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27.07.2024 à 01:37

JO 2024 - Rugby à 7 : comme un air de revanche pour Dupont face à l'Afrique du Sud

Romain HOUEIX

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Avec le rugby à 7, Antoine Dupont a l'occasion d'effacer samedi la cruelle élimination à domicile en quart de finale de la Coupe du monde 2023. Clin d'œil de l'histoire, il retrouve l'Afrique du Sud, son bourreau d'octobre dernier, alors que la France olympique n'est plus qu'à une victoire d'une médaille inédite dans cette discipline.
Avec le rugby à 7, Antoine Dupont a l'occasion d'effacer samedi la cruelle élimination à domicile en quart de finale de la Coupe du monde 2023. Clin d'œil de l'histoire, il retrouve l'Afrique du Sud, son bourreau d'octobre dernier, alors que la France olympique n'est plus qu'à une victoire d'une médaille inédite dans cette discipline.

27.07.2024 à 01:33

Dior et nouveaux créateurs au rendez-vous de la cérémonie des JO 2024

FRANCE24

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Dior au premier plan Les trois grandes stars de la cérémonie ont porté du Dior, marque de LVMH, partenaire "premium" des Jeux. Céline Dion a ainsi signé son grand retour dans une robe étincelante composée de milliers de perles beiges et plus de 500 mètres de franges brodées à même son corps. Lady Gaga a lancé la soirée dans une ambiance cabaret, vêtue d'un justaucorps bustier noir rehaussé d'une voluptueuse traîne en plumes noir et rose poudré "recueillies lors de la mue des oiseaux", a précisé la maison de couture sur X. Son élégante coiffe à plumets s'est agitée au rythme d'une danse-hommage au chorégraphe français Roland Petit, pour lequel Christian Dior avait déjà imaginé des costumes, et à son épouse Zizi Jeanmaire, artiste du music-hall interprète de "Mon truc en plumes". Des plumes, encore, mais figées et dorées cette fois-ci: la popstar Aya Nakamura a brillé, toute d'or vêtue, des paupières aux spartiates montantes rappelant les mythes antiques, au milieu de ses danseuses elles aussi en plumes et pantalon or clinquant. Un drapeau dans la main, l'autre autour du corps: la robe péplum tricolore de huit mètres de long portée par la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel en interprétant "La Marseillaise", est elle aussi une création Dior, réinventée par Maria Grazia Chiuri, sa directrice artistique. Autre griffe à la fête: Louis Vuitton, du groupe LVMH, vu sur la veste matelassée rouge et noire du rappeur Rim'K. Podium So French: une poignée de drag queens, parmi lesquelles l'énergique Piche, a convié les spectateurs à un véritable défilé de mode mettant en avant la nouvelle garde de créateurs et créatrices du pays. La mannequin Farida Khelfa, muse de Jean Paul Gaultier et d'Alaïa dans les années 80, s'est élancée entre les flaques de pluie sur un podium recouvert d'un tapis rouge, traversant la Seine pour une ode au monde de la nuit. Au son de la DJ Barbara Butch, icône LGBT, les créations résolument queer de Victor Weinsanto ou de Jeanne Friot s'exhibent aux yeux du monde. Cette dernière est également à l'origine des cape et capuche argentées revêtues par la cavalière qui a porté le drapeau olympique jusqu'au Trocadéro. Un Philippe Katerine costumé en Dionysos (dieu de la fête dans la mythologie grecque), peint en bleu et enduit de paillettes, orné d'une guirlande de faux fruits a clos cette séquence mode. Cette création singulière est signée Olivier Bériot, costumier de cinéma et spectacle, qui a notamment travaillé sur la série Netflix "Lupin", au succès international, et qui a aussi pensé les costumes des révolutionnaires ou d'une Marie-Antoinette décapitée. Athlètes fashionables Sous les capes de pluie en plastique des athlètes français, LVMH encore, avec des costumes bleu marine au col en dégradé vers le rouge, chemises blanches et mocassins signés Berluti. "Un moment d'immense fierté pour Berluti" a écrit sur X sa maison mère, LVMH, alors que la péniche de l'équipe de France fermait la parade sur la Seine. Devant eux, les Italiens étaient habillés en Emporio Armani, les Américains ont fait appel à Ralph Lauren. Mais certaines délégations ont opté pour des tenues inspirées de vêtements traditionnels, comme la Mongolie, avec un ensemble aux plastron et col brodés largement commenté sur les réseaux sociaux pour leur élégance. L'Algérie, l'Arménie ou le Népal ont également fait ce choix. Avec leurs bérets rouges savamment inclinés sur la tête, les Monégasques, eux, ont montré qu'ils étaient bien "in Paris".
Texte intégral (640 mots)
Dior au premier plan Les trois grandes stars de la cérémonie ont porté du Dior, marque de LVMH, partenaire "premium" des Jeux. Céline Dion a ainsi signé son grand retour dans une robe étincelante composée de milliers de perles beiges et plus de 500 mètres de franges brodées à même son corps. Lady Gaga a lancé la soirée dans une ambiance cabaret, vêtue d'un justaucorps bustier noir rehaussé d'une voluptueuse traîne en plumes noir et rose poudré "recueillies lors de la mue des oiseaux", a précisé la maison de couture sur X. Son élégante coiffe à plumets s'est agitée au rythme d'une danse-hommage au chorégraphe français Roland Petit, pour lequel Christian Dior avait déjà imaginé des costumes, et à son épouse Zizi Jeanmaire, artiste du music-hall interprète de "Mon truc en plumes". Des plumes, encore, mais figées et dorées cette fois-ci: la popstar Aya Nakamura a brillé, toute d'or vêtue, des paupières aux spartiates montantes rappelant les mythes antiques, au milieu de ses danseuses elles aussi en plumes et pantalon or clinquant. Un drapeau dans la main, l'autre autour du corps: la robe péplum tricolore de huit mètres de long portée par la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel en interprétant "La Marseillaise", est elle aussi une création Dior, réinventée par Maria Grazia Chiuri, sa directrice artistique. Autre griffe à la fête: Louis Vuitton, du groupe LVMH, vu sur la veste matelassée rouge et noire du rappeur Rim'K. Podium So French: une poignée de drag queens, parmi lesquelles l'énergique Piche, a convié les spectateurs à un véritable défilé de mode mettant en avant la nouvelle garde de créateurs et créatrices du pays. La mannequin Farida Khelfa, muse de Jean Paul Gaultier et d'Alaïa dans les années 80, s'est élancée entre les flaques de pluie sur un podium recouvert d'un tapis rouge, traversant la Seine pour une ode au monde de la nuit. Au son de la DJ Barbara Butch, icône LGBT, les créations résolument queer de Victor Weinsanto ou de Jeanne Friot s'exhibent aux yeux du monde. Cette dernière est également à l'origine des cape et capuche argentées revêtues par la cavalière qui a porté le drapeau olympique jusqu'au Trocadéro. Un Philippe Katerine costumé en Dionysos (dieu de la fête dans la mythologie grecque), peint en bleu et enduit de paillettes, orné d'une guirlande de faux fruits a clos cette séquence mode. Cette création singulière est signée Olivier Bériot, costumier de cinéma et spectacle, qui a notamment travaillé sur la série Netflix "Lupin", au succès international, et qui a aussi pensé les costumes des révolutionnaires ou d'une Marie-Antoinette décapitée. Athlètes fashionables Sous les capes de pluie en plastique des athlètes français, LVMH encore, avec des costumes bleu marine au col en dégradé vers le rouge, chemises blanches et mocassins signés Berluti. "Un moment d'immense fierté pour Berluti" a écrit sur X sa maison mère, LVMH, alors que la péniche de l'équipe de France fermait la parade sur la Seine. Devant eux, les Italiens étaient habillés en Emporio Armani, les Américains ont fait appel à Ralph Lauren. Mais certaines délégations ont opté pour des tenues inspirées de vêtements traditionnels, comme la Mongolie, avec un ensemble aux plastron et col brodés largement commenté sur les réseaux sociaux pour leur élégance. L'Algérie, l'Arménie ou le Népal ont également fait ce choix. Avec leurs bérets rouges savamment inclinés sur la tête, les Monégasques, eux, ont montré qu'ils étaient bien "in Paris".

27.07.2024 à 01:23

À la cérémonie d'ouverture des JO-2024, des spectateurs trempés mais aux yeux brillants

FRANCE24

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Vers 23H30 (21H30 GMT), après près de quatre heures d'un spectacle éblouissant le long des six kilomètres, une courageuse foule trempée jusqu'aux os se disperse dans les rues de Paris avec des souvenirs plein les mirettes. "C'était incroyable malgré la pluie. Céline Dion, la tour Eiffel, c'était woooow ! Et être avec des gens s'amusant, dansant, cette ambiance, c'était génial", s'enthousiasme à la sortie auprès de l'AFP Arturo Sahagun, un spectateur mexicain, "c'est différent que de vivre ça dans un stade où c'est plus statique". La prestation finale depuis la tour Eiffel de la chanteuse Céline Dion, qui a surmonté une maladie aux crises paralysantes et ne s'était plus produite sur scène depuis 2020, a arraché des larmes à bien des spectateurs. "La partie de Céline Dion, j'ai eu des frissons. Le message de paix m'a marqué. Je suis originaire d'Ukraine et les gens tous unis c'est un beau message de paix et de réconciliation", confie Georges Grokhovsky. De l'autre côté du périphérique, dans une fan-zone de la ville populaire de Saint-Denis, des familles ont suivi dans une ambiance bon enfant la cérémonie sur un écran géant installé sur le canal passant au pied du Stade de France. "Le symbole est beau, on aimerait que ce soit comme ça dans la réalité. On est tous frères et sœurs", commente Zohra après l'allumage de la vasque de la flamme olympique par Teddy Riner et Marie-José Pérec. Bémol de cette cérémonie en pleine ville: passé l'effet "wow" des débuts du spectacle, avec les prestations de Lady Gaga ou Aya Nakamura, l'intensification de la pluie a fini par doucher l'enthousiasme de certains. À partir du milieu de la soirée, une partie du public détrempé a commencé à quitter le périmètre ultrasécurisé le long du fleuve sur lequel se tient la cérémonie. "Une folle idée" "Le show est incroyable. Une idée intéressante, avec une approche très novatrice. Juste un peu refroidi par ce temps", déclare Mike Smith, un consultant venu de Grande-Bretagne avec sa femme. "Mais nous sommes Britanniques, nous sommes habitués". Parapluie, poncho, sac poubelle, voire même morceau de papier bulle, chacun s'est protégé avec les moyens du bord contre les cordes qui sont tombées drues, implacables. "On a payé 1.600 euros chaque place pour voir juste défiler des bateaux sous la pluie, on pensait que tout le long il y aurait au moins des animations", déplore Marie-Thérèse Roquet, une septuagénaire partie au cours de la cérémonie. En bord de Seine, deux mondes se sont toisés entre les tribunes assises des quais bas, avec leurs tickets à des prix faramineux, et la foule des quais hauts, qui a bénéficié de places debout gratuites mais à visibilité réduite. "Nan mais regarde-les avec leurs coupettes sur le bateau (arrimé en contrebas, ndlr), j'aurais dû faire péter mon plan d'épargne pour en être", rouspète un spectateur de quai haut près du pont de l'Alma. Sur ces mêmes quais hauts, l'ambiance a pris par moments des allures de bal populaire avec des groupes dansant et se déhanchant devant l'écran géant au rythme des tubes pop ou disco. Marc-Henri Maissiad a bien failli manquer la cérémonie à cause de l'annulation de son train vendredi matin. Mais, résolu, cet habitant d'Angers a sauté dans sa voiture pour conduire jusqu'à la capitale. "Ni le sabotage ni la pluie nous aura arrêtés", dit-il, "on a tenu bon pour voir cette folle idée sur scène". Au milieu des Champs-Elysées, touristes et parisiens s'arrêtent pour photographier le ballon enflammé avec la vasque olympique dans le ciel, aligné avec la perspective de l'avenue. La pluie a enfin cessé, les Jeux peuvent commencer.
Texte intégral (665 mots)
Vers 23H30 (21H30 GMT), après près de quatre heures d'un spectacle éblouissant le long des six kilomètres, une courageuse foule trempée jusqu'aux os se disperse dans les rues de Paris avec des souvenirs plein les mirettes. "C'était incroyable malgré la pluie. Céline Dion, la tour Eiffel, c'était woooow ! Et être avec des gens s'amusant, dansant, cette ambiance, c'était génial", s'enthousiasme à la sortie auprès de l'AFP Arturo Sahagun, un spectateur mexicain, "c'est différent que de vivre ça dans un stade où c'est plus statique". La prestation finale depuis la tour Eiffel de la chanteuse Céline Dion, qui a surmonté une maladie aux crises paralysantes et ne s'était plus produite sur scène depuis 2020, a arraché des larmes à bien des spectateurs. "La partie de Céline Dion, j'ai eu des frissons. Le message de paix m'a marqué. Je suis originaire d'Ukraine et les gens tous unis c'est un beau message de paix et de réconciliation", confie Georges Grokhovsky. De l'autre côté du périphérique, dans une fan-zone de la ville populaire de Saint-Denis, des familles ont suivi dans une ambiance bon enfant la cérémonie sur un écran géant installé sur le canal passant au pied du Stade de France. "Le symbole est beau, on aimerait que ce soit comme ça dans la réalité. On est tous frères et sœurs", commente Zohra après l'allumage de la vasque de la flamme olympique par Teddy Riner et Marie-José Pérec. Bémol de cette cérémonie en pleine ville: passé l'effet "wow" des débuts du spectacle, avec les prestations de Lady Gaga ou Aya Nakamura, l'intensification de la pluie a fini par doucher l'enthousiasme de certains. À partir du milieu de la soirée, une partie du public détrempé a commencé à quitter le périmètre ultrasécurisé le long du fleuve sur lequel se tient la cérémonie. "Une folle idée" "Le show est incroyable. Une idée intéressante, avec une approche très novatrice. Juste un peu refroidi par ce temps", déclare Mike Smith, un consultant venu de Grande-Bretagne avec sa femme. "Mais nous sommes Britanniques, nous sommes habitués". Parapluie, poncho, sac poubelle, voire même morceau de papier bulle, chacun s'est protégé avec les moyens du bord contre les cordes qui sont tombées drues, implacables. "On a payé 1.600 euros chaque place pour voir juste défiler des bateaux sous la pluie, on pensait que tout le long il y aurait au moins des animations", déplore Marie-Thérèse Roquet, une septuagénaire partie au cours de la cérémonie. En bord de Seine, deux mondes se sont toisés entre les tribunes assises des quais bas, avec leurs tickets à des prix faramineux, et la foule des quais hauts, qui a bénéficié de places debout gratuites mais à visibilité réduite. "Nan mais regarde-les avec leurs coupettes sur le bateau (arrimé en contrebas, ndlr), j'aurais dû faire péter mon plan d'épargne pour en être", rouspète un spectateur de quai haut près du pont de l'Alma. Sur ces mêmes quais hauts, l'ambiance a pris par moments des allures de bal populaire avec des groupes dansant et se déhanchant devant l'écran géant au rythme des tubes pop ou disco. Marc-Henri Maissiad a bien failli manquer la cérémonie à cause de l'annulation de son train vendredi matin. Mais, résolu, cet habitant d'Angers a sauté dans sa voiture pour conduire jusqu'à la capitale. "Ni le sabotage ni la pluie nous aura arrêtés", dit-il, "on a tenu bon pour voir cette folle idée sur scène". Au milieu des Champs-Elysées, touristes et parisiens s'arrêtent pour photographier le ballon enflammé avec la vasque olympique dans le ciel, aligné avec la perspective de l'avenue. La pluie a enfin cessé, les Jeux peuvent commencer.

27.07.2024 à 00:01

Sabotages, pluie battante et apothéose sur la Seine, Paris a repris sa saga olympique

FRANCE24

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Récit d'une journée historique et mouvementée qui a commencé par des "sabotages criminels" du réseau ferroviaire et s'est conclu, sous la pluie, par une incroyable cérémonie d'ouverture sur la Seine. . Réveil "très tôt" pour Estanguet Tony Estanguet a été réveillé "très tôt". La journée du patron du comité d'organisation Paris-2024 commence avec une mauvaise nouvelle: il pleut sur Paris, une météo qui jette une ombre sur la cérémonie d'ouverture qui, pour la première fois de son histoire, aura lieu hors d'un stade. "J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu que c'était pas fou fou", admet-il à France Inter. "La cérémonie a été pensée pour pouvoir se tenir sous la pluie (...) On s'adaptera", assure le triple champion olympique de canoë. L'évolution du ciel parisien, ou encore le mystère, savamment entretenu par Paris-2024, sur l'identité du dernier relayeur qui va embraser la vase olympique, vont toutefois vite être relégués au second plan. . "Attaque massive pour paralyser le réseau" A 08h15, la SNCF annonce avoir subi vers 04h00 une "attaque massive d'ampleur pour paralyser" son réseau et prévient que la circulation des TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est sera "très perturbée", affectant 800.000 voyageurs. Trois actes de sabotage ont touché des postes d'aiguillage, précise-t-elle plus tard: sur l'axe Nord du TGV, à proximité d'Arras, sur l'axe Est, en Moselle, ainsi que sur l'axe Atlantique, en Eure-et-Loir. Les auteurs ont coupé et incendié des câbles et faisceaux de fibres optiques permettant de transmettre des informations de sécurité pour les conducteurs, et de commander les aiguillages ou encore les feux rouges. . Les "Jeux des athlètes" sabotés Vers 10h00, sur la chaîne d'informations en continu BFMTV, Amélie Oudéa-Castera exprime sa colère contre ceux qui veulent "saboter" les "Jeux des athlètes". "C'est proprement consternant, parce que jouer contre les Jeux, c'est jouer contre la France", déclare la ministre des Sports et des Jeux olympiques. On s'inquiète alors de savoir notamment si ces sportifs, dont les superstars américaines du basket LeBron James et Stephen Curry, établis près de Lille, pourraient être privés de cérémonie d'ouverture ou, pire, coincés dans un train en rase-campagne. La SNCF précisera plus tard, sans faire mention des cadors de la NBA que quatre trains circulaient "avec des athlètes à bord". "Les deux premiers sont arrivés, le 3e est en circulation et l'équipe circulant dans le dernier va être repositionnée sur un autre train", a-t-elle détaillé. "Nos services de renseignement et nos forces de l'ordre sont mobilisés pour retrouver et punir les auteurs de ces actes criminels", assure de son côté Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire. . La pluie annoncée Peu avant 16h00, alors qu'Emmanuel Macron accueille à l'Elysée quelque 85 chefs d'Etat et de gouvernement étrangers pour une réception avant la cérémonie d'ouverture, les premiers spectateurs peuvent accéder aux quais de Seine. Ils seront près de 400.000 à suivre à partir de 19h30 la parade des athlètes sur des bateaux. Ils devront s'armer de patience et de... vêtements imperméables. Les nouvelles sur le front de la météo ne sont pas bonnes, après un après-midi gris mais sans pluie: "Cette fois, plus vraiment de doute, prévient Jérôme Lecou, prévisionniste à Météo-France. La pluie devrait se mettre en place vers 20h00". + Pérec et Riner embrasent le ciel parisien A 19h30, la cérémonie d'ouverture débute avec un rideau d'eau et un feu d'artifice bleu blanc rouge sur le Pont d'Austerlitz, avant que n'apparaisse le premier des bateaux transportant les délégations, celui de la Grèce. Si la tradition olympique est à cet égard respectée, la cérémonie des JO-2024 comme annoncée par son directeur artistique Thomas Jolly, a cassé bien des codes en mettant en scène la Seine et des monuments emblématiques parisiens. Colorée, inédite, déjantée même, elle a dressé le tableau en musique d'une France fière de sa diversité et riche de son histoire, avec en guest-stars Lady Gaga et Aya Nakamura qui a fait danser la Garde républicaine et des superstars du sport comme LeBron James, porte-drapeau des Etats-Unis. A 22h54, Emmanuel Macron a proclamé les JO-2024 ouverts, puis Zinédine Zidane a transmis la flamme à Rafael Nadal, rejoint sur la Seine par Serena Williams, Carl Lewis et Nadia Comaneci. Ce sont finalement deux légendes du sport français, Marie-José Pérec et Teddy Riner qui ont embrasé la vasque en forme d'un ballon dirigeable qui s'est envolé dans le ciel de Paris, pendant que Céline Dion chantait "L'hymne à l'amour" d'Edith Piaf depuis le premier étage de la tour Eiffel.
Texte intégral (829 mots)
Récit d'une journée historique et mouvementée qui a commencé par des "sabotages criminels" du réseau ferroviaire et s'est conclu, sous la pluie, par une incroyable cérémonie d'ouverture sur la Seine. . Réveil "très tôt" pour Estanguet Tony Estanguet a été réveillé "très tôt". La journée du patron du comité d'organisation Paris-2024 commence avec une mauvaise nouvelle: il pleut sur Paris, une météo qui jette une ombre sur la cérémonie d'ouverture qui, pour la première fois de son histoire, aura lieu hors d'un stade. "J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu que c'était pas fou fou", admet-il à France Inter. "La cérémonie a été pensée pour pouvoir se tenir sous la pluie (...) On s'adaptera", assure le triple champion olympique de canoë. L'évolution du ciel parisien, ou encore le mystère, savamment entretenu par Paris-2024, sur l'identité du dernier relayeur qui va embraser la vase olympique, vont toutefois vite être relégués au second plan. . "Attaque massive pour paralyser le réseau" A 08h15, la SNCF annonce avoir subi vers 04h00 une "attaque massive d'ampleur pour paralyser" son réseau et prévient que la circulation des TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est sera "très perturbée", affectant 800.000 voyageurs. Trois actes de sabotage ont touché des postes d'aiguillage, précise-t-elle plus tard: sur l'axe Nord du TGV, à proximité d'Arras, sur l'axe Est, en Moselle, ainsi que sur l'axe Atlantique, en Eure-et-Loir. Les auteurs ont coupé et incendié des câbles et faisceaux de fibres optiques permettant de transmettre des informations de sécurité pour les conducteurs, et de commander les aiguillages ou encore les feux rouges. . Les "Jeux des athlètes" sabotés Vers 10h00, sur la chaîne d'informations en continu BFMTV, Amélie Oudéa-Castera exprime sa colère contre ceux qui veulent "saboter" les "Jeux des athlètes". "C'est proprement consternant, parce que jouer contre les Jeux, c'est jouer contre la France", déclare la ministre des Sports et des Jeux olympiques. On s'inquiète alors de savoir notamment si ces sportifs, dont les superstars américaines du basket LeBron James et Stephen Curry, établis près de Lille, pourraient être privés de cérémonie d'ouverture ou, pire, coincés dans un train en rase-campagne. La SNCF précisera plus tard, sans faire mention des cadors de la NBA que quatre trains circulaient "avec des athlètes à bord". "Les deux premiers sont arrivés, le 3e est en circulation et l'équipe circulant dans le dernier va être repositionnée sur un autre train", a-t-elle détaillé. "Nos services de renseignement et nos forces de l'ordre sont mobilisés pour retrouver et punir les auteurs de ces actes criminels", assure de son côté Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire. . La pluie annoncée Peu avant 16h00, alors qu'Emmanuel Macron accueille à l'Elysée quelque 85 chefs d'Etat et de gouvernement étrangers pour une réception avant la cérémonie d'ouverture, les premiers spectateurs peuvent accéder aux quais de Seine. Ils seront près de 400.000 à suivre à partir de 19h30 la parade des athlètes sur des bateaux. Ils devront s'armer de patience et de... vêtements imperméables. Les nouvelles sur le front de la météo ne sont pas bonnes, après un après-midi gris mais sans pluie: "Cette fois, plus vraiment de doute, prévient Jérôme Lecou, prévisionniste à Météo-France. La pluie devrait se mettre en place vers 20h00". + Pérec et Riner embrasent le ciel parisien A 19h30, la cérémonie d'ouverture débute avec un rideau d'eau et un feu d'artifice bleu blanc rouge sur le Pont d'Austerlitz, avant que n'apparaisse le premier des bateaux transportant les délégations, celui de la Grèce. Si la tradition olympique est à cet égard respectée, la cérémonie des JO-2024 comme annoncée par son directeur artistique Thomas Jolly, a cassé bien des codes en mettant en scène la Seine et des monuments emblématiques parisiens. Colorée, inédite, déjantée même, elle a dressé le tableau en musique d'une France fière de sa diversité et riche de son histoire, avec en guest-stars Lady Gaga et Aya Nakamura qui a fait danser la Garde républicaine et des superstars du sport comme LeBron James, porte-drapeau des Etats-Unis. A 22h54, Emmanuel Macron a proclamé les JO-2024 ouverts, puis Zinédine Zidane a transmis la flamme à Rafael Nadal, rejoint sur la Seine par Serena Williams, Carl Lewis et Nadia Comaneci. Ce sont finalement deux légendes du sport français, Marie-José Pérec et Teddy Riner qui ont embrasé la vasque en forme d'un ballon dirigeable qui s'est envolé dans le ciel de Paris, pendant que Céline Dion chantait "L'hymne à l'amour" d'Edith Piaf depuis le premier étage de la tour Eiffel.

26.07.2024 à 23:53

JO-2024: Marie-José Pérec, comme une évidence

FRANCE24

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Un temps fort de plus vers l'éternité pour cette légende du sport français à la foulée inoubliable, seule athlète tricolore triple championne olympique (200 m en 1992, 200 m et 400 m en 1996), porte-drapeau de la délégation française aux Jeux d'Atlanta en 1996, restée aussi dans les mémoires pour sa fuite spectaculaire de Sydney en 2000. À 56 ans, son aura intacte, Pérec était largement réclamée comme dernière relayeuse de la flamme olympique, par le sélectionneur de l'équipe de France olympique de football Thierry Henry - "il n'y a personne au-dessus d'elle" - ; son camarade champion du monde 1998 Lilian Thuram - "une évidence" - ; ou encore la discobole porte-drapeau sur la Seine Mélina Robert-Michon, "100% team Pérec". "Les Jeux, c'est ma vie", a l'habitude de répéter la Guadeloupéenne, qui loue l'éducation reçue de sa grand-mère Éléonore, à Basse-Terre, dans sa trajectoire dorée. "Relever la tête" "Mamie nous appelait pour écouter à la radio les combats de Mohamed Ali, se souvient-elle auprès de l'AFP. Elle disait que c'était le sauveur. Elle était amoureuse des grandes figures. Elle a dû mettre des petites graines qui m'ont donné envie de devenir quelqu'un aussi." "En fait, j'ai toujours cherché à marquer mon temps", résume Pérec. Repérée par sa prof de sport, la graine de championne, qui mesure déjà 1,75 m à 13 ans, arrive en métropole en 1985, à peine majeure. Mais sa collaboration avec Fernand Urtebise tourne court, au point qu'elle arrête un temps l'athlétisme. Elle y revient deux ans plus tard, entraînée par François Pépin, mais c'est Jacques Piasenta qui l'accompagne vers ses premiers titres internationaux sur 400 m : or mondial en 1991 et or olympique en 1992. "Quand je suis arrivée en métropole, j'ai vécu plein de choses par rapport aux Antillais. Les gens disaient qu'on n'avait pas de projets, qu'on était nonchalants, etc. Moi, je voulais leur montrer que non, qu'on savait faire des choses. Je voulais que le regard change sur nous. À l'époque, les gens ne disaient pas ce qu'ils vivaient. Je voulais être leur porte-voix, les aider à relever la tête, raconte-t-elle. Mais pour ça, il fallait gagner, sinon ton discours n'est pas audible." "Fâchée avec tout le monde" Partie "fâchée avec tout le monde" aux États-Unis début 1994, pour rejoindre le groupe de sprinteurs de John Smith, en Californie, Pérec continue à gagner: or européen et mondial du 400 m en 1994 et 1995, avant l'apothéose, un rare doublé olympique 200 m-400 m à Atlanta en 1996 - comme la légende américaine Michael Johnson. Rien ne va plus l'olympiade suivante, entre mononucléose et myocardite qui mettent sa carrière en péril, traitement à la cortisone qui lui fait prendre douze kilos, et départ choc à quelques mois des JO-2000 pour Rostock, en Allemagne, auprès du sulfureux Wolfgang Meier. Point d'orgue - et finalement de rupture : sa fuite de Sydney, sans y avoir couru, emportée par la pression médiatique et populaire entourant son duel avec sa rivale australienne Cathy Freeman, d'origine aborigène et érigée en symbole de la réconciliation de tout un pays. Clin d'oeil de l'histoire, cette dernière avait allumé la vasque de ses Jeux à domicile - avant Pérec. "Je monte dans l'avion, et là, c'est la descente aux enfers", raconte l'icône française dans le documentaire que vient de lui consacrer Canal+, intitulé "Marie-Jo". Jamais elle n'a retrouvé sa meilleure forme ensuite. Presque un quart de siècle plus tard, Pérec rêvait à voix haute d'être l'élue pour embraser la vasque olympique - comme Mohamed Ali à Atlanta, légende de la boxe et figure de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, l'idole de sa grand-mère. "Si j'étais choisie, ce serait comme gagner une médaille d'or en plus, par rapport à tout ce que ça représente, espérait-elle il y a plusieurs mois. Et je deviendrais quelque part la petite Mohamed Ali de ma mamie."
Texte intégral (684 mots)
Un temps fort de plus vers l'éternité pour cette légende du sport français à la foulée inoubliable, seule athlète tricolore triple championne olympique (200 m en 1992, 200 m et 400 m en 1996), porte-drapeau de la délégation française aux Jeux d'Atlanta en 1996, restée aussi dans les mémoires pour sa fuite spectaculaire de Sydney en 2000. À 56 ans, son aura intacte, Pérec était largement réclamée comme dernière relayeuse de la flamme olympique, par le sélectionneur de l'équipe de France olympique de football Thierry Henry - "il n'y a personne au-dessus d'elle" - ; son camarade champion du monde 1998 Lilian Thuram - "une évidence" - ; ou encore la discobole porte-drapeau sur la Seine Mélina Robert-Michon, "100% team Pérec". "Les Jeux, c'est ma vie", a l'habitude de répéter la Guadeloupéenne, qui loue l'éducation reçue de sa grand-mère Éléonore, à Basse-Terre, dans sa trajectoire dorée. "Relever la tête" "Mamie nous appelait pour écouter à la radio les combats de Mohamed Ali, se souvient-elle auprès de l'AFP. Elle disait que c'était le sauveur. Elle était amoureuse des grandes figures. Elle a dû mettre des petites graines qui m'ont donné envie de devenir quelqu'un aussi." "En fait, j'ai toujours cherché à marquer mon temps", résume Pérec. Repérée par sa prof de sport, la graine de championne, qui mesure déjà 1,75 m à 13 ans, arrive en métropole en 1985, à peine majeure. Mais sa collaboration avec Fernand Urtebise tourne court, au point qu'elle arrête un temps l'athlétisme. Elle y revient deux ans plus tard, entraînée par François Pépin, mais c'est Jacques Piasenta qui l'accompagne vers ses premiers titres internationaux sur 400 m : or mondial en 1991 et or olympique en 1992. "Quand je suis arrivée en métropole, j'ai vécu plein de choses par rapport aux Antillais. Les gens disaient qu'on n'avait pas de projets, qu'on était nonchalants, etc. Moi, je voulais leur montrer que non, qu'on savait faire des choses. Je voulais que le regard change sur nous. À l'époque, les gens ne disaient pas ce qu'ils vivaient. Je voulais être leur porte-voix, les aider à relever la tête, raconte-t-elle. Mais pour ça, il fallait gagner, sinon ton discours n'est pas audible." "Fâchée avec tout le monde" Partie "fâchée avec tout le monde" aux États-Unis début 1994, pour rejoindre le groupe de sprinteurs de John Smith, en Californie, Pérec continue à gagner: or européen et mondial du 400 m en 1994 et 1995, avant l'apothéose, un rare doublé olympique 200 m-400 m à Atlanta en 1996 - comme la légende américaine Michael Johnson. Rien ne va plus l'olympiade suivante, entre mononucléose et myocardite qui mettent sa carrière en péril, traitement à la cortisone qui lui fait prendre douze kilos, et départ choc à quelques mois des JO-2000 pour Rostock, en Allemagne, auprès du sulfureux Wolfgang Meier. Point d'orgue - et finalement de rupture : sa fuite de Sydney, sans y avoir couru, emportée par la pression médiatique et populaire entourant son duel avec sa rivale australienne Cathy Freeman, d'origine aborigène et érigée en symbole de la réconciliation de tout un pays. Clin d'oeil de l'histoire, cette dernière avait allumé la vasque de ses Jeux à domicile - avant Pérec. "Je monte dans l'avion, et là, c'est la descente aux enfers", raconte l'icône française dans le documentaire que vient de lui consacrer Canal+, intitulé "Marie-Jo". Jamais elle n'a retrouvé sa meilleure forme ensuite. Presque un quart de siècle plus tard, Pérec rêvait à voix haute d'être l'élue pour embraser la vasque olympique - comme Mohamed Ali à Atlanta, légende de la boxe et figure de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, l'idole de sa grand-mère. "Si j'étais choisie, ce serait comme gagner une médaille d'or en plus, par rapport à tout ce que ça représente, espérait-elle il y a plusieurs mois. Et je deviendrais quelque part la petite Mohamed Ali de ma mamie."
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