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Revue de presse de la presse alternative

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02.06.2023 à 21:40

11 juin - Rencontre autour du live "Reprendre la Terre aux Machines" !

📅 Date : 11 juin 2023 ⌚ Heure : 14h00 - 17h00 📍 Lieu : Perma G'Rennes

Venez rencontrer les Amis de Perma G'Rennes et Jean-Claude Balbot de l'Atelier Paysan pour un temps d'échange autour du livre « Reprendre la Terre aux machines » !

Cet après-midi convivial sera l'occasion de rencontrer des personnes engagées dans la transition agricole et d'en apprendre davantage sur les différentes approches permettant de reprendre la terre aux machines. Nous aurons des intervenants passionnés qui partageront leurs expériences et leurs connaissances.
La discussion sera suivie d'un goûter où vous pourrez déguster des produits locaux et échanger avec les autres participants. Ce sera une belle opportunité de tisser des liens, de partager des idées et de s'inspirer mutuellement.
Nous vous encourageons à venir nombreux pour participer à cette discussion enrichissante et pour soutenir notre engagement commun en faveur d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement.
Un chantier collectif à 10h sur le site de l'association puis un repas à prix libre préparé par le food-truck militant MACHA (La Marmite des Champs) seront aussi proposés pour bien démarrer la journée !
N'oubliez pas de noter cette date dans votre agenda et de la partager avec vos amis et votre famille. Ensemble, nous pouvons faire la différence et créer un avenir plus durable !


“ Le temps joue pour nous : les AMAP, la Bio et les circuits courts apparaissent de plus en plus dans les médias comme dans nos assiettes – l'opinion publique est acquise. Si chaque consommateur change ses habitudes alimentaires, si chaque agriculteur se forme à l'agroécologie, alors la victoire est au bout de la fourchette.

Ceci est une fable.

L'appel à la responsabilité individuelle, ce « chacun doit faire sa part », ne mettra jamais fin au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement au moindre coût, une machine à confisquer les savoirs et savoir-faire, à enrichir les industries technologiques, à déshumaniser.

Il est temps d'échapper à notre enfermement dans les niches d'un marché alimentaire réservé aux classes aisées et de reprendre entièrement la terre aux machines. Ce manifeste propose de sérieuses pistes de rupture.

L'Atelier Paysan accompagne la conception et le colportage des technologies paysannes. Les auteurs, paysans, syndicalistes et militants, sociétaires de la coopérative, font le constat que les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, s'avèrent totalement inoffensives face au complexe agro-industriel, plus prédateur que jamais.”

Reprendre la Terre aux Machines : Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, l'Atelier Paysan, Editions Seuil.

👥 ❓Les Ami.es de Perma G'Rennes, c'est quoi ?

Nous sommes une association née de la nécessité de créer un espace qui allie autonomie et résistance : tout en travaillant la terre et en préservant notre fabuleux site de la Prévalaye, c'est faire le lien avec le quartier de Cleunay que nous visons. Nous avons à coeur de rediffuser les compétences d'autonomie comme celles qui touchent à l'alimentation au sein des villes et plus particulièrement des quartiers populaires, coupés de tout lien concret avec les campagnes environnantes et donc dépendants du capitalisme pour survivre. A terme, c'est la sécurité sociale de l'alimentation que nous souhaitons mettre en place, parce que manger bien et à un prix décent est un droit fondamental.
Nous organisons donc toutes les semaines des chantiers collectifs, ateliers "Mains dans la terre", causeries, etc.
Nous sommes situés Chemin de la Taupinais, en face de l'Ecocentre de la Taupinais !

Nous tenons également à vous rappeler que nous sommes actuellement en campagne de dons (https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-perma-g-rennes) pour assurer la pérennité de notre association. Votre générosité nous aidera à racheter du matériel, à soutenir nos ateliers et à salarier des maraîcher-es militant-es qui coordonneront nos activités. Chaque don compte, et il est déductible d'impôts à hauteur de 66%.
Pour en savoir plus : https://www.instagram.com/lesamisdepermagrennes/

👥 ❓L'Atelier Paysan, c'est quoi ?

« Organisme de développement agricole et rural, nous œuvrons à la généralisation d'une agroécologie paysanne, pour un changement de modèle agricole et alimentaire radical et nécessaire. Pour cela, nous accompagnons les agriculteurs et agricultrices dans une conception ascendante, inédite et subversive de machines et de bâtiments adaptés. En remobilisant les producteurs et productrices sur les choix techniques autour de l'outil de travail des fermes, nous retrouvons collectivement une souveraineté technique, une autonomie par l'entraide et la réappropriation des savoirs et des savoir-faire, à rebours des technologies qui dépossèdent.
L'Atelier Paysan s'est donné depuis 2009 une triple mission de transformation sociale :

1 - Recenser et développer des alternatives en agro-équipement :
• en recensant et en diffusant librement les outils, machines et bâtiments créés par ces paysans et paysannes ;
• en accompagnant des groupes de maraîchers, éleveurs, paysan boulangers, viticulteurs, etc., pour créer des outils adaptés à leurs besoins ;
• en formant les paysans et paysannes au travail du métal et à la construction de bâtiments en bois.

2 - Mener la « bataille culturelle » par une approche d'éducation populaire :
• en organisant des moments d'échange, d'apprentissage et de questionnement pour repérer et mesurer l'incidence des technologies sur les systèmes de production, la viabilité des fermes, et plus largement sur le modèle alimentaire ;
• en s'inscrivant dans des programmes de mobilisation collective pour le développement rural avec de nombreux partenaires.

3 - Exercer un rapport de force pour sortir de l'impuissance :
• en construisant un argumentaire critique face aux pratiques de suréquipement, de « gigantisme », et face aux investissements publics et privés dans les nouvelles technologies, par une activité de plaidoyer. »

Pour en savoir plus : https://www.latelierpaysan.org/

02.06.2023 à 21:19

Un gros changement sur Vinted, une décision suscitant la colère de nombreux internet

Marion Bertrand

Très récemment, Vinted a annoncé un gros changement inattendu sur sa plateforme. Connue et très utilisée par de nombreuses personnes, cette dernière est l’une des plus utilisés par les amateurs de bon plan. Cependant, elle risque de perdre certains de ses utilisateurs.

Vinted, une plateforme de vente très populaire

Si vous voulez renouveler votre garde-robe sans dépenser trop d’argent ou vous créer un petit revenu en revendant d’anciennes possessions, les plateformes de seconde main sont faites pour vous. Parmi les plus populaires, on peut compter Leboncoin et Vinted. En effet, elles font partie des plus connues et des plus utilisées depuis quelques années.

Aujourd’hui, à part les vêtements, Leboncoin propose des petits objets de décoration, des livres, des DVD ou encore des jouets. Par contre, Vinted est principalement célèbre pour la vente de vêtements, de chaussures et d’accessoires. Cependant, certains de ses utilisateurs risquent de déchanter. En effet, un gros changement a été mis en place depuis le jeudi 25 mai 2023, ce qui a bouleversé de nombreux internautes.

Gros changement sur Vinted

Depuis le 25 Mai 2023, il n’est plus possible de faire les achats sur Vinted avec Paypal. Cette décision a mis de nombreux internautes en colère. D’ailleurs, ils n’ont pas hésité à le faire savoir sur Twitter. Apparemment, pour eux, il s’agit de la pire décision qui soit. En effet, cela signifierait également la fin de Vinted pour nombreux d’entre eux. Ainsi, le moins que l’on puisse dire est que ce moyen de paiement était particulièrement favorisé par les utilisateurs et cela pour plusieurs raisons.

D’abord, Paypal permet de payer en trois ou quatre fois, ce qui peut être très pratique pour les gros achats. Cependant, le système de paiement propose surtout une protection contre les arnaques. En ce sens, en cas de colis non reçu ou tout autre problème, il est possible de se faire rembourser. Mais maintenant qu’il n’est plus disponible, les utilisateurs de la plateforme doivent régler leurs achats avec une carte de crédit ou une carte bancaire. En outre, il est également possible d’avoir recours au porte-monnaie Vinted qui se remplit quand on effectue une vente. Enfin, il y a la carte bancaire virtuelle. Celle-ci est destinée à ceux qui n’ont pas envie de partager leur numéro de carte bancaire sur le site.

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02.06.2023 à 20:21

Les grangettes résistent !

Ils ne veulent pas d'une grange, symbole d'un agriculture paysanne pour les terres de Saclay ?
Semons mille petites granges partout sur le plateau !

Sur palette et de toutes tailles, déposons ces grangettes partout sur le plateau de Saclay pour montrer notre détermination à sauver les terres agricoles. Extrêmement fertiles, celles-ci sont menacées par le tronçon ouest de la ligne 18 du Grand Paris Express, dont les travaux vont démarrer de manière imminente.

Semer des grangettes, c'est occuper le terrain de façon non destructrice. Contrairement aux aménageurs, nous luttons pour la sauvegarde des terres fertiles et leur fonctionnalité agricole. À construire soi-même en bois, en papier, en carton, ces mini versions de granges paysannes ne sont pas polluantes, contrairement au béton que la Société du Grand Paris veut couler sur les terres fertiles.

Semer des grangettes, c'est une action ouverte à toutes et tous en permanence : avec pratiquement aucun risque encouru (pas besoin d'autorisation, de permis de construire) ni nul besoin de prévenir qui que ce soit… Posez votre grangette où vous le souhaitez, sur n'importe quel terrain, et transmettez nous vos photos !

Semer des grangettes, c'est entretenir le rapport de force avec la géante Société du Grand Paris d'une façon amusante, mais aussi symbolique : la levée d'une grange paysanne est un acte de résistance face aux projets inutiles et néfastes et de reconstruction, avec comme alternative la volonté de pérenniser une agriculture paysanne sur ces terres particulièrement fertiles.

Ensemble, montrons-leur qu'on ne lâche rien : Que mille granges éclosent !

Lecture

02.06.2023 à 19:30

En souvenir de Clément Meric...

Clément Méric naît le 30 novembre 1994 à Brest. Il grandit entouré de ses parents, Agnès et Paul-Henri Méric, de ses 3 soeurs, ses grands-mères, ses oncles, ses tantes, ses cousines et ses cousins. En parallèle de son activité de syndicaliste révolutionnaire à la confédération nationale du travail dès ses 15 ans, Clément obtint son baccalauréat scientifique avec mention très bien au lycée Harteloire.

En 2012 il poursuivit ses études à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, et devint membre du syndicat Solidaires Etudiants (anciennement Sud Etudiant). Opposé au fascisme et au racisme, il rejoindra le collectif Action Antifasciste Paris Banlieue. Il militait également pour les droits des personnes sans-papier, pour l'égalité entre les genres, pour l'accès au mariage pour tous.tes, pour les droits des animaux.

Le 5 juin 2013, il rejoindra des amis dans le quartier Saint Lazare en fin d'après-midi, l'esprit tourné vers les préparatifs d'un anniversaire prévu pour le soir même. Ses 3 amis, également militants à l'AFAPB, attendaient son arrivée devant l'église Saint-Louis d'Antin. Il sortait d'une vente privée de la marque Fred Perry, une rue plus loin, après un échange verbal avec un groupe de 3 personnes dont l'idéologie hors-la-loi était déjà clairement véhiculée par leurs tatouages et tee-shirts, s'amusant à faire des saluts nazis aux mannequins de la boutique.

Le 5 juin 2013, des membres de ce même groupe nazionaliste - alors gonflé par des renforts - et venus avec l'envie d'en découdre oterons la vie à Clément.

Après cette agression mortelle, commise en journée, devant plusieurs témoins, dans un lieu public sous vidéo surveillance, tout le groupe se réfugiera au local, un bar du 15e arrondissement de Paris, tenu par un certain Batskin. De son nom officiel, Serge Ayoub est aujourd'hui connu - entre autre - pour avoir fondé deux mouvements d'extrême- droite : les Jeunesses Nationales Révolutionnaires en 1987 (dissoutes au milieu des années 90 par son propre fondateur, avant d'être réactivée en 2010 à son initiative), ainsi que Troisième Voie en 2010, dont la dissolution sera prononcée officiellement le 10 juillet 2013 par le Conseil des ministres.

Malgré les relevés de conversations téléphoniques entre les nationalistes et Serge Ayoub, leur présence dans son bar toute la nuit suivant l'agression, ainsi que des messages incriminants, malgré leurs tatouages reprenant des slogans et emblèmes véhiculant leur idéologie mortifère qu'est le fascisme, malgré les insignes SS, drapeaux à croix gammée, poings américains retrouvés aux domicile de certains...
Le 14 décembre 2018, soit 5 ans plus tard, les principaux accusés, Esteban Morillo et Samuel Dufour étaient jugés et reconnus coupables par le tribunal. Condamnés pour « violence volontaire avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner » ainsi que pour « port d'arme prohibé ». Et à 11 ans d'emprisonnement pour le premier, 8 ans d'emprisonnement pour le second. Après avoir fait appel le 4 juin 2021, leur peine a été réspectivement réduite à 8 ans et 5 ans d'emprisonnement.

Cette année, pour les 10 ans de la mort de Clément Méric, nous relayons l'appel du comité pour Clément qui, tous les ans depuis le 5 juin 2013, appelle à descendre dans la rue pour lui rendre hommage. Un we international antifasciste aura lieu du 1er au 6 juin à Paris-Banlieue.

Un rassemblement en sa mémoire aura lieu lundi 5 juin à Besançon, place du 8 septembre, à 19h.

« La liberté et l'égalité, la démocratie direct, l'autogestion et la justice sont des objectifs difficiles à atteindre, mais toute société humaniste devrait pourtant tout faire pour que son organisation évolue vers ses idéaux ». Clément Méric, extrait de sa lettre de motivation envoyée à Science-Po

02.06.2023 à 19:30

Des doctorant·es précaire de Dijon apellent à rejoindre la manifestation contre le méga-méthaniseur de Cérilly

Le 28 avril, la présidente du centre l'INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) de Bourgogne Franche-Comté envoyait une « Invitation » à ses chercheur.se.s pour une « une visite de sites Alliance BFC destinés à la production d'AgriEnergies (méthanisation, photovoltaisme) » dans le cadre d'un partenariat entre Alliance BFC et l'INRAE. Alliance BFC regroupent trois coopératives agricoles : Coopérative Bourgogne du Sud, Terre Comtoise et Dijon Céréales. Cette dernière est notamment connue pour ses expérimentations de colza OGM dans la région [1]. Il s'agit lors de cette visite de « découvrir ces dispositifs et d'échanger sur les questions scientifiques émergentes ».
Au programme de la visite, un « café et un repas convivial », puis une visite du méga-méthaniseur de Cérilly ainsi que des projets agri-voltaïque de Channay et de Verdonnet.

Ces projets - notamment celui du méga-méthaniseur de Cérilly - ont provoqué de nombreux débats et appels à manifester, que l'invitation précédemment citée prend un grand soin de taire. Plusieurs associations et organisations se sont publiquement opposées à ce projet. La Ligue de Protection des Oiseaux pointe du doigt les CIVEs (Culture Intermédiaires à Vocation Énergétique) dans le déclin de certaine espèces d'oiseaux protégées au niveau national [2]. La confédération Paysanne de Côte d'Or dénonce une agriculture extractiviste menaçant l'autonomie des paysan.ne.s [3]. L'agrivoltaïsme est dénoncé par Jura Nature Environnement, qui pointe le prétexte fallacieux offert par la production d'énergie verte pour augmenter sans cesse l'artificialisation des terres [4].
Un collectif de scientifiques - le Collectif National Vigilance Méthanisation - provenant de différentes disciplines s'est également constitué, montrant que la méthanisation consommerait probablement plus d'énergie qu'elle n'en produirait [5]. Au vu de ce contexte, comment est-ce possible de sceller une alliance avec des industriels de l'agro-alimentaire ? Est-ce bien le rôle d'un institut de recherche public que de visiter béatement ces méga-projets privés ô combien controversés ?

Nous, doctorant.e.s précaires de Dijon, nous nous inquiétons de la collusion des lobbys agro-alimentaires et de la recherche universitaire, dont la visite du méga-méthaniseur de Cérilly est le dernier exemple en date et - malheureusement - seulement un des avatars. Cette collusion non voilée menace un peu plus fortement l'indépendance de la recherche, à peine plus de trois ans après la Loi de Programmation pour la Recherche, qui a déjà accentué notre précarisation et la privatisation de la recherche. La science n'est-elle pas avant tout un espace de débats au sein duquel toutes les opinions devraient pouvoir s'exprimer ? Pourquoi n'avoir pas organisé une journée d'études avec des chercheur.se.s spécialistes du sujet plutôt que d'organiser un « repas convivial » financé par des coopératives agricoles ? Au vu des oppositions à ce projet, des doutes scientifiques sur sa pertinence et plus globalement de la dérive de la recherche publique, nous appelons à manifester le samedi 3 juin à Châtillon-sur-Seine avec les opposant.e.s au projet.

Doctorant-e-s précaires de Dijon


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