Lien du flux RSS
Site institutionnel de référence sur les questions européennes

Accès libre Hymnes européens

▸ les 12 dernières parutions

25.04.2025 à 17:41

Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky… quels dirigeants sont attendus aux obsèques du pape François ?

Juliette Verdes
img

Les funérailles du pape François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, auront lieu samedi 26 avril à 10 heures. La cérémonie se tiendra sur la place Saint-Pierre de Rome, devant la basilique du même nom, a annoncé le Vatican ce matin. Le cercueil sera ensuite transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de […]

L’article Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky… quels dirigeants sont attendus aux obsèques du pape François ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Texte intégral (1500 mots)
Le pape François lors d'une visite officielle au Parlement européen à Strasbourg, en 2014 - Crédits : Fred Marvaux / Parlement européen

Les funérailles du pape François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, auront lieu samedi 26 avril à 10 heures. La cérémonie se tiendra sur la place Saint-Pierre de Rome, devant la basilique du même nom, a annoncé le Vatican ce matin. Le cercueil sera ensuite transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de la capitale romaine, où le pape sera inhumé.

Comme pour son prédécesseur Jean-Paul II en 2005, des dizaines de dirigeants et de têtes couronnées devraient faire le déplacement en Italie pour rendre hommage au chef de l’Église catholique. Les dirigeants européens seront nombreux, à commencer par le président de la République Emmanuel Macron. Le chancelier allemand Olaf Scholz se rendra lui aussi dans la capitale du Saint-Siège, tout comme le Premier ministre britannique Keir Starmer. Sans oublier la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, qui accueillera plus d'une centaine de délégations étrangères dans la capitale. Du côté des institutions, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, António Costa, sont également attendus.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, saluant celui qui a "prié pour la paix en Ukraine", a aussi fait part de sa volonté de se rendre aux obsèques du pape François. "La présidence attend la date des funérailles du pape et prépare la visite du président à Rome pour qu’il fasse ses adieux au souverain pontife", a annoncé l’entourage du dirigeant. De l'autre côté de l'Atlantique, le président américain Donald Trump a indiqué qu’il serait présent avant même que la date des funérailles ne soit dévoilée, mardi en milieu de matinée.

Le prochain conclave débutera en mai

Comme l’exige le protocole, après une période de deuil de neuf jours et les funérailles de François, connues sous le nom de Novendia, l'Église catholique organisera le prochain conclave pour désigner un nouveau pape. L’élection devrait débuter entre les 5 et 10 mai. Les papes sont traditionnellement choisis par des ecclésiastiques de haut rang, les cardinaux, dans le cadre d'un processus électoral tenu secret remontant à l'époque médiévale.

Alors que le premier pape sud-américain vient de s’éteindre, reste à savoir si le prochain sera de nouveau issu d’un autre continent que l'Europe. Parmi ses successeurs potentiels, 54 sont d’origine européenne, 24 viennent d’Asie, 22 d’Amérique centrale, 17 d’Afrique, 16 d’Amérique du Nord et 4 d’Océanie.

Liste complète des dirigeants de l'UE et monarques présents aux funérailles du pape François

Allemagne

  • Le Président Frank-Walter Steinmeier
  • Le Chancelier Olaf Scholz (Friedrich Merz a déclaré qu’il ne ferait pas le déplacement à Rome, dix jours avant son élection prévue pour le 6 mai)

Autriche

  • Le Chancelier Christian Stocker

Belgique

  • Le Roi Philippe et reine Mathilde
  • Le Premier ministre Bart De Wever

Bulgarie

  • Le Premier ministre Rossen Jeliazkov

Croatie

  • Le Président Zoran Milanovic
  • Le Premier ministre Andrej Plenkovic

Espagne

  • Le Roi Felipe VI et la Reine Letizia

Estonie

  • Le Président Alar Karis

Finlande

  • Le Président Alexander Stubb

France

  • Le Président Emmanuel Macron
  • Le Ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot
  • Le Ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau

Grèce

  • Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis

Hongrie

  • Le Président Tamas Sulyok

Irlande

  • Le Président Michael D. Higgins
  • Le Premier ministre Micheál Martin
  • Le Vice-Premier ministre Simon Harris

Lettonie

  • Le Président Edgars Rinkevics

Lituanie

  • Le Président Gitanas Nauseda

Pays-Bas

  • Le Premier ministre Dick Schoof
  • Le Ministre des Affaires étrangères Caspar Veldkamp

Pologne

  • Le Président Andrzej Duda
  • Le Président du Parlement Szymon Holownia

Portugal

  • Le Président Marcelo Rebelo de Sousa
  • Le Premier ministre Luis Montenegro
  • Le Président de l'Assemblée nationale José Pedro Aguiar-Branco
  • Le Ministre des Affaires étrangères Paulo Rangel

République tchèque

  • Le Premier ministre Petr Fiala

Roumanie

  • Le Président par intérim Ilie Bolojan

Slovaquie

  • Le Président Peter Pellegrini

Slovénie

  • La Présidente Natasa Pirc Musar
  • Le Premier ministre Robert Golob

Suède

  • Le Roi Carl XVI Gustaf et reine Silvia
  • Le Premier ministre Ulf Kristersson

Union européenne

  • La Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen
  • Le Président du Conseil européen Antonio Costa

L’article Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky… quels dirigeants sont attendus aux obsèques du pape François ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

25.04.2025 à 16:32

Sécurité routière : les règles dans l'Union européenne

Rédaction Toute l'Europe
img

Prendre le volant en Europe ne se fait pas partout selon les mêmes conditions. Si l'âge minimum pour conduire varie d'un pays à l'autre, les règles encadrant l'usage du téléphone portable ou encore la signalisation routière diffèrent également. Quelles sont les principales divergences entre les Etats membres de l’Union européenne ? Tour d’horizon des réglementations […]

L’article Sécurité routière : les règles dans l'Union européenne est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Texte intégral (3398 mots)
Les efforts déployés par l’Union en matière de sécurité routière ont permis de passer de 51 400 morts sur les routes en 2001 à 19 800 en 2021 - Crédits : PixelsEffect / iStock
Les efforts déployés par l’Union en matière de sécurité routière ont permis de passer de 51 400 morts sur les routes en 2001 à 19 800 en 2024 - Crédits : PixelsEffect / iStock

Prendre le volant en Europe ne se fait pas partout selon les mêmes conditions. Si l'âge minimum pour conduire varie d'un pays à l'autre, les règles encadrant l'usage du téléphone portable ou encore la signalisation routière diffèrent également. Quelles sont les principales divergences entre les Etats membres de l’Union européenne ? Tour d’horizon des réglementations en vigueur sur le continent.

Age de conduite et de location de véhicule

L'âge minimal de conduite est généralement de 18 ans, sauf en France (depuis le 1er janvier 2024), en Irlande et en Slovaquie où il est de 17 ans. A l'image de l'apprentissage anticipé de la conduite pratiqué dans l'Hexagone dès l'âge de 15 ans, d'autres pays soutiennent des approches d'accompagnement à la conduite. L'une des plus répandues consiste à permettre de passer l'examen du permis dès l'âge de 17 ans, tout en imposant de conduire sous la supervision d'un conducteur expérimenté jusqu'à l'âge de 18 ans. Ce système est notamment appliqué en Allemagne, en Autriche, au Danemark ou encore aux Pays-Bas. Il n'y a alors plus d'examen à passer par la suite.

Par ailleurs, cet âge minimal est de 16 ans pour les motocycles légers, tricycles et quadricycles à moteur et de 21 ans pour les véhicules permettant de transporter plus de 8 personnes ou d'un poids élevé.

Pour louer une voiture, aucun âge n'est fixé au niveau européen. Celui-ci varie généralement entre 20 et 23 ans. Une limite d'âge maximum peut également s'appliquer et oscille entre 65 et 75 ans.

De plus, chez plusieurs de nos voisins, le permis doit être renouvelé par un examen médical, tous les dix ans en Espagne, en Italie et en Belgique. La République tchèque, l'Irlande et les Pays-Bas imposent respectivement des examens réguliers à partir de 65, 70 et 75 ans.

Signalisation routière et sens de circulation

La plupart des pays européens (à l'exception de Chypre, Malte et l'Irlande) utilisent 8 types de panneaux (signaux) :

  • avertissement de danger ;
  • priorité ;
  • interdiction ;
  • obligation ;
  • prescriptions particulières ;
  • information, installation ou service ;
  • direction, jalonnement ou indication.

Il existe aussi des panneaux additionnels, généralement placés sous les signaux (zone de règlementation, stationnements réservés aux handicapés…).

Les panneaux dans ces pays sont quasiment identiques, sauf en ce qui concerne le design des pictogrammes et l'utilisation de certaines couleurs.

En ce qui concerne le sens de circulation, la conduite se fait à droite dans la plupart des Etats membres de l'UE. Elle se fait en revanche à gauche à Chypre, en Irlande et à Malte.

Limitations de vitesse

Il n'existe pas de règles communes en la matière dans l'UE.

  • sur autoroute : la vitesse autorisée est de 140 km/h en Pologne, de 130 km/h en Autriche, Italie, Lituanie, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie, de 120 km/h en Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, la limitation pouvant être plus stricte la nuit ou en hiver dans certains pays ;
  • sur route : la vitesse est fixée à 90 ou 100 km/h dans la majorité des Etats membres, à l'exception de la Bulgarie, de Chypre, du Danemark, de Malte, des Pays-Bas, de la Roumanie et de la France sur la plupart des routes (80 km/h) ainsi que de la Suède et de la région flamande (70 km/h) ;
  • en agglomération : la vitesse autorisée est de 50 km/h dans tous les Etats membres.

Permis à points

La plupart des pays utilisent le système de permis à points : celui-ci implique le retrait de points en cas d'infraction (comme en France, Espagne ou Italie) ou l'ajout de points de pénalité jusqu'à un seuil maximal (comme en Allemagne ou en Irlande). Le capital initial de points ou le nombre de points de pénalité varie selon les pays. La plupart des pays partent avec un capital initial entre 12 et 20 points, à l'exception de la Bulgarie qui en prévoit 39. Concernant les points de pénalité, la fourchette s'échelonne de 18 (Allemagne, Hongrie et Slovénie) à 3 (Danemark).

Le Portugal a adopté le système du permis à points (sur le mode du retrait) le 1er juin 2016. Censée également se soumettre à ce régime en 2021, la Belgique tarde à le mettre en place.

Port de la ceinture de sécurité ou du casque

Il est obligatoire dans tous les Etats membres :

  • pour la ceinture, tant à l'avant qu'à l'arrière du véhicule ;
  • pour le casque, tant pour le conducteur de la moto que pour le passager. Cependant, il existe des exceptions dans certains cas, comme lorsque le véhicule est équipé d'une structure d'autoprotection et que cela est indiqué sur la carte grise.

A savoir : Le port de la ceinture est obligatoire depuis le 9 mai 2006 dans toute l'Union européenne pour les passagers d'autocars et de minibus.

Usage des téléphones portables

L'utilisation du téléphone portable tenu en main au volant est explicitement ou implicitement interdite dans tous les Etats de l'UE.

Par ailleurs, la plupart des pays tolèrent l'utilisation de kits "mains libres". Certains pays imposent cependant des restrictions supplémentaires. C'est notamment le cas de la France et de l'Espagne, où l'utilisation d'oreillettes ou de casques audio est interdite, même avec un kit mains libres. Seuls les systèmes intégrés au véhicule ou fonctionnant via les haut-parleurs de la voiture sont autorisés.

Seuil d'alcoolémie

Le taux maximal d'alcool autorisé dans le sang varie suivant la législation des Etats membres (de 0,2 à 0,5 gramme/litre en moyenne). Malte fait figure d'exception, autorisant un taux de 0,8 g/l.

Toutefois, certains pays appliquent des limites plus strictes, notamment pour les conducteurs novices ou professionnels. C'est le cas en Autriche, où la limite est de 0,5 g/l pour les conducteurs expérimentés, mais descend à 0,1 g/l pour les conducteurs novices pendant les deux premières années de conduite.

D'autres Etats vont encore plus loin en optant pour une tolérance zéro en matière d'alcool au volant. C'est le cas de la Hongrie, de la République tchèque, de la Roumanie et de la Slovaquie, où aucune présence d'alcool dans le sang n'est autorisée pour les conducteurs quel que soit leur âge.

En France, le taux maximal d’alcool autorisé dans le sang est de 0,5 gramme par litre pour la plupart des conducteurs expérimentés, ce qui correspond à environ un verre standard d’alcool. Pour les conducteurs en période probatoire (jeunes conducteurs ou permis en apprentissage), la limite est abaissée à 0,2 gramme par litre de sang, soit une tolérance quasiment zéro, car ce seuil est atteint dès moins d’un verre d’alcool consommé.

Il est important de noter que les législations évoluent. Par exemple, en septembre 2024, le gouvernement espagnol envisageait de réduire la limite légale d'alcoolémie de 0,5 g/l à 0,2 g/l pour tous les conducteurs, afin d'améliorer la sécurité routière.

Usage de substances psychoactives

L'interdiction de substances psychoactives au volant existe dans de nombreux pays (Portugal, Suède, France). En France, l'usage de ces substances est strictement interdite au volant, quelle que soit la quantité absorbée, et réprimée (peines principales de 2 ans d'emprisonnement, amende d'un montant de 4 500 euros et retrait de 6 points sur le permis de conduire, assortis de peines complémentaires possibles, notamment d'une suspension ou annulation du permis…).

D'autres pays (Espagne, Irlande, Pays-Bas…) pénalisent le fait que la capacité à conduire soit dégradée si elle est due à la consommation de drogues ou de médicaments. L'Irlande précise par ailleurs que "l'élément majeur pris en compte est l'aptitude à conduire ou la sécurité, plutôt que le statut légal du produit".

Enfin, quelques-uns (Belgique, Finlande…) sanctionnent de façon différente l'usage de ces substances en associant les deux approches.

Allumage des codes et phares de jour

Les pays où les feux de jour sont obligatoires incluent la Croatie, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la Hongrie (hors agglomérations), l'Islande, l'Italie (hors agglomérations), la Lettonie (du 1er octobre au 1er avril), la Lituanie (du 1er novembre au 1er mars), la Pologne, la République tchèque, la Roumanie (hors agglomérations), la Slovaquie (du 15 octobre au 15 mars), la Slovénie, la Suède et la Suisse.

En Allemagne, en Autriche, en Belgique, en France, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Grèce et aux Pays-Bas, l'utilisation des feux de jour est recommandée mais pas obligatoire, sauf en cas de mauvaise visibilité ou dans certains cas spécifiques (tunnels, etc.).

Routes à péage

Malgré le souhait de l'UE d'harmoniser les modalités d'utilisation des routes (notamment sur les systèmes de télépéage), celles-ci varient encore fortement en Europe. Les formules et les tarifs sont multiples.

  • Le paiement peut s'effectuer à l'entrée des routes, ce qui concerne principalement les autoroutes (barrières de péage) mais aussi certains tunnels, ponts et centres villes etc. C'est notamment le cas en Croatie, au Danemark, en France, en Grèce, en Hongrie, en Irlande, en Italie, en Pologne, au Portugal.
  • Autre système : la vignette (pour tous ou certains véhicules) à acheter avant d'emprunter les routes payantes et à apposer (ou pas) sur le pare-brise. Le coût et la durée d'utilisation varie selon les pays (Bulgarie, Hongrie, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie).
  • L'Autriche associe les deux systèmes, avec des vignettes pour certaines routes et des péages à barrières pour d'autres.
  • De nouveaux systèmes de péage en flux libre (sans barrière) apparaissent, notamment en France et en Croatie.
  • En Allemagne, bien que les autoroutes soient gratuites, certains centres-villes ont des zones payantes. Une surtaxe environnementale est également appliquée pour les poids lourds.
  • En Belgique, seul un tunnel est payant, mais il existe des projets pour éventuellement étendre le péage à d'autres routes. C'est aussi le cas aux Pays-Bas : depuis le 7 décembre 2024, la nouvelle autoroute A24/Blankenburgverbinding reliant Vlaardingen et Rozenburg est soumise à un péage.

On notera que le Luxembourg et la Finlande sont les seuls pays de l'UE dont les routes sont entièrement gratuites.

Quant à Malte il n'y existe tout simplement pas d'autoroute.

Equipements ou accessoires obligatoires à bord du véhicule

La plupart des pays européens exigent un certain nombre d'équipements ou accessoires obligatoires à bord des véhicules.

Ce peut être, par exemple :

  • un gilet de sécurité fluorescent ;
  • un triangle de signalisation de danger ;
  • une trousse de premiers secours ;
  • un extincteur.

Depuis le 7 juillet 2024, tous les véhicules neufs vendus dans l’Union européenne doivent être équipés de nouveaux dispositifs de sécurité automatisés, tels que l’aide au freinage d’urgence, l’alerte de franchissement de ligne, la boîte noire, un pré-équipement pour éthylotest anti-démarrage, ou encore la détection d’usagers vulnérables.

Harmonisation de la sécurité routière dans l'UE : où en est-on ?

La Commission européenne, par le biais de ses différents programmes et orientations, cherche à harmoniser les règles de sécurité au sein des Etats membres de l'Union européenne afin de réduire le nombre des victimes de la route.

Pour parvenir à baisser le nombre de victimes, plusieurs objectifs ont été fixés :

  • Encourager les usagers à conduire de façon plus sûre, grâce à l'adoption d'une stratégie en matière d'éducation et de formation à la sécurité routière ;
  • Mettre en œuvre une législation européenne en matière de sécurité routière afin de garantir que tous les citoyens européens soient traités de la même manière en cas d'infraction au code de la route ;
  • Encourager les pays de l'UE à appliquer aux routes secondaires les normes de sécurité déjà en vigueur pour les grands axes et les tunnels ;
  • Reconnaître les certificats d'inspection automobile dans tous les pays de l'UE ;
  • Renforcer la sécurité des usagers vulnérables (en particulier les motocyclistes) en améliorant la communication entre les pouvoirs publics et les usagers et en prévoyant des inspections régulières des motos et vélomoteurs.

Ces objectifs ont été formalisé dans le cadre de différents plans d'actions :

  • "Vision Zéro" : réduire à près de zéro le nombre de décès sur les routes d'ici 2050 ;
  • Réduire de 50 % le nombre de morts sur les routes d'ici 2030, par rapport à 2019.

En 2024, environ 19 800 personnes ont été tuées dans des accidents de la route, soit une légère baisse de 3 % par rapport à 2023. Les routes les plus sûres restent celles de la Suède et du Danemark, tandis que la Roumanie et la Bulgarie ont enregistré les taux les plus élevés, bien qu'elles aient réalisé des progrès significatifs avec des baisses de plus de 20 % depuis 2019. La moyenne de l'UE était de 44 décès sur la route pour un million d'habitants.

Pour atteindre son but, la Commission encourage notamment la sensibilisation et la coopération entre les Etats membres, les organisations non gouvernementales, et le secteur privé. Cependant, selon la Cour des comptes européenne, l'UE est actuellement loin d'atteindre ses objectifs, avec une réduction attendue de seulement 25 % des décès routiers de 2019 à 2030.

L’article Sécurité routière : les règles dans l'Union européenne est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

25.04.2025 à 16:05

Europe : où trouver des informations sur internet ?

Rédaction Toute l'Europe
img

Institutions Sites institutionnels Sites juridiques Réseaux d'information, think tanks, associations et fondations En allemand En anglais Plus de think tanks sur l'annuaire de la représentation française auprès de l'UE. Médias Sites et blogs spécialisés Rubriques "Europe" de médias généralistes En France Ailleurs en Europe En allemand En anglais En espagnol En français En italien En […]

L’article Europe : où trouver des informations sur internet ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Texte intégral (4164 mots)
Sites institutionnels, presse généraliste… De nombreux sites traitent de l'actualité européenne - Crédits : ArtemSam / iStock

Institutions

Sites institutionnels

  • Europa.eu : le site officiel de l'Union européenne. De nombreuses informations sur le fonctionnement et les politiques de l'Union européenne.
  • Commission européenne : fonctionnement, politique et agenda de l'organe exécutif de l'Union européenne.
  • Parlement européen : fonctionnement, politique et agenda de l'institution qui représente les citoyens européens.
  • Conseil de l'Union européenne et Conseil européen : fonctionnement, politique et agenda des institutions qui représentent les 27 Etats membres de l'Union.
  • Représentation permanente de la France auprès de l'Union Européenne (RPUE) : les politiques européennes à travers le prisme français.
  • France Diplomatie : la rubrique "Europe" du ministère des Affaires étrangères se concentre également sur le rôle de la France dans l'Union européenne.
  • Service européen d'action extérieure (SEAE) : le service diplomatique de l'Union européenne mettant en œuvre la politique étrangère et de sécurité commune de l'UE dans le monde entier.
  • Eurostat : toutes les statistiques sur l'Union européenne.
  • Service de recherche du Parlement européen (EPRS) : plus spécialisé, le service de recherche du Parlement européen fournit aux eurodéputés et aux commissions parlementaires une expertise indépendante, objective et fiable dans de nombreux domaines de recherche. Il soutient également la communication parlementaire à destination du grand public. Sur le site de l'EPRS est disponible par exemple le train législatif qui permet de suivre où en sont les propositions législatives.

Sites juridiques

Réseaux d'information, think tanks, associations et fondations

  • Centres d’information Europe Direct : fort de 49 centres en France, le réseau propose de la documentation grand public sur l’Union européenne ainsi que de nombreuses animations et sessions d’information. Pour toute question pratique sur l’Union européenne, un numéro unique : +800 67 89 10 11.
  • Fédération Française des Maisons de l’Europe : La Fédération Française des Maisons de l’Europe (FFME) est le premier réseau d’éducation populaire à l’Europe en France. Les 40 Maisons de l’Europe réparties sur toute la France sont là pour débattre avec vous de toutes vos questions sur l’Europe et pour vous informer.
  • Les Centres européens des consommateurs (CEC) : présents dans chaque pays de l'Union européenne ainsi qu'en Islande et en Norvège, les CEC informent les consommateurs européens sur leurs droits.
  • Enterprise Europe Network : l’interlocuteur des entreprises à la recherche de partenaires européens, de conseil sur la législation européenne, d’aide dans le domaine du management de l’innovation…
  • Confrontations Europe : Créé en 1992, Confrontations Europe, association non partisane, a pour but de peser sur le choix des décideurs nationaux et européens. Sa méthode est de rassembler de nombreux acteurs économiques et sociaux européens qui élaborent ensemble des propositions visant à dynamiser le développement économique et social en Europe.
  • Europartenaires : Lieu de réflexion et d'échange, Europartenaires soutient un projet de société propre à redonner du sens à la construction européenne et à redéfinir les rôles et les responsabilités des acteurs politiques et sociaux. Europartenaires rassemble et mobilise des Européens convaincus et des responsables du monde politique, économique, social et culturel, dans un esprit pluraliste et ouvert à toutes les sensibilités.
  • Notre Europe - Institut Jacques Delors : L'Institut Jacques Delors est le think tank européen fondé par Jacques Delors en 1996 (sous le nom de Notre Europe), après la fin de sa présidence de la Commission européenne. Son objectif est de produire des analyses et des propositions destinées aux décideurs européens et à un public plus large, ainsi que de contribuer aux débats relatifs à l'Union européenne.
  • Fondation Robert Schuman : Créée en 1991, après la chute du mur de Berlin, reconnue d'utilité publique, la Fondation Robert Schuman œuvre en faveur de la construction européenne. Centre de recherche de référence, la Fondation développe des études sur l'Union européenne et ses politiques et en promeut le contenu en France, en Europe et à l'étranger.
  • Fondation pour la recherche stratégique : Créée en 1993, la fondation se concentre sur les questions de sécurité et de défense et l'analyse des rapports de force internationaux. La FRS ne défend aucun positionnement politique ou idéologique.
  • Institut français des relations internationales : Créé en 1979 sur le modèle des think tanks anglo-saxons, l'Ifri est en France le principal institut de recherche et de débat indépendant, consacré à l'analyse des questions internationales et de gouvernance mondiale. Les problématiques européennes sont traitées de manière transversale par la quasi-totalité des programmes de l'Ifri.
  • Institut de Relations Internationales et Stratégiques : Créé en 1991 par Pascal Boniface, l'IRIS est un think tank qui traite des thématiques de géopolitique, de défense et de stratégie. Les questions européennes sont traitées de manière transversale.
  • Institut Thomas More : Fondé en 2004, l'Institut Thomas More est un think tank d'opinion, européen et indépendant basé à Bruxelles et Paris. Il diffuse auprès des décideurs politiques et économiques et des médias internationaux des notes, des rapports, des recommandations et des études réalisés par les meilleurs spécialistes et organise des conférences, des rencontres et des séminaires sur ses thèmes d'études.
  • Le Cercle des Européens : Le Cercle des Européens, créé en 2004, a pour objet statutaire de promouvoir des débats et rencontres sur l'Europe en tant que grand marché et continent porteur de civilisation. Il réunit des responsables d'entreprises auxquels se joignent des personnalités du monde politique, social et académique.
  • Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) : des publications numériques comprenant des données de recherche enrichies sur la construction européenne.
  • Le Mouvement européen : Le Mouvement Européen-France (ME-F) est une association qui regroupe - au-delà de leur appartenance politique - les hommes, les femmes et les associations qui souhaitent s'engager en faveur de la construction européenne dans une perspective fédérale. Sa vocation est de "développer dans le peuple français la prise de conscience de l'Europe et de la communauté de destin des peuples qui la composent" .

En allemand

  • Center for Applied Policy Research : Le CAP est le plus grand centre universitaire de recherche sur l'Europe et les questions internationales en Allemagne. Fondé à l'Université de Munich, l'activité principale du CAP est le conseil aux décideurs : ses groupes de travail qui rassemblent des académiques de plusieurs disciplines travaillent à l'élaboration de stratégies et d'options de politiques publiques et internationales en combinant des activités d'analyse et de conseil.
  • Friedrich-Ebert-Stiftung : Fondée en 1925, la Fondation Friedrich Ebert (FES) défend les valeurs fondamentales de la social-démocratie que sont la liberté, la justice et la solidarité.
  • Konrad-Adenauer-Stiftung : Liée au mouvement chrétien-démocrate allemand, la Fondation Konrad Adenauer (KAS) soutient l'intégration européenne, l'entente internationale et promeut la coopération en matière de politique de développement.
  • Heinrich Böll Stiftung : La Heinrich-Böll-Stiftung est un centre de réflexion autour de la transformation écologique et sociale, proche du parti Alliance 90/ Les Verts (Bündnis 90/Die Grünen).

En anglais

  • Brookings Institution : L'un des plus anciens think tanks américains, spécialisé dans la recherche et la formation dans les domaines des sciences sociales. L'Europe y est traitée de manière transversale.
  • Carnegie Europe : Antenne européenne du Carnegie Endowment for International Peace, Carnegie Europe combine le travail de sa propre plateforme de recherche avec celui des centres Carnegie de Washington, Moscou, Pékin et Beyrouth. L'objectif de Carnegie Europe est de développer une vision mondiale des défis modelant le rôle de l'Europe sur la scène internationale à travers ses publications, articles, séminaires et consultations privées.
  • Centre for European Policy Studies : Fondée à Bruxelles en 1983, le Centre d'études politiques européennes (CEPS) est un groupe de réflexion et de débat sur l'Europe, doté d'une capacité de recherche particulièrement importante et un vaste réseau d'instituts partenaires dans le monde.
  • Centre for European Reform : Le Centre for European Reform est un think-tank britannique qui souhaite favoriser une Europe compétitive et ouverte sur le monde. Pro-européen, le CER considère l'intégration européenne comme majoritairement bénéfique mais estime que les lacunes et dysfonctionnements dans l'UE sont importants.
  • Chatham House : Créé en 1920, Chatham House fut le premier institut spécialisé dans l'analyse des questions internationales et est aujourd'hui l'un des think tanks les plus respectés.
  • European Policy Centre : Les objectifs du think-tank bruxellois European Policy Centre sont de stimuler le débat public en offrant à travers ses conférences, briefings et séminaires l'opportunité au public et à ses membres d'être informé et de questionner les décideurs européens et internationaux sur leurs politiques.
  • Friends of Europe : Basé à Bruxelles, Friends of Europe a pour objectifs d'encourager l'émergence de nouvelles idées sur le futur de l'Europe en élargissant le débat européen et en favorisant une approche moins technocratique de ces questions.
  • Institut Bruegel : Think-tank européen d'initiative franco-allemande, spécialisé dans les questions d'économie internationale. Créé avec l'appui de grandes entreprises et de gouvernements européens, il est doté d'une structure mêlant public et privé. Son objectif est d'améliorer la qualité des politiques économiques européennes.
  • The European Council On Foreign Relations : Le European Council on Foreign Relations est un think tank paneuropéen dont l'objectif est de promouvoir, à travers ses activités (conférences, séminaires et publications), un débat éclairé dans toute l'Europe sur le développement d'une politique étrangère voulue cohérente, efficace, intégrée et conforme aux valeurs européennes.

Plus de think tanks sur l'annuaire de la représentation française auprès de l'UE.

Médias

Sites et blogs spécialisés

  • Agence Europe : avec son bulletin quotidien (payant), l'une des principales sources d'information sur l'Union européenne.
  • Bruxelles 2 Pro : un site spécialisé sur les questions de sécurité et de défense en Europe, dirigé par le journaliste Nicolas Gros-Verheyde.
  • Contexte : le journal des politiques publiques françaises et européennes.
  • Décrypter la communication européenne : un blog sur la communication autour des projets et initiatives liés à l'Europe.
  • Diploweb.com : Diplomates, universitaires et stratèges publient des analyses inédites sur ce site consacré aux questions diplomatiques, internationales, européennes et géopolitiques.
  • Euractiv.fr : le portail français du réseau de médias européens Euractiv, sur l'actualité européenne.
  • EU Law Analysis (en anglais) : le blog d'analyse de la législation européenne, dirigé par Steve Peers, professeur à l'université d'Essex.
  • European Politics and Policy (en anglais) : l'un des nombreux blogs de la London School of Economics d'analyse de l'actualité européenne.
  • Eurotopics : chaque jour une revue de presse européenne en trois langues.
  • Le Grand Continent : la revue en ligne du Groupe d'Etudes Géopolitiques fondé à l'ENS dédiée aux questions européennes.
  • Le Taurillon : magazine eurocitoyen, publication des Jeunes Européens - France.
  • VoxEurop : site d'actualité et de débats sur les affaires européennes en dix langues.

Rubriques "Europe" de médias généralistes

En France

Ailleurs en Europe

En allemand

En anglais

En espagnol

En français

En italien

En grec

En polonais

L’article Europe : où trouver des informations sur internet ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

3 / 12

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE / RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord / Proche & Moyen-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌞