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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 15 dernières parutions

10.12.2025 à 18:39

Face aux violences sexistes et sexuelles dans les transports, comment fait-on à l’étranger ?

Pauline ROUQUETTE
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Alors que les signalements pour violences sexistes et sexuelles dans les transports ont explosé en France ces dix dernières années, le gouvernement prépare un plan national attendu pour 2026. À l'étranger, certaines villes et régions ont déjà mis en place des dispositifs dédiés pour lutter contre le harcèlement sexuel. Leur bilan, contrasté, éclaire les défis qui attendent la France.
Alors que les signalements pour violences sexistes et sexuelles dans les transports ont explosé en France ces dix dernières années, le gouvernement prépare un plan national attendu pour 2026. À l'étranger, certaines villes et régions ont déjà mis en place des dispositifs dédiés pour lutter contre le harcèlement sexuel. Leur bilan, contrasté, éclaire les défis qui attendent la France.

10.12.2025 à 18:34

Vidéos d’animaux générées par IA : pas si mignonnes que ça

Nora Litoussi
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Des vidéos mettant en scène des animaux sauvés par des humains, ou arborant des attitudes très expressives, cumulent des millions de vues. Mais elles sont entièrement générées par intelligence artificielle. Et pour les chercheurs, ces fausses images d’animaux comportent plusieurs risques majeurs.
Des vidéos mettant en scène des animaux sauvés par des humains, ou arborant des attitudes très expressives, cumulent des millions de vues. Mais elles sont entièrement générées par intelligence artificielle. Et pour les chercheurs, ces fausses images d’animaux comportent plusieurs risques majeurs.

10.12.2025 à 18:19

Au Yémen, les avancées territoriales des séparatistes font craindre une nouvelle guerre civile

FRANCE 24
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Un mouvement séparatiste, pourtant membre du gouvernement internationalement reconnu, s'est emparé de provinces riches en pétrole dans le sud du Yémen, brisant une trêve fragile dans la guerre civile et renforçant les divisions dans le camp anti-houthi.
Un mouvement séparatiste, pourtant membre du gouvernement internationalement reconnu, s'est emparé de provinces riches en pétrole dans le sud du Yémen, brisant une trêve fragile dans la guerre civile et renforçant les divisions dans le camp anti-houthi.

10.12.2025 à 18:15

Mort de Philippe Soulas, ancien dessinateur de Hara-Kiri et Libé

FRANCE24
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Avec son trait incisif, Soulas a passé vingt ans à Libé, de 1974 à 1994. Comme nombre de dessinateurs de l'époque engagés très à gauche, ses thèmes de prédilection étaient l'anticléricalisme ou les inégalités sociales. Né en 1932 près de Toulouse et décédé dans le Loiret, Soulas était venu tardivement au dessin de presse, après mai 1968. C'est à ce moment-là qu'il rejoint la joyeuse bande libertaire de Hara-Kiri, l'ancêtre de Charlie Hebdo, menée par Cavanna et le professeur Choron. "Je le lisais depuis 1961. La vulgarité qu'on y trouvait m'enchantait, parce que ça faisait chier les bourgeois, les curés et les militaires! Bref, tout ce que je détestais!", avait-il raconté en 2021 au Journal du Kremlin-Bicêtre, ville de banlieue parisienne où il habitait. Il avait ajouté qu'il était devenu athée enfant, durant une promenade nocturne dans son pensionnat catholique: "Devant l'autel, j'ai baissé mon froc en disant à Dieu: +Si tu existes, foudroie-moi!+ Et comme il ne s'est rien passé, j'ai cessé de croire!" En 1974, Soulas arrive à Libération, fondé l'année d'avant par Serge July et le philosophe Jean-Paul Sartre. A son départ en 1994, il poursuit le journal aux prud'hommes avec succès, pour contester son renvoi. "Les premières années, ça a vraiment été une aventure formidable. Et puis, à partir de 1981, l'état d'esprit libre et indépendant a muté. On a accepté la publicité, la hiérarchie des salaires, les postes fixes, les licenciements... J'étais contre", avait-il assuré au Journal du Kremlin-Bicêtre. Dans un reportage télévisé de 1984 sur Libération, en ligne sur le site de l'INA, il était toutefois moins catégorique, en jugeant l'évolution du journal "logique". "On pouvait toujours rester un quotidien à 15.000 exemplaires (...) pur et dur et mal vivre. Si on était resté à 15.000 exemplaires, on n'aurait pas eu d'argent (...) il n'y aurait plus Libé", déclare-t-il dans ce reportage, interrogé par Cabu, alors dessinateur au Canard enchaîné. Membre du collectif "Les humoristes associés" dans les années 80, Soulas a également dessiné dans Marianne ou Siné Hebdo, et publié plusieurs livres. Ces dernières années, il se consacrait à la peinture.
Lire plus (365 mots)
Avec son trait incisif, Soulas a passé vingt ans à Libé, de 1974 à 1994. Comme nombre de dessinateurs de l'époque engagés très à gauche, ses thèmes de prédilection étaient l'anticléricalisme ou les inégalités sociales. Né en 1932 près de Toulouse et décédé dans le Loiret, Soulas était venu tardivement au dessin de presse, après mai 1968. C'est à ce moment-là qu'il rejoint la joyeuse bande libertaire de Hara-Kiri, l'ancêtre de Charlie Hebdo, menée par Cavanna et le professeur Choron. "Je le lisais depuis 1961. La vulgarité qu'on y trouvait m'enchantait, parce que ça faisait chier les bourgeois, les curés et les militaires! Bref, tout ce que je détestais!", avait-il raconté en 2021 au Journal du Kremlin-Bicêtre, ville de banlieue parisienne où il habitait. Il avait ajouté qu'il était devenu athée enfant, durant une promenade nocturne dans son pensionnat catholique: "Devant l'autel, j'ai baissé mon froc en disant à Dieu: +Si tu existes, foudroie-moi!+ Et comme il ne s'est rien passé, j'ai cessé de croire!" En 1974, Soulas arrive à Libération, fondé l'année d'avant par Serge July et le philosophe Jean-Paul Sartre. A son départ en 1994, il poursuit le journal aux prud'hommes avec succès, pour contester son renvoi. "Les premières années, ça a vraiment été une aventure formidable. Et puis, à partir de 1981, l'état d'esprit libre et indépendant a muté. On a accepté la publicité, la hiérarchie des salaires, les postes fixes, les licenciements... J'étais contre", avait-il assuré au Journal du Kremlin-Bicêtre. Dans un reportage télévisé de 1984 sur Libération, en ligne sur le site de l'INA, il était toutefois moins catégorique, en jugeant l'évolution du journal "logique". "On pouvait toujours rester un quotidien à 15.000 exemplaires (...) pur et dur et mal vivre. Si on était resté à 15.000 exemplaires, on n'aurait pas eu d'argent (...) il n'y aurait plus Libé", déclare-t-il dans ce reportage, interrogé par Cabu, alors dessinateur au Canard enchaîné. Membre du collectif "Les humoristes associés" dans les années 80, Soulas a également dessiné dans Marianne ou Siné Hebdo, et publié plusieurs livres. Ces dernières années, il se consacrait à la peinture.

10.12.2025 à 18:11

"Oh non pas encore": à la frontière Thaïlande-Cambodge, la lassitude des civils évacués

FRANCE24
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Boonkerd Yoodeerum, 64 ans, saignait le caoutchouc lorsqu’il a entendu des explosions près de chez lui, dans la province thaïlandaise de Surin, dimanche, à quelques kilomètres de la frontière. "Ma première pensée a été +Oh non, pas encore+. Puis nous nous sommes précipités ici, sous le pont, pour nous protéger", a‑t‑il confié à l’AFP. Avec sa famille, il a trouvé refuge dans le même endroit qu'il y a cinq mois — et que des années auparavant, lors de précédents accès de tensions meurtriers entre les voisins d’Asie du Sud‑Est. Boonkerd Yoodeerum et sa famille font partie du demi‑million de personnes évacuées qui cherchent refuge depuis le début de la semaine des deux côtés de cette frontière disputée de longue date. Au moins 14 personnes, dont des soldats thaïlandais et des civils cambodgiens, ont été tuées, ont indiqué les autorités, tandis que des avions, des chars et des drones se livraient bataille. Après avoir déjà vécu cela plusieurs fois, Boonkerd Yoodeerum est las que ce différend territorial vieux de plusieurs décennies continue de gronder sans fin en perspective. "Ils ont dit que des négociations apporteraient la paix", poursuit-il. "Mais vous voyez combien de temps cela a duré. Je n’y crois plus". La Thaïlande et le Cambodge avaient signé le 26 octobre un cessez-le-feu sous l'égide de Donald Trump, après des affrontements qui avaient fait en juillet 43 morts de part et d'autre en cinq jours, mais l'accord avait été suspendu quelques semaines plus tard. "Que cessent les combats" De l'autre côté de la frontière, à quelque 70 kilomètres de là, à Srei Snam, sur une aire au bord de la route, des tentes de fortune abritent des centaines de familles cambodgiennes, notamment des femmes avec des enfants. Yin Bei, 30 ans, sa fille de deux mois et son mari ont eux aussi fui leur domicile dès qu’ils ont entendu de fortes explosions à très courte distance lundi. "Que cette guerre ait lieu est très difficile pour nous. J’ai un bébé, alors je souffre", a‑t‑elle déclaré à l’AFP. "Je veux que cette guerre se termine rapidement". Pour Chea Chong, c’est la troisième fois qu’il évacue à cause du conflit. "Les combats sont si intenses", a confié ce Cambodgien de 73 ans, "s'il vous plaît, parlez‑vous. Nous sommes voisins… Mettez‑y fin, nous souffrons". Dans un centre d'évacuation à Surin, en Thaïlande, Ratana Chantrai apaise doucement son chat d’un an, tout duveteux. Leur maison se trouve à seulement cinq kilomètres de la frontière avec le Cambodge. Depuis les fortes détonations de la dernière flambée de violence en juillet, elle est très angoissée. "La seule chose à laquelle je réfléchissais, c’était comment sortir de là et mettre nos quatre chats à l'abri", explique-t-elle. Elle avait préparé un couchage et quelques vêtements à l'avance, sans savoir combien de temps elle devrait partir. "Ce n'est pas possible que les affrontements reprennent sans cesse et nous forcent à fuir aussi souvent. Je ne veux pas que la prochaine génération vive avec ça", ajoute-t-elle. "Je veux juste que les combats s’arrêtent, qu’ils s’arrêtent vraiment". Nittaya Sirithongkoon, employée d’hôpital à la retraite, déplore que les deux pays se battent de nouveau. "Le Cambodge est avant tout notre voisin, c'est comme la famille", confie-t-elle, ajoutant que beaucoup de gens autour d'elle parlent la langue khmère. "Les politiciens (...) ils n’arrêtent pas de se battre entre eux. Je veux que le gouvernement et tous les partis politiques pensent d’abord au pays".
Texte intégral (637 mots)
Boonkerd Yoodeerum, 64 ans, saignait le caoutchouc lorsqu’il a entendu des explosions près de chez lui, dans la province thaïlandaise de Surin, dimanche, à quelques kilomètres de la frontière. "Ma première pensée a été +Oh non, pas encore+. Puis nous nous sommes précipités ici, sous le pont, pour nous protéger", a‑t‑il confié à l’AFP. Avec sa famille, il a trouvé refuge dans le même endroit qu'il y a cinq mois — et que des années auparavant, lors de précédents accès de tensions meurtriers entre les voisins d’Asie du Sud‑Est. Boonkerd Yoodeerum et sa famille font partie du demi‑million de personnes évacuées qui cherchent refuge depuis le début de la semaine des deux côtés de cette frontière disputée de longue date. Au moins 14 personnes, dont des soldats thaïlandais et des civils cambodgiens, ont été tuées, ont indiqué les autorités, tandis que des avions, des chars et des drones se livraient bataille. Après avoir déjà vécu cela plusieurs fois, Boonkerd Yoodeerum est las que ce différend territorial vieux de plusieurs décennies continue de gronder sans fin en perspective. "Ils ont dit que des négociations apporteraient la paix", poursuit-il. "Mais vous voyez combien de temps cela a duré. Je n’y crois plus". La Thaïlande et le Cambodge avaient signé le 26 octobre un cessez-le-feu sous l'égide de Donald Trump, après des affrontements qui avaient fait en juillet 43 morts de part et d'autre en cinq jours, mais l'accord avait été suspendu quelques semaines plus tard. "Que cessent les combats" De l'autre côté de la frontière, à quelque 70 kilomètres de là, à Srei Snam, sur une aire au bord de la route, des tentes de fortune abritent des centaines de familles cambodgiennes, notamment des femmes avec des enfants. Yin Bei, 30 ans, sa fille de deux mois et son mari ont eux aussi fui leur domicile dès qu’ils ont entendu de fortes explosions à très courte distance lundi. "Que cette guerre ait lieu est très difficile pour nous. J’ai un bébé, alors je souffre", a‑t‑elle déclaré à l’AFP. "Je veux que cette guerre se termine rapidement". Pour Chea Chong, c’est la troisième fois qu’il évacue à cause du conflit. "Les combats sont si intenses", a confié ce Cambodgien de 73 ans, "s'il vous plaît, parlez‑vous. Nous sommes voisins… Mettez‑y fin, nous souffrons". Dans un centre d'évacuation à Surin, en Thaïlande, Ratana Chantrai apaise doucement son chat d’un an, tout duveteux. Leur maison se trouve à seulement cinq kilomètres de la frontière avec le Cambodge. Depuis les fortes détonations de la dernière flambée de violence en juillet, elle est très angoissée. "La seule chose à laquelle je réfléchissais, c’était comment sortir de là et mettre nos quatre chats à l'abri", explique-t-elle. Elle avait préparé un couchage et quelques vêtements à l'avance, sans savoir combien de temps elle devrait partir. "Ce n'est pas possible que les affrontements reprennent sans cesse et nous forcent à fuir aussi souvent. Je ne veux pas que la prochaine génération vive avec ça", ajoute-t-elle. "Je veux juste que les combats s’arrêtent, qu’ils s’arrêtent vraiment". Nittaya Sirithongkoon, employée d’hôpital à la retraite, déplore que les deux pays se battent de nouveau. "Le Cambodge est avant tout notre voisin, c'est comme la famille", confie-t-elle, ajoutant que beaucoup de gens autour d'elle parlent la langue khmère. "Les politiciens (...) ils n’arrêtent pas de se battre entre eux. Je veux que le gouvernement et tous les partis politiques pensent d’abord au pays".
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