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16.09.2025 à 09:45

Le deuil ultramédiatisé et militant de la veuve de Charlie Kirk

FRANCE24
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Agée de 36 ans, mariée depuis 2021 et mère de deux jeunes enfants, sacrée Miss Arizona en 2012 et installée en famille dans cet Etat de l'ouest du pays, la jeune veuve aux yeux bleus perçants et à la longue chevelure blonde, croix autour du cou, défend la vision de Charlie Kirk, chantre d'une Amérique chrétienne et traditionaliste. Deux jours après que le porte-drapeau de la jeunesse trumpiste, à la tête du mouvement conservateur Turning Point USA, a été tué par balle sur un campus universitaire américain, elle a pris la parole sur les réseaux sociaux pour une déclaration aux airs de profession de foi. "Le mouvement que mon mari a construit ne mourra pas", a-t-elle promis, debout à côté du fauteuil depuis lequel il animait son podcast très écouté. "Ceux qui font le mal et sont responsables de l'assassinat de mon mari n'ont aucune idée de ce qu'ils ont fait, a-t-elle martelé. Ils ont tué Charlie parce qu'il prêchait un message de patriotisme, de foi, et d'amour miséricordieux de Dieu." Foi imprégnée "Vous n'avez aucune idée de ce que vous venez de déclencher. Vous n'avez aucune idée du feu que vous avez allumé à l'intérieur de cette femme. Les larmes de cette veuve vont résonner dans le monde entier comme un cri de guerre", a-t-elle poursuivi, en appelant les jeunes sensibles à son message à rejoindre le mouvement cofondé par son époux et en remerciant personnellement Donald Trump pour son soutien. Le président républicain a annoncé qu'il serait présent à la cérémonie d'hommage organisée dimanche en Arizona, à Glendale, dans un stade de plus de 60.000 places. Les activités d'entrepreneuse et podcasteuse d'Erika Kirk sont imprégnées de sa foi chrétienne revendiquée. Sa ligne de vêtements baptisée "Proclaim" affiche citations de la Bible et imagerie religieuse. Avec "Biblein365", elle propose un accompagnement quotidien pour lire la Bible en un an. Son podcast hebdomadaire ambitionne de "vous permettre de respirer profondément en vous disant +Dieu s'en charge+", décrit-elle sur son site internet. Diplômée en droit, et en science politique et relations internationales, elle dit actuellement faire un doctorat en études bibliques dans une université évangélique. Suivie par plus de 5 millions d'abonnés sur Instagram, Erika Kirk y partage son deuil au plus près. Dans un ensemble de photos et de vidéos posté vendredi, elle s'expose tenant et embrassant la main de son mari décédé, penchée sur son cercueil à demi ouvert. Elle se montre aussi courbée de chagrin sur le tarmac d'un aéroport aux côtés de JD Vance et de sa femme Usha, avant que la dépouille de Charlie Kirk ne soit transportée à bord de l'avion du vice-président américain. Couple modèle L'image publique de leur couple a pu être utilisée par Charlie et Erika Kirk comme produit d'appel pour le mouvement conservateur de l'influenceur proche de Donald Trump. A Dallas en juin, elle accompagnait son époux sur scène au plus grand rassemblement de jeunes femmes conservatrices du pays, organisé par Turning Point USA. "Vous ne gâchez pas votre diplôme quand vous élevez vos enfants dans la sagesse, l'amour et la vérité. Je ne veux pas que vous couriez après un salaire", leur avait adressé Erika Kirk, citée par le New York Times, en considérant que se marier "après trente ans" n'était "pas idéal". "Dieu est tellement merveilleux. Quand j'ai rencontré Charlie, avoir une carrière est devenu le cadet de mes soucis", s'était-elle confiée. "Notre combat n'est pas seulement politique, il est avant tout spirituel", a souligné la veuve de Charlie Kirk vendredi, en s'engageant à ce que son mouvement devienne "plus fort, plus sonore, plus ambitieux, et plus grand que jamais". Signe de la résonance de leur cause commune, des millions de dollars de dons ont été accumulés par diverses initiatives de soutien depuis le jour où le populaire influenceur a été tué.

16.09.2025 à 09:37

"Il n'y a rien ici", faute d'emplois, les jeunes Népalais contraints à l'exil

FRANCE24
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"Au moins 25% de nos jeunes sont déjà partis, laissant derrière eux des maisons vides (...) les personnes âgées se retrouvent seules", explique Shyam Bahadur Khatri, 69 ans. A une heure de route de Katmandou, Pharphing concentre les difficultés qui ont conduit la jeunesse népalaise à laisser éclater sa colère. Selon le dernier bilan officiel, la répression des manifestations puis les émeutes qui ont causé la chute, la semaine dernière, du gouvernement se sont soldées par au moins 72 morts. Des nombreuses revendications des protestataires, l'accès à l'emploi arrive en tête. Les dernières estimations de la Banque mondiale révèlent que plus de 20% des 15-24 ans étaient au chômage en 2024. Faute d'usines, les jeunes de Pharping travaillent dans l'agriculture comme saisonniers, guère plus de deux mois par an. "Ils n'ont pas d'autre choix que de s'exiler", résume M. Khatri. Agé de 31 ans, Santosh Sunar a déjà travaillé un temps à Bangalore, dans le sud de l'Inde. Faute d'avoir trouvé un emploi au pays, il sait qu'il devra sûrement repartir à l'étranger. "C'est difficile de vivre loin de ma femme", serveuse à Dubaï, "et ce sera encore plus dur de quitter ma mère et ma fille", anticipe déjà le père de famille. "Mais il n'y a aucune opportunité ici, même après des études", insiste Santosh Sunar, "partir n'est pas un choix mais une question de survie". "Pas d'autre choix" Chaque année, des centaines de milliers de Népalais sont contraints de s'expatrier pour trouver du travail en Inde ou au Moyen-Orient. L'an dernier, ce nombre a atteint 839.000, selon les statistiques du gouvernement népalais. Les transferts de fonds depuis l'étranger sont devenus vitaux pour l'économie du Népal. En 2024, ils ont représenté un tiers de son produit intérieur brut, soit le quatrième taux le plus élevé au monde, selon la Banque mondiale. A la tête du nouveau gouvernement provisoire chargé de mener le pays à des élections en mars prochain, l'ex-cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, s'est engagée à répondre aux revendications des jeunes contestataires. "Je ne suis pas allé à Katmandou (pour manifester) mais je soutiens pleinement leurs revendications", affirme Santosh Sunar. Sa mère, Maiya Sunar, 48 ans, ne cache pas sa tristesse à l'idée de voir son fils repartir. "Je comprends", s'empresse-t-elle d'ajouter, "les jeunes n'ont pas d'autre choix". Kamala Sunar, sa voisine de 40 ans, s'apprête elle aussi à voir sa fille aînée Rakshya, 27 ans, mère célibataire d'une fillette de deux ans, prendre la route de l'exil. Sa cadette, Diksha, 24 ans, vit déjà à Dubaï où elle est femme de ménage. "Elle m'a conseillé de ne pas suivre son exemple car les horaires sont très lourds et les conditions de vie difficiles", explique Rakshya. "Mais quelle vie puis-je offrir à ma fille ici ? Il n'y a rien". "Si je travaille dur quelques années et que j'économise de l'argent pour lui payer des études", veut croire la jeune femme, "elle aura peut-être un avenir meilleur".

16.09.2025 à 08:53

Jihad : trois femmes et dix enfants rapatriés en France depuis les camps en Syrie

FRANCE 24
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Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé mardi dans un communiqué le rapatriement en France de trois femmes et de dix enfants depuis les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie. "La France remercie les autorités syriennes de transition ainsi que l'administration locale du Nord-Est syrien qui a rendu possible cette opération", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.
Texte intégral (518 mots)
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé mardi dans un communiqué le rapatriement en France de trois femmes et de dix enfants depuis les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie. "La France remercie les autorités syriennes de transition ainsi que l'administration locale du Nord-Est syrien qui a rendu possible cette opération", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.

16.09.2025 à 08:47

Ligue des champions: à Madrid, l'OM change de monde

FRANCE24
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Roberto De Zerbi et ses joueurs se sont battus pour ça toute la saison dernière et ils sont là où ils voulaient être, parmi les géants du football européen. Mais ils sont aussi à l'entame d'une semaine qui peut donner le vertige, entre ce déplacement mardi à Madrid et la réception dimanche au Vélodrome du Paris SG champion d'Europe. Deux équipes qui, au cas où quelqu'un aurait des doutes sur leur valeur actuelle, en sont chacune à quatre victoires en quatre matches cette saison. Pour ce qui est de la valeur historique, le Real est incomparable et un rapide passage au centre d'entraînement de Valdebebas le rappelle à chaque pas: tout est démesuré, du nombre de terrains d'entraînement à la taille des panneaux récapitulant le copieux palmarès du club. Alors forcément, l'OM arrive dans la capitale espagnole sur la pointe des pieds, les six points pris en quatre matches de championnat ne l'autorisant de toutes façons pas à rouler des mécaniques. Avec 4000 supporters "Maintenant on doit penser à Madrid et préparer ce match. On a peu de temps et on doit y aller avec humilité, parce que le Real reste le Real et que Bernabeu reste Bernabeu", a d'ailleurs résumé De Zerbi après la victoire de vendredi contre Lorient (4-0). "Mais on doit aussi y aller avec de l'ambition parce qu'on n'a pas un maillot léger. On doit avoir l'ambition de jouer notre match et d'essayer de faire un résultat. C'est ce que nous impose cette ville, ce club et son histoire", a tout de même précisé le technicien italien. L'avantage pour les Marseillais, qui seront accompagnés de 4000 supporters très surveillés, c'est que les points espérés en Ligue des Champions ne sont pas vraiment ceux de Madrid. Et les ambitions pour ce retour en C1 sont mesurées, une qualification pour les 8e de finale n'ayant pas été budgétée par le club. "L'objectif N.1, absolu, c'est une nouvelle qualification en Ligue des Champions la saison prochaine", a ainsi répété la semaine dernière le président Pablo Longoria, qui considère que la première année doit être celle de l'adaptation. La tache marseillaise sera en plus compliquée par l'absence du défenseur central Nayef Aguerd, blessé face à Lorient, un match où il avait montré qu'il avait tout pour s'imposer comme le patron d'une arrière-garde souvent fébrile. Mbappé gourmand En son absence, c'est le capitaine Leonardo Balerdi et Benjamin Pavard qui devraient avoir la pénible mission de contrôler Kylian Mbappé, qui attend cela avec gourmandise. "Ca fait longtemps qu'il n'ont pas joué la Champions League, ça va être sympa de rejouer contre eux et ça va me rappeler de bons vieux souvenirs, j'espère", a-t-il ainsi lâché dimanche, tout sourire, devant les caméras de Téléfoot. Aux côtés de Mbappé, c'est un Real Madrid en pleine révolution tactique sous les ordres de Xabi Alonso, mais déjà bien en place, qui va menacer la nouvelle défense marseillaise. Pressing, intensité... Avec un effectif renouvelé par les arrivées de Dean Huijsen, Alvaro Carreras, Trent Alexander-Arnold et Franco Mastantuono, l'équipe de Xabi Alonso affiche ainsi plus de maitrise dans le jeu. Positionné plus haut, plus protagoniste avec le ballon et plus équilibré sans, le Real reste surtout redoutable en attaque rapide, avec les flèches Mbappé, déjà très affûté et décisif, et Vinicius, lancés par le jeune Turc Arda Guler. "Nous avons un potentiel énorme et je suis convaincu que nous pouvons réaliser de grandes choses, dignes du Real Madrid et de ses 15 Ligues des champions", avait prévenu Xabi Alonso dès sa présentation officielle. C'est à cette montagne que l'OM s'attaque mardi.
Texte intégral (647 mots)
Roberto De Zerbi et ses joueurs se sont battus pour ça toute la saison dernière et ils sont là où ils voulaient être, parmi les géants du football européen. Mais ils sont aussi à l'entame d'une semaine qui peut donner le vertige, entre ce déplacement mardi à Madrid et la réception dimanche au Vélodrome du Paris SG champion d'Europe. Deux équipes qui, au cas où quelqu'un aurait des doutes sur leur valeur actuelle, en sont chacune à quatre victoires en quatre matches cette saison. Pour ce qui est de la valeur historique, le Real est incomparable et un rapide passage au centre d'entraînement de Valdebebas le rappelle à chaque pas: tout est démesuré, du nombre de terrains d'entraînement à la taille des panneaux récapitulant le copieux palmarès du club. Alors forcément, l'OM arrive dans la capitale espagnole sur la pointe des pieds, les six points pris en quatre matches de championnat ne l'autorisant de toutes façons pas à rouler des mécaniques. Avec 4000 supporters "Maintenant on doit penser à Madrid et préparer ce match. On a peu de temps et on doit y aller avec humilité, parce que le Real reste le Real et que Bernabeu reste Bernabeu", a d'ailleurs résumé De Zerbi après la victoire de vendredi contre Lorient (4-0). "Mais on doit aussi y aller avec de l'ambition parce qu'on n'a pas un maillot léger. On doit avoir l'ambition de jouer notre match et d'essayer de faire un résultat. C'est ce que nous impose cette ville, ce club et son histoire", a tout de même précisé le technicien italien. L'avantage pour les Marseillais, qui seront accompagnés de 4000 supporters très surveillés, c'est que les points espérés en Ligue des Champions ne sont pas vraiment ceux de Madrid. Et les ambitions pour ce retour en C1 sont mesurées, une qualification pour les 8e de finale n'ayant pas été budgétée par le club. "L'objectif N.1, absolu, c'est une nouvelle qualification en Ligue des Champions la saison prochaine", a ainsi répété la semaine dernière le président Pablo Longoria, qui considère que la première année doit être celle de l'adaptation. La tache marseillaise sera en plus compliquée par l'absence du défenseur central Nayef Aguerd, blessé face à Lorient, un match où il avait montré qu'il avait tout pour s'imposer comme le patron d'une arrière-garde souvent fébrile. Mbappé gourmand En son absence, c'est le capitaine Leonardo Balerdi et Benjamin Pavard qui devraient avoir la pénible mission de contrôler Kylian Mbappé, qui attend cela avec gourmandise. "Ca fait longtemps qu'il n'ont pas joué la Champions League, ça va être sympa de rejouer contre eux et ça va me rappeler de bons vieux souvenirs, j'espère", a-t-il ainsi lâché dimanche, tout sourire, devant les caméras de Téléfoot. Aux côtés de Mbappé, c'est un Real Madrid en pleine révolution tactique sous les ordres de Xabi Alonso, mais déjà bien en place, qui va menacer la nouvelle défense marseillaise. Pressing, intensité... Avec un effectif renouvelé par les arrivées de Dean Huijsen, Alvaro Carreras, Trent Alexander-Arnold et Franco Mastantuono, l'équipe de Xabi Alonso affiche ainsi plus de maitrise dans le jeu. Positionné plus haut, plus protagoniste avec le ballon et plus équilibré sans, le Real reste surtout redoutable en attaque rapide, avec les flèches Mbappé, déjà très affûté et décisif, et Vinicius, lancés par le jeune Turc Arda Guler. "Nous avons un potentiel énorme et je suis convaincu que nous pouvons réaliser de grandes choses, dignes du Real Madrid et de ses 15 Ligues des champions", avait prévenu Xabi Alonso dès sa présentation officielle. C'est à cette montagne que l'OM s'attaque mardi.

16.09.2025 à 08:43

Athlétisme: vitesse, expérience et chaussures, les raisons de la domination de Duplantis

FRANCE24
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Vitesse, expérience, et nouvelles chaussures sont avancées pour comprendre les raisons de la domination du Suédois, qui a enchaîné son 36e concours victorieux consécutif, invaincu depuis juillet 2023 et une quatrième place à Monaco: . Vitesse Perche en main, "Mondo" est l'athlète le plus rapide du monde. Tous ses concurrents en sont témoins. "Il arrive tellement vite. On ne s'en rend pas compte. Nous, on court vite déjà de base, mais il nous met une pilule. Tu regardes le mec passer, tu te dis qu'il est à 10 sec 30 au 100 m", racontait lundi le Français Ethan Cormont, 11e de la finale. "On joue tous avec nos armes. Lui, c'est la vitesse." "C'est évident que celui qui court le plus vite, celui qui crée donc le plus d'énergie (à l'impulsion) est normalement celui qui va sauter le plus haut", admettait Duplantis avant la compétition. Preuve chiffrée de ses qualités en la matière, Duplantis s'est aligné sur un 100 m non officiel l'année dernière face au détenteur du record du monde du 400 m haies Karsten Warholm. L'avantage était logiquement donné au hurdleur norvégien, plus habitué aux départs en starting-blocks, mais Duplantis avait gagné en 10 sec 37, un chrono qui l'aurait positionné sans entraînement spécifique à la quatrième place aux Championnats de France. Sa vitesse lui permet aussi d'avoir sa technique propre et de pouvoir plier des perches plus dures que les autres, qui renvoient donc plus haut. . Expérience Duplantis a également à 25 ans bien plus de sauts que les autres à son actif. Né dans une famille de perchiste, il a grandi aux Etats-Unis en Lousiane avec une perche à la main et a toujours eu un sautoir dans son jardin. Dans le documentaire "Born to fly", on le voit haut comme trois pommes enchaîner les sauts et finir furieux après chaque tentative ratée. "Il maîtrise son art comme seul peut le faire quelqu'un qui s'entraîne depuis des années à réaliser des sauts techniquement parfaits", estime la double championne du monde Katie Moon. "Il pratique depuis l'âge de huit ans, il a une expérience que la plupart des gens n'ont pas", ajoute l'Américaine, qui explique que le fait qu'il soit parfaitement réglé lui permet de se focaliser beaucoup plus sur le reste - les gains de vitesse notamment - sans perdre trop de temps et d'énergie à sauter à l'entraînement. "A l'entraînement, je fais surtout des séances de sprint, car j'ai déjà passé toute ma vie à sauter", assure Duplantis. . Le matériel Si les perches n'ont pas changé de manière drastique depuis la révolution de la fibre de verre dans les années 1960, les chaussures jouent désormais un rôle clé. "C'est tellement important, a raconté Duplantis lors d'une conférence de presse organisée par son sponsor avant la compétition. Les pointes avec lesquelles je saute actuellement sont tellement différentes de mes premières paires." Duplantis explique qu'il a des nouvelles chaussures spécifiquement pensées pour lui qui ressemblent davantage à des pointes de sprinteurs, plus agressives. "Historiquement, les pointes de perche sont très plates car elles étaient pensées pour le moment de l'impulsion et de décollage, plus que pour la vitesse de la course d'élan", a expliqué le Suédois. "Mais je fais vingt foulées avant de décoller. L'impulsion, c'est seulement le dernier appui. Donc on a essayé d'imaginer une chaussure qui ressemble plus à une chaussure de sprint, avec des ajustements sur la semelle pour être quand même capable de tenir à l'impulsion", a-t-il détaillé. "Mondo" ne les porte toutefois pas à chaque saut. "Je les mets quand je pense que je peux battre le record du monde. Alors, tout le monde sait qu'on passe aux choses sérieuses."
Texte intégral (648 mots)
Vitesse, expérience, et nouvelles chaussures sont avancées pour comprendre les raisons de la domination du Suédois, qui a enchaîné son 36e concours victorieux consécutif, invaincu depuis juillet 2023 et une quatrième place à Monaco: . Vitesse Perche en main, "Mondo" est l'athlète le plus rapide du monde. Tous ses concurrents en sont témoins. "Il arrive tellement vite. On ne s'en rend pas compte. Nous, on court vite déjà de base, mais il nous met une pilule. Tu regardes le mec passer, tu te dis qu'il est à 10 sec 30 au 100 m", racontait lundi le Français Ethan Cormont, 11e de la finale. "On joue tous avec nos armes. Lui, c'est la vitesse." "C'est évident que celui qui court le plus vite, celui qui crée donc le plus d'énergie (à l'impulsion) est normalement celui qui va sauter le plus haut", admettait Duplantis avant la compétition. Preuve chiffrée de ses qualités en la matière, Duplantis s'est aligné sur un 100 m non officiel l'année dernière face au détenteur du record du monde du 400 m haies Karsten Warholm. L'avantage était logiquement donné au hurdleur norvégien, plus habitué aux départs en starting-blocks, mais Duplantis avait gagné en 10 sec 37, un chrono qui l'aurait positionné sans entraînement spécifique à la quatrième place aux Championnats de France. Sa vitesse lui permet aussi d'avoir sa technique propre et de pouvoir plier des perches plus dures que les autres, qui renvoient donc plus haut. . Expérience Duplantis a également à 25 ans bien plus de sauts que les autres à son actif. Né dans une famille de perchiste, il a grandi aux Etats-Unis en Lousiane avec une perche à la main et a toujours eu un sautoir dans son jardin. Dans le documentaire "Born to fly", on le voit haut comme trois pommes enchaîner les sauts et finir furieux après chaque tentative ratée. "Il maîtrise son art comme seul peut le faire quelqu'un qui s'entraîne depuis des années à réaliser des sauts techniquement parfaits", estime la double championne du monde Katie Moon. "Il pratique depuis l'âge de huit ans, il a une expérience que la plupart des gens n'ont pas", ajoute l'Américaine, qui explique que le fait qu'il soit parfaitement réglé lui permet de se focaliser beaucoup plus sur le reste - les gains de vitesse notamment - sans perdre trop de temps et d'énergie à sauter à l'entraînement. "A l'entraînement, je fais surtout des séances de sprint, car j'ai déjà passé toute ma vie à sauter", assure Duplantis. . Le matériel Si les perches n'ont pas changé de manière drastique depuis la révolution de la fibre de verre dans les années 1960, les chaussures jouent désormais un rôle clé. "C'est tellement important, a raconté Duplantis lors d'une conférence de presse organisée par son sponsor avant la compétition. Les pointes avec lesquelles je saute actuellement sont tellement différentes de mes premières paires." Duplantis explique qu'il a des nouvelles chaussures spécifiquement pensées pour lui qui ressemblent davantage à des pointes de sprinteurs, plus agressives. "Historiquement, les pointes de perche sont très plates car elles étaient pensées pour le moment de l'impulsion et de décollage, plus que pour la vitesse de la course d'élan", a expliqué le Suédois. "Mais je fais vingt foulées avant de décoller. L'impulsion, c'est seulement le dernier appui. Donc on a essayé d'imaginer une chaussure qui ressemble plus à une chaussure de sprint, avec des ajustements sur la semelle pour être quand même capable de tenir à l'impulsion", a-t-il détaillé. "Mondo" ne les porte toutefois pas à chaque saut. "Je les mets quand je pense que je peux battre le record du monde. Alors, tout le monde sait qu'on passe aux choses sérieuses."
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