Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

08.05.2024 à 16:59

Tennis: Monfils, en panne de confiance sur terre battue, chute d'entrée à Rome

FRANCE24

img
Après une première manche à sens unique bouclée en 36 minutes, Monfils, 37 ans, a fait jeu égal avec son adversaire, 106e mondial, dans le second set, avant d'être breaké à 5-5 et de capituler après une heure et 26 minutes de jeu. Monfils qui n'était plus apparu à Rome depuis 2021, n'y a plus passé le premier tour depuis 2012 (élimination au 2e tour par l'Espagnol Juan Carlos Ferrero). Avant Rome, il avait été éliminé dès son entrée en lice du Masters 1000 de Madrid, une mauvaise passe qui confirme, à ses yeux, son allergie à la terre battue. "Ce n'était pas bon", a-t-il résumé après son match. "Cela fait des années que je le dis, je ne joue pas bien sur terre battue. Ce n'est pas pour ça que je ne vais pas performer, mais c'est la surface où je joue le moins bien depuis des années", a rappelé le 38e mondial. "Je ne sais plus quand j'ai bien joué sur terre battue pour la dernière fois, a-t-il assuré. Peut-être à Monte-Carlo en 2016", où il s'était incliné en finale face à Rafael Nadal. "J'essaie de performer, mais je joue mieux sur dur, sur dur intérieur (...) Je ne perds pas la foi de m'entraîner et de faire une perf'" à Roland-Garros (26 mai-9 juin), a cependant assuré le vétéran français. "Paris, c'est pour moi magique, ce n'est pas un endroit où j'arrive avec une méga confiance, mais il y a toujours un petit truc qui fait que je peux y performer. Je n'ai pas d'attente, je veux me faire plaisir et essayer de performer", a conclu Monfils qui va participer dans dix jours au tournoi de Lyon pour "essayer de gagner un ou deux matches" avant Roland-Garros. La saison dernière, il avait passé un tour sur la terre battue parisienne alors qu'il était 394e mondial, avant de déclarer forfait avant son match du 2e tour face au Danois Holger Rune. Son meilleur résultat à Roland-Garros, une demi-finale, perdue contre Roger Federer, remonte à 2008. Dans le tableau féminin, deux Françaises ont mordu la poussière également d'entrée: Clara Burel (45e) s'est inclinée face à la Japonaise Naomi Osaka (173e) 7-6 (7/2), 6-1 et Diane Parry (50e) a été surclassée par la Russe Anna Blinkova (46e) 6-2, 6-3.

08.05.2024 à 16:55

Guerre Israël-Hamas : "La diplomatie américaine confirme sa volonté de contraindre Israël à changer de méthode"

FRANCE24

img
Pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les États-Unis, pourtant alliés de l'État hébreu, pourraient prendre des sanctions contre celui-ci pour forcer Benjamin Netanyahu à limiter son offensive contre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Les États-Unis pourraient refuser de livrer des munitions à Israël. Les précisions de Matthieu Mabin, notre correspondant à Washington.
Lire plus (390 mots)
Pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les États-Unis, pourtant alliés de l'État hébreu, pourraient prendre des sanctions contre celui-ci pour forcer Benjamin Netanyahu à limiter son offensive contre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Les États-Unis pourraient refuser de livrer des munitions à Israël. Les précisions de Matthieu Mabin, notre correspondant à Washington.

08.05.2024 à 16:45

Suède: Greta Thunberg à l'amende pour désobéissance civile

FRANCE24

img
L'activiste suédoise a écopé d'une amende de 6.000 couronnes suédoises (512 euros) et de 1.000 couronnes (85 euros) de dommages et intérêts, a précisé le tribunal. En mars, Greta Thunberg et un petit groupe de militants avaient bloqué l'entrée principale du Parlement suédois pendant plusieurs jours. Les parlementaires pouvaient toujours accéder au bâtiment par des accès secondaires. La militante avait été déplacée par la police les 12, 13 et 14 mars, après avoir refusé de quitter les lieux. Greta Thunberg, jugée pour deux chefs d'accusation de désobéissance civile, a nié les accusations, a constaté le journaliste de l'AFP. Interrogée par le juge sur la raison pour laquelle elle n'avait pas obéi aux injonctions de la police, elle a répliqué: "Parce qu'il y avait urgence (climatique, ndlr) et qu'il y a toujours urgence. Et en cas d'urgence, nous avons tous le devoir d'agir". "Les lois actuelles protègent les industries extractives au lieu de protéger les personnes et la planète, ce qui devrait être le cas, selon moi", a-t-elle encore dit, au sortir de la salle d'audience. En Suède, la militante a déjà été mise à l'amende à deux reprises, en juillet et octobre 2023, pour désobéissance civile lors d'actions similaires. En février, un juge londonien avait décider d'abandonner les poursuites visant Greta Thunberg pour trouble à l'ordre public lors d'une manifestation contre l'industrie des hydrocarbures tenue en octobre dans la capitale britannique.
Lire plus (250 mots)
L'activiste suédoise a écopé d'une amende de 6.000 couronnes suédoises (512 euros) et de 1.000 couronnes (85 euros) de dommages et intérêts, a précisé le tribunal. En mars, Greta Thunberg et un petit groupe de militants avaient bloqué l'entrée principale du Parlement suédois pendant plusieurs jours. Les parlementaires pouvaient toujours accéder au bâtiment par des accès secondaires. La militante avait été déplacée par la police les 12, 13 et 14 mars, après avoir refusé de quitter les lieux. Greta Thunberg, jugée pour deux chefs d'accusation de désobéissance civile, a nié les accusations, a constaté le journaliste de l'AFP. Interrogée par le juge sur la raison pour laquelle elle n'avait pas obéi aux injonctions de la police, elle a répliqué: "Parce qu'il y avait urgence (climatique, ndlr) et qu'il y a toujours urgence. Et en cas d'urgence, nous avons tous le devoir d'agir". "Les lois actuelles protègent les industries extractives au lieu de protéger les personnes et la planète, ce qui devrait être le cas, selon moi", a-t-elle encore dit, au sortir de la salle d'audience. En Suède, la militante a déjà été mise à l'amende à deux reprises, en juillet et octobre 2023, pour désobéissance civile lors d'actions similaires. En février, un juge londonien avait décider d'abandonner les poursuites visant Greta Thunberg pour trouble à l'ordre public lors d'une manifestation contre l'industrie des hydrocarbures tenue en octobre dans la capitale britannique.

08.05.2024 à 16:43

À la découverte des visages africains de l'olympisme

FRANCE24

img
À 79 jours du début des Jeux olympiques, nous nous intéressons aux athlètes venus d'Afrique avec le journaliste et spécialiste du sport africain Sylvère-Henry Cissé. C'est dans les épreuves d'athlétisme que les sportifs africains visent le plus de médailles, avec des athlètes vétérans des Jeux comme le coureur kényan Eliud Kipchoge, double champion olympique en titre, ou des jeunes prodiges, comme le sprinteur botswanais Letsile Tebogo, âgé de 20 ans et déjà comparé à Husein Bolt.
Lire plus (86 mots)
À 79 jours du début des Jeux olympiques, nous nous intéressons aux athlètes venus d'Afrique avec le journaliste et spécialiste du sport africain Sylvère-Henry Cissé. C'est dans les épreuves d'athlétisme que les sportifs africains visent le plus de médailles, avec des athlètes vétérans des Jeux comme le coureur kényan Eliud Kipchoge, double champion olympique en titre, ou des jeunes prodiges, comme le sprinteur botswanais Letsile Tebogo, âgé de 20 ans et déjà comparé à Husein Bolt.

08.05.2024 à 16:31

Restaurer des fossiles, un "puzzle" en 3D de plusieurs millions d'années

FRANCE24

img
Dans son atelier installé à domicile, au nord-est de Houston (Texas), cette restauratrice américaine utilise une sorte de mini-perceuse connectée à un compresseur, un peu comme un outil de dentiste, pour retirer avec une extrême précaution des particules de terre de fossiles dépassant les 60 millions d'années. Pour reconstituer un fémur de Tyrannosaure, un tibia de Tricératops ou des dents de Mégalodon, elle doit aussi souvent modeler les parties manquantes. "Les gens me disent: +Tu dois être forte en puzzle+. Mais en réalité ça ne me plaît pas trop, sauf quand il s'agit d'un puzzle en 3D qui va devenir un dinosaure", s'amuse Mme McClain, 33 ans. "Quand tu as quelque chose comme une centaine de pièces, tu dois vraiment étudier chaque bord et voir comme ils s'alignent pour reconstituer dans les moindre détails ce qui existait avant", dit-elle. Elle a déjà travaillé sur un fossile d'Euryptéride, couramment appelé scorpion de mer, vieux de 200 millions d'années. Ces espèces habitaient anciennement les terres qui ont formé l'Amérique du Nord. Le Montana, les deux Dakota, le Colorado, la Floride ou la Californie sont des terrains de jeu connus pour les chercheurs de fossiles. Fémur d'1,30 m Lauren McClain est une passionnée. Fan de la saga Jurassic Park depuis l'enfance, elle s'est mariée dans le musée des Sciences naturelles de Houston. Elle a entamé sa carrière professionnelle comme graphiste mais a en parallèle commencé à participer à des fouilles. Avec l'aide de mentors et de paléontologues professionnels, elle s'est aventurée dans le créneau de la restauration et a monté sa société Big Sky Fossils. L'an dernier, elle a définitivement renoncé à son travail de bureau pour se consacrer à plein temps aux fossiles. Elle restaure actuellement un fémur de hadrosauridé qu'elle a dû installer dans son garage, faute de place suffisante dans son atelier. L'os mesure 1,30 m, pas très loin de son mètre 60. Pour ce faire, elle insère une tige de métal dans l'os afin de lui donner de la stabilité. Après un lavage minutieux, elle assemble les pièces avec une colle forte et utilise un mastic époxy pour bouger les espaces creux. Pour finir, il lui faudra peindre avec une couleur proche de l'original. "Les pièces manquantes, c'est la partie la plus difficile du travail car il s'agit non seulement de bien comprendre l'anatomie d'un dinosaure particulier mais aussi d'avoir une bonne référence, et ce n'est pas facile d'en trouver une. J'échange avec de nombreux paléontologues pour bien faire", détaille Lauren McClain. Compétences très pointues Spécialiste de paléontologie au musée des Sciences naturelles de Houston, David Temple assure qu'à cause de ce qu'ils voient dans les films, les gens croient qu'on retrouve les fossiles intacts dans le sol. "La réalité est tout autre. Chaque fossile a besoin d'un certain degré de soin, de restauration et de consolidation car le simple fait de l'extraire du sol l'abîme", explique-t-il à l'AFP dans les couloirs du musée. Une fois reconstitués, les fossiles servent aussi à fabriquer des répliques qui seront également exposées. "Nombre de paléontologues préparent eux-mêmes leurs fossiles mais pas tous, car ils n'ont pas la patience ou le temps. Ils reconnaissent que les gens qui font ça ont des compétences très pointues", dit encore M. Temple. "Prenez nos trilobites (des arthropodes marins disparus, ndlr): peu de gens au monde savent les restaurer. C'est un art difficile à apprendre", assure-t-il. "Parfois, quand ils assemblent des éléments qui ne s'emboîtent pas tout à fait, ces spécialistes s'amusent à dire qu'ils ont inventé une +nouvelle espèce+", ironise le conservateur.
Texte intégral (634 mots)
Dans son atelier installé à domicile, au nord-est de Houston (Texas), cette restauratrice américaine utilise une sorte de mini-perceuse connectée à un compresseur, un peu comme un outil de dentiste, pour retirer avec une extrême précaution des particules de terre de fossiles dépassant les 60 millions d'années. Pour reconstituer un fémur de Tyrannosaure, un tibia de Tricératops ou des dents de Mégalodon, elle doit aussi souvent modeler les parties manquantes. "Les gens me disent: +Tu dois être forte en puzzle+. Mais en réalité ça ne me plaît pas trop, sauf quand il s'agit d'un puzzle en 3D qui va devenir un dinosaure", s'amuse Mme McClain, 33 ans. "Quand tu as quelque chose comme une centaine de pièces, tu dois vraiment étudier chaque bord et voir comme ils s'alignent pour reconstituer dans les moindre détails ce qui existait avant", dit-elle. Elle a déjà travaillé sur un fossile d'Euryptéride, couramment appelé scorpion de mer, vieux de 200 millions d'années. Ces espèces habitaient anciennement les terres qui ont formé l'Amérique du Nord. Le Montana, les deux Dakota, le Colorado, la Floride ou la Californie sont des terrains de jeu connus pour les chercheurs de fossiles. Fémur d'1,30 m Lauren McClain est une passionnée. Fan de la saga Jurassic Park depuis l'enfance, elle s'est mariée dans le musée des Sciences naturelles de Houston. Elle a entamé sa carrière professionnelle comme graphiste mais a en parallèle commencé à participer à des fouilles. Avec l'aide de mentors et de paléontologues professionnels, elle s'est aventurée dans le créneau de la restauration et a monté sa société Big Sky Fossils. L'an dernier, elle a définitivement renoncé à son travail de bureau pour se consacrer à plein temps aux fossiles. Elle restaure actuellement un fémur de hadrosauridé qu'elle a dû installer dans son garage, faute de place suffisante dans son atelier. L'os mesure 1,30 m, pas très loin de son mètre 60. Pour ce faire, elle insère une tige de métal dans l'os afin de lui donner de la stabilité. Après un lavage minutieux, elle assemble les pièces avec une colle forte et utilise un mastic époxy pour bouger les espaces creux. Pour finir, il lui faudra peindre avec une couleur proche de l'original. "Les pièces manquantes, c'est la partie la plus difficile du travail car il s'agit non seulement de bien comprendre l'anatomie d'un dinosaure particulier mais aussi d'avoir une bonne référence, et ce n'est pas facile d'en trouver une. J'échange avec de nombreux paléontologues pour bien faire", détaille Lauren McClain. Compétences très pointues Spécialiste de paléontologie au musée des Sciences naturelles de Houston, David Temple assure qu'à cause de ce qu'ils voient dans les films, les gens croient qu'on retrouve les fossiles intacts dans le sol. "La réalité est tout autre. Chaque fossile a besoin d'un certain degré de soin, de restauration et de consolidation car le simple fait de l'extraire du sol l'abîme", explique-t-il à l'AFP dans les couloirs du musée. Une fois reconstitués, les fossiles servent aussi à fabriquer des répliques qui seront également exposées. "Nombre de paléontologues préparent eux-mêmes leurs fossiles mais pas tous, car ils n'ont pas la patience ou le temps. Ils reconnaissent que les gens qui font ça ont des compétences très pointues", dit encore M. Temple. "Prenez nos trilobites (des arthropodes marins disparus, ndlr): peu de gens au monde savent les restaurer. C'est un art difficile à apprendre", assure-t-il. "Parfois, quand ils assemblent des éléments qui ne s'emboîtent pas tout à fait, ces spécialistes s'amusent à dire qu'ils ont inventé une +nouvelle espèce+", ironise le conservateur.

08.05.2024 à 16:15

Depardieu: Macron assure n'avoir "jamais défendu un agresseur face à des victimes"

img
Emmanuel Macron assure, dans une interview dans Elle mercredi, qu'il n'y avait chez lui "aucune complaisance" vis à vis de l'acteur Gérard Depardieu, affirmant n'avoir "jamais défendu un agresseur face à des victimes".
Texte intégral (634 mots)
Emmanuel Macron assure, dans une interview dans Elle mercredi, qu'il n'y avait chez lui "aucune complaisance" vis à vis de l'acteur Gérard Depardieu, affirmant n'avoir "jamais défendu un agresseur face à des victimes".

08.05.2024 à 16:11

"Un p'tit truc en plus", une petite "pierre" pour améliorer le regard sur le handicap

FRANCE24

img
"Quand il y a un film sur le handicap, on a toujours quelques a priori négatifs", admet Arnaud de Broca, président de Collectif handicaps. Mais "les retours sont plutôt positifs, en raison de la manière dont c'est filmé, du fait que ce sont des acteurs handicapés qui jouent des personnes handicapées", "un plus" pour sensibiliser, dit-il à l'AFP. "Un p'tit truc en plus" raconte l'histoire de deux cambrioleurs à la petite semaine qui, pour échapper à la police, montent dans un bus de jeunes handicapés partant en colonie de vacances - incarnés par des comédiens amateurs handicapés mentaux. Parti d'une base de scénario, Artus a avancé dans l'écriture après le casting, en tenant compte des personnalités des acteurs, pour être "dans le vrai". "C'est avec (les personnes handicapées) que je voulais faire un film. Pas sur elles", souligne l'humoriste. Et le public adhère: la comédie cartonne au box-office avec plus d'un million d'entrées en moins d'une semaine. "Tant mieux si cela permet (...) de changer un peu de regard, de dédramatiser ou de comprendre certains comportements, même s'ils sont parfois montrés de façon excessive dans le film, comme les insultes", note Arnaud de Broca. "Mal vu" "Le handicap mental est particulièrement discriminé, mal vu. Toutes les pierres pour sensibiliser et améliorer la situation sont bienvenues", selon lui. Même satisfecit de la part de l'Unapei, une grande association du secteur. "La possibilité de s'identifier, ressentir de l’empathie pour des personnes qui parfois vous mettent mal à l’aise, parfois vous font peur, ça permet de se rendre compte que le partage est possible", confirme Catherine Morhange, présidente de l'association Culture Relax, qui promeut l'accès à la culture des personnes en situation de handicap complexe, via par exemple des séances de cinéma "ordinaires" où leurs possibles réactions sont expliquées en amont aux autres spectateurs. D'après ses retours, "on rit beaucoup, mais on rit avec, on ne rit pas de, ce qui est vital". Pour elle, le film s'inscrit dans l'évolution constatée depuis les années 1990, moment où "la représentation du handicap dans le cinéma se fait plus réaliste, en passant très souvent par la comédie". Pendant longtemps, rappelle-t-elle, le handicap était représenté soit par des monstres, comme dans "Elephant Man" (1980), soit par des héros ou génies, comme dans "Rainman" (1988). Question de financements La "bascule" intervient avec "Le Huitième jour", sorti en 1996, deux ans après "Forrest Gump": "c'est le premier film où on voit une personne handicapée dans un quotidien", souligne Mme Morhange. "Le Huitième Jour", qui raconte comment la vie d'un cadre surchargé est transformée par sa rencontre avec un porteur de trisomie 21, était "un pari", se souvient Philippe Godeau, fondateur de la société Pan-Européenne, qui distribue "Un p'tit truc en plus", 28 ans après avoir produit le film de Jaco Van Dormael. Comme Artus, qui a peiné à trouver un producteur, "Le Huitième jour" n'avait pas été un projet facile à mener, mais M. Godeau se réjouit que la France puisse permettre "à des films comme ça de se faire". Il y a eu depuis "Intouchables" (2011), sur la relation d'un tétraplégique et de son aide à domicile, "La famille Bélier" (2014), récit d'émancipation d'une jeune fille dont les parents sont sourds (dont la sortie est accompagnée par des critiques sur le fait que ceux-ci sont interprétés par des entendants, Karin Viard et François Damiens), "Patients" (2016), inspiré de la vie du chanteur Grand corps malade ou "Hors normes" (2019), sur de jeunes autistes. Pour autant, "il ne faut pas exagérer la portée d'un film", note M. de Broca, car aujourd'hui encore "beaucoup d'enfants avec un handicap mental sont exclus de l'école".
Texte intégral (653 mots)
"Quand il y a un film sur le handicap, on a toujours quelques a priori négatifs", admet Arnaud de Broca, président de Collectif handicaps. Mais "les retours sont plutôt positifs, en raison de la manière dont c'est filmé, du fait que ce sont des acteurs handicapés qui jouent des personnes handicapées", "un plus" pour sensibiliser, dit-il à l'AFP. "Un p'tit truc en plus" raconte l'histoire de deux cambrioleurs à la petite semaine qui, pour échapper à la police, montent dans un bus de jeunes handicapés partant en colonie de vacances - incarnés par des comédiens amateurs handicapés mentaux. Parti d'une base de scénario, Artus a avancé dans l'écriture après le casting, en tenant compte des personnalités des acteurs, pour être "dans le vrai". "C'est avec (les personnes handicapées) que je voulais faire un film. Pas sur elles", souligne l'humoriste. Et le public adhère: la comédie cartonne au box-office avec plus d'un million d'entrées en moins d'une semaine. "Tant mieux si cela permet (...) de changer un peu de regard, de dédramatiser ou de comprendre certains comportements, même s'ils sont parfois montrés de façon excessive dans le film, comme les insultes", note Arnaud de Broca. "Mal vu" "Le handicap mental est particulièrement discriminé, mal vu. Toutes les pierres pour sensibiliser et améliorer la situation sont bienvenues", selon lui. Même satisfecit de la part de l'Unapei, une grande association du secteur. "La possibilité de s'identifier, ressentir de l’empathie pour des personnes qui parfois vous mettent mal à l’aise, parfois vous font peur, ça permet de se rendre compte que le partage est possible", confirme Catherine Morhange, présidente de l'association Culture Relax, qui promeut l'accès à la culture des personnes en situation de handicap complexe, via par exemple des séances de cinéma "ordinaires" où leurs possibles réactions sont expliquées en amont aux autres spectateurs. D'après ses retours, "on rit beaucoup, mais on rit avec, on ne rit pas de, ce qui est vital". Pour elle, le film s'inscrit dans l'évolution constatée depuis les années 1990, moment où "la représentation du handicap dans le cinéma se fait plus réaliste, en passant très souvent par la comédie". Pendant longtemps, rappelle-t-elle, le handicap était représenté soit par des monstres, comme dans "Elephant Man" (1980), soit par des héros ou génies, comme dans "Rainman" (1988). Question de financements La "bascule" intervient avec "Le Huitième jour", sorti en 1996, deux ans après "Forrest Gump": "c'est le premier film où on voit une personne handicapée dans un quotidien", souligne Mme Morhange. "Le Huitième Jour", qui raconte comment la vie d'un cadre surchargé est transformée par sa rencontre avec un porteur de trisomie 21, était "un pari", se souvient Philippe Godeau, fondateur de la société Pan-Européenne, qui distribue "Un p'tit truc en plus", 28 ans après avoir produit le film de Jaco Van Dormael. Comme Artus, qui a peiné à trouver un producteur, "Le Huitième jour" n'avait pas été un projet facile à mener, mais M. Godeau se réjouit que la France puisse permettre "à des films comme ça de se faire". Il y a eu depuis "Intouchables" (2011), sur la relation d'un tétraplégique et de son aide à domicile, "La famille Bélier" (2014), récit d'émancipation d'une jeune fille dont les parents sont sourds (dont la sortie est accompagnée par des critiques sur le fait que ceux-ci sont interprétés par des entendants, Karin Viard et François Damiens), "Patients" (2016), inspiré de la vie du chanteur Grand corps malade ou "Hors normes" (2019), sur de jeunes autistes. Pour autant, "il ne faut pas exagérer la portée d'un film", note M. de Broca, car aujourd'hui encore "beaucoup d'enfants avec un handicap mental sont exclus de l'école".

08.05.2024 à 16:07

Wall Street ouvre en baisse, la consolidation continue, faute de conviction

FRANCE24

img
Vers 13H55 GMT, le Dow Jones était proche de l'équilibre (-0,01%), l'indice Nasdaq reculait de 0,36% et l'indice élargi S&P 500 glissait de 0,17%. "Le marché est en position d'attente", selon Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Après le sursaut de la semaine dernière, alimenté par le discours modéré de la banque centrale américaine (Fed) ainsi que le ralentissement du marché de l'emploi, Wall Street "a heurté un mur" mardi, matérialisé par un seuil technique, en l'espèce 5.200 points pour le S&P 500, selon Patrick O'Hare, de Briefing.com "Cela ne signifie pas pour autant qu'il y a un emballement à la vente, plutôt que le courant acheteur s'est épuisé", a ajouté l'analyste, dans une note. Adam Sarhan rappelle ainsi que les indices majeurs restent proches des sommets historiques atteints plus tôt cette année. "Le marché attend un nouveau catalyseur", explique-t-il. "Il pensait qu'il viendrait des résultats de sociétés, mais jusqu'ici, ils ont été ternes, en particulier pour les valeurs de croissance", qui comprennent le secteur technologique. Mardi après Bourse et mercredi avant l'ouverture de la place new-yorkaise, une série de publications ont déçu, renforçant la circonspection générale. Le constructeur de véhicules électriques Rivian s'enfonçait (-7,32%) après la publication d'une perte trimestrielle plus lourde qu'anticipé par les analystes, même si le chiffre d'affaires a plus progressé que prévu (+82%). Selon le site d'information taïwanais DigiTimes, Rivian serait en discussion avec Apple en vue d'un possible partenariat. Le concurrent de Rivian, Tesla, se repliait aussi (-2,45%), après l'annonce, mardi, d'une chute de 18% de ses ventes en Chine en avril par rapport à la même période de l'an dernier. Autre titre en difficulté, Uber (-5,91%), qui a publié une perte plus importante que projeté par le marché, due, pour l'essentiel, à des dépréciations de participations, sans rapport avec l'activité du groupe. La prévision de chiffre d'affaires pour le trimestre en cours est aussi apparue modérée au regard de celle des analystes. Wall Street s'acharnait encore davantage sur la plateforme de commerce en ligne Shopify (-19,31%), dont les résultats ont pourtant été supérieurs aux attentes du consensus FactSet mais qui a publié une perte et annoncé s'attendre à une dégradation de ses marges pour le trimestre en cours. Encore plus mal lotie, la plateforme de réservation hôtelière Tripadvisor lâchait 30,57%. Le groupe a fait état d'une perte plus importante que ne l'envisageaient les opérateurs et indiqué que le comité chargé d'identifier un possible acquéreur avait fait chou blanc. Aucun indicateur majeur n'était au programme mercredi ou jeudi, privant de nouvelles la bourse new-yorkaise, qui n'était pas aidée, en outre, par la remontée des taux obligataires. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans ressortait à 4,48%, contre 4,45% la veille en clôture. Ailleurs à la cote, le groupe de crédit à la consommation Affirm, qui permet aux consommateurs de payer leurs achats en plusieurs fois, reculait de 1,89%, malgré des comptes et des prévisions meilleurs qu'attendu. Après sa première publication depuis son entrée en Bourse, fin mars, le réseau social Reddit se distinguait (+5,93%), le chiffre d'affaires ayant favorablement surpris, même si les pertes se sont creusées et atteignent plus du double des revenus. Prenant le contrepied de son rival Uber, Lyft tirait son épingle du jeu (+9,56%), après avoir dépassé les attentes et annoncé des prévisions plus ambitieuses que prévu, tirées par une forte demande.
Texte intégral (599 mots)
Vers 13H55 GMT, le Dow Jones était proche de l'équilibre (-0,01%), l'indice Nasdaq reculait de 0,36% et l'indice élargi S&P 500 glissait de 0,17%. "Le marché est en position d'attente", selon Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Après le sursaut de la semaine dernière, alimenté par le discours modéré de la banque centrale américaine (Fed) ainsi que le ralentissement du marché de l'emploi, Wall Street "a heurté un mur" mardi, matérialisé par un seuil technique, en l'espèce 5.200 points pour le S&P 500, selon Patrick O'Hare, de Briefing.com "Cela ne signifie pas pour autant qu'il y a un emballement à la vente, plutôt que le courant acheteur s'est épuisé", a ajouté l'analyste, dans une note. Adam Sarhan rappelle ainsi que les indices majeurs restent proches des sommets historiques atteints plus tôt cette année. "Le marché attend un nouveau catalyseur", explique-t-il. "Il pensait qu'il viendrait des résultats de sociétés, mais jusqu'ici, ils ont été ternes, en particulier pour les valeurs de croissance", qui comprennent le secteur technologique. Mardi après Bourse et mercredi avant l'ouverture de la place new-yorkaise, une série de publications ont déçu, renforçant la circonspection générale. Le constructeur de véhicules électriques Rivian s'enfonçait (-7,32%) après la publication d'une perte trimestrielle plus lourde qu'anticipé par les analystes, même si le chiffre d'affaires a plus progressé que prévu (+82%). Selon le site d'information taïwanais DigiTimes, Rivian serait en discussion avec Apple en vue d'un possible partenariat. Le concurrent de Rivian, Tesla, se repliait aussi (-2,45%), après l'annonce, mardi, d'une chute de 18% de ses ventes en Chine en avril par rapport à la même période de l'an dernier. Autre titre en difficulté, Uber (-5,91%), qui a publié une perte plus importante que projeté par le marché, due, pour l'essentiel, à des dépréciations de participations, sans rapport avec l'activité du groupe. La prévision de chiffre d'affaires pour le trimestre en cours est aussi apparue modérée au regard de celle des analystes. Wall Street s'acharnait encore davantage sur la plateforme de commerce en ligne Shopify (-19,31%), dont les résultats ont pourtant été supérieurs aux attentes du consensus FactSet mais qui a publié une perte et annoncé s'attendre à une dégradation de ses marges pour le trimestre en cours. Encore plus mal lotie, la plateforme de réservation hôtelière Tripadvisor lâchait 30,57%. Le groupe a fait état d'une perte plus importante que ne l'envisageaient les opérateurs et indiqué que le comité chargé d'identifier un possible acquéreur avait fait chou blanc. Aucun indicateur majeur n'était au programme mercredi ou jeudi, privant de nouvelles la bourse new-yorkaise, qui n'était pas aidée, en outre, par la remontée des taux obligataires. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans ressortait à 4,48%, contre 4,45% la veille en clôture. Ailleurs à la cote, le groupe de crédit à la consommation Affirm, qui permet aux consommateurs de payer leurs achats en plusieurs fois, reculait de 1,89%, malgré des comptes et des prévisions meilleurs qu'attendu. Après sa première publication depuis son entrée en Bourse, fin mars, le réseau social Reddit se distinguait (+5,93%), le chiffre d'affaires ayant favorablement surpris, même si les pertes se sont creusées et atteignent plus du double des revenus. Prenant le contrepied de son rival Uber, Lyft tirait son épingle du jeu (+9,56%), après avoir dépassé les attentes et annoncé des prévisions plus ambitieuses que prévu, tirées par une forte demande.

08.05.2024 à 16:05

Diabète: MSF appelle à baisser les prix des stylos à insuline

FRANCE24

img
"Alors que les stylos à insuline constituent la norme de soins dans les pays à hauts revenus, leur prix élevé signifie qu'ils ne sont presque jamais disponibles pour les habitants des pays à revenus faibles et moyens, et qu'ils sont rarement utilisés par les agences humanitaires", déplore l'ONG dans un rapport publié mercredi. Les principales sociétés pharmaceutiques dans le traitement du diabète, "Eli Lilly, Novo Nordisk et Sanofi doivent baisser les prix de leurs stylos à insuline dès maintenant" et, dans le même temps, les organisations humanitaires doivent "les intégrer plus systématiquement dans les soins qu'elles fournissent", réclame le Dr Helen Bygrave, conseillère pour la campagne d'accès de MSF. "Il n'y a vraiment aucune excuse à la politique de deux poids deux mesures qui prévaut aujourd'hui dans le traitement du diabète", déclare-t-elle dans un communiqué, soulignant qu'il pouvait être "plus abordable d'utiliser des stylos à insuline plutôt que les anciens flacons et seringues". D'après ses recherches sur les coûts de production, MSF estime que "les stylos à insuline analogiques pourraient être vendus à profit pour un prix aussi bas que 111 dollars par patient et par an, ce qui inclut l'insuline et le dispositif nécessaire pour l'injecter". "C'est 30% de moins que l'insuline humaine en flacon avec seringues, qui a toujours été considérée comme l'option la plus abordable et donc la seule proposée aux habitants des pays à revenus faibles et moyens ou dans des contextes de crise", détaille le rapport. Les analogues de l'insuline ont une composition légèrement différente de celle de l'insuline humaine, pour changer leur délai et leur durée d'action après l'injection, ce qui permet une plus grande flexibilité d'utilisation pour les personnes vivant avec le diabète. L'ONG reproche aussi au laboratoire américain Eli Lilly et au danois Novo Nordisk, qui sont les seuls à produire une nouvelle classe de médicaments, les agonistes des récepteurs du GLP-1 (aGLP-1), pour traiter les diabétiques, de pratiquer "des prix astronomiques". "Un GLP-1 couramment utilisé, le semaglutide, pourrait être vendu à profit pour seulement 0,89 dollar par mois, mais il coûte 115 dollars par mois en Afrique du Sud, 230 dollars en Lettonie et 353 dollars aux États-Unis", chiffre l'association humanitaire d'aide médicale.
Lire plus (383 mots)
"Alors que les stylos à insuline constituent la norme de soins dans les pays à hauts revenus, leur prix élevé signifie qu'ils ne sont presque jamais disponibles pour les habitants des pays à revenus faibles et moyens, et qu'ils sont rarement utilisés par les agences humanitaires", déplore l'ONG dans un rapport publié mercredi. Les principales sociétés pharmaceutiques dans le traitement du diabète, "Eli Lilly, Novo Nordisk et Sanofi doivent baisser les prix de leurs stylos à insuline dès maintenant" et, dans le même temps, les organisations humanitaires doivent "les intégrer plus systématiquement dans les soins qu'elles fournissent", réclame le Dr Helen Bygrave, conseillère pour la campagne d'accès de MSF. "Il n'y a vraiment aucune excuse à la politique de deux poids deux mesures qui prévaut aujourd'hui dans le traitement du diabète", déclare-t-elle dans un communiqué, soulignant qu'il pouvait être "plus abordable d'utiliser des stylos à insuline plutôt que les anciens flacons et seringues". D'après ses recherches sur les coûts de production, MSF estime que "les stylos à insuline analogiques pourraient être vendus à profit pour un prix aussi bas que 111 dollars par patient et par an, ce qui inclut l'insuline et le dispositif nécessaire pour l'injecter". "C'est 30% de moins que l'insuline humaine en flacon avec seringues, qui a toujours été considérée comme l'option la plus abordable et donc la seule proposée aux habitants des pays à revenus faibles et moyens ou dans des contextes de crise", détaille le rapport. Les analogues de l'insuline ont une composition légèrement différente de celle de l'insuline humaine, pour changer leur délai et leur durée d'action après l'injection, ce qui permet une plus grande flexibilité d'utilisation pour les personnes vivant avec le diabète. L'ONG reproche aussi au laboratoire américain Eli Lilly et au danois Novo Nordisk, qui sont les seuls à produire une nouvelle classe de médicaments, les agonistes des récepteurs du GLP-1 (aGLP-1), pour traiter les diabétiques, de pratiquer "des prix astronomiques". "Un GLP-1 couramment utilisé, le semaglutide, pourrait être vendu à profit pour seulement 0,89 dollar par mois, mais il coûte 115 dollars par mois en Afrique du Sud, 230 dollars en Lettonie et 353 dollars aux États-Unis", chiffre l'association humanitaire d'aide médicale.

08.05.2024 à 16:03

La Malaisie veut s'essayer à la "diplomatie de l'orang-outan"

FRANCE24

img
Selon le ministre des matières premières Johari Abdul Ghani, la stratégie de "diplomatie de l'orang-outan" consistera à offrir ces grands singes menacés d'extinction aux nations faisant commerce de l'huile de palme, en particulier aux principaux importateurs comme l'UE et l'Inde. La Malaisie montrera ainsi qu'"elle est toujours engagée dans la préservation de la biodiversité", a-t-il dit, sur X. Selon le WWF, les orangs-outans sont en danger critique d'extinction, menacés principalement par la perte d'habitat "due à l'exploitation forestière, à l'expansion agricole, en particulier aux plantations d'huile de palme, et au développement des infrastructures". Les écologistes estiment que la production d'huile de palme entraîne la destruction des forêts tropicales en Malaisie et en Indonésie, d'où provient la majorité de la production mondiale. Johari Abdul Ghani a exhorté les entreprises productrices d'huile de palme à collaborer avec les ONG afin de contribuer à la préservation de la faune et de la flore en Malaisie et à fournir une expertise technique en la matière. L'huile de palme est utilisée dans l'alimentation (gâteaux, chocolat, margarine...) et dans les cosmétiques, le savon et le shampoing. Pour la Chine, la diplomatie du panda est une forme de "puissance douce" ou "soft power", une stratégie d'influence dans les relations internationales. Elle passe des accords de prêts de ses pandas avec des zoos étrangers qui, en cas de naissance, doivent généralement renvoyer les petits ursidés quelques années plus tard pour qu'ils rejoignent le programme d'élevage du pays.
Lire plus (260 mots)
Selon le ministre des matières premières Johari Abdul Ghani, la stratégie de "diplomatie de l'orang-outan" consistera à offrir ces grands singes menacés d'extinction aux nations faisant commerce de l'huile de palme, en particulier aux principaux importateurs comme l'UE et l'Inde. La Malaisie montrera ainsi qu'"elle est toujours engagée dans la préservation de la biodiversité", a-t-il dit, sur X. Selon le WWF, les orangs-outans sont en danger critique d'extinction, menacés principalement par la perte d'habitat "due à l'exploitation forestière, à l'expansion agricole, en particulier aux plantations d'huile de palme, et au développement des infrastructures". Les écologistes estiment que la production d'huile de palme entraîne la destruction des forêts tropicales en Malaisie et en Indonésie, d'où provient la majorité de la production mondiale. Johari Abdul Ghani a exhorté les entreprises productrices d'huile de palme à collaborer avec les ONG afin de contribuer à la préservation de la faune et de la flore en Malaisie et à fournir une expertise technique en la matière. L'huile de palme est utilisée dans l'alimentation (gâteaux, chocolat, margarine...) et dans les cosmétiques, le savon et le shampoing. Pour la Chine, la diplomatie du panda est une forme de "puissance douce" ou "soft power", une stratégie d'influence dans les relations internationales. Elle passe des accords de prêts de ses pandas avec des zoos étrangers qui, en cas de naissance, doivent généralement renvoyer les petits ursidés quelques années plus tard pour qu'ils rejoignent le programme d'élevage du pays.

08.05.2024 à 15:59

Des dizaines de cas de choléra au Kenya, frappé par des inondations

FRANCE24

img
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 44 cas de choléra ont été recensés dans le comté de Tana River, région de l'est du Kenya parmi les plus durement touchées par les inondations. "Je pense qu'entre le gouvernement et les partenaires nationaux et internationaux, nous serons en mesure de contenir la maladie", a déclaré le coordinateur résident des Nations Unies au Kenya, Stephen Jackson, dans une interview à la chaîne Citizen TV. "Nous avons déjà endigué le choléra par le passé, mais il s'agit d'une préoccupation importante", a-t-il ajouté. Le choléra est une infection intestinale aiguë qui se propage par l'intermédiaire d'aliments et d'eau contaminés et qui provoque généralement de graves diarrhées, des vomissements et des crampes musculaires. Il peut être particulièrement dangereux pour les jeunes enfants. "L'OMS continuera à soutenir la réponse à l'urgence sanitaire et restera vigilante face aux flambées de maladies qui peuvent facilement se propager si elles ne sont pas rapidement contenues", a déclaré Abdourahmane Diallo, représentant de l'OMS au Kenya, dans un communiqué mardi. Les inondations au Kenya ont fait 257 morts et déplacé près de 55.000 ménages, selon un bilan officiel annoncé mercredi. La rentrée scolaire, prévue le 29 avril après trois semaines de vacances et reportée à deux reprises en raison des inondations, aura finalement lieu lundi, a annoncé mercredi le président William Ruto. Plus de 400 personnes ont péri à travers l'Afrique de l'Est durant la saison des pluies, intensifiée cette année par un épisode du phénomène climatique El Niño qui a débuté mi-2023. "Les inondations sans précédent et dévastatrices ont dévoilé les dures réalités du changement climatique, tuant des vies et déplaçant des communautés", a déclaré la directrice régionale pour l'Afrique de l'Est et la Corne de l'Afrique de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Rana Jaber, dans un communiqué. Stephen Jackson a mis en garde contre le "risque important" d'une nouvelle sécheresse, à plus ou moins long terme. "C'est un sujet d'alerte. (...) Ce qui est une certitude, c'est que, compte tenu de la crise climatique, il y aura encore une sécheresse cette année, l'année prochaine ou l'année suivante", a-t-il déclaré. El Niño a déjà fait des ravages dans l'est de l'Afrique par le passé. Fin 2023, des pluies diluviennes au Kenya, en Somalie et en Ethiopie avaient déjà causé la mort de plus de 300 personnes, alors que la région se relevait à peine de la pire sécheresse enregistrée en 40 ans. D'octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par des pluies torrentielles avaient fait plus de 6.000 morts dans cinq pays de la région.
Lire plus (470 mots)
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 44 cas de choléra ont été recensés dans le comté de Tana River, région de l'est du Kenya parmi les plus durement touchées par les inondations. "Je pense qu'entre le gouvernement et les partenaires nationaux et internationaux, nous serons en mesure de contenir la maladie", a déclaré le coordinateur résident des Nations Unies au Kenya, Stephen Jackson, dans une interview à la chaîne Citizen TV. "Nous avons déjà endigué le choléra par le passé, mais il s'agit d'une préoccupation importante", a-t-il ajouté. Le choléra est une infection intestinale aiguë qui se propage par l'intermédiaire d'aliments et d'eau contaminés et qui provoque généralement de graves diarrhées, des vomissements et des crampes musculaires. Il peut être particulièrement dangereux pour les jeunes enfants. "L'OMS continuera à soutenir la réponse à l'urgence sanitaire et restera vigilante face aux flambées de maladies qui peuvent facilement se propager si elles ne sont pas rapidement contenues", a déclaré Abdourahmane Diallo, représentant de l'OMS au Kenya, dans un communiqué mardi. Les inondations au Kenya ont fait 257 morts et déplacé près de 55.000 ménages, selon un bilan officiel annoncé mercredi. La rentrée scolaire, prévue le 29 avril après trois semaines de vacances et reportée à deux reprises en raison des inondations, aura finalement lieu lundi, a annoncé mercredi le président William Ruto. Plus de 400 personnes ont péri à travers l'Afrique de l'Est durant la saison des pluies, intensifiée cette année par un épisode du phénomène climatique El Niño qui a débuté mi-2023. "Les inondations sans précédent et dévastatrices ont dévoilé les dures réalités du changement climatique, tuant des vies et déplaçant des communautés", a déclaré la directrice régionale pour l'Afrique de l'Est et la Corne de l'Afrique de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Rana Jaber, dans un communiqué. Stephen Jackson a mis en garde contre le "risque important" d'une nouvelle sécheresse, à plus ou moins long terme. "C'est un sujet d'alerte. (...) Ce qui est une certitude, c'est que, compte tenu de la crise climatique, il y aura encore une sécheresse cette année, l'année prochaine ou l'année suivante", a-t-il déclaré. El Niño a déjà fait des ravages dans l'est de l'Afrique par le passé. Fin 2023, des pluies diluviennes au Kenya, en Somalie et en Ethiopie avaient déjà causé la mort de plus de 300 personnes, alors que la région se relevait à peine de la pire sécheresse enregistrée en 40 ans. D'octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par des pluies torrentielles avaient fait plus de 6.000 morts dans cinq pays de la région.

08.05.2024 à 15:59

Avec une augmentation de capital, Alstom met la dernière touche à son plan de désendettement

FRANCE24

img
Le groupe français a dévoilé mercredi les deux instruments financiers auxquels il compte recourir: une augmentation de capital de près d'un milliard d'euros et un emprunt obligataire "hybride" d'environ 750 millions d'euros. Ce dernier ayant pour caractéristique d'être comptabilisé pour moitié comme des capitaux propres de l'entreprise par l'agence de notation Moody's, il lui permet de renforcer son bilan. "C'est un plan équilibré" dont "le calendrier précis et les modalités dépendront évidemment des conditions de marché", a indiqué le PDG Henri Poupart-Lafarge lors d'une conférence destinée aux analystes financiers. Ces annonces, publiées avec les résultats financiers annuels, ont semblé séduire les investisseurs: l'action Alstom prenait 3,87% à 16,25 euros vers 15H30 à Paris, dans un marché en légère hausse. La dernière brique du plan consiste en des ventes d’actifs pour environ 700 millions, déjà annoncées. En avril, Alstom avait ainsi indiqué vendre ses activités de signalisation conventionnelle en Amérique du Nord à l'allemand Knorr-Bremse AG pour 630 millions d'euros. Estimant avoir désormais "défini" son plan de désendettement, Alstom prévoit qu'il lui permettra d'obtenir les faveurs des agences de notation, qui évaluent la solvabilité des entreprises. Le constructeur anticipe que Moody’s associera une perspective "stable" à sa note Baa3, signe qu'elle ne sera pas abaissée à court terme, après la mise en œuvre des mesures annoncées. Moody's a d'ailleurs confirmé mercredi son intention de "stabiliser la perspective lors de la finalisation réussie" des opérations, tout en confirmant dans l'immédiat la note avec une perspective négative. La dette nette du groupe s'établissait à 2,99 milliards d'euros au 31 mars 2024. - "Nouvelle étape" - Ces difficultés ont aussi un coût social puisque l'industriel a d'ores et déjà annoncé la suppression d'environ 1.500 postes administratifs dans le monde dont environ 300 en France. Alstom digère avec difficulté le groupe Bombardier Transport, racheté début 2021, et avait aussi souffert dernièrement de la mise en œuvre de certains contrats. C'était "par définition une acquisition compliquée et nous savions qu'il fallait trois-quatre ans afin de complètement intégrer" Bombardier, a admis Henri Poupart-Lafarge lors d'une conférence de presse. Signe que cet héritage pèse encore, le groupe a plus que doublé sa perte nette sur l'exercice décalé 2023/24, à 309 millions d'euros contre 132 millions d'euros un an plus tôt, sous l'effet d'un certain nombre de charges exceptionnelles (frais de restructuration et d'intégration, litiges, etc.), selon ses résultats publiés mercredi. Le chiffre d'affaire du groupe atteint 17,6 milliards d'euros, en hausse de 6,7%. "Alstom va mieux. L'entreprise est engagée aujourd'hui dans une nouvelle étape de son redressement, lancé depuis plusieurs mois et dont nous voyons les premiers signes à l'occasion de nos résultats", promet toutefois dans Le Figaro Henri Poupart-Lafarge, qui doit bientôt céder la présidence du groupe. En effet, il avait été décidé de dissocier les fonctions de directeur général de celle de président du conseil d'administration à partir de juillet 2024. Henri Poupart-Lafarge, PDG depuis février 2016 et reconduit à ce poste en juillet dernier, n'en sera donc plus que son directeur général. Pour le remplacer à la présidence, l'ancien directeur général de Safran Philippe Petitcolin a été choisi. Du côté des bonnes nouvelles, Alstom met en avant son résultat d’exploitation ajusté (censé refléter la performance opérationnelle récurrente) de 997 millions d’euros, en hausse de 17%. Le carnet de commandes a pour sa part frôle les 92 milliards d'euros, "offrant une forte visibilité sur les ventes futures".
Texte intégral (607 mots)
Le groupe français a dévoilé mercredi les deux instruments financiers auxquels il compte recourir: une augmentation de capital de près d'un milliard d'euros et un emprunt obligataire "hybride" d'environ 750 millions d'euros. Ce dernier ayant pour caractéristique d'être comptabilisé pour moitié comme des capitaux propres de l'entreprise par l'agence de notation Moody's, il lui permet de renforcer son bilan. "C'est un plan équilibré" dont "le calendrier précis et les modalités dépendront évidemment des conditions de marché", a indiqué le PDG Henri Poupart-Lafarge lors d'une conférence destinée aux analystes financiers. Ces annonces, publiées avec les résultats financiers annuels, ont semblé séduire les investisseurs: l'action Alstom prenait 3,87% à 16,25 euros vers 15H30 à Paris, dans un marché en légère hausse. La dernière brique du plan consiste en des ventes d’actifs pour environ 700 millions, déjà annoncées. En avril, Alstom avait ainsi indiqué vendre ses activités de signalisation conventionnelle en Amérique du Nord à l'allemand Knorr-Bremse AG pour 630 millions d'euros. Estimant avoir désormais "défini" son plan de désendettement, Alstom prévoit qu'il lui permettra d'obtenir les faveurs des agences de notation, qui évaluent la solvabilité des entreprises. Le constructeur anticipe que Moody’s associera une perspective "stable" à sa note Baa3, signe qu'elle ne sera pas abaissée à court terme, après la mise en œuvre des mesures annoncées. Moody's a d'ailleurs confirmé mercredi son intention de "stabiliser la perspective lors de la finalisation réussie" des opérations, tout en confirmant dans l'immédiat la note avec une perspective négative. La dette nette du groupe s'établissait à 2,99 milliards d'euros au 31 mars 2024. - "Nouvelle étape" - Ces difficultés ont aussi un coût social puisque l'industriel a d'ores et déjà annoncé la suppression d'environ 1.500 postes administratifs dans le monde dont environ 300 en France. Alstom digère avec difficulté le groupe Bombardier Transport, racheté début 2021, et avait aussi souffert dernièrement de la mise en œuvre de certains contrats. C'était "par définition une acquisition compliquée et nous savions qu'il fallait trois-quatre ans afin de complètement intégrer" Bombardier, a admis Henri Poupart-Lafarge lors d'une conférence de presse. Signe que cet héritage pèse encore, le groupe a plus que doublé sa perte nette sur l'exercice décalé 2023/24, à 309 millions d'euros contre 132 millions d'euros un an plus tôt, sous l'effet d'un certain nombre de charges exceptionnelles (frais de restructuration et d'intégration, litiges, etc.), selon ses résultats publiés mercredi. Le chiffre d'affaire du groupe atteint 17,6 milliards d'euros, en hausse de 6,7%. "Alstom va mieux. L'entreprise est engagée aujourd'hui dans une nouvelle étape de son redressement, lancé depuis plusieurs mois et dont nous voyons les premiers signes à l'occasion de nos résultats", promet toutefois dans Le Figaro Henri Poupart-Lafarge, qui doit bientôt céder la présidence du groupe. En effet, il avait été décidé de dissocier les fonctions de directeur général de celle de président du conseil d'administration à partir de juillet 2024. Henri Poupart-Lafarge, PDG depuis février 2016 et reconduit à ce poste en juillet dernier, n'en sera donc plus que son directeur général. Pour le remplacer à la présidence, l'ancien directeur général de Safran Philippe Petitcolin a été choisi. Du côté des bonnes nouvelles, Alstom met en avant son résultat d’exploitation ajusté (censé refléter la performance opérationnelle récurrente) de 997 millions d’euros, en hausse de 17%. Le carnet de commandes a pour sa part frôle les 92 milliards d'euros, "offrant une forte visibilité sur les ventes futures".

08.05.2024 à 15:57

En Macédoine du Nord, un scrutin crucial pour une adhésion à l'UE

FRANCE 24

img
Les habitants  de la Macédoine du Nord se rendent aux urnes, mercredi, pour le second tour de la présidentielle et les élections législatives. Dans ce pays pauvre des Balkans candidat à l'Union européenne, la question de l’adhésion est au cœur des débats.
Texte intégral (607 mots)
Les habitants  de la Macédoine du Nord se rendent aux urnes, mercredi, pour le second tour de la présidentielle et les élections législatives. Dans ce pays pauvre des Balkans candidat à l'Union européenne, la question de l’adhésion est au cœur des débats.

08.05.2024 à 15:47

Au Tchad, le camp Masra dénonce des "menaces et violences graves" lors de la présidentielle

FRANCE 24

img
Au Tchad, le dépouillement des bulletins de vote se poursuivait mercredi, deux jours après le scrutin présidentiel. Le clan du Premier ministre Succès Masra, principal opposant au président sortant Mahamat Idriss Déby Itno, dénonce cependant des "violences et menaces graves" contre son chef et ses partisans ainsi que des fraudes.
Texte intégral (607 mots)
Au Tchad, le dépouillement des bulletins de vote se poursuivait mercredi, deux jours après le scrutin présidentiel. Le clan du Premier ministre Succès Masra, principal opposant au président sortant Mahamat Idriss Déby Itno, dénonce cependant des "violences et menaces graves" contre son chef et ses partisans ainsi que des fraudes.

08.05.2024 à 15:47

Wall Street ouvre en baisse, la consolidation continue, faute de conviction

FRANCE24

img
Dans les premiers échanges, le Dow Jones se défaisait de 0,14%, l'indice Nasdaq refluait de 0,65% et l'indice élargi S&P 500 glissait de 0,37%.
Texte intégral (607 mots)
Dans les premiers échanges, le Dow Jones se défaisait de 0,14%, l'indice Nasdaq refluait de 0,65% et l'indice élargi S&P 500 glissait de 0,37%.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Euronews
Le Figaro
France 24
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE
Courrier Europe Centle
Euractiv
Toute l'Europe
 
  INTERNATIONAL
Equaltimes
CADTM
Courrier International
Global Voices
Info Asie
Inkyfada
I.R.I.S
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
N-Y Times
Orient XXI
Of AFP
Rojava I.C
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
G.I.J.N
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Issues
Les Jours
Le Monde Moderne
LVSL
Marianne
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌞