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20.12.2025 à 20:40

Les États-Unis interceptent un deuxième navire marchand au large des côtes vénézuéliennes

FRANCE 24
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Les États-Unis ont intercepté samedi un second navire de commerce au large des côtes vénézuéliennes dans les eaux internationales, quelques jours après l'annonce par le président américain Donald Trump d'un "blocus" de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela.
Les États-Unis ont intercepté samedi un second navire de commerce au large des côtes vénézuéliennes dans les eaux internationales, quelques jours après l'annonce par le président américain Donald Trump d'un "blocus" de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela.

20.12.2025 à 20:09

"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14

FRANCE24
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"On est très heureux pour l'ensemble du club qui a souffert et vécu des moments difficiles", a ajouté l'ancien entraîneur des lignes arrières du XV de France, arrivé en Catalogne à la fin du mois de novembre en lieu et place de Franck Azéma. Après n'avoir récolté qu'un seul point en onze journées, l'USAP a multiplé son butin par cinq en quatre-vingt minutes et s'est relancé dans la course au maintien. Les Catalans sont toujours derniers mais n'accusent plus que deux unités de retard sur le barragiste Montauban, étrillé dans le même temps sur sa pelouse par le leader palois (53-17). Réduits à quatorze après seulement vingt minutes de jeu et l'expulsion de Jefferson Lee-Joseph pour une faute grossière sur un joueur en l'air, Perpignan, a poursuivi Labit, "a montré son caractère" face à une équipe de Clermont qui s'était déplacée avec beaucoup d'ambitions. "Cela ne se voyait pas que nous étions un de moins sur le terrain", a prolongé Labit. L'entraîneur de l'USAP a ajouté qu'il était "convaincu que les joueurs allaient faire leur match car on sentait dans la semaine que quelque-chose avait changé". "Ils se sont payés" a-t-il insisté. En infériorité numérique pendant une heure les Catalans ont résisté jusqu'au bout, bien aidés par la réussite de leur ouvreur vétéran Benjamin Urdapilleta (39 ans), auteur de 16 points au pied. "On sait qu'on ne gagnera pas tous les matches mais nos adversaires devront être forts car si on tombe, ce sera les armes à la main", a promis Labit, se projetant sur la 13e journée, un déplacement à Toulon le 28 décembre prochain.
Lire plus (289 mots)
"On est très heureux pour l'ensemble du club qui a souffert et vécu des moments difficiles", a ajouté l'ancien entraîneur des lignes arrières du XV de France, arrivé en Catalogne à la fin du mois de novembre en lieu et place de Franck Azéma. Après n'avoir récolté qu'un seul point en onze journées, l'USAP a multiplé son butin par cinq en quatre-vingt minutes et s'est relancé dans la course au maintien. Les Catalans sont toujours derniers mais n'accusent plus que deux unités de retard sur le barragiste Montauban, étrillé dans le même temps sur sa pelouse par le leader palois (53-17). Réduits à quatorze après seulement vingt minutes de jeu et l'expulsion de Jefferson Lee-Joseph pour une faute grossière sur un joueur en l'air, Perpignan, a poursuivi Labit, "a montré son caractère" face à une équipe de Clermont qui s'était déplacée avec beaucoup d'ambitions. "Cela ne se voyait pas que nous étions un de moins sur le terrain", a prolongé Labit. L'entraîneur de l'USAP a ajouté qu'il était "convaincu que les joueurs allaient faire leur match car on sentait dans la semaine que quelque-chose avait changé". "Ils se sont payés" a-t-il insisté. En infériorité numérique pendant une heure les Catalans ont résisté jusqu'au bout, bien aidés par la réussite de leur ouvreur vétéran Benjamin Urdapilleta (39 ans), auteur de 16 points au pied. "On sait qu'on ne gagnera pas tous les matches mais nos adversaires devront être forts car si on tombe, ce sera les armes à la main", a promis Labit, se projetant sur la 13e journée, un déplacement à Toulon le 28 décembre prochain.

20.12.2025 à 19:57

Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan

FRANCE24
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Avertis du succès bonifié de la Section paloise dans l'après-midi, les triples champions de France en titre savaient qu'ils devaient faire aussi bien pour rester à la hauteur des Béarnais. Et ils l'ont donc fait, avec l'essai du bonus marqué à la dernière seconde par le jeune Lucas Vigneres pour sa première feuille de match avec les pros. Menés pendant six minutes, après un nouvel essai de funambule de Jiuta Wainiqolo - son 8e de la saison - à la 48e minute, les hommes d'Ugo Mola se sont finalement imposés 41-19 et six essais à trois. De quoi clôturer positivement une semaine cauchemardesque après une défaite 28-21 en Champions Cup le week-end dernier à Glasgow, où ils ont mené 21-0, et les deux points perdus au classement du Top 14 lundi, pour le transfert frauduleux de Melvyn Jaminet en 2022. Sourire retrouvé donc à Toulouse, mais grise mine pour les hommes de Karim Ghezal, scotchés à la 12e place, quatre longueurs derrière Clermont. Perpignan victorieux à 14 Si Toulouse et Pau sont à égalité avec 42 points au sommet du classement, c'est cependant la Section qui est en tête grâce à sa victoire contre les Stadistes au Hameau lors de la 7e journée (30-26). Les hommes de Sébastien Piqueronies se sont fait un peu peur samedi après-midi en étant encore menés 17-12 à la mi-temps par le promu montalbanais. Mais ils ont ensuite déroulé, avec huit essais au total, dont des doublés de Grégoire Arfeuil et Fabien Brau-Boirie. Cette nouvelle déroute à domicile est très mal tombée pour les Montalbanais, qui ne comptent donc plus que deux points d'avance en bas de classement sur Perpignan, vainqueur pour la première fois de la saison en championnat. Les Catalans, bien embarqués avec un essai précoce de Jefferson-Lee Joseph (7e), ont bien cru que les éléments allaient de nouveau être contraires quand leur ailier s'est fait exclure dès la 20e minute. Mais le Clermont de Christophe Urios, qui fêtait samedi ses 60 ans, n'a pas su profiter de l'aubaine ni mériter mieux qu'une défaite (26-20) qui confirme sa rentrée dans le rang. Bayonne fragile à l'export On entend souvent dire qu'"un derby, ça se gagne". Ça ne se perd pas non plus, pourraient ajouter les Soldats roses qui ont arraché le partage des points contre le Racing 92 (20-20) grâce à un essai de Giorgi Melikidze à la 80+5e minute et la transformation de Louis Carbonel. Tendu, avec cinq cartons jaunes, ce derby francilien laissera un goût amer aux joueurs de Patrice Collazo qui avaient pris leurs habitudes à Jean-Bouin, l'enceinte du Stade français, avec six victoires lors de leurs sept précédentes visites. Mais ils ont mal géré le "money-time", avec notamment deux touches perdues qui les ont privés d'une victoire jusque-là méritée, avec trois essais inscrits dont un de Gaël Fickou ailier pour la première fois en Top 14 depuis 11 ans ! Montpellier, en forme ces dernier mois avec quatre victoires de rang, Top 14 et Challenge Cup compris, a poursuivi sa série dans la douleur face à Castres (33-31) qui menait encore à quatre minutes du terme. Le CO, qui a manqué son entame (17-0 après 15 minutes), a trouvé les ressources pour revenir au score mais sa mêlée a craqué sur la fin et a été sanctionnée par la botte de Léo Coly. Imprenable à Jean-Dauger, Bayonne a confirmé son incapacité actuelle à l'extérieur, avec une indiscipline coupable dont La Rochelle s'est délectée pour inscrire sept essais pour un succès tranquille (49-17) qui le replace provisoirement dans le top 6. Cette 12e journée s'achèvera dimanche soir à Chaban où Bordeaux-Bègles, requinqué par son début parfait en Champions Cup et avec sa "Patrouille de France" au complet, tentera de renouer avec la victoire en Top 14 face à Toulon.
Texte intégral (656 mots)
Avertis du succès bonifié de la Section paloise dans l'après-midi, les triples champions de France en titre savaient qu'ils devaient faire aussi bien pour rester à la hauteur des Béarnais. Et ils l'ont donc fait, avec l'essai du bonus marqué à la dernière seconde par le jeune Lucas Vigneres pour sa première feuille de match avec les pros. Menés pendant six minutes, après un nouvel essai de funambule de Jiuta Wainiqolo - son 8e de la saison - à la 48e minute, les hommes d'Ugo Mola se sont finalement imposés 41-19 et six essais à trois. De quoi clôturer positivement une semaine cauchemardesque après une défaite 28-21 en Champions Cup le week-end dernier à Glasgow, où ils ont mené 21-0, et les deux points perdus au classement du Top 14 lundi, pour le transfert frauduleux de Melvyn Jaminet en 2022. Sourire retrouvé donc à Toulouse, mais grise mine pour les hommes de Karim Ghezal, scotchés à la 12e place, quatre longueurs derrière Clermont. Perpignan victorieux à 14 Si Toulouse et Pau sont à égalité avec 42 points au sommet du classement, c'est cependant la Section qui est en tête grâce à sa victoire contre les Stadistes au Hameau lors de la 7e journée (30-26). Les hommes de Sébastien Piqueronies se sont fait un peu peur samedi après-midi en étant encore menés 17-12 à la mi-temps par le promu montalbanais. Mais ils ont ensuite déroulé, avec huit essais au total, dont des doublés de Grégoire Arfeuil et Fabien Brau-Boirie. Cette nouvelle déroute à domicile est très mal tombée pour les Montalbanais, qui ne comptent donc plus que deux points d'avance en bas de classement sur Perpignan, vainqueur pour la première fois de la saison en championnat. Les Catalans, bien embarqués avec un essai précoce de Jefferson-Lee Joseph (7e), ont bien cru que les éléments allaient de nouveau être contraires quand leur ailier s'est fait exclure dès la 20e minute. Mais le Clermont de Christophe Urios, qui fêtait samedi ses 60 ans, n'a pas su profiter de l'aubaine ni mériter mieux qu'une défaite (26-20) qui confirme sa rentrée dans le rang. Bayonne fragile à l'export On entend souvent dire qu'"un derby, ça se gagne". Ça ne se perd pas non plus, pourraient ajouter les Soldats roses qui ont arraché le partage des points contre le Racing 92 (20-20) grâce à un essai de Giorgi Melikidze à la 80+5e minute et la transformation de Louis Carbonel. Tendu, avec cinq cartons jaunes, ce derby francilien laissera un goût amer aux joueurs de Patrice Collazo qui avaient pris leurs habitudes à Jean-Bouin, l'enceinte du Stade français, avec six victoires lors de leurs sept précédentes visites. Mais ils ont mal géré le "money-time", avec notamment deux touches perdues qui les ont privés d'une victoire jusque-là méritée, avec trois essais inscrits dont un de Gaël Fickou ailier pour la première fois en Top 14 depuis 11 ans ! Montpellier, en forme ces dernier mois avec quatre victoires de rang, Top 14 et Challenge Cup compris, a poursuivi sa série dans la douleur face à Castres (33-31) qui menait encore à quatre minutes du terme. Le CO, qui a manqué son entame (17-0 après 15 minutes), a trouvé les ressources pour revenir au score mais sa mêlée a craqué sur la fin et a été sanctionnée par la botte de Léo Coly. Imprenable à Jean-Dauger, Bayonne a confirmé son incapacité actuelle à l'extérieur, avec une indiscipline coupable dont La Rochelle s'est délectée pour inscrire sept essais pour un succès tranquille (49-17) qui le replace provisoirement dans le top 6. Cette 12e journée s'achèvera dimanche soir à Chaban où Bordeaux-Bègles, requinqué par son début parfait en Champions Cup et avec sa "Patrouille de France" au complet, tentera de renouer avec la victoire en Top 14 face à Toulon.

20.12.2025 à 19:47

L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein

FRANCE24
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"Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fêtes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées", a accusé samedi sur X l'élu démocrate Ro Khanna, très impliqué sur ce dossier. Avec l'élu républicain Thomas Massie, ancien allié de Donald Trump qui s'est également montré très critique, il était à l'origine de la loi imposant la publication de ces milliers de photos, vidéos et textes issus de l'enquête sur ce financier et criminel sexuel connu pour ses liens avec des personnalités de premier plan, comme Donald Trump. Parmi les quelque 4.000 fichiers dévoilés vendredi, date butoir fixée par la loi pour leur publication, plusieurs clichés montrent ainsi Jeffrey Epstein en compagnie de superstars telles que Michael Jackson et Mick Jagger ou encore de l'ex-président démocrate Bill Clinton. Des visages étaient néanmoins occultés, ainsi de larges passages dans des documents, dont une liste de 254 "masseuses" aux noms caviardés, ou encore 119 pages d'un document judiciaire émanant d'un tribunal de New York, biffées sans explication. De nouveaux documents ont été publiés samedi, selon plusieurs médias américains. "Où est la transparence?" Figure de la jet-set new-yorkaise des années 1990, M. Epstein est accusé d'avoir exploité sexuellement plus de mille jeunes femmes, dont des mineures, et est décédé en prison en 2019 avant d'avoir pu être jugé pour crimes sexuels. Sa mort, attribuée à un suicide par les autorités, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l'empêcher d'impliquer des personnalités de premier plan. L'affaire, aux retentissements mondiaux, a éclaboussé plusieurs célébrités proches du financier, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l'une des victimes, mais qui clame son innocence. La publication des fichiers détenus par la justice américaine était notamment réclamée par des victimes et des membres de la base "MAGA" de Donald Trump, obsédés par ce scandale. Plusieurs d'entre eux ont manifesté leur déception. "Si tout est censuré, où est la transparence?", a ainsi déploré Marijke Chartouni, victime du financier, auprès du New York Times, tandis qu'une autre de ces femmes, Jess Michaels, regrettait que "l'opération de dissimulation continue". L'élue de droite radicale Marjorie Taylor Greene, ancienne alliée de Donald Trump qui lui réclame depuis des mois de faire preuve de transparence dans ce dossier, a accusé sur X le gouvernement de chercher à "protéger les +personnes politiquement exposées+" en caviardant les documents publiés. Face aux critiques, le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche, a assuré que "nous ne caviardons pas les noms des personnes ou des responsables politiques, sauf s'il s'agit de victimes". Clinton dans un jacuzzi Interrogé par la presse vendredi, Donald Trump, dont le nom apparaissait peu dans les fichiers publiés initialement, n'a fait aucun commentaire. Mais son entourage s'est immédiatement saisi d'une photo montrant l'ancien président démocrate Bill Clinton (1993-2001), dont la proximité avec M. Esptein était déjà connue, dans ce qui semble être un jacuzzi, une image en partie masquée par un rectangle noir. Bill Clinton "ne savait rien et a rompu tout contact avec Epstein avant que ses crimes ne soient révélés", a assuré dans un communiqué un porte-parole. Jadis proche de Jeffrey Epstein, avec lequel il évoluait dans les mêmes cercles, Donald Trump a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure avoir rompu avec lui avant qu'il ne soit inquiété par la justice. Alors qu'il avait dit lors de sa campagne en 2024 être en faveur d'une publication des documents détenus par le gouvernement, il a ensuite longuement rechigné à le faire, qualifiant l'affaire de "canular" instrumentalisé par les démocrates. Mais le président républicain a fini par céder à la pression du Congrès et a promulgué en novembre une loi imposant cet effort de transparence à son gouvernement.
Texte intégral (701 mots)
"Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fêtes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées", a accusé samedi sur X l'élu démocrate Ro Khanna, très impliqué sur ce dossier. Avec l'élu républicain Thomas Massie, ancien allié de Donald Trump qui s'est également montré très critique, il était à l'origine de la loi imposant la publication de ces milliers de photos, vidéos et textes issus de l'enquête sur ce financier et criminel sexuel connu pour ses liens avec des personnalités de premier plan, comme Donald Trump. Parmi les quelque 4.000 fichiers dévoilés vendredi, date butoir fixée par la loi pour leur publication, plusieurs clichés montrent ainsi Jeffrey Epstein en compagnie de superstars telles que Michael Jackson et Mick Jagger ou encore de l'ex-président démocrate Bill Clinton. Des visages étaient néanmoins occultés, ainsi de larges passages dans des documents, dont une liste de 254 "masseuses" aux noms caviardés, ou encore 119 pages d'un document judiciaire émanant d'un tribunal de New York, biffées sans explication. De nouveaux documents ont été publiés samedi, selon plusieurs médias américains. "Où est la transparence?" Figure de la jet-set new-yorkaise des années 1990, M. Epstein est accusé d'avoir exploité sexuellement plus de mille jeunes femmes, dont des mineures, et est décédé en prison en 2019 avant d'avoir pu être jugé pour crimes sexuels. Sa mort, attribuée à un suicide par les autorités, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l'empêcher d'impliquer des personnalités de premier plan. L'affaire, aux retentissements mondiaux, a éclaboussé plusieurs célébrités proches du financier, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l'une des victimes, mais qui clame son innocence. La publication des fichiers détenus par la justice américaine était notamment réclamée par des victimes et des membres de la base "MAGA" de Donald Trump, obsédés par ce scandale. Plusieurs d'entre eux ont manifesté leur déception. "Si tout est censuré, où est la transparence?", a ainsi déploré Marijke Chartouni, victime du financier, auprès du New York Times, tandis qu'une autre de ces femmes, Jess Michaels, regrettait que "l'opération de dissimulation continue". L'élue de droite radicale Marjorie Taylor Greene, ancienne alliée de Donald Trump qui lui réclame depuis des mois de faire preuve de transparence dans ce dossier, a accusé sur X le gouvernement de chercher à "protéger les +personnes politiquement exposées+" en caviardant les documents publiés. Face aux critiques, le numéro deux du ministère de la Justice, Todd Blanche, a assuré que "nous ne caviardons pas les noms des personnes ou des responsables politiques, sauf s'il s'agit de victimes". Clinton dans un jacuzzi Interrogé par la presse vendredi, Donald Trump, dont le nom apparaissait peu dans les fichiers publiés initialement, n'a fait aucun commentaire. Mais son entourage s'est immédiatement saisi d'une photo montrant l'ancien président démocrate Bill Clinton (1993-2001), dont la proximité avec M. Esptein était déjà connue, dans ce qui semble être un jacuzzi, une image en partie masquée par un rectangle noir. Bill Clinton "ne savait rien et a rompu tout contact avec Epstein avant que ses crimes ne soient révélés", a assuré dans un communiqué un porte-parole. Jadis proche de Jeffrey Epstein, avec lequel il évoluait dans les mêmes cercles, Donald Trump a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure avoir rompu avec lui avant qu'il ne soit inquiété par la justice. Alors qu'il avait dit lors de sa campagne en 2024 être en faveur d'une publication des documents détenus par le gouvernement, il a ensuite longuement rechigné à le faire, qualifiant l'affaire de "canular" instrumentalisé par les démocrates. Mais le président républicain a fini par céder à la pression du Congrès et a promulgué en novembre une loi imposant cet effort de transparence à son gouvernement.

20.12.2025 à 19:03

Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public

FRANCE24
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L'année dernière, la Franc-Comtoise était passée complètement à côté de ses courses, se classant au mieux 14e, perdant de précieux points dans la course au gros globe. Samedi, l'enjeu l'a un peu rattrapée avant la course devant les 22.500 spectateurs présents au Grand-Bornand, puisque Jeanmonnot "n'arrivait pas à skier", se sentant "stressée, un peu raide". Partie à quatre secondes de la Suédoise Hanna Oeberg, lauréate du sprint, la Française a pris les commandes de la course à l'issue du premier passage sur le pas de tir, blanchissant ses cinq cibles quand Oeberg a fait une faute et a visé l'anneau de pénalité. "J'ai laissé Hanna (Oeberg) faire sa vie. J'ai tiré lentement, parce que c'est le meilleur moyen pour moi de garder cette confiance", a raconté la Jurassienne après la course. Avec une cinquantaine de secondes d'avance avant le dernier tir debout, grâce à un 15/15 sur les deux tirs couchés et le premier tir debout et des temps de ski rapides, Jeanmonnot a fait sa seule faute derrière la carabine de la journée, avec un tour de pénalité sans conséquence pour la victoire. "J'aurais adoré faire une célébration sur ce pas de tir en faisant un 20/20, mais ce sera pour une prochaine fois", a plaisanté la Française, qui a franchi la ligne d'arrivée avec un drapeau tricolore en faisant deux fois la révérence devant des milliers de spectateurs conquis. Simon retrouve du rythme Elle devance d'une trentaine de secondes la Finlandaise Suvi Minkkinen (2e) et l'Italienne Dorothea Wierer (3e). "On était déjà content pour elle, qu'elle ait réussi à faire son biathlon (jeudi). Et aujourd'hui, c'est la cerise sur le gâteau, parce que c'est une course incroyable à nouveau", a savouré Sylvane Laurent, la mère de Jeanmonnot, auprès de l'AFP. Ce succès, le deuxième de la saison, permet à Lou Jeanmonnot de s'emparer du dossard jaune de leader de la Coupe du monde de biathlon, une première étape pour la Franc-Comtoise qui rêve de décrocher le gros globe qui lui échappe depuis deux saisons. "J'ai validé une belle course au +Grand-Bo+. En valider une ici avec le dossard jaune, ce sera l'étape d'après", a prévenu Jeanmonnot, qui étrennera son maillot dès dimanche lors de la mass start (12,5 km). En manque de rythme après un mois de suspension, conséquence de sa condamnation pour vol et fraude à la carte bancaire, Julia Simon a pris la 4e place de la poursuite, échouant à deux secondes de Dorothea Wierer. "Pouvoir potentiellement me battre pour un podium, ça me redonne aussi la confiance et me dire que je suis dans la bonne direction", s'est réjoui la Savoyarde, qui a décroché son ticket pour la mass start dimanche grâce à ses bons résultats. Jacquelin en puncheur Dans l'après-midi, le Norvégien Johan-Olav Botn a remporté la poursuite masculine grâce à un sans-faute au tir. La deuxième place s'est jouée au sprint entre les Français Emilien Jacquelin, Eric Perrot et le Norvégien Johannes Dale-Skjevdal. Troisième du sprint vendredi, Jacquelin (17/20) a lancé une attaque avec l'intensité d'un puncheur sur un vélo pour déposer ses deux adversaires du jour. "Ça s'est fait à l'instinct. Je vois que je perds un peu de mètres sur eux, ça serait terriblement frustrant de faire 4e sur un schuss. En haut quand ça commence à se regarder, je me suis dit que c'était peut-être à mon avantage", a expliqué après la course le Grenoblois de 30 ans. Promu de l'IBU Cup à la Coupe du monde, Botn (26 ans) signe sa troisième victoire de l'hiver et s'échapper en tête du classement général de la Coupe du monde de biathlon, avec désormais 138 points d'avance sur Éric Perrot, 4e samedi. L'étape du Grand-Bornand se termine dimanche, avec deux mass starts, d'abord les femmes (12h15) sur 12,5 km, puis les hommes (14h45) sur 15 km.
Texte intégral (677 mots)
L'année dernière, la Franc-Comtoise était passée complètement à côté de ses courses, se classant au mieux 14e, perdant de précieux points dans la course au gros globe. Samedi, l'enjeu l'a un peu rattrapée avant la course devant les 22.500 spectateurs présents au Grand-Bornand, puisque Jeanmonnot "n'arrivait pas à skier", se sentant "stressée, un peu raide". Partie à quatre secondes de la Suédoise Hanna Oeberg, lauréate du sprint, la Française a pris les commandes de la course à l'issue du premier passage sur le pas de tir, blanchissant ses cinq cibles quand Oeberg a fait une faute et a visé l'anneau de pénalité. "J'ai laissé Hanna (Oeberg) faire sa vie. J'ai tiré lentement, parce que c'est le meilleur moyen pour moi de garder cette confiance", a raconté la Jurassienne après la course. Avec une cinquantaine de secondes d'avance avant le dernier tir debout, grâce à un 15/15 sur les deux tirs couchés et le premier tir debout et des temps de ski rapides, Jeanmonnot a fait sa seule faute derrière la carabine de la journée, avec un tour de pénalité sans conséquence pour la victoire. "J'aurais adoré faire une célébration sur ce pas de tir en faisant un 20/20, mais ce sera pour une prochaine fois", a plaisanté la Française, qui a franchi la ligne d'arrivée avec un drapeau tricolore en faisant deux fois la révérence devant des milliers de spectateurs conquis. Simon retrouve du rythme Elle devance d'une trentaine de secondes la Finlandaise Suvi Minkkinen (2e) et l'Italienne Dorothea Wierer (3e). "On était déjà content pour elle, qu'elle ait réussi à faire son biathlon (jeudi). Et aujourd'hui, c'est la cerise sur le gâteau, parce que c'est une course incroyable à nouveau", a savouré Sylvane Laurent, la mère de Jeanmonnot, auprès de l'AFP. Ce succès, le deuxième de la saison, permet à Lou Jeanmonnot de s'emparer du dossard jaune de leader de la Coupe du monde de biathlon, une première étape pour la Franc-Comtoise qui rêve de décrocher le gros globe qui lui échappe depuis deux saisons. "J'ai validé une belle course au +Grand-Bo+. En valider une ici avec le dossard jaune, ce sera l'étape d'après", a prévenu Jeanmonnot, qui étrennera son maillot dès dimanche lors de la mass start (12,5 km). En manque de rythme après un mois de suspension, conséquence de sa condamnation pour vol et fraude à la carte bancaire, Julia Simon a pris la 4e place de la poursuite, échouant à deux secondes de Dorothea Wierer. "Pouvoir potentiellement me battre pour un podium, ça me redonne aussi la confiance et me dire que je suis dans la bonne direction", s'est réjoui la Savoyarde, qui a décroché son ticket pour la mass start dimanche grâce à ses bons résultats. Jacquelin en puncheur Dans l'après-midi, le Norvégien Johan-Olav Botn a remporté la poursuite masculine grâce à un sans-faute au tir. La deuxième place s'est jouée au sprint entre les Français Emilien Jacquelin, Eric Perrot et le Norvégien Johannes Dale-Skjevdal. Troisième du sprint vendredi, Jacquelin (17/20) a lancé une attaque avec l'intensité d'un puncheur sur un vélo pour déposer ses deux adversaires du jour. "Ça s'est fait à l'instinct. Je vois que je perds un peu de mètres sur eux, ça serait terriblement frustrant de faire 4e sur un schuss. En haut quand ça commence à se regarder, je me suis dit que c'était peut-être à mon avantage", a expliqué après la course le Grenoblois de 30 ans. Promu de l'IBU Cup à la Coupe du monde, Botn (26 ans) signe sa troisième victoire de l'hiver et s'échapper en tête du classement général de la Coupe du monde de biathlon, avec désormais 138 points d'avance sur Éric Perrot, 4e samedi. L'étape du Grand-Bornand se termine dimanche, avec deux mass starts, d'abord les femmes (12h15) sur 12,5 km, puis les hommes (14h45) sur 15 km.
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