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07.05.2024 à 14:41

Elections européennes 2024 : quand et où ont lieu les meetings des différents partis ?

Hugo Palacin

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Comme pour chaque campagne électorale, les meetings politiques se succèdent à mesure que le scrutin approche. Ces moments de rencontre entre les candidats et leurs sympathisants permettent aux candidats de mettre en avant leurs propositions programmatiques. Les principaux partis ont d’ores et déjà tenu leurs premiers meetings de campagne, mais bon nombre d’événements continuent d’être […]

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Texte intégral (3109 mots)
A l’approche du scrutin, les têtes de liste aux élections européennes multiplient les meetings à travers la France - Crédits : comptes X des candidats
A l’approche du scrutin, les têtes de liste aux élections européennes multiplient les meetings à travers la France - Crédits : comptes X des candidats

Comme pour chaque campagne électorale, les meetings politiques se succèdent à mesure que le scrutin approche. Ces moments de rencontre entre les candidats et leurs sympathisants permettent aux candidats de mettre en avant leurs propositions programmatiques. Les principaux partis ont d’ores et déjà tenu leurs premiers meetings de campagne, mais bon nombre d’événements continuent d’être organisés un peu partout en France jusqu’au scrutin, le 9 juin.

Meetings de la majorité présidentielle (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical et UDI)

Les prochains meetings :

  • Meeting le mardi 7 mai à partir de 19 heures, à la Maison de la Mutualité à Paris (5e arrondissement).
  • Meeting le lundi 13 mai à Lyon (Rhône).
  • Meeting le samedi 18 mai à Strasbourg (Bas-Rhin).
  • Meeting le mercredi 5 juin à Lorient (Morbihan).
  • Meeting le jeudi 6 juin à Nice (Alpes-Maritimes).

Les précédents meetings :

  • Meeting de lancement de campagne, le samedi 9 mars au Grand Palais de Lille (Nord).
  • Meeting le vendredi 22 mars à la Maison des associations de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).

Meetings du Rassemblement national

Les prochains meetings :

  • Meeting le mardi 7 mai à partir de 18h30, à la salle L’Agora à Saint-Avold (Moselle).

Les précédents meetings :

  • Grand meeting de lancement de campagne, le dimanche 3 mars au Parc Chanot à Marseille (Bouches-du-Rhône).
  • Meeting le vendredi 22 mars à La Roselière à Montbéliard (Doubs).
  • Meeting le samedi 6 avril à la salle Durandal de Lécluse (Nord).
  • Meeting le samedi 13 avril au Palais des Congrès de Royan (Charente-Maritime).
  • Meeting le mercredi 1er mai au Palais des Congrès de Perpignan (Pyrénées-Orientales).

Meetings d’Europe Ecologie-Les Verts

Les prochains meetings :

  • Grand meeting le dimanche 2 juin à partir de 14 heures, aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

Les précédents meetings :

  • Meeting de lancement de campagne “Pulsations”, le samedi 2 décembre 2023, à l’Elysée Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris.
  • Meeting “Dignité”, le samedi 20 janvier 2024, au Grand Playground à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
  • Meeting des Jeunes écologistes, le dimanche 14 avril, à la Salle Bellevilloise, dans le 20e arrondissement de Paris.
  • Réunion publique le jeudi 25 avril, au Kaleidoscoop à Strasbourg (Bas-Rhin).
  • Meeting le samedi 4 mai, aux Chantiers de la Garonne à Bordeaux (Gironde).

Meetings des Républicains

Les prochains meetings :

Pas de meeting annoncé pour l’instant.

Les précédents meetings :

  • Grand meeting de lancement de campagne, le samedi 23 mars aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
  • Meeting le vendredi 26 avril, à la salle Barcelone de Toulouse (Haute-Garonne).

Meetings du Parti socialiste et de Place publique

Les prochains meetings :

  • Meeting le lundi 13 mai à partir de 18 heures, au Pavillon de Buxerolles à Limoges (Haute-Vienne), en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann et du premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
  • Meeting le mardi 14 mai à partir de 19 heures, à la salle Louis Aragon de Camon (Somme), en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann.
  • Meeting le vendredi 17 mai à partir de 18 heures, à Morcenx-la-Nouvelle (Landes), en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann et du premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
  • Meeting le samedi 18 mai à partir de 18 heures, à Montpellier (Hérault), en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann.
  • Meeting le samedi 25 mai à partir de 15 heures, à Brest (Finistère), en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann et du premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
  • Meeting le jeudi 30 mai à partir de 18h30, à Paris, en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann et du premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
  • Meeting le vendredi 31 mai à partir de 18h30, à Tours (Indre-et-Loire), en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann.
  • Meeting le samedi 1er juin à partir de 18 heures, à Marseille (Bouches-du-Rhône), en présence de la tête de liste Raphaël Glucksmann et du premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

Les précédents meetings :

  • Meeting de lancement de campagne de Place publique le dimanche 8 octobre 2023 à l’Elysée Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris.
  • Meeting le samedi 20 janvier 2024 à la Faïencerie à Bordeaux (Gironde).
  • Meeting le vendredi 9 février à la Maison du Peuple de Clermont-Ferrand (Puy de Dôme).
  • Meeting le dimanche 10 mars au H7 à Lyon (Rhône).
  • Meeting le dimanche 24 mars au Phare à Tournefeuille (Haute-Garonne).
  • Meeting le mercredi 27 mars à la salle des fêtes de Gentilly à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
  • Meeting le mercredi 3 avril au Trianon Transatlantique à Sotteville-Lès-Rouen (Seine-Maritime).
  • Meeting le samedi 13 avril au Zénith Nantes Métropole à Saint-Herblain (Loire-Atlantique).
  • Meeting le mercredi 24 avril à la salle de la Bourse à Strasbourg (Bas-Rhin).
  • Meeting le jeudi 25 avril, à la salle des fêtes de l’Hôtel de ville d’Avignon (Vaucluse).
  • Meeting le lundi 29 avril, au Jardin de Ville à Grenoble (Isère).
  • Meeting le mardi 30 avril, à Cergy (Val-d’Oise).
  • Meeting le mercredi 1er mai, à la Maison des Sports Raphaël Barros de Villeurbanne (Rhône).

Meetings de La France insoumise

Les prochains meetings :

  • Meeting le lundi 13 mai à partir de 19 heures, au Mégacité à Amiens (Somme), en présence de la tête de liste Manon Aubry, de l’eurodéputée sortante Marina Mesure, du député François Ruffin et du candidat Anthony Smith.
  • Meeting le samedi 25 mai, à Paris, en présence de Jean-Luc Mélenchon.

Les précédents meetings :

  • Convention de l’Union populaire, meeting de lancement de campagne, le samedi 16 mars au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).
  • Meeting le mercredi 20 mars, au Palais des Congrès de Schoelcher (Martinique).
  • Meeting le vendredi 22 mars, au 2.0, aux Abymes (Guadeloupe).
  • Meeting le samedi 6 avril, au Jardin d’Eden à La Saline-les-Bains (La Réunion).
  • Meeting le dimanche 14 avril, au Corum de Montpellier (Hérault).
  • Meeting le mercredi 17 avril, à la salle Watremez de Roubaix (Nord).
  • Meeting le mardi 23 avril, au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg (Bas-Rhin).
  • Meeting le mardi 30 avril, à Alp’Expo à Grenoble (Isère).
  • Meeting le dimanche 5 mai, à la halle François Mitterrand de Saint-Joseph (La Réunion).

Meetings de Reconquête

Les prochains meetings :

  • Réunion publique le vendredi 10 mai à partir de 19h30, à la Halle au Beurre de Forges-les-Eaux (Seine-Maritime), en présence de la tête de liste Marion Maréchal et de l’eurodéputé sortant Nicolas Bay.

Les précédents meetings :

  • Meeting de lancement de campagne, le dimanche 10 mars au Dôme de Paris - Palais des Sports, dans le 15e arrondissement de Paris.
  • Meeting le mercredi 3 avril à Charvieu-Chavagneux (Isère).
  • Meeting le jeudi 11 avril au Stirwen à Carnac (Morbihan).
  • Meeting d’Eric Zemmour le samedi 27 avril, à Lille (Nord).
  • Meeting de Sarah Knafo le lundi 6 mai, à Paris.

Meetings d’autres listes

Les prochains meetings :

  • Meeting national du Parti communiste français (PCF) le mercredi 15 mai à partir de 18 heures, au gymnase Japy à Paris (11e arrondissement).
  • Meeting national du Parti communiste français (PCF) le dimanche 2 juin à partir de 15 heures, à la Friche de la Belle de Mai à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Les précédents meetings :

  • Meeting de lancement de campagne du Parti communiste français (PCF) le jeudi 11 avril au Mégacité d’Amiens (Somme).
  • Meeting de la liste Europe, Territoires, Ecologie (PRG, RPS, Volt…) le samedi 20 avril au centre de congrès Diagora à Labège (Haute-Garonne).
  • Meeting de la liste Europe, Territoires, Ecologie (PRG, RPS, Volt…) le lundi 22 avril à la salle de la Mairie de Guéret (Creuse).
  • Meeting du Parti animaliste le samedi 27 avril, à la salle polyvalente Anna Politkovskaïa de Grenoble (Isère).

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07.05.2024 à 12:48

Elections européennes 2024 : quand et avec quels candidats auront lieu les prochains débats télé et radio ?

Hugo Palacin

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Moments incontournables des campagnes électorales, les débats entre candidats aux élections européennes vont rythmer les prochaines semaines, jusqu’au scrutin du 9 juin. Public Sénat a ouvert le bal le jeudi 14 mars, avec un débat entre les principales têtes de liste organisé au Parlement européen. Depuis, les rendez-vous rassemblant les protagonistes de cette campagne électorale […]

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Texte intégral (2941 mots)
En 2019, une dizaine de débats télévisés avaient été organisés lors de la campagne des élections européennes en France
En 2019, une dizaine de débats télévisés avaient été organisés lors de la campagne des élections européennes en France

Moments incontournables des campagnes électorales, les débats entre candidats aux élections européennes vont rythmer les prochaines semaines, jusqu’au scrutin du 9 juin.

Public Sénat a ouvert le bal le jeudi 14 mars, avec un débat entre les principales têtes de liste organisé au Parlement européen. Depuis, les rendez-vous rassemblant les protagonistes de cette campagne électorale se succèdent à l’agenda.

Les grandes dates de débats à retenir :

  • Mardi 21 mai : débat entre têtes de listes organisé par LCI.
  • Jeudi 23 mai : débat européen entre les Spitzenkandidaten, organisé par le Parlement européen.
  • Jeudi 23 mai : débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella sur France 2.
  • Lundi 27 mai : débat entre têtes de listes organisé par BFM TV.
  • Jeudi 30 mai : débat entre têtes de listes organisé par CNews et Europe 1.
  • Mardi 4 juin : débat entre têtes de listes organisé par France 2.

Un duel entre Gabriel Attal et Jordan Bardella le 23 mai

La confrontation était attendue depuis longtemps. Jeudi 23 mai, le Premier ministre Gabriel Attal débattra avec Jordan Bardella, tête de liste et président du Rassemblement national. Un débat organisé par France 2, à partir de 20h15, et animé par la journaliste Caroline Roux, sur le créneau de l’émission “L’Evénement”. Ce duel entre numéros deux et figures montantes de leur camps respectifs s’annonce être un moment médiatique important de cette campagne électorale.

Succession de débats en mai et juin

Dans les derniers jours avant le scrutin, la campagne s’intensifiera et les débats devraient se multiplier. Quatre rendez-vous télévisés sont pour l’instant programmés, rassemblant les principales têtes de liste.

Les trois principales chaînes françaises d’information en continu seront de la partie. LCI devrait organiser son débat le mardi 21 mai, puis BFM TV le lundi 27 mai. Trois jours plus tard, le jeudi 30 mai, ce devrait être au tour de CNews et d’Europe 1, qui compteront quelques absents à gauche : Raphaël Glucksmann (PS) et Marie Toussaint (Les Ecologistes) ont d’ores et déjà indiqué qu’ils n’y participeraient pas, en raison du positionnement idéologique de la chaîne détenue par le groupe Bolloré.

Enfin, France 2 devrait clôturer la saison des débats le mardi 4 juin, quelques jours seulement avant que les Français ne soient appelés aux urnes le dimanche 9 juin (la veille pour les électeurs français de certains territoires d’outre-mer ou qui résident sur le continent américain).

Les Spitzenkandidaten débattront aussi

Si les débats télévisés se feront surtout à l’échelle de chaque pays, entre les têtes de liste nationales, certains événements réuniront, comme en 2019, les Spitzenkandidaten. Les chefs de file des principales familles politiques européennes ont débattu pour la première fois fin avril à Maastricht (Pays-Bas, lire plus bas).

Ils devraient se retrouver une deuxième fois le jeudi 23 mai pour un débat européen organisé par le Parlement européen en direct de l’hémicycle de Bruxelles. Une diffusion est prévue dans les 27 Etats membres, comme en 2019. Le nom de la chaîne française qui le retransmettra n’a pas encore été communiqué.

Parmi les principaux Spitzenkandidaten désignés par leur famille politique européenne respective, on pourrait ainsi retrouver Walter Baier (Parti de la gauche européenne), Bas Eickhout (Parti vert européen), Nicolas Schmit (Parti socialiste européen), Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Parti de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe / Renew Europe) et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (Parti populaire européen).

Grandes interviews et face-à-face

Outre les confrontations entre les principales têtes de listes, certains rendez-vous médiatiques sont réalisés avec un seul ou quelques candidats à la fois. France Inter ou BFM TV ont par exemple déjà expérimenté des confrontations entre deux têtes de liste aux élections européennes en France.

Tout au long de la campagne, les antennes du groupe Radio France consacreront au total près de 100 heures de programmes à ces élections européennes. A l’image de Raphaël Glucksmann et Jordan Bardella, les principales têtes de liste sont reçues dans la matinale de France Inter, comme elles l’ont été dans celle de France info, au cours d’une séquence intitulée “Demain l’Europe”.

Les candidats ont eu une heure pour détailler leur programme en direct. Un format inauguré le lundi 18 mars par François-Xavier Bellamy (LR). Jordan Bardella (RN) lui a succédé le vendredi 22 mars, puis Valérie Hayer (Renaissance) le lundi 25 mars, Raphaël Glucksmann (PS-PP) le vendredi 29 mars, Manon Aubry (LFI) le mercredi 3 avril, Marie Toussaint (Les Ecologistes) le vendredi 5 avril et Marion Maréchal (Reconquête) le jeudi 11 avril.

Un certain nombre de médias, qui ne souhaitent ou ne peuvent pas organiser de débats réunissant l’ensemble des principales têtes de liste, les recevront et les intervieweront une par une d’ici le 9 juin.

Les débats passés

Dimanche 5 mai, organisé par RTL, Le Figaro, M6, Paris Première et LCP, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Jordan Bardella (RN) et Marion Maréchal (Reconquête). Revoir le débat ici.

Jeudi 2 mai, organisé à l’université de la Sorbonne en marge de la deuxième édition de l’Université de Libération, “Grand oral” des élections européennes en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Clément Beaune (Renaissance) et François-Xavier Bellamy (LR).

Lundi 29 avril, débat européen entre Spitzenkandidaten, organisé à Maastricht (Pays-Bas) par Studio Europa Maastricht et Politico, en présence de Walter Baier (Parti de la gauche européenne), Maylis Roßberg (Alliance libre européenne), Bas Eickhout (Parti vert européen), Nicolas Schmit (Parti socialiste européen), Valeriu Ghilețchi (Mouvement politique chrétien européen), Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Parti de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe / Renew Europe), Anders Vistisen (Identité et démocratie) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (Parti populaire européen).

Mardi 16 avril, organisé par le groupe local d’Angers du think tank “The Shift Project”, fondé par Jean-Marc Jancovici, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR) et Jean-Philippe Tanguy (RN). Débat centré autour de la question : “quel avenir pour le Pacte vert européen ?”.

Mercredi 10 avril, organisé par RFI et France 24, en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Fabrice Leggeri (RN) et Marion Maréchal (Reconquête). Revoir le débat ici.

Mercredi 27 mars, organisé par France info et ChangeNOW, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Aurore Lalucq (PS-PP), Clément Beaune (Renaissance), François-Xavier Bellamy, Mathilde Androuët (RN) et Nicolas Bay (Reconquête). Débat centré sur la thématique de la transition écologique et sociale.

Jeudi 14 mars, organisé par Public Sénat et le groupe de presse régionale Ebra, en direct du Parlement européen de Strasbourg, en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Thierry Mariani (RN) et Marion Maréchal (Reconquête). Revoir le débat ici.

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07.05.2024 à 12:33

La Commission européenne annonce vouloir mettre fin à la procédure déclenchée contre la Pologne pour violation de l’état de droit

Matthieu Quentin

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“A cinq jours près, l’annonce coïncide avec le 20e anniversaire de l’adhésion de la Pologne à l’UE”, commentent Les Echos. Ce lundi 6 mai, la Commission européenne a en effet annoncé son intention de “mettre un terme à la procédure enclenchée en décembre 2017 [Article 7 du traité sur l’Union européenne, NDLR]” à l’encontre de […]

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Texte intégral (2077 mots)
Le Premier ministre polonais Donald Tusk et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d'une rencontre en février dernier pour évoquer, entre autres, le rétablissement de l'état de droit en Pologne - Crédits : Christophe Licoppe / Commission européenne
Le Premier ministre polonais Donald Tusk et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d’une rencontre en février dernier pour évoquer, entre autres, le rétablissement de l’état de droit en Pologne - Crédits : Christophe Licoppe / Commission européenne

A cinq jours près, l’annonce coïncide avec le 20e anniversaire de l’adhésion de la Pologne à l’UE”, commentent Les Echos. Ce lundi 6 mai, la Commission européenne a en effet annoncé son intention de “mettre un terme à la procédure enclenchée en décembre 2017 [Article 7 du traité sur l’Union européenne, NDLR]” à l’encontre de Varsovie. Celle-ci avait pour but de “sanctionner ses atteintes à l’état de droit”, en particulier à propos de l’indépendance des juges, rappelle le quotidien économique.

De fait, l’exécutif européen a salué “les mesures prises par le gouvernement de Donald Tusk pour restaurer l’indépendance du système judiciaire”, après les huit années au pouvoir du parti nationaliste et hostile à l’UE Droit et justice (PiS), note Le Monde.

Aujourd’hui marque un nouveau chapitre pour la Pologne. Après plus de six ans, nous pensons que la procédure de l’article 7 peut être close. Je félicite le Premier ministre Donald Tusk, et son gouvernement pour cette avancée majeure”, a déclaré la présidente de la Commission Ursula von der Leyen [Libération].

Reconnaissance des valeurs européennes

Selon Bruxelles, “il n’y a plus de risque clair d’une violation grave de l’état de droit en Pologne au sens de l’article 7 du traité de l’UE”, rapporte L’Express. Pour justifier la fin de cette procédure, l’exécutif européen “souligne que le pays a lancé une série de mesures pour améliorer l’indépendance de son système judiciaire, a reconnu la primauté du droit européen, et s’est engagé à appliquer les décisions de la justice de l’UE et de la Cour européenne des droits de l’homme”, détaille France info.

En outre, la Commission dit se réjouir “du plan d’action sur l’état de droit présenté en février par Varsovie, ainsi que de la décision [du pays] de participer au Parquet européen, qui a démarré ses activités en 2021 et compte 22 pays participants”, ajoutent Les Echos.

Ainsi, la décision de clore la procédure “sera soumise aux ministres des Vingt-Sept lors du Conseil des affaires générales du 21 mai [prochain] pendant lequel ils pourront présenter leurs observations”, fait savoir Le Monde. Ensuite, Bruxelles mettra “formellement fin” à cette procédure, qui “peut déboucher en théorie sur une suspension des droits de vote d’un pays au sein du Conseil de l’UE, en cas de ‘violation grave’ de l’état de droit”, précise le journal du soir.

Soulagement de Varsovie

La possibilité d’une conclusion rapide de la procédure de l’article 7 n’est pas seulement la conséquence de notre travail au ministère de la Justice, mais elle est également le résultat de l’engagement de l’ensemble du gouvernement”, s’est félicité le ministre polonais de la Justice Adam Bodnar sur X, cité par l’agence de presse polonaise Polska Agencja Prasowa. “Nous sommes déterminés et dévoués à nos valeurs européennes communes”, a-t-il ajouté.

Fin février, Bruxellesavait déjà mis en avant les efforts de Varsovie en matière d’état de droit”, approuvant alors le déblocage de 137 milliards d’euros (76,5 milliards de fonds de cohésion et 60 milliards au titre du plan de relance), gelés depuis 2022 en raison des “réformes controversées” entreprises par le PiS [France info]. A ce titre, la Pologne a déjà reçu une première tranche de “6,3 milliards d’euros” du plan de relance post-Covid, tandis que les fonds de cohésion destinés à Varsovie devraient également être débloqués, indique Der Spiegel.

Il n’y a donc plus désormais qu’un Etat membre sous le coup de l’article 7 : la Hongrie de l’illibéral Viktor Orbán”, commentent Les Echos. Toutefois, “Bruxelles [se dit] très préoccupé par la situation en Slovaquie [où le populiste, NDLR] Robert Fico […] est revenu au pouvoir avec une rhétorique moins agressive dans la forme que celle de son voisin, mais assez proche dans le contenu”, analyse le quotidien. Par ailleurs, le Parlement européen a également exprimé en février dernier son inquiétude à l’égard du recul de l’état de droit en Grèce.

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06.05.2024 à 16:38

10 dates qui ont marqué les relations entre l’Union européenne et la Chine

Juliette Verdes

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Après deux décennies d’isolement chinois, les années 1970 marquent le début d’un rapprochement entre le pays et les puissances occidentales. Des relations diplomatiques entre la République populaire de Chine (RPC) et la Communauté économique européenne sont établies dès mai 1975, avec la première visite d’un commissaire européen chargé des Relations extérieures, Christopher Soames, à Pékin. […]

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Texte intégral (4697 mots)
En 2019, la Commission européenne a qualifié la Chine de “partenaire, concurrent stratégique et rival systémique” - Crédits : iStock / AlxeyPnferov

Après deux décennies d’isolement chinois, les années 1970 marquent le début d’un rapprochement entre le pays et les puissances occidentales. Des relations diplomatiques entre la République populaire de Chine (RPC) et la Communauté économique européenne sont établies dès mai 1975, avec la première visite d’un commissaire européen chargé des Relations extérieures, Christopher Soames, à Pékin. Après la mort de Mao Zedong, le partenariat entre la RPC et la CEE puis l’UE se poursuit notamment dans le domaine économique, à tel point que la fin de la Guerre froide marque le début d’une “lune de miel” commerciale entre les deux puissances.

Depuis la crise financière de 2008 toutefois, et l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2013, les relations se sont progressivement crispées. La Commission européenne a été jusqu’à qualifier la Chine de “partenaire, concurrent stratégique et rival systémique” en 2019. Une succession de différends commerciaux et diplomatiques, ainsi que l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, ont ensuite renforcé les tensions naissantes.

Avril 1978 : accord commercial entre la CEE et la Chine

Cet accord commercial marque un premier tournant dans l’histoire des relations entre la Communauté économique européenne (CEE) et la Chine. Il a pour but de simplifier le processus douanier afin d’accroitre les échanges commerciaux bilatéraux, et comporte également une exigence d’équilibre des échanges entre les deux parties. En cas de non-réciprocité, une commission mixte CEE-Chine est chargée de réajuster les échanges commerciaux. L’article 2 de l’accord comprend une “clause de la nation la plus favorisée” : autrement dit, la Chine et la CEE devront s’accorder les mêmes avantages qu’à leurs autres partenaires commerciaux, selon un principe de réciprocité.

Septembre 1985 : accord de coopération économique et commerciale

L’accord de 1978 ayant donné des résultats satisfaisants, les ministres des dix pays membres de la CEE autorisent la Commission européenne à ouvrir des négociations avec la Chine pour renouveler leur partenariat commercial. Le nouvel accord de coopération économique et commerciale est officiellement ratifié à Bruxelles en septembre 1985. Il reprend les principaux éléments du texte de 1978, en précisant les domaines de coopération des deux parties contractantes : l’industrie, le secteur agricole, l’énergie, la science ou encore la technologie…

Les deux signataires s’engagent également à renforcer leur coopération via une coproduction, des co-entreprises, ou encore le transfert de technologie. En outre, des clauses visent à améliorer le climat des investissements.

27 juin 1989 : les Européens adoptent un embargo sur les armes en réaction aux événements place Tian’anmen

En juin 1989, un mouvement de contestation inquiète le président chinois Deng Xiaoping. La population pékinoise soutient largement la grève de la faim menée par les étudiants sur la place Tian’anmen, et bloque l’armée chinoise aux portes de la capitale. Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l’armée réprime violemment le mouvement contestataire, faisant plusieurs milliers de morts.

Ce massacre choque l’opinion publique mondiale, et les Etats-Unis décrètent immédiatement un embargo sur les ventes d’armes à la Chine. En Europe, les ministres réunis à l’occasion du Conseil européen de Madrid le 27 juin 1989 instaurent une mesure similaire en raison des graves atteintes aux droits de l’homme commises par la Chine. Inscrit dans une déclaration commune, l’embargo contre la Chine est toujours en vigueur en 2024, bien que la question de sa levée ait été discutée à plusieurs reprises.

Les discussions autour de l’embargo sur les armes

En octobre 2003, le ministère des Affaires étrangères chinois publie un premier document stratégique à destination de l’Union européenne. Il y pose les conditions d’un partenariat entre les deux entités, dont la levée de l’embargo sur les ventes d’armes. Lors du 8e sommet Union européenne-Chine en septembre 2005, les Européens réaffirment, à la demande de Pékin, “leur volonté de continuer à œuvrer en vue de la levée de l’embargo”. Mais le changement de position de certains pays membres et l’arrivée au pouvoir d’Angela Merkel en Allemagne enterrent durablement le projet.

11 décembre 2001 : la Chine entre à l’OMC

Après la chute de l’URSS au début des années 1990, la Chine et l’UE renforcent leur relation bilatérale. En 1993, la CEE devient officiellement l’Union européenne et se dote d’une ambition nouvelle quant à son rôle sur la scène internationale, tandis que la Chine voit dans l’UE un partenaire économique de taille et un contrepoids à l’influence américaine.

Au terme de quinze années de longues négociations, la Chine fait son entrée dans l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) le 11 décembre 2001. L’Union européenne appuie la candidature chinoise, avec l’espoir que le pays devienne une économie de marché et que son insertion dans la mondialisation entraîne une libéralisation politique en interne. L’UE espère également profiter du marché de la Chine, en pleine expansion. Celle-ci devient le deuxième partenaire commercial de l’UE en 2002 ; et deux ans plus tard, l’Union européenne devient le premier partenaire commercial de la Chine.

2008 : la crise économique accélère les investissements chinois en Europe

A partir de 2008, l’Union européenne est touchée de plein fouet par la crise économique et financière. Côté chinois, si les exportations diminuent dans un premier temps, le contexte reste plus favorable aux grandes entreprises et aux banques qui vont investir en Europe. La crise renforce l’interdépendance entre la Chine et l’UE. Le pays achète notamment des obligations et bons du Trésor d’Etats européens en difficulté, notamment la Grèce.

En décembre 2008, la prise de contrôle du port grec du Pirée par le groupe de logistique China Ocean Shipping Company (COSCO) fait grand bruit. La presse de l’époque explique que l’opération permet à la Grèce de moderniser ses infrastructures à moindre coût en les privatisant partiellement, tandis que les Chinois offrent un accès privilégié au marché européen à leurs produits. Huit ans plus tard, la Grèce cède la totalité du port au groupe COSCO, qui en devient l’actionnaire majoritaire.

14 mars 2013 : Xi Jinping arrive au pouvoir

Arrivé au pouvoir en 2013, Xi Jinping s’impose comme une figure politique forte dès le début de son mandat. Critiquant la “stagnation” qui caractérise la période précédente, il met en avant le “rêve chinois” et veut faire de son pays un acteur de premier plan au niveau mondial. En 2013, au Kazakhstan, il évoque pour la première fois son projet de “nouvelles routes de la soie” (Belt & Road Initiative, BRI), la création d’une nouvelle route commerciale entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique impliquant la participation de plus de 68 pays. En 2017 le forum “17+1” dédié au projet BRI est créé, dont font partie 11 pays de l’UE. Tout en proposant aux Etats souffrant économiquement de financer et de construire des infrastructures de transport, la Chine y facilite les exportations de ses marchandises. Dans le même temps, Xi Jinping opère une dérive autoritaire, aboutissant à la réforme constitutionnelle de 2018 qui abolit la limite des deux mandats présidentiels.

11 décembre 2016 : l’UE refuse de reconnaître le statut d’économie de marché à la Chine

Quinze ans après son adhésion à l’OMC, la Chine devait se voir automatiquement reconnaitre le statut d’économie de marché (SEM), qui ne lui a pas été directement octroyé en 2001. Concrètement, ce statut obligerait tous les membres de l’OMC à tenir compte des prix pratiqués sur le marché intérieur chinois. Il aurait également rendu les enquêtes contre le dumping (vente à un prix inférieur au coût) plus difficiles à mener.

Or en 2016, l’Etat chinois joue encore un rôle considérable et contrôle des pans entiers de “l’économie socialiste de marché”. Les Etats-Unis et le Japon annoncent clairement qu’ils ne reconnaîtraient pas le SEM à la Chine, au risque d’être sanctionnés par l’OMC. L’UE, qui s’était pourtant engagée à le faire, change d’avis au cours de l’année 2016. Un revirement qui crée la surprise et lance une longue série d’hostilités commerciales entre les deux parties. La Chine dépose une plainte à l’OMC dès le 12 décembre 2016, visant l’UE et les Etats-Unis contre leur méthode d’évaluation anti-dumping mis en place la même année.

2019 : la Chine qualifiée de “partenaire, concurrent et rival systémique

Le 12 mars 2019, le Parlement européen, le Conseil européen et la Commission livrent leur nouvelle vision stratégique vis-à-vis de la Chine dans une communication conjointe. Le pays est désormais considéré comme “un partenaire de coopération avec lequel l’UE partage des objectifs étroitement intégrés, un partenaire de négociation avec lequel l’UE doit trouver un juste équilibre sur le plan des intérêts, un concurrent économique dans la course à la domination technologique et un rival systémique dans la promotion d’autres modèles de gouvernance”.

2020 : Signature d’un accord global sur les investissements

Fruit de négociations débutées en 2013, un accord de principe sur les investissements entre l’Union et la Chine est adopté à la fin de l’année 2020… Mais n’est toujours pas ratifié à l’heure actuelle.

Par le biais de cet accord, l’Union a pour ambition de réduire le déséquilibre avec Pékin, en raison de l’écart existant entre d’un côté l’ouverture du marché européen aux investissements étrangers, de l’autre les barrières à l’entrée et les discriminations auxquelles sont confrontées les entreprises européennes qui souhaitent investir en Chine. L’accord prévoit à la fois la libéralisation des investissements mais aussi la levée des contraintes, permettant l’ouverture de plusieurs secteurs du marché chinois (transport, automobile, santé, numérique…). Ce traité est le plus important jamais conclu par le pays avec un partenaire étranger dans le domaine de l’investissement.

Néanmoins, le contexte géopolitique a évolué au fil des années. La Commission européenne suspend l’accord en 2021, à la suite des sanctions prises par la Chine à l’encontre de responsables et députés européens ayant dénoncé les exactions du régime chinois dans la région du Xinjiang.

2021 : sanctions européennes contre la Chine pour la répression des Ouïghours et sanctions chinoises contre la Lituanie

Au cours de l’année 2021, les tensions culminent entre la Chine et l’UE. En mars 2021, l’Union prend des sanctions (interdiction de visas et gel d’avoirs) contre quatre responsables chinois en raison de la répression de la minorité musulmane ouïgoure dans la région du Xinjiang. L’UE accuse ces hauts fonctionnaires de “graves atteintes aux droits de l’homme” et de se rendre coupable de “détentions arbitraires et [de] traitements dégradants infligés aux Ouïgours et aux membres d’autres minorités ethniques musulmanes”.

Le ministère chinois des Affaires étrangères dément toute atteinte aux droits de l’homme, et ne tarde pas à prendre des mesures de représailles. Pékin annonce mettre en place des sanctions contre quatre entités (dont le comité politique et de sécurité du Conseil de l’UE) et dix responsables européens (dont des eurodéputés), interdits de séjour en Chine.

En mai 2021, le différend est lié cette fois à la question taïwanaise. La Lituanie se retire du forum “17+1” du BRI, et donne son accord à l’ouverture dans son pays d’une représentation de Taïwan sous le nom de “Bureau de représentation de Taïwan”. Pour la Chine, cet acte représente un pas en avant vers la reconnaissance de l’indépendance de l’île, qu’elle considère comme partie intégrante de son territoire. En signe de représailles, les autorités chinoises mettent en place des pratiques commerciales discriminatoires à l’encontre de l’Etat Balte, rejetant les demandes d’importations et bloquants les exportations de Vilnius vers la Chine.

Le 27 janvier 2022, l’UE annonce qu’elle engage une procédure auprès de l’OMC contre la Chine “en raison de ses pratiques commerciales discriminatoires à l’encontre de la Lituanie, qui frappent également d’autres exportations du marché unique de l’UE”. La procédure ne devrait pas aboutir avant plusieurs années.

La pression chinoise s’accentue autour de Taïwan

Signe d’une relation politique tendue, la vice-présidente de la Commission Margrethe Vestager dénonce en octobre 2021 une “pression accrue” de la Chine sur Taïwan et déplore sa présence militaire dans le détroit, ce qui fait selon elle planer un risque sur “la sécurité et la prospérité” de l’Europe. En août 2022, les tensions entre Pékin et Taipei sont exacerbées par la visite de la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi. Une “provocation” pour la Chine, qui a multiplié les manœuvres militaires autour du détroit de Taïwan tout au long de l’année 2022.

2022 : la guerre en Ukraine et le rapprochement sino-russe

Lors d’une rencontre organisée en marge des Jeux olympiques de Pékin, trois semaines avant l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine signent une déclaration commune scellant “l’amitié sans limites” des deux pays. Depuis lors, la Chine n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine. Le sommet UE-Chine convoqué par la Commission européenne en avril 2022 n’a pas fait avancer le dialogue avec Pékin, pour qui l’application de sanctions à l’encontre de la Russie n’est pas envisageable dans la mesure où les Chinois veulent se poser en médiateurs du conflit.

Ce rapprochement sino-russe fait craindre un soutien militaire du gouvernement de Xi Jinping à la Russie. Le 19 février 2023, le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken laisse entendre que Pékin est sur le point de livrer des armes à Moscou, ce que les autorités chinoises démentent. Quelques jours plus tard, le 24 février, le plan de paix pour l’Ukraine publié par le ministère chinois des Affaires étrangères ne mentionne toujours pas le caractère illégal de l’invasion de l’Ukraine. Xi Jinping et Vladimir Poutine réaffirment leur partenariat le 22 mars 2023, notamment à travers une “déclaration conjointe sur l’approfondissement du partenariat de coordination stratégique globale de l’ère nouvelle”, qui affiche son hostilité envers l’Occident.

Sur fonds de tensions géopolitiques et commerciales, le président chinois, Xi Jinping, a rencontré son homologue français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen le 6 mai 2024. Pour le dirigeant chinois, il s’agit de la première visite sur le continent européen depuis 2019.

Des enquêtes antisubventions ouvertes à l’encontre de la Chine

La Commission européenne a récemment lancé de multiples enquêtes à l’encontre d’entreprises ou de consortiums chinois, dans le cadre des réglementations européennes antisubventions. En octobre 2023, l’exécutif européen a ainsi lancé une procédure contre les subventions de Pékin pour son industrie automobile, et tout particulièrement ses voitures électriques. En février 2024, une autre enquête a visé une filiale du constructeur ferroviaire chinois CRRC, numéro un mondial du secteur. Enfin, en avril 2024, deux procédures ont été dirigées contre des géants chinois des secteurs photovoltaïque et éolien.

En juin 2023, la Commission européenne avait présenté une nouvelle stratégie pour “renforcer la sécurité économique” de l’UE. Celle-ci vise à mieux filtrer les investissements étrangers et à protéger les technologies sensibles de l’Europe.

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06.05.2024 à 14:57

Elections européennes : quels eurodéputés français sont candidats ?

Hugo Palacin

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Qui sera réinvesti par son parti aux élections européennes de juin 2024 ? En haut de la liste ou en position non éligible ? Qui devra faire ses cartons et quitter l’hémicycle strasbourgeois ? Qui retournera se consacrer à ses autres mandats politiques, à son ancienne profession ou, tout simplement, à sa vie personnelle ? Ces questions, beaucoup des […]

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Texte intégral (6665 mots)
A l'issue des élections européennes de 2024, le nombre de députés européens français passera de 79 à 81 - Crédits : Michel CHRISTEN / Parlement européen
A l’issue des élections européennes de 2024, le nombre de députés européens français passera de 79 à 81 - Crédits : Michel Christen / Parlement européen

Qui sera réinvesti par son parti aux élections européennes de juin 2024 ? En haut de la liste ou en position non éligible ? Qui devra faire ses cartons et quitter l’hémicycle strasbourgeois ? Qui retournera se consacrer à ses autres mandats politiques, à son ancienne profession ou, tout simplement, à sa vie personnelle ? Ces questions, beaucoup des 79 eurodéputés français de la mandature qui s’achève se les posent eux-mêmes.

Certains ne savent pas s’ils poursuivront leur travail au Parlement européen après le 9 juin. Pour l’ensemble des partis politiques représentés à Strasbourg, les listes de candidats aux élections européennes sont sur le point d’être bouclées (si elles ne le sont pas déjà). D’ici le 17 mai, date limite du dépôt des listes auprès du ministère de l’Intérieur, les tractations en coulisses vont bon train, faisant forcément des déçus de dernière minute, relégués aux positions inéligibles, voire hors de la liste.

In fine, les électeurs auront le dernier mot grâce à leur vote, le 9 juin prochain. C’est eux qui décideront du nombre de sièges alloués à chaque formation politique. Autant de facteurs qui laissent dans l’inconnue une grande partie des 79 élus français en poste au Parlement européen.

A quelques semaines du scrutin, 57 d’entre eux ont fait état de leur envie de rempiler. 14 autres, au contraire, ont d’ores et déjà annoncé qu’ils raccrocheraient le costume de député européen à l’issue de leur mandat. Les 8 restants n’ont pas encore fait part de leurs intentions.

Sommaire

Groupe Renew Europe (Renaissance, MoDem, Horizons, Parti radical - 23 députés)

Le 3 mai, Renaissance et ses alliés ont levé le voile sur leur liste pour les élections européennes en annonçant l’identité des 30 premiers candidats. Parmi ceux-là, 15 sont des eurodéputés sortants de la majorité présidentielle.

Outre la tête de liste, Valérie Hayer, on retrouve ainsi Bernard Guetta (2e position), Marie-Pierre Vedrenne (3e), Pascal Canfin (4e), Nathalie Loiseau (5e), Sandro Gozi (6e), Fabienne Keller (7e), Laurence Farreng (9e) et Gilles Boyer (10e) dans les premiers noms. Suivent Christophe Grudler (12e), Stéphanie Yon-Courtin (13e), Jérémy Decerle (14e), Max Orville (18e), Catherine Amalric (27e) et Pierre Karleskind (30e).

Ne figurant pas parmi ces premiers candidats, Stéphane Bijoux, Ilana Cicurel, Guy Lavocat et Salima Yenbou ont toutefois confié à Toute l’Europe leur souhait d’être de nouveau candidats pour le camp présidentiel. Quant à Irène Tolleret, elle nous avait fait part de sa volonté de rempiler pour un second mandat au Parlement européen. Dans un entretien à Midi Libre, elle a finalement annoncé fin avril “[ne plus avoir] la force” de retourner à Strasbourg et Bruxelles pour cinq années supplémentaires.

Longtemps auparavant, Catherine Chabaud, Dominique Riquet et Sylvie Brunet avaient fait savoir qu’ils ne seraient pas candidats en juin. La navigatrice Catherine Chabaud a indiqué dès mai 2023 dans un entretien avec Ouest-France qu’elle ne rempilerait pas pour un second mandat. Quant à l’ancien maire de Valenciennes (2002-2012) Dominique Riquet, il quittera le Parlement européen après quinze années à siéger à Strasbourg. Enfin, Sylvie Brunet a confirmé auprès de Toute l’Europe qu’elle ne se représenterait pas non plus.

Groupe Identité et démocratie (Rassemblement national - 18 députés)

Le 1er mai, le Rassemblement national (RN) a dévoilé le début de sa liste pour les élections européennes. Parmi les 35 premiers candidats annoncés, on retrouve 10 des 18 eurodéputés sortants. A commencer par Jordan Bardella, président du parti et tête de liste pour le deuxième fois d’affilée, après le scrutin de 2019.

Mathilde Androuët (4e position), Jean-Paul Garraud (5e), Thierry Mariani (9e), Philippe Olivier (11e), Catherine Griset (14e), Virginie Joron (16e), Marie Dauchy (22e), France Jamet (30e) et André Rougé (31e) figurent ainsi sur cette liste.

Deux parlementaires avaient confié à Toute l’Europe qu’ils ne souhaitaient pas se représenter. Elue à Strasbourg depuis 2014, Dominique Bilde entend désormais se consacrer à sa vie privée. “J’ai 70 ans, je travaille depuis l’âge de 15 ans et je n’ai jamais arrêté. J’ai besoin de repos désormais”, explique-t-elle. Même situation pour Gilles Lebreton : “Ayant, à 65 ans, accompli dix ans de mandat, j’ai décidé de quitter la vie politique et de laisser ma place à plus jeune que moi”. Enfin, selon les informations de Contexte, le député européen Jean-Lin Lacapelle ne sera pas candidat, lui non plus.

Pour les 5 autres eurodéputés sortants, il faudra attendre que la suite de la liste soit connue. Eric Minardi, délégué du RN en Polynésie française, est l’unique élu du RN à avoir confirmé auprès de Toute l’Europe son intention de rempiler, bien qu’il ne figure pas parmi les 35 premiers noms dévoilés par la formation d’extrême droite.

Groupe des Verts/Alliance libre européenne (Europe Ecologie Les Verts, Régions et peuples solidaires - 12 députés)

Chez les députés écologistes, on se verrait bien rester à Strasbourg. 10 d’entre eux sont candidats aux élections européennes, dont 7 sur la liste des Ecologistes - EELV. Parmi les prétendants, Marie Toussaint, investie tête de liste aux élections européennes de 2024, et David Cormand, qui l’épaulera en seconde position sur la liste. Mounir Satouri (4e position), Benoît Biteau (6e), Caroline Roose (7e), Claude Gruffat (12e) et François Thiollet (20e) sont également présents sur la liste des écologistes pour ce scrutin.

Damien Carême figurait initialement sur cette liste, en 10e position. En désaccord avec la stratégie des écologistes, il a décidé de démissionner du parti et, par conséquent, de se retirer de la liste. Finalement, il sera bel et bien candidat aux élections européennes, mais sur la liste… de La France insoumise, au 8e rang.

Quant à Lydie Massard, arrivée dans l’hémicycle en 2023 à la suite de l’élection de Yannick Jadot au Sénat, elle a été désignée cheffe de file par son parti, Régions et peuples solidaires (RPS). Alliés de longue date d’EELV, les régionalistes de RPS, mécontents des places qui leurs étaient accordées sur la future liste commune, ont préféré se tourner vers de nouveaux partenaires et former une coalition avec le Parti radical de gauche (PRG) et Volt. Lydie Massard devrait figurer sur cette liste.

Devenue une figure du Parlement européen, Karima Delli ne sera pas réinvestie par EELV. Les statuts du parti limitent ses parlementaires à trois mandats successifs pour une même fonction. Elue depuis 2009, la présidente de la commission des Transports et du Tourisme devra ainsi quitter Strasbourg (sauf si elle trouve une place sur une autre liste…). Gwendoline Delbos-Corfield et François Alfonsi ne rempileront pas non plus pour un nouveau mandat européen.

Groupe du Parti populaire européen (Les Républicains, Les Centristes - 8 députés)

Comme en 2019, François-Xavier Bellamy a été investi tête de liste pour mener la campagne des Républicains aux élections européennes. Plusieurs de ses collègues au Parlement européen seront de nouveau ses colistiers pour ce scrutin.

C’est ainsi le cas des anciens ministres Nadine Morano (6e position) et Brice Hortefeux (7e), de Nathalie Colin-Oesterlé (8e), membre du parti Les Centristes, d’Anne Sander (10e), première questeure du Parlement européen, ainsi que de Geoffroy Didier (11e), secrétaire général délégué des Républicains. Tous figurent parmi la liste des premiers candidats dévoilée par le parti fin avril.

Un seul membre de la délégation française du groupe du Parti populaire européen (PPE) avait annoncé qu’il ne se représenterait pas. Elu à Strasbourg depuis 2009, Arnaud Danjean avait indiqué dans le Journal de Saône-et-Loire qu’il se mettrait en retrait de la vie politique à l’issue de son mandat. Quant à Laurence Sailliet, elle a seulement indiqué qu’elle ne soutiendra pas la liste menée par François-Xavier Bellamy pour ce scrutin.

Groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne - 7 députés)

Bis repetita chez les socialistes aussi, s’agissant de la tête de liste. Raphaël Glucksmann est chargé de mener la campagne du Parti socialiste (PS), comme en 2019. A ses côtés, en 4e position sur la liste, figure de nouveau Aurore Lalucq, avec qui il co-préside Place Publique, parti allié au PS. Chez les roses, Nora Mebarek et Christophe Clergeau héritent respectivement des 2e et 5e positions.

Députée européenne depuis 2009, Sylvie Guillaume ne se représente pas pour “laisser la place à de nouvelles figures”, a-t-elle indiqué à Toute l’Europe. Pascal Durand, élu en 2019 sur la liste de la majorité présidentielle qu’il a finalement quitté, ne compte pas se représenter non plus.

Enfin, Pierre Larrouturou est lui aussi candidat, mais pas aux côtés du PS et de Place publique cette fois-ci. Le petit parti qu’il a fondé, Nouvelle Donne, présente sa propre liste aux élections européennes, conjointement avec Allons Enfants, un mouvement qui regroupe des militants âgés de moins de 30 ans.

Groupe de la Gauche au Parlement européen (La France insoumise, Gauche républicaine et socialiste - 6 députés)

Chez les insoumis, les voyants sont (presque) tous au vert. Manon Aubry a été ré-investie tête de liste par La France insoumise pour mener la campagne, comme en 2019. Younous Omarjee figure en 2e position sur cette liste, juste devant Marina Mesure (3e). Leïla Chaibi hérite, elle, de la 5e place.

Emmanuel Maurel a décidé de faire campagne sous bannière communiste. Son mouvement, la Gauche républicaine et socialiste (GRS), s’est allié au Parti communiste français (PCF) dans le cadre de ce scrutin. L’avenir européen d’Anne-Sophie Pelletier enfin est plus que compromis, depuis que l’eurodéputée a été exclue de la délégation insoumise en décembre 2023 pour des faits de harcèlement.

Groupe des Conservateurs et réformistes européens (Reconquête - 1 député)

Le 6 février 2024, Nicolas Bay est devenu le premier (et le seul) eurodéputé français à siéger au sein du groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR). Elu en 2019 sur la liste du Rassemblement national, il a rallié en 2022 Eric Zemmour et Reconquête lors de l’élection présidentielle française. Il figure en 4e position sur la liste menée par Marion Maréchal en vue du scrutin du 9 juin.

Députés français non-inscrits (4 députés)

Quatre députés français siègent aujourd’hui parmi les non-inscrits, tous élus il y a cinq ans sur la liste du Rassemblement national. Gilbert Collard, Maxette Pirbakas et Jérôme Rivière ont quitté le RN après avoir rallié Eric Zemmour et son parti Reconquête lors de l’élection présidentielle de 2022.

La liste du parti d’extrême droite aux élections européennes de 2024 sera menée par Marion Maréchal, mais rien n’indique pour l’instant si les intéressés figureront dessus. Maxette Pirbakas a confirmé à Toute l’Europe son intention de “continuer le travail entrepris”, sans dévoiler auprès de quelle formation politique. Au contraire, Jérôme Rivière a déclaré qu’il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat.

Quant à Hervé Juvin, il a été exclu de la délégation française du RN en novembre 2022 après avoir été condamné en appel pour violences conjugales. Difficile d’imaginer le parti de Marine Le Pen l’investir de nouveau pour le prochain scrutin.

Tableau synthétique :

Groupe Prénom NOM Parti Réponse
Renew Europe Catherine AMALRIC Parti Radical Oui
Stéphane BIJOUX Renaissance Oui
Gilles BOYER Horizons Oui
Sylvie BRUNET Mouvement Démocrate Non
Pascal CANFIN Renaissance Oui
Catherine CHABAUD Mouvement Démocrate Non
Ilana CICUREL Renaissance Oui
Jérémy DECERLE Renaissance Oui
Laurence FARRENG Mouvement Démocrate Oui
Sandro GOZI Renaissance Oui
Christophe GRUDLER Mouvement Démocrate Oui
Bernard GUETTA Renaissance Oui
Valérie HAYER Renaissance Oui
Pierre KARLESKIND Renaissance Oui
Fabienne KELLER Renaissance Oui
Guy LAVOCAT Renaissance Oui
Nathalie LOISEAU Horizons Oui
Max ORVILLE Mouvement Démocrate Oui
Dominique RIQUET Parti radical Non
Irène TOLLERET Renaissance Non
Marie-Pierre VEDRENNE Mouvement Démocrate Oui
Salima YENBOU Renaissance Oui
Stéphanie YON-COURTIN Renaissance Oui
Identité et démocratie Mathilde ANDROUËT Rassemblement national Oui
Jordan BARDELLA Rassemblement national Oui
Aurélia BEIGNEUX Rassemblement national -
Dominique BILDE Rassemblement national Non
Annika BRUNA Rassemblement national -
Patricia CHAGNON Rassemblement national -
Marie DAUCHY Rassemblement national

Oui

Jean-Paul GARRAUD Rassemblement national Oui
Catherine GRISET Rassemblement national Oui
Jean-François JALKH Rassemblement national -
France JAMET Rassemblement national Oui
Virginie JORON Rassemblement national Oui
Jean-Lin LACAPELLE Rassemblement national Non
Gilles LEBRETON Rassemblement national Non
Thierry MARIANI Rassemblement national Oui
Eric MINARDI Rassemblement national Oui
Philippe OLIVIER Rassemblement national Oui
André ROUGE Rassemblement national Oui
Verts/Alliance libre européenne François ALFONSI Régions et Peuples Solidaires Non
Benoît BITEAU Les Ecologistes - EELV Oui
Damien CARÊME - Oui
David CORMAND Les Ecologistes - EELV Oui
Gwendoline DELBOS-CORFIELD Les Ecologistes - EELV Non
Karima DELLI Les Ecologistes - EELV Non
Claude GRUFFAT Les Ecologistes - EELV Oui
Lydie MASSARD Régions et Peuples Solidaires Oui
Caroline ROOSE Les Ecologistes - EELV Oui
Mounir SATOURI Les Ecologistes - EELV Oui
François THIOLLET Les Ecologistes - EELV Oui
Marie TOUSSAINT Les Ecologistes - EELV Oui
Parti populaire européen François-Xavier BELLAMY Les Républicains Oui
Nathalie COLIN-OESTERLE Les Centristes Oui
Arnaud DANJEAN Les Républicains Non
Geoffroy DIDIER Les Républicains Oui
Brice HORTEFEUX Les Républicains Oui
Nadine MORANO Les Républicains Oui
Laurence SAILLIET - -
Anne SANDER Les Républicains Oui
Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates Christophe CLERGEAU Parti socialiste Oui
Pascal DURAND - Non
Raphaël GLUCKSMANN Place publique Oui
Sylvie GUILLAUME Parti socialiste Non
Aurore LALUCQ Place publique Oui
Pierre LARROUTUROU Nouvelle Donne Oui
Nora MEBAREK Parti socialiste Oui
La Gauche - GUE/NGL Manon AUBRY La France Insoumise Oui
Leila CHAIBI La France Insoumise Oui
Emmanuel MAUREL Gauche républicaine et socialiste Oui
Marina MESURE La France Insoumise Oui
Younous OMARJEE La France Insoumise Oui
Anne-Sophie PELLETIER - -
Conservateurs et Réformistes européens Nicolas BAY Reconquête ! Oui
Non-inscrits Gilbert COLLARD - -
Hervé JUVIN - -
Maxette PIRBAKAS - Oui
Jérôme RIVIERE - Non

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06.05.2024 à 13:01

Le président chinois Xi Jinping est en visite officielle en France sur fond de tensions géopolitiques et commerciales avec l’UE

Matthieu Quentin

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Accueilli dimanche après-midi à l’aéroport d’Orly par le Premier ministre Gabriel Attal, le président chinois Xi Jinping “entame ce lundi 6 mai une visite de deux jours entre Paris et les Hautes-Pyrénées”, un an après la visite officielle d’Emmanuel Macron en Chine, fait savoir Le HuffPost. A l’occasion des 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, […]

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Texte intégral (2456 mots)
Le président français Emmanuel Macron (à gauche), son homologue chinois Xi Jinping (au milieu) et la cheffe de l'exécutif de l'UE Ursula von der Leyen (à droite), ici en avril 2023, se sont réunis ce lundi matin pour évoquer les tensions commerciales sino-européennes et le conflit en Ukraine - Crédits : Dati Bendo / Commission européenne
Le président français Emmanuel Macron (à gauche), son homologue chinois Xi Jinping (au milieu) et la cheffe de l’exécutif de l’UE Ursula von der Leyen (à droite), ici en avril 2023, se sont réunis ce lundi matin pour évoquer les tensions commerciales sino-européennes et le conflit en Ukraine - Crédits : Dati Bendo / Commission européenne

Accueilli dimanche après-midi à l’aéroport d’Orly par le Premier ministre Gabriel Attal, le président chinois Xi Jinping “entame ce lundi 6 mai une visite de deux jours entre Paris et les Hautes-Pyrénées”, un an après la visite officielle d’Emmanuel Macron en Chine, fait savoir Le HuffPost.

A l’occasion des 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, le chef de l’Etat français “entend prôner la ‘réciprocité’ commerciale et la recherche d’une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d’afficher son soutien à la Russie”, explique Le Monde.

Par ailleurs, cette première visite chinoise en Europe depuis 2019 fera également l’objet de discussions sur “la situation au Moyen-Orient [ainsi que] les actions communes [franco-chinoises] face aux enjeux globaux, notamment l’urgence climatique, la protection de la biodiversité et la situation financière des pays les plus vulnérables”, a précisé l’Elysée [France info].

Tensions commerciales

Emmanuel Macron “s’est concerté en amont” avec le chancelier allemand Olaf Scholz afin de préparer les rendez-vous diplomatiques qui doivent s’enchaîner ce lundi, fait savoir Le Monde. Ce matin, Ursula von der Leyen a pris part à une “session qui [devait] permettre de soulever la question des différends commerciaux”, indique le journal du soir. Ces derniers mois, l’Union européenne a en effet multiplié “les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels […] accusées de fausser la concurrence”, notamment à propos des voitures électriques, de l’énergie solaire ou encore de l’éolien, rappelle Ouest-France.

La Chine fabrique actuellement, avec des subventions massives, plus qu’elle ne vend en raison de sa faible demande intérieure”, a affirmé la cheffe de l’exécutif européen dans une déclaration publiée dans la nuit de dimanche à lundi [Le Monde]. “Cela conduit à une offre excédentaire de produits chinois subventionnés, tels que les véhicules électriques et l’acier, ce qui [contribue à] un commerce déloyal”, explique-t-elle, citée par le quotidien. Et d’ajouter que “l’Europe ne peut pas accepter de telles pratiques qui faussent le marché et qui pourraient conduire à une désindustrialisation” du Vieux Continent.

De son côté, Emmanuel Macron a déclaré, dans un entretien accordé à La Tribune et au journal régional La Provence publié dimanche en amont du sommet, qu’il voulait “obtenir la réciprocité des échanges et faire prendre en compte les éléments de [leur] sécurité économique”. “Je plaide pour un aggiornamento parce que la Chine est devenue surcapacitaire dans beaucoup de domaines et exporte massivement vers l’Europe”, a-t-il ajouté. L’Union européenne est “prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique”, analyse Le Monde.

Ramener la Russie à la raison

A la suite d’une cérémonie protocolaire aux Invalides destinée à “célébrer comme il se doit les 60 années de relations diplomatiques” entre les deux pays [Le Parisien], les dirigeants français et chinois doivent se retrouver en tête à tête lundi après-midi pour “la séquence la plus politique”, fait savoir Ouest-France. Ainsi, Emmanuel Macron souhaite “exhorter Xi [Jinping] […] à user de son influence auprès de la Russie dans la guerre en Ukraine”, indique Reuters.

Selon la France, “la Chine est en effet le seul acteur à même de peser sur la Russie, ce qui doit lui permettre de protéger l’Ukraine”, analyse Le HuffPost. S’ils refusent pour l’heure “d’accabler Vladimir Poutine et soutiennent financièrement l’effort de guerre russe, Etat et entreprises chinois peuvent être un levier de taille pour les alliés de [Kiev]”, poursuit le média en ligne. “Il est dans notre intérêt que la Chine pèse sur la stabilité de l’ordre international”, a notamment déclaré le chef de l’Etat français dans un entretien avec l’hebdomadaire britannique The Economist publié jeudi, rapporte Voice of America.

La Chine n’est pas à l’origine de cette crise, et elle n’y est pas non plus partie ou participante”, a pour sa part affirmé Xi Jinping dans une tribune publiée dans les colonnes du Figaro dimanche. “Nous avons toujours joué un rôle constructif pour favoriser un règlement pacifique”, a affirmé le dirigeant chinois, estimant être fidèle aux “buts et principes de la Charte des Nations unies”.

Emmanuel Macron compte demander à son homologue chinois de soutenir la “trêve olympique” pour l’ensemble des conflits à l’occasion des Jeux de Paris cet été, fait savoir Ouest-France. A cet égard, le président français tentera “d’instaurer un dialogue plus direct” mardi lors d’une “escapade plus personnelle” dans les Pyrénées avec le chef de l’Etat chinois, accompagnés de leurs épouses, indique Le Monde. Depuis sa visite officielle en Chine en 2023, Emmanuel Macron exhorte Pékin à “ramener la Russie à la raison”, “avec des résultats modestes”, analyse le journal du soir.

A l’issue du sommet franco-chinois, Xi Jinping sera “attendu en Serbie et en Hongrie, soit un fervent allié de la Russie et le vilain petit canard de l’UE dirigé par l’autoritaire Viktor Orbán”, commente Le HuffPost.

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