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11.12.2025 à 22:43

OpenAI lance un nouveau modèle pour défendre son trône face à Google

FRANCE24
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Ce lancement intervient alors que le patron d'OpenAI, Sam Altman, avait demandé, dans un message d'"alerte rouge" à ses équipes début décembre, de recentrer en urgence les ressources sur ChatGPT, le produit phare de l'entreprise de San Francisco. La directrice des applications d'OpenAI, Fidji Simo, a confirmé dans un point presse jeudi que cette "alerte rouge" avait permis "une augmentation des ressources allouées à ChatGPT" et été "utile" pour finaliser GPT-5.2. Mais elle a contesté l'idée que la sortie de GPT-5.2 avait été avancée en raison de ce climat d'urgence, selon le média Wired. OpenAI présente cette nouvelle itération, qui se décline en plusieurs modèles (instantané, raisonnement, professionnel), comme sa version la plus performante à ce jour. L'entreprise revendique des progrès notables en matière de raisonnement, de création de présentation, de perception des images, de gestion d'une série de tâche et de code informatique. OpenAI assure que la version "Thinking" commet 38% d'erreurs factuelles (ou "hallucinations") en moins que la précédente. Ces améliorations visent à endiguer les avancées de la concurrence, comme le modèle Claude d'Anthropic, moins connu du grand public mais réputé parmi les professionnels, et la percée de Google. Vidéo payantes Le géant de la recherche en ligne a lancé en novembre son modèle Gemini 3 et revendiqué plus de 650 millions d'utilisateurs mensuels pour son assistant. De son côté, OpenAI affirme que 800 millions d'internautes utilisent ChatGPT chaque semaine. A la différence de Google, qui dégage des milliards de dollars de trésorerie chaque trimestre grâce à son activité ancienne, essentiellement publicitaire, OpenAI perd lui de l'argent chaque mois et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029. Son patron Sam Altman s'est toutefois voulu rassurant jeudi sur la chaîne américaine CNBC. "Nous sommes confiants dans notre capacité à continuer de stimuler la croissance des revenus pour répondre à cette montée en puissance du calcul", a-t-il déclaré. OpenAI s'est en effet engagé à acquérir, sur huit ans, pour 1.400 milliards de dollars de capacités informatiques supplémentaires, autrement dit pour acheter des millions de puces, construire les centres pour les faire fonctionner et assurer l'électrification et le refroidissement de ces structures. Ces montants colossaux suscitent des interrogations croissantes, vu l'écart avec les revenus actuels d'OpenAI. L'entreprise devrait atteindre fin 2025 un chiffre d'affaires annualisé d'au moins 20 milliards de dollars, avait déclaré début novembre Sam Altman, promettant "plusieurs centaines de milliards d'ici 2030". "Sans cette montée en puissance du calcul, bien sûr, nous ne pouvons pas stimuler la croissance des revenus, mais nous voyons bien plus de raisons d'être optimistes que pessimistes", a-t-il assuré jeudi. Le dirigeant a également noté qu'OpenAI facturait désormais les utilisateurs pour la génération de vidéos via son outil Sora. "Les utilisateurs n'ont manifesté aucune réticence à payer pour générer des vidéos qu'ils aiment", a assuré Sam Altman. Sam Altman avait par ailleurs annoncé en octobre un assouplissement à partir de décembre des restrictions de ChatGPT pour permettre les conversations érotiques pour les adultes. Fidji Simo a indiqué à la presse qu'elle s'attendait à voir ce "mode adulte" finalement disponible au premier trimestre 2026, l'entreprise souhaitant mieux prédire l'âge des utilisateurs avant d'introduire cette fonctionnalité.

11.12.2025 à 22:31

Enquête ouverte sur des menaces visant les serveurs de messagerie du ministère de l'Intérieur

FRANCE24
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Beauvau a dit avoir "découvert l'existence d'activités suspectes visant des serveurs de messagerie". "L'identification de l'origine et l'ampleur exacte de ces actions sont en cours d'analyse", a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur. "Sans délai, des mesures ont été mises en œuvre par les services compétents afin de circonscrire la menace" et "plusieurs actions" ont été "conduites sur l'infrastructure réseau et par une élévation des règles et pratiques de sécurité informatique", a-t-on ajouté. Les faits ont été signalés à la procureure de Paris, Laure Beccuau, et une enquête a été ouverte, selon le ministère. Les investigations ont été confiées à l'Office anticybercriminalité (Ofac), d'après BFMTV. "L'évolution de la situation est attentivement suivie par les autorités et services compétents", a précisé la place Beauvau, qui "bénéficie du soutien" de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). "Dans ce contexte, le ministère de l'Intérieur a décidé de renforcer ses mesures de cybersécurité, notamment par l'analyse proactive des serveurs et des boîtes de messagerie, la mise en œuvre systématique de la double authentification, et rappelle à l'ensemble de ses agents les règles et usages indispensables de l'hygiène numérique", a-t-on détaillé.

11.12.2025 à 22:21

Wall Street: nouveaux records du Dow Jones et du S&P 500, le Nasdaq recule

FRANCE24
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L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 0,25%, tandis que le Dow Jones (+1,34%) et l'indice élargi S&P 500 (+0,21%) ont tous les deux atteint des nouveaux records en clôture, respectivement à 48.704,01 et 6.901,00 points.
Lire plus (221 mots)
L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 0,25%, tandis que le Dow Jones (+1,34%) et l'indice élargi S&P 500 (+0,21%) ont tous les deux atteint des nouveaux records en clôture, respectivement à 48.704,01 et 6.901,00 points.

11.12.2025 à 22:19

Assassinat de l'avocat Sollacaro: 30 ans de prison pour le tireur

FRANCE24
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Le verdict est tombé au terme d'un procès hors norme, débuté le 3 novembre et tenu à huis clos. Le commanditaire présumé du crime et chef présumé de la bande criminelle corse dite du "Petit Bar", Jacques Santoni, n'a pas été jugé pendant ce procès, pour raisons de santé. Après plus de neuf heures de délibérations, André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l'ancien bâtonnier du barreau d'Ajaccio le 16 octobre 2012, a été reconnu coupable de tous les chefs d'accusations et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans. Son avocat a immédiatement annoncé son intention de faire appel. "Ce que je retiens, c'est la déclaration de culpabilité", a déclaré de son côté Me Philippe Soussi, l'un des avocats de la famille d'Antoine Sollacaro, à la sortie de la salle d'audience. "La justice est passée. C'est un moment important, ce soir, pour la famille. Et c'est aussi un moment historique, parce que ça fait 13 ans qu'on attend ce procès", a-t-il souligné. La veuve et les enfants d'Antoine Sollacaro ne se sont pas exprimés. L'avocat avait été tué de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu'il venait d'acheter son journal, comme tous les matins dans la même station-service d'Ajaccio. L'assassinat du défenseur d'Yvan Colonna, ou de l'ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni reconverti dans les affaires et lié au grand banditisme, avait été qualifié "d'onde de choc" par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice. Rivalité Le cas de Jacques Santoni, commanditaire présumé du crime, qui aurait été commis sur fond de rivalité entre le "clan" Orsoni et la bande du "Petit Bar", poursuivi pour complicité d'assassinat et association de malfaiteurs, avait été disjoint dès le début du procès et renvoyé à une audience ultérieure. Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n'avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n'est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille. Considéré par les enquêteurs comme "proche lieutenant" de Jacques Santoni et poursuivi pour association de malfaiteurs en récidive, Mickaël Ettori, en fuite depuis 2020, a été condamné à 15 ans de prison en son absence. L'accusation reposait principalement sur les déclarations du premier repenti de France, Patrick Giovanonni, petite main de la bande du "Petit Bar", selon qui Jacques Santoni avait dit après l'assassinat de Me Sollacaro: "C'est nous qui avons tapé." Lui-même poursuivi pour association de malfaiteurs dans une autre tentative d'assassinat jointe au procès Sollacaro, il a comparu masqué et a été condamné à cinq de prison avec sursis. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a jugé le verdict " parfaitement normal". "C'est un honnête homme qui s'est présenté à la cour, qui a évidemment honte de ce à quoi il a participé, mais qui n'a pas honte de ce qu'il a dit et qui n'a pas honte du virage qu'il a pris." "La manière même dont a été prononcé ce verdict est révélatrice des conditions dans lesquelles ce procès s'est déroulé à l'abri des regards. Ce verdict qui n'honore pas la justice sera frappé d'appel", a au contraire estimé Me Bruno Rebstock, l'un des avocats d'André Bachiolelli. Mardi, les deux avocats généraux avaient réclamé la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté contre André Bacchiolelli, 12 ans de prison contre Mickaël Ettori et cinq années avec sursis contre Patrick Giovanonni.
Texte intégral (600 mots)
Le verdict est tombé au terme d'un procès hors norme, débuté le 3 novembre et tenu à huis clos. Le commanditaire présumé du crime et chef présumé de la bande criminelle corse dite du "Petit Bar", Jacques Santoni, n'a pas été jugé pendant ce procès, pour raisons de santé. Après plus de neuf heures de délibérations, André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l'ancien bâtonnier du barreau d'Ajaccio le 16 octobre 2012, a été reconnu coupable de tous les chefs d'accusations et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans. Son avocat a immédiatement annoncé son intention de faire appel. "Ce que je retiens, c'est la déclaration de culpabilité", a déclaré de son côté Me Philippe Soussi, l'un des avocats de la famille d'Antoine Sollacaro, à la sortie de la salle d'audience. "La justice est passée. C'est un moment important, ce soir, pour la famille. Et c'est aussi un moment historique, parce que ça fait 13 ans qu'on attend ce procès", a-t-il souligné. La veuve et les enfants d'Antoine Sollacaro ne se sont pas exprimés. L'avocat avait été tué de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu'il venait d'acheter son journal, comme tous les matins dans la même station-service d'Ajaccio. L'assassinat du défenseur d'Yvan Colonna, ou de l'ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni reconverti dans les affaires et lié au grand banditisme, avait été qualifié "d'onde de choc" par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice. Rivalité Le cas de Jacques Santoni, commanditaire présumé du crime, qui aurait été commis sur fond de rivalité entre le "clan" Orsoni et la bande du "Petit Bar", poursuivi pour complicité d'assassinat et association de malfaiteurs, avait été disjoint dès le début du procès et renvoyé à une audience ultérieure. Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n'avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n'est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille. Considéré par les enquêteurs comme "proche lieutenant" de Jacques Santoni et poursuivi pour association de malfaiteurs en récidive, Mickaël Ettori, en fuite depuis 2020, a été condamné à 15 ans de prison en son absence. L'accusation reposait principalement sur les déclarations du premier repenti de France, Patrick Giovanonni, petite main de la bande du "Petit Bar", selon qui Jacques Santoni avait dit après l'assassinat de Me Sollacaro: "C'est nous qui avons tapé." Lui-même poursuivi pour association de malfaiteurs dans une autre tentative d'assassinat jointe au procès Sollacaro, il a comparu masqué et a été condamné à cinq de prison avec sursis. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a jugé le verdict " parfaitement normal". "C'est un honnête homme qui s'est présenté à la cour, qui a évidemment honte de ce à quoi il a participé, mais qui n'a pas honte de ce qu'il a dit et qui n'a pas honte du virage qu'il a pris." "La manière même dont a été prononcé ce verdict est révélatrice des conditions dans lesquelles ce procès s'est déroulé à l'abri des regards. Ce verdict qui n'honore pas la justice sera frappé d'appel", a au contraire estimé Me Bruno Rebstock, l'un des avocats d'André Bachiolelli. Mardi, les deux avocats généraux avaient réclamé la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté contre André Bacchiolelli, 12 ans de prison contre Mickaël Ettori et cinq années avec sursis contre Patrick Giovanonni.

11.12.2025 à 22:17

Pourparlers sur l'Ukraine: Trump "extrêmement frustré" par Kiev et Moscou

FRANCE24
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"Le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre, et il en a assez des réunions qui n'ont d'autre but que de se réunir", a déclaré à la presse la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt. "Il ne veut plus des paroles. Il veut des actes. Il veut que cette guerre prenne fin", a-t-elle poursuivi. Les discussions se sont accélérées depuis que l'administration américaine a proposé il y a près de trois semaines un plan visant à résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou. Alors que Kiev a remis en début de semaine une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine. M. Zelensky a assuré aux journalistes, dont ceux de l'AFP, que Washington "voit les forces ukrainiennes se retirer" de la partie de la région de Donetsk qu'elles contrôlent encore et qui serait transformée en "zone économique libre" ou "zone démilitarisée". En échange, l'armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud). La région de Donetsk, contrôlée à plus de 80% par la Russie, et celle voisine de Lougansk, presque totalement sous son contrôle, sont l'objectif prioritaire du Kremlin en Ukraine. Moscou revendique depuis 2022 leur annexion, tout comme celle de deux autres régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, que les forces russes occupent partiellement. "Élection" ou "référendum" "Qui gouvernerait ce territoire, qu'ils (les Américains) appellent déjà +zone économique libre+ ou +zone démilitarisée+, (les États-Unis) l'ignorent", a relevé M. Zelensky. Son conseiller Mikhaïlo Podoliak a cependant semblé se rallier à cette idée, déclarant au journal français Le Monde qu'"une zone démilitarisée devra exister de part et d'autre de la ligne" où serait déployé "un contingent étranger" : "C'est un format naturel de fin de conflit, sachant qu'une partie du territoire restera malheureusement sous occupation de facto de la Russie et qu'une ligne de séparation sera fixée de toute façon." M. Zelensky a assuré que dans tous les cas, une "élection" ou un "référendum" sera nécessaire en Ukraine pour trancher sur les questions territoriales. Mardi, il s'était dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité du scrutin pouvait être assurée par les États-Unis, avec les Européens. Avoirs russes La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n'a pas été rendue publique. Un texte divisé en quatre parties a également été soumis au Kremlin lors d'un voyage de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou la semaine dernière. Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine : la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. Sur le terrain, l'armée russe a revendiqué jeudi la capture de la ville de Siversk, dans la région de Donetsk (est), l'un des derniers verrous qui l'empêchait d'approcher les grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, à une trentaine de kilomètres plus à l'ouest. Une annonce démentie par le commandement des troupes ukrainiennes du front oriental, évoquant des "petits groupes" de militaires russes qui "tentent de s'infiltrer à Siversk". "La semaine à venir sera décisive" pour l'Ukraine, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen après avoir participé jeudi à une réunion de la "coalition des volontaires" qui réunit des soutiens de Kiev. Outre les discussions sur un règlement du conflit, les jours à venir seront marqués par un sommet des dirigeants européens le 18 décembre, où sera discutée l'utilisation éventuelle des avoirs russes gelés en Europe pour aider l'Ukraine. Sur ce dossier, les 27 pays de l'Union européenne ont levé un obstacle clé en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé la présidence danoise de l'UE.
Texte intégral (801 mots)
"Le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre, et il en a assez des réunions qui n'ont d'autre but que de se réunir", a déclaré à la presse la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt. "Il ne veut plus des paroles. Il veut des actes. Il veut que cette guerre prenne fin", a-t-elle poursuivi. Les discussions se sont accélérées depuis que l'administration américaine a proposé il y a près de trois semaines un plan visant à résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou. Alors que Kiev a remis en début de semaine une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine. M. Zelensky a assuré aux journalistes, dont ceux de l'AFP, que Washington "voit les forces ukrainiennes se retirer" de la partie de la région de Donetsk qu'elles contrôlent encore et qui serait transformée en "zone économique libre" ou "zone démilitarisée". En échange, l'armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud). La région de Donetsk, contrôlée à plus de 80% par la Russie, et celle voisine de Lougansk, presque totalement sous son contrôle, sont l'objectif prioritaire du Kremlin en Ukraine. Moscou revendique depuis 2022 leur annexion, tout comme celle de deux autres régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, que les forces russes occupent partiellement. "Élection" ou "référendum" "Qui gouvernerait ce territoire, qu'ils (les Américains) appellent déjà +zone économique libre+ ou +zone démilitarisée+, (les États-Unis) l'ignorent", a relevé M. Zelensky. Son conseiller Mikhaïlo Podoliak a cependant semblé se rallier à cette idée, déclarant au journal français Le Monde qu'"une zone démilitarisée devra exister de part et d'autre de la ligne" où serait déployé "un contingent étranger" : "C'est un format naturel de fin de conflit, sachant qu'une partie du territoire restera malheureusement sous occupation de facto de la Russie et qu'une ligne de séparation sera fixée de toute façon." M. Zelensky a assuré que dans tous les cas, une "élection" ou un "référendum" sera nécessaire en Ukraine pour trancher sur les questions territoriales. Mardi, il s'était dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité du scrutin pouvait être assurée par les États-Unis, avec les Européens. Avoirs russes La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n'a pas été rendue publique. Un texte divisé en quatre parties a également été soumis au Kremlin lors d'un voyage de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou la semaine dernière. Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine : la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. Sur le terrain, l'armée russe a revendiqué jeudi la capture de la ville de Siversk, dans la région de Donetsk (est), l'un des derniers verrous qui l'empêchait d'approcher les grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, à une trentaine de kilomètres plus à l'ouest. Une annonce démentie par le commandement des troupes ukrainiennes du front oriental, évoquant des "petits groupes" de militaires russes qui "tentent de s'infiltrer à Siversk". "La semaine à venir sera décisive" pour l'Ukraine, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen après avoir participé jeudi à une réunion de la "coalition des volontaires" qui réunit des soutiens de Kiev. Outre les discussions sur un règlement du conflit, les jours à venir seront marqués par un sommet des dirigeants européens le 18 décembre, où sera discutée l'utilisation éventuelle des avoirs russes gelés en Europe pour aider l'Ukraine. Sur ce dossier, les 27 pays de l'Union européenne ont levé un obstacle clé en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé la présidence danoise de l'UE.
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