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11.12.2025 à 12:33

Bande de Gaza: de fortes pluies inondent les tentes des déplacés

FRANCE24
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Avec l’arrivée de l’hiver, de nombreux Palestiniens déplacés vivent désormais dans des tentes envahies par les eaux de pluie, notamment dans le quartier de Zeitoun, dans l’est de la ville de Gaza.
Avec l’arrivée de l’hiver, de nombreux Palestiniens déplacés vivent désormais dans des tentes envahies par les eaux de pluie, notamment dans le quartier de Zeitoun, dans l’est de la ville de Gaza.

11.12.2025 à 12:23

Dermatose: l'État annonce l'abattage des bovins en Ariège, des agriculteurs s'y opposent

FRANCE24
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Plusieurs centaines d'agriculteurs, notamment de la Coordination rurale mais aussi de la Confédération paysanne, entendent empêcher que les vaches soient euthanasiées. Avec des dizaines de tracteurs, des troncs d'arbres, ils obstruent les routes menant à l'exploitation, a constaté l'AFP. "Notre intention est d'empêcher (l'abattage). Il faut que la ministre (de l'Agriculture, Annie Genevard) prenne conscience de la situation", a déclaré Jérôme Bayle, figure régionale du mouvement de protestation agricole, assurant que les propriétaires du troupeau "sont totalement opposés à l'abattage total". Au micro de la radio Ici Occitanie, le préfet de l'Ariège Hervé Brabant avait auparavant averti que la stratégie d'abattage était la seule efficace "pour préserver le cheptel français". "Les mesures sanitaires qui s'imposent conduisent à ce que le troupeau soit abattu, c'est la meilleure solution qu'on puisse apporter. Aujourd'hui c'est la seule solution qui fonctionne", a-t-il assuré. "Si je dois faire preuve de fermeté, je ferai preuve de fermeté. Mais je serai désolé d'en arriver là et j'en appelle à la responsabilité", a poursuivi le préfet de l'Ariège. Protocole expérimental Jeudi matin, aucune présence policière n'était visible aux abords immédiats de la ferme des Bordes-sur-Arize, village de 500 habitants au pied des Pyrénées. Pour l'heure, il est impossible aux services vétérinaires d'accéder à l'étable où sont rassemblées plus de 200 blondes d'Aquitaine. Les syndicats agricoles locaux et la chambre d'agriculture de l'Ariège ont proposé mercredi un protocole expérimental au ministère de l'Agriculture. Ils demandent que ne soit abattues que les vaches contaminées et que la santé du reste du troupeau soit contrôlée par test PCR pendant 4 à 6 semaines. Ils appellent également à une vaccination massive ainsi qu'à la mise en place d'une zone de protection de 5 km autour du foyer. Jusqu'ici, la règlementation visant à stopper la propagation de la maladie prévoit que l'ensemble du troupeau concerné soit abattu et l'instauration de "zones règlementées" dans un rayon de 50 km autour du foyer de DNC, un périmètre dans lequel les déplacements de bovins sont interdits ou restreints et où les bêtes sont vaccinées. Dans les Hautes-Pyrénées, un autre troupeau d'une vingtaine de bovins doit être abattu vendredi, a annoncé jeudi le préfet du département Jean Salomon. Dans cette exploitation située dans le village de Luby-Betmont, une dizaine d'éleveurs sont également mobilisés pour empêcher l'intervention des services vétérinaires. "Les tentatives de blocage ou les regroupements observés en proximité des exploitations font courir à tous les éleveurs un risque de propagation supplémentaire de la maladie", s'est inquiété Jean Salomon. "La vaccination, pas l'abattage "On va tenir les deux points de mobilisation jusqu'à faire plier la ministre. Pas la peine d'envoyer 3.000 CRS, ça ne changera rien", a assuré mercredi soir à l'AFP Lionel Candelon, président CR de la chambre d'agriculture du Gers, voisin des Hautes-Pyrénées. Les cas détectés de DNC dans l'Ariège et les Hautes-Pyrénées sont les premiers recensés dans ces départements depuis la détection du premier foyer en Savoie le 29 juin 2025. Cette maladie, apparue en juin en France et non transmissible à l'humain mais pouvant entraîner la mort de bovins, est "sous contrôle" assure de son côté le ministère de l'Agriculture, qui a ouvert mardi "des réflexions" sur la vaccination préventive du cheptel français. "La solution c'est la vaccination, pas l'abattage. Surveiller sanitairement oui, mais il faut laisser en paix les animaux qui ne sont pas contaminés", a estimé Lionel Candelon. A l'inverse, d'autres comme la FNSEA y sont plus réticents en raison du "risque d'effondrement des exportations et des prix" qu'elle pourrait entraîner, a expliqué mardi à l'AFP son président, Arnaud Rousseau. En Occitanie, une centaine de manifestants avaient tenté de s'opposer début novembre à l'abattage de 80 bovins dans un élevage touché par la DNC à Thuès-Entre-Valls, dans les Pyrénées-Orientales. Ils avaient été délogés par les gendarmes avant que les services vétérinaires ne procèdent aux euthanasies.
Texte intégral (702 mots)
Plusieurs centaines d'agriculteurs, notamment de la Coordination rurale mais aussi de la Confédération paysanne, entendent empêcher que les vaches soient euthanasiées. Avec des dizaines de tracteurs, des troncs d'arbres, ils obstruent les routes menant à l'exploitation, a constaté l'AFP. "Notre intention est d'empêcher (l'abattage). Il faut que la ministre (de l'Agriculture, Annie Genevard) prenne conscience de la situation", a déclaré Jérôme Bayle, figure régionale du mouvement de protestation agricole, assurant que les propriétaires du troupeau "sont totalement opposés à l'abattage total". Au micro de la radio Ici Occitanie, le préfet de l'Ariège Hervé Brabant avait auparavant averti que la stratégie d'abattage était la seule efficace "pour préserver le cheptel français". "Les mesures sanitaires qui s'imposent conduisent à ce que le troupeau soit abattu, c'est la meilleure solution qu'on puisse apporter. Aujourd'hui c'est la seule solution qui fonctionne", a-t-il assuré. "Si je dois faire preuve de fermeté, je ferai preuve de fermeté. Mais je serai désolé d'en arriver là et j'en appelle à la responsabilité", a poursuivi le préfet de l'Ariège. Protocole expérimental Jeudi matin, aucune présence policière n'était visible aux abords immédiats de la ferme des Bordes-sur-Arize, village de 500 habitants au pied des Pyrénées. Pour l'heure, il est impossible aux services vétérinaires d'accéder à l'étable où sont rassemblées plus de 200 blondes d'Aquitaine. Les syndicats agricoles locaux et la chambre d'agriculture de l'Ariège ont proposé mercredi un protocole expérimental au ministère de l'Agriculture. Ils demandent que ne soit abattues que les vaches contaminées et que la santé du reste du troupeau soit contrôlée par test PCR pendant 4 à 6 semaines. Ils appellent également à une vaccination massive ainsi qu'à la mise en place d'une zone de protection de 5 km autour du foyer. Jusqu'ici, la règlementation visant à stopper la propagation de la maladie prévoit que l'ensemble du troupeau concerné soit abattu et l'instauration de "zones règlementées" dans un rayon de 50 km autour du foyer de DNC, un périmètre dans lequel les déplacements de bovins sont interdits ou restreints et où les bêtes sont vaccinées. Dans les Hautes-Pyrénées, un autre troupeau d'une vingtaine de bovins doit être abattu vendredi, a annoncé jeudi le préfet du département Jean Salomon. Dans cette exploitation située dans le village de Luby-Betmont, une dizaine d'éleveurs sont également mobilisés pour empêcher l'intervention des services vétérinaires. "Les tentatives de blocage ou les regroupements observés en proximité des exploitations font courir à tous les éleveurs un risque de propagation supplémentaire de la maladie", s'est inquiété Jean Salomon. "La vaccination, pas l'abattage "On va tenir les deux points de mobilisation jusqu'à faire plier la ministre. Pas la peine d'envoyer 3.000 CRS, ça ne changera rien", a assuré mercredi soir à l'AFP Lionel Candelon, président CR de la chambre d'agriculture du Gers, voisin des Hautes-Pyrénées. Les cas détectés de DNC dans l'Ariège et les Hautes-Pyrénées sont les premiers recensés dans ces départements depuis la détection du premier foyer en Savoie le 29 juin 2025. Cette maladie, apparue en juin en France et non transmissible à l'humain mais pouvant entraîner la mort de bovins, est "sous contrôle" assure de son côté le ministère de l'Agriculture, qui a ouvert mardi "des réflexions" sur la vaccination préventive du cheptel français. "La solution c'est la vaccination, pas l'abattage. Surveiller sanitairement oui, mais il faut laisser en paix les animaux qui ne sont pas contaminés", a estimé Lionel Candelon. A l'inverse, d'autres comme la FNSEA y sont plus réticents en raison du "risque d'effondrement des exportations et des prix" qu'elle pourrait entraîner, a expliqué mardi à l'AFP son président, Arnaud Rousseau. En Occitanie, une centaine de manifestants avaient tenté de s'opposer début novembre à l'abattage de 80 bovins dans un élevage touché par la DNC à Thuès-Entre-Valls, dans les Pyrénées-Orientales. Ils avaient été délogés par les gendarmes avant que les services vétérinaires ne procèdent aux euthanasies.

11.12.2025 à 12:16

Ukraine : les États-Unis "ne veulent plus perdre leur temps"

FRANCE24
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L'Ukraine a remis aux Etats-Unis sa version mise à jour du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, au moment où Donald Trump indique que les États-Unis "ne veulent plus perdre leur temps". Explications de notre correspondant Gulliver Cragg, à Kiev en Ukraine.
Texte intégral (702 mots)
L'Ukraine a remis aux Etats-Unis sa version mise à jour du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, au moment où Donald Trump indique que les États-Unis "ne veulent plus perdre leur temps". Explications de notre correspondant Gulliver Cragg, à Kiev en Ukraine.

11.12.2025 à 12:13

Pétrole: les revenus d'exportation de la Russie tombent à leur plus bas niveau depuis la pandémie de Covid

FRANCE24
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Les exportations de pétrole brut et de produits pétroliers de la Russie ont diminué de 420.000 barils par jour, pour atteindre 6,9 millions de barils par jour (mb/j) en novembre, "leur niveau le plus bas depuis le début de la guerre" et "depuis la pandémie de Covid", souligne l'AIE dans son rapport publié jeudi. De fait, "la réduction des volumes exportés, combinée à des prix plus faibles, a fait chuter (ses) recettes à 11 milliards de dollars, soit 3,6 milliards de moins en glissement annuel et 11,4 milliards en dessous de la moyenne du premier semestre 2022, après l’invasion de l’Ukraine", précise l'Agence de l'énergie de l'OCDE. Le secteur énergétique, poumon économique de la Russie, est sous pression des sanctions occidentales visant à assécher le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine et de l'intensification depuis cet été des frappes ukrainiennes qui visent ses raffineries et infrastructures d'hydrocarbures. Dans le détail, les exportations de brut russe ont diminué en novembre de 290.000 barils par jour sur un mois, tandis que les exportations de produits pétroliers ont reculé de 130.000 barils par jour. En particulier, note l'AIE, ses exportations par voie maritime via la mer Noire ont chuté de 42%, atteignant 910.000 barils par jour, "pénalisées par les récentes attaques ukrainiennes visant des navires et installations de la +flotte fantôme", utilisée pour contourner les sanctions internationales. Selon l'AIE, la Turquie et l’Inde apparaissent comme "les deux principales destinations touchées par ce recul".
Lire plus (257 mots)
Les exportations de pétrole brut et de produits pétroliers de la Russie ont diminué de 420.000 barils par jour, pour atteindre 6,9 millions de barils par jour (mb/j) en novembre, "leur niveau le plus bas depuis le début de la guerre" et "depuis la pandémie de Covid", souligne l'AIE dans son rapport publié jeudi. De fait, "la réduction des volumes exportés, combinée à des prix plus faibles, a fait chuter (ses) recettes à 11 milliards de dollars, soit 3,6 milliards de moins en glissement annuel et 11,4 milliards en dessous de la moyenne du premier semestre 2022, après l’invasion de l’Ukraine", précise l'Agence de l'énergie de l'OCDE. Le secteur énergétique, poumon économique de la Russie, est sous pression des sanctions occidentales visant à assécher le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine et de l'intensification depuis cet été des frappes ukrainiennes qui visent ses raffineries et infrastructures d'hydrocarbures. Dans le détail, les exportations de brut russe ont diminué en novembre de 290.000 barils par jour sur un mois, tandis que les exportations de produits pétroliers ont reculé de 130.000 barils par jour. En particulier, note l'AIE, ses exportations par voie maritime via la mer Noire ont chuté de 42%, atteignant 910.000 barils par jour, "pénalisées par les récentes attaques ukrainiennes visant des navires et installations de la +flotte fantôme", utilisée pour contourner les sanctions internationales. Selon l'AIE, la Turquie et l’Inde apparaissent comme "les deux principales destinations touchées par ce recul".

11.12.2025 à 12:11

"S'exporter" pour mieux réussir, le défi des hockeyeuses françaises

FRANCE24
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Réunies à Dunkerque pour disputer le Tournoi des 4 nations de jeudi à samedi avec la Slovaquie, la Hongrie et le Japon, les joueuses de l'équipe de France viennent de loin: parmi les 23 joueuses sélectionnées, 18 jouent à l'étranger, la plupart au Canada, aux États-Unis ou en Suisse. "En France il faudrait être en première division avec les garçons pour toucher de l'argent", explique Margaux Mameri, gardienne des Bleues qui évolue à Meudon et travaille en parallèle dans un Institut Médico-Éducatif (IME) avec des adolescents en situation de handicap. Les championnats qui attirent les membres de l'équipe de France ne permettent pas forcément de vivre du hockey mais ils offrent davantage de confort autour de la pratique du sport. Comme au Canada, où Margaux Mameri a tenté sa chance il y a quelques années: "J'ai toujours voulu partir au Canada, là-bas c'est LE sport." "C'est beaucoup plus professionnel, poursuit la joueuse de 28 ans. Au Canada je m'entraînais tous les jours, tout est fait selon ton emploi du temps du hockey. (...) Tu arrives en club, tu as ta tenue, ton casier, ta place dans le vestiaire." Allier "niveau sportif et universitaire" Rien à voir avec sa vie à Meudon, où elle doit rapporter toutes ses affaires chez elle, payer un accès à la salle de musculation, entre autres petits gestes qui, une fois accumulés, rendent tout plus difficile. Après une saison au Canada, Margaux Mameri en a effectué une autre en Suède, où elle travaillait dans l'isolation des bâtiments en plus du hockey, puis a tenté sa chance en Finlande, avant de rentrer en France, par manque de temps de jeu. De retour à Meudon, elle évolue dans la section féminine mais joue parfois avec des hommes. D'autres, au sein de l'équipe de France, parviennent à s'implanter à l'étranger tout en poursuivant leurs études, raison majeure de l'exil des joueuses. "Aujourd'hui, en France, on n'a pas la capacité de proposer des aménagements pour avoir un niveau sportif et un niveau universitaire suffisant", concède le manager des Bleues Jean-Baptiste Chauvin, ancien directeur du pôle France, établi à Cergy-Pontoise, tremplin vers l'étranger. C'est ainsi que Sehana Galbrun, attaquante de l'équipe de France, a posé ses valises à Helsinki après un passage au pôle France, avec réussite puisqu'elle a déjà inscrit sept points depuis le début de la saison. En Finlande, elle suit, à distance, une licence de mathématiques et d'informatique et profite de "la gratuité" offerte par son club concernant "tout ce qui touche au hockey", même si elle n'est pas payée. Le pôle France: "première étape" La principale différence avec son expérience en France? "Le niveau, répond-elle. En France, on jouait contre des équipes masculines U15 et c'est complètement différent, le hockey féminin et masculin. Les hommes sont plus rapides, plus forts et plus grands. Le hockey est un sport de rapidité donc ça se voit beaucoup. Là, on joue vraiment contre des équipes féminines, c'est compétitif." En revanche, ce départ pousse à l'acclimatation "seule dans un pays étranger", avec comme obstacles "la barrière de la langue", le "froid" et la "nuit à 15h00", raconte la joueuse de 20 ans. Mais le premier arrachement au cocon familial a souvent lieu encore plus tôt - à 14 ans pour Sehana Galbrun - quand les joueuses les plus prometteuses rejoignent le pôle France. "Elles ont les années lycées pour s'adapter à la vie en communauté, on insiste énormément sur l'autonomie des joueuses", affirme Jean-Baptiste Chauvin. Avec succès pour plusieurs d'entre elles, notamment Manon Le Scodan qui, à bientôt 21 ans, vient d'être élue "rookie" du mois de novembre avec Clarkson en NCAA, championnat universitaire aux États-Unis, après trois ans au Québec. L'attaquante pourrait bientôt taper à la porte de la PWHL, la prestigieuse ligue professionnelle nord-américaine.
Texte intégral (660 mots)
Réunies à Dunkerque pour disputer le Tournoi des 4 nations de jeudi à samedi avec la Slovaquie, la Hongrie et le Japon, les joueuses de l'équipe de France viennent de loin: parmi les 23 joueuses sélectionnées, 18 jouent à l'étranger, la plupart au Canada, aux États-Unis ou en Suisse. "En France il faudrait être en première division avec les garçons pour toucher de l'argent", explique Margaux Mameri, gardienne des Bleues qui évolue à Meudon et travaille en parallèle dans un Institut Médico-Éducatif (IME) avec des adolescents en situation de handicap. Les championnats qui attirent les membres de l'équipe de France ne permettent pas forcément de vivre du hockey mais ils offrent davantage de confort autour de la pratique du sport. Comme au Canada, où Margaux Mameri a tenté sa chance il y a quelques années: "J'ai toujours voulu partir au Canada, là-bas c'est LE sport." "C'est beaucoup plus professionnel, poursuit la joueuse de 28 ans. Au Canada je m'entraînais tous les jours, tout est fait selon ton emploi du temps du hockey. (...) Tu arrives en club, tu as ta tenue, ton casier, ta place dans le vestiaire." Allier "niveau sportif et universitaire" Rien à voir avec sa vie à Meudon, où elle doit rapporter toutes ses affaires chez elle, payer un accès à la salle de musculation, entre autres petits gestes qui, une fois accumulés, rendent tout plus difficile. Après une saison au Canada, Margaux Mameri en a effectué une autre en Suède, où elle travaillait dans l'isolation des bâtiments en plus du hockey, puis a tenté sa chance en Finlande, avant de rentrer en France, par manque de temps de jeu. De retour à Meudon, elle évolue dans la section féminine mais joue parfois avec des hommes. D'autres, au sein de l'équipe de France, parviennent à s'implanter à l'étranger tout en poursuivant leurs études, raison majeure de l'exil des joueuses. "Aujourd'hui, en France, on n'a pas la capacité de proposer des aménagements pour avoir un niveau sportif et un niveau universitaire suffisant", concède le manager des Bleues Jean-Baptiste Chauvin, ancien directeur du pôle France, établi à Cergy-Pontoise, tremplin vers l'étranger. C'est ainsi que Sehana Galbrun, attaquante de l'équipe de France, a posé ses valises à Helsinki après un passage au pôle France, avec réussite puisqu'elle a déjà inscrit sept points depuis le début de la saison. En Finlande, elle suit, à distance, une licence de mathématiques et d'informatique et profite de "la gratuité" offerte par son club concernant "tout ce qui touche au hockey", même si elle n'est pas payée. Le pôle France: "première étape" La principale différence avec son expérience en France? "Le niveau, répond-elle. En France, on jouait contre des équipes masculines U15 et c'est complètement différent, le hockey féminin et masculin. Les hommes sont plus rapides, plus forts et plus grands. Le hockey est un sport de rapidité donc ça se voit beaucoup. Là, on joue vraiment contre des équipes féminines, c'est compétitif." En revanche, ce départ pousse à l'acclimatation "seule dans un pays étranger", avec comme obstacles "la barrière de la langue", le "froid" et la "nuit à 15h00", raconte la joueuse de 20 ans. Mais le premier arrachement au cocon familial a souvent lieu encore plus tôt - à 14 ans pour Sehana Galbrun - quand les joueuses les plus prometteuses rejoignent le pôle France. "Elles ont les années lycées pour s'adapter à la vie en communauté, on insiste énormément sur l'autonomie des joueuses", affirme Jean-Baptiste Chauvin. Avec succès pour plusieurs d'entre elles, notamment Manon Le Scodan qui, à bientôt 21 ans, vient d'être élue "rookie" du mois de novembre avec Clarkson en NCAA, championnat universitaire aux États-Unis, après trois ans au Québec. L'attaquante pourrait bientôt taper à la porte de la PWHL, la prestigieuse ligue professionnelle nord-américaine.
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