Alors que la Seine-Saint-Denis – où le taux de chômage est de 10,5 % – supporte la majorité des conséquences néfastes et des épreuves de Paris 2024, vous martelez avec un enthousiasme révoltant que les Jeux reposent sur les bénévoles. Nos expériences en tant qu'infiltré·es dans votre programme nous ont appris, si ce n'est confirmé, qu'en fait de bénévolat il s'agit bien de travail gratuit.
Un travail pour lequel nous avons passé plusieurs étapes de sélection (débouchant pour certain·es sur un refus), qui demande d'avoir ou d'acquérir des compétences particulières et de résister à la pression, qui impose une hiérarchie, des contraintes, le port obligatoire de l'uniforme... […] Le tout au service d'une organisation et de sponsors qui, eux, réaliseront d'indécents profits. »