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11.04.2025 à 11:11

Violences dans le porno: un livre raconte "les vies broyées, les vies têtues" de plaignantes

FRANCE24
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Dans l'affaire de la plateforme "French Bukkake", seize hommes, présumés innocents, doivent être jugés à Paris pour viols en réunion ou trafic d'être humains. Les investigations autour du site "Jacquie et Michel", elles, se poursuivent. Des dizaines de femmes se sont constituées parties civiles. Depuis 2022, quinze autrices ont rencontré seize plaignantes refusant "d'être enfermées à perpétuité dans l'image de leurs corps violés". Les bénéfices du livre, qui paraît vendredi aux éditions du Seuil, seront versés à la Fondation des femmes. "Ce livre, ce sont leurs vies broyées, leurs vies têtues", écrivent les autrices. "Elles ont été victimes d'une surexposition" sur Internet, "d'un porno où on ne cherche pas à jouir ensemble, mais où la jouissance vient de la destruction de la femme", analyse pour l'AFP l'autrice Hélène Devynck, à l'origine du projet avec Adélaïde Bon. "Nous voulions leur offrir, avec la littérature, un reflet où elles se voient belles". Dans le dossier "French Bukkake", de nombreux accusés assurent que les femmes étaient consentantes, qu'il s'agissait d'un jeu d'acteurs. - "Le prénom de ma fille" - Il y a d'abord Loubna, dont le prénom a été modifié comme pour les autres plaignantes. Loubna se "défonce" depuis que son compagnon la prostitue. Un jour, il lui parle d'un "nouveau plan". Emmenée sur le lieu de tournage, Loubna, encore "défoncée", "parle trop" et lâche le prénom de sa fille au caméraman qui l'accueille. Au sous-sol, deux hommes "là pour leur plaisir". Suivent "des heures de pénétration". "Parfois, elle arrive à parler. Elle dit qu'elle ne veut pas d'anal. Elle répète, elle hurle, elle se débat", écrit la journaliste Alice Géraud, qui a mis en mots son calvaire. "La violence des hommes est un marteau-piqueur qui s'acharne sans relâche sur le corps de Loubna". La mesquinerie aussi. Loubna découvrira le nom d'emprunt choisi par les réalisateurs pour la vidéo: "le prénom de ma fille". Pauline, elle, "voudrait pouvoir dire qu'elle est aussi une jeune femme enjouée, pas seulement une rescapée de l'enfer". Cette semaine, elle a lu, aux côtés d'autres plaignantes et d'autrices, des passages du livre à paraître, à la Maison des Métallos à Paris. Droite au micro, celle qui a tenté de se suicider s'est sentie "fière" devant ce public venu l'écouter, dit-elle à l'AFP après la lecture. "Pourquoi on n'aurait pas le droit d'aller bien ?" Toutes racontent "après les viols, le meurtre social": le harcèlement, sur Internet et jusque devant chez elles, les inconnus qui leur crachent reconnaître "leur cul". L'une dit avoir déménagé 18 fois en 12 ans. "L'histoire d'un non" Une heure et vingt minutes de récits de violence, mis en lecture par la metteuse en scène Lorraine de Sagazan. Le public, bouleversé, scande : "Justice !", transporté par la solidarité manifeste entre autrices et plaignantes, aux âges et milieux sociaux variés. Agathe Charnet est, elle, de la même génération que la plaignante dont elle devait écrire le récit. "Petites filles d'Internet" des années 2000, elles ont partagé les "mêmes fragments d'adolescence". Vu les mêmes images de "corps de gamines (...) se faisant retourner comme des crêpes par des hommes sans visages aux bites mastoïdes qui les traitaient sans interruption de +petites putes+, +belles salopes+ et de +sales chiennes+". "Et au lieu de leur filer une mandale en pleine poire, les filles aux seins sublimes et au ventre nullipare se contentaient de placer judicieusement en levrette leurs fesses savamment bombées en hurlant que +oui, oui, oui+", se souvient Agathe Charnet, retraçant l'impact de la pornographie sur sa "confusion intrinsèque de l'amour romantique et de la soumission". Mais, tout compte fait, Agathe Charnet ne "racontera pas aujourd'hui l'histoire de M.". "Si elle soutient pleinement la raison d'être de ce livre, M. a émis le souhait de ne pas finalement être dite ici". Alors ce livre, c'est aussi "l'histoire d'un non". Un non qui, pour une fois dans la vie de M., aura été respecté.

11.04.2025 à 11:05

Israël : 1 000 réservistes renvoyés après avoir appelés à la fin de la guerre à Gaza

FRANCE24
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L'armée israélienne a annoncé, jeudi 10 avril, que les pilotes réservistes ayant signé une lettre appelant à libérer les otages, même si cela implique de mettre fin à la guerre à Gaza, seraient exclus de l’armée de l’air. Environ 1 000 réservistes et anciens aviateurs ont signé ce texte, qui va à l’encontre de la politique de Benjamin Netanyahu. Les précisions d'Antoine Mariotti, chroniqueur international à France 24.
Texte intégral (702 mots)
L'armée israélienne a annoncé, jeudi 10 avril, que les pilotes réservistes ayant signé une lettre appelant à libérer les otages, même si cela implique de mettre fin à la guerre à Gaza, seraient exclus de l’armée de l’air. Environ 1 000 réservistes et anciens aviateurs ont signé ce texte, qui va à l’encontre de la politique de Benjamin Netanyahu. Les précisions d'Antoine Mariotti, chroniqueur international à France 24.

11.04.2025 à 11:00

Turquie : Ekrem Imamoglu convoqué à la barre

FRANCE24
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L'arrestation le 19 mars du maire d'Istanbul a déclenché une fronde inédite en Turquie. Principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, l'édile a été incarcéré pour "corruption". Ce vendredi, Ekrem Imamoglu est jugé dans trois autres affaires. Les précisions de Julie Dungelhoeff, envoyée spéciale de France 24 à Istanbul.
Texte intégral (702 mots)
L'arrestation le 19 mars du maire d'Istanbul a déclenché une fronde inédite en Turquie. Principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, l'édile a été incarcéré pour "corruption". Ce vendredi, Ekrem Imamoglu est jugé dans trois autres affaires. Les précisions de Julie Dungelhoeff, envoyée spéciale de France 24 à Istanbul.

11.04.2025 à 10:53

L'AGOA, un accord commercial Afrique/Etats-Unis en sursis

FRANCE24
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Le président américain n'a pas encore décidé de l'avenir de l'AGOA, mais son offensive douanière tous azimuts sème la confusion. Dans tous les cas, le renouvellement de l'Agoa, qui arrive à expiration en septembre, paraît illusoire. Traitement préférentiel L'AGOA est une pièce maîtresse des relations commerciales entre les États-Unis et les pays africains. Ce traitement commercial préférentiel a été lancé en 2000 sous la présidence du démocrate Bill Clinton. Il permet aux pays africains d'exporter de nombreux produits vers les États-Unis sans droits de douane, s'ils respectent une série de conditions (pluralisme politique, respect des droits humains, lutte contre la corruption...). A ce jour, une trentaine de pays sur la cinquantaine du continent africain bénéficient de l'accord, qui couvre un large éventail de produits allant de l'habillement à l'igname en passant par les voitures. En 2023, 9,26 milliards de dollars de marchandises ont été exportées dans le cadre de l'accord, dont 4,25 milliards de produits pétroliers ou du secteur de l'énergie, selon la Commission américaine du commerce international (USITC). En sursis Depuis les annonces de droits de douane plancher pour l'intégralité du monde, l'Agoa et de facto en état de mort clinique. Si le ministre du Commerce de Madagascar, premier producteur mondial de vanille, exemptée de taxe aux Etats-Unis grâce à l'Agoa, estime que "pour l'heure" l'accord "continue de s'appliquer", selon des propos rapportés dans la presse locale, son homologue sud-africain a assuré du contraire à l'AFP, via un porte-parole. "La situation est confuse, il n'y a aucune clarté", résume Alex Vines, directeur du programme Afrique du groupe de réflexion Chatham House. Le dernier renouvellement de l'AGOA date de 2015 et, avant l'élection de Donald Trump, un projet de loi transpartisan américain déposé en avril 2024 proposait de le renouveler jusqu'en 2041. Plusieurs menaces Si Donald Trump souhaite s'attaquer à l'AGOA, plusieurs leviers s'offrent à lui. Il a la possibilité de ne pas renouveler l'accord en septembre, mais il peut également exclure de l'accord des pays, comme l'Afrique du Sud, qu'il a dans le collimateur. "Le président Trump pourrait citer la clause de l'accord stipulant que les activités des bénéficiaires doivent être conformes aux intérêts de la sécurité et de la politique étrangère des États-Unis", observe Richard Morrow, analyste au sein du think tank sud-africain Brenthurst Foundation. Il peut également exclure certains secteurs industriels de l'accord, comme l'automobile, qu'il a souvent cité "comme voyant témoin de l'économie américaine", ajoute Richard Morrow. L'automobile sud-africaine, première bénéficiaire L'Afrique du Sud est le plus grand exportateur non pétrolier de l'AGOA vers les États-Unis, à hauteur de 3,6 milliards de dollars en 2023. Dans le cadre de l'AGOA Washington exemptait par exemple de droits de douanes les voitures en provenance d'Afrique du Sud. Derrière les métaux précieux, c'est le deuxième secteur d'exportation du pays à destination de Washington pour un total de 1,88 milliard de dollars, d'après le fisc sud-africain. Le non-renouvellement de l'AGOA aurait un effet dévastateur sur la filière. Selon Billy Tom, président de l'organisation patronale du secteur (Naamsa), 86.000 emplois sont directement liés à l'accord chez les constructeurs, 125.000 en incluant leurs sous-traitants. "Je ne pense pas que l'Afrique du Sud ait une chance d'obtenir un renouvellement de l'AGOA", estimait le président de la Chambre de commerce sud-africaine aux Etats-Unis, Neil Diamond, échaudé par la rhétorique anti-Pretoria du président américain et du milliardaire Elon Musk, d'origine sud-africaine et membre du premier cercle du président. Les Etats-Unis reprochent notamment à Pretoria sa récente loi sur l'expropriation, considérée par Washington comme discriminatoire à l'égard de la minorité blanche, et sa politique étrangère (plainte pour génocide contre Israël, proximité avec la Russie et la Chine). Textile, pétrole et produits agricoles Au classement des exportateurs non pétroliers de l'AGOA suivent, loin derrière l'Afrique du Sud, le Kenya (509 millions de dollars), Madagascar (339 millions) et le Lesotho (167 millions), trois pays qui vendent essentiellement du textile aux Etats-Unis dans le cadre de l'accord selon l'USITC. Le Nigeria est, quant à lui, le principal exportateur pétrolier et d'énergie de l'AGOA (3,7 milliards de dollars en 2023). Les autres pays, comme le Ghana, exportent en majorité des produits agricoles dans le cadre de cet accord.
Texte intégral (732 mots)
Le président américain n'a pas encore décidé de l'avenir de l'AGOA, mais son offensive douanière tous azimuts sème la confusion. Dans tous les cas, le renouvellement de l'Agoa, qui arrive à expiration en septembre, paraît illusoire. Traitement préférentiel L'AGOA est une pièce maîtresse des relations commerciales entre les États-Unis et les pays africains. Ce traitement commercial préférentiel a été lancé en 2000 sous la présidence du démocrate Bill Clinton. Il permet aux pays africains d'exporter de nombreux produits vers les États-Unis sans droits de douane, s'ils respectent une série de conditions (pluralisme politique, respect des droits humains, lutte contre la corruption...). A ce jour, une trentaine de pays sur la cinquantaine du continent africain bénéficient de l'accord, qui couvre un large éventail de produits allant de l'habillement à l'igname en passant par les voitures. En 2023, 9,26 milliards de dollars de marchandises ont été exportées dans le cadre de l'accord, dont 4,25 milliards de produits pétroliers ou du secteur de l'énergie, selon la Commission américaine du commerce international (USITC). En sursis Depuis les annonces de droits de douane plancher pour l'intégralité du monde, l'Agoa et de facto en état de mort clinique. Si le ministre du Commerce de Madagascar, premier producteur mondial de vanille, exemptée de taxe aux Etats-Unis grâce à l'Agoa, estime que "pour l'heure" l'accord "continue de s'appliquer", selon des propos rapportés dans la presse locale, son homologue sud-africain a assuré du contraire à l'AFP, via un porte-parole. "La situation est confuse, il n'y a aucune clarté", résume Alex Vines, directeur du programme Afrique du groupe de réflexion Chatham House. Le dernier renouvellement de l'AGOA date de 2015 et, avant l'élection de Donald Trump, un projet de loi transpartisan américain déposé en avril 2024 proposait de le renouveler jusqu'en 2041. Plusieurs menaces Si Donald Trump souhaite s'attaquer à l'AGOA, plusieurs leviers s'offrent à lui. Il a la possibilité de ne pas renouveler l'accord en septembre, mais il peut également exclure de l'accord des pays, comme l'Afrique du Sud, qu'il a dans le collimateur. "Le président Trump pourrait citer la clause de l'accord stipulant que les activités des bénéficiaires doivent être conformes aux intérêts de la sécurité et de la politique étrangère des États-Unis", observe Richard Morrow, analyste au sein du think tank sud-africain Brenthurst Foundation. Il peut également exclure certains secteurs industriels de l'accord, comme l'automobile, qu'il a souvent cité "comme voyant témoin de l'économie américaine", ajoute Richard Morrow. L'automobile sud-africaine, première bénéficiaire L'Afrique du Sud est le plus grand exportateur non pétrolier de l'AGOA vers les États-Unis, à hauteur de 3,6 milliards de dollars en 2023. Dans le cadre de l'AGOA Washington exemptait par exemple de droits de douanes les voitures en provenance d'Afrique du Sud. Derrière les métaux précieux, c'est le deuxième secteur d'exportation du pays à destination de Washington pour un total de 1,88 milliard de dollars, d'après le fisc sud-africain. Le non-renouvellement de l'AGOA aurait un effet dévastateur sur la filière. Selon Billy Tom, président de l'organisation patronale du secteur (Naamsa), 86.000 emplois sont directement liés à l'accord chez les constructeurs, 125.000 en incluant leurs sous-traitants. "Je ne pense pas que l'Afrique du Sud ait une chance d'obtenir un renouvellement de l'AGOA", estimait le président de la Chambre de commerce sud-africaine aux Etats-Unis, Neil Diamond, échaudé par la rhétorique anti-Pretoria du président américain et du milliardaire Elon Musk, d'origine sud-africaine et membre du premier cercle du président. Les Etats-Unis reprochent notamment à Pretoria sa récente loi sur l'expropriation, considérée par Washington comme discriminatoire à l'égard de la minorité blanche, et sa politique étrangère (plainte pour génocide contre Israël, proximité avec la Russie et la Chine). Textile, pétrole et produits agricoles Au classement des exportateurs non pétroliers de l'AGOA suivent, loin derrière l'Afrique du Sud, le Kenya (509 millions de dollars), Madagascar (339 millions) et le Lesotho (167 millions), trois pays qui vendent essentiellement du textile aux Etats-Unis dans le cadre de l'accord selon l'USITC. Le Nigeria est, quant à lui, le principal exportateur pétrolier et d'énergie de l'AGOA (3,7 milliards de dollars en 2023). Les autres pays, comme le Ghana, exportent en majorité des produits agricoles dans le cadre de cet accord.

11.04.2025 à 10:41

Australie: une clinique de fécondation in-vitro admet s'être trompée d'embryon

FRANCE24
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"J'aimerais dire à quel point je suis désolé pour ce qui est arrivé" a déclaré dans un communiqué Michael Knaap, directeur de la cette clinique de Brisbane, Monash IVF. "Nous sommes tous dévastés à Monash IVF et nous nous excusons auprès de toutes les personnes concernées. Nous continuerons à soutenir les patients dans cette période extrêmement pénible". Une erreur humaine avait entraîné le "transfert incorrect" de l'embryon d'une patiente à une autre patiente qui a ensuite accouché, poursuit le communiqué. L'erreur a été découverte en février quand les parents de l'enfant ont demandé à ce que le reste de leurs embryons en stocks soient transférés à une autre clinique: le personnel a trouvé un embryon de plus que prévu. Une enquête a établi qu'un embryon d'une autre patiente avait été "incorrectement décongelé" et transféré à la mère. La date de l'incident n'a pas été précisée. "L'enquête a révélé qu'une erreur humaine a été commise malgré la mise en place de protocoles de sécurité stricts en laboratoire, y compris des processus d'identification en plusieurs étapes", lit-on encore dans le communiqué. Monash IVF a déclaré avoir informé les patients concernés dans un délai d'une semaine pour leur présenter ses excuses et leur offrir son soutien.
Lire plus (227 mots)
"J'aimerais dire à quel point je suis désolé pour ce qui est arrivé" a déclaré dans un communiqué Michael Knaap, directeur de la cette clinique de Brisbane, Monash IVF. "Nous sommes tous dévastés à Monash IVF et nous nous excusons auprès de toutes les personnes concernées. Nous continuerons à soutenir les patients dans cette période extrêmement pénible". Une erreur humaine avait entraîné le "transfert incorrect" de l'embryon d'une patiente à une autre patiente qui a ensuite accouché, poursuit le communiqué. L'erreur a été découverte en février quand les parents de l'enfant ont demandé à ce que le reste de leurs embryons en stocks soient transférés à une autre clinique: le personnel a trouvé un embryon de plus que prévu. Une enquête a établi qu'un embryon d'une autre patiente avait été "incorrectement décongelé" et transféré à la mère. La date de l'incident n'a pas été précisée. "L'enquête a révélé qu'une erreur humaine a été commise malgré la mise en place de protocoles de sécurité stricts en laboratoire, y compris des processus d'identification en plusieurs étapes", lit-on encore dans le communiqué. Monash IVF a déclaré avoir informé les patients concernés dans un délai d'une semaine pour leur présenter ses excuses et leur offrir son soutien.

11.04.2025 à 10:37

"C'est super !" : Mohamed Salah prolonge de deux ans à Liverpool

FRANCE 24
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L'attaquant de Liverpool Mohamed Salah a mis fin à des mois de spéculations sur son avenir en prolongeant son contrat avec Liverpool, a annoncé vendredi le club de Premier League. Le joueur de 32 ans, qui a rejoint le club en 2017, aurait pu quitter le leader du championnat gratuitement cet été, son contrat expirant en juin.
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L'attaquant de Liverpool Mohamed Salah a mis fin à des mois de spéculations sur son avenir en prolongeant son contrat avec Liverpool, a annoncé vendredi le club de Premier League. Le joueur de 32 ans, qui a rejoint le club en 2017, aurait pu quitter le leader du championnat gratuitement cet été, son contrat expirant en juin.

11.04.2025 à 10:31

Paris-Roubaix: le grand défi de Tadej Pogacar

FRANCE24
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Pour le diablotin slovène, l'Enfer du Nord a tout du défi ultime. Battre sur leur terrain, les Mathieu van der Poel, double vainqueur sortant, Wout Van Aert, Mads Pedersen ou Filippo Ganna, que des coureurs surpuissants taillés pour encaisser la rudesse sans équivalent de la Reine des Classiques, ressemble même à une mission impossible. Le parcours, avec ses 55 km de secteurs pavés, est tout simplement trop plat pour le champion du monde et son gabarit relativement modeste (1,76 m, autour de 65 kg). Qu'un vainqueur du Tour de France, obligatoirement un bon grimpeur, gagne à Roubaix n'est d'ailleurs plus arrivé depuis la victoire de Bernard Hinault en 1981. La plupart des champions du Tour, comme aujourd'hui Jonas Vingegaard, n'envisagent pas une seconde d'y poser leur roues. Greg LeMond reste le dernier vainqueur sortant du Tour à avoir pris le départ. C'était en 1991. Pogacar non plus n'avait pas prévu de venir cette année. Mais, joueur, il a fini par sauter le pas, en dépit des réticences de son équipe UAE qui craint les dangers de l'Enfer du Nord. "Avec la forme que j'ai, si je n'essaye pas là, je ne le ferais jamais", a insisté "Pogi" dimanche, après son triomphe dans le Tour des Flandres, l'autre Monument pavé. "Pas le favori numéro un" "Avant d'annoncer sa participation, il est venu me demander ce que j'en pensais, raconte son coéquipier allemand Nils Politt, 2e en 2019, dans la presse allemande. Je lui ai répondu: quand on gravit le Vieux Quaremont (mont emblématique du Tour des Flandres, ndlr) aussi vite que toi, on peut gagner Roubaix. Il m'a dit: très bien, je vais essayer alors. Je pense qu'il a reniflé l'odeur du sang." Champion du monde, triple lauréat du Tour de France, vainqueur de huit Monuments, à 26 ans, Pogacar dit qu'il veut tout gagner. Mais Paris-Roubaix, vraiment? "Ce sera difficile pour lui, c'est quand même très plat, il aura du mal à lâcher Van der Poel", avance le Norvégien Alexander Kristoff, ancien coéquipier du Slovène, aujourd'hui chez Uno-X. "Le vrai adversaire pour Pogacar, c'est le parcours", abonde Thierry Gouvenou, 7e en 2002 de Paris-Roubaix dont il est aujourd'hui le directeur. "Les 55 km de pavés sont redoutables. On peut penser qu'ils vont quand même l'éreinter. Et après, il devra encore s'occuper de la concurrence: un Van Der Poel au top, un Ganna au top, un Pedersen au top, un Van Aert qui revient bien." "Je ne le vois pas battre ces coureurs au sprint donc il faut qu'il arrive tout seul, et ça ce n'est vraiment pas facile. Il peut gagner, mais ce n'est pas le favori numéro un pour moi", ajoute le Belge Oliver Naesen, deux fois 12e à Roubaix. "Si j'étais parieur, je ne miserais pas sur Pogacar", affirme aussi l'Irlandais Sean Kelly, double vainqueur en 1984 et 1986. "Il est capable de tout" "Mais, ajoute "King Kelly" dans sa chronique pour le site cyclingnews, je ne veux pas non plus trop m'avancer car avec lui on ne sait jamais." Cet argument revient sans cesse: normalement un coureur du profil de Pogacar ne peut pas gagner Paris-Roubaix... mais parce que c'est lui, cela devient possible. "Il est capable de tout, c'est le meilleure coureur de tous les temps", tranche Mads Pedersen. "Bien sûr qu'il peut gagner, il est tellement fort", ajoute dans un entretien à l'AFP Greg Lemond, en rappelant que Hinault pesait le même poids lors de sa victoire en 1981. Le "Blaireau", lui-même, en est persuadé. "Il n'est pas trop léger. Sur les pavés, il faut surtout être adroit et ça Pogacar l'est." Les qualités techniques de Pogacar, visibles lors de l'étape des pavés sur le Tour de France 2022, devraient lui permettre de ne pas trop subir le parcours, de prendre les bonnes trajectoires et, peut-être, d'échapper aux mille et un pièges de l'Enfer du Nord, entre chutes, cassures et crevaisons, alors que de la pluie est attendue dimanche. Car c'est une course sur laquelle il faut aussi avoir un peu de chance pour voir la lumière au bout.
Texte intégral (698 mots)
Pour le diablotin slovène, l'Enfer du Nord a tout du défi ultime. Battre sur leur terrain, les Mathieu van der Poel, double vainqueur sortant, Wout Van Aert, Mads Pedersen ou Filippo Ganna, que des coureurs surpuissants taillés pour encaisser la rudesse sans équivalent de la Reine des Classiques, ressemble même à une mission impossible. Le parcours, avec ses 55 km de secteurs pavés, est tout simplement trop plat pour le champion du monde et son gabarit relativement modeste (1,76 m, autour de 65 kg). Qu'un vainqueur du Tour de France, obligatoirement un bon grimpeur, gagne à Roubaix n'est d'ailleurs plus arrivé depuis la victoire de Bernard Hinault en 1981. La plupart des champions du Tour, comme aujourd'hui Jonas Vingegaard, n'envisagent pas une seconde d'y poser leur roues. Greg LeMond reste le dernier vainqueur sortant du Tour à avoir pris le départ. C'était en 1991. Pogacar non plus n'avait pas prévu de venir cette année. Mais, joueur, il a fini par sauter le pas, en dépit des réticences de son équipe UAE qui craint les dangers de l'Enfer du Nord. "Avec la forme que j'ai, si je n'essaye pas là, je ne le ferais jamais", a insisté "Pogi" dimanche, après son triomphe dans le Tour des Flandres, l'autre Monument pavé. "Pas le favori numéro un" "Avant d'annoncer sa participation, il est venu me demander ce que j'en pensais, raconte son coéquipier allemand Nils Politt, 2e en 2019, dans la presse allemande. Je lui ai répondu: quand on gravit le Vieux Quaremont (mont emblématique du Tour des Flandres, ndlr) aussi vite que toi, on peut gagner Roubaix. Il m'a dit: très bien, je vais essayer alors. Je pense qu'il a reniflé l'odeur du sang." Champion du monde, triple lauréat du Tour de France, vainqueur de huit Monuments, à 26 ans, Pogacar dit qu'il veut tout gagner. Mais Paris-Roubaix, vraiment? "Ce sera difficile pour lui, c'est quand même très plat, il aura du mal à lâcher Van der Poel", avance le Norvégien Alexander Kristoff, ancien coéquipier du Slovène, aujourd'hui chez Uno-X. "Le vrai adversaire pour Pogacar, c'est le parcours", abonde Thierry Gouvenou, 7e en 2002 de Paris-Roubaix dont il est aujourd'hui le directeur. "Les 55 km de pavés sont redoutables. On peut penser qu'ils vont quand même l'éreinter. Et après, il devra encore s'occuper de la concurrence: un Van Der Poel au top, un Ganna au top, un Pedersen au top, un Van Aert qui revient bien." "Je ne le vois pas battre ces coureurs au sprint donc il faut qu'il arrive tout seul, et ça ce n'est vraiment pas facile. Il peut gagner, mais ce n'est pas le favori numéro un pour moi", ajoute le Belge Oliver Naesen, deux fois 12e à Roubaix. "Si j'étais parieur, je ne miserais pas sur Pogacar", affirme aussi l'Irlandais Sean Kelly, double vainqueur en 1984 et 1986. "Il est capable de tout" "Mais, ajoute "King Kelly" dans sa chronique pour le site cyclingnews, je ne veux pas non plus trop m'avancer car avec lui on ne sait jamais." Cet argument revient sans cesse: normalement un coureur du profil de Pogacar ne peut pas gagner Paris-Roubaix... mais parce que c'est lui, cela devient possible. "Il est capable de tout, c'est le meilleure coureur de tous les temps", tranche Mads Pedersen. "Bien sûr qu'il peut gagner, il est tellement fort", ajoute dans un entretien à l'AFP Greg Lemond, en rappelant que Hinault pesait le même poids lors de sa victoire en 1981. Le "Blaireau", lui-même, en est persuadé. "Il n'est pas trop léger. Sur les pavés, il faut surtout être adroit et ça Pogacar l'est." Les qualités techniques de Pogacar, visibles lors de l'étape des pavés sur le Tour de France 2022, devraient lui permettre de ne pas trop subir le parcours, de prendre les bonnes trajectoires et, peut-être, d'échapper aux mille et un pièges de l'Enfer du Nord, entre chutes, cassures et crevaisons, alors que de la pluie est attendue dimanche. Car c'est une course sur laquelle il faut aussi avoir un peu de chance pour voir la lumière au bout.

11.04.2025 à 10:29

Exposition universelle 2025: la France place son pavillon sous le signe de l'amour

FRANCE24
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Il sera inauguré en présence de deux de ses parrains, l'actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner. L'"Expo-2025" qui aura lieu du 13 avril au 13 octobre sur l'île artificielle de Yumeshima, s'inscrit dans la lignée de l'édition de 1970 organisée dans cette même ville d'Osaka (ouest) et dont l'impact fut majeur pour le Japon. Trois ans après l'Exposition à Dubaï, Osaka s'est choisie pour thème "la société du futur", mettant l'accent sur l'intelligence artificielle et le spatial. Avec parmi les attractions-phares une météorite martienne, un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches, 32 sculptures d'Hello Kitty déguisées en algues... Organisées régulièrement à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laisse pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l'occasion aux pays participants de rivaliser via l'architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures, techniques et savoir-faire. Pour cette édition, les pavillons sont entourés de la plus grande structure architecturale en bois du monde, un imposant "Grand Anneau" symbole d'unité. "On a voulu, nous, un pavillon ancré dans le champ des valeurs et de l'émotion", déclare à l'AFP Jacques Maire, commissaire général du Pavillon France et président de la Compagnie française des expositions (Cofrex). Imaginé par un consortium franco-italien mené par le Français Thomas Coldefy, le bâtiment est enveloppé d'immenses drapés blancs. -Fil rouge- La France s'est inspirée de la légende japonaise du "akai ito", fil rouge évoquant l'union de deux êtres liés par un cordon invisible et indestructible. "Il faut créer des liens et expliquer qu'on a des valeurs communes avec le Japon", explique M. Maire. D'autant plus face aux tensions géopolitiques grandissantes en Asie-Pacifique, Paris affichant son soutien à Tokyo en faveur d'un ordre international fondé sur la coopération et le dialogue. L'exposition permanente du pavillon, sur 1.560 m2, a vu sa scénographie confiée à l'artiste plasticienne Justine Emard, mêlant culture japonaise et patrimoine français. Avec notamment, outre des sculptures de Rodin, une tapisserie géante d'Aubusson inspirée du film "Princesse Mononoke" du studio d'animation Ghibli... sous la surveillance d'une gargouille-chimère rescapée de l'incendie de Notre-Dame. Au fil des parcours, sont présents des géants hexagonaux du luxe, les vins alsaciens... "Si l'on veut donner confiance à la jeunesse, c'est en replaçant la technologie dans sa vraie dimension d'une réponse aux besoins fondamentaux de l'homme et la nature", argumente M. Maire. -Billeterie décevante- Pendant six mois, la France ambitionne d'accueillir trois millions de visiteurs dans son pavillon. Mais les difficultés à écouler les billets de l'Expo-2025 ont illustré la complexité du système d'achats en ligne et le désintérêt des Japonais pour l'évènement. Une semaine avant l'ouverture, la vente totale de billets avait atteint les 8.701.432 billets... pour un objectif de 28 millions de visiteurs sur six mois. "L'Expo est trop tournée vers les Japonais (...) il y a une réelle difficulté à prendre compte les publics étrangers", regrette Jacques Maire, tout en tablant sur un succès du pavillon français --où il attend de longues queues, le lieu n'accueillant que 2.500 à 3.000 visiteurs par heure. Le Pavillon France, qui a coûté 58 millions d'euros (dont 42,5 millions financés par l'État), a subi, comme d'autres pays participants, une flambée des coûts: renchérissement des matières premières, pénurie de main-d'oeuvre dans le BTP au Japon... Soit, selon M. Maire, une augmentation du coût au m2 de 30% à 40% par rapport à la période précédant le chantier. La structure, à vocation provisoire comme tous les autres pavillons d'Osaka-2025, se veut "durable", avec des structures en acier destinées à être recyclées ou réutilisées, une "double peau extérieure" optimisant sa performance thermique durant le rude été nippon, et un toit végétalisé. Alors que le Japon a connu en 2024 l'été le plus chaud de son histoire, une structure ombragée abritera les files d'attentes et un espace-jardin de 330 m2 a été aménagé autour d'un massif olivier réputé millénaire. Le Pavillon France proposera des expositions temporaires, de l'artisanat aux innovations technologiques, en passant par l'exploration des océans.
Texte intégral (713 mots)
Il sera inauguré en présence de deux de ses parrains, l'actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner. L'"Expo-2025" qui aura lieu du 13 avril au 13 octobre sur l'île artificielle de Yumeshima, s'inscrit dans la lignée de l'édition de 1970 organisée dans cette même ville d'Osaka (ouest) et dont l'impact fut majeur pour le Japon. Trois ans après l'Exposition à Dubaï, Osaka s'est choisie pour thème "la société du futur", mettant l'accent sur l'intelligence artificielle et le spatial. Avec parmi les attractions-phares une météorite martienne, un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches, 32 sculptures d'Hello Kitty déguisées en algues... Organisées régulièrement à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laisse pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l'occasion aux pays participants de rivaliser via l'architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures, techniques et savoir-faire. Pour cette édition, les pavillons sont entourés de la plus grande structure architecturale en bois du monde, un imposant "Grand Anneau" symbole d'unité. "On a voulu, nous, un pavillon ancré dans le champ des valeurs et de l'émotion", déclare à l'AFP Jacques Maire, commissaire général du Pavillon France et président de la Compagnie française des expositions (Cofrex). Imaginé par un consortium franco-italien mené par le Français Thomas Coldefy, le bâtiment est enveloppé d'immenses drapés blancs. -Fil rouge- La France s'est inspirée de la légende japonaise du "akai ito", fil rouge évoquant l'union de deux êtres liés par un cordon invisible et indestructible. "Il faut créer des liens et expliquer qu'on a des valeurs communes avec le Japon", explique M. Maire. D'autant plus face aux tensions géopolitiques grandissantes en Asie-Pacifique, Paris affichant son soutien à Tokyo en faveur d'un ordre international fondé sur la coopération et le dialogue. L'exposition permanente du pavillon, sur 1.560 m2, a vu sa scénographie confiée à l'artiste plasticienne Justine Emard, mêlant culture japonaise et patrimoine français. Avec notamment, outre des sculptures de Rodin, une tapisserie géante d'Aubusson inspirée du film "Princesse Mononoke" du studio d'animation Ghibli... sous la surveillance d'une gargouille-chimère rescapée de l'incendie de Notre-Dame. Au fil des parcours, sont présents des géants hexagonaux du luxe, les vins alsaciens... "Si l'on veut donner confiance à la jeunesse, c'est en replaçant la technologie dans sa vraie dimension d'une réponse aux besoins fondamentaux de l'homme et la nature", argumente M. Maire. -Billeterie décevante- Pendant six mois, la France ambitionne d'accueillir trois millions de visiteurs dans son pavillon. Mais les difficultés à écouler les billets de l'Expo-2025 ont illustré la complexité du système d'achats en ligne et le désintérêt des Japonais pour l'évènement. Une semaine avant l'ouverture, la vente totale de billets avait atteint les 8.701.432 billets... pour un objectif de 28 millions de visiteurs sur six mois. "L'Expo est trop tournée vers les Japonais (...) il y a une réelle difficulté à prendre compte les publics étrangers", regrette Jacques Maire, tout en tablant sur un succès du pavillon français --où il attend de longues queues, le lieu n'accueillant que 2.500 à 3.000 visiteurs par heure. Le Pavillon France, qui a coûté 58 millions d'euros (dont 42,5 millions financés par l'État), a subi, comme d'autres pays participants, une flambée des coûts: renchérissement des matières premières, pénurie de main-d'oeuvre dans le BTP au Japon... Soit, selon M. Maire, une augmentation du coût au m2 de 30% à 40% par rapport à la période précédant le chantier. La structure, à vocation provisoire comme tous les autres pavillons d'Osaka-2025, se veut "durable", avec des structures en acier destinées à être recyclées ou réutilisées, une "double peau extérieure" optimisant sa performance thermique durant le rude été nippon, et un toit végétalisé. Alors que le Japon a connu en 2024 l'été le plus chaud de son histoire, une structure ombragée abritera les files d'attentes et un espace-jardin de 330 m2 a été aménagé autour d'un massif olivier réputé millénaire. Le Pavillon France proposera des expositions temporaires, de l'artisanat aux innovations technologiques, en passant par l'exploration des océans.

11.04.2025 à 10:25

Brésil: des indigènes des Amériques et d'Océanie interpellent la COP30

FRANCE24
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Elles ont remis une lettre à la présidence de la conférence sur le changement climatique prévue en novembre au Brésil, l'exhortant à soutenir les appels à "bloquer" les nouveaux projets d'exploitation pétrolière et à "réduire rapidement, de manière ordonnée et équitable" la production d'hydrocarbures dans le monde, principale cause du réchauffement de la planète. "La science est sans équivoque : il n'y a pas de place pour de nouvelles mines de charbon ou de nouveaux champs de pétrole et de gaz si le monde veut limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère préindustrielle, souligne ce texte. Les peuples indigènes d'Amérique tiennent cette semaine leur assemblée annuelle à Brasilia, à laquelle ils ont également invité des indigènes d'Océanie. Ils ont marché jeudi vers le Congrès, le parlement brésilien, avec des banderoles en défense du "climat et de l'Amazonie", avec à la clé un accrochage avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP sur place.
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Elles ont remis une lettre à la présidence de la conférence sur le changement climatique prévue en novembre au Brésil, l'exhortant à soutenir les appels à "bloquer" les nouveaux projets d'exploitation pétrolière et à "réduire rapidement, de manière ordonnée et équitable" la production d'hydrocarbures dans le monde, principale cause du réchauffement de la planète. "La science est sans équivoque : il n'y a pas de place pour de nouvelles mines de charbon ou de nouveaux champs de pétrole et de gaz si le monde veut limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère préindustrielle, souligne ce texte. Les peuples indigènes d'Amérique tiennent cette semaine leur assemblée annuelle à Brasilia, à laquelle ils ont également invité des indigènes d'Océanie. Ils ont marché jeudi vers le Congrès, le parlement brésilien, avec des banderoles en défense du "climat et de l'Amazonie", avec à la clé un accrochage avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP sur place.
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