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02.05.2024 à 23:05

Pas-de-Calais: 200 personnes rassemblées en hommage aux cinq migrants morts au large de Wimereux

FRANCE24

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Le rassemblement s'est tenu non loin de la digue de Wimereux où des habitants et associatifs tenaient des roses rouges et blanches et des petits coeurs découpés dans du carton à la main, dans un vent glacial. Habitants et associatifs entouraient Ahmed 41 ans, père de la petite fille de 7 ans décédée, Sara. Sur un parterre, ont été posés des photos de la petite fille souriante et un petit éléphant en peluche. "Merci à tous d'être là. Je voudrais vous dire que ce n'était pas mon premier choix de traverser vers l'Angleterre. Mais ma situation est devenue très difficile car mon cas a été rejeté il y a 14 ans par les autorités de Belgique. Et aujourd'hui, je suis un papa qui a perdu sa fille", a déclaré le père de la fillette. "Ce qui s'est produit est non seulement une tragédie mais est aussi un drame familial dévastateur", a affirmé Olivier Ternisien, co-président d'Osmose 62. Il a dénoncé le "durcissement des frontières, une militarisation croissante des côtes et les politiques répressives" du gouvernement qui "ne font qu'accentuer les souffrances et les risques encourus par les exilés". Outre la fillette, trois hommes et une femme figurent parmi les victimes de ce nouveau drame qui porte à au moins 15 le nombre de migrants décédés en 2024 dans des tentatives de traversée. Quelque 112 personnes, notamment des Syriens et des Irakiens, avaient pris place à bord de l'embarcation. Plus de 700 migrants sont arrivés au Royaume-Uni mercredi sur des petits bateaux après avoir traversé la Manche, un record pour 2024 alors que le gouvernement britannique a érigé en priorité de mettre fin à ces traversées.

02.05.2024 à 23:03

Ligue Europa: le Bayer Leverkusen assomme la Roma et entrevoit la finale

FRANCE24

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Le Bayer n'est pas encore à Dublin où se disputera le 22 mai la finale de la C3 face à Marseille ou l'Atalanta, mais il s'en est rapproché. Il a aussi pris une petite revanche. Les deux équipes s'étaient déjà affrontées en mai 2023 à ce stade de la compétition et les Allemands s'étaient inclinés 1 à 0 dans la capitale italienne, avant d'être neutralisés à domicile (0-0) et de laisser échapper leur billet pour la finale de la C3. Cette fois, le Bayer abordera le match retour avec un avantage de deux buts, grâce à Florian Wirtz (28e) et Robert Andrich (73e). Les nouveaux champions d'Allemagne peuvent toutefois nourrir quelques regrets: supérieurs dans tous les domaines, ils auraient pu repartir de Rome avec un avantage beaucoup plus net, tant ils ont dominé leurs adversaires, particulièrement après l'ouverture du score. La Roma, en quête d'une troisième finale européenne consécutive (après la Ligue Europa Conference remportée en 2022 face au Feyernoord et la C3 perdue en 2023 contre Séville), s'était pourtant créée la première occasion franche quand Romelu Lukaku a repris un centre de Leandro Paredes. Mais la tête de l'attaquant belge a percuté le haut de la transversale du but allemand (21e). 47e match consécutif sans défaite Cette occasion a réveillé le Bayer qui a fait trembler le Stade olympique sur un contre de Jeremie Frimpong, dont le tir a manqué de peu le cadre (23e). Bousculés, les Romains ont cédé cinq minutes plus tard quand Rick Karsdorp a manqué une passe en retrait et servi Alejandro Grimaldo. L'Espagnol a trouvé Wirtz dans la surface qui a trompé sans mal Svilar. Wirtz (31e), Frimpong (34e) ou encore Andrich (41e) ont manqué de mettre KO la Roma. Après la pause, la Roma a tenté de réagir, mais sans conviction, à l'image du corner repris de la tête par Bryan Cristante (55e). Le Bayer, serein, a doublé la mise sur un tir d'Andrich (73e). Il faudra à la Roma le 9 mai un exploit qu'aucun club allemand ou européen n'a réalisé cette saison: battre le Bayer. L'équipe de Xabi Alonso, toujours en lice pour un retentissant triplé Championnat, Coupe et C3, a enchaîné jeudi un 47e match sans défaite (39 victoires et huit nuls, toutes compétitions confondues). "Nous avons eu beaucoup d'occasions pour repartir avec un avantage de trois buts, mais la Roma a aussi une belle occasion de réduire le score en toute fin de match. Nous sommes satisfaits de ce résultat", a analysé l'entraîneur espagnol. "Cela ne sera pas facile face à cette très belle équipe, mais j'y crois encore, a de son côté assuré l'entraîneur romain Daniele De Rossi. Il y a plein de choses qu'on peut mieux faire."

02.05.2024 à 22:41

Chassé du 1er-mai, "Glucksmann a menti" affirme Panot

FRANCE24

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"Raphaël Glucksmann a menti", a déclaré Mme Panot sur franceinfo, dénonçant "la manoeuvre politicienne" de son adversaire après "un incident qu'il monte lui-même en épingle pour accuser les Insoumis". Violemment pris à partie mercredi par quelques dizaines de manifestants, le candidat social-démocrate a été exfiltré du cortège stéphanois sous des jets de peinture et de canettes, aux cris de "Glucksmann casse-toi". L'intéressé a aussitôt pointé des "énergumènes" appartenant à LFI. Sauf que "ceux qui ont revendiqué ce sont les jeunes communistes" de la Loire, a relevé Mme Panot, estimant qu'il faudrait "demander (au patron du PCF) Fabien Roussel ce qu'il en pense". Le témoignage d'un Insoumis local, drapeau LFI sur l'épaule, expliquant "avoir fait partie de ceux qui ont expulsé" M. Glucksmann, n'a pas fait vaciller Mme Panot. "Je ne connais pas ce militant", a-t-elle réagi, avant de souligner que "toute la direction du mouvement a désapprouvé" ce qui s'est passé à Saint-Etienne. A commencer par Jean-Luc Mélenchon, qui a déploré que cette action fournisse "une diversion médiatique" et "un rôle de victime" au candidat PS-Place publique, qui distance les autres listes de gauche dans les sondages, notamment celle de la LFI Manon Aubry. Le leader LFI a même demandé à Raphaël Glucksmann de s'excuser. "Je suis agressé par des militants radicaux et violents issus des Jeunesses communistes et de LFI et c'est moi qui devrait m'excuser?", s'est indigné M. Glucksmann jeudi soir sur France 5. "Et bien je ne m'excuserai pas. Et je veux dire à ces gens qui brutalisent le débat public qu'ils ne nous impressionnent pas", a-t-il ajouté. "c'est aussi sur la méthode qu'il y a quelques chose à trancher le 9 juin, moi je ne recourrai jamais à la violentisation du débat public", a-t-il ajouté. Enfin, il a souligné n'avoir "jamais mis en avant les milliers d'insultes antisémites" qu'il reçoit, "sauf hier, parce qu'à un moment, il faut dire stop". Malgré ces antagonismes assumés, "ce n'est pas nous qui avons choisi de diviser", a estimé Mme Panot, assurant avoir "jusqu'au dernier moment essayé d'avoir une liste unique" entre les anciens alliés de la Nupes, qui serait selon elle aujourd'hui "la première force politique du pays".

02.05.2024 à 22:39

Plaidoiries finales dans le procès des Etats-Unis contre Google et son puissant moteur de recherche

FRANCE24

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"Vous pensez vraiment que DuckDuckGo est un concurrent de Google?" a par exemple demandé Amit Mehta à l'avocat de Google, qui avait évoqué ce moteur de recherche alternatif, axé sur la confidentialité des données. C'est la première des cinq affaires antitrust majeures en cours d'instruction opposant les autorités américaines aux géants de la tech à déboucher sur un procès. Des poursuites contre Meta, Amazon et Apple, ainsi qu'une plainte distincte contre les activités publicitaires de Google, se dirigent également vers les tribunaux fédéraux. Le ministère de la Justice accuse Google d'avoir enfreint le droit de la concurrence en signant des contrats, qu'il estime illégaux, avec des entreprises comme Apple, pour que son outil déjà ultra dominant soit installé par défaut sur leurs appareils et services. Le procès fleuve a ainsi permis de révéler que Google a déboursé 26 milliards de dollars l'année dernière pour rester le moteur de recherche par défaut sur divers smartphones et navigateurs internet. L'essentiel de cette somme a été versée à Apple. "Effets réels" Mais le juge a exprimé des doutes sur le fait que le gouvernement ait démontré que ces accords ne respectaient pas le droit de la concurrence américain. Pour prouver que des pratiques sont anticoncurrentielles, il faut notamment qu'elles aient entraîné une hausse des prix pour les consommateurs, ou encore l'étouffement de l'innovation dans le domaine concerné. Il semble "difficile d'affirmer que Google n'a pas suffisamment innové", a souligné Amit Mehta. Il y a plus de vingt ans, le procès contre Microsoft et la domination du système d'exploitation Windows a contribué à définir juridiquement comment une plateforme technologique abuse illégalement de son monopole pour punir ses rivaux. Mais le juge a estimé que les deux affaires sont différentes, Microsoft avait imposé des accords d'exclusivité visant à exclure les produits concurrents. "L'utilisateur d'un iPhone a la possibilité de télécharger et d'utiliser des applications concurrentes", a rappelé M. Mehta. "Il faut démontrer l'existence d'effets anticoncurrentiels réels. (...) Si vous n'y parvenez pas, vous perdez", a-t-il encore assené aux avocats du gouvernement. Le juge a également mis en doute la défense de Google, se demandant comment un moteur de recherche rival aurait la capacité de payer le prix fort à Apple pour obtenir une position privilégiée sur ses appareils. Définir le marché "Même s'ils arrivent à un niveau de qualité suffisant, ils devraient ensuite dépenser des milliards de dollars supplémentaires pour compenser Apple", a déclaré M. Mehta. Google a par ailleurs assuré que les recherches effectuées sur Amazon, Facebook ou encore Expedia (voyagiste) relevaient de la concurrence à son moteur de recherche, une affirmation également questionnée par le juge. Si l'activité sur ces sites web était prise en compte pour définir le marché de la recherche sur internet, cela mettrait à mal l'argumentation du gouvernement. Pour les autorités de la concurrence, le marché pertinent est celui des recherches générales des internautes - Google en détient 80% aux Etats-Unis. L'audience va continuer vendredi à Washington. Elle a lieu plus de six mois après la fin du procès et une décision n'est pas attendue avant la fin de l'été ou l'automne. C'est la première fois que les autorités américaines de la concurrence affrontent une grande entreprise technologique devant un tribunal depuis que Microsoft a été pris pour cible. Lors des audiences à l'automne dernier, le PDG de Google, Sundar Pichai, et d'autres cadres supérieurs ont été appelés à la barre. M. Pichai a mis en avant la mission de sa société selon lui : rendre l'information "universellement accessible et utile" à tous.

02.05.2024 à 22:33

Wall Street termine en hausse, encouragée par la Fed

FRANCE24

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Le Dow Jones a engrangé 0,85%, l'indice Nasdaq est monté de 1,51% et l'indice élargi S&P 500 s'est accaparé 0,91%. "Les investisseurs ont poussé un soupir de soulagement, parce que le président de la Fed (Jerome) Powell a dit qu'une hausse de taux était improbable", a expliqué Sam Stovall, de CFRA, au sujet de la conférence de presse de mercredi. Un petit sursaut de l'inflation en mars, à 3,5% sur un an, avait fait craindre à certains investisseurs que la Réserve fédérale ne décide de serrer encore la vis des taux pour ramener les prix dans le rang. "Même s'il (Powell) nous a rappelé que la Fed se déterminerait en fonction des données macroéconomiques, il a aussi indiqué qu'il s'attendait toujours à ce que l'inflation redescende et que les taux baissent", a ajouté Sam Stovall. Wall Street a aussi salué la décision des banquiers centraux de ralentir la réduction du bilan de la Fed. Cela va sensiblement diminuer le volume de bons du Trésor que le marché doit absorber chaque mois pour se substituter à la Fed. "Cela revient un peu à avoir baissé les taux, parce que cela ôté de la pression au marché obligataire, ce qui va aussi bénéficier aux actions", selon Sam Stovall. Le rendement des emprunts américains à 2 ans s'est ainsi brutalement détendu, à 4,87%, contre 4,96% la veille en clôture. Ce reflux et la perspective d'une baisse des taux de la Fed, même si l'échéance est incertaine, ont d'abord bénéficié au secteur technologique, reparti au pas de charge, à l'image de Nvidia (+3,34%), Amazon (+3,20%) ou Apple (+2,20%), dont les résultats étaient attendus après la clôture. Mais le mouvement s'est propagé bien au-delà, notamment aux valeurs dites cycliques, c'est-à-dire sensibles à la conjoncture, telles Walt Disney (+1,95%) ou Nike (+2,31%). Phénomène rare, l'indice Russell 2.000, qui rassemble les plus petites capitalisations de la place new-yorkaise, a fait mieux (+1,72%) que les trois vedettes de la cote, Dow Jones, Nasdaq et S&P 500. Le groupe de cinéma et de télévision Paramount Global a jailli (+13,05%) après que le Wall Street Journal a fait état d'une offre de rachat de 26 milliards de dollars formulée conjointement par le gestionnaire d'actifs Apollo Global Management et Sony. Sollicité, Sony s'est refusé à tout commentaire. Le fabricant de semi-conducteurs Qualcomm a eu le vente en poupe (+9,74%), après la publication de résultats et prévisions au-delà des anticipations. L'entreprise de San Diego (Californie) a notamment été soutenu par des ventes au secteur automobile. Le constructeur de véhicules électriques Rivian est parti pied au plancher (+6,73%), après avoir révélé que l'Etat d'Illinois allait débloquer une enveloppe de 827 millions de dollars pour permettre au groupe d'agrandir son usine de Normal (Illinois). Le laboratoire Moderna a paradé (+12,68%) malgré un chiffre d'affaires inférieur de plus de 90% sur un an. Les investisseurs ont retenu la perte nette moins importante que prévu, notamment grâce à une maîtrise des coûts fixes. Le groupe de Cambridge (Massachusetts) attend le feu vert de l'Agence américaine du médicament (FDA) à son vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS), qui doit lui permettre de doper ses revenus, fortement contractés après le sursaut de la pandémie de coronavirus et des vaccinations de masse. Le loueur de véhicules Avis a surfé (+20,07%) sur un chiffre d'affaires plus élevé que ne le voyait le marché. La perte a, elle aussi, été plus élevée qu'anticipé, du fait notamment de dépréciations importantes liées à la réduction de sa flotte. La plateforme de livraison de repas DoorDash (-10,32%) a eu beau afficher une croissance supérieure aux projections et une perte sensiblement réduite par rapport à la même période de l'an dernier, Wall Street a gardé en tête ses prévisions pour le trimestre en cours, jugées décevantes.
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