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04.11.2025 à 19:59

Sortie de prison des deux derniers Français détenus en Iran

FRANCE24
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"Le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible", a écrit sur X Emmanuel Macron en annonçant leur sortie de prison, exprimant son "soulagement". Condamnés mi-octobre à respectivement 20 et 17 ans d'emprisonnement, ils étaient les deux derniers Français officiellement détenus en Iran. Ils sont actuellement "en sécurité" à la résidence de l'ambassadeur de France, à Téhéran, "dans l'attente de leur libération définitive", a déclaré sur X le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Les deux ressortissants "vont bien, semblent en bonne santé", a-t-il ensuite commenté sur la chaîne France 2, en précisant avoir "appelé (son) homologue ministre des Affaires étrangères de l'Iran pour saluer le geste qui a été fait". Leur départ de l'Iran n'est pas encore à l'ordre du jour. La diplomatie iranienne a affirmé mardi qu'ils "ont été libérés sous caution" et "seront placés sous surveillance jusqu'à la prochaine étape judiciaire", dans un communiqué intitulé "Libération conditionnelle de deux ressortissants français". Tout en disant les "profond soulagement" après 1.277 jours de détention, les avocats des deux Français, maîtres Martin Pradel, Chirinne Ardakani, Emma Villard et Karine Rivoallan, ont déploré qu'ils "ne sont pas libres". "Empêchés de regagner la France et de retrouver leurs familles, ils demeurent privés de liberté, désormais sous la forme d’une interdiction de quitter la République islamique d’Iran", selon un communiqué.. "Pour l'instant, la seule chose que l'on sait, c'est qu'ils sont sortis de la prison. Pour nous ça c'est un immense soulagement. On sait qu'ils ne sont plus soumis à ce traitement inhumain auquel ils avaient droit", se sont réjouis auprès de l'AFP Pascal et Mireille Kohler, les parents de Cécile. "Nous nous autorisons enfin à entrevoir le bout du tunnel" ont réagi les familles des deux prisonniers dans un communiqué. Le 24 septembre, Emmanuel Macron a suscité l'espoir en évoquant une "perspective solide" vers la libération de ces citoyens français, que Paris considérait être des "otages d'Etat". Quelques semaines plus tard, son chef de la diplomatie a réitéré ces mêmes propos. Mais c'est finalement un autre Français, Lennart Monterlos, également de nationalité allemande, qui a été libéré début octobre. Professeure de lettres de 41 ans, et enseignant retraité de 72 ans, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d'un voyage touristique en Iran. Echange de prisonniers ? Le ministère français des Affaires étrangères n'a eu de cesse de déplorer les conditions de détention "inhumaines", estimant qu'elles relevaient de "la torture". Pendant plus de trois ans, le renseignement extérieur français (DGSE) a également œuvré à leur libération. Les deux Français, qui avaient été contraints à des "aveux forcés" diffusés sur la télévision d'Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, n'ont reçu que quelques visites consulaires. Depuis une dizaine d'années, l'Iran multiplie les arrestations de ressortissants occidentaux, notamment français, les accusant le plus souvent d'espionnage, afin de les utiliser comme monnaie d'échange pour relâcher des Iraniens emprisonnés dans des pays occidentaux ou afin d'obtenir des gages politiques. Au moins une vingtaine d'Occidentaux seraient encore détenus, selon des sources diplomatiques. Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran a rendu publique le 11 septembre la possibilité d'un accord de libération des deux Français en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux. Son avocat français, maître Nabil Boudi, s'est réjoui de la libération Cécile Kohler et Jacques Paris, assurant que sa cliente a été "détenue injustement". Celle-ci a été libérée sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès prévu en janvier. En mars, deux autres Français, Olivier Grondeau et un homme dont le nom n'a jamais été révélé, ont été libérés. Au plus fort de la crise des "otages d'Etat" avec Paris, Téhéran a détenu jusqu'à sept ressortissants français simultanément. Dt-fz-dab-caz/mm

04.11.2025 à 19:55

Lula: la COP à Belem sera "la meilleure de toutes"

FRANCE24
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Luiz Inacio Lula da Silva, 80 ans, qui accueillera jeudi et vendredi le sommet des chefs d’État et de gouvernement avant le début de la conférence, a exhorté ses pairs à passer à l'action: "assez parlé", a-t-il lancé. Le président de gauche a mis un point d'honneur à ce que la COP30, qui se déroulera du 10 au 21 novembre, ait lieu en Amazonie, où la plus grande forêt tropicale de la planète joue un rôle essentiel dans l'absorption des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. L'arrivée attendue de 50.000 visiteurs a causé de nombreux problèmes logistiques, en raison notamment des prix très élevés pour l'hébergement qui ont fait craindre que les représentants des pays pauvres soient exclus des débats. "Lorsque nous avons décidé d'organiser la COP ici, nous connaissions déjà la situation de la ville (...) Nous avons décidé de la tenir ici parce que nous ne voulions pas de confort, nous voulions des défis. Et nous voulions que le monde vienne découvrir l'Amazonie", a déclaré Lula. Lors de cet entretien, le président brésilien a également abordé les négociations qu'il mène avec les États-Unis pour que le président Donald Trump lève la surtaxe douanière punitive imposée au Brésil, ainsi que les tensions dans la région dues aux attaques de Washington contre des bateaux de narcotrafiquants présumés près du Venezuela. Il a également qualifié de "massacre" l'opération policière contre le crime organisé qui a fait 121 morts la semaine dernière à Rio de Janeiro, la plus meurtrière de l'histoire du pays. Voici les principaux extraits de l'entretien: Question: La lutte contre le changement climatique n'a pas le vent en poupe, comment éviter que la COP30 soit un échec? Réponse: "Je suis certain que nous ferons la meilleure de toutes les COP. Nous voulons voir s'il est possible d'inaugurer une nouvelle phase de mise en œuvre (...) Assez parlé, il est maintenant temps de mettre en œuvre ce dont nous avons convenu. Nous avons déjà eu plusieurs COP, de nombreuses décisions ont été prises, mais un grand nombre d'entre elles n'ont pas été mises en place". Q: Quelles sont les priorités de cette COP30? R: "Nous voulons faire approuver la Facilité de financement des forêts tropicales (TFFF), un fonds d'investissement. Le Brésil y a déjà déposé un milliard de dollars. Il servira à financer les pays qui préservent leurs forêts. Nous voulons également proposer une voie pour réduire l'utilisation des combustibles fossiles. Commencer une discussion à ce sujet. Ce n'est pas facile". Q: Le gouvernement brésilien est accusé d'aller à contre-sens de son ambition dans la lutte contre le changement climatique, au vu du feu vert donné à l'exploration pétrolière au large de l'Amazonie. Comment justifier cette décision? R: "Il serait incohérent de dire que nous n'utiliserons plus de pétrole. Si nous trouvons le pétrole que nous pensons avoir, nous devrons repartir à zéro pour obtenir la licence (d'exploitation). Et vous pouvez en être sûrs, nous le ferons de la manière la plus prudente possible". Opération policière "désastreuse" Q: Êtes-vous inquiet face aux frappes américaines contre des supposés bateaux de narcotrafiquants près des côtes vénézuéliennes? R: "Les Américains pourraient essayer d'aider ces pays (dans la lutte contre le trafic de drogue), au lieu de leur tirer dessus. Je l'ai dit au président Trump, un problème politique ne se résout pas avec des armes, mais avec le dialogue. Et s'il n'y a pas de dialogue, je me suis mis à disposition pour aider dans la mesure du possible". Q: Où en sont les négociations pour tenter de faire lever la surtaxe douanière punitive imposée par Washington? R: "Il y a eu une première réunion (entre Lula et Donald Trump, en Malaisie, ndlr). Et maintenant (plusieurs ministres du gouvernement) sont prêts à en fixer une autre. Si elle a lieu, ils iront à Washington pour négocier. Mais d'ici la fin de la COP, s'il n'y a toujours pas eu de réunion, je n'aurai aucun problème à appeler le président Trump et aller à Washington". Q: Quel est votre sentiment au sujet de l'opération policière qui a fait 121 morts la semaine dernière à Rio? R: "C'était un massacre et c'est important de vérifier dans quelles conditions il a eu lieu. Jusqu'à présent, nous n'avons que la version du gouvernement de l'État (de Rio), et il y a des gens qui veulent savoir si tout s'est passé comme ils le disent. Pour ce qui est du rôle de l'État, (l'opération) a été désastreuse".

04.11.2025 à 19:45

Climat: le monde reste sur une trajectoire de réchauffement catastrophique

FRANCE24
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Le réchauffement est attendu entre 2,3°C et 2,5°C au cours de ce siècle, si les feuilles de routes climatiques des pays sont intégralement mises en œuvre, selon les calculs de l'ONU Environnement (PNUE) publiés avant la 30e conférence sur le climat des Nations unies dans la ville amazonienne de Belem, au Brésil. Les chefs d'Etat et de gouvernement, réunis par le président brésilien Lula jeudi et vendredi, seront confrontés à leur échec collectif à tenir, pour l'instant, les objectifs de l'accord de Paris. Le texte adopté par consensus mondial il y a dix ans vise à limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous" de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et d'essayer de la contenir à 1,5°C, limite qui sera quasi certainement franchie au cours des prochaines années. Il appelle à "réduire à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre" d'ici 2050 pour espérer "ramener l'augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5°C d’ici à la fin du siècle", dans une déclaration vidéo. "Pas du tout au niveau" Le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de gaz et de charbon, ce qui a conduit à une augmentation très forte (+2,3%) des émissions de gaz à effet de serre en 2024, selon le nouveau rapport. Les principaux responsables de la hausse, en valeur absolue, sont l'Inde et ses 1,46 milliard d'habitants, suivie par la Chine, la Russie et l'Indonésie. Les émissions de l'Union européenne ont continué à reculer mais celles des Etats-Unis ont cessé de baisser (+0,1%). La nouvelle fourchette de température publiée mardi montre une amélioration d'environ 0,3°C par rapport à l'an dernier mais bénéficie aussi de changements méthodologiques (de l'ordre de 0,1°C) et inclut les engagements américains formalisés sous Joe Biden, qui sont donc en réalité caducs (pour encore 0,1°C). Les nouvelles promesses des pays ont "à peine fait bouger le curseur", selon l'ONU. "L'ambition et l'action ne sont pas du tout aux niveaux nécessaires dans le monde et collectivement", a dit à l'AFP Anne Olhoff, responsable scientifique du rapport. Ces nouvelles estimations se fondent sur les feuilles de route 2035 que les pays devaient publier avant la COP30 (10-21 novembre), une obligation de l'accord de Paris. Mais moins d'un tiers des nations l'ont fait à temps. Sur la seule base des politiques actuelles, donc sans tenir compte des engagements à faire mieux, le réchauffement irait jusqu'à 2,8°C (contre 3,1°C l'an dernier), calcule l'ONU. Revenir à 1,5°C? Dans un autre rapport publié la semaine dernière, l'ONU avait eu du mal à quantifier l'effet des plans climatiques nationaux, faute de données, estimant la baisse des émissions à -10% dans la prochaine décennie par rapport à 2019, au lieu de 60% nécessaires. La conclusion était la même: la trajectoire de Paris est loin d'être en vue. L'ONU parle donc désormais ouvertement d'un scénario de dépassement "temporaire et minimal". Cet "overshoot" supposerait de freiner très fortement les émissions mais aussi d'absorber des quantités industrielles de CO2 dans l'atmosphère, de manière naturelle (forêts) ou en ayant recours à des technologies de captage, aujourd’hui marginales et peu matures. Sans que ce soit idéal: les scientifiques insistent sur le fait que chaque fraction de degré de réchauffement augmente l'intensité des cyclones et des canicules, et réduit les chances des coraux de survivre. "Nous avons encore besoin de réductions sans précédent des émissions de gaz à effet de serre, dans un délai de plus en plus court, dans un contexte géopolitique difficile", résume Inger Andersen, cheffe de l'ONU Environnement.
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