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01.05.2024 à 23:37

Birmanie: avec les livreurs à vélo de Rangoun, sous une chaleur historique

FRANCE24

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"Je transpire beaucoup quand je suis dehors à travailler", témoigne Than Toe Aung, 27 ans, qui opère pour la plateforme Foodpanda. "Il fait plus chaud ces derniers jours", constate-t-il. Une canicule frappe depuis plusieurs jours l'Asie du Sud et du Sud-Est, où des millions d'habitants sont priés de ne pas sortir pour protéger leur santé. Sur son visage, Than Toe Aung a appliqué une pâte d'origine végétale, le "thanaka", populaire en Birmanie, supposée le protéger de l'exposition au soleil. Il y a plusieurs années, une junte alors au pouvoir a décrété l'interdiction des scooters et motos à Rangoun pour des "raisons de sécurité", ne laissant que le vélo comme alternative viable aux livreurs comme Than. "la pire année" Dimanche, le mercure est monté jusqu'à 40°C dans les rues de la ville, et en cas de forte chaleur, de nombreux livreurs ne sortent pas, rendant le travail plus intense pour les autres, raconte Than. Lorsqu'il a un moment, le livreur se pose pour prendre un repas à base de riz et de légumes sur les marches ombragés d'un restaurant. "Parfois, nous devons attendre dehors pendant 30 minutes, le temps qu'ils préparent la commande." Selon lui, un cycliste gagne en moyenne l'équivalent de 10 à 15 dollars par jour. FoodPanda n'a pas répondu à une demande de commentaire de l'AFP pour savoir quels conseils étaient donnés à ses cyclistes à Rangoun en cas de conditions météorologiques extrêmes. La canicule actuelle fait des ravages dans une ville dotée d'un réseau électrique vétuste qui peine à faire tourner climatiseurs et ventilateurs pendant la saison chaude. "C'est la pire année", a déclaré à l'AFP un chauffeur de taxi tricycle âgé de 37 ans. "La semaine dernière, j'ai eu de la fièvre pendant deux jours après avoir roulé au soleil". Il ajoute que ses revenus sont en baisse car les gens évitent de sortir pendant la journée. "Je reste à l'ombre des arbres près de la station en attendant mon tour", déclare-t-il.

01.05.2024 à 23:27

Des migrants campent à Dublin plutôt que d'être expulsés par Londres vers le Rwanda

FRANCE24

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L'adoption d'une loi permettant l'expulsion des migrants vers le Rwanda a déclenché leur départ du Royaume-Uni. Mohammed, originaire d'Afghanistan, qui refuse de donner son nom de famille, explique avoir embarqué dimanche sur un ferry de Liverpool à Belfast, en Irlande du Nord, avant de se rendre à Dublin en bus. "J'ai eu très peur d'être envoyé au Rwanda", explique-t-il à l'AFP devant l'Office de la protection internationale, qui traite les demandes d'asile. A 25 ans, il dort désormais sous une tente à l'extérieur du bâtiment. "Maintenant, je ne sais pas quoi faire, il n'y a pas d'abris, mais au moins je me sens en sécurité", dit-il après avoir déposé une demande d'asile. Une centaine de tentes ont poussé devant l'Office, depuis que le gouvernement irlandais a cessé il y a quelques mois de fournir un hébergement aux demandeurs d'asile, dans un contexte d'aggravation de la crise du logement et de montée du sentiment anti-immigration. Les autorités ont encore tenté mercredi d'évacuer les tentes et de transférer les migrants afin qu'ils aient de meilleures conditions d'hébergement, avec des toilettes, des douches, des espaces intérieurs où se procurer de la nourriture. Mais pour beaucoup de migrants comme Mohammed, être sous une tente est la moins pire des solutions. "Dans mon pays, il y a les talibans. Et je ne peux pas me sentir en sécurité au Royaume-Uni" en raison du risque d'être expulsé vers le Rwanda, dit-il. "Pourquoi ai-je quitté mon pays, l'Afghanistan, s'ils m'envoient là-bas ?",lance-t-il. "Ici pour rester" Lucas, un demandeur d'asile originaire du Nigeria, raconte qu'il y a eu un afflux de personnes arrivant d'Irlande du Nord ces derniers jours "à cause de la loi sur le Rwanda". "Le Rwanda n'est pas sûr", dit cet homme qui dit avoir pris l'avion pour Belfast, en Irlande du Nord, avant de prendre un bus pour rejoindre Dublin. La semaine dernière, la ministre de la Justice irlandaise, Helen McEntee, a affirmé que plus de 80% des demandeurs d'asile dans le pays étaient passés par la frontière terrestre avec la province britannique d'Irlande du Nord. Le gouvernement a précisé lundi que ce chiffre couvrait "l'année ou les deux dernières années" mais marquait un changement: jusque là, les migrants arrivaient principalement dans les ports et aéroports irlandais, où ils demandaient l'asile. Pour le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, cela prouve que le projet de Londres d'expulser les demandeurs d'asile au Rwanda fonctionne et a bel et bien un effet dissuasif. Il prévoit de premières expulsions vers le Rwanda début juillet. Lundi, un premier migrant en situation irrégulière a été envoyé au Rwanda dans le cadre d'un autre programme, basé sur le volontariat, après le rejet de sa demande d'asile, selon des médias britanniques. Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a averti dimanche que Dublin prendrait des mesures pour endiguer l'afflux, notamment en expulsant les demandeurs d'asile vers le Royaume-Uni. Le sujet provoque des tensions entre les deux pays. Londres a prévenu qu'il refuserait ces expulsions depuis l'Irlande car, après le Brexit, les pays de l'Union européenne n'acceptent pas les demandeurs d'asile que le Royaume-Uni veut y renvoyer. Selon des médias irlandais, une centaine de policiers vont être déployés à la frontière avec l'Irlande du Nord. Il n'y a pas de frontière physique entre la province britannique et l'Irlande, celle-ci ayant été supprimée en 1998 dans le cadre de l'accord de paix après les décennies de conflit sanglant en Irlande du Nord. Le fait que Londres n'accepte pas les retours de migrants est "une bonne nouvelle", se félicite Lucas. "Nous sommes ici pour rester". La menace d'être expulsé au Rwanda dissuade les migrants de rester au Royaume-Uni, estime Amir Zeb, un Pakistanais de 39 ans qui campe depuis un mois devant l'Office de la protection internationale. Lui s'est rendu directement en Irlande depuis Bahreïn. "Le Rwanda ressemble au Pakistan ou à l'Afghanistan, c'est un pays pauvre comme le nôtre où il n'y a pas de (respect, ndlr) des droits humains", ajoute-t-il.

01.05.2024 à 23:25

Ligue des champions: Mbappé et Dembélé muets, imprécis et trop discrets

FRANCE24

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Avant son départ en fin de saison, le N.7 du PSG devra s'employer pour emmener ses coéquipiers en finale à Wembley, et terminer de la meilleure des façons son aventure dans la capitale. Sans cela et avec cette prestation plutôt terne, il restera sur des regrets, tant il est attendu lors de ce genre de rendez-vous. Les deux menaces offensives du PSG ont été en effet parfaitement maitrisées par la défense du BVB, qui a annihilé la vitesse et les dribbles des deux Français. Et à la différence de l'arrière-garde parisienne, les Allemands n'ont pas été pris en profondeur comme sur le but de Niclas Füllkrug (36e). L'avenir dira si le double poteau coup sur coup du PSG, d'abord sur un tir de Kylian Mbappé (poteau droit) suivi d'une tentative d'Achraf Hakimi(poteau gauche), hanteront les esprits des Parisiens (52e). En tout, le PSG est l'équipe qui a trouvé le plus les montants (poteaux et transversale) cette saison en C1, à dix reprises. "On a eu des occasions nettes", a commenté le capitaine parisien, Marquinhos. "A la maison il faut vraiment qu'on concrétise ce genre d'occasions", a-t-il ajouté avant le match retour à Paris mardi prochain. Dembélé sifflé Après avoir été trop discrets en première période malgré deux tirs de l'ancien joueur de Dortmund, Dembélé, les attaquants français se sont plus montrés en seconde période. En vain, car ils ont été trop imprécis. Menés au scores et poussés par le parcage parisien et les 4.000 supporters qui ont le déplacement, ils ont insisté sur le côté gauche d'Achraf Hakimi et du N.10. Pour son retour au Signal Iduna Park, Dembélé a été sifflé à chaque prise de balle, ce qui l'avait transcendé à Barcelone - un autre ancien club - en quart de finale retour (4-1). Cette fois à Dortmund, l'ex-Rennais n'a pas réussi à être décisif et à faire la différence: il a frappé deux fois (11e, 18e) sans cadrer, avant d'être tout proche d'égaliser (72e) mais s'est encore heurté au portier du BVB. Cinq minutes plus tard, il est retourné dans ses travers dans la finition en ratant l'immanquable: esseulé dans la surface, il a propulsé son tir trop largement au dessus du but. La troisième menace en attaque a été tout autant effacée. Sur son côté gauche, Bradley Barcola a été très discret hormis une frappe au retour des vestiaires, bien capté par le gardien Gregor Kobel (48e). Celui qui est pressenti pour rejoindre les Bleus devra faire plus de différences pour espérer jouer l'Euro. Il a été remplacé à l'heure de jeu par un autre international français, Randal Kolo Muani, qui n'a pas réussi grand-chose.
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