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18.04.2025 à 13:49

Avec "Bandi", Netflix mise sur la Martinique en toute "authenticité"

FRANCE24
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Créée par le réalisateur du "Bureau des Légendes" et sa fille Capucine Rochant, "Bandi" est une série en huit épisodes produite par Maui Entertainment. Le tournage, entamé en décembre, se poursuit jusqu'en juin avant une sortie prévue en 2026. Presque entièrement tournée en Martinique, la série suit une famille "qui bascule brutalement dans le monde criminel" après le décès de la mère, explique à l'AFP Pauline Dauvin, vice-présidente des contenus France de Netflix. "On voulait faire une série qui se démarque des milieux qu'on voit souvent" dans les "histoires de gangsters", résume Eric Rochant à l'AFP en marge du tournage à Saint-Joseph. Aux yeux du réalisateur, le cadre naturel de la Martinique offre "une image qui n'est pas la même" qu'en France hexagonale. L'environnement "est extrêmement coloré" et "fait penser au Brésil, à Cuba", résume-t-il. Mais la Martinique n'a pas seulement fourni le décor de cette série: l'île antillaise est au coeur du projet et fournit l'essentiel des acteurs, y compris ceux des personnages principaux et récurrents. Tournage local Les techniciens sont aussi martiniquais, comme la totalité des 1.500 figurants recrutés localement lors d'un casting auquel 4.000 personnes ont participé. Eric Rochant est intarissable sur "la spontanéité, le naturel, l'enthousiasme" des jeunes acteurs, quasiment tous amateurs. Tous font preuve d'un "professionnalisme sans faille", se réjouit le créateur de la série dont le titre signifie, en créole, "bandit" mais aussi "jeune débrouillard" ou "enfant intrépide, effronté". Quelques répliques seront d'ailleurs en créole. "Pour ça, il a fallu négocier avec Netflix", sourit Khris Burton, l'un des scénaristes de la série. Ce quadragénaire martiniquais d'origine guyanaise a "écrit les épisodes trois et six, en collaboration avec Capucine et Eric Rochant". Il mesure l'importance du projet pour l'île. "C'est la toute première fois que je travaille sur une série de cette ampleur en Martinique", dit-il, saluant "l'authenticité" de la série et soulignant avoir pu écrire des scènes se déroulant dans le "quartier un peu difficile" où il a grandi. "On peut mettre des parties de notre réalité dans cette fiction qui va voyager à l'international", souligne-t-il. "La réalité martiniquaise permet de raconter" et de "montrer des personnages que personne n'aura vu avant", abonde Eric Rochant. Cette démarche satisfait aussi les élus martiniquais, venus sur le tournage le jour de la venue de l'AFP à Saint-Joseph. "Les jeunes ont été choisis, ils n'avaient aucune formation", note Lucien Saliber, le président de l'Assemblée de Martinique: "Une telle action ne peut être que bénéfique". Les producteurs ont financé le passage de permis moto et voiture pour certains jeunes afin de faciliter le tournage. Une vingtaine de scénaristes martiniquais ont "ont assisté à des formations en distanciel" et "certains ont été recrutés", se félicite aussi la députée (PS) Béatrice Bellay. Elle dit désormais vouloir "mettre en place des conditions" pour la création d'une "filière" audiovisuelle sur l'île, encore balbutiante malgré l'appétence croissante des producteurs pour les Caraïbes. Après le succès régional du film de gangster "Zion" et les tournages en Guadeloupe de plusieurs séries policières, "Bandi" marque une nouvelle étape dans cette dynamique. Eric et Capucine Rochant "ont eu la folie de se dire qu'ils pouvaient faire ce projet en Martinique", s'enorgueillit Khris Burton: "Pour moi, c'est une grande fierté. Et on a envie d'honorer ça".

18.04.2025 à 13:25

TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité

FRANCE24
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Elle fait partie d'une nouvelle génération de jeunes LGBT+ qui bousculent les stéréotypes et militent pour davantage de visibilité dans ce pays d'Asie de l'Est, où les moeurs sont relativement conservatrices. La plupart cachent leur orientation sexuelle à leurs collègues et employeurs, par crainte de subir des discriminations. Selon une enquête réalisée par le LGBT Centre Mongolia, une organisation qui milite pour les droits des minorités sexuelles et de genre, seules 20% des personnes interrogées se disent prêtes à faire leur coming-out dans le cadre professionnel. Daarya dit avoir été rejetée par ses camarades de classe de l'université où elle étudiait, spécialisée dans les arts, dès lors qu'elle a commencé à vivre comme une femme. "Je croyais naïvement que ces futurs artistes et professeurs d'art accueilleraient ma transition avec bienveillance", déclare-t-elle. Une fois diplômée, toutes ses démarches pour obtenir un emploi sont restées lettre morte. Elle affirme avoir attendu trois mois une réponse concernant ses heures d'enseignement au Conservatoire d'Etat de Mongolie, où elle avait été recrutée, avant qu'un contact ne lui dise: "l'administration estime que quelqu'un comme toi ne peut pas travailler avec des enfants". Dans un communiqué, le Conservatoire a indiqué à l'AFP s'être finalement rendu compte, l'année où Daarya a postulé, qu'il n'avait pas besoin de nouveaux professeurs. L'école sélectionne les enseignants "selon leurs compétences et leur formation, sans discrimination fondée sur la religion" ou "l'orientation sexuelle", a-t-il précisé. La vie de Daarya a subitement changé l'an passé, lorsqu'une vidéo d'elle donnant un cours de piano est devenue virale sur internet. Un coup de projecteur qui a transformé sa carrière. Elle est désormais mannequin pour des marques locales, professeure de piano et musicienne. "Vies brisées" Humoriste lesbienne non-binaire connue sous le pseudonyme de "Kena", Khulan Batbaatar utilise la scène pour évoquer la vie des minorités sexuelles et de genre. Membre des "Big Sistas", un collectif qui vise à sensibiliser à la diversité de genre, l'artiste brille dans un milieu comique très masculin - où les blagues sexistes sont monnaie courante. "Jeune, je n'ai jamais vu de personne LGBT heureuse. Tous mes modèles ont vu leurs vies brisées par l'homophobie", raconte l'artiste. "Je veux montrer aux jeunes" qui me suivent sur les réseaux sociaux qu'on "peut réussir et s'épanouir", souligne Kena. Sur scène, l'artiste mêle humour sur la vie quotidienne et récits intimes sur son expérience lesbienne. "Les gens ne comprennent pas vraiment quand on discute de manière détachée et qu'on se plaint" de nos difficultés, déclare Kena. "Mais quand on parle de nos problèmes avec humour et quand nos histoires sont bien racontées, ça fait mouche". Si des personnalités comme Daarya ou Kena sont une source d'inspiration pour des membres de la communauté LGBT+, la réalité quotidienne reste compliquée pour nombre d'entre eux, déclare Tseveenravdan Tsogbat, le directeur de Youth Lead Mongolia, une organisation militant pour les droits de la communauté LGBT+. Coming-out en hiver Les discriminations dans le milieu scolaire poussent nombre d'adolescents, notamment transgenres, à abandonner leurs études. Faute d'un niveau d'études suffisamment élevé, ils sont souvent condamnés à occuper des emplois peu qualifiés et mal payés. Ils ont parfois du mal à payer loyer et nourriture. Selon une enquête du LGBT Centre Mongolia, 27% des personnes LGBT du pays gagnent moins que le salaire mensuel minimum de 420.000 tugriks (108 euros). Certaines sont aussi chassées de chez elles par leurs familles. "C'est pourquoi on se dit souvent de ne pas faire son coming-out en hiver", explique Tseveenravdan, en référence aux températures qui peuvent alors chuter jusqu'à -40°C - potentiellement fatales quand on est privé de toit. "Quand les gens voient Daarya, ils s'imaginent que la vie des personnes transgenres est super (...) Ils n'ont aucune idée de la réalité vécue par les minorités sexuelles", ajoute-t-il. Mais Anuka Anar, personne non-binaire de 22 ans qui réside à Oulan-Bator, se réjouit de voir des personnalités qui assument ouvertement leur identité. "Certains parents sont inquiets et demandent à leurs enfants de cacher qui ils sont", déclare Anuka. "Ils pensent que l'homophobie ambiante leur rendra la vie impossible. Mais quand ils voient des gens de cette communauté qui deviennent des personnalités publiques, ils réalisent que leurs enfants, aussi, peuvent être aimés."

18.04.2025 à 13:16

Pâques : Julien Dechenaud, maître chocolatier engagé pour la qualité et la traçabilité

FRANCE24
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Le 17 avril marque le début du week-end de Pâques, période de forte consommation de chocolat. Derrière cette tradition gourmande, des enjeux de traçabilité et de transparence dans la filière cacao. En région parisienne, l’artisan chocolatier Julien Dechenaud s’illustre par son exigence sur la provenance des produits, dans un secteur souvent opaque.
Texte intégral (756 mots)
Le 17 avril marque le début du week-end de Pâques, période de forte consommation de chocolat. Derrière cette tradition gourmande, des enjeux de traçabilité et de transparence dans la filière cacao. En région parisienne, l’artisan chocolatier Julien Dechenaud s’illustre par son exigence sur la provenance des produits, dans un secteur souvent opaque.
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