah sur le banc, Roberto de Zerbi avait privilégié les automatismes de la saison passée. Du côté de Rennes, le grand chambardement des derniers mois se manifestait par le fait que le seul joueur sur le terrain qui était rouge et noir l'an dernier à pareille époque était Amine Gouiri, aujourd'hui à l'OM. Habib Beye avait même joué à fond la carte du renouvellement en lançant trois recrues - Merlin, Przemislaw Frankowski et Valentin Rongier, fraîchement accueilli par le kop, mais capitaine malgré tout -, et deux joueurs prêtés la saison dernière, Fabian Rieder au milieu et Abdelhamid Aït Boudlal en défense, pour ses toutes premières minutes en Ligue 1. Marseille toujours trop stérile Malheureusement pour lui, le jeune défenseur marocain (18 ans), a été le héros malheureux de la première période en se faisant expulser peu après la demi-heure de jeu pour une semelle sur une cheville de Michael Murillo. Relativement équilibré jusque-là, malgré la forte domination marseillaise dans la possession du ballon, le match a ensuite été quasiment à sens unique. Ce scénario, apparemment idéal, a pourtant surtout mis en lumière les carences offensives marseillaises et une stérilité endémique dans l'utilisation du ballon qui est très pénalisante. Marseille s'est finalement créé fort peu d'occasions franches, surtout compte tenu de son potentiel offensif. Certes, le poteau a deux fois sauvé Brice Samba, sur une frappe d'Adrien Rabiot en toute fin de première période (45+5) et sur une tête de Murillo (58e). Le gardien international français s'est tout de même distingué sur une reprise aérienne de Leonardo Balerdi aux six mètres (66e) et une frappe à rebond de Gouiri (69e). Même l'entrée d'Aubameyang à la 63e, qui a poussé Gouiri de l'axe vers l'aile gauche, n'a pas rendu Marseille plus mordant. Sans un Rulli décisif pour préserver le 0-0 à deux reprises devant Moussa Al-Tamari (42e, 61e), les Bretons auraient même pu prendre les devants plus tôt. Mais c'est finalement une superbe ouverture de Merlin dans le dos de la défense marseillaise, qui a trouvé un magnifique appel de Blas pour permettre à l'attaquant de se présenter seul et tromper le portier argentin (1-0, 90+1), avant que Mohamadou Nagida, un autre entrant, ne rate même de peu le 2-0 cinq minutes plus tard.

15.08.2025 à 22:47

En Alaska, Donald Trump offre à Vladimir Poutine un retour spectaculaire sur la scène diplomatique

FRANCE 24
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Le président russe Vladimir Poutine, sous mandat d’arrêt de la CPI, été reçu vendredi en Alaska avec les honneurs par son homologue américain Donald Trump, une visite encore impensable il y a quelques mois. Poignées de main chaleureuses et amabilité ont rythmé la rencontre entre les deux dirigeants, mais aucun plan concret pour l’Ukraine n’a émergé de ce sommet controversé.
Texte intégral (530 mots)
Le président russe Vladimir Poutine, sous mandat d’arrêt de la CPI, été reçu vendredi en Alaska avec les honneurs par son homologue américain Donald Trump, une visite encore impensable il y a quelques mois. Poignées de main chaleureuses et amabilité ont rythmé la rencontre entre les deux dirigeants, mais aucun plan concret pour l’Ukraine n’a émergé de ce sommet controversé.

15.08.2025 à 22:39

Incendies: un premier mort au Portugal, alerte maximale en Espagne

FRANCE24
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Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé "le décès de l'ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d'un incendie qu'il combattait dans sa commune". Le Chef de l'Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l'Autorité Nationale d'Urgence et de Protection Civile pour suivre le front "des incendies ruraux". Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d'oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017. Le gouvernement a sollicité l'aide de l'Union européenne, à l'instar de l'Espagne, et demandé l'envoi de quatre avions Canadair "pour rester sur le territoire national jusqu'au 18 août". Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s'est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu'à présent épargnée. L'agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d'incendies "très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (...) jusqu'à lundi inclus". "Plus rien à brûler" Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l'année, selon les données du Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022. Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l'un des feux ayant entraîné l'évacuation de plusieurs milliers d'habitants. Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d'arrosage, ont mis "des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main", raconte Marcos à l'AFP. "À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages...", explique le trentenaire qui a ressenti une grande "impuissance". Persuadé qu'il n'y avait plus "rien à brûler" après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que "cela va continuer à nous arriver année après année" et trouve que la population est "abandonnée". Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu'il faudrait procéder à "un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité", notamment "débroussailler et nettoyer autour des maisons". "La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu", pense-t-il. La France voit son département de l'Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge. L'incendie, qui a démarré le 5 août, n'est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi. "Nous sommes dans une situation de vigilance extrême," a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale. En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation. Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars. L'incendie le plus actif se trouve sur l'île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d'éteindre les flammes. Le risque d'incendie restait élevé dans la région de l'Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l'agence de Protection Civile vendredi. En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours. burs-cap-mig/emp
Texte intégral (664 mots)
Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé "le décès de l'ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d'un incendie qu'il combattait dans sa commune". Le Chef de l'Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l'Autorité Nationale d'Urgence et de Protection Civile pour suivre le front "des incendies ruraux". Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d'oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017. Le gouvernement a sollicité l'aide de l'Union européenne, à l'instar de l'Espagne, et demandé l'envoi de quatre avions Canadair "pour rester sur le territoire national jusqu'au 18 août". Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s'est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu'à présent épargnée. L'agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d'incendies "très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (...) jusqu'à lundi inclus". "Plus rien à brûler" Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l'année, selon les données du Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022. Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l'un des feux ayant entraîné l'évacuation de plusieurs milliers d'habitants. Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d'arrosage, ont mis "des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main", raconte Marcos à l'AFP. "À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages...", explique le trentenaire qui a ressenti une grande "impuissance". Persuadé qu'il n'y avait plus "rien à brûler" après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que "cela va continuer à nous arriver année après année" et trouve que la population est "abandonnée". Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu'il faudrait procéder à "un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité", notamment "débroussailler et nettoyer autour des maisons". "La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu", pense-t-il. La France voit son département de l'Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge. L'incendie, qui a démarré le 5 août, n'est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi. "Nous sommes dans une situation de vigilance extrême," a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale. En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation. Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars. L'incendie le plus actif se trouve sur l'île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d'éteindre les flammes. Le risque d'incendie restait élevé dans la région de l'Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l'agence de Protection Civile vendredi. En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours. burs-cap-mig/emp

15.08.2025 à 22:29

Wall Street clôture sans entrain après des données économiques en demi-teinte

FRANCE24
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L'indice Nasdaq a perdu 0,40% et l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,29% tandis que le Dow Jones a terminé à un niveau proche de l'équilibre (+0,08%). "La journée a été finalement très calme" compte-tenu d'"une combinaison complexe" de données économiques, résume auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Les ventes au détail, publiées avant l'ouverture de la place américaine, ont été "jugées satisfaisantes", note l'analyste. Ces dernières ont poursuivi leur progression au mois de juillet, pour le deuxième mois d'affilée, tirées en particulier par les ventes de voitures et de meubles. En revanche, la production industrielle des Etats-Unis a reculé de 0,1% sur un mois, alors que les consensus des analystes tablaient sur une stagnation, et la confiance des consommateurs a rechuté au mois d'août, contrairement aux attentes des marchés. Ces "données mitigées" seront "difficiles à interpréter pour la Réserve fédérale" (Fed), notamment vis-à-vis "des perspectives de baisses des taux" d'intérêt, juge dans une note Michael Pearce, d'Oxford Economics. Une majorité d'experts s'attendent à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l'institution (FOMC) en septembre, selon l'outil de veille de CME. L'institution monétaire maintient depuis décembre 2024 ses taux dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%. Les acteurs du marché attendent désormais le début de la réunion de Jackson Hole, un colloque qui réunit de nombreux banquiers centraux, en fin de semaine prochaine. A cette occasion, "le discours du président de la Fed, Jerome Powell, vendredi, sera suivi de près afin de déceler tout indice concernant les anticipations du marché en matière de taux", ajoute M. Pearce. Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait à 4,32% contre 4,28% à la clôture jeudi. Au tableau des valeurs, l'assureur santé UnitedHealth — l'une des plus grandes pondérations du Dow Jones — a brillé (+11,98% à 304,01 dollars) après que le conglomérat Berkshire Hathaway, qui possède des dizaines d'entreprises, a acheté environ 5 millions d'actions du groupe pour une participation d'environ 1,6 milliard de dollars. Le laboratoire américain Eli Lilly a profité de cet élan (+2,68% à 701,23 dollars). Les géants du secteur technologique Alphabet (maison mère de Google) et Meta (Facebook, Intagram) sont également parvenus à terminer dans le vert, encaissant respectivement 0,47% et 0,40%. L'action du fournisseur de semiconducteurs Applied Materials a lourdement chuté (-14,07% à 161,75 dollars), minée par des perspectives financières pour le quatrième trimestre jugées décevantes. Le groupe s'attend notamment à un ralentissement de la demande chinoise. Le spécialiste des mémoires flash SanDisk a aussi reculé (-4,58% à 44,54 dollars), les investisseurs ayant été déçus des prévisions de bénéfices du groupe pour 2026. La chaîne de supermarchés Target a perdu du terrain (-1,18% à 103,02 dollars) après une révision à la baisse de la perspective d'évolution de son titre par Bank of America, l'institution financière citant notamment les difficultés que l'entreprise pourrait rencontrer dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Les investisseurs attendent d'ailleurs les résultats de certains grands distributeurs la semaine prochaine. "C'est une chose que les consommateurs disent qu'ils sont inquiets. C'en est une autre de le montrer à la caisse", conclut M. Sosnick.
Texte intégral (564 mots)
L'indice Nasdaq a perdu 0,40% et l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,29% tandis que le Dow Jones a terminé à un niveau proche de l'équilibre (+0,08%). "La journée a été finalement très calme" compte-tenu d'"une combinaison complexe" de données économiques, résume auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Les ventes au détail, publiées avant l'ouverture de la place américaine, ont été "jugées satisfaisantes", note l'analyste. Ces dernières ont poursuivi leur progression au mois de juillet, pour le deuxième mois d'affilée, tirées en particulier par les ventes de voitures et de meubles. En revanche, la production industrielle des Etats-Unis a reculé de 0,1% sur un mois, alors que les consensus des analystes tablaient sur une stagnation, et la confiance des consommateurs a rechuté au mois d'août, contrairement aux attentes des marchés. Ces "données mitigées" seront "difficiles à interpréter pour la Réserve fédérale" (Fed), notamment vis-à-vis "des perspectives de baisses des taux" d'intérêt, juge dans une note Michael Pearce, d'Oxford Economics. Une majorité d'experts s'attendent à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l'institution (FOMC) en septembre, selon l'outil de veille de CME. L'institution monétaire maintient depuis décembre 2024 ses taux dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%. Les acteurs du marché attendent désormais le début de la réunion de Jackson Hole, un colloque qui réunit de nombreux banquiers centraux, en fin de semaine prochaine. A cette occasion, "le discours du président de la Fed, Jerome Powell, vendredi, sera suivi de près afin de déceler tout indice concernant les anticipations du marché en matière de taux", ajoute M. Pearce. Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait à 4,32% contre 4,28% à la clôture jeudi. Au tableau des valeurs, l'assureur santé UnitedHealth — l'une des plus grandes pondérations du Dow Jones — a brillé (+11,98% à 304,01 dollars) après que le conglomérat Berkshire Hathaway, qui possède des dizaines d'entreprises, a acheté environ 5 millions d'actions du groupe pour une participation d'environ 1,6 milliard de dollars. Le laboratoire américain Eli Lilly a profité de cet élan (+2,68% à 701,23 dollars). Les géants du secteur technologique Alphabet (maison mère de Google) et Meta (Facebook, Intagram) sont également parvenus à terminer dans le vert, encaissant respectivement 0,47% et 0,40%. L'action du fournisseur de semiconducteurs Applied Materials a lourdement chuté (-14,07% à 161,75 dollars), minée par des perspectives financières pour le quatrième trimestre jugées décevantes. Le groupe s'attend notamment à un ralentissement de la demande chinoise. Le spécialiste des mémoires flash SanDisk a aussi reculé (-4,58% à 44,54 dollars), les investisseurs ayant été déçus des prévisions de bénéfices du groupe pour 2026. La chaîne de supermarchés Target a perdu du terrain (-1,18% à 103,02 dollars) après une révision à la baisse de la perspective d'évolution de son titre par Bank of America, l'institution financière citant notamment les difficultés que l'entreprise pourrait rencontrer dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Les investisseurs attendent d'ailleurs les résultats de certains grands distributeurs la semaine prochaine. "C'est une chose que les consommateurs disent qu'ils sont inquiets. C'en est une autre de le montrer à la caisse", conclut M. Sosnick.

15.08.2025 à 21:35

REPLAY. La chaleureuse poignée de main entre Donald Trump et Vladimir Poutine

FRANCE24
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Le président américain Donald Trump a accueilli son homologue russe Vladimir Poutine vendredi 15 août en Alaska avant leur sommet centré sur le conflit en Ukraine. Les deux présidents se sont serré la main à leur descente d'avion sur la base militaire Elmendorf-Richardson.
Texte intégral (564 mots)
Le président américain Donald Trump a accueilli son homologue russe Vladimir Poutine vendredi 15 août en Alaska avant leur sommet centré sur le conflit en Ukraine. Les deux présidents se sont serré la main à leur descente d'avion sur la base militaire Elmendorf-Richardson.

15.08.2025 à 21:11

Tennis: Rybakina bat Sabalenka et défiera Swiatek en demi-finale

FRANCE24
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La Polonaise s'était qualifiée précédemment en battant la Russe Anna Kalinskaya 6-3, 6-4. Même si Rybakina (9e mondiale) joue les seconds rôles sur le circuit par rapport à Sabalenka, les deux joueuses avaient alterné victoire et défaite lors de leurs six derniers matches. Après le succès de la championne de Minsk sur l'herbe de Berlin en juin, c'était donc le tour de la native de Moscou. Très efficace au service (11 aces), elle a profité du manque de mordant de sa rivale pour remporter le premier set rapidement. Dans le deuxième, Sabalenka a mieux joué mais n'a pu convertir aucune de ses quatre balles de break. Rybakina, dont le principal titre de gloire est d'avoir remporté Wimbledon en 2022, a perdu ses trois duels cette saison contre Swiatek, qui s'est elle imposée au All England Club il y a un mois. La Polonaise, 3e mondiale, a nettement dominé Kalinskaya (34e), qui s'est accrochée alors qu'elle a semblé gênée par un problème au mollet gauche dès le début de la rencontre. Elle a notamment sauvé quatre balles de match avant de s'incliner. Les deux joueuses ne s'étaient affrontées qu'une fois avant vendredi, l'année dernière en demi-finale du tournoi de Dubai où Kalinskaya avait créé la surprise en battant la Polonaise 6-4, 6-4, avant d'échouer pour le titre. À la suite de son triomphe à Wimbledon, elle avait fait sa rentrée au tournoi de Montréal où elle avait perdu dès les huitièmes contre la Danoise Clara Tauson.
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La Polonaise s'était qualifiée précédemment en battant la Russe Anna Kalinskaya 6-3, 6-4. Même si Rybakina (9e mondiale) joue les seconds rôles sur le circuit par rapport à Sabalenka, les deux joueuses avaient alterné victoire et défaite lors de leurs six derniers matches. Après le succès de la championne de Minsk sur l'herbe de Berlin en juin, c'était donc le tour de la native de Moscou. Très efficace au service (11 aces), elle a profité du manque de mordant de sa rivale pour remporter le premier set rapidement. Dans le deuxième, Sabalenka a mieux joué mais n'a pu convertir aucune de ses quatre balles de break. Rybakina, dont le principal titre de gloire est d'avoir remporté Wimbledon en 2022, a perdu ses trois duels cette saison contre Swiatek, qui s'est elle imposée au All England Club il y a un mois. La Polonaise, 3e mondiale, a nettement dominé Kalinskaya (34e), qui s'est accrochée alors qu'elle a semblé gênée par un problème au mollet gauche dès le début de la rencontre. Elle a notamment sauvé quatre balles de match avant de s'incliner. Les deux joueuses ne s'étaient affrontées qu'une fois avant vendredi, l'année dernière en demi-finale du tournoi de Dubai où Kalinskaya avait créé la surprise en battant la Polonaise 6-4, 6-4, avant d'échouer pour le titre. À la suite de son triomphe à Wimbledon, elle avait fait sa rentrée au tournoi de Montréal où elle avait perdu dès les huitièmes contre la Danoise Clara Tauson.

15.08.2025 à 20:01

🔴 Un sommet entre Trump et Poutine décisif pour l'Ukraine ? Suivez en direct notre édition spéciale

FRANCE24
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15.08.2025 à 19:17

Sur le littoral ivoirien, exhumer ses proches face à la montée des eaux

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Désemparé, sans aide publique, M. Akadié, 53 ans, a décidé d'organiser lui-même, comme des centaines d'autres familles du village, une cérémonie avec quelques professionnels pour déplacer les restes de ses parents, son oncle, son grand-père et son arrière-grand père. Il a assisté à leur exhumation. "On prend les os, les cheveux et puis les dents, ce qui n’est pas pourri, on met ça dans des pagnes blancs" et "dans de petits cercueils", raconte-t-il à l'AFP face à l'océan, encore très ému. M. Akadié a dû organiser de nouvelles funérailles, dans un cimetière éloigné de la mer, créé par les habitants pour répondre à cette situation. Ses proches "sont morts deux fois", estime-t-il. "C’est triste, ça fait très mal". Avant de les faire déplacer, il s'est adressé à eux: "On ne le fait pas pour vous détruire, mais la mer avance", leur a-t-il dit. "Il faut parler. Le corps est mort, mais l'esprit vit", explique-t-il. Situé à quelque 140 kilomètres d'Abidjan, le village de Lahou-Kpanda est une bande de sable entourée d'eau: au nord la lagune, à l'est le fleuve Bandama, au sud l'océan Atlantique. L'embouchure entre les trois s'est déplacée d'un kilomètre et demi au gré des courants depuis 1993, selon le gouvernement, et les activités de dragage sur la lagune ont fait perdre au village une partie de sa superficie. Mais surtout, sous l'effet du réchauffement climatique, l'océan avale 1,6 mètre de ses côtes chaque année, selon la Banque mondiale, qui estime que Lahou-Kpanda pourrait totalement disparaître d'ici 2050. Plus des deux tiers du littoral ivoirien sont affectés par l’érosion côtière, avec "un recul moyen des côtes d’environ un à deux mètres par an au profit de la mer", indique le ministère de l'Environnement de Côte d'Ivoire. Une nouvelle embouchure, financée notamment par la Banque mondiale, est en travaux à Lahou-Kpanda pour empêcher la montée des eaux à partir de 2026. Objets à la surface En attendant, l'exhumation d'un corps a un coût: 500.000 voire 700.000 francs CFA, soit 760 à 1.060 euros, indique Alphonse Akadié - jusqu'à près de 10 fois le salaire minimum mensuel. Il dit avoir notamment payé les démarches administratives pour obtenir des autorisations officielles, rémunéré des professionnels et loué un hors-bord pour se déplacer de part et d'autre de Lahou-Kpanda, car les voies terrestres en sable sont difficilement praticables. "Avant de déplacer les corps, nous avons crié à l’État, à nos élus, députés, maires, à la sous-préfecture, au conseil régional" un désarroi, en vain, explique William Attawa, un des notables de ce village traditionnel. Selon Ali Sissoko, le maire de Grand-Lahou, qui administre Lahou-Kpanda, il n'était pas possible d'apporter aux familles une aide financière. "On n'avait pas les moyens", se défend-il. Les foyers les moins aisés ont fait appel à de jeunes croque-morts habitant le village, parfois simplement "formés entre eux" et payés moins cher que des professionnels, précise le guide touristique Nicolas Kodjo. Adrienne Zoukouan, 63 ans, a ainsi fait déplacer cinq membres décédés de sa famille. Pour se protéger d'une telle scène, elle est restée "à cinq mètres du tombeau". Mais la majorité des familles "ont vu leurs corps partir en mer", regrette un autre notable, Siméon Ladjou, 61 ans. Environ 70% du cimetière de cinq hectares "sont allés sous les eaux" en quelque 50 ans, rapporte le maire. "C'était vraiment le cimetière de référence de toute la région", dit-il, alors "toute la mémoire de Lahou-Kpanda est partie". Par moments, elle a ressurgi: ici, "quand on enterre nos parents, c'est avec des objets", qui "revenaient souvent à la surface" ou s'échouaient "sur la plage", raconte Ali Sissoko. Certains villages alentours ont accepté d'accueillir des défunts de Lahou-Kpanda, afin de les protéger de la mer menaçante, explique-t-il, "il y a une forme de solidarité". Au final, "chacun se débrouille comme il peut pour enterrer ses morts", regrette-t-il.
Texte intégral (689 mots)
Désemparé, sans aide publique, M. Akadié, 53 ans, a décidé d'organiser lui-même, comme des centaines d'autres familles du village, une cérémonie avec quelques professionnels pour déplacer les restes de ses parents, son oncle, son grand-père et son arrière-grand père. Il a assisté à leur exhumation. "On prend les os, les cheveux et puis les dents, ce qui n’est pas pourri, on met ça dans des pagnes blancs" et "dans de petits cercueils", raconte-t-il à l'AFP face à l'océan, encore très ému. M. Akadié a dû organiser de nouvelles funérailles, dans un cimetière éloigné de la mer, créé par les habitants pour répondre à cette situation. Ses proches "sont morts deux fois", estime-t-il. "C’est triste, ça fait très mal". Avant de les faire déplacer, il s'est adressé à eux: "On ne le fait pas pour vous détruire, mais la mer avance", leur a-t-il dit. "Il faut parler. Le corps est mort, mais l'esprit vit", explique-t-il. Situé à quelque 140 kilomètres d'Abidjan, le village de Lahou-Kpanda est une bande de sable entourée d'eau: au nord la lagune, à l'est le fleuve Bandama, au sud l'océan Atlantique. L'embouchure entre les trois s'est déplacée d'un kilomètre et demi au gré des courants depuis 1993, selon le gouvernement, et les activités de dragage sur la lagune ont fait perdre au village une partie de sa superficie. Mais surtout, sous l'effet du réchauffement climatique, l'océan avale 1,6 mètre de ses côtes chaque année, selon la Banque mondiale, qui estime que Lahou-Kpanda pourrait totalement disparaître d'ici 2050. Plus des deux tiers du littoral ivoirien sont affectés par l’érosion côtière, avec "un recul moyen des côtes d’environ un à deux mètres par an au profit de la mer", indique le ministère de l'Environnement de Côte d'Ivoire. Une nouvelle embouchure, financée notamment par la Banque mondiale, est en travaux à Lahou-Kpanda pour empêcher la montée des eaux à partir de 2026. Objets à la surface En attendant, l'exhumation d'un corps a un coût: 500.000 voire 700.000 francs CFA, soit 760 à 1.060 euros, indique Alphonse Akadié - jusqu'à près de 10 fois le salaire minimum mensuel. Il dit avoir notamment payé les démarches administratives pour obtenir des autorisations officielles, rémunéré des professionnels et loué un hors-bord pour se déplacer de part et d'autre de Lahou-Kpanda, car les voies terrestres en sable sont difficilement praticables. "Avant de déplacer les corps, nous avons crié à l’État, à nos élus, députés, maires, à la sous-préfecture, au conseil régional" un désarroi, en vain, explique William Attawa, un des notables de ce village traditionnel. Selon Ali Sissoko, le maire de Grand-Lahou, qui administre Lahou-Kpanda, il n'était pas possible d'apporter aux familles une aide financière. "On n'avait pas les moyens", se défend-il. Les foyers les moins aisés ont fait appel à de jeunes croque-morts habitant le village, parfois simplement "formés entre eux" et payés moins cher que des professionnels, précise le guide touristique Nicolas Kodjo. Adrienne Zoukouan, 63 ans, a ainsi fait déplacer cinq membres décédés de sa famille. Pour se protéger d'une telle scène, elle est restée "à cinq mètres du tombeau". Mais la majorité des familles "ont vu leurs corps partir en mer", regrette un autre notable, Siméon Ladjou, 61 ans. Environ 70% du cimetière de cinq hectares "sont allés sous les eaux" en quelque 50 ans, rapporte le maire. "C'était vraiment le cimetière de référence de toute la région", dit-il, alors "toute la mémoire de Lahou-Kpanda est partie". Par moments, elle a ressurgi: ici, "quand on enterre nos parents, c'est avec des objets", qui "revenaient souvent à la surface" ou s'échouaient "sur la plage", raconte Ali Sissoko. Certains villages alentours ont accepté d'accueillir des défunts de Lahou-Kpanda, afin de les protéger de la mer menaçante, explique-t-il, "il y a une forme de solidarité". Au final, "chacun se débrouille comme il peut pour enterrer ses morts", regrette-t-il.

15.08.2025 à 18:23

La Bourse de Paris termine en hausse, entre Ukraine et indicateurs aux Etats-Unis

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Le CAC 40 a pris 0,67% à 7.923,45 points, en hausse de 53,11 points. La veille, l'indice vedette de la Bourse de Paris avait avancé de 65,37 points (+0,85%) à 7.870,34 points. Sur l'ensemble de la semaine, il a gagné 2,33%. Les investisseurs sont à l'affût du moindre indicateur économique aux Etats-Unis pour évaluer les effets de la politique de hausse des droits de douane imposée par Donald Trump sur la première économie mondiale. Ce vendredi, ils ont reçu des signaux contradictoires. Les ventes au détail ont progressé en juillet, pour le deuxième mois d'affilée, en parfaite conformité avec les attentes du marché, tirées en particulier par la vente d'automobiles et le secteur de l'ameublement. Mais la production industrielle américaine a reculé de 0,1% sur un mois, alors que le consensus des analystes tablait sur une stagnation. Et la confiance des consommateurs a rechuté au mois d'août aux Etats-Unis, contrairement aux attentes des marchés. Ces indices ont été publiés au lendemain de l'annonce de l'inflation côté producteurs (PPI) de juillet, bien plus forte que prévu, qui a accru les craintes d'une flambée des prix en raison des droits de douane, susceptible d'empêcher la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser ses taux. Toutefois, "la plupart des investisseurs continuent de penser que la Réserve fédérale (Fed) réduira ses taux au moins deux fois cette année: en septembre, puis en décembre", commente auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA. Autre point d'attention des marchés: "le sommet Trump-Poutine en Alaska, où les deux dirigeants devraient discuter de l'Ukraine", mais dont les développements ne devraient pas être connus avant la clôture des marchés américains (20H00 GMT), commentent les économistes de Deutsche Bank. "Même si une percée immédiate est peu probable, le sommet sera néanmoins un indicateur important pour les relations américano-russes et la guerre en Ukraine", poursuivent-ils. La rencontre "en tête à tête" du président russe Vladimir Poutine et de son homologue américain Donald Trump sera suivie par un repas de travail, avec leurs conseillers. Ils donneront ensuite une conférence de presse. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt français à dix ans a atteint 3,46%, contre 3,47% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,79%, contre 2,71%. Verallia cède du terrain Le fabricant de bouteilles et emballages en verre Verallia, ex-filiale de Saint-Gobain, a cédé 6,14% à 27,22 euros, au lendemain de l'annonce selon laquelle la société d'investissement brésilienne BWGI détenait 77,05% de son capital, à l'issue de son OPA.
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Le CAC 40 a pris 0,67% à 7.923,45 points, en hausse de 53,11 points. La veille, l'indice vedette de la Bourse de Paris avait avancé de 65,37 points (+0,85%) à 7.870,34 points. Sur l'ensemble de la semaine, il a gagné 2,33%. Les investisseurs sont à l'affût du moindre indicateur économique aux Etats-Unis pour évaluer les effets de la politique de hausse des droits de douane imposée par Donald Trump sur la première économie mondiale. Ce vendredi, ils ont reçu des signaux contradictoires. Les ventes au détail ont progressé en juillet, pour le deuxième mois d'affilée, en parfaite conformité avec les attentes du marché, tirées en particulier par la vente d'automobiles et le secteur de l'ameublement. Mais la production industrielle américaine a reculé de 0,1% sur un mois, alors que le consensus des analystes tablait sur une stagnation. Et la confiance des consommateurs a rechuté au mois d'août aux Etats-Unis, contrairement aux attentes des marchés. Ces indices ont été publiés au lendemain de l'annonce de l'inflation côté producteurs (PPI) de juillet, bien plus forte que prévu, qui a accru les craintes d'une flambée des prix en raison des droits de douane, susceptible d'empêcher la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser ses taux. Toutefois, "la plupart des investisseurs continuent de penser que la Réserve fédérale (Fed) réduira ses taux au moins deux fois cette année: en septembre, puis en décembre", commente auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA. Autre point d'attention des marchés: "le sommet Trump-Poutine en Alaska, où les deux dirigeants devraient discuter de l'Ukraine", mais dont les développements ne devraient pas être connus avant la clôture des marchés américains (20H00 GMT), commentent les économistes de Deutsche Bank. "Même si une percée immédiate est peu probable, le sommet sera néanmoins un indicateur important pour les relations américano-russes et la guerre en Ukraine", poursuivent-ils. La rencontre "en tête à tête" du président russe Vladimir Poutine et de son homologue américain Donald Trump sera suivie par un repas de travail, avec leurs conseillers. Ils donneront ensuite une conférence de presse. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt français à dix ans a atteint 3,46%, contre 3,47% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,79%, contre 2,71%. Verallia cède du terrain Le fabricant de bouteilles et emballages en verre Verallia, ex-filiale de Saint-Gobain, a cédé 6,14% à 27,22 euros, au lendemain de l'annonce selon laquelle la société d'investissement brésilienne BWGI détenait 77,05% de son capital, à l'issue de son OPA.

15.08.2025 à 17:15

Athlétisme: Michael Johnson met son Grand Slam Track sur pause en raison de problèmes financiers

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"La situation actuelle et l'incapacité de payer nos athlètes et nos partenaires est un des défis les plus difficiles que j'ai eu à vivre", a écrit Michael Johnson dans un communiqué. "La saison 2026 n'aura pas lieu tant que ces obligations ne sont pas remplies." Annoncé en grande pompe en 2024 par la légende américaine de la piste, la compétition ambitionnait de "dépoussiérer l'athlétisme" avec un nouveau format proposant uniquement des courses, avec des athlètes sous contrat et des primes aux montants inédits pour le sport olympique N.1. Mais après des étapes à Kingston en avril, Miami début mai puis Philadelphie fin mai, cette dernière déjà réduite de trois à deux journées -- et à chaque fois dans des stades de taille moyenne aux tribunes clairsemée -- Grand Slam Track avait décidé de tout bonnement annuler, pour des raisons "économiques", son dernier rendez-vous prévu à Los Angeles fin juin. Depuis la fin prématurée de la saison 2025, plusieurs athlètes ont indiqué qu'ils attendaient toujours le versement de leurs primes. "Le paradoxe le plus cruel dans tout ça est que nous avions promis que les athlètes seraient dûment et rapidement payés. Et cependant, nous avons des difficultés à le faire", a indiqué Michael Johnson dans son communiqué, expliquant la situation par la perte d'investisseurs et des "changements de circonstances hors de notre contrôle". Cette saison, le circuit a rassemblé quelques stars de la piste comme les multiples championnes olympiques américaines Sydney McLaughlin-Levrone et Gabby Thomas, mais a été boudé par des grands noms du sprint, comme Noah Lyles, Julien Alfred et Sha'Carri Richardson.
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"La situation actuelle et l'incapacité de payer nos athlètes et nos partenaires est un des défis les plus difficiles que j'ai eu à vivre", a écrit Michael Johnson dans un communiqué. "La saison 2026 n'aura pas lieu tant que ces obligations ne sont pas remplies." Annoncé en grande pompe en 2024 par la légende américaine de la piste, la compétition ambitionnait de "dépoussiérer l'athlétisme" avec un nouveau format proposant uniquement des courses, avec des athlètes sous contrat et des primes aux montants inédits pour le sport olympique N.1. Mais après des étapes à Kingston en avril, Miami début mai puis Philadelphie fin mai, cette dernière déjà réduite de trois à deux journées -- et à chaque fois dans des stades de taille moyenne aux tribunes clairsemée -- Grand Slam Track avait décidé de tout bonnement annuler, pour des raisons "économiques", son dernier rendez-vous prévu à Los Angeles fin juin. Depuis la fin prématurée de la saison 2025, plusieurs athlètes ont indiqué qu'ils attendaient toujours le versement de leurs primes. "Le paradoxe le plus cruel dans tout ça est que nous avions promis que les athlètes seraient dûment et rapidement payés. Et cependant, nous avons des difficultés à le faire", a indiqué Michael Johnson dans son communiqué, expliquant la situation par la perte d'investisseurs et des "changements de circonstances hors de notre contrôle". Cette saison, le circuit a rassemblé quelques stars de la piste comme les multiples championnes olympiques américaines Sydney McLaughlin-Levrone et Gabby Thomas, mais a été boudé par des grands noms du sprint, comme Noah Lyles, Julien Alfred et Sha'Carri Richardson.
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