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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

12.12.2025 à 12:05

"La paix au milieu du chaos": un enseignant thaïlandais transforme les bunkers en fresques

FRANCE24
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" La paix au milieu du chaos. Tout le monde ne peut pas ressentir ça", témoigne Watthanachai Kamngam, un professeur de musique de 38 ans, dont les fresques touchantes sont inspirées par la dure réalité qui l'entoure. "Je vis ces combats au quotidien et je veux simplement immortaliser ce moment, montrer que c'est vraiment notre réalité", dit-il à l'AFP. La Thaïlande et le Cambodge sont engagés depuis le début de la semaine dans de violents affrontements le long de leur frontière contestée, qui ont fait au moins 20 morts au total et de nombreux blessés. Plus de 600.000 personnes ont été contraintes d'évacuer les zones frontalières des deux côtés, mais certaines ont préféré rester et ont trouvé refuge dans des abris en béton pour se protéger des explosions. Watthanachai Kamngam avait déjà pris son pinceau en juillet, lorsqu'un premier conflit ouvert entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est avait déjà fait 43 morts en cinq jours. Après s'être assuré que les élèves de son école étaient tous en sécurité, il a choisi de rester sur place et de s'adonner à son passe‑temps thérapeutique malgré le grondement des combats. " Bien sûr que j'ai peur", confesse l'enseignant alors que des tirs d'artillerie font trembler les vitres des salles de classe vides de l'école, située à seulement cinq kilomètres de la frontière. "Mais l'art m'aide à reprendre le contrôle de mes émotions", ajoute-t-il sous sa casquette en peignant un obus. "Sûr et réconfortant" Un peu plus loin, d'autres bunkers fraîchement construits et recouverts de sacs de sable bleus et blancs offrent une oasis de calme à ses occupants. Sommai Sisuk est assis avec ses compagnes d'infortune près d'un petit feu, grâce auquel ils préparent du riz gluant pour le dîner tout en se protégeant de la fraîcheur relative de la fin de journée. "On n'avait pas de bunkers lors des derniers combats" en juillet, raconte l'agriculteur de 62 ans, également vendeur de billets de loterie. " Tout le monde avait peur, on ne savait pas quoi faire. On se sent un peu plus en sécurité cette fois parce que les autorités ont construit ce bunker pour nous. Il a l'air solide, les gens sont contents." Le sexagénaire explique que ces abris sont devenus des lieux de rassemblement pour ceux qui ont choisi de ne pas évacuer afin de surveiller leurs maisons, leurs champs ou leur bétail. " Avoir ce bunker ici, ça change la vie", affirme-t‑il. "Quand les tirs s'intensifient, on peut tous courir se mettre à l'abri ensemble. C'est chaleureux, sûr et réconfortant." Soudain, un cri brise le calme alentour: "Allez-y, vite!" Une dizaine de personnes, dont de jeunes enfants, s'engouffrent dans le bunker. A l'extérieur, de petits points lumineux percent l'obscurité du ciel -- des roquettes tirées depuis le Cambodge -- avant de retomber quelque part près du front.

12.12.2025 à 12:04

"Le genre ne doit pas déterminer votre succès" : le message de la seule femme arbitre de la CAN 2025

Stéphanie TROUILLARD
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Seule femme parmi 28 arbitres à la CAN 2025, l’Ougandaise Shamirah Nabadda a dû s’imposer dans un milieu très masculin. De son parcours d’ex-joueuse à son message aux jeunes filles africaines, elle raconte comment elle a refusé de laisser son genre décider de son destin.
Texte intégral (508 mots)
Seule femme parmi 28 arbitres à la CAN 2025, l’Ougandaise Shamirah Nabadda a dû s’imposer dans un milieu très masculin. De son parcours d’ex-joueuse à son message aux jeunes filles africaines, elle raconte comment elle a refusé de laisser son genre décider de son destin.

12.12.2025 à 12:03

Mohammed Ben Sulayem réélu à la tête de la Fédération internationale de l'automobile (FIA)

FRANCE24
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"Je m'engage à continuer à œuvrer pour la FIA, pour le sport automobile, pour la mobilité et pour nos clubs membres dans toutes les régions du monde", a déclaré dans un communiqué l'Emirati de 64 ans, 14 fois titré en championnat du Moyen-Orient des rallyes. "Nous avons surmonté de nombreux obstacles, mais aujourd'hui, ensemble, nous sommes plus forts que jamais", a-t-il encore dit, à l'issue d'une élection dont le processus électoral est contesté. La Suissesse Laura Villars, empêchée de postuler à la présidence de la FIA, a assigné fin octobre l'instance en justice pour contester les règles du scrutin, qui ont interdit selon elle à tout opposant à Ben Sulayem, de se présenter. Le tribunal judiciaire de Paris, qui a été saisi de l'affaire, n'a pas suspendu la tenue de l'élection mais a ordonné un procès pour examiner le processus électoral qui se tiendra à partir du 16 février 2026. Pour son premier mandat, Mohammed Ben Sulayem -qui a succédé au Français Jean Todt- avait axé sa campagne sur la modernisation de la FIA et davantage de transparence. Il promettait un audit externe sur la gouvernance, une évaluation des finances et la mise en place de rapports budgétaires et financiers. Sous son ère, l'instance qui règlemente entre autres les Championnats du monde de Formule 1, des rallyes (WRC) ou encore d'endurance (WEC) est passée d'un déficit de 24 millions d'euros en 2021 à un bénéfice de 4,7 millions en 2024. Son mandat a toutefois été marqué par plusieurs controverses: Ben Sulayem a été accusé d’avoir tenté d’influer sur les Grands Prix de Las Vegas et d’Arabie saoudite en 2023, avant d’être blanchi par le Comité d’éthique de la FIA. Il a aussi suscité la colère des pilotes de F1 et de rallye après l’imposition de fortes amendes pour propos grossiers, mesure qu’il a finalement assouplie. L'Émirati divise jusque dans son propre camp puisqu'en avril dernier, Robert Reid, son vice-président chargé du sport et proche allié, a démissionné en dénonçant un manque de transparence.
Lire plus (349 mots)
"Je m'engage à continuer à œuvrer pour la FIA, pour le sport automobile, pour la mobilité et pour nos clubs membres dans toutes les régions du monde", a déclaré dans un communiqué l'Emirati de 64 ans, 14 fois titré en championnat du Moyen-Orient des rallyes. "Nous avons surmonté de nombreux obstacles, mais aujourd'hui, ensemble, nous sommes plus forts que jamais", a-t-il encore dit, à l'issue d'une élection dont le processus électoral est contesté. La Suissesse Laura Villars, empêchée de postuler à la présidence de la FIA, a assigné fin octobre l'instance en justice pour contester les règles du scrutin, qui ont interdit selon elle à tout opposant à Ben Sulayem, de se présenter. Le tribunal judiciaire de Paris, qui a été saisi de l'affaire, n'a pas suspendu la tenue de l'élection mais a ordonné un procès pour examiner le processus électoral qui se tiendra à partir du 16 février 2026. Pour son premier mandat, Mohammed Ben Sulayem -qui a succédé au Français Jean Todt- avait axé sa campagne sur la modernisation de la FIA et davantage de transparence. Il promettait un audit externe sur la gouvernance, une évaluation des finances et la mise en place de rapports budgétaires et financiers. Sous son ère, l'instance qui règlemente entre autres les Championnats du monde de Formule 1, des rallyes (WRC) ou encore d'endurance (WEC) est passée d'un déficit de 24 millions d'euros en 2021 à un bénéfice de 4,7 millions en 2024. Son mandat a toutefois été marqué par plusieurs controverses: Ben Sulayem a été accusé d’avoir tenté d’influer sur les Grands Prix de Las Vegas et d’Arabie saoudite en 2023, avant d’être blanchi par le Comité d’éthique de la FIA. Il a aussi suscité la colère des pilotes de F1 et de rallye après l’imposition de fortes amendes pour propos grossiers, mesure qu’il a finalement assouplie. L'Émirati divise jusque dans son propre camp puisqu'en avril dernier, Robert Reid, son vice-président chargé du sport et proche allié, a démissionné en dénonçant un manque de transparence.

12.12.2025 à 12:01

Darmanin "souhaite" que le protoxyde d'azote soit classé comme stupéfiant

FRANCE24
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"Je souhaite que le protoxyde d'azote soit vu comme la drogue" et classé comme produit stupéfiant, a déclaré le garde des Sceaux sur BFMTV/RMC au lendemain de sa rencontre, au côté du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, avec la mère de Mathis, 19 ans, mortellement percuté par un automobiliste sous protoxyde d'azote. Utilisé en médecine ou cuisine, la vente de cette substance, surnommée "gaz hilarant", est en théorie interdite aux mineurs et dans certains lieux depuis 2021, mais sauf arrêtés locaux, elle reste légale. Ce produit a notamment pour effet secondaire la perte de contrôle de ses consommateurs. Laurent Nuñez a évoqué de son côté sur RTL des mesures à mettre en place comme l'interdiction d'avoir un "usage détourné" du protoxyde d'azote, "pour un usage euphorisant, comme une drogue", rappelant l'existence de propositions de loi sur le sujet au Parlement. S'il n'est "pas classé sur la liste des produits stupéfiants", le protoxyde d'azote sera "dans certains usages", "traité comme une drogue", a affirmé le ministre de l'Intérieur. Il a notamment évoqué la possibilité de "pouvoir fermer des commerces qui le vendent indûment et surtout d'interdire le port et le transport et la consommation sur la voie publique de manière généralisée sur le territoire national". Le 1er novembre, Mathis a été tué à Lille par un conducteur qui avait consommé du protoxyde d'azote et tentait de fuir la police. Jeudi, ses proches ont notamment appelé le gouvernement à réserver la vente et l'achat de protoxyde d'azote "aux seuls professionnels autorisés par décret, sur présentation de justificatifs, par des revendeurs spécialisés", selon un communiqué de l'avocat des parents, Me Antoine Régley. Gérald Darmanin s'est par ailleurs déclaré favorable à l'interdiction de consommation du protoxyde d'azote au volant et à la saisie du véhicule en cas de découverte de cette substance dans l'habitacle. "Et je souhaite que ce soit une circonstance aggravante lorsqu'il y a des accidents et lorsqu'il y a des assassinats involontaires", a poursuivi le ministre, en référence à la loi créant le délit d'homicide routier promulguée en juillet. Selon une enquête Ipsos de la Fondation Vinci Autoroutes parue en octobre (sur 2.256 personnes), un jeune de moins de 35 ans sur dix a déjà consommé du protoxyde d'azote en soirée, et la moitié d'entre eux l'ont déjà fait en conduisant.
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"Je souhaite que le protoxyde d'azote soit vu comme la drogue" et classé comme produit stupéfiant, a déclaré le garde des Sceaux sur BFMTV/RMC au lendemain de sa rencontre, au côté du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, avec la mère de Mathis, 19 ans, mortellement percuté par un automobiliste sous protoxyde d'azote. Utilisé en médecine ou cuisine, la vente de cette substance, surnommée "gaz hilarant", est en théorie interdite aux mineurs et dans certains lieux depuis 2021, mais sauf arrêtés locaux, elle reste légale. Ce produit a notamment pour effet secondaire la perte de contrôle de ses consommateurs. Laurent Nuñez a évoqué de son côté sur RTL des mesures à mettre en place comme l'interdiction d'avoir un "usage détourné" du protoxyde d'azote, "pour un usage euphorisant, comme une drogue", rappelant l'existence de propositions de loi sur le sujet au Parlement. S'il n'est "pas classé sur la liste des produits stupéfiants", le protoxyde d'azote sera "dans certains usages", "traité comme une drogue", a affirmé le ministre de l'Intérieur. Il a notamment évoqué la possibilité de "pouvoir fermer des commerces qui le vendent indûment et surtout d'interdire le port et le transport et la consommation sur la voie publique de manière généralisée sur le territoire national". Le 1er novembre, Mathis a été tué à Lille par un conducteur qui avait consommé du protoxyde d'azote et tentait de fuir la police. Jeudi, ses proches ont notamment appelé le gouvernement à réserver la vente et l'achat de protoxyde d'azote "aux seuls professionnels autorisés par décret, sur présentation de justificatifs, par des revendeurs spécialisés", selon un communiqué de l'avocat des parents, Me Antoine Régley. Gérald Darmanin s'est par ailleurs déclaré favorable à l'interdiction de consommation du protoxyde d'azote au volant et à la saisie du véhicule en cas de découverte de cette substance dans l'habitacle. "Et je souhaite que ce soit une circonstance aggravante lorsqu'il y a des accidents et lorsqu'il y a des assassinats involontaires", a poursuivi le ministre, en référence à la loi créant le délit d'homicide routier promulguée en juillet. Selon une enquête Ipsos de la Fondation Vinci Autoroutes parue en octobre (sur 2.256 personnes), un jeune de moins de 35 ans sur dix a déjà consommé du protoxyde d'azote en soirée, et la moitié d'entre eux l'ont déjà fait en conduisant.

12.12.2025 à 11:57

Litige entre Google et sa filiale russe: une saisie conservatoire de 110 millions d'euros réalisée en France

FRANCE24
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Selon plusieurs documents consultés par l'AFP, des actions et des créances de Google France appartenant à la société mère Google ont été saisies mercredi par la voie de commissaires de justice mandatés par Google Russie. Sollicité par l'AFP, le groupe Google n'a pas répondu. Selon l'avocat William Julié, qui représente en France les intérêts de Google Russie et de ses liquidateurs, cette saisie conservatoire permet à la filiale de garantir la disponibilité des fonds, dans l'attente d'une décision de la justice française. D'après l'avocat, des procédures similaires ont été engagées en Espagne, au Brésil et en Turquie. "L'idée, c'est d'aller chercher les créances ou les actions de Google, en tant que maison mère, dans les filiales" du groupe dans plusieurs pays, détaille Me Julié auprès de l'AFP. Cette saisie conservatoire survient dans le cadre d'un litige entre le liquidateur de la filiale russe de Google et la maison mère, et alors que le dossier n'est pas encore arrivé devant la justice française. Avec cette procédure, les liquidateurs de la filiale russe, qui représentent désormais la société déclarée en faillite en 2023, tentent de faire appliquer une décision prononcée par la justice russe à l'été 2024. Cette dernière avait invalidé un paiement d'un montant de 9,5 milliards de roubles (environ 110 millions d'euros) envoyé en 2021 par la filiale russe à la société mère. Un virement qualifié par William Julié de "siphonnage de fonds" de la filiale. L'avocat pointe une modification unilatéralement décidée par la maison mère en 2018 du contrat qui liait les deux sociétés, et qui a eu pour conséquence d'augmenter significativement les fonds transférés par Google Russie. "On va maintenant engager une procédure de fond" devant la justice, ajoute Me Julié, afin de faire reconnaître la décision russe.
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Selon plusieurs documents consultés par l'AFP, des actions et des créances de Google France appartenant à la société mère Google ont été saisies mercredi par la voie de commissaires de justice mandatés par Google Russie. Sollicité par l'AFP, le groupe Google n'a pas répondu. Selon l'avocat William Julié, qui représente en France les intérêts de Google Russie et de ses liquidateurs, cette saisie conservatoire permet à la filiale de garantir la disponibilité des fonds, dans l'attente d'une décision de la justice française. D'après l'avocat, des procédures similaires ont été engagées en Espagne, au Brésil et en Turquie. "L'idée, c'est d'aller chercher les créances ou les actions de Google, en tant que maison mère, dans les filiales" du groupe dans plusieurs pays, détaille Me Julié auprès de l'AFP. Cette saisie conservatoire survient dans le cadre d'un litige entre le liquidateur de la filiale russe de Google et la maison mère, et alors que le dossier n'est pas encore arrivé devant la justice française. Avec cette procédure, les liquidateurs de la filiale russe, qui représentent désormais la société déclarée en faillite en 2023, tentent de faire appliquer une décision prononcée par la justice russe à l'été 2024. Cette dernière avait invalidé un paiement d'un montant de 9,5 milliards de roubles (environ 110 millions d'euros) envoyé en 2021 par la filiale russe à la société mère. Un virement qualifié par William Julié de "siphonnage de fonds" de la filiale. L'avocat pointe une modification unilatéralement décidée par la maison mère en 2018 du contrat qui liait les deux sociétés, et qui a eu pour conséquence d'augmenter significativement les fonds transférés par Google Russie. "On va maintenant engager une procédure de fond" devant la justice, ajoute Me Julié, afin de faire reconnaître la décision russe.
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